116
-- SPECIAL -- MADE By QUECHUA N°5

Hiking on the Moon #5

  • Upload
    quechua

  • View
    248

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Hiking on the Moon by Quechua Magazine n°5 - Special Alps more information : http://www.hikingonthemoon.com/

Citation preview

Page 1: Hiking on the Moon #5

-- SPECIAL --

MADE By QUECHUA

N°5

Page 2: Hiking on the Moon #5
Page 3: Hiking on the Moon #5

- NUMERO 5 -

By

hikingonthemoon.com - quechua.com - facebook.com/quechua

Retrouvez-nous sur :

SPECIAL ALPESMONT-BLANC VALLEY

Page 4: Hiking on the Moon #5

Grand passionné de montagne, Nicolas Helmbacher a dit « La montagne nous o�re le décor... A nous d'inventer l'histoire qui va avec ! »Et quel décor ! Cet hiver nous vous emmenons au pied du Mont-Blanc dans cette vallée où l’on �irte tous les jours avec les plus hauts sommets et les plus grandes émotions. Des chiens de traineaux aux bouquetins en passant par les peaux de phoque, des légendes locales aux  traditions régionales, préparez vous à faire un voyage à travers montagnes et neige et à écrire votre propre histoire sur cette épaisse couche blanche.

Nicolas Helmbacher, a real mountain enthusiast, once said "Mountains provide the scenery.... It's up to us to write the story!"And what scenery! �is winter we take you to the foot of the Mont-Blanc, in a valley where, everyday, we get to experience some of the highest peaks and the most thrilling emotions. From sled dogs to ibex to seal skins, from local legends to regional traditions, prepare yourselves for a journey through the mountains and snow and get ready to write your own story on this thick, white, icy blanket.

EDITORIAL

NEWS

BOOKS

5 QUESTIONS À un accompagnateur en montagne

DOSSIER Les 5 montagnes sacrées de Chine

ECO-FRIENDLY Le gypaète barbu

PORTFOLIOAntoine Pai

ESCAPENouvelle vie en Chine

TRAVELMa rando&moi!

FOCUSLa région du Yunnan

C'EST QUOI le mal des montagnes ?

DÉCRYPTAGELa légende du mont Hua

TENDANCESL'outdoor en Chine

TECHNIQUEL'hiver sera chaud !

TEST MATOSt-shirt AirTECH Warm

MIAM Les fortune cookies

FUN FACTS

CONCOURS

PARTENAIRES

BOOKS

TRAVELUn haut savoyard en Patagonie

PORTFOLIOLe Mont-Blanc

ESCAPELes déracinés de Quechua

C’EST QUOI?Le ski de randonnée.

DOSSIERLa Météo

DECRYPTAGELes chiens de traineaux

HUMANS3 �lles pour une association.

TENDANCESL'authentique

5 QUESTIONS ÀChristopher BAUD

EN 3 MOTSSara Berthelot

FOCUS Le refuge du Goûter

ECO_FRIENDLYLes animaux de nos montagnes

TEST MATOSRaquette Inuit 450

CONCOURS

MIAMLa Crozi�ette

6

10

12

29

37

44

49

54

60

64

72

84

88

93

102

106

110

6

10

12

29

37

44

49

54

60

64

72

84

88

93

102

106

110

PARTENAIRES

BOOKS

TRAVELA man from Haute-Savoie in Patagonia

PORTFOLIO�e Mont-Blanc

ESCAPEPeople of Quechua

WHAT IS?Ski touring.

DOSSIER�e Forecaste

DECODINGSled dogs

HUMANS3 woman for an organisation.

TRENDSauthenticity

5 QUESTIONS TOChristopher BAUD

IN FEW WORDSSara Berthelot

FOCUSthe new mountain sanctuary

ECO_FRIENDLYAnimals of our Mountains

EQUIPEMENT TESTInuit 450 snowshoes

COMPETITION

MIAM�e Crozi�ette

SOMMAIRE

Page 5: Hiking on the Moon #5

PARTENAIRES

BOOKS

TRAVELUn haut savoyard en Patagonie

PORTFOLIOLe Mont-Blanc

ESCAPELes déracinés de Quechua

C’EST QUOI?Le ski de randonnée.

DOSSIERLa Météo

DECRYPTAGELes chiens de traineaux

HUMANS3 �lles pour une association.

TENDANCESL'authentique

5 QUESTIONS ÀChristopher BAUD

EN 3 MOTSSara Berthelot

FOCUS Le refuge du Goûter

ECO_FRIENDLYLes animaux de nos montagnes

TEST MATOSRaquette Inuit 450

CONCOURS

MIAMLa Crozi�ette

6

10

12

29

37

44

49

54

60

64

72

84

88

93

102

106

110

6

10

12

29

37

44

49

54

60

64

72

84

88

93

102

106

110

PARTENAIRES

BOOKS

TRAVELA man from Haute-Savoie in Patagonia

PORTFOLIO�e Mont-Blanc

ESCAPEPeople of Quechua

WHAT IS?Ski touring.

DOSSIER�e Forecaste

DECODINGSled dogs

HUMANS3 woman for an organisation.

TRENDSauthenticity

5 QUESTIONS TOChristopher BAUD

IN FEW WORDSSara Berthelot

FOCUSthe new mountain sanctuary

ECO_FRIENDLYAnimals of our Mountains

EQUIPEMENT TESTInuit 450 snowshoes

COMPETITION

MIAM�e Crozi�ette

SOMMAIRE

Page 6: Hiking on the Moon #5

www.huwans-clubaventure.fr

VOYAGEZ, DÉCOUVREZ, RENCONTREZ…

PH

OT

O :

VIB

ER

TP

HO

TO

.CO

M

How to create hiking on the moon mag?By Quechua Teams.

Comment créer un magazine Hiking on the moon?

Page 7: Hiking on the Moon #5

How to create hiking on the moon mag?By Quechua Teams.

Comment créer un magazine Hiking on the moon?

Page 8: Hiking on the Moon #5

Les

Bien au-delà des cimes - Soaring high above the peaks

Hiking on the moon n°5

PARTENAIRES TECHNIQUES

Cette année nos partenaires techniques ont été à la hauteur des cimes qu’ils gravissent. Nous avons vibré au rythme de leurs performances et de leurs exploits sur les plus belles courses. Retour sur une année riche en émotion.

�is year our technical partners have scaled new heights - literally! We've followed their thrilling performances and achievements over some of the most beautiful climbs. A look back at a very exciting year.

Si elle a découvert les sports en pleine nature il y a seulement quelques années, Émilie Lecomte s’est lancée dans une course folle a�n de rattraper le temps perdu.Cette année encore elle nous a éblouis lors de sa victoire du Grand Raid de la Réunion (Diagonale des Fous). Elle a aussi survolé le GR20 dont la réputation attire chaque année de nombreux sportifs. Ses belles performances lui ont valu le titre de meilleure traileuse française sur plus de 80km, avec 62 % des voix lors des Trophées du trail 2012.

Although she only discovered outdoor sports a few years ago, Emilie Lecomte has embarked upon a crazy adventure to make up for lost time.�is year, she has dazzled us once again with her victory at the Reunion Island Grand Raid (La Diagonale des Fous). She also sailed through the GR20 which attracts a large number of participants every year. Emilie knocked 9 hours 30 minutes o� the world record, completing the course in 41 hours 22 minutes and 10 seconds.

Émilie a battu le record du monde du GR20 avec 9h30 d'avance en 41 h, 22 min et 10 secondes.vainqueur du Raid de la Diagonale des Fous.

DAWA A GAGNÉ LA TDSIL A PASSÉ LA L IGNE À CHAMONIXEN 14 hEURES ET 37 MINUTES

la team trail

quechua

Emilie LecomteDu côté des hommes, Dawa Sherpa a cumulé plus d’une dizaine de podiums cette saison. Parmi ses plus belles victoires, il a remporté la TDS® (Sur les Traces des Ducs de Savoie) en août malgré des conditions météorologiques hostiles.

Cette course en pleine nature fait évoluer les participants sur les sentiers de grande randonnée, entre montagne et histoire à travers le pays du Mont-Blanc, la Vallée d’Aoste, la Haute-Tarentaise et le Beaufortain.

When it comes to the men, Dawa Sherpa has amassed more than a dozen medals this season. Despite the hostile weather conditions, one of his �nest victories was the in the TDS® (Traces des Ducs de Savoie), held in August. �is race, through the countryside, takes the participants along the “sentiers de grande randonnée” (long-distance footpaths), guiding them between mountains, rich in history, and through the Mont-Blanc region, the Aosta valley, the haute-Tarentaise and the Beaufortain valley.

DAWA SHERPA

Also noteworthy are the great performances of other team members: Vincent Delebarre who came 2nd in the 160 km Grand Raid des Pyrénées, Guillaume Le Normand, who won one of the stages in the Grand Trail des Ecrins and Sébastien Talotti, who won the Trail de l’île d’Elbe (Elba trail).

À noter également les belles performances du reste de l’équipe : Vincent Delebarre, 2e sur le 160 km du Grand Raid des Pyrénées, Guillaume Le Normand, vainqueur d’une étape sur le Grand Trail des Écrins et Sébastien Talotti, vainqueur du Trail de l’île d’Elbe.

DAWA SHERPA ET EMILIE LECOMTEPartenaires techniques Quechua

voir la vidéo de Dawa et EmilieWatch the video starring Dawa and Emilie

Page 9: Hiking on the Moon #5

DAWA SHERPA ET EMILIE LECOMTEPartenaires techniques Quechua

voir la vidéo de Dawa et EmilieWatch the video starring Dawa and Emilie

Page 10: Hiking on the Moon #5

Les

Hiking on the moon n°5

PARTENAIRES TECHNIQUES

L’équipe a été sacrée Championne de France, vice-championne d’Europe, Championne de France mixte 2012.Lors des championnats du monde, elle a été contrainte à l’abandon à seulement 3h de l’arrivée après 128H d’e�ort alors qu’ils se battaient pour la 3e place. Cette année encore Rudy, Sandrine, �omas, Perrine, Yves, Franck et Élodie ont rivalisé avec les plus grandes équipes du monde.

Pour mieux répondre à vos besoins, nos partenaires travaillent en étroite collaboration avec Quechua dans la conception de ses produits. Ces compé-titeurs nous apportent toute leur expertise, leur exigence et font rayonner la marque au plus haut niveau sur les podiums des plus grandes compétitions internationales.

Dawa Sherpa, trail organizer, invited 22 runners and 11 walkers to discover the beauty of his homeland. �ere were 16 di�erent stages, from Jiri to Lukla, which took the competitors through the Solu and Khumbu valleys, at the foot of Everest, where they were able to admire the beauty of the Nepalese landscapes.

Journeying across the peaks of Nepal was also an opportunity to meets its people, learn about its culture and share unique moments of togetherness. �e Solukhumbu trail is, above all else, a human-interest story.

�is new event has been very successful and, once again, all resulting proceeds have gone to supporting the work of humanitarian projects.

Dawa Sherpa, organisateur de ce trail, a invité 22 coureurs et 11 marcheurs à découvrir ses terres natales. C’est à travers 16 étapes, de Jiri à Lukla, en passant par les vallées du Solu, et du Khumbu, au pied de l'Everest, que les participants ont pu admirer la beauté des paysages népalais.

Parcourir les pentes du Népal c’est aussi l’occasion d’aller à la rencontre d’un peuple, d’une culture, vivre des moments uniques d’échange et de partage. Le Solukhumbu trail est avant tout une aventure humaine.

Cette nouvelle édition a eu un grand succès, et cette fois encore tous les béné�ces dégagés ont été intégralement investis dans la réalisation de projets humanitaires.

�e team have been French Champions, European Vice-Champions, and French Champions in the mixed men/women's event 2012.�ey were forced to abandon the world championships, a�er some 128 hours, just 3 hours from the �nishing line when they were battling it out for 3rd place. �is year, once again, Rudy, Sandrine, �omas, Perrine, Yves, Franck and Elodie competed against some of the world's greatest teams.

In order to better respond to your needs, our partners collaborate closely with Quechua on product design. �ese competitors bring their skills and expertise to Quechua, promoting our brand at the very highest level and winning some of the largest international competitions.

team raid quechuachampionne de france

la team raid

quechua

team raid quechuavice-championned’europe

team raid quechuachampionne de francemixte

2

LE SOLUKHUMBU TRAILNovembre 2012

Bien au-delà des cimes - Soaring high above the peaks

M O U N TA I N S T O R E

80 AV. DE L’AIGUILLE DU MIDI 74400 CHAMONIX-MONT-BLANC

R A N D O N N E E - T R E K - S K I D E F O N D - H A U T E M O N T A G N E

LA BOUTIQUE 100% QUECHUA

AU PIED DU MONT-BLANC

Page 11: Hiking on the Moon #5

Les

Hiking on the moon n°5

PARTENAIRES TECHNIQUES

L’équipe a été sacrée Championne de France, vice-championne d’Europe, Championne de France mixte 2012.Lors des championnats du monde, elle a été contrainte à l’abandon à seulement 3h de l’arrivée après 128H d’e�ort alors qu’ils se battaient pour la 3e place. Cette année encore Rudy, Sandrine, �omas, Perrine, Yves, Franck et Élodie ont rivalisé avec les plus grandes équipes du monde.

Pour mieux répondre à vos besoins, nos partenaires travaillent en étroite collaboration avec Quechua dans la conception de ses produits. Ces compé-titeurs nous apportent toute leur expertise, leur exigence et font rayonner la marque au plus haut niveau sur les podiums des plus grandes compétitions internationales.

Dawa Sherpa, trail organizer, invited 22 runners and 11 walkers to discover the beauty of his homeland. �ere were 16 di�erent stages, from Jiri to Lukla, which took the competitors through the Solu and Khumbu valleys, at the foot of Everest, where they were able to admire the beauty of the Nepalese landscapes.

Journeying across the peaks of Nepal was also an opportunity to meets its people, learn about its culture and share unique moments of togetherness. �e Solukhumbu trail is, above all else, a human-interest story.

�is new event has been very successful and, once again, all resulting proceeds have gone to supporting the work of humanitarian projects.

Dawa Sherpa, organisateur de ce trail, a invité 22 coureurs et 11 marcheurs à découvrir ses terres natales. C’est à travers 16 étapes, de Jiri à Lukla, en passant par les vallées du Solu, et du Khumbu, au pied de l'Everest, que les participants ont pu admirer la beauté des paysages népalais.

Parcourir les pentes du Népal c’est aussi l’occasion d’aller à la rencontre d’un peuple, d’une culture, vivre des moments uniques d’échange et de partage. Le Solukhumbu trail est avant tout une aventure humaine.

Cette nouvelle édition a eu un grand succès, et cette fois encore tous les béné�ces dégagés ont été intégralement investis dans la réalisation de projets humanitaires.

�e team have been French Champions, European Vice-Champions, and French Champions in the mixed men/women's event 2012.�ey were forced to abandon the world championships, a�er some 128 hours, just 3 hours from the �nishing line when they were battling it out for 3rd place. �is year, once again, Rudy, Sandrine, �omas, Perrine, Yves, Franck and Elodie competed against some of the world's greatest teams.

In order to better respond to your needs, our partners collaborate closely with Quechua on product design. �ese competitors bring their skills and expertise to Quechua, promoting our brand at the very highest level and winning some of the largest international competitions.

team raid quechuachampionne de france

la team raid

quechua

team raid quechuavice-championned’europe

team raid quechuachampionne de francemixte

2

LE SOLUKHUMBU TRAILNovembre 2012

Bien au-delà des cimes - Soaring high above the peaks

M O U N TA I N S T O R E

80 AV. DE L’AIGUILLE DU MIDI 74400 CHAMONIX-MONT-BLANC

R A N D O N N E E - T R E K - S K I D E F O N D - H A U T E M O N T A G N E

LA BOUTIQUE 100% QUECHUA

AU PIED DU MONT-BLANC

Page 12: Hiking on the Moon #5

C h a m o n i x M o n t b l a n c : u n e va l l é e a u d e s t i n d ’ e x c e p t i o nJean-Paul Roudier / Edition du signe

L’auteur joue avec le temps en invitant le lecteur à découvrir l’histoire de la vallée de Chamonix : de ses premiers habitants à l’influence sarde et française en passant par les différentes étapes de la conquête des sommets. Après l’exploration du passé le futur s’ouvre au lecteur à travers une vision prospective de la vallée de demain.

Ce livre, fort de son empreinte régionale a été primé au salon international du livre de Montagne de Passy 2012 .

29€

C h a m o n i x M o n t b l a n c : a va l l e y w i t h a n e x c e p t i o n a l d e s t i n yJean-Paul Roudier / Edition du signe

The author plays with the concept of time, inviting the reader to discover the history of the Chamonix valley: from the first inhabitants, with their mix of French and Sardinian cultures, right through to the various conquests of the different summits. After exploring the past, he turns to the future, sharing his vision of the valley of tomorrow with the reader.

This book, with its strong regional emphasis, was awarded a prize at the international Montagne de Passy book fair 2012.

29€

L e s p l u s b e a u x t r e k s d e s A l p e sIris Kürschner & Ralph Gantzhorn Edition Glénat.

Comme un véritable incitateur au voyage et à l’aventure, ce livre présente 30 itinéraires illustrés par des photographies dont la beauté vous transporte. Les informations pratiques comme le degré de difficulté, les coordonnées des refuges, les références cartographiques…vous permettront de préparer au mieux votre randonnée.

35€50

T h e m o s t b e a u t i f u l t r e k s i n t h e A l p sIris Kürschner & Ralph Gantzhorn Edition Glénat.

This book is a real incite to travel and explore. It includes 30 beautifully illustrated itineraries with photographs that transport you to another world. It also includes practical information such as the degree of difficulty, map references, contact details of mountain refuges etc. so that you can plan your trek as carefully as possible.

35€50

M o n t B l a n c : L e r o ya u m e d e l a d é e s s e b l a n c h eVivianne Perret, Laurent BidotEdition Glénat

Entre légende et histoire cette bande dessinée nous ramène à la première conquête du Mont Blanc, une aventure vertigineuse dans le milieu de la montagne au XVIIIème siècle. A l’époque Horace Benedict de Saussure propose une récompense aux premiers hommes qui sauraient défier le géant de glace. La course est alors lancée jusqu’au jour ou enfin Michel Gabriel Paccard et Jacques Balmat ouvrent la première voie d’accès au mythique sommet.

13€90

M o n t B l a n c : T h e k i n g d o m o f t h e w h i t e g o d d e s sVivianne Perret, Laurent BidotEdition Glénat

This cartoon, a mix of legend and history, takesus back to the first conquest of Mont Blanc, a vertiginous mountain adventure set in the 18th century. At that time, Horace Benedict de Saussure offered a reward to the first men to conquer this formidable ice giant. So the race to climb Mont Blanc started and continued until Michel Gabriel Paccard and Jacques Balmat finally gained access to the mythical summit for the very first time.

13€90

M o n t b l a n c : j e u d e r e g a r d Pierre-Louis Roy , Corinne Tourrasse Edition Glénat

Le Mont Blanc est présenté sous une série de photos originales voire même poétiques. Les clichés capturent des formes, des couleurs des matières qui jouent entre elles, se répondent, nous émerveillent et nous étonnent. C’est une formidable occasion de découvrir ou redécouvrir les trois versants du Mont Blanc à travers les regards singuliers des auteurs.

19€99

M o n t b l a n c : c o n t r a s t i n g p e r s p e c t i v e sPierre-Louis Roy , Corinne Tourrasse Edition Glénat

Mont Blanc is presented in a series of original, often poetic, photos. The photos which capture the shapes and the interplay and juxtaposition of colours and materials, are truly astonishing. It's a wonderful opportunity to discover or rediscover the three faces of Mont Blanc through the authors' unique perspective.

19€99

C h a m o n i x M o n t B l a n c : t h e m u s t – h i k e sLaurence Dadillon , Veronica Blin Edition Editinter

Un guide indispensable sur l’une des régionsles plus attractives pour les passionnés de montagne. Amateurs ou professionnels trouveront leur bonheur à travers la sélection des randonnées « journée ». Avec des aides pour chaque randonnée : point d’intérêt, points de contemplation, accès, itinéraires et difficultés.

15 €

C h a m o n i x M o n t B l a n c : t h e m u s t – h i k e sLaurence Dadillon , Veronica Blin Edition Editinter

An essential guide to one of the most attractive regions for mountain lovers. Amateurs and professionals alike will enjoy discovering the selection of "day" hikes. Each hike includes information on: special places of interest, view points, access, itineraries and potential difficul-ties.

15 €

Page 13: Hiking on the Moon #5

C h a m o n i x M o n t b l a n c : u n e va l l é e a u d e s t i n d ’ e x c e p t i o nJean-Paul Roudier / Edition du signe

L’auteur joue avec le temps en invitant le lecteur à découvrir l’histoire de la vallée de Chamonix : de ses premiers habitants à l’influence sarde et française en passant par les différentes étapes de la conquête des sommets. Après l’exploration du passé le futur s’ouvre au lecteur à travers une vision prospective de la vallée de demain.

Ce livre, fort de son empreinte régionale a été primé au salon international du livre de Montagne de Passy 2012 .

29€

C h a m o n i x M o n t b l a n c : a va l l e y w i t h a n e x c e p t i o n a l d e s t i n yJean-Paul Roudier / Edition du signe

The author plays with the concept of time, inviting the reader to discover the history of the Chamonix valley: from the first inhabitants, with their mix of French and Sardinian cultures, right through to the various conquests of the different summits. After exploring the past, he turns to the future, sharing his vision of the valley of tomorrow with the reader.

This book, with its strong regional emphasis, was awarded a prize at the international Montagne de Passy book fair 2012.

29€

L e s p l u s b e a u x t r e k s d e s A l p e sIris Kürschner & Ralph Gantzhorn Edition Glénat.

Comme un véritable incitateur au voyage et à l’aventure, ce livre présente 30 itinéraires illustrés par des photographies dont la beauté vous transporte. Les informations pratiques comme le degré de difficulté, les coordonnées des refuges, les références cartographiques…vous permettront de préparer au mieux votre randonnée.

35€50

T h e m o s t b e a u t i f u l t r e k s i n t h e A l p sIris Kürschner & Ralph Gantzhorn Edition Glénat.

This book is a real incite to travel and explore. It includes 30 beautifully illustrated itineraries with photographs that transport you to another world. It also includes practical information such as the degree of difficulty, map references, contact details of mountain refuges etc. so that you can plan your trek as carefully as possible.

35€50

M o n t B l a n c : L e r o ya u m e d e l a d é e s s e b l a n c h eVivianne Perret, Laurent BidotEdition Glénat

Entre légende et histoire cette bande dessinée nous ramène à la première conquête du Mont Blanc, une aventure vertigineuse dans le milieu de la montagne au XVIIIème siècle. A l’époque Horace Benedict de Saussure propose une récompense aux premiers hommes qui sauraient défier le géant de glace. La course est alors lancée jusqu’au jour ou enfin Michel Gabriel Paccard et Jacques Balmat ouvrent la première voie d’accès au mythique sommet.

13€90

M o n t B l a n c : T h e k i n g d o m o f t h e w h i t e g o d d e s sVivianne Perret, Laurent BidotEdition Glénat

This cartoon, a mix of legend and history, takesus back to the first conquest of Mont Blanc, a vertiginous mountain adventure set in the 18th century. At that time, Horace Benedict de Saussure offered a reward to the first men to conquer this formidable ice giant. So the race to climb Mont Blanc started and continued until Michel Gabriel Paccard and Jacques Balmat finally gained access to the mythical summit for the very first time.

13€90

M o n t b l a n c : j e u d e r e g a r d Pierre-Louis Roy , Corinne Tourrasse Edition Glénat

Le Mont Blanc est présenté sous une série de photos originales voire même poétiques. Les clichés capturent des formes, des couleurs des matières qui jouent entre elles, se répondent, nous émerveillent et nous étonnent. C’est une formidable occasion de découvrir ou redécouvrir les trois versants du Mont Blanc à travers les regards singuliers des auteurs.

19€99

M o n t b l a n c : c o n t r a s t i n g p e r s p e c t i v e sPierre-Louis Roy , Corinne Tourrasse Edition Glénat

Mont Blanc is presented in a series of original, often poetic, photos. The photos which capture the shapes and the interplay and juxtaposition of colours and materials, are truly astonishing. It's a wonderful opportunity to discover or rediscover the three faces of Mont Blanc through the authors' unique perspective.

19€99

C h a m o n i x M o n t B l a n c : t h e m u s t – h i k e sLaurence Dadillon , Veronica Blin Edition Editinter

Un guide indispensable sur l’une des régionsles plus attractives pour les passionnés de montagne. Amateurs ou professionnels trouveront leur bonheur à travers la sélection des randonnées « journée ». Avec des aides pour chaque randonnée : point d’intérêt, points de contemplation, accès, itinéraires et difficultés.

15 €

C h a m o n i x M o n t B l a n c : t h e m u s t – h i k e sLaurence Dadillon , Veronica Blin Edition Editinter

An essential guide to one of the most attractive regions for mountain lovers. Amateurs and professionals alike will enjoy discovering the selection of "day" hikes. Each hike includes information on: special places of interest, view points, access, itineraries and potential difficul-ties.

15 €

Page 14: Hiking on the Moon #5

T R AV E L

FABRICE LE BIGOTun haut savoyard à la conquêtedes volcans de Patagonie

A native from Haute-Savoie sets out to conquer the volcanoes of Patagonia

Crédits photos : Fabrice le Bigot & co

Fabrice Le Bigot a fait un jour une rencontre, celle d’une région : la Patagonie. Ensorcelé par la beauté et les contrastes de ces terres, il est reparti pour la quatrième fois fouler les volcans de ses skis de randonnée. Son cœur est partagé entre la vallée du Mont Blanc où il vit et la Patagonie où il revit.

Il revient pour nous sur ses voyages et sa passion pour cette terre légendaire et sauvage.

One day Fabrice Le Bigot encountered a wonderful new region: the region of Patagonia. Charmed by this land of beauty and contrasts, he set off, for the fourth time, on a ski touring trip across the volcanoes. His affections are divided between the Mont Blanc valley, where he grew up, and Patagonia where he feels alive.He retraces his journeys and talks to us about his passion for this wild and legendary land.

Page 15: Hiking on the Moon #5

Fabrice Le Bigot a fait un jour une rencontre, celle d’une région : la Patagonie. Ensorcelé par la beauté et les contrastes de ces terres, il est reparti pour la quatrième fois fouler les volcans de ses skis de randonnée. Son cœur est partagé entre la vallée du Mont Blanc où il vit et la Patagonie où il revit.

Il revient pour nous sur ses voyages et sa passion pour cette terre légendaire et sauvage.

One day Fabrice Le Bigot encountered a wonderful new region: the region of Patagonia. Charmed by this land of beauty and contrasts, he set off, for the fourth time, on a ski touring trip across the volcanoes. His affections are divided between the Mont Blanc valley, where he grew up, and Patagonia where he feels alive.He retraces his journeys and talks to us about his passion for this wild and legendary land.

Page 16: Hiking on the Moon #5

Les Patagonies

Patagonia

Le monde est vaste, les terres d’aventures sont

encore nombreuses pour nos spatules, alors pour-

quoi retourner encore et encore en Patagonie?

Certainement pour la sensation d'évoluer dans une

nature vierge, violente et de pouvoir imaginer à

l’infini son aventure.

La « Pata », nous devrions dire « Les Patas ». Cette

région a tellement de visages. Celui fuégien et ses

canaux inextricables dans lesquels des glaciers

viennent finir leur course, en passant par celui

des Andes véritable épine dorsale de ce continent,

ou encore celui de la pampa où seul le vent règne

en maître.

Le ski comme fil conducteur de nos périples, nous

permet de respirer la Patagonie et dessiner notre

propre route à travers cet enchevêtrement de

vallées, entre océan et montagnes, glaciers et

forêts endémiques. Peu d’endroits au monde conju-

guent les contrastes avec autant de perfection.

The world is vast, there are still very many places

for skiers to explore, so why keep returning to

Patagonia?

Probably because of how it feels to be in such

hostile, virgin countryside and because of the

endless possibilities for adventure.

We should really talk about "Patagonias," rather

than "Patagonia." This region has so many different

faces. There's Tierra del Fuego with its endless

canals into which glaciers flow, and then the

Andes, the dorsal spine of this continent, and even

the Pampa where the wind reigns supreme.

Skiing is the common thread, linking all our jour-

neys; it means we get to experience the real

Patagonia, plotting our own route through this

tangled mass of valleys, between oceans and moun-

tains, between glaciers and indigenous forests. Few

places in the world manage to combine so many

extremes with so much perfection.

Page 17: Hiking on the Moon #5

Le monde est vaste, les terres d’aventures sont

encore nombreuses pour nos spatules, alors pour-

quoi retourner encore et encore en Patagonie?

Certainement pour la sensation d'évoluer dans une

nature vierge, violente et de pouvoir imaginer à

l’infini son aventure.

La « Pata », nous devrions dire « Les Patas ». Cette

région a tellement de visages. Celui fuégien et ses

canaux inextricables dans lesquels des glaciers

viennent finir leur course, en passant par celui

des Andes véritable épine dorsale de ce continent,

ou encore celui de la pampa où seul le vent règne

en maître.

Le ski comme fil conducteur de nos périples, nous

permet de respirer la Patagonie et dessiner notre

propre route à travers cet enchevêtrement de

vallées, entre océan et montagnes, glaciers et

forêts endémiques. Peu d’endroits au monde conju-

guent les contrastes avec autant de perfection.

The world is vast, there are still very many places

for skiers to explore, so why keep returning to

Patagonia?

Probably because of how it feels to be in such

hostile, virgin countryside and because of the

endless possibilities for adventure.

We should really talk about "Patagonias," rather

than "Patagonia." This region has so many different

faces. There's Tierra del Fuego with its endless

canals into which glaciers flow, and then the

Andes, the dorsal spine of this continent, and even

the Pampa where the wind reigns supreme.

Skiing is the common thread, linking all our jour-

neys; it means we get to experience the real

Patagonia, plotting our own route through this

tangled mass of valleys, between oceans and moun-

tains, between glaciers and indigenous forests. Few

places in the world manage to combine so many

extremes with so much perfection.

Page 18: Hiking on the Moon #5

Ces terres de légendes

Ces terres souvent inhospitalières gardent encore les vestiges de l’histoire de la conquête

humaine. Pourtant, seule la nature est souveraine et insuffle ce mythe. Le voyage commence dans

l’imagination dit-on !

Aux détours de récits, de livres, de cartes, des noms évocateurs de légende s'installent dans

votre esprit : « la bahia ultima esperenza » où le pacifique vient lécher le parc des torres ; la

fameuse « ruta 40 » qui longe toutes les Andes ; ou encore « Le Lanin » volcan toujours en activité

dominant ses comparses chiliens tels que l'Osorno, Villarica, Puntiagudo.

Au sommet des volcans notre imagination travaille, elle cherche à trouver des repères dans ces

étendues glacées, où seul le vent semble y connaitre son chemin. Le long de ses mille kilomètres,

du nord au sud, la Patagonie étend ses mystères. Alors revenir devient une certitude.

This land of legends.

This land, which is often inhospitable, still retains vestiges of the history of human conquest.

However, only nature reigns supreme here, fuelling the many myths about this land. They say

that travel begins in your imagination!

Evocative, mythological place names, from stories, books and maps, become fixed in your mind: "la

bahia ultima esperenza" (bay of last hope), where the waves of the Pacific lap against the shores

of the Torres National Park; the famous "route 40" which runs parallel to the Andes; or even

"Le Lanin", the still active volcano which towers above the smaller Chilean volcanoes of Osorno,

Villarica and Puntiagudo.

Standing at the top of a volcano, your imagination works overtime, searching for landmarks in

the icy expanse below where only the wind seems to know which way to go. The mysteries of

Patagonia extend along the full length of its thousand kilometres, from North to South, which

makes coming back almost inevitable.

Page 19: Hiking on the Moon #5

Ces terres de légendes

Ces terres souvent inhospitalières gardent encore les vestiges de l’histoire de la conquête

humaine. Pourtant, seule la nature est souveraine et insuffle ce mythe. Le voyage commence dans

l’imagination dit-on !

Aux détours de récits, de livres, de cartes, des noms évocateurs de légende s'installent dans

votre esprit : « la bahia ultima esperenza » où le pacifique vient lécher le parc des torres ; la

fameuse « ruta 40 » qui longe toutes les Andes ; ou encore « Le Lanin » volcan toujours en activité

dominant ses comparses chiliens tels que l'Osorno, Villarica, Puntiagudo.

Au sommet des volcans notre imagination travaille, elle cherche à trouver des repères dans ces

étendues glacées, où seul le vent semble y connaitre son chemin. Le long de ses mille kilomètres,

du nord au sud, la Patagonie étend ses mystères. Alors revenir devient une certitude.

This land of legends.

This land, which is often inhospitable, still retains vestiges of the history of human conquest.

However, only nature reigns supreme here, fuelling the many myths about this land. They say

that travel begins in your imagination!

Evocative, mythological place names, from stories, books and maps, become fixed in your mind: "la

bahia ultima esperenza" (bay of last hope), where the waves of the Pacific lap against the shores

of the Torres National Park; the famous "route 40" which runs parallel to the Andes; or even

"Le Lanin", the still active volcano which towers above the smaller Chilean volcanoes of Osorno,

Villarica and Puntiagudo.

Standing at the top of a volcano, your imagination works overtime, searching for landmarks in

the icy expanse below where only the wind seems to know which way to go. The mysteries of

Patagonia extend along the full length of its thousand kilometres, from North to South, which

makes coming back almost inevitable.

Page 20: Hiking on the Moon #5
Page 21: Hiking on the Moon #5
Page 22: Hiking on the Moon #5

Seul face à la natureDans ces lieux l’autonomie est le maître mot. Hormis quelques stations de ski, skier

en Patagonie est une aventure. La magie des lieux, le dépaysement, les distances, les

déplacements en bus, stop ou location, les marches d’approche, les recherches

d’itinéraires font de chaque randonnée un moment unique.

Pour se lancer dans une telle aventure, une bonne expérience est nécessaire,

couplée à une bonne dose de débrouillardise et de réactivité face à une météo pas

toujours complaisante.

La rapidité des changements météorologiques est stupéfiante et renforce le

mythe patagonien. Il faut alors savoir être patient, de toute manière rien ne

presse, vous serez toujours le premier à tracer.

Afin de réaliser cette trace éphémère, un long portage est nécessaire. Pouvoir

fouler cette pente vierge, ça se mérite !

Page 23: Hiking on the Moon #5

Seul face à la natureDans ces lieux l’autonomie est le maître mot. Hormis quelques stations de ski, skier

en Patagonie est une aventure. La magie des lieux, le dépaysement, les distances, les

déplacements en bus, stop ou location, les marches d’approche, les recherches

d’itinéraires font de chaque randonnée un moment unique.

Pour se lancer dans une telle aventure, une bonne expérience est nécessaire,

couplée à une bonne dose de débrouillardise et de réactivité face à une météo pas

toujours complaisante.

La rapidité des changements météorologiques est stupéfiante et renforce le

mythe patagonien. Il faut alors savoir être patient, de toute manière rien ne

presse, vous serez toujours le premier à tracer.

Afin de réaliser cette trace éphémère, un long portage est nécessaire. Pouvoir

fouler cette pente vierge, ça se mérite !

Alone in the face of nature.In such places, self-sufficiency is the watchword. Outside of the few ski resorts,

skiing in Patagonia is largely a risky business. The magic of the place, the change

of scenery, the distances involved, the bus journeys, whether you hitchhike or

rent a car, the different approach climbs, the search for the right route, all

combine to make each trek unique.

You need lots of experience to embark upon such an adventure, coupled with a

good dose of resourcefulness and ability to react quickly, particularly when

faced with weather conditions that are not always favourable.

The weather can change incredibly quickly, reinforcing the myth about Patagonia.

You need to learn patience, in any case there's no hurry, you'll always be the first

to mark the powder.

To make this ephemeral mark, you have to hike long distances with heavy loads.

But it's worth it, just to be able to ski over that virgin slope!

Page 24: Hiking on the Moon #5

Après l'ascension d'un volcan de deux à trois jours vous espérez tomber sur le

dernier pick-up de la journée qui vous ramènera au premier village. L’aventure c’est

un peu de chance aussi. Puis il faut passer la frontière, du Chili à l'Argentine, où

l’on doit alors extraire de la voiture tout le matériel que vous avez péniblement

rangé, pour une fouille en règle. Mais ça fait parti du trip !

Page 25: Hiking on the Moon #5

Après l'ascension d'un volcan de deux à trois jours vous espérez tomber sur le

dernier pick-up de la journée qui vous ramènera au premier village. L’aventure c’est

un peu de chance aussi. Puis il faut passer la frontière, du Chili à l'Argentine, où

l’on doit alors extraire de la voiture tout le matériel que vous avez péniblement

rangé, pour une fouille en règle. Mais ça fait parti du trip !

After two to three days of climbing a volcano you always hope you'll stumble across the

last pick-up of the day to take you back to the first village. Adventures are also a little

bit about luck. Then you have to cross the border from Chili into Argentina where the

customs subject you to an in-depth search so you have to get all your equipment - which

you've struggled to arrange - out of the car. But that's all part of the trip.

Page 26: Hiking on the Moon #5

On ne connait jamais vraiment la Patagonie, ses mystères

demeurent et nous rappellent inexorablement à elle. On

la découvre, la redécouvre pour finalement mieux se

perdre. Oui, perdre la maîtrise du temps pour mieux jouir

de l'instant présent, c'est peut-être cela la Patagonie.

Page 27: Hiking on the Moon #5

On ne connait jamais vraiment la Patagonie, ses mystères

demeurent et nous rappellent inexorablement à elle. On

la découvre, la redécouvre pour finalement mieux se

perdre. Oui, perdre la maîtrise du temps pour mieux jouir

de l'instant présent, c'est peut-être cela la Patagonie.

«You never really get to know Patagonia.»

Page 28: Hiking on the Moon #5

You never really get to know Patagonia, its mysteries remain, making a

return inevitable. You can discover and rediscover this land, only to end up

losing yourself even more. Yes, losing all sense of time so you can better

enjoy the moment, perhaps that's the best way of summing up Patagonia.

TO BE CONTINUED...

Page 29: Hiking on the Moon #5

You never really get to know Patagonia, its mysteries remain, making a

return inevitable. You can discover and rediscover this land, only to end up

losing yourself even more. Yes, losing all sense of time so you can better

enjoy the moment, perhaps that's the best way of summing up Patagonia.

TO BE CONTINUED...

www.stratermic.com

Page 30: Hiking on the Moon #5

O

98

7

6

5

4

Page 31: Hiking on the Moon #5

O

98

7

6

5

4

PORTFOLIO

Majestueux, impérial, légendaire, le Mont-Blanc règne sur la chaine des Alpes du haut de ses 4 810 mètres. Anciennement nommé «  la montagne maudite » pour les démons de glace qui y habiteraient, il fascine les foules depuis toujours. Cette montagne garde aujourd’hui une part de mystère, elle vit au

rythme des saisons et du temps qui passe. 

Le Mont-Blanc nous présente chaque jour un nouveau visage, �gé pour vous, sous l’objectif des équipes Quechua.

At 4,810 metres, the imposing and legendary Mont Blanc reigns majestically over the Alpine mountain range. Mont Blanc, formerly known as the Cursed Mountain because of the ice demons who used to live there, has fascinated since the beginning of time. Today this mountain still retains a little mystery,

changing with the seasons and the passage of time.

Mont-Blanc presents a di�erent face every day, captured for you, by the lens of the Quechua team.

MONT - BLANCLe

Page 32: Hiking on the Moon #5

Le M

ont-

Blan

c vu

par

Cha

rlin

e Su

rdea

u, Q

uech

ua i

mag

e.

Page 33: Hiking on the Moon #5

Le M

ont-

Blan

c vu

par

Cha

rlin

e Su

rdea

u, Q

uech

ua i

mag

e.

Le M

ont-

Blan

c vu

par

Fra

nçoi

s GU

ION,

res

pons

able

Que

chua

im

age.

Page 34: Hiking on the Moon #5

Le M

ont-

Blan

c vu

par

ben

jam

in L

AFOU

X, i

ngén

ieur

Que

chua

.

Page 35: Hiking on the Moon #5

Le M

ont-

Blan

c vu

par

MAR

TIN

BEAU

JOUA

N, I

NGéN

IEUR

Que

chua

.

Page 36: Hiking on the Moon #5

Le M

ont-

Blan

c vu

par

ART

URO

DOM

ERCQ

, RE

SPON

SABL

E DE

GES

TION

QUE

CHUA

.

Page 37: Hiking on the Moon #5

Le M

ont-

Blan

c vu

par

THO

MAS

BEV

ILAC

QUA,

DIR

ECTE

UR M

ARKE

TING

COM

MUN

ICAT

ION

QUEC

HUA.

Page 38: Hiking on the Moon #5

Le M

ont-

Blan

c vu

par

YAN

NIS

MAR

ON,

CHEF

DE

PROD

UIT

Quec

hua.

-- Les déracinés de Quechua --

For some of our Quechua colleagues, living in the mountains and conquering the summits was a dream and adventure; for others it was a return to their roots. Here is a portrait of 6 people who support the work of Quechua on a daily basis. Some have been living and working at the foot of Mont Blanc for years and others for only a few months. They have all thrown themselves into the task, attracted by new challenges, the opportunity to meet new people and a chance at self-fulfilment.

Vivre à la montagne et apprivoiser les sommets était un rêve pour certains, une aventure ou encore un retour aux sources pour d’autres. Alors ils se sont lancés, motivés par l’attrait de nouveaux challenges, de nouvelles rencontres, d’une réalisation de soi….Installés depuis des années ou seulement quelques mois au pied du Mont Blanc, voici le portrait de 6 personnes qui font vivre Quechua au quotidien.

Page 39: Hiking on the Moon #5

-- Les déracinés de Quechua --

For some of our Quechua colleagues, living in the mountains and conquering the summits was a dream and adventure; for others it was a return to their roots. Here is a portrait of 6 people who support the work of Quechua on a daily basis. Some have been living and working at the foot of Mont Blanc for years and others for only a few months. They have all thrown themselves into the task, attracted by new challenges, the opportunity to meet new people and a chance at self-fulfilment.

Vivre à la montagne et apprivoiser les sommets était un rêve pour certains, une aventure ou encore un retour aux sources pour d’autres. Alors ils se sont lancés, motivés par l’attrait de nouveaux challenges, de nouvelles rencontres, d’une réalisation de soi….Installés depuis des années ou seulement quelques mois au pied du Mont Blanc, voici le portrait de 6 personnes qui font vivre Quechua au quotidien.

Page 40: Hiking on the Moon #5

Pourquoi être venue dans la région? S'il y a une chose que je sais, c'est que j'ai besoin de la nature, d'être dehors, d'être entourée d'un joli décor, de pouvoir spontanément sortir de chez moi et explorer le coin, de partager de bons moments entre copains.... L'outdoor instinctif, c'est mon lifestyle.Mon père est chamoniard mais cela faisait 7 ans que je vivais dans le sud ouest de la France.Je cherchais un nouveau challenge professionnel, et j'ai postulé plutôt naturellement à une annonce chez Quechua. C'est donc une sorte de retour aux sources.

Ta première pensée en découvrant la région : Quand nous sommes arrivés de Marseille avec ma famille, nous avons un peu déprimé à cause du froid et de la grisaille l’hiver ! Et puis finalement on adoré en profitant des randonnées l'été, et de la neige l'hiver...Quand je suis revenue, j'ai retrouvé avec bonheur mes chères montagnes ! Elles m'ont toujours donné un sentiment de protection : comme de vieilles grands-mères bienveillantes !

Ton lieu préféré ou insolite : Le refuge du col de Spée avec sa vue imprenable sur Annecy, et la mer de glace pour la randonnée.

Ton petit plaisir de la région : J'adore les changements de saisons avec les diffé-rentes couleurs et lumières qu’elles offrent à voir. Pouvoir observer le Mont Blanc en arrivant le matin au bureau c’est aussi une grande chance.

Ton exploit : J'ai décidé à l'âge de 6 ans que je serais designer et je suis heureuse d'y être arrivée et de pouvoir conjuguer mon métier à mes passions et ma philoso-phie. Je suis fière de transmettre toutes ces valeurs dans un projet humanitaire à Madagascar.

Ton sport fétiche : Le surf, la randonnée, le snowboard, le running, la danse contemporaine. Ces activités m'apportent de l'excitation, des sensations mais également une forme de sérénité.

Que ferais tu venir ici de ta région ? Les vagues du sud ouest... Le surf me manque terri-blement !!!�

Je suis 50% montagne, 50% océan. Je suis née à Marseille, puis j'ai vécu mon enfance à Annecy. Ensuite Hossegor et Bordeaux.

Melanie Didillon

designer QuechuaRégion d’origine : MARSEILLEInstallée dans la région depuis 8 mois

-- Les déracinés de Quechua --

- Why did you come to the region?If there's one thing I know, it's that I need to be in the countryside, to be outdoors, to be surrounded by beauty; I need to be able to just walk out of my house and go off and explore the area, and enjoy being with friends etc. My natural instinct is to be outdoors, whether in the mountains or by the sea.My father is from Chamonix and I learnt to ski there but I spent 7 years in the south-west of France.I was looking for a new professional challenge so, quite naturally, I replied to an advert at Quechua. So it was a kind of return to my roots.

-What was your first thought when you arrived: When my family first arrived from Marseille, we were a little depressed because it was so cold and grey in the winter! And then, eventually, we grew to love it; we went hiking in the summer and enjoyed the snow in winter.When I came back, I was delighted to rediscover these mountains, that are so dear to me! They've always given me a feeling of security: like kindly, old, grandmo-thers!

-Your favourite or most unusual place:The col de Spée mountain refuge hut with its uninter-rupted view of the Mont-Blanc mountain range, and hiking over the mer de glace.

-What small pleasures do you get from the region?: I love the changes of seasons with their different lights and colours. I love being able to see Mont Blanc when I get to the office in the morning - that's a real stroke of luck!

-Your finest achievement:At the age of 6, I decided that I'd be a designer and I'm delighted that I've managed to achieve that and that I've been able to combine my career with my passions and my philosophy. I'm proud that I was able to bring these values to bear in a humanitarian project in Madagascar.

-Your favourite sport:Surfing, trekking, snowboarding, running and modern dance. These activities excite me but they also engen-der a sense of calm.

- What would you bring here from your region? Waves from the south west of France. I miss surfing dreadfully!�

Designer for Quechua, from marseille, south of France, Has been living in the region for 8 months.

Pourquoi être venu dans la région? C’est pour et grâce au travail. J’ai découvert la région lors des tests des tentes quechua. C’est une phase du développement produits où l’on se retrouve avec des utilisateurs pour les tester dans les conditions de la vraie vie. Quand on goute à cette région on a envie d’y rester. Quand l’opportunité de travailler ici s’est présentée à moi, je l’ai tout de suite saisie. Je retrouve mes repères ici, j’ai besoin de cet espace.

Ta première pensée en découvrant la région : Ma première pensée a été très « technique » : comment faire en période de neige l’hiver, comment l’apprivoiser, comment conduire,… Finalement ce n’était pas si compliqué !!

Ton lieu préféré ou insolite : Il y en a tellement d’endroits magiques dans cette région !! Chaque randonnée offre un point de vue différent sur le Mont Blanc, et chacun de ces moments est unique et te rappelle à quel point nous sommes petits. J’adore également le désert du platé, ce plateau entouré d'arêtes rocheuses. C’est une autre forme de désert. Je garde un merveilleux souvenir d’une rencontre avec un troupeau de bouquetins.

Ton petit plaisir de la région : La découverte au petit matin d’un paysage enneigé. Tout est blanc, calme, la nature reprend le dessus. Par contre il est préférable que ce soit le week-end parce qu’en semaine déneiger la voiture et se rendre au travail peut devenir une réelle aventure.

Ton exploit : Ma fierté c’est d’avoir traversé le désert du Maroc à pied. De M’Hamid à Tantan, du désert à l’océan en 21 jours et en autonomie complète. Ça a été pour moi un retour à mes racines, apprendre la simplicité du nomade. En 2004, j’ai également fait l’ascension du Mont Blanc avec les équipes Quechua. Un petit goût d’inachevé pour moi puisque je me suis arrêté à quelques pas du sommet. Mais c’est loin d’être une déception, au contraire je n’ai pas eu envie de défier la nature et puis j’aime l’idée de pouvoir me dire qu’un jour je réessayerai.

Ton sport fétiche : Je suis un excellent nageur …non ce n’est pas vrai il faut que j’ai pieds pour nager !! Aujourd’hui mon sport fétiche c’est la randonné. Au début j’aimais la course à pied mais maintenant j’aime prendre le temps d’observer et découvrir la nature.

Que ferais tu venir ici de ta région ? Un élevage de dromadaires et une dune de sable.

- Why did you come to the region?It was for, and because of, work. I discovered the region when I was testing Quechua tents. It was part of the product development process where you meet users and test tents in real life condi-tions. Once you've had a taste of the region, you don't want to leave. When the opportunity arose to work here, I jumped at it straight away. I've found myself here, I really need this space.

-What was your first thought when you arrived: My first thought was very "technical": how to manage in the snow, in winter, how to cope with it, how to drive etc. In the end, it wasn't so difficult!! -Your favourite or most unusual place:There are so many magical places in this region!! Every walk offers a different view of Mont Blanc, each one of these moments is unique and reminds you of just how small we are. I also love the Désert du Platé, a wonderful plateau surrounded by rocky peaks. It's a different sort of desert. I've got a wonderful memory of an encounter with a herd of ibex. -What small pleasures do you get from the region? Waking up in the morning to a snowy landscape. Everything's white and quiet and nature has the upper hand. It's better, though, if it happens at the weekend because, during the week, clearing the snow off the car and getting to work can be quite hazardous.  -Your finest achievement:My proudest moment was walking across the Moroccan desert. I walked from M'Hamid to Tantan, from the desert to the ocean, in 21 days and completely unaided. For me, it was a return to my roots and a chance to appreciate the simplicity of nomadic life. In 2004, I also climbed Mont Blanc with the Quechua teams. I stopped just a few steps from the summit so there was a slight sense of unfinished business. But I wasn't remotely disappointed - far from it; I've no desire to conquer nature and I like the idea of being able to try again one day. -Your favourite sport:I'm an excellent swimmer ...no, that's not true - I can't swim out of my depth!! At the moment, my favourite sport is trekking. At first, I used to like running but now I like to take my time to look around and explore nature.

- What would you bring here from your region? A dromedary farm and a sand dune.

Abderrahman Elaammari«abi»

ingénieur produit& responsable des ateliers prototypage QuechuaRégion d’origine : Sahara sud Maroc

-- Les déracinés de Quechua --

Installé dans la région depuis 9 ANSproduct engineer for tents and in charge of Quechua's prototyping from Sahara, south Morocco.Has been in the region for 9 years

Page 41: Hiking on the Moon #5

Pourquoi être venue dans la région? S'il y a une chose que je sais, c'est que j'ai besoin de la nature, d'être dehors, d'être entourée d'un joli décor, de pouvoir spontanément sortir de chez moi et explorer le coin, de partager de bons moments entre copains.... L'outdoor instinctif, c'est mon lifestyle.Mon père est chamoniard mais cela faisait 7 ans que je vivais dans le sud ouest de la France.Je cherchais un nouveau challenge professionnel, et j'ai postulé plutôt naturellement à une annonce chez Quechua. C'est donc une sorte de retour aux sources.

Ta première pensée en découvrant la région : Quand nous sommes arrivés de Marseille avec ma famille, nous avons un peu déprimé à cause du froid et de la grisaille l’hiver ! Et puis finalement on adoré en profitant des randonnées l'été, et de la neige l'hiver...Quand je suis revenue, j'ai retrouvé avec bonheur mes chères montagnes ! Elles m'ont toujours donné un sentiment de protection : comme de vieilles grands-mères bienveillantes !

Ton lieu préféré ou insolite : Le refuge du col de Spée avec sa vue imprenable sur Annecy, et la mer de glace pour la randonnée.

Ton petit plaisir de la région : J'adore les changements de saisons avec les diffé-rentes couleurs et lumières qu’elles offrent à voir. Pouvoir observer le Mont Blanc en arrivant le matin au bureau c’est aussi une grande chance.

Ton exploit : J'ai décidé à l'âge de 6 ans que je serais designer et je suis heureuse d'y être arrivée et de pouvoir conjuguer mon métier à mes passions et ma philoso-phie. Je suis fière de transmettre toutes ces valeurs dans un projet humanitaire à Madagascar.

Ton sport fétiche : Le surf, la randonnée, le snowboard, le running, la danse contemporaine. Ces activités m'apportent de l'excitation, des sensations mais également une forme de sérénité.

Que ferais tu venir ici de ta région ? Les vagues du sud ouest... Le surf me manque terri-blement !!!�

Je suis 50% montagne, 50% océan. Je suis née à Marseille, puis j'ai vécu mon enfance à Annecy. Ensuite Hossegor et Bordeaux.

Melanie Didillon

designer QuechuaRégion d’origine : MARSEILLEInstallée dans la région depuis 8 mois

-- Les déracinés de Quechua --

- Why did you come to the region?If there's one thing I know, it's that I need to be in the countryside, to be outdoors, to be surrounded by beauty; I need to be able to just walk out of my house and go off and explore the area, and enjoy being with friends etc. My natural instinct is to be outdoors, whether in the mountains or by the sea.My father is from Chamonix and I learnt to ski there but I spent 7 years in the south-west of France.I was looking for a new professional challenge so, quite naturally, I replied to an advert at Quechua. So it was a kind of return to my roots.

-What was your first thought when you arrived: When my family first arrived from Marseille, we were a little depressed because it was so cold and grey in the winter! And then, eventually, we grew to love it; we went hiking in the summer and enjoyed the snow in winter.When I came back, I was delighted to rediscover these mountains, that are so dear to me! They've always given me a feeling of security: like kindly, old, grandmo-thers!

-Your favourite or most unusual place:The col de Spée mountain refuge hut with its uninter-rupted view of the Mont-Blanc mountain range, and hiking over the mer de glace.

-What small pleasures do you get from the region?: I love the changes of seasons with their different lights and colours. I love being able to see Mont Blanc when I get to the office in the morning - that's a real stroke of luck!

-Your finest achievement:At the age of 6, I decided that I'd be a designer and I'm delighted that I've managed to achieve that and that I've been able to combine my career with my passions and my philosophy. I'm proud that I was able to bring these values to bear in a humanitarian project in Madagascar.

-Your favourite sport:Surfing, trekking, snowboarding, running and modern dance. These activities excite me but they also engen-der a sense of calm.

- What would you bring here from your region? Waves from the south west of France. I miss surfing dreadfully!�

Designer for Quechua, from marseille, south of France, Has been living in the region for 8 months.

Pourquoi être venu dans la région? C’est pour et grâce au travail. J’ai découvert la région lors des tests des tentes quechua. C’est une phase du développement produits où l’on se retrouve avec des utilisateurs pour les tester dans les conditions de la vraie vie. Quand on goute à cette région on a envie d’y rester. Quand l’opportunité de travailler ici s’est présentée à moi, je l’ai tout de suite saisie. Je retrouve mes repères ici, j’ai besoin de cet espace.

Ta première pensée en découvrant la région : Ma première pensée a été très « technique » : comment faire en période de neige l’hiver, comment l’apprivoiser, comment conduire,… Finalement ce n’était pas si compliqué !!

Ton lieu préféré ou insolite : Il y en a tellement d’endroits magiques dans cette région !! Chaque randonnée offre un point de vue différent sur le Mont Blanc, et chacun de ces moments est unique et te rappelle à quel point nous sommes petits. J’adore également le désert du platé, ce plateau entouré d'arêtes rocheuses. C’est une autre forme de désert. Je garde un merveilleux souvenir d’une rencontre avec un troupeau de bouquetins.

Ton petit plaisir de la région : La découverte au petit matin d’un paysage enneigé. Tout est blanc, calme, la nature reprend le dessus. Par contre il est préférable que ce soit le week-end parce qu’en semaine déneiger la voiture et se rendre au travail peut devenir une réelle aventure.

Ton exploit : Ma fierté c’est d’avoir traversé le désert du Maroc à pied. De M’Hamid à Tantan, du désert à l’océan en 21 jours et en autonomie complète. Ça a été pour moi un retour à mes racines, apprendre la simplicité du nomade. En 2004, j’ai également fait l’ascension du Mont Blanc avec les équipes Quechua. Un petit goût d’inachevé pour moi puisque je me suis arrêté à quelques pas du sommet. Mais c’est loin d’être une déception, au contraire je n’ai pas eu envie de défier la nature et puis j’aime l’idée de pouvoir me dire qu’un jour je réessayerai.

Ton sport fétiche : Je suis un excellent nageur …non ce n’est pas vrai il faut que j’ai pieds pour nager !! Aujourd’hui mon sport fétiche c’est la randonné. Au début j’aimais la course à pied mais maintenant j’aime prendre le temps d’observer et découvrir la nature.

Que ferais tu venir ici de ta région ? Un élevage de dromadaires et une dune de sable.

- Why did you come to the region?It was for, and because of, work. I discovered the region when I was testing Quechua tents. It was part of the product development process where you meet users and test tents in real life condi-tions. Once you've had a taste of the region, you don't want to leave. When the opportunity arose to work here, I jumped at it straight away. I've found myself here, I really need this space.

-What was your first thought when you arrived: My first thought was very "technical": how to manage in the snow, in winter, how to cope with it, how to drive etc. In the end, it wasn't so difficult!! -Your favourite or most unusual place:There are so many magical places in this region!! Every walk offers a different view of Mont Blanc, each one of these moments is unique and reminds you of just how small we are. I also love the Désert du Platé, a wonderful plateau surrounded by rocky peaks. It's a different sort of desert. I've got a wonderful memory of an encounter with a herd of ibex. -What small pleasures do you get from the region? Waking up in the morning to a snowy landscape. Everything's white and quiet and nature has the upper hand. It's better, though, if it happens at the weekend because, during the week, clearing the snow off the car and getting to work can be quite hazardous.  -Your finest achievement:My proudest moment was walking across the Moroccan desert. I walked from M'Hamid to Tantan, from the desert to the ocean, in 21 days and completely unaided. For me, it was a return to my roots and a chance to appreciate the simplicity of nomadic life. In 2004, I also climbed Mont Blanc with the Quechua teams. I stopped just a few steps from the summit so there was a slight sense of unfinished business. But I wasn't remotely disappointed - far from it; I've no desire to conquer nature and I like the idea of being able to try again one day. -Your favourite sport:I'm an excellent swimmer ...no, that's not true - I can't swim out of my depth!! At the moment, my favourite sport is trekking. At first, I used to like running but now I like to take my time to look around and explore nature.

- What would you bring here from your region? A dromedary farm and a sand dune.

Abderrahman Elaammari«abi»

ingénieur produit& responsable des ateliers prototypage QuechuaRégion d’origine : Sahara sud Maroc

-- Les déracinés de Quechua --

Installé dans la région depuis 9 ANSproduct engineer for tents and in charge of Quechua's prototyping from Sahara, south Morocco.Has been in the region for 9 years

Page 42: Hiking on the Moon #5

Jean-FranCois Ratel

Responsable évènements internes QuechuaRégion d’origine : NORD - ROUBAIX

-- Les déracinés de Quechua --

Installé dans la région depuis 14 ANS

Pourquoi être venu dans la région?  Pour la montagne, endroit préféré de mes vacances en France depuis tout petit, que ce soit l'été ou l'hiver. Et en dehors d'une passion particulière pour les safaris, mes vacances favorites sont la décou-verte à pied des régions montagneuses où qu'elles soient : Népal, la Réunion, Maroc, Kenya, Madère, Tenerife, Martinique,... Ta première pensée en découvrant la région : J’ai pensé à la chance que j’avais de pouvoir contem-pler une telle vue. Cette plaine bénéficie d'une vue exceptionnelle sur un massif montagneux élevé et dense : celui du Mont Blanc. Je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'endroit dans le monde qui offre un panorama pareil, aussi dégagé, à partir du fond d'une vallée sur des sommets enneigés, 4200 mètres plus haut. Je ne m'en lasse vraiment pas. Ton lieu préféré ou insolite :Une randonné sur le plateau des Bénés pour le panorama, une montée rapide au refuge de Varan, pour l'effort et la vue, ou encore  une soirée coucher de soleil sur le Mont Blanc, à proximité du refuge, sur l'aire de décollage des parapentes.

Ton petit plaisir de la région :J’ai plein de petits et grands plaisirs, difficile d'en donner un seul...La lumière d'un matin de janvier ensoleillé après une bonne chute de neige sur la vallée, partir de chez moi faire le Tour des Ayères à VTT, le levé de lune sur les Dômes de Miage un soir de juin, les couleurs d'automnes vues de mon balcon, .... A chaque jour son petit plaisir, ce matin j'étais au-dessus de la brume avec vue sur les sommets enneigés. C'est certainement un grand luxe.

Ton exploit : Quand j’étais chef de produit sur les tentes, j’ai créé avec l’équipe tente dont Abi faisait parti la fameuse « 2 Seconds ». Mais ceci est une autre et longue histoire.

Ton sport fétiche :Mes sports favoris sont : la randonnée accompagnée de la photographie ; le ski, le vélo de route et le VTT. Mais la région permet aussi de goûter ou re-goû-ter à toutes sortes de sports : l'escalade, l'alpinisme, la course d'orientation, le ski nordique… Après cela, "dur dur" de trouver le temps de bricoler la maison, le jardin, la voiture, et être à jour des tâches administratives...

Que ferais tu venir ici de ta région ? Quelques estaminets flamands et des petites routes sympas bien plates. Ici, les petites routes sympas ne sont jamais plates... �

- Why did you come to the region?For the mountains; this has always been my favourite holiday destination, since I was a child, both in summer and winter. Apart from a particular passion for safaris, my favourite holiday is walking and exploring mountai-nous regions, it doesn't really matter where: Nepal, Reunion Island, Morocco, Kenya, Madeira, Tenerife, Martinique etc.

-What was your first thought when you arrived:I thought how lucky I was to be able to gaze out at such a lovely view.This plain has an exceptional view of a compact group of high mountains: the Mont Blanc range. I don't believe that there are many places in the world with such a clear, uninterrupted view, exten-ding from the bottom of the valley right up to the snow-capped peaks, 4,200 m above. I never really tire of it.

-Your favourite or most unusual place:A hike over the plateau des Bénés for the view, a quick climb to the Varan mountain refuge hut, for the exercise and the view, or even an evening watching the sunset over Mont Blanc, near the refuge, on the paragliding take-off zone. -What small pleasures do you get from the region?There are so many pleasures, big and small, it's difficult to just choose one.The light on a sunny January morning after a good snow fall in the valley, setting off from home on my mountain bike on the Tour des Ayères circuit, watching the moon rise over the Dômes de Miage on a June evening, the autumn colours seen from my balcony etc. Every day, there's some small pleasure to be had; this morning I looked out, above the mist, at the snow-capped peaks. It really is a great delight. -Your finest achievement:When I was product manager, in charge of tents, I created - with the design team, including Abi - the famous "2 seconds" tent. But that's another, very long story.

-Your favourite sport:My favourite sports are hiking, taking photos along the way; skiing, road cycling and mountain biking. But there are all kinds of sports that you can try out or rediscover in the region: rock and mountain climbing, orienteering, cross country skiing etc. But with all that going on, it's hard to find time to do DIY, take care of the garden, clean the car and keep up-to-date with all the admin etc.

- What would you bring here from your region? A few Belgian bars and some nice, flat, little roads. None of the nice little roads here are flat... �

Responsible for internal events, from North (Roubaix). Has been living in the region for 14 years.

Pourquoi être venue dans la région?  Tout simplement pour la montagne. J’ai toujours eu un attrait pour cette région. L'album photo de la famille fait remonter mes premières vacances dans le coin à... quand je ne savais même pas encore marcher ! A la Chapelle d'Abondance, hiver 1983. Après, ce sont des semaines de ski à Megève en famille ; à Cordon entre copines. Et puis, mes stages de fin d'étude, entre Briançon et Chamonix. Ta première pensée en découvrant la région : Lorsque je me suis installée ici, je me suis dit : "Nouvelle vie !". Ton lieu préféré ou insolite : Le lac du front du glacier de Bionnassay. En un mot : MAGIQUE. Ton petit plaisir de la région : Le lever de lune derrière les Aiguilles de Chamonix. Ton exploit : Ce n'est pas vraiment exploit mais juste quelque chose dont je suis fière. Je passe mon diplôme d'accompagnatrice en montagne que je finirai si tout se passe bien en mai 2013. Un nouveau moyen de partager ma passion.  Ton sport fétiche : La randonnée, l'alpinisme, le ski, le parapente... L’avantage de cette région c’est la diversité des sports qu’elle offre. S’il fallait en choisir un seul ça serait peut-être une belle course d'arête dans le massif du Mont-Blanc, c'est quand même super classe !

Que ferais tu venir ici de ta région ? De Paris, je ferais venir... quelques grands musées! Les Coquelicots de Monet au pied du mont blanc ça ne serait pas mal... Même si nous avons à proximité de très belles expositions aussi.

- Why did you come to the region?Quite simply for the mountains. I've always been attracted to this region. Our family photo album goes right back to my first holidays in the area ... before I could even walk! La Chapelle d'Abon-dance, winter 1983.After that, I spent a few weeks skiing with my family in Megève; and in Cordon with friends. And then I spent my end-of-course internship between Briançon and Chamonix. -What was your first thought when you arrived:When I moved here, I thought: "This is a new life!" -Your favourite or most unusual place:The Bionnassay glacier lake. In one word: MAGIC. -What small pleasures do you get from the region?:Watching the moon rise behind the Aiguilles de Chamonix. -Your finest achievement:It's not really an achievement, it's just something I'm proud of. I'm studying for a qualification in mountain guiding and, if everything goes accor-ding to plan, I'll finish in May 2013. It's a new way of sharing my passion for the mountains.  -Your favourite sport:Trekking, mountain climbing, skiing, paragliding etc. The great thing about this region is the range of sports on offer. If I had to choose just one, it would, perhaps, be climbing, following one of the lovely ridge routes along the Mont-Blanc massif; they're really fantastic!

- What would you bring here from your region? From Paris, I'd bring ... some of the big museums! Monet's Les Coquelicots at the foot of Mont Blanc, wouldn't be a bad thing! Although we also have lovely exhibitions nearby.

Responsable de contenus Quechua service

Floriane Macaire

Région d’origine : PARIS

-- Les déracinés de Quechua --

Installée dans la région depuis 7 ANS

In charge of content - Quechua services, from paris,Has been living in the region for 7 years.

Page 43: Hiking on the Moon #5

Pourquoi être venue dans la région?  Tout simplement pour la montagne. J’ai toujours eu un attrait pour cette région. L'album photo de la famille fait remonter mes premières vacances dans le coin à... quand je ne savais même pas encore marcher ! A la Chapelle d'Abondance, hiver 1983. Après, ce sont des semaines de ski à Megève en famille ; à Cordon entre copines. Et puis, mes stages de fin d'étude, entre Briançon et Chamonix. Ta première pensée en découvrant la région : Lorsque je me suis installée ici, je me suis dit : "Nouvelle vie !". Ton lieu préféré ou insolite : Le lac du front du glacier de Bionnassay. En un mot : MAGIQUE. Ton petit plaisir de la région : Le lever de lune derrière les Aiguilles de Chamonix. Ton exploit : Ce n'est pas vraiment exploit mais juste quelque chose dont je suis fière. Je passe mon diplôme d'accompagnatrice en montagne que je finirai si tout se passe bien en mai 2013. Un nouveau moyen de partager ma passion.  Ton sport fétiche : La randonnée, l'alpinisme, le ski, le parapente... L’avantage de cette région c’est la diversité des sports qu’elle offre. S’il fallait en choisir un seul ça serait peut-être une belle course d'arête dans le massif du Mont-Blanc, c'est quand même super classe !

Que ferais tu venir ici de ta région ? De Paris, je ferais venir... quelques grands musées! Les Coquelicots de Monet au pied du mont blanc ça ne serait pas mal... Même si nous avons à proximité de très belles expositions aussi.

- Why did you come to the region?Quite simply for the mountains. I've always been attracted to this region. Our family photo album goes right back to my first holidays in the area ... before I could even walk! La Chapelle d'Abon-dance, winter 1983.After that, I spent a few weeks skiing with my family in Megève; and in Cordon with friends. And then I spent my end-of-course internship between Briançon and Chamonix. -What was your first thought when you arrived:When I moved here, I thought: "This is a new life!" -Your favourite or most unusual place:The Bionnassay glacier lake. In one word: MAGIC. -What small pleasures do you get from the region?:Watching the moon rise behind the Aiguilles de Chamonix. -Your finest achievement:It's not really an achievement, it's just something I'm proud of. I'm studying for a qualification in mountain guiding and, if everything goes accor-ding to plan, I'll finish in May 2013. It's a new way of sharing my passion for the mountains.  -Your favourite sport:Trekking, mountain climbing, skiing, paragliding etc. The great thing about this region is the range of sports on offer. If I had to choose just one, it would, perhaps, be climbing, following one of the lovely ridge routes along the Mont-Blanc massif; they're really fantastic!

- What would you bring here from your region? From Paris, I'd bring ... some of the big museums! Monet's Les Coquelicots at the foot of Mont Blanc, wouldn't be a bad thing! Although we also have lovely exhibitions nearby.

Responsable de contenus Quechua service

Floriane Macaire

Région d’origine : PARIS

-- Les déracinés de Quechua --

Installée dans la région depuis 7 ANS

In charge of content - Quechua services, from paris,Has been living in the region for 7 years.

Page 44: Hiking on the Moon #5

Pourquoi être venu dans la région?  J'ai perdu un pari ... Non, ma première motivation était le poste et la marque. La neige et la montagne c’était que du plus pour moi. Ici je suis un peu en vacances tous les week-ends entre le ski, les sapins, les marmottes, la raclette, le génépi, les mouflons,…. Ton lieu préféré ou insolite :J’ai un petit endroit secret, je ne peux pas vous dévoiler exactement sa localisation pour ne pas me le faire piquer. Allez un petit indice, il est près du lac vert et la sieste en été y est parfaite !  Ton petit plaisir de la région :Difficile d’en choisir un seul…L'été c’est « la sallanchoise » ! Ne la cherchez pas sur les cartes, elle n’existe que pour certains initiés. Le concept est simple : départ col du Jaillet et arrivée à Sallanches. Après 1200m de dénivelé je m’autorise une petite bière au St Jacques ! L’hiver je prends mes RTT en fonction des tombées de neige. Bien évidement je fais ça dès que mes plannings de développement me le permettent ... (mon patron lit très certainement cet article !) 

Ton exploit : Dans mon métier je suis fier d’avoir pu faire changer la charte pack produit Quechua avec les équipes design.Mon petit exploit sportif c’est d’avoir fini le trail des fiz en 5h55. Beaucoup de mes collègues avaient pronosti-qué 7h ou l’abandon. D'ailleurs j'en profite pour m'excu-ser auprès d'eux, ils s'entrainent si dur tous les midis, mais le sport c'est comme ca, des fois c'est ingrat ! Ton sport fétiche :Le judo ! Ce n'est pas le sport régional ici je sais. Mais c'est pour moi le sport le plus complet. Mes parents m'y ont inscrit pour que j'apprenne à me contrôler à l'école ... Sinon la montagne me permet de faire du vélo en été et du ski en hiver, un vrai grand plaisir.

Que ferais tu venir ici de ta région ? Ma maman !!!

- Why did you come to the region?I lost a bet ...No, my main motivation was the job and the brand. The snow and the mountains were a plus for me. Living here, it's a little like being on holiday every weekend what with the skiing, the fir trees, the marmots, the raclette, the absinthe, the mountain sheep etc. - Your favourite place:I have a small, secret place but I'm not going to tell you where it is because I don't want you to steal it. OK - a small clue; it's near the Lac Vert (green lake) and, in summer, it's the perfect place for a siesta!  -What small pleasures do you get from the region:It's difficult to choose just one...In summer, it's the "Sallanchoise adventure!" Don't look for it on the map - only the initiated know about it. The idea is simple: you set off from col du Jaillet and end up at Sallanches. After about 1,200 m of descent, I treat myself to a small beer at St Jacques!In winter, depending on the snow fall, I cut back on my working hours. Of course, I only do so if my development schedule permits ... (my boss will obviously be reading this article!)

-A small achievementWell, in my job, I'm proud of the work I've done with the design team, changing the Quechua chart pack.My small sporting achievement was finishing the Fiz trail (Tour des Fiz) in 5 hours 55 minutes. Lots of my colleagues predicted that it would take me 7 hours or that I'd drop out. Anyway, I'd like to take this opportunity to apologize to them; they train so hard every lunchtime but sport's like that; sometimes it's unfair!

-Your favourite sport:Judo! It's not a regional sport here, I know. But, for me at least, it's the most complete sport.My parents enrolled me so that I'd learn self-control at school ... Otherwise, mountain conditions permitting, I like to cycle in the summer and ski in winter; it's a real joy.

- What would you bring here from your region? My mum!!

JULIEN LAMBERT

-- Les déracinés de Quechua --

INGÉNIEUR PACKAGINGQUECHUARégion d’origine : REIMSInstallé dans la région depuis 3 ANSPackaging engineer, from Reims, Has been living in the region for 3 years.

Page 45: Hiking on the Moon #5

Pourquoi être venu dans la région?  Je suis fan de montagne depuis mes 18 ans pour la randonnée. J'ai eu envie de vivre au quotidien ce que je ne vivais qu'en vacances. La région je l’ai découverte grâce aux formations sur les produits Quechua étant vendeur chez Décathlon en Belgique. J’ai eu alors un coup de cœur. Après 2 ans d’attente j’ai enfin pu venir travailler ici.

Ta première pensée en découvrant la région : « Tiens, il ne pleut pas tous les jours ici, c'est top! » Non, la beauté du paysage est époustouflante, tu peux t'asseoir et contempler le même paysage pendant des heures sans jamais te lasser... c'est ça qui me fait rêver!

 Ton lieu préféré ou insolite :La Via Ferrata de Curalla, dans le massif des Fiz. C'est là que j'ai demandé la main de ma chère et tendre, après 1heure de grimpe et tout transpi-rant... sous un soleil radieux et face au massif du Mont Blanc et la vallée de l'Arve... magique!

Ton petit plaisir de la région :Lorsque j'ai du temps libre, mettre mes chaussures de rando et aller me balader, peu importe où mais être dehors... c'est sûr que ça me change du plat pays!

Ton exploit : Il y a 4 ans, des collègues et moi sommes partis faire l'aiguille de l'M. On a démarré à 4h30 du matin et sommes arrivés à midi en haut. Suite à un retard dans la rando, nous avons été obligés de redescendre à pied à Chamonix pour arriver à 21h30. Physiquement, c'est la plus éprouvante rando que je n’ai jamais faite et je m'en rappellerai toujours! Ton sport fétiche :L'escalade. Quand je suis sur la falaise, je ne pense à plus rien, je me vide complètement l'esprit.

Que ferais tu venir ici de ta région ? Quelques bonnes bières belges !!

- Why did you come to the region? I've loved mountains and trekking since I was 18. I wanted to experience everyday what I could only experience during the holidays. I discovered the region when I was working in Belgium as a salesman for Decathlon and I came here for Quechua product training courses. I fell in love with it immedia-tely. After two years of waiting, I was finally able to come and work here.

What was your first thought when you arrived:"Hey, it doesn't rain here every day, it's great!" No, seriously... the countryside is breathtakingly beautiful, you can just sit and stare at the same scene for hours without ever getting tired ... it's like being in a dream! -Your favourite or most unusual place:The Curalla Via Ferrata, in the Fiz mountain range. I proposed to my beloved there - I was very sweaty after an hour of climbing ... we sat in the sun, looking out over the Mont Blanc massif and the Arve valley ... magical! -What small pleasures do you get from the region? When I've got some free time, I put on my hiking boots and go for a walk, it doesn't matter where as long as I'm outside ... it certainly makes a change from living in a flat country!

-Your finest achievement:Four years ago, some colleagues and I set off to climb the Aiguille de l'M. We left at 4.30 am and arrived at the top at midday. Because of a delay, we had to walk back down to Chamonix so didn't get back until 9.30 pm. It's the most physically exhausting hike that I've ever been on and I'll always remember it!

-Your favourite sport:Climbing. When I'm on a cliff, I only think about what I'm doing; I empty my mind completely.

- So, what would you bring here, to make your happiness complete?Some great Belgian beer!

CHRISTOPHE SURSON

-- Les déracinés de Quechua --

VENDEUR QUECHUARégion d’origine : LIÈGEInstallé dans la région depuis 1 ANSSalesman for Quechua, from Liege, Belgium.Has been living in the region for 7 years.

Page 46: Hiking on the Moon #5

Le ski de randonnée?

Apprécier d’être dans une nature exceptionnelle, tracer son chemin, comprendre la montagne, prendre le temps, partager… C’est cela le ski de randonnée : une activité de liberté, d’engagement ! Pour la savourer il

faudra fournir effort, persévérance. Il faudra apprendre, échanger, et savoir aussi rester humble, parfois même renoncer. Pratiquer le ski de randonnée, c’est aussi un choix : celui d’être privilégié.

WHAT IS SKI TOURING? Appreciating exceptional natural surroundings, finding your way, understanding the mountains, taking the time, sharing... That defines ski touring: freedom and commitment! To enjoy it, you will have to make an effort and persevere. You will need to learn, exchange, and also stay humble, and sometimes

even give up. Ski touring is all of that but also a choice: that of being privileged.

s k i s

S a c à d o s

b o n n e t + m a s q u e

b o n h o m m e

g o u r d e

p e a u x d e p h o q u e

b r a s e t b ât o n s 1

b r a s e t b ât o n s 2

construisez votre papertoy quechua ski touring.découpez les formes et pliez sur les pointillés blancs.

Page 47: Hiking on the Moon #5

construisez votre papertoy quechua ski touring.découpez les formes et pliez sur les pointillés blancs.

Page 48: Hiking on the Moon #5

Le ski de randonnée?

La Peau de Phoque : une activité ancestrale et résolument moderne.

Le ski de randonnée existe depuis des temps immémoriaux. Il a d’abord été un outil de déplacement sur la neige avant de devenir l’activité sportive de descente que l’on connaît tous : le ski alpin. Le principe est simple : pour monter, seul l’avant de la chaussure est fixé au ski, ce qui permet de soulever le talon comme en marchant. Afin de ne pas glisser en arrière, un tissu est collé sous le ski : c’est la peau de phoque. Équipé ainsi, on peut remonter des pentes enneigées pas trop raides jusqu’au sommet des montagnes. Pour descendre, il suffit de décoller les peaux et de fixer le talon de la fixation, sans oublier de serrer ses chaussures

La montée est un moment d’effort intense où la perspective de la descente pousse le randonneur à se dépasser. Tous les pratiquants vous le diront, plus l’effort est important plus la récompense sera grande et les sensations seront fortes. On se retrouve alors seul sur un sommet, face au silence et au décor que la montagne nous offre. Puis il est temps de se lancer dans la descente et de dessiner sa propre trace, alors c’est la sensation de liberté qui prend le dessus. Le ski de randonnée c’est un véritable moment de communion avec la montagne.

Ski touring has existed since ancient times. First it was a way of moving over snow, and it then became a sport that we are all familiar with: Alpine skiing. The idea is simple: to climb, only the front of the shoe is attached to the skis, to be able to lift the heel like for walking. To avoid sliding back, fabric is attached to the skis: the seal skin. When you have that equip-ment, you can climb up snowy peaks when they are not too steep. To ski down, just remove the skins and attach the heel to the binding, and don't forget to tighten your shoes.

Climbing is strenuous and the thought of the descent encou-rages skiers to surpass themselves. All ski tourers will tell you that the bigger the effort, the better the reward and the more thrilling the descent is. You are alone on the top of the moun-tain, facing the silence and landscapes. Then, when the time comes to ski down and make your own tracks, a feeling of freedom will overwhelm you. Ski touring is a way of feeling truly at one with the mountains.

C’est quoi

Ski Touring: a traditional and definitely modern activity!

Le ski de randonnée?

Le plaisir mais la sécurité avant tout

Comme en ski alpin ? Pas tout a fait… D’abord, il faut bien choisir son matériel en fonction des objectifs : légèreté à la montée ou plaisir en descente, on ne peut pas tout avoir. Ensuite, le terrain est hors-piste, sans balisage… ce qui implique une certaine maîtrise en toutes neiges et quelques connaissances en orienta-tion et nivologie. En effet, être sportif ne suffit pas, car cette activité se déroule dans un milieu non aseptisé, qui intègre une notion de risque à ne pas négliger. Certes, les images de neige poudreuse, inondée de soleil nous font tous rêver : mais cela ne doit pas faire oublier que ce sont les conditions idéales pour qu’une avalanche se produise !Faire appel à un Guide de Haute Montagne ou à un moniteur de ski est indispensable quelque soit son niveau à skis ou ses ambi-tions. Ces professionnels vous apprendront à gérer les risques et fourniront le trio DVA (Détecteur de Victimes d’Avalanche) /pelle/sonde, incontournable pour la sécurité!

Le ski de randonnée donne accès à des lieux magiques et offre des sensations rares de liberté. «La peau de phoque» comme l’appellent les puristes, est plus qu’un sport. Il véhicule une philo-sophie dont les initiés souhaitent préserver les valeurs : responsa-bilité, entraide et respect de la montagne.

Like Alpine skiing? Not quite... First you need to choose your equipment according to your objectives: Lightweight when climbing or pure pleasure when descending, you can't have it all. The playground is off-piste, and isn't marked, which means you need to be proficient on all types of snow and have good orienta-tion skills as well as nivology. Indeed, being sporty isn't enough, this activity isn't held in a sterile environment, there is a risk factor that shouldn't be overlooked. Of course, we dream of images of perfect powder snow, bathed in sunlight, but don't forget that those are the ideal conditions for an avalanche! Going with a Mountain Guide or a ski instructor is essential, whatever your skiing level and ambition. Professionals will teach you to manage risk and will provide essential Avalanche rescue equipment: avalanche transceivers, shovels and probes.

Ski touring gives you access to amazing locations and unique freedom. "Seal skin", as it is known by purists, is more than just a sport. It has a philosophy which insiders want to preserve: responsibility, mutual aid and respect for the mountains.

C’est quoi

Enjoyment “Yes!” but safety comes first

Page 49: Hiking on the Moon #5

Le ski de randonnée?

Le plaisir mais la sécurité avant tout

Comme en ski alpin ? Pas tout a fait… D’abord, il faut bien choisir son matériel en fonction des objectifs : légèreté à la montée ou plaisir en descente, on ne peut pas tout avoir. Ensuite, le terrain est hors-piste, sans balisage… ce qui implique une certaine maîtrise en toutes neiges et quelques connaissances en orienta-tion et nivologie. En effet, être sportif ne suffit pas, car cette activité se déroule dans un milieu non aseptisé, qui intègre une notion de risque à ne pas négliger. Certes, les images de neige poudreuse, inondée de soleil nous font tous rêver : mais cela ne doit pas faire oublier que ce sont les conditions idéales pour qu’une avalanche se produise !Faire appel à un Guide de Haute Montagne ou à un moniteur de ski est indispensable quelque soit son niveau à skis ou ses ambi-tions. Ces professionnels vous apprendront à gérer les risques et fourniront le trio DVA (Détecteur de Victimes d’Avalanche) /pelle/sonde, incontournable pour la sécurité!

Le ski de randonnée donne accès à des lieux magiques et offre des sensations rares de liberté. «La peau de phoque» comme l’appellent les puristes, est plus qu’un sport. Il véhicule une philo-sophie dont les initiés souhaitent préserver les valeurs : responsa-bilité, entraide et respect de la montagne.

Like Alpine skiing? Not quite... First you need to choose your equipment according to your objectives: Lightweight when climbing or pure pleasure when descending, you can't have it all. The playground is off-piste, and isn't marked, which means you need to be proficient on all types of snow and have good orienta-tion skills as well as nivology. Indeed, being sporty isn't enough, this activity isn't held in a sterile environment, there is a risk factor that shouldn't be overlooked. Of course, we dream of images of perfect powder snow, bathed in sunlight, but don't forget that those are the ideal conditions for an avalanche! Going with a Mountain Guide or a ski instructor is essential, whatever your skiing level and ambition. Professionals will teach you to manage risk and will provide essential Avalanche rescue equipment: avalanche transceivers, shovels and probes.

Ski touring gives you access to amazing locations and unique freedom. "Seal skin", as it is known by purists, is more than just a sport. It has a philosophy which insiders want to preserve: responsibility, mutual aid and respect for the mountains.

C’est quoi

Enjoyment “Yes!” but safety comes first

Page 50: Hiking on the Moon #5

Le ski de randonnée?

Histoire de peau : du phoque au mohair

Lors des premiers déplacements à skis, très vite le problème de la montée s’est posé. Pour ne pas être obligé de porter les skis, il fallait trouver un système qui accroche à la montée sans bloquer le ski ni l’alourdir … C’est un explorateur Norvégien de la fin du XIXème siècle qui, lors de sa traversée du Groenland, a l’idée de tailler des peaux de bête et de les fixer sous ses skis. Parmi elles, la peau de phoque s’avère idéale : accrocheuse à rebrousse-poil, solide et très glissante dans le sens du poil.Dans les années 30, le massacre des phoques fait polémique, il faut donc trouver une alternative. Le mohair, tissage de la laine de chèvre angora, fait son apparition en 1939. Mais la véritable révolution arrive en 1968, avec l’invention des peaux autocol-lantes : fini les skis alourdis par la neige qui s’immisce entre le ski et la peau !Malgré tout, l’entretien et la préparation de ces peaux sont essen-tiels  : découpe, ré-encollage et même fartage sont primordiaux pour que la randonnée se déroule bien. Aujourd’hui, on trouve aussi des peaux synthétiques, plus résistantes ainsi qu’une multi-tude de systèmes d’attaches sur l’avant du ski. Dernière innova-tion en date : un gel silicone qui remplace la colle traditionnelle et ses inévitables inconvénients … génial !

When skiing first developed, going uphill was soon identified as a problem. To not have to carry skis, a system had to be designed to grip when going uphill without making skis heavier or blocking them... At the end of the 19th century, a Norwegian explorer who was crossing Greenland had the idea of cutting up skins to attach them under his skis. Seal skin was found to be ideal: against the nap of the fur, they grip, and when going forwards, they are very strong and slide nicely. In the 1930s, when seal hunting peaked, an alternative had to be found. Mohair, woven from angora goat wool, appeared in 1939. However the real revolution came about in 1968, with the inven-tion of stick-on skins: It marked the end of skis being weighed down by snow between the ski and the skin.

Despite these advances, the maintenance and preparation of skins is crucial: cutting them out, re-sticking them, and even waxing are vital to ensure that the hike goes well. Now you can find synthetic skins, which are more resistant, as well as countless types of bindings to attach them to the front of skis. The latest innovation: silicon gel that replaces traditional glue and its inevi-table drawbacks... fantastic!

C’est quoi

Expressions autour de la peau de phoque : Ski de printemps, ski de randonnée, ski de montagne, ski alpinisme, ski extrême, Free Rando... Toutes ces pratiques modernes utilisent le système des «peaux anti-recul» à la montée. Mais les puristes lui préfèrent aujourd’hui encore son appellation d’origine : «J’ai fait 1500m de peau ce matin», «l’hiver, on peut aussi faire ce sommet en peau de phoque» ... Certaines traditions ont la « peau » dure !!!Spring skiing, ski touring, backcountry skiing, mountain skiing, alpine skiing, extreme skiing, Free Touring... All these modern practices use the "anti-slip skin system" to climb. Purists still prefer the original name: "I did 1500m on seal skins this morning", "in the winter you can easily climb this summit with seal skins"... Some tradi-tions have a "thick skin"!

Skin story: from seals to mohair

Page 51: Hiking on the Moon #5

LA MÉTÉO A UN CÔTÉ UN PEU MYSTÉRIEUX, IL FAUT L

LA PRÉDICTION ÉTAIT AUTREFOIS L

A LES MÉTÉOROLOGUES SONT UN PEU LES DISEURS DE BONNE AVENTURE

LLENT PARFOIS NOS PROJETS.

M

DEPUIS LEUR TOUR DE CONTRÔLE À CHAMONIX M BLANC, GILLES ET YAN,

TENTENT DE NOUS EXPL L LTRA COMPLEXE DES PRÉVISIONS.

THERE IS NO DENYING THAT THE WEATHER HAS A MYSTERIOUS SIDE TO IT.

FORECASTING USED TO BE THE FIELD OF SHAMANS AND OTHER WIZARDS.

NOWADAYS, METEOROLOGISTS STILL HAVE A FORT TELLER SIDE WHICH SOMETIMES

MAKES OR BREAKS OUR PROJECTS.

WHO HAS NEVER DREAMT OF KNOWING THEIR FUTURE?

FROM THEIR CONTROL TOWER IN CHAMONIX MONT BLANC, GILLES AND YAN, TRY TO EXPLAIN THE EXTREMELY

COMPLICATED WORLD OF PREDICTIONS TO US.

Page 52: Hiking on the Moon #5

Mais aujourd’hui, on ne se contente plus de connaître le temps de la semaine à venir. C’est la météo à long terme qui va dicter les commandes de carburant, de sel pour

les routes, voire les réservations de séjours. Qu’en est-il pour l’hiver prochain ?

TOUS LES PASSIONNÉS DE MONTAGNE CONNAISSENT LES ENJEUX DES BULLETINS MÉTÉO. MAIS AU-

DELÀ D’UNE PRATIQUE PERSONNELLE, C’EST TOUTE UNE ÉCONOMIE QUI EN DÉPEND, PARFOIS PLUS

QU’ON NE L’IMAGINE. ON PENSE SOUVENT AU MAUVAIS TEMPS POUR LES CONDITIONS DES ROUTES

OU L’ENNEIGEMENT, MAIS LA CHALEUR ET LE SOLEIL PEUVENT AUSSI ÊTRE UN PROBLÈME EN CAS DE

MANQUE DE NEIGE OU PARADOXALEMENT ACCENTUER LE RISQUE D’AVALANCHE. LA PRÉVISION

MÉTÉO EST DONC AU CENTRE DU SYSTÈME. ELLE JOUE UN RÔLE DÉCISIF DANS LA RÉALISATION DES

ACTIVITÉS DE MONTAGNE ET PERMET D’ANTICIPER LES BESOINS EN PERSONNEL DANS LES STATIONS

DE SKI, LA SÉCURITÉ, LE DAMAGE, LE DÉNEIGEMENT, L’ENTRETIEN DES ROUTES.

NEIGE, LE MAÎTRE MOT DE L’HIVER 2013

perturbations.

prévisions annoncent des températures très douces, mais le cumul de neige des mois

CIEL ROUGE LE SOIR, ESPOIR Autrefois le prévisionniste suivait des indications locales comme la forme des nuages ou la couleur du ciel, puis réutilisait les scénarios passés pour prévoir le temps. L’arrivée des satellites et des ordinateurs dans les années 50 a tout bouleversé ! Sondes et radars mesurent en permanence de nombreux paramètres de l’atmosphère terrestre. Stations météos, bateaux, navires, avions sont mis à contribution. Des milliers de données s’acheminent vers les superordinateurs

prévoir le temps ! Vissés devant leurs écrans, les prévisionnistes inter-prètent les informations fournies par ces « modèles » puis les traduisent en termes d’ensoleillement, de vent et de précipitations. Quid de la météo sur internet et les smartphones ? Ce sont des logiciels qui traduisent automatiquement les modèles bruts en cartes météo : l’ordinateur rem-place l’homme… Mais les intéressés vous diront que c’est un peu comme comparer un resto gastronomique et un fast-food. Pour être honnête : ces applications

l’expérience d’un bon prévisionniste demeure encore incontournable en montagne.

PRÉVOIR

Beaucoup de gens pensent qu’il y a une certaine continuité dans la météo. Par exemple après un automne très doux, ils imaginent un hiver également doux. Mais dans la nature cela se passe bien souvent autrement. Autrefois on se basait sur ce type d’observation, mais ces modèles de prévisions dits « probabilistes » étaient moins performants. Depuis que les ordinateurs existent, c’est à dire depuis les années 50, on ne se sert plus de l’historique. On est aujourd’hui sur des prévisions « instantanées » appelées « déterministes » en observant l’atmosphère à un instant T. Les prévisions sont aujourd’hui plus sûres mais cela n’enlève en rien le caractère imprévisible de la météo.

-

micro erreur pour que la prévision ne soit pas bonne. Tout ne tient parfois qu’à un petit degré. Par exemple à 10 000 m d’altitude avec un degré d’écart, le nuage peut soit se former à moitié et n’être

former en entier pour devenir un cumulonimbus qui

orages en été.

- LES PRÉVISIONS DE YAN, SPÉCIALISTE EN LA MATIERE -

Page 53: Hiking on the Moon #5

Mais aujourd’hui, on ne se contente plus de connaître le temps de la semaine à venir. C’est la météo à long terme qui va dicter les commandes de carburant, de sel pour

les routes, voire les réservations de séjours. Qu’en est-il pour l’hiver prochain ?

TOUS LES PASSIONNÉS DE MONTAGNE CONNAISSENT LES ENJEUX DES BULLETINS MÉTÉO. MAIS AU-

DELÀ D’UNE PRATIQUE PERSONNELLE, C’EST TOUTE UNE ÉCONOMIE QUI EN DÉPEND, PARFOIS PLUS

QU’ON NE L’IMAGINE. ON PENSE SOUVENT AU MAUVAIS TEMPS POUR LES CONDITIONS DES ROUTES

OU L’ENNEIGEMENT, MAIS LA CHALEUR ET LE SOLEIL PEUVENT AUSSI ÊTRE UN PROBLÈME EN CAS DE

MANQUE DE NEIGE OU PARADOXALEMENT ACCENTUER LE RISQUE D’AVALANCHE. LA PRÉVISION

MÉTÉO EST DONC AU CENTRE DU SYSTÈME. ELLE JOUE UN RÔLE DÉCISIF DANS LA RÉALISATION DES

ACTIVITÉS DE MONTAGNE ET PERMET D’ANTICIPER LES BESOINS EN PERSONNEL DANS LES STATIONS

DE SKI, LA SÉCURITÉ, LE DAMAGE, LE DÉNEIGEMENT, L’ENTRETIEN DES ROUTES.

NEIGE, LE MAÎTRE MOT DE L’HIVER 2013

perturbations.

prévisions annoncent des températures très douces, mais le cumul de neige des mois

CIEL ROUGE LE SOIR, ESPOIR Autrefois le prévisionniste suivait des indications locales comme la forme des nuages ou la couleur du ciel, puis réutilisait les scénarios passés pour prévoir le temps. L’arrivée des satellites et des ordinateurs dans les années 50 a tout bouleversé ! Sondes et radars mesurent en permanence de nombreux paramètres de l’atmosphère terrestre. Stations météos, bateaux, navires, avions sont mis à contribution. Des milliers de données s’acheminent vers les superordinateurs

prévoir le temps ! Vissés devant leurs écrans, les prévisionnistes inter-prètent les informations fournies par ces « modèles » puis les traduisent en termes d’ensoleillement, de vent et de précipitations. Quid de la météo sur internet et les smartphones ? Ce sont des logiciels qui traduisent automatiquement les modèles bruts en cartes météo : l’ordinateur rem-place l’homme… Mais les intéressés vous diront que c’est un peu comme comparer un resto gastronomique et un fast-food. Pour être honnête : ces applications

l’expérience d’un bon prévisionniste demeure encore incontournable en montagne.

PRÉVOIR

Beaucoup de gens pensent qu’il y a une certaine continuité dans la météo. Par exemple après un automne très doux, ils imaginent un hiver également doux. Mais dans la nature cela se passe bien souvent autrement. Autrefois on se basait sur ce type d’observation, mais ces modèles de prévisions dits « probabilistes » étaient moins performants. Depuis que les ordinateurs existent, c’est à dire depuis les années 50, on ne se sert plus de l’historique. On est aujourd’hui sur des prévisions « instantanées » appelées « déterministes » en observant l’atmosphère à un instant T. Les prévisions sont aujourd’hui plus sûres mais cela n’enlève en rien le caractère imprévisible de la météo.

-

micro erreur pour que la prévision ne soit pas bonne. Tout ne tient parfois qu’à un petit degré. Par exemple à 10 000 m d’altitude avec un degré d’écart, le nuage peut soit se former à moitié et n’être

former en entier pour devenir un cumulonimbus qui

orages en été.

- LES PRÉVISIONS DE YAN, SPÉCIALISTE EN LA MATIERE -

WHEN THE SKY IS RED IN THE EVENING, HOPE FOR THE BEST... In the past, forecasters relied on local information such as the shape of clouds and the colour of the sky, then reviewed past situations to forecast weather. The advent of satellites and computers in the 1950s changed everything! Probes and radars constantly monitor many parameters of the Earth’s atmosphere. Weather stations, boats, ships and airplanes all contribute. Millions of data is sent to supercomputers all over the world. No need to look up to the sky to forecast the weather! Glued in from of their screens, forecasters interpret the information provided by these models, then translate them into sunshine, wind and precipitation. What about weather information online and on smartphones ? They are based on software that automatically translates raw data models into weather maps: computers replace humans... But the protagonists will tell you that it is like comparing haute cuisine with fast food. To be honest, these applications are fairly reliable in plains, but the experience of a good forecas-ter is crucial in the mountains.

FORECASTING THE UNFORECASTABLE Many people believe that there is continuity in the weather. For example, after a very mild autumn, comes a very mild winter. However, in nature things rarely happen that way. In the past, forecasts were based on this type of observation, but these «probability» forecasts were less precise. Since the advent of computers in the 1950s, history is no longer used. We now work with «instant» forecasts, known as «deterministic», based on the observation of the atmosphere at time T. Forecasts are now more reliable, although the weather remains unpredictable.

affect the accuracy of the forecast. Sometimes only a degree can make a difference. For example, at 10,000m altitude, with a degree of difference, a cloud may be half formed and become an inoffensive cumulus or be fully formed

Nowadays, we aren’t only interested in the weather of the coming week.

What about next winter ?

SNOW, THE WATCHWORD FOR 2013:

ALL MOUNTAIN-GOERS KNOW HOW IMPORTANT WEATHER FORECASTS ARE. IT AFFECTS MORE THAN JUST PERSONAL PLANS; A WHOLE ECONOMY DEPENDS ON IT,

MORE THAN WE CAN SOMETIMES IMAGINE. OFTEN BAD WEATHER IS SEEN AS A PROBLEM FOR ROADS AND SNOW COVER, BUT HEAT AND THE SUN CAN ALSO BECOME

A PROBLEM IF THERE IS A LACK OF SNOW, OR PARADOXICALLY, IF IT INCREASES THE RISK OF AVALANCHES. WEATHER FORECASTING IS THEREFORE AT THE HEART OF THE

SYSTEM. IT PLAYS A DECISIVE ROLE IN MOUNTAIN ACTIVITIES AND ENABLES STAFF NEEDS TO BE ANTICIPATED IN SKI RESORTS, FOR SAFETY, GROOMING, REMOVING SNOW

AND ROAD MAINTENANCE.

cold weather and disturbances every week, so we can count on plenty of snow! In March, the forecasts show very mild temperatures, but

compared to last year.»

- YAN’S FORECAST, A SPECIALIST -

Page 54: Hiking on the Moon #5

-ON DIT DE TOI QUE TU ES LA «LÉGENDE» DE LA PRÉVISION POUR LES ALPINISTES, QUEL EST TON PARCOURS ?

-YAN, QUAND TU ROUTES UN ALPINISTE, COMMENT SE FONT LES PRÉVISIONS ?

-EST-CE QUE TU POURRAIS ROUTER D’AUTRES ACTIVITÉS ?

-UNE ANECDOTE ?

PORTRAITYan Giezendanner : la bonne étoile des alpinistes

Yan Giezendanner

Page 55: Hiking on the Moon #5

-YOU ARE KNOWN AS A «LEGEND» OF MOUNTAIN WEATHER FORECASTING, TELL US ABOUT YOUR CAREER?

-YAN, WHEN YOU ROUTE A MOUNTAINEER, HOW DO YOU APPROACH THE FORECAST?

-casting for a precise area is in a way easier than for a general forecast, because I am in direct contact with someone. For example, recently I routed Lionel

the Mont Blanc in fantastic conditions. We knew for a week beforehand that the weather was going to be good. With climbers and mountaineers such as Patrick Bérhault and Jean-Christophe Lafaille, I have sometimes managed to forecast weather with one hour precision. -COULD YOU ROUTE OTHER ACTIVITIES?

about technical risks such as rubber temperature etc. Sébastien Loeb, is 8 time World champion, and his weather routing has enabled him to win many races. Each to their own, my speciality is mountains. -AN ANECDOTE?

telephoned the High Alps Gendarmerie Squad and said «you need to go get them down straight away!» Fortunately, they went. If the storm had broken while they were up there, they would be dead. Weather forecasting is also used to save people.

Yan Giezendanner is the author of «Routeur des Cimes» (Routing the Summits) published by Editions Guérin, a book that recounts 40 years on the job.

PROFILE

Yan Giezendanner :

lucky star

Gilles Gobbo

Page 56: Hiking on the Moon #5

Comment ils ne font qu’un?

Le musherLA MEUTE

Décr�tage

Sled dogs, dog packs and mushers.How do they work as a team?

Page 57: Hiking on the Moon #5

Evocateur de découverte, exploration, voyage et nature, le

mushing reste une discipline assez méconnue mais fascinante.

Indissociables de cette pratique, les chiens de traineaux sont

rentrés dans l’imaginaire collectif et émerveillent

aujourd’hui petits et grands. Afin de comprendre comment

fonctionne la meute, nous sommes allés voir un musher, Jona-

than Nachon, installé à Megève qui nous a livré ses secrets.

The mere mention of mushing conjures up images of discovery,

exploration, travel and nature; it's a fascinating discipline

but remains largely unknown.

Sled dogs are inextricably linked to mushing and have entered

our collective imagination, thrilling both children and

adults alike. To try to understand how the pack works, we

went to Megève to visit musher, Jonathan Nachon, who was

happy to reveal his secrets.

Page 58: Hiking on the Moon #5

Devenir musher, est-ce un rêve d’enfant devenu réalité pour toi ?Travailler avec des chiens était en effet un rêve d’enfant, j’ai cette passion depuis tout petit. J’ai

toujours voulu dresser des chiens d’aveugles et des chiens d’avalanches. Puis j’ai découvert le

mushing grâce à un film qui m’a vraiment donné envie de me lancer dans cette aventure en passant

mon diplôme d’état.

Tu vas pouvoir nous éclairer sur l’organisation de la meute…Au sein de la meute, on parle de hiérarchie en ligne droite, c'est-à-dire que chaque chien a sa

place dans la meute sans aucun doublon. Cependant cet ordre est en perpétuelle évolution

puisque chaque chien cherche la plus haute estime de la meute.

Comment un chien devient-il le « leader » de la meute ?On distingue le chef de meute du chien de tête. Le chef de meute est choisi par les chiens. On le

reconnait vite puisque tous les autres le respectent et le craignent. Par exemple les autres

chiens vont baisser les oreilles devant lui, se coucher et même le lécher tandis que le chef de

meute va garder une attitude de dominateur.

Le chien de tête lui est choisi par le musher pour ses capacités physiques et psychologiques. C’est

le « will to go », l’envie de courir, qui va être déterminant dans ce choix puisque c’est ce chien qui

va imposer le rythme de course. Le chien de tête a vraiment une relation particulière avec le

musher, basée sur la confiance et la complicité.

Quels sont les principaux moyens de communiquer entre les membres de la meute ?Tout est une histoire de dominateurs et de dominés. On reconnait les signes universels communs

à tous les chiens : les grognements, le placement des oreilles, de la queue, le regard…

Comment le musher dresse-t-il ses chiens?A vrai dire la capacité des chiens à courir attelés est présente dans leurs gènes. Bien sûr il faut

les entrainer. L’été c’est difficile puisque ces chiens craignent la chaleur mais à l’automne nous

attelons un quad pour les entrainer avant la saison d’hiver. C’est le dressage du chien de tête qui

nécessite un vrai travail sur la longueur. Il faut compter au moins 3 ans de dressage. On commence

par la cani-rando, qui consiste à relier le chien directement à l’homme muni d’un harnais. A terme

le chien doit pouvoir répondre à des ordres simples et précis, à l’instant même où ils sont pronon-

cés, sur la direction et la vitesse à adopter.

Comment arrives-tu à décrypter le comportement de tes chiens ?Je connais parfaitement chacun de mes chiens. Au-delà du langage universel, chaque animal à son

propre caractère, ses petites habitudes et sa manière de communiquer. Dès le matin je peux voir

si un chien est contrarié ou s’il n’est pas en forme. Il faut être attentif à leur comportement et

respecter le caractère de chacun. Par exemple Falko est un vrai pot de colle tandis que Golja,

chien retraité de la compétition prêté pour la saison, est d'un caractère plus réservé et timide.

Il a participé à toutes les plus grandes compétitions européennes: La Grande Odyssée, la Femun-

dlopet en Norvège (400 et 600 km de course en autonomie), la Finnmarkslopet en Norvège (500 et

1000km en autonomie). Il a vu les plus beaux paysages enneigés du monde, bon nombre d’humains

l’envieraient.

Si vous souhaitez vous aussi vous mettre dans la peau

d’un musher, Jonathan organise des promenades en

chiens de traineaux, n’hésitez pas à réserver !

www.3d-nordic.com, [email protected] 06.11.66.35.04,

Page 59: Hiking on the Moon #5

Si vous souhaitez vous aussi vous mettre dans la peau

d’un musher, Jonathan organise des promenades en

chiens de traineaux, n’hésitez pas à réserver !

www.3d-nordic.com, [email protected] 06.11.66.35.04,

Page 60: Hiking on the Moon #5

Si vous souhaitez vous aussi vous mettre dans la peau d’un

musher, Jonathan organise des promenades en chiens de

traineaux, n’hésitez pas à réserver !

www.3d-nordic.com, [email protected] 06.11.66.35.04,

Is being a musher a childhood dream come true?

Working with dogs was a childhood dream; I've loved them since I was very small. I always

wanted to train guide dogs for the blind and avalanche rescue dogs. Then I discovered

mushing; I saw a film that really inspired me to pursue this dream and take my diplôme d’état

(state-sponsored diploma).

Can you explain to us the pack structure?

Within the pack, we talk about a linear hierarchy which means that each dog has its own

place in the pack with no dogs occupying the same position. However, the order is

constantly evolving as each dog is vying for the highest position in the pack.

How does a dog become the "leader" of the pack?

We distinguish the pack leader and lead dog. The pack leader is chosen by the other dogs.

He's easy to recognize as all the other dogs fear and respect him. For example, the other

dogs lower their ears in front of him, lie down and even lick him while the pack leader

has a domineering air.

The lead dog is chosen by the musher for his physical and psychological ability. The deciding

factor here is the "will to go" and the desire to run as it's this dog that determines the

pace. The lead dog has a really special relationship with the musher, based on confidence

and understanding.

What are the principal means of communicating with members of the pack?

It's all about dominating and being dominated. We learn to recognize the universal signals

common to all dogs: the growls, the movement of ears and tail, the way the dog looks etc.

How does the musher train his dogs?

To tell the truth, the dogs are genetically programmed to run with a harness. Of course,

you have to train them. Summer is hard because the dogs don't like the heat but in the

autumn we harness the dogs to a quad to train them before the winter.

Training the lead dog is really what takes time. It takes about 3 years. You start with "cani-

rando," a type of hiking where the dog is linked directly to a man wearing a harness. At the

end of the training, the dog must be able to respond to simple, precise instructions when

given, including which direction to go or what speed to travel at.

How do you manage to understand the behaviour of your dogs?

I know each of my dogs perfectly. In addition to their universal language, each animal has

its own character, its own little routine and ways of communicating. As soon as I get up in

the morning, I can see if a dog is annoyed or out of sorts. You need to be sensitive to their

behaviour and respect their individual character. For example, Falko is really clingy, while

Golja, a retired competition dog on loan for the season, is a more reserved and timid

character. He has taken part in all of the largest competitions in Europe. The Grande Odys-

sée, the Femundlopet, in Norway (400 and 600 km race unaided) and the Finnmarkslopet in

Norway (500 and 1,000 km unaided); he's seen some of the world's most beautiful snowy lands-

capes, something many humans would envy.

Page 61: Hiking on the Moon #5

Is being a musher a childhood dream come true?

Working with dogs was a childhood dream; I've loved them since I was very small. I always

wanted to train guide dogs for the blind and avalanche rescue dogs. Then I discovered

mushing; I saw a film that really inspired me to pursue this dream and take my diplôme d’état

(state-sponsored diploma).

Can you explain to us the pack structure?

Within the pack, we talk about a linear hierarchy which means that each dog has its own

place in the pack with no dogs occupying the same position. However, the order is

constantly evolving as each dog is vying for the highest position in the pack.

How does a dog become the "leader" of the pack?

We distinguish the pack leader and lead dog. The pack leader is chosen by the other dogs.

He's easy to recognize as all the other dogs fear and respect him. For example, the other

dogs lower their ears in front of him, lie down and even lick him while the pack leader

has a domineering air.

The lead dog is chosen by the musher for his physical and psychological ability. The deciding

factor here is the "will to go" and the desire to run as it's this dog that determines the

pace. The lead dog has a really special relationship with the musher, based on confidence

and understanding.

What are the principal means of communicating with members of the pack?

It's all about dominating and being dominated. We learn to recognize the universal signals

common to all dogs: the growls, the movement of ears and tail, the way the dog looks etc.

How does the musher train his dogs?

To tell the truth, the dogs are genetically programmed to run with a harness. Of course,

you have to train them. Summer is hard because the dogs don't like the heat but in the

autumn we harness the dogs to a quad to train them before the winter.

Training the lead dog is really what takes time. It takes about 3 years. You start with "cani-

rando," a type of hiking where the dog is linked directly to a man wearing a harness. At the

end of the training, the dog must be able to respond to simple, precise instructions when

given, including which direction to go or what speed to travel at.

How do you manage to understand the behaviour of your dogs?

I know each of my dogs perfectly. In addition to their universal language, each animal has

its own character, its own little routine and ways of communicating. As soon as I get up in

the morning, I can see if a dog is annoyed or out of sorts. You need to be sensitive to their

behaviour and respect their individual character. For example, Falko is really clingy, while

Golja, a retired competition dog on loan for the season, is a more reserved and timid

character. He has taken part in all of the largest competitions in Europe. The Grande Odys-

sée, the Femundlopet, in Norway (400 and 600 km race unaided) and the Finnmarkslopet in

Norway (500 and 1,000 km unaided); he's seen some of the world's most beautiful snowy lands-

capes, something many humans would envy.

Page 62: Hiking on the Moon #5

C’est l’histoire de 3 �lles, installées dans la région et amies depuis 15 ans qui se sont lancées dans un pari fou, celui de faire le Raid Amazones 2012 a�n de soutenir l’association SOS Enfants Malgaches. Nous sommes allés à leur rencontre a�n de partager un petit moment d’amitié, d’aventure, de voyage et de solidarité.

Travelling and giving something back, �ghting for a cause that you believe in, working with remote communities in an attempt at self-discovery... there are so many humanitarian projects and organizations, and reasons for, and ways of, supporting them.

Each quarter, Hiking on the Moon, features a new humanitarian project that can inspire us all.

Quand vous les rencontrez, vous ne pouvez pas les oublier. Ça pétille, ça rigole, ce sont 3 sou�es d’air frais qui ensemble forment une tornade de bonne humeur et de simplicité. Bref ça déménage. « Notre vie est une aventure !! » lance Noémie, 27 ans. C’est elle qui a lancé l’idée, comme ça, presque sur un coup de tête, de participer au Raid Amazones. Fanny et Sabrina, toutes deux 30 ans ont tout de suite accroché au projet. Il faut dire qu’elles en ont déjà partagé ensemble des voyages, des projets, des rêves qui se concrétisent et des week-ends autour d’une passion commune : le sport. « Ça a commencé par le basket puis nous sommes devenues « multisports » : de la course à pied, des randonnées, du canoë,… ». Le Raid Amazones était pour nous l’occasion de vivre ensemble une expérience sportive unique.

SOS Enfants Malgaches est une association fondée en 2004 par Yves Bontaz , homme d’a�aires de la région. Il a �nancé pendant 5 ans une école d’agriculture ainsi qu’un dispensaire sur l’ile de Madagascar. Sur place une femme exceptionnelle, sœur Elsy se bat pour que les projets aboutissent et fonctionnent sur le long terme grâce à la mise en place de systèmes d’auto-�nancement.Au-delà de l’objectif de faire connaitre l’association, les �lles se sont lancées dans un projet concret :« Tous à l’école ».Ce projet s’inscrit dans la démarche globale de l’association SOS Enfants Malgaches . Il consiste en l’achat d’un bus qui permettrait aux enfants de se rendre plus facilement à l’école même durant la saison des pluies. Ce bus permettrait également d’e�ectuer les courses pour l’épicerie du dispen-saire et ainsi de favoriser son auto�nancement.

C’est un raid strictement réservé aux femmes et ce depuis 11 ans. Cette année c’est dans un paysage de rêve, à l’ile Maurice que 225 femmes se sont surpassées sur plusieurs jours et à travers di�érentes épreuves : canoë, trek, VTT, tir à l’arc, ride and run,…Le raid c’est aussi du respect, de la solidarité entre les partenaires et les di�érentes équipes. « C’est un challenge, une aventure humaine qui colle parfaitement avec nos valeurs ». Et c’est donc tout naturelle-ment que les 3 �lles ont dédié leur aventure à une association : SOS Enfants Malgaches.« S’entrainer pour ne pas sou�rir » :Un raid ça se prépare. Alors amis et familles sont devenus les premiers supporters et même parfois entraineurs. Bébert, le coach o�ciel, ne les a pas épargnées et poussées dans leurs retranchements, c’est le mental qui compte. « Il ne faut rien lâcher » et surtout toujours garder en vue l’association qui reste l’objectif principal, leur raison de se dépasser, leur source de motivation et de détermination. Un état d’esprit qui les a menées à la 6ème place du classement, une très belle performance pour ces �lles qui restent encore surprises par un tel résultat ! « Courir pour réussir » c’est avant tout renforcer la notoriété de l’association et ainsi permettre l’auto -�nancement d'un Orphelinat au Sud de la capitale Antananarivo.

Sans elle rien ne serait possible.C’est un petit bout de femme, d’origine indienne qui se bat quotidien-nement depuis des années a�n d’améliorer la vie de personnes en di�culté et particulièrement des enfants.Véritable icône locale, sa bonne humeur à toute épreuve et son courage forcent l’admiration. A son actif de nombreux projets réalisés tel que la construction d’un dispensaire qui permet à de nombreuses personnes l’accès aux soins. Aujourd’hui et pour fonctionner sur le long terme, sœur Elsy a besoin d’aide a�n de permettre l’auto�nancement de son orphelinat.Cette femme à l’énergie inépuisable a encore mille projets en tête a�n de répondre aux besoins de la population.L’association SOS Enfants Malgaches travaille main dans la main avec cette femme pour lui donner les moyens de réaliser ses ambitions.

La team L’association

Sœur Elsy

6 épre�es, 3 fillesune équipe pour une association

Mais le Raid Amazones c’est quoi ?

S i v o u s s o u h a i t e z v o u s a u s s i a i d e r S œ u r E l s y e t l e s f i l l e s d a n s l a r é a l i s at i o n d e l e u r s p r o j e t s f a i t e s u n t o u r s u r l e s i t e i n t e r n e t d e l’a s s o c i at i o n , h t t p : // w w w. s o s - e n f a n t s - m a l g a c h e s . o r g / , a i m e z l e u r p a g e f a c e b o o k « T e a m B o n ta z S O S E n f a n t s M a l g a c h e s » , e t n ’ h é s i t e z

p a s à p r e n d r e c o n ta c t : s o s e n f a n t s m a l g a c h e s @ g m a i l . c o m

Crédit photo : Raid Amazone

Page 63: Hiking on the Moon #5
Page 64: Hiking on the Moon #5

Once you've met them, it's impossible to forget them. Bubbly and fun, they're like three breaths of fresh air, combining to form a whirlwind of una�ected good humour. In short, they're awesome! "Our life's an adventure!!" shouts, Naomi, 27 years of age. She's the one who came up with the idea to do the Amazon Raid - just like that, on the spur of the moment. Fanny and Sabrina, both 30 years of age, immediately latched onto the idea. Of course, they'd already travelled together, shared plans, realized dreams and spent weekends based around a common passion: sport. "It started with basketball and then we became interested in "multi sports”: "running, trekking, canoeing etc." For us, the Amazon Raid was a chance to experience a unique sporting event together.

'SOS Enfants Malgaches' (SOS Children in Madagascar) was set up in 2004 by Yves Bontaz, a business man from the region. For 5 years he �nanced an agricultural school as well as a health centre on the island of Madagascar. On site is Sister Elsy, an exceptional woman who works hard to guarantee the success of the projects and to ensure their continued success in the long-term through self-�nancing mechanisms.In addition to the general goal of promoting the organization, the women are also involved in a very speci�c project: "Get everyone to school," which is part of the SOS Children in Madagascar's global programme. �e aim is to purchase a bus which will make it easier for children to get to school during the rainy season. �e bus will also be able to shop for supplies for the health centre's grocery store, helping the project to become self-funding.

It's a trek aimed exclusively at women and has been running for 11 years. �is year it's being held in a dream location, the island of Mauritius where 225 women will push themselves to the limit, over several days performing a variety of tasks: canoeing, trekking, mountain biking, archery, riding and running etc.�e trek is also about showing respect and building solidarity between partners and di�erent teams. It's a challenge, a human adventure which completely chimes with our values." And so, quite naturally, these 3 young women have dedicated the funds, raised as a result of their venture, to the organization: 'SOS Enfants Malgaches' (SOS Children in Madagascar)."Training to eradicate su�ering":Preparation for the Raid is underway. Family and friends have become key supporters and sometimes even trainers. Bébert, the o�cial coach, doesn't spare them in the slightest and pushes them to the extreme; mental strength is what counts. "It's important to keep going," and to keep the organization at the forefront of your mind; it's the main goal, the main reason for pushing on, the main source of motivation and determination. "Running for success", the young women's main aim is to promote the work of the organization; in so doing, they also hope to help an orphanage, situated in the south of the capital, Antananarivo, to become �nancial autonomous.

Nothing would be possible without her.�is woman, of Indian origin, has battled every day for years, �ghting to improve the lives of those in trouble, and particularly children.She is a genuine local heroine. Her unfailing good humour and courage inspire admiration. She has several projects to her name such as the construction of a health centre which provides access to healthcare for many individuals. To ensure its success today, and in the long-term, sister Elsy needs help to make her orphanage self-�nancing.�is woman, with her inexhaustible energy, has ideas for thousands of other projects, all aimed at meeting the various needs of the local population.�e organization 'SOS Enfants Malgaches' SOS Children in Madagas-car works hand in hand with this remarkable woman, providing her with the means to realize her objectives.

The team The organization:

Sister ElsyBut what is the Amazon Raid?

I f y o u w o u l d a l s o l i k e t o h e l p S i s t e r E l s y a n d t h e y o u n g w o m e n w i t h t h e s e p r o j e c t s , v i s i t t h e o r g a n i z at i o n ' s w e b s i t e ,

h t t p : // w w w. s o s - e n f a n t s - m a l g a c h e s . o r g / , s u p p o r t t h e i r f a c e b o o k p a g e " T e a m B o n ta z S O S E n f a n t s M a l g a c h e s " o r c o n ta c t:

s o s e n f a n t s m a l g a c h e s @ g m a i l . c o m

Page 65: Hiking on the Moon #5

On a tous besoin de chaleur.

Retrouvez toute la collection sur www.quechua.comEt aussi chez Decathlon ou dans votre station de ski préférée chez Skimium.

Page 66: Hiking on the Moon #5

A search for authenticity.

The time has come for a return to simplicity and to reconnect with nature. The great outdoors and travel are becoming a key source of inspiration in many different areas: ready-to-wear

fashion, the automobile industry, decorative arts etc. This trend has been sustained by the comeback of so-called fine

materials, almost as if we are trying to reconnect to our roots. Let's take a closer look at this quest for authenticity,

together with Delphine, a designer for Quechua.

L’heure est à la recherche de simplicité et à la connexion avec la nature. L’outdoor et le voyage deviennent des sources

d’inspiration pour tous les domaines : prêt-à-porter, automo-bile, arts décoratifs,… Comme pour renouer avec nos origines, cette tendance est soutenue par le grand retour des matières

dites nobles. Petit tour d’horizon sur cette quête d’authenticité avec Delphine, designer pour Quechua.

Crédits photos : Thomas Bevilacqua - Alexis Willis

Page 67: Hiking on the Moon #5

A search for authenticity.

The time has come for a return to simplicity and to reconnect with nature. The great outdoors and travel are becoming a key source of inspiration in many different areas: ready-to-wear

fashion, the automobile industry, decorative arts etc. This trend has been sustained by the comeback of so-called fine

materials, almost as if we are trying to reconnect to our roots. Let's take a closer look at this quest for authenticity,

together with Delphine, a designer for Quechua.

L’heure est à la recherche de simplicité et à la connexion avec la nature. L’outdoor et le voyage deviennent des sources

d’inspiration pour tous les domaines : prêt-à-porter, automo-bile, arts décoratifs,… Comme pour renouer avec nos origines, cette tendance est soutenue par le grand retour des matières

dites nobles. Petit tour d’horizon sur cette quête d’authenticité avec Delphine, designer pour Quechua.

Crédits photos : Thomas Bevilacqua - Alexis Willis

L e at h e r , a l i v i n g m at e r i a l

Leather has many useful properties that make it very suitable for outdoor equipment and particularly shoes. In fact, it is an excellent thermal insulator. In addition, it's a material which adapts to the shape of the foot; the shoe "matures," which means it's very comfortable. Finally, it's a hard-wearing material which means you get a more durable product.

Working with leather is very complex and requires real expertise; when cutting you have to consider the natural elasticity of the leather and the small surface flaws.

L e c u i r , c e t t e m at i è r e q u i v i t

Le cuir a des caractéristiques très intéressantes pour les équipe-ments outdoor et notamment les chaussures. En effet c’est un excellent isolant thermique. De plus, c’est une matière qui va s’adapter à la forme du pied, la chaussure va « se faire » ce qui permet un grand confort. Pour finir c’est une matière solide qui va donc permettre d’obtenir un produit plus durable.

Le travail du cuir est complexe et nécessite un vrai savoir-faire, la découpe doit tenir compte de l’élasticité du cuir et des petits défauts de surface.

Chemise Arp400Coton/polyesthère19,95 €

Chaussures Qonicuir imperméable75,95 €

Sac à Dos Daypack37,95 €

SUR CETTE PHOTO, OPHELIE, COMMUNITY MANAGER QUECHUA.On this picture, Ophélie, community manager Quechua.

Page 68: Hiking on the Moon #5

QUECHUAChaussures Qoni

cuir d’Italie75,95 €

QUECHUAChemise Arpenaz 400

100% coton34,95 €

SUR CETTE PHOTO, PERRINE, MERSHANDISER QUECHUA.On this picture, Perrine, Mershandiser Quechua.

Q O N I H O M M EU t i l i s a t i o n - 2 2 ° e n a c t i v i t éi m p e r m é a b i l i t éc u i r d ’ i t a l i e

La chaussure QoniLa chaussure Qoni protège des premiers froids et chutes de neige. La combinaison de composants comme le cuir et le tricot apporte de l’imperméabilité et de la chaleur.The Qoni shoe provides protection in cold weather and snow. The combination of components, such as leather and knitted fabric, means that it is both waterproof and warm.

The reassuring appeal of fine materials.

Fine materials are materials that occur naturally in our environ-

ment. So we speak about "living" materials such as wool, wood, lea-

ther, linen, silk etc.

The variety of materials is matched by the variety of their charac-

teristics. Some are known for their sturdiness and others for their

delicacy and value. All these materials have one point in common:

their uniqueness. In truth, it's impossible to create a totally identi-

cal product or a perfect batch.

The expertise needed to work with these materials and their

timeless qualities are also a gauge of their quality. So fine materials

both reassure us and help us to reconnect with what's important.

Page 69: Hiking on the Moon #5

QUECHUAChaussures Qoni

cuir d’Italie75,95 €

QUECHUAChemise Arpenaz 400

100% coton34,95 €

SUR CETTE PHOTO, PERRINE, MERSHANDISER QUECHUA.On this picture, Perrine, Mershandiser Quechua.

Q O N I H O M M EU t i l i s a t i o n - 2 2 ° e n a c t i v i t éi m p e r m é a b i l i t éc u i r d ’ i t a l i e

La chaussure QoniLa chaussure Qoni protège des premiers froids et chutes de neige. La combinaison de composants comme le cuir et le tricot apporte de l’imperméabilité et de la chaleur.The Qoni shoe provides protection in cold weather and snow. The combination of components, such as leather and knitted fabric, means that it is both waterproof and warm.

The reassuring appeal of fine materials.

Fine materials are materials that occur naturally in our environ-

ment. So we speak about "living" materials such as wool, wood, lea-

ther, linen, silk etc.

The variety of materials is matched by the variety of their charac-

teristics. Some are known for their sturdiness and others for their

delicacy and value. All these materials have one point in common:

their uniqueness. In truth, it's impossible to create a totally identi-

cal product or a perfect batch.

The expertise needed to work with these materials and their

timeless qualities are also a gauge of their quality. So fine materials

both reassure us and help us to reconnect with what's important.

Page 70: Hiking on the Moon #5

Aux origines du produit avec Christophe, designer chaussure  : L’idée de  départ  c’était d’imaginer une botte “ cocooning”

avec des matériaux  très confortables  et chauds dans lesquels on pourrait affronter le froid et la neige. Le cuir

s’est vite imposé comme la matière tendance et incontour-nable. La laine et le détail du bouton en bois rappellent le

col d’un manteau d’hiver.

Christopher, the shoe designer, talks to us about the idea underpinning the product: The initial idea was to create a "cocoon"-type boot, using comfortable, warm materials that could withstand the cold and snow. Leather has quickly become both a trendy and essential material. The wool and wooden button detail is reminiscent of the collar on a winter coat.

DOUBLURE TRICOTKnitted lining

CUIR D’ITALIEItalian leather

SEMELLE NEIGESnow sole

IMPERMÉABLE (NOVADRY)Water-resistant

La chaussure Qoni Femme-- THE QONI SHOE FOR WOMAN --

La chaussure Qoni protège des premiers froids et chutes de neige. La combinaison de composants comme le cuir et le tricot apporte de l’imperméabilité et de la chaleur. The Qoni shoe provides protection in cold weather and snow. The combination of components, such as

leather and knitted fabric, means that it is both waterproof and warm.

Page 71: Hiking on the Moon #5

Aux origines du produit avec Christophe, designer chaussure  : L’idée de  départ  c’était d’imaginer une botte “ cocooning”

avec des matériaux  très confortables  et chauds dans lesquels on pourrait affronter le froid et la neige. Le cuir

s’est vite imposé comme la matière tendance et incontour-nable. La laine et le détail du bouton en bois rappellent le

col d’un manteau d’hiver.

Christopher, the shoe designer, talks to us about the idea underpinning the product: The initial idea was to create a "cocoon"-type boot, using comfortable, warm materials that could withstand the cold and snow. Leather has quickly become both a trendy and essential material. The wool and wooden button detail is reminiscent of the collar on a winter coat.

DOUBLURE TRICOTKnitted lining

CUIR D’ITALIEItalian leather

SEMELLE NEIGESnow sole

IMPERMÉABLE (NOVADRY)Water-resistant

La chaussure Qoni Femme-- THE QONI SHOE FOR WOMAN --

La chaussure Qoni protège des premiers froids et chutes de neige. La combinaison de composants comme le cuir et le tricot apporte de l’imperméabilité et de la chaleur. The Qoni shoe provides protection in cold weather and snow. The combination of components, such as

leather and knitted fabric, means that it is both waterproof and warm.

Le tricot de nos grands-mères fait son grand retour. Et oui tricoter est devenu tendance, la laine s’invite dans le

prêt-à-porter et de plus en plus dans les vêtements techniques.

Grandma's knits are making a comeback. Yes, knitting has become trendy and wool is widely used in ready-to-wear

collections and is increasingly popular for high-tech garments.

La laine de mérinos Merino wool

QUECHUATechWOOL Mid Hoody100% laine Merinos44,95 €

Page 72: Hiking on the Moon #5

Tout le shoot photo.All the shooting.

LA LAINE EST UNE FIBRE NATURELLE, C'EST UNE MATIÈRE PREMIÈRE RENOUVELABLE ET BIODÉGRADABLE.

Contrairement aux idées reçues, la laine peut être utilisée en été comme en hiver car elle est très respirante et bénéficiant d’une grande capacité d’absorption et d’évacuation de l’humidité corporelle. Creuse, la fibre de laine est aussi naturellement antibactérienne. En bloquant le développement des bactéries, elle bloque le développement des odeurs. Cette propriété est conservée durablement au fil des lavages.

La laine de mouton mérinos élevés en Australie et en Afrique du Sud est extrêmement fine et plus légère que les autres laines. Chaque fibre, issue du duvet de la toison, est 3 fois plus fine qu’un cheveu. Cela permet de pouvoir porter le vêtement en laine mérinos directement sur la peau sans sensation de grattement.

Natimeo a développé pour Quechua une maille spéciale qui optimise l’élasticité naturelle de la laine. La collection TechWool, 100% laine mérinos, suit chacun des mouvements du corps pour un confort optimal.De plus, Natimeo assure la sélection des fibres et un procédé de fabrica-tion et coloration respectueux de la santé pour offrir des tissus dermo-to-lérants, non irritants pour la peau, prouvé par test clinique.Natimeo s’engage aussi sur la traçabilité de l’origine de la laine mérinos, du lieu de fabrication et de confection du textile

La collection TechWool Quechua, en laine mérinos est facile à entretenir, car elle peut être lavée et séchée en machine, sans rétrécir, ni affecter la sensation de douceur.

WOOL IS A NATURAL FIBRE; IT WAS THE FIRST RENEWABLE AND BIODEGRADABLE MATERIAL.

Contrary to popular opinion, wool can be worn both in summer and winter as it is very breathable and has a great capacity to absorb moisture and wick away perspiration. Wool fibres are hollow and also naturally anti-bacterial. By preventing bacterial growth, they also prevent the development of unpleasant odours. The wool fibres retain this property, even after washing.

The wool of the merino sheep, which is reared in Australia and South Africa, is extremely fine and lighter than other wool. Each fibre, from the sheep's fleece, is 3 times thinner than a human hair. This means you can wear merino wool next to the skin without discomfort.

Natimeo has developed a special knit for Quechua which optimises the natural elasticity of wool. The TechWool collection, made from 100% merino wool, moves with the body, providing greater comfort.Furthermore, Natimeo guarantees the selection of fibres used and the safety of its manufacturing and dying processes, producing fabrics that are skin-friendly and non-irritating, as proven in clinical tests.Natimeo is also committed to tracing the source of its merino wool and its place of manufacture.

The Quechua TechWool merino wool collection is easy to care for as it can be machine washed and dried without shrinkage and without losing its softness.

QUECHUAChaussures Qoni

Cuir d’Italie75,95 €

QUECHUAT-Shirt techWOOL jaune

100% laine Merinos19,95 €

QUECHUAPull Arpenaz 400

Coton&laine39,95 €

QUECHUAChemise Arpenaz 400100% Coton35,95 €

QUECHUABionnassay Down LIGHT39,95 €

SUR CETTE PHOTO, FRANÇOIS, RESPONSABLE DE «QUECHUA IMAGE».On this picture, François, manager «Quechua image».

AUGUSTIN, DESIGNER CHAUSSURE QUECHUA ET PERRINE, MERCHANDISER QUECHUA.Augustin, shoes designer Quechua et Perrine, mershandiser quechua.

Crosscall, aussi mobile que vous.Ce n’est pas parce que l’on a son mobile ou sa tablette sur soi que l’on doit s’arrêter de vivre.

et une gamme de services totalement conçus pour les sportifs et professionnels évoluant en milieu extrême. Chaleur, poussière, humidité, chocs, les mobiles Crosscall sauront vous accompagner

sport le plus extrême, votre Crosscall résiste à tout, même à vous. WWW.CROSSCALL.EU

Où vous allez, il va.

Page 73: Hiking on the Moon #5

Crosscall, aussi mobile que vous.Ce n’est pas parce que l’on a son mobile ou sa tablette sur soi que l’on doit s’arrêter de vivre.

et une gamme de services totalement conçus pour les sportifs et professionnels évoluant en milieu extrême. Chaleur, poussière, humidité, chocs, les mobiles Crosscall sauront vous accompagner

sport le plus extrême, votre Crosscall résiste à tout, même à vous. WWW.CROSSCALL.EU

Où vous allez, il va.

Page 74: Hiking on the Moon #5

5 QUESTIONSCHRISTOPHER BAUD

- - U n e h i s t o i r e d e f a m i l l e - -A family tradition Crédits photo : famille BAUD

Page 75: Hiking on the Moon #5

Parmi les grandes familles chamoniardes qui marquent l’histoire de l’alpinisme, il en est une qui se transmet l’amour des cimes de génération en génération sans perdre une goutte d’authenticité. Avec pour grand-père James Couttet, l’un des plus grands cham-pions de ski de tous les temps et précurseur des méthodes de ski, et pour père Anselme Baud, pionnier du ski extrême, « Junior » rayonne de son héritage montagnard avec une seule envie  : le partager. A 27 ans, Christopher a déjà vécu en montagne des expériences que peu d’entre nous connaîtrons un jour et c’est avec une modestie héréditaire qu’il transmet aujourd’hui sa passion pour la montagne.

Of all the large Chamonix families that have gone down in mountaineering history, one has passed the love of summits from generation to generation without shedding an ounce of authenti-city on the way. With James Couttet, one of the greatest skiing champions of all times and pioneer of ski schools for grandfather, and Anselme Baud, the pioneer of extreme skiing for father, "Junior" is steeped in mountain heritage, which he is delighted to share. Aged 27, Christopher has already lived through moun-tain experiences which few of us will ever see, and with heredi-tary modesty, he shares his love of the mountains.

Page 76: Hiking on the Moon #5
Page 77: Hiking on the Moon #5
Page 78: Hiking on the Moon #5

- Vivre d’un métier de la montagne est une destinée toute tracée pour toi, quel est ton parcours ?

J’ai d’abord voulu suivre les traces de mon grand-père James Couttet, champion du monde de ski alpin à 16 ans ! J’avais ma place sur le circuit International mais passé mes 16 ans, je n’étais toujours pas cham-pion… Une dure déception pour un grand fantasme de jeunesse ! Je me suis ensuite mis à la montagne en accompagnant mon père sur ses expéditions. Chamonix, Népal, Tibet, Jordanie, c’est en le voyant exercer que j’ai pris goût au métier, celui de guider à travers la montagne.

- Qu’est ce qui t’attire en montagne ?

La nature, être en haut, là où je me sens bien. Si on me force à rester en bas, je suis triste ! Les premiers alpinistes comme Bonatti sont venus en montagne pour échapper à la guerre, moi ce serait plutôt pour échapper à une société urbaine et compliquée qui ne me convient pas. J’aime aussi la part de défi qui accompagne chaque course. Une journée passée en montagne à déjouer sa peur pour se faire plaisir a vraiment une saveur unique !

- As-tu un mentor, une idole ?

J’ai le sang qui bouillonne à chaque fois que j’ouvre le livre « Les 100 plus belles courses » de Gaston Rébuffat. J’ai l’édition qu’il a dédicacée à mon grand-père, son ami. Je suis loin d’être un performeur, je ne cours pas après la notoriété. J’ai de belles réalisations à mon actif mais je ne suis plus dans le défi depuis le dramatique accident en mai 2004 de mon grand frère Edouard tué par un sérac dans le couloir Gervasutti (Mont-blanc du Tacul). Aujourd’hui, je recherche d’avantage en tant que guide, le plaisir de mes clients. Etre guide est vraiment un métier noble pour moi, un titre prestigieux. Mon but ultime est d’exaucer les rêves des passionnés de montagne qui ne sont pas forcément nés comme moi, avec le Mont-Blanc sous les pieds.

-Parles-nous de ta passion pour les cristaux ?

C’est une activité ancestrale dans la vallée de Chamonix. La chasse aux cristaux est une manière instinc-tive de pratiquer la montagne, c’est l’aventure à l’état pur, la liberté maximale. La montagne ne se limite plus à des heures et des chiffres mais il faut être attentif à la couleur des rochers, aux indices pour trouver les fours à cristaux. Il y a un côté chercheur d’or dans cette pratique, chaque pierre est accompagnée de l’histoire de sa découverte. La montagne est grande, il y a encore tant à découvrir...c'est passionnant.

- Ce numéro est un spécial Vallée du Mont-Blanc. Qu’est ce que cette vallée représente pour toi ?

(rires) Mais le Mont-Blanc n’est pas une vallée pour moi, c’est l’un des plus beaux massifs du monde ! L’alpinisme, le ski de pente raide, les cristaux, il y a mon bonheur au détour de chaque cime et des reliefs qu’il n’y a pas ailleurs, même au Népal. Ce n’est pas tant le Mont-Blanc qui est attrayant. L’Aiguille Verte pour moi est la plus prenante, c’est un itinéraire technique, aérien. Pour citer Gaston Rébuffat « On découvre la montagne sur la Petite Verte et c’est sur l’Aiguille Verte que l’on devient alpiniste » !

Page 79: Hiking on the Moon #5

- Vivre d’un métier de la montagne est une destinée toute tracée pour toi, quel est ton parcours ?

J’ai d’abord voulu suivre les traces de mon grand-père James Couttet, champion du monde de ski alpin à 16 ans ! J’avais ma place sur le circuit International mais passé mes 16 ans, je n’étais toujours pas cham-pion… Une dure déception pour un grand fantasme de jeunesse ! Je me suis ensuite mis à la montagne en accompagnant mon père sur ses expéditions. Chamonix, Népal, Tibet, Jordanie, c’est en le voyant exercer que j’ai pris goût au métier, celui de guider à travers la montagne.

- Qu’est ce qui t’attire en montagne ?

La nature, être en haut, là où je me sens bien. Si on me force à rester en bas, je suis triste ! Les premiers alpinistes comme Bonatti sont venus en montagne pour échapper à la guerre, moi ce serait plutôt pour échapper à une société urbaine et compliquée qui ne me convient pas. J’aime aussi la part de défi qui accompagne chaque course. Une journée passée en montagne à déjouer sa peur pour se faire plaisir a vraiment une saveur unique !

- As-tu un mentor, une idole ?

J’ai le sang qui bouillonne à chaque fois que j’ouvre le livre « Les 100 plus belles courses » de Gaston Rébuffat. J’ai l’édition qu’il a dédicacée à mon grand-père, son ami. Je suis loin d’être un performeur, je ne cours pas après la notoriété. J’ai de belles réalisations à mon actif mais je ne suis plus dans le défi depuis le dramatique accident en mai 2004 de mon grand frère Edouard tué par un sérac dans le couloir Gervasutti (Mont-blanc du Tacul). Aujourd’hui, je recherche d’avantage en tant que guide, le plaisir de mes clients. Etre guide est vraiment un métier noble pour moi, un titre prestigieux. Mon but ultime est d’exaucer les rêves des passionnés de montagne qui ne sont pas forcément nés comme moi, avec le Mont-Blanc sous les pieds.

-Parles-nous de ta passion pour les cristaux ?

C’est une activité ancestrale dans la vallée de Chamonix. La chasse aux cristaux est une manière instinc-tive de pratiquer la montagne, c’est l’aventure à l’état pur, la liberté maximale. La montagne ne se limite plus à des heures et des chiffres mais il faut être attentif à la couleur des rochers, aux indices pour trouver les fours à cristaux. Il y a un côté chercheur d’or dans cette pratique, chaque pierre est accompagnée de l’histoire de sa découverte. La montagne est grande, il y a encore tant à découvrir...c'est passionnant.

- Ce numéro est un spécial Vallée du Mont-Blanc. Qu’est ce que cette vallée représente pour toi ?

(rires) Mais le Mont-Blanc n’est pas une vallée pour moi, c’est l’un des plus beaux massifs du monde ! L’alpinisme, le ski de pente raide, les cristaux, il y a mon bonheur au détour de chaque cime et des reliefs qu’il n’y a pas ailleurs, même au Népal. Ce n’est pas tant le Mont-Blanc qui est attrayant. L’Aiguille Verte pour moi est la plus prenante, c’est un itinéraire technique, aérien. Pour citer Gaston Rébuffat « On découvre la montagne sur la Petite Verte et c’est sur l’Aiguille Verte que l’on devient alpiniste » !

Page 80: Hiking on the Moon #5

- Was working in the mountains your destiny?

How has your career developed? At first, I wanted to follow in the footsteps of my grandfather James Couttet, skiing world champion at the age of 16! I was on the International circuit, but 16 came and went and I still wasn't champion... A big childhood dream disappointment! I then began mountaineering, following my father on his expeditions. Chamonix, Nepal, Tibet, Jordan, seeing him work, I started to love the job of guiding people through the mountains.

- What attracted you to the mountains?

Nature, being up there, where I feel good. If I have to stay down in the valley, I get sad! The first mountaineers such as Bonatti went to the mountains to escape from war, I go to escape from a complicated urban society where I don't really fit in. I also love the challenge behind every route. A day in the mountains overcoming fear to find enjoyment has a really unique feeling!

- Do you have a mentor, an idol?

I get excited every time I open Gaston Rébuffat's book "The 100 Best Routes". I have the edition that was dedicated to my father and I tick off the routes I have completed, next to his crosses and proud annotations "skied this one!" I am not attracted to the limelight, I don't crave fame. As a Guide, I strive to ensure my clients have a good time. To me, being a mountain guide is a noble profession, a prestigious title. My main goal is to realise the dreams of those who love the moun-tains, who weren't necessarily born in the shadow of the Mont-Blanc as I was.

- Tell us about your interest in crystals?

It's a traditional activity in the Chamonix valley. Searching for crystals is an instinctive way of enjoying the mountains, pure adventure and maximum freedom. Mountains are no longer limited to hours and figures, you need to look at the colour of rocks, clues to find crystals. It is not dissimilar to looking for gold, each stone has a unique story linked to its discovery. Now, with glaciers melting, a lot of things are being uncovered, it's fascinating.

- This issue is a Mont-Blanc Valley special. What does this valley mean to you?

(laughs) For me, Mont-Blanc isn't a valley, it's simply the most beautiful mountain range in the world! Mountaineering, extreme skiing, crystals, all I need is on each mountain, and the landscapes are completely unique, even compared to Nepal. It isn't so much the Mont Blanc that attracts me. Aiguille Verte is the most fascinating, it is a technical, aerial route. To quote Gaston Rébuffat "On Petite Verte you discover the mountains, and on Aiguille Verte, you become a mountaineer"!

A lire : Neige Eternelles – Chronique d’un héritage – Anselme Baud

Page 81: Hiking on the Moon #5

A lire : Neige Eternelles – Chronique d’un héritage – Anselme Baud

Page 82: Hiking on the Moon #5

Read: Neige Eternelles – Chronique d’un héritage – Anselme Baud

Page 83: Hiking on the Moon #5
Page 84: Hiking on the Moon #5
Page 85: Hiking on the Moon #5

-- on a tous besoin de chaleur --We all need warmth

retrouvez toute la collection sur www.quechua.com et aussi chez Decathlon ou dans votre station

 de ski préférée chez skimium

Discover the whole range at www.quechua.com, in your local Decathlon shop, or in your favorite ski

resorts in the Skimium stores.

www.decathlon.com -- www.chullanka.com -- www.skimium.com

Découvrez le film.

Page 86: Hiking on the Moon #5

Sara BerthelotEn trois mots

In a few words

Originaire de Nice, Sara Berthelot est arrivée à Chamonix il y a 12 ans pour ne plus jamais quitter la région. Attirée

inexorablement vers les hauteurs et poussée par l’envie de se dépasser, elle découvre la haute montagne. Petit à petit elle

a apprivoisé le vide et dompté les plus beaux sommets.Trois petits mots pour une grande passionnée, nous vous

présentons Sara, partenaire technique de Quechua.

Born in Nice, Sara Berthelot arrived in Chamonix 12years ago and hasn’t left the region since. Inexorably attracted to the

summits and driven by the envy to surpass herself she discovered the high mountains. One step at a time she

overcame the heights and cliffs, and tamed the most beauti-ful summits. By using only three words for such a passionate

person, we are proud to introduce to you : Sara, one of Quechua’s technical partners.

Vous pouvez retrouver Sara dans un film portrait surwww.hikingonthemoon.com et Montagne TV.Find out more about Sara in the portrait film available on www.hikingonthemoon.com and MontagneTV

portrait Sara

Page 87: Hiking on the Moon #5

Sara BerthelotEn trois mots

In a few words

Originaire de Nice, Sara Berthelot est arrivée à Chamonix il y a 12 ans pour ne plus jamais quitter la région. Attirée

inexorablement vers les hauteurs et poussée par l’envie de se dépasser, elle découvre la haute montagne. Petit à petit elle

a apprivoisé le vide et dompté les plus beaux sommets.Trois petits mots pour une grande passionnée, nous vous

présentons Sara, partenaire technique de Quechua.

Born in Nice, Sara Berthelot arrived in Chamonix 12years ago and hasn’t left the region since. Inexorably attracted to the

summits and driven by the envy to surpass herself she discovered the high mountains. One step at a time she

overcame the heights and cliffs, and tamed the most beauti-ful summits. By using only three words for such a passionate

person, we are proud to introduce to you : Sara, one of Quechua’s technical partners.

Vous pouvez retrouver Sara dans un film portrait surwww.hikingonthemoon.com et Montagne TV.Find out more about Sara in the portrait film available on www.hikingonthemoon.com and MontagneTV

portrait Sara

Page 88: Hiking on the Moon #5

La passionQuand elle vous parle de montagne vous

comprenez qu’elle en est habitée. La beauté de chaque paysage la fascine. Selon elle chaque randonnée a ses spécificités et offre à voir

différentes formes, couleurs selon les saisons. Qu’importe si le soleil n’est pas au rendez-vous, la montagne est belle par tous les temps. Sara aime les différentes facettes de la montagne

qui lui permettent de se surpasser, de se sentir en action, libre et vivante.

La découvertePartir seule en montagne et ne pas vraiment savoir où elle va, se fier à son instinct, c’est son petit plaisir. Mais pour Sara ses envies de découverte vont bien au-delà de la montagne.

Rencontrer des nouvelles personnes, découvrir de nouvelles cultures et pays la passionnent. à

la montagne comme ailleurs l’ouverture d’esprit est la meilleure alliée de la découverte.

Le partageSara est tout un personnage. Elle exerce 3

activités différentes : la montagne évidemment mais également la musique et la pharmacie. Ces activités qui semblent si éloignées sont

toutes liées par une valeur : le partage. Autrefois poussée par le défi c’est aujourd’hui

le besoin de partager sa passion avec les autres qui la motive. Le métier de guide de haute

montagne a répondu à cette envie et elle aime emprunter les mots de Rébuffat pour illustrer sa pensée ; « La montagne est plus belle dans le regard de son compagnon ». Alors son bonheur à

elle c’est de donner du plaisir et de voir les gens qu’elle accompagne en montagne tout

simplement être émerveillés et heureux.

passionWhen she talks about the mountains, you rapidly understand that they inhabit her soul. The beauty of the scenery never ceases to fascinate her. She believes that each hike is special and allows the walkers to discover different shapes and colors depending on the season. Never mind if the sun is not shinning that day; the mountain is beautiful whatever the weather. Sara loves the different facets of mountains as they make her surpass herself, feel alive and free.

DiscoveryHer secret little pleasure is to roam the moun-tains on her own, not really knowing where she is going; allowing her instinct to guide her. For Sara, her craving for discovery is not only limited to the mountains. Meeting new people, experiencing new cultures and travelling in foreign countries really stimulates her passion. In the mountains and elsewhere, her open-min-dedness is her best ally for discovery.

SharingSara is a real character. She practices three different activities: Mountaineering obviously, but also music and pharmacy. These activities seem completely different from one another, but in reality they are all linked by the will to share. Formerly driven by the challenge, today it’s the need to share her passion with others that motivates her. Being a mountain guide has, in a sense, responded to her need. She even likes to borrow Rébuffat’s words to illustrate her thought; “The mountain is more beautiful in the eyes of your companion”. Her well-being is to give to the people she accompa-nies in the mountains, her pleasure; just in order to see how happy and marveled they are.

Retrouvez toute l’actualité outdoor sur :

HIKINGONTHEMOON.COM

BLOG WEB TV MAGAZINE

Page 89: Hiking on the Moon #5

La passionQuand elle vous parle de montagne vous

comprenez qu’elle en est habitée. La beauté de chaque paysage la fascine. Selon elle chaque randonnée a ses spécificités et offre à voir

différentes formes, couleurs selon les saisons. Qu’importe si le soleil n’est pas au rendez-vous, la montagne est belle par tous les temps. Sara aime les différentes facettes de la montagne

qui lui permettent de se surpasser, de se sentir en action, libre et vivante.

La découvertePartir seule en montagne et ne pas vraiment savoir où elle va, se fier à son instinct, c’est son petit plaisir. Mais pour Sara ses envies de découverte vont bien au-delà de la montagne.

Rencontrer des nouvelles personnes, découvrir de nouvelles cultures et pays la passionnent. à

la montagne comme ailleurs l’ouverture d’esprit est la meilleure alliée de la découverte.

Le partageSara est tout un personnage. Elle exerce 3

activités différentes : la montagne évidemment mais également la musique et la pharmacie. Ces activités qui semblent si éloignées sont

toutes liées par une valeur : le partage. Autrefois poussée par le défi c’est aujourd’hui

le besoin de partager sa passion avec les autres qui la motive. Le métier de guide de haute

montagne a répondu à cette envie et elle aime emprunter les mots de Rébuffat pour illustrer sa pensée ; « La montagne est plus belle dans le regard de son compagnon ». Alors son bonheur à

elle c’est de donner du plaisir et de voir les gens qu’elle accompagne en montagne tout

simplement être émerveillés et heureux.

passionWhen she talks about the mountains, you rapidly understand that they inhabit her soul. The beauty of the scenery never ceases to fascinate her. She believes that each hike is special and allows the walkers to discover different shapes and colors depending on the season. Never mind if the sun is not shinning that day; the mountain is beautiful whatever the weather. Sara loves the different facets of mountains as they make her surpass herself, feel alive and free.

DiscoveryHer secret little pleasure is to roam the moun-tains on her own, not really knowing where she is going; allowing her instinct to guide her. For Sara, her craving for discovery is not only limited to the mountains. Meeting new people, experiencing new cultures and travelling in foreign countries really stimulates her passion. In the mountains and elsewhere, her open-min-dedness is her best ally for discovery.

SharingSara is a real character. She practices three different activities: Mountaineering obviously, but also music and pharmacy. These activities seem completely different from one another, but in reality they are all linked by the will to share. Formerly driven by the challenge, today it’s the need to share her passion with others that motivates her. Being a mountain guide has, in a sense, responded to her need. She even likes to borrow Rébuffat’s words to illustrate her thought; “The mountain is more beautiful in the eyes of your companion”. Her well-being is to give to the people she accompa-nies in the mountains, her pleasure; just in order to see how happy and marveled they are.

Retrouvez toute l’actualité outdoor sur :

HIKINGONTHEMOON.COM

BLOG WEB TV MAGAZINE

Page 90: Hiking on the Moon #5

« L'Étoile d'argent »

Le nouveau refuge du Goûter

FOCUS

New York a sa statue de la Liberté, Paris, sa tour Ei�elLe Mont-Blanc, le refuge du Goûter

New York has the statue of Liberty, Paris has the Ei�el Towerthe Mont Blanc has the Refuge of the Goûter

the new mountain sanctuary at the Goûter summit

FOCUSEtablit à 3 835 mètres d’altitude, sur l’itinéraire le plus fréquenté de l’ascension du Mont-Blanc, le refuge du Goûter, qui accueille pour une nuit au sein de son cocon les cohortes d’explorateurs à la conquête du toit de l’Europe, s’o�re une nouvelle jeunesse. �éâtre d’extraordinaires conquêtes depuis sa première ascension en 1786, le Mont-Blanc a suscité un nouvel exploit cette fois d’ordre architectu-ral. Le nouveau refuge du Goûter, admirable Etoile d’Argent, va donner à rêver aux alpinistes de tous les pays.

At an elevation of 3,835 metres and on the most frequented route for climbing the Mont Blanc, the Refuge of the Goûter, which provides a night’s stay for cohorts of explorers seeking to stand on the roof of Europe, has had a makeover. �e �rst ascension of the Mont Blanc was in 1786; since then, it has been the arena of many extraordinary exploits this latest in the �eld of architecture. �e new Refuge of the Goûter, the admirable Silver Star, will make climbers from all countries mouths' water.

Les pionniers du XXI siècle Le refuge du Goûter constitue une zone de repos déterminante dans la réussite de l’ascension du Mont-Blanc après une ascension di�cile et dangereuse jusqu’au sommet de l’aiguille du Goûter. Devenu vétuste et dangereux, l’ancien refuge construit en 1960 n’était plus en mesure de recevoir les alpinistes dans des conditions optimales de confort et de sécurité. Les anecdotes de sa vertigineuse passerelle d’accès laisseront désormais place aux histoires vécues sur l’accueillante plate-forme d’entrée .

�e Refuge of the Goûter is a decisive stopover for successful ascents of the Mont Blanc, at the end of a di�cult and dangerous climb to the summit of the Aiguille du Goûter. �e former refuge was built in 1960 and had become dilapidated and dangerous, no longer �t for taking in climbers under optimal conditions of comfort and safety. �e anecdotes about the shaky access ramp will now give way to stories about the welcoming entry platform.

Page 91: Hiking on the Moon #5

FOCUSEtablit à 3 835 mètres d’altitude, sur l’itinéraire le plus fréquenté de l’ascension du Mont-Blanc, le refuge du Goûter, qui accueille pour une nuit au sein de son cocon les cohortes d’explorateurs à la conquête du toit de l’Europe, s’o�re une nouvelle jeunesse. �éâtre d’extraordinaires conquêtes depuis sa première ascension en 1786, le Mont-Blanc a suscité un nouvel exploit cette fois d’ordre architectu-ral. Le nouveau refuge du Goûter, admirable Etoile d’Argent, va donner à rêver aux alpinistes de tous les pays.

At an elevation of 3,835 metres and on the most frequented route for climbing the Mont Blanc, the Refuge of the Goûter, which provides a night’s stay for cohorts of explorers seeking to stand on the roof of Europe, has had a makeover. �e �rst ascension of the Mont Blanc was in 1786; since then, it has been the arena of many extraordinary exploits this latest in the �eld of architecture. �e new Refuge of the Goûter, the admirable Silver Star, will make climbers from all countries mouths' water.

Les pionniers du XXI siècle Le refuge du Goûter constitue une zone de repos déterminante dans la réussite de l’ascension du Mont-Blanc après une ascension di�cile et dangereuse jusqu’au sommet de l’aiguille du Goûter. Devenu vétuste et dangereux, l’ancien refuge construit en 1960 n’était plus en mesure de recevoir les alpinistes dans des conditions optimales de confort et de sécurité. Les anecdotes de sa vertigineuse passerelle d’accès laisseront désormais place aux histoires vécues sur l’accueillante plate-forme d’entrée .

�e Refuge of the Goûter is a decisive stopover for successful ascents of the Mont Blanc, at the end of a di�cult and dangerous climb to the summit of the Aiguille du Goûter. �e former refuge was built in 1960 and had become dilapidated and dangerous, no longer �t for taking in climbers under optimal conditions of comfort and safety. �e anecdotes about the shaky access ramp will now give way to stories about the welcoming entry platform.

Page 92: Hiking on the Moon #5

FOCUSUne utopie de bâtisseurs Construire un bâtiment respectueux de l’environnement, capable de recevoir 120 personnes dans des conditions de confort moderne à près de 4000 mètres d’altitude est un véritable dé� pour tous les corps de métiers rassemblés sur le projet. Artisans du bâtiment, architectes, responsables �nanciers se lancent concrètement dans l’aventure au court de l’été 2010. Une pré-ouverture en 2012 a permis à quelques chanceux d’expérimenter cette œuvre de modernité avant l’ouverture au public le 1er juin 2013.

Rendons grâce pour cette fois à Éole et à la violence de ses caprices, qui ont conduit les architectes à proposer cette forme elliptique, solidement amarrée en équilibre à la frontière du vide sur l’aiguille du Goûter. Soumis à des vents pouvant atteindre 250 km/h et des températures de moins 40°C, le concept architectural du refuge a été conditionné par son environnement. Les mots de Christophe de Laage de Meux, Architecte concepteur du refuge: « Nous avons conçu le refuge du Goûter en forme d’ellipse pour qu’il puisse vivre en harmonie et en autonomie avec son environnement d’une extrême rigueur. C’est une sorte d’œuf à 128 facettes ingénieu-sement assemblées pour limiter la résistance au vent et équipé de panneaux solaires pour permettre une autonomie totale du bâtiment en énergie. Le dépôt de neige est quand à lui canalisé dans un fondoir à l’arrière du refuge et recyclé selon des procédés sous-mariniers inédits en altitude pour fournir de l’eau potable au refuge. De façon générale pour réaliser cette construction, nous avons joué des éléments en notre faveur. Comme un samouraï, nous avons utilisé la force de l’adversaire.»

A utopia for builders Constructing an environment-friendly building that can provide modern conveniences for 120 at nearly 4,000 metres of elevation is a real challenge for all those working on the project. Skilled trades, architects and �nance managers started out on the adventure during the summer of 2010. A pre-opening in 2012 gave a few fortunate ones the chance to test this focus on the modern age before the public opening on 1 June 2013.

We can thank the Greek god Zephyr for the violence of its vagaries for suggesting the elliptical shape in the minds of architects, now solidly anchored and in balance above the lip of the abyss beneath the Aiguille du Goûter. Exposed to winds of up to 250 km per hour and temperatures of -40° C, the architectural design of the refuge was conditioned by its environment. In the words of Christophe de Laage de Meux, Designing Architect of the refuge: "We designed the Refuge of the Goûter in the shape of an ellipsis so that it would exist in harmony and in autonomy with its extremely harsh environment. It is a sort of egg with 128 facets ingeniously assembled to limit wind resistance and �tted with solar panels to provide total energy autonomy for the building. Snowfall is channel-led into a melting area to the rear of the building and recycled using submarine methods never before attempted at high elevations to provide drinking water for the refuge. In general, to achieve this building we made use of the elements to give us the advantage. Like a samurai warrior, we used the strengths of our adversary."

Une architectureguidee par la nature

crédit : Delaage

crédit : Delaage

Page 93: Hiking on the Moon #5

crédit : Delaage

Page 94: Hiking on the Moon #5

FOCUS

Le nouveau refuge du Goûter, un des plus haut d’Europe est unique au monde par sa technologie, sa gestion des ressources et des énergies renouvelables. Il est le symbole d’une nouvelle génération de bâtiments d’altitude respectueux de l’environnement qui répond au label Haute Qualité Environnementale (HQE).

Amélie Faure, gardienne du refuge du Goûter et son équipe attendent avec impatience le grand déménagement : « Après avoir vu le refuge sortir des neiges, nous avons hâte d’inaugurer ce fantastique bâtiment. C’est une nouvelle page de l’histoire qui commence et une belle aventure qui s’annonce pour apprendre à gérer et maîtriser un refuge de cette envergure. Nous passons de 96 places à 120 couchages et une surface doublée. Fini la cuisine au charbon de l’ancien refuge, notre refuge sera désormais éco-responsable ! » Amélie travaille en alternance avec �omas Duconseille pour assurer la gestion du refuge et l’administratif et le ravitaillement dans la vallée.

�e new Refuge of the Goûter, one of the highest spots in Europe, is unique in the world from the perspectives of its technology, resources management and renewable energies. It is the symbol of a new generation of high altitude, environment friendly buildings that meet High Environmental Quality HEQ standards.

Amélie Faure, steward of the Refuge of the Goûter, and her sta� are impatiently awaiting the big move: "A�er having seen the structure emerge from the snow, we are impatient to inaugurate this fantastic building. �is is a new page in history that is starting here, the prospect of a wonderful adventure in learning how to manage and master a refuge of this scale. We are moving from 96 beds to 120, with double the surface area. �e coal �red kitchen of the old refuge is a thing of the past; our refuge will be an ecologically responsible structure!" Amélie alternates with �omas Duconseille to manage the Refuge of the Goûter, with its administrative and supply centre in the valley.

Un refuge unique au monde

E n r o u t e p o u r l e t o i t d e l’ E u r o p eBien que véritable chef d’œuvre architectural, le refuge du Goûter ne se visitera pas comme la tour Ei�el ou la statue de la Liberté… L’ascension du Mont-Blanc s’entreprend accompagné d’un guide et suite à une période d’acclimatation à l’altitude.

T o p o : i t i n é r a i r e d e l a v o i e «   N o r m a l e d u M o n t- B l a n c   »

D é n i v e l é   : 2 5 0 0 m è t r e s

D u r é e   : 2 à 4 j o u r s

H o r a i r e s   : 5 h d u r e f u g e d u g o û t e r a u s o m m e t d u M o n t- B l a n c , e n v i r o n 6 h d e d e s c e n t e

M at é r i e l   : P i o l e t, c r a m p o n s , c a s q u e e t c o r d e . V ê t e m e n t s t r è s c h a u d s , f r o n ta l e , l u n e t t e s e t c r è m e s o l a i r e   !

I t i n é r a i r e   : J o u r 1 - A c c é d e r a u N i d d ’A i g l e p a r l e T r a i n d u M o n t- B l a n c ( T M B ) , p r e n d r e l e s e n t i e r e n d i r e c t i o n d e   T ê t e R o u s s e   ( 2 h ) .

R e m o n t e r l e g l a c i e r p o u r r e j o i n d r e l a r i v e d r o i t e d u   g r a n d c o u l o i r , l e t r av e r s e r à l’a i d e d ’ u n e c o r d e f i x e ( t r è s e x p o s é a u x

c h u t e s d e p i e r r e ) p u i s r e m o n t e r l’ é p e r o n j u s q u ’a u r e f u g e d u G o û t e r ( c â b l e s à l a f i n ) . J o u r 2 - D u r e f u g e r e m o n t e r l e s p e n t e s d u  

D ô m e d u G o û t e r , p a s s e r l e   c o l d u d ô m e   ( 4 2 3 7 m ) e t a p r è s u n e c o u r t e p e n t e g a g n e r   l’a b r i Va l l o t   ( 4 3 6 2 m ) . C o n t i n u e r e n s u i t e s u r l a

t r è s e s t h é t i q u e   a r ê t e d e s B o s s e s   j u s q u ’a u s o m m e t.

Renseignements Compagnie des Guides du Pays du Mont-BlancRéservation en ligne obligatoire pour le refuge du goûter à partir du 2 mai 2013: http://refugedugouter.�cam.fr/

E n r o u t e t o t h e r o o f o f E u r o p eWhile the Refuge of the Goûter is a genuine architectural achievement, it will not be visited like the Ei�el tower or the statue of Liberty. An ascent of the Mont Blanc is done with a seasoned guide and a�er a period of adjusting to the altitude.

T o p o g r a p h y : T h e " N o r m a l M o n t B l a n c R o u t e ” "

D i f f e r e n c e i n e l e vat i o n : 2 , 5 0 0 m e t r e s

D u r at i o n o f c l i m b : 2 t o 4 d ay s

T i m e e s t i m at e s : F i v e h o u r s f r o m t h e R e f u g e o f t h e G o û t e r t o t h e s u m m i t o f t h e M o n t B l a n c , a r o u n d 6 h o u r s f o r t h e d e s c e n t

E q u i p m e n t: I c e a x e , s p i k e s , h e l m e t a n d r o p e s . H i g h p e r f o r m a n c e w a r m t h c l o t h i n g , h e a d l a m p, g l a s s e s a n d s u n s c r e e n !

R o u t e : D ay 1 – R e a c h t h e E a g l e ’ s N e s t b y t h e M o n t- B l a n c T r a i n ( T M B ) , f o l l o w t h e p at h t o w a r d t h e T ê t e R o u s s e ( 2 h ) . C l i m b t h e

g l a c i e r t o g e t t o t h e r i g h t b a n k o f t h e w i d e c o r r i d o r , c r o s s i t w i t h a n at ta c h e d r o p e ( y o u a r e h i g h ly e x p o s e d t o f a l l i n g r o c k i n

t h i s l o c at i o n ) t h e n c l i m b t h e s p u r t o t h e R e f u g e o f t h e G o û t e r u s i n g r o p e s at t h e e n d . D ay 2 – F r o m t h e r e f u g e , c l i m b u p t h e

s l o p e s t o t h e D ô m e d u G o û t e r , g o t h r o u g h t h e d o m e ' s p a s s ( 4 2 3 7 m ) a n d a f t e r a s h o r t s l o p e   g e t t o t h e Va l l o t s h e lt e r at   4 3 6 2 m .

C o n t i n u e t h r o u g h t h e b e a u t i f u l B o s s e s r i d g e   u p t o t h e s u m m i t.

Information by the Compagnie des Guides du Pays du Mont-BlancOnline reservation mandatory for the Refuge of the Goûter beginning from 2 May, 2013 http://refugedugouter.�cam.fr/

Page 95: Hiking on the Moon #5

MONTAGNE QUI ABRITES-TU?

eco-friendly

What's hiding in the mountains?

Page 96: Hiking on the Moon #5

une espèce en voie de disparition

plan de réintroduction de l’espèce

Depuis toujours l’animal a été chassé. Les représentations

picturales du bouquetin laissées par les hommes du

paléolithique dans les grottes témoignent de leur

présence en Europe centrale.

L’apparition des armes à feux a été un dur tournant dans

l’histoire de l’espèce. En effet le bouquetin est un animal

très peu craintif et facile à approcher. De plus, quand il

se sent menacé il ne fuit pas mais se met en hauteur sur

les rochers. Il devient alors une cible idéale pour les

armes à feux.

This animal has been hunted since the beginning of time.

The pictorial representations of the ibex, drawn by Paleo-

lithic men on cave walls, prove their presence in central

Europe at this time.

The invention of firearms marked a cruel turning point

in the history of the species. In truth, the ibex is not a

fearful animal and is easy to get close to. Furthermore,

when under threat, it doesn't flee but simply runs to

position itself on high rocks. So it becomes the ideal

shooting target.

Les bouquetins doivent leur salut au roi Victor Emma-

nuel II qui prend conscience de la gravité de la situation

en 1856 et crée la réserve royale du Grand Paradis en

Italie pour le protéger.

En France, la restauration de cette espèce débute dans

les années soixante. Le bouquetin devient enfin une

espèce protégée en 1981. Il y a 150 ans, la situation était

dramatique avec seulement une centaine d’animaux dans

les Alpes. De nombreux plans de réintroduction ont

depuis été mis en place.

The ibex owes its safety to King Victor Emmanuel II who,

in 1856, realized the gravity of the situation and created

the Gran Paradiso royal reserve in Italy.

In France, efforts to restore the species began in the

1960s. The ibex finally became a protected species in 1981.

150 years ago, the situation was particularly alarming

with only about 100 animals remaining in the Alps. Nume-

rous reintroduction programmes were then established.

Warning: species in danger of extinction

Plans to reintroduce the species.

Bouquetin, montre-moi tes cornes

Les cornes sont un élément central afin de déterminer

le sexe de l’animal mais également son âge. Il suffit de

compter les stries de croissance, le bouquetin peut vivre

jusqu’à 20 ans.

Le mâle, appelé bouc, est doté d’impressionnantes cornes

pouvant atteindre 1 mètre de longueur. Les cornes de la

femelle, l’étagne sont beaucoup plus petites et plus

fines ne dépassant pas les 30 cm.

Chez les cabris, les cornes ne dépassent pas les oreilles.

Il est donc très difficile de déterminer leur sexe dans

leur première année.

Le bouquetin est un animal des hautes montagnes qui se

plait dans les versants rocheux escarpés. Cependant il

redescend selon les saisons. Ne soyez donc pas surpris si

vous le croisez en moyenne montagne puisqu’on peut le

trouver à partir de 500 m et jusqu’à 3000m.

The ibex likes high mountains and steep, rocky slopes but

often comes down to lower ground, depending on the

season. So don't be surprised if you come across one in a

mid-height mountain area as they can be found at eleva-

tions ranging from 500 m to 3,000 m.

The horns are central in determining not just the sex of

the animal but also its age. You just have to count the

growth rings; the ibex can live up to the age of 20.

The male, called the buck, is endowed with impressive-

sized horns which can grow up to 1 metre in length. The

horns of the female, known as a nanny, are smaller and

more slender and are shorter than 30 cm.

Kids' horns are no longer than their ears. This means it's

very difficult to determine their sex during their first

year OF LIFE.

Ibex horns

Haut perchéA high perch

Vous avez peut-être eu la chance de croiser sa

silhouette trapue, ses courtes pattes et ses longues

cornes lors de vos randonnées dans la région. Au

bord de l’extinction à l’aube du XXème siècle, le

bouquetin est aujourd’hui une espèce protégée qui

repeuple petit à petit la France et l’Europe grâce aux

campagnes de réintroduction.

Perhaps you've been lucky enough to catch a glimpse

of this stocky creature, with its short legs and long

horns, during your hikes in the region. The ibex, which

was on the verge of extinction in the early 20th

century, is today a protected species which is

gradually re establishing itself in France and Europe

thanks to reintroduction programmes.

emblème de la protection de la nature The Alpine ibex, symbol of nature conservation.

Le bouquetin des

Alpes

Page 97: Hiking on the Moon #5

une espèce en voie de disparition

plan de réintroduction de l’espèce

Depuis toujours l’animal a été chassé. Les représentations

picturales du bouquetin laissées par les hommes du

paléolithique dans les grottes témoignent de leur

présence en Europe centrale.

L’apparition des armes à feux a été un dur tournant dans

l’histoire de l’espèce. En effet le bouquetin est un animal

très peu craintif et facile à approcher. De plus, quand il

se sent menacé il ne fuit pas mais se met en hauteur sur

les rochers. Il devient alors une cible idéale pour les

armes à feux.

This animal has been hunted since the beginning of time.

The pictorial representations of the ibex, drawn by Paleo-

lithic men on cave walls, prove their presence in central

Europe at this time.

The invention of firearms marked a cruel turning point

in the history of the species. In truth, the ibex is not a

fearful animal and is easy to get close to. Furthermore,

when under threat, it doesn't flee but simply runs to

position itself on high rocks. So it becomes the ideal

shooting target.

Les bouquetins doivent leur salut au roi Victor Emma-

nuel II qui prend conscience de la gravité de la situation

en 1856 et crée la réserve royale du Grand Paradis en

Italie pour le protéger.

En France, la restauration de cette espèce débute dans

les années soixante. Le bouquetin devient enfin une

espèce protégée en 1981. Il y a 150 ans, la situation était

dramatique avec seulement une centaine d’animaux dans

les Alpes. De nombreux plans de réintroduction ont

depuis été mis en place.

The ibex owes its safety to King Victor Emmanuel II who,

in 1856, realized the gravity of the situation and created

the Gran Paradiso royal reserve in Italy.

In France, efforts to restore the species began in the

1960s. The ibex finally became a protected species in 1981.

150 years ago, the situation was particularly alarming

with only about 100 animals remaining in the Alps. Nume-

rous reintroduction programmes were then established.

Warning: species in danger of extinction

Plans to reintroduce the species.

Bouquetin, montre-moi tes cornes

Les cornes sont un élément central afin de déterminer

le sexe de l’animal mais également son âge. Il suffit de

compter les stries de croissance, le bouquetin peut vivre

jusqu’à 20 ans.

Le mâle, appelé bouc, est doté d’impressionnantes cornes

pouvant atteindre 1 mètre de longueur. Les cornes de la

femelle, l’étagne sont beaucoup plus petites et plus

fines ne dépassant pas les 30 cm.

Chez les cabris, les cornes ne dépassent pas les oreilles.

Il est donc très difficile de déterminer leur sexe dans

leur première année.

Le bouquetin est un animal des hautes montagnes qui se

plait dans les versants rocheux escarpés. Cependant il

redescend selon les saisons. Ne soyez donc pas surpris si

vous le croisez en moyenne montagne puisqu’on peut le

trouver à partir de 500 m et jusqu’à 3000m.

The ibex likes high mountains and steep, rocky slopes but

often comes down to lower ground, depending on the

season. So don't be surprised if you come across one in a

mid-height mountain area as they can be found at eleva-

tions ranging from 500 m to 3,000 m.

The horns are central in determining not just the sex of

the animal but also its age. You just have to count the

growth rings; the ibex can live up to the age of 20.

The male, called the buck, is endowed with impressive-

sized horns which can grow up to 1 metre in length. The

horns of the female, known as a nanny, are smaller and

more slender and are shorter than 30 cm.

Kids' horns are no longer than their ears. This means it's

very difficult to determine their sex during their first

year OF LIFE.

Ibex horns

Haut perchéA high perch

Vous avez peut-être eu la chance de croiser sa

silhouette trapue, ses courtes pattes et ses longues

cornes lors de vos randonnées dans la région. Au

bord de l’extinction à l’aube du XXème siècle, le

bouquetin est aujourd’hui une espèce protégée qui

repeuple petit à petit la France et l’Europe grâce aux

campagnes de réintroduction.

Perhaps you've been lucky enough to catch a glimpse

of this stocky creature, with its short legs and long

horns, during your hikes in the region. The ibex, which

was on the verge of extinction in the early 20th

century, is today a protected species which is

gradually re establishing itself in France and Europe

thanks to reintroduction programmes.

emblème de la protection de la nature The Alpine ibex, symbol of nature conservation.

Le bouquetin des

Alpes

Page 98: Hiking on the Moon #5

- Peux-tu retracer les grandes étapes du projet ?

L’idée de réintroduire le bouquetin est ancienne. C’est

avec la création du Parc Naturel Régional de Chartreuse

en 1995 et de la Réserve Naturelle des Hauts de Char-

treuse que le projet a été relancé. En 2009, une étude de

faisabilité a été réalisée par l’ONCFS (Office National de

la Chasse et de la Faune Sauvage) pour savoir si le massif

était favorable. Une fois le projet validé par le Groupe

National Bouquetin et le Conseil National de Protection

de la Nature la phase opérationnelle a pu commencer

Ainsi en 2010, 15 animaux ont été capturés sur la réserve

de chasse et de faune sauvage de Belledonne Sept Laux

puis en 2011, 15 autres animaux ont été capturés dans le

parc national de la Vanoise. Au total ce sont 30 animaux

fondateurs qui ont depuis été lâchés.

-Peut-on parler de réintroduction réussie ?

Il est encore trop tôt, nous ne pourrons tirer les

premières conclusions que d’ici 5 ans. Pour le moment

nous pouvons dire que cela se passe plutôt bien avec, en

2012, une bonne natalité : 11 cabris sur 14 femelles. Nous

avons eu des naissances gémellaires, c'est-à-dire des

cabris jumeaux, qui sont le signe d’une très bonne dyna-

mique.

-Pourra-t-on considérer cette espèce comme un jour hors de danger ?

Aujourd’hui nous comptons environ 10 000 animaux en

France et 30 000 en Europe. Ces animaux sont issus de

divers plans de réintroduction et sont donc très

proches d’un point de vue génétique. Ceci les rend très

fragiles face aux épidémies. Par exemple il y a quelques

années la population des bouquetins du Grand Paradis

a été réduite de 50%.

De plus le bouquetin a un mode de colonisation très

lent, il est donc nécessaire de continuer les programmes

de réintroduction et de rester extrêmement vigilant.

- Can you outline the major phases of the project?

The idea of re-introducing the ibex is very old. The

project was launched in 1995 at the time of the crea-

tion of the Chartreuse Regional Nature Park and the

Hauts de Chartreuse Nature Reserve. In 2009, the ONCFS

(National Office for Hunting and Wildlife) carried out

a feasibility study to find out if the Chartreuse moun-

tain range was a favourable habitat for the ibex. Once

the project was approved by the Group National Bouque-

tin (National Group for the protection of the Ibex) and

the National Council for Nature Conservation, the

operational phase could then start.

So, in 2010, 15 animals were captured in the Belledone

Sept Laux Hunting and Wildlife Reserve, then in 2011,

15 more animals were captured in Vanoise National Park.

In other words, a total of 30 animals, used for captive

breeding, who have subsequently been released.

- So can we say that the re-introduction programme has been a success?

It's still too soon to say; we'll be able to draw the

preliminary conclusions five years from now. For the

moment, we can say that it's going rather well with a

good birth rate in 2012: we've had 11 kids from 14

females. We've also had twin births, in other words,

twin kids, which is a sign of a good population dynamic.

-Do you think the day will come when this species is no longer in danger?

Today, there are about 10,000 animals in France and

30,000 in Europe. These animals are the product of

various re-introduction programmes and therefore,

very similar, from a genetic point of view. This makes

them very vulnerable and susceptible to epidemic

outbreaks. For example, a few years ago the ibex popu-

lation in the Gran Paradiso reserve decreased by 50%.

Further more, the ibex is slow to colonize new areas

so we have to continue with the re-introduction

programmes and remain extremely vigilant.

3 questions à paul boudin3 questions for Paul Boudin,

Responsable du programme de réintroduction du bouquetin des Alpes

au sein du parc naturel régional de Chartreuse.

in charge of the Alpine ibex re-introduction programme in Chartreuse Regional Nature Park.

Page 99: Hiking on the Moon #5

- Peux-tu retracer les grandes étapes du projet ?

L’idée de réintroduire le bouquetin est ancienne. C’est

avec la création du Parc Naturel Régional de Chartreuse

en 1995 et de la Réserve Naturelle des Hauts de Char-

treuse que le projet a été relancé. En 2009, une étude de

faisabilité a été réalisée par l’ONCFS (Office National de

la Chasse et de la Faune Sauvage) pour savoir si le massif

était favorable. Une fois le projet validé par le Groupe

National Bouquetin et le Conseil National de Protection

de la Nature la phase opérationnelle a pu commencer

Ainsi en 2010, 15 animaux ont été capturés sur la réserve

de chasse et de faune sauvage de Belledonne Sept Laux

puis en 2011, 15 autres animaux ont été capturés dans le

parc national de la Vanoise. Au total ce sont 30 animaux

fondateurs qui ont depuis été lâchés.

-Peut-on parler de réintroduction réussie ?

Il est encore trop tôt, nous ne pourrons tirer les

premières conclusions que d’ici 5 ans. Pour le moment

nous pouvons dire que cela se passe plutôt bien avec, en

2012, une bonne natalité : 11 cabris sur 14 femelles. Nous

avons eu des naissances gémellaires, c'est-à-dire des

cabris jumeaux, qui sont le signe d’une très bonne dyna-

mique.

-Pourra-t-on considérer cette espèce comme un jour hors de danger ?

Aujourd’hui nous comptons environ 10 000 animaux en

France et 30 000 en Europe. Ces animaux sont issus de

divers plans de réintroduction et sont donc très

proches d’un point de vue génétique. Ceci les rend très

fragiles face aux épidémies. Par exemple il y a quelques

années la population des bouquetins du Grand Paradis

a été réduite de 50%.

De plus le bouquetin a un mode de colonisation très

lent, il est donc nécessaire de continuer les programmes

de réintroduction et de rester extrêmement vigilant.

- Can you outline the major phases of the project?

The idea of re-introducing the ibex is very old. The

project was launched in 1995 at the time of the crea-

tion of the Chartreuse Regional Nature Park and the

Hauts de Chartreuse Nature Reserve. In 2009, the ONCFS

(National Office for Hunting and Wildlife) carried out

a feasibility study to find out if the Chartreuse moun-

tain range was a favourable habitat for the ibex. Once

the project was approved by the Group National Bouque-

tin (National Group for the protection of the Ibex) and

the National Council for Nature Conservation, the

operational phase could then start.

So, in 2010, 15 animals were captured in the Belledone

Sept Laux Hunting and Wildlife Reserve, then in 2011,

15 more animals were captured in Vanoise National Park.

In other words, a total of 30 animals, used for captive

breeding, who have subsequently been released.

- So can we say that the re-introduction programme has been a success?

It's still too soon to say; we'll be able to draw the

preliminary conclusions five years from now. For the

moment, we can say that it's going rather well with a

good birth rate in 2012: we've had 11 kids from 14

females. We've also had twin births, in other words,

twin kids, which is a sign of a good population dynamic.

-Do you think the day will come when this species is no longer in danger?

Today, there are about 10,000 animals in France and

30,000 in Europe. These animals are the product of

various re-introduction programmes and therefore,

very similar, from a genetic point of view. This makes

them very vulnerable and susceptible to epidemic

outbreaks. For example, a few years ago the ibex popu-

lation in the Gran Paradiso reserve decreased by 50%.

Further more, the ibex is slow to colonize new areas

so we have to continue with the re-introduction

programmes and remain extremely vigilant.

3 questions à paul boudin3 questions for Paul Boudin,

Responsable du programme de réintroduction du bouquetin des Alpes

au sein du parc naturel régional de Chartreuse.

in charge of the Alpine ibex re-introduction programme in Chartreuse Regional Nature Park.

-- Rencontres le long des sentiers --Encounters along the way

Page 100: Hiking on the Moon #5

Rencontres le long des sentiers

La randonnée c’est évoluer librement, être saisi par la

beauté d’un paysage, être surpris par l’instant présent

fait de rencontres hasardeuses avec un troupeau de

bouquetins peu farouches. Mais la montagne abrite bien

d’autres espèces, plus ou moins faciles à observer …

Petit tour d’horizon de ce que vous pouvez croiser lors

de vos randonnées en Haute-Savoie.

The joy of hiking is being able to move around freely,

being gripped by the beauty of a landscape, living in the

moment and delighting in a chance encounter with a

herd of rather bold ibex. But the mountains are home to

many other species; some are easy to spot and others

more difficult... Here's a short review of the some of the

animals that you may encounter when trekking in the

Haute-Savoie.

Encounters along the way

Le chevreuil Animal de la forêt, il n’est pourtant pas

rare de le croiser en montagne, à des

altitudes supérieures à 2000 mètres.

Dépourvu de queue, vous le reconnaitrez

facilement grâce à sa tache claire portée

sur le fessier appelée le miroir.

>>le saviez-vous ? Le chevreuil est le plus petit

des cervidés européens. Le mâle ne pèsera pas

plus de 25 kg et mesurera 68 cm au garrot.

Le loup Le loup est entré dans l’imaginaire de chacun

par les contes et légendes avec une connota-

tion très négative. Aujourd’hui il est

possible d’en apercevoir dans la région mais

n’ayez crainte il aura surement plus peur

que vous.

>>Le saviez-vous? Le jeune loup a 32 dents de

lait. A partir de 7 mois la denture définitive

apparait pour laisser place à 42 crocs.

The roe deerRoe deer live mostly in forests; however, it's

not unusual to find them in the mountain, at

altitudes of over 2,000 metres. The roe deer

has no tail but can be easily identified by the

white patch on its rump, called the mirror.

>>Did you know? The roe deer is the smallest

member of the European deer family. The male

weighs no more than 25 kg and measures only

80 cm at the withers.

The wolfThe wolf, with its negative connotations, has

entered our collective imagination through

tales and legends. Today it's possible to spot

them in the region but don't be frightened,

they'll probably be more afraid of you.

>>Did you know? The young wolf has 32 milk

teeth. They acquire their adult teeth from 7

months onwards and have 42 in total.

Page 101: Hiking on the Moon #5

Rencontres le long des sentiers

La randonnée c’est évoluer librement, être saisi par la

beauté d’un paysage, être surpris par l’instant présent

fait de rencontres hasardeuses avec un troupeau de

bouquetins peu farouches. Mais la montagne abrite bien

d’autres espèces, plus ou moins faciles à observer …

Petit tour d’horizon de ce que vous pouvez croiser lors

de vos randonnées en Haute-Savoie.

The joy of hiking is being able to move around freely,

being gripped by the beauty of a landscape, living in the

moment and delighting in a chance encounter with a

herd of rather bold ibex. But the mountains are home to

many other species; some are easy to spot and others

more difficult... Here's a short review of the some of the

animals that you may encounter when trekking in the

Haute-Savoie.

Encounters along the way

Le chevreuil Animal de la forêt, il n’est pourtant pas

rare de le croiser en montagne, à des

altitudes supérieures à 2000 mètres.

Dépourvu de queue, vous le reconnaitrez

facilement grâce à sa tache claire portée

sur le fessier appelée le miroir.

>>le saviez-vous ? Le chevreuil est le plus petit

des cervidés européens. Le mâle ne pèsera pas

plus de 25 kg et mesurera 68 cm au garrot.

Le loup Le loup est entré dans l’imaginaire de chacun

par les contes et légendes avec une connota-

tion très négative. Aujourd’hui il est

possible d’en apercevoir dans la région mais

n’ayez crainte il aura surement plus peur

que vous.

>>Le saviez-vous? Le jeune loup a 32 dents de

lait. A partir de 7 mois la denture définitive

apparait pour laisser place à 42 crocs.

The roe deerRoe deer live mostly in forests; however, it's

not unusual to find them in the mountain, at

altitudes of over 2,000 metres. The roe deer

has no tail but can be easily identified by the

white patch on its rump, called the mirror.

>>Did you know? The roe deer is the smallest

member of the European deer family. The male

weighs no more than 25 kg and measures only

80 cm at the withers.

The wolfThe wolf, with its negative connotations, has

entered our collective imagination through

tales and legends. Today it's possible to spot

them in the region but don't be frightened,

they'll probably be more afraid of you.

>>Did you know? The young wolf has 32 milk

teeth. They acquire their adult teeth from 7

months onwards and have 42 in total.

C’est un animal rare et discret qui a très peur de l’homme et le fuit, ainsi il est

très difficile d’en observer. En France on en compte environ 300.

>>Le saviez-vous ? Le lynx boréal est revenu de manière naturelle dans les Alpes à la

suite de sa réinsertion en Suisse.

This is a rare and discreet animal which is frightened of, and flees from, humans;

consequently, it is very difficult to spot. There are about 300 of them in France.

>>Did you know? The boreal lynx returned naturally to the Alps having been reintro-

duced to Switzerland.

�e Boreal lynx

le lynx boréal

Page 102: Hiking on the Moon #5

Le chamoisIl est aussi l’un des animaux phares de la montagne. A

la sortie de la seconde guerre mondiale, les effectifs

du chamois se sont trouvés réduits. Grâce à une

politique de restauration efficace, le nombre de

chamois a atteint des niveaux très importants.

>>le saviez-vous ? L'âge des chamois peut-être déterminé en

comptant le nombre d'anneaux de croissance de leurs

cornes.

La marmotteVéritable symbole de la montagne, la marmotte est un

animal extrêmement populaire. Elle est facile à

observer et repérable à son célèbre sifflement.

>>Le saviez-vous? La marmotte ne boit pas .Elle se

contente uniquement de plantes et de légumineuses

qui lui apportent l'eau dont elle a besoin.

La perdr� des neigesCette espèce d’oiseaux est présente au dessus de 2000

mètres et flirte avec les neiges éternelles.

>>le saviez-vous ? La perdrix des neiges peut changer

jusqu’à 4 fois de couleurs dans l’année en fonction de

celle de la montagne.

Le lièvre variablePrésent uniquement dans les Alpes en France, à partir

de 1200 m, il est difficile à observer puisqu’il vit la

nuit et se pare des couleurs de son milieu : blanc

l'hiver et gris brun l'été.

>>Le saviez-vous? Vous reconnaîtrez facilement ses traces

en forme de « Y » laissées dans la neige.

Le renard Le renard peut s’adapter à de nombreux milieux, il

est présent en montagne jusqu’à 2500 m. L’été il peut

chasser des marmottes en se positionnant devant

leur galerie.

>>Le saviez-vous ? Le renard est l’animal carnivore dont on

compte le plus grand nombre et le plus largement

répandu géographiquement.

Le g�aète barbu Réintroduit dans les Alpes, vous identifierez ce

vautour à sa barbichette autour du bec, son œil jaune

cerclé de rouge et sa queue en

forme de losange.

>>Le saviez-vous ? Son envergure est impressionnante : de

2m45 à 2m85 !!

�e chamoisThe chamois is another very important mountain

animal. At the end of the second world war, its

numbers were found to have dramatically

decreased. Thanks to a very effective re-intro-

duction policy, the number of chamois has now

reached significant levels.

>>Did you know? You can determine the age of the

chamois by counting the number of growth

rings on its horns.

�e marmotThe marmot is an extremely popular animal and

a symbol of the mountains. It is easy to spot and

locate thanks to its famous whistling.

>>Did you know? Marmots don't drink. They exist

solely on leguminous and other plants which

provide them with all the water they need.

�e snow partridgeThese birds can be found at altitudes of above

2,000 metres, frequenting snowy regions.

>>Did you know? The snow partridge can change

colour up to 4 times a year to blend in with its

mountainous surroundings.

�e Mountain hareThe mountain hare is only found in the French

Alps, at altitudes of above 1,200 m. It is difficult

to spot as it is nocturnal and changes colour to

match its surroundings: white in winter and

grey-brown in summer

>>>Did you know? You can easily recognize the

hare's snow tracks which leave a distinctive "Y"

shape.

�e f�Foxes can adapt to many environments and can

be found living in mountains, at altitudes of up

to 2,500 m. In summer, they chase marmots,

lurking outside their tunnels.

>>Did you know ? The fox is the most common and

most widespread of all carnivores.

�e bearded vultureThe bearded vulture, which was reintroduced in

the Alps, can be identified by the goatee beard

around its beak, its yellow eyes, ringed in red,

and its lozenge-shaped tail.

>>Did you know ? It has an amazing wing span:

between 2.45 m and 2.85 m!!

Afin de profiter pleinement de vos

balades et de respecter la nature :

Evitez le bruit car il dérange

la faune sauvage,

le silence est propice à l'observation.

Tenez vos chiens en laisse.

Gardez vos déchets pour les jeter dans

une poubelle une fois chez vous.

To get the most out of your walks and

show respect for nature:

Avoid making lots of noise as it upsets

the wildlife, silence is also the best

way of observing the wild animals.

Keep your dogs on a lead

 Keep your rubbish with you and throw

it in the bin once you're home.

Page 103: Hiking on the Moon #5

Le chamoisIl est aussi l’un des animaux phares de la montagne. A

la sortie de la seconde guerre mondiale, les effectifs

du chamois se sont trouvés réduits. Grâce à une

politique de restauration efficace, le nombre de

chamois a atteint des niveaux très importants.

>>le saviez-vous ? L'âge des chamois peut-être déterminé en

comptant le nombre d'anneaux de croissance de leurs

cornes.

La marmotteVéritable symbole de la montagne, la marmotte est un

animal extrêmement populaire. Elle est facile à

observer et repérable à son célèbre sifflement.

>>Le saviez-vous? La marmotte ne boit pas .Elle se

contente uniquement de plantes et de légumineuses

qui lui apportent l'eau dont elle a besoin.

La perdr� des neigesCette espèce d’oiseaux est présente au dessus de 2000

mètres et flirte avec les neiges éternelles.

>>le saviez-vous ? La perdrix des neiges peut changer

jusqu’à 4 fois de couleurs dans l’année en fonction de

celle de la montagne.

Le lièvre variablePrésent uniquement dans les Alpes en France, à partir

de 1200 m, il est difficile à observer puisqu’il vit la

nuit et se pare des couleurs de son milieu : blanc

l'hiver et gris brun l'été.

>>Le saviez-vous? Vous reconnaîtrez facilement ses traces

en forme de « Y » laissées dans la neige.

Le renard Le renard peut s’adapter à de nombreux milieux, il

est présent en montagne jusqu’à 2500 m. L’été il peut

chasser des marmottes en se positionnant devant

leur galerie.

>>Le saviez-vous ? Le renard est l’animal carnivore dont on

compte le plus grand nombre et le plus largement

répandu géographiquement.

Le g�aète barbu Réintroduit dans les Alpes, vous identifierez ce

vautour à sa barbichette autour du bec, son œil jaune

cerclé de rouge et sa queue en

forme de losange.

>>Le saviez-vous ? Son envergure est impressionnante : de

2m45 à 2m85 !!

�e chamoisThe chamois is another very important mountain

animal. At the end of the second world war, its

numbers were found to have dramatically

decreased. Thanks to a very effective re-intro-

duction policy, the number of chamois has now

reached significant levels.

>>Did you know? You can determine the age of the

chamois by counting the number of growth

rings on its horns.

�e marmotThe marmot is an extremely popular animal and

a symbol of the mountains. It is easy to spot and

locate thanks to its famous whistling.

>>Did you know? Marmots don't drink. They exist

solely on leguminous and other plants which

provide them with all the water they need.

�e snow partridgeThese birds can be found at altitudes of above

2,000 metres, frequenting snowy regions.

>>Did you know? The snow partridge can change

colour up to 4 times a year to blend in with its

mountainous surroundings.

�e Mountain hareThe mountain hare is only found in the French

Alps, at altitudes of above 1,200 m. It is difficult

to spot as it is nocturnal and changes colour to

match its surroundings: white in winter and

grey-brown in summer

>>>Did you know? You can easily recognize the

hare's snow tracks which leave a distinctive "Y"

shape.

�e f�Foxes can adapt to many environments and can

be found living in mountains, at altitudes of up

to 2,500 m. In summer, they chase marmots,

lurking outside their tunnels.

>>Did you know ? The fox is the most common and

most widespread of all carnivores.

�e bearded vultureThe bearded vulture, which was reintroduced in

the Alps, can be identified by the goatee beard

around its beak, its yellow eyes, ringed in red,

and its lozenge-shaped tail.

>>Did you know ? It has an amazing wing span:

between 2.45 m and 2.85 m!!

Afin de profiter pleinement de vos

balades et de respecter la nature :

Evitez le bruit car il dérange

la faune sauvage,

le silence est propice à l'observation.

Tenez vos chiens en laisse.

Gardez vos déchets pour les jeter dans

une poubelle une fois chez vous.

To get the most out of your walks and

show respect for nature:

Avoid making lots of noise as it upsets

the wildlife, silence is also the best

way of observing the wild animals.

Keep your dogs on a lead

 Keep your rubbish with you and throw

it in the bin once you're home.

Page 104: Hiking on the Moon #5

raquette inuit 450TEST MATOS /EQUIPMENT TEST

La raquette permet de ne pas s'enfoncer dans la poudreuse et ainsi de pouvoir découvrir la montagne sous un nouvel angle.Laissez-vous tenter par cette activité adaptée à tous les niveaux. David Moratille, guide de haute montagne originaire de Haute-Savoie et responsable du service Quechua Pro a testé pour vous les raquettes inuit 450 Quechua.

Snowshoes enables the wearer to not sink into powder snow and therefore discover the mountains from a different angle. Why not try this activity, it is adapted to all levels of fitness. David Moratille, a Mountain Guide from Haute-Savoie, and manager of the Quechua Pro department has tested Quechua's Inuit 450 snowshoes.

FACILITÉ DE CHAUSSAGEeasy to put on

MAINTIEN DU PIEDFoot support

STABILITÉStability

ACCROCHEGrip

L E S A V I E Z - V O U S ?la raquette est la plus ancienne activité d’hiver, née il y a plus de 10 000 ans.Snowshoeing is reputed to be the oldest winter sport, invented over 10,000 years ago

Page 105: Hiking on the Moon #5

raquette inuit 450TEST MATOS /EQUIPMENT TEST

La raquette permet de ne pas s'enfoncer dans la poudreuse et ainsi de pouvoir découvrir la montagne sous un nouvel angle.Laissez-vous tenter par cette activité adaptée à tous les niveaux. David Moratille, guide de haute montagne originaire de Haute-Savoie et responsable du service Quechua Pro a testé pour vous les raquettes inuit 450 Quechua.

Snowshoes enables the wearer to not sink into powder snow and therefore discover the mountains from a different angle. Why not try this activity, it is adapted to all levels of fitness. David Moratille, a Mountain Guide from Haute-Savoie, and manager of the Quechua Pro department has tested Quechua's Inuit 450 snowshoes.

FACILITÉ DE CHAUSSAGEeasy to put on

MAINTIEN DU PIEDFoot support

STABILITÉStability

ACCROCHEGrip

L E S A V I E Z - V O U S ?la raquette est la plus ancienne activité d’hiver, née il y a plus de 10 000 ans.Snowshoeing is reputed to be the oldest winter sport, invented over 10,000 years ago

Un week-end comme les autres… Non pas tout à fait puisqu’une épaisse couche de neige poudreuse s’était installée depuis quelques jours. Les conditions idéales pour tester les raquettes.

La caractéristique première est la facilité de chaussage. Grâce aux indications « pied droit, pied gauche  » et aux serrages sangle-boucles, on est rapidement chaussé pour profiter pleinement de la randonnée.

Durant la randonnée, le pied reste bien maintenu par la gaine recouvrant l’ensemble du coup de pied. Ce système harmonise le serrage sans couper la circulation. Pour ma pointure 46, le serrage semble être quasiment au maximum. Les sangles sont un peu courtes pour me permettre d’atteindre les scratches. Je craignais de perdre en serrage, mais finalement je n’ai pas eu de jeu à déplorer dans mes sorties. Pour rappel cette raquette est adaptée aux randonneurs de petit et grand gabarits (-90kg).

L’articulation de la plaque permet un bon déroulé de pied apportant une certaine aisance et liberté dans la marche. Les tamis sont étroits ce qui réduit les risques de chevauchement, la raquette se fait vite oublier. La cale de montée se met très facilement avec le bout du bâton. Elle se relève parfois dans certaines neiges mais elle est rapide à remettre en place.

La raquette s’adapte à tous les types de neige. Dans les neiges poudreuses, la portance est assurée. Sur neige dure, un système de deux rails en acier latéraux et une griffe sous le pied permettent une bonne accroche.Petite limite, ces raquettes ne sont pas faites pour une utilisation extrême en raison d’une accroche limité en pente très raide.

En conclusion, j’ai trouvé cette raquette très agréable en terrain vallonné, sous bois, en montée comme en descente. Le produit est très facile d’utilisation, suffisamment technique et solide pour une pratique régulière.

The first characteristic is how easy they are to put on. Thanks to the writing "right foot, left foot", and the strap and buckle tightening system, they are quick to put on to enjoy the hike to the full.

During the hike, feet are supported well by the strap that covers the entire forefoot. This system enables even tightening without cutting off circulation. In my size, 46, the straps were tightened almost to maximum. The straps are a bit short to reach the hook&loop sections. I feared that the straps would loosen but in the end there was no increased play during my outing. Reminder, these snows-hoes are suitable for hikers of small and large build (-90 kg).

The articulated plate enables good foot roll for more ease and freedom when walking. The decks are narrow to avoid overlapping, and the snowshoes are quickly forgotten. The climbing bars are very easy to put on using a stick. They sometimes come up in some types of snow but are quick to put back correctly.

The snowshoes are suitable for all types of snow. In powder snows, they have lift. On hard snow, a system with two steel side rails and a spike under the foot enables good grip. There is one limitation, these snowshoes aren't designed for extreme use as they have low grip on very steep slopes.

I found these snowshoes very pleasant to use on hilly ground, in woods, both uphill and downhill. The product is very easy to use and is technical and hardwearing enough for regular use.

Voir la présentation de la raquette Inuit 450.Take a look at the presentation of the Inuit 450 snowshoe

Page 106: Hiking on the Moon #5
Page 107: Hiking on the Moon #5
Page 108: Hiking on the Moon #5

PARTAGEZ AVEC NOUS VOTRE PLUS BELLE PHOTO ILLUSTRANT LE THÈME

ET TENTEZ DE GAGNER UNE PAIRE DE RAQUETTES INUIT 450 QUECHUA

POUR VOUS ACCOMPAGNER LORS DE VOS RANDONNÉES SOUS LA NEIGE !

COMMENT PARTICIPER ?PUBLIEZ VOTRE PHOTO SUR LA PAGE FACEBOOK DE QUECHUA

www.facebook.com/Quechua

OU

[email protected]

Un jury composé de membres de l’équipe Quechua se réunira pour élire la plus belle pro position.

*INUIT 450 QUECHUA

PHOTOCONCOURS

Page 109: Hiking on the Moon #5

PARTAGEZ AVEC NOUS VOTRE PLUS BELLE PHOTO ILLUSTRANT LE THÈME

ET TENTEZ DE GAGNER UNE PAIRE DE RAQUETTES INUIT 450 QUECHUA

POUR VOUS ACCOMPAGNER LORS DE VOS RANDONNÉES SOUS LA NEIGE !

COMMENT PARTICIPER ?PUBLIEZ VOTRE PHOTO SUR LA PAGE FACEBOOK DE QUECHUA

www.facebook.com/Quechua

OU

[email protected]

Un jury composé de membres de l’équipe Quechua se réunira pour élire la plus belle pro position.

*INUIT 450 QUECHUA

PHOTOCONCOURS PHOTO

COMPETITION

SEND US YOUR MOST BEAUTIFUL PHOTO ON THE THEME, "WINTER IS HERE AND SO IS THE SNOW"

AND WIN A PAIR OF QUECHUA INUIT 450 SNOWSHOES,

PERFECT FOR HIKING THROUGH SNOW!

HOW TO TAKE PART?PUBLISH YOUR PHOTO ON QUECHUA'S FACEBOOK PAGE

www.facebook.com/Quechua

OR

[email protected]

A jury, comprising of Quechua team members, will meet to select the most beautiful image.

*INUIT 450 QUECHUA

Page 110: Hiking on the Moon #5

BASE NAUTIQUEVEZENAY

Malbuisson

Page 111: Hiking on the Moon #5
Page 112: Hiking on the Moon #5

MIAM

LA CROZIFLETTE «The croziflette»

La région du Mont-Blanc est riche de ses recettes traditionnelles plus ou moins connues. L’hiver est là

alors o�rez-vous un petit bout des Savoies dans votre assiette, où que vous soyez dans le monde.

La crozi�ette comme son nom l’indique est une recette à base de crozets, petites pâtes carrées au

sarrasin issues du terroir savoyard.

�e Mont-Blanc region has a wealth of traditional recipes, some well known, others less so. Winter is

here, so wherever you are in the world, why not treat yourself to a little taste of the Savoie.

Crozi�ette, as its name indicates, is a recipe based on crozets, small buckwheat pasta squares from the

Savoie region.

Le saviez-vous ? Le nom crozet vient du patois savoyard « croé » qui signi�ait « petit ».Did you know? �e name crozet comes from the Savoyard dialect "croé" which used to mean "small."

Recette pour 4 a 6 personnesPréparation et cuisson : 40 minutes / cooking time : 40 minuntes

300 g de Crozet au sarrasin , 4 tranches de jambon cru de Savoie (ou 200 g de lardons)1 oignon, 1 reblochon, 50 cL de crème fraîche, Sel et poivre.

-Faites cuire les Crozets en les plongeant dans de l’eau bouillante salée durant 20 minutes

-Pendant ce temps là, pro�tez-en pour couper le jambon cru en �nes lanières. Puis coupez la moitié du reblochon en petits dés et l’autre moitié en tranches en gardant la peau.

-Hachez l’oignon et faites le revenir dans un peu de beurre. Si vous avez choisi de remplacer le jambon cru par des lardons, faites revenir les lardons avec les oignons.

-Préchau�ez votre four à 180°, thermostat 6.

-Egouttez les crozets puis mettez une première couche de crozet dans un grand plat à gratin.

-  Alternez une couche de crozets, une couche de crème fraîche, une couche de jambon (ou de lardon), une couche d'oignons et les dés de reblochon. Recom-mencez jusqu'à épuisement des ingrédients. -Rajoutez les tranches de reblochon pour couvrir l’ensemble des couches

-Cook the Crozet pasta in boiling, salted water for 20 minutes.

-In the meantime, cut the cured ham into thin strips. �en dice half the reblochon and slice the other half, keeping the skin.

-Chop onion and fry gently in a little butter. If you've opted to use bacon instead of cured ham, lightly fry bacon with the onions.

-Preheat your oven to 180°, gas mark 6.

-Drain the crozet pasta and layer on bottom of a large gratin dish.

-Alternate a layer of pasta, a layer of crème fraîche, a layer of ham (or bacon), a layer of onions and diced reblochon. Continue until you have used up all the ingredients.

-Cover the top layer with the slices of reblochon

-Cook for about 20 minutes.

300g of buckwheat crozet pasta, 4 slices of cured Savoie ham or 200g of bacon, 1 egg1 reblochon cheese, 500 ml crème fraîche, 1 onion, Salt and pepper.

Page 113: Hiking on the Moon #5

MIAM

LA CROZIFLETTE «The croziflette»

La région du Mont-Blanc est riche de ses recettes traditionnelles plus ou moins connues. L’hiver est là

alors o�rez-vous un petit bout des Savoies dans votre assiette, où que vous soyez dans le monde.

La crozi�ette comme son nom l’indique est une recette à base de crozets, petites pâtes carrées au

sarrasin issues du terroir savoyard.

�e Mont-Blanc region has a wealth of traditional recipes, some well known, others less so. Winter is

here, so wherever you are in the world, why not treat yourself to a little taste of the Savoie.

Crozi�ette, as its name indicates, is a recipe based on crozets, small buckwheat pasta squares from the

Savoie region.

Le saviez-vous ? Le nom crozet vient du patois savoyard « croé » qui signi�ait « petit ».Did you know? �e name crozet comes from the Savoyard dialect "croé" which used to mean "small."

Recette pour 4 a 6 personnesPréparation et cuisson : 40 minutes / cooking time : 40 minuntes

300 g de Crozet au sarrasin , 4 tranches de jambon cru de Savoie (ou 200 g de lardons)1 oignon, 1 reblochon, 50 cL de crème fraîche, Sel et poivre.

-Faites cuire les Crozets en les plongeant dans de l’eau bouillante salée durant 20 minutes

-Pendant ce temps là, pro�tez-en pour couper le jambon cru en �nes lanières. Puis coupez la moitié du reblochon en petits dés et l’autre moitié en tranches en gardant la peau.

-Hachez l’oignon et faites le revenir dans un peu de beurre. Si vous avez choisi de remplacer le jambon cru par des lardons, faites revenir les lardons avec les oignons.

-Préchau�ez votre four à 180°, thermostat 6.

-Egouttez les crozets puis mettez une première couche de crozet dans un grand plat à gratin.

-  Alternez une couche de crozets, une couche de crème fraîche, une couche de jambon (ou de lardon), une couche d'oignons et les dés de reblochon. Recom-mencez jusqu'à épuisement des ingrédients. -Rajoutez les tranches de reblochon pour couvrir l’ensemble des couches

-Cook the Crozet pasta in boiling, salted water for 20 minutes.

-In the meantime, cut the cured ham into thin strips. �en dice half the reblochon and slice the other half, keeping the skin.

-Chop onion and fry gently in a little butter. If you've opted to use bacon instead of cured ham, lightly fry bacon with the onions.

-Preheat your oven to 180°, gas mark 6.

-Drain the crozet pasta and layer on bottom of a large gratin dish.

-Alternate a layer of pasta, a layer of crème fraîche, a layer of ham (or bacon), a layer of onions and diced reblochon. Continue until you have used up all the ingredients.

-Cover the top layer with the slices of reblochon

-Cook for about 20 minutes.

300g of buckwheat crozet pasta, 4 slices of cured Savoie ham or 200g of bacon, 1 egg1 reblochon cheese, 500 ml crème fraîche, 1 onion, Salt and pepper.

Page 114: Hiking on the Moon #5

INFOS LÉGALES

Editeur : Quechua, une société du groupe DECATHLON SA (OXYLANE GROUP)

4 boulevard de Mons BP 299-56665 Villeneuve d’Ascq, France

Directeur de publication : Thomas Bevilacqua

Direction artistique : Thomas Bevilacqua & Marion Willis

Rédaction : Julie Bordez & Pauline Martin

Ont collaboré à ce numéro :

Articles : Fanny Alexandre, Christopher Baud, Paul Boudin, Pierre Charraix, Eric Coudurier, Christophe De laage de Meux,

Mélanie Dieudonné, Mélanie Didillon, Sabrina Duranceau, Abderrahman Elaammari, Amélie Faure, Yann Giezendanner, Gilles

Gobbo, Noemie Haye, Julien Lambert , Fabrice Le Bigot, Quentin Le Claire, Floriane Macaire, David Moratille, Jonathan Nachon,

Jean fraçois Ratel, Delphine Revaud, Christophe Rolland, Emilie Rouzaud, Christophe Surson, Cécile Thomas, Laurent Valbert.

  Timothé Blandin, Sophie Garofalo, Marion Willis, Benjamin Simon, Diane Dupire, Montserrat Galbany, Maxime Catteau,

Augustin Réquillart, Philippe Daguillon, Jeremy Laurent.

Photographies : Thomas Bevilacqua, Timothé Blandin, Christophe De laage, Quechua Images, Fabrice Le Bigot Charline Surdeau,

Marion Willis, Yannis Marron, Benjamin Lafoux, François Guion, Martin Beaujouan.

Traduction : Nord expansion

Relecture : Clothilde Drouet & Oliver Gough

Couverture : Marion Willis, photographie : François Guion

Maquette : Marion Willis

Logo : STUDIO ORES / www.studio-ores.com

Impression : Imprimerie Villière, Route d’Annemasse, 74160, Beaumont France.

Date de parution : Janvier 2013

Dépôt légal à parution

ISSN :2257-4662

Periodicité : magazine trimestriel

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent

magazine faites sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproduc-

tions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d’autre part, les courtes citations

justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (art L.122-4, L.122-5 et L.335-2 du

Code)

Hiking on the moon est un magazine gratuit- ne peut être vendu

Page 115: Hiking on the Moon #5
Page 116: Hiking on the Moon #5

Numéro 5

By Quechua

Special ALPES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .