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HISTOIRE DES IDÉES ET DES ARTS: Le rôle de la femme pendant la révolution française Présenter par: Orienté par: SALMI Wissal Mme ZARROUKI Najat MEZIANE Nourelhouda ELGOURARI Fatima Zahra

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HISTOIRE DES IDÉES ET DES ARTS:

Le rôle de la femme pendant la révolution française

Présenter par: Orienté par:SALMI Wissal Mme ZARROUKI NajatMEZIANE NourelhoudaELGOURARI Fatima Zahra

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PLAN DU TRAVAIL: 1. Avant propos 2. La femme avant la révolution française a/ leurs droits b/leurs enseignements 3. Femmes et révolution, leurs parcours 4. Déclaration des droits de la femme et de la

citoyenne. 5.Conclusion

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AVANT PROPOS: La société occidentale du 18eme siècle

est chrétienne.les mentalités sont forgées sur des croyances anciennes, sur les femmes notaments. Au 18eme siècle, même si la société chrétienne européenne a quelque peu changé depuis le Moyen Age, il est des mythes qui ont la vie dure. Ainsi le mythe de la femme créée non en même temps que l’homme, mais à partir de la cote de l’homme. Sur ce mythe repose l’essentiel de l’attitude des hommes à l’égard des femmes:

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La femme doit tout à l’homme ,elle lui est soumise … Sans oublier que la femme est à l’origine du malheur

du genre humain avec le pêché originel: car, n’est ce pas ,EVE qui ,dans la mythologie judéo-chrétienne , incita ADAM à manger le fruit interdit, la pomme de la connaissance du bien et du mal?

Femme faible de par sa constitution, femme tentatrice, femme fatale, femme proche de l’animal avec ou sans âme, les femmes ,depuis les temps anciens, sont cause de nombreux malheurs. A la vielle de la révolution française, les mentalités n’ont pas vraiment évolué… Nombreux sont ceux qui pensent qu’elles ne peuvent penser par elles mêmes.

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LA FEMME AVANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE:

A) les droits des femmes: Les droits des femmes en général sont quasi

inexistants. Elles n’ont pas de statut et ne quittent leurs parents que pour se marier ou entrer au couvent. Elles sont totalement dépendantes de leurs époux et qu’il n’est pas encore question de divorce. Elles n’ont pas de droit de propriété et n’ont aucun droit politique. Si elles peuvent participer parfois aux assemblées d’habitants , en pratique, elles ne le font pas.

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B) L’enseignement des femmes: L’enseignement est peu ouvert aux

filles. Tout au plus leur est-il de fréquenter les rares écoles communales ou les cours dispensés par les religieuses des couvents, si leur aide aux travaux ménagers n’est pas nécessaire. Elles y apprennent des rudiments de lecture et d’écriture, mais surtout à remplir leurs futurs rôles de mère et de ménagère et quels sont leurs devoirs.

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Dès 1698 pourtant, Fénelon dans son “ Traité de l’Education des filles ” jugeait qu’il était de bon ton de leur enseigner la lecture et l’écriture, mais aussi l’arithmétique, la morale, la décence, la piété et des connaissances agricoles. En 1686 avait d’ailleurs été créée la Maison royale de Saint Cyr par Madame de Maintenon. Les jeunes filles y apprenaient à lire, écrire, danser le menuet et jouer aux échecs et aux dames. Inutile de préciser à qui était réservé cet enseignement...

Au XVIIIe siècle, Marie Leszczynska créa l’Institution de l’Enfant Jésus dont le programme et les ambitions ne diffèrent pas de Saint-Cyr.

Si les théories à propos de l’éducation se multiplient, il est toujours fait une différenciation entre celle que recevront les filles et les garçons. Il n’existe donc aucun moyen réel pour les filles, même issues des milieux les plus favorisés, de se cultiver comme peuvent le faire certains hommes, sinon en autodidactes.

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3. FEMMES ET RÉVOLUTION, LEURS PARCOURS

Le 1er janvier 1789, les femmes du Tiers Etat envoient un cahier de doléances au Roi pour revendiquer les trois points suivants :

- la gratuité de l’éducation pour les filles et les garçons.

- l’obtentions de privilèges pour certains métiers dont on exclurait les hommes .

- la condamnation et le marquage des filles publiques.

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Elles n’ont à ce moment aucune revendication politique. Les femmes qui s’étaient tenues jusque-là à l’écart des émeutes violentes prennent une part active aux événement des 5 et 6 octobre 1789. Sans doute se sentent-elles plus directement concernées par la Révolution étant directement et cruellement touchées par les augmentations exorbitantes du prix du pain. Elles vont chercher le roi Louis XVI à Versailles et le ramènent aux Tuileries. Michelet lui-même se verra obligé de reconnaître que “ les hommes ont pris la Bastille et les femmes ont pris le roi. ”

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De 1789 à 1792, on modifie progressivement les lois concernant le droit de vote. Mais les femmes seront toujours considérées comme des “ citoyens passifs ”, comme les mendiants, les fous et les enfants.

A partir des événements d’octobre, les femmes vont désormais intervenir de deux façons dans la Révolution.

D’une façon massive aux coté des hommes : leur but est de fonder un système qui abolira toutes les inégalités inhérentes aux classes sociales. Leur propre condition semble peu les préoccuper, soit qu’elles n’en aient pas conscience, soit qu’elles supposent que leurs problèmes propres seront réglés dans la foulée des réformes générales.

D’une façon individuelle et élitiste : quelques femmes, philosophes et hommes politiques prennent conscience de la spécificité de la condition féminine et de son infériorité. Ils croient à une réforme profonde de la société à tous les niveaux. Ce féminisme naissant est un mouvement minoritaire. Tout au plus peut-on affirmer que les Girondins y étaient moins opposés que les Montagnards. Ce type de féminisme survivra sous différentes formes jusqu’en automne 1793 qui verra l’interdiction de toute forme d’associations de femmes.

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Avec l’annonce de la guerre naîtra un féminisme guerrier qui propose de lever des légions d’amazones pour défendre le pays aux cotés des hommes.

En automne 1790, se crée le premier club mixte : La Société des Amis de la Constitution. Théroigne de Méricourt et Madame Roland, entre autres, y participeront.

Dès février 1791, les révolutionnaires s’inquiètent des revendications féministes. Divers hommes politiques leur signifient qu’il est de leur devoir de rester dans leurs foyers pour y prendre soin des “ braves patriotes ”.

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Malgré cela, en mars 1791, Etta Palm fonde la Société des Amies de la Vérité, le premier club exclusivement féminin.

En automne 1791, Olympe de Gouges publie la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne . Elle met en relief le fait qu’une déclaration des droits de l’homme qui se voulait universelle et s’adressant à tous les êtres humains n’est pas appliquées aux femmes qui ne possèdent toujours pas de droits civils ni politiques.

Dès le début de 1792, les revendications purement politiques, et à plus forte raison celles des femmes, passent au second plan à cause de la menace de guerre.

En août 1792, Claire Lacombe crée le Club des Citoyennes républicaines révolutionnaires, et l’on voit surgir une sans-culotterie féminine qui propose d’armer les femmes contre l’ennemi, intérieur cette fois.

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En août 1792 toujours, le droit de divorce est accordé aux hommes et aux femmes. Il faudra néanmoins à ces dernières respecter un délai plus long avant de pouvoir se remarier.

Le 20 septembre 1792, les femmes obtiennent les droits civils. Le 19 décembre, elles ont le droit d’apporter leur témoignage. Les femmes ont donc acquis des droits sans pour autant devenir citoyennes à part entière, toujours privées de droits politiques.

En 1793, les revendications de certaines femmes passent par la sans-culotterie. Ce sont des militantes actives et politisées d’une part et de l’autre, des femmes du peuple, patriotes et les trop célèbres tricoteuses.

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On peut se demander si ce ne sont pas les débordements sanglants de ces femmes et l’assassinat de Marat par Charlotte Corday qui poussèrent les rares défenseurs masculins du féminisme et de l’égalitarisme à y renoncer alors purement et simplement.

En avril 1793, on exclut explicitement les femmes des droits politiques. Cette décision est argumentée de la sorte : “ Les vices de notre éducation rendent cet éloignement encore nécessaire au moins pour quelques années. ” (Élisabeth ROUDINESCO, Théroigne de Méricourt, Seuil, Paris 1989, p.143.)

Pauline Léon et Claire Lacombe forment néanmoins le second club exclusivement féminin. Mais elles abandonnent les revendications égalitaires, acceptent leur statut de mère et d’épouse .

Le 30 Octobre 1793, on interdit purement et simplement aux femmes de fonder ou d’appartenir à des sociétés féminines. 

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RÉSUMÉ: La participation et l’implication féminine aux événements révolutionnaires et contre-révolutionnaire est indiscutable. Les femmes sont là, en force, assistent aux réunions politiques, créent des clubs, signent des pétitions, prennent parfois la parole quand on accepte de la leur octroyer, partent sur les champs de bataille... Leur utilité dans l’expansion des idées révolutionnaires (ou en opposition) est irréfutable.

Pourtant, elles n’ont pas le droit de vote (officiellement en tout cas, car il est arrivé qu’elles donnent, rarement certes, leur voix, notamment dans les sections) puisqu’elles sont automatiquement listées dans la catégorie des citoyens passifs dès 1789. Ces citoyens n’ont « pas droit à prendre une part active dans la formation des pouvoirs publics » et « Les femmes, du moins dans l'état actuel, les enfants, les étrangers, ceux encore qui ne contribueraient en rien à soutenir l'établissement public, ne doivent point influer activement sur la chose publique » (discours de Sieyès à l’Assemblée Nationale, le 21 juillet 1789).

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Seul le divorce, par la loi du 20 septembre 1792, représente pour elles un semblant d’amélioration de leur statut. Dès 1793, l’anti-féminisme s’accroit avec la Terreur. On voit dans les femmes les partisanes, voire les initiatrices, des idées en contradiction avec la Révolution.

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