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Histoire du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle. Le pèlerinage est né de la découverte miraculeuse d'un tombeau faite en Galice vers l'an 800. Ce tombeau a été retrouvé par l'ermite Pelayo (ou Pelagius) qui avait eu une révélation dans son sommeil. Il aurait été guidé par une étoile dans le ciel, d'où une des étymologies avancées pour Compostelle : Campus Stellae ou champ de l'étoile. Suite à cette révélation mystérieuse et après concertation, l'Église locale déclara qu'il s'agissait du tombeau de l'apôtre Jacques, frère de Jean l'Évangéliste et premier apôtre martyr de la chrétienté. Les premiers écrits mentionnant la prédication de Jacques en Espagne remontent au VIIe siècle. Ils ont été repris au XIIe siècle et incorporés au Codex Calixtinus. L'apôtre Jacques aurait quitté le Proche-Orient au Ier siècle avec pour mission de prêcher la parole du Christ en occident jusque dans la péninsule Ibérique. Rentré en Palestine, il fut décapité sur ordre du roi Hérode Agrippa. Recueillie par ses compagnons, sa dépouille fut portée dans une embarcation. Guidée par un ange, l'esquif franchit le détroit de Gibraltar avant de s'échouer sur les côtes de Galice. Théodomire, évêque d'Ira-Flavia (aujourd'hui Padrón), reconnut ce tombeau comme étant celui de Saint Jacques en 835 et le roi Alphonse II des Asturies y fit édifier une église. Il faudra toutefois attendre l'année 1884 pour que le pape Léon XIII confirme de son autorité, dans la lettre apostolique Deus Omnipotens, la reconnaissance des reliques de saint Jacques faite par l'archevêque de Compostelle. En 1121, en pleine période de croisade (dont la première est lancée en 1095 par le Pape Urbain II) et 3 ans après la fondation de l'ordre des Templiers en 1118 à Jérusalem par le pape Pascal II pour protéger le pèlerinage de Jérusalem, le pape Calixte II (dont le frère Raymond de Bourgogne est roi de León et de Galice par mariage avec Urraque Ire de Castille, fille du roi de Castille Alphonse VI de Castille) fait de Saint-Jacques-de-Compostelle un archevêché. Il suscite le rassemblement de textes épars dans un manuscrit connu sous le nom de Codex Calixtinus pour assurer la dévotion à l'Apôtre et assure la promotion de .Saint-Jacques-de-Compostelle Le dernier livre incorporé au Codex Calixtinus est attribué à un moine poitevin, Aimery Picaud. Il y indique sommairement quatre routes en France, qui fusionnent pour trois d'entre elles à Ostabat dans les Pyrénées-Atlantiques, puis à Puente la Reina en Espagne, pour former le camino francés. Source: Wikipédia Très parcouru au moyen âge, le chemin était tombé en désuétude, la fréquentation a redémarré au XX ème siècle. L’origine d’une structuration temporelle du pèlerinage actuel remonte aux années 1987 avec la décision du Conseil de l’Europe de faire des chemins de Compostelle le premier Itinéraire culturel européen. Il existe 4 chemin principaux en France: La voie Turensis (1840 Kms) qui part de Paris, avec un rendez-vous à la tour Saint Jacques, ancienne église Notre dame de la Boucherie. Elle passe par Chartres ou Orléans, Tours, Sainte, Bordeaux, Ostabat, Roncevaux, Puente la Reina. Y arrivent les pèlerins venant du nord (Belgique, Hollande...) La voie Podensis (1600 Kms) la plus fréquentée - 80% des pèlerins en France – part du Puy en Velay et passe par Conques, Moissac, Ostabat, Roncevaux, Puente la Reina.. La voie Lemovicensis ( 1700 Kms) part de Vézelay et passe par Nevers, Limoges, Périgueux, Ostabat, Roncevaux, Puente la Reina. La voie Tolosana Part d'Arles et passe par Montpellier, Toulouse, col du Somport, Puente la Reina. A partir de Puente la Reina nous sommes sur le « Camino Frances » qui rejoint Santiago par Logrono Burgos, Leon. Il existe d'autres chemins: le « Camino del Norte » qui suit la côte: Irun, Saint Sébastien, Bilbao, Santander, Ribadeo. La « Via de la Plata » qui part de Séville, Le « Camino portugues » qui part de Lisbonne. Et en principe le « camino » part de chez soi!

Histoire du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle…pelerin-detoiles.net/images/Docs/Histoire de Compostelle.pdf · Histoire du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle

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Histoire du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle.

Le pèlerinage est né de la découverte miraculeuse d'un tombeau faite en Galice vers l'an 800. Ce tombeau a été retrouvé par l'ermite Pelayo (ou Pelagius) qui avait eu une révélation dans son sommeil. Il aurait été guidé par une étoile dans le ciel, d'où une des étymologies avancées pour Compostelle : Campus Stellae ou champ de l'étoile. Suite à cette révélation mystérieuse et après concertation, l'Église locale déclara qu'il s'agissait du tombeau de l'apôtre Jacques, frère de Jean l'Évangéliste et premier apôtre martyr de la chrétienté. Les premiers écrits mentionnant la prédication de Jacques en Espagne remontent au VIIe siècle. Ils ont été repris au XIIe siècle et incorporés au Codex Calixtinus. L'apôtre Jacques aurait quitté le Proche-Orient au Ier siècle avec pour mission de prêcher la parole du Christ en occident jusque dans la péninsule Ibérique. Rentré en Palestine, il fut décapité sur ordre du roi Hérode Agrippa. Recueillie par ses compagnons, sa dépouille fut portée dans une embarcation. Guidée par un ange, l'esquif franchit le détroit de Gibraltar avant de s'échouer sur les côtes de Galice.

Théodomire, évêque d'Ira-Flavia (aujourd'hui Padrón), reconnut ce tombeau comme étant celui de Saint Jacques en 835 et le roi Alphonse II des Asturies y fit édifier une église. Il faudra toutefois attendre l'année 1884 pour que le pape Léon XIII confirme de son autorité, dans la lettre apostolique Deus Omnipotens, la reconnaissance des reliques de saint Jacques faite par l'archevêque de Compostelle.

En 1121, en pleine période de croisade (dont la première est lancée en 1095 par le Pape Urbain II) et 3 ans après la fondation de l'ordre des Templiers en 1118 à Jérusalem par le pape Pascal II pour protéger le pèlerinage de Jérusalem, le pape Calixte II (dont le frère Raymond de Bourgogne est roi de León et de Galice par mariage avec Urraque Ire de Castille, fille du roi de Castille Alphonse VI de Castille) fait de Saint-Jacques-de-Compostelle un archevêché.

Il suscite le rassemblement de textes épars dans un manuscrit connu sous le nom de Codex Calixtinus pour assurer la dévotion à l'Apôtre et assure la promotion de .Saint-Jacques-de-Compostelle

Le dernier livre incorporé au Codex Calixtinus est attribué à un moine poitevin, Aimery Picaud. Il y indique sommairement quatre routes en France, qui fusionnent pour trois d'entre elles à Ostabat dans les Pyrénées-Atlantiques, puis à Puente la Reina en Espagne, pour former le camino francés.

Source: Wikipédia

Très parcouru au moyen âge, le chemin était tombé en désuétude, la fréquentation a redémarré au XX ème siècle. L’origine d’une structuration temporelle du pèlerinage actuel remonte aux années 1987 avec la décision du Conseil de l’Europe de faire des chemins de Compostelle le premier Itinéraire culturel européen.

Il existe 4 chemin principaux en France:La voie Turensis (1840 Kms) qui part de Paris, avec un rendez-vous à la tour Saint Jacques, ancienne église Notre dame de la Boucherie. Elle passe par Chartres ou Orléans, Tours, Sainte, Bordeaux, Ostabat, Roncevaux, Puente la Reina. Y arrivent les pèlerins venant du nord (Belgique, Hollande...)La voie Podensis (1600 Kms) la plus fréquentée - 80% des pèlerins en France – part du Puy en Velay et passe par Conques, Moissac, Ostabat, Roncevaux, Puente la Reina..La voie Lemovicensis ( 1700 Kms) part de Vézelay et passe par Nevers, Limoges, Périgueux, Ostabat, Roncevaux, Puente la Reina.La voie Tolosana Part d'Arles et passe par Montpellier, Toulouse, col du Somport, Puente la Reina.

A partir de Puente la Reina nous sommes sur le « Camino Frances » qui rejoint Santiago par Logrono Burgos, Leon. Il existe d'autres chemins:le « Camino del Norte » qui suit la côte: Irun, Saint Sébastien, Bilbao, Santander, Ribadeo.La « Via de la Plata » qui part de Séville, Le « Camino portugues » qui part de Lisbonne.Et en principe le « camino » part de chez soi!

En France le chemin correspond souvent à des GR® et est balisé de façon différente suivant les régions, en Espagne nous suivons les « flèches jaunes », dues à un prête de Roncevaux qui, voyant les pèlerins se perdre a eu l'idée de baliser le chemin avec un reste de peinture ayant servi à la restauration de l'abbaye.

Voici quelques exemples de balises:

La fréquentation du chemin depuis 1990:

1990 1999 2000 2004 2005 2006 2007 2008 2009 20104918 154613 55004 179944 93924 100377 114026 125141 145878 256997

(au 31/10)

Source: http://www.archicompostela.org/peregrinos

Les années en rouge sont des années « jacquaires ou jubilaires », L’année jubilaire à Compostelle a lieu lorsque le 25 juillet tombe un dimanche en mémoire de ce que la découverte du tombeau de saint Jacques fut faite un dimanche. Elle se produit avec une périodicité de 11, 6, 5, 6 ans à cause des années bissextiles. La prochaine est en 2010 et ensuite 2021.Il y a eu une forte des pèlerins sud américains suite au livre de Paulo Coelho en 1998 et d'allemands suite à la parution d'un livre en 2008,

Après Compostelle.

Il est possible de poursuivre son chemin jusqu'à « Muxia » où la vierge serait venue dans une barque en pierre pour encourager Jacques à évangéliser la péninsule ibérique. Il est possible de voir sa barque sur la plage.Le chemin de Compostelle correspond à la voie lactée que l'on peut suivre jusqu'à « Fistera », le point le plus à l'ouest de l'Europe. Ensuite il n'y a que la mer et le continent américain au loin. Le rituel veut que les pèlerins brulent leurs vêtements pour repartir purifiés, à neuf.

Les légendes!!

La barque transportant le corps de Saint Jacques serai arrivée avec des coquilles collées dessus? Au départ les pèlerins trouvaient les coquilles à Compostelle et donc ne la portaient qu'au retour ( il n'y avait pas de train ni d'avion).

A Santo Domingo de la Calzada, il y a un coq et une poule dans l'église car un jeune pèlerin faussement accusé avait été pendu. Au retour ses parents qui avaient fini leur pèlerinage dirent au curé: notre fils est

vivant, à quoi ce dernier aurait répondu: il est aussi vivant que le coq que je mange. Le coq s'est mis a chanter car le jeune avait été sauvé par Saint Jacques.

Arrivés à Santiago de Compostela:

Il existe au milieu de la place de l'Obadroiro, devant la cathédrale une plaque qui marque le point d'arrivée

Il est conseillé d'arriver le matin, avant les très nombreux touristes, pour vivre tranquillement son émotion, souvent forte, après ces nombreux kilomètres.

Après le recueillement sur la place, nous entrons dans la cathédrale pour mettre nos doigts dans l'empreinte laissée sur une colonne par les milliers de pèlerins qui nous ont précédés. A midi a lieu la messe des pèlerins, autre moment fort où l'on retrouve les pèlerins rencontrés en chemin, temps de communion entre ces « peregrinos » de toutes nationalités qui culmine quand on a la chance de voir le « botafumero », encensoir géant, se balancer accompagner par l'orgue.

Le crédential Carnet sur lequel le pèlerin fait apposer un tampon à chacune de ses étapes. Il est indispensable pour l'accès aux hébergements en Espagne et parfois aussi en France. De plus c'est sur sa présentation qu'est délivrée la « Compostela », document qui atteste que vous avez fait au moins 100 Kms à pied ou 200 Kms en vélo.

Le cheminLa majorité des pèlerins porte tout son nécessaire dans son sac à dos, de 7 à 17 Kilos pour les plus courageux (avec tente, réchaud, Etc...). Il existe, en France, un service de portage des bagages.L'hébergement se fait dans des gîtes ( communaux, paroissiens, privés), des communautés religieuses, chez des particuliers, sous la tente ou à l'hôtel.

Gîte de Saint Sévérien Accueil à domicile (amis de St Jacques Vézelay)

C'est, de l'avis des pèlerins, une très belle expérience, spirituelle, religieuse, sportive ou culturelle suivant le désir de chacun.

Gilbert et Yvette

Un site très complet sur l'histoire de Compostelle: http://www.parou-saint-jacques.info

Mon site:http://pelerin.detoiles.free.fr