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la ficelle LE MAGAZINE GRATUIT DU 1 er ET 4 e ARRONDISSEMENTS ET DE CALUIRE N°53 - SEPTEMBRE 2013 HISTOIRE L’ÎLE BARBE

HISTOIRE L’ÎLE BARBElaficelle.com/wp-content/uploads/2014/04/53.pdf · LE MAGAZINE GRATUIT DU 1 er ET 4 eARRONDISSEMENTS ET DE CALUIRE ... gle des actuelles rues Boileau et de

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la ficelleLE MAGAZINE GRATUIT DU 1er ET 4e ARRONDISSEMENTS ET DE CALUIRE

N°53 - SEPTEMBRE 2013

HISTOIRE

L’ÎLE BARBE

La Ficelle Septembre 2013 / Page 3

SOMMAIRE

La ficelle démêleLa Part-Dieu : Du “don de Dieu”au quartier d’affaires

la ficelle se bambaneÎle Barbe : L’aridité de l’Insulabarbara ou la Barbe fleuriede Charlemagne...

Les rendez-vous de La ficelleL’agenda du mois

Directrice de la publication : Julie Bordet (06 14 03 75 34) Assistante commerciale : [email protected] Ficelle. 5 rue Belfort 69004 Lyon - Tél. 04 78 27 34 26 - [email protected] Impression : IPS (Reyrieux -01) - Edité à 15 000 exemplaires - Distribution : Société Goliath, Lyon 1er La ficelle SARL Capital : 8000 euros. Siège social : 94 boulevard de la Croix-Rousse 69001 Lyon. Objet social : édition de publications de presse etde sites Internet. Gérant : A. Bordet. RCS : 503 200 487 RCS LYONISSN 2111-8914

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelques procédés que ce soit, des pages et des publicités publiées dans la présente publication, faite sansautorisation de l'éditeur est illicite et constitue une contrefaçon.

PAPIER 100%RECYCLÉ

la ficelle

Pour cette rentrée, nous vous racontons l’histoire dedeux lieux que tout oppose. L’Ile Barbe est campagnarde, tranquille, propice à lacontemplation et la méditation. La Part-Dieu estbruyante, urbanisée, et vouée aux affaires. Pourtant,chacune d’elles est source de légendes. D’où tiennent-elle leur nom ? L’Ile Barbe se nomme-t-elle ainsi enréférence la barbe fleurie de Charlemagne ? La Part-Dieu est-elle née suite à la culpabilité d’une richepropriétaire qui souhaitait racheter sa part de Dieu ?Les légendes sont tenaces mais contribuent à l’identitéd’une cité…Bonne lecture !

Julie Bordet

É D I T O

Le journal ne vit que par ses annonceurs, en les privilégiantlors de vos achats, vous aiderez la ficelle.Retrouvez La ficelle en téléchargement sur www.laficelle.com

N°53 - Septembre 2013

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La ficelle démêle

La Part-Dieu

Du “don de Dieu”au quartier d’affairesUne légende raconte que le quartier de la Part-Dieu doit son nom à la culpabilité d’une richepropriétaire suite à un terrible accident survenu au XVIIIe siècle. Il n’en est rien.

Il existe une histoire sur l’origine du nomdu quartier de la Part-Dieu : Le 11 oc-tobre 1711, les Lyonnais s’étaient dépla-

cés en masse pour le premier jour de laVogue de Saint-Denis de Bron. On raconteque l’alcool coulait habituellement à flot lorsde cette quinzaine. « La fête baladoire deSaint-Denis de Bron durait quinze jours.C’était une parfaite imitation des Baccha-nales de l’antiquité ; on y échangeait des in-jures, des propos obscènes. La tradition vou-

lait qu’on eut le droit, ce jour là, de dire lavérité aux gens en place rencontrés dans lafoule ».* Cette fête est supprimée à partirde 1811 par Napoléon.Le soir venu ce 11 octobre 1711, une dizainede milliers de personnes prennent la direc-tion du pont du Rhône, seul passage exis-tant pour rejoindre la presqu’ile. Le pontferme la nuit, il faut donc se presser avantque les barrières ne les empêchent de rejoin-dre leur logis.

La rive gauche du Rhône appartient alorsà Madame de Servient, Dame de Mazenod.Quand la foule cherche à rejoindre Belle-cour, Madame de Servient est dans son car-rosse en route pour ses terres, à contre sensde la foule. Elle parvient sur le pont, maisses chevaux se cabrent en croisant une char-rette. Le pont est obstrué, personne ne peutplus passer. La foule, alcoolisée et pressée detraverser le fleuve, continue d’avancer. Lespauvres personnes situées en tête de la foule

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se retrouvent alors pressées les unes contreles autres par les gens de derrière qui ne sedoutent pas de l’accident du carrosse. 216personnes sont mortes écrasées et 25 se sontnoyées. Une tragédie.Madame de Servient, se considérant respon-sable de la mort de ces malheureux, décidede donner ses terres à l’Aumônerie généralede Lyon. Elle l’appelle sa « part de Dieu »…***L’histoire est émouvante… Mais la richepropriétaire met en fait plusieurs annéesavant de léguer son patrimoine. Les hospicescivils ne les acquièrent qu’en 1725 ! 14 ansde culpabilité avant de racheter sa faute, toutde même… D’autant plus, que Dame Ma-zenod a cédé son patrimoine contre uneconfortable rente viagère.Sur les lettres patentes du roi, données à Ver-sailles en 1783, il est écrit : « La donation quifut faite à l’Hôtel Dieu le 8 juillet 1725, parla Dame de Mazenod, de la Maison forte etfief de la Part-Dieu, la Dame de Mazenodstipula expressément que les dits sieurs rec-teurs de l’Hôtel-Dieu ne pouvaient vendreni aliéner ladite maison forte et fonds en dé-pendant, l’intention de ladite Dame étantque ladite maison forte et les fonds soientet demeurent à perpétuité aux pauvres del’hôpital : voilà les termes précis de l’acte. »Toute la nourriture produite par la fermesituée sur le terrain est destinée aux maladesde l’Hôtel-Dieu.Si la catastrophe du pont du Rhône sem-ble véridique, l’histoire sur l’origine du nomde la Part-Dieu est fausse. Au début du XIIIesiècle, on évoquait déjà le nom de la Pardeupour désigner le territoire situé sur la rivegauche du Rhône. Un document atteste del’échange de la terre de la Pardeu par les cha-noines de Saint-Just contre des terrains si-tués à Saint-Irénée. D’après le diction-naire historique de Lyon, cette terre « ap-partient à un assemblage hétérogène occu-pant toute la rive gauche du Rhône, quimêle prairies, marécages, terres cultivées,lônes et Brotteaux incultes, volontiers sub-mergés lors des nombreuses et capricieusesinondations du Rhône ».Le nom Pardeu voudrait signifier « propriétéde Dieu » ou « don de Dieu ». Un hommepieux du XIIe siècle aurait considérécomme un don de Dieu une partie fertileet cultivable dans cette partie régulièrement

inondée par le fleuve. Les terres de la Par-deu sont parcellées et comptent de nom-breux propriétaires jusqu’au XVe siècle, oùelles sont unifiées en un seul terrain appar-tenant à la famille Rousselet. Jean de Rous-selet est un riche marchand d’origine lom-barde. Il est appelé communément le sei-gneur de la Part-Dieu.Il fait construire une maison fortifiée à l’an-gle des actuelles rues Boileau et de la Part-Dieu. L’édifice est visible sur le plan scéno-graphique de 1550 (voir photo). Ce château n’existe plus aujourd’hui. Dans la première moitié du XIXe siècle, lesHospices civils sont contraints de vendre lesterres de la Part-Dieu à l’Etat pour laconstruction d’un parc d’artillerie, et plustard d’un quartier militaire.

Ce n’est que dans les années 60 que la villede Lyon récupère le quartier et que sonmaire, Louis Pradel, décide d’en faire unquartier destiné au secteur tertiaire, aux ad-ministrations, à la culture, à un petit cen-tre commercial et aux logements. La Part-Dieu telle que nous la connaissons était entrain de naître. La volonté de Madame deServient, qui se voulait perpétuelle, n’auraduré qu’une centaine d’années. Les af-faires ont pris le pas sur l’aumône. La« part de Dieu » est devenue « gratte ciel »,on garde malgré tout le même registre cé-leste.

* Dictionnaire de lyonnaiseries par Louis Maynard

Plan de 1626

Madame de Servient, se considérantresponsable de la mort de ces malheureux, décidede donner ses terres à l’Aumônerie générale de Lyon.

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la ficelle s e b a m b a n e Clocher roman de Notre-Dame

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Île Barbe (l’Ile barbare)

L’aridité de l’Insula barbaraou la Barbe fleuriede Charlemagne...Les légendes de l’Ile-Barbe se construisent autour de vrais et faux écrits. Protégée par les deux brasde la Saône, elle fut un lieu privilégié pour s’y réfugier.

L e caractère sauvage et inculte de l’îledans ses débuts lui vaut probable-ment le nom de « insula barbara » ile

barbare, à moins que ce soit une manièrede rendre hommage au passage de Char-lemagne en faisant référence à sa barbe qu’ilavait « fleurie ». *Dans une ode qu’il écritsur l’île, Amadis Jamyn, disciple du poèteRonsard, propose une interprétation plusimagée de l’origine de son nom :

« On dit qu’un jour le Rosne impétueux Fut de la Sosne ardemment amoureux Il chérissoit la Nymphe vagabonde Brûlant d’amour au milieu de son onde ; Pour se parer et se faire plus beau, Il se pignoit avec un grand rateau Et vint couper en cette île sa barbe Qui tient depuis le nom de l’Isle Barbe. »

Le peuplementMalgré l’aridité du sol, la situation de cetéperon rocheux sur la Saône incita denombreuses communautés à prendre pos-session du lieu. Le site stratégique de l’îlen’échappa pas aux anciens, des vestigesmontrent son occupation déjà pendant lapériode gallo-romaine. Protégée par les deux bras de la Saône, ellefut un lieu privilégié pour s’y réfugier. Les

la ficelle s e b a m b a n e

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premiers chrétiens pourchassés purent ytrouver la sécurité et y continuer leur vie spi-rituelle. Elle devint en même temps placeforte et lieu de recueillement. Au sommetdu rocher, le château-fort adossé au monas-tère dominait la Saône. Pour autant les mâ-chicoulis de l’enceinte (encore visibles) nepurent résister aux assauts successifs des bar-bares. Le château fut détruit à maintes re-prises. Cependant l’abbaye qui remonte auxpremiers temps du christianisme se déve-loppa et prit une importance capitale dansla chrétienté. C’est l’un des plus vieux bâ-timents religieux de la région lyonnaise etpeut-être de la Gaule. Bien que les premierssiècles soient mal connus, son existence estmentionnée dans plusieurs écrits anciens.Grégoire de Tours la cite au 6e siècle dansson histoire des Francs. Il raconte commentl’abbé Martin a failli se noyer en quittant lemonastère de l’île au début du 5e siècle. Denombreuses chapelles et églises sont men-tionnées dans les textes aux époques pa-léochrétienne et carolingienne bien qu’il nereste aucune trace des bâtiments.

La légendeLes légendes de l’Ile-Barbe se construisentautour de vrais et faux écrits. Les moinessuccessifs revendiquaient la possession dutombeau de sainte Anne, la mère de laVierge, ainsi que la Coupe utilisée par leChrist lors de la Cène (le Graal). « *Une lé-gende fait de ce Longinus le soldat Longinqui perça le flanc du Christ. Touché de re-pentir, il se serait retiré sur l’Ile Barbe et yaurait apporté le corps de sainte Anne » Lecenturion romain ayant percé le flanc duChrist serait le fondateur de l’abbaye.« *La tradition rapporte que les barbares

s’étant emparés de saint Florent lui tranchè-rent la tête avec un soc de charrue, mais lecorps décapité se releva et s’élança vers sesbourreaux qui s’enfuirent épouvantés. Latête fut portée par les eaux de la Tille et dela Saône jusqu’à l’Ile Barbe où les religieuxla recueillirent et la placèrent dans un richereliquaire ».Parmi les reliques et les joyaux accumulés,l’olifant de Roland. Cette trompe, symbolede dignité, qui lui permit d’appeler sestroupes à la bataille de Roncevaux aurait étéremis par Charlemagne aux habitants de stCyr au Mont d’Or en souvenir de leur pa-renté. Ces légendes furent tenaces jusqu’aupillage de l’abbaye au 16é siècle.

Le développementLa vie monastique s’installa dans ce lieu so-litaire, propice à la méditation... A l’origineles terres étaient cultivées par les moines. Laréputation de sainteté de certains moines etla situation de sécurité de l’Ile attira de nom-breux religieux qui contribuèrent au déve-loppement du christianisme dans les alen-tours. Saint martin y imposa ses règlesstrictes, saint Eucher son successeur y rédi-gea son traité du Mépris du monde et sonEloge du désert de Lérins..Au monastère s’ajouta une nouvelle église.La situation spirituelle et financière s’amé-liorait de siècles en siècles. Cependant en-

L’abbaye qui remonte auxpremiers temps duchristianisme est l’un desplus vieux bâtimentsreligieux de la régionlyonnaise et peut-être dela Gaule.

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L’île Barbe

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tre le 6e et le 10e de nombreuses calamitéss’abattirent sur l’abbaye. La contrée fut ra-vagée par la guerre entre les Francs et lesBurgondes, le monastère saccagé par Ebroïn,le couvent détruit par les Sarrasins jusqu’àla nouvelle destruction du monastère parles Hongrois…….. Il faudra attendre le 11e siècle pour que leslargesses des rois, papes, empereurs et ar-chevêques, permettent à l’abbaye de pan-ser ses blessures et d’agrandir son patri-moine. Une bibliothèque importante lui futattribuée où furent conservés de nombreuxmanuscrits offerts par Charlemagne aprèsson passage sur l’île. La barbe de l’empereuraurait-elle laissée son empreinte dans le pa-tronyme? L’abbaye bénédictine de l’ile Barbe était richeet son influence spirituelle, sans dépassercelle de Cluny, s’affirmait sur les sites reli-gieux des environs. Les manuscrits étaientsouvent consultés, les enluminures reco-piées...Elle possédait de nombreux prieu-rés, églises, chapelles, dans le Forez, enDombes, en Dauphiné, en Provence…Acette époque, le monastère bénéficiait d’unegrande popularité grâce à ses nombreusesreliques et devint un haut lieu de pèlerinage.Le trésor de l’abbaye était considérable. Ou-

tre les ornements précieux, les vases sacrésd’or et d’argent, on pouvait prier devant laSainte Coupe, le bras de st Martin, le chefde saint Florent, la châsse des Innocents..,Les miséreux vinrent nombreux demanderla protection de la Vierge. De grandes pro-cessions avaient lieu le jour de Pentecôte avec

distribution de pain suivie de danses cham-pêtres. Les seigneurs des Mont d’Or expo-saient le cor de Roland le jour l’Ascensionet distribuaient le produit des offrandes auxpauvres..Jusqu’au 13e siècle, il fut un des grands cen-tres artistiques de la période romane. Du-

Entrelacs carolingiensMusée de Gadagne

Eglise Notre-Dame

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rant cette période d’abondance, les arts fleurirent. Lesartistes furent sollicités pour décorer les lieux de cultes.Il est mentionné que les trois lieux de culte bénéfi-ciaient d’un décor sculpté riche et varié. Des vestigesde décors peints, arcatures ouvragées, chapiteaux or-nés, bas-reliefs sont conservés au musée de Gadagne.On retrouve des similitudes de construction et décordans des églises de Saint-Rambert-sur-Loire, Cluny-Conques... Les mêmes décors à entrelacs, à tiges et àpalmettes se retrouvent sur les chapiteaux, les mons-tres et signes du zodiaque sur les frises et bandeaux.

L’abbaye ne cessa de s’agrandir et s’enrichir tout enbénéficiant d’une certaine immunité et d’une grandeindépendance. Les exemptions accordées par lespapes permirent d’améliorer la règle de saint Benoitqui elle-même avait adoucit celle de saint Martin.Après la consommation de vin, ce fut celle des gibierset viandes en sauce, tartes.. qui améliorèrent le quo-tidien des moines. Les vœux de pauvreté des premiersabbés furent délaissés. Ceux-ci devinrent de vérita-bles seigneurs riches et puissants. Riches de terres, fiefset redevances, ils eurent pour vassaux les comtes duForez, les seigneurs de Beaujeu, de Villars, de Mon-télimar…Ils furent nommés par le Pape et le Roi etnon plus par les religieux. « * L’intrigue l’emporta surle mérite..(..). ». « *Vers 1350 l’abbé Dégo ne se montrant plus guèreà l’abbaye, les moines en profitent pour abandonnerréfectoire et dortoir, puis l’assistance aux offices de-vient très irrégulière, les rudes vêtements de bure fontplace à des moins austères étoffes, enfin le dérèglementatteint un tel degré que l’archevêque de Lyon doit in-terdire à l’aumônier et au frère Ruyier « de garder deschiens de chasse, qu’il n’était pas permis d’entretenirde la substance et du pain des pauvres »

La décadenceEst-ce la prospérité et l’abondance des revenus qui en-trainèrent la décadence de l’abbaye ? Sans doute. L’au-torité de l’abbé s’émoussait, les mœurs des religieuxse relâchèrent, les pèlerinages perdirent de leur aus-térité, les processions étant suivies de réjouissancesbruyantes. L’importance de la réussite matérielle domina cellede la règle de Saint-Benoit. A la fin d’un long déclin,les quelques moines restant en poste à l’abbaye espè-rent un régime de sécularisation. Celui-ci se met enplace au profit de la famille d’Albon qui en perçoit lesrevenus. C’est à cette époque qu’il est dit que Pierrede Ronsard, le poète à la rose, espéra obtenir la com-mende de l’abbaye de l’ile Barbe qu’il considéraitcomme « lieu convenable aux Poètes sacrés ». Le lieuavait perdu de sa sainteté mais il restait propice au re-cueillement et incitait à la retraite. C’est ici que Mau-rice Scève y trouva le calme nécessaire après la mortde la femme aimée Pernette Du Guillet. Il composa« la Délie » où il semblait y évoquer l’Ile Barbe. (1530).Aux dires de son biographe, il y fit une longue retraite.A peine stabilisée dans son nouveau statut, l’abbayereçut le coup de grâce en subissant les outrages destroupes du Baron des Adrets. Les pillages, les détour-nements d’aumônes et des revenus ainsi que l’absen-téisme de l’abbé achevèrent le déclin de l’abbaye dé-

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vastée. Les quelques tentatives de remise enétat au début du 17e siècle ne furent pas suf-fisantes pour retrouver son état original. Ce-pendant des gens de toutes conditionscontinuèrent de s’y retrouver pour dire leursprières et aussi danser sous les arbres au sonde musiques peu liturgiques. Après le séjourà Lyon de Louis XIII et de sa guérison ines-pérée, Marie de Médicis et Anne d’ Autricheallèrent à pied rendre grâce à Notre-Damede l’Ile-Barbe. Les bâtiments amputés, les archives déci-mées et la chute des revenus n’encouragè-rent pas les repreneurs. Les échecs successifsdes restaurations matérielles et spirituellescontraignirent l’archevêque à unir l’Ile-Barbe au Chapitre de la cathédrale deLyon. Pour conserver un service divin, le sé-minaire pour les prêtres âgés fut transféréde la Croix-Rousse à l’Ile-Barbe jusqu’en1783 et l’histoire religieuse de la belle abbayeprend fin à cette période lors de la vente desbâtiments comme biens nationaux. Pendantl’époque révolutionnaire l’église abbatialeservit de carrière pour la construction desmaisons du quartier de Vaise. Divers élé-ments se retrouvent éparpillés dans des sites

environnants: chapiteaux et bas-reliefs aubaptistère d’Ainay, bénitier à st Rambert... Il reste le charme du lieu, l’harmonie de lanature et des vestiges archéologiques.Les visiteurs de l’ile Barbe purent assister auxessais du premier bateau à vapeur, le pyros-caphe en 1783 ; ils virent passer la barquepavoisée du pape Pie VII en 1805, et suivi-rent la construction du pont actuel en 1829.

Les vestigesSur le site-La porte romane, vestige du grandcloître, conserve un tympan et des chapi-teaux sculptés. Au tympan, le Christ, accom-pagné de deux anges, tient la croix et foule

aux pieds l’aspic et le basilic et reprend lethème des inscriptions du linteau « je suisl’alpha et l’oméga, le commencement et lafin. Je foule aux pieds l’aspic et je terrassele basilic».Le clocher roman aux fenêtres gé-minées ponctue le site. Au musée de Gadagne- De nombreusespierres sculptées, fragments de corniches ca-rolingiens aux rubans d’entrelacs, torsades,oiseaux, bovidés, frises, chapiteaux, statues,sont conservées au musée . La qualité et larichesse du travail de la pierre nous révèlentun art très élaboré, la prospérité et lerayonnement du centre artistique qu’estl’abbaye à l’époque romane .

La visite de la chapelle est possible pendant les jour-nées du Patrimoine

Sources :*La revue du lyonnais, l’ancienne abbaye de l’ileBarbe. Normand. Bibliothèque municipaleMémoires de pierres- musée de GadagneJF Reynaud - Lyon aux premiers temps chrétiens

Les visiteurs de l’ile Barbepurent assister aux essaisdu premier bateau à vapeur,le pyroscaphe en 1784et virent passer la barquepavoisée du pape Pie VII en 1805.

Chapiteau de Notre-Dame

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Le 10 septembreBibliothèque du 1er

CRÉATRICES À L’ŒUVRE Exposition de Claire Defosse avec laparticipation de 10 créatrices de la régionde Lyon.“Je regarde autour de moi et découvre deschoses d’une force qui me touche, mesurprend, m’émeut parfois. Je me suissouvent demandé qui avait composél’œuvre ? D’où venait cet élan, cetteinspiration, cette atmosphère ? En somme,qui était là caché derrière cette création ? Lasincérité et l’énergie que mettent en œuvreles créateurs dans leurs réalisations, leurdétermination à explorer, creuser, se lancerdans un projet dont ils n’ont parfois qu’unevague idée m’interrogent. C’est pourquoi j’aichoisi de suivre au long cours des artistes etartisans d’art qui sont dans une recherchegraphique, artistique ou artisanaleparticulière, singulière. Je l’ai fait avec monappareil photo, avec mon cœur et avec masensibilité. Je présente 50 photographiesdes 10 créatrices que j’ai eu la chance decôtoyer dans le secret de leurs ateliers et jevous invite à vous interroger, observer,essayer de comprendre ce qui se passedans les photographies et les œuvres encours de création qui sont présentées. On ytrouve des formes esthétiques, dessensibilités, des techniques très diverses, onpeut y trouver aussi des similitudes.”Le livre « Créatrices à l’œuvre » éditéspécialement pour l’exposition sera présentéet disponible lors du vernissage.Participent à ce projet les dix créatricesrhônalpines suivantes : MarcelleBENHAMOU, Artiste peintre etplasticienne�Patricia BOZZI, Créatrice debijoux Etoiles et objets déco�ViolaineBRUNO, Styliste de l’atelier12�LaetitiaDELETRAZ, Décoratrice, artiste peintre,illustratrice�Claire DU PLESSIS, Sculpteurbois, pierre�Elsa GURRIERI, Artistepeintre�Lisa LEJEUNE, Créatrice demobiliers design�Leìa LOCTIN, Créatriced’accessoires et de vêtements�AmandineSERRAN, Plasticienne et eìco-conceptrice�Danielle STÉPHANE, Artisteplasticienne�� Claire DEFOSSE est auteur-photographe àLyon. Diplômée en communication visuelleet audiovisuelle, elle mène des projetsd’exposition et d’édition d’auteurs, réalisedes photos de portraits, de books, despectacles, de concerts. Elle est membre ducollectif rhônalpins PhotographiesRencontres et de la Société des Auteurs desarts visuels et de l’Image Fixe.Vernissage jeudi 12 septembre 2013 à18h30Du 10/09/13 au 28/09/13 - 10h00-17h00

Vendredi 13 septembre, à 18hINAUGURATION DE LAMAISON DE LA VOIE VERTEDe la voie ferrée du début du 20èmesiècle à la Voie Verte, le temps a passé... !Mais il est un édifice jadis utile à lacollectivité qui reprend du service à safaçon : la maison du garde-barrière.Un lieu ressourceSituée au croisement de la Voie Verte et duchemin de Crépieux, l’ancienne maison dugarde-barrière devient un lieu d’informationsur les sentiers et belvédères en coursd’aménagement sur la commune. Grâce àune borne tactile, vous pourrez y retrouver ledescriptif des sentiers ainsi que denombreuses informations sur le patrimoinevégétal et bâti à découvrir. ��A l’occasion del’inauguration de la Maison de la Voie Verte,le vendredi 13 septembre prochain, vouspourrez découvrir le guide et l’application“sentiers et belvédères” qui vouspermettront de préparer vos futurspromenades à la découverte de Caluire etCuire.

A la découverte des sentiersVous pouvez d’ores et déjà découvrir les 2sentiers : celui de Saint-Clair et celui deMontessuy. Des balades commentéesseront d’ailleurs organisées à l’occasiondes Journées Européennes du Patrimoine(En savoir plus)Informations pratiquesInauguration de la Maison de la Voie Verte�Vendredi 13 septembre, à 18h�Maison de laVoie Verte, au croisement de la Voie Verte etdu Chemin de Crépieux �04 78 98 80 80

Les 14 et 15 septembre

LES JOURNÉESEUROPÉENNES DUPATRIMOINE À LYON Le Ministère de la culture et de lacommunication propose la 30e éditiondes Journées européennes du patrimoineautour du thème de la protection dupatrimoine : “1913 – 2013, cent ans deprotection”.Le Ministère de la culture et de lacommunication propose pour la 30e éditiondes Journées européennes du patrimoine lethème de la protection du patrimoine, sousl’intitulé : “1913 – 2013, cent ans deprotection”.�Une occasion de livrer au public unéclairage sur l’évolution de la protection etde la notion même de patrimoine, nonseulement au regard des lois successivesdestinées à préserver les monuments, maisaussi à travers les différents�labels, aires

protégées et la protection civile quiappréhendent le patrimoine dans unedimension élargie.

Hôtel de Ville de Lyon - Place de laComédie - Lyon 1erXVIIe siècleConstruit en 1672, et d’architecturerésolument moderne, il est alors perçucomme une réplique du Louvre. Il est classéMonument historique en 1886.• Samedi et dimanche de 10h à 18h, visitelibre des salons.�• Samedi de 14h à 17h,concert de l’ensemble de flûtes à bec deLyon.Visite virtuelle de l’Hôtel de Ville

Bibliothèque Municipale de Lyon - BMPart Dieu - 30 boulevard Vivier Merle - Lyon3eXXe siècleBâtiment conçu par l’architecte JacquesPerrin-Fayolle en 1972 permettant laconservation de plus de 3 millions dedocuments.• Samedi de 10h à 17h30, ouverture du siloà livres, pour découvrir les secrets de laconservation et des ouvrages du Fondsancien.En savoir plus sur le site de la BibliothèqueMunicipale (

Musées Gadagne - 1, place du PetitCollège - Lyon 5eXVIe -XXIe sièclesMagnifique édifice Renaissance, accueillantle musée d’histoire de Lyon et le musée desmarionnettes du monde, classé Monumenthistorique..Programmation exceptionnelle pour les 15ans de l’inscription du Site historique deLyon sur la Liste du patrimoine mondial.Sur inscription au 04 72 10 30 30 :�• Samediet dimanche de 11h à 18h30, visite libre del’exposition Naissance d’une consciencepatrimoniale : le Vieux-Lyon, depuis le XIXejusqu’à la reconnaissance par lacommunauté internationale de la ValeurUniverselle�Exceptionnelle du patrimoine dela ville.�• Samedi et dimanche, des lecturesde paysage sur la ville en évolution à troispoints de vue : la place Abbé Larue,l’esplanade Grande Côte et l’esplanade dela MJC Duchère.�• Samedi et dimanche,deux balades urbaines pour découvrir le siteUnesco de Lyon : Vivre les rives de Saône,s’approprier la rivière d’hier à aujourd’hui etL’Hôtel-Dieu, 2000 ans d’histoire révélés.�•Samedi et dimanche à 10h et 15h, baladeurbaine D’un site portuaire à un nouveauquartier urbain, histoire d’une reconversionavec la Maison du fleuve Rhône.�• Samedi à14h, parcours urbain mené par les élèves del’école élémentaire Aveyron dans le cadre duprogramme Le patrimoine et moi. Ils vont

agenda de septembre

vous faire partager les transformations duplateau de la Croix-Rousse, aidé par unmédiateur. Sur inscription au 04 37 23 60 46.

Centre d’Histoire de la Résistance et de laDéportation -14, avenue Berthelot - Lyon7e(CHRD) et Place Colbert - Lyon 1erXXe siècleLieu de mémoire inauguré en 1992 dansl’ancienne école de santé militaire àl’intérieur même des bâtiments où le chef dela Gestapo de Lyon, Klaus Barbie, a sévi. Lepublic pourra découvrir le nouveau parcoursmuséographique.�• Samedi et dimanche de10h à 18h, visite libre de l’exposition Frenchwar photographer, les photographies que leSergent Berhier a pris en temps de guerre,empruntes d’émotion et parfois d’humour.�•Dimanche à 16h, le conservatoire de Vaulx-en-Velin joue l’opéra Brundibar deHoffmeister. Cet opéra a été interprété plusde 55 fois par les enfants déportés du campde Theresienstadt en Tchécoslovaquieoccupée.En savoir plus sur le site du CHRD

Musée des Beaux-Arts - 20, place desTerreaux - Lyon 1erXVIIe siècleAncien couvent bénédictin transformédepuis 1803 en musée, composéaujourd’hui de 70 salles. �• Samedi etdimanche de 10h à 18h, plusieurs parcoursen visite libre sont proposés : parcours chefsd’oeuvres, parcours nature / végétal,parcours couleur / noir, parcours femme. Al’aide d’un plan et d’un parcoursremis�gratuitement à la billetterie, découvrezles collections du Musée.En savoir plus sur le site du Musée desBeaux-Arts

Musée de l’Imprimerie - 13, rue de laPoulaillerie - Lyon 2eXVe siècleAncien hôtel de ville transformé en muséeen 1964 et partiellement classé Monumenthistorique. Il offre un panorama de l’histoiredu livre et des techniques graphiques.�•Samedi et dimanche de 10h à 18h, visitelibre.�Démonstration de savoirs faire ettechniques graphiques : enluminures,calligraphie…En savoir plus sur le site du Musée del’Imprimerie

Patrimoine Unesco : 15 ans ça se fête !En 1998, l’Unesco inscrivait le site historiquede Lyon sur la Liste du patrimoine mondial.À l’occasion des 15 ans�de cet événement,les Journées européennes du patrimoinevous invitent à redécouvrir la « valeuruniverselle�exceptionnelle » de ce sitereconnu par la communautéinternationale.�Visitez l’Hôtel-Dieu avant saprochaine reconversion.

LA TRAVERSÉE DE L’HÔTEL-DIEURue de l’Hôpital�L’Hôtel-Dieu, plus grandensemble patrimonial du site historiqueconstruit entre le XVIe siècle et le XIXe parajouts successifs, est le monumentemblématique de la médecine à Lyon.Désaffecté en 2010, l’édifice fait l’objet d’unvaste projet de reconversion en hôtel,commerces et logements.�Il a été classéMonument historique en 2011.• Samedi et dimanche de 10h à 18h, l’Hôtel-Dieu se dévoile pour la dernière fois avantses travaux de reconversion. Venez le découvrir et discuter avec lesarchéologues qui ont fouillé le site,l’opérateur et l’équipe d’architectes quiseront là pour vous donner un aperçu del’histoire de cet hôpital et de son avenir.�•Samedi et dimanche à 10h30 et 15h, baladedans l’Hôtel-Dieu sur les traces de 2 000ans d’histoire.Sur réservation au 04 72 10 30 30.

CHAPELLE DE L’HÔTEL-DIEURue Bellecordière�Construite au XVIIe siècleet réornementée au XIXe siècle, la chapellede l’Hôtel-Dieu est la seule chapelle baroquede Lyon non encore restaurée et entièrementdécorée.�• Samedi et dimanche de 14h à18h, visite libre de la chapelle. Circuit avecpanneaux et diaporamas et vidéos retraçantl’histoire et le projet de restauration de lachapelle. �Conférences, visites commentéeset démonstration de techniques derestauration.Prenez du recul sur les quatre points de vueproposés, où des animationsde lecture depaysage vous permettront de lire la ville etson évolution.�SUR LES 4 SITES :Animations samedi et dimanche de 10 à 18h:�• Lectures de paysage sur le site historiqueet la ville en évolution�• Interventionsartistiques

ESPLANADE GRANDE CÔTECroisement montée de la Grande Côte etrue du Bon Pasteur�• Des artistes plasticienset acousticiens proposent une interventionautour de l’oeuvre géante Les fleurs del’Unesco.�• Lectures de paysage à 10h30,12h, 14, 15h, 16h (durée 30 min.).�•L’Association Lalouma propose une initiationau double dutch à 11h, 15h et 17h.�• À 18h,deux danseurs de buto s’entremêlent et sedéchirent sous la fleur.

RIVES DE SAÔNEMaison du projet Rives de Saône, angle dupont Maréchal Juin et quai Saint-Antoine(entrée par le Pont)�• Visite libre del’exposition (voir Lyon 2e p.16).�• Lecturesde paysages à 10h30, 11h30, 12h30,13h30,14h, 14h30, 16h, 16h30,�• Samedi etdimanche à 11h, 15h et 17h, la batucadaArrête j’adore vient rythmer les lectures depaysage avec leurs percussions endiablées.

PLACE ABBÉ LARUEPlace Abbé Larue�• Lectures de paysage à10h30, 12h, 14, 15h, 16h, durée 30 min.�•Des élèves de l’École de cirque de Lyonproposent le spectacle « Lebanc » où semêlent jonglage, manipulation d’objets, etacrobatie à 11h et 15h, durée 30 min.�•Flash mob par la Cie Nagib Guerfi à 17h.�•Samedi et dimanche de 14h à 18h, Pourquoides fouilles sur la place Abbé Larue ?Exposition des résultats du diagnostic parles archéologues de la Ville de Lyon.

ESPLANADE DE LA MJC DUCHÈRE237, rue des Érables�• Samedi et dimancheà 11h, 14h et 16h, balade dans le quartier enreconversion, (histoire et évolutions encours). Visite de la grande halle StéphaneDiagara. La balade se termine à l’esplanadede la MJC Duchère pour une�lecture depaysage sur Lyon. RV place Abbé Pierre.�Sur réservation au 04 72 10 30 30 à partirdu 2 septembre.�• Samedi et dimanche à15h et 17h, la batucada de l’Arbre àmusique viendra vous faire danser surl’esplanade de la MJC Duchère.�Découvrezen avant première la nouvelle signalétiquequi permettra, dès la fin de l’année, des’orienter dans le site historique deLyon.�Place Bellecour, sortie métro côté ruede la République�Afin de valoriser le sitehistorique inscrit au Patrimoine mondial parl’Unesco et d’encourager la découverte del’ensemble de ces quartiers autant par lestouristes que par les Lyonnais, une nouvellesignalétique patrimoniale va être implantéedans la ville.�• Dans les quartiers Presqu’île,Vieux-Lyon, Fourvière, Pentes de la Croix-Rousse, auxquels a été ajoutée laConfluence, des tables d’orientation etbornes de jalonnement seront installées,entre septembre et novembre 2013. Suivezla flèche !�

18 septembre, Atrium de l’Hôtel de Ville5e SALON DU LOGEMENTPOUR LES JEUNES Vous êtes jeunes, en recherche d’emploi,salariés, en formation, étudiants… Vouscherchez un logement, vous souhaitezconnaître les aides possibles, vousrenseigner sur les démarches à effectuer,tout savoir sur les bons plans et lespièges à éviter...50 exposants à votre service�• OrganismesHLM, agences immobilières, propriétaires,résidences sociales, Résidences JeunesTravailleurs...�• Des spécialistes qui vousconseillent et vous accompagnent dans vosdémarches pratiques, techniques etjuridiques.�• Des stands emploi et formation�De nombreuses animations�Café colocation,quiz logement avec de nombreux lots àgagner...��PROGRAMME�• 10h00 : ouverture du

agenda de septembre

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salon�• 14h00 : Rendez-vous dulogement�perdu sur les questions decautionnement, de dépôt de garantie etaides à l’accès au logement ? Participez auxRendez-vous du Logement et devenezincollable sur vos droits�• 16h :Café Colocation�Si la coloc’ vous tente,rencontrez-vous entre futurs colocataires ettrouvez des offres de logement adaptées.�•18h30 : Quiz logement�tirage au sort duQuizZ Logement avec de nombreux lots àgagner.�

Dimanche 22 septembreCALUIRE À VÉLOLa 16e édition de Caluire à vélo,organisée par la Ville de Caluire et Cuireen partenariat avec l’AS Cyclotourisme,aura lieu le dimanche 22 septembreprochain.Ouverte à tous, cette balade conviviale etfamiliale ne présente aucune difficulté etvous entraînera à travers les rues de Caluireet Cuire (fermées à la circulation pourl’occasion) et sur la Voie Verte. ��Départ9h00, esplanade de l’Hôtel de VilleAu retour de la balade (dès 11h30), desanimations vous seront proposées surl’esplanade de l’Hôtel de Ville : présentationde vélos rigolos et originaux,démonstrations, ateliers...A NOTER :�De 9h30 à 11h, ce dimanche 22septembre, la Voie Verte sera réservée auxcyclistes participant à la manifestationCaluire à Vélo.

Les 23 et 24 septembre, Villa GilletFESTIVAL DES ÉCRIVAINS DUMONDE FAVORIS & PARTAGELe Festival des Écrivains du Mondecélèbre pendant trois jours la littératureinternationale. Proposée par l’universitéColumbia et la Bibliothèque nationale deFrance, cette première édition réunira àParis des écrivains du monde entier pourdes débats, performances et lectures, du20 au 22 septembre.�La Villa Gillet,partenaire de l’événement, organise deuxrencontres à Lyon.lundi 23 sept. / 19h30 / Institution desChartreuxEntretien avec Richard Ford, États-UnisAnimé par Josyane Savigneau, journaliste /Le Monde et écrivain�mardi 24 sept. / 20h / Théâtre de la Croix-RoussePays perdu, pays rêvé ?Amin Maalouf, Liban / France�NadeemAslam, Pakistan / Royaume-Uni�Animé parSandrine Treiner, directrice adjointe deFrance Culture en charge de l’éditorial,écrivain et journaliste.5€ / gratuit pour les étudiants, les lycéens etles demandeurs d’emploi

Du 24/09 au 12/10 - Bibliothèque du 4e

LA BOITE À BULLES FÊTE SES 10 ANSLa Bibliothèque municipale de Lyons’associe à la librairie La BD pour fêter engrande pompe les 10 ans de la maisond’édition spécialisée en bande dessinée «La Boîte à bulles » !� Du 24 septembre au 12 octobre, tout lemonde met donc les bouchées doublespour vous offrir une exposition de planchesoriginales réalisées spécialement pourl’occasion par les auteurs publiés chez « LaBoîte à bulles ».Rafaël Sarfati et Bernard Grandjean serontparticulièrement mis à l’honneur avec leursplanches de “Little Joséphine” et “Un amoursimple”.Mercredi 25 septembre de 14h à 17h30 :atelier de création de bande dessinée enligne pour les enfants de 8 à 13 ans. Surinscription.

Jeudi 26 septembre à 18h30 : Trabulles !Apéro BD ! Lire une BD de la Boîte à bulles,c’est comme rencontrer quelqu’un ! L’équipede Trabulles ! fera donc les présentations àtous ceux qui nous rejoindront. Et larencontre est plus belle autour d’un apéro ! Vendredi 27 septembre à 19h : BernardGrandjean et Rafael Sarfati seront parminous. Ils nous raconteront commentJoséphine, Nono et Lucy sont entrés dans labelle aventure de « La Boîte à bulles ».Samedi 28 septembre de 15h à 17h : on seretrouve en famille pour un « Time’s up ! »spécial BD : faites deviner à votre équipe unmaximum de personnages de BD. Pourgagner, pas besoin d’être premier de laclasse. Il suffit d’être vif, malin et inspiré etde savoir reprendre son souffle entre deuxfous rires ! Attention, on offre des BD auxgagnants ! Sur inscription, à partir de 10 ans.

Ombres de la Croix-Roussepar Josette Aschenbroich-BordetContact : [email protected] - 06 52 12 82 58

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