31

histoires de plantes (collab avec CJB et ecole en REP)

Embed Size (px)

DESCRIPTION

histoires de plantes (collab avec CJB et ecole en REP)

Citation preview

  • Histoires de plantes

  • 32

    Sommaire Introduction 5 Histoires de plantes 5 Je donne ma langue aux fleurs : du collectage au spectacle 6

    Pourquoi le tournesol se tourne-t-il vers le soleil ? 9

    Fleurs du Baobab 13

    Joo e o P de Feijo 14

    Joo et le pied de haricot 15

    A sementinha 16

    La graine 17

    La rose et le rossignol 19

    La terre 21

    Le Bambou 23

    Le cacao des Dieux 27

    Le grenadier gant 29

    Le jardin 31

    Le paon et le coucou 33

    Le pommier 35

    Les cochons en pommes 37

    Les plantes carnivores 41

    A Gomba Alatt 43

    Sous le champignon 45

    Larbre du village 49

    Les projets de trois arbres 49

    La feuille sche 50

    Le palmier dAfrique 50

    Vie de larbre 51

    Lenda da Mandioca 52

    Lgende du manioc 54

    Impressum 57

  • 54

    Introduction

    Histoires de plantes

    Ce recueil de contes a t ralis par les Bibliothques municipales dans le cadre du projet Jardins-Edelweiss, men durant lanne scolaire 2010-2011 avec le soutien de la Rpublique et canton de Genve. La complicit croissante entre les lves de Mesdames Annen, Barbiera, Loth, Madouri, Marzoli et de Monsieur Hottelier, leurs familles, la conteuse Deirdre Foster de la compagnie Chat de Bla, leurs coles et bibliothque de quartier a permis de concrtiser un objectif ambitieux : donner du sens et crer des liens. Grce la conjonction de plusieurs activits - collectage de contes et spectacle, lectures thmatiques, jardinage sur le toit de lcole et leons thmatiques en classe, visites-ateliers au Jardin botanique - les acteurs et participants sont entrs dans une dynamique Ecole-Culture collective et participative.

    Magali Stitelmann, mdiatrice scientifique aux Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genve

  • 76

    Du collectage au spectacle : Je donne ma langue aux fleurs Les classes engages dans le projet ont collect des contes sur le thme du jardin et des vgtaux, si possible dans leur langue maternelle, auprs de leur entourage. Pour les sensibiliser lart de la parole, ainsi quau collectage proprement dit, nous nous sommes rencontrs cinq fois au cours de lanne scolaire.Les enfants se sont montrs chaque fois plus impliqus par la dmarche, par le thme. Il y eut quelques interventions timides au dbut, puis nous avons vu de la fiert illuminer le visage des enfants matrisant plusieurs langues. Soudain, ils taient admirs par leurs camarades. Le collectage a port ses fruits, nous avons reu plus de 40 histoires ! Les conteurs ont procd une slection afin de crer une heure de rpertoire. Pour la ralisation du recueil de contes, nous avons fait des choix selon les critres suivants :reprsentativit de la diversit des origines des enfants des histoires rcoltes auprs des familles loriginalit des textes un ou deux incontournableset quelques exemples dhistoires en langue dorigine et traduites en franais.

    Lexprience a atteint les objectifs que nous nous tions fixs : valoriser la diversit culturelle, favoriser le dialogue, la curiosit, donner aux enfants la possibilit dtre actifs dans leur processus dintgration, impliquer galement leurs familles, souvrir la culture de leur pays daccueil, rver, imaginer un monde merveilleux et passer quelques moments trs agrables.Nombreux sont ceux qui ont fait de relles recherches, tous ont manifest un enthousiasme chaleureux lcoute des contes que nous avons choisis pour le spectacle de fin danne.

    Deirdre Foster, conteuseet Olivia Cupelin,

    coordinatrice des manifestations culturelles pour les Bibliothques municipales

  • 98

    Pourquoi le tournesol se tourne-t-il vers le soleil ? conte du Portugal

    Avant que les tournesols dors aient commenc fleurir dans les jardins, un Empereur Vert rgnait dans lEmpire Vert. Il navait quune seule fille : elle tait belle comme une petite fleur de printemps, mais elle causait beaucoup de soucis son pre, lempereur. La petite princesse refusait toujours de se marier. Aucun prince, quil ft grand ou petit, blond ou brun, ntait son got. A tout reproche de son pre, elle ne faisait que rpondre :- Il ny a que le Soleil qui me plat.Cependant, un jour, lempereur finit par se fcher contre sa fille :- Alors va, pouse le Soleil, mais que je ne te voie plus ! Et il chassa la princesse.La pauvre princesse partit la recherche du Soleil. Elle marcha et marcha, par monts et par vaux, travers forts et dserts, toujours dans la direction de lest, jusqu ce quelle arrive une grande colline o se dressait le palais du Soleil. La princesse ny trouva que la vieille mre du Soleil.- Que cherches-tu par l, chre enfant ? laccueillit la petite vieille.- Je cherche le Soleil, rpondit la princesse et elle raconta la vieille femme pourquoi son pre lavait chasse dans le vaste monde.La princesse plut tout de suite la bonne petite vieille.- Bien, mon enfant, le Soleil est mon fils, et je te le donnerai pour poux. Mais souviens-toi, si tu veux rester auprs de lui, tu ne dois jamais regarder son visage.La princesse le promit et elle tint longtemps parole. Toute une longue anne, elle vcut heureuse et tranquille auprs du Soleil, et pendant tout ce temps-l, elle ne le regarda jamais. Mais peu peu la curiosit commena la tourmenter : Pourquoi ne dois-je pas le regarder, cest pourtant mon mari , se disait-elle de temps autre.La bonne petite vieille remarqua bientt lhumeur rveuse de la princesse. Elle eut piti delle.

  • 10 11

    - Je sais ce qui te tourmente mon enfant. Si tu veux, je vais te donner un bon conseil. Pose devant ton mari un verre deau et regarde-le dans ce verre. Mais si tu le regardes longtemps, noublie pas quil sen apercevra et alors, malheur toi !La princesse fit comme la petite vieille lui avait conseill.Lorsque, le soir venu, le Soleil fut rentr, elle posa devant lui un verre deau et se mit le regarder. Le visage de son mari apparut dans le verre, et il tait si gentil et si beau, quelle en eut le souffle coup. Elle oublia tous les bons conseils de la vieille femme et elle regardait, et regardait, si bien que son mari finit par sen apercevoir.Alors le Soleil se fcha.- Si tu ne sais pas obir, je ne veux plus de toi ici ! scria-t-il et il chassa la princesse de son palais.En pleurs, la petite princesse marcha au hasard, o ses jambes la portaient. Mais elle nalla pas loin. Comme elle traversait un champ, le Soleil eut piti delle et il la transforma en une haute plante avec une grande fleur jaune. Depuis ce temps-l, cette grande fleur jaune se tourne sans cesse vers le soleil et les gens lappellent le tournesol.

  • 12 13

    Fleurs du Baobabconte imagin par Luana de Madagascar

    Un jour, nous tions ma copine et moi Madagascar pour visiter ce fameux arbre, le Baobab. Ma copine Ocane tait tout merveille par la beaut de cette fl eur suspendue sur la branche, mais elle dgageait une odeur dsa-grable et de prs, elle avait lair fl trie et ses ptales tombrent.Cest une fl eur qui vit la nuit et qui meurt le jour.Ma copine et moi, nous tions trs tonnes par cette fl eur.

  • 14 15

    Joo e o P de Feijo

    A histria conta que um menino, chamado Joo, vai ao mercado a mando de sua me com o fi m de vender uma vaca. Quando a criana chega ao mercado, um estranho lhe prope cinco feijes mgicos em troca do bovino. Barganha aceita, retorna para casa com os gros no bolso. Sua me se enfu-rece pela clara instruo de vender a vaca ter sido ignorada. Fora de si, ela joga os feijes pela janela.Enquanto Joo dorme, os feijes germinam e do origem a gigantes ps de feijo despontando no cu. Ao acordar, o menino escala o colossal feijoeiro e encontra a um castelo acima das nuvens, lugar habitado por um gigante que se alimenta de gente.Protegido pela esposa do grandalho, Joo consegue fugir, aps surrupiar uma sacola de moedas de ouro. Retorna no dia seguinte para furtar a ga-linha dos ovos de ouro do gigante e novamente escapa ileso. No terceiro dia, Joo escala o feijoeiro de novo e tenta roubar uma harpa de ouro. Dessa vez, o gigante persegue Joo, mas o menino consegue descer o p de feijo mais rapidamente e o corta com um machado.

    Joo et le pied de haricotconte du Brsil

    Un petit garon qui sappelle Joo va au march, envoy par sa mre, avec lobjectif de vendre une vache.Quand Joo arrive au march, un tranger lui propose cinq haricots ma-giques en change de la vache.Joo accepte la duperie et retourne chez lui avec les haricots magiques dans sa poche.Sa mre est furieuse parce quil na pas suivi ses instructions, savoir de vendre la vache, et jette les haricots par la fentre.Pendant que Joo dort, les haricots germent et donnent naissance des pieds gants de haricots.Quand Joo se rveille, il monte sur un pied de haricot et arrive sur une terre en haut des nuages. Cette terre est habite par un gant qui mange des tres humains.Joo est protg par la femme du gant et arrive fuir aprs avoir vol un sac de pices dor.Joo y retourne le deuxime jour, vole une poule du gant avec des ufs dor et une fois encore arrive fuir.Le troisime jour, Joo retourne sur la terre du gant pour voler une hache en or.Cette fois, le gant suit Joo, mais Joo arrive redescendre sur le pied de haricot et le coupe vite avec la hache.

    rapidamente e o corta com um machado.

  • 1716

    A sementinha

    Esta a historia de uma sementinha que vivia dentro do caroo de uma ma.-Ai de mim ! Ser que vou ficar aqui para sempre ? Est tanto calor ! Acho que vou secar e morrer.-Que fim to triste ! Vous ser comida ! No queria acabar assim a minha vida, lamentou ela quase a chorar. Mas o pssaro no comera a sementinha, porque abriu o bico e deixou-a cair por cima da terra.-Obrigado pssaro amigo !E ali ficou a sementinha a dormir escondida, por entre as folhinhas verdes.Quando a sementinha acordou, estava de novo no ar. O vento forte levou-a para muito perto do galinheiro e da horta que o Joo ajudara a tratar.-Ai a minha vida !! No qero acabar na barriga de uma galinha, choramin-gava ela, muito aflita.De repente apareceu o Joo, que andava a sachar a terra e como era muito distrado, nem reparou que, sem querer, lanou terra por cima da semen-tinha enterrando-a.Ah ! Assim, sim ! Este o lugar para min ! Exclamou a sementinha muito contente.A sementinha sabia que estava a crescer. Comeava a ganhar razes para se segurar bem terra.O tempo foi passandoTodos os dias, se na chovesse, o Joo a at casa da sementinha e regava-a. S que agora j lhe tinha crescido um pequeno caule com lindas folhinhas.Transformara-se numa linda planta que o Joo queria que fosse s sua. O Joo cresceu, mas a planta cresceu mais ainda e transformou-se numa bonita macieira que d mas vermelhas deliciosas e doces.

    La graine conte dEspagne

    Cest lhistoire dune graine qui a vcu dans le coeur dune pomme.- Hlas ! est-ce que je vais rester ici pour toujours ? Il fait tellement chaud !Je crois que je vais scher mourir.Un oiseau a pass- Quelle fin tellement triste, je vais tre mange ! Je ne voulais pas finir ma vie comme a, dplore-t-elle, en pleurant presque. Mais loiseau na pas mang la graine, parce quil a ouvert le bec et la lais-se tomber sur la terre.- Merci ami oiseau!La graine est reste dormir, cache, entre les feuilles vertes.Quand la graine sest rveille, elle tait de nouveau dans lair.Le vent fort la conduisait tout prs du poulailler et du jardin que Joo aidait soigner.- Oh, ma vie ! Je ne veux pas finir dans le ventre dune poule, pleurait-elle, trs afflige.Tout de suite, est apparu Joo, avec sa houe dans la terre. Comme il tait trs distrait, sans faire exprs, il a lanc de la terre sur la graine et la enterre. - Ah ! comme cela oui, cest ici ma place! sexclama la graine tellement contente.La graine savait quelle tait en train de grandir. Elle commenait gagner des racines pour bien se tenir dans la terre.Le temps a pass Tous les jours, quand il ne pleuvait pas, Joo, allait jusqu la maison de la graine et larrosait. Maintenant, un petit tronc avait dj grandi avec de belles feuilles.Elle sest transforme en une jolie plante. Joo voulait quelle nappartienne qu lui seul. Joo a grandi, mais la plante a grandi encore plus que lui et sest transforme en un joli pommier qui donnait de dlicieuses pommes rouges.

  • 1918

    La rose et le rossignolconte du Portugal

    Il tait une fois une jolie rose dans un magnifi que vase.Elle vit un rossignol qui se posa sur la branche et lui dit quelle avait de plus belles couleurs que lui. Le rossignol lui a rpondu : Toi, tu restes dans ton vase alors que je peux aller o je veux quand je veux. De plus, mon chant a davantage de valeur que tes couleurs et ton parfum. La rose fut toute blesse et due davoir entendu des choses pareilles. Depuis ce moment, elle commena se faner. Le rossignol, qui avait piti delle, alla vers la rose pour la consoler avec son magnifi que chant. Mais la rose ne ragissait pas. Le rossignol partit triste et du de ne pas lavoir console.

    vase alors que je peux aller o je veux quand je veux. De plus, mon chant a davantage de valeur que tes couleurs et ton parfum. La rose fut toute blesse et due davoir entendu des choses pareilles. Depuis ce moment, elle commena se faner. Le rossignol, qui avait piti delle, alla vers la rose pour la consoler avec son magnifi que chant. Mais la rose ne ragissait pas. Le rossignol partit triste et du de ne pas lavoir console.

  • 20 21

    La terreconte de Tunisie

    Il tait une fois, au sud de la Tunisie, un paysan qui avait trois fi ls.Les trois fi ls taient trs gentils. Le paysan avait dix oliviers qui taient vieux, mais trs beaux.Avant sa mort, le pre appela ses fi ls pour leur dire : Jai cach un trsor ct des oliviers.Alors, les trois fi ls se sont prcipits pour chercher le trsor.Ils ont cherch partout et ils ont creus la terre, mais ils nont rien trouv, alors ils ont abandonn.Un jour, il y a eu beaucoup de pluie.Puis arriva le printemps. Ils rcoltrent plein dolives.Les trois fi ls les vendirent et cest l quils comprirent que le trsor ctait la terre.Les trois fi ls les vendirent et cest l quils comprirent que le trsor

  • 2322

    Le Bambou conte du Japon

    Il tait une fois un grand jardin, merveilleux, au milieu dun royaume. Le Matre aimait sy promener quand la chaleur du jour devenait accablanteIl affectionnait tout particulirement le bambou qui lui semblait larbre le plus beau de toutes les plantes de son jardin. Au fil des annes, ce bambou grandissait, devenait vigoureux et toujours plus conscient de la faveur du Matre. Un jour, celui-ci sapprocha de larbre et le bambou inclina son fate respectueusement. Le Matre lui dit : - Mon cher bambou, jai besoin de toi. Il semblait que le grand jour ft enfin arriv, le jour pour lequel le bambou avait t cr. Le bambou rpondit donc dune voix douce :- Matre, je suis prt. Fais de moi ce que tu voudras. - Bambou, ajouta le Matre dune voix solennelle, pour me servir de toi, il faut que je te coupe.- Me couper ? Moi que tu considres comme la plus belle parure de ton jardin, non ! ne fais pas cela ! - Mon cher Bambou, rpondit le Matre, si je ne te coupe pas, tu ne serviras rien. Le jardin se fit calme ; le vent retint son souffle, le bambou inclina sa tte doucement et puis lui murmura : - Matre, puisque tu ne peux pas mutiliser sans me couper, alors je suis prt, arrache-moi !- Mon cher bambou, il me faudra tenlever toutes les branches et toutes les feuilles. Ah non ! pas cela, dtruis ma beaut, mais laisse-moi mes rameaux de feuilles. Si je ne te les enlve pas, je ne peux tutiliser.

  • 2524

    Le soleil se cacha, un papillon senvola et le bambou, tremblant lide de ce qui allait lui arriver, dit dans un souffl e :- Matre, enlve les rameaux et les feuilles.- Bambou, dit encore le Matre, il faudra te faire autre chose, je te couperai par le milieu et je tenlverai le cur. Si je ne le fais pas, tu ne sers de rien.- Oui, Matre : arrache le cur et dcoupe. Alors le Matre du jardin arracha le bambou, coupa ses rameaux et toutes ses feuilles, le tailla en deux sur toute sa longueur au milieu des champs desschs. Il dposa le bambou soigneusement sur le sol ; il posa lune des extrmits du tronc sous la source tandis que lautre atteignait le sillon darrosage dans le champ. La source chanta sa joie, leau claire bondit tra-vers le corps dchiquet du bambou jusque dans le canal et se mit aussitt abreuver les champs assoiffs. Puis on repiqua le riz et les jours scou-lrent. Les pousses grandirent et ce fut bientt le temps de la moisson. Cest ainsi que le bambou, autrefois si majestueux devint, dans son humble tat de dbris, une grande bndiction. Quand il tait encore grand et beau, il ne poussait que pour lui-mme et se rjouissait de sa beaut. Mais dans son brisement, il tait devenu un canal dont le Matre se servait pour faire fructifi er son Royaume.

    tat de dbris, une grande bndiction. Quand il tait encore grand et beau, il ne poussait que pour lui-mme et se rjouissait de sa beaut. Mais dans son brisement, il tait devenu un canal dont le Matre se servait pour faire fructifi er son Royaume.

  • 26 27

    Le cacao des Dieuxconte du Mexique

    Il y a bien longtemps, deux frres aztques se faisaient la guerre des dieux.Cela faisait peur aux mortels.Des clairs, des pluies en saison chaude.Les Aztques ne sortaient plus de leurs maisons.La rivire tait sortie de son lit.Enfi n, les nuages avaient laiss la place au soleil.Les deux frres auraient-ils fi ni la guerre ?Mais non, les frres se hassaient toujours autant.Ils se sont intresss deux villages en confl it.Le plus grand choisit Totioicane, le petit, Tajin, et les affrontements recommencrent.Totioicane assigea Tajin pour voler les biens de la princesse Xanade.Le roi voulait la cacher.Mais la princesse se livra, voyant son village mourir.En constatant la puret de son cur, les dieux lui donnrent le cacao.En constatant la puret de son cur, les dieux lui donnrent le cacao.

  • 2928

    Le grenadier gant conte dIrak

    Il y a trs longtemps, au nord de lIrak, vivait un grenadier gant dans le village de ma mre.Malheureusement, personne ne voulait goter ses merveilleuses grenades, les gens croyaient quelles taient empoisonnes. Les petites grenades se plaignaient. Alors, lune dit : - Mais, pourquoi nous dtestent-ils ?Une autre dit : - Ils croient que nous sommes dlicieuses et merveilleuses.

    Un jour, les villageois dcident de couper ce grenadier gant. Tout coup un petit garon arrive et les interrompt. Les habitants regardent le petit garon avec des yeux ronds. Alors le petit garon prend la parole :- Habitants de ce village, je vous en prie, ne coupez pas cet arbre avant davoir got ses grenades. Les habitants le regardent avec un air stupfait.Un habitant dit, lair un peu fch :- Mais tu es fou petit garon, tu sais trs bien que ces grenades sont empoisonnes.Un autre habitant dit : - Petit garon, vas-y toi ! Gote-les !Le petit garon prend une grenade et, devant les villageois, crie alors :- Regardez, vous avez vu, je nai rien.

  • 30 31

    Le jardin conte imagin par Sara, Espagne

    Il tait une fois un monsieur qui aimait les plantes. Il dcida de faire un jardin.Il se mit planter toutes sortes de plantes, carnivores, roses, tulipes, etcIl tait trs fi er de son jardin. Mais un matin, quand il se leva et sortit pour soccuper de ses plantes, il vit quelles taient toutes mortes et ny comprit rien.Donc, il alla chez un fl euriste pour lui demander un conseil. Le fl euriste ne la pas aid.Un jour, il eut alors une ide : mettre de la musique.Il se mit jouer et se rendit compte que ses plantes revenaient la vie.Ainsi, tout le matin, il joua de la fl te pour ses plantes, trs fi er de son jardin.

    Il se mit jouer et se rendit compte que ses plantes revenaient la vie.Ainsi, tout le matin, il joua de la fl te pour ses plantes, trs fi er de son

  • 32 33

    Le paon et le coucouconte du Sri Lanka

    Dans un parc, un paon tend ses plumes et commence danser.Au mme moment, dans ce parc, un coucou arrive.Avec sa jolie voix, il chante une chanson. Le paon entend le coucou chanter et devient jaloux, Car il na pas une jolie voix.Puis le paon danse : Le coucou aime sa danse. Alors le coucou recommence chanter et le paon continue danser. Et ils deviennent amis.

  • 34 35

    Le pommierconte du Kosovo

    Il tait une fois un pommier avec plein de pommes. la nuit tombe, un voleur lui prend ses pommes.Le lendemain matin, le pommier se regarde dans la glace.Il se voit sans pommes, le pauvre arbre. Je me demande qui ma vol mes pommes. La nuit est tombe, le pommier ne dort pas.Il veut connatre le voleur qui lui a vol ses pommes.Tout coup, un monsieur arrive vers le pommier.Le voil, cest le voleur ! dit le pommier.Je ne suis pas un voleur, je suis un guide de muse.Je vais la maison.Oh ! pardon Monsieur, jai cru que ctait vous le voleur.Ce nest pas grave, dit le monsieur au pommier.Il y a plein de voleurs dans le monde.

  • 36 37

    Les cochons en pommes conte dAngleterre

    Dans notre jardin, il y avait un arbre.Pas de feuilles, pas de fleurs, pas de fruits pour moi.Certaines personnes disaient - Coupez-le, coupez et vendez le bois en ville. Mais larbre avait un secret que moi seul connaissais. Il me chuchotait que personne ne soccupait de lui.- Moi, je moccupe de toi, jai dit. - Et je ferai de mon mieux.- Daccord, dit larbre, et je moccupe du reste.Alors jai enlev les ordures, jai pass le rteau. Jai plant des fleurs et tondu le gazon.Au printemps, mon arbre tait de nouveau droit et fier.Les feuilles poussrent comme jamais auparavant. Mais aussi des fleurs et des pommes finalement. Au dbut, elles taient petites, mais elles gran-dirent trs vite.Il y eut beaucoup de pommes, juteuses, croquantes et sucres souhait.Plus on les mangeait, plus elles poussaient. On se demandait quen faire.On mangea des pommes au petit-djeuner sur nos toasts. On mangea des pommes le dimanche avec le rti.Des pommes pour le dner, pour le goter. On tait tous daccord quil y avait trop de pommes.On ne pouvait plus les manger. On les rangea sous le lit. On les mit dans des paniers, des botes, des valises. Et dans les armoires et sur notre lit.La baignoire tait pleine, elles pendaient du plafond. Plus on les mangeait, plus elles poussaient. On ne savait plus quoi faire.On les roula dans des couvertures et dans les tapis. Il y en avait plein le salon.

  • 38 39

    Finalement on sut que faire. On accrocha un panneau o tait crit : Festin de pommes ! Vous tes tous convis. Les humains comme les animaux. Et ils arrivrent nombreux et de loin. Certains taient trop gros pour la porte dentre.Des femmes, des hommes, des fi lles et des garons, des hippos et des yaks. Quel tintamarre !On dansa et on chanta et on mangea des pommes, plein de pommes.Des pommes frites, des pommes en sauce, de la crme la pomme, des pommes en strudel, des pommes sches, des cochons en formes de pommes - une fi ert de ma mre.Certains mangeaient les trognons, dautres les pelures, et encore dautres les mangeaient au plafond !Bientt les pommes furent fi nies. Elles avaient toutes t manges.Et fi nalement nous entendmes : Au revoir et bonne nuit ! On reviendra avec plaisir .Alors dornavant, chaque anne, on organise un festin. Et on espre que lanne prochaine la fi n de lt, on aura le plaisir de taccueillir avec tes amis.

    Alors dornavant, chaque anne, on organise un festin. Et on espre que lanne prochaine la fi n de lt, on aura le plaisir de taccueillir avec tes amis.

  • 4140 41

    Les plantes carnivoresconte de Somalie

    Il tait une fois, dans mon pays, des plantes qui poussaient au cur du dsert ; tous les autres tres vivants avaient presque disparu, parce quil ny avait rien manger.Ctait la scheresse qui rgnait cet endroit.Les plantes se sont runies pour trouver une solution ce problme. Enfi n elles en ont trouv une : elles ont dvelopp leur systme digestif. Elles se sont transformes en plantes carnivores. Elles capturaient les insectes comme les mouches, les araignes, et mme les grenouilles. Tout le monde avait peur de ces plantes, capables de dvorer un tre humain.Mais les plantes, un jour, ont dcid de ne plus manger les humains.Dsormais, dans mon pays, tout le monde tait heureux.

  • 42 43

    A Gomba Alatt

    A Hangyt egyszer utolrte egy nagy es. Hova bjjk elle ?Egy apr kis gombt ltott meg a Hangya a tisztson, odaszaladts elbjt a gomba kalapja al. ldgl a gomba tvben, vrja, hogyellljon az es. mde az es egyre jobban zuhogott.Egy agyonzott Pillang vnszorgott a gombhoz.- Hangycska, Hangycska, engedj ide engem is a gomba al !gy elztam, nem tudok replni !- Mr hogyan is engednlek - krdezte a Hangya -, hiszen magam iscsak ppen hogy elfrek alatta ?!- Sebaj ! Kis helyen is elfrnek, akik szeretik egymst.Erre aztn a Hangya beeresztette a Pillangt a gomba al.Az es meg egyre csak zuhogott. Futva jn Egrke.- Engedjetek a gomba al engem is ! Patakokban folyik a vz rajtam !- Ugyan hogyan engedhetnnk ide ? Nincs itt mr szabad hely.- Hzztok magatokat sszbb egy kicsit !sszbb hztk magukat s beengedtk az Egrkt a gomba al.Az es zuhogott, sehogy sem akarta abbahagyni.Arra ugrndozott a Verb, s gy srt-rtt.- Megzott a tollacskm, megfradt a szrnyacskm ! Engedjetek beengem is a gomba al megszradni, megpihenni, az es vgt kivrni !- Nincs mr tbb hely !- Hzdjatok sszbb, nagyon krlek benneteket ! -Na jl van.sszbb hzdtak - jutott hely a Verbnek is. Ekkor a Nyl ugrott ki atisztsra, s megltta a gombt.- Bjtassatok el ! - kiltozta. - Mentsetek meg ! ldz a Rka !

  • 4544

    Sous le champignon conte de Hongrie

    Un jour, un violent orage clata dans la fort. Une petite fourmi toute mouille chercha dsesprment un refuge.Au milieu dune clairire, elle trouva un minuscule champignon et sabrita dessous. Elle se reposa un moment en attendant que la pluie sarrte.Mais la pluie ntait pas prs de sarrter.Un papillon compltement tremp arriva vers le champignon.- Petite fourmi, petite fourmi, laisse-moi venir prs de toi sous le champignon ! Je suis tellement mouill que je peux mme plus voler.- Mais comment pourrais-je te laisser entrer, alors que jai peine de la place moi-mme ?- Ce nest pas grave, dit le papillon, ceux qui saiment peuvent bien se serrerAlors la fourmi laissa entrer le papillon. La pluie continua de tomber. Une petite souris arriva en courant :- Leau ruisselle sur mon pelage ! Laissez-moi entrer !- Nous ne pouvons pas te laisser entrer, il ny a plus de place ici !- Serrez-vous encore un peu, sil vous plat !Alors les animaux se serrrent encore et laissrent entrer la petite souris.Et la pluie ne voulait toujours pas sarrter !Un petit moineau tout tremblant arriva encore.- Jai pris froid, je tremble de tout mon corps, laissez-moi rentrer dans votre abri !- Mais nous sommes dj trop serrs !- Serrez-vous encore un petit peu pour me faire de la place !- Daccord, soupirrent les animaux

    - Sajnlom a Nyulat - szlt a Hangya. - Tudjtok mit ?Hzdzkodjunk sszbb.Alighogy a Nyulat elrejtettk, odart a Rka is.- Nem ltttok a Nyulat ? - krdezte.- Nem lttuk bizony !Kzelebb lopakodott a Rka s szaglszni kezdett. -Nem itt bjt el ?- Ugyan, hogy bjhatott volna ide ? Megcsvlta a farkt a Rka, s elment.Kzben az es is elllt, a nap is kisttt. Elbjtak a gomba all minda-hnyans rvendeztek. A Hangya elgondolkozott s azt mondta : Ht ez hogyantrtnhetett ? Elszr mg nekem is alig volt helyem a gomba alatt, a vgnmgis mind az ten elfrtnk ! - Brehehehe ! Brehehehe ! - heherszett valaki.Mindannyian odanztek : a gomba kalapjn lt a Bka, s jzen nevetett.- , ti okosok! Hiszen a gomba... A mondatot abbahagyta, ket pedigotthagyta. Mindannyian a gombra nztek, s nyomban kitalltk, hogyantrtnhetett az, hogy elbb egynek is alig akadt helye a gomba alatt, avgn mgis mind az ten elfrtek. Ti is kitallttok mr ?

  • 4746

    Et arriva encore un petit livre pourchass par un renard.- Laissez-moi entrer pour que je puisse chapper au renard !Les animaux laissrent entrer le lapin et le renard repartit bredouille.Et enfi n, la pluie cessa de tomber et le soleil fi t son apparition.La fourmi pensa tout haut :- Comment est-ce possible ? Au dbut, il y avait peine une petite place pour moi sous ce champignonet la fi n de lorage, nous sommes cinq nous trouver dessous- Croiiii, Croiiii ! rigolait quelquunTout le monde regarda vers le chapeau du champignon o tait assise une jolie grenouille verte qui riait de tout son cur- Mais vous les petits malins vous savez bien queElle sinterrompit mais les animaux avaient dj devin la fi n de sa phrase : le champignon avait grandi !

  • 48 49

    contes du Congo

    Larbre du village

    Cest larbre de la sagesse, de la gurison, de la fcondit, des chances, de la chasse et de la pche.Il est grand, bien entretenu, donne de lombre.Les esprits des anctres y demeurent.Le chef de clan entour des notables du village se retrouvent en cercle.Aprs avoir arros avec du vin de palme le pied de larbre et les alentours, le chef de clan demande larbre, soit la gurison dun membre malade, soit la fcondit pour une femme strile, soit la production abondante des champs, soit les produits de chasse ou de pche.

    Les projets de trois arbres

    Le premier rvait de devenir un grand navire qui transporterait des passa-gers, par millions. Il parcourrait tous les ocans du monde et connatrait tous les peuples du monde.Le second rvait de devenir le lit et du mobilier pour des maisons de rois.Le troisime, sci en gros chevrons, servirait aux charpentes des maisons de rois.

    Devenu grand, le premier nest devenu quune pirogue de malheureux pcheurs. Mais cest cette pirogue qui a servi Jsus pour prcher la bonne nouvelle.Le second ntait quun berceau et pas un lit de roi. Cest le berceau qui a servi de lit Jsus sa naissance.Quant aux chevrons du troisime arbre, ils ont servi clouer Jsus.Soyons humbles et on nous lvera.

  • 50 51

    La feuille sche

    De la tige dtache (pauvre feuille L).Pauvre feuille dessche,O vas-tu ?Je vais o le vent me mne,Nuit et jour, il me trane,Dans la grande fort du CongoEt maintenant dans le fl euve Congo

    Le palmier dAfrique

    Il est le pre ternel qui nous donne tout.Nous lavons trouv notre naissance.Nous le laissons toujours jeune notre mort.Sa taille longue nous oriente et ses services nous alimentent.Il nous donne lhuile de palme, lhuile palmiste, le bois, les balais et ses feuilles dcorent nos ftes et nos deuils. Les nasses fabriques nous servent de piges poissons.

    Vie de larbre

    Entendez-vous larbre qui chante dans la fort sombre ?Cest la saison des pluies, saison de vie abondante !Larbre chante et danse.Entendez-vous larbre qui pleure ?Cest la saison sche, la hache labat et le rduit en morceaux.Entendez-vous larbre qui crie ?Le feu lembrase et le rduit en cendres.Oh la mchancet de lhomme, face la candeur et la tristesse des choses !

  • 52 53

    Lenda da Mandioca

    Conta-se que h muitos anos, numa tribo de ndios denominada Manau, chefiada pelo tuxaua Ambori, severo guerreiro da palavra, a filha de Ambori, de nome Itaci, veio a engravidar causando-lhe grande mgoa.O que mais intrigava os ndios da tribo era o fato da moa no ter marido, no sair da aldeia e nem ter pretendentes.Foi to grande o escndalo que o tuxaua pressionou a filha, na tentativa de saber quem a engravidara. Mesmo tendo apanhado bastante, a moa insistia em dizer que no sabia explicar o porqu de estar grvida.Envergonhado com o fato, o tuxaua Ambori tomou a deciso de matar a prpria filha. noite, em sonho, apareceu-lhe um Caruana (gnio benfazejo e servial que os indgenas crem habitar o fundo dos rios e igaraps) que lhe afirmava ser a moa inocente, ameaando-o com um castigo terrvel se viesse a sacrificar sua filha porque ela havia engravidado.Impressionado com o sonho, o tuxaua perdoara a filha e esclareceu aos ndios tudo que estava acontecendo.Decorridos nove meses, a moa veio dar luz uma linda menina, muito branca e cujos traos eram bem diferentes aos da sua raa. A criana rece-beu o nome de Mani.ndios de vrias tribos foram ver Mani, que, com pouco menos de um ano, andava e falava com muito desembarao.Mani passou a ensinar aos ndios o plantio dos primeiros alimentos de uso domstico destinados subsistncia da tribo.Ao completar um ano de vida, misteriosamente, sem qualquer sinal de doena, Mani faleceu. Uma cova foi cavada no terreiro da maloca e seu corpo colocado numa igaaba (pote de barro de boca larga) e naquela cova foi sepultada.

    Diariamente os ndios regavam a sepultura, onde a me de Mani derramava suas lgrimas. Tempos depois, sobre a sepultura de Mani brotou uma planta desconhecida. Quando a planta deu flores e frutos, os pssaros que vinham com-la ficavam embriagados.Lembrando do sonho que tivera, o tuxaua recomendava respeito planta.Certo dia, os ndios notaram que a terra estava fendida ao p da planta, apa-recendo algumas razes. Essas razes foram arrancadas e partidas, revelan-do-se to brancas como o Corpo de Mani.Acreditando ser milagre de Tup, os ndios comeram algumas razes e outras foram amassadas, delas extraindo um lquido delicioso que passou a ser usado nas reunies festivas da aldeia.Da por diante, os ndios passaram a se dedicar ao cultivo da planta desco-berta e deram-lhe o nome de manioca ou mandioca, que na lenda quer dizer Corpo de Mani.O que Tup mandara o Caruana dizer ao pai da ndia, concretiza-se. Graas ao cultivo da mandioca os ndios passaram a conhecer grande variedade de alimentos preparados das razes da planta.Com o passar do tempo, a civilizao toma conta da terra, e o homem do campo passando a cultivar a mandioca.

  • 5554

    Lorsquelle portait des fleurs et des fruits, les oiseaux les mangeaient et devenaient ivres. Un jour, les Indiens ont ralis que la terre tait morcele au pied de la plante, montrant quelques racines. Ces racines, arraches et brises, se rvlrent aussi blanches que le corps de Mani. Estimant que ctait le miracle de Tupa, les Indiens mangeaient certaines racines et en crasaient dautres pour en extraire un liquide dlicieux servi loccasion des rencontres festives du village. Par la suite, les Indiens ont commenc se consacrer la dcouverte et la culture de la plante lui donnant le nom de manioc, ce qui signifie le corps de la lgende de Mani. Grce la culture du manioc, les Indiens connurent une varit daliments prpars partir des racines de la plante.

    Lgende du manioc conte du Brsil

    On dit quil y a de nombreuses annes, une tribu dIndiens appels Manau, tait dirige par un chef, le sombre guerrier Ambor. Sa fille nomme Ithaca tomba enceinte, lui causant une grande tristesse. Ce qui intrigua la plupart des Indiens de la tribu ctait que la fille navait pas quitt le village. Elle navait pas non plus de prtendant. Le scandale tait tel que le chef essaya de dcouvrir qui lavait mise enceinte. La fille ne pouvait lexpliquer. Trs embarrass, le chef Ambor dcida de tuer sa fille. La nuit, dans un rve, lui apparut une Caruana (gnie bienfaisant et serviteur, selon une croyance des Indiens, qui habite le fond des rivires et des ruisseaux). Elle prtendait tre la fille innocente, le menaant dun chtiment terrible sil devait sacrifier sa fille parce quelle tait enceinte. Impressionn par le rve, le chef avait pardonn sa fille et expliqu aux Indiens tout ce qui se passait. Aprs neuf mois, la fille a donn naissance une jolie fillette, trs blanche et dont les traits taient assez diffrents de ceux de sa race. On nomma lenfant Mani. Les Indiens de diffrentes tribus sont venus voir Mani, qui, un peu moins dun an, marchait et parlait avec un bel aplomb. Mani est alle enseigner aux Indiens comment faire la plantation qui donne la nourriture permettant la tribu de subsister. Aprs avoir vcu encore un an, mystrieusement, sans aucun signe de maladie, Mani est morte. Une fosse a t creuse dans la cour de la cabane et son corps plac dans un igaaba (grande marmite dargile) et y fut enterr.Chaque jour, les Indiens arrosaient la tombe, o la mre de Mani versait des larmes. Puis une plante inconnue a germ sur la sepulture de Mani.

  • 56

    Impressum

    Contenu : Textes collects et dessins raliss par les lves de lcole Pquis-Centre, sous la responsabilit de leurs enseignant-e-s, dOlivia Cupelin, Deirdre Foster, Marie-Jeanne Lorenz et Magali Stitelmann

    Graphisme : Olga Fabrizio - www.olga-olga.chImpression : Centrale municipale dachats et dimpression de la Ville de Genve

    Un grand merci Nadine Flamerion Gemperl pour la transcription des textes et Eveline Jaques et Jozseph Trefeli pour leur prcieuse relecture.

    Tirage : 500 exemplairesJanvier 2012

    Bibliothques municipales Ville de Genve http://www.ville-ge.ch/bm/ Conservatoire et Jardin botaniques Ville de Genve http://www.ville-ge.ch/cjb/

    Contenu : Textes collects et dessins raliss par les lves de lcole

    dOlivia Cupelin, Deirdre Foster, Marie-Jeanne Lorenz et Magali Stitelmann

    Impression : Centrale municipale dachats et dimpression de la Ville

    57