HISTOIRES DE SOLIDARITÉ - MACIF · intégrées, dans le contrat Habitation Macif, l’option dommages aux canalisations extérieures ou, dans le contrat Automobile, la garantie des

HISTOIRES DE SOLIDARITÉ

Dossier de presse juin 2010

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MEP Texte (11 Juin)(Correc regroupées) 15/06/10 12:13 Page 1



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A la fin des années 50, j’avais constaté queles agriculteurs, les artisans, les fonction-naires et les enseignants bénéficiaient deleurs propres mutuelles d’assurance

mais pas les salariés du secteur privé, qui pourtantreprésentaient une masse de gens considérable. Nousétions plusieurs à y penser mais nous n’avions pasles moyens de monter une société. En même temps,des commerçants niortais cherchaient à créer unemutuelle à leur usage. Nous avons pensé à nous ras-sembler pour agir collectivement… C’est ainsi quel’aventure a démarré.

Le 30 avril 1960, une assemblée générale consti-tutive se réunit pour créer à Niort (Deux-Sèvres) unenouvelle « société d’assurances à forme mutuelle » : laMutuelle d’assurance des commerçants et industrielsde France, la Macif.

Premier dirigeant de la Macif, j’ai mis en place uneautre conception de l’assurance automobile, qui achangé les pratiques de la profession : sélectionner lesrisques en fonction de plusieurs critères (géographi-que, type de véhicule et profil de l’assuré) tout en pro-posant un contrat basé sur des garanties essentielles,des frais généraux très bas et l’introduction d’une fran-chise sur l’assurance « dommages au véhicule ».

Cette politique de segmentation a permis à la Macifde pratiquer des tarifs jusqu’à 50 % moins élevés queceux proposés à l’époque par les agents et courtiersd’assurance.

Ce choix majeur, et très original pour l’époque,coïncida avec un phénomène dont nul n’aurait pu

Macif,la solidarité est une force

prévoir l’intensité : l’explosion du marché automo-bile. En 1960, le parc automobile des particuliers enFrance comptait cinq millions de véhicules. Dix ansplus tard, il était de douze millions.

L’autre choix déterminant fut d’adopter un systèmede gouvernance encore peu développé dans le sec-teur de l’assurance : la forme mutuelle, qui permetaux sociétaires de participer à la gestion de la Macifpar l’intermédiaire de délégués qu’ils élisent.

Ainsi s’enclencha le cercle vertueux qui devait per-mettre à la Macif de se développer, les excédents géné-rés par le contrat Auto nourrissant les fonds propresde l’entreprise et rendant dès lors possible la diver-sification à d’autres produits et services d’assurancepour répondre aux besoins et aux attentes des assu-rés et de leur famille.

Cinquante ans après sa création, la Macif peut êtrefière de sa remarquable réussite. Partie d’une poi-gnée de sociétaires, elle en compte aujourd’hui prèsde 5 millions. Si la Macif est devenue un Groupeaux activités diversifiées, elle continue, comme le ditl’historien Michel Dreyfus, à “regarder l’avenir sansrenier son identité”. Une identité construite pour évo-luer au service d’une économie plus juste et plus soli-daire, que vous allez pouvoir découvrir au fil de ceshistoires. Jacques Vandier

Né en 1927, Jacques Vandier a dirigé la Macif de 1960 à 1987. Il l’a ensuite présidée de 1987 à 1997, à sa retraite. Il en est aujourd’hui le présidentd’honneur.


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Fonsomacif :un soutien exceptionnel

Une cheminée à insert neuve qui refuse de fonctionner, un installateur qui met la clef sous la porte, des frais de remiseen état exorbitants, un hiver rigoureux : Claudine T., 43 ans,

ne savait plus à quel saint se vouer jusqu’au jour où…

JE NE SAVAIS PLUS QUOI FAIRE ET SOUDAIN, j’ai pensé àla Macif. Mon contrat Habitation couvre les pan-nes des appareils électroménagers, alors pourquoi pasla cheminée ? Seulement, la cheminée n’est pas unappareil électroménager et mon contrat d’assuranceHabitation ne pouvait donc pas jouer. J’étais dépi-tée. Mon conseiller m’a alors proposé de déposer undossier auprès du Fonsomacif. C’est un fonds de soli-darité régional créé par la Macif. Son objectif : aiderles sociétaires, qui, comme moi, se retrouvent véri-

tablement démunis moralement etfinancièrement face à des sinistres noncouverts par les contrats d’assurance.Aidée par mon conseiller, j’ai rédigé mademande, joint mon avis d’imposition

et mes derniers bulletins de salaire. La réponse ne s’estpas faite attendre. Quinze jours plus tard, monconseiller m’annonçait la bonne nouvelle : après étudeapprofondie de ma situation, le comité de gestiondu Fonsomacif m’accordait une partie des 1 200 eurosnécessaires à la réparation de ma cheminée.”

“L’HIVER A TRÈS MAL COMMENCÉ. La maison est un véri-table igloo. Pourtant, j’ai fait installer une superbecheminée à insert six mois auparavant. Mais voilà,mon unique moyen de chauffage refuse de fonction-ner correctement et multiplie les dysfonctionne-ments. Odeurs de brûlé, pannes inexpliquées, thermostat impossible à régler, j’ai dû me rendre àl’évidence : ma cheminée à insert avait un défaut.J’avais souscrit un contrat de maintenance sur site.Elle était sous garantie, j’ai donc contacté l’instal-lateur et là, le cauchemar a commencé.L’entreprise venait de mettre la clef sousla porte. Je n’avais donc plus d’autrechoix que de payer la réparation. J’aicontacté un chauffagiste mais sondevis m’a laissé pantoise : 1 200 euros. Régler unetelle somme était impossible. Je viens de divorcer,j’ai un petit salaire, deux crédits - dont celui de lacheminée - et deux filles de 2 et 6 ans à charge.

Une aide providentielle


LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Créé en 1974, leFonsomacif est un fonds desolidarité, géré aujourd’huisous forme de onzeassociations – une parrégion Macif – par et pourles sociétaires. Il permet devenir en aide aux assurésde la mutuelle d’assurancequi rencontrentd’importantes difficultésfinancières à la suite d’unsinistre non garanti. Chaquesituation est étudiée par le comité de gestion de l’association composé dereprésentants de sociétairesqui se réunissentrégulièrement. • Au fil des années, le Fonsomacif est devenu un véritable observatoire et a permis de faire évoluer les garanties proposéesdans les contrats Macif.C’est ainsi qu’ont étéintégrées, dans le contratHabitation Macif, l’optiondommages auxcanalisations extérieures ou,dans le contrat Automobile,la garantie des dommagesliés aux chutes d’objets sur les véhicules ou encorel’option garantie panne 0 km.

En 2009, le Fonsomacif a aidé 2 000 sociétaires pour un montant total versé de plus de 1,94 million d’euros.

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“A PEINE AVAIS-JE COMMENCÉ À TRAVER-SER la route que j’ai senti Sam, monchien, qui me tirait violemment enarrière, me pressant pour que jerecule. Gênée par mon caddy, je n’yarrivais pas. Soudain, j’ai entendu uncrissement de pneus, un aboiementde douleur et plus rien. J’ai tout desuite compris. Mon labrador retrie-ver venait de me sauver la vie en sefaisant renverser à ma place. J’étaisdésespérée. Sam, c’est mon double.Mes yeux. Depuis quatre ans, il meguide dans tous mes faits et gestes.Sans lui, je suis perdue.

Non-voyante depuis sa naissance,Sophie T. mène une vie paisible à Lyon.Autonome grâce à son chien Sam, ellepeut vaquer à toutes ses occupations.Mais les chiens guides ne sont pas à

l’abri des accidents de la vie…

Un être vous manque

SOUDAIN, UNE VOIX S’EST ÉCRIÉE : “Il aune patte cassée mais il vit. Que vou-lez-vous faire, madame ?” Soulagée,j’ai repris mes esprits. “Il faut que j’ap-pelle mon assurance”. Sans attendre,je l’ai contactée. Là, tout s’estenchaîné. Moins d’une heure plustard, Sam était allongé sur la tabledu vétérinaire. Radio, examens,bandages… Mon chien allait bien,mais il devait rester en observationpendant la nuit. Un taxi m’a raccom-pagnée chez moi. Le lendemain,quelqu’un, dépêché par l’assistance,a ramené Sam à la maison. Monchien a repris sa place près de moi.C’est une sorte d’osmose physiquefabuleuse pour une personne qui nevoit pas. Alors, évidemment, le jouroù l’un des deux tombe malade, c’esttout un univers qui s’écroule.

Contrat Chien guide :une protection de tous les instants


Pas l’un sans l’autre ALORS QUE NOUS NOUS REMETTIONSTOUS LES DEUX DE NOS ÉMOTIONS, letemps d’un câlin, je me félicitaisd’avoir souscrit le contrat Chienguide de Macifilia proposé par monconseiller Macif, un an plus tôt.Quel confort et quellesécurité pour mon Sam.Car, si c’était moi quiavais eu la jambe cassée,l’assurance aurait égalementpris en charge mon chien. Le temps de mon hospita-lisation, il aurait été confiéà une pension animalière.C’est rassurant de savoirqu’on pense aussi à lui…”

Dans mon immeuble,les enfants m’appellent Mme Sam. C’est le nom

de mon chien. C’est mon double, mes yeux.

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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ??• Les documents de la Macif (livret d’accueil,contrats d’assuranceHabitation, Prévoyancefamiliale, Santé, Accidentsdes chiens guides...) sontdisponibles pour lespersonnes qui le souhaitent,en braille, en caractèresagrandis et sur CD audio.• Les courriers peuvent êtretranscrits en braille ou encaractères agrandis. Il estpossible de contacter la Macif via un formulaireréservé aux personnes nonet malvoyantes :http://nonvoyant.macif.fr• Les assurés peuventretrouver toutes lesinformations liées à leurscontrats, sous forme desynthèse vocale, sur le site :

www.handicapzero.org


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Ma monnaie préférée :

le SOL !Pour Marie L., 30 ans,

développement durable,commerce équitable

et achats solidaires nesont pas de vains mots.

Un jour, un commerçantlui propose d’utiliser une

monnaie pas tout à faitcomme les autres…

“AVEC MES SOLS COOPÉRATION, jepeux m’offrir un déjeuner au restau-rant bio de mon quartier, partir à larencontre d’une famille malgachelors d’un séjour de tourisme soli-daire. Avec mes SOLs Engage-ment, j’ai pu suivre une formationaux premiers secours. J’adore ce sys-tème qui bannit l’argent pourredonner ses lettres de noblesse àl’entraide et à la vie associative.”

Devenir un réel« consom’acteur »

INITIÉE AU DÉBUT DES ANNÉES DEUXMILLE par la Macif, le groupe Chè-que Déjeuner, le Crédit Coopératifet la Maif, le SOL - comme SOLi-daire - est une monnaie alternativesans aucune valeur spéculative. Sesobjectifs : replacer l’humain avant leprofit, donner du sens à ses choix deconsommation, mais aussi contri-buer au développement d’une éco-nomie basée sur des valeurs écolo-giques, humaines et sociales enrenforçant l’économie sociale etsolidaire.


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“CELA FONCTIONNE COMME UNE CARTEDE FIDÉLITÉ, explique la jeune Greno-bloise. Que ce soit du café, un tee-shirt ou un gel douche, dès quej’achète en euros des produits bio,équitables, écolos dans les magasinsaffiliés au réseau, je gagne des SOLsCoopération. Je les dépense ensuitecomme je l’entends. Mais attention,comme la spéculation n’a pas deplace dans ce système, si je ne lesutilise pas rapidement, leur valeurfond comme neige au soleil !

Par exemple, au bout de deux ans,10 SOLs n’en valent plus que 5,7*.En réalité, j’ai pour habitude de leslaisser fondre, sourit Marie L., cartout ce que je perds sert à financerdes projets solidaires.”Si le SOL Coopération valorise lecomportement bio et écolo de cha-cun, le SOL Engagement favorise leséchanges de temps et de savoirs.

*Source : guide soliste

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Créé avec le soutien de la Macif, du groupeChèque Déjeuner, du CréditCoopératif et de la Maif, le SOL est une associationqui fédère des acteursengagés dans le champ de la consommationresponsable : particuliers,coopératives de production,magasins, associations, etc.Cette association estprésidée par ClaudeAlphandéry.• Le réseau SOL est testé enBretagne, Ile-de-France,Nord - Pas-de-Calais, Rhône-Alpes et Alsace.Pour tout savoir : www.sol-reseau.org

Une carte, trois

systèmespour

échanger autrement : une véritable

économie alternative

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“IL Y A DES JOURS OÙ L’ON FERAITMIEUX DE RESTER COUCHÉ. Car,quand Madame Catastrophedécide de sévir dans une maison,elle s’en donne à cœur joie ! Pournous, tout a commencé un jolidimanche de mai, au retour d’unweek-end prolongé. A peineavions-nous posé les valises quema fille s’est écriée : “Maman ! Ily a de l’eau dans la cuisine !” Cettepetite phrase, je la déteste. Pas lapeine d’aller voir, on sait cequ’elle signifie : appareil électro-ménager en panne. Mais, cettefois, ce n’était pas une machineà laver, c’était le congélateur. Ledésastre était de taille. Une marepar terre et tout le contenu fichu.La raison : une panne de courantqui s’est éternisée la veille dansl’immeuble. Serpillière, éponge,nettoyage… Jamais l’expression« se remettre dans le bain » n’avait

Garanties Plus :pour un quotidien plus zen

Quand tout s’emballe dans une maison,les petits coups de pouce extérieurs sont

de véritables bouffées d’air…

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Avec Garanties Plus*, je bénéficie de plusieursautres garanties : le vol de biens à l’arraché, le coûtde l’eau perdue si unecanalisation cède, les détériorations ou brûlurescausées aux biens mobilierspar l’action de la chaleur ou du feu.

* Les Garanties Plus sont accessibles à partir de la formule protectrice du contrat Habitation Macifet accordées dans les conditions et limitesfixées au contrat.

ailleurs, le verre de ma plaque àinduction était pris en chargeaprès déduction de ma franchise.J’avais souscrit l’option « Garan-ties Plus » avec mon contratHabitation. J’étais donc couverte,quel soulagement ! Vous ai-jeraconté qu’une semaine plustard, la voiture était fracturéedans le garage ? Non ? D’accord,ça, c’est une autre histoire !”

eu autant de sens ! Cependant, ce jour-là, Madame Catastrophen’avait pas encore dit son derniermot.Je rangeais les valises quand, sou-dain, j’ai entendu un énormeboum. Ma fille venait de lâcherla cocotte-minute, pleine desoupe sur la plaque à induction.Journée déveine oblige : sous lechoc, celle-ci s’est fêlée sur unbord. Heureusement, ma fille nes’est pas brûlée ! Dans ma tête,j’ai commencé à additionner lesfactures à venir. Déprimant. Lelendemain, je décidais de vérifierauprès de mon assureur, si jedevais déclarer ou non la fuite ducongélateur. Mon conseiller m’avite rassurée. Il m’a donné debonnes nouvelles : j’allais êtreremboursée pour le contenu de mon congélateur jusqu’à153 euros sans franchise. Par


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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • En 2009, après sélectiondes dossiers, 500 candidatsont concouru. 80 lauréatsont été récompensés. 60 % d’entre eux étaientdemandeurs d’emploi.

ILS S'APPELLENT LOUISA, PAUL,SOFIANE, NOÉMIE et habitent Rou-baix, Nice, Montpellier ou Nan-tes. Ils œuvrent dans des domai-nes d’activité différents :innovation techniqueet technologique, éco-nomie sociale et soli-daire, environnement,recherche scientifiqueet médicale, etc. Ils ontdeux points com-muns : ce sont de jeunes créateursd'entreprise qui tentent deconstruire et de réinventer leuravenir professionnel et tous sontlauréats du Concours Talents.

INITIÉ PAR LE RÉSEAU ASSOCIATIF desBoutiques de gestion, spécialisédans l'accompagnement à lacréation d'entreprise, développéà l’échelon régional puis national,le Concours Talents est dédié àla création d’entreprise.Son objectif : récompenser desprojets, porteurs d’emplois dura-

bles et participant audéveloppement local.Car, si la création d'en-treprise peut se révélerune alternative fiable àla perte d’emploi, l'en-trepreneur en herbe

doit être bien conseillé et accom-pagné s'il veut concrétiser sonprojet et assurer la pérennité deson entreprise. Fidèle à ses principes, la Macifsoutient, depuis 2001, cette opé-ration qui connaît un succèsgrandissant. Déjà 1 600 dossiersont été déposés pour l'édition2010, contre 1 300 en 2009.

Un soutiendu premier

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Concours Talents : une aide à la création d’entreprise

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Lutter contre la misèrehumaine :

une évidenceLa Macif, fidèle à ses principes fondateurs,

n’oublie pas les plus défavorisés.

RReessttooss dduu CCœœuurr :: uunnee ccoonnttrriibbuuttiioonn aauu qquuoottiiddiieenn Plus de 100 millions de repas distribués l’hiver der-nier, plus d’un milliard depuis leur création en 1985, lesuccès des Restos du Cœur n’est plus à démontrer. Une popu-larité dont l’association se passerait volontiers… Mais voilà,crise oblige, la population en situation de grande précariténe cesse d’augmenter. Depuis 25 ans, la Macif agit aux côtés des Restos. Elle lesaide au quotidien en assurant ses 2 200 centres d’activités etses 55 000 bénévoles. La Fondation Macif soutient égalementdes initiatives menées en région. C’est le cas des jardins d’in-sertion des Restos du Coeur en Mayenne qui permettent deréinsérer des personnes en difficultés tout en cultivant desproduits frais qui sont ensuite distribués gratuitement dansles centres des Restos du Cœur du département.


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SSeeccoouurrss PPooppuullaaiirree FFrraannççaaiiss :: llaa nnéécceessssaaiirree eennttrraaiiddee

Depuis des années, la Macif soutient régulièrement des initiatives du Secours Populaire Français. Ainsi, pour lui permettre de disposer d’antennes mobiles et de se déplacer dans des régionsrurales, la mutuelle d’assurance a participé à l’achat de camions bureaux (permanence d’accueil mobilePAM). Elle apporte également son aide, par exemple, à l’occasion de la Journée des Oubliés des Vacan-ces (JOV) organisée chaque année pour des enfants qui ne sont pas partis en vacances, ou au momentde Noël. De nombreuses autres collaborations sont menées par les régions Macif et les fédérationsdépartementales du Secours Populaire Français tout au long de l’année, avec la perspective d’officia-liser ce partenariat à l’échelle nationale.

SSaammuu ssoocciiaall :: uunn ssoouuttiieenn ppoouurr lluutttteerrccoonnttrree ll’’eexxcclluussiioonnDepuis 2001, la Macif accompagne le Samu social dans différentesactions. Sa Fondation participe notamment au financement de l’Observatoire du Samu social qui a pour but d’identifier et d’analyserles problématiques des personnes en grande précarité pour contribuerà l’évolution des politiques publiques de lutte contre l’exclusion. Aprèsles problèmes de santé mentale et d’addiction (alcool, drogue, etc.), cetObservatoire cherche désormais à mieux connaître les familles sans loge-ment fixe et les conséquences d’un manque d’accès à l’hygiène (recru-descence de la gale, des poux, etc.). La Fondation Macif a égalementsoutenu la création d’un centre de formation des acteurs de l’urgencesociale pour faciliter leur professionnalisation et travaille sur plusieursprojets communs tel que le programme d’internationalisation de ladémarche du Samu social.

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Aider les autres n’étantpas du seul ressort del’entreprise, certains salariésdu groupe Macif participent au dispositif des maraudesdu Samu social de Parispour aller à la rencontre des sans-abris.

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Bracelet de plage : un bijou protecteur

Pas facile de se repérer sur une plage quand on a 4 ans ! Luna en a fait l’expérience.

LE SEAU DANS UNE MAIN, LA PELLEDANS L’AUTRE, son bob rivé sur la tête, Luna se dirige vers le bordde l’eau. Légèrement en retrait,Dominique, sa mère, la surveille.Biiiiiiiiiiiiipppppppp. SMS. Un œil sur sa fille, un œil surl’écran. Dominique répond. Sou-dain, c’est la panique. Le bobqu’elle fixe depuis 15 secondesn’est pas celui de sa fille. La jeunemaman se met à crier. Impossiblede repérer son enfant sur cetteplage noire de monde.A quelques mètres de là, un maî-tre-nageur sauveteur s’accroupit àcôté de la petite fille.- “Bonjour, comment t’appelles-tu ?- Luna- Quel âge as-tu ?- 4 ans- Où sont tes parents ?- Là…”Toute à la création de son château

de sable, la fillette n’a pas réaliséqu’elle reculait au fur et à mesurede ses pelletées… Incapable derepérer ses parents à travers cetteforêt de parasols. La voilà, elleaussi, perdue sur cette grandeplage. Rassurant, le sauveteur luiprend délicatement le bras : “Quelbeau bracelet rose fluo. Tu permetsque je le regarde ?”La fillette l’ignore, mais ce brace-let en plastique indéchirable estle sésame qui va lui éviter des heu-res d’attente. Dessus, sont inscritsson nom, son adresse et le télé-phone de ses parents.

MIS AU POINT PAR LES SAUVETEURSEN MER (SNSM) et par le Gema(Groupement des entreprisesmutuelles d’assurances), ces bra-celets d’identification distribuésgratuitement permettent deretrouver les parents des quelque20 000* enfants qui s’égarent surles plages de France chaque été.Un coup de fil et deux minutes plustard, mère et fille se retrouvent. Si l’une pleure, l’autre, sourire auxlèvres, montre son bras : “Maman,Maman, regarde : le monsieur m’adonné un autre bracelet.”

• 800 000* : c’est lenombre de braceletsd’identification distribuésgratuitement chaqueannée. La Macif en adonné 164 400 à sessociétaires en 2009.

• Bracelets disponiblesgratuitement dans lespoints d’accueil Macif ousur le site www.snsm.org

*Source : SNSM

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Anticiper la perte d’autonomie, une réflexion difficile qui évitepourtant des situations souvent dramatiques.

Aidants&Aidés : UNE MOBILISATION LÉGITIME

“DIFFICILE DE VOIR SA MÈRE PERDRE PEUÀ PEU SES CAPACITÉS PHYSIQUES et psy-chiques. Insupportable de constaterque sa mémoire lui fait de plus enplus défaut. Et pourtant, c’est la réa-lité, soupire Armelle V., 50 ans. Mamère oublie d’éteindre le gaz, se perddans les rues. Elle ne peut plus vivreseule.”

Un quotidien lourd à gérer

RIEN NE PRÉDESTINAIT ARMELLE, infor-maticienne de profession, à cumu-ler les rôles d’infirmière, de garde-malade, de cuisinière… Faute d’aideet de soutien, cette mère de deuxgrands enfants est devenue « unaidant non professionnel » commeprès de 4 millions de personnes enFrance*. “Depuis six mois, je vis chezma mère, je n’ai pas le choix. Un pla-cement en maison spécialisée est ini-maginable. Trop cher. Il faut comp-ter en moyenne plus de 2 400 eurospar mois et sa retraite n’y suffirait

pas. Quant aux 460 euros d’Alloca-tion personnalisée à l’autonomie(APA), ils ne me permettent pasd’engager quelqu’un. Je suis au pieddu mur. En revanche, pas questionde faire un jour subir à mes enfantsce que j’endure. Alors, à l’occasiond’un rendez-vous avec mon conseil-ler Macif, j’ai souscrit la GarantieAutonomie de Macif-Mutualité.”Aménagements du domicile, dispo-sitifs de télévigilance, rente mensuellepar chèques emploi service, de nom-breuses solutions sont prévues dèsl’entrée en dépendance partiellepour privilégier le maintien de la per-sonne à son domicile. “Au cas où,cela les soulagera toujours un peu,poursuit-elle. Et puis, grâce à cecontrat et en tant qu’aidant familial,j’ai pu faire gratuitement par télé-phone un bilan de ma situation avecun travailleur social. Il m’a donnénotamment des conseils pour allégerma charge de travail en tant qu’ai-dante de ma mère.”


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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Le groupe Macif organise,jusqu’en septembre 2010,des Ateliers citoyens àtravers la France pourrencontrer les aidantsfamiliaux, les aidés etl’ensemble des acteurslocaux concernés par cetteproblématique(professionnels de santé,associations, élus…). A cette occasion, des débatssont organisés sur la perted’autonomie et sesconséquences. Ce tour de France se clôturera le 23 novembre 2010 avecles premiers Etats générauxAidants&Aidés, unemanifestation d’enverguredestinée à synthétiser lesbesoins exprimés et étudierles réponses qui pourrontêtre apportées, qu’ellessoient de nature publique ou privée. Pour vousinscrire, rendez-vous sur le site www.aidants-aides.fr

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Rompre l’isolementSTRESS, FATIGUE, LASSITUDE S’ACCUMU-LENT SOUVENT. Le pire, c’est la soli-tude. “On se sent seul. On ne saitpas à qui parler.” Pour rompre cecercle infernal, la Macif a tissé unetoile de solidarité. Car aider les aidés,c’est aussi soutenir les aidants. “Surle site aveclesaidants.fr, j’ai trouvédes informations, des conseils, des

adresses, mais aussi un espace de dis-cussion pour échanger sur mescraintes, mes angoisses et aussi surles moments de partage et d’intimitéque je tente de maintenir avecmaman.”

*Source : sondage TNS Sofres 2006pour la Fédération hospitalière de France.


L’EXCEPTIONNELse produit…

Novembre 2005, les banlieues s’enflamment.Toutes les nuits, des voitures sont vandalisées

ou brûlées. Véronique Z. se souvient…

Quand

“TOUTES LES NUITS, LE MÊME SCÉNARIOSE REPRODUISAIT. Sur les parkings, onentendait les jeunes crier et puissoudain, une voiture, deux, puistrois prenaient feu. Les autresétaient caillassées, défoncées. Unvéritable cauchemar. Le lendemainmatin, quand le calme était revenu,on se précipitait vers nos véhicules.Quand on avait échappé aux dégra-dations, on soufflait, sinon…Au lendemain de la sixième nuit,j’ai trouvé ma voiture en mor-ceaux : fenêtres cassées, capot etportes défoncés, pneus crevés.J’étais partagée entre la colère et

l’abattement. Je suis vendeuse dansun centre commercial à 25 kilomè-tres de là. Ma voiture, c’est le seulmoyen de transport pour me ren-dre au travail. J’ai dû m’endetterpour l’acquérir. Un crédit sur troisans et pourtant, c’était une occa-sion. Les jours précédents, j’avaisbien essayé de la garer loin de lacité, mais ce soir-là, j’avais terminétard et devais commencer très tôtà cause des fêtes de Noël qui s’an-nonçaient. Alors, je me suis garéeà ma place habituelle. Et voilà, lelendemain, ma voiture était vanda-lisée. Aux informations, ils ont

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annoncé que plus d’un millier devoitures avaient été endommagéesen une semaine. Parmi elles, lamienne. Alors, oui, j’étais désespé-rée. Avec mon crédit en cours,impossible d’en acheter une nou-velle. Quant à mon indemnisation,entre la franchise et une toute petitecote à l’argus, je n’en attendais pasgrand-chose. Et puis, un matin, j’ai

reçu une lettre de la Macif. J’ai dûla relire deux fois pour y croire : elleme remboursait tous les dégâtssubis et sans franchise ! A événe-ment exceptionnel, mesures excep-tionnelles. Quelques mois plustard, je roulais de nouveau auvolant de ma voiture, remise àneuf. Ce coup de pouce, j’ai sul’apprécier à sa juste valeur.”

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Don d’organes, don de vieJe ne m’étais jamais posé la question du don d’organes,

raconte Vieng-Kham B., 45 ans, jusqu’au jour où…

“DEPUIS QUELQUE TEMPS, j’avais régu-lièrement des nausées, des crampeset une perte d’appétit. Je suis allévoir mon médecin, j’ai passé destests et le verdict est tombé : je souf-frais d’une insuffisance rénale. L’étatde mes reins s’est rapidementdégradé. Je subissais d’interminablesséances de dialyse. La transplanta-tion est devenue inévitable. Parchance, j’ai pu bénéficierd’une greffe.”Sensibiliser le grandpublic à l’importance dudon d’organes, pour laMacif, c’est un devoir.Partout en France, desmalades attendent la greffe de la der-nière chance. En 2008, à peine undemandeur sur trois a pu en béné-ficier*. Un chiffre nettement insuf-fisant car les donneurs pourraientêtre plus nombreux.

MAIS, UNE CHAPE DE PLOMB PÈSE SURCETTE DÉMARCHE DE DON. Que ce soitpour des raisons psychologiques,éthiques ou religieuses, bon nombre

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de personnes refusent d’en parler oude prendre une carte de donneur.Par ignorance des volontés d’undéfunt, les familles refusent d’abor-der le sujet lorsque le décès survient.Six familles sur dix* reconnaissentne pas en avoir parlé avant…“Vivre grâce à quelqu’un qui aperdu la vie, c’est difficile à accep-ter, confie Vieng-Kham. J’ignore

tout de mon donneur,mais il ne se passe pas unjour sans que je pense àlui. Alors, j’ai décidé defaire comme lui et dedevenir donneur. Aucunecondition d’âge et de

santé n’est imposée. J’ai informé mesproches que, s’il m’arrivait quelquechose, j’acceptais de donner mesorganes.”

EN 2009, LE GOUVERNEMENT A DÉCRÉTÉLE DON D’ORGANES GRANDE CAUSENATIONALE. Fidèle à ses principes desolidarité, la Macif se mobilisepour cette cause. En cette année2010, c’est même l’un de ses axes

Casser le mur

du silence


LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? •En 2008, selon l’Agencede biomédecine,4 620 personnes sur13 687 ont pu bénéficier d’une greffe. Ph

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prioritaires en termes de préven-tion. Les moyens pour y arriver :des campagnes de sensibilisation et le concours C-Nario à destination des jeunes (http://c-nario.macif.fr).L’idée : inviter les jeunes à créer desvidéos et affiches pour inciter legrand public à parler du don d’or-ganes avec leurs proches. Résultat, plus de 156 courts-métra-ges et 411 affiches ont été réalisés.Humoristiques ou non, ces réalisa-tions sont empreintes d’une grandesensibilité et sont porteuses d’unmessage : en parler autour de soi.

*Source : Agence de biomédecine.

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Affiche de Matthieu Pignot.Matthieu Pignot a remportéle premier prix du concoursC-Nario organisé par Macif

Prévention en 2009 sur lethème du don d’organe


Extension de l’Assurance scolaire:la tranquillité de tous les instants

“MADAME L., NOUS NE POURRONS PASACCUEILLIR LUCAS à l’école pendantcinq jours à cause de sa varicelle.” Jesuis devenue blême. Impossible deprotester, cette clause est dans lerèglement de l'école. Commentm’organiser ? Pas de grand-mère, detante ou de voisine disponible, unmari absent pour cause de déplace-ment professionnel… Quant àmoi, entre les gastros et les anginesde l’hiver, mes jours de congés« enfant malade » s'étaient volatili-sés depuis longtemps. Et, évidem-ment, c’est toujours dans cesmoments-là que l’on se retrouveavec des réunions impossibles àdécaler.Quand Lucas est entré à l’école, macopine Julie, m’avait lancé malicieuse :“Bienvenue au club des contaminations

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à grande vitesse.” J’ai rapidement com-pris pourquoi. Les premières années,nos bouts de chou enchaînentroséole, conjonctivite, gastroentérite,angine, bronchiolite, otite. “Impos-sible d’y échapper car, faute de moyensde garde alternatifs, bon nombre deparents taisent des petites maladies”,m’a expliqué le pédiatre. Je les com-prends. Trouver une nounou deconfiance ne s’improvise pas etpourtant une solution s'impose.Dans mon cas, elle s’est nommée« Extension de l’Assurance scolaire ».

Les congés « enfant malade », c’est bien, mais c’est nettementinsuffisant. Le système D est alors de rigueur à moins

de recevoir un coup de pouce inattendu.


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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Dans le cadre de leursactivités scolaires etextrascolaires, les enfantsdoivent être assurés pour les dommages qu'ils peuventcauser mais aussi pour ceuxqu'ils peuvent subir. A la Macif, les enfants de sociétaires sont couvertspar le contrat Habitation de la résidence principale et par la Garantie Accident(régime de prévoyancefamiliale accident), ce quiest suffisant pour faire faceà la demande d'assurancedes établissements scolaires.• L’Extension de l’Assurancescolaire permet d'avoir unecouverture plus étendue.Elle propose notamment lesservices d’assistance à domicile suivants : soutienscolaire lorsque l'enfant estimmobilisé plus de quatorzejours, garde d'enfantpendant un mois (jusqu'àtrente heures) en casd'immobilisation à domicilependant plus de deux jours,accompagnement à l'écolejusqu'à trente jours (deuxfois par jour) si l'enfant esttemporairement handicapéet ne peut pas se rendre à l'école.

ter. Je devais juste envoyer le cer-tificat médical et donner l’emploidu temps souhaité. En moins dedeux heures, tout a été réglé etorganisé. J’étais soulagée, grâce àcette garde providentielle, monpetit bonhomme de quatre ansallait pouvoir se reposer tranquil-lement dans sa chambre et serequinquer au plus vite.

SUR LES CONSEILS DE JULIE, j’avaissouscrit ce contrat dès la premièrerentrée de Lucas. J’ai donc appeléla Macif et on m’a informée quela garantie assistance à domicilepouvait être mise en œuvre : jepouvais bénéficier des servicesd’une garde à la maison. L’assis-tance, qui travaille avec une agencespécialisée dans les services à lapersonne, s’occupait de la recru-

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LA CULTUREpour tous

La voie du tao : un autre chemin de l’Etre… Pour la première fois

en Europe, une exposition est entièrementconsacrée au taoïsme. L’occasion pour

la Macif d’ouvrir les portes des Galeriesnationales du Grand Palais aux publics

les plus défavorisés.

DEUX CENT CINQUANTE ŒUVRES, TEXTILES, SCULPTURES,BRONZES pour faire découvrir et comprendre unmode de pensée religieux, philosophique, poétiqueet une manière de vivre encore totalement étran-gère aux Occidentaux. Cette exposition reprendcertaines valeurs de la Macif, comme le refus del’exclusion et l’ouverture aux autres.Il n’en fallait pas plus à la Macif pour s’investir dansle projet de la Réunion des musées nationaux(Rmn). Dans le cadre de son projet « Macif la cul-ture pour tous », elle décide d’offrir l’entrée auxdemandeurs d’emploi et d’organiser des visites gui-dées avec un conférencier pour des personnes ensituation de précarité.


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tuit chez un professionnel. Unebonne idée car quand on achèteun modèle d’occasion, on ne saitjamais ce qu’il a pu subir dans sonautre vie ! A cette nouvelle, mamère a repris des couleurs. Etpuis, mon conseiller m’a aussioffert un coffret. Dedans, j’aitrouvé un porte-clefs sur lequel jepeux écrire mes coordonnées, lesnuméros de mes parents, unporte-cartes pour mes papiers etun bracelet fluo à fixer sur monbras pour signaler ma présenceaux autres en cas de panne le soir.Une série de petits accessoires quiont fini par redonner le sourire àma mère. Pour un peu, elle seraitrentrée à la maison sur mon scoo-ter. J’ai dit non : elle n’avait pasde casque !”

*Source : ONISR 2007

Mon scoot, la Macif et moi :un vrai engagement

“ÇA Y EST, ENFIN, J’AI MON SCOOTER !Un an que j’attendais ce moment.Un 50cm3 bleu. Pour me l’offrir,j’ai travaillé deux étés. En réalité,le plus difficile a été de convain-cre ma mère ! Comme 70 % desparents, elle redoute l’accident. Onpeut la comprendre, les statistiquessont assez effrayantes. Celles-ci sont communiquées auxcollégiens qui passent les ASSR(Attestations scolaires de sécuritéroutière). En France, 44 % descyclomotoristes tués sont âgés de15 à 19 ans*. Cela fait réfléchir.Pour ma mère, les cinq heures deconduites incluses dans le BSR(Brevet de sécurité routière) ne suf-fisaient pas. Alors, j’ai suivi desséances de prise en main et de maî-trise du cyclo. Et, elle a dit oui…mais du bout des lèvres.

Comme la plupart des adolescents, Julien M., 17 ans, rêvait d’avoir un scooter. Pour convaincre sa mère, le jeune homme a adopté tous les comportements

et règles de prudence.

QUAND NOUS SOMMES ALLÉS ASSU-RER LE SCOOTER, JE LA SENTAISSTRESSÉE. Et puis, le conseiller asu la dérider. Il m’a proposé designer l’engagement de confiancedeux-roues. C’est un contratmoral entre la Macif et moi. Jem’engage à porter et à bien atta-cher mon casque, même pourrouler deux mètres, à respecter lessignalisations, à utiliser mes cli-gnotants et à allumer mes feux,de jour comme de nuit. Pas ques-tion non plus de débrider moncyclo, histoire d’aller plus vite.C’est dangereux et surtout inter-dit par la loi. On peut prendreune amende allant jusqu’à 750euros. Pour vérifier que monscooter était bien conforme, laMacif m’a offert un contrôle gra-


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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Un cyclo débridé est plussonore qu’un engin nonmodifié et n’est pas équipéde son pot d’échappementd’origine. Circuler avec unscooter débridé est passibled’une amende ou d’uneimmobilisation du véhicule. • La vente d'un cyclomoteurdébridé ou d'un dispositifayant pour objetl'accroissement de sesperformances est un délit pour les professionnels. De même, les particuliers qui commercialisent un cyclomoteur, une motocyclette ou un quadricycle à moteurdébridé encourent une peinede prison de six mois et une amende de7 500 euros.• En cas d’accident avec uncyclomoteur débridé,l’assurance peut ne jouerque partiellement, voire pasdu tout, si le conducteur n’apas déclaré à son assureurles modifications survenues.• L’engagement confiancedeux-roues est actuellementproposé dans cinq régionsMacif (Centre OuestAtlantique, Loir-Bretagne,Provence-Méditerranée,Rhône-Alpes et Sud-OuestPyrénées). Ce dispositifdevrait être proposéprochainement dansd’autres régions.


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ETRE HOSPITALISÉ ET SOIGNÉ, pourles Indiens des bidonvilles, c’estune utopie. Encore en 2010,faute de revenus suffisants, l’ac-cès aux soins leur est toujours in-terdit. Là-bas, la Sécurité socialen’existe pas. Pourtant, depuispeu, dans les quartiers pauvres deMumbai et Pune, tout change.Certaines personnes découvrentles bienfaits d’une hospitalisation.Comme Uttara qui a pu faire soi-gner son bébé victime d’un em-poisonnement alimentaire ouSalim, qui a sauvé sa jambe suiteà un début de gangrène… De pe-tits miracles de la vie obtenusgrâce à l’obstination d’UpLift uneONG locale qui se bat tous lesjours pour améliorer le quotidiende ces populations défavorisées.

tion participatif, transparent,responsable, fiable, pérenne etsurtout peu coûteux pour pren-dre en charge des soins desanté suite à hospitalisation. Etça marche !Aujourd’hui, grâce à ce systèmed’assurance mutualiste inédit,trois cents centres de soins sontdésormais ouverts aux habitantsde ces bidonvilles. Trois cents cen-tres où ils peuvent se faire soignerà des coûts négociés au plus juste :deux euros par personne et par an.

Une aide discrètemais efficace

LA MACIF, AVEC L’ONG FRANÇAISEINTER AIDE, apporte son soutienfinancier et surtout ses compé-tences techniques à ces travail-leurs de la solidarité. Pour lesaider à acquérir les techniquesde la micro-assurance en santé,la mutuelle d’assurance n’hésitepas à envoyer ses cadres surplace pour prodiguer leurssavoirs. L’objectif : leur permet-tre d’établir un système de ges-

Deux euros suffisent parfois à concrétiser des rêves jusqu’alors impossibles…

Solidairejusqu’au bout du monde


Un joli cadeaude naissance

Un bonheur n’arrive jamaisseul. A la naissance

de sa fille, Laura, Muriel M. a découvert que sa

complémentaire santé jouait les bonnes fées.

“A SA NAISSANCE, LAURA A ÉTÉ COUVERTE DE CADEAUX.Des jouets et des vêtements, mais pas seulement. Mapetite fille s’est vue ouvrir un Livret Vie Mutavie pourpayer son futur permis de conduire, par sa tante. Uncompte sur lequel elle s’engageait à verser de petitessommes à chaque anniversaire ou à Noël. Des cadeauxutiles car dans la famille, nous sommes très pragma-tiques. “Elle a tout maintenant, mais, elle sera contented’avoir un peu de sous pour son avenir” m’a-t-elle dit.Je n’étais pas au bout de mes surprises. Quelques joursplus tard, je bénéficiais d’un autre cadeau. De ma com-plémentaire santé cette fois. Pour soulager les parentsconfrontés aux frais qu’engendre la naissance d’unbébé, sa première année de cotisation au contrat Pleinesanté Macif* est offerte. Et, comme Laura est notre3e enfant, cette gratuité durera jusqu’à ses 20 ans** !”

*Pleine santé Macif est un contrat collectif souscrit et assuré par des mutuelles régies par le livre II du Code de la Mutualité et adhérentes à la FNMF.**Sous conditions.

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• Pour bénéficier de cette offre, il suffitde désigner sontroisième enfantcomme assuré ducontrat Pleine santéMacif avant sontroisième mois.

• La gratuité durejusqu’aux 26 ans de l’aîné ou jusqu’aux20 ans du troisièmeenfant.


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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • En fonction des différentscritères, la Macif peutprendre en charge entre25 % et 99 % descotisations d’assuranceannuelles du sociétaire*.* Prestation soumise à conditions

et non rétroactive.

critères : conditions de diminution de ressources,ancienneté d’assurance à la Macif, âge,composition de la famille, etc.

- Comment faire pour demander cette prestation ?- Ecrivez-nous en nous expliquant votre situation et

en joignant les justificatifs nécessaires.- Comme ma femme travaille, on ne va jamais me

l’accorder.

- Toutes les situations sont examinées, Monsieur.Parmi les 6 610 personnes bénéficiaires en 2009,il y avait des célibataires, des familles, des jeunes,des moins jeunes…

Convaincu, j’ai écrit. Dix jours plus tard, je recevaisune lettre m’annonçant la prise en charge à plus de80 % de mes cotisations d’assurance auto, habitationprincipale et Garantie Accident pour l’année en cours.”

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Au secours des auto-entrepreneurs

Une connexion Internet, un clic et le tour est joué. Paul J. a souscrit le contrat

d’assurance des auto-entrepreneurs.

“COMME LA PLUPART DES AUTO-ENTREPRENEURS, j’ai installé monsiège social chez moi. Bureau dansle salon, matériel dans le garage.Jardinier-paysagiste, j’adore monmétier. Mais si j’aime associer lesplantes, les fleurs, travailler la terre,je déteste perdre du temps àdémêler les papiers administratifs.Toujours très prudente, Judith,ma femme, a insisté pour vérifierauprès de l’assurance si nousétions couverts par notre contratHabitation, notamment pourmes outils, mais aussi pour maresponsabilité civile. Que ferais-je sans elle ! J’ai donc souscrit trèssimplement un contrat Auto-entrepreneur de Macifilia sur lesite Internet de la Macif. Car, bienévidemment, il me fallait uncontrat particulier pour couvrir

LE LUNDI SUIVANT, MADAME T. M’ADEMANDÉ DE TONDRE SA PELOUSEet d’élaguer ses arbres pendantson absence. J’œuvrais depuis uneheure, quand, soudain, j’aientendu un bruit bizarre. Unebranche d’arbre, heureusementtrès petite, est tombée au momentoù Madame T. rentrait avec savoiture. Plus de peur que de mal !Résultat : un toit de voiture rayéavec un bel impact. Si j’étais vertcomme le feuillage, Madame T. asu me redonner des couleurs. Ellea regardé sa voiture avant de direposément : “Ce n’est rien Paul,nos assurances vont arranger cela.”A ces mots, j’ai pensé à mafemme qui avait su anticiper lesproblèmes. Comme d’habitude.Ma Judith, si elle n’existait pas,il faudrait l’inventer !”

mon matériel et d’éventuelsdégâts occasionnés chez desclients. Bien m’en a pris, sinon,quelques jours plus tard, j’auraismis la clef sous la porte.


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La Fondation Macif : accompagner et innover au quotidien

Acteur emblématique de l’économie sociale, le groupe Macifplace l’innovation et la solidarité au cœur de nombre

de ses initiatives sur le terrain.

REDONNER VIE À UNE PETITE ÎLE AULARGE DE LA CÔTE BRETONNE et sen-sibiliser les visiteurs à la préserva-tion de l’environnement, c’est lepari réussi par Soizic et David - ses deux seuls habitants - et leConservatoire du littoral. En2003, ce dernier acquiert l’île deQuéménès, en pleine merd’Iroise. Depuis, grâce à des pan-neaux photovoltaïques et uneéolienne, Soizic et David y tien-nent des chambres d’hôtes enautarcie énergétique, tout en pra-tiquant l’agriculture biologique.

FACILE À TRAVAILLER, RECYCLABLE, LECARTON est un matériau idéal pourréaliser du mobilier. Forte de cetteidée, depuis 2007, AssistanceEvent, une coopérative de l’Es-sonne, embauche des personnes

en difficulté, réalise des meublesen carton recyclable et recyclé etinstalle des stands à travers toutela France.

CRÉER DES VÊTEMENTS À PARTIR DEPIÈCES RÉCUPÉRÉES puis organiserun défilé, parrainé par ChristianLacroix, c’est le défi relevé par Tissons la solidarité, un réseau destructures d’insertion. Avec sonaide, des femmes en situationd’exclusion ont réalisé et présentéleurs créations sous le regardadmiratif de nombreux profes-sionnels de la couture lors d’undéfilé, le 6 mai 2010.A l’instar de l’île de Quémènes,d’Assistance Event et de Tissonsla solidarité, 2 292 projets ont étésoutenus par la Fondation Macifen dix-sept ans.


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CRÉÉE EN 1993, LA FONDATION MACIFcherche à promouvoir l’innova-tion sociale pour identifier desréponses nouvelles aux grandsenjeux sociétaux actuels : environ-nement, emploi, éducation, trans-ports, etc. Si, depuis sa création,la Fondation Macif a soutenu2 292 projets pour un total deplus de 20 millions d’euros desubventions, elle entend être

davantage qu’un bailleur de fonds.Actrice à part entière des projetsqu’elle soutient, elle participe à ladéfinition des objectifs, à la miseen œuvre et au suivi des program-mes avec leurs initiateurs. Pour yparvenir, elle place la relation deproximité au cœur de ses actionset travaille en collaboration avecles acteurs socioéconomiques desterritoires, grâce à ses délégations

nationales et régionales et aussi àses partenaires nationaux et inter-nationaux. Depuis 2010, la Fon-dation Macif accentue son impli-cation en faveur de l’innovationsociale avec une attention parti-culière portée aux problématiquesenvironnementales.

Photo : Mourad Chéfaï/Macif


“SUIS EN PANNE À ANNECY : un SMS et le tour est joué.Moins de cinq minutes plus tard, l’assistance merépond. Moins d’une heure après, ma voiture estdépannée. En tant que personne sourde, j’ai accèsà un numéro dédié. C’est rassurant, car quand onne peut pas entendre, appeler les secours est loind’être évident. Si les SMS sont des aides précieuses pour commu-niquer, aujourd’hui, je peux aussi échanger avec monconseiller via mon ordinateur. Par webcams inter-posées, je peux dialoguer avec lui. C’est génial. Maisl’ordinateur n’est pas notre unique moyen de com-munication. Je peux aussi aller voir mon conseillerà son bureau et discuter avec lui. Il me comprendsans problème car il a appris la langue des signes.”

Macif Sourds :à l’écoute de tous

Claudia K., 33 ans, est sourde de naissance. Mais prévenir son assurance en cas d’accident

est pour elle un jeu d’enfant !

• Des conseillersMacif se portentvolontaires pour seformer à la Languedes signes française(LSF) et à la lecturelabiale.• Certains pointsd’accueil Macifdisposent de webcamspour faciliter leséchanges avec lessociétaires.

• Progressivement,tous les pointsd’accueil Macif serontéquipés de bouclesd’inductionmagnétiques, un système qui permetd’isoler les bruitsambiants et de faciliterles échanges avec les personnesmalentendantesappareillées.


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Prévention des accidents de la vie courante :un combat de tous les instants

Pour lutter contre ce véritable fléau, troisième cause de décès en France après le cancer et les maladies

cardio-vasculaires, la Macif multiplie les actions auprès du grand public.

“DEUX SECONDES. J’ai lâché le fer deuxsecondes, raconte Barbara F. Thibault, mon fils de cinq ans quijouait à côté de moi, a attrapé le filet l’a tiré… Le fer est tombé sur sacuisse. La brûlure semblait sérieuse.On a couru aux urgences”.Brûlures, chutes, suffocations, noya-des, accidents par le feu… EnFrance, chaque année, les Accidentsde la Vie Courante (AcVC) causentprès de 20 000 décès par an, soitprès de cinq fois plus que les acci-dents de la route. Les premières vic-times : les enfants et les personnesâgées.”

LA PLUPART DE CES ACCIDENTS SONTLOIN D’ÊTRE UNE FATALITÉ et, pour leséviter, il suffit souvent d’adopter debons réflexes. Pour tenter d’enrayer ce fléau, laMacif déploie des outils de préven-tion spécifiques et ludiques. Un siteInternet dédié pour les personnesâgées (www.prudence.macif.fr). Etpour les enfants, un jeu immersif etinteractif pour apprendre à repérerles dangers à la maison ainsi qu’unlivre sonore intitulé « Les aventuresde la Princesse Jaideuxcouettes et duPrince Moije au Royaume de Tin-tamarre ». De plus, des journéesd’informations sont régulièrementorganisées gratuitement par MacifPrévention dans les écoles, les mai-sons de retraites ou les foyers de per-sonnes âgées.

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • La chute est la premièrecause d’accident de la viecourante en France. Tous les ans, 9 300 personnes de plus de 65 ans décèdentdes suites d’une chute. Deuxtiers sont des femmes,d’après les donnéesd’épidémiologie de l’InVS(Institut de Veille Sanitaire)qui estime à 450 000 par an le nombre de chutesdes sujets âgés.• De nombreux conseils,notamment sur les gestes qui sauvent, sont donnés sur www.macif.fr, rubriqueprévention.


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Handicap :accompagner pourmieux comprendre

Stefano M., téléconseiller, a aidé Julie, non-voyante,

à s’intégrer dans son service.

“TOUT A COMMENCÉ IL Y A HUITMOIS. La DRH recherchait desvolontaires pour aider les futurssalariés en situation de handicapà mieux s’intégrer dans l’entre-prise. L’idée m’a plu. Mais êtretuteur ne s’improvise pas. Pouraider quelqu’un, encore faut-il lecomprendre. J’ai donc suivi uneformation avec des professionnelsdu handicap. Deux mois plustard, j’accueillais Julie, 30 ans,non voyante. Immédiatement, j’aiété frappé par la force qui éma-nait de tout son être.

de m’expliquer clairement les mani-pulations. Pas de : là, vous avez lebouton pour appeler la responsablede plateau, mais : le second boutonà gauche vous permet de contacterle responsable et de mettre votre inter-locuteur en attente. Apprendre à uti-liser les bons mots pour désigner nosfaits et gestes, c’est tout bête et pour-tant, on le fait rarement.” Accom-pagner Julie, l’aider à s’intégrerdans le service a été une expé-rience étonnante qui m’a apprisà revenir à certains fondamentauxde la vie.”

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Les salariés Macif ensituation de handicapdisposent d’unaccompagnement et d’unejournée sur leur temps detravail, pour constituer leursdossiers (examens, piècesjustificatives) dereconnaissance officielle de leur handicap.• Des solutions de télétravailpeuvent être prévues pourles personnes en situation de handicap.

ELLE SENTAIT ET COMPRENAIT TOUTDANS LA SECONDE. En deux jours,les outils de la plate-forme télé-phonique n’avaient plus de secretpour elle. Quand je lui ai fait part de monadmiration, elle m’a répondutrès calmement : “La tenacité estl’une des rares armes dont on disposepour s’imposer. On veut être auto-nome, pas assistés. Mais, sans vous,je tâtonnerais encore. Générale-ment, quand je demande où est laphotocopieuse, on me répond : aubout du couloir ou là-bas. Certainsfont même le geste, puis, gênés, s’ex-cusent. Vous, Stefano, vous dites sim-plement : à une dizaine de pas survotre droite, cela change tout. Pourle téléphone, vous avez pris le temps


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MICRO-ASSURANCE :un appel d’air

pour la création d’entrepriseAu RMI depuis deux ans, François Z., 35 ans, s’est battu

pour ouvrir son cabinet de réflexologie.

“J’ÉTAIS AU FOND DU GOUFFRE. Depuis mon licencie-ment, j’avais multiplié les recherches. En vain.Impossible de retrouver un posted’informaticien. Essuyer sans cesse desrefus, c’est déprimant. Côté finances,je touchais le RMI. Un beau matin,j’ai adopté une nouvelle tactique : jedécidais de changer de métier. Je devaisme lancer seul. Soutenu par mesenfants et ma femme, j’ai suivi une for-mation de réflexologie. Les soins à la personne sonttrès en vogue et j’avais envie de monter ma propresociété. Je me suis alors orienté vers l’Adie (Associa-tion pour le droit à l’initiative économique). Crééeen 1989, l’Adie aide financièrement les personnesallocataires des minima sociaux à créer leur propreemploi grâce au microcrédit. J’étais bien décidé àbénéficier de cet accompagnement.

MON DOSSIER A ÉTÉ ACCEPTÉ et j’ai obtenu un crédit.Rapidement, j’ai trouvé un local bien placé à Limo-

ges. Et là, j’ai eu encore une bonnenouvelle. Pour m’éviter des frais fixestrop lourds les trois premières années,l’assurance me proposait d’adhérer aupack « J’ai un local ». Pour moins d’uneuro par jour - 22 euros par mois pré-cisément - je bénéficie de toutes lesgaranties nécessaires pour travailler sans

souci. Ce coup de pouce m’a permis de conserver unepetite trésorerie. Doucement, l’entreprise a pris sonenvol. Deux ans ont passé. J’ai repris confiance enmoi et ma petite entreprise fonctionne. Je gagne hon-nêtement ma vie et, surtout, je travaille !”

Monter sa société,

une solutiond’avenir


LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Deux formules d’assurancesont proposées auxcréateurs financés parl’Adie : le pack « J’ai un local » pour ceux quitravaillent en extérieur et le pack « Je démarre dechez moi » pour ceux quiinstallent leur bureau et stockent du matérielà leur domicile.• En complément, deuxproduits peuvent êtresouscrits : un contratAutomobile comprenant letransport des marchandisesou de matériel professionnelet un contrat pour les artisans du bâtiment, la Responsabilité décennale.• 1 300 contrats de micro-assurance ont étésignés depuis 2007.

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Tempêtes, inondations, quand la nature se fâche, l’homme se trouve dépourvu et attend de l’aide. Josiane C., conseillère

Macif, en sait quelque chose.

Catastrophes naturelles : réagir pour mieux soutenir

“UNE CATASTROPHE NATURELLE, il fautla vivre pour comprendre ce que l’onpeut ressentir, explique Josiane C.,49 ans. Explosion, pluie, vent,inondations, quel que soit l’élémentqui se déchaîne, enmoins de deux minutes,c’est toute une vie quis’écroule. La perte desbiens et des souvenirs estdifficile à supporter mais la souf-france morale l’est encore plus. Peurque cela recommence. Crainte dumoindre bruit… Le choc psycholo-gique est immense. Dans cesmoments-là, notre métier prendtoute sa force, insiste Josiane C.Nous devons réagir rapidementpour être aux côtés de nos sociétai-res et les aider.

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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • 69 000 déclarations de sinistres ont étéenregistrées à la Macif à la suite des tempêtesKlaus et Quinten en 2009.• La Société mutuelled’assurance a traité 889 dossiers à la suite de la tornade d’Haumont, dans le Nord de la France,en août 2008. • Lors de la tempête Xynthia en 2010, 44 208 déclarations de sinistres ont étéenrégistrées, représentant uncoût global de 97 millionsd’euros* pour la Macif.

*Chiffres arrêtés au 6 juin2010.

LE JOUR DE LA CATASTROPHE, on est,comme tout le monde, sous le choc.Nous devons agir. Très rapide-ment, nous nous concertons sur lesmesures à prendre. Des conseillers

des autres régions seportent volontaires pourvenir nous épauler.Nous partons au plusvite sur le terrain à la

rencontre de nos sociétaires. Onimprovise des bureaux avec destables de camping pour établir unepermanence et on va frapper auxportes. Je me souviens, une année,j’ai traversé tout un village en bar-que pour me rendre chez des socié-taires sinistrés. On leur donne lesdossiers, on les aide à établir un étatdes dommages, on leur propose uneavance pour les premiers frais, etc.Le moment d’émotion passé, les

Aider discrètement


gens sont soulagés de nous voir. Onleur donne de la force, une lueurd’espoir nous disent-ils souvent.Beaucoup craquent aussi, nousdevons alors les soutenir psycholo-giquement. C’est dur, très dur de

rentrer chez soi le soir, car onrepense à la détresse de nos sociétai-res. Mais cela nous motive pourredoubler nos efforts. Le sourirequ’ils nous offrent en échange est laplus belle des récompenses.”

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Assistance vie pratique :dépannage express

Quand son ballon d’eau chaude a rendu l’âme,Javier D., 36 ans, pestait de ne pas être bricoleur…

“PRENDRE UNE DOUCHE FROIDE ENPLEIN HIVER, voilà de quoi commen-

cer la journée de fort mauvaisehumeur. Mon ballon d’eau

chaude avait sûrementlâché pendant la nuit. Jene savais pas quoi faire.J’étais pressé et je neconnaissais pas deplombier. Je me refu-sais d’appeler un deces numéros distribués

dans les boîtes aux let-tres, connus pour leurs

prix prohibitifs. Mon problème n’était pas lié

à un sinistre, mais sans trop savoirsi on pourrait m’aider, j’ai appeléMacif Assistance.

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LE TÉLÉCONSEILLER M’A AUSSITÔT PRÉ-CISÉ QU’IL CHERCHAIT UNE SOLUTION.Un service très pratique dontj’avais oublié l’existence et qui,pourtant, est inclus dans moncontrat Habitation. Dès lors quemon dossier était ouvert, je n’avaisplus à m’inquiéter de rien. Deux heures plus tard, un rendez-vous en urgence était fixé avec unplombier sélectionné dans sonréseau d’artisans agréés. Le soirmême, il changeait mon chauffe-eau. Au moment de régler la fac-ture, encore une bonne nouvelle :si j’acquittais les frais de réparation(main-d’œuvre et fournitures), laMacif prenait en charge le dépla-cement. J’ai retrouvé avec délec-tation le plaisir de me détendresous une douche chaude.”Ph

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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Gratuites, ces journéesorganisées par MacifPrévention n’ont aucuneincidence sur les contrats.Elles ont pour but de sensibiliser les seniors à la nécessité de vérifierrégulièrement leur auditionet leur vision, de les aider à faire le point sur leurscomportements et réflexesau volant. Elles sont aussil’occasion de réviser le codeet de découvrir les nouveauxpanneaux de signalisation.

Conduite au banc d’essaiSon papier rose, Abel D., 71 ans, l’a obtenu

il y a cinquante ans. Le 25 avril 1960, très précisément. Toutefois, par curiosité, il s’est rendu à un Rendez-vous

Senior, organisé par la Macif de sa région.

“POUR VOUS AIDER À CONDUIRE PLUSLONGTEMPS en toute sécurité, MacifPrévention vous propose de partici-per à la journée Rendez-vous Senior.L’objectif : vous faire découvrir lesnouvelles règles du code de la routeet tester votre temps de réaction faceaux situations d’urgence.” A la lec-ture de ce courrier, j’aisouri, car, avec deux accro-chages en cinquante ans,je n’avais pas grand-choseà apprendre. Enfin, c’estce que je croyais. Avecmon copain René, on atout de même décidé de s’y rendre. Toute la matinée, on a répondu à desquestionnaires sur le code de la route.Distance de freinage, décryptagedes nouveaux panneaux… C’étaitdrôle mais pas si facile ! Puis, on arevu les effets de l’alcool au volant,l’importance de la ceinture de sécu-rité. Pfff… Les scores n’étaient pas àla hauteur de mes espérances.

J’AVAIS BIEN BESOIN DE ME REPLONGERDANS MON CODE. On a aussi apprisà utiliser un GPS. L’après-midi étaitconsacré à l’évaluation de laconduite. Nous avons découvert lesrègles de l’écoconduite. Puis, on acontrôlé nos réflexes avec un drôled’appareil, le « Réascope ». La lec-

ture des résultats m’alaissé sans voix. C’estincroyable, je ne pensaispas avoir un temps deréaction aussi lent.Le moniteur, qui m’aensuite accompagné le

temps d’un parcours en voiture, mel’a confirmé. J’ai dû me rendre àl’évidence : je freinais beaucouptrop tard, il fallait que j’anticipedavantage. Avec René, on a passé une superjournée, mais je me suis empresséde prendre rendez-vous chez monmédecin pour faire un bilancomplet.

Des testscomme à la télé


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FONDS D’ACTION SOCIALE : à l’épreuve de la détresse

La vie est loin d’être un long fleuve tranquille et chacun a son lot d’épreuves. Aider les gens à les traverser,

pour Marc B., conseiller Macif c’est un devoir.

• Le Fonds d’actionsociale est un fondsnational géré par des commissionslocales composées de représentants desadhérents avec l'appui de correspondantstechniques dans lesonze régions Macif. Il a pour objetd’attribuer des secoursaux adhérents deMacif-Mutualité* et àleur famille dans tousles cas jugés dignesd’intérêt. Notammentdu fait de la maladie,d’un accident ou d’un

décès, dans unesituation particulière ouface à des chargesexceptionnellesnécessitant une aideurgente.• 70 % des demandesreçues concernent desbesoins non pris encharge par l’Assurancemaladie obligatoire.

*Mutuelle soumise auxdispositions du livre IIdu code de Mutualité,en charge des activitéssanté et prévoyance dela Macif

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ??“JE ME SOUVIENS DE CE COUPLE de Lorient qui avait perdusa fille de 30 ans et sa petite-fille de 21 mois dans descirconstances tragiques. N’ayant souscrit aucuncontrat couvrant les frais d’obsèques, ils étaient dansl’impossibilité de les régler. Je les ai aidés à monterun dossier pour solliciter une aide exceptionnelle duFonds d’action sociale puisqu’ils étaient égalementadhérents de Macif-Mutualité. Finalement unesomme leur a été attribuée pour les aider à règler unepartie des obsèques.”

“JE ME RAPPELLE AUSSI DE L’HISTOIRE DE MADAME J. A 40 ans, elle devait absolument suivre un traitementd’orthodontie avant de subir une intervention de lamâchoire. C’était extrêmement coûteux. Or, à l’âgeadulte, l’Assurance maladie ne prend pas en chargede tels soins. Par conséquent, son contrat ne la cou-vrait pas non plus. Après avoir vérifié que ces soinsn’étaient pas purement esthétiques, le Fonds d’actionsociale lui a attribué la moitié de la somme à régler.Souvent, les gens nous écrivent pour nous remercier.Ces petits mots me touchent beaucoup car ils sontsouvent porteurs d’espoir.”

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Promouvoir des comportements responsables, investir dansdes fonds socialement responsables et soutenir les modes

de consommation durables, pour la Macif, c’est un engagement nécessaire.

Durable et solidaire :des préceptes immuables

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PPrroommoouuvvooiirr ddeess ccoommppoorrtteemmeennttss rreessppoonnssaabblleess :: uunnee nnéécceessssiittééTournée vers l’innovation, la Macif multiplie les mesurespour inciter le grand public à agir, au quotidien, en accordavec les enjeux du développement durable. Elle appliqueainsi une réduction pérenne sur les contrats d’assurance desautomobiles et motos considérées comme « plus propres etplus sûres » depuis 2006. Plus encore, la Macif propose unprêt Socram Banque à taux préférentiel pour l’achat d’équi-pements à vocation environnementale* et les garantit dansle contrat Habitation (panneaux photovoltaïques, éolien-nes domestiques, récupérateurs d’eau, etc.). Elle couvremême les arbres et les plantations présents dans le jardinde la maison assurée. Sans oublier la mise en place de deux sites dédiés, riches enconseils et écogestes : www.roulonspourlavenir.com et www.mon-toit-et-moi.com.

*Dispositifs d’économie d’énergie éligibles au crédit d’impôt.Ph

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DDeess iinnvveessttiisssseemmeennttss rraaiissoonnnnééssConvaincue que les entreprises qui intègrent les enjeux du déve-loppement durable dans leur stratégie sont porteuses d’avenir, laMacif a été parmi les premières entreprises françaises à propo-ser, en 1998, des fonds socialement responsables via sa filiale MacifGestion. L’investissement solidaire occupe une place essentielle. Macif Ges-tion s’attache, notamment dans le cadre de son fonds Macif Crois-sance durable et solidaire, à investir dans des sociétés créatricesou protectrices d’emploi, dans un contexte de réinsertion. Pourl’ensemble de ses fonds, elle procède à une analyse extra-finan-cière des entreprises : celles qui présentent les meilleures perfor-mances en matière d’environnement, gouvernance, politique deressources humaines et d’engagement sociétal sont sélectionnées.

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • Sur les 4,916 millions de véhicules quatre rouesassurés à la Macif,1,184 million ont bénéficiédu dispositif global« voitures plus propres et/ou plus sûres » en 2009.

Entreprises d’autopartage, asso-ciations de protection de l’envi-ronnement, fournisseurs d’élec-tricité verte, écogîtes : autantd’initiatives novatrices en matièrede développement durable, géné-rant création ou consolidationd’emplois et promouvant desmodes de consommation res-ponsables qui ont été primées lorsdu concours Economie sociale,

développement durable et inno-vation en 2007, par la FondationMacif. Parmi les lauréats, CôtéNature Bio. Située à Roanne,cette société coopérative deproduction conçoit des vête-ments en coton biologique, enrespectant les règles du com-merce équitable. Une initiativequi a déjà permis de créer onzeemplois.

LL’’ééccoonnoommiiee ssoocciiaallee :: uunnee pprriioorriittéé

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Innover solidairement dans les territoires

MIEUX CONNAÎTRE LES BESOINS DESPOPULATIONS des territoires d’ha-bitat populaire, développer desliens avec les sociétaires, adapterles produits, construire des pro-jets avec les acteurs du territoire,c’est la démarche innovante de« recherche-action » conduite parla Macif dans le territoire duMantois - qui comporte en toutdouze communes dont Mantes-la-Jolie et Mantes-la-Ville - avecl’appui de l’Institut de l’innova-tion et de l’entrepreunariat socialde l’ESSEC et du laboratoire degéographie urbaine de Cergy.

EN SECOND LIEU, CINQ PROJETS TER-RITORIAUX pour l’insertion profes-sionnelle vont être conduits dansle Mantois avec les acteurs politi-ques, associatifs et les habitants :formations, lutte contre les discri-

minations, insertionpar l’économie, pré-vention santé dansles crèches, les écoleset écomobilité. Deux

projets d’adaptation des produitset de la relation avec les sociétai-res sont également en cours d’éla-boration. L’expérimentation, qui doit beau-coup à l’énergie des habitants, seramodélisée pour que l’aventurecontinue dans d’autres régions.

EN PREMIER LIEU, UN VÉRITABLEDIAGNOSTIC PARTAGÉ (travail docu-mentaire, nombreuses rencontreset visites locales, ateliers) sur unterritoire qui reflète la diversité dela société française (urbaine,industrielle, rurale)a été réalisé. La leçon essentiellec’est que l’avenir dela Macif est indisso-ciablement lié à celui des territoi-res et des habitants. Le degré de couverture assurantielle est un marqueur social. Certainsaujourd’hui n’ont plus de protec-tion. Faciliter l’accès aux assuran-ces, se rapprocher des sociétaires,agir avec les territoires, c’estcontinuer, envers et contre tout,à contribuer au progrès social.

Agir collectivement


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Il était une fois… le constat amiable

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ??• Afin d’aider sessociétaires, titulaires d’un contrat d’assuranceAuto Macif, à rédigercorrectement leur constatamiable en cas d’accidentde voiture, la Macif met à leur disposition uneassistance téléphoniquegratuite. Car un constatamiable bien rédigé, c’estun sinistre pris en charge et géré plus rapidement.

MAI 1961. PARIS 15e. Angle de la ruede la Convention et de la rueSaint-Charles. “Mais, Monsieur, vous avez brûléle feu ! - Pas du tout. En revanche,Monsieur, vous avez démarré aurouge.

- C’est faux, j’ai un témoin. - Ah oui, lequel ? Votre passager ?Certainement pas, il est partieprenante dans ce conflit. Regardezmon aile, elle est fichue.

- Et ma portière alors, c’est un tasde tôle ! Attendez-vous à recevoirdes nouvelles de l’huissier et demon assurance qui nemanqueront pas de vous faire unprocès pour les frais deréparation…”

Un huissier ? Quelle drôle d’idée.Pour régler ce différend, il suffit deremplir un constat amiable. Certes,mais en 1961, celui-ci n’existait pas. Conséquence : accidents et accro-chages étaient le plus souventconstatés par huissier. S’ensui-vaient des mois d’expertise, contre-expertise, assignation. Faute detrouver un terrain d’entente, les

procès entre assureurs - pour par-fois 200 francs de dégâts - étaientfréquents.

Humaniser les différends

EN 1964, pour mettre un terme àces situations excessives, lesmutuelles d’assurance de Niort(Deux-Sèvres) mettent au pointune convention d’indemnisationdes sociétaires. Initiée, en parti-culier par Jacques Vandier, alorsdirecteur général de la Macif,cette convention permet auxassureurs d’établir les responsabi-

lités selon les dispositions du codede la route, en évitant les délaisde recours à rallonge et les coûtsde gestion disproportionnés.Parallèlement, l’idée d’un docu-ment à remplir par les personnesimpliquées dans un accident dela circulation, contenant les élé-ments nécessaires à l’appréciationdes faits et à l’identification despersonnes et véhicules concernés,voit le jour : c’est la naissance duconstat amiable. Depuis, l’idée afait école et le Comité européendes assurances (CEA) l’a égale-ment adopté.

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personne sourde est arrivée. Elle souhaitait commu-niquer en langue des signes et la conseillère a pu satis-faire sa demande. Ces aménagements nous permet-tent d’être autonomes dans la relation avec notreassureur. On se sent vraiment pris en compte.”

MACIF EGALIS :l’accessibilité à l’assurance pour tous

Etre autonome, c’est essentiel. La Macif l’a bien compris : les personnes en situation de handicap peuvent aussi avoiraccès aux points d’accueil, aux services téléphoniques, à la

documentation écrite ou à Internet.

“DE NOS JOURS, appréhender le quotidien n’est pas tou-jours facile lorsque l’on est en situation de handicap”,précise en souriant Jonas B., 25 ans. Ascenseur, cou-loirs trop étroits, accès surélevés, portes trop lourdes,les avancées sont lentes en termes d’accessibilité.Fidèle à l’un de ses statuts fondateurs « offrir une éga-lité de traitement à tous ses sociétaires », la Macif n’apas attendu une réglementation pour adapter ses ser-vices et infrastructures. Points d’accueil, téléphone,courriers, documentations, Internet, les personnes ensituation de handicap peuvent choisir leur mode decommunication avec la mutuelle d’assurance. “Le pointd’accueil à côté de chez moi est totalement accessible,et le vrai plus, c’est l’accueil qui nous est réservé”,reprend Jonas B. “Tout est organisé pour que je puissey circuler aisément : rampe d’accès, porte automati-que, larges couloirs. Pour les personnes non voyantes,le sol est composé de différents matériaux afin de mieuxles guider avec leur canne. Des bureaux avec des bou-cles d’induction magnétiques sont aménagés pour lespersonnes malentendantes afin d’éliminer les bruitsambiants. La dernière fois, j’étais à l’accueil quand une

• En devenant MacifEgalis, le projetHandicap s’est donné unnom et une identitégraphique permettant de rendre plus visible la démarche du groupeMacif. Les personnes ensituation de handicaprevendiquent unereconnaissance de leur citoyenneté et desmoyens pour vivre entoute autonomie. L’un

des objectifs de MacifEgalis est d’y répondreet d’offrir un traitementégalitaire à tous ens’adaptant aux besoinsparticuliers liés auxsituations de handicap.• 3 100 sociétaires ont choisi de profiter des services Macif Egalisproposés dans le cadrede la démarched’accessibilité àl’assurance.



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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ??• Pour communiquer autour des actionsMacif ayant trait à la mer, une pageFacebook a été créée :www.facebook.com/macifcotemer

En 1987, Jean Dupont, alors président de la Macif,fonde l’association Macif Centre de Voile pour amé-liorer la prévention des risques nautiques. L’écolede voile est née. Aujourd’hui, plus de 350 stages sont organisés parl’association chaque année. A bord de monocoqueshabitables de onze à quatorze mètres, les sociétai-res se forment aux techniques et gestes de la navi-gation : manœuvre de port, manœuvre en solitaire,navigation, chef de bord, stages sécurité survie, etc.Pour animer ces stages, quinze formateurs, titulai-res du Brevet d’Etat, sont mobilisés tout au longde l’année. En 2009, l’école Macif Centre de Voilea accueilli 1 874 stagiaires.

Plus d’informations sur www.mcv.asso.fr

LL’’ééccoollee MMaacciiff CCeennttrree ddee VVooiillee :: ssee ffoorrmmeerr àà llaa nnaavviiggaattiioonn eenn mmeerr

La mer :une passion de toujours

Premier assureur navigation de plaisance en France avec 67 000 contrats en 2009, la Macif protège ses assurés

et aide aussi à la préservation du littoral.


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CCoonnsseerrvvaattooiirree dduu lliittttoorraall :: pprréésseerrvveerr lleess rriivvaaggeess1 200 kilomètres de rivages maritimes et lacustres sont aujourd'huisous la protection du Conservatoire du littoral. Il les a acquis àl’amiable, par préemption ou par legs, et remet en état ces ter-rains fragiles ou menacés. Un travail pour préserver la nature quese devait d’encourager la Macif. Grâce aux subventions de la Fon-dation Macif, le Conservatoire a pu, entre autres, valoriser desespaces naturels de la Pointe du Cap Corse et participer à la miseen valeur des marais du Vigueirat, en Camargue.Ph

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LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ??• Accompagner un skipper,pour la Macif, c’est unepassion. C’est désormaisFrançois Gabart qui porte,pour deux ans, les couleursde la Macif sur le circuitFigaro-Bénéteau. En 2010, iltravaille en équipe avec EricPeron, lauréat de la sélection2009. Initié en 2008, le projetSkipper Macif a pour objectifde créer une filièred’accompagnement desportifs de haut niveau.

Parce que le plaisir de naviguer ne doit pas faire oublier les règlesde sécurité, depuis plus de vingt ans, la Macif est l’un des prin-cipaux partenaires de la Société nationale du sauvetage en mer(SNSM). Cette association de bénévoles forme des sauveteursvolontaires pour assurer la sécurité des plages. Elle réalise desopérations de prévention des risques liées à la pratique de la meret organise des sauvetages en mer. Pour favoriser ses actions, laMacif lui reverse une partie du montant des cotisations annuel-les des contrats de Navigation de plaisance.


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26 DÉCEMBRE 2004. Une vague deplus de dix mètres de haut déferlesur la côte du Sud de l’Asie, détrui-sant tout sur son passage. En quelques secondes, il n’y a plusni village, ni plage, ni arbre. Rien.Seulement des décombres. Ce tsu-nami est la plus grande des catas-trophes naturelles jamais survenuedans cette partie du monde.

Les victimes se comp-tent par centaines de milliers. Le monde a les yeux rivés sur lesimages télévisées del’événement.Devant l’ampleur dudésastre, les secours s’or-ganisent. De l’Unicef auSecours populaire, lesONG (Organisationsnon gouvernementales)lancent des appels auxdons. L’urgence est là.Mais la terre continuede tourner et, en quel-ques semaines, le quoti-dien reprend ses droits.

Sur le terrain, les ONG travaillentà redonner confiance aux survi-vants. Elles tentent de recons-truire les villes, écoles et lieuxpublics. Tout ce qui peut recréer untissu social.

Solidarité Asie :un projet

qui perdure

Un soutien suivi au fil des ans

CONSCIENTE QU’IL S’AGIT D’UN TRAVAILDE LONGUE HALEINE, la Macif semobilise. Elle apporte ainsi unedotation totale de 970 000 eurosconstituée, notamment, avec leconcours des salariés. Le Groupesigne un partenariat avec huit asso-ciations humanitaires* et imposetrois conditions. Cette somme doitservir à financer des programmespour le développement, pour l’en-fance et pour des actions de soutienà l’économie sociale locale. Le suivide cette opération est assuré par la Fondation Macif. A elle de veil-ler au respect des conventions, à labonne utilisation des fonds et àl’évaluation annuelle des program-mes. La machine est lancée. Le pro-gramme Solidarité Asie est né.En cinq ans, ce fonds a déjà contri-bué à reconstruire plusieurs dispen-saires et à ramener plus d’un millierd’enfants sur les bancs de l’école.

*Aide et action, Care, Enfantsréfugiés du monde, Partage, Secourspopulaire, Solidarité Indonésie, Terredes Hommes et Unicef.


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Un suicide a lieu toutes les quarante minutes en France* : une statistique effrayante mais malheureusement bien réelle.

Depuis 1974, la Macif agit.

SUICIDE : prévenir pour mieux soutenir

“JE LA SAVAIS DÉPRIMÉE, mais pas aupoint de commettre un tel acte”,pleure Dimitri en se souvenant desa sœur, disparue depuis déjàdeux ans. “Je n’ai rien vu venir”,poursuit Olivier en songeant àson meilleur ami, décédé il y a unmois.Avec plus de 11 000 décès par an,la France est l’un des pays indus-trialisés les plus concernés par lesuicide. Perte d’emploi, divorce,endettement, chagrin d’amour,mal de vivre, dépression, perted’un proche… Les raisons sontmultiples.

PREMIÈRE CAUSE DE MORTALITÉ chezles 35-44 ans, deuxième chez les15-24 ans, le suicide n’épargnepas non plus les personnes âgées(plus de 33 %)*. Une triste noto-

riété qui lui vaut d’être reconnu,depuis 1993, enjeu de santépublique. Car, si le tabou du sui-cide tend à s’estomper depuisquelques années, notre société n’apas encore pleinement prisconscience des réalités qu’ilengendre. Pourtant, le constat estéloquent : le suicide d’un prochemultiplie la surexposition auxaccidents de la route ou aux acci-dents domestiques en raison du traumatisme psychologiqueconsécutif à ce drame.

Enrayer ce fléau par tous les moyens

DEPUIS 1974, LA MACIF reconnaît lesuicide comme un accident de lavie. Chaque année, elle indemniseplus de six cents familles de socié-taires dans le cadre de sa Garantie

Accident (régime de prévoyancefamiliale accident). Par ailleurs, persuadée que la pré-vention est une clef essentielle pourlutter contre ce fléau, depuis2000, la Macif apporte un soutienaux associations de prévention dusuicide dans le cadre de l’écoute despersonnes en situation de mal-être.Elle est aussi engagée, depuis2001, aux côtés de l’UNPS (Unionnationale pour la prévention dusuicide). Enfin, elle a mis en placeun numéro vert permettant d’of-frir un espace d’écoute, et éventuel-lement un suivi psychologique per-sonnalisé, aux familles de sociétairesendeuillées par un suicide.

*Source : www.infosuicide.org


“DES APPARTEMENTS, NOUS EN AVONSVISITÉS BEAUCOUP. Des grands, despetits, des sombres, des clairs, etpuis, un jour, nous sommes tom-bés sur celui de nos rêves. Sans attendre, nous sommes allésconsulter notre banquier pour cal-culer notre capacité d’emprunt. Nous n’étions guère inquiets carnous avions fait des estimations surInternet. Aussi sommes-nous tom-bés des nues quand il nous a expli-qué que nous ne pouvions pas pré-tendre à ce prêt. Nous avions malévalué les frais de notaire et le tauxde la garantie emprunteur.

Un rebondissement inattendu

ET PUIS, LA CHANCE NOUS A SOURI. Lesoir, Leila feuilletait Tandem, lemagazine des sociétaires de la

Macif. Soudain, son regard a étéattiré par un article sur la GarantieEmprunteur de Macif-Mutualité.Elle proposait des taux défianttoute concurrence. Le lendemainmatin, nous nous sommes rendusdans notre point d’accueil. Notreconseiller nous a tout expliqué :“Non, dans votre cas, vous n’êtes pasobligés de souscrire l’assuranceemprunteur proposée par votre ban-que. Oui, le coût global de cettegarantie est jusqu’à deux fois moinscher par rapport au marché”. Troisjours plus tard, nous signions lapromesse de vente et tout s’en-chaîna : obtention du crédit, signa-ture de l’acte de vente, etc.Aujourd’hui, nous sommes instal-lés chez nous et nous nous apprê-tons à accueillir notre premierbébé.”

Garantie Emprunteur : une aide indispensable

Jeunes mariés, Paul et Léila V. voulaient acheter un appartement. Leur rêve a failli tourner au cauchemar

faute de garanties accessibles.

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• En cas d’incapacité de travail deplus de 90 jours, la mensualité duprêt est prise forfaitairement encharge, quelle que soit la situationde l’emprunteur au moment dusinistre, sous réserve de souscription de la garantie Incapacité/invalidité. • Des risques généralement exclus,comme les grossesses pathologiquesou les risques spécifiques liés auxactivités sportives amateurs (saufaériennes) sont garantis.

• Pour un crédit en cours, il est possible, dans certains cas, deremplacer l’assurance déjà souscritepar la Garantie Emprunteur de laMacif. Un questionnaire est prévu à cet effet sur www.macif.fr,rubrique Garantie Emprunteur. Si la situation le permet, la Macifaide le sociétaire dans sesdémarches de résiliation auprès de sa banque.


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Aux côtés de la Commission de la sécurité des consommateurs(CSC) et de l’Institut national de la consommation (INC),

la Macif agit pour convaincre les Pouvoirs Publics.

Un Livre blanc pour que la prévention des accidents de la vie courante

soit déclarée grande cause nationale

DEPUIS NOVEMBRE 2007, la CSC, l’INC et Macif Pré-vention se mobilisent ensemble sur cette questiond’intérêt général. En 2008, les trois acteurs ont publié le Livre blanc« Prévenir les accidents de la vie courante (AcVC) »,un document issu d’une réflexion qui a permis derecueillir les points de vues de 140 experts venus detous les horizons. Depuis, les avancées se font déjà sentir. La révisionde la directive européenne sur les jouets renforce lesexigences vis-à-vis des fabricants et importateurs. Ladécision a été prise d’inscrire dans le développementdes services à la personne la mise en sécurité dudomicile et l’aménagement du logement des person-nes âgées. Début 2009, un site Internet informatif,dédié aux accidents de la vie courante, a été créé(www.stopauxaccidentsquotidiens.fr). Mais la CSC, l’INC et Macif Prévention veulent allerplus loin et ont lancé une charte pour que la pré-vention des accidents de la vie courante soit recon-nue grande cause nationale. Entreprises, collectivi-tés, particuliers : en signant cette charte en ligne sur

www.charteaccidentsviecourante.fr, tous s’engagentà agir pour lutter contre ce fléau.Macif Prévention entend par ailleurs inciter les col-lectivités locales et les entreprises à mener des actionsde prévention grâce à sa plate-forme de télécharge-ment* libre et gratuit qui propose des outils de com-munication prêts à l’emploi pour mener des cam-pagnes de prévention des AcVC.

*www.agircontrelesaccidentsdelaviecourante.fr.

• Le Livre blanc estaxé sur les 6 thèmessuivants : la sécuritédes enfants, la sécuritédes pratiquants de sports de loisir, la sécurité despersonnes en situationde handicap visuel ou

auditif, la préventiondes incendiesdomestiques, laprévention des chutesau domicile des personnes âgées,l’épidémiologie des accidents de la vie courante.


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“POUR MA PART, J’AIMERAIS AVOIR UNCONSEILLER RÉFÉRENT, une personne quisuivrait mes dossiers toute l’année”lance Maurice K., 65 ans. “Je souhai-terais que l’on m’aide à faire le pointsur mes contrats lors de leur renouvel-lement”, confie Claire X., 54 ans. Assis confortablement autour d’unetable, des sociétaires devisent libre-ment. Ensemble, ils évoquent lesmanques, les failles, mais aussi leurssouhaits, idées, attentes pour amé-liorer les contrats ou le suivi de leursdossiers. Aucun sujet n’est laissé decôté. Attentifs, les conseillers pré-sents écoutent, notent, interrogent.

La parole est aux sociétaires

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • La Macif a finalisé sonnouveau Projet d’entrepriseen 2009. Les sociétaires,leurs représentants et lessalariés du Groupe ont étésollicités pour définir lesorientations politiques etstratégiques à l’horizon2015. Parmi les principauxaxes fixés : mieux répondreaux besoins diversifiés dessociétaires, accentuer larelation de proximité aveceux et renforcer le liensocial qui les unit à la Macifen sécurisant les aléas deleur parcours de vie.

RÉGULIÈREMENT ORGANISÉES enrégions, ces réunions informellesdoivent permettre à la Macif decibler davantage les besoins de sessociétaires pour mieux y répondre.Une démarche en totale adéquationavec les principes fondateurs de laMacif puisque les adhérents sontindividuellement ses clients et col-lectivement ses patrons.

Etre à l’écoute de tous pour mieux répondre aux besoins de chacun :

un principe pour une entreprise mutualiste.


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Assistance juridique :être à vos côtés en cas de litige

SYLVIA ET RÉMI VIVAIENT CHACUN DANSLEUR STUDIO RESPECTIF et ils ont prisrécemment la décision de s’installerensemble. Après plusieurs semainesde recherche, ils trouvent la perlerare, proposée par un particulier : unbeau duplex situé dans le quartier deleurs rêves. Aussitôt repéré, aussitôtvisité et aussitôt acheté ! Au pro-gramme de leur nouvelle vie, unechambre, une salle de bains, unegrande cuisine améri-caine, un grand salon.Bref, les nouveaux pro-priétaires sont aux anges.Mais hélas, à peine unmois après l’emménage-ment, les ennuis com-mencent : des tâches d’humidité etdes moisissures apparaissent dans lesalon et la chambre.Sylvia et Rémi descendent brusque-ment de leur nuage mais ne se lais-sent pas aller pour autant : ils déci-dent de faire appel au service« Informations juridiques et viepratique » compris dans leur contratHabitation Macif. Au bout du fil,un juriste confirmé les informe sur

l’étendue de leurs droits et leurrecommande surtout de contacterl’ancien propriétaire pour l’informerdes problèmes constatés et trouveréventuellement un terrain d'en-tente. Mais ce dernier ne veut riensavoir.

HEUREUSEMENT, SYLVIA ET RÉMI ONT EULA SAGESSE DE SOUSCRIRE L’OPTIONASSISTANCE JURIDIQUE et sont dirigés

vers ce service qui leurpropose de lancer uneprocédure à l’amiablepour résoudre l’affaire.Afin d'évaluer l'ampleurdes dégâts, la Macif mis-sionne un expert, lequel

convoque le vendeur et son assureurhabitation. Lors de la réunion d'ex-pertise à laquelle participe égalementl'expert d'assurance du vendeur, desdommages importants sont consta-tés et un taux d'humidité anormalest relevé. Contre toute attente,l'ancien propriétaire refuse la trans-action amiable proposée et le serviceprotection juridique propose aucouple d’entreprendre une action en

Une prise en chargeimmédiate


justice. Sur leur demande, l’assu-rance s’occupe de leur trouver unavocat et de prendre en charge lesfrais de procédure*. Sylvia et Rémisont soulagés, car ilssavent que se défendreseul coûte très cher.Pendant les deux annéesde procédure judiciaire,Sylvia et Rémi ont toujours gardéconfiance… Ils ont eu raison !

GRÂCE À L’AIDE DE LA MACIF, le jeunecouple a finalement obtenu gain decause : l’ancien propriétaire, qui avaitacheté cet appartement en mauvais

état l’avait rafraîchi etrevendu en empochantune belle plus-value, a étéreconnu responsable desvices cachés. Il a été

condamné à prendre à sa charge lestravaux entrepris par Sylvia et Rémimais aussi à payer des dommages etintérêts pour le préjudice causé.

*Selon les plafonds fixés au contrat

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ??• Le service « Informationsjuridiques et vie pratique »est gratuit pour l’ensembledes sociétaires ayant uncontrat Habitation Macif. Ilinforme les assurés surl’étendue de leurs droits etles démarches àentreprendre, que ce soitdans le cadre d’un sinistrelié à l’habitation ou non.• L’option « Assistancejuridique » est proposéedans le cadre de la formuleProtectrice du contratHabitation Macif. Elle peutêtre mise en œuvre pour descas qui concernent lelogement (construction,menus travaux, achat ouvente de bien mobiliers ouimmobiliers, conflits avecvoisins, litiges liés à lacopropriété) ou dansd’autres situationsparticulières tels que laresponsabilité médicale, laprotection du consommateur,les litiges locatifs ou si lesociétaire est victime d’uneinfraction pénale.

Le bout du tunnel

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Une personne sur cinq âgée de 50 ans en 1998 sera dépendante en 2020. Plus encore, la France comptera 22 millions de seniors en 2050*.

Le 5e risque de protection sociale :

un enjeu de société

C’EST UNE ÉVIDENCE : les quatre branches de la Sécu-rité sociale (maladie, accidents du travail et mala-die professionnelle, famille et vieillesse) ne seront pasen mesure de répondre à ce défi démographique,aujourd’hui communément appelé le « 5e risque ». Aussi, pour faire face aux contraintes liées à l’allon-gement de la vie, créer un financement spécialementdédié à l’accompagnement des personnes âgéesdevient une nécessité. Ses objectifs : mettre en place un nouveau droit uni-versel pour assurer une meilleure prise en charge de la perte d’autonomie, améliorer l’ensemble desdispositifs de soutien à domicile, réduire le « resteà charge » des personnes résidant en maison deretraite, etc. Pour y parvenir, ce « 5e risque » combinerait unfinancement public au titre de la solidarité natio-nale et l’instauration d’une assurance individuelle pri-vée encouragée par des incitations fiscales. En attendant, aujourd’hui, la dépendance n’est passuffisamment prise en compte. Certes, une partie

des dépenses sanitaires liées à la perte d’autonomieest remboursée par la Sécurité sociale. Certes, l’Etata créé un système d’aide (l’APA), mais cela ne suf-fit pas à couvrir l’intégralité des personnes en situa-tion de dépendance.

L’AMÉNAGEMENT DU DOMICILE OU L’ASSISTANCE QUOTI-DIENNE chez soi, par exemple, sont des investissementslourds dans les budgets des familles. C’est pourquoila Macif encourage la souscription, le plus tôt pos-sible et idéalement dès 50 ans, du contrat Garantieautonomie de Macif-Mutualité qui entre en jeu dèsla perte d’autonomie partielle, ce qui permet de pri-vilégier au maximum le maintien à domicile de lapersonne concernée. Par ailleurs, plus la souscrip-tion est réalisée tôt, moins le montant des cotisa-tions payé par l’assuré est élevé.Fidèle à ses principes fondateurs basés sur l’entraideet la solidarité, la Macif appuie la création d’un« 5e risque » de protection sociale basé le plus lar-gement possible sur un financement solidaire. Elle


se prononce en faveur d’actions concrètes face à laperte d’autonomie : la création d’une aide à l’auto-nomie découlant d’un droit universel à la compen-sation et ce, quelle que soit l’origine de l’altérationde la perte d’autonomie (avancée en âge certes, maiségalement handicap congénital par exemple, acci-dent, maladie…), le placement de la personne aucœur de son projet de vie dans le respect de ses choixou encore le soutien de la professionnalisation desintervenants qui accompagnent les personnes dontles capacités sont diminuées et leurs aidants, etc.

*Sources HID 1998-1999 et Insee juillet 2006

• L’Allemagne areconnu l’assurance à long terme commele 5e risque de la Sécurité sociale. • Les Etats-Unis et les Pays-Bas ontdéveloppé desprogrammes desoutien aux aidants et d’accompagnement des familles.

• Le 12 mars 2010, le président de la République aannoncé l’engagementd’une concertation sur la création du « 5e risque » à l’automne 2010(source Figaro).


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Recyclage et insertion : une double mission pour l’avenir

Que deviennent les voitures irréparables à la suite d’un sinistre ? La Macif les rachète à ses sociétaires,

mais après ?

EN ILE-DE-FRANCE, Adere Recy-clage est une entreprise qui s’estdonnée comme double missionl’insertion professionnelle et laprotection de l’environnement.Elle reprend les véhicules rache-tés par les assureurs, dont ceuxde la Macif et s’occupe de récu-pérer les pièces potentiellementréutilisables.Après réception des épaves, uneéquipe, dont une dizaine de per-sonnes en insertion, extrait cespièces sur les véhicules acciden-tés, les lave et les conditionnepour les revendre. Adere Recyclage traite ainsicent cinquante automobiles enmoyenne par mois. Les piècesdétachées réutilisables sontensuite revendues dans unmagasin, Yvelines Récuper(Groupe SEVP, actionnaired’Adere Recyclage).

Quant aux pièces non récupéra-bles, elles sont envoyées à lasociété GDE (Guy Dauphinenvironnement), spécialisée dansle broyage pour finir ensuite leurvie dans une aciérie. Et qui dit pro-tection de l’environnement, ditproximité : tous ces acteurs se trou-vent dans un rayon de 500 mètresautour du site d’Adere Recyclage.

UN GESTE IMPORTANT POUR L’ENVI-RONNEMENT mais aussi pour l’em-ploi. Entreprise de l’économiesociale, Adere Recyclage s’estvolontairement orientée vers l’in-sertion professionnelle et recrutedes techniciens, mécaniciens ououvriers en situation de chômagede longue durée. Elle s’occupe deles former sur plusieurs postes, deleur apprendre parfois un nouveaumétier et de les responsabiliser. “Lecontrat peut durer deux ans, aumaximum, mais, en moyenne, lespersonnes restent entre douze et dix-huit mois”, précise Christian LeRoux, fondateur et directeurd’Adere Recyclage. Passer par cetteentreprise représente un véritabletremplin : plus de 40 % de ceuxqui y ont travaillé, retrouvent unemploi stable. Et certains vontmême jusqu’à monter leur propresociété. Un bilan plus que positif.

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? Le groupe Macif estactionnaire d’AdereRecyclage à hauteur de 23,75 %. Depuis 1998, AdereRecyclage a procédé aurecyclage de plus de 24 300 véhicules.

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Assurance-vie : une épargne qui permet aussi de faire face aux coups durs

Face à l’imprévu, il est rassurant de trouver des conseillers à votre écoute et qui peuvent être

porteurs de nouvelles réconfortantes…

ZOÉ V., 19 ANS, EST ÉTUDIANTE ENDROIT et prépare ce soir la pendai-son de crémaillère de son premierappartement avec son grand-père Paul. L’occasion pour eux demesurer le chemin parcourudepuis qu’Eva, la maman deZoé, a été victime d’un accidentde voiture. Ensemble, ils ont dûfaire face à leur peine tout engérant les questions administra-tives. Mais heureusement, sansqu’ils le sachent, Eva avait été pré-voyante : elle avait souscrit douzeans auparavant un contrat d’assu-rance-vie à Mutavie afin de seconstituer une réserve d’argent etfaire face aux imprévus.

PEU DE TEMPS APRÈS LA DISPARITION DE SA MAMAN, Zoé reçoit un appeldu service chargé à Mutavie de larecherche de bénéficiaires descontrats d'assurance-vie : l’épargneconstituée par Eva lui revient.

Mieux, la conseillère lui apprendqu’à Mutavie, en cas de décès dusouscripteur, le capital transmispeut être majoré d’une garantiecomplémentaire pouvant allerjusqu’à 5 000 euros. “C’est une dis-position de solidarité qui a été votéepar les représentants des souscripteursen 2001. Elle est financée par l’en-semble des adhérents, au prorata du

montant de leur épargne”, luiexplique-t-elle. Le dossier a étégéré rapidement et ce capital apermis à Zoé de continuer ses étu-des à cent kilomètres de chez songrand-père et d’être plus sereinepour s’installer dans son premierappartement.

AUJOURD’HUI, PAUL REGARDE FIÈRE-MENT SA PETITE-FILLE. Avec émo-tion, il lui offre son cadeau, unLivret Vie* Mutavie sur lequel ila effectué un versement de départ.Etudes bien commencées, pre-mier appartement, contrat d’as-surance-vie… Un bon trio pourun avenir plein de promesses !

*Livret Vie est un contratd’épargne assurance-vie sans fraissur versements qui permet de disposer d’une réserve d’épargnepour financer les imprévus du quotidien.

LLEE SSAAVVIIEEZZ--VVOOUUSS ?? • A Mutavie, les caractéristiquesd’un contrat sont les mêmes pourl’ensemble des souscripteurs,quelle que soit la date desouscription. Tous bénéficient desmêmes conditions, avantages ouservices.• Les services proposés parMutavie font l’objet de vingt-deuxengagements certifiés AFAQ« engagement de service® » quiportent sur les caractéristiquestechniques des contrats, l’accueiltéléphonique, la rapidité desservices rendus, l’information etles outils pratiques.


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Des histoires,UN AVENIR

A lire les histoires présentées dans ce livret,on comprend que l’aventure de laMacif est celle d’hommes et de femmesqui se sont rassemblés autour d’un pro-

jet commun de solidarité. Ces témoignages illustrentde manière simple les différentes façons dont elleexprime son engagement social depuis cinquante ans.

Avec près de cinq millions de sociétaires, la Macifprouve qu’un modèle d’entrepreneuriat plushumain est possible et qu’une entreprise sansactionnaire peut être économiquement performanteet servir l’intérêt général.

Ces histoires inspirées du quotidien nous fontpartager quelques-uns des aspects de ce chemine-

ment historique et des dispositifs créés pour répon-dre aux attentes des sociétaires. En leur donnantla parole, en écoutant leurs « voix », ces témoigna-ges font comprendre autrement les principes et lesvaleurs d’une entreprise de l’économie sociale.

La Macif a cinquante ans et son histoire, sonorganisation et sa gouvernance dessinent son ave-nir. L’histoire de la Macif est celle d’un modèlemutualiste qui continue de grandir, d’une philo-sophie qu’il faut diffuser et qui donne une direc-tion sage au développement économique et à laproduction de richesse : celle d’une nécessaire etindéfectible solidarité des Hommes, les unsenvers les autres.

Roger IseliGérard Andreck Phot

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une mutuelle d’assurance qui place le lien social au cœur de ses préoccupations

LA M ACIF,

M utuelle d’assurance automobile fondée en 1960 parun ensemble de commerçants et d’industriels nior-tais, la Macif est devenue un Groupe d’assurances etde services qui répond aux besoins quotidiens de pres-

que 5 millions de sociétaires. Résolument ancrée dans le secteur de l’économie sociale et démon-trant qu’il est possible de conjuguer efficacité économique et solida-rité, la Macif est une mutuelle d’assurance, donc sans actionnaire nicapital à rémunérer. Les sociétaires sont à la fois individuellement assu-rés et collectivement assureurs. Depuis cinquante ans, la Macif se déve-loppe en restant fidèle à ses valeurs, privilégiant l’utilité sociale dansses actions et ses offres pour accroître son activité économique. C’est d’abord à travers ses produits et services qu’elle exprime sa dif-férence mutualiste, en offrant des solutions qui répondent à de réelsbesoins selon le meilleur rapport qualité/prix. Assurances de biens (auto-mobile, habitation, loisirs…), assurances de personnes (santé, pré-voyance, épargne/assurance-vie), crédit, services à la personne, ban-que… ses offres se distinguent également par leur approche en matièrede prévention et de développement durable.La Macif accompagne aussi ses sociétaires au-delà des simples couver-tures d’assurance : la mutuelle a par exemple mis en place des mesuresexceptionnelles pour soutenir les personnes confrontées à des difficul-


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tés à un moment de leur vie : un fonds de solidarité pour aider financièrementles sociétaires victimes d’un événement non prévu par les contrats, ou encore laprestation Solidarité Chômage qui, sous certaines conditions, exonère certainsd’entre eux après une perte d’emploi.Soucieuse de favoriser l’accès à l’assurance pour tous et d’offrir un traitementégalitaire, la Macif a par ailleurs développé, depuis 2008, le programme MacifEgalis afin de s’adapter aux besoins particuliers d’accessibilité des personnesen situation de handicap.La Macif s’attache à entretenir une relation de proximité et de qualité avec sessociétaires. Entreprise régionalisée (onze régions), son mode de gouvernancepyramidal favorise l’écoute et les échanges : 2 000 délégués régionaux sont éluspar les sociétaires pour les représenter lors des instances décisionnelles. Ces délé-gués régionaux élisent des délégués nationaux qui, à leur tour, nomment lesmembres du conseil d’administration.La création de lien social étant le fil conducteur reliant l’entreprise à ses métierset à ses actions sociétales, l’engagement de la Macif s’étend au-delà de son socié-tariat. Par le biais de sa Fondation d’entreprise notamment, la Macif promeutl’innovation sociale en soutenant des projets nationaux ou régionaux, pour iden-tifier des réponses nouvelles aux grands enjeux sociétaux : environnement,emploi, éducation, transports, etc.

Pour plus d’informations sur la Macif : www.macif.fr

nce qui place le lien social ses préoccupations

M ACIF,


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Une assurance auto au juste coûtÀ la création de la Macif en 1960, JacquesVandier, son premier directeur général,

voit l’assurance automobileautrement. Avec lui, la zone de circulation, l’âge et

l’expérience du conducteur et la puissancede la voiture deviennent des donnéesessentielles pour calculer une cotisationadaptée au plus juste coût. C’est cetteapproche, reprise par tous les assureursdepuis, qui a fait le succès de la Macif.

Une idée novatrice : le constat amiableEn1964 l’accident de la route est souventconstaté par un huissier ; suiventexpertise, contre-expertise, assignation.Les procès intentés pour 200 francs

de dégâts ne sont pas rares. Devantde tels excès, les mutuellesd’assurance de Niort mettent

au point une convention d’indemnisationdes sociétaires. Le constat fait partie du dispositif. Il permet d’établir les responsabilités selon les dispositions du code de la route, en évitant les délaisde recours à rallonge et les coûts de gestion disproportionnés. L’idée a faitécole et le constat a été adopté parl’ensemble de la profession.

Le Fonsomacif, un fonds solidaireAdopté en 1974, le Fonsomacif attestede la vocation solidaire de la Macif.L’idée est de créer un fonds spécialalimenté par les cotisations dessociétaires, pour l’attribution de secoursexceptionnels en cas d’évènements non

assurés par les contrats de la Macif. Les demandes d’intervention sont

examinées par des représentantsélus des sociétaires. Leur analyse a souvent permisd’enrichir les contrats en couvrantdes dommages qui ne l’étaient pasauparavant.

MutavieCréation de Mutavie en partenariatavec d’autres mutuelles. Elle est la branche épargne retraite

assurance-vie du groupe Macif quipropose des contrats transparents et àfrais réduits.

La régionalisation, pour être plus procheEn 1987, la Macif régionalise ses structurespour conserver une dimension à l’échellehumaine et pour se rapprocher de sessociétaires, de plus en plus nombreux.

Onze régions sont créées. Les sociétairesélisent des délégués pour lesreprésenter dans les instances

dirigeantes régionales. Ces déléguésrégionaux élisent, à leur tour, les déléguésnationaux, lesquels choisissent les membresdu conseil d’administration de la mutuelled’assurance.

L’école Macif Centre de VoileCette même année, les premières actionsde prévention sont lancées et l’école de voile Macif Centre de Voile (MCV) voit le jour.

50 ANS D’ INNOVATIONS

1960 1979

1964

19741987

Une protection contre les accidentsÀ sa conception en 1974, le Régime

de prévoyance familiale accident (RPFA)est un contrat révolutionnaire. En complément des prestations de la

Sécurité sociale, il assure le sociétaire de laMacif et sa famille contre tous les accidents dela vie privée. L’indemnisation s’effectue sousforme de rente ou de capital versé en casd’invalidité permanente ou de décès. Ce contrat aujourd’hui appelé GarantieAccident (RPFA) couvre aussi l’automobilistepour ses propres dommages corporels même s’il est responsable de l’accident. Dès lesannées 2000, la concurrence le copierasouvent en lançant sur le marché des formulesGaranties accidents de la vie (GAV).

1974


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Fondation MacifCréation de la Fondation Macif, qui avait pour objectif de favoriserla création d’emplois et

la consolidation d’entreprises de l’économie sociale. Aujourd’hui, elle œuvre au développement de l’innovation sociale.

Macif GestionCréation de Macif Gestion,filiale de la Macif gérant les activités

d’investissements etnotamment des fondssocialement responsables.

La prestation SolidaritéChômage, un dispositifuniqueConçue dès 1999, la prestation SolidaritéChômage offre la possibilité à un assuré

Macif ayant perdu son emploi d’êtreexonéré, sous certaines conditions,

d’une partie de ses cotisationsd’assurance. Ce dispositif reste toujours une exception. Avec la prestationSolidarité Chômage, la Macif participe à la lutte contre l’exclusion sociale. Elle démontre que le rôle d’une mutuelled’assurance ne se limite pas aux simplesobligations déterminées par un contrat.

Macif-MutualitéPour porter les activités d’assurances de personnes, la Macif souhaite une entité dédiée : la Smacif,quiassurait alors le risque prévoyance individuelle.

En 2002, elle devient Macif-Mutualité, mutuellerégie par le livre II du code de la mutualité et adhérente à la FNMF. Au fil de

développement propre et fusions, notammenten 2006, Macif-Mutualité est aujourd’hui l’entitéphare du groupe Macif en assurances de personnes.

MacifiliaCréation de Macifilia, filiale stratégique chargée de porter les risques de diversification dans le domaine de l’IARD.

Macif Sourds, au nom de l’égalitéEn 2003, une déléguée de sociétaires

demande la mise en place d’actionsfavorisant l’accès à l’assurance pour lespersonnes sourdes et malentendantes.

Moins de deux ans plus tard est créé MacifSourds, conçu pour adapter l’accueil, lesservices et les produits de la Macif. Celle-cidevient la première société d’assurance enFrance à instaurer un tel dispositif,reconnaissant la nécessité d’une égalité de traitement pour une population de plusde quatre millions de personnes. Depuis, la Macif a élargi sa démarche à toutesles formes de handicap avec le programmeMacif Egalis.

Lancementd’idmacif.frLe premier distributeurautomatique d’assurance

en ligne qui propose une offreauto low cost, 100 % Internet.

La Macif lanceprogressivementson offre

bancaire

1993 2002

2003

2010

20081999

1997

D’ INNOVATIONS


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TABLE DES MATIÈRESMacif, la solidarité est une force P

Fonsomacif : un soutien exceptionnel P 6Contrat Chien guide : une protection de tous les instants P 8Ma monnaie préférée : le SOL ! P 10 Garanties Plus : pour un quotidien plus zen P 12Concours Talents : une aide à la création d’entreprise P 13Restos du Cœur : une contribution au quotidien P 14Samu social : un soutien pour lutter contre l’exclusion P 15Secours Populaire Français : la nécessaire entraide P 15Bracelet de plage : un bijou protecteur P 17Aidants&Aidés : une mobilisation légitime P 18Quand l’exceptionnel se produit… P 20Don d’organes, don de vie P 22Extension de l’Assurance scolaire : la tranquillité de tous les instants P 24La culture pour tous P 27Mon scoot, la Macif et moi : un vrai engagement P 28Solidaire jusqu’au bout du monde P 30Un joli cadeau de naissance P 31Prestation Solidarité Chômage : un coup de pouce au budget P 32Au secours des auto-entrepreneurs P 34La Fondation Macif : accompagner et innover au quotidien P 36Macif Sourds : à l’écoute de tous P 38Garantie Décès : un soutien des premiers jours P 40Prévention des accidents de la vie courante : un combat de tous les instants P 41Faites un vœu… les délégués sont là P 42Handicap : accompagner pour mieux comprendre P 44


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L’assurance à portée de tous : une nécessité P 45Micro-assurance : un appel d’air pour la création d’entreprise P 46Catastrophes naturelles : réagir pour mieux soutenir P 48Assistance vie pratique : dépannage express P 50Conduite au banc d’essai P 51Fonds d’action sociale : à l’épreuve de la détresse P 53Sécurité routière : sensibiliser pour éviter le pire P 55Promouvoir des comportements responsables : une nécessité P 56Des investissements raisonnés P 57L’économie sociale : une priorité P 57Innover solidairement dans les territoires P 58Il était une fois… le constat amiable P 59 Macif Egalis : l’accessibilité à l’assurance pour tous P 6L’école Macif Centre de Voile : se former à la navigation en mer P 62SNSM : prévenir et sauver P 63Conservatoire du littoral : préserver les rivages P 63Solidarité Asie : un projet qui perdure P 64Suicide : prévenir pour mieux soutenir P 67Garantie Emprunteur : une aide indispensable P 68Un Livre blanc pour que la prévention des accidents de la vie courante soit déclarée grande cause nationale P 70La parole est aux sociétaires P 71Assistance juridique : être à vos côtés en cas de litige P 72Le 5e risque de protection sociale : un enjeu de société P 74Recyclage et insertion : une double mission pour l’avenir P 76Assurance-vie : une épargne qui permet aussi de faire face aux coups durs P 77

Des histoires, un avenir P 79La Macif : une mutuelle d’assurance qui place le lien social au cœur de ses préoccupations P 8050 ans d’innovations P 82


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Les histoires présentées dans ce document sont basées sur des faits réels mais les noms des personnes men-tionnés dans chaque histoire sont purement fictifs. Les informations données dans ce recueil d’histoiresn’ont aucune valeur contractuelle. Les garanties et services évoqués dans le document sont accordés dansles conditions et limites fixées dans chacun des contrats, selon les formules et options choisies, et sous réserved’acceptation. Pour obtenir des informations précises sur chaque initiative, contrat ou service présentés,merci de vous adresser au service presse du groupe Macif.

Les contrats Chien Guide et Auto-entrepreneurs sont assurés par Macifilia, société anonyme à conseild’administration au capital de 103 682 245 !, entreprise régie par le Code des assurances,

399 795 822 RCS Paris. Siège social : Tour Montparnasse - 33 avenue du Maine 75015 Paris.

Les contrats Garantie Emprunteur, Garantie Autonomie et Garantie décès sont assurés par Macif-Mutualité,mutuelle régie par le livre II du Code de la mutualité, adhérente à la FNMF, immatriculée sous

le numéro RNM 779 558 501. Siège social : Carré Haussmann, 22-28 rue Joubert 75435 Paris Cedex 9.

Pleine santé Macif est un contrat collectif souscrit par la Macif et assuré par des mutuelles régies par le livre II du Code de la Mutualité.

Les prestations Macif Assistance sont réalisées par IMAGIE : Inter Mutuelles Assistance, Groupement d’Intérêt Économique au capital de 3 750 000 !. RCS Niort 433 240 991.

Siège social : 118 avenue de Paris 79033 Niort Cedex.

Les produits d’épargne assurance-vie sont gérés par Mutavie, Société anonyme à Directoire et conseil de surveillance. Entreprise régie par le code des assurances. Capital 46 200 000 !. RCS Niort B 315 652 263.

Siège social : 9 rue des Iris - Bessines - 79088 Niort Cedex 9.

Macif Gestion : Société anonyme à Conseil d’Administration au capital de 300 000 !, RCS Paris 382 149 912. Siège Social : 17-21 place Étienne Pernet 75725 Paris Cedex 15.

Organisme prêteur : SOCRAM BANQUE, Société anonyme au capital de 70 000 000 !, RCS NIORT 682 014 865 - 2 rue du 24 février - BP 8426 - 79092 Niort Cedex 9.

Mandataire d’assurance N° ORIAS 08044968 (www.orias.fr). Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d’un particulier avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent.

MUTUELLE ASSURANCE DES COMMERÇANTS ET INDUSTRIELS DE FRANCE ET DESCADRES ET SALARIÉS DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE. Société d’assurance mutuelle

à cotisations variables. Entreprise régie par le Code des assurances. Siège social : 2 et 4 rue Pied de Fond 79000 Niort. Intermédiaire en Opérations de Banque de Socram Banque.




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HISTOIRES DE SOLIDARITÉ - MACIF · intégrées, dans le contrat Habitation Macif, l’option dommages aux canalisations extérieures ou, dans le contrat Automobile, la garantie des