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Sur les pas de Georges RIEUX dit Béton ancien Président de l’association l’AnAAJ Rhône-Alpes ( les ANciens et Amis des Auberges de Jeunesse). Il s’agit d’un texte rédigé par Béton lui-même en 2002 et qui reprenait les termes d’un entretien filmé. Je m’en suis inspiré pour l’allocution que la famille m’a demandé de prononcer lors des obsèques de notre ami, décédé le jour même de ses 87 ans. Daniel. 14 décembre 1925 -14 décembre 2012 parcours béton page 1/8

Hommage à Georges Rieux dit Béton

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Georges Rieux président de l'Association des Anciens et Amis des Auberges de jeunesse est décéda le 14 décembre 2012.

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Sur les pas de Georges RIEUX dit Bétonancien Président de l’association l’AnAAJ Rhône-Alpes

( les ANciens et Amis des Auberges de Jeunesse).

Il s’agit d’un texte rédigé par Béton lui-même en 2002 et qui reprenait les termes d’un entretien filmé. Je m’en suis inspiré pour l’allocution que la famille m’a demandé de prononcer lors des obsèques de notre ami, décédé le jour même de ses 87 ans. Daniel.

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MES PARCOURSajiste, mais aussi familial et professionnel qui y sont liés (de 1946

à 2002).

Note : j’ai rédigé ce texte en complément de mon entretien enregistré en vidéo par Daniel Bret le 15 Avril 2003. Il en a réalisé d’autres semblables avec plusieurs anciens responsables ajistes, bénévoles ou salariés. J’ai intercalé à l’ordre chronologique divers thèmes afin de les rendre plus compréhensibles.

Mon premier contact avec les auberges de jeu-nesse remonte au printemps 1936 où, âgé de 9 ans, j’accompagnai mon père, directeur d’école publi-que, invité à l’inauguration de l’AJ de Chonas l’Amballan, au bord du Rhône, 8 kms au sud de Vienne, présidée par Edouard Herriot, Président de la Chambre des Députés et maire de Lyon.

Dix ans plus tard, après la guerre, j’étais en cours professionnel des PTT à Clermont Ferrand. J’y rencontrai Joseph Chaumerliac, originaire d’Ussel en Corrèze, qui m’incita, ainsi que d’autres stagiaires, à fréquenter les AJ de Chatel Guyon, Puy de Dôme, et St Jacques des Blats, Cantal.

En 1947 je travaille aux chèques postaux de Nancy où, après m’être renseigné, je rejoins le groupe ajiste local. Les animateurs sont la famille Humbrecht et d’autres dont je ne me rappelle plus les noms (si ce n’est le surnom du regretté Sulfate qui était préparateur en pharmacie). Nous effec-tuons de nombreuses balades vers les Vosges, Metz, Strasbourg et le Luxembourg (où le ration-nement n’existe plus) et aussi beaucoup de week-ends à l’AJ de Villey St Etienne à une vingtaine de kilomètres de Nancy.

Début 1948, je suis affecté, sur ma demande, à la Grande Poste d’Alger où je vais rester près de quatre ans, ce qui m’a permis de découvrir l’Algé-rie et le Maroc, pays colonisés et sous-développés. Là aussi je prends contact, grâce aux guides MLAJ et FFAJ avec les groupes ajistes d’Alger  : Alger centre, Belcourt et Bâb el Oued. J’avais amené de France la recette du « béton », mélange de flocons d’avoine (en vente libre durant les restrictions) avec tout ce qui restait au fond du sac à dos, j’es-saye de le faire connaître et goûter aux copines et copains, mais avec peu de succès. J’y gagne quand même mon surnom que je garderai après mon re-tour en France.

Tous les week-end nous partons en balade à pied, bicyclette, train ou auto-stop notamment vers Bougie (actuellement Bejaïa) où existe une petite AJ aux Aignades, les plages de la Corniche algé-

roise, Constantine, dans son petit relais, sous le lycée, de deux pièces avec des nattes par terre pour dormir, et beaucoup d’autres lieux où souvent nous campions ou dormions à la belle étoile, les nuits chaudes d’Algérie.

En auto-stop j’ai eu la chance d’avoir été pris par deux écrivains célèbres, tous les deux journa-listes à l’Echo d’Alger : Roger Frison Roche et Da-niel Rops.

Grâce aux ajistes, notamment Jeanne Laignel (surnom Furet puis Feufeu), François Favre de Ceris, Maurice Gleizes, Mohamed Bougara et aussi le regretté Abdelkader Sahrane qui nous emme-nait dans son douar au pied du Djebel Djurdjura, j’ai parcouru le massif algérois, les grande et petite Kabylie, les régions de Medea, Miliana, Tenes, le Mzab, etc. avec un petit couteau dans la poche seu-lement. Au groupe ajiste d’Alger j’ai connu Chérif Krimat,( surnom Mic), qui, sur mon conseil, vint à Grenoble où il travailla chez Neyrpic, constructeur de turbines hydrauliques, puis fut président de la Fédération Algérienne des Auberges de Jeunesse. Il est adhérent à notre ANAAJ Rhöne Alpes et vient souvent à Grenoble.

A l’automne 1951 je reviens à Grenoble où je vais travailler au centre de tri postal, puis à la Re-cette Principale.

Je retrouve des ajistes grenoblois que je con-naissais. Récemment, Yves Deiber m’appris que leur lieu de rassemblement était le domicile de Lucette Giachetti (devenue Lucette Tavola). De 1946 à 1949, elle fut la responsable du relais de Bens au Sappey en Chartreuse. Elle y était aidée par deux prisonniers de guerre allemands, no-tamment lors d’une veillée regroupant plusieurs nationalités. En 1986, ce sont Lucette et Claude Deiber qui recherchèrent et convoquèrent près de 200 anciens ajistes pour fêter ensemble le cinquan-tenaire du CLAJ et des congés payés.

Ensuite existèrent deux groupes : Germinal et Giroflé, ce dernier animé par Suzanne et Jean-

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Jacques Bloch, qui nous réunissaient dans leur appartement.

En 1953, Pierre Coli nous fait prendre le bail d’un grand local associatif appelé «le Rayon». Nous y installons un petit relais de 30 places sur trois niveaux de bas flancs, en deux dortoirs, une petite cuisine, deux lavabos séparés, un petit bureau avec un lit pour le responsable, un seul WC à l’étage inférieur, mais surtout une grande salle commune où nous pouvons tenir nos réunions, faire des danses folkloriques et autres animations. Cet aménagement s’est fait sous la direction de Gilbert Idelon qui le conçut et fit réaliser les boise-ries et le mobilier au lycée professionnel Roger Deschaux où il enseignait.

Le Rayon fonctionna jusqu’en 1965 où le pro-priétaire du lieu résilia le bail. Il avait permis pendant 12 années de fonctionnement près de 40 000 nuitées de passagers. Durant les mois d’été ils étaient accueillis par des pères aubergistes tempo-raires salariés nommés par la FUAJ, le restant de l’année par des ajistes bénévoles. Parmi ces der-niers citons Jean Dolfini, surnommé Dodolphe (qui fût aussi l’initiateur de ski des ajistes et vient de nous quitter à l’âge de 81 ans), Marcel Vieux-Com-be, Guy Colombino, Elisabeth Gonda-Massit, etc.

Le samedi 21 décembre 1957, solstice d’hiver précédant la nuit la plus longue, Galinette (Gisèle Gallina) et moi nous nous marions, à la sacristie, car je ne suis pas baptisé, en présence du groupe ajiste qui nous attendait à la sortie de l’église Saint Louis !

En 1951 un ami de la nature, Jean Castaing (devenu par la suite président d’Amitié Nature) et un ajiste, Jean Bourdoncle, ont créé l’Union d’As-sociations Ski Populaire, véritable coopérative de clubs de ski, leur permettant notamment de se re-grouper pour négocier de meilleurs prix pour les transports en car, les achats de forfaits, de remon-tées mécaniques et de cours de ski. Quelques an-nées plus tard, il est nécessaire d’en établir les sta-tuts, ce que je fis avec Ochin, inspecteur de la Jeu-nesse et des Sports, en veillant à conserver le ca-ractère coopératif de cette union d’associations. Par la suite le ski populaire réduisit son nom en «Ski Pop» et fonctionna jusqu’en 2002.

A Noël/Nouvel An 1955/56 s’ouvrit l’AJ de Chamrousse. A nouveau, une partie importante du mobilier avait été fabriquée au lycée professionnel Roger Deschaux à Sassenage par Gilbert Idelon et ses élèves. C’est ce dernier qui à l’ouverture fait père aubergiste bénévole, aidé par sa femme Jo-

sette et par Dodolphe. A noter que Dodolphe ayant donné un lit à tous les séjournants, n’en a plus pour lui et n’a d’autre solution pour dormir que d’étaler son duvet sur une table de la salle de sé-jour.

En 1956, manifestation contre le départ des appelés à la guerre en Algérie. La voie ferrée est bloquée près du «Rayon», les jeunes manifestants s’y replient et notre relais se remplit de gaz lacry-mogènes.

En 1966 le projet de construction d’une au-berge de jeunesse est retenu par la municipalité de Grenoble, le Conseil Général de l’Isère et le Minis-tère de la Jeunesse et des Sports. Pas de terrain disponible sur Grenoble, aussi Georges Kioulou, maire d’Échirolles, propose à Paul Wohlschlegel, président d l’ADAJ Isère, 7000 m2 de terrain sur lesquels le bâtiment sera réalisé. Après beaucoup de retard, la construction démarre à l’automne 1967 et il faudra l’accélérer pour qu’elle soit termi-née avant l’ouverture des Jeux Olympiques, le 6 février 1968. Au cours des deux semaines précé-dant cette date, les locaux sont mis à la disposition de la FUAJ sans revêtement, le béton à nu. Aussi un grand nettoyage et la mise en place du matériel sont effectués par les militants bénévoles de l’ADAJ et du groupe de Grenoble, notamment Ni-cole et Paul Wohlschlegel, Georgette Machot, Jean Monpezat, Hubert Krakowska, Paule Collioud, etc.

Mais cette construction très rapide n’a pu être réalisée qu’en système Pailleron avec de l’amiante à l’intérieur des murs et plafonds, procédés qui seront interdits ultérieurement. C’est principale-ment ce désavantage qui provoquera des refus d’agrément par la Commission de Sécurité entraî-nant la fermeture de l’installation à l’automne 2002 et sa démolition. Pendant une quinzaine d’années elle avait fonctionné, malgré les avis dé-favorables de la Commission, grâce aux maires d’Échirolles Gilbert Biessy (actuellement député) puis Renzo Sulli. C’est ce dernier et son conseil municipal qui nous suggèrent de contacter la « Me-tro », communauté des 23 communes de l’agglomé-ration grenobloise. La « Metro  », présidée par Di-dier Migaud, député de l’Isère, prend en charge la maîtrise d’ouvrage de la nouvelle AJ qui s’appelle-ra « Auberge de Jeunesse de l’Agglomération Gre-nobloise ». Actuellement en cours de construction, elle devrait ouvrir début 2004 toujours à la même adresse  : 10 avenue du Grésivaudan 38130 Échi-rolles.

En 1966 j’avais été muté en avancement à Epinay S/Seine, Seine Saint Denis. Ce qui fait

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qu’en 1968, nous n’avons pas pu aider les ajistes grenoblois qui ont nettoyé l’AJ avant utilisation. Nous n’avons assisté qu’à l’inauguration des JO par Charles de Gaulle, Président de la République, où il prononçait lentement son plus court discours : «  Je déclare ouverts les X ème Jeux Olympiques d’hiver de Grenoble ».

A Epinay S/Seine nous habitions près de la RN 14. Après Michel, né à Grenoble en 1964, Christo-phe y a vu le jour en 1967. Devenus banlieusards, nous avons alors fréquenté les AJ de l’Ile de France et de Normandie  : Oinville, Creil, Ergal, Pennedepie, Louviers, St Valéry en Caux, Dieppe, Yport et aussi Verzy (Marne).

Nous avons aussi participé en mai 1968 aux manifestations, syndicales sur les pavés des grands boulevards, et estudiantines à la Sorbonne. J’ai aussi assisté à Saint Ouen à une assemblée générale ajiste de la région parisienne où j’ai re-trouvé Marcel Papin que nous avions connu quand il avait été père aubergiste temporaire à l’AJ de Savines, Hautes Alpes.

A l’automne 1968, nous retournons à Grenoble. Les membres de l’ADAJ et les directeurs des deux AJ me demandent de revenir au conseil d’adminis-tration de l’Isère. J’en serai président quelques années puis secrétaire jusqu’à fin 1978. Durant cette période Georgette Machot, Galinette et moi supervisons le petit relais des Sables en Oisans à 3 kms de Bourg d’Oisans où sont installés 21 lits dans un appartement inoccupé d’enseignant. Son père aubergiste est Joseph Pontonnier, garde-champêtre retraité, habitant près des écoles, qui accueille les passagers, assure la maintenance, etc. ce qui lui plaît beaucoup. Souvent il nous a raconté son plaisir de recevoir les ajistes, notamment qua-tre petites japonaises.

A Chamrousse, l’hôtel Saint Christophe proche de l’AJ est en vente. En 1974, la FUAJ l’achète après les avis de Jean Guillot, directeur de l’AJ de Chamonix et de Paul Bakalemian. Les échéances du prêt nécessaire seront remboursées par le fonc-tionnement de l’AJ. Ce deuxième bâtiment porte la capacité globale à une centaine de lits dans un con-fort très amélioré. Son directeur actuel, Thierry Chardonnet, y a ajouté un sauna, un hammam et un jacuzzi, très appréciés des séjournants.

Par contre nous subissons des échecs. Après plusieurs années de démarches et d’espoirs nous renonçons au projet de Corrençon en Vercors (la faute au délégué envoyé par le siège fédéral qui a cédé sans nous consulter à la roublardise du maire

de l’époque, et à l’architecte conseil de la FUAJ qui a cru bien faire de doubler la capacité du projet). Nous perdons Vienne et abandonnons Mont de Lans à 5 kms des Deux alpes).

En 1979 nouvelle mutation en avancement au bureau principal des Postes du Havre, Seine Mari-time. Ma femme et mes deux fils restent à Greno-ble. Ils viennent me voir lors des vacances scolai-res où nous fréquentons les AJ de Rouen, Yport, Dieppe, Cherbourg etc. Et aussi London City, Southampton, Winchester, Porthmouth, Lownard, Darlington et Maypool au Devon. Christophe ap-prend la voile à l’AS PTT sur optimist.

Fin 1980 je reviens à Grenoble pour quelques mois avant d’être nommé chef d’établissement de la Poste à Romans S/Isère (Drôme), fonction que j’assume jusqu’au 31 mai 1984 où, passé en cessa-tion anticipée d’activité, nous regagnons notre do-micile grenoblois 46 rue Thiers.

En 1986 je suis à nouveau secrétaire de l’AAG Isère peu avant les départs de Wilfrid et Louisette Menard remplacés par Ollivier Vuillet à Échirol-les, ensuite de Paul Bakalemian remplacé par Thierry Chardonnet à Chamrousse.

Toutes les années nous montons aux Deux Al-pes pour skier, souvent en fin de saison. Aussi j’y ai recherché la possibilité d’implantation d’une AJ. Ayant remarqué que, durant deux hivers, le chalet les Brûleurs de Loups, appartenant aux CE Neyr-pic et Caterpillar, n’avait pas été fréquenté, j’en fait part à Maurice Gas, vice-président de notre AAG et retraité de Neyrpic. Ce dernier obtient de son CE un bail sur 30 années. C’est ainsi qu’en 1992, la FUAJ s’établit dans l’une des plus impor-tantes stations françaises, avec le plus vaste do-maine de ski en altitude d’Europe entre 2400 et 3568 mètres. Cette AJ de 57 places est dirigée par Claude Watrin. Actuellement le CE veut vendre son chalet. Aussi Claude étudie les possibilités d’achat par la FUAJ et d’agrandissement à la cen-taine de places.

Une autre AJ a ouvert à Autrans dans le Ver-cors dans une propriété achetée par la FUAJ. Elle dispose de 55 lits, de 2900 m2 de terrain clos, d’une piscine d’été et d’un terrain de tennis. Son fonc-tionnement a été très déficitaire les trois premiè-res années (de 2000 à 2002) du fait d’un personnel trop nombreux. Son responsable actuel est Chris-tophe Guichard dit Kikou, en emploi-jeunes.

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Actuellement nous éprouvons des difficultés à reconstituer le conseil d’administration de l’asso-ciation ajiste gestionnaire (appelée association des Auberges de jeunesse de l’Isère) où j’assume l’inté-rim de la présidente démissionnaire. Pourtant, si l’hébergement de remplacement que nous avions mis en place à Échirolles durant la reconstruction a dû s’arrêter de fonctionner pour des raisons de sécurité, par contre les AJ de neige de Chamrousse et des Deux Alpes ont connu une très bonne fré-quentation durant cet hiver 2002/2003.

Le groupe ajiste de Grenoble avait cessé ses réunions dans les années 1970. Après l’arrivée d’Ollivier Vuillet à la direction de l’AJ d’Échirolles, un groupe de randonneurs s’est constitué, animé par Frédéric Peroche, accompagnateur en moyenne montagne. Parfois ils se déplaçaient avec les petits cars des AJ. Espérons un renouveau après l’ouverture de la nouvelle auberge en cons-truction. Signalons qu’en 1991 lorsque nous avons rédigé les nouveaux statuts de l’Association des Auberges de Jeunesse de l’Isère (sigle ADAJ), con-formes aux statuts types des associations ajistes gestionnaires de la FUAJ, nous y avons ajouté l’ar-ticle 21 qui indique «les usagers du département ont la possibilité sur le plan local de constituer des groupes d’usagers pour la pratique d’activités (par exemple  : plein air, tourisme, sports, ciné club, aide aux AJ, etc.). Les groupes locaux doivent avoir d’agrément du conseil d’administration départe-mental». Un tel groupe existe à l’AJ d’Autrans.

Commentaires :

A - Je détiens presque toutes les cartes ajistes qui m’ont été délivrées (sauf quelques unes qui ont disparu avec mon portefeuille), depuis ma carte temporaire de stagiaire délivrée par le club ajiste

de Clermont Ferrand le 10 septembre 1946. Les autres anciennes sont du Mouvement Uni des AJ, du Mouvement Laïque des AJ, de l’Union Fran-çaise des AJ, du Centre Laïque des AJ et du Plein Air, de la Fédération Nationale des AJ et, à partir de 1957, de la Fédération Unie des AJ. Ces cartes m’ont permis de retrouver beaucoup d’éléments de mes parcours figurant précédemment, et aussi pour les majorations de ma retraite (2 points) de justifier mes périodes de travail en Algérie.

B - J’ai assisté comme délégué de l’Isère aux assemblées générales de la FUAJ (souvent par manque d’autres candidats, voir X quand j’étais seul)

En1972 10 au 12 mars Lille 1973 7 au 8 avril Marseille 1975 X 18 au 19 janvier Choisy le Roi 1976 X 28 oct. au 2 nov. Lyon 1978 X 4 au 5 février Choisy/Rungis 1984 X 28 au 29 janvier Evry 1986 X 1er au 2 février Marly le Roi 1989 17 au 20 nov. Paris 1996 30 au 31 mars Strasbourg 1999 1er au 2 mai Lille 2001 16 au 18 nov. Paris

et aussi à plusieurs conseils nationaux FUAJ

C - Georges Douart (surnom Doudou) et moi sommes co-présidents de l’association « les Anciens et Amis des Auberges de Jeunesse de la Région Rhône Alpes  » 15 avenue d’Italie 73100 Aix Les Bains, regroupant environ 450 adhérents dont près de la moitié hors région. Le secrétaire/tréso-rier est Daniel Bret qui en est un des principaux animateurs (notamment éditions de carnets de chants et du bulletin trimestriel “REGARDS sur l’ajisme hier et aujourd’hui”).

Galinette et moi avons participé aux rassem-blements nationaux des anciens des AJ

En 1989 du 29/4 au 1/5 Bourges AJ 1993 du 30/4 au 3/5 Arles AJ 1997 du 7/5 au 11/5 Strasbourg AJ du

Parc du Rhin 2001 du 15/5 au 18/5 La Rochelle

ainsi qu’à ceux des anciens du Sud Ouest en 1993 à Hostens dans les landes de Gironde, à Brassac dans le Tarn, à Aspet au pied des Pyré-nées et en 2001 à Vers dans la vallée du Lot, et aussi à plusieurs rencontres de groupes divers d’anciens ajistes à la Fontasse, Fontaine de Vau-cluse, Rasteau, les Echandes, Chamrousse, Cha-

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monix, Aix les Bains, Annecy, Lanslebourg, Gre-noble etc.

D - Depuis 1946, j’évalue avoir passé environ un millier de nuits en AJ (ou comparable) dont au moins un bon tiers à l’étranger, souvent avec ma femme Galinette et mes deux fils Michel et Chris-tophe. Ces derniers ont couché en auberge dès leur très jeune âge. Parfois aussi, j’ai dormi en AJ lors de stages professionnels (notamment à Lyon-Vé-nissieux, Chatenay Malabry, Choisy le Roi et Rouen).

En 2001 et 2002, 39 nuits d’hébergement dans 26 AJ en France, Italie (dont Sardaigne) et Suisse.

E - J’ai toujours apprécié cette possibilité que procure la carte ajiste (FUAJ) de fréquenter les AJ du Monde (environ 6000) autant que l’ambiance des groupes que, malheureusement, nous ne re-trouvons qu’avec des anciens. Si j’ai toujours aimé la découverte parfois aventureuse (notamment mes mutations loin de Grenoble), mon esprit ajiste n’a fait qu’accentuer ce désir.

Je pense reprendre les données de ce parcours en les complétant pour une Histoire des Auberges de jeunesse iséroises que les archives municipales de Grenoble nous ont demandé

15/05/03 Béton

On pourra retrouver ce texte sur internet à l’adresse suivante : http://issuu.com/danielanaaj/docs/hommagebeton

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Béton, promenade à Villard de Lans