Horizon n°148

Deux peintres de la Marine enmission dans l’Archipel p.11

Une antenne de la CroixRouge à Miquelon p.5

La biodiversité de l’Archipel,un travail de fourmi ! p.9

Le journal de Miquelon-Langladen° 148 Juin 2011Gratuit

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Sommaire

Horizon n°148 Juin 2011

Actualité > 7 - 13

Près de chez nous > 4 - 6> Miquelon Culture Patrimoine invitée au festival de théâtre communautaire en Acadie> Je protège mes Buttereaux> Tous à vos clichés> Une antenne de la Croix Rouge à Miquelon> Des travaux à l’école élémentaire> Etat civil> Philatélie> L’internet haut débit, un mythe qui devient réalité !

> IFREMER : Les résultats> Les moules de Miquelon s’invitent à notre table> Mieux connaître notre isthme> Connaître la biodiversité de l’Archipel, un travail de fourmi !> En route pour la 28 ème

> Syndicat d’Initiatives, l’heure de faire le point> Deux peintres de la Marine en mission dans l’Archipel> Formation des pompiers> Entretien avec la MNE

Mais encore > 14 - 16

A lire > 17

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Edito

Juin 2011 Horizon n°148

Revue mensuelle éditée par la municipalité de Miquelon-Langlade

Directeur de la PublicationStéphane Coste

Co-Directeur de la Publica-tionSuzie Boissel

Comité de RédactionStéphane CosteSuzie BoisselMarjorie GaspardJean de LizarragaAurore Michel

Rédaction, photographies,conception et mise en pageAurore Michel

ImpressionL’ Echo des CapsSaint-PierreRue Georges Daguerre BP 421397500 SPM

Rubrique LivresRoselyne Pike

Tirage :450 exemplairesCommission paritaire N° 0Z11G8628

Contact à L’HorizonMairie de Miquelon 2, rue Baron de l’EspéranceBP 8309 97500 Saint-Pierre-et-MiquelonTél. 05 08 41 66 26Fax : 05 08 41 65 [email protected]

Courrier des lecteursUn petit mot, une longuephrase, un poème ou une chan-son, nous sommes à l’écoute.L’Horizon, votre moyen d’ex-pression.

Coopération régionaleVisite de l’attachée culturelle au consulatde France à MonctonEn cette fin du mois de mai 2011, j’ai eu le plaisir d’accueillir Madame Elise Miranda, attachéeculturelle au consulat de France à Moncton.

Venue à Saint-Pierre-et-Miquelon dans le cadre de la préparation des prochaines rencontresde coopération régionale devant se tenir à Saint-Pierre en juin, Madame Miranda tenait beau-coup à se rendre à Miquelon afin de rencontrer l’association Miquelon Culture Patrimoine.Cette rencontre devait permettre de faire le point sur les actions communes en 2011 (voirl’article de Pascale Coste, en page 4), sur les projets pour les années suivantes et sur l’aideque le consulat peut apporter à leur réalisation.

Je n’ai pas encore d’éléments sur la réunion de travail avec Miquelon Culture Patrimoinemais il me paraît important que la culture ne soit pas le parent pauvre de la coopération ré-gionale. Notre position « géopolitique » ne doit pas seulement constituer une porte d’entréesur le marché européen mais est surtout un atout considérable d’un point de vue culturel. Onen prend conscience et les actions semblent se développer. Le service de l’Education Na-tionale fait un travail remarquable dont nous venons d’avoir un exemple avec les élèves dulycée qui, en collaboration avec leurs homologues Terre-Neuviens, ont préparé et servi unrepas de gala à St-John’s. Depuis plusieurs années, le Francoforum a mis en place des ac-tions très intéressantes également… Néanmoins, les projets peuvent être largement plusnombreux ou plus ambitieux, en musique, théâtre, cinéma, peinture…

Je souhaite, par exemple, mettre en place à Miquelon une école de théâtre qui accueilleraitdes élèves (de tous âges, pourquoi pas ?) des provinces atlantiques ou plus généralementdu Canada ou des Etats-Unis. On viendrait y apprendre le français à travers les textes de Mo-lière, Racine, Feydeau… La formation pourrait déboucher sur une attestation voire un di-plôme officiel… Un tel projet demande beaucoup de travail et d’efforts mais les retombéessont considérables à bien des égards : animation dans le village, échanges culturels et lin-guistiques, établissements de liens durables avec nos voisins, image de Saint-Pierre-et-Mi-quelon (destination de mieux en mieux connue au fil du temps)…

Le consulat de France à Moncton peut-il nous aider à développer ce genre d’idées et de coo-pération ? C’est fort probable mais il nous revient d’initier les projets, de mettre en place lo-calement les moyens nécessaires et de convaincre ensuite nos partenaires potentiels. Cen’est pas impossible !

La TNT, du nouveau !La TNT est arrivée le 30 novembre 2010 dans l’Archipel. Depuis, la télévision est diffusée enmode analogique et en mode numérique. Le 27 septembre 2011 la diffusion analogique s’ar-rête, d’ici là, il faudra s’équiper. L’Etat a réalisé des brochures explicatives, des vidéos et plu-sieurs autres outils pour vous aider dans vos démarches (que ce soit pour l’installation oul’achat du matériel). Pour les personnes rencontrant des difficultées financières, l’Etat a misen place 2 aides sous conditions de ressources :- Une aide à l’équipement pour permettre d’acheter un adaptateur ou un décrypteur (mon-tant max. de 45 ou 70 € selon votre nombre de parts).- Une aide à l’antenne pour modifier son antenne (montant max. de 120 €).Ces 2 aides sont cumulables mais ne peuvent être versées qu’une seule fois par foyer etseulement pour votre installation principale.Vous pouvez vous rendre sur le site : http://outremer.tousaunumerique.fr, une foire auxquestions et des vidéos explicatives y sont à votre disposition. Vous pourrez vous procu-rer les formulaires et la documentation sur internet à l’adresse ci-dessus ou, dès qu’ilsseront dans l’Archipel, en mairie et en préfecture.En attendant, gardez précieusement tous vos documents justificatifs, ils vous seront néces-saires pour effectuer une demande d’aide.

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Près de chez nous


Du 13 au 15 mai 2011, nous avons eu l’honneur et le plai-sir de participer au festival de théâtre communautaire enAcadie. Cette 13ème édition s’est déroulée à l’AuditoriumRichelieu de Grand-Sault. C’est la comédienne Diane Lo-sier qui était présidente d’honneur de la manifestation.Le coup d’envoi officiel était donné le vendredi 13 mai2011, à 19h, avec les discours d’ouverture, devant unesalle comble.Pas moins de sept troupes de théâtre nous ont présentéleur pièce respective sur la scène de l’Auditorium. Ap-plaudissements nourris, éclats de rires et larmes se sontsuccédés au fil de ces trois jours.Le jury était composé de trois membres, dont Isabelle As-tier, revenue de Paris pour l’occasion et Nathan Rabalais,un jeune doctorant venu tout droit de Lafayette en Loui-siane. Ils ont eu la lourde et difficile tâche de déterminerles nominés et, bien sûr, les lauréats, parmi une pléiadede comédiens, amateurs, mais tellement talentueux et gé-néreux !!!Le Conseil Provincial des Sociétés Culturelles et la So-ciété Culturelle régionale des Chutes ont parfaitementmené à bien la mise en place et la réalisation de cet « évè-nement francophone d’envergure ».Notre affiliation à la Société Nationale de l’Acadie, initiéepar mesdames Muriel Detcheverry et Françoise Engue-hard, notre collaboration avec le Conseil Provincial desSociétés Culturelles sont une chance, un atout pour notreassociation, notre troupe de théâtre et au-delà, pour notreîle. Nous avons participé, en août 2009, au Congrès Mon-dial Acadien qui se déroulait à Caraquet. Des relationsétroites ont été tissées, notamment avec la directrice gé-nérale du CPSC, Marie-Thérèse Landry. Cette dernière

est venue à Miquelon en mars 2010, alors que nous pré-parions la pièce « Le coupable est dans la salle ». Mi-quelon Culture Patrimoine a été invitée aux ateliersprimeurs de St-Quentin en automne dernier (ateliers dethéâtre) et nous avons été conviés aux 12ème et 13ème fes-tivals de théâtre communautaire en Acadie.Des projets importants ont été initiés : nous devrions ac-cueillir à l’automne prochain une troupe de théâtre des en-virons de Moncton et, à plus long terme, il est questiond’une participation de notre association, à travers le théâ-tre, au Congrès Mondial Acadien de 2014 qui se déroulerasur le territoire de « L’Acadie des terres et forêts » (nord-ouest du Nouveau-Brunswick, comté de Témiscouata auQuébec et nord du Maine aux Etats-Unis)… Au fil desrencontres, lors de cette 13ème édition, a même été lancéel’idée d’un festival de théâtre communautaire organisé àMiquelon !!! Beaucoup de projets font vivre notre association, la fontrayonner … ils restent cependant difficiles à réaliser tantils nécessitent de moyens financiers !Le théâtre communautaire nous permet de côtoyer desgens de tous âges, de toutes classes sociales, de tisserdes liens et dépasser notre insularité.Depuis 11 ans, des amateurs foulent les planches, pre-nant plaisir à se distraire et vous distraire.Mais, n’oublions pas que notre association, c’est aussides bénévoles qui, à travers leur passion, font vivre desactivités telles que le cinéma, la sculpture, la peinture, lamusique, la danse ... une part importante de la vie cultu-relle de notre commune.

Pascale Coste, Vice-Présidente de MCP

Miquelon Culture Patrimoine invitée au festival de Théâtre Communautaire en Acadie

Depuis de nombreuses années, la mairie de Miquelon-Langlade participe à la réhabilitation des buttereaux.Cet été, la mairie, avec le concours du Conservatoire dulittoral, vous propose de participer à la conservation despaysages des buttereaux. Cette action, sous forme d'unchantier bénévole est ouvert à toutes et à tous.De quoi s'agit-il ? C'est un chantier bénévole de travauxlégers de réhabilitation de la dune, le rythme est peu sou-tenu, l'ambiance est conviviale, il s'agit principalement departiciper à rendre au paysage sa beauté et son intégrité.A quoi cela sert-il ? Les buttereaux font partie du patri-moine des habitants de l'archipel, l'investissement de cha-cun peut leur rendre leur plus bel aspect paysager.S'assurer de leur bonne santé c'est s'assurer que nouspourrons encore longtemps profiter des cueillettes et desbalades, à pied ou à cheval, que permet cet espace ex-

ceptionnel de liberté.Ce chantier bénévole est aussi l'occasion pour chaqueparticipant de partager ses connaissances et d'échangersur ces lieux, leurs usages, leur évolution. Des idées peu-vent émerger, des améliorations peuvent être proposées,chacun peut s'exprimer et apporter sa pierre à l'édifice.Ce projet est l'objet du stage de première STAV (Scienceset Technologies de l'Agronomie et du Vivant) d'une jeunesaint-pierraise, qui aura lieu du 15 juin au 15 juillet. Lechantier est prévu la dernière semaine de juin.Ne permettez pas que tout cela se dégrade et soyez ac-teur de leur conservation !Pour plus de renseignements : 556340 ou 416453 ouwww.dune-miquelon-langlade.net

Idir Alliche,Garde du littoral de Miquelon-Langlade

Je protège mes Buttereaux

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Près de chez nous


Des travaux à l’école élémentaire

Une antenne de l’association la Croix Rouge adepuis peu vu le jour à Miquelon. Cinq bénévolesse sont retrouvés autour de deux moniteurs dela Croix Rouge pendant 3 week-ends, pour uneformation de 35h. Les volontaires ont été formésau PSE1 (Premiers Secours en équipe niveau 1)et sont maintenant capables d’intervenir lors demanifestations sportives ou culturelles, d’accom-pagner des personnes malades ou en situationprécaire, etc. Cette antenne, chapeauté par laCroix Rouge de Saint-Pierre, est l’aboutissementd’un projet humain ambitieux. Philippe Monti,coordinateur de l’antenne de Miquelon, se réjouitde cette réalisation; il était selon lui, plus que né-cessaire de bénéficier de l’aide d’un tel orga-nisme sur la grande île.Si vous souhaitez adhérer à la Croix Rouge deMiquelon, vous pouvez contacter M. PhilippeMonti qui vous indiquera les démarches à effec-tuer.

Une antenne de la Croix Rouge à Miquelon

Après des travaux d'isolation et de recouvrement extérieurs de l’école élémentaire et du collège de Mi-quelon, la municipalité a mis aux normes le montage électrique trop vétuste de l'école des Quatre Temps.Ce fut l'occasion de passer du chauffage au fuel à l'éléctricité et de rendre l'établissement plus sécuritaire.La mairie a profité de ces changements pour perfectionner les aménagements existants. Les agents mu-nicipaux se sont alors attelés à installer de nouveaux convecteurs, à ajouter des boîtiers de sécurité, desinterrupteurs, à mieux indiquer les sorties de secours, etc. Les travaux avancés à 80 %, on constate déjàdes améliorations au niveau de la consommation énergétique, et par la même occasion, des économiesréalisées. En effet, le budget chauffage a diminué de moitié cette année, en comparaison avec l'an passé.Avec la réfection des murs et des sols en 2010, les conditions de travail des élèves sont désormais opti-males !

Etat Civil

NaissanceBienvenue à Perline Mayanah Nirina DETCHEVERRY

née le 3 mai 2011, fille de Rehana MOHAFEZY et deSébastien DETCHEVERRY

DécèsDécès le 16 mai 2011 de

Mme Josette, Rosita, Emilie DISNARD-BRIAND,épouse de M. Gérard, Louis, Marie DISNARD.

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Près de chez nous

PhilatélieUne émission philaté-lique a eu lieu mercredi11 mai. Il s'agit, dans lasérie timbre courant, de"L'Artisanat Local" réa-lisé d'après une oeuvreorgininale de RaphaëlleGOINEAU.

Imprimé en taille douce et gravé par C. Jumelet,sa valeur faciale est de 0.33 €, il a été tiré à 250mille exemplaires.L'émission 1er Jour se tiendra au bureau philaté-lique, place du Général De Gaulle à Saint Pierre.Une enveloppe ainsi qu'une carte 1er jour serontégalement en vente à cette occasion. Il est ànoter que la vente généralisée du timbre dans lesbureaux de poste philatélique de Métropole a eulieu à compter du samedi 14 mai.


ErratumDans l’article sur la réunion du « comité de gestiondu Conservatoire du littoral » qui s’est déroulée le13 avril, nous vous parlions du pluvier siffleur. Pourécarter toute ambiguïté, nous tenions à clarifier leschoses : il reste moins de 2000 pluviers siffleursdans l’ensemble de son aire de répartition. Le plu-vier siffleur est une espèce en péril, il est donc denotre devoir de veiller à ce que son habitat soit pré-servé, notamment en évitant le passage de véhi-cules tout-terrain sur les plages où il niche.

L’internet haut débit, un mythe qui devient réalité !Dire qu'on l'a attendu serait peu dire ! Quatre techniciens canadiens et deux techniciens deSPM Télécom sont venus à Miquelon du 17 au 20mai, pour installer trois antennes sur les pylônes del’île : une antenne au Cap Blanc et deux à la Pointe auCheval. La réalisation de ces travaux dépendait desconditions météorologiques; en effet, pour des raisonsde sécurité le facteur éolien doit être faible ou nul. Unefois le travail des techniciens canadiens terminé, ilrestera des réglages et des tests à effectuer. Pour cefaire, un technicien de France viendra dans l'Archipel.Nous commençons à entrevoir la fin d'un lourd projetnécessitant d'importants travaux, mais nous ensommes persuadés, le jeu en vaut la chandelle !

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Une fois de plus on constate que la plus grande richesse de notre ar-chipel est la mer qui l’entoure. Karl Detcheverry s’est lancé en 2006dans la mytiliculture, comprenez l’élevage de moules. Après une étudede viabilité du projet, Karl a réalisé ses premiers essais avec son ba-teau de 16 pieds; au fil du temps et des investissements le projet agrandi et pour la première fois cette année des moules locales sontcommercialisées. Le mytiliculteur a vendu environ 1,2 tonne demoules et il espère en vendre 12 tonnes, la quantité maximale auto-risée pour le moment, d’ici à 2015. En attendant, sa petit entrepriseévolue progressivement et positivement.Karl souhaite maintenir le projet à taille humaine et se positionne uni-quement sur le marché local, en effet l’élevage de moules représentepour ce pêcheur de profession une activité complémentaire. Pour lemoment l’objectif principal de l’entreprise est l’augmentation progres-sive de la production et la pérennisation de l’activité. Une fois cela fait,

l’élevage de l’huîtreest au programme,mais pour l’instantKarl se concentresur son produit dequalité.Malheureusementau moment où vouslirez cet article lacommercialisationdes moules sera probablement suspendue puisque les moulespondent. Mais prenez votre mal en patience, vous retrouverezles moules de Miquelon à vos tables pour les fêtes de fin d’année.

Actualité

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IFREMER : les résultats

Les moules de Miquelon s’invitent à notre table


La mission « Capture et technique de drague » d’IFREMER terminée, on peut conclure à un échange fructueux. Lazone concédée a permis de mettre en place une technique de pêche efficace. Pour la première fois, les résultatsvidéo obtenus par l’ARDA (permettant de contrôler la quantité de coquilles sur la zone de semis) ont été confron-tés aux résultats des pêches de coquilles; les observations sont en adéquation avec les essais. Reste à pêcher lescoquilles. Malheureusement, à l’heure où le secteur est en crise et où l’Etat décide de geler les subventions, lesportes des usines sont closes et le Conseil Territorial ne trouve pas preneur au marché de pêche à la coquilles...Décidément, un brouillard récurrent vient ralentir l’entreprise EDC dans sa montée en puissance.

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Actualité

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Mieux connaître notre isthme


Une mission a été réalisée à Miquelon pour tenter de comprendrecomment s'est formé et a évolué l'Isthme de Miquelon-Langlade.Mieux conaître notre isthme nous permettrait ainsi de mieux leprotéger. Nicolas Robin, chef du projet et maître de conférenceau Laboratoire CEFREM de l'université de Perpignan, était déjàvenu dans l'archipel.Il y avait d'ailleurs réalisé sa thèse il y aquelques années. Nicolas Robin avait à coeur de revenir à Mi-quelon pour tenter de répondre à des questions restées trop long-temps sans réponses, faute de moyens. Il revient aujourd'hui avecRaphaël Certain, également maître de conférence au LaboratoireCEFREM de l'université de Perpignan, afin d'identifier l'architec-ture de notre isthme. Comme on le sait, l'Isthme de Miquelon-Lan-glade souffre pour de multiples raisons : le climat, l'érosion, lapression humaine, etc; comprendre sa construction permettrait demieux comprendre et appréhender ses difficultés dans l'avenir.

De nombreux acteurs soutiennent ce projet car tous souhaitentconnaître l'histoire et les secrets que cache ce site exceptionnel.Le projet est financé en partie par le Conseil Territorial, le Secré-tariat d'Etat à l'Outre-mer, le Conservatoire du littoral, etc; il reçoitégalement le soutien logistique et matériel de la DTAM et desphares et balises.

La mission se déroule en deux temps : Nicolas Robin et RaphaëlCertain sont venus pour trois semaines en mai et reviendront enjuillet pour terminer la mission. Une partie de l'étude se fait en meret l'autre sur terre. Les chercheurs utilisent trois méthodes pour dé-finir l 'architecture de l'isthme. Ils ont tout d'abord sondé les fondsmarins à l'aide d'un sondeur sismique, et la dune avec un géo-radar. Une fois recueillies, ces données seront analysées au la-boratoire de Perpignan afin de définir l’épaisseur des couchessédimentaires, leur composition, ... et donc la morphologie de laplage. De plus, les chercheurs prélèvent des carottes sédimen-

taires qui seront ensuite analysées; ces analysespermettront de définir la composition des sols etpeut-être de faire des datations. Ces trois techniquessont complémentaires, nous pourrons ainsi connaî-tre l'évolution actuelle de l'isthme mais aussi sonévolution sur le long terme.

Au total, quatre universités travaillent sur ce projet :l’université de Perpignan, de Montpellier, de Caenet de Boston (E.U). Quatre chercheurs de Bostonsont d'ailleurs venus une semaine à Miquelon pourappuyer le travail de Nicolas Robin et Raphaël Cer-tain. La mission se terminera officiellement en 2012.En attendant les résultats, chacun peut rêver aux in-nombrables secrets que cache encore notre isthme.

Le carottage : implantation d’une carotte dans le sol

Actualité

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Connaître la biodiversité de l’Archipel : un travail de fourmi !

Le groupe des insectes représente laforme de vie la plus abondante surterre, pourtant, on ne connaît qu’unepartie des millions d’espèces exis-tantes. Ces animaux à 6 pattes sontsouvent minuscules mais ils jouent unrôle important dans les écosystèmes :ils sont même indispensables à leurbon fonctionnement ! Les insectescontribuent à la pollinisation des fleursqui donnent les fruits et les graines, ilsservent de nourriture à d’autres ani-maux comme les poissons ou les oi-seaux…, ils permettent l’aération dessols pour que la vie s’y développe, ilsrecyclent la matière organique mortequi servira à redonner de la vie…

Sur bon nombre de zones humides de l’Archipel et notamment l’Isthme et la Vallée du Milieu, un inventaire desinsectes aquatiques est venu compléter les données existantes sur les insectes présents sur l’Archipel. Cet in-ventaire a été cofinancé par le Conservatoire du littoral et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie.

Les prospections se sont déroulées en septembre 2009 et en juin 2010 sur 2 périodes de 15 jours et ont étéconduites par l’entomologiste Jean-François Elder, qui est par ailleurs conservateur de la Réserve Naturelle Na-tionale de Beauguillot dans la Manche (département jumelé avec l’archipel). Les recherches ont porté sur deuxgroupes d’insectes bien particuliers : les sont les coléoptères et les punaises aquatiques. Ces groupes peuventcontribuer à évaluer la qualité biologique de l’eau. Les insectes ont été capturés à l’aide de pièges et de tech-niques spécifiques selon qu’on se trouve sur un plan d’eau ou un cours d’eau et selon le type d’insecte recher-ché. Les nombreux spécimenscollectés ont été conditionnés, identi-fiés et classés et une partie d’entreeux a rejoint les collections de DanielAbraham au Musée de l’Arche. La col-lection « aquatique » est donc acces-sible au public et peut servir deréférence pour les futurs travaux d’in-ventaire qui seront menés sur l’Archi-pel. Le rapport scientifique de cettemission est disponible au Musée del’Arche, dans les bibliothèques muni-cipales de Saint-Pierre et de Miquelonet sur internet à l’adresse :www.dune-miquelon-langlade.net.

Marjorie JOUGLETConservatoire du littoral


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En route pour La 28ème

Actualité

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Ce lundi 16 mai avaitlieu une réunion ras-semblant les responsa-bles de l’organisationdes 25 km de Mique-lon. Comme chaqueannée, tous les respon-sables bénévoles sesont réunis autour dufondateur de la mani-festation, M. Gérard Grignon, pourorganiser au mieux cette 28ème édi-tion. La Maison des Loisirs gère lesdouches et la remise des trophées,la DTAM aménage les routes, la Mai-rie met à disposition son chapiteau,le médecin et la Croix Rouge gèrentla prise en charge médicale, sansoublier les volontaires qui s'occupentde l'achat de nourriture, du repas, duclassement des coureurs, des pointsd'eau, de l'hébergement... et biend'autres encore. Tous œuvrent de-puis des semaines voire des mois àla réussite de la manifestation.Pour ce qui est de la formule, ellereste traditionnelle. La course seralancée à 13h le samedi 25 juin, s'ensuivra la remise de prix, le très at-

tendu méchoui, et une « nuitblanche » sous le chapiteau. Lesparticipants danseront jusqu'au petitmatin avec les groupes locaux K-danse et Blague et Hale; puis Suroît,un inconditionnel des 25 km.La participation reste cette annéeencore de 35 € (course + soirée), letransport est à la charge du partici-pant. Si vous souhaitez participer àla course, sachez qu'il y a du nou-veau cette année ! Vous pourrezcomme d'habitude figurer au classe-ment en vous inscrivant en « com-pétition » (le certificat médical estobligatoire), ou vous pourrez courirpour le plaisir en vous inscrivant seu-lement en catégorie « loisir » (dansce cas vous n'avez pas l'obligationde fournir un certificat médical même

s'il est vivementconseillé, et vous neserez pas classé). Il yaura aussi la formule« en équipe », vouspourrez former uneéquipe de 5 personnes,vous serez alors classéindividuellement et enéquipe en additionnant

votre temps avec ceux de vos col-lègues.Enfin, lorsqu'on demande à M. Gé-rard Grignon comment il expliqueque la recette des 25 km de Mique-lon remporte toujours autant de suc-cès après 28 ans d'existance, il nousrépond que « la course des 25 kmest la première fête de l'été, elle estconviviale, festive, sportive et popu-laire. Les gens y viennent pour serassembler; les bénévoles s'attellentà rendre l'évènement le plus agréa-ble possible et organisent la mani-festation dans la joie et dans labonne humeur... C'est pour toutesces raisons que la course des 25 kmde Miquelon est chaque année ungage de réussite ».


Syndicat d’Initiative, l’heure de faire de pointNous vous parlions il y a quelques mois du projet am-bitieux du Syndicat d'Initiative de Miquelon-Langlade :se restructurer pour relancer le secteur tourismequelque peu essoufflé. Pour ce faire, l'association avaitsollicité le Conseil Territorial afin de bénéficier d'unesubvention. Cette aide financière ayant pour objet deremettre sur pied le SI, de lui donner les moyens deredynamiser le secteur touristique. L'association veutainsi embaucher du personnel qualifié et pouvoir re-lancer l'offre touristique. C'est aujourd'hui chose faite, après 2 ans de travail deses bénévoles, le châlet du tourisme, local du SI, vareprendre du service. Malheureusement, le mois dejuin étant déjà entamé, nul besoin de préciser que lesmembres du SI devront, pour cette saison, parer auplus pressé. La première étape étant l'embauche de

personnel, l'association a créé un poste d'hôtesse d'ac-cueil et lance un appel à candidature pour un poste decadre administratif. Ces deux acteurs auront pour mis-sion de mettre en place des produits touristiques (ma-nifestations, tours, etc), de regrouper des associations,des professionnels... partant pour contribuer à l'amé-lioration de l'offre touristique locale.Le Comité Régional du Tourisme, toujours présent,aura quant à lui pour mission de promouvoir et de ven-dre les produits proposés. Les deux structures sont dif-férentes mais complémentaires. Ensuite l'associationdevra fixer, avec les acteurs locaux, les nouvelles di-rectives, monter des dossiers, créer des projets tou-ristiques attractifs, … afin de construire une offretouristique solide et durable dans la commune.

© Christophe Detcheverry

Actualité

11Juin 2011 Horizon n°148

Deux peintres de la Marine en mission dans l’Archipel

La municipalité a eu la chance d’ac-cueillir le 24 mai, deux peintres offi-ciels de la Marine Nationale, MM.François Bellec et Dirk Verdoorn. Enmission dans l’Archipel les artistesont pû découvrir durant une semaine,nos îles et tous leurs recoins uniques.Les peintres, venus chercher l’inspi-ration, devront ensuite réaliser cha-cun 5 ou 6 peintures de Saint-Pierreet Miquelon. Ils sont repartis avecdes milliers de photos, quelques cro-quis dessinés sur le vif et surtout, dessouvenirs plein la tête. L’année desOutre-mer oblige, le Ministère dumême nom les a chargé de réaliserdes œuvres en lien avec la mer, his-toire de l’Archipel, ses habitants, etc.Ces peintures seront ensuite expo-sées au Musée de la Marine à Paris

cet hiver. En attendant, noussommes persuadés que Mirande, lePhare du Cap Blanc, Sauveur ou en-core le Ruisseau Debons ont beau-coup inspiré nos peintres ce mardi.Avant leur départ, les artistes Fran-çois Bellec et Dirk Verdoorn ont purencontrer des peintres locaux, ama-teurs mais néanmoins talentueux, en

compagnie du Maire de la commune,afin d’échanger sur leur passion. Lafuture exposition des paysages d’Ou-tre-Mer sera itinérante, nous espé-rons donc avoir le plaisir, un jour, dedécouvrir ces peintures sublimes denotre Archipel ainsi que celles desautres territoires ultra-marins.

Quatre sapeurs-pompiers participent à une for-mation de 67h, conduite par M. Jean-Michel Sal-mon, dont le but est de former le nouveau chef decorps de la caserne de Miquelon. Jean-PascalBriand, Olivier Morel et Emmanuel Briand s’ad-joindront à Ludovic Detcheverry, futur chef decorps, dans ses nouvelles missions. A l’automne,Ludovic, après 7 jours de formation à Saint-Pierre, partira pour l’Ecole Nationale Supérieuredes Officiers de Sapeurs-Pompiers à Aix-en-Pro-vence, pour devenir chef de centre de la casernede Miquelon.

Formation des pompiers

Nous nous étions entretenus dansl’édition précédente avecMlle Vicky Cormier, surce qu’est la Maison de laNature et de l’Environne-ment. Nous avons voulupoursuivre cette démarcheafin d’en connaître un peuplus sur l’association et sesprojets.

Horizon : Qu'apportera la MNE localement ?

Vicky Cormier : Les objectifs de la MNE sont globaux,l'ensemble de l'offre s'adressera aux différents publicsde la structure.

La MNE, par les activités qu'elle proposera, sera unproduit touristique « tout-temps », à la fois au niveaude la météo puisqu'elle proposera des activités en in-térieur et en extérieur, et qui contribuera à élargir la sai-sonnalité touristique.

Horizon : Quels sont les partenaires de la Maisonde la Nature et de l'Environnement ?

Vicky Cormier : Sans dresser une liste exhaustive, laMNE a pour partenaires les acteurs de son Conseild'Administration (dont nous avons parlé le mois der-nier), et plus largement l'ensemble des acteurs du sec-teur tourisme et loisir. A noter qu'un partenariatpédagogique très étroit est en place avec le SecteurEducation à l'Environnement du Centre Culturel etSportif Territorial, pour tous les projets pédagogiquesavec les scolaires et de sensibilisation grand public quiont été menés. Finalement, à titre personnel, des na-turalistes contribuent à la réalisation de projets ou biensollicitent le partenariat de la MNE pour en faire abou-tir certains des leurs.

Ces partenariats sont très importants, ils permettent detravailler en réseau, de construire une dynamique lo-cale dans les secteurs de l'éducation à l'environnementet de l'écotourisme ; et pour la MNE ils participent àfaire connaître le projet, et la structure en devenir, àl'ancrer au territoire.

Horizon : Quelles sont vos actions ?

Vicky Cormier : La MNE a déjà réalisé un certain nom-bre d'actions éducatives ou écotouristiques, on peut enciter quelques-unes : exposition sur la biodiversité ma-rine avec Nadine et Thierry Vogenstahl (2010), sur labiodiversité sous-marine avec Mme Denise Téletchéa(2011), la Semaine de la Nature (4ème édition en2011), les éco-balades mises en place en 2010, un sé-minaire sur la dynamique littorale et l'érosion du trait decôte en 2009, une formation à l'interprétation en 2010et le séminaire sur l'écotourisme qui vient d'être orga-nisé. On peut obtenir des informations sur le projet etles actions de la MNE sur www.maisonnature-spm.com. La MNE possède un logo, toutes ses actionssont identifiées par ce logo.

Horizon : Pourquoi la MNE est un « projet de terri-toire » ?

Vicky Cormier : D'abord c'est un projet qui concernel'ensemble du territoire, qui parle du territoire et qui ser-vira au territoire. Il contribuera à l'économie du territoire,et du secteur touristique en participant au développe-ment de l'écotourisme, et il y a des intérêts à l'échelleterritoriale qu'un tel projet voie le jour et que la structurecorrespondante ait une activité localement. En effet,elle aura un champ d'intervention large : éducation àl'environnement, activités écotouristiques, sensibilisa-tion à la préservation de la biodiversité... Enfin elleconstruit des partenariats avec des acteurs du territoire,et jouera un rôle à l'échelle de l'archipel.

Horizon : Où en est le projet de construction sur Mi-quelon ?

Vicky Cormier : Le développement du projet de MNEsur le territoire progresse rapidement, même si les ré-sultats concrets prennent du temps. En effet, concer-nant le bâtiment, sa construction implique plusieursétapes qui nécessitent des délais incompressibles :ainsi en 2009 ont eu lieu les négociations et prospec-tions pour l'emplacement du bâtiment qui ont abouti en2010, puis les études muséographiques et de définitiondes besoins ont eu lieu en 2010. Aujourd'hui les étapesse poursuivent.

Horizon : Quelle place à la concertation ?

Vicky Cormier : L'action de se concerter c'est s'en-tendre pour agir ensemble. Le projet de la MNE a de-

Actualité

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Entretien avec la MNE


Le saviez-vous ?

D’où vient « la Fête des Pères » ?

La fête des pères, tout comme la fête des mères, est née aux Etats-Unis au début du XXè

siècle. La fête des pères est en fait une copie de la fête des mères. Elle a débuté à Spo-kane, ville située dans l’état de Washington au Nord-Ouest des E.U. C’est SonoraSmart Dodd qui évoqua cette idée après avoir écouté un sermon le jour de la fête desmères en 1909. De fait, cette femme avait été élevée par son père après la mort desa mère, elle voulait donc lui prouver sa reconnaissance. Son père étant né en juin,

elle choisit ce mois pour organiser la première fête des pères à Spokane en 1910.L’idée fit son chemin et c’est en 1966 que le Président Lyndon Johnson signa la pro-

clamation officielle du « Father’s Day », le troisième dimanche de juin.En France, c’est en 1952, deux ans après l’officialisation de la fête des mères que fut ins-

tituée une date pour la fête des pères. Cette année nous fêterons les papas le 19 juin.

Bonne fête à tous les papas

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Actualité

puis le début été mené par la Collectivité, puis avec lepartenariat de l'association MNE, selon une démarcheparticipative. Le Conseil d'Administration est lui-mêmecomposé des acteurs locaux qui s'investissent et quisuivent le projet. De nombreux entretiens avec des re-présentants d'associations et des réunions de présen-tations ont été réalisés aux différentes étapes pourconcerter les acteurs sur la muséographie de l'exposi-tion permanente, sur les besoins liés au bâtiment et surles actions mises en place.

Horizon : Pourquoi implanter la MNE à Miquelon ?

Vicky Cormier : Le projet défini à l'origine dans leContrat de Développement comprend deux équipe-ments autour desquels s'organisent les missions etles thématiques abordées. Ainsi il est prévu que laMNE à Miquelon soit dédiée à la biodiversité localeet qu'un Centre d'Interprétation Marin à Saint-Pierreaborde la pêche.

Horizon : La MNE génératrice d'emplois ?

Vicky Cormier : La MNE a pour le moment em-bauché des saisonniers (guides touristiques) en2010 : une sur Miquelon et une sur Saint-Pierrepour guider les Eco-Balades. Au fil du développe-ment du projet des embauches auront lieu : descompétences en éducation à l'environnement eten écotourisme seront recherchées.


...

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Mais encore


A La découverte des fonds marins

Le vendredi 6 mai 2011, toutes les classes de notre école ont eu la visite de MadameMarie-Claire Beaupertuis. Elle est venue nous dévoiler quelques trésors de notre archipel. Lethème général de ses interventions : la découverte de nos fonds marins. Pour le moment, deuxateliers nous ont été proposés : l'un sur les phoques, l'autre sur les tortues Luth. Le travails'est effectué en groupes à l'aide de divers documents : photos, textes, fiches à compléter,jeux, etc...

Deux autres ateliers ainsi qu'une sortie en zodiac sont prévus lors de notre déplace-ment piscine sur Saint Pierre. Nous sommes ravis que ces échanges aient lieu. Nous attendonsavec impatience la suite de cette aventure !

Élèves CE1-CE2

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Mais encore


Bd des élèves des Quatre Temps

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Mais encore

2 kg de moules

20 cl de vin blanc

20 cl de crème fraîche

1 gousse d’ail

des branches de persil frais

2 échalottes

de l’huile d’olive

du piment d’Espelette

pour 4 personnes :

1- Gratter et laver les coquilles de moules.

2- Peler et émincer l’ail.

3- Laver le persil et l’émincer, peler séparement

les échalottes et les émincer. Réserver.

4- Faire revenir les échalottes avec un peu

d’huile dans une grande cocotte, verser le vin

blanc avant qu’elles ne colorent.

5- Ajouter les moules, l’ail, le persil et quelques

généreuses pincées de piment d’Espelette.

6- Couvrir le tout et remuer de temps en temps.

7- Lorsque les moules s’ouvrent, verser la

crème fraîche, mélanger et laisser cuire 2 ou 3

minutes.

8- Déguster aussitôt avec des frites par exem-

ple.

La recette du mois

Moules à la persillade

et piment d’Espelette

=> AvisLes séjours à St Pierre des élèves de l’école des Qua-

tre Temps pour l'apprentissage de la natation sont

prévus ainsi :

- CP-CE1 : du mardi 7 au vendredi 10 juin,

- CE2-CM1-CM2 : du mardi 14 au vendredi 17 juin.


Session du permis de chasseCette année, la classe de préparation au permis dechasser compte 20 élèves dans l’Archipel dont 8 àMiquelon. Ces derniers se réunissent chaque sa-medi pour des cours théoriques et pratiques afin de

pouvoir par la suite pratiquer ce loisir.Miquelon ville fleurie

Avec l’arrivée du soleil et de la chaleur, (enfin, on l’es-père) la commune se refait une beauté.

Pour cela, l’entreprise horticole, FLO-RADECOR, sera en charge d’aména-ger les espaces floraux de la

commune en les garnissant de ver-dure et de fleurs pour un été coloré !

La semaine de la Nature 2011La Maison de la Nature et de l’Environnement et lesecteur Education à l’Environnement du Centre Cul-turel et Sportif Territorial (avec la collaboration de nom-breux partenaires), ont organisé « La semaine de laNature 2011 » sur le thème de la forêt. A cette occa-sion, des d’activités était organisée du 18 au 25 maidans l’archipel, dans un but d’animation et d’éduca-tion à l’environnement. On peut citer en plus des éco-balades et des sorties en mer, la diffusion d’un dessinanimé sur le thème de la forêt pour les petits, un do-cumentaire réalisé par le BBC pour les plus grands,une conférence de M. Michel Vanderpooten sur lethème de la biodiversité, etc.A noter qu’une exposition sur le thème de « La forêt »sera visible à la Maison des Loisirs Territoriale du 10au 16 juin.

Tous à vos clichés !A la découverte des insectes de Saint-Pierre et Miquelon, une exposition ani-

mation est proposée par la mairie deMiquelon-Langlade. Vous pouvez participer en en-voyant votre plus beau cliché d’insecte de l’archipelà l’adresse suivante : [email protected]. Lesmeilleures photographies apparaîtront dans l’expo-sition (le nom de l’auteur y sera mentionné). La photo« coup de cœur » du jury illustrera l’affiche de l’évé-nement, prévu à la rentrée.Pour plus de renseignements : 55 63 40 ou 41 64 53;

ou www.dune-miquelon-langlade.net

N’oubliez pas de venir sur notre site découvrirles travaux des élèves de l’école les Quatre Temps.Ce mois-ci vous y trouverez des BD et un article :

http://www.miquelon-langlade.fr/horizon

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À lire

On connaît la dé-portation des Aca-diens, chassés en1755 de leur payset éparpillés surles côtes des co-lonies améri-caines. Ce qu’onignore générale-ment, c’est qu’en1758, un arrêtsemblable afrappé environ4250 Acadiensqui s’étaient éta-blis ou réfugiés

sur ce qui s’appelait alors l’île Saint-Jean.Lors de ce tragique voyage, cette fois versl’Europe, la malnutrition, la maladie et les nau-frages en ont emporté plus d’un tiers. En re-montant aux sources anglaises et françaises,l’auteur, Earle Lockerby, a reconstitué defaçon précise cette tragédie, rétablissant lesfaits et corrigeant certains mythes.

De 1920 à1950, c’est laproduction dela morue de lapêche côtièrelocale en dorisqui alimenteles ateliers desalage et lecommerce àSaint-Pierre etMiquelon. En1954, unepêche au largeest mise enplace ainsi

qu’une usine de transformation de poisson.Aujourd’hui la pêche côtière se termine, fautede pêcheurs et de poissons : la morue côtière,le capelan et l’encornet "n’accostent plus"."L’avenir de Saint-Pierre et Miquelon et desîliens est dans l’exploitation des ressourcesmarines…" Cette affirmation est-elle toujoursréaliste aujourd’hui ?

« Il a suffi d’un rien, unpresque rien qui ne se voitpas, une bactérie au nom im-prononçable qui « passait parlà par hasard », la mal-chance, pour que moi, la plusjolie petite fille de la plage, memétamorphose en une vilaineéléphante; et ma vie, en unegrande aventure ».Dans un hôpital, Rose, huitans, découvre la solitude, lamort, mais aussi l’amitié, labeauté, l’amour, la puissancede l’imaginaire.

Vous avez du mal à com-prendre pourquoi la crise aexplosé en 2008 ? Vous trou-vez bien difficile de savoir sielle est vraiment terminée ?Normal : du début à la fin, aulieu de nous expliquer le fonddes choses, on nous a menti.Et en essayant de nous fairecroire que la finance peuts’autoréguler, que le chô-mage est une fatalité, quel’Europe va imploser ou quela croissance verte sauveral’humanité, on continue denous raconter des salades.

A la bibliothèque municipale de Miquelon-Langlade

Vous souhaitez afficher votre publicité,votre petite annonce ou votre offred’emploi dans l’Horizon; n’attendez

plus, contactez dès à présent le journal au 41-66-26.

appelez le 41-66-26 ou contactez la Mairie de Miquelon-Langlade pour plus d’informations ou pour connaître nos

tarifs.


Terre-neuvasspectacle présenté par la Maison des Loisirs Territoriale

Bernard Subert à la clarinette, la clarinette basse et au chant, Gurvan Liard à la vielle et au chant et Pierrick Lemou au vio-

lon et au chant; tous trois nous racontent avec émotion l'histoire de nos ancêtres marins que la mer arrachait à leur famille

pour une campagne de pêche ou pour toujours.

Ils nous chantent l'histoire de Jean-Baptiste Lamy, l'arrière grand-père de Bernard Subert, un marin ayant embarqué à

Saint-Malo pour le grand large dans les années 1900. Comme pour tant d'autres, la pêche à la morue sur les bancs de Terre-

Neuve était sa fatalité, sa raison d'être.

Une époque difficile mais remarquable, une histoire qui nous rappelle qui l’on est et d'où l'on vient.

Un très beau spectacle chargé d'émotion.

Bernard Subert

Pierrick Lemou

Gurvan Liard

Documents

Horizon n°148