Hors Série Sportif du 9 mars 2013

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VETTEL, ALONSO, VANDOORNE, D’AMBROSIO, NEUVILLE,MARTIN, LOTTERER, ROSSI, SIMÉON, DE RADIGUÈS…

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ON TOURNE !

- 17 MARS 2013 : DÉPART DE LA NOUVELLE SAISON F1™ À MELBOURNE -

Le moteur Renault RS27 équipe l’écurie Infiniti Red Bull Racing, Championne du Monde

des Constructeurs F1™ FIA 2012. Bonne chance pour la nouvelle saison !

www.renault.be

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le Hodey. Directeur général Denis Pierrard. Rédacteur en chef Ralph Vankrinkelveldt.Responsable du magazine Laurent Denuit. Responsable rédaction sportive Philippe Lacourt. Conception et réalisation de ce numéro spécial Olivier de Wildeavec la collaboration de Thomas Bastin, Christian Lahaye, Vincent Marique et Gérald Van Bellingen. Mise en pages Sodimco. Direction, administration,rédaction rue des Francs, 79 1040 Bruxelles. Fax > (02) 211.28.70. Publicité RGP > (02) 211.29.59. Abonnements > (02) 744.44.55. Fax > (02) 744.45.55. E-mail

> [email protected]. Internet > www.dh.be. Crédits photos George Decoster, LPR Photography, Photo News, Reporters, Belga, AP, AFP.

FORMULE 16 Feu vert Les enjeux de la saison.

8 Règlement Les changements 2013.

9 Essais Ils ont bien préparé la saison.

10 Consultant Jérôme d’Ambrosio…..

12 GP de Belgique Entretien avec André Maes.

14 Portrait Vettel est-il invincible ?

16 Médias Gaëtan Vigneron aux commentaires.

18 Teams Présentation des équipes 201318 Red Bull Racing19 Scuderia Ferrari20 McLaren-Mercedes21 Lotus F1 Team22 Mercedes AMG23 Sauber F1 Team24 Sahara Force India25 Williams F1 Team26 Scuderia Toro Rosso27 Caterham F1 Team28 Marussia F1 Team

30 Circuits Présentation des 19 GP 2013.

32 Histoire Le Livre d’Or de la F1

RALLYE33 WRC La succession de Loeb est ouverte.

34 WRC Thierry Neuville veut des podiums.

36 WRC Les cerveaux duWRC sont belges !

38 BRC Loix trop seul.

RACB40 National Team Les pilotes belges du futur.

ENDURANCE42 GT MaximeMartin, le talent de demain.

44 BES Le Blancpain amangé son pain noir.

46 Mondial André Lotterer, le plus belge desAllemands champions dumonde.

48 24H du Mans Une 90e édition de feu.

50 BRCC Enfin le vrai départ ?

KARTING50 International Les Belges sont au top.

51 Belgique La double filière.

MOTOCYCLISME52 MotoGP Rossi revient, conquérant.

54 Médias Didier de Radiguès roulera pour laRTBF.

56 Moto 2 Xavier Siméon veut enfin décoller.

57 Motocross Desalle à la poursuite de Cairoli.

58 Moto Tous les calendriers.

BONUSCahier central

Le calendrier auto 2013 completLa saison F1 en un coup d’œil

SOMMAIREP

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H569MARS 2013 I les sports I 3

Moteur ! Le dimanche 17mars, le GP d’Australie àMelbourne donnera le coup d’envoi de la saison 2013de F1. Une année très importante pour tous les adver-saires des grands favoris, Sébastian Vettel et Red Bull,candidats à un quatrième titre consécutif. FernandoAlonso arrivera-t-il enfin à être titré en rouge ? JensonButton réussira-t-il à s’imposer en nouveau leader deMcLaren face au jeuneMexicain Pérez ? Lewis Hamil-ton parviendra-t-il à faire briller l’étoile Mercedes ?Kimi Raikkonen peut-il revendiquer une seconde cou-ronne avec Lotus ? Autant de questions auxquelles lespremières courses de la saison apporteront réponses. Mais la campagne quis’annonce sera aussi cruciale pour des garçons commeWebber, Massa, Grosjeanou Sutil jouant leur dernière chance. D’autres tels Bottas, Hulkenberg, Di Resta,Sutil, Ricciardo ou Vergne pourraient également jouer leur avenir en 2013.Celui de Jérôme D’Ambrosio semble bouché. Il a même encore reculé d’un siègesur le banc des réservistes Lotus, mais le pilote de Grez Doiceau s’accroche. Enespérant quoi ? Seul lui le sait. On lui souhaite tout demême de rouler ailleursque dans le simulateur d’Enstone dans les mois à venir.Heureusement, la relève est assurée. Et nos plus grands espoirs de voir un jourun Belge succéder à Jacky Ickx et Thierry Boutsen reposent aujourd’hui sur lesépaules de Stoffel Vandoorne. Champion en kart, en F4 puis sacré championd’Europe de Formula Renault 2 litres, le gamin vise cette année le titre en FR3.5.En pole lors des premiers essais hivernaux, il vient d’être repris au sein duMcLa-ren Junior Team. S’il brille encore cette saison, il pourrait très vite monter en F1au talent et non pas grâce au poids de sa valise.Deux autres Belges abattent cette année une carte très importante. Promu pilo-te officiel BMW,MaximeMartin aura à cœur de remercier ses employeurs de laconfiance accordée. Son programme passe cette année par l’Amérique avec enprime la Blancpain, les 24H de Spa, du Nürburgringmais aussi un poste de piloted’essais en DTM, son objectif pour 2014.En rallyeWRC, Thierry Neuville a quitté Citroën et Abu Dhabi pour suivre le Qa-tar chez Ford. En l’absence de Loeb, il y a des places à prendre au sommet du

Championnat duMonde. Sébastien Ogier et VW onttrès bien démarré la saison et se présentent déjàcomme les favoris à la succession. C’est la “cata” parcontre pour Hirvonen qui soit se ressaisir. Chez Ci-troën, Yves Matton se pose des questions. Au point defaire du pied à… François Duval qu’il considère tou-jours comme un des trois meilleurs rallymenmon-diaux. S’il est motivé à 100%, Dudu pourrait reveniren Allemagne fin août. Un audacieux coup de poker.En attendant, on compte sur Neuville pour faire laFiesta enmontant sur ses premiers podiumsmon-

diaux.L’année 2013 sera aussi cruciale enMoto GP pour Valentino Rossi de retour chezYamaha. LeDottore réussira-t-il à arbitrer le duel Lorenzo-Pedrosa en visant un10e titre mondial ? Là réside une grande partie de l’intérêt de la saison. Aprèsune année sans, notre compatriote Xavier Siméon a changé d’équipe, demoto etdemental pour renverser la vapeur et faire parler de lui enMoto2, désormais endirect sur la RTBF. On s’intéressera aussi à l’éclosion d’un autre jeune talent bel-ge, Livio Loi, 15 ans à peine et pilote Marc VDS enMoto3.Les pilotes et les teams belges devraient également faire retentir la Brabançon-ne en Blancpain Endurance Series voire en FIA GT Series, tandis que le licenciébelge André Lotterer, Champion duMonde d’endurance, visera la passe de troisaux 24H duMans où Audi retrouvera Toyota pour un duel désormais bien équili-bré.Enfin chez nous, il faudra lutter contre la morosité ambiante. La crise fait mal.Les plateaux sontmaigrichons. Dans ce contexte difficile, on tentera de soutenirles organisateurs et les nouvelles créations comme les championnats Junior enrallye mais aussi en circuit au sein d’un sprint BRCC désormais réservé aux pluspetites cylindrées. Pour reprendre un bel élan et repartir sur des bases solides, ilétait nécessaire d’enclencher la marche arrière. C’est ce qu’a osé faire Kronos.On leur souhaite beaucoup de succès.On le voit : des sommets de la F1 ou duWRC à nos petites épreuves, 2013 sera,pour différentes raisons, une saison vraiment cruciale. ●

➜ ÉDITO Olivier de Wilde

UNE SAISON2013CRUCIALE

Les triples champions du monde Red Bull et Sebastian Vettel repartent favoris à leur propre succession en F1. Mais Fernando Alonso (Ferrari), Jenson Button(McLaren), Kimi Raikkonen (Lotus) et même Lewis Hamilton et Nico Rosberg(Mercedes) semblent mieux armés qu’en 2012 pour leur donner la réplique. (AFP)

SUR LA GRILLE DE DÉPART

4 I les sports I 9MARS 2013

13 pays. 315 chevaux. Et la plus puissante des Polo.Volkswagen relève un nouveau challenge en participant au World Rally Championship (WRC) 2013.Venez partager votre passion de l’adrénaline et foncez sur www.rallytheworld.com

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EWS

F1TOUS CONTRE

VETTELC’est reparti pour le show :

Melbourne donnera ce dimanche17 mars le traditionnel coup d’envoi

d’une saison de Formule 1qui s’annonce passionnante

PAR OLIVIER DE WILDE

Comme dirait Nadya, c’est reparti pour le show. Ce dimanche 17mars àl’aube, Melbourne donnera le traditionnel coup d’envoi d’une saisonde Formule 1 qui, cette année, comptera dix-neuf rendez-vous avec ladisparition du GP d’Europe à Valence et le report du premier GP de NewYork.

Champion sur le fil l’an dernier au Brésil, le toujours jeune SébastianVettel reste le favori à sa propre succession. Mais l’Allemand devra plusque jamais jouer des coudes pour empocher un quatrième titre consé-cutif. La stabilité technique pour la dernière année desmoteurs V8 nejoue pas en sa faveur. Le génie de l’ingénieux Adrian Newey ne devraitplus permettre à Red Bull, en quête elle aussi d’une quatrième couron-ne d’affilée, de faire la différence. Tout lemonde a copié, s’est rappro-ché et l’on devrait assister à une campagne encore plus serrée et dispu-tée que 2012 qui avait vu 8 vainqueurs différents dont sept lors des septpremiers Grands Prix.

Sur le papier, on devrait pouvoir fairemieux encore. Car les huit lau-réats de 2012 sont toujours là. Et l’on devrait potentiellement pouvoiren ajouter encore deux ou trois autres. On pense à Romain Grosjean,mais aussi au nouveau piloteMcLaren Sergio Pérez ou à FelipeMassa.Sans parler d’une grosse surprise Hulkenberg (Saubermériterait biende gagner son premier GP) voire Bottas, le seul rookie ne débutant pasavec une étiquette négative de pilote payant.

Devant, Fernando Alonso a découvert une Ferrari F138 sur une autreplanète par rapport à la F2012 au volant de laquelle l’Espagnol a tout demême joué le titre jusqu’au dernier GP. C’est plutôt de bon augure. Cela

pourrait être une année rouge. ChezMcLaren, face à la nouvelle pépitemexicaine, Jenson Button prend son nouveau rôle de leader à cœur. Etson style de pilotage coulé devrait convenir aux nouvelles gommes Pi-relli, plus tendres, plus performantesmais aussi se dégradant plus vite.De quoi favoriser les dépassements etmultiplier les arrêts au stand etdonc le spectacle et les rebondissements.

MarkWebber est prêt à tenter sa – sans doute dernière – chance debattre une fois son équipier. Mais àmoins que son équipier se casseune jambe, on n’y croit pas trop de l’extérieur. Ni certainement à l’inté-rieur non plus…

On verrait nettement plus Kimi Raikkonen et Lotus semêler à la lut-te pour les lauriers. Brillant troisième pour son retour l’an dernier,l’inimitable Finlandais est un sérieux candidat. S’il s’améliore en qua-lifs, il pourrait gagner plus d’une course.

Reste le cas Lewis Hamilton. Réussira-t-il à faire briller l’étoileMerce-des qu’il a suivie pour beaucoup d’argent ? C’est à souhaiter pour l’inté-rêt du championnat. Ross Brawn prétend posséder lameilleure pairedu plateau et l’on n’est pas loin de le croire. Alorsmême s’il sera sansdoute un peu tôt pour briguer le titre, on imagine bien le remplaçantde Schumi et son ami Nico Rosberg coiffer la ligne d’arrivée en pre-miers à quelques occasions.

Voilà, le décor est planté. La saison 2013 s’annonce à nouveau palpi-tante avec cinq, six voire sept ou huit équipes dans unmouchoir et unedizaine de prétendants aux succès. À l’avant du peloton, la F1 ne s’estjamais aussi bien portée…


FORMULE 1

CCCommedirait Nadya, c’est reparti pour le show. Ce dimanche 17mars àl’aube, Melbourne donnera le traditionnel coup d’envoi d’une saisonde Formule 1 qui, cette année, comptera dix-neuf rendez-vous avec ladisparition du GP d’Europe à Valence et le report du premier GP de NewYork.

Champion sur le fil l’an dernier au Brésil, le toujours jeune SébastianVettel reste le favori à sa propre succession. Mais l’Allemand devra plusque jamais jouer des coudes pour empocher un quatrième titre consé-cutif. La stabilité technique pour la dernière année desmoteurs V8 nejoue pas en sa faveur. Le génie de l’ingénieux Adrian Newey ne devraitplus permettre à Red Bull, en quête elle aussi d’une quatrième couron-ne d’affilée, de faire la différence. Tout lemonde a copié, s’est rappro-ché et l’on devrait assister à une campagne encore plus serrée et dispu-tée que 2012 qui avait vu 8 vainqueurs différents dont sept lors des septpremiers Grands Prix.

Sur le papier, on devrait pouvoir fairemieux encore. Car les huit lau-réats de 2012 sont toujours là. Et l’on devrait potentiellement pouvoiren ajouter encore deux ou trois autres. On pense à Romain Grosjean,mais aussi au nouveau piloteMcLaren Sergio Pérez ou à FelipeMassa.Sans parler d’une grosse surprise Hulkenberg (Saubermériterait biende gagner son premier GP) voire Bottas, le seul rookie ne débutant pasavec une étiquette négative de pilote payant.

Devant, Fernando Alonso a découvert une Ferrari F138 sur une autreplanète par rapport à la F2012 au volant de laquelle l’Espagnol a tout demême joué le titre jusqu’au dernier GP. C’est plutôt de bon augure. Cela

pourrait être une année rouge. ChezMcLaren, face à la nouvelle pépitemexicaine, Jenson Button prend son nouveau rôle de leader à cœur. Etson style de pilotage coulé devrait convenir aux nouvelles gommes Pi-relli, plus tendres, plus performantesmais aussi se dégradant plus vite.De quoi favoriser les dépassements etmultiplier les arrêts au stand etdonc le spectacle et les rebondissements.

MarkWebber est prêt à tenter sa – sans doute dernière – chance debattre une fois son équipier. Mais àmoins que son équipier se casseune jambe, on n’y croit pas trop de l’extérieur. Ni certainement à l’inté-rieur non plus…

On verrait nettement plus Kimi Raikkonen et Lotus semêler à la lut-te pour les lauriers. Brillant troisième pour son retour l’an dernier,l’inimitable Finlandais est un sérieux candidat. S’il s’améliore en qua-lifs, il pourrait gagner plus d’une course.

Reste le cas Lewis Hamilton. Réussira-t-il à faire briller l’étoileMerce-des qu’il a suivie pour beaucoup d’argent ? C’est à souhaiter pour l’inté-rêt du championnat. Ross Brawn prétend posséder lameilleure pairedu plateau et l’on n’est pas loin de le croire. Alorsmême s’il sera sansdoute un peu tôt pour briguer le titre, on imagine bien le remplaçantde Schumi et son ami Nico Rosberg coiffer la ligne d’arrivée en pre-miers à quelques occasions.

Voilà, le décor est planté. La saison 2013 s’annonce à nouveau palpi-tante avec cinq, six voire sept ou huit équipes dans unmouchoir et unedizaine de prétendants aux succès. À l’avant du peloton, la F1 ne s’estjamais aussi bien portée…●

9MARS 2013 I les sports I 7

FORMULE 1

F120

13

Ce qui change…Les règlements techniqueset sportifs sont restésglobalement identiquesà la saison 2012.La FIA a seulement apportéquelques petites modifications


QUALIFICATIONSPPetites retouches sur le système de qualifs. Lenombre de voitures étant réduit à 22 suite à ladisparition deHRT, il n’y aura plus que six éli-minés lors de la Q1 (20’). En Q2, six autresmo-noplaces seront éliminées après 15minutesd’essais. Pas de changement par contre pour laQ3 qui opposera toujours, durant dixminutes,les 10 plus rapides en lutte pour la pole.

LIMITATION DE L’USAGE DU DRSIntroduit en 2011 pour favoriser les dépasse-ments, le DRS (aileron arrièremobile) verra sonefficacité réduite lors des qualifications. Con-trairement aux deux dernières saisons, le systè-me permettant de réduire la traînée aérodyna-mique ne pourra plus être utilisé à volonté lorsdes essais libres et des qualifications. Commeen course, il sera limité à une oumaximumdeux zones bien précises. Selon certains pilotes,l’utilisation duDRS en qualifications devenaitde plus en plus dangereuse puisque les pilotescherchaient toujours à l’activer de plus en plustôt en sortie de virage. Son usage lors des quali-fications était par ailleurs loin de l’esprit origi-nel pour lequel ce système a été inventé.

COUVRE FEU PROLONGÉSur chaque Grand Prix, un couvre-feu a lieu lanuit, pour limiter le travail des équipes sur lecircuit. Celui du jeudi soir a été prolongé de sixà huit heures. Les équipes ne pourront briserce couvre-feu que deux fois dans l’année,contre quatre jusqu’à présent.

PLUS DE FORCE MAJEURESi un pilote s’arrête sur le circuit en qualifica-tions, alors que le règlement impose de reveniraux stands, il pouvait échapper à une pénalitédans un cas de “force majeure”. Cette règle a faitdébat notamment au Grand Prix d’AbouDha-bi, suite à un incident de Sebastian Vettel. Elle a

été supprimée. Les commissaires évaluerontchaque casmais, a priori, la forcemajeure nepourra plus être invoquée, une panne pouvanttrès bien être provoquée par l’équipe.

TESTS PLUS STRICTSLa FIA a également annoncé des tests plusstricts sur la flexibilité des ailerons avant et descharges plus élevées pour tester les châssis.

LES PNEUMATIQUES PIRELLILa réglementation technique portant sur lespneus de Formule 1 fournis aux différentes écu-ries par Pirelli n’a pas changé entre 2012et 2013. Mais, à la demande de la FIA, lemanu-facturier italien a choisi d’apporter des chan-gements à ses différents produits pour favori-ser le spectacle et les dépassements. Voici unepetite synthèse des nouveautés proposéespour la saison 2013.

BANDE ORANGE POUR LES DURSLa plus grande différence visuelle sera la bandede couleur du pneu dur désormais orange aulieu d’argentée la saison dernière. Ce change-ment permettra unemeilleure distinctionpar rapport au blanc utilisé pour les pneusmediums.

GOMMES PLUS TENDRESToutes les nouvelles gommes sont globale-ment plus tendres, afin d’offrir plus de perfor-mance et de générer délibérément des niveauxde dégradation supérieurs, particulièrementen termes de dégradation thermique. Ainsi,deux arrêts devraient être de rigueur aumini-mum lors de chaque course.

PNEUS PLUS LARGESLes structures des pneus ont été repensées etredessinées avec de nouveauxmatériaux quiélargiront leur surface. Cette évolution per-mettra à la gommed’être encore plus en con-tact avec la piste et entraînera de fait une aug-mentation de la performance du pneumatique– surtout en termes de traction et d’amorce descourbes. Lors des tests hivernaux, par tempéra-tures très froides, on a remarqué une améliora-tion de l’ordre d’une demi-seconde au tourmais aussi une forte dégradation et beaucoupde graining.

PLUS GRANDE FENÊTRE D’EXPLOITATIONConséquence des changements 2013, les pneusmonteront plus facilement en températures etproposeront une plus grande fenêtre d’exploi-tation, les rendant facilement adaptablesà de plus grandes variétés de réglages. D’unefaçon générale, les pneus tendres et durs dis-posent d’une fenêtre de fonctionnement im-portante, tandis que lesmediums et les super-tendres disposent d’un créneau plus réduit.Les pneus ont été repensés dans le but d’offrirune différence de temps au tour d’aumoinsune demi-seconde entre chaque type de gom-me. Cette différence favorisera encore plus lesdépassements et rendra la stratégie encoreplus importante dans le choix des pneumati-ques.

PNEUS PLUS LOURDSLa nouvelle construction se traduit par un lé-ger alourdissement des pneumatiques, enmoyenne de 200 grammes par pneu avant etde 700 grammes pour les arrières, soit uneaugmentation de 1,8 kg compensé par unchangement du règlement technique au ni-veau du poidsminimumdesmonoplaces.●

Jean Alesi, ambassadeur de Pirelli, a présentéles nouveaux pneus 2013, pneus qui doivent

“favoriser le spectacle et les dépassements”. (PHOTONEWS)

Pneus, poids, conditions de piste, mé-téo et plans de travaux différents, ilest très difficile de tirer des enseigne-ments fiables de la douzaine de jour-

nées d’essais préparatoires qui s’est dérouléelemois dernier avec d’abord quatre jours à Je-rez, début février, puis deux sessions de qua-tre jours à Barcelone. Pour établir une vérita-ble hiérarchie, il faudra attendre la qualifica-tion deMelbourne voire l’issue du premierGrand Prix d’Australie. Et encore, cela ne nousdonnera qu’un premier aperçu d’un Top 10qui pourrait évoluer constamment tant lesécarts semblent serrés et aucune écurie ne pa-raît dominante. Tentons néanmoins de déga-ger quelques indications hivernales.

Ils l’ont déclaré, en chœur, dès la fin de leurpremière journée de roulage. La F138 est surune autre planète…par rapport à sa devanciè-re F2012. En attestent lemeilleur temps abso-lu de FelipeMassa à Jerez et le deuxième chro-no signé par Fernando Alonso après 8 jours àBarcelone. La nouvellemonoplace est biennée et la Scuderia devrait jouer devant dès lespremières courses. Mais attention, après desdébuts chaotiquesmarqués par des petitesmaladies de jeunesse à Jerez, Mercedes s’estparfaitement rattrapée et a terminé en trom-be en dominant le dernier week-end catalanavec Hamilton et Rosberg. Cela ne veut pasencore dire charrettemais Lewis a tout demê-me déjà revu ses ambitions à la hausse. “Ongagnera des GP cette année”, a-t-il déclaré aprèsles essais hivernaux.

On a très peu vu lesMcLaren (un seulmeilleur temps de Perez lors de la premièresemaine à Barcelone) et encore plus les cham-pionnes Red Bull aux avant-postes lors de cethiver. “Mais je suis pourtant plus confiant qu’il ya douzemois”, a déclaré le triple champion dumonde. “On est plus avancés dans notre pro-gramme.”Gageons qu’eux ontmoins travailléla performance (ils savent qu’ils l’ont) et plussur la course, avec les pneus durs et beaucoupd’essence. C’est aussi le cas de Lotus qui a ce-pendant connu quelques contrariétés, sur-tout dans le chef de Kimi Raikkonen qui a per-du deux jours sur ses six d’essais suite à un

souci électronique puis de santé (grippe).“Mais nous serons là en Australie”, rassure EricBoullier. “Nos pilotes et notre équipe sont encoreplus forts et plus déterminés que l’an dernier. Lesvoitures les plus rapides sur un tour durant l’hi-ver ne seront pas nécessairement celles sur le po-dium àMelbourne.”

La principale (seule) nouveauté de la saisonce sont les nouvelles gommes fournies par Pi-relli, volontairement plus tendres dans lesquatre versions proposées ce qui les rend plusperformantes (un gain d’environ une demieseconde pour les super tendres)mais aussimoins endurantes. La dégradation est plusimportante ce qui augmentera le nombre dechangements et la variété de stratégies.

Derrière les cinq grands, il semble que lesplus petites écuries Force India, Williams(avec l’excellent rookie Valtteri Bottas) etSauber pourraient à l’occasion créer l’une oul’autre surprise enmontant sur les podiums.Cela ne semble pas le cas de Toro Rosso quel’on vu en retrait.

Sergio Pérez s’est vite adapté à son nouvel en-vironnementMcLaren et il ne nous étonne-rait pas qu’il devance assez rapidement sonexpérimenté équipier Button, en qualifica-tions dumoins. Bons débuts aussi d’EstebanGutiérrezmême s’il aura lui nettement plusdur pour ses débuts en F1 chez Sauber face àHulkenberg.

Depuis la disparition d’HRT, on sait queMa-russia et Caterham lutteront pour ne pas por-ter la lanterne rouge. Les progrès de leur côténe sont pasmarquants, même si les FrançaisPic et Bianchi (enrôlé en dernièreminute à laplace de Razia) se sont tout demême rappro-chés lors du dernier week-end à Barcelone.Pour les débutants payants Chilton et surtoutVan der Garde ce sera nettement plus dur, cedernier cumulant les fautes et lesmauvaischronos lors de ses débuts chez Caterham.

FORMULE 1


ESSAISFerrari etMercedes

ont bienpassé l’hiver

Quels premiersenseignements tirer des

douze joursd’essais d’intersaison ?


PPneus, poids, conditions de piste, mé-téo et plans de travaux différents, ilest très difficile de tirer des enseigne-ments fiables de la douzaine de jour-

nées d’essais préparatoires qui s’est dérouléelemois dernier avec d’abord quatre jours à Je-rez, début février, puis deux sessions de qua-tre jours à Barcelone. Pour établir une vérita-ble hiérarchie, il faudra attendre la qualifica-tion deMelbourne voire l’issue du premierGrand Prix d’Australie. Et encore, cela ne nousdonnera qu’un premier aperçu d’un Top 10qui pourrait évoluer constamment tant lesécarts semblent serrés et aucune écurie ne pa-raît dominante. Tentons néanmoins de déga-ger quelques indications hivernales.

1. MERCEDES ET FERRARI MIEUX QU’EN 2012Ils l’ont déclaré, en chœur, dès la fin de leurpremière journée de roulage. La F138 est surune autre planète…par rapport à sa devanciè-re F2012. En attestent lemeilleur temps abso-lu de FelipeMassa à Jerez et le deuxième chro-no signé par Fernando Alonso après 8 jours àBarcelone. La nouvellemonoplace est biennée et la Scuderia devrait jouer devant dès lespremières courses. Mais attention, après desdébuts chaotiquesmarqués par des petitesmaladies de jeunesse à Jerez, Mercedes s’estparfaitement rattrapée et a terminé en trom-be en dominant le dernier week-end catalanavec Hamilton et Rosberg. Cela ne veut pasencore dire charrettemais Lewis a tout demê-me déjà revu ses ambitions à la hausse. “Ongagnera des GP cette année”, a-t-il déclaré aprèsles essais hivernaux.

2. RED BULL ET MCLARENONT-ILS CACHÉ LEUR JEU ?On a très peu vu lesMcLaren (un seulmeilleur temps de Perez lors de la premièresemaine à Barcelone) et encore plus les cham-pionnes Red Bull aux avant-postes lors de cethiver. “Mais je suis pourtant plus confiant qu’il ya douzemois”, a déclaré le triple champion dumonde. “On est plus avancés dans notre pro-gramme.”Gageons qu’eux ontmoins travailléla performance (ils savent qu’ils l’ont) et plussur la course, avec les pneus durs et beaucoupd’essence. C’est aussi le cas de Lotus qui a ce-pendant connu quelques contrariétés, sur-tout dans le chef de Kimi Raikkonen qui a per-du deux jours sur ses six d’essais suite à un

souci électronique puis de santé (grippe).“Mais nous serons là en Australie”, rassure EricBoullier. “Nos pilotes et notre équipe sont encoreplus forts et plus déterminés que l’an dernier. Lesvoitures les plus rapides sur un tour durant l’hi-ver ne seront pas nécessairement celles sur le po-dium àMelbourne.”

3. PIRELLI PLUS PERFORMANTSMAIS MOINS ENDURANTSLa principale (seule) nouveauté de la saisonce sont les nouvelles gommes fournies par Pi-relli, volontairement plus tendres dans lesquatre versions proposées ce qui les rend plusperformantes (un gain d’environ une demieseconde pour les super tendres)mais aussimoins endurantes. La dégradation est plusimportante ce qui augmentera le nombre dechangements et la variété de stratégies.

4. FORCE INDIA, WILLIAMSET SAUBER OUTSIDERSDerrière les cinq grands, il semble que lesplus petites écuries Force India, Williams(avec l’excellent rookie Valtteri Bottas) etSauber pourraient à l’occasion créer l’une oul’autre surprise enmontant sur les podiums.Cela ne semble pas le cas de Toro Rosso quel’on vu en retrait.

5. LES MEXICAINS AU POINTSergio Pérez s’est vite adapté à son nouvel en-vironnementMcLaren et il ne nous étonne-rait pas qu’il devance assez rapidement sonexpérimenté équipier Button, en qualifica-tions dumoins. Bons débuts aussi d’EstebanGutiérrezmême s’il aura lui nettement plusdur pour ses débuts en F1 chez Sauber face àHulkenberg.

6. MARUSSIA ET CATERHAMTOUJOURS À LA TRAÎNEDepuis la disparition d’HRT, on sait queMa-russia et Caterham lutteront pour ne pas por-ter la lanterne rouge. Les progrès de leur côténe sont pasmarquants, même si les FrançaisPic et Bianchi (enrôlé en dernièreminute à laplace de Razia) se sont tout demême rappro-chés lors du dernier week-end à Barcelone.Pour les débutants payants Chilton et surtoutVan der Garde ce sera nettement plus dur, cedernier cumulant les fautes et lesmauvaischronos lors de ses débuts chez Caterham.●

Les meilleurs chronosdes 4 jours de tests à Jerez

1 Massa Ferrari F138 1:17.8792 Räikkönen Lotus E21 1:18.1483 Bianchi Force India VJM06 1:18.1754 Grosjean Lotus E21 1:18.2185 Vettel Red Bull RB9 1:18.5656 Gutiérrez Sauber C32 1:18.6697 Vergne Toro Rosso STR8 1:18.7608 Rosberg Mercedes W04 1:18.7669 Button McLaren MP4-28 1:18.861

10 Hamilton Mercedes W04 1:18.90511 Pérez McLaren MP4-28 1:18.94412 di Resta Force India VJM06 1:19.00313 Ricciardo Toro Rosso 1:19.13414 Rossiter Force India VJM06 1:19.30315 Webber Red Bull RB9 1:19.33816 Hulkenberg Sauber C32 1:19.50217 Bottas Williams FW34 1:19.85118 de la Rosa Ferrari F138 1:20.31619 Maldonado Williams FW34 1:20.69320 Pic Caterham CT03 1:21.10521 Razia Marussia MR02 1:21.22622 Chilton Marussia MR02 1:21.26923 van der Garde Caterham CT03 1:21.311

Les meilleurs chronosdes 8 jours de tests à Barcelone

1 Rosberg Mercedes 1.20.1302 Alonso Ferrari 1.20.4943 Hamilton Mercedes 1.20.5584 Massa Ferrari 1.21.2665 Button McLaren 1.21.4446 Hulkenberg Sauber 1.21.5417 Sutil Force India 1.21.6278 Raikkonen Lotus 1.21.6589 Di Resta Force India 1.21.664

10 Perez McLaren 1.21.84811 Grosjean Lotus 1.22.18812 Vettel Red Bull 1.22.19713 Maldonado Williams 1.22.30514 Bottas Williams 1.22.46815 Gutiérrez Sauber 1.22.55316 Webber Red Bull 1.22.65817 Pic Caterham 1.23.11518 Bianchi Marussia 1.23.16719 Vergne Toro Rosso 1.23.22320 Valsecchi Lotus 1.23.44821 Ricciardo Toro Rosso 1.23.67822 Van der Garde Caterham 1.24.23523 Chilton Marussia 1.25.115

FORMULE 1


FORMULE 1


Jérôme

ou est malade lors d’un week-end de course,

qui le remplacera pour le GP ?

“Si cela arrive durant le week-endde course, ce sera obligatoire-ment le 3e pilote officiel, c’est-à-dire Davide Valsecchi. C’estlui qui assistera cette annéeaux briefings et sera le pre-mier remplaçant. Ce seraitpeut-être différent si Kimiou Romain devait êtreremplacé pour dix cour-ses… Mais officielle-ment, c’est l’Italien. C’estd’ailleurs lui qui a déjàremplacé Raikkonenquand le Finlandaisétait grippé à Barcelo-ne.”

? Possédez-voustoujours votre ap-

partement à Ox-

ford, près de l’usine ?

“Non. Lorsque je dois tra-vailler à Enstone, je loge àl’hôtel. Le reste du temps, jevis toujours chez mes pa-rents à Grez-Doiceau. Mais jen’y serai franchement pas sou-vent.”

? Si une occasion de piloteren course se présente dans une autre

discipline, la saisirez-vous ?

“Si c’est dans un bon contexte et que jepeux combiner cela avec mon travail chezLotus, oui certainement. J’ai envie de rouler.J’aimerais par exemple disputer les 24 Heu-res du Mans sur une bonne auto. Mais cen’est pas aussi simple.”

PILOTEVIRTUELLOTUS

Notre compatriotene roulera plussous les sunlightsdes Grands Prix.Il espère néanmoins encoreenfiler son casque.Mais sans doute pas en F1…

RENCONTRE OLIVIER DE WILDE

LeBelge reste chez Lotus avec unimportant rôle de l’ombre et uncontrat de pilote de simulateur.En parallèle, il continuera à com-

menter les Grands Prix sur la RTBF aux cô-tés de Gaëtan Vigneron et espère tout demême disputer quelques courses com-me, pourquoi pas, LeMans.

? Jérôme, vous êtes aujourd’hui pilotede réserve Renault, mais plus 3e pilote.

En quoi consiste exactement votre rôle ?

“Je vais énormément rouler dans le nou-veau simulateur à Enstone. Ma mission estde préparer chaque course et d’indiqueraux ingénieurs ce que l’on peut faire pouraméliorer l’auto. Selon Eric Boullier lui-mê-me, mon rôle est plus important pour leteam que l’an dernier.”

?Mais vous verra-t-on encore au volantd’une F1 réelle, en tests

ou lors de démonstrations ?

“Ce n’est pas au programme, non.”

? Si un des deux pilotes titulaires se blesse

Jérôme d’Ambrosio est toujours employé par Lotus, mais plus comme3e pilote. Il se concentrera sur la simulation des Grands Prix… (PHOTONEWS)

Le nombre de Grands Prix de F1disputé par jérôme d’Ambrosio avecMarussia Virgin Racing (19 en 2011)

et Lotus F1 Team (1 en 2012)

D’Ambrosio

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?On dit que vous avez refusé un bon volanten Porsche Supercup. Vrai ?

“Non c’est complètement faux.”

? Existe-t-il toujours une piste en DTM ?“Non. À vrai dire, pour l’instant je ne suis suraucun coup. Mais je ne suis pas fermé.”

?Gardez-vous votre rôle de consultantde Gaëtan Vigneron sur la RTBF ?

“Il reste quelques détails à régler mais normale-ment oui je devrais être en cabine pour com-menter la majorité des Grands Prix.”

? Vous continuez à espérer revenir un jour en F1,sur la grille. Quel devrait être le scénario idéal ?

“Je garde pour l’instant un pied dedans en tra-vaillant pour un team de pointe ce qui me rendtout de même attrayant pour d’autres teams. Denotre côté, avec Gravity et Benjamin Mignot, oncontinue à chercher de l’argent, des partenai-res.”

? Les GP 2013 seront-ils aussi disputésqu’en 2012 ?

“Je le pense. Je ne vois vraiment pas pourquoi ilen irait autrement. Les F1 sont des évolutions del’an dernier. Le règlement technique n’a paschangé. Et les nouveaux pneus Pirelli, plus ten-dres, subissent une plus grande dégradation cequi va rendre les courses encore plus spectacu-laires.”

?Qui voyez-vous devant ?“C’est très difficile à dire à l’heure actuelle. Onne peut pas tirer beaucoup d’enseignements desessais hivernaux. Il y a trop de paramètres etd’inconnues. Et puis personne ne roulait encore

à Barcelone avec tout le package aéro prévupour Melbourne. Je dirais juste que le Top

5 n’aura pas changé. Maintenant, im-possible de vous donner un ordre. Je nevois pas de grosse surprise. Aucuneéquipe ne dominera. Cela va se jouer àdeux ou trois dixièmes près.”

? Les triples champions Red Bullet Vettel restent favoris ?

“On ne les a pas beaucoup vus dansl’hiver mais cela ne veut rien dire.L’an dernier, les McLaren étaientau-dessus du lot lors de l’ouvertureà Melbourne et Red Bull étaientdans les choux. Et huit mois plustard, c’est tout de même Sebastianet Red Bull qui ont décroché les ti-tres.”

?Mercedes semble nettementmieux qu’il y a douzemois…

“C’est clair. Ils sont pas mal du touten performances. Quant à dire s’ils se-

ront trois dixièmes devant ou cinq der-rière, je n’ai pas de boule de cristal.”

? En résumé, le titre devrait se jouer entre…“Ah ! je n’aime pas les pronostics ! Je dirais

Vettel, Ferrari, Mercedes et nous.’

? Lotus garde son rôle d’outsider ?“Ce serait déjà fantastique de faire aussi bienqu’en 2012 où nous avons décroché une victoire,la 4e place des constructeurs et la 3e des pilotes.

Selon Eric Boullier lui-même,mon rôle est plus importantpour le team que l’an dernier

BEL

GA

On veut toujours essayer de faire mieux bien sûr.C’est l’objectif. Je crois que l’on a bien travaillé.Mais les autres aussi.”

? Kimi Raikkonen peut-il gagner plus d’un GPcette année et lutter jusqu’au bout le titre ?

“Ce n’est pas impossible. Ce serait formidable.Mais il est franchement trop tôt pour se pronon-cer. Disons juste qu’on l’espère tous chez Lotus.”

? Et quid de Romain Grosjean ?“Tout dépendra de la voiture. Si elle a le poten-tiel pour gagner, il est clair que Romain devraitpouvoir décrocher sa première victoire en F1. Ilen a les capacités. C’est un pilote très rapide,tout le monde sait cela. Maintenant, il avait despoints faibles à corriger. Il a travaillé là-dessus.Il revient avec un bon esprit, en paix dans sa tê-te. J’espère que cela va bien se passer pour lui.”

? Verra-t-on beaucoup plus d’arrêtsavec les nouveaux pneus Pirelli ?

“Très certainement. Maintenant, il ne faut pastrop se fier à ce que l’on a enregistré commedonnées à Barcelone durant l’hiver. D’abord par-ce qu’il faisait anormalement froid. Ensuite carle circuit Catalunya est une piste très abrasive.La combinaison des deux à fait que les pneusgrainaient très vite. Ce sera différent quand ilfera 40 degrés. Hormis chez Pirelli sans doute,personne ne sait vraiment comment réagirontles nouvelles gommes dans ces conditions. Cesera une découverte pour tous en Australie ouplus certainement en Malaisie.”

?Que pensez-vous de l’intégration de StoffelVandoorne dans le programmeMcLaren ?

“C’est super pour lui. Il s’agit évidemment d’unetrès bonne filière. Aujourd’hui c’est certaine-ment lui le mieux placé pour être le prochainBelge en F1. En fait, je ne vois pas qui d’autre quelui pourrait y arriver dans un avenir proche.”

? Vous ne faites plus partie du RACB NationalTeam. Que cela vous inspire-t-il ?

“Je respecte leur choix. Ils ont changé d’optiqueet ont décidé de ne plus aider ceux qui, commeThierry Neuville et moi, avaient déjà atteint lesommet de leur discipline. On a bien travailléensemble durant ces quelques années et je re-çois toujours ma licence du RACB. Représenter leRNT était quelque chose de symbolique et sym-pathique. Leur aide financière n’était pas énor-me mais on en a toujours besoin. À d’autresaujourd’hui d’en profiter. Je leur souhaite lemeilleur à tous.” ●

ANDRÉMaes

“UN BONDÉPART

POUR SPA…”


L’undes sept derniers GP européens sedisputera chez nous, le 25 août, sur leplus beau circuit dumonde. Malgré l’ab-sence de pilote belge, la prévente se

passe bien et certaines tribunes sont déjàcomplètes. C’est vrai qu’il se passe toujoursquelque chose à Francorchamps…

? AndréMaes, le GP de Belgique 2013a été avancé d’une semaine et se retrouve

le dernier week-end d’août, juste après

la trêve estivale. Unemeilleure date ?

“On retrouve notre date originelle. Selon les sta-tistiques et les premiers chiffres des préventes,cela semble mieux. Il y a pas mal d’Allemands etde Néerlandais qui vont s’arrêter à Francor-champs lors de leur retour de vacances. Pour lesBelges aussi c’est mieux que le week-end de ren-trée scolaire.”

? Le fait que le GP d’Allemagneait finalement bien lieu au Nürburgring

ne doit pas vous arranger…

“C’est clair qu’on aurait préféré qu’un autre GPn’ait pas lieu à 100 km un mois et demi plus tôt.Cela nous coûte quatre à cinq mille entrées.Maintenant la décision de son maintien est tom-bée assez tard et pas mal de frontaliers avaientdéjà réservé leurs billets chez nous.”

?Où en êtes-vous justement dans la prévente ?“Grâce à de bonnes promotions lors du GP mê-me et durant les fêtes de fin d’année, cela a biendémarré puisque fin février nous en étions à23.000 tickets vendus contre 18.000 douze mois

plus tôt. La Gold 8 est déjà sold out. Et bientôt laGold 3 le sera aussi. On constate une nette aug-mentation parmi les clients français qui se sontpeut-être résolus à ne plus avoir de GP. Depuisjanvier, on a aussi une page sur facebook et onne peut plus négliger aujourd’hui l’impact desréseaux sociaux. En quelques mois, la page ducircuit de Francorchamps a obtenu 80.000amis.”

? Vos prix n’ont pas augmenté ?“Non, on est restés aux mêmes tarifs que l’andernier avec un premier ticket bronze trois joursà 125 euros. Tout cela sans compter les promosque l’on fera bientôt pour les familles belges no-tamment.”

? L’an dernier, on s’en souvient, vous aviez étévictime d’un arnaqueur néerlandais qui avait

vendu plus de 1000 tickets avant de déclarer

faillite et de ne pas envoyer les tickets

aux acheteurs. Où en est cette affaire ?

“Alors que nous n’étions en rien responsables,nous avions décidé d’offrir un ticket aux person-nes lésées ce qui a été fort apprécié par tout lemonde et a contribué à notre bonne réputation.Aujourd’hui, nous avons ramené l’affaire devant les tribunaux belges et nous attendonsun prochain jugement. Mais nous ne sommestoujours pas à l’abri d’autres sites pirates. Nous recommandons donc vivement au public d’acheter ses billets via notre site www.spagrandprix.com.”

?Quel a été le bilan financier du GP 2012 ?

“Les comptes ne seront officiellement clôturésque le 31 mars.”

? Vous êtes confiant pour l’avenir ?“Oui, on a signé un contrat jusqu’en 2015 etavant cette échéance j’espère bien que l’on aurade nouveau un Belge en F1. Et vous voyez de quije veux parler. Jérôme est sur une voie de garage.Même s’il reste dans la mouvance Lotus, jecrains qu’il ne revienne jamais comme titulaire.Mais Stoffel Vandoorne est bien parti. Si McLa-ren l’a repris dans son Junior Team ce n’est paspour rien.”

?Que pensez-vous de la diminutiondu pourcentage de GP européens ?

Il n’en reste plus que sept sur dix-neuf…

“C’est dans l’air du temps. On ne peut rien ychanger. L’argent est ailleurs et c’est ce qui pri-me pour Bernie Ecclestone. Dans ce contexte demondialisation, on doit vraiment s’estimer heu-reux d’en faire encore partie. Je regrette le néga-tivisme qui entoure trop souvent les discussionspolitiques autour de notre GP alors que les re-tombées économiques directes et en image denotre pays et de notre région sont énormes. Tousces problèmes sont liés à l’opposition. Les sportsmécaniques n’ont plus la cote. J’ai eu l’occasionde discuter dernièrement avec le président del’opéra et je suis tombé par terre quand j’ai en-tendu les subsides qu’il recevait pour 8 specta-cles par an, avec un maximum de six représen-tations et une capacité limitée à 1100 places.Tout cela pour des retombées médiatiques trèslimitées. Mais bon, c’est du culturel…” ●

FORMULE 1

André Maes regrette que l’Europe ne soit plusune priorité pour Bernie Ecclestone :

“L’argent est ailleurs et c’est ce qui prime pour lui…”(PHOTONEWS)

Entretien avec l’organisateurdu Grand Prix de Belgique F1,

qui se disputera le dernierweek-end du mois d’août, juste aprèsla trêve estivale, à sa date originelle


FORMULE 1

Sebastian

OÙ S’ARRÊTERA-T-IL ?Visage poupon, sourire angélique,regard rieur, Baby Schumne fait pas peur. Pourtant,ne pas s’en méfier est une grave erreur !

PAR CHRISTIAN LAHAYE

Le 3 juillet prochain, juste avant le Grand Prixd’Allemagne, Sebastian Vettel fêtera ses 26printemps. Il lui restera, s’il le veut, une dizai-ne d’années de F1 devant lui, de quoi bâtir leplus invraisemblable des palmarès de cesport, longtemps dominé par son grand frèrespirituel, Michael Schumacher. Mais, au ryth-me où tombent les records, le gentil Sebastianpeut légitimement songer à détrôner son aînétant admiré.

Neuf records de précocité (voir ci-dessus)nous prouvent à satiété qu’un homme douépeut être pressé. Vettel a tout raflé avant l’âgemoyen !

Pourquoi s’arrêterait-il en si bon chemin,tant il paraît invincible, peu enclin à subir lapression, insensible aux critiques et capablede se préserver des coups du sort comme il lefit au Brésil l’an dernier ? Après quelques cen-taines demètres, il était enmarche arrière etvit passer tout le peloton, ce qui ne l’empêchapas de scalper sa troisième couronnemondia-le cent cinqminutes plus tard. Sa sixième pla-ce était suffisante puisqu’il conserva trois uni-tés d’avance sur Alonso.

Sous contrat chez BMWdès 2005, Vettel futcertes programmé pour vaincre et ré-gnermais encore fallait-il y arriver. Un testchezWilliams, un autre chez Sauber, puis, trèsvite, il devint pilote d’essai de la formation al-lemande. C’était en août 2006. RemplaçantKubica, il débuta en course à Indianapolis en2007 et obtint d’emblée son premier point. Cen’était pas fini.

En six saisons, trois écuries à peine l’ac-cueillirent : BMW Sauber, Toro Rosso (premiè-re victoire en 2008) et Red Bull, formation quile couva dès 2009. Mais le commanditaire em-blématique, lui, encadra, soutint et protégeaVettel à partir de 1996 ! Il avait…neuf ans, futévidemment repéré en karting et dès cemo-ment, sa voie était tracée à la condition uni-que qu’il s’impose partout et tout le temps.

Né le 3 juillet 1987 dans la ville de Heppen-heim, sa passion pour la course fut d’originefamiliale : son père Norbert fréquentait lemi-lieu du karting. Sa sœur Stephanie, de 4 ansson aînée, emprunta les pistes en 93 et 94. Pre-mier kart de Seb : un cadeau de Noël, à 3 ans etdemi. Après avoir accompli des bornes sur ter-rain privé, il rejoignit laMini Klasse Kart Leagueà l’âge de 7 ans. Très vite, il décrocha sa premiè-re victoire àWittgenborn. Puis, à 9 ans, direc-tion le Red Bull Junior Team. DietrichMates-chitz, le boss de Red Bull, n’avait pas encorecréé son écuriemais il voulait que HelmutMarko, son ami et futur directeur sportif,prenne la destinée de Vettel enmain. Marko,ex-pilote de qualité, victime d’un accident en1972 qui le priva d’unœil, ne leménageapoint, tout en le préservant et en le canalisantvers le succès. Prétendre aujourd’hui que Vet-tel a bénéficié d’une situation dorée est évi-demment exactmais c’est lui et lui seul qui atransformé son époustouflant talent en inso-lente réussite sportive. Trois titres de rang enF1, après une couronne en Formule BMW(2004), une 5e place en F3 Euroseries (2005),un titre de vice-champion dans cettemêmecatégorie (2006), un passage en Renault 3.5(2007) où il prend la tête du championnatavant de rejoindre le peloton de la F1, difficiled’être plus précoce, plus efficace.

Cette saison, pourquoi ne bénéficierait-ilpas d’un contexte aussi favorable que par lepassé ? Ses premiers tests privés à Jerez se sol-dèrent par une cinquième place générale à 3dixièmes de seconde seulement de Sergio Pé-rez (le nouveau venu chezMcLaren). À Barcelo-ne, lors de la première des deux semaines d’es-sais libres, il signa à nouveau le cinquièmechrono absolu à une bonne demi-seconde deMassa (Ferrari). Autant dire que si on ne pou-vait pas déterminer une hiérarchie à l’issuedes deux premières périodes de tests (surtrois), il apparaissait clairement que la situa-tion de Vettel était plus favorable qu’il y a unan :

“C’est presque incomparable”, souligna-t-il.“La nouvelle Red Bull RB9 n’a presque rien à voiravec sa devancière. Celle-ci ressemble, avec quel-ques évolutions en plus, à la voiture que je pilo-tais au Brésil, fin de la saison dernière. Je suis net-tement plus satisfait qu’il y a douzemois.”

Si ça ce n’est pas jeter un froid auprès de sesconfrères, cela y ressemble. L’excès d’optimis-me n’étant pas nécessairement bien vu, ilajoute immédiatement : “Cela dit, on devrait as-sister aumême genre de scénario qu’il y a un an.En 2012, il y eut sept vainqueurs différents lors dessept premières courses. Je pense que, demanièrecomparable, ce sera très serré dans la premièrepartie de la présente saison et c’est ensuite seule-ment que les favoris émergeront. Pour faire partiedes prétendants, il faudramarquer des points àchaque fois et être le plus constant possible. Ceseramon objectif prioritaire.”

Et s’il signe un quatrième titre d’affilée, cesera un dixième record de précocité.

Chiche ?

Je pense que ce sera encoretrès serré au début de saison,et c’est ensuite seulement que

les favoris émergeront

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SES 9RECORDS

DEPRÉCOCITÉ

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20 anset 89 jours

Premièredominationlors d’un GPJapon 2007

21 anset 72 joursPremière pole

Italie 2008

21 anset 73 joursPremier podium

Italie 2008

19 anset 349 jours

Premier pointEtats-Unis

2007


FORMULE 1

LLLe3 juillet prochain, juste avant le Grand Prixd’Allemagne, Sebastian Vettel fêtera ses 26printemps. Il lui restera, s’il le veut, une dizai-ne d’années de F1 devant lui, de quoi bâtir leplus invraisemblable des palmarès de cesport, longtemps dominé par son grand frèrespirituel, Michael Schumacher. Mais, au ryth-me où tombent les records, le gentil Sebastianpeut légitimement songer à détrôner son aînétant admiré.

Neuf records de précocité (voir ci-dessus)nous prouvent à satiété qu’un homme douépeut être pressé. Vettel a tout raflé avant l’âgemoyen !

Pourquoi s’arrêterait-il en si bon chemin,tant il paraît invincible, peu enclin à subir lapression, insensible aux critiques et capablede se préserver des coups du sort comme il lefit au Brésil l’an dernier ? Après quelques cen-taines demètres, il était enmarche arrière etvit passer tout le peloton, ce qui ne l’empêchapas de scalper sa troisième couronnemondia-le cent cinqminutes plus tard. Sa sixième pla-ce était suffisante puisqu’il conserva trois uni-tés d’avance sur Alonso.

Sous contrat chez BMWdès 2005, Vettel futcertes programmé pour vaincre et ré-gnermais encore fallait-il y arriver. Un testchezWilliams, un autre chez Sauber, puis, trèsvite, il devint pilote d’essai de la formation al-lemande. C’était en août 2006. RemplaçantKubica, il débuta en course à Indianapolis en2007 et obtint d’emblée son premier point. Cen’était pas fini.

MARKO NE L’A PAS MÉNAGÉEn six saisons, trois écuries à peine l’ac-

cueillirent : BMW Sauber, Toro Rosso (premiè-re victoire en 2008) et Red Bull, formation quile couva dès 2009. Mais le commanditaire em-blématique, lui, encadra, soutint et protégeaVettel à partir de 1996 ! Il avait…neuf ans, futévidemment repéré en karting et dès cemo-ment, sa voie était tracée à la condition uni-que qu’il s’impose partout et tout le temps.

Né le 3 juillet 1987 dans la ville de Heppen-heim, sa passion pour la course fut d’originefamiliale : son père Norbert fréquentait lemi-lieu du karting. Sa sœur Stephanie, de 4 ansson aînée, emprunta les pistes en 93 et 94. Pre-mier kart de Seb : un cadeau de Noël, à 3 ans etdemi. Après avoir accompli des bornes sur ter-rain privé, il rejoignit laMini Klasse Kart Leagueà l’âge de 7 ans. Très vite, il décrocha sa premiè-re victoire àWittgenborn. Puis, à 9 ans, direc-tion le Red Bull Junior Team. DietrichMates-chitz, le boss de Red Bull, n’avait pas encorecréé son écuriemais il voulait que HelmutMarko, son ami et futur directeur sportif,prenne la destinée de Vettel enmain. Marko,ex-pilote de qualité, victime d’un accident en1972 qui le priva d’unœil, ne leménageapoint, tout en le préservant et en le canalisantvers le succès. Prétendre aujourd’hui que Vet-tel a bénéficié d’une situation dorée est évi-demment exactmais c’est lui et lui seul qui atransformé son époustouflant talent en inso-lente réussite sportive. Trois titres de rang enF1, après une couronne en Formule BMW(2004), une 5e place en F3 Euroseries (2005),un titre de vice-champion dans cettemêmecatégorie (2006), un passage en Renault 3.5(2007) où il prend la tête du championnatavant de rejoindre le peloton de la F1, difficiled’être plus précoce, plus efficace.

Cette saison, pourquoi ne bénéficierait-ilpas d’un contexte aussi favorable que par lepassé ? Ses premiers tests privés à Jerez se sol-dèrent par une cinquième place générale à 3dixièmes de seconde seulement de Sergio Pé-rez (le nouveau venu chezMcLaren). À Barcelo-ne, lors de la première des deux semaines d’es-sais libres, il signa à nouveau le cinquièmechrono absolu à une bonne demi-seconde deMassa (Ferrari). Autant dire que si on ne pou-vait pas déterminer une hiérarchie à l’issuedes deux premières périodes de tests (surtrois), il apparaissait clairement que la situa-tion de Vettel était plus favorable qu’il y a unan :

“C’est presque incomparable”, souligna-t-il.“La nouvelle Red Bull RB9 n’a presque rien à voiravec sa devancière. Celle-ci ressemble, avec quel-ques évolutions en plus, à la voiture que je pilo-tais au Brésil, fin de la saison dernière. Je suis net-tement plus satisfait qu’il y a douzemois.”

Si ça ce n’est pas jeter un froid auprès de sesconfrères, cela y ressemble. L’excès d’optimis-me n’étant pas nécessairement bien vu, ilajoute immédiatement : “Cela dit, on devrait as-sister aumême genre de scénario qu’il y a un an.En 2012, il y eut sept vainqueurs différents lors dessept premières courses. Je pense que, demanièrecomparable, ce sera très serré dans la premièrepartie de la présente saison et c’est ensuite seule-ment que les favoris émergeront. Pour faire partiedes prétendants, il faudramarquer des points àchaque fois et être le plus constant possible. Ceseramon objectif prioritaire.”

Et s’il signe un quatrième titre d’affilée, cesera un dixième record de précocité.

Chiche ?●

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Sebastian VettelPays : AllemagneDate de naissance : 3 juillet 1987Lieu de naissance : Heppenheim

SON PALMARÈS

➜ 101 Grands Prix➜ 26 victoires➜ 46 podiums➜ 84 fois dans les points➜ 36 pole positions➜ 48 premières lignes➜ 14 meilleurs tours en course➜ 1.054 points➜ 3 titres en F1 (2010, 2011, 2012),

tous chez Red Bull

➜ CV EXPRESS

22 anset 121 jours

Plus jeunevice-champion

Abu Dhabi 2009

23 anset 135 jours

Plus jeunechampion

Abu Dhabi 2010

24 anset 98 jours

Plus jeune doublechampion

Japon 2011

25 anset 145 joursPlus jeune triple

championBrésil 2012

21 anset 73 jours

Première victoireItalie 2008


FORMULE 1


Gaëtan Vigneron“J’HÉSITE

ENTREALONSO

ET…RAIKKONEN !”

Le 17 mars à Melbourne,en Australie,il commentera le 359e

Grand Prix de sa carrière,entamant la 20e annéed’une belle histoire avecla F1. Sa longévité n’est pasle moindre de ses mérites

ENTRETIEN CHRISTIAN LAHAYE

RichardDebeir, son prédécesseur,n’en fit jamaismystère. Lorsqu’il ar-rêterait de courir lemonde – ce futfin 1993 – Gaëtan Vigneron aurait la

voie toute tracée. L’ancien appréciait le jeunejournaliste, toujours agréable, disponible,bosseur, excellent intervieweur. Il avait enta-mé sa carrière par des stages, notamment à laDH, mais d’abord dans des cabinets d’avocatsà La Haye et à Londres puisqu’il fit des étudesde droit. Dans un autre contexte, c’est en An-gleterre également qu’il prit son envol. En1985, il écrivit au directeur de la Communica-tion du tournoi deWimbledon qui, amusépar tant de culot (une demande en bonne et

FORMULE 1


due forme de carte de journaliste !), lui procu-ra le précieux sésame pour un jour d’abord (ilplut toute la journée !), puis pour les deux se-maines. Et, en prime, il lui permit demangerdans la salle de restaurant des joueurs. Michelde Ville (RTBF) fut conquis par son audace etla qualité de ses reportages. JacquesMalpasprit le relais et bientôt, ce fut au tour deMarcJeuniau. En 1987, il gagna un concours au seinde la RTBF lui offrant un stage de troismoisau service des sports. Un job à temps pleinl’attendait. Ce fut le début d’une grande aven-ture : “J’aimais le foot et le tennis, je fis donc ducyclisme !”

Gaëtan s’est rattrapé depuis. Savez-vous qu’ilsuivit quatre Coupes duMonde en Italie, enFrance, aux Etats-Unis et au Japon ? Dans l’in-tervalle, la F1 l’avait happé. Reconnu dans lemi-lieu commeun journaliste bien informé et fia-ble, Vigneron a une qualité suprême : il est at-tentif aux autres. Dans cemilieu-là, ce n’est pasfréquent et cela aide professionnellement. Lespilotes etmanagers ne lui refusent jamais quel-quesminutes de leur temps. Regardez, lors des

reportages, tous cesmicros qui s’agglutinentautour de celui de la RTBF. Entendez la voix decelui qui pose les questions. C’est lui !

“Mon raisonnement ne tient pas sur le plantechnique et ne s’intéresse pas aux qualités du pi-lote. Vettel est évidemment un tout grand cham-pion. Mais je ne crois pas qu’il sera auréolé en F1pour la quatrième fois d’affilée parce que statisti-quement, il loupera un titre bientôt. Je crois, hélaspour lui, que ce sera cette année.”

? Alonso, favori ?“Pas nécessairement. Il y a Alonso, bien sûr, maisil devra se méfier de Raikkonen. Ce sera sadeuxième année après son interruption. Il est enpleine possession de ses moyens. Et puis, Alonsopourrait perdre quelques points au profit de Mas-sa. S’il entame la saison comme il a terminé laprécédente, le Brésilien a encore les moyens denous surprendre. En revanche, Alonso va partir demoins loin en moyenne. Et comme il a déjà failliêtre champion l’an dernier. C’est clair, j’hésite.”

? Et Hamilton ?

Gaëtan Vigneron espère comptersur l’expertise de Jérôme d’Ambrosio

cette saison encore. (IMAGELLAN)

“Statistiquement, Vetteldevrait avoir du mal”

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“Tout dépendra de Mercedes. Je le vois réussirquelques coups d’éclat, signer l’une ou l’autre vic-toire mais il ne se battra pas pour le titre.”

? Pérez ?“Il n’a pas l’expérience de la pression dans unegrande écurie. Il aura plein de choses à apprendre,dont les bases de la politique à l’intérieur d’uneéquipe de pointe. Qu’il se méfie de Button. Domma-ge que l’Anglais ne soit pas hyper compétitif auxessais. Avec son talent en course, s’il partait plussouvent devant, il serait intouchable. On n’oublie-ra pas que la McLaren était la meilleure voiturel’an dernier. Mais ils ont commis de petites erreursau sein du team et Hamilton n’a pas été verni.”

? Le prochain Belge en F1 ? Stoffel Vandoorne ?“Pas sûr ! Ce qu’il fait est fantastique mais il arriveen Renault 3.5 et il n’a pas encore rejoint les som-mets. Baguette a gagné ce championnat. Et il n’apas réussi le saut vers la F1. Le mieux armé, lemieux formé est, encore à ce stade, Jérôme d’Am-brosio. J’espère qu’il aura une vraie deuxièmechance.”

? Il sera votre partenaire à l’antenne ?“Je le voudrais vraiment, je me bats en ce sensmais je n’ai toujours pas de réponse (NdlR : le4mars) de la part de l’écurie. J’ai évidemment unplan B avec les consultants déjà entendus qui separtageraient les Grands Prix mais Jérôme s’estbien amélioré en télé et je pense aussi qu’il a inté-rêt à être sur les circuits. On ne sait jamais…”

? Il y aura un renouvellement des cadres,fin de l’année ?

“En 2014, on va assister à une vraie révolution.Tout va changer : moteurs, châssis, etc. Des pilotesvont partir sans doute mais rien n’est sûr. Massa,Button et Webber sont plus près de la sortie que deleur entrée en matière mais il faudra malgré toutdes pilotes d’expérience. J’imagine même le retourde l’un ou l’autre ex-pilote de F1 ! Cette année, il yaura bien des pneus plus tendres qui ont pourmission de se dégrader plus vite et de favoriser lespectacle mais c’est à peu près tout.”

Enthousiaste comme au premier jour, Gaë-tan rêve de kangourousmotorisés et de koalasde course. Plus prosaïquement, il songe aussi àl’audimat. Il va rafler les Belges et les FrançaisduNord qui regardaient TF1 puisque le cham-pionnat sera diffusé sur Canal Plus France dansl’Hexagone. “Les chiffres de TF1 n’étaient pas bons.Les nôtres sont excellents et surtout très constantsau fil des années.”

Fin 2012, vu la qualité du championnat, il y amême eu une jolie hausse. C’est certain : à laRTBF, la F1 fait recette.●

FORMULE 1


TEAMPropriétaire :Dietrich Mateschitz (Aut)Team manager :Christian Horner (GB)Ingénieur en chef :Adrian Newey (GB)Base de l’écurie :Milton Keynes (GB)Débuts en F1 : Australie 2005GP disputés : 146Victoires : 34Podiums : 66Poles : 38Meilleurs tours : 22Titres mondiaux : 3(2010, 2011, 2012)Points marqués : 1.864,5Pilotes 2012 :Sebastian Vettel et Mark WebberRésultats 2012 :Champion du mondeSite internet de l’écurie :www.infiniti-redbullracing.comPilote d’essais : Sébastien Buemi

FEU VERTN Evolution de la voiture gagnante en 2012

N Stabilité dans le team

N Adrian Newey reste le plus fortpour développer une auto et en tirer le meilleur

N Le triple champion du monde reste dans l’écurie

N Team à battre

FEU ROUGEO Les règlements techniques n’ont pas changé et les rivaux se sont rapprochés

O Moins de marge de manœuvre pour le génie Newey

O La fiabilité a-t-elle été retrouvée ?

O Dans le collimateur de la FIA

O Difficile de toujours faire mieux…

2 Mark WEBBER (AUS)Né à Queenbeyan (Aus)le 27 août 1976Age : 36 ans

Site perso :www.markwebber.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

RedBu

llRa

cing

Voiture :Red-Bull

Moteur :V8 RenaultRS27

Version 2013 :RB9

CARRIÈREDébuts en F1 Australie 2002 (Minardi)GP disputés 197Victoires 9Podiums 34Points 848,5Titre 0 (3e en 2010 et 2011)Résultat 2012 6e

SES +■ Grande motivation,peut-être sa dernièreannée

■ Vitesse de pointe

SES –■ A-t-il réellement la carrure d’un championdu monde ?

■ N’a jamais remporté de championnat à un haut niveau

■ N’a pas 100 % desoutien au sein de l’écurie

■ Son équipier Vettel est la coqueluche du team

■ Irrégulier

1 Sebastian VETTEL (ALL)Né à Heppenheim (All) le 3 juillet 1987Age : 25 ans

Site perso :www.sebastianvettel.com

SES +■ Triple champion du monde en titre, N°1 mondial

■ Toujours la mêmedétermination

■ Envie de battre tous les records

■ Très rapide en qualifications

SES –■ Homme à (a) battre

■ Pression et fatigue liéeà la course aux succès

■ Commet encore des fautes quand il ne part pas devant

CARRIÈREDébuts en F1 USA 2007 (BMW)GP disputés 101Victoires 26Podiums 46Points 1.054Titres 3 (2010, 2011, 2012)Résultat 2012 1er

FORMULE 1


Scud

eriaFerrari

TEAMPrésident :Luca di Montezemolo (Ita)Team manager :Stefano Domenicali (Ita)Ingénieur en chef : Pat Fry (GB)Base de l’écurie : Maranello (Ita)Débuts en F1 : GP de Monaco 1950GP disputés : 851Victoires : 219Podiums : 668Poles : 207Meilleurs tours : 227Titres mondiaux :16 constructeurs et 15 pilotesPoints marqués : 5264,5Pilotes 2012 :Fernando Alonso et Felipe MassaRésultats 2012 :2e pilotes et constructeursSite internet de l’écurie :www.ferrari.comPilotes d’essai s :Pedro de La Rosa (Esp),Marc Gene (Esp),Giancarlo Fisichella (Ita)et Davide Rigon (Ita)

FEU VERTN La F138 s’est montréecompétitive dès les premiers essais hivernaux

N Stabilité dans le team

N Ferrari a utilisé durant l’hiver la soufflerie Toyota à Cologne.

N Bonne complicité entre les deuxpilotes. Alonso a choisi de garderMassa, un équipier peu dérangeantet soumis

FEU ROUGEO Cela fait cinq ans que Maranellocourt après le titre mondial. La pression monte dans la marmitede Maranello

O Domenicali et Massa jouent leurtête. Le team-manager passesouvent pour un trop gentil, fort différent de son précédesseurJean Todt qui faisait peur et savaitimposer ses vues

3 Fernando ALONSO (ESP)Né à Oviedole 29 juillet 1981Age : 31 ans

site perso :www.fernandoalonso.com

4 Felipe MASSA (BRÉ)Né à Sao Paulole 25 avril 1981Age : 31 ans

Site perso :www.felipemassa.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :Ferrari

Moteur :V8 Ferrari

Version 2013 :F138

CARRIÈREDébuts en F1 Australie 2001 (Minardi)GP disputés 197Victoires 30Podiums 86Points 1.364Titres 2 (2005 et2006)Résultat 2012 2e

SES +■ Plus déterminé que jamais

■ Finisseur qui ne baissejamais les bras

■ A le don de fédérerl’équipe autour de lui

■ Exploite 100 % du potentiel de sa monoplace

SES –■ Echoue depuis plusieursannées sur la 2e ou 3e

marche du podium

■ La pression doit monterpour sa 4e saison en rouge

CARRIÈREDébuts en F1 Australie 2002 (Sauber)GP disputés 174Victoires 11Podiums 35Points 704Titre 0 (2e en 2008)Résultat 2012 7e

SES +■ Il connaît parfaitement la Scuderia pour laquelle il court depuis 2006

■ Il a bien terminé la saison 2012

■ Il peut aller très vitequand tout (mental et voiture) va bien

SES –■ Il roule au mental

■ Il est sur un siègeéjectable depuis son accident en Hongrie, sa dernière victoireremontant déjà à 2008

FORMULE 1


McLaren-M

ercedes

TEAMPrésident : Ron Dennis (GB)Team manager :Martin Whitmarsh (GB)Ingénieur en chef :Tim Goss (GB)Base de l’écurie :Débuts en F1 : Monaco 1966GP disputés : 724Victoires : 182Podiums : 483Poles : 155Meilleurs tours : 152Titres mondiaux :12 pilotes et 8 constructeursPoints marqués : 4.710,5Pilotes 2012 :Lewis Hamilton et Jenson ButtonRésultats 2012 :4e pilotes et 3e constructeursSite internet de l’écurie :www.mclaren.comPilotes d’essais :Gary Paffett (GB)et Oliver Turvey (GB)

FEU VERTN Le team a beaucoup travaillépour corriger ses erreurs destratégie et lors des ravitaillements

N Une grande écurie se battantpour la gagne depuis très longtemps

N Développement continu avec des évolutions apportées à quasi chaque course.

N Pilotes usant peu les pneus

FEU ROUGEO Lewis Hamilton est parti…

O La monoplace 2013 sera-t-elleplus fiable que sa devancière ?

O Sergio Pérez va-t-il confirmer le potentiel affiché lors de ses débuts chez Sauber ?

6 Sergio PÉREZ (MEX)Né à Guadalajara (Mex)le 26 janvier 1990Age : 23 ans

Site perso :www.sergioperezf1.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :McLaren

Moteur :Mercedes BenzFO 108V8

Version 2013 :MP4-28

CARRIÈREDébuts en F1 2011 avec SauberGP disputés 37Victoire 0Podiums 3Points 80Titre 0 (10e en 2012)Résultat 2012 10e

SES +■ Jeune motivé trèsrapide sous la pluie

■ Pilote très coulé usantpeu les pneus ce qui luipermet des stratégiesaudacieuses

■ Soutenu par lemilliardaire Carlos Slim

SES –■ Il débute dans un grand team

■ Il n’a encore jamais gagné de GP

■ Il a tendance à parfois vouloir en faire un peu trop

■ Expérience limitée à deux saisons en F1

5 Jenson BUTTON (GB)Né à Frome (GB)le 19 janvier 1980Age : 33 ans

Site perso :www.jensonbutton.com

CARRIÈREDébuts en F1 2000 avec WilliamsGP disputés 228Victoires 15Podiums 49Points 999Titre 1 en 2009Résultat 2012 5e

SES +■ Devient le leader de l’écurie, gros boostpsychologique

■ A un style de pilotagecoulé convenant bien auxnouveaux pneus Pirelli

■ Ne se pose pas trop de questions

■ Pilote roulant avec sa tête

SES –■ L’an dernier, on a cru sentir unemotivation émoussée

■ Comment réagira-t-il si le jeune Pérez va plus vite que lui, surtout en qualifs ?

FORMULE 1


LotusF

1Team

TEAMPropriétaires :Gérard Lopez (Lux) et Eric Lux (Lux)Team manager : Eric Boullier (Fra)Ingénieur en chef :James Allison (GB)Base de l’écurie : EnstoneDébuts en F1 :Australie 2012 sous ce nomGP disputés : 20Victoire : 1Podiums : 10Pole : 0Meilleurs tours : 3Titres mondial : 0Points marqués : 303Pilotes 2012 : Kimi Raikkonen (Fin)et Romain Grosjean (Fra)Résultats 2012 :3e pilotes et 4e constructeursSite internet de l’écurie :www.lotusf1team.comPilotes d’essais : Davide Valsecchi(Ita) et Jérôme D’Ambrosio (Bel)

FEU VERTN Evolution d’une monoplace qui a déjà très bien marché l’an dernier

N Motivation de tout le team

N L’équipe d’Enstone a déjà disputéet gagné plusieurs titres mondiaux

N La E21 a déjà affiché un bonpotentiel lors des premiers essaishivernaux

FEU ROUGEO Renault n’est plus derrière et les Luxembourgeois n’ont pas les mêmes moyens que Fiat,Mercedes ou Red Bull

O Romain Grosjean a perdubeaucoup de points pour l’équipe l’an dernier. Le Français doit se racheter si elle veut monter sur le podium final

O Malgré son palmarès, le moteurRenault est-il encore le meilleur ?

8 Romain GROSJEAN (FRA)Né à Genève en Suissele 17 avril 1986Age : 26 ans

Site perso :www.romaingrosjean.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :Lotus

Moteur :V8 RenaultRS27

Version 2013 :E21

CARRIÈREDébuts en F1 2009 avec RenaultGP disputés 27Victoire 0Podiums 3Points 96Titre 0 (8e en 2012)Résultat 2012 8e

SES +■ Va très vite enqualifications

■ Ose des dépassementsde folie

■ A l’esprit revanchard

■ Va bientôt être papa…

SES –■ A beaucoup de pressionet doit absolument sedéfaire cette année decette mauvaise image decinglé du premier tour

■ Pourrait avoir tendanceà ne plus être assezagressif lors des départs

7 Kimi RAIKKONEN (FIN)Né à Espoo (Finlande)le 17 octobre 1979Age : 33 ans

Site perso :www.kimiraikkonen.com

CARRIÈREDébuts en F1 2001 avec SauberGP disputés 176Victoires 19Podiums 69Points 786Titre 1 (2007)Résultat 2012 3e

SES +■ Son sang froid lui valantle surnom d’Iceman

■ Ne se met aucunepression

■ Meilleur finisseur du championnat 2012

■ Sa pointe de vitesse,s’accroche ou sort trèsrarement

SES –■ N’est pas un grandcommunicateur…

■ Doit encore peaufinerses réglages pour allervite sur un tour et mieuxse qualifier

FORMULE 1


MercedesA

MG

TEAMPrésident : Toto Wolff (Aut)Team manager : Ross Brawn (GB)Ingénieur en chef : Bob Bell (GB)Base de l’écurie : Brackley (GB)Débuts en F1 : GP de France 1954GP disputés : 70Victoires : 10Podiums : 17Poles : 9Meilleurs tours : 12Titres mondiaux : 2 pilotesPoints marqués : 521Pilotes 2012 : Michael Schumacher(All) et Nico Rosberg (All)Résultats 2012 :5e constructeurs, 9e pilotesSite internet de l’écurie :www.mercedes-amg-f1.comPilotes d’essais :Daniel Juncadella (Esp)

FEU VERTN Nouvelle motivation avec l’arrivée de Lewis Hamilton

N Ont vite abandonné la monoplace 2012 pour se concentrer sur la F1 2013

N Départ de l’ancienne garde avec Schumi et Norbert Haug

N Ross Brawn joue sa tête.Mercedes doit confirmer et gagner dès cette année

N Meilleure paire de pilotes du plateau

FEU ROUGEO Trois ans que Mercedes patauge avec des moyens pourtant démesurés

O Pas mal de problèmes de fiabilité dès les premiers essais

O Hamilton et Rosberg vont-ilsrester amis encore longtemps si la Mercedes se met à gagner des courses ?

O On attend beaucoup de LewisHamilton. Peut-être un peu trop ?

10 Lewis HAMILTON (GB)Né à Stevenage (Angleterre)le 7 janvier 1985Age : 28 ans

Site perso :www.lewishamilton.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :Mercedes

Moteur :Mercedes-BenzFO 108V V8

Version 2013 :F1 W04

CARRIÈREDébuts en F1 2007 avec McLarenGP disputés 111Victoires 21Podiums 49Points 913Titre 1 (2008)Résultat 2012 4e

SES +■ Un super pilote,extrêmement rapide en qualifications

■ N’a rien à perdre lors de sa première saisonchez Mercedes.

■ Est capable de gagnermême s’il n’a pas lameilleure voiture

■ Veut prouver qu’il n’a pas quitté McLarenque pour l’argent…

SES –■ A-t-il bien fait de quitter McLaren ?

■ Peut assez vites’énerver

■ Les saisons défilent et la perle noire n’a toujoursqu’un titre mondial

9 Nico ROSBERG (ALL)Né à Wiesbaden (Allemagne)le 27 juin 1985Age : 27 ans

Site perso :www.nicorosberg.com

CARRIÈREDébuts en F1 2006 avec WilliamsGP disputés 128victoires 1Podiums 7Points 399,5Titre 0 (7e en 2009, 10 et 11)Résultat 2012 9e

SES +■ Pilote doué qui n’attendqu’une bonne voiture

■ A appris beaucoup aux côtés de Schumi

■ A déjà gagné un GP, l’an dernier en Chine

SES –■ A 27 ans, tarde àconfirmer qu’il estpeut-être un champion du monde potentiel

■ Après Schumacher, il se retrouve dansl’ombre d‘Hamilton

FORMULE 1


Saub

erF1

Team

TEAMPropriétaire :Peter Sauber (Sui)Team manager :Monisha Kaltenborn (Ind)Ingénieur en chef : Matt Morris (GB)Base de l’écurie :Hinwill (Sui)Débuts en F1 :Afrique du Sud 1993GP disputés : 254Victoire : 0Podiums : 10Poles : 0Meilleurs tours : 2Titre mondial : 0Points marqués : 365Pilotes 2012 :Sergio Pérez (Mex)et Kamui Kobayashi (Jap)Résultats 2012 : 6e

Site internet de l’écurie :www.sauberf1team.comPilotes d’essais :Robin Frijns (P-B)

FEU VERTN Petit commando très motivépassé très près l’an dernier de la montre en or

N Voiture bien née

N Arrivée de l’espoir allemand Nico Hulkenberg déjà brillant chez Force India

N Soutien de Carlos Slim

FEU ROUGEO N’a pas encore gagné une seule course en 254 GP

O N’a pas les mêmes moyens que les teams de pointe

O Gutiérrez a plus été pris pour faire plaisir à Carlos Slim et assurer des fonds mexicains. Mais il ne vaut pas Kobayashi, Pérez ni même Frijns…

12 Esteban GUTIÉRREZ (MEX)Né à Monterrey (Mexique)le 5 août 1991Age : 21 ans

Site perso :www.estebangutierrez.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :Sauber

Moteur :Ferrari 056 V8

Version 2013 :C32

CARRIÈREDébuts en F1 2013 avec SauberGP disputés 0Victoires 0Podiums 0Points 0Titre 0Résultat 2012 3e en GP2

SES +■ A remporté quatrevictoires en GP2,championnat où il a terminé 3e

l’an dernier derrièreValsecchi et Razia

■ A démontré une bellepointe de vitesse lors despremiers essais hivernaux

SES –■ N’a pas réellementconfirmé en GP2 ses résultats de GP3 et Formula BM.

■ Est considéré comme un pilote payant,deuxième protégé deCarlos Slim. Fera-t-il aussibien que Pérez ? Ce n’estpas gagné d’avance…

11 Nico HULKENBERG (ALL)Né à Emmerich am Rhein(Allemagne)le 19 août 1987Age: 25 ans

Site perso : www.nicohulkenberg.com

CARRIÈREDébuts en F1 2010 avec WilliamsGP disputés 39Victoire 0Podium 0Points 85Titre 0Résultat 2012 11e

SES +■ Jeune qui n’a pas encoreeu sa chance dans un topteam. Il était souvent cité pour remplacerSchumacher chezMercedes ou Massa chez Ferrari

■ Il aurait été placé chezSauber par Ferrari afin dele garder au chaudpour 2014 voire plus tôt si Massa faiblissait à nouveau

SES –■ Même si Glock etSchumi ne sont plus là, il teste toujours deuxAllemands devant lui...

FORMULE 1


Sahara

ForceIndia

TEAMPropriétaire :Vijay Mallya (Ind)Directeur :Robert Fernley (GB)Ingénieur en chef :Andrew Green (GB)Base de l’écurie :Silverstone (GB)Débuts en F1 : Australie 2008GP disputés : 93Victoire : 0Podium : 1Pole : 1Meilleurs tours : 2Titre mondial : 0Points marqués : 259Pilotes 2012 : Paul di Resta (Eco)et Nico Hulkenberg (All)Résultats 2012 :7e constructeurs et 11e pilotesSite internet de l’écurie :www.forceindiaf1.comPilotes d’essais :James Rossiter (GB)

FEU VERTN Après un début de saison difficilel’an dernier, l’équipe a bien terminél’année en jouant régulièrement les points

N La stabilité du règlementtechnique va permettre aux vert et orange de se rapprocher encoreun peu plus des podiums

FEU ROUGEO Les problèmes financiers de Vijay Mallya, avec des grèves et des avions cloués au sol, risquentde déteindre sur son écurie de F1

O Le 2e pilote a été désigné trèstard et n’est pas un premier choix

O Il n’y a que trois places sur le podium et Force India n’a pas les moyens des gros teams

15 Adrian SUTIL (ALL)Né à Starnberg (Allemagne)le 11 janvier 1983Age : 30 ans

Site perso :www.adriansutil.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :Force India

Moteur :Mercedes-V8

Version 2013 :VJM05

CARRIÈREDébutsen F1 2007 avec SpykerGP disputés 90Victoire 0Podium 0Points 95Titre 0Résultat 2012 Absent (9e en 2011)

SES +■ Revient le couteauentre les dents après uneannée de mise à l’écart

■ A toujours soutenu la comparaison avec ses équipiers

■ Soutenu par Mercedes

SES –■ N’a pas roulé du tout en 2012

■ Ne peut plus vraimentprogresser au sein duteam Force India

■ N’a plus une très bonneimage après avoir étécondamné pour uneagression en 2011

14 Paul DI RESTA (ECO)Né à Uphall (Ecosse)le 16 avril 1986Age : 26 ans

Site perso :www.pauldiresta.com

CARRIÈREDébuts en F1 2011 avec Force IndiaGP disputés 33Victoire 0Podium 0Points 71Titre 0 (13e en 2012)Résultat 2012 13e

SES +■ Protégé de Mercedes

■ Pilote très constant et sûr en course

■ 3e saison au sein du team

■ Devient le leader de l’équipe

SES –■ Frustration de ne pasavoir été transféré chezMercedes ou McLaren…

■ A été battu l’an dernierpar Nico Hulkenberg

■ Très peu charismatique

FORMULE 1


WilliamsF

1Team

TEAMPropriétaire :Frank Williams (GB)Team manager :Patrick Head (GB)Ingénieur en chef :Mike Coughland (GB)Base de l’écurie : Grove (GB)Débuts en F1 : Argentine 1975GP disputés : 604Victoires : 114Podiums : 297Poles : 127Meilleurs tours : 131Titres mondiaux :9 constructeurs, 7 pilotesPoints marqués : 2.750Pilotes 2012 : Pastor Maldonado(Vén) et Bruno Senna (Bré)Résultats 2012 :8e constructeurs et 15e pilotesSite internet de l’écurie :www.williamsf1.comPilotes d’essais : ??

FEU VERTN L’équipe possédant le plus grospalmarès de la F1 après Ferrari et McLaren

N A renoué avec le succès l’an dernier en Espagne

N Voiture simple et efficacepouvant créer la surprise

N Un duo de jeunes pilotes pouvantêtre très rapides mais dont il faudracanaliser l’énergie

FEU ROUGEO Fuite des cerveaux et des sponsors au fil des années

O Départ de Toto Wolff qui était actionnaire de l’écurie et team-manager

O Fouge de Maldonado et inexpérience de Bottas

O L’écurie peut jouer un ou l’autrecoup d’éclat mais certainement pasle championnat

17 Valtteri BOTTAS (FIN)Né à Villähde (Finlande)le 28 août 1989Age : 23 ans

Site perso :www.valtteribottas.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :Williams

Moteur :V8 Renault

Version 2013 :FW35

CARRIÈREDébuts en F1 2013GP disputé 0Victoire 0Podium 0Point 0Titre 0Résultat 2012 Réserviste chez Williams

SES +■ Ancien championd’Eurocup FormulaRenault (2008) et du GP3(2011)

■ En tant que réservistede l’équipe l’an dernier, il a déjà pu prouver sesqualités les vendredismatins et s’habituer à la F1

■ Un jeune prometteurpouvant créer la surprise

SES –■ Débute en F1

■ N’a pas roulé encompétition l’an dernier

16 Pastor MALDONADO (VEN)Né à Maracay (Vénézuéla)le 9 mars 1985Age : 27 ans

Site perso :www.pastormaldonado.com

CARRIÈREDébuts en F1 2011 chez WilliamsGP disputés 39Victoire 1Podium 1Points 46Titre 0Résultat 2012 15e

SES +■ Il peut être très rapidesur un tour

■ Il n’a peur de rien

■ Il a le soutien du gouvernement du Vénézuéla

■ Il entame sa 3e saisonchez Williams avec le rôle de leader

SES –■ Capable du meilleurcomme du pire. Il commetbeaucoup d’erreurs,accumule les accrochageset les pénalités

■ Très irrégulier. Il est lepilote ayant remporté unGP le plus mal classé (15e)au cours de la même année

FORMULE 1


Scud

eriaToro

Rosso

TEAMPropriétaire :Dietrich Mateschitz (Aut)Team manager : Franz Tost (Aut)Ingénieur en chef : James Key (Irl)Base de l’écurie : Faenza (Ita)Débuts en F1 : Barhein 2006GP disputés : 128Victoire : 1Podium : 1Pole : 1Meilleur tours : 0Titre mondial : 0Points marqués : 136Pilotes 2012 : Daniel Ricciardo (Aus)et Jean-Eric Vergne (Fra)Résultats 2012 :9e constructeurs et 17e pilotesSite internet de l’écurie :www.redbull.comPilotes d’essais : Sébastien Buemi

FEU VERTN Bénéficie des solutionstechniques trouvées et développéespour l’équipe grande soeur Red Bull

N Deux bons jeunes pilotes qui se tirent vers le haut

N A signé quelques bons résultatsl’an dernier

N Ne pas changer le règlementtechnique favorise toujours les plus petites écuries

FEU ROUGEO Petite soeur de Red Bull,l’ex-écurie Minardi ne dispose pas des gros moyens. Elle sert juste à former des espoirs

O Moteur Ferrari client ne vaut pas celui de la Scuderia

O Equipe stagnant depuis son succès à Monza en 2008 avec Sebastian Vettel

19 Daniel RICCIARDO (AUS)Né à Perth (Australie)le 1er juillet 1989Age : 23 ans

Site perso :www.danielricciardo.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :Toro Rosso

Moteur :V8 Ferrari

Version 2013 :STR8

CARRIÈREDébuts en F1 2011 avec HRTGP disputés 31Victoire 0Podium 0Points 10Titr 0Résultat 2012 18e

SES +■ Grand espoir issu de la filière Red Bull

■ Pourrait remplacerWebber chez Red Bull l’anprochain s’il éclate cetteannée et prend le meilleursur Vergne ce qui n’a pasété le cas en 2012

■ Souriant, modeste et extrêmementsympathique

SES –■ A été battu par Vergneau championnat l’an dernier

■ Est-ce vraiment unfutur champion du mondeou juste un 2e Webber ?

18 Jean-Eric VERGNE (FRA)Né à Pontoise (France)le 25 avril 1990Age : 22 ans

Site perso :www.jeanericvergne.com

CARRIÈREDébuts en F1 2012 avec Toro RossoGP disputés 20Victoire 0Podium 0Points 16Titre 0Résultat 2012 17e

SES +■ Pilote issu de la filièreRed Bull ayant remportéplusieurs championnats

■ N’a pas déçu pour sesdébuts en F1 l’an dernier

SES –■ Manque un petitquelque chose, uneétincelle. Passe assezinaperçu dans le paddock

■ Sa 2e saison pourraitêtre sa dernière en F1 s’ilne devance par Ricciardo

■ On ne voit pas en lui le nouveau Prost…

FORMULE 1


Caterham

F1Team

TEAMPropriétaire :Tony Fernandes (Mex)Team manager :Cyril Abiteboul (Fra)Ingénieur en chef :Mike Gascoygne (GB)Base de l’écurie : LeafieldDébuts en F1 : Barhein 2010GP disputés : 58Victoire : 0Podium : 0Pole : 0Meilleur tour : 0Titre mondial : 0Point marqué : 0Pilotes 2012 :Vitaly Petrov (Rus)et Heikki Kovalainen (Fin)Résultats 2012 :10e des constructeurset 19e des pilotesSite internet de l’écurie :www.caterhamF1.comPilotes d’essais : ?

FEU VERTN Hormis la couleur de l’auto, on ne voit pas très bien quoi mettrepour le vert dans cette équipe qui stagne et ne parvient pas à recoller à l’arrière du peloton

N A décroché in-extremis la dixième place des constructeursl’an dernier après avoir battu les deux autres petites écuries HRT et Marussia

FEU ROUGEO Ecurie avec très peu de moyens

O Les deux titulaires de 2012 ontété virés et remplacés par des pilotespayants ce qui ne va pas aiderl’équipe. Charles Pic a néanmoins fait du bon travail l’an dernier chezMarussia. Mais sera-ce suffisant ? Van der Garde n’a rien à faire en F1...

21 Giedo VAN DER GARDE (P-B)Né à Rhenen (Pays-Bas)le 25 avril 1985Age : 27 ans

Site perso :www.giedovandergarde.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :Caterham

Moteur :Renault V8RS27

Version 2013 :CT03

CARRIÈREDébuts en F1 2013GP disputé 0victoire 0Podium 0Point 0Titre 0Résultat 2012 Pilote réserve

du team Caterham

SES +■ A déjà roulé à quelquesreprises les vendredis

■ Champion des World Series en 2008

■ Support de sonbeau-père, patron des vêtements Mr Gregor

SES –■ A déjà été piloted’essais F1 pour Spyker,Super Aguri, Force India,Renault et Caterham sansjamais rien prouver

■ Pilote payant dont il ne faut vraimentrien attendre quebeaucoup d’argent (12 millions ?) permettantau team de survivre

20 Charles PIC (FRA)Né à Montélimar (France)le 15 février 1990Age : 23 ans

Site perso :www.charlespic.com

CARRIÈREDébuts en F1 2012 avec MarussiaGP disputés 20Victoire 0Podium 0Point 0Titre 0Résultat 2012 21e

SES +■ Possède déjà une année d’expérience chez Marussia

■ A le soutien de la famille Lagardèrereprésentée par Olivier Panis

■ Un bon look pour un mec sympa

SES –■ Comment faire mieuxqu’en 2012 avec dumodeste matériel ?

■ Image de pilote payant

MarussiaF1

Team

TEAMPrésident :Andy Webb (GB)Team manager :John Booth (GB)Ingénieur en chef :Pat Symonds (GB)Base de l’écurie :Sheffield (GB)Débuts en F1 : Barhein 2010GP disputés : 58Victoire : 0Podium : 0Pole : 0Meilleur tour : 0Titre mondial : 0Point marqué : 0Pilotes 2012 :Timo Glock (All) et Charles Pic (Fra)Résultats 2012 :11e constructeurs et 20e pilotesSite internet de l’écurie :www.marussiaf1team.comPilotes d’essais :pas encore désigné

FEU VERTN Deux jeunes pilotes payants lui permettent de subsister

N Elle sera dotée cette année du KERS

N L’arrivée en 2014 d’un premierGP à Sotchi doit motiver les actionnaires russes

N Pat Symonds devrait finir parsortir quelque chose de son chapeau

FEU ROUGEO Caterham et Marussia jouentvraiment dans une autre division et ne semblent pas en mesure decombler l’écart de plus d’uneseconde les séparant des Toro Rosso,Sauber ou Force India.

O Deux nouveaux pilotes qui plusest tous les deux débutants. Voilà quine va pas aider Marussia à décoller.Glock a compris et est parti…

23 Max CHILTON (G-B)Né à Reigate (Angleterre)le 21 avril 1991Age : 21 ans

Site perso :www.maxchilton.com

LAMO

NOPLAC

E20

13

Voiture :Marussia

Moteur :CosworthCA2010

Version 2013 :MR02

CARRIÈREDébuts en F1 2013GP disputé 0Victoire 0Podium 0Point 0Titre 0Résultat 2012 5e du GP2 (1 victoire)

SES +■ N’a rien à perdre vu quel’on n’attend strictementrien de lui

■ En trois ans en GP2, il n’a réussi à gagnerqu’une seule course.Avant cela, il avait disputétrois saisons de F3empochant 2 victoires en2009 année où il termina4e du championnat

SES –■ Le nouveau benjamindu peloton est le pilotepayant dans toute sasplendeur. On sedemande vraimentcomment il est arrivé là

22 Jules BIANCHI (FRA)Né à Nicele 3 août 1989Age : 23 ans

Site perso :www.julesbianchi.com

CARRIÈREDébuts en F1 2013GP disputé 0Victoire 0Podium 0Point 0Titre 0Résultat 2012 2e du championnat FR3.5

SES +■ A déjà eu l’occasion derouler pas mal en F1 entests avec Ferrari et ForceIndia. S’est montré rapidedès son premier test avec Marussia

■ Connaît la majorité des circuits

■ Est managé par Nicolas Todt

SES –■ Quatrième Français en F1...

■ S’il était si fort, Ferraril’aurait-il laissé partir et Force India luiaurait-elle préféré Sutil ?

FORMULE 1


www.yokohamabelgium.com

FORMULE 1


Les

19Grands

Prixde

2013

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE > MelbourneDATE > 17 marsDÉPART DU GP (HEURE BELGE) > 07h00Circuit urbain non permanentLONGUEUR > 5,303 kmNOMBRE DE TOURS DU GP > 58CAPACITÉ > 80.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES > 161ER GP F1 > 1996RECORD DU TOUR > 1.24.125(M. Schumacher en 2004 sur Ferrari)POLE 2012 > Hamilton (McLaren)en 1.24.922VAINQUEUR 2012 > J. Button (McLaren)

DESCRIPTION Rendez-voustraditionnel du début de saison,Melbourne se distingue avant toutpar son ambiance bon enfant. Sansgrande difficulté, ce tracé dessinéautour du lac de l’Albert Park nefacilite pas les dépassements enraison du peu de lignes droites. Ledépart est donné en fin de journée etle soleil couchant peu aveuglerquelques pilotes. Très sale, la pistegagne en adhérence au fil dessessions et nombreuses coursesannexes.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : ManamaDATE : 21 avrilDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit permanentLONGUEUR : 6,299 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 57CAPACITÉ : 50.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 151ER GP F1 : 2004RECORD DU TOUR : 1.30.252(M. Schumi en 2004 sur Ferrari)POLE 2012 : Vettel (Red Bull) en 1.32.422VAINQUEUR 2012 : S. Vettel (Red Bull)

DESCRIPTION Ce circuit planté auxportes du désert présente laparticularité d’être très glissanten raison du sable recouvrantcertaines portions de la piste.Quelques enchaînements sonttrès délicats et appréciés despilotes. La région est assezinstable ce qui avait causél’annulation du GP en 2011 enraison de troubles et del’insécurité régnant pour lestouristes.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : ShanghaiDATE : 14 avrilDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 9hCircuit permanentLONGUEUR : 5,451 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 56CAPACITÉ : 200.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 161ER GP F1 : 2004RECORD DU TOUR : 1.32.238(M. Schumacher en 2004 sur Ferrari)POLE 2012 : Rosberg (Mercedes) en 1.35.121VAINQUEUR 2012 : N. Rosberg (Mercedes)

DESCRIPTION Construit sur un ancienmarécage avec des stands érigés surpilotis, le circuit de Shanghai est undes plus coûteux de l’ère moderne.Une création à la Tilke avec deslignes droites entrecoupéesd’épingles où il est relativement aiséde doubler.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE :Kuala LumpurDATE : 24 marsDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 9hCircuit permanentLONGUEUR : 5,543 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 56CAPACITÉ : 133.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 151ER GP F1 : 1999RECORD DU TOUR : 1.34.223(Montoya en 2004 sur Williams)POLE 2012 : Hamilton (McLaren)en 1.36.219VAINQUEUR 2012 : F. Alonso (Ferrari)

DESCRIPTION Un GP de feu avec destempératures chaudes et humidesfaisant beaucoup transpirer lespilotes. On y rencontre aussi souventdes orages tropicaux. Premier descircuits modernes, Sepang proposeun tracé rapide et technique où il estfacile de dépasser ce qu’apprécientles pilotes.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : BudapestDATE : 28 juilletDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit permanentLONGUEUR : 4,381 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 70CAPACITÉ : 120.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 141ER GP F1 : 1986RECORD DU TOUR : 1.19.815(Vettel en 2011 sur Red Bull)POLE 2012 : Hamilton (McLaren)en 1.20.953VAINQUEUR 2012 : L. Hamilton(McLaren)

DESCRIPTION On le surnommele Monaco des champs. LeHungaroring est un tourniquetnaturel sur lequel il est trèsdifficile de dépasser. La coursedisputée au cœur de l’été estgénéralement très chaude.La qualification et la stratégierelèvent d’une très grandeimportance.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE :SingapourDATE : 20 septembreDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit urbain non permanentLONGUEUR : 5,067 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 61CAPACITÉ : 110.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 231ER GP F1 : 2008RECORD DU TOUR : 1.45.599(Raikkonen en 2008 sur Ferrari)POLE 2012 : Hamilton (McLaren)en 1.46.362VAINQUEUR 2012 : S. Vettel (Red Bull)

DESCRIPTION Théâtre du premierGP nocturne de l’histoire,Singapour est un circuit urbaindifficile à mémoriser vu le trèsgrand nombre de virages.Certaines chicanes sont trèsdélicates et mal négociéespeuvent vous envoyer droit dansle mur. Les pilotes et les teams yvivent généralement à un rythmedécalé en restant à l’horaireeuropéen.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : MilanDATE : 8 septembreDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit permanentLONGUEUR : 5,793 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 53CAPACITÉ : 115.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 111ER GP F1 : 1950RECORD DU TOUR : 1.19.813(Montoya en 2005 sur Williams)POLE 2012 : Hamilton (McLaren)en 1.24.010VAINQUEUR 2012 : L. Hamilton(McLaren)

DESCRIPTION Chargé d’histoire,l’autodromo di Monza est lecircuit le plus rapide de la saison.Les F1 y tournent à une moyenneahurissante de près de 260 km/havec des pointes à plus de350 km/h. D’interminables lignesdroites y sont entrecoupées dechicanes à l’amorce desquelles lesgros freinages font la différence.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : VerviersDATE : 25 aoûtDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit permanentLONGUEUR : 7,005 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 44CAPACITÉ : 90.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 191ER GP F1 : 1985RECORD DU TOUR : 1.45.108(Raikkonen en 2004sur McLaren-Mercedes)POLE 2012 : Button (McLaren)en 1.47.573VAINQUEUR 2012 : J. Button (McLaren)

DESCRIPTION Planté au milieu denotre belle Ardenne et de sesverts sapins, le circuit vallonné deFrancorchamps est réputé pourêtre le plus beau du monde. Si levirage de l’Eau Rouge (Raidillon)ne représente plus un réelchallenge sur le sec, il n’endemeure pas moinsimpressionnant. Le doublegauche qui ne passe pas tout àfait à fond est plus excitant pourles pilotes. Le plus long ducalendrier, Spa est aussi l’un descircuits où il est le plus compliquéd’effectuer le tour parfait.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : YeongamDATE : 6 octobreDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 8h00Circuit permanentLONGUEUR : 5,450 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 55CAPACITÉ : 135.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 231ER GP F1 : 2010RECORD DU TOUR : 1.35.585(Vettel en 2010 sur Red Bull)POLE 2012 : Webber (Red Bull)en 1.37.242VAINQUEUR 2012 : S. Vettel (Red Bull)

DESCRIPTION : Une des dernièresœuvres de l’architecte de la F1Hermann Tilke, ce circuit esttracé au bord d’un lac, à 320 kmde la capitale de Séoul. Possédantla plus longue ligne droite descircuits asiatiques, il favorise lesdépassements mais ne sedistingue pas vraiment.

12H Dakar, Hannut 9-10 mars

ASAF Mariembourg Baja italienne 16-17 mars

Indy St Petersburg WSK Euro Zuera Rallye des Gazelles Rallye des Ardennes 23-24 mars

X30 Euro Mar+ Rotax Euro Genk 30-31 mars

Indy Birmingham TAC Rally WSK Masters Sarno Abu Dhabi Desert Cha 6-7 avril

CC Vencimont 13-14 avril

Indy Long Beach Zolder BNL Genk, WSK Sarno CC Sy, Sealine Qatar 20-21 avril

AC Oschersleben F3 Ricard (F), F4 Le Mans Rallye Wallonie ASAF Mariembourg CC Abreschwiller (F) 27-28 avril

kenheim Indy Sao Paulo WSK Masters Lignano CC Eschdorf 4-5 mai

garve Dijon Adac Master Spa 11-12 mai

ds Hatch F3 Portimao (P), F4 Pau Sezoens Rally BNL Ostricourt, Europ Wacker KZ1+KZ2 24H Nürburgring 18-19 mai

Indy 500 Miles Indianapolis Euromax Italie CC Laroche Spa Classic 25-26 mai

GTO Nurburg F3 Nurburg (All), Indy Detroit WSK Euro Genk 1-2 juin

hsenring F4 Spa (B), Indy For Worth Spa Euro Race CC Felenne 8-9 juin

ng, GTO Jerez Indy Milwaukee Eur Alcaniz KF+KF3 CC Alle/Semois Rallye Haute Senne 15-16 juin

Indy Newton Zolder Super Prix 22-23 juin

F3 Hungaroring (Hon) Ypres Rally Euro KZ1+KZ2 Genk Historic GP Zolder 29-30 juin

F4 Le Vigeant, Indy Pocono 6-7 juillet

GTO Silverstone F3 Silverstone (GB), Indy Toronto WSK Masters Castel CC Marchin 25H Be Trophy 13-14 juillet

Indy Edmonton Eur Essay KF+KF3 Baja espagnole Adac Spa Race 20-21 juillet

24H Spa 27-28 juillet

AC Nurburgring Indy Lexington ASAF Ostricourt CC Grandcourt Bianchi Rally 3-4 août

ielberg Rallycross Maasmech 10-11 août

burgring Indy Qingdao Rallycross Valkensw La Famenne 17-18 août

Indy Sonoma BNL Genk CC Bomerée 24-25 août

usitzring Indy Baltimore World Cup KF Baja Poland Baja Poland 31 août-1er sept

Spa F3 Spa (B), F4 Magny-Cours Omloop+600 km Spa ASAF Spa CC Houyet 7-8 septembre

leben, ADAC Ch. Bel Mariembourg 14-15 septembre

Truck GP Zolder, Spa 6 Hours 21-22 septembre

kenheim East Belgian Rally World C KF3 Sarno Rallye des Pharaons Racing Festival Spa 28-29 septembre

Monza F3 Monza (I), Indy Houston 5-6 octobre

F4 Lédenon Zolder Rallye du Maroc 24H 2CV Spa 12-13 octobre

kenheim Indy Fontana 19-20 octobre

F4 Le Castellet ASAF Mariembourg 26-27 octobre

Rallye du Condroz Final Cup WSK Cast Baja Portalegre 500 2-3 novembre

celone F3 Montmelo (Esp) Race Promotion Night 9-10 novembre

F3 Macau 16-17 novembre

23-24 novembre

30 nov/1er déc

E VOTRE SAISON AUTODAC GT,pen

Indy + F3Open + F4

BRCC+ Ch. Bel rallye

Karting Inter+ Belge

CC, rallycross,raid Divers

TABLEAU CLASSEMENTS DE LA SAISON

2013

LETOP 10 DE LA COURSE1

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LE TOP 10 AU CHAMPIONNAT1

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24MARSGRAND PRIXDEMALAISIE

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LE TOP 10 DE LA COURSE1

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17MARS

GRAND PRIXD’AUSTRALIE

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21AVRIL

GRAND PRIXDEBAHREIN

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14AVRIL

GRAND PRIXDECHINE

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22SEPTEMBRE

GRAND PRIXDESINGAPOUR

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8SEPTEMBRE

GRAND PRIXD’ITALIE

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13OCTOBRE

GRAND PRIXDUJAPON

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6OCTOBRE

GRAND PRIXDECORÉEDUSUD

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26MAI

GRAND PRIXDEMONACO

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LE TOP 10 DE LA COURSE

OP 10 AU CHAMPIONNAT

2AI

GRAND PRIXD’ESPAGNE

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30JUIN

GRAND PRIXD’ANGLETERRE

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9JUIN

GRAND PRIXDUCANADA

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3NOVEMBRE

GRAND PRIXD’ABUDHABI

POINTS1

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LE TOP 10 DE LA COURSE

OP 10 AU CHAMPIONNAT

27TOBRE

GRAND PRIXD’INDE

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24NOVEMBRE

GRAND PRIXDUBRÉSIL

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17NOVEMBRE

GRAND PRIXDESETATS-UNIS

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7JUILLET

GRAND PRIXD’ALLEMAGNE

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25AOÛT

GRAND PRIXDEBELGIQUE

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28JUILLET

GRAND PRIXDEHONGRIE

POINTS1

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9-10 mars Mexique

16-17 mars Melbourne (Australie) 12H Sebring

23-24 mars Sepang (Malaisie*) Canaries (ERC) Monza WTCC

30-31 mars Nogaro GTWS

6-7 avril Portugal WS Monza (I), Marrakech

13-14 avril Shanghai (Chine) 6H Silverstone WEC 3H Monza + GTWS

20-21 avril Barhein (*) ALMS Long Beach Zolder GTWS

27-28 avril Açores (ERC) WS Motorland (Esp), Slovakia GTO Castellet, ADA

4-5 mai Argentine 6H Spa WEC WTCC Hungaroring DTM Hock

11-12 mai Barcelone (Espagne*°) ALMS Laguna Seca GTO Alg

18-19 mai Corse (ERC) 6H Imola ELMS, WTCC Salzburgr DTM Brand

25-26 mai Monaco (*) WS Monaco

1-2 juin Acropole 3H Silverstone + GTWS WS Francorchamps (B) DTM Spielberg,

8-9 juin Montréal (Canada) ALMS Lime Rock, Test Day Le Mans WTCC Moscou ADAC Sach

15-16 juin DTM Lausitzrin

22-23 juin Sardaigne 24H du Mans WEC WS Moscou (Rus)

29-30 juin Silverstone (Angleterre*°) Ypres (ERC) 3H Castellet + GTWS WS Nürburgring (All) Porto

6-7 juillet Hockenheim (Allemagne*°)

13-14 juillet San Marino (ERC) Zandvoort GTWS DTM Norisring, G

20-21 juillet ALMS Mosport WS A1Ring (Aut) + 6H ELMS

27-28 juillet Hungaroring (Hongrie*°) Sibiu (ERC) 24H Spa + GTWS WTCC Curitiba (Bré)

3-4 août Finlande DTM Moscou, AD

10-11 août ALMS Elkhart Lake ADAC Sp

17-18 août Slovakiaring GTWS DTM Nürb

24-25 août Spa (Belgique*°) Allemagne WS Silverstone (GB)

31 août-1er sept Barum (ERC) ALMS Baltimore, 6H Sao Paulo ADAC Lau

7-8 septembre Monza (Italie*°) WTCC Sonoma (USA) GTO S

14-15 septembre Australie, Pologne (ERC) WS Hungaroring (H) + 6H ELMS DTM Oschersl

21-22 septembre Marina Bay (Singapour*) 6H Austin WEC 3H Nürburgring GTWS WTCC Suzuka (Jap)

28-29 septembre Croatie (ERC) WS Paul Ricard (F) + 6H ELMS ADAC Hoc

5-6 octobre Yeongnam (Corée) France ALMS Virginie GTO M

12-13 octobre Suzuka (Japon) Sanremo (ERC) Navarra GTWS

19-20 octobre ALMS Petit Le Mans, 6H Fuji WEC WS Barcelone (Esp) DTM Hock

26-27 octobre New Delhi (Inde) Espagne

2-3 novembre Yas Marina (Abu Dhabi*°) WTCC Shanghai (Chn)

9-10 novembre Valais (ERC) 6H Shanghai WEC GTO Bar

16-17 novembre Austin (USA) Angleterre Abu Dhabi GTWS WTCC Macau

23-24 novembre Interlagos (Brésil)

30 nov/1er déc 6H Bahrein WEC

Mexiques

LE CALENDRIER 2013 DEFormule 1(*GP2, °GP3)

RallyesWRC et ERC

Endurance WEC,ALMS

GT WS,Blancpain

World Series,ELMS, WTCC

DTM, ADGT O

FORMULE 1

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : BarceloneDATE : 12 maiDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit permanentLONGUEUR : 4,655 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 66CAPACITÉ : 107.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 161er GP F1 : 1991RECORD DU TOUR : 1.21.670(Raikkonen en 2008 sur Ferrari)POLE 2012 : Maldonado (Williams)en 1.22.285VAINQUEUR 2012 : P. Maldonado(Williams)

DESCRIPTION Théâtre du premierGP européen de la saison, lecircuit Catalunya est le plus utilisépar la F1 durant les essaishivernaux. Pilotes et ingénieurs leconnaissent par cœur ce qui lerend peu passionnant en fait.L’ajout d’une chicane avant laligne droite de départ a ralenti lesmonoplaces et enlevé encore unpeu plus de caractère à cettepiste toutefois trèsreprésentative. Si on marche bienà Barcelone, c’est un gage deréussite pour le reste de la saison.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE :Milton KeynesPlan circuit avec noms viragesDATE : 30 juinDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit permanentLONGUEUR : 5,900 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 51CAPACITÉ : 150.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 171ER GP F1 : 1950RECORD DU TOUR : 1.18.739(M. Schumacher en 2004 sur Ferrari)POLE 2012 : Alonso (Ferrari) en 1.51.746VAINQUEUR 2012 : M. Webber (Red Bull)

DESCRIPTION Avec Monaco etMonza, il s’agit d’un des plusanciens tracés du championnat.Rapide et fluide, il offre toujoursbeaucoup de sensations aux piloteset au public toujours nombreuxpour soutenir ses compatriotes.La météo y est malheureusementsouvent maussade.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : MontréalDATE : 9 juinDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 20hCircuit urbain non permanentLONGUEUR : 4,361 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 70CAPACITÉ : 100.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 131ER GP F1 : 1978RECORD DU TOUR : 1.13.622(Barrichello en 2004 sur Ferrari)POLE 2012 : Vettel (Red Bull) en 1.13.784VAINQUEUR 2012 : L. Hamilton (McLaren)

DESCRIPTION Tracé sur l’îleNotre-Dame, au bord du fleuveSaint-Laurent, le circuit GillesVilleneuve réserve quasi toujoursdes courses de folie avec denombreux dépassements etrebondissements. L’ambiance dansla ville de Montréal vivant aurythme du GP en fait un des GPles plus prisés des pilotes.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : MonacoDATE : 26 maiDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit urbain non permanentLONGUEUR : 3,340 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 78CAPACITÉ : 120.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 191ER GP F1 : 1950RECORD DU TOUR : 1.14.439(M. Schumacher en 2004 sur Ferrari)POLE 2012 : Webber (Red Bull) en 1.14.381VAINQUEUR 2012 : M. Webber (Red Bull)

DESCRIPTION Monaco c’est uncircuit atypique et mythique, lerendez-vous mondain que tout lemonde attend. L’exiguïté des lieuxne pardonne pas le moindre écartde trajectoire. Sur un circuit oùdépasser relève de la mission quasiimpossible, plus de 50 % du succèsse joue le samedi après-midi lors dela qualification. On a tendance dedire qu’une victoire en Principautévaut presque un titre mondial.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : ManheimDATE : 7 juilletDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit permanentLONGUEUR : 5,158 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 60CAPACITÉ : 290.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 161ER GP F1 : 1984RECORD DU TOUR : 1.29.468(M. Schumacher en 2004 sur Ferrari)POLE 2011 : Webber (Red Bull)en 1.30.079VAINQUEUR 2011 : L. Hamilton (McLaren)

DESCRIPTION S’il porte toujours lenom de la mythique Norddshleife,ce circuit aux 180 viragesabandonné par les F1 depuisl’accident dramatique de NikiLauda, le petit Ring n’a plusgrand-chose en commun avec sonancêtre. La miniaturisation n’apas été aussi réussie qu’àFrancorchamps distant d’unecentaine de km. Moins nombreuxque lors des mythiques 24H, lepublic y vient néanmoins toujourstrès nombreux.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : SuzukaDATE : 13 octobreDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 8hCircuit permanentLONGUEUR : 5,807 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 53CAPACITÉ : 100.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 171ER GP F1 : 1987RECORD DU TOUR : 1.31.540(Raikkonen en 2005 sur McLaren)POLE 2012 : Vettel (Red Bull) en 1.30.839VAINQUEUR 2012 : Vettel (Red Bull)

DESCRIPTION : AvecFrancorchamps, Suzuka est lecircuit le plus apprécié des pilotes.Avec son tracé en forme de huitet un pont où les F1 se croisent, lecircuit japonais a un caractèrevraiment unique. Ce sontgénéralement les plus grands quis’y imposent devant un public depassionnés toujours trèsnombreux.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : AustinDATE : 17 novembreDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 19hCircuit permanentLONGUEUR : 5,470 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 59CAPACITÉ : 120.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 201ER GP F1 : 2012RECORD DU TOUR : 1.39.357(Vettel en 2012 sur Red Bull)POLE 2012 : Vettel (Red Bull) en 1.35.657VAINQUEUR 2012 : L. Hamilton(McLaren)

DESCRIPTION : Inauguré l’andernier, le Circuit des Amériquesa d’emblée fait l’unanimité avecun départ original en montée suivid’un impressionnant raidillon puisune descente vertigineuse.Reprenant la plupart desmeilleurs virages duchampionnat, le circuit d’Austinbénéficie aussi d’un publicchaleureux et accueillant faisantde ce rendez-vous un des pointsd’orgue de la saison.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE :Abu DhabiDATE : 3 novembreDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 14hCircuit permanentLONGUEUR : 5,554 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 55CAPACITÉ : 50.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 211ER GP F1 : 2009RECORD DU TOUR : 1.43.964(Vettel en 2009 sur Red Bull)POLE 2012 : Hamilton (McLaren)en 1.40.630VAINQUEUR 2012 : K. Raikkonen(Lotus-Renault)

DESCRIPTION : Sillonnant la Marina,le circuit d’Abu Dhabi présente desuperbes infrastructures. Soncircuit manque un peu d’âmemais est néanmoins très appréciédes pilotes qui y disputent un GPdébutant au coucher du soleil ets’achevant à la lueur desprojecteurs.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE :New DelhiDATE : 27 octobreDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 10h30Circuit permanentLONGUEUR : 5,141 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 60CAPACITÉ : 150.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 161ER GP F1 : 2011RECORD DU TOUR : 1.27.249(Vettel en 2011 sur Red Bull)POLE 2012 : Vettel (Red Bull) en 1.25.283VAINQUEUR 2012 : S. Vettel (Red Bull)

DESCRIPTION : Nouveau tracéinauguré en 2011 sansénormément de relief.

GRANDE VILLE LA PLUS PROCHE : Sao PauloDATE : 24 novembreDÉPART DU GP EN HEURE BELGE : 17hCircuit permanentLONGUEUR : 4,309 kmNOMBRE DE TOURS DU GP : 71CAPACITÉ : 119.000 spectateursNOMBRE DE VIRAGES : 151ER GP F1 : 1973RECORD DU TOUR : 1.11.473(Montoya en 2004 sur Williams)POLE 2012 : Hamilton (McLaren)en 1.12.458VAINQUEUR 2012 : J. Button (McLaren)

DESCRIPTION Encore un endroit oùles pilotes aiment se retrouverpour clôturer l’année lors d’unecourse généralement trèsdisputée sur un petit circuit àl’ancienne avec pas mal de viragessans grands dégagements où lesgros cœurs peuvent encore fairela différence. Le public brésilienparticipe généreusement à cettefête de fin d’année.

FORMULE 1

Le Livre d’Or du Championnat du Monde de Formule 1Champions du monde (1er) Vice-champion du monde (2e) 3e

1950 Giuseppe Farina (Ita)Alfa Romeo Juan Manuel Fangio ( Arg)/Alfa Romeo Luigi Fagioli (Ita)/Alfa Romeo

1951 Juan Manuel Fangio (Arg)/Alfa Romeo Alberto Ascari(Ita)/Ferrari José Froilán González (Arg)/Ferrari

1952 Alberto Ascari (Ita)/Ferrari Giuseppe Farina (Ita)/Ferrari Piero Taruffi(Ita)/Ferrari

1953 Alberto Ascari (Ita)/Ferrari Juan Manuel Fangio (Arg)/Maserati Giuseppe Farina(Ita)/Ferrari

1954 Juan Manuel Fangio (Arg)/Maserati-Mercedes José Froilán González (Arg)/Ferrari Mike Hawthorn(G-B)/ Ferrari

1955 Juan Manuel Fangio (Arg)/Mercedes Stirling Moss (G-B)/Mercedes Eugenio Castellotti(Ita)/Ferrari-Lancia

1956 Juan Manuel Fangio (Arg)/Ferrari-Lancia Stirling Moss (G-B)/Maserati Peter Collins (G-B)/Ferrari

1957 Juan Manuel Fangio (Arg)/Maserati Stirling Moss (G-B)/Vanwall Luigi Musso (Ita)/Ferrari

1958 Mike Hawthorn (G-B)/Ferrari Stirling Moss (G-B)/Cooper-Vanwall Tony Brooks (G-B)/Vanwall Vanwall

1959 Jack Brabham (Aus)/Cooper-Climax Tony Brooks (R-U)/Ferrari Stirling Moss (G-B)/Cooper-Climax Cooper-Climax

1960 Jack Brabham (Aus)/Cooper-Climax Bruce McLaren (N-Z)/Cooper-Climax Stirling Moss(G-B)/Cooper-Climax Cooper-Climax

1961 Phil Hill (USA)/Ferrari Wolfgang von Trips (All)/Ferrari Stirling Moss (G-B)/Lotus et Dan Gurney ()/Porsche Ferrari

1962 Graham Hill (G-B)/BRM Jim Clark (G-B)/Lotus-Climax Bruce McLaren (N-Z)/Cooper-Climax BRM

1963 Jim Clark (G-B)/Lotus-Climax Graham Hill (G-B)/BRM ex aequo avec Richie Ginther (USA)/BRM Lotus-Climax

1964 John Surtees(G-B)/Ferrari Graham Hill (G-B)/BRM Jim Clark (G-B)/BRM Ferrari

1965 Jim Clark (G-B)/Lotus-Climax Graham Hill (G-B)/BRM Jackie Stewart (G-B)/BRM Lotus-Climax

1966 Jack Brabham (Aus)/Brabham-Repco John Surtees(G-B)/Ferrari/Cooper-Maserati Jochen Rindt (Aut)/Cooper-Maserati Brabham

1967 Denny Hulme(N-Z)/Brabham-Repco Jack Brabham(Aus)/Brabham-Repco Jim Clark (G-B)/Lotus – BRM/Climax/Ford Brabham

1968 Graham Hill (G-B)/Lotus-Ford Jackie Stewart (G-B)/Matra-Ford Denny Hulme (N-Z)/McLaren-Ford Lotus-Ford

1969 Jackie Stewart (G-B)/Matra-Ford Jacky Ickx/Brabham-Ford Bruce McLaren (N-Z)/McLaren-Ford Matra-Ford

1970 Jochen Rindt (Aut)/Lotus-Ford Jacky Ickx/Ferrari Clay Regazzoni(Sui)/Ferrari Lotus-Ford

1971 Jackie Stewart (G-B)/Tyrrell-Ford Ronnie Peterson (G-B)/March-Ford François Cevert (Fra)/Tyrrell-Ford Tyrrell-Ford

1972 Emerson Fittipaldi (Bré)/Lotus-Ford Jackie Stewart (G-B)/Tyrrell-Ford Denny Hulme (N-Z)/McLaren-Ford Lotus-Ford

1973 Jackie Stewart (G-B)/Tyrrell-Ford Emerson Fittipaldi(Bré)/Lotus-Ford Ronnie Peterson (Suè)/Lotus-Ford Lotus-Ford

1974 Emerson Fittipaldi (Bré)/McLaren-Ford Clay Regazzoni (Sui)/Ferrari Jody Scheckter(AfS)/Tyrrell-Ford McLaren-Ford

1975 Niki Lauda( Aut)/Ferrari Emerson Fittipaldi (Bré)/McLaren-Ford Carlos Reutemann (Arg)/Brabham-Ford Ferrari

1976 James Hunt (G-B)/McLaren-Ford Niki Lauda(Aut)/Ferrari Jody Scheckter (AfS)/Tyrrell-Ford Ferrari

1977 Niki Lauda (Aut)/Ferrari Jody Scheckter (AfS)/Wolf Mario Andretti (USA)/Lotus-Ford Ferrari

1978 Mario Andretti (USA)/Lotus-Ford Ronnie Peterson (Suè)/Lotus-Ford Carlos Reutemann (Arg)/Ferrari Lotus-Ford

1979 Jody Scheckter(AfS)/Ferrari Gilles Villeneuve (Can)/Ferrari Alan Jones (Aus)/Williams-Ford Ferrari

1980 Alan Jones (Aus)/Williams-Ford Nelson Piquet (Bré)/Brabham-Ford Carlos Reutemann(Arg)/Williams-Ford Williams-Ford

1981 Nelson Piquet (Bré)/Brabham-Ford Carlos Reutemann (Arg)/Williams-Ford Alan Jones (Aus)/Williams-Ford Williams-Ford

1982 Keke Rosberg (Fin)/Williams-Ford Didier Pironi (Fra)/Ferrari ex aequo avec John Watson (Irl)/ McLaren-Ford Ferrari

1983 Nelson Piquet (Bré)/Brabham-Ford Alain Prost (Fra)/Renault René Arnoux (Fra)/Ferrari Ferrari

1984 Niki Lauda (Aut)/McLaren-Porsche Alain Prost (Fra)/McLaren-Porsche Elio de Angelis (Ita)/Lotus-Renault McLaren-Porsche

1985 Alain Prost (Fra)/McLaren-Porsche Michele Alboreto (Ita)/Ferrari Keke Rosberg (Fin)/Williams-Honda McLaren-Porsche

1986 Alain Prost (Fra)/McLaren-Porsche Nigel Mansell (G-B)/Williams-Honda Nelson Piquet (Bré)/Williams-Honda Williams-Honda

1987 Nelson Piquet (Bré)/Williams-Honda Nigel Mansell (G-B)/Williams-Honda Ayrton Senna (Bré)/Lotus-Honda Williams-Honda

1988 Ayrton Senna(Bré)/McLaren-Honda Alain Prost (Fra)/McLaren-Honda Gerhard Berger(Aut)/Ferrari McLaren-Honda

1989 Alain Prost(Fra)/ McLaren-Honda Ayrton Senna (Bré)/McLaren-Honda Riccardo Patrese (Ira)/Williams-Renault McLaren-Honda

1990 Ayrton Senna (Bré)/McLaren-Honda Alain Prost(Fra)/Ferrari Nelson Piquet(Bré)/ Benetton-Ford)Gerhard Berger(Aut)/McLaren-Honda McLaren-Honda

1991 Ayrton Senna (Bré)/McLaren-Honda Nigel Mansell (G-B)/Renault Riccardo Patrese (Ita)/Williams-Renault McLaren-Honda

1992 Nigel Mansell (G-B)/Renault Riccardo Patrese(Ita)/Williams-Renault Michael Schumacher (All)/Benetton-Ford Williams-Renault

1993 Alain Prost (Fra)/Williams-Renault Ayrton Senna(Bré)/McLaren-Ford Damon Hill (G-B)/Williams-Renault Williams-Renault

1994 Michael Schumacher (All)/Benetton-Ford Damon Hill (G-B)/Williams-Renault Gerhard Berger (Aut)/Ferrari Williams-Renault

1995 Michael Schumacher (All)/Benetton-Renault Damon Hill (G-B)/Williams-Renault David Coulthard (Eco)/Williams-Renaults Benetton-Renault

1996 Damon Hill (G-B)/Williams-Renault J. Villeneuve (Can)/Williams-Renault Michael Schumacher(All)/Ferrari Williams-Renault

1997 Jacques Villeneuve (Can)/Williams-Renault H.-Harald Frentzen (All)/Williams-Renault D. Coulthard (Eco)/McLaren-MercedesJ. Alesi (Fra)/ Benetton-Renault Williams-Renault

1998 Mika Häkkinen (Fin)/McLaren-Mercedes Michael Schumacher(All)/Ferrari David Coulthard (Eco)/McLaren-Mercedes McLaren-Mercedes

1999 Mika Häkkinen(Fin)/McLaren-Mercedes Eddie Irvine (G-B)/Ferrari Heinz-Harald Frentzen(All)/ Jordan-Mugen Honda Ferrari

2000 Michael Schumacher (All)/Ferrari Mika Häkkinen (Fin)/McLaren-Mercedes David Coulthard (Eco)/McLaren-Mercedes Ferrari

2001 Michael Schumacher (All)/Ferrari D. Coulthard (Eco)/McLaren-Mercedes Rubens Barrichello(Bré)/Ferrari Ferrari

2002 Michael Schumacher (All)/Ferrari Rubens Barrichello (Bré)/Ferrari Juan Pablo Montoya (Col)/Williams-BMW Ferrari

2003 Michael Schumacher (All)/Ferrari Kimi Räikkönen (Fin)/McLaren-Mercedes Juan Pablo Montoya (Col)/Williams-BMW Ferrari

2004 Michael Schumacher (All)/Ferrari Rubens Barrichello (Bré)/Ferrari Jenson Button (G-B)/BAR-Honda Ferrari

2005 Fernando Alonso (Esp)/Renault Kimi Räikkönen (Fin)/McLaren-Mercedes Michael Schumacher (All)/Ferrari Renault

2006 Fernando Alonso (Esp)/Renault Michael Schumacher (All)/Ferrari Felipe Massa(Bré)/Ferrari Renault

2007 Kimi Räikkönen (Fin)/Ferrari Lewis Hamilton (G-B)/McLaren Mercedes Fernando Alonso (Esp)/McLaren-Mercedes Ferrari

2008 Lewis Hamilton(G-B)/McLaren-Mercedes Felipe Massa (Bré)/Ferrari Kimi Räikkönen (Fin)/Ferrari Ferrari

2009 Jenson Button( G-B)/Brawn GP-Mercedes Sebastian Vettel(All)/Red Bull-Renault Rubens Barrichello (Bré)/Brawn GP-Mercedes Brawn GP-Mercedes

2010 Sebastian Vettel (All)/Red Bull Renault) Fernando Alonso (Esp)/Ferrari Mark Webber (Aus)/Red Bull-Renault Red Bull-Renault

2011 Sebastian Vettel (All)/Red Bull Renault) Jenson Button (G-B)/McLaren Mark Webber (Aus)/Red Bull-Renault Red Bull-Renault

2012 Sebastian Vettel (All)/Red Bull Renault) Fernando Alonso (Esp)/Ferrari Kimi Raïkkönen (Fin)/Lotus F1 Team Red Bull-Renault

AlainProst (Fra)

1985, 86, 89, 93

MichaelSchumacher (All)

1994, 95, 2000, 01, 02, 03, 04

Juan ManuelFangio (Arg)

1951, 54, 55, 56, 57

Jack Brabham (NZ) 1959, 60, 66Jacky Stewart (GB) 1969, 71, 73

Niki Lauda (Aut) 1975, 77, 84Nelson Piquet (Bré) 1981, 83, 87Ayrton Senna (Bré) 1988, 90, 91

Sebastian Vettel (All) 2010, 11, 12

Alberto Ascari (Ita) 1952, 53Jim Clark (GB) 1963, 65

Graham Hill (GB) 1962, 68Emerson Fittipaldi (Bré) 1972, 74

Mika Häkkinen (Fin) 1998, 99Fernando Alonso (Esp) 2005, 06


LA SUCCESSIONEST OUVERTE !Sébastien Loeb a tourné la page après neuftitres de Champion du Monde

PAR VINCENT MARIQUE

NNéle26 février 1974 à Haguenau, dans le Bas-Rhin, l’ado turbulent deve-nu électricien un peu par dépit restera certainement à tout jamais leplus grand champion de rallye de tous les temps. A son compteur, quin’est pas encore totalement arrêté, figurent aujourd’hui 77 victoiresmondiales et, surtout, neuf titres de Champion duMonde. Entre 2004et 2012, Sébastien Loeb a dominé le Championnat duMonde des Ral-lyes. Et avec une seulemarque, Citroën.

Sur son passage, l’ouragan Loeb a fait quelques dégâts, faisant ployerde prestigieux équipiers : ColinMcRae, Carlos Sainz et… François Duvalnotamment. Pour être un bon équipier de l’Alsacien, il fallait accepterle rôle de lieutenant. Dani Sordo l’avait parfaitement compris. Il est res-té son second durant quatre saisons. En attendant de succéder auMaî-tre, MikkoHirvonen a aussi endossé la saison dernière ce rôle, peut-être ingratmais tellement utile, après le séisme provoqué par l’irrévé-rencieux Sébastien Ogier en 2011.

A un Sébastien va peut-être en succéder un autre. En effet, dès la pre-mière spéciale du premier rallye de la nouvelle Volkswagen Polo RWRC, Sébastien Ogier a signé lemeilleur temps. Et dès le deuxième ral-lye, il lui a offert sa première victoire…

La saison 2013 s’annonce clairement plus indécise que les précéden-tes. La succession de Loeb est désormais ouverte. Chez Citroën, MikkoHirvonen et Dani Sordo espèrent pouvoir assumer le rôle de chef de fi-le, mais leur début de saison a étémédiocre. Dans les rangs de Ford, où

le soutien duQatar remplace le label officiel, Mads Ostberg se sent prêtpour viser la couronnemondiale. Avec des équipiers aussi rapidesqu’Evgeny Novikov et… Thierry Neuville, le Norvégien sait aussi qu’iln’est pas le seul à pouvoir faire briller la Fiesta RSWRC. Nouvelle venuesur la scènemondiale, la Polo RWRC de Volkswagen a donc déjà im-pressionné. Bien plus que Jari-Matti Latvala, pas encore à l’aise sur laWRC allemande, Sébastien Ogier sera à n’en pas douter un candidat sé-rieux à la succession de sonmeilleur ennemi à l’époque où ils défen-daient tous deux les couleurs de Citroën.

En l’absencemalheureusement deMini, le groupe BMWayant déci-dé de retirer pour de bon la prise de la pompe à eurosmise sur pied parProdrive, Volkswagen constitue la troisième composante d’une compé-tition dont l’avenir àmoyen terme dépendra de la poursuite de l’impli-cation de Citroën et de Ford, avec le soutien plus oumoins fort de par-tenaires extérieurs, en attendant l’arrivée de Hyundai en 2014.

Deux des treize rounds du championnat 2013 ont déjà rendu leurverdict. A Loeb et Citroën le premier. A Ogier et Volkswagen le second.Pour espérer remporter une 78e victoiremondiale, Sébastien Loeb de-vra désormais attendre l’Argentine. En octobre, il clôturera sa saison àdomicile, en Alsace. Là où il a remporté les titres en 2010 et 2012. Pen-dant ce temps, face à ce nouvel ogre que pourrait être Ogier, la nouvellegénération devramontrer les dents. Et sortir ses griffes. Quand le chatn’est pas là…●A

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WRC2013

RALLYE


RALLYE


Thierry

“SOUHAITEZ-MOIQUELQUES PODIUMS…”

Notre fer de lanceen Championnat du Monde

des Rallyes se sent bienchez M-Sport et Ford

RENCONTRE VINCENT MARIQUE

Endécidant de couper en décembredernier le cordon ombilical qui sem-blait le lier au groupe PSA et à Citroënpour rejoindreM-Sport et disputer le

Championnat duMonde des Rallyes au volantd’une Ford, Thierry Neuville a fait preuved’une énorme force de caractère et d’audace.Cette audace sera-t-elle payante à long terme ?Il est encore trop tôt pour l’affirmer. Le jeunepilote de Hünningen a en tout cas bien la têtesur les épaules.

? Thierry, après les deux premières épreuves de lasaison 2013, es-tu toujours convaincu d’avoir fait

le bon choix pour ta carrière en quittant Citroën ?

“Tout à fait. Après ces deux rallyes, nous avonsune bonne idée du potentiel de la Ford FiestaWRC, même s’il faut évidemment attendre devoir ce qu’elle vaut réellement sur la terre. Ça,nous le saurons au Mexique et plus encore auPortugal. Chez M-Sport, avec les autres jeunes pi-lotes du team, nous sommes tous traités commedes pilotes officiels avec un encadrement suffi-sant. Quand j’ai dû prendre une décision, j’aiclairement opté pour le programme qui me per-mettait de faire le plus de rallyes. Je pense avoirfait le bon choix.”

Quand as-tu réellement décidé de rejoindre M-

Sport et Ford ?

“J’ai commencé à y penser la veille de la clôturedes engagements pour le Rallye Monte-Carlo, findécembre. Et la décision a été prise quelquesheures avant cette clôture et l’annonce de mon

LES

KO

LCZ

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Neuville

RALLYE


arrivée chez M-Sport. À ce moment-là, je savaisdéjà que si je restais avec Citroën, je ne ferais pasle Rallye de Suède. Et le Rallye Monte-Carlo étaitaussi incertain. Ma saison n’aurait certainementdémarré qu’au Rallye du Mexique. Pour un jeunepilote comme moi, c’était un vrai problème.”

?Quels sont les rallyes sur lesquels tu pourraisle plus facilement temettre en évidence

cette année ?

“Nous pouvons être performants partout, mais ilfaudra surtout être malin cette année. Sur l’as-phalte, je peux évidemment signer de très bonsrésultats. En France et en Allemagne, commenous l’avons déjà montré, nous pouvons jouerdevant. J’espère aussi pouvoir réussir à confir-mer ce que nous avions montré en 2012 en Fin-lande. Et il y en aura d’autres…”

?Quel rallye veux-tu absolument gagner ?“Pour être très performant en Suède, il me faudraencore du temps. J’opterais donc alors plutôtpour la Finlande, qui est un rallye magnifiquequi m’a toujours fait rêver. Sur ces routes largesen bonne terre, où l’on est souvent en l’air, les sen-sations sont tout simplement phénoménales.”

? En Suède, vous avez changé de systèmede notes. Pourquoi ?

“Lors des tests précédant le Rallye de Suède, lavitesse était tellement élevée que nous avonscompris qu’il était temps de simplifier notre sys-tème. Pour l’IRC et la Super2000, il était parfaitcar extrêmement précis. Et il nous a permis de

signer nos victoires avec la 207. Mais dans laWRC, tout va tellement plus vite qu’il fallait sim-plifier. Nous avons analysé les systèmes de Loebet d’Ogier, reprenant les éléments qui nous sem-blaient les meilleurs. Et en course, ce nouveausystème a prouvé son efficacité. Maintenant,nous allons revisionner nos vidéos pour préparerles reconnaissances des prochains rallyes avec cenouveau système.”

“LA FORD ME CONVIENT MIEUX”? Thierry, penses-tu que la Ford est plus adaptéeà ton pilotage que la Citroën ?

“Au niveau du châssis, elle est plus facile à ex-ploiter et à piloter. La Fiesta WRC est plus viveque la DS3 et convient en général mieux à monstyle de pilotage. Même si j’ai finalement encorepeu de kilomètres à son volant, je me sens enconfiance dans la Ford car je sais comment elleva réagir. L’an dernier, il m’a fallu du temps pourcomprendre la Citroën. Et puis, je préfère aussi laposition de pilotage dans la Fiesta. Nous avonsbeaucoup plus de place que dans l’habitacle dela DS3, qui a été visiblement pensée pour les pluspetits gabarits.”

? L’atmosphère est-elle différenteentre les équipes Citroën et Ford ?

“Les mentalités sont naturellement différentesentre les Français et les Anglais. Même si l’unedes équipes est extrêmement familiale et l’autreextrêmement professionnelle, nous avons étéparfaitement accueillis dans les deux structureset nous nous sentons aujourd’hui aussi bien quenous l’étions l’an dernier.”

? Penses-tu queM-Sport et Ford seront encorelongtemps présents enWRC ?

“Je pense qu’ils sont encore là pour quelques an-nées. La Fiesta est actuellement très compétitive.La question se posera peut-être quand il faudrahomologuer une nouvelle voiture. Aujourd’hui,la saison est assurée avec le support de partenai-res extérieurs.”

? Comment décrire ta relationavec Nasser Al-Attiyah, qui soutient Ford

et ton programme au travers du Qatar ?

C’est un grand frère ? Un ami ? Un sponsor ?

“C’est quelqu’un que j’admire et que je respecte.Même s’il a énormément de moyens, il ne les affi-che pas ouvertement. Il reste simple et sympa. Etpuis, il en fait profiter les autres ! Il n’y a pas quemoi (rires). C’est même le Championnat du Mon-de des Rallyes en général qui en profite. Quelaurait été le programme de Citroën l’an derniersans le Qatar ? Et sans le Qatar, qu’aurait fait M-Sport cette année ? Comme Abu Dhabi d’ailleurs,Nasser Al-Attiyah et son management ont fait cequ’il fallait pour que le Championnat du Mondereste attractif.”

”JE TRAVAILLE TOUS LES JOURS”?Que dois-tu encore améliorer au niveau de tagestion de course ?

“En Suède, Nicolas et moi avons réalisé un beaurallye au niveau de la gestion de la course. Enanalysant ce rallye, nous avons compris quenous avions adopté la stratégie de course parfai-te. Et cela a payé. Je pense que nous devons conti-nuer de la sorte. En 2012, de nombreux rallyesont été des courses par élimination. Nous enavons d’ailleurs souvent été les victimes (rires).

Cette année, il faut être de l’autre côté et réaliserune saison comme l’a fait par exemple Mads Ost-berg en 2012. Ça, c’est valable pour le début desaison. Après, on verra bien (rires).”

? Penses-tu que Sébastien Loeb vamanquerauWRC ?

“Il a réalisé une carrière exemplaire. Mais com-me il y a eu Walter Röhrl, Björn Waldegard, AriVatanen ou Marcus Grönholm, il y en aura enco-re d’autres après Sébastien Loeb.”

? Entre les rallyes, à quoi ressemble une journéenormale pour Thierry Neuville ?

“Je prépare essentiellement les rallyes suivants.Je réponds aussi à beaucoup d’interviews. J’aiaussi souvent des meetings importants pourl’avenir. Si la saison commence à peine, nous tra-vaillons en effet déjà pour la prochaine. Et puis,en plus d’exercices quotidiens pour les yeux et latechnique du regard, que je travaille tous lesjours, je fais aussi quotidiennement ou quasiquotidiennement du sport. Entre une demi-heureet deux heures de course à pied et de spinning.”

?Dans ta voiture ou dans ta valise, emmènes-tuun objet porte-bonheur ?

“C’était le cas en IRC dans la Peugeot, où nousavions un petit chat que l’on nous avait offert.Mais Nicolas ne le voulait plus (rires).”

?Que peut-on te souhaiter pour cette saison2013 ? Une première victoire ?

“Souhaitez-moi plutôt quelques podiums et jechoisirai alors moi-même la marche sur laquelleje veux monter !” ●

Thierry Neuville espère porter haut les couleursde la Belgique en WRC. (PHOTONEWS)

NICOLAS GILSOUL,LE MAILLON ESSENTIELUn co-pilote très précieux

Agé aujourd’hui de 31 ans, sept de plus queThierry Neuville, Nicolas Gilsoul possède na-turellement un peu plus d’expérience queson pilote tout en présentant l’avantaged’être de la même génération que Thierry.Equipiers depuis quasiment le début de lasaison 2011, Thierry et Nicolas ont gravi en-semble les échelons, remporté ensemble leTour de Corse et le Sanremo en IRC avecPeugeot, et surmonté ensemble les difficul-tés de leur première saison chez Citroën enWRC. Comme le feu et l’eau, ils forment uncouple finalement complémentaire et géné-rateur d’énergie… positive. ●V. M.

L.P

.R.

Nous pouvons êtreperformants partout,

mais il faudrasurtout être malin

cette année

LABELGIQUE

A DUTALENTDes Belges occupent

des postes-cléschez Citroën, Volkswagen

et Ford

PAR VINCENT MARIQUE

Des cerveauxnoir-jaune-rouge

Est-ce notre capacité de compromis,nos talents de négociateurs, notre fa-culté d’empathie, notre ego parfaite-ment dimensionné, notre attitude

zen face à l’adversité, notre bonne humeurproverbiale voiremême notre gouaille unbrin provocatrice ? Un peu tout cela à la fois

certainement. Toujours est-il que les Belgessont particulièrement nombreux dans leséquipes engagées en Championnat duMon-de des Rallyes.

En Belgique, nous n’avons pas de pétrole,mais nous avons des idées. YvesMatton, Di-recteur de Citroën Racing depuis début 2012,

Yves Matton va devoir gérerla succession de Sébastien Loebchez Citroën. (D. R.)

Christian Loriaux, un géniede la technique et un ingénieurreconnu par ses pairs. (LPR)

Sven Smeets a fait profiterVolkswagen de son expérience,avec déjà une victoire à la clé. (D. R.)

RALLYE


a été chercher l’argent où il se trouvait pourassurer la pérennité du programme de lamarque au double chevron en Champion-nat duMonde des Rallyes : à Abu Dhabi, oùles pétrodollars coulent encore à flots. Enremportant les deux titresmondiaux et enréalisant le doublé au championnat Pilotesen 2012, le Hutois amême fait encoremieuxque ses illustres prédécesseurs à la tête del’Armée Rouge basée au 18 Allée desMarron-niers à Versailles. Pour lui, la saison 2013 se-ra bien évidemment plus compliquée puis-qu’il devra gérer l’immédiat après-Loeb etreprendre à nouveau son bâton de pèlerinpour assurer l’avenir de Citroën Racing, enrallye et/ou enWTCC.

Depuis des années, les compétences tech-niques du carolo Christian Loriaux font lebonheur de Ford et deMalcolmWilson.Electron libre duWRC, le génial géniteurdes Ford Focus et Fiesta RSWRC sera évi-demment aussi un allié de poids pourl’équipage belge de chezM-Sport. Avec lui,Thierry Neuville et Nicolas Gilsoul ont aussila garantie de passer de bonnes soirées enmarge des rallyes.

Chez Volkswagen, l’ambiance est évidem-ment beaucoup plus studieuse. Plus germa-nique. Et redoutablement efficace. Arrivé

UNE CHANCE DE VICTOIRE BELGE ?Le Rallye d’Allemagne, c’est près de chez nous !

Si le Rallye de France-Alsace se déroule à quelques heures à peine de nos frontières, le Ral-lye d’Allemagne se dispute quant à lui à un jet de pierre des Cantons de l’Est. Les suppor-ters de Thierry Neuville y seront donc encore plus nombreux qu’ailleurs. Traditionnelle-ment, les spectateurs belges se déplacent en masse du côté de Trier lors du troisièmeweek-end d’août. Et ils pourraient être encore plus nombreux si nos chances de podium,

voire de victoire, sont multipliés par deux. En effet,l’absence de Sébastien Loeb sur ce rallye qu’il a rem-porté neuf fois aura plusieurs conséquences. La pre-mière, c’est que la course y sera certainement plusouverte. Et Neuville a déjà démontré sa pointe de vi-tesse sur ce terrain.C’est le cas aussi d’un certain François Duval… Lapossibilité de le voir réintégrer pour l’occasion le clanCitroën est réelle. Mais elle est conditionnée évidem-ment à la motivation de celui qui a déjà terminé troisfois deuxième de cette épreuve (2004, 2005 et 2007)et à la possibilité d’effectuer suffisamment d’essaispour retrouver le rythme du WRC. Le Rallye d’Alle-magne 2013 débutera le jeudi 22 août avec un dé-part cérémoniel depuis Cologne. N’hésitez pas à ve-nir nombreux encourager nos Belges ! ●V. M.LP

R

Grâce à Sebastien Ogier,Sven Smeets et VW ont déjà remporté

la victoire en Suède. (AFP)

LE CALENDRIER WRC 201315-20 janvier Monte-Carlo asphalte

1. Loeb 2. Ogier 3. Sordo

8-10 février Suède neige/glace

1. Ogier 2. Loeb 3. Ostberg

8-10 mars Mexique terre

12-14 avril Portugal terre

3-5 mai Argentine terre

30 mai-2 juin Grèce terre

21-23 juin Italie terre et/ou asphalte

2-4 août Finlande terre

23-25 août Allemagne asphalte

13-15 septembre Australie terre

4-6 octobre France/Alsace asphalte

25-27 octobre Espagne/Catalogne asphalte

15-17 novembreGrande-Bretagne/Pays de Galles terre

LES ÉQUIPAGES OFFICIELSVolkswagen Motorsport

Jari-Matti Latvala (Fin) – Miikka Anttila

Andreas Mikkelsen (Nor) – Mikko Markkula

Sebastien Ogier (Fra) – Julien Ingrassia

Citröen Total Abu Dhabi World Rally Team

Mikko Hirvonen (Fin) – Jarmo Lehtinen

Sebastien Loeb (Fra) – Daniel Elena

Abu Dhabi Citröen Total Word rally Team

Dani Sordo (Esp) – Carlos Del Barrio

Khalid Al Qassimi (EAU) – Scott Martin

Qatar M-Sport Rally Team

Evgeny Novikov (Rus) – Ilka Minor

Mads Østberg (Nor) – Jonas Andersson

Jipocar Czech National Team

Martin Prokop (Tch) – Michal Ernst

Lotos Team WRC

Michal Kosciuszko (Pol) – Maciek Szczepaniak

Qatar World Rally Team

Nasser Al-Attiyah (Qat) – Giovanni Bernacchini

THIERRY NEUVILLE – Nicolas Gilsoul

au début de l’année 2012 au sein de l’équipeallemande, Sveen Smeets a apporté touteson expérience, acquise chez Citroën, pourstructurer les effectifs et gérer le quotidienen tant que TeamManager. Le succèsd’Ogier en Suède est lameilleure preuve dela qualité de son travail.

D’autres Belges évoluent encore dans leséquipes officielles, mais leurs visages sontsouventmoins connus. Ces hommes del’ombre, ce sont par exemple GuillaumeEvrard, ingénieur d’exploitation chez Ci-troën, et Marc Germain, l’ostéopathe deLoeb et de ses équipiers. Parmi les nouvellesrecrues de Volkswagen figure aussiWillyVerhoeven, la nounou des pilotes, maillonindispensable dans la chaîne de la réussited’une équipe professionnelle. Dans ceteam, Sven etWilly ont aussi retrouvéun autre Belge, Fabrice Van Ertvelde. Ingé-nieur de VolkswagenMotorsport depuisdes années, il a été de l’aventure RaceTouareg sur le Dakar avant de découvrir leWRC en compagnie notamment de RenéVerbist, en charge de l’équipe de développe-ment.

Bref, on n’a pas de pétrole, on n’a pas (en-core) de Champion duMonde,mais on nemanque pas d’idées et de compétences !●

RALLYE


RALLYE


Championnat de Belgique des RallyesA LA

RECHERCHED’UN

SOUFFLENOUVEAU

Freddy Loix voudraitaffronter Pieter Tsjoen

et Patrick Snijers,mais ses deux rivaux

sont pour l’instantbloqués au garage

PAR VINCENT MARIQUE

Avechuit titres de Champion de Belgi-que, conquis entre 2001 et 2012, nousavons aussi au niveau national notreSébastien Loeb. Ce pilote, qui amê-

me battu le record de titres nationaux de Pa-trick Snijers, c’est évidemment Pieter Tsjoen.Excellent pilote, brillant autant par sa discré-tion que sa détermination ou sa bonne éduca-tion, le Flandrien a souvent, il est vrai, disposédumeilleurmatériel. Mais il n’a jamais eu àrougir de ses performances face aux ténorsreconnus de nos compétitions nationales oumême aux cadors étrangers défiant les rally-men belges par exemple à Ypres, l’épreuve-phare de notre calendrier, comptant pour lacompétition européenne.

Ces dernières années, le principal adversai-re de Pieter Tsjoen a été l’inusable Patrick Sni-jers, actif en rallye depuis plus de trente ans.Parvenant toujours in extremis à trouver dessolutions pour animer les débats, le Limbour-geois pensait avoir trouvé une arme idéaleavec laMiniWRC de nouvelle génération.

Mais face à la Citroën C4WRC de Tsjoen, il n’apu vaincre.

Pendant ce temps, Freddy Loix continuait àévoluer sur la scène internationale. Notre ex-pilote deWRC a pu réaliser une belle secondecarrière dans l’Intercontinental Rally Challen-ge, bénéficiant au fil des ans du support dePeugeot puis de Skoda. En 2012, il disputait leChampionnat de France sur une Peugeot.Pour la dernière saison du programme définiavec son partenaire BFO, également sponsordu Championnat de Belgique, Freddy Loix re-vient au pays avec un objectif clair : rempor-ter le titre. Malheureusement, étant le seul àdisposer actuellement d’uneWRC de pointe,Fast Freddy semble bien seul… En imposant saFord Focus au Rally vanHaspengouw, il a entout cas déjà rempli le premier volet de samission. Et il est le premier à espérer avoirplus de concurrence : “Quand nous avons prisla décision de jouer le titre en Belgique, personnen’imaginait que Pieter Tsjoen aurait un jour desproblèmes de budget. Et Patrick Snijers envisa-geait déjà d’acquérir uneWRC plus performante.Nous voulions offrir au public une belle bataille àtrois, à armes égales.”

Freddy Loix est bien parti poursuccéder à Pieter Tsjoen au palmarès

du Championnat de Belgique. (LPR)

RALLYE


Le calendrier du Championnat deBelgique compte 8 épreuves :

Rallye van Haspengouw > 22 et 23 février TAC Rallye > 5 et 6 avril

Rallye de Wallonie > 26 au 28 avrilSezoens Rallye 2013 > 17 et 18 mai

Rallye d’Ypres > 27 au 29 juinOmloop van Vlaanderen > 6 et 7 septembre

East Belgian Rallye > 27 et 28 septembreRallye du Condroz > 9 au 11 novembre

CHAMPIONNATJUNIOR 2013Les jeunes poussent

Le promoteur du Championnat de Belgi-que a eu la très bonne idée d’innover pourla saison 2013 en lançant un ChampionnatJunior, réservé aux pilotes de 25 ans maxi-mum, alignant des voitures des catégoriesR1 et R2. A l’occasion de la première man-che du championnat, pas moins de treizeJuniors ont animé les débats, alignant desmontures représentant quatre marques :Citroën, Ford, Renault et Skoda. Cettecompétition réservée aux jeunes pilotes asuscité par ailleurs une véritable émulationdans la catégorie R2, dont profitera direc-tement la plus populaire des coupes depromotion en Belgique, le Ford Fiesta Tro-phy. Si le Citroën Trophy semble éprouvercette année des difficultés, la nouvelle Peu-geot 208 Rally Cup – qui patine un peu audémarrage à cause des délais de livraison –devrait encore renforcer l’attrait des voitu-res de la catégorie R2 pour les jeunes auxdents longues et ceux qui veulent les défierà armes égales. Le spectacle ne vient pasque des World Rally Cars… ● V. M.

L’absence pour l’instant de Tsjoen et Sni-jers, mais aussi de Casier, ouvre la voie des ac-cessits aux bons pilotes ne disposant pas né-cessairement desmontures les plus perfor-mantes, comme Kris Princen, StéphaneLhonnay, Vincent Verschueren ou encore An-thonyMartin l’ont une nouvelle foismontré àLanden.

Au niveau comptable, le Championnat deBelgique des Rallyes se porte assez bien et n’a

pas subi de désaffection ces dernières années.L’ouverture à unmaximumde catégories aprofité à l’ampleur des plateaux réunis. La Bel-gique n’a pas connu lamême dérive que nosvoisins, les Pays-Bas, où les pilotes dont le ta-lent est inversement proportionnel à la ri-chesse s’offrent lesWRC les plus performan-tes, empêchant aussi les jeunes talents de sedévelopper. Mais avec pasmoins de huitépreuves au Championnat de Belgique, il estinévitable que certaines soient plus priséesque d’autres, ce qui entraîne l’apparition d’unchampionnat à deux vitesses. Ayant remplacéles Boucles de Spa dans le trio des plus gran-des épreuves, le Rallye deWallonie forme avecle Rallye d’Ypres et le Rallye du Condroz le pe-loton de tête des épreuves routières, tant surle plan de la quantité que de la qualité desparticipants. Peut-être sera-t-il nécessaire unjour de refondre le calendrier en veillant à unmeilleur équilibre géographique, voire deprendre le risque d’interdire lesWRC afin defavoriser l’éclosion en Belgique de la nouvellecatégorie appelée à devenir la référence sur leplan international en dehors du Champion-nat duMonde, la catégorie R5. En attendantl’arrivée des Ford Fiesta, Peugeot 208 et autresCitroën DS3 à quatre rouesmotrices etmo-teur 1.6T répondant à cette règlementation,savourons le spectacle offert notamment parFreddy Loix et sa Ford FocusWRC.●

Stéphane Lhonnay, le parfait exemple du pilotede talent qui peut tirer cette année son épingle du jeu.(LPR)

RACB


RACBNationalTeam

STOFFELVANDOORNE,LE PROCHAINBELGE EN F1 ?

Notre pays sera représentésur quatre roues en 2013par Martin, Vandoorne,Demaerschalket Van Vaerenbergh

PAR VINCENT MARIQUE

Recentrer les efforts.” Voilà quel était ensubstance lemessage lancé par Geof-froy Theunis, le Directeur du RACBNational Team, à l’occasion de la pré-

sentation officielle des effectifs 2013. Consti-tué de sixmembres en 2012, le RNT n’encompte désormais plus que quatre, ac-cueillant par ailleurs un nouveau venu : NealVan Vaerenbergh, le jeune lauréat (16 ans) duVolant RNT.

Trois pilotes, Thierry Neuville, Bertrand Ba-guette et Jérôme d’Ambrosio, ont donc dû fai-re leurs adieux à la filière créée voici cinq ansdéjà et qui bénéficie du soutien de partenai-res privésmais aussi de la FIA. Son fondateur,Geoffroy Theunis, explique les raisons de sonchoix : “Le RACB National Team n’a pas pour vo-cation de soutenir éternellement nos pilotes lesplus talentueux, mais de leur permettre d’accé-der au plus haut niveau. Thierry Neuville étantdésormais pilote à plein-temps enWRC, il n’aplus réellement besoin de nous. Je suis heureuxde voir qu’il est motivé pour continuer à aider no-tre deuxième rallyman, Kevin Demaerschalk.C’est une belle preuve d’un esprit équipe quenous avons toujours voulu insuffler. Et je suisheureux aussi d’accueillir Bertrand Baguettedans le staff de notre équipe nationale. Il mettrason expérience au service des jeunes.”

Stoffel Vandoorne a comme objectifd’être le prochain Belge en F1. (PHOTONEWS)

RACB


Conservant la confiance du RACB pour unedeuxième saison, Kevin Demaerschalk seradonc cette année le seul pilote de rallye repré-senté dans la filière. Même si d’autres pistesavaient été envisagées, à son programme figu-reront cette année encore le Trophée CitroënDS3 en France ainsi que le Rallye d’Ypres etpeut-être le Rallye du Condroz.

“Je veux faire mieux qu’en 2012,” assène d’em-blée le jeune pilote de Hoeilaart. “Cette année,je veux concrétiser par des résultats et pas seule-ment des chronos. Hormis pour la première man-che, le Rallye Lyon-Charbonnières, je n’auraisplus cette année le désavantage de devoir décou-vrir les rallyes en plus de la voiture. Et comme jeserai secondé par Renaud Jamoul, qui est le copi-lote connaissant le mieux la Citroën DS3 R3T et leBelge le plus habitué à rouler en France, je penseque nous devrions pouvoir concrétiser. Maisjouer le titre sera compliqué car nousmanque-rons unemanche, le Terre de Langres se dérou-lant enmême temps que le Rallye d’Ypres, quiaura notre priorité.”

Arrivé lui aussi l’an dernier au sein du RACBNational Teamgrâce à sonmini-programmeen Championnat duMonde d’Endurance,MaximeMartin restera l’un des fers de lancede la formation noir-jaune-rouge. Dans les pa-ges qui suivent, il vous parle de ses ambitionset de son superbe programme avec BMWMo-torsport.

LA RELÈVE SE PRÉPARE DÉJÀSurnommé affectueusement Koba par ses

camarades de promotion, eu égard à ses origi-nes partiellement asiatiques, Neal Van Vae-

renbergh est donc le petit nouveau du RACBNational Team. Lauréat du Volantmis surpied en 2012, Koba a tout à découvrir, à 16 ansseulement, du sport auto. “J’espère naturelle-ment marcher sur les traces de Stoffel Vandoorne.Après le karting, je vais faire mes premiers pascette année en Championnat de France F4, la sé-rie qu’avait remportée Stoffel dès sa première sai-son et qui avait couronné aussi Benjamin Bailly.J’ai de l’ambition et je veux clairement aussijouer devant…”

Cette année, la principale locomotive duRACBNational Team sera bien évidemmentStoffel Vandoorne. Repéré parMcLaren, qui l’aintégré à son Young Driver Programme dès lafin de la saison dernière après son titre enEurocup Formula Renault 2.0 et âgé de 20 ansà peine, Stoffel a jusqu’à présent suivi une tra-jectoire parfaite. Lauréat du premier VolantRNT en 2009, directement couronné en F4Eurocup 1.6 en 2010, il a remporté le titre l’andernier en FR2.0 après une première saisond’apprentissage déjà prometteuse. “Ma seuleambition, c’est de gagner. Et d’aller le plus hautpossible. C’est-à-dire évidemment en F1 !”

Particulièrement déterminé tout en restantles pieds sur terre et sans attraper la grossetête, Stoffel Vandoorne est certainementaujourd’hui lemieux placé pour être le pro-chain Belge en F1. “Mon intégration auMcLarenYoung Driver Programme ne veut pas dire que jevais assister demain à des Grands-Prix oumonterdans uneMcLaren pour un essai”, sourit Stoffel.“Mais c’est quandmême quelque chose d’excep-tionnel. Peu de pilotes ont été sélectionnés pource programme. Le plus connu est certainement

Evoluant cette année au sein du team Fortec dans l’antichambre de la Formule 1,Stoffel Vandoorne a également été repéré par McLaren. (D. R.)

RA

CB

Très rapide mais parfois trop fougueux, Kevin Demaerschalk sait qu’il doit confirmercette année. (D. R.)

Lewis Hamilton, qui est d’ailleurs le pilote de F1que j’admire le plus. Je vais pouvoir profiter ausside l’encadrement de l’équipe, suivre des stages àWoking, bénéficier de tous leurs conseils et con-sulter aussi un ingénieur qui pourram’aider no-tamment dansmes réglages ou la compréhen-sion de la Formula Renault 3.5 dès cette saison.Leur soutien sera aussi essentiel pour dénicherdes partenaires pour la suite dema carrière.”

Devenu Champion en Eurocup FR2.0 etremportant ainsi une belle bourse offerte parRenault Sport, notre compatriote a pu inté-grer pour la saison 2013 l’une desmeilleuresformations actives enWorld Series by Re-nault, le teambritannique FortecMotors-ports. Succédant dans ce baquet à Robin Fri-jns, aujourd’hui troisième pilote chez Sauberen F1, Stoffel veut évidemment suivre les tra-ces du jeune Néerlandais : “Je rêve évidemmentde pouvoir me battre pour le titre, mais ce n’estpas chaque année qu’un rookie peut réaliser cet-te performance (rires).”

Lors des essais collectifs programmés finjanvier sur la piste deMotorland Aragon, enEspagne, Stoffel a en tout cas déjà imprimé samarque de fabrique sur la discipline puisqu’ils’estmontré le plus rapide de chacune desséances. Le polissage du diamant brut sepoursuit. “Ça faisait du bien de retrouver le ba-quet d’unemonoplace et surtout de se retrouverà nouveau en haut de la feuille des temps. LaFR3.5 est quandmême très différente d’une FR2.0.La puissance est beaucoup plus élevée. Les ap-puis aérodynamiques aussi. Au tour, il y a vingtsecondes de différence… Vivement la premièrecourse !”●

ENDURANCE


“IL FAUTCONTINUERÀ BOSSER !”

Le pilote disputera l’AmericanLe Mans Series, le Blancpain

et le VLN avec BMW

RENCONTRE VINCENT MARIQUE

À26ans,MaximeMartin est l’un desmeilleurs pilotes aumonde enGT. Ap-partenant désormais grâce à BMWà lacaste très fermée des pilotes officielle-

ment engagés par des constructeurs, Maxime ales cartes enmains pour ajouter de nouveaux ti-tres et de nouvelles victoires au palmarès fami-lial, son père Jean-Michel ayant notamment rem-porté quatre fois les 24H de Francorchamps ouencore les 24H duNürburgring.

?Maxime, ta vie a-t-elle déjà changé depuis quetu es pilote BMWMotorsport ?

“Hormis le fait que j’ai déjà effectué beaucoupd’aller-retour aux Etats-Unis dans le cadre du pro-gramme BMW Motorsport, avec notamment déjàune participation aux 24H de Daytona et différen-tes conférences de presse, ma vie n’a pas encorebeaucoup changé. J’étais déjà pro depuis quel-ques saisons, avec, en 2012,un agenda très chargé.J’ai juste préféré arrêter mon commerce de voitu-res d’occasion, simplement parce que je n’ai plusle temps de m’en occuper, notamment en raisondes décalages horaires avec les USA.”

? À quand remontent tes premiers contacts avecBMWMotorsport ?

“Au milieu de 2011, après avoir signé la pole avecle team Marc VDS aux 24H de Spa. J’aurais dû ef-fectuer un test en DTM en fin de saison, mais pour

ENDURANCE

Maxime

différentes raisons, il n’a pu s’effectuer. C’est à cet-te époque que le management de BMW Motors-port a été complètement remanié. Je suis resté encontact avec les nouveaux dirigeants et les con-tacts se sont progressivement intensifiés en 2012.”

? Les 24H de Spa 2012 ont-elles été l’élémentdéclencheur pour ton intégration dans le giron

BMWMotorsport ?

“Après un bon début de saison, l’épreuve spadoisea évidemment été un élément qui a joué en mafaveur puisque le contrat a été signé peu après.D’ailleurs, après les 24H de Spa, j’ai été contactépar d’autres constructeurs, comme Audi via WRTet Aston Martin également. Maintenant, il estclair qu’un constructeur comme BMW ne se con-tente pas d’analyser les performances sur uneseule épreuve. Je pense que ma prestation à Spa aconforté BMW dans son choix.”

? Combien de courses disputeras-tu cette annéeen BMW ?

“Entre l’American Le Mans Series avec le BMWTeam RLL, les Blancpain Endurance Series et leVLN sur le Nürburgring avec le team Marc VDS, jedois en être à 27 courses, dont onze aux Etats-Unis. Je n’ai pas encore calculé exactement lenombre de déplacements en avion, mais je saisque c’est vraiment beaucoup (rires). En plus deces courses, je serai présent à sept reprises sur le

Championnat DTM en tant que pilote de réserve.Et puis, il y a peut-être encore autre chose qui vas’ajouter…”

? Avec BMW toujours ?“… Sans doute (rires).”

? Ça fait quoi d’être le seul pilote belgeofficiellement engagé par un constructeur

et payé pour vivre sa passion ?

“J’en ressens encore plus de satisfaction. Il faut ce-pendant rester les pieds sur terre et continuer àbosser. Je suis rentré chez BMW Motorsport, mais jedois maintenant y rester. Mon contrat porte surune saison. À moi de travailler dur et de leur con-firmer qu’ils ne se sont pas trompés. Des pilotes quivoudraient être à ma place, il y en a des milliers.”

? En 2013, tu vas disputer les plus bellesséries d’endurance, mais pas de sprint.

Cela ne temanque pas ?

“Un peu, mais je préfère disputer des coursesd’endurance avec un constructeur que de m’ali-gner sur des sprints avec un team privé.”

? Pourquoi as-tu décidé un jour de te spécialiseren GT plutôt qu’enmonoplace ?

“Après avoir débuté par le Mini Challenge, j’ai dis-puté le Championnat de Belgique de FR1.6 en2006. Je voulais continuer dans une compétition

Martin

ENDURANCE


Maxime Martin partagera le volantde la nouvelle BMW Z4 GTE officielle en ALMS

avec Bill Auberlen. (BMWAG)

Je préfère disputer des coursesd’endurance avec un constructeurque de m’aligner sur des sprintsavec un team privé

L.P

.R.

européenne, mais je n’avais pas le budget pourfaire la FR2.0. J’ai donc bifurqué vers le MéganeTrophy et le Clio Trophy. En 2009, j’ai eu la chanced’intégrer le team de Jean-Pierre Jabouille pourpiloter la Morgan en GT. Et ensuite, tout s’est en-chaîné avec Alpina puis le team Marc VDS. La mo-noplace était impayable. Et à part cinq pilotes enF1 et quatre en IndyCar, il n’est pas possible d’ygagner sa vie sans amener de sponsors.”

? Comprends-tu que des pilotes ne vivent quepour la F1 en négligeant les autres catégories ?

“Ça dépend des pilotes. Stoffel Vandoorne, monéquipier au sein du RACB National Team, a tout àfait raison de ne penser qu’à la F1. Ses résultatsparlent d’eux-mêmes et il est aujourd’hui aux por-tes de la F1. Ce n’est pas un hasard s’il a été reprispar McLaren pour son programme de jeunes pilo-tes. Par contre, je ne comprends pas Jérôme d’Am-brosio. Il aurait déjà dû changer son fusil d’épaule.Le plus important pour un pilote, c’est tout de mê-me de rouler. En plus, il a la chance d’avoir l’éti-quette “pilote de F1”, qui ouvre quand même pasmal de portes. Il pourrait vivre de son métier de pi-lote. Mais s’il ne roule pas, ce n’est pas un pilote…”

? Le championnat ALMS débute le week-endprochain à Sebring. Un grosmorceau…

“Nous entamons tout simplement ce champion-nat par l’épreuve la plus dure, les 12H de Se-

bring… C’est un gros challenge pour moi puisquej’aurai tout à découvrir. Je connais désormais unpeu la piste puisque nous venons d’effectuer deuxjours d’essais à Sebring avec la nouvelle BMW Z4GTE. En catégorie GT, cette course est l’une desplus relevées au monde puisque tous les construc-teurs officiellement engagés y sont présents avecles meilleures équipes et les meilleurs pilotes.C’est donc un sacré défi. Mais si BMW Motorsportm’a mis là, c’est qu’ils croient en moi et me fontconfiance.”

? La nouvelle BMWZ4GTE est-elle très différen-te de la version 2012 ?

“Beaucoup plus qu’il n’y paraît extérieurement.Moteur, boîte, trains roulants, freins, aéro,pneus… Tout est différent en fait, en demeurantévidemment dans les limites d’un règlement as-sez restrictif. La voiture n’en est qu’au début deson développement et elle progressera encore du-rant la saison.”

? Tu as longtemps espéré un volant en DTM. Cechampionnat reste-t-il ton objectif ?

“A terme, c’est en effet toujours mon objectif n°1 etBMW le sait. Maintenant, je dois vous avouer quele scénario idéal que j’avais imaginé s’est mis enplace : je vais pouvoir disputer une première sai-son chez BMW Motorsport en disputant l’Ameri-can Le Mans Series sans avoir la pression du DTM

dès la première année, et tout en pouvant fairedes essais avec la M3 DTM et en pouvant décou-vrir ce championnat de l’intérieur. Et j’espère quemon futur se situe aussi du côté du DTM.”

? Tu vas aussi disputer la Blancpain EnduranceSeries avec le teamMarc VDS.

“Je retrouverai en effet avec plaisir le team MarcVDS pour la Blancpain, sauf la dernière mancheen raison d’un clash de dates avec l’ALMS. Je par-tagerai une Z4 avec Bas Leinders et Yelmer Buur-man. L’autre Z4 du team sera confiée à Henri Mo-ser, Nick Catsburg et Markus Palttala.”

? Ce programme te tenait-il à cœur et le choixdu team coulait-il de source ?

“Cela ne coulait pas du tout de source. J’ai dûbeaucoup discuter avec BMW pour pouvoir conti-nuer avec l’équipe de Marc Van der Straten. BMWétait conscient qu’il était important que je disputeà nouveau ce championnat et que cela se fasseavec Marc VDS. Il en va de même pour le program-me en VLN, où le team aura un statut officiel.BMW aurait pu aussi me placer chez Schubert…Mon choix de constructeur était lié à la possibilitéde continuer avec Marc VDS. Nous avons construitde belles choses ensemble et je voulais continuer.”

? Si je te dis “24 Heures duMans”, tu penses àquoi ? Au passé ou à l’avenir ?

“Au passé et à l’avenir (rires). J’ai eu la chance entant que pilote GT de disputer deux fois d’affiléecette magnifique épreuve au volant d’un proto,avec l’Aston Martin LMP1 en 2011 et en LMP2 avecOak Racing l’an dernier, et j’en garde des souvenirsfantastiques. Mais c’est le futur aussi. Je ne sais passi BMW voudra un jour revenir en proto. La mar-que peut aussi décider de faire le Mans en GT…”

?Que peut-on te souhaiter pour la saison 2013 ?“Beaucoup de titres et de victoires (rires). L’Ame-rican Le Mans Series sera mon programme princi-pal. Nous savons que la voiture est jeune et il estévident que ce ne sera pas nécessairement facilecette année. Je ferai également le maximum pourpermettre au team Marc VDS de remporter le titreen Blancpain Endurance Series. Et puis, je vou-drais évidemment signer de beaux résultats surles deux épreuves de 24 heures que je disputerai:les 24H de Spa et les 24H du Nürburgring. Maisplus qu’une victoire ou l’autre, ce sera surtout laprestation dans son ensemble qui me fera dire sima saison est réussie ou pas.” ●

ENDURANCE


LE GTEUROPÉEN

À LASAUCEBELGE

Articulées autourdes 24 Heures de Spa, les

Blancpain Endurance Seriesont eu une très forte

connotation belgelors de leurs deux premières

saisons. Et 2013 pourraitêtre du même tonneau !

PAR THOMAS BASTIN

Avec les Blancpain Endurance Series,le célèbre promoteur Stéphane Ratela visé dans lemille. Il n’aura en effetmême pas fallu deux saisons pour

que la compétition européenne d’endurancepour voitures de Grand Tourisme devienne laréférence sur le vieux continent. Un succèsqui s’explique grâce à différents éléments,dont la présence dans le calendrier des24 Heures de Spa. Sportivement parlant, notredouble tour d’horloge est en effet l’une descourses les plus intéressantes de la toute lasaison. Quelle autre épreuve peut en effet setarguer de compter plus de 60 voitures au dé-part – d’une dizaine demarques différentes –répondant à lamême réglementation et pou-vant donc toutes, sur papier, prétendre à lavictoire ?

Malgré les critiques régulières sur la Balan-ce de Performances de la FIA, qui vise à équili-brer les chances de chacun, la catégorie GT3est un immense succès. Presque toutes lesmarques légendaires du Grand Tourisme sont

représentées et les noms de Ferrari, Porsche,AstonMartin, Audi, BMW, Lamborghini, Ja-guar, McLaren ouNissan font rêver le grandpublic comme les spécialistes.

Avec un format habituel de courses de3 heures, Stéphane Ratel a trouvé la bonneformule entre sprint et endurance. Les gentle-men-drivers y trouvent leur place et ils s’asso-cient souvent à des professionnels ou à de jeu-nes pilotes talentueuxmais sans budget. De-vant, pourtant, il n’y a pas de secret ! Leséquipes qui visent les victoires alignent destriplettes de pilotes professionnels ayant biensouvent déjà fait leurs preuves ailleurs. Le ni-veau de pilotage est donc extrêmement relevéet les courses très disputées. Et ce n’est évi-demment que bénéfique pour le champion-nat !

DES BELGES PARTOUT !Avec les 24H de Spa comme épreuve phare,

les Blancpain Endurance Series ont forcémentun lien étroit avec la Belgique. Mais pas uni-

quement pour le double tour d’horloge ar-dennais. Depuis leur création en 2011, lesBlancpain Endurance Series sont dominéespar des équipes noir-jaune-rouge. Le BelgianAudi Club TeamWRT y a remporté à deux re-prises le titre des équipes, notamment avecGregory Franchi en 2011. Chaque fois, le pluscoriace rival de la bande à Vincent Vosse auraété leMarc VDS Racing. L’équipe carolo, crééepar le Comte van der Straten, est passée trèsprès du but l’an dernier… avant de créer lapolémique le soir de la dernière course enportant réclamation sur la procédure de ravi-taillement – qui avait été acceptée par les offi-ciels – de leurs rivaux ! De quoi terminer lasaison 2012 en eau de boudin et dans un es-prit bien éloigné d’une compétition voulantmettre en avant les gentlemen…LeMarc VDSRacing Teamdoit donc une revanche à sesfans…uniquement sur la piste cette fois !

Autre habituée de la Blancpain EnduranceSeries, l’équipe ProSpeed Compétition y re-présente les intérêts de Porsche, avec notam-

BLANCPAINENDURANCE

SERIES

ENDURANCE


Les 24 Heures de Spa reste l’une des courses les plusintéressantes de la toute la saison. (PHOTONEWS)

24 H DE SPA 2013Avec Loeb et Rossiau départ ?

Les 24 Heures de Spa, c’est évidem-ment l’épreuve à ne pas manquer pourtous les amateurs de sport automobileen Belgique. Avec 66 voitures au départen 2012, le double tour d’horloge desArdennes connaît un succès sans cessegrandissant, preuve que le passage desvoitures de tourisme aux GT en 2001était définitivement un bon choix.Participant grandement au succès de laBlancpain Endurance Series, nos 24Heures sont devenues la plus grandecourse de GT au monde. L’intérêt desconstructeurs (on a vu les moyens dé-ployés par Audi ces deux dernières an-nées…) est un signe qui ne trompe paset qui garantit une épreuve d’un trèshaut niveau sportif ! Au niveau populai-re aussi l’événement retrouve son lus-tre d’antan. Pratiquement 60.000 per-sonnes ont été recensées à Francor-champs l’an dernier. A côté de lacourse, les animations ne manquentpas et les 24 Heures de Spa seront en-core The place to be le dernier week-enddu mois de juillet.S’il est trop tôt pour dévoiler une quel-conque liste des engagés, des rumeursde plus en plus persistantes annoncentla présence de deux champions d’ex-ception au départ, tous deux nonupleschampions du monde. En complémentde sa saison en FIA GT Sprint Series, Sé-bastien Loeb devrait en effet s’installerlui-même derrière le volant de la McLa-ren MP4-12C du Sébastien Loeb Ra-cing. Et quand on connaît l’immense ta-lent de l’Alsacien et sa rage de vaincre,ce ne serait pas pour faire de la figura-tion !Moins aguerri sur quatre roues, Valen-tino Rossi envisage lui aussi une présen-ce aux 24 Heures de Spa. Fasciné par lecircuit de Francorchamps, qu’il n’a ja-mais pu emprunter avec sa MotoGP, lepilote Yamaha voudrait apparemmentprofiter de la trêve entre les deux GrandPrix américains pour rejoindre nos Ar-dennes. On se souviendra en effet que,en 2012, le Docteur avait disputé desépreuves de la Blancpain à Monza et auNürburgring. Alors, Valentino, rendez-vous à Spa cet été ? ●T. Ba.

EPA

ment une victoire l’an dernier pourMarcGoossens et ses équipiers. Enfin, le BoutsenGinion Racing aligne depuis l’an dernier lessuperbesMcLarenMP4-12C.

QUID DE 2013 ?Aumoment de rédiger ces lignes, bien peu

d’infos avaient vraiment filtré pour la pro-chaine campagne. On sait queWRT remettrason titre en jeu avec deux Audi R8 LMS ultra,mais les pilotes n’ont pas encore été révélés.Très bon l’an dernier pour ses débuts en GT,Laurens Vanthoor devrait encore être de lapartie et il est fort probable qu’il retrouvera àses côtés des pilotes officiels de lamarque auxanneaux. Bref, quoi qu’il arrive, ce sera dulourd !

Pouvant bénéficier du renfort deMaximeMartin, devenu entretemps pilote officielBMW, leMarc VDS Racing aura pourmissiond’aller chercher le titre qui lui a échappéen 2011 et 2012. Team-manager et pilote, BasLeinders fera équipe avecMaxime et avec le

Néerlandais Yelmer Buurman sur la premièredes BMWZ4GT3. L’autre équipage aura aussifière allure avec le Finlandais de BelgiqueMarkus Palttala, le Suisse Henri Moser et leNéerlandais Nick Catsburg.

Quant à l’équipe Prospeed, qui disputeraégalement l’European LeMans Series, ellecompte sur la nouvelle Porsche 911 GT3-R pourviser le titre. Mais à l’heure d’écrire ces lignes,rien n’avait été officialisé pour les pilotes, pasplus d’ailleurs que pour le Boutsen Ginion Ra-cing.

Pilote de l’équipewavrienne l’an dernier,Nico Verdonck changera dans tous les cas decouleurs,mais pas de voiture. Intégré à l’équi-peMcLaren Gulf UK, très proche de l’usine deWolking, l’ex-pilote de Formule 3000 sera asso-cié à Rob Bell et AdamCarroll. De quoi formerun équipage qui figurera parmi les sérieuxcandidats à la victoire dans cette troisième cu-vée d’une Blancpain Endurance Series qui feraencore beaucoup parler d’elle… et où les Bel-ges auront assurément leurmot à dire !●

ENDURANCE


“JEM’ESTIMETRÈSCHANCEUX”

Le Champion du Monded’Endurance et doublevainqueur des 24 Heuresdu Mans a vécu la plusgrande partie de son enfanceen Belgique, à Nivelles…

INTERVIEW THOMAS BASTIN

Mêmes’il est officiellement Alle-mand, André Lotterer est un Bel-ge de cœur. Le pilote officiel Audia vécu la plus grande partie de

son enfance en Belgique et c’est aussi dansnotre royaume qu’il a effectué ses premierspas en karting. En 2013, le Champion duMon-de d’Endurance et double vainqueur des24 Heures duMans rouleramême avec unelicence belge.

? André, tu vas donc un peu retrouvertes racines ?

“Hé oui ! Ca faisait plusieurs années que je rou-lais avec une licence japonaise. Mais le RACBm’a proposé de prendre une licence via eux etj’ai trouvé ça sympa. Même si je n’ai pas la na-tionalité belge, je n’oublie pas ce que la Belgiquem’a apporté. Aujourd’hui encore j’ai beaucoupde soutien et de retombées en Belgique, où habi-te toujours ma maman.”

? Tu as des souvenirs précis de ton enfanceen Belgique ?

“Oui, beaucoup ! Comme je suivais mon père,qui travaillait pour l’équipe RAS, c’est le sportautomobile belge qui m’a marqué. C’est aussi enBelgique que j’ai commencé la compétition enkarting. J’ai été plusieurs fois champion de Belgi-que, notamment en Mini en 1990 et 1991. Je me

souviens aussi d’un trophée que j’étais allé cher-ché aux RACB Awards de l’époque. Je le vois en-core…”

?Devenir pilote professionnel pour une usine,ça a toujours été ton rêve ?

“À vrai dire, mon rêve de gosse était bien la For-mule 1. Parce que c’est le sommet du sport auto-mobile et que tu es poussé vers ça. Mais à partirde mes 18 ans, je suis devenu pilote profession-nel. Les portes de la F1 ne se sont pas ouvertes et je suis parti au Japon pour y gagner ma vie.Il y a des constructeurs impliqués là-bas et il y adonc des places de pilote professionnel à prendre.”

?Qu’est-ce qui t’a manqué pour aller en F1 ?“Pas grand-chose… Après une bonne premièresaison de Formule 3 en Allemagne en 2000, j’aisigné un contrat avec Jaguar qui avait rachetéStewart Grand Prix. Je suis devenu pilote d’essaipour eux et j’ai notamment effectué une quin-zaine de jours de tests en 2001. Mais les patronsde l’équipe ont changé, notamment avec l’arrivée de Niki Lauda, et j’ai bien senti que jen’avais plus le soutien qu’il fallait. Il y a toujoursun peu de politique là-dedans… Comme je nepouvais pas amener une valise pour rentrerdans un autre team, j’ai choisi de partir au Japon.”

? Tu as parfois des regrets ?“Je n’ai pas vraiment eu le choix. Mais je ne meplains pas ! Je m’estime très heureux et trèschanceux de pouvoir faire partie d’une équipecomme Audi et de viser la victoire au Mans. Jepense sincèrement que c’est mieux que de se re-trouver dans une équipe de seconde zone en F1,où tu sais que tu n’as pas vraiment de perspecti-ves d’avenir. En plus, comme il y a de moins enmoins de constructeurs en F1, de plus en plus depilotes viennent avec de grosses valises et mena-cent de te piquer ta place. Cette F1-là ne m’inté-resse pas. Ou, pour le dire autrement, je ne vou-lais pas faire de la F1 pour faire de la F1 ! Moi, ma passion, c’est de gagner des courses. Et puis, j’adore les protos. Quand je regarde mavoiture, je la trouve splendide. Il m’arrive mêmede me demander si c’est bien moi qui ai la chan-ce de piloter un tel engin ! L’Endurance est aussitrès intéressant au niveau technique. En tantque pilotes, nous travaillons très étroitementavec les ingénieurs et nous avons notre mot à dire dans pas mal de domaines. C’est passion-nant !”

? L’arrivée de l’hybride en 2012, c’était doncun fameux challenge ?

“Bien sûr. En tant que pilote, ça ne pouvait quenous satisfaire puisque ça donne plus de puis-sance.”

AndréLotterer

ENDURANCE


Double vainqueur des 24 Heures du Mans,André Lotterer n’oublie pas ses racines belges…

(REPORTERS)

“SPA EN PROTO,C’EST BEAUCOUPD’ÉMOTIONS”Après une première apparition en course enBelgique lors des Legend Boucles de Spa, An-dré Lotterer reviendra début mai dans notrepays à l’occasion des 6 Heures de Spa. Dispu-tés le samedi 4 mai, les ex-1000 Km de Spasont devenus une épreuve du Championnatdu Monde d’Endurance (le WEC) et le plusBelge des pilotes allemands sera évidem-ment de la partie.“Spa, c’est un peuma course fétiche”, expliqueAndré. “Arriver dans le paddock de Francor-champs, c’est toujours beaucoup d’émotionspour moi. Je me souviens que je me baladaisdans les stands quand j’étais petit et que j’ac-compagnais mon père. J’ai toujours énormé-ment de soutien là-bas et je suis heureux d’yretrouver des connaissances du sport automo-bile belge. En plus, tourner avec nos voituressur Francorchamps, c’est génial ! Un proto estvraiment fait pour ce genre de circuit rapideavec de nombreuses courbes abordées à plusde 200 km/h. Si on utilise une aéro adaptée, ondevrait passer le Raidillon à fond absolu. Ceque j’adore aussi, c’est le double gauche… Jen’ai encore jamais gagné à Spa, mais j’espèrevraiment que ce sera le cas cette année !” ●

Même si je n’ai pas lanationalité, je n’oublie pas ceque la Belgique m’a apporté

André LottererPays : AllemagneNé le 19 novembre 1981 à Duisbourg (All)

SON PARCOURS

➜ 1989-1997 : Karting (2x Champion de BelgiqueMini, Champion d’Europe Cadet-Junior en 1995)➜ 1999 : Champion Formule BMW Allemagne➜ 2000 : Meilleur rookie du Championnatd’Allemagne de F3➜ 2001-2002 : Pilote d’essai Jaguar F1➜ Depuis 2003 : carrière au Japon en FormulaNippon et en Super GT.➜ Depuis 2010 : Pilote officiel Audi. 2e des 24Hdu Mans en 2010, vainqueur en 2011 et 2012,Champion du Monde d’Endurance en 2012

➜ CV EXPRESS

? L’hybride demande-t-il un pilotage différent ?“Ce n’est pas une révolution, mais c’est vrai quenous avons légèrement adapté notre style pour exploiter au mieux ce système. Parfois, onlaisse un peu plus rouler la voiture pour récupé-rer plus d’énergie que l’on pourra utiliser à lasortie du virage. Et puis, le fait que les moteursélectriques actionnent les roues avant a aussiun peu modifié la donne puisque l’on se retrouve par moments avec une quatre rouesmotrices.”

? Y’a-t-il une concurrence entre les pilotes Audi ?“Il y en a toujours un peu et ce n’est pas forcé-ment malsain. L’essentiel, c’est qu’une Audi ga-gne et nous devons travailler tous ensembledans cette direction. Après, il est évident que l’onpréfère tous que ce soit notre voiture qui l’em-porte. Après tout, les pilotes sont nés pour ga-gner ! Mais nous ne nous ferons jamais de coupantisportif et nous ne nous bouchonnerons passi on se bat face aux Toyota.”

? Justement, que faut-il attendre du duel Audi-Toyota ?

“Les deux équipes ont apporté pas mal d’évolu-tions sur leurs voitures. Toyota a directement étédans le coup en 2012 et ils nous ont obligés àévoluer plus vite. L’an dernier, ils étaient un peuplus rapides que nous en vitesse pure, mais

nous étions plus efficaces avec la consomma-tion. On verra ce qu’il en est cette année, tout ensachant que les deux concepts sont différentspuisque nous avons une hybride diesel et euxune hybride essence.”

?Quand on a déjà gagné LeManset que l’on est Champion duMonde,

que peut-on encore espérer ?

“Le Mans est une course tellement mythique quel’on ne s’en lasse pas. Quand tu as gagné unefois, tu as atteint un but et tu sens que cela tedonne beaucoup de confiance. Ca t’enlève ausside la pression par rapport au monde extérieuret par rapport à l’équipe. Quand tu gagnes unedeuxième fois, tu es content d’avoir prouvé quece n’était pas de la chance. Et puis, tu redémar-res chaque fois de zéro, avec toujours la mêmeenvie de gagner, encore et encore. Le challengeest tellement grand que tu veux toujours le rele-ver !”

? Etre Champion duMonde, ça change aussi ?“Bien sûr ! C’est tout de même un championnatofficiel de la FIA. Ca permet aussi d’avoir deuxobjectifs sur l’année. Si tu as raté Le Mans, ta sai-son n’est pas complètement foutue car tu peuxtoujours espérer te racheter avec le champion-nat. Ce championnat du Monde est une très bon-ne chose pour l’Endurance !” ●

ENDURANCE


24 Heuresdu MansDUEL DEGÉANTS !

Après un premier affrontementayant tourné trop court en 2012,

Audi et Toyota repartentà l’assaut du Mans.

Avant le retour de Porscheen 2014…

PAR THOMAS BASTIN

Avec le Grand Prix deMonaco et les 500Mi-les d’Indianapolis, c’est sans contestel’épreuve automobile la plus célèbre aumonde. Depuis leur création en 1923, les

24 Heures duMans sont rentrées dans la légende. Ilfaut un jour avoir assisté au départ, entouré par unefoule de 250.000 spectateurs, pour comprendre queLeMans est une course à part. À elle seule, elle a te-nu l’Endurance debout pendant des années. Desconstructeurs ont investi des centaines demilliersd’euros avec l’espoir d’un jour accrocher l’épreuve àleur palmarès. Parce qu’une victoire auMans, çavaut toutes les publicités…

LeMans, c’est un défi technique et humain. Etc’est aussi l’une des courses les plus dangereuses aumonde. À plus de 210 km/h demoyenne sur un dou-ble tour d’horloge, les candidats à la victoire doi-ventmaîtriser un circuitmajoritairement tracé surdes routes nationales, avec une piste plus étroiteque de coutume et des dégagements forcément li-mités. Mais, surtout, ce sont les différences de vites-se énormes avec des voitures de la catégorie GrandTourisme, parfois pilotées par de riches gentlemen-drivers oubliant de regarder dans leurs rétroviseurs,qui constituent le principal danger. Les effroyablesaccidents de ces deux dernières années (McNish etRockenfeller en 2011, Davidson en 2012) ont rappeléà tous les risques… tout en participant à la créationdumythe !

Désormais épreuve phare du nouveau Champion-nat duMonde d’Endurance (leWEC, pourWorld En-durance Championship), le Mans reste évidemmentLA course à gagner. Mais la classique sarthoise est

tellement spécifique que lesmoyens financiers nesuffisent pas toujours. Demandez donc à Toyota !Débarqué en force à la fin des années’90, notam-ment avec Thierry Boutsen comme pilote, le cons-tructeur nippon n’a jamais encore emmené la cou-pemythique au pays du soleil levant. Alors il est re-venu ! Un peu en retard dans sa préparation,l’équipe Toyota avait pourtant fait sensation en 2012en plaçant, pendant quelques instants, une de sesvoitures aux commandes. Mais l’accident d’AnthonyDavidson avec un concurrent attardé, puis diverssoucis techniques, avaient laissé la voie libre à Audi.Non contente de remporter un 11e succès et de si-gner un triplé, lamarque aux anneaux a écrit l’his-toire en devenant la première à imposer uneméca-nique hybride, 6 ans après avoir fait gagner unmo-teur diesel dans la Sarthe. Mais l’histoire n’est qu’unéternel recommencement et la seule victoire quicompte vraiment est… la prochaine !

Chez Audi comme chez Toyota, le week-end des 22et 23 juin (soit une semaine plus tard que de coutu-me) est donc depuis longtempsmarqué en rougedans les agendas. La lutte entre les trois Audi R18 e-tron quattro et les deux Toyota TS030 attirera tousles regards. Avec des pilotes de la trempe de TomKristensen, AllanMcNish, Marcel Fässler, Benoit Tré-luyer ou André Lotterer, Audimise plutôt sur desspécialistes de l’Endurance. Même si l’arrivée deMarc Gené, de Loïc Duval ou de Lucas Di Grassi en2012 semble avoirmarqué un tournant…Chez Toyo-ta, outre l’excellent Nicolas Lapierre, la présenced’ex-pilotes F1 comme AlexanderWurz, Kazuki Naka-jima, Stéphane Sarrazin, Sébastien Buemi ou Antho-ny Davidson ne laisse planer aucun doute sur lacompétitivité des équipages. Oui, la lutte entre lesdeux constructeurs s’annonce superbe !

LeMans, ce n’est évidemment pas qu’un duel en-tre Audi et Toyota. Et si les équipes Rebellion et (Lo-la-Toyota) et Strakka (HPD-Honda) viseront le titredemeilleur privé dans la catégorie reine du LMP1,les courses à la victoire dans les autres catégoriess’annonce aussi très ouvertes. Avec 22 participants,la classe LMP2 des petits protos sera la plus fournie.Avec des Belges visant le podium, voire la victoire,cette catégorie bénéficiera dans notre royaumed’importantes retombées.

UN PROTO ÉLECTRIQUE/HYDROGÈNEQUI DEVRAIT ATTEINDRE LES 300 KM/H

Avec de nombreux constructeurs engagés plus oumoins officiellement, la catégorie Grand Tourisme(divisée en GTE Pro et GTE Am, la seconde classe im-posant aumoins un amateur parmi les pilotes) pas-sionnera également les suiveurs. Il est vrai que lesnoms de Porsche (qui revient officiellement), Ferra-ri, AstonMartin, Corvette et Viper ont de quoi fairerêver. Quant à la liste des pilotes professionnels,payés par les usines, elle n’a presque rien à envier àcelle des pilotes Audi et Toyota. Entre Giancarlo Fisi-chella, Gianmaria Bruni, Romain Dumas, DarrenTurner ouMarc Goossens, on ne se fera aucun ca-deau. Voilà qui promet !

Enfin, leMans est une course qui a souvent étéliée à l’évolution technologique de l’automobile,dans un sens très large. La victoire d’un proto hybri-de en 2012 n’en est qu’une preuve supplémentaire.Les organisateurs l’ont bien compris ! Depuis 2012,ils proposent donc d’attribuer une place à un projetinnovant. Après l’étonnante Nissan Deltawing l’andernier, c’est cette fois la GreenGTH2 qui occuperale 56e stand. Ce proto électrique/hydrogène devraitatteindre les 300 km/h en vitesse de pointe et parti-ciper, lui aussi, à lamagie duMans.●

Les 22 et 23 juin prochains,les 24 Heures du Mansfêteront leurs 90 ans

ENDURANCE


LES

BELG

ES Baguette en sera ! Au départ l’an dernier sur le proto LMP1 du OakRacing, Bertrand Baguette remettra le couvert cette année. “Je ne peux pasencore vous dire avec qui, mais je vous garantis que j’en serai”, nous a confiéle Verviétois. Visant désormais la catégorie LMP2, Bertrand continuera doncd’accumuler une expérience très utile. Qui sait si un constructeur ne pourraitpas faire appel à notre compatriote, aussi intelligent que rapide, d’ici quelquesannées ?

Boutsen et Wauters associés. Passé souvent très près de la victoireau Mans, avant un terrible accident en 1999, Thierry Boutsen est toujoursreprésenté dans la classique sarthoise. Le Boutsen Ginion Racing, managé parson beau-frère Olivier Lainé, alignera en effet une Oreca à moteur Nissan.Contrairement à l’année dernière, il y aura cette fois – au moins – un de noscompatriotes derrière le volant de ce proto LMP2. Koen Wauters,l’emblématique chanteur du groupe Clouseau, réalisera en effet un de sesrêves en prenant le départ des 24H du Mans à bord d’un proto. Mais rien n’estencore décidé pour le nom de ses équipiers.

Un grand défi pour Goossens. Pilote de développement de lanouvelle Viper GTS-R, Marc Goossens s’attaque avec la marque américaine àun fameux défi : aller battre en GT son compatriote Corvette, mais aussiFerrari, Aston Martin et Porsche. Le Belge, qui a retrouvé à 43 ans un statut depilote officiel, ne manque pas d’atouts dans son jeu. Sa pointe de vitesse etson expérience devraient aider l’équipe à développer rapidement ladescendante d’une voiture ayant marqué les courses de GT il y a 10 ans. Maissera-ce suffisant pour forcer l’exploit ? Réponse en juin !

Les engagés pour la 81e édition des 24H du MansN° Team Voiture 1er pilote

LMP11 AUDI SPORT TEAM JOEST (ALL) AUDI R18 E-TRON QUATTRO André LOTTERER (ALL)2 AUDI SPORT TEAM JOEST (ALL) AUDI R18 E-TRON QUATTRO Tom KRISTENSEN (DAN)3 AUDI SPORT TEAM JOEST (ALL) AUDI R18 E-TRON QUATTRO Marc GENE (ESP)7 TOYOTA RACING (JAP) TOYOTA TS030 - HYBRID Alexander WURZ (AUT)8 TOYOTA RACING (JAP) TOYOTA TS030 - HYBRID Anthony DAVIDSON (GB)12 REBELLION RACING (TCH) LOLA B12/60 COUPE – TOYOTA Nicolas PROST (FRA)13 REBELLION RACING (TCH) LOLA B12/60 COUPE – TOYOTA Neel JANI (TCH)21 STRAKKA RACING (GB) HPD ARX 03c- HONDA Nick LEVENTIS (GB)

LMP1-224 OAK RACING (FRA) MORGAN – NISSAN Jacques NICOLET (FRA)25 DELTA-ADR (GB) ORECA 03 – NISSAN John MARTIN (AUS)26 G-DRIVE RACING (RUS) ORECA 03 – NISSAN Roman RUSINOV (RUS)27 SEBASTIEN LOEB RACING (FRA) ORECA 03 – NISSAN Franck MONTAGNY (FRA)28 GULF RACING MIDDLE EAST (EAU) LOLA B12/80 COUPE – NISSAN Fabien GIROIX (FRA)29 GULF RACING MIDDLE EAST (EAU) LOLA B12/80 COUPE – NISSAN Frédéric FATIEN (C-IV)30 HVM STATUS GP (CAN) LOLA B12/80 COUPE – JUDD Jonathan KENNARD (GB)31 LOTUS (ALL) LOTUS T128 Kevin WEEDA (USA)32 LOTUS (ALL) LOTUS T128 Thomas HOLZER (ALL)33 LEVEL 5 MOTORSPORTS (USA) HPD ARX 03b – HONDA Scott TUCKER (USA)35 OAK RACING (FRA) MORGAN – NISSAN Olivier PLA (FRA)36 SIGNATECH (FRA) ORECA – TBC Franck MAILLIEUX (FRA)38 JOTA SPORT (GB) ZYTEK Z11SN – NISSAN Simon DOLAN (GB)40 BOUTSEN GINION RACING (BEL) ORECA 03 – NISSAN Koen WAUTERS (BEL)41 GREAVES MOTORSPORT (GB) ZYTEK Z11SN – NISSAN Christian ZUGEL (ALL)42 GREAVES MOTORSPORT (GBR) ZYTEK Z11SN – NISSAN Tom KIMBER-SMITH (GB)44 STARWORKS MOTORSPORT (USA) HPD ARX 03b – HONDA Alex POPOW (VEN)45 OAK RACING (FRA) MORGAN – NISSAN David HEINEMEIER HANSSON (DAN)46 THIRIET BY TDS RACING (FRA) ORECA 03 – NISSAN Pierre THIRIET (FRA)47 KCMG (CHN) MORGAN – NISSAN Alexandre IMPERATORI (TCH)48 MURPHY PROTOTYPES (IRL) ORECA 03 – NISSAN Brendon HARTLEY (N-ZL)49 PECOM RACING (ARG) ORECA 03 – NISSAN Luis PEREZ-COMPANC (ARG)

LM GTE PRO51 AF CORSE (ITA) FERRARI 458 ITALIA Gianmaria BRUNI (ITA)66 JMW MOTORSPORT (GB) FERRARI 458 ITALIA Tim SUGDEN (GB)71 AF CORSE (ITA) FERRARI 458 ITALIA Olivier BERETTA (MNC)

73 CORVETTE RACING (USA) CORVETTE C6 -R1 Antonio GARCIA (ESP)74 CORVETTE RACING (USA) CORVETTE C6-ZR1 Oliver GAVIN (GB)91 PORSCHE AG TEAM MANTHEY (ALL) PORSCHE 911 RSR Marc LIEB (ALL)92 PORSCHE AG TEAM MANTHEY (ALL) PORSCHE 911 RSR Jörg BERGMEISTER (ALL)93 SRT MOTORSPORTS (USA) VIPER GTS-R Marc GOOSSENS (BEL)94 SRT MOTORSPORTS (USA) VIPER GTS-R Dominik FARNBACHER (ALL)97 ASTON MARTIN RACING (GB) ASTON MARTIN VANTAGE V8 Darren TURNER (GB)99 ASTON MARTIN RACING (GB) ASTON MARTIN VANTAGE V8 Stefan MÜCKE (ALL)

LM GTE AM50 LARBRE COMPETITION (FRA) CORVETTE C6-ZR1 Patrick BORNHAUSER (FRA)54 AF CORSE (ITA) FERRARI 458 ITALIA Yannick MALLEGOL (FRA)55 AF CORSE (ITA) FERRARI 458 ITALIA Piergiuseppe PERAZZINI (ITA)57 KROHN RACING (USA) FERRARI 458 ITALIA Tracy KROHN (USA)61 AF CORSE (ITA) FERRARI 458 ITALIA Jack GERBER (GB)67 IMSA PERFORMANCE MATMUT (FRA) PORSCHE 911 GT3 RSR Pascal GIBON (FRA)70 LARBRE COMPETITION (FRA) CORVETTE C6-ZR1 Pedro LAMY (POR)76 IMSA PERFORMANCE MATMUT (FRA) PORSCHE 911 GT3 RSR Raymond NARAC (FRA)77 DEMPSEY RACING – PROTON (USA) PORSCHE 911 GT3 RSR Patrick DEMPSEY (USA)80 EXTREME SPEED MOTORSPORTS (USA) FERRARI 458 ITALIA Scott SHARP (USA)81 8 STAR MOTORSPORTS (USA) FERRARI 458 ITALIA Vicente POTOLICCHIO (VEN)88 PROTON COMPETITION (ALL) PORSCHE 911 GT3 RSR Christian RIED (ALL)95 ASTON MARTIN RACING (GB) ASTON MARTIN VANTAGE V8 Allan SIMONSEN (DAN)96 ASTON MARTIN RACING (GB) ASTON MARTIN VANTAGE V8 Roald GOETHE (ALL)

56e stand (Projet innovant)0 GREENGT TECHNOLOGIES (FRA) GREEN GT H2 Christian PESCATORI (ITA)

PORSCHE,ABARTH,BE COX,BGDC :LES AUTRESFORMULES

Le BRCC ne constituera pas la seule alternative pour sefaire plaisir en circuit en Belgique. Fréquenté par lesamateurs purs et durs, le BGDC (Belgian Gentleman Dri-vers Club) connaît un succès indiscutable avec une cin-quantaine de voitures annoncées pour 2013. De quoi enfaire plus que probablement la série belge la plus fré-quentée… Par ailleurs, cette saison marquera le coupd’envoi du Porsche GT3 Cup Challenge Benelux, unecompétition regroupant les différents produits de laprestigieuse marque allemande. Le calendrier a fière al-lure grâce à des meetings communs avec le WEC, leDTM et les 24H de Zolder, mais c’est encore la bouteilleà encre au niveau des pilotes engagés.Dans un tout autre genre et pour des budgets très diffé-rents, une autre compétition verra le jour cette année :l’Abarth Trofeo Benelux. Voyant s’affronter toutes des

Abarth 500 Assetto Corse identiques (moteurs 1400ccde 190cv), ce trophée permettra à la Belgique de retrou-ver une véritable coupe de promotion et, pourquoi pas,de révéler de nouveaux talents. Les jeunes et les pilotesmoins connus devraient en toute logique se tailler lapart du lion.Enfin, l’ex-Fun Cup sera elle aussi encore de la partie. Missur pied par Kronos Events, le Be Trophy belge – c’estson nouveau nom – sera notamment marqué par l’arri-vée d’une Fun Cup (ou d’une Be Cox) de la 3e génération.Equipée d’un moteur 2 litres essence et d’une boîte devitesses séquentielle, cette nouvelle venue devrait parti-ciper à la relance d’une compétition qui a beaucoupsouffert de la faillite de Speedworld. Mais le retour aucalendrier des 25 heures constitue un sérieux gaged’optimisme ! ●

Missur pied en un temps record audébut de la saison, le BRCC (pourBelgian Racing Car Cham-pionship) a fait ce qu’on atten-

dait de lui en 2012 : il a permis de limiterautant que possible le fiasco de ce que l’onpeut appeler l’affaire Speedworld. L’équipe deKronos Events a parfaitement rempli sa tâcheet abordera la nouvelle saison dans une situa-tion nettement plus confortable.

Durant l’hiver, les dirigeants de Kronos onteffet eu le temps d’analyser la situation et deproposer des innovations pour 2013. La plusmarquante sera sans aucun doute la limita-tion du championnat Sprint à des voituresmoins rapides –mais aussimoins chères –pour permettre à un plus grand nombre depilotes de jouer la victoire. Exit les GT3 etautres Silhouettes S1, place désormais aux pe-

tites GT4, aux voitures de tourisme (commeles Seat Leon Supercopa ou certaines BMW) etaux Silhouettes S2. De quoi garantir, dumoinson l’espère, des courses aussi passionnantesque disputées !

Pour amuser les spectateurs, Kronos nemanque pas d’imagination. En faisantmonteren piste une leading-car après un quart d’heu-re, les promoteurs ont transformé les deuxcourses de 35minutes en…quatre sprints !Avec une triple attribution de points bonus(selon les positions après le premier quartd’heure, après le premier sprint et après 15mi-nutes dans ledeuxième sprint), le public aurapeut-être des difficultés à bien comprendre lesenjeux du championnat…Mais il ne devraitpas s’ennuyer dans les tribunes ! Restemain-tenant à espérer que les candidats à la victoireseront nombreux et que quelques jeunes

pourront venir semêler à la course au titre.L’autre volet du BRCC concerne évidem-

ment le championnat Endurance. Il n’est icipas question de limitation au niveau dumatériel, les GT3 étant présentées comme lesgrandes favorites (notamment l’Audi de Kum-pen-Longin-Makelberge). Par contre, pourdonner une chance de briller aux petites voi-tures etmettre en avant la stratégie, le promo-teur et la fédération belge ont imaginé des ar-rêts aux stands variables selon les différentescatégories. En obligeant les voitures les plusrapides à rentrer plus souvent dans la pit-laneet à y rester plus longtemps, Kronos Events es-père garantir des courses disputées jusqu’audrapeau à damier. C’est effectivement tout lemal que l’on souhaite à notre championnatbelge dont le coup d’envoi sera donné finavril !●

PAR THOMAS BASTIN

Après avoir repris en urgencele championnat national en 2012,Kronos Events a prévu de nombreusesnouveautés pour les championnatsSprint et Endurance en 2013

BRCCLe vrai départ

Le BelgianRacing CarChampionshipa fait sonapparitionen 2012.(PHOTONEWS)

TOURISME


LA DOUBLEFILIÈRELe temps où le championnat deBelgique de karting constituaitl’une des références en Europeest décidément révolu. Ayantsouffert de la crise frappant tou-tes les compétitions nationales etdu manque de soutien de notrefédération, ce championnatn’existe en réalité plus vraiment.Aujourd’hui, le karting belge estdivisé en deux. Très actif dans lenord du pays, l’importateur Rotaxmet sur pied une compétitioncouvée par la fédération régiona-le – le Belgian Max Challenge – etune série BNL de trois coursesqui offrira des titres de championde Belgique dans ses différentescatégories (à partir de 8 ans enMini).De notre côté de la frontière lin-guistique, c’est l’importateur IA-ME qui s’est imposé comme la ré-férence avec ses compétitionsmonomarques, principalementpour les moteurs X30. Un cham-pionnat de Belgique, baptisé telquel, aura lieu en septembre avecdes titres attribués en un seulweek-end. Ce sera l’unique occa-sion de voir évoluer au niveau na-tional les classes reconnues parla FIA, c’est-à-dire la KF (kartssans boîtes de vitesses) et la KFJ(les Juniors de 13-15 ans). À cela,il faut ajouter une catégorie KZpour les puissants karts à boîtede vitesses. Pour le reste, l’impor-tateur IAME proposera ses caté-gories qui permettent aux pilotesde tous les âges (dès 8 ans) derouler dans une discipline comp-tant toujours ses véritables pas-sionnés.Ce sont d’ailleurs ces mêmes ca-tégories IAME qui constituerontl’ossature de la Belgian ASAFKarting Series. Comme son noml’indique, ce championnat en 5rendez-vous est supervisé parl’ASAF, la fédération francophonedu sport automobile. Bien organi-sée et bénéficiant de larges re-tombées médiatiques, cette com-pétition est devenue la référencepour les jeunes pilotes rêvantd’automobile comme pour lesgentlemen-drivers avides de sen-sations fortes.Preuve de l’intérêt du karting, denombreux pilotes issus de l’auto-mobile devraient disputer plu-sieurs courses cette année. OutreArmand Fumal, Olivier Meurenset Caren Burton, on notera sur-tout la présence de Pierre-YvesCorthals et François Duval, soitdeux pilotes qui ont porté lescouleurs de la Belgique au plushaut niveau du sport automobile.L’ex-pilote du WTCC et le seulrallyman belge vainqueur enmondial avaient déjà croisé le feril y a une quinzaine d’années.Et ça ne s’était pas toujours bienterminé… Leurs retrouvailless’annoncent donc explosives !Elles devraient aussi constituerun excellent coup de projecteurpour le karting, une disciplineaussi exigeante quespectaculaire ! ● T. Ba.

KART

ING Les Belges

au topIls rêvaient de F1,mais les Thonon,Dreezenet de Brabander fontcarrière en karting...

PAR THOMAS BASTIN

Ilsavaient incontestablement un don pour gravirles échelons du sport automobile,mais ils ne sesont pas trouvés au bon endroit au bonmoment.Alors, les Thonon, Dreezen et de Brabander ont

décidé de faire carrière en karting. Véritables profes-sionnels, ils emmènent une relève très prometteuse.

Pointé comme l’un des plus doués de sa génération,Jonathan Thonon n’a jamais eu une réelle chance deprouver son talent enmonoplace. Sans lemoindre re-gret, leWaterlootois a alors décidé de poursuivre sacarrière en karting. Payé par l’usine CRG pour porterses couleurs, le Belge a déjà remporté quatre CoupeduMonde et un Championnat d’Europe dans la caté-gorie KZ1. Regroupant la plupart des pilotes profes-sionnels, la KZ1 voit s’affronter des karts à boîte de vi-tesses développant pratiquement 50 chevaux pour175 kg, pilote compris. Avalant le 0 à 100 km/h enmoins de 3,5 secondes (soit plus vite qu’une Ferrari458 !), ces engins exigent d’incontestables talents depilotage. Michaël Schumacher, qui voudrait poursui-vre sa carrière en revenant au karting, sait qu’il risquede souffrir…

Pour Jonathan Thonon, cette année 2013 pourraitmarquer un tournant. La fédération internationaleayant décidé d’attribuer un vrai titre de Champion duMonde – et plus seulement une Coupe duMonde – à la

KZ1, le Belge y voit là une occasion d’entrer définitive-ment dans le grand livre du karting. Il ne sera pas leseul. Comme Thonon, Rick Dreezen a aussi fait du pi-lotage sonmétier ! Représentant l’usine Tony Kart, quiest au karting ce que Ferrari est à la Formule 1, le Lim-bourgeois fait donc partie de cette poignée de pilotesbelges capables de vivre uniquement grâce à leurcoup de volant. En soi, c’est déjà un exploit !

UNE HISTOIRE BELGE ?Enfin, un troisième Belge pourrait venirmettre

tout lemonde d’accord. Alors qu’il pensaitmettre unterme à sa carrière fin 2012, l’Anversois Yannick de Bra-bander a retrouvé l’équipe Eyckmans Grand Prix quil’a vu grandir. Dirigé parWim Eyckmans, ex-pilote deF3000 et d’Indy 500, le team EGP représente officielle-ment l’usineMaranello. Un éventuel titremondial dela paire EGP-de Brabander aurait donc une très forteconnotation belge. Et cela ne semble pas du tout uto-pique !

Le karting, ce n’est évidemment pas que la catégo-rie des karts à boîte de vitesses. C’est avant tout uneécole de jeunes champions passant par la catégorieKFJ (les Juniors de 13 à 15 ans), puis par la KF (karts sansboîte de vitesses) avant, pour certains, de tenter leurchance enmonoplace. En KF aussi notre pays sera re-présenté ! Après avoir vécu desmoments difficiles surun plan personnel, Sébastien Bailly a su convaincre lesdirigeants de l’usine Birel de lui faire confiance. Le Lié-geois a donc signé un contrat de deux ans pour repré-senter lamarque italienne au plus haut niveau. S’iln’est pas encore professionnel, Seb se voit néanmoinsoffrir une nouvelle chance.

LES JEUNES POUSSESAu-delà de ces quelques références, décidées à pour-

suivre leur carrière en karting, la Belgique peut aussiencore rêver en suivant les exploits de ses jeunes pilo-tes. Après une période de disette, notre pays a retrou-vé plusieurs représentants aux avant-postes des com-pétitions pour les Juniors (13-15 ans). Repéré par l’usi-ne LH (lamarque à laquelle Lewis Hamilton a prêtéson nom), Matteo Raspatelli est devenu pilote officielen KFJ. Un premier pas pour ce jeune Sambrevilloisqui n’a pas encore fêté ses 14 ans !

Ayant lui aussi brillé l’an dernier, Benjamin Lessen-nes compte bien faire fructifier son expérience pourfaire parler de lui cette saison. Le Lasnois à la tête d’an-ge est un compétiteur dans l’âme et il semble encorebénéficier d’une bellemarge de progression. OutreRaspatelli et Lessennes, il faudra aussi surveillerAmaury Bonduel. Dans un kart dès son plus jeune âge,Amaury affiche une incontestable pointe de vitesse.Quand il est dans un bon jour, pas grand chose ne luirésiste ! Enfin, Maxime Potty a démontré en 2012 unetrès bellemarge de progression. S’il poursuit sur cettevoie, voilà peut-être celui qui pourrait créer la surpri-se en 2013 ! Enfin,même s’il roule avec une licenceluxembourgeoise, le Liégeois d’origineMax Defourny(le fils de l’ex-pilote automobile Didier) devrait aussise faire remarquer cette saison lors de sa dernière an-née en Junior.

Rêvant d’une carrière enmonoplace, ces jeuneshommes savent que lemeilleurmoyen pour se faireremarquer est de…gagner ! Ils auront donc commeprincipaux objectifs les championnats dumonde etd’Europe, tous deux disputés en deux rendez-vous.Avec l’espoir d’y forcer l’exploit. Car si notre pays n’estpeut-être pas le plus porteur au niveau international,on veut toujours croire que les vrais talents ont enco-re leur chance. Il faut donc soutenir nos jeunes repré-sentants car c’est peut-être l’avenir du sport automo-bile belge qu’ils sont en train de préparer !●

Avec Thonon en chef de bande,le kart belge se porte comme un charme… (BASTON)

KARTING


PEDROSAPEDROSAPROFITERA-ILPROFITERA-ILDE L’AFFRONTEMENTDE L’AFFRONTEMENTSUPRÊME ?SUPRÊME ?Valentino Rossi, après deux campagneschez Ducati, est de retour chez Yamaha.Il veut redevenir roi des circuits.Mais son équipier s’appelle Jorge Lorenzo,champion du monde de son état…


Valentino Rossi espèreque ses adversaires verront souvent

la roue arrière de sa Yamahacette saison… (AFP)

Valentino Rossi

“ Je n’ai jamais perdu la passion. Maintenantje me sens compétitif, mais il nous reste beaucoupà faire pour battre Lorenzo et Pedrosa, surtout surle rythme de course. Beaucoup de gens pensentque je devrais arrêter mais ce n’est pas mon avis ! ”A

FP

MOTO

GP2013


MOTO

CCesera une saison de feu. Pourquoi l’imaginer plus palpitante encore que lesprécédentes ? Pour trois raisons aumoins. Valentino Rossi, après deux cam-pagnes chez Ducati où il ne parvint pas à sortir de l’ombre, tant lesmachinesétaient capricieuses, est de retour chez Yamaha. Il veut terminer sa carrièreen beauté. Il a deux saisons devant lui. Attention quandmême. Son équipiers’appelle Jorge Lorenzo, champion dumonde de son état, et ils vont s’entre-déchirer et se cannibaliser des points. Voilà qui ouvre de belles perspectives àcelui qui n’a jamais été champion dumonde enMoto GP. Dany Pedrosa, tou-jours aux avant-postes lors des premiers tests privés à Sepang, est prêt àme-ner le combat. Profitera-il de l’affrontement suprême entre Rossi et Lorenzo ?Deuxième bonne raison pour ne pas louper une image à la RTBF ! Trois, l’arri-vée de celui que d’aucuns considèrent comme le futur…Vettel à deux roues !MarcMarquez, équipier de Pedrosa, a été programmé pour régner et, aprèsun petit temps d’adaptation, il devraitmonter sur le podium. Il réussira descoups d’éclat. De là à lui tresser une couronne dès 2013, il y a de lamarge.

Malgré le retrait de Casey Stoner (il revient quand ?), le Moto GP va nouschatouiller tous les sens. Comptons aussi sur Dovizioso et Hayden, les pilotesofficiels des délicates Ducati, ainsi que sur la paire Crutchlow-Smith (YamahaTech 3, équipe satellite) pour déstabiliser les stars de temps à autres. Ils ont lebon profil.

Et si c’était aussi le cas de Xavier Siméon et de Livio Loi. Ils défendront noscouleurs enMoto 2 et enMoto 3. Xavier Siméon a abandonné saMistral pasgagnante pour une Kalex de l’équipe SAG. L’apprentissage doit être court. Ilen est à sa troisième saison deMoto 2. C’est le temps des podiums. Enfin, Li-vio Loi, 153 centimètres, 42 kilos et pas encore 16 ans, fera ses débuts au cham-pionnat dumondeMoto 3 au guidon de la Kalex KTMduMarc VDS RacingTeam. On dirait un grand enfant. Mais c’est bien lui qui en novembre derniertermina 2e à Valence de sa première expérience enMoto 3. Le championnatd’Espagne a peut-être révélé une star en puissance.●


MOTO

LA PREUVE PAR 9NE SUFFIT PASÀ VALENTINO…La preuve par neuf ne lui suffit pas. Il veutsigner un dixième titre ou, en tout cas, sedonner les chances de le viser. Tout commeil ne se contentera pas de 59 pole-positionsdont… 49 en 500 et en Moto GP. Il cherche-ra aussi à franchir le cap des 79 victoiresdans la catégorie reine. Objectifs prioritai-res : récupérer les réflexes d’un pilote depointe à même de s’imposer et oublier lesdeux saisons passées chez Ducati, ponc-tuées par une troisième et une deuxièmeplaces en Grand Prix, un septième et unsixième rangs au championnat du monde :l’année 2012 fut à peine meilleure que lasaison précédente.Le revoilà chez lui. Alors avec quelles pers-pectives ? À 34 ans depuis le 16 février, Ros-si n’est plus un gamin.“Avant les premiers essais privés de Sepang,je ne savais pas si j’allais me retrouver dansmon élément. Maintenant, je sais ! Je seraicompétitif, je me battrai avec les meilleursmais il me faudra sans doute une petite pé-riode de réadaptation. Jorge a fait une excel-lente simulation de Grand Prix et je n’auraispas pu le suivre de bout en bout. Je suis égale-ment rassuré quant aux performances de lanouvelle Yamaha. L’an dernier, en fin de sai-son, les pilotes Honda étaient mieux armésque Lorenzo. S’il est devenu champion dumonde, c’est d’abord lui qui fit la différencegrâce notamment à sa fantastique constan-ce.”En public, l’Espagnol et l’Italien communi-quent, sourient et ont visiblement… viréleur cuti. Ils se respectent, à croire qu’ilspourraient fraterniser. N’en jetons plus !Qu’en sera-t-il lorsqu’ils se battront à cou-teaux tirés lors de la première qualificationau Qatar ? Et lorsqu’ils se retrouveront côteà côte dans une courbe presque à fond ?Si Rossi est vraiment compétitif, et pour-quoi en douter, ils ne feront pas alliance, iln’y aura pas de préséance et immanquable-ment, ils partageront quelques gros points.Pedrosa pourrait en profiter. Le pilote Hon-da ne sera pas ménagé par son nouvel équi-pier Marquez mais, lors de sa première sai-son en Moto GP, le jeune Espagnol aura tel-lement de nouvelles données à assimilerqu’on ne l’image pas au sommet de son artde manière constante. Pedrosa bénéficiera-t-il naturellement d’un statut de premierpilote le temps que Marquez prenne sesmarques ? Si ce scénario se confirme, lePoulidor du Moto GP pourrait sortir de sacoquille et transformer l’essai lors de sahuitième saison dans la catégorie supérieu-re. Trois fois deuxième du championnat(2007, 2010 et 2012), deux fois troisième(2008 et 2009), quatrième en 2011, cinquiè-me en 2006, Pedrosa aura joué tous leschiffres sauf le… un ! Pilote Honda depuis2001 (!), sa 13e saison peut être la bonne.Trois pilotes, au moins, ne sont pas de cetavis. À commencer par Rossi. Il entame ladernière partie de sa carrière sur deuxroues puis, sans doute, s’offrira-t-il encoreplus de bon temps en sport auto, que cesoit en GT ou en Proto. Il a deux ans pourredevenir le héros motorisé qu’il fut lors dela première décennie du 21e siècle. Possi-ble ? Les paris sont ouverts… ● C. L.

MOTO


“AVEC ROSSIET SIMÉONAUXAVANT-POSTES,LA SAISONS’ANNONCEPASSIONNANTE”Notre ancien champion sur deux etquatre roues et les GP motos ont ététransférés sur la RTBF…

RENCONTRE OLIVIER DE WILDE

À54ans, notre ancien champion surdeux et quatre roues a définitive-ment raccroché sa combinaisonpour coiffer uniquement le casque

de consultant sur la RTBF où il commenterales GP en compagnie de Pierre Robert. Un rôlepas incompatible nous explique l’homme aux46 fractures avec son statut demanager del’espoir belge deMoto2, Xavier Siméon.

?Didier, l’hiver a été très mouvementépour vous puisque vous avez décidé

de suivre la moto transférée de RTL à la RTBF…

“Oui, je n’ai pas dû réfléchir très longtemps. RTLme proposait de continuer à faire de la télévi-sion en dehors de la moto. Mais si je suis venu àla télé c’est d’abord pour parler de deux roues,ma première passion. Donc j’ai suivi le mouve-ment à partir du moment où la RTBF me propo-sait un rôle comparable de consultant aux côtésde Pierre Robert.”

? Pourquoi RTL n’a-t-il pas racheté les droitsde la moto pour cette saison ?

“Contractuellement je ne peux pas en parler. Di-sons qu’ils étaient enchantés du programme,des audiences et du commentateur mais qu’ilsont changé de stratégie…”

?Quelle audience faisaient les GPmotossur RTL ?

“12 % de parts de marché. C’est pas mal même sice n’est que la moitié de la F1.”

? Suite à votre départ, l’émissionMoteurs quevous animiez aussi sur RTL risque de disparaître…

“Je ne sais plus ce qu’il se passe à RTL vu que jesuis parti. Je devais me battre chaque annéepour qu’une émission de sports mécaniques soitmaintenue à l’antenne. Maintenant je ne suisplus là…. Mon contrat à la RTBF prévoit que jesois dispo pour parler de moto en télé, radio,pourquoi pas aussi avec des sujets 2 roues dansl’émission hebdomadaire AutoMobile ?”

? Comment se présente cette saison 2013deMoto GP ?

“La RTBF a beaucoup de chance car elle prometd’être passionnante avec le retour aux avant-postes de Valentino Rossi. Après le mauvais épi-sode Ducati, le N°46 retrouve l’équipe Yamahaavec laquelle il a décroché quatre titres mon-diaux. Il va rouler avec la moto et le team cham-pions du monde. Et quand le “Dottore” se bat de-vant, les courses sont toujours plus excitantes. Jele vois se battre avec Lorenzo et Pedrosa. Il fau-dra aussi se méfier du très très prometteur MarcMarquez, le champion sortant en Moto2.”

? Valentino compte déjà neuf titres mondiauxdont sept dans la catégorie de pointe.

L’imaginez vous en remporter un dixième ?

“Oui, c’est tout à fait possible. À 34 ans, il n’estpas trop vieux. Il a toujours l’envie. Je le sens trèsmotivé. Maintenant, si je dois miser sur quel-qu’un et vous donner mon favori, je citerais plu-tôt Pedrosa car pour la première fois il n’aurapas un équipier trop embêtant. Marquez va si-gner quelques coups d’éclats mais il va aussichuter. Il ne devrait pas jouer le championnatdès sa première année. Je vois Lorenzo et Rossise partager les victoires, se prendre des points etPedrosa en profiter.”

? Peut-on comparer le Moto GP à la F1au niveau de l’accessibilité ?

“Non, il y a de grosses différences. Même lorsquevous êtes journaliste spécialisé et accrédité en F1,les pilotes restent difficilement accessibles. Vouspouvez uniquement les voir en conférence depresse, avec cinquante collègues ou alors vousdevez harceler les relations publiques pendantdes mois pour avoir 5’d’interview. En moto, jepeux aborder Rossi quand je veux, trente minu-

De 1980 à 1991, Didier de Radiguèsdisputa 141 GP, et en remporta 4(Nations 82 et Tchécoslovaquie 82

en 350cc; Yougoslavie 82 et Belgique 83 en 250cc). Il fut vice-champion du

monde des 350 cm3 en 1982.

Didierde Radiguès

MOTO


Didier De Radigues croiten l’avenir de Didier Siméon.

La Belgique attenddepuis trop longtempsun pilote en MotoGP…

(LIONEL NOLETTE)

À 34 ans, Rossi n’est pastrop vieux. Il a toujours

l’envie. Je le sens très motivé

tes avant un GP, entre deux portes, à l’arrière dubox. Il n’y a pas une armée de personnes autourde lui pour m’en empêcher. Les pilotes vont aussibeaucoup plus au contact du public. Et lors deGP comme l’Italie ou l’Espagne, on ne sait plusmarcher dans le paddock tellement il est remplide VIP. En F1, cela me paraît toujours vide.”

? Vous êtes également toujours managerde notre pilote deMoto2 Xavier Siméon.

Pas déontologiquement incompatible

avec le métier de commentateur ?

“Bah c’est un peu limite je l’avoue mais je le fai-sais déjà par le passé. Je ne suis que consultant,pas employé de la RTBF. J’essaie de faire la partdes choses, d’être critique et objectif vis-à-vis deXavier. L’an dernier par exemple, je ne l’ai passpécialement épargné. J’ai dit sur antenne qu’ilne faisait pas une super saison et je lui ai posédes questions embarrassantes.”

?Qu’attendez-vous de Xavier cette année ?“C’est l’année ou jamais pour lui. Il a désormaistout pour y arriver. Une bonne moto, un bonteam et surtout un bon état d’esprit. Il a beau-coup travaillé durant l’hiver et on y croit. Je vou-drais le voir régulièrement dans le Top 10 enMoto2, signer quelques podiums et une petitevictoire ne me dérangerait pas.”

?Que lui manquait-il en 2012,pourquoi l’année n’a pas été bonne ?

“Oh c’est un ensemble de choses. Il n’était pasdans le meilleur état d’esprit. Il manquait peut-être encore un peu de maturité. Son implicationn’était pas totale. Il manquait aussi de confian-ce en lui ce qui lui a fait commettre des erreursdans les moments importants, quand il étaitbien classé ou en qualifications. Mais il a chan-gé. Il a compris que pour réussir, comme dans

tout sport à haut niveau, il faut être au top par-tout, 100 % dedans. La tête, le physique, les rela-tions, tout compte. Aujourd’hui je le sens trèsfort. Xavier est quelqu’un d’attachant. Il mérited’y arriver. Mais pour cela, pour se battre avecles meilleurs, il doit encore franchir un palier,aller chercher les derniers dixièmes.”

? Comment se sont passés ses premiers essaishivernaux ?

“Pas mal du tout même si les chronos ne sontpas encore fantastiques. Je lui ai surtout deman-dé de prendre ses marques avec sa nouvelle mo-to en restant sur ses roues. Au terme des troispremiers jours il pointait dans le Top 15 à 1.3 dumeilleur. Lors de la deuxième session, il étaittrès vite sur le mouillé mais il lui manquait en-core une grosse seconde sur le sec. J’étais un peudéçu avant d’apprendre qu’en fait il avait étévictime d’un souci de fourche. Il lui reste une ses-sion d’entraînement de trois jours mi-marsavant le premier GP au Qatar. J’espère le voirdans le Top 10 et dans la seconde.”

?Comment est son team espagnol Stop and Go ?“Très bien. C’est une plus petite structure queTech3. Ils n’ont pas un gros camion ni un énormehospitality mais ils travaillent bien. Xavier estleur leader car son équipier allemand est encoreun peu jeune. Mais il a besoin de cela, de se sen-tir soutenu. Sa moto est une Kalex, la marquechampionne l’an dernier et avec laquelle le vice-

champion 2012Pol Espargaro a dominé les pre-miers tests.”

?Qui sont les favoris enMoto2 ?“Espargaro part grand favori. Mais il faudraaussi compter, j’espère, sur les deux pilotes duteam belge Marc VDS, Redding et Kallio.”

? Justement, un team belge, un pilote belge.Pourquoi Xavier Siméon ne court-il pas pour

Marc VDS ?

“Excellente question ! J’ai amené Marc à la motoet c’est super ce qu’il fait. Mais je pense qu’il estplus passionné par son team que par la moto. Ilveut gagner et Xavier ne l’a pas encore convain-cu. Mais s’il fait ses preuves cette année, pour-quoi pas à l’avenir ? Peut-être est-il aussi un peuéchaudé par le jeune Vincent Lonbois, un Belgeinexpérimenté qu’il avait engagé et qu’il a débar-qué avant même le premier Grand Prix. Et puisMarc VDS soutient déjà un jeune Belge très pro-metteur en Moto3, le Néerlandophone Livio Loi.”

?On voit de plus en plus de pilotes payants enF1. Cela existe-t-il aussi enMoto GP ?

“Oui mais beaucoup moins car en moto c’estplus le pilote qui fait la différence qu’en F1. Unpilote moyen pointera dans la même secondeque Vettel après quelques jours dans une RedBull. Ce ne serait jamais le cas en moto.”

?UnGPmoto à Francorchamps, vous y croyezencore ?

“Non, pas tant qu’il n’y a pas une réelle volontépolitique derrière. Si on le voulait et qu’on met-tait les budgets, on pourrait l’avoir, rien n’est im-possible. Mais il est certain que cela demande-rait des travaux et quelques aménagements aucircuit.”

? Allez-vous suivre beaucoup de GP sur place ?“Non un minimum. La RTBF a décidé de suivre lamoto mais de manière économique. Et je doisavouer que le dimanche mon commentaire estle même que je sois en studio à Bruxelles ou surplace. J’irai tout de même sur deux ou trois cour-ses les vendredis et samedis pour humer l’am-biance et entretenir mes contacts mais il nem’en faut pas plus. Aujourd’hui, avec internet,on sait travailler différemment.”

? En 2011, vous avez encore été sacré championde Belgique en BRCC au volant d’une Kia Sil-

houette. On ne vous a plus vu l’an dernier. Un re-

tour à la compétition est-il envisagé ?

“Non pas du tout, j’ai définitivement raccroché.Je n’ai même pas pris ma licence cette annéepour tout vous dire. Même si l’on me proposaitun super volant pour gagner aux 24H de Spa, jerefuserais. Le plus important pour moi aujour-d’hui est de pouvoir passer des week-ends en fa-mille. J’ai changé de priorité.”

? Et si Xavier vous disait qu’il voulaits’essayer aux quatre roues ?

“Je lui conseillerais de ne pas perdre son tempsavec cela maintenant. Il doit se concentrer surson job aujourd’hui. S’il veut s’amuser qu’il fasseplutôt du motocross ou autre chose sur deuxroues. S’il fait une belle carrière en moto, il auratout le loisir de passer aux quatre roues commeje l’ai fait par après. Il n’a que 24 ans. C’est troptôt pour lui aujourd’hui.” ●

MOTO


Xavier

IL ATOUTESLES CARTESENMAIN

Sa dernière chance ?Et si c’était avant toutsa première véritableopportunité en Moto 2 ?


Xavier Siméon est rieur. Blagueur etde bonne humeur. Certes, le 27 fé-vrier, il a été opéré d’une aponévroseau tibia et au péroné (des douleurs

musculaires le gênaient depuis des années)mais pas de quoi le déstabiliser. Il sera prêtpour les tests privés de Jerez du 18 au 21marsprochains qui devraient lui permettre de con-firmer l’enthousiasme dont il fit part après derécents essais à Valence et dans le sud de l’Es-pagne déjà.

“Certes, il faut que la nouvelle équipe espagno-le à laquelle j’appartiens se familiarise avec laKalex Honda et il est indispensable que j’en fasseautant avec le team SAGmais je ne vois pas cequi va nous empêcher de viser haut. Lamoto estgéniale, les hommes qui l’entourent sont compé-tents et j’ai autour demoi une structure dema-nagement particulièrement professionnelle et ef-ficace. Zelos est son nom. Elle est animée parFreddy Tacheny et Benoît Cuisinier, rejoints parDidier de Radiguès. C’est le nec plus ultra sur leplan humain et dans le domaine relationnel. La

motivation de tous est absolue. Grâce àmon par-tenaire MapTag, j’ai les moyens dema politique.Ce n’est pasma dernière chance. C’est, enMoto 2,ma première véritable opportunité. Je ne veuxsurtout pas critiquer Tech 3mais je pense que cet-te fois-ci tous les atouts sont dansmon jeu.”

Champion dumonde de Superstock 1000en 2009, il estmonté enMoto 2 dès 2010, n’ac-complissant cette année-là que dix courses auguidon d’uneMoriwaki. Meilleur résultat ?Une huitième place.

2011. Première saison chez Tech 3. Meilleurrésultat ? Une…huitième place encore.

2012. Deuxième campagne au sein de l’équi-pe française. Meilleur résultat ? Toujoursune…huitième place !

“J’ai rendumon abonnement. Je serai rapide-ment dans le coup et j’espère être capable de vi-ser des podiums. SAG est une équipe peu connuemais j’y crois dur comme fer. Je les ai vus tra-vailler et je sais ce dont ils sont capables. L’andernier, ils furent les seuls à disposer du châssisBimota et ils ne pouvaient pas se battre avec lesmeilleurs. Mais si on les a choisis, c’est parcequ’ils ont signé avec Kalex Honda. Il n’y a pasmieux, à mon avis.”

L’équipier de Xavier sera l’AllemandMarcelSchrötter. Il rejoignit l’équipe SAG et leMoto 2dans le courant de la saison 2012. Sera-t-il unadversaire à la hauteur ?

“Je l’espère très sincèrement mais je n’ai pasencore de bonnes références. Je sais seulementqu’un équipier rapide est un excellent stimulant.”

Si notre pilote de pointe en sera à sa qua-trième saison deMoto 2, il n’a jamais que 23ans. L’expérience aidant, c’est l’âge idéal, celuide lamaturité aussi. Avec toutes les cartes enmain, le pilote Classic 21 n’attend plus que ledébut de la saison afin de décrypter les favo-ris. “Ils seront très nombreux : Espargaro, Luthi,Redding, Simon, Terol et tant d’autres remettentle couvert.”

C’est la particularité des championnatsmo-to. Chaque course construit son histoire aucentième de seconde près. Et c’est bien la rai-son pour laquelle rien ne peut être laissé auhasard. Les qualités intrinsèques du pilotesont évidemment essentiellesmais ce n’estpas le seul paramètre qui fomente le résultat.Etre bien dans sa tête est l’essencemême dece sport où ils sont six, huit, dix à s’épier, àchercher l’ouverture dans un trou de souris, àtenter le freinage… impossible, à se récupéreren prenant appui sur l’épaule du voisin. Etpour participer au sprint final, il y a le don, larecherche de la limitemais aussi un espritapaisé parce que derrière le champion, tousles rouages sont parfaitement huilés. Xavierespère connaître cette forme de plénitudeprofessionnelle qui lui permettrait demonteren puissance. Appelons un chat un chat. Mê-me si ce n’est pas sa dernière chance, il doitretrouver enMoto 2 les sensations éprouvéesen 2009 en Superstock. L’expérience de 42 dé-parts est une base idéale. Bien aidé, parfaite-ment supporté, à lui de tenir le cap.●

Même si ce n’est pas sa dernière chance, XavierSiméon doir regarder dans le rétroviseur et s’inspirer

des sensations éprouvées en 2009 en Superstock… (DH)

Ce n’est pas ma dernièrechance. C’est, en Moto 2,

ma premièrevéritable opportunité…

Siméon

MOTO


Cairoli,l’hommeà battre


Siles Belges ont été les plus bravesmo-tocrossmen de l’histoire, c’est un Ita-lien qui a dominé les dernières saisonsenMX 1. Antonio Cairoli (KTMdepuis

2010) se succédera-t-il à lui-même pour la cin-quième fois d’affilée ? La saison a déjà com-mencé le premier week-end demars. À Doha,c’était le premier rendez-vous dumotocrossauMoyenOrient et les premièresmanchesnocturnes dans les labourés. Notre compa-triote Clément Desalle (Suzuki RM-Z 450 offi-cielle), deuxième du championnat l’an der-nier, a très bien entamé sa campagne par unevictoire et une deuxième place en finale pourune troisième place et un succès à Cairoli.L’Italien a prolongé son contrat jusqu’en2016 ! Desalle est le premier leader du cham-pionnat avec 47 points pour 45 à Cairoli. À sui-vre aussi les présences belges de Ken De Dyc-ker (l’équipier de Cairoli est resté devant sonleader au Qatar lors de la premièremanche !),Kevin Strijbos (le partenaire de Desalle) et dedeux pilotes issus duMX2, Joël Roelants et Jé-rémy VanHorebeek.

On ne peut que leur souhaiter de suivre lestraces de nos derniers champions, à savoirSteve Ramon (2007) et lemagique StefanEverts, lauréat de 2001 à 2006 dans la catégo-rie supérieure. A propos de pilotes hors du

Desalle a remporté le premier GPau Moyen-Orient, organisé

en nocturne sous une myriadede projecteurs. (SUZUKI)

Le championnat de Belgique Inters’articulera autour de 5 épreuves

dont la premièreaura lieu au Bois Brûlé de Ghlin

le 7 avril prochain.Les champions en titre

en MX1 et MX2sont Ken De Dycker (KTM)et Jens Getteman (Suzuki).

MOTOCROSS

Clément Desalle a marquéde son empreinte la premièremanche du Mondial de MX1,

au Qatar. Mais peut-il inquiéterle Sicilien sextuple champion

du monde (2 titres en MX2et 4 d’affilée en MX1)?

commun, on saluera une fois encore GeorgesJobé qui s’est éteint le 19 décembre dernier,atteint d’une leucémie. Il avait 51 ans et luttaitdepuis des années…

EnMX 2, qui peut battre Jeffrey Herlings ?Le samedi 2mars, il s’est imposé à deux repri-ses à Doha ! Les championnatsmondiauxMX1etMX2 proposent dix-huit rendez-vous dontl’antépénultième se tiendra à Bastogne.●

SUPE

RBIK

E Sans l’empereur romain

Max Biaggis’est retiré,un nouveau“pape”est appeléà régner


Iln’a jamais enlevé le titresuprêmemaisMax Biaggis’est retiré l’an dernier enpleine gloire ! À 41 ans, le

double champion dumonde deSuperbike (2010, 2012) a remiséson cuir, quittant son peuple demotards, le geste large, le frontaltier. On n’est pas empereur ro-main par hasard. Barré d’annéeen année par lemaître Rossi, il abien fait d’arriver avec quelquesannées…d’avance, s’imposant

au championnat dumonde 250cc en 94, 95, 96 et 97, après avoirraflé 29 succès ! Vice-lauréatmondial dans la catégorie supé-rieure en 98, 2001 et 2002, il si-gna 12 victoires. Enfin, ses 21triomphes en Superbike lui ontvalu ses deux dernières couron-nes, les plus belles. Il fallait justeêtre patient.

Le championnat 2013 – 15 éta-pes, 19 pilotes titulaires – s’est dé-jà posé en Australie le 24 févrierdernier. Guintoli et Laverty sesont imposés lors de ces roundsd’observation. Carlos Checa etMelandri ont chutémais serontà nouveau en piste bientôt. L’Es-pagnol, champion dumonde2011, est désormais le doyen despilotes et doit espérer secrète-ment faire aussi bien que le Ro-main en gagnant un deuxièmetitre aumême âge… Il aura41 ans le 15 octobre. Mais desdoutes persistent sur le potentielde sa nouvelle Ducati, la Panigale1199 R…●

MOTO

Débarrassés de Biaggi,Melandri et Checa s’érigenten favoris pour le titre… (AP)

CALENDRIER MOTO

Moto GP, Moto2 et Moto307/04 GP du Qatar à Losail21/04 GP des Amériques à Austin05/05 GP d’Espagne à Jerez19/05 GP France au Mans02/06 GP d’Italie à Mugello16/06 GP de Catalogne à Barcelone29/06 GP des Pays-Bas à Assen14/07 GP d’Allemagne à Sachsenring21/07 GP des Etats-Unis à Laguna Seca*18/08 GP d’Inidianapolis au Motor Speedway25/08 GP de Tchéquie à Brno01/09 GP de Grande Bretagne à Silverstone15/09 GP de Saint Marin à Misano29/09 GP d’Aragon au MotorLand13/10 GP de Malaysie à Sépang20/10 GP d’Australie à Phillip Island27/10 GP du Japon à Motegi10/11 GP de Valence* Uniquement Moto GP

Mondial d’endurance20-21/04 Bol D’Or (24H) à Magny-Cours (Fra)28/07 8H de Suzuka (Jap)18/08 8H d’Oschersleben (All)21-22/09 24H du Mans

Superbike, Supersportet Superstock24/02 SWC d’Australie à Phillip Island*14/04 SWC d’Espagne à Aragon28/04 SWC des Pays-Bas à Assen12/05 SWC d’Italie à Monza26/05 SWC Europe à Domington Park*09/06 SWC du Portugal à Portimao23/06 A déterminer30/06 SWC d’Italie à Imola (sous réserve)21/07 SWC de Russie à Moscou*04/08 SWC de Grande-Bretagneà Silverstone01/09 SWC d’Allemagne au Nürburgring29/09 SWC des Etats-Unis à Laguna Seca**06/10 SWC de France à Magny-Cours20/10 SWC en Espagne à Jerez17/11 SWC d’Inde à Buddh** Pas d’épreuve Superstock** Uniquement Superbike

Mondial MX1/MX202/03 GP du Qatar à Losail10/03 GP de Thaïlande à Bangkok01/04 GP des Pays-Bas à Valkenswaard21/04 A déterminer05/05 GP du Portugal à Agueda19/05 GP du Brésil à Beto carrero26/05 GP du Mexique à Guadaljara09/06 GP de France à Ernée16/06 GP d’Italie à Maggiora30/06 GP de Suede à Uddevalla07/07 GP de Lettonie à Kegums14/07 GP de Finlande à Hyvinkää28/07 GP d’Allemagne à Lausitz04/08 GP de Republique Tchèque à Loket18/08 GP de Belgique à Bastogne25/08 GP de Grande Bretagne à Winchester08/09 GP des Pays-Bas à Lierop ?

Mondial MX331/03 GP des Pays-Bas à Valkenswaard05/05 A déterminer02/06 GP de Croatie à Jastrebarsko09/06 GP de Slovénie à Orehova Vas16/06 GP d’Italie à Maggiora07/07 GP d’Ukraine (lieu à déterminer)04/08 GP du Brésil à Macaé City25/08 GP de Grande-Bretagneà Matterley Basin/Winchester01/09 GP de Tchéquie à Pacov15/09 GP de France à Saint Jean d’Angely22/09 GP du Portugal à Fronteira

SUPERSPORT ET SUPERSTOCKLes écoles pour futures stars ?Avant de rejoindre les pelotons du Moto 2, du Moto GP ou duSuperbike, les écoles pour futures stars se nomment parfoisSupersport et Superstock. Ces deux compétitions ont d’ailleurslieu dans le cadre du Superbike à quelques exceptions près. EnSupersport, le champion Kenan Sofuoglu est Turc. Il n’appar-tient pas à la génération des gamins qui montent en ne faisantque passer au travers des catégories inférieures. Il aura bientôt30 ans, roule depuis 13 ans ! Il a signé 22 victoires en Supers-port, 3 en Superstock et 62 podiums dont 1 en Moto 2. Il a déjàremporté trois titres en Supersport : 2007 (Honda), 2010 (Hon-da) et 2012 (Kawasaki). Il est reparti pour un tour cette annéeet s’est d’ailleurs imposé à Phillip Island, il y a quelques jours,toujours au guidon d’une Kawa. En Superstock, qui sera auréo-lé après Sylvain Barrier (BMW) ? Le championnat commence àAragon, mi-avril.●C. L.

Motocross (FMB)17/03 Belgian Nationalà Genk*24/03 International MX à Wuustwezel01/04 Belgian National à Axel07/04 Belgian Championship Inters è Ghlin20-21/04 Short MX à Zolder12/05 Belgian National à Dürler**20/05 Belgian National à Axel26/05 Belgian National à Rognée1-2/06 Belgian Championship Inters à Kester*22-23/06 Mondial side cars + EMX quadsà Genk30/06 Belgian National à Lommel**14/07 Belgian National à Hasselt*21/07 Everts and Friends à Genk04/08 Belgian National à Paal11/08 Belgian Championship Inters à Balen15/08 Motorcross à Wichelen17-18/08 GP Belgique MX1/MX2 à Bastogne01/09 Belgian Championship Intersà Orp-le-Grand **08/09 Motorcross à Oudenburg15/09 Belgian Championship Intersà Mont-St-Guibert22/09 Mondial side-cars&quads de Wallonieà Nismes28-29/09 Belgian National à Limes05-06/10 Coupe de l’Avenir à Quiévrain ***12-13/10 Short MX Zolder* avec side-car et quads ** avec quads*** avec side-car

Supermotard14/04 Belgian Supermoto Cup BK/CB Prestigeà Lelystad (PB)21/04 Belgian Supermoto Cup BK/CB Prestigeà Zelhem (PB)05/05 Belgian Supermoto Cup BK/CB Prestigeà Boekel (PB)26/05 Supermoto de Soumagne16/06 Air Base Supermoto à Florennes23/06 Belgian Masters Supermoto à Bilstain14/07 Belgian Supermoto Cup BK/CB Prestigeà Lelystad (P-B)11/08 Belgian Supermoto Cup BK/CB Prestigeà Holten (P-B)15/09 Supermoto de Battice à Criée de Herve29/09 Belgian Supermoto Cup BK/CB Prestigeà Valkenswaard (P-B)11/10 Superbiker de Mettet

Courses sur route30/03-01/04 Assen (PB) Cat. 3, 4, 5, 6, 7, 813-14/04 Croix-en-Ternois (Fra) 1, 2, 4, 5, 6, 7,8, 10, 1111-12/05 Hengelo (P-B) 3, 4, 5, 6, 7, 819-20/05 Oss (P-B) 3, 4, 5, 6, 7, 801-02/06 Mettet 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 1208-09/06 Ostende 1, 2, 4, 5, 6, 7, 10, 11, 1227-28/07 Chimay 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 11, 129-10-11/08 6 H Francorchamps 4, 5, 6, 7, 9, 1212-13/10 Assen (P-B) 3, 4, 5, 6, 7, 8

LÉGENDECat. 1 : Monobike 450; Cat. 2 : Monobike 650;Cat. 3 : Moto 3; Cat. 4 : Jun Belgian Supersport;Cat. 5 : Int. Belgian Supersport;Cat. 6 : Jun Belgian Superbike;Cat. 7 : Int. Belgian Superbike;Cat. 8 : Side-car Zijspannen;Cat. 9 : Endurance;Cat. 10 : Moto Classic 500 cc/Post CL./Side-car;Cat 11 : Moto Classic IPC 125/250;Cat. 12 : Coupes Promo

Mondial de trial27-28/04 Motegi (Jap)25-26/05 Sequatchie (USA)16/06 Sant Julià (And)23/06 Pobladura (Esp)07/07 Barzio (Ita)14/07 Kramolin (Tch)28/07 Penrith (GB)01/09 Isola 2000 (Fra)

08-09/09 Trial des Nations à La Châtre (Fra)


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Documents

Hors Série Sportif du 9 mars 2013