HPE Ouzzif Résumé Avec Comparaison

7/24/2019 HPE Ouzzif Rsum Avec Comparaison

1/13

La valeur et rpartition

Pour les classiques :

Valeur :

Les Classiques nont pas li la problmatique de la valeur

celle de la rpartition. Selon Adam Smith la division du travail est la

base de la ralisation de la production, cest la spcialisation de la

production, lhomme va changer tous ce qui ec!de sa productionavec ce quil ne produit pas, ce niveau les Classiques vont poser

des questions : "our quelle base on va #aire lchange $ Comment

mesurer la valeur $

"our les Classiques, tout bien deu valeurs :

%Valeur dusage : cest lutilit dun bien, cest la condition de la

valeur dchange. "our quun bien ait une valeur, il #aut quil soit

utile.

%Valeur dchange : Cest la quantit du travail ncessaire la

production dun bien.

&partition :

Au niveau de la rpartition nous avons ' classes sociales : Les

capitalistes, les travailleurs et les propritaires #onciers, qui vont se

partager la richesse nationale entre elles et ils ne raisonnent pas entermes dindividus et en termes macroconomiques, chaque classe

va prendre une part : les capitalistes (pro)t*, les travailleurs (salaire*

et les propritaires #onciers (rente*.

Pour Marx :

Valeur et rpartition :


2/13

Au contraire, +ar a li les problmatiques de valeur et

rpartition, ces coles adoptent la thorie de la valeur travail

comme source de valeur, mais +ar va aller plus loin. La valeur che-

les Classiques est dtermine par la quantit de travail ncessaire

la production, la mme chose pour +ar mais la seule di/rence

cest que +ar parle du travail socialement ncessaire, c0est11dire le

travail de louvrier mo2en, par eemple 3h dingnieur 4 5h dun

ouvrier. (6orce de travail4valeur dutilit*.

La di/rence entre la valeur cre et pa2e cest la plus1value pour

+ar, le salaire est le pri de la #orce de travail, +ar utiliser la

valeur pour leploitation de la rpartition.

Pour les noclassiques :

Valeur et rpartition :

Lutilit cest le #ondement de la valeur. "our produire, on a

besoin de #acteurs, le travail et le capital, et les sont utiles, p4#

(7, 8*.

"our les Classiques on parle de la classe sociale alors que pour les

noclassiques on parle de #acteurs de production, cest pour 9a quils

ont invent la microconomie.

La production est la #onction des #acteurs, puisque les sont utiles

et ncessaires, donc ils mritent davoir un pri.

La rpartition nest pas une problmatique sociale mais dordre

technique, cest llment technique qui les intresse. Chaque

#onction re9oit ce quelle mrite en #onction de sa productivit et

dans ce cas il n2 a pas deploitation ni dantagonisme de classe, ni

de lutte sociale. Chaque #acteur de production re9oit lquilibre de sa

productivit marginale.


3/13

&; il 2 a

limportance de lagriculture, on parle de la rente absolue c0est11dire

au propritaires #onciers, ils ont le droit une rente quelque soit la

nature de la terre.

&A4&;1("&?6=


4/13

LA POLITIQUE DE LOFFRE ET DE LA

DEMANDE

La problmatique des Classiques est principalement celle de la

#ormation des richesses. Leur anal2se est donc centre sur la

production et lo/re, de plus, puisque leur poque est encore

domine par la pnurie, ils postulent implicitement que tout produit

rpond un besoin. ean Daptiste Sa2 pense, en principe, que tout

produit termin cre des dbouchs pour dautres produits. n

dautre terme, chaque #ois quune production augmente son activit,

il cre en mme temps de nouveau dbouchs pour ses#ournisseurs, cre de nouveau salaires pour ses emplo2s, il cre

un surcroit dactivit pour ses distributeurs, cette loi de Sa2 ne veut

toute#ois pas dire que tout produit trouve ncessairement une

demande ou comme la interprt E tout o/re cre sa propre

demande F. =l peut avoir chaque instant une surproduction

gnrale et durable, si un produit ne trouve pas de preneur, ses

producteurs cesseront de le produire et sorienteront vers dautres

productions. La rGeion Classique se #onde sur la rgularisation detous les probl!mes travers le march 4H quilibre automatique

c0est11dire on na pas besoin de ltat, on doit #aire con)ance au

march qui va rgulariser la situation de dsquilibre donc la loi de

lo/re et de la demande quilibre tout dsquilibre quel quil soit en

pnurie ou en surproduction.

"our les noclassiques cest la Geibilit des salaires qui permet

datteindre le plein emploi. Le probl!me des dbouchs ne se posepas puisquon peut dmontrer que dans les h2poth!ses de la

concurrence pure et par#aite, lquilibre des marchs est

automatique, Lon Ialras va montrer que les quilibres des

di/rents marchs saccompagnent dun quilibre gnral entre

lo/re et la demande, les comportements individualiss du

consommateur et du producteur sont coups de tout contete social

et historique.


5/13

Lapproche #ondamentalement microconomique sinscrit dans un

programme de richesse a2ant pour obecti# de construire une thorie

gnrale. Lquilibre ou optimum des producteurs correspond

lgalit entre le tau marginal de substitution technique et le

rapport des pri des #acteurs de production. Les #onds do/re et dedemandes individuelles sont #orms partir des pri imposs par le

march mais ces pri sont eu1mmes le rsultat de la con#rontation

de lo/re et de la demande de tous les producteurs et tous les

consommateurs.

La ralisation de lquilibre suppose la prsence dun intermdiaire

qui centralise les o/res et les demandes individuelles et qui conduit

le processus de tJtonnement vers lquilibre une #ois les pri )s,

lchange peut avoir lieu.

La pense Ke2nsienne emprunte le chemin d trac de

+althus et ean de Sismondi qui ont voqu lide dune priorit de

la demande sur lo/re contrairement la loi de Sa2 lorigine du

circuit, il 2 a des producteurs qui vont dcider de leur niveau

dactivit, la priorit est bien celle de la demande particuli!re.

E Lanal2se de Ke2nes F est une anal2se court terme qui nonce leprincipe de la demande e/ective. La dcision est prise en comparant

les cots et les recettes anticipes, il n2 a donc aucune raison pour

que le niveau de production touche au plein emploi de la main

dMuvre, il #aut alors voir comment cette production rencontre de la

demande rsultant des comportements dagents. Cette prsentation

montre bien quil sagit dune anal2se de circuit et non pas du

march. Les pri ne sont pas directement le rsultat de con#rontation

de lo/re et la demande des produits et services. +me si pour

Ke2nes, il est clair que des dcalages durables entre lo/re et lademande de produits entraineront des austements structurels, il n2

a pas dquilibre automatique encore moins montaire, peut tre

insuNsant pour absorber lo/re qui serait rentable, ainsi la

rgularisation cononcturelle pose probl!me do> la ncessit de

lintervention de ltat par actions, une sur la consommation et

lautre sur linvestissement, cest ce quon appelle la politique de la

demande.


6/13

LE SALAIRE

La pense Classique a considrablement contribu audveloppement de la science conomique au niveau de la thorie de

la valeur et de la rpartition des revenus et au niveau de la

croissance conomique.

Adam Smith et @avid &icardo sont les d#enseurs dune distinction

#ondamentale entre valeur dusage (lutilit dun produit est

pralable sa production conomique* et valeur dchange (#acult

dune marchandise tre change contre une autre marchandise

dont la mesure va tre le cot du travail*.

Les Classiques vont utiliser la classe sociale pour epliquer cette

problmatique de la valeur, qui est le travail et ils ont distingus '

classes rmunres par ' t2pes de revenus.

!Salaire :

Cest la rmunration des travailleurs, il est dtermin par le

minimum vital, en dautre terme, la thorie du salaire stablit auniveau ncessaire pour assurer la survie du travailleur, cest un

salaire de subsistance.

Le )ls dun travailleur devient lui1mme un travailleur, si le salaire

scarte de son niveau naturel, les variations dmographiques

engendres vont le ramener vers un niveau. On salaire plus lev

permet dlever plus den#ants qui viennent encombrer le march du

travail et donc baisser le salaire, et inversement, les Classiques

distinguent entre t2pes de salaire :

Salaire naturel (S;* : Cest celui qui permet dassurer leminimum vital du travailleur, qui lui permet de vivre et de sereproduire, il assure le panier de premi!res ncessits.

Salaire courant (SC* : @termin par le eu de lo/re et de lademande sur le march, long terme, le S; et le SC onttendance se rapprocher.

Les rentes #onci!res : Cest le revenu des propritaires #onciers.Che- les Classiques, la rente est attribue conceptions :


7/13

Adam Smith : "our lui chaque propritaire #oncier a le

droit une partie du revenu national sous #orme dune rente

(cest ce qui reste une #ois pa2 les salaires et les pro)ts*

quelque soit la nature de la terre (#ertile ou pas*. Les

propritaires #onciers ont le droit une rente absolue.

@avid &icardo : @apr!s lui, les propritaires #onciers nont

pas directement le droit la rente E Ce sont des parasites qui

vivent au dtriment des autres F. "our lui toutes les terres

na2ant pas la mme #ertilit, ne sont pas cultives en mme

temps mais progressivement, dabords les meilleurs puis les

autres.

One augmentation de la population permet de cultiver des

terres hors les moins en moins #ertiles, ce niveau la rente est

leve pour les premiers #onciers et moins leve pour les

deui!mes et de moins en moins leve pour les autres.

!"ro)t :

@ans la pense Classique, le pro)t constitue le revenu rsiduel,

c0est11dire ce qui reste apr!s la distribution des revenus,

"&?6=


8/13

classe proltaire, cette #orce de travail est particuli!re car elle est

capable de produire plus de ce quelle re9oit, Le travail cr est celui

re9u et incorpor dans les biens, et le reste cest la plus value. La

classe capitaliste eploite la #orce de travail des proltaires par ce

quelle dtient les mo2ens de production donc le s2st!me capitalisteest un s2st!me deploitation, il est #ond sur letraction de la

classe ouvri!re.

Les noclassiques reettent la #orce de travail et disent que tout

dpend de lutilit et de la raret. Lhomme a donc le choi de

travailler ou pas, ce qui renvoi au chPmage. Contrairement auClassiques et au +aristes, les noclassiques ne vont pas anal2ser

la rpartition du revenu du point de vue des classes sociales mais du

point de vue des #acteurs de production (le travail et le capital* "4#

(L, K*.

Le capital est lensemble des techniques, il n2 a pas de rapport

social comme le prvoit +ar, point de vue lgitime, les #acteurs

de production doivent se combiner pour avoir un bien de la

productivit marginale de chaque #acteur qui dtermine larmunration.


9/13

LA CRISE

"our les Classiques, la crise eistait d et se mani#estait danslaugmentation et la croissance de la population. La richesse se

rpartit entre ' composantes que sont les salaires, les pro)ts et la

rente. "our &icardo, lvolution de la population mme

invitablement la hausse du pri des subsistances et celle de la

rente #onci!re. Le rsultat de cette inGation, que subissent des

travailleurs d dans la mis!re, est de rendre ncessaire une hausse

des salaires a)n dassurer la survie des ces derniers. Ainsi la

croissance dmographique provoquera ncessairement uncrasement des pro)ts par la rente et par consquent, la )n de

linvestissement producti#, ce que &icardo appel E ltat

stationnaire F de lconomie, tat qui peut tre #rein par le progr!s

technique. &icardo reoint donc le point de vue de +althus et critique

les aides sociales accordes au indigents qui crent la pauvret sur

le long terme en #avorisant des naissances non souhaites.

"our +ar, la crise entre la production et la consommationdonne lieu une crise de surproduction provisoire (cononcturelle* ce

qui se traduit par un dsquilibre entre lo/re et la demande, ce

dsquilibre aboutira une crise qui entrainera le/ondrement des

Ke2nsiens, le s2st!me de ces derniers, tant bas sur des

contradictions, #ait que le crateur de valeur na pas les mo2ens

pour consommer cette valeur.

Ces crises sont lies entre elles, lune provoque lautre. Cette crise

engendre une concurrence, ainsi les Ke2nsiens vont engager un

capital )e ce qui va causer laugmentation de la productivit et du

chPmage, ce qui va nous amener un air de la source de la plus

value, ce qui va engendrer une crise de sur accumulation, ensuite la

crise social, ce qui entrainera la )n du s2st!me Ke2nsien.

"our +ar, il n2 a pas de solution pour ces crises quavec

le/ondrement du s2st!me Ke2nsien et le passage un autre.


10/13

"our les ;oclassiques : Sous #orme de surproduction, le

dsquilibre dans le s2st!me noclassique ne peut eister que si les

conditions de concurrence pure et par#aite ne sont pas respectes.

"our rtablir lquilibre, il #aut rduire lintervention inapproprie de

ltat et de #avoriser le libre eu de la concurrence.

"our les Ke2nsiens la demande occupe une place importante

dans leplication de la crise, cest une vritable cl. "our Ke2nes la

crise des annes 'Q est une crise de surproduction o> lo/re est

suprieur la demande, donc les pri baissent mais lquilibre nest

pas tabli, donc on va avoir un arrt de la production, et une

diminution de lemploi avec une diminution du revenu, et par la suite

une baisse de la demande et de consommation ce qui va aggraver la

surproduction. Ke2nes constate quon ne doit pas #aire con)ance au

lois du march, lquilibre nest pas automatique et cest pour 9a

quil va dvelopper la thorie de lo/re et de la demande, par

opposition la thorie de lo/re des Classiques et ;oclassiques.

Ke2nes voit galement quune diminution de la demande signi)e une

diminution de linvestissement, de lpargne, du revenu, de la

croissance, pour se retrouver #ace linGation.

"our Ke2nes, il 2 a une demande prive et publique. "our la

demande prive, on distingue la consommation et linvestissement

priv.

La consommation dpend du revenu disponible qui est gale au

revenu global moins les prl!vements plus tous les avantages, et

dpend aussi de la productivit marginale consommer. C4# (&d, C*.

"our la demande publique, ltat doit devenir un investisseur pourdvelopper la demande qui est la vritable cl pour sortir de la crise,

et cela en devenant lui1mme un investisseur et encourager les

entreprises augmenter leurs investissements (Subventions,

politique de crdit* et distribuer les revenus a)n daugmenter la

consommation, et de verser les allocations, c0est11dire des

trans#erts sociau (&etraite, allocations #amiliales*.


11/13

"our lcole contemporaine : "our sortir de la crise des annes

'Q, Ke2nes a dvelopp une politique de demande mais selon lcole

contemporaine cela va gnrer des dpenses publiques

considrables comme lemprunt et la cration montaire, et ces

dpenses sont responsables de linGation do> : dpense de ltatsuprieur au ressources de ltat, ce qui donne un d)cit

budgtaire.

Le courant ;olibral : La crise est une priode o> se trouvent

linGation, le chPmage massi#, la surproduction et la baisse du

pouvoir dachat, cest linGation qui doit tre la priorit de la

politique conomique car elle bloque toute activit conomique,

pour se #aire, il 2 a #ormes principales travers la politique

montaire et la politique de lo/re :

La politique montaire : "our lutter contre linGation, il #aut voirlorigine de cette derni!re et puisque lec!s de monnaie#avorise linGation, il #aut rduire cet ec!s par une politiquemontaire respective et ainsi rduire la masse montaire ce qui

va rduire les dpenses de ltat et donc rduire son rPle, cequi va entrainer une diminution de crdits par une politiquerestrictive de crdit en augmentant le tau dintrt.

La politique de lo/re : tout ce qui va #avoriser lentreprise estune politique de lo/re. Comment dvelopper lo/re delentreprise $4H"ar la )scalit avec la diminution des impPts et des

subventions.

4Hncourager lpargne.

4HLa dr!glementation : La privatisation, la Geibilit du

march de travail #avorable un salaire.


12/13

LA MONNAIE

!"?O& LS CLASS=BOS :

Lquilibre pour les Classiques est atteint lorsque lo/re gnral

est gal la demande gnrale, mais il nest pas permanant car ils

ont accept lide quil 2 a un dsquilibre provisoire et temporel qui

est dpass par le simple eu de loi de march avec le raisonnement

sur le long terme donc tPt ou tard, lquilibre va se raliser grJce la

loi des dbouchs de .D. Sa2 E Chaque o/reur est en mme temps

un demandeur F. Cette conception de la monnaie est un voile qui

cache le vritable change, elle oue un rPle pour #aciliter lchange,lorsque e vends et e nach!te pas, il 2 aura un d)cit passager

c0est11dire que la monnaie est neutre et na/ecte pas lquilibre.

!"?O& +A&R :

Contrairement au Classiques, la monnaie pour +ar nest pas

neutre car cest un mo2en deploitation. n e/et, les capitalistes

utilisent la monnaie pour acheter les mo2ens de production et la

#orce de travail a)n dacqurir un capital et donc les capitalistes

eploitent les proltaires. La monnaie est aussi un #acteur de crise

car si on vend et on nach!te pas, il 2 a une accumulation de la

monnaie, ce qui va entrainer une diminution de la monnaie en

circulation ce qui va automatiquement provoquer des crises. @onc la

monnaie est active et a/ecte lquilibre.

!"?O& LS ;?CLASS=BOS :

=ls vont reprendre la thorie des Classiques mais par une

simple reprise ils vont utiliser les mathmatiques pour aboutir une

anal2se plus rigoureuse :

+.V4".B

+ : La masse montaire.


13/13

" : Le niveau gnral des pri.

V : Vitesse de circulation de la monnaie.

B : +ontant des transactions.

Documents

HPE Ouzzif Résumé Avec Comparaison