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E M P O W E R I N G M A N A G E M E N T
ce que la "marque employeur" nous apprend des réelles attentes des candidats
shoppeurs ou chineurs ?
La Chaire remercieRomain Bisiaux et Renata Lobo pour leurs contributions à ce projet.
h.r.insights #05 PAGE 3
résumé
La « marque employeur » est à l’agenda des DRH : au « top 5 » des priorités
stratégiques pour 2016, elle se classe après la gestion des relations
sociales et le développement des compétences, mais avant la
digitalisation ou le recrutement.
Selon les entreprises, cette question est essentielle car la
fidélité des cadres à leur employeur serait depuis longtemps
oubliée. La flexibilisation du marché du travail et la perte d’une
relation de confiance entre cadres et entreprises auraient provoqué
l’émergence d’un salarié nouveau, gérant lui-même sa carrière, jouant le jeu
de la mobilité externe et mettant en permanence les employeurs en concurrence.
Ces salariés seraient des « shoppeurs » c’est-à-dire des consommateurs d’emploi,
dont les comportements seraient expliqués par deux logiques : l’hyper-rationnalité
et le court-termisme.
L’investissement dans des stratégies de marketing RH destinées à développer une
« marque employeur » permettrait de répondre à ces nouveaux comportements.
Les entreprises gèrent ces candidats « shoppeurs » avec des pratiques inspirées
du marketing de grande consommation. Elles cherchent à nourrir le besoin
d’information et à guider vers une décision rationnelle.
Or il a été régulièrement montré que cette stratégie était faiblement efficace. Le taux
de retour des annonces décroît depuis 10 ans. Les candidats sont majoritairement
distants ou méfiants envers les annonces de recrutement. Bref, s’adresser aux
candidats comme s’ils étaient des « shoppeurs » est contre-productif. Pourquoi ?
La relation d’emploi engage des aspects émotionnels et identitaires ; les attentes
des salariés envers l’emploi sont plutôt orientées vers le long terme, tandis que le
court terme est un choix par défaut. Si le candidat n’est pas ce shoppeur souvent
décrit, la marque employeur ne peut pas être une simple déclinaison du marketing
de grande consommation. Lorsque les consommateurs sont plus engagés et plus
exigeants, c’est le modèle de la marque de luxe qui s’applique. L’analogie avec les
marques de luxe permet de comprendre le niveau élevé des attentes mais aussi
la nature de ces attentes. L’emploi est perçu selon une tonalité aussi qualitative
qu’émotionnelle, comme un bien précieux, complexe et impliquant. Les candidats,
donc, ne sont pas des shoppeurs, à la recherche d’une optimisation provisoire,
mais des chineurs dont les attentes et les besoins d’engagement sont plus élevés.
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introductionLa « marque employeur » est à l’agenda des DRH : au « top 5 » des priorités stratégiques
pour 2016, elle se classe avant la digitalisation ou le recrutement, après la gestion des
relations sociales et le développement des compétences (étude 1)
Si le travail sur la marque employeur apparaît si central c’est que l’époque serait au cadre
mercenaire, changeant fréquemment d’emploi au gré des envies ou des opportunités.
Le candidat serait un « shoppeur » d’emploi, un mercenaire rompu à l’art de mettre les
employeurs en concurrence. La compétition ferait donc rage entre les entreprises pour
séduire et attirer les meilleurs « talents. »
La marque employeur est présentée comme une des meilleures réponses à la « guerre
des talents » : elle serait au candidat ce que la marque commerciale est au client : un
moyen d’informer, de séduire et, finalement, d’attirer les meilleurs en valorisant ce
que l’entreprise a de mieux à offrir. Elle pourrait permettre aux chercheurs d’emploi de
proposer une candidature raisonnée, un choix juste étayé par une bonne connaissance
des spécificités de l’entreprise. Une marque employeur efficace serait donc un puissant
levier d’attraction, de présélection et de fidélisation.
Or les études sur les comportements des candidats persistent à décrire la méfiance
croissante des candidats envers les discours des annonces (par exemple l’étude
Opinionway pour Jobaproxiite.com, 2014). Les approches actuelles de la marque
employeur, étayées sur l’image du candidat shoppeur, vont-elles résorber cette méfiance
ou, au contraire, pourraient-elles être à l’origine du problème ? Choisit-on son employeur
comme sa lessive ou ses yaourts ? La relation entre l’employeur et le salarié répond-
elle aux mêmes processus que la relation entre consommateur et produits de grande
consommation ?
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pour les entreprises,l’ère du candidat shoppeur serait arrivéeUn consensus très net émerge (étude 2) pour considérer que la fidélité des cadres à leur
employeur serait depuis longtemps oubliée. Ces représentations prennent appui sur les
mutations – réelles – du marché du travail depuis la fin des années 1980.
Jusqu’aux années 1990, le marché du travail est clivé en deux segments. D’un côté,
les marchés externes sont régis par la loi de l’offre et de la demande : salaire contre
contributions, compétences ou performances. De l’autre, le marché interne est, lui, régi
par des règles admi nis tra tives : salaire et positions hiérarchiques sont déterminés par des
données gestionnaires comme l’ancienneté ou les référentiels internes aux entreprises.
Ces deux marchés sont étanches : le marché interne est associé à l’emploi à vie. Il est fermé :
les avantages, la sécurité et les opportunités offertes par le marché interne dissuadent
les salariés de postuler à l’extérieur. A contrario, les salariés du marché externe subissent la
flexibilité, servent de levier d’ajustement aux entreprises et, de cette façon, protègent les
salariés du marché interne.
L’accélération des cycles économiques a depuis, affaibli les frontières entre ces deux types
de marchés. En premier lieu, c’est évidemment l’apparition du chômage qui a bousculé
les règles. Des salariés ont alors basculé du marché interne vers le marché externe. Mais
la muta tion a été plus profonde : plus qu’un déplacement de la frontière, c’est en réalité
la fusion entre les deux types de marchés qui s’est opérée. En promouvant une gestion
des carrières par les individus eux-mêmes, en laissant aux managers le choix de leurs
collaborateurs, en recrutant à l’extérieur des salariés en cours de carrière, les entreprises
ont fait pénétrer les règles du marché externe dans le marché interne. La cohabitation, dans
une même équipe, d’intérimaires, de salariés en CDI et de salariés fonctionnaires, a encore
aboli les frontières entre l’interne et l’externe. Au final, les deux marchés semblent s’unifier
sur un mode marchand : les règles du marché et de la concurrence pour l’emploi semblent
s’imposer à tous.
Selon les DRH et les experts interrogés dans l’étude, ces évolutions ont provoqué une
adaptation nécessaire des candidats : gérer soi-même sa carrière, jouer le jeu de la mobilité
externe et mettre en permanence les employeurs en concurrence. Ces contraintes nouvelles
auraient nécessairement engendré le candidat « shoppeur, » ce consommateur d’emploi ,
dont les comportements seraient expliqués par deux logiques : l’hyper-rationnalité et le
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court-termisme. Le candidat shoppeur serait avant tout guidé par son intérêt personnel ; il
serait notamment très vigilant à n’accepter aucune promesse et à n’investir qu’avec la plus
grande parcimonie dans les collectifs, les équipes ou les projets d’entreprise. Cette même
quête de l’intérêt personnel aurait pour conséquence le rejet des engagements de long
terme : le candidat shoppeur voudrait « tout, tout de suite » et serait en permanence en
veille pour trouver de meilleures conditions d’emploi. Bref, le candidat shoppeur serait un
mercenaire qui tirerait profit des mutations du marché du travail.
Pour la majorité des acteurs interrogés, l’apparition du candidat shoppeur serait un mal
nécessaire : elle serait la contrepartie de la nécessaire flexibilisation du marché du travail et
de l’indispensable prise en charge de l’emploi et de la carrière par les individus plutôt que
par les entreprises.
Le candidat shoppeur est une représentation très claire et très consensuelle (encadré) qui
se décline par des pratiques elles-mêmes très voisines. La concurrence entre entreprises
pour attirer les meilleurs « talents » est devenue une compétition féroce. De même qu’elles
offrent des produits au libre choix des consommateurs, les entreprises offrent des emplois
au libre choix des candidats. Ce candidat agirait comme un consommateur d’emploi : il
agirait rationnellement en comparant les offres. Comment répondre à ces compor te ments ?
En développant une « marque employeur » qui distingue un employeur de ses concurrents.
La marque employeur a ainsi la même vocation que la marque de grande consommation.
Elle nourrit un besoin d’information qu’elle canalise vers une décision ration nelle.
comment les entreprises
gèrent leur marque employeur
Les pratiques recommandées par les sites et blogs analysées,sont consensuelles et, surtout, parfaitement en phase
avec l’image d’un candidat-shoppeur :• La segmentation selon les cibles
(cadres, alternants, jeunes diplômés, travailleurs en situation de handicap…)• Le développement d’une stratégie de ciblageet de positionnement de la marque employeur
• Le développement d’un contenu cohérent avec la stratégiede communication de la marque commerciale
• La multiplication des contacts entre la marque et son public(forums de recrutement, réseaux de diplômés, relations écoles)
• L’investissement dans le digital (réseaux sociaux professionnels ou non).
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candidat shoppeur ou candidat chineur ?
Les évolutions du marché du travail auraient ainsi développé des engagements
éphémères envers l’emploi autant du côté des entreprises que de celui des individus.
Les entreprises ne pourraient ni ne souhaiteraient s’engager durablement afin de
se ménager des marges de « compé ti ti vité » et de « flexibilité. » Réciproquement,
les individus seraient en permanence à la recherche du meilleur employeur. À la
compétition permanente pour recruter le meilleur salarié répondrait, symétriquement,
une lutte pour être recruté par les meilleurs employeurs.
Or l’accélération de la mise en place de marques employeurs puissantes - censées
répondre aux attentes de candidats shoppeurs - va de pair avec une méfiance persistante
des candidats envers la communication de recrutement. L’étude Opinionway (2014)
montre qu’à la lecture d’une offre, 38 % des candidats sont « distants » et 22 % sont
« méfiants. » La métaphore du « candidat shoppeur » est-elle pertinente ?
La métaphore du shoppeur est pertinente pour rendre compte de comportements
d’achats caractérisés par des engagements limités dans le temps et dont les composantes
émotionnelles et identitaires sont faibles. C’est le cas évidemment des produits de
la grande distribution des rayons alimentaires ou d’entretien par exemple. Dans ces
cas, le choix du produit et de la marque est aisé et peu impliquant ; les biens sont
interchangeables et remplaçables ; la décision provient des caractéristiques objectives
du produit, dont son prix.
La relation d’emploi engage des aspects émotionnels et identitaires ; les attentes des
salariés envers l’emploi sont plutôt orientées vers le long terme, tandis que le court
terme est un choix par défaut (HRI 1 : Bouger n’est pas jouer). Si le candidat n’est pas ce
shoppeur souvent décrit, la marque employeur ne peut pas être une simple déclinaison
du marketing de grande consommation.
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Le modèle de la grande consommation n’est pas la référence unique en marketing.
Lorsque les consommateurs sont plus engagés et plus exigeants, c’est le modèle
de la marque de luxe qui s’applique. Les recherches en marketing ont décrit les
caractéristiques qui font que les consommateurs associent une marque en particulier
à l’univers du luxe : l’élitisme, la distinction, la renommée, la qualité, l’hédonisme et la
créativité. L’emploi (et donc la marque employeur) semble plutôt relever du secteur du
luxe plutôt qu’à celui de la grande consommation. C’est cette hypothèse, alternative aux
pratiques les plus répandues, que laChaire Nouvelles Carrières a explorée.
C
le candidat chineur
Nous avons soumis des annonces fictives à des candidats. Ces annonces présentaient
sommairement les entreprises selon leur taille (locale ou internationale), leurs produits (de
luxe ou non) et leurs pratiques de gestion des carrières (fidélisation ou compétition). Dans
le reste du texte, les caractéristiques de l’annonce étaient identiques. Les répondants ont
été invités à décrire leur perception des « marques employeurs » de ces entreprises grâce à
un questionnaire décliné de ceux utilisés pour identifier les six caractéristiques des marques
de luxe : l’élitisme, la distinction, la renommée, la qualité, l’hédonisme et la créativité.
En premier lieu, il s’avère que toutes les marques employeur testées possèdent bien les
attributs des marques de luxe. La taille de l’entreprise, ses produits ou ses pratiques de
gestion des carrières n’introduisent pas de différences. Toutes les entreprises testées
peuvent être décrites par des candidats par les six aspects qui composent une marque
de luxe. Par exemple, qu’une entreprise ne commercialise pas des produits de luxe ne
l’empêche pas d’être perçue comme une « marque employeur » selon les codes du luxe.
L’analogie avec les marques de luxe permet de comprendre le niveau élevé des attentes mais
aussi la nature de ces attentes. Ici, il n’est pas question d’avantages court-termistes ou de
rémunération. L’employeur est perçu selon une tonalité aussi qualitative qu’émotionnelle,
comme un bien précieux, complexe et impliquant. Les individus attendent une relation
d’emploi exigeante et engagée plutôt qu’une relation court-termiste. Les candidats, donc,
ne sont pas des shoppeurs, à la recherche d’une optimisation provisoire, mais des chineurs
dont les attentes et les besoins d’engagement sont plus élevés.
leS SIX compoSanteS de la marque emploYeur
• Elitisme : l’entreprise recherche les meilleurs salariés ;• Distinction : l’entreprise gère ses salariés de façon positivement différente ;• Renommée : l’entreprise est bien connue pour ses pratiques en matière de gestion des ressources humaines ;• Qualité : l’entreprise gère ses salariés mieux que les autres ;• Hédonisme : l’entreprise recherche la satisfaction de ses salariés ;• Créativité : l’entreprise gère ses salariés de façon originale.
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Les relations à l’employeur et à la carrière sont donc toujours des repères structurants sur
lesquels se construit l’identité des cadres. Ce rôle central s’est manifestement renforcé alors
que les caractéristiques du statut de cadre ont été remises en cause.
Les cadres ne sont plus garantis d’un emploi à vie ni d’un accès à des fonctions managériales.
Leurs perspectives de carrière se sont fragmentées : les espoirs de promotion rapide et
de revenus élevés cohabitent avec des craintes de chômage et de déclassement. Ces
mutations n’ont provoqué ni désengagement ni mercenarisation.
L’emploi n’est pas perçu comme un bien interchangeable ou remplaçable. Les cadres ne
cherchent pas à s’inscrire dans un jeu de concurrence entre employeurs. Ils recherchent
une implication, un engagement fort et une identification.
La relation à l’employeur n’est pas investie selon un mode éphémère et contractuel.
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que recherchentréellement les candidats ?Plus la marque employeur est perçue comme une marque de luxe, plus elle attire les candidats,
c’est-à-dire plus ils ont l’intention de candidater. Il est donc important, pour les entreprises
soucieuses d’attirer des candidats, de comprendre quelles caractéristiques renforcent ou, au
contraire, modèrent la perception d’une marque employeur comme une marque de luxe
Dans l’étude, les entreprises étaient décrites par trois caractéristiques : la taille de l’entreprise
(PME locale ou groupe international), ses produits (luxe ou non) ou ses pratiques de gestion des
carrières (fidélisation et développement ou compétition et concurrence).
Contrairement à ce qu’on pouvait supposer, la marque employeur est faiblement associée
aux marques produits des entreprises. Une entreprise qui commercialise des biens de grande
distribution peut pourtant être perçue comme un employeur de luxe. Ce constat renforce
encore l’idée que c’est bien l’emploi (quel que soit l’employeur) qui est associé à l’univers du
luxe. En revanche, la taille de l’entreprise et ses pratiques de gestion des carrières ont une
influence. Les marques employeurs des entreprises de grande taille sont perçues comme plus
« luxueuses » que les autres, vraisemblablement parce qu’on suppose qu’elles ont plus de
moyens. On ne prête qu’aux riches. En matière de gestion des carrières, la préférence va aux
entreprises qui misent sur le développement et la fidélisation. Celles qui pratiquent une gestion
plus agressive sont moins appréciées. Ce résultat confirme encore la préférence pour la fidélité,
la mobilité interne et le développement sur l’émulation par la mise en concurrence.
CARACTéRISTIQUES DES ENTREPRISES
COMPORTEMENTS
Taille(PME ou groupe
international)
Produits(luxe ou non)
Pratiques de gestion des carrières(fidélisation)
PERCEPTIONDE LA MARQUE
élitisme
Distinction
Réputation
Qualité
Hédonisme
CréativitéIntention
de candidater
Gérer une marque employeurLa marque employeur est un capital. En ce sens, elle contribue aux avoirs de l’entreprise.
La construction d’une réputation, surtout si elle est favorable, est une tâche de longue
haleine.
Ces dernières années, les entreprises ont placé le concept de capital-marque au centre
de leurs réflexions stratégiques dans la mesure où une marque commerciale forte
génère une valeur financière additionnelle. Néanmoins, ce capital-marque du point de
vue de l’entreprise ne peut exister sans la perception par le consommateur d’une valeur
ajoutée par la marque à l’offre de l’entreprise. Les conséquences pour le consommateur
de l’existence d’une marque forte sont donc sa préférence, son acceptation à payer une
surprime de prix et sa fidélité.
Les outils de mesure du capital-marque et de ses conséquences se sont progressivement
développés en marketing parallèlement à l’intérêt suscité par ce concept. La question de
la transposition de ces outils à l’univers de la marque employeur peut donc légitimement
être posée.
Les six aspects constitutifs de la marque employeur peuvent fournir des axes de travail aux
DRH. Et le découplage entre marque commerciale et marque employeur nuance l’influence
de la marque commerciale : les entreprises dont les produits n’appartiennent pas à
l’univers du luxe peuvent néanmoins développer et construire une marque employeur qui
en possède toutes les caractéristiques. Les PME qui promeuvent une gestion attentive des
carrières ont intérêt à valoriser cet aspect.
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méthodoloGie
étude 1 : étude annuelle des priorités des DRH (690 répondants)
étude 2 : analyse sémantique et textuelle de 56 blogs, forums et sites internet référencés par
Google par le mot-clé « marque employeur. »
étude 3 : L’étude a consisté par analogie à reformuler les questions des échelles
traditionnellement utilisées dans les études marketing concernant la perception de luxe des
consommateurs pour les adapter au cas de la marque employeur. Chaque répondant a été
invité à décrire, en répondant aux questions des échelles, six marques employeurs fictives.
Chacune des entreprises était décrire par trois caractéristiques :
• son appartenance au secteur du luxe (ou non) ;
• sa taille (PME française ou groupe international) ;
• ses pratiques en matière de gestion des carrières (gestion « traditionnelle » orientée vers la
fidélité et la mobilité interne, gestion « agressive » orientée vers la mise en concurrence entre
salariés et le « up or out »).
La perception de la marque employeur
Les résultats permettent de savoir dans quelle mesure certaines de ces marques possèdent les
six caractéristiques des marques de luxe puis quelle hiérarchie s’établit entre elles sur chacune
des dimensions de la perception de luxe.
échantillon : 752 cadres français. étude réalisée en mars 2015.
Avec le soutien de :
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