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NEWS N°7 AOUT 2012 Chères lectrices chers lecteurs, ce numéro comporte : RISQUE INONDATION : XYNTHIA FEUX DE FORETS : FEUX TACTIQUES CHRONOLOGIE DES TEXTES REGLEMENTAIRES DES INSTALLATIONS CLASSÉES ICPE EN FRANCE REASON’S MODEL FOR ACCIDENT INVESTIGATION: PIPER ALPHA BY MOHAMED BENMERIKHI FORUM INTERNAUTE RISQUE INONDATION : XYNTHIA FEUX DE FORETS : FEUX TACTIQUES CHRONOLOGIE DES TEXTES REGLEMENTAIRES DES INSTALLATIONS CLASSÉES ICPE EN FRANCE REASON’S MODEL FOR ACCIDENT INVESTIGATION BY MOHAMED BENMERIKHI FORUM INTERNAUTE RISQUE INONDATION : XYNTHIA Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, La tempête Xynthia a atteint les côtes françaises et a provoqué la mort de 41 personnes en Charente-Maritime et en Vendée, la même année le 15 juin, une autre tempête frappe le Var, 23 décès. Les pertes financières sont de l’ordre de 2 milliards d’euros répartis comme suit : Xynthia : 457 Mde dépenses publiques et 690 Md’indemnités d’assurances Var : 201 Mde dépenses publiques et 615 Md’indemnités d’assurances Le retour d’expériences de 02 catastrophes démontre : Une urbanisation mal maitrisée Insuffisance persistante de la prévention Des digues mal entretenues En prenant au sérieux le risque inondation en France, le pays s’est doté d’une stratégie nationale de gestion des risques d’inondation pour préserver au maximum les vies. Le 20 mars dernier, la Commission mixte inondation (CMI) s’est réunie pour valider les quatre grandes orientations de cette stratégie : Augmenter la sécurité des populations ; Faire partager la connaissance des risques par tous les publics ; Stabiliser à court terme et réduire à moyen terme, le coût des dommages des inondations ; Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés.

HSE News 07

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Reason's Model for Accident Investigation

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NEWS N°7

AOUT 2012

Chères lectrices chers lecteurs, ce numéro comporte : RISQUE INONDATION : XYNTHIA FEUX DE FORETS : FEUX TACTIQUES CHRONOLOGIE DES TEXTES REGLEMENTAIRES DES INSTALLATIONS CLASSÉES ICPE EN FRANCE REASON’S MODEL FOR ACCIDENT INVESTIGATION: PIPER ALPHA BY MOHAMED BENMERIKHI FORUM INTERNAUTE

RISQUE INONDATION : XYNTHIA FEUX DE FORETS : FEUX TACTIQUES CHRONOLOGIE DES TEXTES REGLEMENTAIRES DES INSTALLATIONS CLASSÉES ICPE EN FRANCE REASON’S MODEL FOR ACCIDENT INVESTIGATION BY MOHAMED BENMERIKHI

FORUM INTERNAUTE

RISQUE INONDATION : XYNTHIA

Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, La tempête Xynthia a atteint les côtes françaises et a provoqué la mort de 41 personnes en Charente-Maritime et en Vendée, la même année le 15 juin, une autre tempête frappe le Var, 23 décès. Les pertes financières sont de l’ordre de 2 milliards d’euros répartis comme suit : Xynthia : 457 M€ de dépenses publiques et 690 M€ d’indemnités

d’assurances Var : 201 M€ de dépenses publiques et 615 M€ d’indemnités

d’assurances Le retour d’expériences de 02 catastrophes démontre : Une urbanisation mal maitrisée Insuffisance persistante de la prévention Des digues mal entretenues

En prenant au sérieux le risque inondation en France, le pays s’est doté d’une stratégie nationale de gestion des risques d’inondation pour préserver au maximum les vies. Le 20 mars dernier, la Commission mixte inondation (CMI) s’est réunie pour valider les quatre grandes orientations de cette stratégie : Augmenter la sécurité des populations ; Faire partager la connaissance des risques par tous les publics ; Stabiliser à court terme et réduire à moyen terme, le coût des

dommages des inondations ; Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires

sinistrés.

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Mode opératoire:

NEWS N°7

AOUT 2012

FEUX DE FORETS : FEUX TACTIQUES

En partant du dicton « combattre le feu par le feu » le principe est appliqué dans les feux de forêts appelé FEUX TACTIQUES, après expérimentation réelle sur terrain (Canada, USA, France), il est même réglementé en France (Loi du 13 aout 2004 n°2004-811 modernisation sécurité civile).

Définitions : Feux tactiques : Terme général, qui désigne les deux méthodes d’emploi du feu dans le cadre de la lutte contre les incendies de forêts ; le contre feu et le brulage tactique. Le contre-feu : consiste à allumer un feu à l’avant d’un front de feu au cours d’un incendie, le long d’une zone d’appui pour supprimer du combustible par le feu. Le contre-feu se développe alors en direction de l’incendie laissant derrière lui une zone brulée, qui sera contrôlée par des moyens de lutte. A la rencontre du contre-feu et de l’incendie, faute de combustible, l’incendie d’éteint. Brulage tactique : consiste par un allumage le long d’une zone d’appui, à « canaliser » le Flanc d’un incendie pour le réduire ou bien à terminer l’extinction d’une lisière qui présente des risques de reprise, ou bien encore, à créer en situation menaçante une zone refuge pour mettre en sécurité le personnel.

Feu à contrevenant descendant (Figure 1er en Haut à gauche) l’allumage se fait au point le plus haut à contre vent, il est recommandé dans les massifs combustibles. Feu par courbes de niveaux (Figure 2ème en Haut à droite) l’allumage se fait selon les courbes de niveau, le feu se développe en montant, plus rapidement. Feu au vent montant (Figure 3ème en bas à gauche) l’allumage se fait en bas de pente ou au vent, et le feu peut être très rapide et puissant, il faut disposer d’une large bande de sécurité Feu par bosquets ou taches (Figure 4ème en bas à droite) l’allumage se fait en suivant le périmètre des bosquets à traiter et permet de réaliser un brulage alvéolaire. EFFETS SUR LE PERSONNEL : Selon le retour d’expérience d’un responsable de la protection civile en France, le feux tactique engendre un effet psychologique positive, au lieu de l’effet du stress on remarque un sentiment de confiance. FORMATION DU PERSONNEL : IL est indispensable pour les agents utilisateurs de suivre une formation spécifique sur les feux tactiques.

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NEWS N°7

AOUT 2012

CHRONOLOGIE DES TEXTES REGLEMENTAIRES DES INSTALLATIONS

CLASSÉES ICPE EN FRANCE

10.000 sites SEVESO EN EUROPE

Accident poudrière de Grenelle en 1794 (1000 morts) : Éloignement des unités dangereuses 15 octobre 1810 Le décret des établissements industriels et insalubres et dangereux Création de forme nomenclature des installations classées au cours du 19ème siècle Virage juridique des années 70-80 1976-Loi du 19 juillet 1976 relative ICPE 1982-24 juin Directive européenne dite SEVESO1 :3 arrêtés industriels 1987-22 juillet Loi de la prévention des risques majeurs Directive SEVESO2 1996: 09 décembre 1996 :25 arrêtés ministériels ou circulaires 21 Septembre 2011 Accident AZF et Loi BachelotPPRT du 30 juillet 2003

Directive SEVESO3 2012 : la directive a été approuvé le 28 mars dernier par le Conseil et le Parlement (prendra effet en juin 2015)

Plus

«Seveso», du nom d’un village du

nord de l’Italie touché en 1976 par

un nuage contenant de la dioxine,

suite à un accident dans une usine

chimique

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NEWS N°7

AOUT 2012

REASON’S MODEL FOR ACCIDENT INVESTIGATION: A BRIEF

INTRODUCTION AND AN APPLICATION TO PIPER ALPHA

BY MOHAMED BENMERIKHI

Human fallibility can be considered from two perspectives: the system perspective and the person perspective. The

former focuses on the conditions under which individual work, and attempts to build defences to avoid human

error and mitigate their consequences. While the latter concentrates on human error per se and looks into the

psychological conditions of the individuals within an organisational system.

Both perspectives can co-exist and lead to satisfactory outcomes, although we willfocuson Reason’s model

commonly known as the Swiss Cheese model (SCM). This model fits within the organisational approaches to safety

by identifying causative factors as precursors to unsafe events.

REASON’S MODELFOR ACCIDENTINVESTIGATION

In 1990, a British psychologist named James Reason came up with a model where he identifies five major causes, or

causative factors to accidents. In 1993, Reason identified a number of general failure type as shown below:

CAUSATIVE FACTORS GENERAL FAILURE TYPES

Fallible decisions (management) Hardware defects

Line management deficiencies Design failures

Psychological precursors Poor maintenance procedures

Unsafe acts (at the sharp end) Poor operating procedures

Inadequate defenses Error-enforcing conditions

Poor housekeeping

Goals incompatible with safety

Organizational failures

Communication failures

Inadequate training Inadequate defenses

Table 1. Causative factors alongside a typology of general failures

DESCRIPTION OF THE MODEL

The SCM consists of a set of lined up defences in the organisational system. Each defence barrier

represents an organisational level (a cheese slice with holes). If the holes in the defence barriers are lined

up, a hazard can travel through them and yield an accident or a mishap. Furthermore, the cheese slices

are representative of the causative factors shown in Table 1.

Accordingly, when a causative factor is identified at a given organizational level, remediated action

should be taken to prevent it from travelling through to other cheese slices via the cheese hole. Such

action can prevent the occurrence of accidents. In addition, a given organization with a safety culture

whose employees are safety conscious is likely to create a safety climate which helps the prevention of

accidents by setting the appropriate defenses. The objective is to prevent accidents through the cheese

barriers or defenses (see Figure 1).

Reason’s model was used to investigate the accident of Piper Alpha platform, the Zeebrugge vessel,

Hillsborough stadium disaster and many others. A Google search shows a citation number in excess of

8000 reflecting a popularity and usefulness of the model in accident investigation

Figure 1. Reason’s model: model of defences-in-depth

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NEWS N°7

AOUT 2012

PURPOSE AND APPLICATIONS OF REASON’S MODEL

Since its inception, Reason’s model has been widely applied / used in diverse contexts,

specifically in the safety systems of high reliability organizations (HRO) that focus on

the identification and remediation of organizational factors. HROs such as airline

companies, oil companies (used in oil platforms), the medical sector, the United

Kingdom Railways…etc. have all used Reason’s model in their safety systems.

The existence of different views on the model’s advantages and merits reflect that it

can serve three purposes. Accordingly, the SCM can be used as a conceptual

framework, as a means of communication, or as a basis for analysis.

The model is a conceptual heuristic device that serves to communicate the

interactions within a complex system when mishaps that lead to a breakdown occur.

The model indicates that no failure, whether human or technical is enough to cause

an accident. Rather, there are many unlikely and unforeseeable contributing factors

arising from different system levels. Concurrently, the model also indicates what

constitutes an organizational accident through the failure of several defenses

emanating from organizational design characteristics.

The SCM also acts as a tool for accident investigation. The original model has been

criticized for failing to point the hole in the Swiss cheese precisely. It was intended to

be a generic tool for local investigators and capture contextualized detail

APPLICATION OF SCM TO PIPER ALPHA

In July 1988, Piper Alpha caught fire due to a high pressure gas leak leading to the

loss of 167 out of 229 lives on board the platform. The whole accident took place in

22 minutes. This dramatic event was the focus of many health and safety experts for

a number of years and led to thousands of publications, both academic and technical

The Piper Alpha platform presents an adequate case for the application of the SCM.

Accordingly, a combination of design decisions; production and expansion decisions;

personnel decisions: hiring, screening, training, promotion; inspection and

maintenance decisions were causative factors. Studies investigating the accident

concluded that the events that led to such accident were rooted in the culture,

structure and procedure of Occidental Petroleum. Some of them can be found in

similar industries, i.e. Oil Industries, Gas Industries, Nuclear industries…etc.

At the heart of the problem was a production philosophy favored to the detriment of

the safety culture. A misalignment of a production situation with the personnel

experience where improvements of the existing systems were made without

accounting for feedback and understanding of their effects on the safety of

operations, were also among the accident’s causative factors. Furthermore, cost-

saving measures to optimize production yielded overworked personnel, hence

rendering the operations of Piper Alpha more liable to human error. It turns out that

role-overload was eminently responsible for relegating accident prevention to a

lower-ranked priority.

Figure 2. Piper Alpha platform accident

Page 6: HSE News 07

NEWS N°7

AOUT 2012

In general terms, the organization-wide philosophy alongside a sharper focus

on the production function with less emphasis on safety and accident prevention

and more concern with optimizing the production costs led to an alignment of the

cheese holes in the defense barriers, therefore propagating to the forefront of

operations. Inevitably leading to losses (Figure 2)

The above cited reasons correlate well with the causative factors and general failure

types of Table 1, thus demonstrating the usefulness of the SCM as a holistic (focusing

on systems and individuals) accident investigation tool.

CRITIQUEOF REASON’S MODEL

The predominant critique of Reason’s model is related to the size and position

of the holes in the cheese slices. Each cheese slice is thought to be dissimilar to

the next one, therefore reflecting a heterogeneous nature of the cheese slices

making up the model. When the SCM is applied in a specific context, its

RECOMMENDED READING

Glendon, A.I., Clarke, S. & McKenna, E.F. (2006). Human Safety and Risk Management (2nd Edition). CRC Press.

Reason, J. T. (1997). Managing the risks of organizational accidents. Alders hot, England: Ash gate.

Plus

H.S.E News Algeria /08 2012 Mohamed BENMERIKHI

Page 7: HSE News 07

NEWS N°7

AOUT 2012

FORUM INTERNAUTE

Bonjour,

Je cherche le texte de loi sur l'obligation de stationnement en marche arrière sur le parking d'une usine ICPE soumise à déclaration.

Je n'arrive pas à trouver mon bonheur.

Sauriez-vous m'aider ?Merci d'avance !

Réponse de Henri le 20 août 2012 à 19:08 Hello ! Je pense que ce que tu cherches n'existe pas... Bye. Réponse de Vincent B. le 21 août 2012 à 8:17

Bonjour ! Comme l'a très justement fait remarqué Henri, il me semble que ce que tu cherches n'existe pas... (Que ce soit pour n'importe quel lieu de stationnement. La seule solution serait de l'intégrer au règlement de l'entreprise.

Bonne journée ! Réponse de J-P Giraud le 21 août 2012 à 8:18 Il n'est pas obligatoire de faire un stationnement en marche arrière sur le parking d'une usine ICPE, mais plutôt fortement conseiller. Après le directeur ou le Service sécurité du site peux faire une note de service pour que ceci se stationnement en marche arrière Réponse de Edouard Ble 21 août 2012 à 16:09

Bonjours à vous, Il n'y a pas d'obligation légale mais une recommandation logique des services de secours SDIS, ceci peut être mentionnée dans le règlement intérieur, le Plan de Prévention, le plan d'organisation interne POI

Très cordialement Réponse de Vincent B. le 21 août 2012 à 18:57 Par contre, que pensez-vous de l'excuse du "c'est pour évacuer plus rapidement"... Beaucoup me sorte ça et ça m'amuse: Depuis quand en cas d'évacuation, on doit vite partir rentrer chez nous? Après je suis ouvert à toutes infos si j'ai raté quelque chose à ce sujet !

Réponse de BKarine le 21 août 2012 à 19:18

Bonsoir, En effet Vincent, en cas d'urgence si chacun prend sa voiture personnelle et part dans son coin non seulement il devient impossible de faire l'appel pour savoir qui est sain et sauf et qui est coincé dans les bâtiments mais en plus cela risque de créer des encombrements inutiles et de gêner la progression des secours. Dans mon entreprise classée Seveso 2 se garer en marche arrière est obligatoire mais UNIQUEMENT pour limiter les accrochages en ressortant de sa place de parking. Réponse de FPetit mercredi

Bonjour, En effet, c'est un principe pour limiter les accidents. C'est une question de probabilité d'accrochage de piétons. La probabilité qu'un piéton passe sur une place de parking est plus faible que celle q'un piéton passe à proximité de votre véhicule sur la route. Ainsi on préconise de se garer en marche arrière pour avoir une meilleure visibilité en sortant de sa place, au moment ou la probabilité de croiser un piéton est la plus forte. Réponse de Alexandre D jeudi

Bonjour Je voyais ça plutôt dans l'idée de s'éloigner plus rapidement du danger en cas d'incendie grave pouvant entrainer une explosion (stockage de produits chimiques par ex.). Après je rejoins complètement l'idée sécuritaire vis à vis des piétons. Je rajoute que de mémoire, quand on passe le permis on nous apprend à nous garer en marche arrière pour les places perpendiculaires à la voie de circulation (mais ça, on l'a vite tous oublié :) ). Enfin, cette obligation interne de stationnement permet aussi d'inculquer une démarche sécurité dans l'entreprise, en forçant le personnel à « penser sécurité » dès le matin quand il arrive sur son lieu de travail (quelque soit l’argument).

A++ Réponse de Vincent B. jeudi

S'il y a risque d'explosion, normalement, c'est prévu, et le point de rassemblement est éloigné du site. Il est hors de question de prendre sa voiture, même pour s'éloigner, durant une évacuation. Concernant le stationnement en bataille, j'ai jamais oublié ce que m'a appris l'auto école :D Je n'arrive d'ailleurs pas à me stationner en marche avant... C'est beaucoup plus facile de rentrer les roues fixes en premier (D'ailleurs c'est pas pour rien qu'on rentre en créneau en marche arrière).

Contact Guellil Med Redouane ING HSE Mail: [email protected]

Tel. 0661661746 Designer W. OUARES

http://www.facebook.com/#!/pages/-Association- HSE-Algeria-/169412753151184

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NEWS N°7

AOUT 2012

Chères lectrices chers lecteurs, ce numéro comporte : RISQUE INONDATION : XYNTHIA FEUX DE FORETS : FEUX TACTIQUES CHRONOLOGIE DES TEXTES REGLEMENTAIRES DES INSTALLATIONS CLASSÉES ICPE EN FRANCE REASON’S MODEL FOR ACCIDENT INVESTIGATION: PIPER ALPHA BY MOHAMED BENMERIKHI FORUM INTERNAUTE

RISQUE INONDATION : XYNTHIA FEUX DE FORETS : FEUX TACTIQUES CHRONOLOGIE DES TEXTES REGLEMENTAIRES DES INSTALLATIONS CLASSÉES ICPE EN FRANCE REASON’S MODEL FOR ACCIDENT INVESTIGATION BY MOHAMED BENMERIKHI

FORUM INTERNAUTE

RISQUE INONDATION : XYNTHIA

Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, La tempête Xynthia a atteint les côtes françaises et a provoqué la mort de 41 personnes en Charente-Maritime et en Vendée, la même année le 15 juin, une autre tempête frappe le Var, 23 décès. Les pertes financières sont de l’ordre de 2 milliards d’euros répartis comme suit : Xynthia : 457 M€ de dépenses publiques et 690 M€ d’indemnités

d’assurances Var : 201 M€ de dépenses publiques et 615 M€ d’indemnités

d’assurances Le retour d’expériences de 02 catastrophes démontre : Une urbanisation mal maitrisée Insuffisance persistante de la prévention Des digues mal entretenues

En prenant au sérieux le risque inondation en France, le pays s’est doté d’une stratégie nationale de gestion des risques d’inondation pour préserver au maximum les vies. Le 20 mars dernier, la Commission mixte inondation (CMI) s’est réunie pour valider les quatre grandes orientations de cette stratégie : Augmenter la sécurité des populations ; Faire partager la connaissance des risques par tous les publics ; Stabiliser à court terme et réduire à moyen terme, le coût des

dommages des inondations ; Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires

sinistrés.

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Mode opératoire:

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AOUT 2012

FEUX DE FORETS : FEUX TACTIQUES

En partant du dicton « combattre le feu par le feu » le principe est appliqué dans les feux de forêts appelé FEUX TACTIQUES, après expérimentation réelle sur terrain (Canada, USA, France), il est même réglementé en France (Loi du 13 aout 2004 n°2004-811 modernisation sécurité civile).

Définitions : Feux tactiques : Terme général, qui désigne les deux méthodes d’emploi du feu dans le cadre de la lutte contre les incendies de forêts ; le contre feu et le brulage tactique. Le contre-feu : consiste à allumer un feu à l’avant d’un front de feu au cours d’un incendie, le long d’une zone d’appui pour supprimer du combustible par le feu. Le contre-feu se développe alors en direction de l’incendie laissant derrière lui une zone brulée, qui sera contrôlée par des moyens de lutte. A la rencontre du contre-feu et de l’incendie, faute de combustible, l’incendie d’éteint. Brulage tactique : consiste par un allumage le long d’une zone d’appui, à « canaliser » le Flanc d’un incendie pour le réduire ou bien à terminer l’extinction d’une lisière qui présente des risques de reprise, ou bien encore, à créer en situation menaçante une zone refuge pour mettre en sécurité le personnel.

Feu à contrevenant descendant (Figure 1er en Haut à gauche) l’allumage se fait au point le plus haut à contre vent, il est recommandé dans les massifs combustibles. Feu par courbes de niveaux (Figure 2ème en Haut à droite) l’allumage se fait selon les courbes de niveau, le feu se développe en montant, plus rapidement. Feu au vent montant (Figure 3ème en bas à gauche) l’allumage se fait en bas de pente ou au vent, et le feu peut être très rapide et puissant, il faut disposer d’une large bande de sécurité Feu par bosquets ou taches (Figure 4ème en bas à droite) l’allumage se fait en suivant le périmètre des bosquets à traiter et permet de réaliser un brulage alvéolaire. EFFETS SUR LE PERSONNEL : Selon le retour d’expérience d’un responsable de la protection civile en France, le feux tactique engendre un effet psychologique positive, au lieu de l’effet du stress on remarque un sentiment de confiance. FORMATION DU PERSONNEL : IL est indispensable pour les agents utilisateurs de suivre une formation spécifique sur les feux tactiques.

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CHRONOLOGIE DES TEXTES REGLEMENTAIRES DES INSTALLATIONS

CLASSÉES ICPE EN FRANCE

10.000 sites SEVESO EN EUROPE

Accident poudrière de Grenelle en 1794 (1000 morts) : Éloignement des unités dangereuses 15 octobre 1810 Le décret des établissements industriels et insalubres et dangereux Création de forme nomenclature des installations classées au cours du 19ème siècle Virage juridique des années 70-80 1976-Loi du 19 juillet 1976 relative ICPE 1982-24 juin Directive européenne dite SEVESO1 :3 arrêtés industriels 1987-22 juillet Loi de la prévention des risques majeurs Directive SEVESO2 1996: 09 décembre 1996 :25 arrêtés ministériels ou circulaires 21 Septembre 2011 Accident AZF et Loi BachelotPPRT du 30 juillet 2003

Directive SEVESO3 2012 : la directive a été approuvé le 28 mars dernier par le Conseil et le Parlement (prendra effet en juin 2015)

Plus

«Seveso», du nom d’un village du

nord de l’Italie touché en 1976 par

un nuage contenant de la dioxine,

suite à un accident dans une usine

chimique

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AOUT 2012

REASON’S MODEL FOR ACCIDENT INVESTIGATION: A BRIEF

INTRODUCTION AND AN APPLICATION TO PIPER ALPHA

BY MOHAMED BENMERIKHI

Human fallibility can be considered from two perspectives: the system perspective and the person perspective. The

former focuses on the conditions under which individual work, and attempts to build defences to avoid human

error and mitigate their consequences. While the latter concentrates on human error per se and looks into the

psychological conditions of the individuals within an organisational system.

Both perspectives can co-exist and lead to satisfactory outcomes, although we willfocuson Reason’s model

commonly known as the Swiss Cheese model (SCM). This model fits within the organisational approaches to safety

by identifying causative factors as precursors to unsafe events.

REASON’S MODELFOR ACCIDENTINVESTIGATION

In 1990, a British psychologist named James Reason came up with a model where he identifies five major causes, or

causative factors to accidents. In 1993, Reason identified a number of general failure type as shown below:

CAUSATIVE FACTORS GENERAL FAILURE TYPES

Fallible decisions (management) Hardware defects

Line management deficiencies Design failures

Psychological precursors Poor maintenance procedures

Unsafe acts (at the sharp end) Poor operating procedures

Inadequate defenses Error-enforcing conditions

Poor housekeeping

Goals incompatible with safety

Organizational failures

Communication failures

Inadequate training Inadequate defenses

Table 1. Causative factors alongside a typology of general failures

DESCRIPTION OF THE MODEL

The SCM consists of a set of lined up defences in the organisational system. Each defence barrier

represents an organisational level (a cheese slice with holes). If the holes in the defence barriers are lined

up, a hazard can travel through them and yield an accident or a mishap. Furthermore, the cheese slices

are representative of the causative factors shown in Table 1.

Accordingly, when a causative factor is identified at a given organizational level, remediated action

should be taken to prevent it from travelling through to other cheese slices via the cheese hole. Such

action can prevent the occurrence of accidents. In addition, a given organization with a safety culture

whose employees are safety conscious is likely to create a safety climate which helps the prevention of

accidents by setting the appropriate defenses. The objective is to prevent accidents through the cheese

barriers or defenses (see Figure 1).

Reason’s model was used to investigate the accident of Piper Alpha platform, the Zeebrugge vessel,

Hillsborough stadium disaster and many others. A Google search shows a citation number in excess of

8000 reflecting a popularity and usefulness of the model in accident investigation

Figure 1. Reason’s model: model of defences-in-depth

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AOUT 2012

PURPOSE AND APPLICATIONS OF REASON’S MODEL

Since its inception, Reason’s model has been widely applied / used in diverse contexts,

specifically in the safety systems of high reliability organizations (HRO) that focus on

the identification and remediation of organizational factors. HROs such as airline

companies, oil companies (used in oil platforms), the medical sector, the United

Kingdom Railways…etc. have all used Reason’s model in their safety systems.

The existence of different views on the model’s advantages and merits reflect that it

can serve three purposes. Accordingly, the SCM can be used as a conceptual

framework, as a means of communication, or as a basis for analysis.

The model is a conceptual heuristic device that serves to communicate the

interactions within a complex system when mishaps that lead to a breakdown occur.

The model indicates that no failure, whether human or technical is enough to cause

an accident. Rather, there are many unlikely and unforeseeable contributing factors

arising from different system levels. Concurrently, the model also indicates what

constitutes an organizational accident through the failure of several defenses

emanating from organizational design characteristics.

The SCM also acts as a tool for accident investigation. The original model has been

criticized for failing to point the hole in the Swiss cheese precisely. It was intended to

be a generic tool for local investigators and capture contextualized detail

APPLICATION OF SCM TO PIPER ALPHA

In July 1988, Piper Alpha caught fire due to a high pressure gas leak leading to the

loss of 167 out of 229 lives on board the platform. The whole accident took place in

22 minutes. This dramatic event was the focus of many health and safety experts for

a number of years and led to thousands of publications, both academic and technical

The Piper Alpha platform presents an adequate case for the application of the SCM.

Accordingly, a combination of design decisions; production and expansion decisions;

personnel decisions: hiring, screening, training, promotion; inspection and

maintenance decisions were causative factors. Studies investigating the accident

concluded that the events that led to such accident were rooted in the culture,

structure and procedure of Occidental Petroleum. Some of them can be found in

similar industries, i.e. Oil Industries, Gas Industries, Nuclear industries…etc.

At the heart of the problem was a production philosophy favored to the detriment of

the safety culture. A misalignment of a production situation with the personnel

experience where improvements of the existing systems were made without

accounting for feedback and understanding of their effects on the safety of

operations, were also among the accident’s causative factors. Furthermore, cost-

saving measures to optimize production yielded overworked personnel, hence

rendering the operations of Piper Alpha more liable to human error. It turns out that

role-overload was eminently responsible for relegating accident prevention to a

lower-ranked priority.

Figure 2. Piper Alpha platform accident

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AOUT 2012

In general terms, the organization-wide philosophy alongside a sharper focus

on the production function with less emphasis on safety and accident prevention

and more concern with optimizing the production costs led to an alignment of the

cheese holes in the defense barriers, therefore propagating to the forefront of

operations. Inevitably leading to losses (Figure 2)

The above cited reasons correlate well with the causative factors and general failure

types of Table 1, thus demonstrating the usefulness of the SCM as a holistic (focusing

on systems and individuals) accident investigation tool.

CRITIQUEOF REASON’S MODEL

The predominant critique of Reason’s model is related to the size and position

of the holes in the cheese slices. Each cheese slice is thought to be dissimilar to

the next one, therefore reflecting a heterogeneous nature of the cheese slices

making up the model. When the SCM is applied in a specific context, its

RECOMMENDED READING

Glendon, A.I., Clarke, S. & McKenna, E.F. (2006). Human Safety and Risk Management (2nd Edition). CRC Press.

Reason, J. T. (1997). Managing the risks of organizational accidents. Alders hot, England: Ash gate.

Plus

H.S.E News Algeria /08 2012 Mohamed BENMERIKHI

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NEWS N°7

AOUT 2012

FORUM INTERNAUTE

Bonjour,

Je cherche le texte de loi sur l'obligation de stationnement en marche arrière sur le parking d'une usine ICPE soumise à déclaration.

Je n'arrive pas à trouver mon bonheur.

Sauriez-vous m'aider ?Merci d'avance !

Réponse de Henri le 20 août 2012 à 19:08 Hello ! Je pense que ce que tu cherches n'existe pas... Bye. Réponse de Vincent B. le 21 août 2012 à 8:17

Bonjour ! Comme l'a très justement fait remarqué Henri, il me semble que ce que tu cherches n'existe pas... (Que ce soit pour n'importe quel lieu de stationnement. La seule solution serait de l'intégrer au règlement de l'entreprise.

Bonne journée ! Réponse de J-P Giraud le 21 août 2012 à 8:18 Il n'est pas obligatoire de faire un stationnement en marche arrière sur le parking d'une usine ICPE, mais plutôt fortement conseiller. Après le directeur ou le Service sécurité du site peux faire une note de service pour que ceci se stationnement en marche arrière Réponse de Edouard Ble 21 août 2012 à 16:09

Bonjours à vous, Il n'y a pas d'obligation légale mais une recommandation logique des services de secours SDIS, ceci peut être mentionnée dans le règlement intérieur, le Plan de Prévention, le plan d'organisation interne POI

Très cordialement Réponse de Vincent B. le 21 août 2012 à 18:57 Par contre, que pensez-vous de l'excuse du "c'est pour évacuer plus rapidement"... Beaucoup me sorte ça et ça m'amuse: Depuis quand en cas d'évacuation, on doit vite partir rentrer chez nous? Après je suis ouvert à toutes infos si j'ai raté quelque chose à ce sujet !

Réponse de BKarine le 21 août 2012 à 19:18

Bonsoir, En effet Vincent, en cas d'urgence si chacun prend sa voiture personnelle et part dans son coin non seulement il devient impossible de faire l'appel pour savoir qui est sain et sauf et qui est coincé dans les bâtiments mais en plus cela risque de créer des encombrements inutiles et de gêner la progression des secours. Dans mon entreprise classée Seveso 2 se garer en marche arrière est obligatoire mais UNIQUEMENT pour limiter les accrochages en ressortant de sa place de parking. Réponse de FPetit mercredi

Bonjour, En effet, c'est un principe pour limiter les accidents. C'est une question de probabilité d'accrochage de piétons. La probabilité qu'un piéton passe sur une place de parking est plus faible que celle q'un piéton passe à proximité de votre véhicule sur la route. Ainsi on préconise de se garer en marche arrière pour avoir une meilleure visibilité en sortant de sa place, au moment ou la probabilité de croiser un piéton est la plus forte. Réponse de Alexandre D jeudi

Bonjour Je voyais ça plutôt dans l'idée de s'éloigner plus rapidement du danger en cas d'incendie grave pouvant entrainer une explosion (stockage de produits chimiques par ex.). Après je rejoins complètement l'idée sécuritaire vis à vis des piétons. Je rajoute que de mémoire, quand on passe le permis on nous apprend à nous garer en marche arrière pour les places perpendiculaires à la voie de circulation (mais ça, on l'a vite tous oublié :) ). Enfin, cette obligation interne de stationnement permet aussi d'inculquer une démarche sécurité dans l'entreprise, en forçant le personnel à « penser sécurité » dès le matin quand il arrive sur son lieu de travail (quelque soit l’argument).

A++ Réponse de Vincent B. jeudi

S'il y a risque d'explosion, normalement, c'est prévu, et le point de rassemblement est éloigné du site. Il est hors de question de prendre sa voiture, même pour s'éloigner, durant une évacuation. Concernant le stationnement en bataille, j'ai jamais oublié ce que m'a appris l'auto école :D Je n'arrive d'ailleurs pas à me stationner en marche avant... C'est beaucoup plus facile de rentrer les roues fixes en premier (D'ailleurs c'est pas pour rien qu'on rentre en créneau en marche arrière).

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