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# REVUE DE LITTERATURE SUR LES COURS DE TRIAGE ET DE FAÇONNAGE DES BOIS UNE FORÊT HABITÉE ~ fO~~LB --*- ~ SERVICE D'EXTENSION - ~ EN FORESTERIE DE ~ L'EST DU QUÉBEC

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REVUE DE LITTERATURESUR LES COURS DE TRIAGEET DE FAÇONNAGE DES BOIS

UNE FORÊTHABITÉE

~fO~~LB--*- ~

SERVICE D'EXTENSION- ~ EN FORESTERIE DE

~ L'EST DU QUÉBEC

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Rédigé pour le compte de

LA FORÊT MODÈLE DU BAS-SAINT-LAURENT INC.

par le

SERVICE D'EXTENSION EN FORESTERIE DE L'EST DU QUÉBEC

une composante du

Centre de formation et d'extension en foresterie de l'Est du Québec

MARS 1995

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TABLE DES MATIÈRES

1. PRÉSENTATION 1

2. GÉNÉRALITÉS 1

3. MÉTHODOLOG 1E 2

4. LES ÉTUDES RÉALISÉES SUR LE SUJET 3

4.1. Syndicat des producteurs de bois de Nicolet 34.1.1.- Objectif et avantages (théoriques) 34.1.2. - Éléments critiques 44.1 .3.- Défis 44.1.4.- Éléments d'évaluation du coût de fonctionnement 44.1.5.- Intérêt potentiel 54.1.6. - Conclusion de l'étude 5

4.2. Étude du Service canadien des forêts et du ministèred'Expansion industrielle régionale du Canada 64.2. 1.- Objectif 64.2.2. - Approvis ionnement 74.2.3. - Produits 74.2.4. - Conclusion de l'étude 7

4.3. Étude du ministère de l'Énergie et des Ressources 84.3.1. - Objectifs 84.3.2. - Approvision nement 84.3.3. - Conclusion de l'étude 8

5. COMMUNICATIONS PERSONNELLES AU QUÉBEC 9

5.1. Gérard Crête et fils inc 95.1.1.- En bref 95.1.2. - Fonctionnement du centre 95.1'.3.- Volume de bois à traiter 105.11.4.- Équipement et machinerie 10

5.2. Coopérative forestière des Hautes-Laurentides 10

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5.3. L'Office des producteurs de bois de la Région de Québec 11

5.4. Fédération des producteurs de bois du Québec 12

5.5. FERIC 12

6. COMMUNICATIONS PERSONNELLES AVEC LA FÉDÉRATION DESPROPRIÉTAIRES DE LOTS BOISÉS DU NOUVEAU-BRUNSWiCK .... 13

7. COMMUNICATION PERSONNELLES À L'ÉTRANGER 13

7.1. États-Unis 13

7.2. France 13

7.3. Suède 14

7.4. Japon 15

8. DI SC USSION 15

8.1. Résumé de la situation 15

8.2. Éléments à considérer 188.2.1.· Les sources de revenus 198.2.2.· Les dépenses 198.2.3.· Autres considérations 19

8.3. Contexte de La forêt modèle 20

9. RECOMMANDATIONS 20

10. CONCLU SION 21

BIBLIOG RAPHI E 22

ANNEXESA. Liste des principales personnes et organismes contactésB. Liste des personnes à contacterC. Documents et études à recevoirD. Études reçues de Michael Folkema

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E. Extrait de l'étude du Syndicat des producteurs de bois de NicoletF. Extrait de l'étude du Service canadien des forêts et du ministère de

l'Expansion industrielle du CanadaG. Extrait de l'étude du ministère de l'Énergie et des Ressources du

QuébecH. Article de Pierre Dubois paru dans la revue Opérations forestières et

de scierie, juin 19941. Bulletin d'information sur les forêts modèles, février 1994

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4. LES ÉTUDES RÉALISÉES SUR LE SUJET

Plusieurs études ont été réalisées pour explorer la faisabilité de l'implantation d'unecour de triage. Les plus intéressantes sont celles qui ont été faites par le Syndicat desproducteurs de bois de Nicolet, par le ministère de l'Énergie et des Ressources, et parle Service canadien des forêts et le ministère d'Expansion industrielle régionale duCanada (aujourd'hui le Bureau fédéral de développement régional).

4.1 . Syndicat des Producteurs de Bois de Nicolet (SPBN)

4.1.1. • Objectif et avantages (théoriques)

Réalisée en 1990, l'étude effectuée pour le SPBN avait pour objectif d'évaluer lafaisabilité de l'implantation d'une cour de triage, dans le but de faciliter ladiversification des activités forestières pour les propriétaires de boisés de la région.Cette cour devait permettre, entre autres, de diminuer la dépendance des membres duSyndicat envers les compagnies de pâtes.

L'étude a examiné, au départ, trois avenues possibles pour la conception d'un centrede triage (p.23, annexe E), soit : un centre de façonnage, un bureau centrald'informationet un centrephysique. Après une brève analyse des trois concepts, lecentre physique a été retenu «pour des raisons pratiques et stratégiques». Ce centreachète, identifie, mesure, qualifie, manipule et classe les billots; il compile les stocks,établit des contacts avec les acheteurs, vend les bois et peut même les livrer (p. 25,annexe E).

Les avantages théoriques sont:

un canal supplémentaire de mise en marché des bois aux producteurs actifs;la possibilité de constituer des quantités intéressantes de bois qui attirent lesproducteurs disposant de faibles quantités de bois;l'obtention d'un juste prix pour chaque qualité de bois et un meilleur prixmoyen pour le producteur;l'offre du produit voulu à l'acheteur le plus offrant.

-3-

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4.1.2. • Éléments critiques (p. 27, annexe E)

" y a nécessité de :gagner la confiance des producteurs pour approvisionner le centre;assurer au producteur le meilleur prix pour ses billots;gagner la confiance des acheteurs en leur garantissant une qualité de boisrecherchée et une stabilité dans les approvisionnements;assurer un volume suffisant de bois pour optimiser et garantir la rentabilité

du centre.

4.1.3. • Défis (p. 28, annexe E)

Dans le contexte actuel, la présence d'un centre de triage ne remplacera jamaisentièrement certaines activités requises dans la cour des scieries telles: le mesurageet la manutention des billots. Parce que les scieries comptent sur plusieurs sourcesd'approvisionnement, elles devront maintenir ces opérations.

Le centre doit donc prouver l'utilité des services qu'il veut assurer et obtenir pour cesservices une juste rémunération qui garantit au producteur une plus-value Dour sesbillots.

4.1.4. • Éléments d'évaluation du coût de fonctionnement(p.29, annexeE)

En faisant transiter les billots par un centre de triage au lieu de les livrer directement àla scierie, il y a un coût supplémentaire à assumer. Ce coût provient principalementdes investissements de base et des opérations de fonctionnement. Ce sont:

l'achat d'un terrain;les aménagements de surfaces et ceux nécessaires aux empilements;l'érection d'une barrière et d'une bâtisse (considérées comme essentielles);l'achat de véhicules;l'achat du matériel de compilation et de bureaux;l'équipement de manutention;les frais pour les activités de mesurage, de classification, de manutention et

d'adm in istration;

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REVUE DE LITTÉRATURESUR LES COURS DE TRIAGE ET DE FAÇONNAGE DES BOIS

1. PRÉSENTATION

La présente recherche a été réalisée à la demande de La forêt modèle du Bas-Saint-Laurent inc. par le Service d'extension en foresterie de l'Est du Québec. Elle a pourobjectif de clarifier certaines notions relatives à la mise en place d'un centre de triageet de façonnage des bois et à cette fin, elle examine divers projets apparentés à un telcentre. Il s'agit essentiellement d'une revue de littérature sur le sujet en titre, doubléed'une recherche exploratoire menée à l'aide d'entrevues téléphoniques. Ce travail aété exécuté par monsieur Éric Thériault ing.f. qui a agit comme consultant pour lecompte du Service d'extension en foresterie.

Même s'il s'agit d'une recherche non exhaustive qui, tel qu'indiquée en annexe, estsusceptible d'être complétée par l'examen de documents à recevoir, cette revue delittérature présente une discussion sur les éléments à considérer pour l'établissementd'un projet de centre de triage, sur les revenus qu'on peut en escompter et sur la miseen application possible de ce concept dans le cadre du projet de La forêt modèle.

2. GÉNÉRALITÉS

On retrouve dans la littérature et dans l'usage courant plusieurs termes plus ou moinsapparentés à celui de cour de triage: cour d'accumulation, cour ou centre de triage,centre de façonnage et de commercialisation des bois, usine de réception et de pré-traitement des bois sont les plus utilisés.

La cour d'accumulation des bois est un endroit où les petits et moyens propriétairesapportent leur bois de qualité supérieure. Dans ces cours, il n'y a pas d'équipementde manutention. Le triage est dit «passif» et se fait de façon artisanale. On retrouve cetype de cours au Nouveau-Brunswick.

- 1 -

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1

La cour de tHage* est un outil de commercialisation qui consiste à regrouper, pour unterritoire donné, les bois d'essences, de provenances et de destinations différentes.Une cour de triage peut effectuer le tri selon des critères de qualité et selon ladestination des bois. Cet outil est plus structuré et organisé que les coursd'accumulation des bois.

Les renseignements recueillis et les ouvrages consultés nous révèlent que, dans lecontexte actuel, un centre de triage ne doit pas être conçu comme un centre defaçonnage des bois. Un tel centre met en vente des billots et non des bois tronçonnés.

Lorsqu'il y a transformation des bois, il est plus approprié de parler de centre defaçonnage et de commercialisation des bois. La notion de centre de façonnageimplique un transport et une centralisation de la production d'arbres en longueur, quiseront tronçonnés de façon à maximiser leur valeur et un triage des grumes de qualitépour en obtenir une plus-value sur le marché.

3. MÉTHODOLOGIE

Afin de retracer et d'obtenir des informations sur les entreprises exploitant des centresde triage et de façonnage des bois, nous avons contacté plusieurs personnessusceptibles de faire progresser nos recherches (voir annexe A). Des communicationstéléphoniques ou par télécopieurs, nous ont permis de recueillir des informations auCanada, aux États-Unis, en Europe et au Japon.

De plus, nous avons questionné, sans succès, quelques bibliothèques américainespar le biais du réseau Internet. Une recherche dans la Banque d'expertise duministère des Ressources naturelles (Québec) à partir des mots clés «80rting logyard», «80rting yard)) n'a pas donné de résultats intéressants.

* On doit noter, qu'après vérification auprès de l'Association des manufacturiers de bois de sciage duQuébec (AMBSQ), la traduction anglaise de Cour de triage semble être «Sorting Yard» ou «Sorting logYard».

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optimiser l'utilisation des bois en leur faisant subir un premier façonnage(tronçonnage écorçage, équarrissage) et en transformant les résidus encopeaux.

4.2.2.· Approvisionnement

Pour l'étude, des hypothèses de centres de façonnage ont été élaborées pour lesrégions de Cabano, Sayabec et New-Richmond. La capacité de chacun des centrescorrespondrait respectivement à 852 000 m3, 612 000 m3 et 438 000 m3. Cettecapacité équivaudrait au volume des prélèvements admissibles, en provenance de laforêt privée pour les secteurs qui auraient alimentés ces centres à partir d'un rayond'environ 80 kilomètres.

4.2.3. • Produits

1

Les centres de façonnage, alimentés par des arbres en longueur, auraient effectuéplusieurs transformations. Tous les résineux qui n'auraient pu être utilisés pour lesciage, auraient été réduits en copeaux. Les feuillus auraient pu, selon la qualité destiges, être destinés au déroulage, au sciage ou à la pâte, sous forme de rondinsécorcés ou non écorcés, ou de copeaux. Tous les bois à pâte feuillus auraient puaussi être transformés en copeaux pour satisfaire aux exigences des usines de pâteset papiers (p. 94, annexe F).

4.2.4. • Conclusion de l'étude

Considérant la faible marge entre les prix payés pour la matière première et les prixobtenus pour les produits vendus, il est impossible d'établir des centres de façonnagede bois rentables, conçus d'après les hypothèses de départ. La valeur ajoutée auproduit ne justifie pas l'investissement requis.

La seule possibilité résiderait dans une amélioration très marquée des prix desproduits, conjuguée à une diminution aussi marquée du coût de la matière première.

Pour cette étude, de nombreuses rencontres ont eu lieu avec des industriels de larégion, les syndicats des producteurs de bois et les organismes de gestion encommum (p.35 à 39, annexe F).

-7-

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Voir les pages 119 à 127, de l'annexe F pour la discussion et lesrecommandations de l'étude.

4.3. Étude du ministère de l'Énergie et des Ressources (MER)(Annexe G)

En 1983-84, le MER élabore une étude pour vérifier la possibilité d'implanter uneusine de réception et de pré-traitement des bois sur le territoire de Port-Cartier/Sept-îles.

4.3.1. 1. Objectifs

Allouer lels ressources forestières disponibles d'une partie de ce territoire;

Assurer la transformation des tiges par une usine de réception et de pré-traitementafin de favoriser l'implantation d'un réseau d'usines réparties sur l'ensemble duterritoire Port-Cartier/Sept-îles;

Assurer une première transformation des tiges, soit tronçonnage et/ou écorçage eteffectuer une sélection des billes propres au sciage et à la pâte;

1

Assurer la. mise en valeur de ces forêts par une utilisation optimale de la ressourcetout en ~ssurant d'excellentes retombées économiques pour l'ensemble de larégion.

4.3.2 .• Approvisionnement

La zone concernée assure un approvisionnement annuel de 750 000 m3.

4.3.3. • Conclusion de l'étude

1

Quatre options ont été étudiées. Aucune de ces options ne permettait d'assurer laviabilité financière de l'usine de préparation projetée. En effet, les prix de revientcalculés sont très élevés pour le type d'opérations et ne sont pas concurrentiels. Cecis'explique par le faible volume transformé annuellement et par le niveau élevé demain-d'oeuvre.

-8-

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le transport additionnel;un système d'arrosage pour les billes de feuillus (l'été).

4.1.5. • Intérêt potentiel (p. 32, annexe E)

Les données confirment que l'intérêt pour un centre de triage réside dans lacommercialisation de bois feuillus ou de bois de très bonne qualité (essences etspécifications). Or un tel centre n'est pas assuré de disposer du meilleur produit,surtout pour les bois feuillus.

En produisant des billots de sciage, le producteur s'assure d'un prix moyen pour son1

bois supérieur à ce qu'il aurait été pour le bois à pâte. En faisant transiter ses billotspar un centre de triage, le producteur pourrait théoriquement obtenir un profitsupérieur, parce que chaque classe de billots serait alors vendue, à juste prix.Toutefois, ce gain additionnel serait vite absorbé par les frais d'opération du centre,avec comme conséquence que le bénéfice net serait inférieur à ~e qu'il retireaujourd'hui en faisant directement affaire avec l'acheteur.

4.1.6. • Conclusion de l'étude (p. 34, annexe E)

La rentabilité d'un centre de triage est douteuse et ce, bien que 50 % des volumesalimentant hypothétiquement le centre soient feuillus (le volume d'approvisionnementtotal, résineux et feuillus est estimé de 10000 pmp/jour durant 200 jours, soit 2 millionsde pmp annuellement). Le contexte forestier de la région de Nicolet (quantité etqualité des bois) ne permet pas de garantir un volume suffisant de billots de très hautequalité afin de compenser pour les coûts associés au fonctionnement d'un centre detriage. Les intervenants rencontrés ne semble pas convaincu de l'opportunité d'un tel

1

intermédiaire. Les producteurs et acheteurs s'intéressent cependant à cel concept pourle futur. Les intervenants qui ont été rencontrés pour l'étude considèrent que:

1

1

le centre ne peut se substituer aux activités requises par le mode d'opérationde l'acheteur (mesurage et manutention des bois);les producteurs ne sont pas équipés pour produire régulièrement des billots(feuillus), ni familiers avec cette production;les acheteurs offrent le meilleur prix moyen pour le produit qu'ils reçoivent;les formules actuelles de commercialisation sont efficaces;

-5-

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le volume de base du centre risque fort d'être insuffisant d'un point de vueéconomique;le nouveau concept ne permet pas de surmonter les «préjugés» duproducteur (meilleur prix) et de l'acheteur (meilleure qualité).

«En tenant compte de ces éléments et des considérations quantitatives illustréesantérieurement, nous croyons que l'implantation d'un centre fonctionnel de triage desbillots est trop risquée dans les circonstances» (p. 35, annexe E).

4.2. 'Étude du Service canadien des Forêts et du ministèred'Expansion industrielle régionale du Canada

Une étude de préfaisabilité de centres de façonnage et de commercialisation des boisde forêts privées a été commandée, en 1984 par le Service canadien des forêts et leministère d'Expansion industrielle régionale du Canada (aujourd'hui, le Bureaufédéral de développement régional), à la firme d'ingénieurs forestiers conseils

1

Darveau, Gr~nier, Routhier et associés inc. et Caron Bélanger Woods Gordon.1

4.2.1. • Objectif (p. 1, annexe F)

«L'objectif principal de l'étude était de développer un concept de centre de façonnageet de commercialisation des bois qui répondrait aux besoins des prooriétairesforestiers dans l'approvisionnement des industriels de la région». Le centre defaçonnage visait les objectifs suivants:

1

1

1

- ce~traliser les bois en provenance de la forêt privée et possiblement faciliterleur vente aux enchères;

- façonner les bois de manière à favoriser une productivité accrue des usinesutilisatrices en leur fournissant des stocks homogènes et de caractéristiquesdéfinies;commercialiser les bois auprès des usines de transformation existantes enfonction de leurs besoins;commercialiser sur le marché d'exportation les bois qui ne peuvent trouverpreneurs sur le marché domestique;

-6-

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Il faut noter que nous n'avons reçu que trois pages des 85 pages de l'étude. Cettedernière est disponible auprès de Monsieur Clément Turcotte du MRN, au numéro detéléphone : 418-644-6218.

5. COMMUNICATIONS PERSONNELLES AU QUÉBEC

5.1. Gérard Crête et fils inc.

Gérard Crête et fils inc. exploite, au site Vallières à LaTuque, une cour de triage et defaçonnage des bois en longueur. Les informations qui suivent ont étél récoltées lorsd'une discussion téléphonique avec le directeur, Monsieur René Langevin.

1

5. 1. 1. • En bref

Les opérations de tronçonnage, de tri et de mise en copeaux réalisées par GérardCrête et fils au site Vallières sont uniques au Québec. Les volumes de bois de six (6)aires communes (forêts publiques) alimentent en bois le site Vallières. Le triage et lalivraison des bois se font en forêt et au site Vallières. Par exemple,1 les bouleauxjaunes et blancs de bonne qualité sont immédiatement triés en forêt Jt livrés à une

1

compagnie de bois franc. (Voir annexe H, l'article de Pierre Dubois ing.f.paru dans la revue Opérations Forestières, juin 1994) 1

5.1.2. • Fonctionnement du centre

Les bois arrivent par camion à la cour de tronçonnage où ils sont tronçopnés etséparés par produit, soit: des billots de 8',9', 10', 12', 14', 16'. L'entreprise produit du

1

copeaux avec les houppiers (inférieurs à 4") et, depuis octobre 1994, scie sur place lesbillots de 8' et de 10' en produit de 2" x 3", 2" X 4", 2" X 6". On ne produit aucundéroulage. Leur approvisionnement est composé de sapin, d'épinette et de pin gris.

1

La répartition se fait comme su~ : 1

sapin et épinette 50 % 1

pin gris 50 %

-9-

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5.1.3. !. Volumes de bois à traiter (de janvier 1995à décembre 1995)

Gérard Crête: et fils compte recevoir en 1995 au site Vallières, environ 600 000 m3 de.bois en longueur, plus 30 000 m3 de billots de 8' et 10 ' tronçonnés en forêt. À partirdu volume d~ bois non tronçonné (600 000 m3, auquel se rajoute les inventaires

1

présents à la fin décembre 1994), seront produits au site Vallières en 1995 :

398 341 m3 de billot 12', 14', 16' exportés vers les autres usines de sciage106 151 m3 de billot de 8' et 10' pour leur propre usine de sciage

98918 m3 de copeaux provenant de houppiers56045 m3 de bois transformé en 4' pour la pâte

1

5.1.4. 1. Équipement et machinerie

15 tronçJnneuses mobiles à l'entrée de la cour à bois (17 en période de forte1

activité)Produits du tronçonnage: 8', 9', 10', 12', 14', 16'

L'entreprise voudrait acquérir lill.e. tronçonneuse fixe, ayant la capacité de faire latotalité du travail, pour remplacer les tronçonneuses mobiles à l'entrée de la cour àbois.

Selon Monsieur Langevin, des volumes de bois très importants sont nécessaires pourrentabiliser le~ activités d'une cour de triage et de tronçonnage.

1

1

5.2. Coopérative forestière des Hautes-Laurentides

La Coopérative forestière des Hautes-Laurentides étudie présentement la possibilitéd'implanter deux centres de triage pour les bois feuillus. Après avoir regardé plusieurspOSSibilités de centres de triage, M. Yves Latour, directeur de la coopérative, nousexplique que la seule façon de développer un tel centre est de l'implanter à même unecour d'usine. C'est pourquoi il envisage de construire une usine de sciage feuillus,dont la coopérative détiendrait la majorité des actions.

Pour implanter leur centre de triage des bois, la coopérative veut conclure une ententeavec la Compagnie de sciage Max Mayer et fils afin de bénéficier de son expertise en

- 10-

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transformation et en commercialisation des bois. Cette compagnie possède déjà uncentre de triage des bois résineux dans une cour d'usine.

.Leur objectif est de diminuer les coûts d'opération, en optimisant l'utilisation de l'arbrepar la mise en copeaux des parties non récupérables pour le sciage et en retirant desempilements les billes qui ne correspondent pas aux besoins spécifiques del'industriel.

Selon M. Yves Latour, il n'est pas rentable de manipuler les bois dans une cour detriage indépendante pour ensuite les envoyer vers les usines utilisatrices. Les coûtsreliés à cette manipulation sont trop élevés. Il est préférable de trier les bois dans lacour de l'usine qui utilise la majorité de ces bois. Les faibles volumes de bois non-utilisés pourront être transportés à moindre coût vers les autres usines utilisatrices.

5.3. L'Office des producteurs de bois de la région de Québec(OPBRQ) 1

L'OPBRQ a étudié la possibilité d'implanter une formule de cour de triage des bois.Elle est arrivé à la conclusion que l'implantation d'une telle cour n'est pas rentableétant donné les coûts excessifs reliés à la manipulation des bois. Selon' M. Drolet, lesbois peuvent être acheminés vers une cour d'usine et ceux non utilisés peuvent êtreavantageusement dirigés vers d'autres usines. Cependant, une condition doit êtrerespectée : il faut que l'usine utilise la grande majorité de ces bois. Un faible volumeseulement doit être envoyé vers d'autres usines, sinon les coûts de transport sont tropélevés.

1

1

Pour sa part, l'Office a préféré sensibiliser ses membres à la façon de séparer leur1

bois. Elle les a aussi informés sur les prix du bois de sciage et de déroulage offerts1

par l'industrie, afin que les propriétaires, négocient eux-mêmes leurs 1 prix avec lesquelques usines de déroulage de la région de Québec.

- 11 -

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5.4. Fédération des producteurs de bois du Québec (FPBQ)

La Fédération des producteurs de bois du Québec est un organisme regroupantl'ensemble des offices des producteurs de bois du Québec. Selon Marcel Marcheterrede la FPBQ, implanter une cour de triage demande des volumes importants de bois etdes billes feuillus de qualité. Du coté des bois résineux, les prix sont actuellement trèsintéressants pour le propriétaire, il n'a donc pas intérêt à se tourner vers d'autresformules.

1

5.5. FERIC1

Michael Folk~ma de FERIC, vient d'entreprendre une recherche sur les cours de triagede bois. M. Folkema a visité, au cours du mois de mars 1995, une cour d'accumulationdes bois à Frédéricton. D'après lui, il est très important de tirer profit de l'expériencede l'Association des propriétaires de bois de Frédéricton. Une visite de leur courd'accumulation permettrait d'éviter des erreurs coûteuses sur le territoire de La forêtmodèle du Bas-Saint-Laurent.

,

1

Une cour occasionne des coûts de manutention, de mesurage des bois, de main-1

d'oeuvre, d'équipement, etc. Ces coûts d'exploitation doivent être absorbés par la1

vente des produits à valeur ajoutée.

Selon M. Folkema, deux facteurs principaux peuvent contribuer au succès d'une courde triage et de façonnage des bois :

• Le pourcentage, dans la cour, de produits à valeur ajoutée significative• La valeur ajoutée au produit par rapport au produit traditionnel

Nous avons reçu de M. Folkema, au moment de la remise du présent document, desarticles et des études sur le sujet que vous retrouverez à l'annexe D.

- 12 -

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6. COMMUNICATIONS PERSONNELLES AVEC LA FÉDÉRATION DESPROPRIÉTAIRES DE LOTS BOISÉS DU NOUVEAU-BRUNSWICK

La Fédération des propriétaires de lots boisés du Nouveau-Brunswick a fait une étudesur les cours de triage des bois. L'objectif était d'obtenir pour leur bois une plus-value.M. Peter Demarsh, président de la Fédération, nous a expliqué qu'ils sont arrivés àcréer des cours d'accumulation plutôt que de réelles cours de triage. Selon lui, la courde triage des bois n'est pas rentable même si on sépare trois produits, soit la pâte, lesciage et le déroulage. Pour que ce soit rentable, M. Demarsh explique qu'il faudraitune cour de triage dans une cour d'usine ou très près. De plus, cette usine devraitutiliser la majorité des bois amenés à la cour. Les autres bois seraient dirigés versd'autres usines utilisatrices.

7. COMMUNICATIONS PERSONNELLES AVEC L'ÉTRANGER1

7.1. États-Unis

Keith Argow, du «National Woodland Owners Association» de l'État de New-York, neconnaît pas d'endroit aux É-U où des propriétaires mettent en commun Ides bois pouren faire le triage en fonction de la destination. Le bois est habituellement trié sur leparterre de coupe selon sa destination et son utilisation. M. Argo~ conseille de

, 1

regarder du côté de la Nouvelle-Ecosse et du Nouveau-Brunswick. 1

Dan Bousquet, du «School of Natural Ressources» de l'Université du Vermont devraitnous faire parvenir des informations et des adresses pour le Vermont et les États-Unisen général.

7.2. France

Mme Lucille Decouflé, rédactrice en chef de la Revue Forestière Européenne, nous1

indique qu'en France la grande majorité des propriétaires vendent leur bois sur pied.Selon elle, il existe ici et là, des encouragements à la vente de produits triés etfaçonnés, notamment dans les Pyrénées, grâce à des aides du Conseil régional.Après des vérifications dans plusieurs régions de la France, y compris les Pyrénées,

- 13-

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des professionnels forestiers nous ont dit que ces cours existaient probablement pourvendre certain bois des forêts publiques. Cependant, il ne semble pas exister de réelscentres fonctionnels qui vaillent la peine d'être étudiés dans le cadre de la présente

•recherche. 1

1

Par contre, l'Office national des forêts a réalisé une étude portant sur l'implantationd'une cour de triage pour les bois provenant des forêts mitraillées lors de la guerre1914-18.

7.3. ISuède

Selon Tomas Nordfell, spécialiste de la forêt privée de l'Université de Suède, iln'existe pas de cours de triage des bois en Suède. Le triage se fait directement par lepropriétaire pu l'entrepreneur. Les différents empilements sont ensuite dirigés parcamions vers différentes destinations selon leur utilisation, soit la pâte (principaleindustrie) ou le sciage.

En ce qui concerne les opérations forestières en forêt privée suédoise, la situationdiffère considérablement de celle du Québec. En Suède, des entrepreneurs, auservice des propriétaires de boisés, effectuent les coupes à l'aide de leur abatteuse.De plus en plus, les opérateurs d'abatteuse, de chargeuse, et de remorque sont munis

1

de systèmes de communication sophistiqués (GIS et GPS) permettant l'échanged'informations en réseau entre l'ensemble des intervenants (vendeurs et acheteurs).L'utilisation de l'arbre sera adaptée à la demande immédiate, aux prix offerts, à la

1

qualité exigée, etc. Avec de tels systèmes, l'utilisation de l'arbre peut être optimale etainsi assure~ un revenu maximal pour le propriétaire.

Selon Mme France Goulet, qui travaille en recherche forestière à l'Université deSuède, il n'existe pas de cours de triage et de façonnage des bois en Suède ou enFinlande.

Les principales essences commerciales de la Suède (épinette de Norvège, pinsylvestre, pin concorda) sont destinées en grande partie à la pâte. La Suède doitutiliser 20 % de fibres feuillues dans la pâte. Pour utiliser ce pourcentage, elle doitimporter des feuillus de la Russie. On ne retrouve pas d'usine de déroulage des bois

- 14-

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au Nord de la Suède. Les feuillus récoltés sont transportés avec le résineux et utiliséspour la fabrication de pâte et de papier.

Dans le cas des pays scandinaves, il n'y aurait donc pas vraiment d'avantages àdévelopper des cours de triage et de façonnage des bois puisqu'il est présentementrentable de séparer les bois selon leur destination directement en forêt. Lesabatteuses munies de systèmes informatiques façonnent directement 1 le bois sur leparterre de coupe.

7.4. Japon

Les Japonais ont développé sur les pentes du Fuji-Yama, dans leur forêt modèle de100000 ha, « ... le système de commercialisation suivant: toutes la production localede grumes est rassemblée hebdomadairement, classée selon les dimensions et

1

vendues aux enchères à l'industrie locale». M. David Briand, 1 directeur duDéveloppement durable du Service canadien des forêts a eu l'occasion de visiter cetteréalisation japonaise dont, selon le Bulletin d'information sur les forêts modèles,

1

l'envergure et les objectifs ressemblent beaucoup à ceux du programme des forêtsmodèles (voir l'annexe 1.). Pour obtenir plus de renseignements, contabtez M. DavidBriand au Service canadien des forêts à Hull au numéro (819) 997-1107.

8. DISCUSSION

8. 1 Résumé de la situation

Au Québec, la construction de centres de triage et de façonnage des bois a étéenvisagée à quelques reprises. Les études réalisées par les différents organismes ontcependant démontré que les objectifs visés par l'implantation de cours de triage et defaçonnage des bois diffèrent selon qu'il s'agit d'industriels de la forêt publique oud'organismes regroupant les propriétaires de forêts privées (OGC, Syndicat).

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SUR LES FOR~TS PRIVÉES, on cherche, grâce aux économies d'échelle, àdévelopper des outils de commercialisation permettant aux propriétaires de boisésprivés d'obtenir une plus-value pour leur bois. Brièvement, disons que les objectifspoursuivis sont les suivants:

centraliser les bois et favoriser la vente aux enchères;- commercialiser les bois auprès des usines de transformation en fonction de

leurs besoins;- commercialiser, sur le marché d'exportation, les bois qui ne trouvent pas

preneurs sur le marché domestique;régulariser le marché grâce à des possibilités de stockage;

- optimiser l'utilisation des bois en leur faisant subir un premier façonnage(tronçonnage, écorçage, équarrissage) et en transformant les résidus encopeaux;

- diminuer la dépendance des propriétaires de boisés envers certainescompagnies, etc.

En regroupant leurs bois en un lieu donné, les propriétaires peuvent théoriquementobtenir certains avantages. Les principaux avantages relatifs à l'implantation d'une

1

cour de triage sont :1

permettre aux petits producteurs de vendre leur bois en constituant desquantités de bois intéressants;obtenir le juste prix pour chaque qualité de bois (c'est-à-dire, un meilleur prixmoyen pour le producteur);offrir le produit voulu au plus offrant.

Malgré les nombreux avantages théoriques découlant de ce moyen decommercialisation des bois, les conclusions et recommandations des études invitent àla prudence.1 Les analyses ne font pas ou peu ressortir la rentabilité des centres detriage et/ou de façonnage des bois. Ces études sont favorables à l'implantation de telscentres dans une perspective à long terme. Ainsi, des actions préparatoires telles, laconstruction d'une forêt de grande qualité, la sensibilisation et la préparation despropriétaires à une telle éventualité, la volonté politique, etc., pourraient assurer lesuccès de ces centres dans l'avenir.

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Des vérifications nous ont permis de constater que ces études n'ont pas, pour diversesraisons, débouché sur des projets concrets d'implantation. Selon plusieurspromoteurs, la cour de triage n'est pas rentable au Québec pour la forêt privée. Lesprincipales raisons motivant leurs opinions personnelles sont:

les bois feuillus sont de piètre qualité;les volumes de bois disponibles pour le déroulage sont déficients;les volumes de bois doivent être excessivement élevés et de bonne qualitépour absorber les coûts de manipulation et de main-d'oeuvre;les gains réalisés n'absorbent pas les coûts reliés à la manipulation et à lamain-d'oeuvre.

L'Office des producteurs de bois de la région de Québec (M. Jean-Marc Orolet) apréféré sensibiliser ses membres sur les prix du bois de sciage et de déroulage afinqu'eux même négocient leur prix avec les quelques usines de déroulage de la régionde Québec.

La Fédération des propriétaires de lots boisés du Nouveau-Brunswick est arrivée,suite à une étude, à des initiatives de cours d'accumulation plutôt que de réelles coursde triage.

SUR LES FORËTS PUBLIQUES, l'objectif des industriels n'est pas, comme c'est le caspour les propriétaires de forêts privées, d'obtenir un meilleur prix par la négociationavec les vendeurs de bois, mais plutôt de diminuer les coûts d'opérations afin deproduire à moindre coût.

Les industriels bénéficent de volumes de bois garantis parfois considérables. Une1

entreprise de La Tuque, Gérard Crête et fils inc., a mis sur pied un centre de triage etde façonnage des bois s'approvisionnant principalement sur son CAAF. L'avantageest de pouvoir faire le transport des bois sur leurs propres routes, sans avoir à limiter levolume de leur chargement. Les coûts de transport sont, par le fait même, diminués.

D'autres formules sont aussi développées comme, par exemple, dans les Hautes-Laurentides où la coopérative forestière évalue présentement la possibilitéd'implanter, en partenariat avec Max Mayer et fils, une usine de sciage Ipossédant uncentre de triage des bois feuillus.

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À L'ÉTRANGER, les modes de commercialisation sont différents de ceux du Québec.Par exemple, dans les pays Scandinaves, le triage des bois se fait directement sur leparterre de coupe. En France, les bois sont vendus aux enchères lorsqu'ils sontencore sur pied.

Les Japonais ont développés, dans le cadre de leur forêt modèle, un système decommercialisation où toute la production locale de grumes est rassembléehebdomadairement, classée selon les dimensions et vendue aux enchères àl'industrie locale.

La majorité des études datent des années 1980 et début 1990. Depuis lors, lasituation «économico-forestière» a considérablement changée. Le marché descopeaux, le marché des bois feuillus, l'augmentation des prix pour le bois de sciage, lareprise du marché de la pâte, ne sont que quelques exemples confirmantl'effervescence du secteur forestier. De plus, la libéralisation des échanges (l'ALENA),la mondialisation des marchés, les normes ISO, ainsi que les enjeuxenvironnementaux, nous dictent de nouvelles règles du jeu en matière decommercialisation des bois.

Nos contacts personnels nous ont permis de vérifier les idées et les opinionsconcernant l'implantation d'une cour de triage et de façonnage des bois déservant lesforêts privées. Il y a donc, selon nous, matière à s'intéresser à nouveau au centre detriage et de f?çonnage des bois.

8.2. Éléments à considérer

Dans l'éventualité où La forêt modèle déciderait de développer une cour de triage outout autre modèle de commercialisation, voici une liste des principaux éléments àconsidérer dans le cadre de l'étude:

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8.2.1. Les sources de revenus

Des volumes disponibles en quantité et en qualité suffisantes;La différence entre le prix obtenu grâce à une cour de triage et le prix obtenu dansle marché actuel pour un produit donné doit permettre d'absorber les coûtsd'exploitation;La valeur ajoutée au nouveau produit;Le pourcentage de produits pouvant être vendus avec une valeur ajoutée.

8.2.2. Les dépenses

Les équipements nécessaires (types, productivité, coûts, entretien, etc.);La main-d'oeuvre nécessaire;Les frais de gestion et d'administration;Le mode de mesurage utilisé;L'implantation d'un système de contrôle;Les ententes avec les industriels;Les ententes avec les producteurs de bois.

8.2.3. Autres considérations

Une bonne connaissance des bois disponibles (quantité et qualité);L'implication et l'intérêt des métayers;La volonté politique.

Nous pensons qu'il ne faut pas importer intégralement les expériences faites ailleurs;au plus, faut-il s'en inspirer. Chaque cas répond à des objectifs et besoins particulierset dépend du contexte socio-économique et forestier. De plus, le contexte forestierfavorable invite à la prudence quant à l'implantation d'unités de product~on. En effet,un centre de triage et de façonnage rentable dans le contexte actuel, pourrait ne pasfaire ces frais dans un contexte moins reluisant.

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8.3. Contexte de La forêt modèle

:La forêt modèle possède des avantages non négligeables :

- des personnes motivées et ayant un esprit entrepreneurial;la quantité et la qualité des bois sont bien connues (le volume de boismanutentionné par le centre est l'élément déterminant de la rentabilité et esthabituellement le plus difficile à prévoir avec précision);la possibilité d'avoir des volumes de bois garantis pour les acheteurs;une forêt bénéficiant de ce qu'il y a de meilleur en terme d'effort d'aménagement,donc à moyen et long terme des forêts de qualité supérieure;un contexte de transformation des bois qui est dynamique et prospère;

- elle bénéficie des nombreux avantages de la forêt privée par rapport à la forêtpublique: proximité de la ressource, croissance supérieure, forêt habitée, etc.;la disponibilité du terrain pour localiser la cour de triage.

9. RECOMMANDATIONS

Dans l'éventualité où La forêt modèle voudrait effectuer une étude plus approfondiesur les cours de triage, nous recommandons:

d'effectuer une visite de la cour d'accumulation des bois de la Fédération despropriétaires de lots boisés du Nouveau-Brunswick, afin de tirer profit de leurexpérience (le contexte forestier du Nouveau-Brunswick se rapproche le plus decelui du Québec);

1

de contacter Michael Folkema de FERIC qui effectue actuellement une recherchesur les cours de triage des bois;

d'entreprendre une étude de préfaisabilité afin d'analyser globalement un tel projetdans le contexte particulier de La forêt modèle;

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10. CONCLUSION

Comme chaque étude a été effectuée dans un contexte particulier et pour des objectifs.particuliers, nous pensons qu'une recherche d'informations plus approfondie ne seraitpas justifiée. L'information recueillie devrait toutefois permettre de mettre en place uneétude de faisabilité d'une cour de triage et de façonnage des bois sur La forêt modèle.Il semble qu'il y ait place pour du développement.

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BIBLIOGRAPHIE

1. Bulletin d'information sur les forêts modèles. Visite d'une forêt modèle Japonaise,Volume 2, numéro 1, Février 1994, 2 p.

2. Ministère de l'Énergie et des Ressources. Étude de faisabilité, Implantation d'uneusine de réception et de prétraitement des bois pour le territoire de Port-Cartier/Sept-Îles, 1984, 4 p.

3. Pierre Dubois. Un site original d'exploitation en commun, Revue OpérationsForestières, Juin 1994, 5 p.

4. Service canadien des forêts et ministère d'Expansion industrielle régionale duCanada. Étude de préfaisabilité d'un centre de façonnage et de commercialisationdes bois de forêts privées, 1984, 127 p.

5. Syndicat des producteurs de bois de Nicolet. Étude sur une cour de triage, Janvier1990,37 p.

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ANNEXE A

LISTE DES PRINCIPALES PERSONNESOU ORGANISMES CONTACTÉS

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LISTE DES PRINCIPALES PERSONNES OU ORGANISMES CONTACTÉS

- AMBSQ - Tél. : 418-872-5610- Cartons St-Laurent (PFCP-La Tuque) - Tél. : 819-523-4531- Centre régional de la propriété forestière, France - tél. : 011-33-1-61800078,

fax. : 011-33-1-61565397- CERFO - CEGEP de Sainte-Foy - Tél. : 418-659-4225- Coopérative forestière des Hautes-Laurentide - Yves Latour - Tél. : 819-623-4422,

fax. : 819-623-6287- Doektown lumber - New-Brunswick (entreprise) - Tél. : 1-506-365-7377,

fax. : 1-506-365-7940- Économie forestière association Suisse - Urz Amstutz - Tél. : 011-41-65-233620- Fédération des producteurs de bois de Québec - Marcel Marcheterre -

Tél. : 514-679-0530- Fédération des propriétaires de lots boisés du Nouveau-Brunswick - '

Peter Demarsh et Dave Palmer - Tél. : 506-444-6644- FERIC - Jean-Marie Gauss - Tél. : 604-228-1555- FERIC - Micheal Folkema - Tél. : 514-694-1140- Forest Extension Service N.B. - Joakim Hermelin - Tél. : 506-453-3711- Forest Extension Service N-E - Walter Fanning - Tél. : 902-424-5785- Gérard Crête et fils inc. - LaTuque - M. René Langevin - Tél. : 819-523-2753- Land Owner Ressource Center - Jamie Fortune - Tél. : 603-692-2390- Mission commerciale pyrénéenne de l'Office national des forêts - Alain Maurette,

Dir. - Tél. : 011-33-1-61624366- MRN - Québec - Direction du développement industriel - Yvon Robichaud -

Té 1. : 41 8-643-7378- MRN - Transfert technologique - Georges Dorval - Tél. : 418-646-0649- National Woodland Owners Ass. (USA) - Tél. : 703-255-2700- Office des producteurs de bois de la région de Québec - J.Marc Drolet-

Tél. : 872-0770- Pierre Dubois (journaliste) - Tél. : 418-667-6952- School of Natural Ressources - University of Vermont - Dan Bousquet -

Tél.: 1-802-656-3258, fax.: 1-802-656-8683- Service canadien des forêts - Rimouski - Jacques Robert - Tél. : 722-3144- Syndicat des producteurs de bois de Nicolet - Guy Larochelle - Tél. : 819-293-5838

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Université de Suède - France Goulet - Tél. : 011-46-90-14-75-48,fax. : 011-46-90-16-76-69

Université de Suède - Tomas Nordfell - Tél. : 011-46-22-52-6122

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ANNEXE 8

LISTE DES PERSONNES À CONTACTER

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LISTE DES PERSONNES À CONTACTER

- David Brand, directeur du Développement durable du Service canadien des forêts- Tél. : 819- 997-1107

- Doektown lumber - New-(3runswick- Tél. : 1-506-365-7377 (entreprise)fax. : 1-506-365-7940

- Fédération des propriétaires de lots boisés du Nouveau-Brunswick-Peter Demarsh et Dave Palmer - 506-444-6644

- FERIC - Michael Folkema - 514-694-1140

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ANNEXE C

DOCUMENTS ET ÉTUDES À RECEVOIR

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DOCUMENTS ET ÉTUDES À RECEVOIR

• Peter Demarsh va nous envoyer l'étude réalisée par la Fédération despropriétaires de lots boisés du Nouveau-Brunswisk sur les cours de triage de bois.

• Dan Bousquet du Vermont doit nous faire parvenir des informations concernantdes cours de triage au Vermont et peut-être aux États-Unis.

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ANNEXE D

ÉTUDES REÇUES DE MICHAEL FOLKEMA DE FERIC

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i

APPUCATIONS 0F MODERNTECHNOLOGIESIN SWEDISH FORESTRY

by

Jan Fryk

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ABSTRACT: The new national Swedishforestry policy lends equal importance toenvironmental concern and economicaltimbèr production. This in combinationwith an exceptional deep and long marketrecession has stressOOthe demands formore environmental considerations, higherwood quality, new assortments, increasedrevenues and reduced costs.

ln this paper is briefly discussed how thesedemands affect the development oftechniques and methods in Swedishforestry at present, and how moderntechnologies are usOOto achieve thecurrent over-all objective of a "sustainable,economica1 and ecologiCal sound forestry".

KEYWORDS-SwOOish forestry,technologies, silviculture, harvesting,wood flow, wood utilization.

"AND THE TIMES THEY ARECHANGING"

During the last few years Swedish forestryhas been subject to some rather thoroughchanges. The two major forces behindthese changes are the exceptional deep andlong market recession we now hopefullyhave passed, and an increasingenvironmental awareness. Altogether thishas 100 to demands for:

* more environmental considerations - bythe public and the market

* higher wood quality - by the forestindustry

* new assortments - by the forest owners* increased revenues - by the share

holders/forest owners* reduced costs - by the share

holders/forest owners

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Consequently the current over-all objectiveis "sustainable, economica1 and ecologicalsound forestry" .

As a result of the growing concem aboutthe enviromnent our new Forestry Act,valid from January 1, 1994, lends equalimportance to the enviromnental goals andthe traditional goals concerning timberproduction.

The silvicultural prescriptions are thereforerapidly moving to more diversifiedtreatments. Exemplifying this is theobvious trend away from clear felling andplanting towards more natural regenerationinvolving various types of shelterwoodsystems and seed trees.

With the new and in terms of treatmentselection more liberal Forestry Act, wealso expect the employment of a greatervariation of thinning regimes. Here we aretalking about thinning from above andbelow as weIl as strip road specingsbetween 15 and 25 metres.

During a long period of time we have onlybeen harvesting 60-70 % of the annualincrement in our forests. Consequently thetotal timber stock has increasedsignificantly. For competitive reasons ourdomestically located pulp and paperindustry is more and more heading frombulk production towards high qualityproducts, which in turn emphasise therequirements for high wood quality. Theincreasing inventory and the sharpenedquality requirements has lead to a situationwhere we are facing a surplus of timber.However, this creates a potential for newassortments. One such assortment that isaIready growing in importance is wood forenergy purposes.

During the recent three very tough years

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for the Swedish forestry sector, a dramaticrationalization has taken place. ln largescale forestry for example, the thinningoperations have been mechanized to nearly100 %. The number of employees hasbeen reduced by haIf while maintaining thesame total annual cut. At the same timethe employment of contractors hasincreased. Today approximately 70 % ofthe total volume is being harvested bycontractors in large scale operations.

Naturally, changes like these would nothave been possible and the continuingdevelopment will not be possible withoutusing modem technologies. 1 am alsoconvinced that applications of modemtechnologies is a necessity if we shaIlsucceed in our efforts to combineenviromnental concem with timberproduction and profitability.

Let us now look at how some of thedemands 1 mentioned affects techniquesand methods used in the Swedish forests.

ENVIRONMENTAL CONCERN

The increasing environmental concemaffects technica1 solutions as weIl asforestry practices. StartÏ1Jgwith standestablishment, an example of the former isthe development of site preparationequipment that rninirnize unwantedenviromnental effects of the treatment andoptimise the conditions for the seedling.Hence new types of mounders, such as theECO-scarifier (Fig. 1) are attractingincreasing interest.

New forestry practices together withrelatively small tracts and the increasinguse of contractors have initiated thedevelopment and use of more versatile andflexible harvesting techniques. One aspectof versatility is that one machine can do

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Figure 1. The prototype boom-tipmounted ECO-scarifier.

several things, such as cleaning andthinningt harvesting and forwardingt andexcavating and harvesting. Versatility canaiso mean that one machine bas a widerange of applicability within basicaI1ythesame type of operation. Thust in a fewyears we probably will have left thetwo-grip harvesters and only usesingle-grip harvesters, one size forthinning and one for fmal felling. As forflexibility, it has to be very easy to shiftthese machines between different types ofoperations and/or working patterns.

The environmental concem influences thetechnique via the need for new forestrypractices. However the technique itselfmust aIso be environmentally sound.

SkogForsk bas been testing theCI1-technique on a forwarder for aImost ayear. Results indicate a considerablereduction of rut depth. Furthermore themachine is riding much smoother whichallows for increased travel speed andbetter comfort for the driver.

Another way of reducing ground damageis to avoid lyre slippage, both tangentiaIand axially. This bas been donesuccessfully by adapting speciaI controlsystems to both hydrostatic drive

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Figure 2. Tyre slippage may be reducedby steering in the bogie.

systems having wheel motors and steeringsystems goveming one wheel in eachbogiet Fig. 2.

ln Swedish forestry a lot of effort is aIsomade to improve the working enviromnentfor the machine operators. At present wefocus mainly upon Repetitive Stress lnjury(RSI). The preventive measures taken areboth of technical and organizational nature.As examples of the former the followingcan be mentioned.

One of the most serious ergonomicproblems to which the operator of amodem off-road vehicle is subjected isvibrations and jolting. Together withValmett SkogForsk bas developed anactive cab-suspension system, based onan automatic hydraulic damper systemmounted between the chassis and thecab (Fig.3). The system damps bothvertical and lateral cab movements andcan aIso level the cab. ln testsvibrations were reduced by 50-60 % t

which aIso allowed for a 10-% off-roadspeed increase.

A somewhat simpler way of dampingand levelling the cab is to bang it froma damped joint in the roof.

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Two hyc1raulic cylinciers are located between thecab ana the chassis

Figure 3. Active cab suspension.

Measures that enable the operator towork more relaxed must reduce therepetitive work and the need forpreciseness of the movements. Controlsystems with mini-levers or joy-sticksmay facilitate this.

REDUCED COSTS

ln spite of a high degree of mechanization,efficient machines and advanced planning-and information systems, we are stilileftwith plenty of possibilities to improveproductivity and reduce costs by furtherdevelopment of techniques and methods.

SilviCulture

ln silviculture, artificial seeding isattracting a renewed interest. Partlybecause when properly applied it may becost saving, and partly because it may be away to create dense young stands forfuture production of high quality timber.The so-ca1led micro preparation techniqueis one example of development within thisfield (Fig. 4).

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Even if at present there is a strong trendtowards natura! regeneration in variousforms, clear felling and planting willsurely remain the predominantregeneration method. Hence thedevelopment of planting machines willcontinue. Besides technically verysophisticated planting machines, such asthe Silva Nova (Fig. 5), other concepts areunder development. The Hevo planter(Fig. 6) is designed for semi-mechanizedplanting of large seedlings on small tracts,and the excavator-mounted Ôje planter(Fig. 7) for a combined mounding-plantingoperation on wet or rocky sites.

After many years of developmentmechanized cleaning (precommercialthinning), can now be considered anestablished method (Fig. 8), economicallycompetitive when the number of stems tobe removed exceeds 10,000 per hectare.Quite often a good solution is to combinemechanized cleaning with the conventionalbrush-saw where the machine is used inthe denser parts of the stand.

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Suggested soil preparation adapted ta seeding in rows.

&:-..- :.~-.- .. .,

Tools used ta produce the smallpyramidal indentations. ln mechanizedseeding wheels with similar pyramidalsurface are mounted in front of theseeding device.

2..'".".,... --...........

•. -...

Figure 4. Micro-preparation adapted to seeding in rows.

Figure 5. Silva Nova tree planter. Figure 6. Hevo-planter.

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Figure 7. Ôje-planter.

Harvesting

ln harvesting, and particularly incommericial thinning of dense stands, oneway to improve productivity is to usemultitree handling in both felling andprocessing. At the moment we are testingprototype single-grip harvesting headsspecially designed for processing two treesat a time and meeting very high delimbingquality requirements.

Better utilization of the harvestingmachinery may be obtained by bathtechnical and organizational means. On thetechnical side, the general engineering ofthe machinery is constantly beingimproved. By the application of modemelectronics, hydraulics etc. the designsbecomes both more reliable and easier tomaintain.

ln order to shorten nonproductivedowntime, SkogForsk have started to lookat the application of expert systems introuble shooting on harvesters. Hopefullythis will guide the operator in fmdingerrors and eliminating them more rapidly.

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Figure 8. Mechanized cleaning.

The above mentioned versatile ormultipurpose machines makes planning asweIl as utilisation easier. The fewerspecialized units we have the less need formoving them around to fmd suitable jobs.

Control of wood flow

One of the major potentials for costreduction in Swedish forestry, is to reducethe large volumes of wood stored along theroute between stump and mil!. lnconjunction with ambitions to increasedelivery precision, this has made woodflow management in general and transportplanning in particular increasinglyimportant and complex. To cope with this,comprehensive wood flow informationsystems are being developed andintroduced. One of the prerequisitesfor the successful functioning of such asystem is the supply of very accurate andup-to-date inventory information. Some ofthe key technical components are thereforeon-board computers, mobile datacommunication systems, GIS and GPS.

ln the wood flow information systems nowbeing tested each harvester aild forwarder

Î1

1

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Figure 9. Components in a wood flow/transport scheduling system.

reports at least once daily their productionfigures, Le. data that has been registeredautomatically during operation in theiron-board computers. With a sunilarcomputer set-up ail trucks can report whenand where every load were loaded anddelivered. The computer based infonnationis sent from the machine or truck to theoffice by radio links. At the office thesupervisor monitors operations via theoffice computer and compares actualoutputs ta planned volumes. The systemcan aIso be used ta obtain production feedback for individual operations or machineunits, plus particulars on earnings and anybonuses payable.

At present transport scheduliri.gsystemsb~sed on GIS and GPS are beingdeveloped. Via the wood flow informationsystem linked ta a GIS, the transportmanager will have access to informationon scheduled and ongoing activities,stockpiles, orders from the mills, status ofdifferent roads etc., which is necessary foroptimizing the transport operation. The

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optimization is done in the GIS whichassigns the hauling jobs ta the individualtrucks together with recommended routesbased on the latest information containedin the road-network data base. Dispatchnotes are sent automatically by radio linkta the trucks who receives them throughtheir on-board computers. ln time thecomputer will be able to project a mapwhere suggested route and the position ofthe vehic1e may be followed continuously.The truck' s position is determined by theGPS.

While speaking of GPS, it should bementioned that this technology is aIsobeing tested and developed for otherforestry applications. Forest survey, roadconstruction planning, identification ofvaIuable habitats and accident aIarm forlone workers are some examples.

mGH REVENUES

Ta increase revenues might be an areawith even greater remaining potential for

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Figure 10. Data can be communicated simultaneously in "parcels" from several units to theoffice.

improvements than measures to reducecosts. ln Sweden we are approaching thisfrom two angles: better wood-utilizationand improved quality.

Better wood utilization

Computer-aided merchandizing helps theharvester operator to optimize the buckingof each tree. The on-board computer isprogrammed with current priee lists for allwood assortments as a basis for optimizingthe value yield. While the tree is being fedthrough the processing unit, it is alsobeing measured for length and diameter.When the optimum combination of thetwo parameters is reached, the stem isautomatically bucked and the processingcontinues. However the operator canoverrule the computer if he spots defectsand quality changes on the tree.

At present we are testing the possibilitiesto use image processing, X-ray orultrasonic techniques to determinesuperficial as weIl as interior log qualityparameters in conjunction with

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computerized merchandizing.

Sawlogs are to an increasing extentprocessed against specific orders from themills. Hence the need to keep track of thelogs harvested is becoming pronounced. lnthe future micro-chips tagged to the logmay be used for marking. The chip couldcontain origin, destination and all theinformation about the log that the harvesteralready bas coIlected.

Another, if not a technological way ofimproving the wood utilization is to usethe wood fibre for other than theconventional industrial purposes. Asindicated before, one of the oldestassortments from the forest, fuelwood, basmade a strong comeback in recent years.Today fuelwood is considered to be thethird leg of the forestry sector. Techniquesand methods to recover this assortment basbeen developed for a long period of time,and can now be regarded as wellintegrated with the rest.

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Quality improvement

ln tenns of quality 1 am referring to whatcan be done to make the best use of thewood we aIready have, and how we shouldcare about future quality in today' soperations.

1 have aIready touched upon how modemtechnology can be applied formerchandizing a tree for optimized woodutilization. As the sawlog portion of thethree yields the highest value it is ofcourse here one should try the most toincrease quality. To achieve that it isnecessary to be in as close and directcontact with the customers - the saw mills- as possible. To be able to take on specialorders on short notice can make a wholelot of difference to the sawlog value.An infonnation system where thecomputers at the saw mill, the forestdistrict and the harvesters are aIl linkedtogether may facilitate this.

The pulpwood delivered from our Swedishforests naturally includes a great variety ofqualities in tenns of density, moisturecontent, fibre type, decayetc. These andseveral other wood properties affects boththe costs and the resulting quality of thepulping process considerably. Thereforewe are now trying to fmd ways todetennine various important woodproperties which should make it possible tosort the pulpwood in djfferentiated qualityclasses already in the forest. This in turnwould enable separate deliveries ofhomogenous and proper qualities ofpulpwood for specific purposes.

To increase revenues in the long term wehave to be careful when operating in thesensitive biological environment, not tocause harmful damage to neither theresidual stand, nor to ground or water. As

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1 have aIready pointed out, the technicaldevelopment and its applications ofmodem technologies facilitates machinesmore gentle to the environment. Howeverone must not forget that at least an equallyimportant factor is the skill of machineoperators and other personnel involved.

Without competent and motivatedpersonnel we will never reach the overallobjective of a sustainable, economical andecological sound forestry, no matter howefficient and advanced techniques we haveat our disposal.

ACKNOWLEDGEMENTS

This paper bas been prepared in closecooperation with Dr. Magnus Larsson,Research Manager, Operations Systems,SkogForsk, who bas contributedsubstantial parts of its content.

THE AUTHOR

Dr. Jan Fryk is Director of The ForestryResearch Institute of Sweden (SkogForsk),Glunten, S-751 83 Uppsala, Sweden.

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Value recovery framtrees bucked on alanding and at the stump

Glen E. MurphyEldon D. Olsen

AbstractComparison of the value oflogs from a radiata pine

(pinus radiata D. Don) plantation in steep terrain inNew Zealand indicated a significant difference in theperformanceoflog manufacturers working at the stump,but no difIerence in their performance on a landing.Value recovery on the landing was significantly betterthan value recovery at the stump for one log manufac-turer. A major source ofvalue losscame from downgrad-ing potential peeler logs to sawlog grades, and sawlogsto pulpwood. Log manufacturers working on the land-ing produced more logs that met specifications than didthose working at the stump. Much of the reduction inout-of-specificationlogsresulted from improved accuracyin judging length. "

The main objective in logging is often to harvesttrees at lowest cost, rather than ta obtain the maxi-mum value from the forest. Up to 40 percent of thestanding value of a tree can be lost because of poor har-vesting techniques (8).Felling breakage, high stumps,and damage during extracting and loading al! contrib-ute to this loss (3,6,10) and should concern loggingmanagers. However, the greatest potential for reducingvalue 1055 lies in improved log-manufacturing decisions.Failure to meet optimum specifications when producinglogs and other products can result in the loss ofmillionsof dollars every year (2).

Ensuring that maximum value is obtained from eachtree during log manufacturing is not easy. Working con-ditions are often harsh and dangerous, log specificationsare complex, and no two trees are exactly alike. Logmanufacturers (buckers) are confrontedwith many prob-lems when trying to optimize the value of a stem. Theymust match tree length, taper, defects, branching,sweep, and other quality characteristics with allowablelog specifications and market prices (Fig. lA). Logswhich do not meet the intended specifications have tobe downgraded and remanufactured, causing loss in val-ue (Fig. lB). Even if each individuallog is within specifi-cations, the cutting pattern may not be the best for thetree as a whole Œig. lC).

Because value recovery depends on the judgment ofthe log manufacturer, the location of the work is im-portant. When log manufacturing is done at the stump,the bucker is encumbered by brush, jackstraws, or lays."Bedmse of this, the bucking point is selected by expe-diency or safety, rather than on product dimensions (13).Bucking at a landing or millyard permits a more thor-ough examination before cutting and the process is saferand easier to supervise than at the stump (11,12). De-limbing is already partly done by skidding and yarding(1,5).However, Twaddle (15)has pointed out that thereare disadvantages to bucking at the landing. The logmanufacturer has to make decisions while working nearheavy equipment, in coordinktion with the equipment

1operators. Because log mamifacturers work close to ahigh-paced,production environment, they may be affect-ed by the pressures on the other workers.

Comparative value-recoverystudies are sparse in theforestry literature. Probably the most comprehensivestudy was carried out in Norway by Landerud et al. (7).This study attempted to determine the effect ofharvest-ing season (summer or winter) and log-manufacturinglocation on value recovery. Variation in performance bydifferent log manufacturers made it difficult to separateout the effects of location on value recovery.

The objectives of our study were to: 1) compare thevalue oflogs manufactured at the stump and on a land-ing; and 2) relate the value of logs recovered by an in-

The authors are, respectively, Researcher, New ZealandForest Research Institute, Rotorua, New Zealand; and Associ-ate Professor, Dept. of Forest Engineering, College ofForestry,Oregon State UniY., Corvallis, OR 97331. The mention oftradenames does not constitute endorsement by the authors or byOregon State UniY. This is Paper 2263, Forest Res. Lab., Ore·gon State UniY. The research was done as part of the doctoralthesis of the senior author and was funded by the New ZealandNational Research Advisory Council. This paper was receivedfor publication in December 1987.<C) Forest Products Research Society 1988.

Forest Prod. J. 38(9):49·52.

FOREST PRODUCTS JOURNAL Vol. 38. No. 9 49

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Figure 1. - IIlustrative patterns for cutting a stem into logs.A. Optimum pattern. B. Suboptimum pattern, with some mis-manufactured logs not meeting their intended specification.C. Suboptimum pattern. with individuallogs meeting specifi-cation.

Value under bark(Sim')

82.5078.5062.5058.5050.0034.0032.0032.0014.000.00

Grade

Long butt peelerShart butt peelerLong internoàal peelerShart internoàal pee 1erC & 1 peelerFixed sawlag 02.3 m)Long sawlogShort sa w lagPuipWaste

• S1.00 CNew Zealand) equals S.60 CU.S.J.

TABLE 1. - Priees ln New Zealand dollars (Dr different icg grades"

high ability to recognize and recover value. AU threemarked stems at the stump location.

Over 240 feUed trees were tagged, delimbed, andmarked for cutting into log lengths at the stump site bythe log manufacturer working that day. However, nocutting was done at the stump site. AU marks (exceptthe identification tag) were removed and the trees weretransported to a landing, where they were re-markedand cut into logs using chain saws. Data for the valueof logs at both the stump and landing sites were thusobtained for the same trees. No attempt was made tohave the same person mark a particular stem at thestump and landing sites. Matching stems with peoplewould be difficult to supervise and would slow pro-duction.

Talai value' $59.47 Value 1055: 23.0%c

?eeler~ ~Flled-lengrn sowlog

~17.27Wosle

el ~""2.,~",~sa

1230 •• ~ ~ 0.Z5m27~'" .,.'Z.~'" .

A Talai value' S77.25 Value loss ' 0%eSow log Peeler

downgroded downgrooedla puiD la sowlOg

Sowlog-: S'5.55·

1175"",....- :).U'"

8 Toloi value' $3662 Value 1055 ' 52.5%

dividual manufacturer to a theoretical optimal value (9).Although the study was caITied out in a radiata pine (Pi-nus radiata D. Don) plantation in New Zealand, ourresults should be of interest to forest managers in thewestern United States. The harvesting machinery usedwas similar to U.S.logging equipment and tree size andterrain were comparable ta second-growth forests in thePacific Northwest.

Study areaThe site selected for our study was in Compartment

18 of Whakarewarewa State Forest Park, New Zealand.Radiata pines had been established about 1944 bynatural regeneration after logging. ln 1959, they werehigh-pruned to 6 m, and in 1963, ultra-high-pruned to12 m. The same year, the stand was production-thinnedto 200 stemslha. At harvesting in 1984, there were 192stemslha; mean tree volume was 3.3 m; and me an di-ameter at breast height (DBH) was 55 cm.

The study area, with slopes averaging 45 percent,was contour-tracked for downhill extraction oftrees witha Komatsu D60 bulldozer. The landing size (0.16 ha) andhot-decking procedure were typical of current yarderoperations in radiata pine plantations in New Zealand.

MethodsOnly three people marked and manufactured logs

during the study period, which minimized variationamong buckers. Two of the three (referred to later as Aand B) marked and manufactured Jogs on the landing.These two were considered by the logging officer to have

Log grades and prieesTypical prices for the 10 log grades considered in the

study are shown in Table 1. Peeler logs, which are themost valuable, are judged by standards of roundness,sweep, and lack of surface defects. Prices and specifi-cations vary widely between mills, so this example of10 grades is shown only to demonstrate the range inprices. ($1 New Zealand = $0.60 U.S.) Long and shortbutt peelers are only produced from the first 7 m of thestems to maximize the amount of clearwood; internodepeel ers are allowed one whorl of branches within 1 mfrom the end of 5.3-m logs. Construction and industrial(C & l) peelers have no restrictions on branches if theyare less than 7 cm in diameter. Minimum log diameteris 35 cm.

. Sawlogs are greater th an 6 m in length and are per-mitted one major defect. Minimum smaU-end diameteris 15 cm. Maximum knot size is large (25 cm) and somefeUing defects are permitted. Few restrictions governpulpwood.

Data analysisAVIS, a dynamic programming model (14), was used

to calculate the optimum value that could be obtainedfrom each stem for the priee schedule. Volumes were de-termined for each of the log grades marked for cuttingat each processing location, and the occurrence of andreasons for logs not meeting specifications were iden-tified. ,

The main analysis technique was a comparison of afamily ofregression lines, or a giant-size regression (4).This technique uses indicator (dununy) variables in mul-

50 SEPTEMBER 1988

Page 55: Document

Figure 2. - Percentage value 1055 by log manufacturers atthe stump and on the landing. Bars with different letters differsignificantly at p :::;0.01, except for 8 at stump and landing,where p :s 0.05.

tiple regression analysis. Over 100 regression modelswere generated to include price schedule, three logmanufacturers, two manufacturing locations, and twodepende nt variables (dollar value recovery and percentvalue recovery).

for B was significantly greater (p :::; .01) at the stumpth an at the landing. Manufacturers A and B did notdiffer at the landing (Fig. 2).

Manufacturing logs at the landing appears to pro-vide better value recovery than manufacturing logs atthe stump. Raising or lowering the price of peeler logsby 20 percent did not alter this result.

Downgrading high-value log products, particularlypotential peelers, to lower value grades was a majorcause of value loss (Fig. 3). This is in agreement withother value recovery studies (8,15) in New Zealand. Over7 percent ofthe volume and 11 percent of the value forthe optimum recovery pattern was in short butt andshort internodal pee 1er grades. ln the optimum pattern,almost 20 percent of the volume was in C & I peelers,yet less than half this amount was marked by the logmanufacturers.

Most of the sawlogs were cut at random lengths, al-though there was a $2 premium for fixed-Iength (12.3 m)logs. ln the optimum cutting pattern, almost 30 percentof the volume was fixed-Iength sawlogs, whereas thehighest percentage cut by any log manufacturer was 19percent. Potential sawlog material was downgraded topulpwood at both the stump and landing. About 1 per-cent of the volume was low.value pulpwood in the op-timum recovery pattern; the log manufacturers cut from4 to 12 times this percentage. With sawlogs worth overtwice as much as pulpwood (Table 1), the increase inpulpwood accounted for a substantial loss of value.

A large percentage of logs did not me et specifica-tions. The percentage of out·of-specification log volumewas higher at the stump than at the landing (30% vs.20%). Variation in mismanufacturing between logmanufacturers was high, ranging from 23.6 to 38.6 per·cent at the stump and 15.9 ta 21.2 percent at the landing.

Improvements in log-length accuracy aie often cit-ed as one benefit ofprocessing on a landing (1,5). Studyresults support this. The total volume that did not meetspecification because ofinaccurate length measurementsfeH from 8.3 percent at the stump to 0.3 percent at thelanding for one log manufacturer. The reduction waseven more dramatic for the other manufacturer, whobucked from both the stump and the landing, droppingfrom 14.3 to lA percent. More logs did not meet lengthspecifications than diameter specifications. At both the

b

cB

LOG MANUFACTURERS

A

~ Stump

·0 Londing

50

Cf)Cf)o...J

W~...Jc::r> 25w~c::rf-ZWUet:Wel..

The dollar value oflogs marked at both the landingand the stump was significantly lower than the theo-

. retical optimum value determined by AVIS (p :::; .05).For log prices in New Zealand at the time of our study,the difference was about $30/tree, or $10/m?

Expressing the value oflogs recovered from a givenstem as a percentage of the optimum value provided abetter comparison among log manufacturers and be·tween locations than did dollar value. At the stump, per-centage value loss for log manufacturer A was signifi.cantly less than for B or C (p :::; .01). Percentage value1055for A did not differ between locations, but value loss

GRADE 1 OPTIMAL VALUE MARKED AT STUMP MARKED AT LANDING

Long bu Il

~""Short bull

Lonq inler. }" .." },..".45.8% 15.5% 21.4%

Short inler.

C 8 1Fïsed 'icwlog

Long sowlog

Shan saw10q L::.-Pulo

Oui of soec. .1 1 1 1 1 1 1

10 20 30 40 10 20 30 40 10 20 30 "0% OF VOLUME RECovEREO

,,, FOREST PRODUCTS JOURNAL Vol. 38. No. 9

Figure 3. - Percentage by volume oflog grades marked by log manufacturerB at the stump and on the landing com-pared with optimum values.

51

Page 56: Document

ding and the stump, misjudging diameter account-'cd for less than 1 percent of the out-of-specificationvolume. 1

1

DiscussionThe trend toward tree-length and long-logskidding,

.hich shifts logmanufacturing decisions to the landing,appears to improve value recovery. To limit statisticalvariation, the study was carried out in a single stand,usingone set oflog specifications and three logmanufac-turers. Unfortunately, this approach limits the applica-bility of the conclusions to the conditions studied.

We found missed-4uality features to be the greatestcause of lost value. Approximately two-thirds ofthe out-of-specificationvolumfi!resulted from missed-quality fea-tures, such as sweep, felling damage, out-of-roundness,and oversize branches. Although addition al training inrecognizing and reacting to quality features may resultin great improvement, bucking at the stump may stillinhibit the ability ofthe worker to see and react to qual-ity considerations.

Although short-Iength peelers were 2 to 2.5 times asvaluable as sawlogmaterial, logmanufacturers were notmarking them at either the stump or the landing.Perhaps these lengths are difficult for loader operatorsand truck ers to handle, so manufacturers are reluctantto eut them. This obstacle needs to be investigated.

More logmanufacturers should be included in futurestudies, since variation in performance between work-ers appears to be large and hard to predict. Some of thevariation in the value of logs recovered undoubtedlyresulted from the different abilities of the manufac-

•urers. Since they had the same tools and field condi-

ions, differences must be attributed to such factors asmotivation and perceptual and motor skills.

This study has shown that large increases in valuerecovery are possible when products are manufacturedaccording to specifications and market conditions_Theexact method for achieving increases may vary. It maybe through increased selection and training of workersor in decision aids, such as a handheld computer to per-form the bucking recommendation onsite. It may be in

52

changing the bucking location to the landing or provid-ing a motivationaï tool, such as a bonus pay system.Whatever the change, the relative cost, resultingbenefits, and effects on subsequent operations must becarefully considered.

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SEPTEMBER 1988

..-

Page 57: Document

•11

1

11

1

"./

Centralised processing yardsunder consideration

Dr Glen Murphy of the Forest Research Institute outlinesthe views expressed by several speakers at a recent seminar

on the advantages and disadvantages of centralisedprocessing yards.

Il

Il

M anufacturing trees into 10gsat acentralised processing yard(CPY) deserved serious con-

sideration but it was not theanswer to everyproblem faced by logging managers, arecent seminar concluded.

More than 30 industry representativesattended the two-day Masterton workshoporganised by the Forest Research Insti-tute' s Harvest Planning Group. The aim ofthe seminar was to bring together profes-sionals and organisations interested in dis-cussing the advantages and disadvantagesof centralised log making.

GeoffBankes, harvesting andmarketingm.anager for the South Australian Woodsand Forests Department, opened the work-shop by describing his deparunent's com-miunent to centralised log-making in theMt Gambierregion of South Australia.Thedcpartment has commissioned the designand construction of a A$4 million facilityto process 200,000cu m of plantation pinelogs annually. The facility incorporated

high-tech scanning, computerised mer-chandising, chipping and debarking,Bankes said.

"The concept is delightfully simple inbasic terms but enormously complex te putinto practice. Each situation needs closeevaluation of the special requirements ofthat particular situation."

He gave three principal reasons for theimplementation of the CPY: the need temaximise volume recovery from forestoperations, the need toreduce theimpactofmultiple sorting on mechanised harvestingproductivity and the opportunity forgrcatcr vaIue recovery from the stands.

New Zealand' s fmt reported experiencewith centralised log making was not inpineplantations but in the beech forests of theSouth Island. Mike McConchie from theharvest planning group summarised theexperimental Beech Scheme logging andutilisation trials of the mid 1970s. TwoCPYs were operated by the schcme but,because of the low volumes passing

through, the yards had unit costs. Thtimproved recovery of sawlog materiaI wa~not considered to be sufficient te coyer theadditionaI expense.

Lessons from more recent experiencewith eentralised log making in New Zea-land pine plantations were aIso covered.The rise and faUof the Hanmer forest logyard was describcd by Rex King, sales andlogging manager for Timberlands Canter-bury. King said the administration andmanagement of the logging operation werebetter in most respects when log making .was carried out at the yard. He aIso felt thatbecause of a marked priee differentiaI be-tween chip and sawlogs, the improvedrecovery in sawlog yield more than cov-ered the extra yard costs. The poor eco-nomic climate and lack of available re-sources forced the closure of the yard at thebeginning of this year.

The rcasons for constructing and operat-ing a CPY in Ngaumu forest to th~ cast ofMasterton were described in a presentation

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AucklandPO Box 2027

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11

Babbage Partners Ltd & Company

Serving the Pulp Paperand Sawmilling Industries

32/ NZ FOREST INDUSTRIES / DECEMBER 1988:~_.".l.I. .

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Page 58: Document

by 11ike Banks, district manager of Tim-berlands Wairarapa. A field trip toNgaumu forest to view the logging sys-tems and log-yard operation gave sorneparticipants their [ust opportunity to visita small CPY. Unlike the Hanmer log yard,which was designed to handle a number ofspecies, the Ngaumu yard was designed tocope only with racliata pine. According toBanks, Timberlands was happy with theyard and the anticipated short paybackperiod - less than 30 months. Timber-lands will aiso soon re-evaluate a furtherlog yard, along with offroad transportoptions, in an9ther forest block.

Six inqustry evaluations of CPY s werepresented. Ollie Kemp, harvesting dcvel-opment officer for Tasman Forestry, saidthe company's evaluations showed thatlog yards for sorting and/or merchandis-ing were not viable options for TasmanForestry ..

Dick Kouwenhoven, logging technicalsupervisor for Timberlands Nelson, saidan evalualion of CPYs in 1986 inqicatedthe y were not warranted at that time. Butthe concept was being re-evaluated after aharvesting workshop ~lier this year sug.gested a log yard could be the answer tomany of the problems now faeed by Tim-berlands Ncison management.

'Bus ter' Sandford, logging supervisorfor Timbcrl:::mds Auckland, sa id a prelimi-nary investigation of a CPY in Woodhillforest indicated the yard concept appearedeconomically viable. He also saw the yard"as a stepping stone to more efficient·har-vesting management" and allocation oflogs to customers.

Sheldon Drummond, sales and loggingmanager for Timberlands East Coast,

.-. --- -", " , .--- ~-..~--_ - .-', -

stressed CPY s must be evaluated as part ofa complete harvesting and transportationsystem. ln this context he believed CPYswould be an important component in theefficient harvesting of the environmentallysensitive East Coast forests.

The [mal industry evaluations were pre-sented by Mike McConchie. Evaluationsby FRI Harvest Planning of possible CPY sin Rotoehu and Mohaka forests showed theyards wou Id not be economically viableunder CUITentconditions.

The second day of the workshop coneen-trated on the design, management andoperation of CPYs and identified areas forfuture research. Glen Murphy said thatduring the life of a CPY, many millions ofdollars oflogs wouid pass through the yard.The investment in the proper design wouldbe reilected in lower operating costs andgreater returns from the yard. A designtcam wou Id usually incorporate indus trialengineering, civil engineering and finan-cial analyst skills.

lmprovcment in value recovery is oftencited as one of the main reasons for adopt-ing the CPY concept. Paul Cossens, FRIHarvest Planning, said the control of valueshould be a key aclivity for CPY manage-ment He describcd a model control systemthat used weIl proven statistical quality-control procedures.

New Zealand's experience to date wilhCPYs has been with yards wilh relativelysmall annual throughput. Wood supplymanager for NZFP Forests Ltd Colin Cor-nelius described the problems with manag-ing a large yard (although not a CPY) withan annual throughput of more than 3 mil-lion cu m. "How efficienùy and smoothlythe log yard runs is largely dependent upon

'How efficiently andsmootlùy the logyard runs is largelydependent uponhow weIl the totalwoodflow system isplanned. '-' .....•. ,..... -.-. \".:: .. ~.. :'" .~,,:.: . -

(Left), the Ngaumu log yard near Mastertonhas an annual throughput of 70,OOOcu m.

how weIl the total woodilow system isplanned," he said. With such large vol-umes, communications, log-stock idemification and organisalion must be of a higlstandard to ensure the quality of the woodsupply to customers.

The operation of a CPY also affects thetrucking system. Paul Taylor, a rescarct,/engineer with the Logging lndustry Re-search Association, said the CPY conceptunder sorne circumstanees, allowed "thespecialised development of 'off and 'on',highway trucks, with cach type suited to itsoperating environmem". Considerablesavings in trucking costs and road construc-tion and maintenance could result 1

Concern about the high capital cost ofCPYs was raised several times throughoutthe workshop. A paper by Ken Walker, acostaccountant with FRI HarveSLPlanning.1examined the cast implications of owningand operating CPYs with annualthrough-pULSranging from 0.1 to 1.1 million cu m.,This research was based on Canadian expc-rience with 26 log yards,

The suitability of a CPY for a given arcacandependon alargenumberoffactors, the 1values of which can vary with time orcircumstance. Murphy describcd a sprcad-Isheet model developcd by FRI HarvestPlanning which would allow analyslS tarapidly evaluate the economic viability ofalternative yard locations and configura-tions and determine the sensitivity te keyassumptions and variables.

One of the highlighLS of the workshopwas;; discussion session, allowing the par-ticipants ta focus on the key issues. Theadvamages and disadvantages identifiedcan now be used as a checklist by analyslSevaluating CPYs . .Â

Page 59: Document

-...--..

Mike Monte

"Sorling is the Whole Game"For Norlhern Wisconsin Logger

by Eric Johnson, Editor

1:

These days, sorting wood at the land-ing is equivalent to eating for most smailloggers-and many large ones-innorthern Wisconsin and Michigan's Up-per Peninsula. Fortunately for timberharvesters in the region, there is noshortage of potential markets for thewide variety of species that cover Ihelow, flat terrain dominating thal part ofthe country. On Ihe other hand, there'sno shortage of loggers-all cutting andsame mix of largely low-quality hard-and softwoods Ihat make up theaverage wood lot in Ihe region.

The result, unfortunatley, is thatnearly everyone is competing for ashare of each diverse market in order tomove an equally diverse mix of speciesof varying quality. This means Ihal whilethe average logger moves a respectableamount of wood during a year's lime,when it's ail said and done, Ihe woodhas gone to so many different mills with

different specifications at so many loca-tions, that the costs of bucking, sorting,stacking and trucking have cut deeplyinto the bottom line.

When you ask Mike Monte, a loggerfrom Crandon, Wisconsin what his out-put is, he says about 60 cords per week.Wh en you ask how many sorts hemakes, he walks out to the landing andstarts counting. '" see 12 piles," hesays, "which is 12 different types ofwood for 12 different markets. Sorting isthe whole game."

Indeed, Monte has aspen pulpwood ineight-foOI lengths going to one mill,birch bolts going to another, firewoodlengths going to a neighbor, sawlogs go·ing here, hardwood pulp going there,and 50 on. Mike Monle puIs ouI a fairamounl of wood, but wh en you considerIhat 60 cords per week divided by 12equals somelhing like five cords per millper week, il lakes awhile to get a Joad

together. Securing and making mil!quotas is tough enough under thoseconditions, but lining up trucking on aschedule sensitive to both immediatemill demand and the need to make pay-roll and other timely financial commit-menls, takes more than a little juggling.

Alter ten years in the business, the39-year-old Monte has apparently per-fected the juggling act, abandoningtruc king his own wood as impractical,and learning to be more selective in bid-ding wood lots. "The first few years inthe business," he notes, "1 bid on every-thing in sighl out of fear that l'd run outof stumpage." Now, he says, he has abetter feel for what his markets andoperation can handle, and how to getIhe most ouI of them.

Monte opera tes in ail types of timberon public and private lands, using a TreeFarmer C4D forwarder 10 haul. sort and

1

(Continued on page 42)

10 NORTHERN LOGGER ANa' TIMBER PROCESSOR

Page 60: Document

MORTHEASTERM=7b9i~ls'1'e.'1'-

EQUIPMENT QI 0-------~Springfield, Mass. April 23-25, 1987

~ useNEL:SPoT1Ree~LoGMARKING

PA'NTeAND SE~T )QJ\'E

.BE!NMISSING.'

NEL-1FtJF... (do-u ecuJ~/

{7fk~

0 ~E'L-SpgT~ •. ~O. BOX907••• .4 1 IRONM~~Nlft1 MI 49801

SORTING(Continued tram page 10)

Joad trucks, and a John Deere 440 cableskidder for steeper ground. The com-bination works weil, he notes, addingthat he loads trucks with the forwarderwhenever possible, thus avoiding thestandard $5 per cord fee most truckerscharge for loading. He generally hiresthree cutters and an operator for the440, driving the Tree Farmer himself. AI-though the crew's home base is Cran-don, Monte does bid jobs in other partsof the state, and will spend severalweeks with the crew in a motel workingon a particular job when necessary .

A willingness to travel and sort thatextensively might indicate prosperity,

and might suggest just the opposite.Monte claims he's "struggling to get by,"and puts much of the blame on currentmarket demand, which took a severeturn for the worse when Procter & Gam-bie recently shut down its Green Baypulp mill, replacing domestically-pro-duced aspen fiber for imported eucalyp-tus to supply its tissue-producing mills.Monte felt the pinch personally, likeeveryone else who produces aspenpulpwood in the region, but points to thebroader regional impact. "So much ofthe economy in this part of the state iswood-oriented," he notes, "and whensomeone shakes it, it shows."

Unlike much of northern Wisconsin,Crandon is not a big tourist town. Cer-

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ANNEXE E

EXTRAIT DE L'ÉTUDE DU SYNDICAT DESPRODUCTEURS DE BOIS DE NICOLET

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Etude sur une cour de triageSyndicat de Nicolet

Janvier 1990

Préparée pourLe Syndicat des Producteurs de Bois de Nicolet

par

Sogir Développement Industriel Inc.\,Jc

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Table des matières

Table des matièresListe des tableauxSommaire

1. Problématique

2. Méthodologie

3. Offre de bois du territoire

3.1 Potentiel forestier du territoire3.2 PotentielligneuJ: du territoire3.3 Volumes mis en marché3.4 Offre potentielle des billots de sciage

3.41 Résineux3.42 Feuillus3.43 Toutes essences

4. Demande de bois du territoire

4.1 Utilisateurs actuels4.2 Eléments de concurrence

5. Revue des prix

S.l Marché de la pâte5.2 Marché des billots de sciage5.3 Comparaison des prix pâte-sciage

Page

1

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Page

6. Concept d'un centre de triage 236.1 Options possibles 23

6.11 Centre de façonnage 236.12 Bureau central d'information 246.13 Lieu physique de concentration 24

6.2 Option retenue 25

6.21 Processus de fonctionnement 256.22 Eléments à considérer 26

7. Considérations de rentabilité 29

7.1 Eléments d'évaluation du coût de fonctionnement 297.2 Intérêt potentiel 32

8. Conclusion et recommandations 34

8.1 Conclusion 348.2 Recommandations 35

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23

6. Concept d 'un centre de triage

Au cours de ce chapitre, nous ferons un examen des différentes optionset développerons l'option retenue au niveau du concept d'un centre de triage.

6.1 Options possibles

6.11 Centre de façonnage

Les renseignements recueillis et les ouvrages consultés nous révèlentque, dans le contexte actuel. un centre de triage ne doit pas être conçu commeun centre de façonnage des bois. Un tel centre de façonnage des boisimplique nécessairement un approvisionnement d'arbres en longueur et untronçonnage sélectif orienté vers la qualité des billots. La viabilité d'un telcentre est compromise du fait que la plus value issue de la transformationdes billots, ne contribue d'aucune façon à la rentabilité du centre puisque lecentre ne met en vente que des billots et non des bois d'oeuvre. Une lueur deviabilité peut être dégagée lorsque les bois peuvent générer un pourcentageappréciable de billots de qualité déroulage.

Le concept d'un centre de triage doit donc être envisagé comme unprocessus de concentration et de classement de billots produits par lespropriétaires privés. Dès lors, deux grandes orientations peuvent êtreenvisagées.

Dans un premier concept, les informations sur les billots sont dirigéesvers un bureau central pour être compilées. Les bois sont vendus par cebureau et les charges de bois sont complétées sur les boisés des producteurs.

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24

Dans un deuxième concept, les billots sont dirigès vers un lieu physique,ils y sont classés puis, vendus à partir de ce lieu.

Chacune de ces deux orientations possède des avantages et désavantagescomparatifs.

6.12 Bureau central d'information

Le concept d'un bureau central d'information nécessite un bon systèmed'approvisionnement en données, une équipe mobile de mesurage etclassification, ainsi qu'un processus rigoureux de suivi. Comme les billotsdemeurent sur le terrain de chaque producteur, il faut s'assurer du respectdu classement préalablement effectué. En outre, il est plUS difficile dedistribuer parmi les producteurs les lots de billots uniformes vendus par lebureau central. La collecte des billots correspondant aux lots de bois vendusest plus délicate et la livraison des bois est plus complexe. Il devient difficile,en pratique, d'assembler des lots de bois vendus en fonction desspécifications des acheteurs. En outre, ce concept s'apparente beaucoup aumodèle individuel d'opération organisé par chacune des scieries. Il résultedonc un plus grand risque d'assurer à l'acheteur la livraison du produitspécifique qu'on lui a vendu. De plus, l'acheteur prendra connaissance de sonachat uniquement au moment de la livraison, alors il continuera, commeaujourd'hui, de mesurer et classer son achat à l'entrée de son usine.

6.13 Lieu physique de concentration

Le concept d'un lieu physique de concentration nécessite, quant à lui, untransport additionnel des bois, de même que des opérations supplémentairesde manutention pour mesurer, classer et empiler les lots uniformes de billots.En contrepartie, les lots de bois mis en vente sont faciles à visualiser et lesexpéditions peuvent être facilitées à partir d'un lieu unique. Ce processuspeut faciliter une certaine partie des activités dévolues à J'acheteur,notamment au niveau du contrôle de la qualité et des volumes.

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25

6.2 Option retenue

Pour des raisons pratiques et stratégiques, il semble donc que le servicede vente de billots de sciage doit s'implanter par un centre physique. C'est lemeilleur moyen dans les circonstances actuelles pour satisfaire facheteur auplan de la qualité et de la livraison. Bien sûr, cette avenue nécessite descharges additionnelles: toutefois, il semble que c'est l'avenir la plus propicepour s'inscrire comme nouvel intermédiaire dans ce marché.

Comme nous l'avons mentionné auparavant et comme la revue des prixl'indique, le marché cible d'un centre de triage doit être celui des billots dequalité et celui de l'acheteur le plus intéressé. Le centre doit donc gagner laconfiance de l'acheteur afin d'obtenir le plus juste prix pour chaque qualité debois.

Dans les circonstances, le concept d'un centre physique est celui qui noussemble le plus approprié et c'est celui qui sera retenu pour fins d·analyse.

6.21 Processus de fonctionnement

Le processus de fonctionnement du centre de triage pourrait être décritde la façon suivante:

Les billots produits par les propriétaires de boisés privés sont transportésau centre.Le centre procède à l'identification des bois, au mesurage, à la classification,à la manutention et au classement des lots de billots.Le centre procède aux compilations des stocks de bois et établit descontacts avec les acheteurs.Le centre vend les bois.Le centre peut livrer les bois.

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Page 70: Document

26

Schématiquement, les opérations peuvent être ainsi représentées:

Producteurs

Activités physiques

· Contrôle des entrées· Mesurage· Qassification· (Traitement des rejets)· Manutention· Triage· (Livraison)

6.22 Eléments à considérer

Activités ad ministratives

· Compilations· Contacts avec acheteurs· Vente des bois· Redistribution

Cette formule de commercialisation permet des éléments de souplesse.Le moyen de transport employé pour approvisionner le centre en billots peutêtre adapté aux facilités du producteur. Il en est de même pour la livraisonfinale des billots aux usines. L'acheteur pourra profiter de ses propreséquipements ou utiliser les services régionaux. La concentration des billotsen un endroit unique pourra faciliter les opérations de chargement ou lapériode de transport accommodant ainsi l'acheteur des bois.

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27

- Contraintes

Cette formule de commercialisation comporte des éléments decontrainte.

La localisation du centre en un lieu physique déterminé se traduit parune distance moyenne de transport additionnelle. Bgalement, la contrainte dulieu peut s'accentuer dans le temps en fonction des habitudes d'achat qu~peuvent se créer et/ou en fonction des provenances de bois qui peuventchanger. De par sa nature même, le centre devra procéder à la classificationdes billots. C'est donc au centre que reviendra la tâche ingrate d'évaluer laqualité des bois des producteurs. De plus, les billots rejetés devront êtrerecyclés (probablement vers une utilisation pâte).

- Avantages

Cette formule de commercialisation permet des avantages théoriques.Elle offre, entre autres, un canal supplémentaire de mise en marché des boisaux producteurs actifs. Elle permet d'attirer les producteurs de faiblequantité en regroupant leur production pour constituer les lots intéressants.Comme les producteurs ne peuvent pas produire uniquement des billots debonne qualité, cette formule permet de constituer des lots homogènes etd'obtenir le juste prix pour chaque qualité de bois. En bout de ligne, leproducteur devrait être -assuré d'un meilleur pra moyen. En contactantplusieurs acheteurs, cette formule permet d·offrir le produit voulu àl'acheteur du moment le plus intéressé.

- Eléments critiques

Cette formule comporte, par ailleurs. des éléments aitiques. L'absencede billots dirigés vers le centre compromet sa viabilité. Le centre devra doncgagner la confiance des producteurs et l'élément déterminant consiste àassurer au producteur le meilleur prix pour ses billots. L'absence d'acheteurs

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compromet aussi sa viabilité. Le centre devra donc gagner la confiance desacheteurs en leur garantissant une qualité de bois recherchée et une formuled'approvisionnement stable. Le centre devra également disposer d'unvolume suffisant pour optimiser ses opérations et assurer sa rentabilité.

- Défi

Dans le contexte actuel. la présence d'un centre de triage ne remplacerajamais entiérement certaines activités requises dans la cour des scieries,telles: le mesurage et la manutention des billots. Parce que les scieriescomptent sur plusieurs sources d'approvisionnement. elles devront maintenirces opérations. Cette contrainte prive le centre d'une plus value sur les boistributaires de ce service.

Le défi du centre de triage consiste donc à prouver l'utilité des servicesqu'il assure et obtenir pour ces services une juste rémunération qui garantitau producteur une plus value pour ses billots.

uc

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29

7. Considérations de rentabilité

Dans ce chapitre. nous exposerons des éléments d'évaluation du coût defonctionnement d'un centre de triage et nous dégagerons sur les plansqualitatifs et quantitatifs. la marge de bénéfice et de risque d'un tel projet.

7.1 Eléments d"évaluation du coût de fonctionnement

En faisant transiter les billots par un centre de triage au lieu de les livrerdirectement du producteur à la scierie, il y a un coût supplémentaire àrecouvrir, Ce coût est composé principalement par des investissements debase et par des opérations de fonctionnement.

L'implantation d'un centre de triage nécessite des investissements enterme d'aménagement et d'équipement. L'achat d'un terrain. lesaménagements de surface et ceux pour les empilements. l'érection d'unebarrière et d'une bâtisse représentent des aménagements essentiels, Parmiles équipements requis, mentionnons des véhicules. du matériel decompilation et de bureau. des équipements de manutention,

Les coûts d'opération incluent les activités de mesurage. de classification.de manutention et d'administration, Il y a également lieu d'inclure le coût detransport additionnel.

Une juste évaluation de ces coûts nécessite de connaître le volume quitransitera par le centre et la cédule d'opération, Mentionnons. à ce dernierégard. que l'ouverture du centre durant la période d'été peut nécessiter desaménagements supplémentaires dans un système d'arrosage des billotsfeuillus,

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30

Dans le cadre de la présente étude, il nous apparaît que l'élémentdéterminant en terme de rentabilité est le volume de bois qui seramanutentionné par le centre. C'est aussi l'élément le plus difficile à prévoirparce que, d'une part, les producteurs sont peu habitués à récolter leur boisen billot, que, d'autre part, les acheteurs concurrencent cette formule decommercialisation en achetant directement du producteur et qu'enfin, la plusvalue obtenue par le centre sur le prix des billots ne fait pas évidence.

Nous avons estimé, dans un chapitre précédent, qu'à la lumière desconsultations effectuées, un. volume de 2 millions de pmp pourrait êtreréaliste. Nous devons maintenant apprécier sur quelle période ce volumesera traité par le centre. Sur une période annuelle, ce volume est insuffisantpour maintenir une organisation permanente de la nature que nous l'avonsdécrite.

En se basant sur une cédule d'opération de 200 jours, le centre traiteraiten moyenne 10 000 pmp par jour, soit un volume nettement insuffisant pourespérer utiliser de façon rentable la main d'oeuvre et la machinerienécessaire au fonctionnement du centre.

Sur une période plus courte, ce volume pourrait être suffisant, mêmeoptimal. Par ailleurs, l'évaluation de cette période d'opération idéale, comptetenu du volume anticipé, n'est pas aisée. Elle doit tenir compte des habitudesde travail des producteurs, du rythme d'opération des acheteurs et descontraintes des bois (bois récoltés en été).

Compte tenu du caractère nouveau de cette formule de commercialisa-tion représentée par un centre de triage, toute prédiction demeure haute-ment risquée.

Par ailleurs, nous tenterons de fournir des indications de coût decertaines activités dans le cadre d'opérations régulières et normales. LeTableau 6 nous renseigne à cet effet.

vc:

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31

Tableau 6: Coûts additionnels d'un centre de triage

Coûts standards additionnels 1989

Sapin-Epinettes($/m3 a)

Feuillus et pins($/m3 a)

Mesurage et classificationDéchargement et empilementCompilation et ad ministrationInvestissements

Sous-total

Coûts additionnels de transport 1989

1.351,750,85

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1.351,750.85

(fonction du processus)

3.95

50 km

65 km

Total - Coût additionnel)

2.33) 2.502,75

6.45

3.14) 3.503.72

7,45

En supposant un coût additionnel de transport de l'ordre de $2,50/m3 apour le sapin-épinette et de $3.50/m3 a pour le feuillu et le pin, les fraisadditionnels associés à un centre de triage seraient d'au moins $6.45/m3 apour le résineux et d'au moins $7,45/m3 a pour le feuillu.

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32

Bien entendu, ces estimations doivent être considérées dans le cadred'une étude de préfaisabilité en tenant compte des hypothèses de travailformulées.

7.2 Intérêt potentiel

En comparant ces résultats aux marges bénéficiaires dégagées de lacomparaison des prix du sciage à ceux du bois à pâte (Chapitre 5), il enrésulte que l'intérêt potentiel pour la production de billots de sapin-épinetteest pratiquement nul. Les coûts additionnels des activités du centre établisdans leurs meilleures conditions d'opération équivaudraient à la margebénéficiaire résultant de la comparaison avec la production de bois à pâte.Seule l'ultime qualité préserverait cette marge. Dès lors, pour le producteur,l'incitatif serait négligeable. Ou bien il n'y verrait aucun intérêt à faire desbillots, ou bien il vendrait, comme aujourd'hui, directement à l'acheteur ettirerait son profit des "coûts épargnés" par l'absence du centre de triage.

L'intérêt potentiel pour la production de billots feuillus ou de pin estconsidérablement réduit par les coûts additionnels des activités minimales ducentre, évaluées dans leurs meilleures conditions d'opération. Les donnéesconfirment que seulement la meilleure qualité de bois vendue au meilleuracheteur présente un avantage. Or, le risque de produire des billots de sciagefeuillu de qualité supérieure est élevé du fait de la nature des bois, ainsi quede l'habileté requise des ouvriers forestiers. Le risque d'équiper un centre detriage fonctionnel. capable d'opérer régulièrement selon des barèmes de coûtsstandards, est aussi très grand.

En somme, les données quantitatives confirment les commentairesrecueillis. à savoir que l'intérêt potentiel d'un centre de triage est plus lié aubois feuillu et au bois de meilleure qualité (essences et spécifications). Lapréfaisabilité d'un tel centre nous apparaît risquée et basée sur la"marginalité", à savoir: trouver le meilleur acheteur pour le meilleur produit.

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33

Or. le centre n'est pas assuré de disposer du meilleur produit. surtout pour lesbois feuillus.

Même si l'analyse comparative des coûts de fonctionnement standardisésd'un centre de triage avec la marge bénéficiaire résultant de la comparaisondes prix des billots à ceux de la pâte peut laisser entrevoir une rentabilitéconditionnelle, il en demeure que cette analyse n'est pas tout à fait complète.En effet, c'est le retour net au producteur qui est l'élément déterminantde sa décision libre de produire ou non des billots.

En produisant des billots de sciage et en les vendant selon les formulesde commercialisation développées par les acheteurs, il apparaît que leproducteur obtient un prix moyen pour chacune de ses livraisons de bois auxscieries. Comme il n'y a pas d'intermédiaire, il est permis de croire que leproducteur retire un bénéfice supplémentaire de la vente de ses billotscomparativement à la pâte.

En faisant transiter ses billots par un centre de triage fonctionnel, leproducteur s'assurerait un revenu moyen supérieur parce que chaque classede billots serait vendue à son juste prix. Toutefois, pour ce gain additionnel. ildevrait supporter les frais de fonctionnement du centre, avec pour effet queson bénéfice net serait inférieur à ce qu'il en retire aujourd'hui en faisantaffaire directement avec l'acheteur. C'est là la véritable comparaison del'opportunité d'un centre de triage des billots.

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34

8. Conclusion et recom mandations

8.1 Conclusion

Le contexte forestier de la région de Nicolet ne permet pas de garantirun volume suffisant de billots de très haute qualité afin de récupérer lescoûts associés au fonctionnement d'un centre de triage. Dès lors, ou bien lamise en oeuvre d'un centre de triage sera prohibitive ou bien les producteurstrouveront meilleur parti à utiliser les formules de commercialisationactuelles initiées par les acheteurs.

De plus, la préfaisabilité économique d'un tel centre est très risquéepuisque le besoin d'un centre, comme nouvelle formule de commercialisation,n'est pas ressorti comme une nécessité lors de nos consultations. Lesintervenants rencontrés n'ont pas manifesté J'opportunité d'un telintermédiaire. Ainsi, l'implantation d'un centre de triage des billots nousapparaît hâtive dans le contexte actuel.

Nous avons remarqué que le concept d'un centre de triage est un sujetintéressant et suscitant un intérêt pour le futur, tant de la part desproducteurs que des acheteurs. Le centre peut rendre des services et peuts'avérer un besoin, Les opinions des intervenants distinguent desconsidérations théoriques versus pratiques et/ou générales versusspécifiques, mais sa viabilité dans le contexte actuel est prématurée.

Les intervenants considèrent que:

Le centre ne se substitue pas à des activités requises par le moded'opération de l'acheteur.

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3S

Les producteurs ne sont pas familiers, ni équipés pour produire régulière-ment des billots (feuillus).Les acheteurs offrent le meilleur prix moyen pour le produit qu'ilsreçoivent.Les formules actuelles de commercialisation sont efficaces.Le volume de base du centre risque beaucoup d'être insuffisant d'unpoint de vue économique.Ce nouveau concept ne permet pas de surmonter les "préjugés" duproducteur (meilleur priI) et de l'acheteur (meilleure qualité).

En tenant compte de ces éléments et des considérations quantitativesillustrées antérieurement, nous croyons que l'implantation d'un centrefonctionnel de triage des billots est trop risquée dans les circonstances.Toutefois, comme le concept d'un tel centre peut s'avérer éventuellement unbesoin et peut devenir un élément de rationalité de l'exploitation et del'aménagement des boisés privés, nous encourageons le SPBRNà se préparer àcette éventualité tout en développant des services additionnels pour lesproducteurs privés.

8.2 Recommandations

Nos recommandations visent à s'associer plus concrètement à l'idée d'uncentre de triage tout en attendant le moment propice pour son implantation.Nous croyons qu'il faut continuer d'étudier le sujet tout en suivant l'évolutiondu contexte. Pour cela, il faut se doter d'éléments de connaissance plus préciset profiter des occasions du marché.

L'absence de billots signifie l'absence de centre et l'absence de centresignifie l'absence du marché de la commercialisation des bois de sciage.Comme il ne faut pas renoncer à cette idée. il faut donc mieux s'y préparer.

Nos recommandations s'établissent sur trois plans. D'abord.travailler sur le produit à commercialiser (billots). ensuite étudier le

Page 80: Document

36

fonctionnement d'un bon système de contrôle, enfin, procèder à des testspratiques à risques contrôlés,

Plus les producteurs de la région produiront de biHots de qualité,meilleures sont les chances du centre. Le SPBRN devrait développerdavantage ce service de formation auprès des producteurs. Nous avons vuantérieurement que la majorité des producteurs actifs génèrent chacun unfaible volume, Des cours de formation visant à informer les propriétaires deboisés sur les teChniques de production de billots feuillus encourageraéventuellement la production et la mise en marché de ce produit.

L'implantation d'un centre nécessitera automatiquement l'applicationd'un bon système de contrôle. Ce système comprendra l'identification despropriétaires des billots, le mesurage, la classification, la constitution des lots,la compilation et la répartition des provenances. Le SPBRNdevrait pousserplus avant l'étude tèchnique de ces moyens de contrôle. Par le fait même, ildisposera d'éléments de coûts plus spécifiques, d'éléments quantitatifs plusstandardisés et de prérequis essentiels (formulaires, procédures, etc.).

Le SPBRN devrait profiter de toutes les opportunités pour mieuxconnaître le contexte du marché, ainsi que les besoins des acheteurs. Lasignature de contrat d'exclusivité avec des scieries est un élément deconnaissance, l'organisation d'un encan en est un autre. Ces tests pratiquespermettront d'évaluer plus précisément certains aspects des mentalités desproducteurs et des acheteurs, ils permettront aussi d'évaluer desperformances quantitatives; enfin, ils contribueront à promouvoir l'intérêt duSPBRNdans le domaine de la commercialisation.

L'organisation d'un encan, à date fixe, est particulièrement intéressantpuisqu'il s'agit de tester une formule très rapprochée d'un centre de triage.Ce test permettra de mesurer l'intérêt du producteur, d'évaluer la nature duproduit offert et de développer une relation d'affaires avec les acheteurs envue de leur fournir un service recherché. Ce test a aussi comme avantage de

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Page 81: Document

37

réduire les risques et de mieux contrôler les coûts pour une période donnée.La tenue d'un encan devrait être préparée de façon à s'assurer que lesconditions d'essai permettent de bien mesurer les conditions critiques, tantdu côté du producteur que de l'acheteur, que du maître d'oeuvre du projet.Les résultats de ce test devraient aussi permettre de juger de l'opportunité decertains services complémentaires pouvant être dispensés par le syndicat(Ex,: Programme de sensibilisation, de formation),

En résumé, puisque:

- l'idée d'un centre de triage apparaît plus opportun en théorie qu'enpratique

- l'implantation d'un tel centre n'apparait pas un besoin dans l'immédiat,puisqu'un tel centre n'est pas en opération au Québec,

- les coûts de fonctionnement risquent de dépasser la plus value gagnée etsont fonction de variables difficilement maitrisables,

- la mise en place d'un tel concept doit concurrencer plusieurs formules,

il nous apparaît opportun de recommander de procéder avec prudence dansl'implantation d'un centre fonctionnel de triage des bois dans la région deNicolet.

Sans volonté politique reconnaissant les bienfaits du centre en tantqu'un instrument de rationalisation de l'intervention en forêt privée,l'implantation d'un centre de triage des bois sera graduelle et ne pourras'imposer qu'après avoir fait ses preuves, Il faut donc agir progressivementet être prêt.

Un premier encan devrait être organisé dans un lieu physique localisédans la partie sud du territoire. sujet à confirmation. suite à l'expérience decette année en matière de commercialisation des billots résineux,

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ANNEXE F

EXTRAIT DE l'ÉTUDE DU SERVICE CANADIEN DES FORÊTS ET DUMINISTÈRE DE l'EXPANSION INDUSTRIEllE DU CANADA

Page 84: Document
Page 85: Document

ÉTUDE DE PRÉFAISABILITÉ D'UNCENTRE DE FACONNAGE ET DE COM~1ER-

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CIALISATION DES BOIS DE LA FORÊT PRIVÉE

__=;O u.t;:.ise

au

Service Canadien des Forêts",t au

Ministêre d'Expansion Industrielle Régionaledu Canada

DARVEAU, GRENIER, ROUTHIERET ASSOCIES INC.Ingénieurs ForestiersConseils

CARON BELANGER WOODSGORDONMembres d'Arthur YoungInternational

Page 86: Document
Page 87: Document

1.

T A BLE DES MAT 1ER E S

SOMMAIRE

CONTEXTE DE L'ÉTUDE ET OBJECTIFS DES CENTRES DE FA-CONNAGE .~

OBJECTIFS DE L'ÉTUDECONTENU ET RÉALISATION DE L'ÉTUDEHYPOTHÈSES GÉNÉRALES DE TRAVAIL

ANALYSE DES STOCKS ET APPROVISIONNEMENTS DE BOISDISPONIBLES1.1 Potentiel d'aDprovisionnement annuel disponible1.2 Répartition territoriale du potentiel d'approvi-

sionnement ....1.3 Qualité des tiges

1.3.1 Qualité d'essences feuillues pour le ter-ritoire couvert par le Syndicat du BasSt-Laurent .

1.3.2 Qualité d'essences feuillues pour le ter-ritoire couvert par le Syndicat de laGas pés ie .

P AGE

xi i i

2

2

3

5

5

510

10

13

l .

2. ANALYSE DES BESOINS EN MATIÈRE PREMIÈRE DES USINESDE TRANSFORMATION DU BOIS DE LA RÉGION 01 ....2.1 Volume de consommation autorisée des usines de

transformation ....

18

18

Page 88: Document

ii.

3.

2.2 Volume de consommation autorisée des usines depâtes et papi ers et de l'us ine de panneaux-meu b1es .

2.3 Volume de consommation autorisée des usines detransformation en provenance de la forêt privéepar territoire des Syndicats de Producteurs

2.4 Volumes annuels de matière ligneuse acceptablessous forme de copeaux, sciures, planures et ron-dins par les usines de pâtes et papiers ....

2.5 Longueurs des grumes de sciage actuellement li-vrées aux scieries par territoire et grouped'essences .

2.6 Longueurs des rondins livrés aux usines de pâteset papiers .

2.7 Besoins actuels des usines, par secteur, à par-tir de la forêt privée .

2.8 Choix préliminaire de centres de façonnage2.9 Volumes en provenance de la forêt privée dispo-

nible pour l'exportation .2.10 Commentaires des Syndicats de Producteurs et

d'Organismes de Gestion en Commun2.11 Dimension des tiges

ÉTUDE DU POTENTIEL D'EXPORTATION3. l Rema rques généra 1es3.2 Méthodologie3.3 Marché d'Europe et d'Afrique du Nord

3.3.1 Potentiel d'exportation de grumes desciage et de placage

3.3.2 Grumes de sciage et placage - toutesessences

P AGE

19

19

24

27

28

2929

33

3539

41

41

4142

42

43

Page 89: Document

Potentiel d'exportation de billes équarries

3.6 Marché Canadien

Potentiel d'exportation pour les bois à pâte

3.4

3.5

3.3.33.3.4

3.4. l

3.4.23.4.33.4.4

3.5. l

3.5.2

3.5.3

3.5.4

3.5.5

Grumes de sciage et placage - résineuxGrumes de sciage et placage - feuillus

Sciage - résineuxSciage - feuillusEssences produites en EuropeDiscussions

Remarques générales .Production de bois de trituration etde copeaux .Bois de trituration et copeaux: pro-duction, importation et exportationImportation et exportation de bois detrituration .Orientation du commerce du bois detrituration.

P AGE

4346

46

46

49

5151

53

53

53

55

57

59

59

111 .

3.6.1 Marché du Québec en dehors de la région01 ..

3.6.2 Marché des Provinces Maritimes3.7 Marché Américain (Nouvelle-Angleterre)3.8 Disponibilité des produits pour exportation.3.9 Commercialisation à l'exportation

5964

6868iO

3.9. l

3.9.2Remarques généralesMécanismes du marché

7074

Page 90: Document

3.l0 Prix . . . . . . . . . . . . .3.lO.l Marché d'Europe et d'Afrique du Nord3.10.2 Marché des Provinces Maritimes.3.l0.3 Marché américain (Nouvelle-Angleterre)

3.11 Conclusion . . . . . . . .

Facteurs favorisant l'exportation.Transport et chargementCoût de transportProduits en demandeContrats de venteFrais de douaneMéthode de commercialisation

iv.

3.9.33.9.43.9.53.9.63.9.73.9.83.9.9

3.9.2. l3.9.2.2

3.9.2.33.9.2.4

Marché du Québec .Marché des Provinces Maritimeset de la Nouvelle-AngleterreMarché EuropéenLes prix compétitifs ..

P AGE-

74

747475757677777778787878797980

4. IDENTIFICATION DE CENTRES SIMILAIRES REALISES AL'ETRANGER ..4.1 Introduction4.2 Identification de centres de façonnage

81

81

81

4.2. l

4.2.24.2.3

Varosagen .Anton Heggenstaller Holzindustrie GmbHLa Sica du Thaurio .

823435

5. ~LABORATION D'UN CONCEPT DE CENTRES DE FACONNAGE ETAUTRES POSSIBILITES POUR LES FEUILLUS 375. l Général ités 37

Page 91: Document

5.2 Évaluation de la matière première5.3 Concept des centres de façonnage

88

94

v.

5.3.15.3.25.3.35.3.45.3.5

Critères de définition des produits.Capaci té de producti on .Description des centres de façonnageMain-d'oeuvre requise ...Terrains requis pour l'établissementde chacun des centres ....

94

95

95

101

101

5.4 Estimation des budgets d'investissements5.5 Estimation des coûts d'opérations5.6 Évaluation de production de copeaux au lieu de

bois de trituration en rondins pour les feuil-1us .

101103

103

5.7 Commentaires sur le concept proposé5.8 Analyse commerciale .

5.6.1

5.6.25.6.35.6.4

5.8.15.8.25.8.35.8.4

Estimation de la production de copeaux/feui 11us .Modifications au budget d'investissementMain-d'oeuvre.Énergie.

Coût des matières premièresPrix de vente des produitsProduits fabriqués par les centresMarché potentiel

103104

105

105105106106107108

108

5.9 Analyse financière 109

5.9.1 Sommaire des résultats 109

Page 92: Document

vi.

P AGE

5.9.2 Principales hypothèses5.9.3 Analyse des résultats.5.9.4 Alternative production de copeaux -

hypothèse B .5.9.5 Conclusions de l'analyse financière des

centres de façonnage5.10 Possibilités alternatives ..

Discussion ...Utilisation des autres feuillus.

Remarques généralesFabrication du panneau gaufré

110

110

112

114115115115115

116

116

117117117118

Matière premièreCapacité et coût d'installa-tion .Nombre d'usines possibles.Possibilité du marché.Niveau de rentabilité.

5.10.2.15.10.2.2

5.10.2.35.10.2.45.10.2.5

5.10.15.10.2

5.10.35.10.4

6. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS ...6.1 Mise en marché des résineux6.2 Mise en marché des feuillus6.3 Investissement requis et rentabilité des centres

de façonnage .6.4 Besoins précis des propriétaires de boisés privés

et des industriels de la région .6.5 Solutions possibles aux besoins des propriétaires

de boisés privés .

119

120

121

122

124

124

6.5.1 Production de copeaux feuillus avec déchi-queteuse . 124

Page 93: Document

TABLEAUX

6.5.2

6.5.36.5.4

Production de copeaux feuillus chezPanva 1 ..........•..Centre de façonnage à Matane .Fabrication de panneaux gaufrés

P AGE

125126

127

vi i .

2

3

4

5

6

7

8

VOLUMES ANNUELS DE PRÉLÈVEMENTS ADMISSIBLES EN FORÊTPRIVÉE .RÉPARTITION DU VOLUME ANNUEL DES PRELEVEMENTS ADMIS-SIBLES PAR SECTEUR, EN FORÊT PRIVÉE .POURCENTAGE DU VOLUME PAR ESSENCE ET PAR CLASSE DEQUAL ITÉ .VOLUME ANNUEL DISPONIBLE PAR PRODUIT ET PAR ESSENCEFEUILLUE SUR LE TERRITOIRE COUVERT PAR LE SYNDICATDU BAS ST-LAURENT .DISTRIBUTION EN POURCENTAGE (%) DES TIGES PAR CLASSEDE QUALITÉ (A, B, C, 0) ET PAR ESSENCE POUR LE TERRI-TOIRE DU SYNDICAT DE LA GASPÉSIE .VOLUME ANNUEL DISPONIBLE PAR PRODUIT ET PAR ESSENCEFEUILLUE SUR LE TERRITOIRE COUVERT PAR LE SYNDICATDES PRODUCTEURS DE LA GASPESIE .VOLUME DE CONSOMMATION AUTORISÉE DES USINES DE PÂTESET PAPIERS ET DE PANNEAUX-MEUBLES DE LA RÉGION alVOLUME D'APPROVISIONNEMENT ANNUEL DES USINES DE TRANS-FORMATION DE LA RÉGION al EN PROVENANCE DE LA FORÊTPRIVEE .

6

7

12

12

14

17

20

21

Page 94: Document

vi i i .

TABLEAUX (suite)9 VOLUME D'UTILISATION MOYENNE ANNUELLE DES USINES DE

SCIAGE DE LA RÉGION 01 (3 DERNIÈRES ANNÉES) EN PRO-VENANCE DE LA FORÊT PRIVÉE .

10 VOLUMES ANNUELS DE MATIÈRE LIGNEUSE ACCEPTABLES/SOUS DIVERSES FORMES PAR LES USINES DE PATES ET

PAPI ERS .11 VOLUMES ACCEPTABLES PAR ESSENCE PAR LES USINES DE

PATES ET PAPIERS ET L'USINE DE PANNEAUX-MEUBLESDU BAS ST-LAURENT/GASPESIE .

12 BESOINS ACTUELS DES USINES A PARTIR DE LA FORETPRIVEE PAR SECTEUR .

13 VOLUME DE PRÉLÈVEMENTS ADMISSIBLES PAR GROUPED'ESSENCES ET CENTRE DE FAÇONNAGE .....

14 VOLUMES EN PROVENANCE DE LA FORÉT PRIVÉE DISPONI-BLES ANNUELLEMENT POUR L'EXPORTATION ..

15 PRODUCTION, IMPORTATION ET EXPORTATION DE GRUMESDE SCIAGE ET PLACAGE EN 1984 ..

16 PRODUCTION, IMPORTATION ET EXPORTATION DE GRUMESDE SCIAGE ET PLACAGE RÉSINEUSES .

17 PRODUCTION, IMPORTATION ET EXPORTATION DE GRUMESDE SCIAGE ET PLACAGE FEUILLUES EN 1984 ...

18 PRODUCTION, IMPORTATION ET EXPORTATION DE BOIS DESCIAGE RÉSINEUX EN 1984 .

19 PRODUCTION, IMPORTATION ET EXPORTATION DE BOIS DESCIAGE FEUILLUS EN 1984 .

P ,Il, G E

22

25

26

30

32

34

44

45

47

48

50

Page 95: Document

TERRITOIRES

TABLEAU 14: VOLUMES EN PROVENANCE DE LA FORfT PRIV{E DISPONIBLESANNUELLEMENT POUR L'EXPORTATION

VOLUMES PAR GROUPE D'ESSENCES ('000 M3 SOLIDES)---sAPIN ET EPINETTE AUTRES RESINEUX

UTI- DISPONIBLE UTI- DISPONIBLEPRÉLÈVEMENTS LISATION POUR PRÉLÈVEMENTS LISATION POUR PRELEVEMENTS

ADMISSIBLES ANNUELLE EXPORTATION ADMISSIBLES ANNUELLE EXPORTATION ADMISSIBLES

FEUILLUSUTI- DISPONITIit---LISATION POURANNUELLE EXPORTATION

Territoire du Syn-dicat du Bas St-Laurent et l'unitéKamouraska su Syn-dicat de Ste-Anne-de-la-Pocatière 678

Territoire du Syn-dicat de la Gaspesie 404TOTAL Région 01 1 ,082

874

340

1,214

( 196)

64

( 132 )

75

2297

33

2

35

42

20

62

1 .191

285

1 ,476

233

36

269

958

249l ,207

w~

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35

annuellement pour l'exportation, dont 79% en provenance du territoire duBas Saint-Laurent/Kamouraska.

Si l'on tient compte de la qualité des bois feuillus discutée auchapitre précédent et des besoins actuels des scieries en bois desciage, on peut facilement conclure que les disponibilités en boisfeuillus pour l'exportation ne dépassent pas le niveau de qualité pâteou "bois de trituration".

2.10 COMMENTAIRES DES SYNDICATS DE PRODUCTEURS ET D'ORGANISMES DE GESTION ENCOMMUN

Les trois Syndicats de Producteurs couvrant les terrains privés dela région 01, ainsi que six organismes de gestion en commun ont étéconsultés sur les points suivants:

leur conception d'un centre de façonnage et leur point de vuesur un fonctionnement efficace de ces centres;

• les exigences des utilisateurs;

les contraintes actuelles de mise en marché;

la distance moyenne des sources d'approvisionnement.

Les six organismes de gestion en commun ayant été consultés sontles suivants: Le Groupement Forestier de Kamouraska, le GroupementForestier et Agricole Taché Inc., la Société d'Exploitation desRessources de la Métis Inc., la Société d'Exploitation des Ressourcesdes Basques Inc., la Société d'Exploitation des Ressources de la ValléeInc. et la Société d'Exploitation des Ressources des Monts Inc.

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36

Les commentaires et informations recueillis au cours des entrevues avecles OGC et les Syndicats peuvent se résumer comme suit:

a) Les commentaires des organismes de gestion en commun

Aucun des organismes rencontrés ne semble avoir de sérieux problèmes demise en marché de rondins résineux tels que le sapin, l'épinette et lepin gris. Cette situation assez récente pour certains organismes, e.g.SER de la Vallée qui écoule la presque totalité de sa production derésineux chez les usines de sciage, en longueur de 2.5 mètres, et à undiamètre minimum de 9 cm, provient d'une déficience des scieries às'approvisionner de la forêt publique. Il semble que les années à venirseront encore plus favorables à l'écoulement de résineux en provenancede la forêt privée aux scieries compte tenu des difficultés de cesdernières à s'approvisionner de la forêt publique et de la possibilitépour presque toutes les usines à pouvoir accepter des bois de longueurde 8 pieds;

Le transport de résineux aux centres de façonnage (sapin et épinette) enlongueurs d'arbres plutôt qu'en longueurs courtes (1.2, 2.5 ou 5 mètres)pourrait entralner une perte de fibre évaluée à 20% due aux cassuresd'arbres endommagés par la tordeuse;

Les coupes d'éclaircie commerciale se prêtent mal au débardage d1arbresen longueur compte tenu des dommages pouvant être causés aux arbreslaissés debout. L'équipement de débardage actuel utilisé pour les boiscourts, i.e. tracteur de ferme, F-4 Dion, Pulp Jack, etc. devra êtreremplacé par des débusqueuses à câbles.

Actuellement, pour les bois courts, les OGC utilisent des autochargeuses(montées sur le camion) qui permettent une grande flexibilité etmobilité d'un empilement à l'autre. Pour des arbres en longueur, cetype de chargeuse ne peut permettre une charge convenable et comparableen volume à celle des bois courts compte tenu qu'elle ne peut êtreutilisée pour le chargement d'arbres "butt and top".

Page 98: Document

37

D'autre part, le type de camion actuellement utilisé pour les boiscourts devra être remplacé par un camion tracteur et remorque pour lesbois en longueur ce qui, d'après certains OGC, nécessitera une chargeuseindépendante qui ne pourra se justifier qu'avec plusieurs camions (5 ou6 camions). Compte tenu que le débusquage d'arbres en longueur ne peuts'effectuer que sur des distances relativement courtes comparativementau débardage de bois courts par F-4 Dion, Pu1p.Jack, tracteur de ferme,etc., des chemins devront être construits au centre de chaque lot àmoins qu'on puisse convaincre les propriétaires de construire un chemincommun (à travers les lots). Enfin, pour empêcher la chargeuse de sedéplacer continuellement, on devra obtenir des empilements d'arbres enlongueur d'assez forts volumes, ce qui pourrait augmenter le coût dudébusquage;

Le problème principal des OGC est celui de la mise en marché desessences feuillues. Compte tenu des traitements sylvicoles à effectuerpour les années à venir, certains OGC prévoient que les volumes àécouler sur le marché se répartiront à 75% de feuillus et 25% derésineux. En général, les scieries à base de feuillus prennent très peude feuillus mous et ce groupe d'essence ne peut être écoulé qulen bois àpâte chez un nombre limité d'usines de pâtes et papiers;

Les scieries utilisatrices de feuillus durs exigent, en général, desgrumes d'un diamètre minimum au fin bout de 20 cm (8") et celles quiutilisent du feuillu mou peuvent accepter un diamètre de 18 cm (7") etmême de 15 cm (6").

Certaines OGC aimeraient expérimenter la mise en copeaux d'arbresentiers en bordure de route pour la fibre feuillue destinée à Cabano etMatane. Un approvisionnement en copeaux aux usines de pâtes et papiersplutôt que du bois rond pourrait possib1ement permettre de ralentir latendance de ces usines à s'approvisionner des scieries en copeauxentraînant une réduction irréversible des rondins de boisés privés. Laproduction de copeaux d'arbres entiers en forêt aurait l'avantage deréduire les coûts d'aménagement, en particulier le coût de préparation

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38

de terrain subventionné à coût approximatif de $250 l 'hectare. L'élimi-nation des "andains" dans le procédé actuel de préparation de terrainspermettrait aussi d'augmenter la superficie reboisée.

b) Les commentaires des Syndicats de Producteurs de bois

En 1987, l'usine de·F. F. Soucy n'acceptera pas les essences résineusessecondaires telles que le pin gris et le mélèze;

S'il n'y a pas présentement, en général, de sérieux problèmes de mise enmarché dans le groupe d'essences résineuses "sapin et épinette", l'in-dustrie des pâtes et papiers de la Région 01 a procédé, durant les dixdernières années, à des changements technologiques considérables dont lamise en application du procédé thermo-mécanique permettant l'utilisationde copeaux plutôt que de rondins. Compte tenu que les copeaux produitspar les scieries font une concurrence directe aux bois ronds des forêtsprivées, autant au niveau des volumes que des prix, et que, dans unavenir rapproché, toutes les usines de pâtes et papiers de la Région 01et même celles situées en dehors de la région où un certain volume estexporté, pourront s'approvisionner en totalité de copeaux, les produc-teurs privés doivent, dès maintenant, penser à livrer des copeaux plutôtque des rondins à l'industrie des pâtes et papiers.

Les trois Syndicats croient que les producteurs privés seront, engénéral, très réticents à la production d'arbres en longueur en bordurede route;

Le volume moyen mis en marché annuellement par producteur est assezfaible, e.g. pour le Syndicat des Producteurs de Bois de la Gaspésie, en1985, le volume mis en marché par producteur y compris les quatre OGCétait de 145 mètres cubes solides (chacun des OGC regroupant environ 200producteurs);

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39

- Le problème majeur des Syndicats de Producteurs est l'écoulement surle marché des essences feuillues;

- Suite à un scénario élaboré lors d'une rencontre entre Rexfor et leSyndicat des Producteurs du Bas Saint-Laurent en 1985, un centre defaçonnage situé à Matane pourrait éventuellement représenter unavantage marqué sur tout autre endroit, i.e. Sayabec, etc. Leslignes qui suivent donnent une description de ce scénario.

Un centre de façonnage à Matane pourrait fournir un approvision-nement de copeaux en feuillus mous à l'usine CIP et en feuillus dursà l'usine de Panva1 à Sayabec après avoir fait un choix de grumes defeuillus de qualité destinées à la scierie Félix Huard Inc. deSte-Luce. Ce centre de façonnage pourrait également contribuer àalimenter l'usine actuelle de 'sciage des Bois de l'Est à Matane avecla production d'équarris de résineux à partir des bois de la forêtprivée. La production de copeaux résineux à ce centre de façonnagepourrait contribuer à alimenter, dans un premier temps, une machineà papier du projet Saubrug-Rexfor et éventuellement, dans undeuxième temps, une deuxième machine à papier dont l'approvision-nement principal pourrait provenir de l'Ile d'Anticosti.

2.11 DIMENSION DES TIGES

Afin de procéder au choix des équipements qui devront être installésaux centres de façonnage, on devra connaître la dimension des tiges quiy seront transportées.

Le traitement des données pour la confection d'une table moyenne depeuplement pour chacun des territoires d'approvisionnement rattaché auxcentres de façonnage proposés, en parallèle avec l'introduction dematrices de variations des hauteurs marchandes par essence et par classede diamètre a servi à établir la population d'arbres qui alimenteracha~un des centres de façonnage.

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40

A partir d'études d'arbres effectuées par le MER pour chacune desunités de gestion de forêt privée dans la Région 01 et d'équations dedéfilement en provenance du Service des Plans d'Aménagement du MER en1976, pour toutes les essences et par groupe d'essences, et pour chacunedes régions qui pourrait être desservie par un centre de façonnage, nousavons effectué une ventilation des tiges et une ventilation du volumemarchand brut des tiges par classe de hauteur utilisable et classe deDHP pour une simulation de récolte de 100,000 M3. L'appendice 3présente cette ventilation pour "toutes essences Il pour chacun descentres de façonnage.

La ventilation des tiges et des volumes marchands par classe dehauteur utilisable (à 9 cm au fin bout) et par classe de hauteur, faitvoir que pour toute la population d'arbres marchands de la Région 01,environ 50% des tiges d'un diamètre minimum de 10 cm au DHP ont unelongueur utilisable (à 9 cm au fin bout) de 4 mètres (13 pieds) etmoins. Le volume marchand de cette population d'arbres de 4 mètres etmoins de longueur utilisable se situe entre 15 et 22% du volume marchandtotal selon les sous-régions desservies par les centres de façonnageproposés. Le tableau qui suit fait voir en pourcentage le nombre detiges avec moins de 4 mètres de longueur utilisable et leur équivalenceen volume marchand brut par centre de façonnage.

% des tiges de 4 mètres et % du volume marchand brut deCentre de façonnage moins de longueur utilisable la population d'arbres totale

l2345

4851516155

1517182218

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119

6. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS

L'objectif principal de l'étude était de développer un concept de centre,de .,façqn..I1ag.e;;:';~t,,~di-~omjërci~lisationdes bois qui répondrait aux besoins des

.. ~.>.r t- -_r._ ~ -~~.'''':~·:'~-;..~~-:,~.r.?.~.-,,~....~.~•...~.,.."_ '._propri étaires" forestiers:~"dans'~ l'approvi sionnement des industri els de la.. ''''' '~ .

région.

D'après les termes de référence, "ce type de centre doit remplir troisfonctions: c~ntrali~erlësbois en provenance de forêt privée, les façonnerpour produir~ des', stëëks.: homôgènes et de caractéristiques définis et lescommercialiser auprès des industries de transformation existantes en fonctionde leurs' besôins. De plus, ils visent les objectifs suivants: régulariserle marché grâce à leur possibilité de stockage, optimiser l'utilisation desbois en J eut faisant _,subir un premi er façonnage (tronçonnage, écorçage,équarrissage) et en traitant les résidus (déchiquetage) et améliorer la pro-ductivité des usines" utilisatrices en leur fournissant des stocks homogènesde matières premières~"

Les rencontres que nous avons eu avec certains industriels de la région,avec les Syndicats de Producteurs qui représentent la plus grande majoritédes propriétaires forestiers, des Organismes de Gestion en Commun qui euxreprésentent un certain nombre de propriétaires très actifs en aménagementforestier et leurs commentaires cités aux pages 35 à 39 de cette étude, nousamènent aux réflexions suivantes sur les besoins à court terme de centres defaçonnage dans la région 01:

La notion même de centre de façonnage implique un transport et unecentralisation de la production d'arbres en longueur qui seront tronçonnés defaçon à maximiser la valeur des arbres, trier les grumes de qualité pour enobtenir une plus value au marché. Une valeur maximum des grumes pourraitpossiblement être recherchée par une mise aux enchères des bois comme il sefait à certains endroits aux Etats-Unis. Les tronçons d'arbres qui n'ont pasles qualités requises pour le sciage sont tronçonnés en rondins ou mis encopeaux pour la pâte. Or les OGC et même les Syndicats de Producteurs ont defortes réticences sur le plan des équipements, des infrastructures et descoûts à changer le mode actuel de récolte et de transport de bois courts à larécolte et au transport de bois en longueur (voir page 36 et 37 du rapport).

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120

6.1 MISE EN MARCHE DES RESINEUX

Au niveau des essences résineuses et plus spécialement le sapin etl'épinette, il n'y a pas de problème de mise en marché de rondins ou degrumes saines à l'industrie de la pâte et l'industrie du sciage. Lemode actuel de commercialisation des bois résineux, i.e. production delongueurs définies en bordure de route et transport direct aux usinesutilisatrices semble convenir à tous les intervenants et personne ne

.semble voir de bénéfices réels à:_ diriger les bois vers un centre defaçonnage. qui.,permettrait de fournir aux usines utilisatrices des stockshomogènes et de caractéristiques définies. Les industriels du sciagerésineux qui ont été interviewés voient difficilement comment la qua-lité des billes en provenance d'un centre de façonnage pourraient êtresupérieure à la qualité moyenne qu'ils obtiennent présentement enachetant directement des OGC, des Syndicats et des Producteurs eux-mêmes (ces scieries ont deux ou trois lignes de production et ellespeuvent classer leurs grumes par classe de diamètre). Par ailleurs, cesscieries craignent que la centralisation des bois privés à un centre defaçonnage et de commercialisation des bois amène une augmentation consi-dérable de coût d'achat des grumes compte tenu des coûts de transport etde manutention additionnels impliqués dans cette option.

A long terme, la mise en copeaux des essences résineuses (sapin etépinette), permettrait aux usines de pâtes et papiers de s'approvision-ner totalement en copeaux plutôt qu'en rondins à partir de la forêtprivée, e.g. F.F. Soucy, Rivière-du-Loup; Consol-Bathurst, New Richmondet la future papeterie de Matane. Cette situation pourrait impliquer lafermeture de la "Chambre de Préparation des Bois" pour les usines exis-tantes et un investissement en moins pour le projet de Matane, résultanten une économie importante pour l'industrie des pâtes et papiers.

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121

6.2 MISE EN MARCHE DES FEUILLUS

Le problème principal des OGC et des petits propriétaires pr1vesest celui de la mise en marché des essences feuillues et surtout desfeuillus mous, e.g. tremble, etc ••• Ces derniers ne peuvent êtreécoulés qu'en bois en pâte et le seul marché existant pour la Région 01se situe chez les usines suivantes: Cascades, Cabano; C.I.P., Matane;Conso1-Bathurst à New Richmond pour une faible quantité.

La préférence des usines de pâtes consommatrices de feuillus mous às'approvisionner de copeaux de scieries plutôt qu'en rondins des produc-teurs privés est de plus en plus marquée compte tenu que le prix coûtantdes copeaux de scieries, f.à.b. usine est égal et souvent inférieur auprix payé pour les rondins en provenance des producteurs privés.

Pour empêcher que les copeaux feuillus des scieries occupent toutle marché, les producteurs privés pourraient transformer leur récolte defeuillus en copeaux à un endroit central où les arbres feuillus demeilleure qualité seraient tronçonnés pour y extraire des grumes dedimensions et qualité convenables pour les scieries s'approvisionnant defeuillus, e.g. Félix Huard, Ste-Luce.

Toutefois, même si les producteurs de boisés privés réussissaient àproduire des copeaux feuillus de qualité égale ou supérieure à celui desscieries et à subvenir à la totalité des besoins des utilisateurs decopeaux feuillus de la région, le problème actuel de mise en marché desfeuillus n'aura été que partiellement résolu, compte tenu que la consom-mation maximum des usines existantes en provenance de la forêt privéecorrespond à environ 18% des disponibilités annuelle totale de la régionen feuillus (Les usines de pâtes, 1 'usine de Panval et les scieriesconsomment environ 270 mille M3 par année sur une disponibilité totalede 1,476 mille M3 dans la Région 01).

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122

6.3 INVESTISSEMENT REQUIS ET RENTABILITE DES CENTRES DE FAÇONNAGE

Des cinq centres proposés à la section 2.8 de ce rapport, "Choixpréliminaire de centres de façonnage", trois seulement ont été retenuspour l'élaboration d'un concept et la rentabilité de chacun de cescentres dont la capacité, pour fins d'une étude de préfaisabilité,correspond au volume des prélèvements admissibles pour les secteurs quicontribueraient à alimenter les centres suivants:

Centre

CabanoSayabecNew Richmond

Capacité (1,000 M3)

852612

438

Au niveau des équipements, deux hypothèses ont été retenues:

Hypothèse A: Tous les résineux qui ne pourront être utilisés pourle sciage, seront réduits en copeaux.

Les feuillus pourront, selon la qualité des tiges,être destinés au déroulage, au sciage, ou à la pâtesous forme de rondins écorcés ou non, ou de copeaux.

Les figures 4, 5 et 6 (pages 96, 97, 98) du rapportmontrent l'agencement des centres de façonnage propo-sés; chacun de ces centres est divisé en deux (2)lignes de production, une pour les résineux etl'autre pour les feuillus.

Hypothèse B: Comme modification à 1 'hypothèse A, les arbres outronçons d'arbres feuillus qui ne pourront générer degrumes de déroulage ou de sciage seront transformésdirectement en copeaux sans production de rondinspour la pâte.

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123

Si l Ion retient l 1hypothèse B où tous les bois propres à la pâte(résineux et feuillus) sont transformés en copeaux, cette étude démontreque des investissements respectifs de 23.6, 19.1 et 19.7 millions dedollars, ~e!ai~~t requis pour llinstal1ation de centres de façonnage àCabano, Sayabec et New Richmond. Dans les conditions actuelles du coûtde matière première et des prix de vente des bois aux usines existantes,on devrajt sla~t~~dr~ ..à des pertes annuelles respectives de 7.4, 6.6 et6.0 mi11i~ns.de dollars soit $8.70, $10.73 et $13.72 du mètre cube.

Pour atteindre le seuil de rentabilité, les prix de vente devraientêtre majorés de 37t pour Cabano, 42t pour Sayabec et 53t pour NewRichmond, ce qui semble irréalisable à court et moyen terme.

Les centres de façonnage dont la description répond aux termes deréférence de 1 1étude ne peuvent être rentables à cause du haut niveaudlinvestissement requis et du faible niveau de valeur ajoutée dans lesproduits qui y seront mis sur le marché. Comme la très grande majorité(environ '.,95t) des, tiges qui y seront transportées sont de qua1ité infé-

-- "'f'o ..,,··.",,- ."

rieure J~1a~.~~,-C__~~_D) e1; ne peuvent être tronçonnées que pour des boisà pâte, 1ava~eur totale des grumes de qualité, qui pourraient allerchercher un prix de vente intéressant, restera très minime.

Même si le coût des investissements pouvait être réduit consi-dérablement avec llinsta11ation dléquipements dloccasion, il sembleinvraisemblable qulon puisse rentabiliser ces centres de façonnage si,1 Ion tient compte qulun fort pourcentage du volume des produits de ces

""--~~ .. _-centres sera constitué de bois de trituration sous forme de rondins ou

•••••••• # •••••

copeaux et que ces derniers doivent compétionner avec des copeaux descieries qui se vendent à un prix égal ou inférieur au prix des rondinsdes producteurs privés, f.a.b. usine, tout en retenant que les rondinsdoivent passer par 1 lécorçage et la mise en copeaux.

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124

6.4 BESOINS PRECIS DES PROPRIETAIRES DE BOISES PRIVES ET DES INDUSTRIELS DELA REGION

Les besoins précis des propriétaires de boisés privés et des indus-triels forestiers de la Région 01 peuvent se résumer comme suit:

- A court te~, si les propriétaires privés ne veulent pas perdreleur marché actuel pour les feuillus, ils devront livrer descopeaux aux usines de pâtes et papiers et de panneaux-meublesutilisatrices de feuillus;

- A moyen . terme, pour leurs besoins en résineux, les pâtes etpapiers auront tendance à s'approvisionner en copeaux plutôtqu'en rondins surtout si, à un prix à peu près égal ou infé-rieur aux rondins des boisés privés, les copeaux de scieriessont disponibles et peuvent à eux seuls combler leurs besoins;

- Pour aménager leur forêt, les propriétaires privés ont un besoinurgent de trouver un marché pour leur bois feuillus qui sont, engénéral, de qualité propre à la pâte.

6.5 SOLUTIONS POSSIBLES AUX BESOINS DES PROPRIETAIRES DE BOISES PRIVES

6.5.1 Production de copeaux feuillus avec déchiqueteuses mobiles

J~.,~n't~.compte:·~.9~!.,_~esusines de C.I.P. Matane et de Cas-cades _~..Çabano pourraient normalement utiliser des copeaux nonécorcés,' des' déchiqueteuses mobiles, e.g. Morbark, etc••• pour-raient être utilisées en bordure de route avec une certaineconcentration d'arbres entiers à la condition que les usinesconsommatrices de copeaux veuillent bien accepter la qualité decopeaux produite avec ces déchiqueteuses mobiles (mélange decopeaux, écorces, éclisses, matière fine, aiguilles, brindilles,etc•••). La qualité de ces copeaux serait évidemment infé-rieure à ceux qui proviennent des scieries où généralement les

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125

grumes sont écorcées avant d'être sciées. Ces copeaux d'arbresentiers pourraient faire partie d'un mixte acceptable avec lescopeaux de scieries pour les u~~~es utilisatrices.

La Société Domtar accepte présentement certaines propor-tions de copeaux déchiquetés à partir d'arbres entiers et lanouvelle usine de Windsor Mills pourra accepter ces copeaux dansune proportion de 30~ de ses besoins.

6.5.2 Production de copeaux feuillus chez Panval

Scénario 1

Un autre scénario qui pourrait être considéré serait laproduction de copeaux à Sayabec près de la cour d'usine dePanva1. Les producteurs environnants pourraient livrer desbilles de 2.5 mètres (8 pieds) de feuillus durs. Dans unpremier temps, ces billes seraient triées pour récupérer cellesqui sont de qualité acceptable par l'industrie du sciage, lesautres seraient acheminées vers un tambour écorceur portatifavant d'être transformées en copeaux pour la fabrication depanneaux-meubles. Actuellement, l'usine de Panval a un poten-tiel de consommation de 70,000 tonnes métriques anhydres decopeaux feuillus durs (érables·, bouleaux, hêtres). Avec uneassurance de disponibilité de matière ligneuse, nous sommesinformés que Panval pourrait ajouter une deuxième ligne defabrication de panneaux. Le mode actuel d'écorçage et defabrication de copeaux à Sayabec, soit l'écorçage et ledéchiquetage Morbark Mobile, dans la cour à bois, est un systèmedispendieux qui ne permet pas d'utiliser les billes d'undiamètre inférieur à 15 cm (6 pouces) ce qui incite Panva1 àrechercher des copeaux de scieries à des distances au-delà desfrontières de la province, e.g. Nouveau-Brunswick, etc •••D'autre part, nos informations nous indiquent que Panva1pourrait aussi accepter des copeaux de mélèze s'ils étaientdisponibles.

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126

Scénario 2

Ce scénario serait presque identique au scénario 1 àl'exception que les feuillus pourraient être livrés mélangés(feuillus mous et feuillus durs ensemble). Le système de triagementionné au scénario 1 pourrait être modifié pour aussi séparerles feuillus mous des feuillus durs. Les deux types de feuilluspourraient ainsi être transformés en copeaux à des périodesdifférentes et acheminés vers les utilisateurs appropriés, e.g.Panva1, C.I.P. Matane, Félix Huard et autres scieries. Cescénario serait avantageux pour la production de feuillus mousen provenance des secteurs de la Vallée de la Matapédia et de laBaie-des-Chaleurs.

6.5.3 Centre de façonnage à Matane

Tel que décrit à la page 39 de ce rapport, un centre defaçonnage situé à Matane pourrait fournir un approvisionnementde copeaux en feuillus mous à l'usine C.I.P. et en feuillus dursà l'usine de Panva1 à Sayabec après avoir fait un choix degrumes de feuillus de qualité destinées à la scierie Félix HuardInc. de Ste-Luce. Ce centre de façonnage pourrait égalementcontribuer à alimenter l'usine actuelle de sciage des Bois del'Est à Matane avec la production d'équarris de résineux àpartir des bois de la forêt privée. La production de copeauxrésineux à ce centre de façonnage pourrait contribuer àalimenter, dans un premier temps, une machine à papier pour leprojet Saubrug-Rexfor et éventuellement, dans un deuxième temps,une deuxième machine à papier dont l'approvisionnement principalpourrait provenir de l'Ile d'Anticosti.

Ce scénario offre des perspectives intéressantes tenantcompte qu'avec la réalisation du projet Saubrug-Rexfor, on devra '-de toute façon, prévoir un investissement important pourl 'écorçage et le déchiquetage de rondins en provenance de laforêt privée.

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127

6.5.4 Fabricati al.de _panneaux gaufrés 7"~~,. ~

Si 1'on reconnaît que le problème principal des propr1e-taires de boisés est de trouver un marché pour leurs feuillus,tenant compte que les usines actuelles consomment environ 270mille mètres cubes de feuillus annuellement sur des prélèvementsadmissibles annuels de 1,476 mille mètres cubes, il importe desonger à d'autres utilisations surtout pour les feuillus mous.Une solution à retenir pourrait être la fabrication de panneauxgaufrés qui utiliseraient la matière disponible et procureraitune,_valeuro ajoutée intéressante aux feui11us mous (vo;r sect;on5.10).

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ANNEXE G

EXTRAIT DE L'ÉTUDE DU MINISTÈREDE L'ÉNERGIE ET DES RESSOURCES DU QUÉBEC

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Gouvernement du QuébecMinistère des ForêtsService des études économiqueset commerciales

Ëdifice BOis-Fontaine880. chemin Ste-Foy. bureau 600Québec (Québec) G 1S 2L2(418) 643-7378(418) 644-3089 (numéro personnel)Télécopieur: (418) 643-9534

:Yvan RoblchaudAgent de développement industriel

Gouvernement du QuébecMinistère de l'Energieet des Ressources

Étude de faisabilité

Implamatic.m d'une usine de réception etde prt-trait~mem des bois

Territoire port-Cartier/Sept -Îles

RAPPORT FINAL

DOSSIER N'=:3387.0000DATE:JANVIER 1984

III

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~@©n:u~ BJ'fORtTSassociés ItéeGroupe-conseil

2535. boul. Launer.Sainte-Foy. Ouébec.

G 1V 4M3 Canada .5~1- 7 ~ (j.j0601i) i1~-MeC <--1/8 • C, 1

Télex: aBC 051 3814

Page 116: Document

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2.0 OBJECTIFS DE L'ÉTUDE

Le Ministère de l'Énergie et des Ressources étudie la possibilitéd'allouer les ressources forestières disponibles d'une partie duterritoire Port-Cartier/Sept-Iles. La zone concernée assureraitun approvisionnement annuel de 264,855 cu. (750,OOOm3)~ Le MER envi-sage que la transformation de cette matière ligneuse passe d'abord parune usine de réception et de pré-traitement des bois. Cette usine assure-rait une première transformation des tiges, soit ~ronçonnage et/ou écor-çage et effectuerait une sélection des billes propres au sciage età la pulpe.

L'implantation de cette usine assurerait donc la mise en valeur deces forêts par une utilisation optimale de la ressource, tout en assu-rant d'excellentes retombées économiques sur l'ensemble de la région.

* Ce rapport présente des données en unités du système anglais avecéquivalent en unités du système métrique •

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10.4 RECOMMANDATIONS

l'analyse des éléments pré-cités permet de conclure que toutes lesoptions étudiées dans leur forme actuelle n'assurent pas la viabilitéfinancière de l'usine de préparation projetée. En effet, les prixde revient calculés sont très élevés pour ce type d'opérations et sontnon concurrentiels. Cette situation s'explique par le faible volumetransformé annuellement et par le niveau élevé de main d'oeuvre. Commeil sera démontrée plus loin, doubler le volume A transformer se tradui-rait par une augmentation au niveau des investissements et de la maind'oeuvre mais assurerait un prix de revient compétitif.

Cependant, un bref rappel des objectifs du MER indique que l'unité de pré-paration ~ définir doit ~tre utilisée pour favoriser l'implantation d'unréseau d'usines distribuées sur l'ensemble du territoire Port Cartier -Sept Iles. Ce réseau d'unités autonomes, viables en elles-mêmes, doitassurer une décentralisation de l'activité économique.

Même si ces unités feront partie d'une structure industrielle intégrée,i.e. 3 usines de préparation pour une usine de sciage, il n'en demeure pasmoins que chaque unité doit être rentable en elle-même. Par ailleurs, leMER avait considéré comme élément important, la versatilité de l'usine depréparation en termes de production,soit bois de sciage écorcés et classés,bois ~ pulpe et copeaux. la classification des bois de sciage aurait permisde mieux gérer la production de la scierie dO A la disponibilité du profilde ses approvisionnements. De fait, cette classification aurait contribuéa diminuer sensiblement les coOts de production de l'usine de sciage.

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TABLEAU 49

COUTS UNITAIRES ($/m3) DE PRODUCTION PAROPTION BASES SUR UNE CONSOMMATION ANNUELLE DE 150 00Qm3

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OPTIONDETAILS 1 2 3 4

Salaires 4,04 4,36 4,35 4,36Bénéfices marginaux 1 ,13 1 ,22 1 ,21 1,22Consommation électrique 1,68 -1,68 2,76 1,44Equipement roulant 0,53 0,53 0,53 0,53

FRAIS DE GERANCE• salaires 1,37 1,37 1,37 1,37• frais l,20 l,20 l,20 1,20

FRAIS DE FINANCEMENT 4,07 4,14 4,00 3,66AMORTISSEMENT 3,87 3,93 3,80 3,51

TOT AL 17,89 18,43 19,22 17 ,09

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ANNEXE H

ARTICLE DE PIERRE DUBOIS PARU DANSLA REVUE OPÉRATIONS FORESTIÈRES ET DE SCIERIES

JUIN 1994

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•.••....•.••.....•.......................•..-

TRONÇONNAGE

Juin 1994/0pérations Forestières· 12,

À quelques kilomètres au nord deLaTuque, le site Vallières apparaîtd'abord comme une immense courà bois, mais trois usines detransformation s'y trouverontbientôt.

Laurent. Mais les échanges dematières premières entre Crête etCartons Saint-Laurent diminuentsérieusement et, pour cette raison,Crête construira bientôt une nouvelleusine au site Vallières. L'usine demise en copeaux de bois d'essencesfeuillues appartient à la compagnieFrancobec inc, une filiale deRémabec, également responsable desopérations de tronçonnage et de miseen copeaux pour Crête.

Malgré la restructuration, les opéra-tions au site Vallières restent rentablespuisqu'en plus de la nouvelle scieriede Crête, Produits forestiers La Tuquevient également d'y ouvrir une usinede sciage. Produits forestiers LaTuque résulte d'une association entrel'industriel Marcel Benoît et Lacoopérative forestière du Haut-Saint-Maurice.

Augmenter les chargesSelon Raynald Caron, superviseur deRémabec inc., l'avantage premier dusite Vallières est sa proximité de laforêt. « Le bois qui arrive ici provientparfois des environs du camp Jean-Pierre, une distance pouvant atteindre170 kilomètres de La Tuque », .

explique-t-il. Comme les" ,,', ' camions ne circulent que

;~;:~ir.J. "t'.'" ';.: sur des routes forestières.,f!:\';.·_-:-';':, n, 17, ., on peut les charger beau-;~s.'i. ".,l ~. ~. 01""'.:'"-"-" _. ,'" :

~",(-,;; ':,~:.; coup plus. On utilise\~~·/(if.ficace__,:' ,~ même des camions hors-'"1.::,":,).,, _ ',,' ,

t.f, '. ".' " ....•. route transportant:i~?; ,'selon~".".' jusqu'à 100,000 livres.

;,.('':': _. 4', h __ ••

~;':' ',;"'::,-".. , -; soit deux fois la charge~~/~~~f!!1:ces'~ acceptée sur les routes

f·":" ~ __ -..,_~~.: •. ~,:--..- .•....••;-::~" c~;..'.~ :-t '~.~',,' ;, publiques.::;';::r~::;:~~:;i:;;:':,:~ Selon Réjean','(":' ':':,';':' '.. -, ": " " Bouchard, l'ingénieur:"t-~~. ~ages. .....~ forestier responsable des

"'i ' ~"' ••••

•..; " !,...;. ";" ,"} opérations forestières de;~;~~"J:i::::i':f':,-:".- ..:.... :::~ Rémabec,les coupes.{~lt~~~~"._ ..••,_';';'-:.:.l faites dans 6 aires

es opérations detronçonnage, de tri etde mise en copeauxréalisées par GérardCrête et fils au siteVallières sont uniquesau Québec. La poli-

tique forestière de 1987, avec ses Con-trats d'approvisionnementet d'aménagement forestier(CAAF) et surtout ses airescommunes d'exploitationforestière, a pavé la voie àce genre d'établissementoù plusieurs industrielséchangent des volumes defibre en fonction desessences et des qualitésrecherchées.

Jusqu'à tout récemment.les bois de tremble, debouleau. de bouleau jauneet d'érable rouge étaienttransformés en copeaux etvendus à Cartons Saint-

Un site originald'exploitationen COInl1lun

par PIERRE DUBOIS, ing. f.

opérations.

regroupe

Le site

Vallières

plusieurs

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Après un premier tri en forêt, le sapin, l'épinette et le pin gris sont acheminésvers le site Vallières où ils seront transformés en sciages ou en copeaux. Desfeuillus qui avant pourrissaient en forêt sont aussi mis en copeaux.

communes de la forêt publique ali-mentent en bois le site Valli~res. Unpremier démêlage du bois se fait enforêt. Par exemple, le bouleau jaune etle bouleau blanc de bonne qualité sontimmédiatement livrés à la compagnieScierie La Tuque, une scierie de boisfranc. Le bois de peuplier faux-tremble de bonne qualité est dirigévers l'usine de la compagnie Malette.Le sapin, l'épinette et le pin gris sontacheminés en longueur au siteVallières. On le tronçonne en billotsde sciage et on fait des copeaux avecla portion inférieure à 3.5 pouces dediamètre. En 1993, selon RaynaldCaron, les opérations forestièreslivraient au site Vallières pas moins de530,000 m) de résineux. Tout le boisfeuillu qui ne trouvait pas d'autres pre-neurs y était aussi acheminé pour êtretransformé en copeaux à l'usineFrancobec. Auparavant, ces bois detremble, de bouleml, de bouleau jauneet d'érable rouge, inévitables produitsdes coupes à blanc, pourrissaienten forêt.

Selon Raynald Caron, les billotsproduits au site Vallières sont majori-tairement (85 %) destinés aux usinesde Crête de St-Séverin et de St-Rock.

On tente le plus possible de fairecirculer les camions chargés. Parexemple, selon M. Caron, lorsquel'usine de la compagnie Crête à St-Rock-de-Mékinac transforme du pingris, ene produit évidemment des co-peaux de pin gris. Ces copeaux seronttransportés par camion de St-Rock àCartons Saint-Laurent de La Tuque.

Une fois ses copeaux livrés, le mêmecamion se rendra au site Vallières pourse charger en copeaux de sapin etd'épinette et redescendre le long de larivière Saint-Maurice vers l'usine deStone-Consolidated de Grand-Mère oucelle de Kruger à Trois-Rivières. Àpartir des usines de Crête, d'autrescamions livrent du bran de scie chez

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3

AGENDA':.' .

Du 5 au 7 octobre 1994 :Congrès annuel de l'Ordre desingénieurs forestiers du Québec sousle thème « La forêt, terre deshommes» ; Auberge Chéribourg,Magog ; renseignements :(418) 650-2411

(1) Du 20 juin au 12 août et(2) Du 15 août au 2 sept 1994 :cours de classificateurs de bois francs(1) et cours de classificateurs de pinblanc (2) offerts par Transfortec àSt-Raymond de Portneuf.Renseignements: Robert Marceau(418) 875-1622

Du 26 au 28 octobre 1994 :Congrès de l'Association de santé etsécurité des industries de la forêt etde l'Association de santé et sécuritédes pâtes et papiers du Québec inc.sous le thème « La racine du succès:le partenariat» ; Hôtel desGouverneurs. Sainte-Foy;renseignements: (418) 6~7-2267

Raynald Caron est superviseur pourRémabec inc. dont la filiale,francobec inc" exploite l'usine dedéchiquetage, en plus d'êtreresponsable du tronçonnage et dela mise en copeaux pour Crête.

tions de tronçonnage, de mise encopeaux. et bientôt de sciage, au siteValIières de La Tuque sont manifeste-ment devenues un important outil degestion pour un scieur qui continue àprendre de l'expansion.

Encerclez carte-réponse no. 22

ROTOBEC ET SILVATEC ONT JUMELÉLEUR EXPERTISE AFIN D'ADAPTERLA TECHNOLOGIE SCANDINAVE AUXCONDITIONS NORD-AMÉRICAINESD'EXPLOITATION FORESTIÈRE.Gamme étendue; 3 modèles disponibles- 335 MD 40 : 16" de diamètre d'abattage- 445 MD 50 : 22' de diamètre d'abattage- 555 MD 60 : 25" de diamètre d'abattageRobustesse :- Structure compacte, faite d'acier à haute

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· ,

Cartons Saint-Laurent. ils peuvent auletour se charger en billots de pin grisau site ValIières et les amener auxusines de Crête. Mais une partieseulement des camions transportanthabituellement des copeaux peuventaussi accepter des billots. Les opéra-

Juin !99·I/Opèrations Forestier •••• 16

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Note: Ces tarifs ne sont en vigueur qu'àtitre de service )?Ouraider les industriels

. 1 y~ 1~ ~uipementsUsag~,...~.~.,..~~..~~~}!~~~~~.~~;.~.'\'''~~~~.~~~?'?~....

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(MRC) du Haut-Saint-Maurice,Gaston Fortin, maire de La Tuque etpréfet de la MRC. n'avait que desbons mots pour les représentants dela compagnie de sciage. « Longue vieet prospérité avec cette nouvelleusine », a-t-il conclu lors de sonallocution, faite en présence deRoland Cyrenne. représentant de lacompagnie papetière Kruger quidétient 5 % des actions de GérardCrête et fils.

Selon Richard Bélanger. présidentet directeur général de Gérard Crête etfils. la compagnie vient chercher desapprovisionnements de 807.500 m3

de sapin, épinette et pin gris dans larégion. Avec le nouvel investissement

au site Vallières. une par-tie du bois y sera trans-formée en bois de colom-bage. en 2 X 4 de 8 à10 pieds.

C'est en 1991 queGérard Crête mettait enservice ses instalIationsde tronçonnage et de miseen copeaux à La Tuque.Dans le contexte d'alors,celui des aires communesdans les exploitationsforestières, on voulaitpouvoir échanger du bois

à proximité de la forêt.À l'époque. Avenor na c9mpagnie

de

de dollars

or:

6,5 millions

Une usine pour réduire les coûts de transport.

Par PIERRE DUBOIS, ing. f.

Crête construit.. "une SCIerIe aLa Tuque

a compagnie GérardCrête et fils inc. aannoncé la construc-tion d'une nouvelIeusine de sciage à LaTuque. Dès cet été.une nouvelIe unité de

production de bois de colombage seraajoutée aux instalIations existantes detronçonnage et de mise en copeaux deCrête au site Vallières, un parc indus-triel forestier situé à quelques kilo-mètres au nord de La Tuque. Lacompagnie prévoit y investir 6,5 mil-lions de dolIars. créant 18 nouveauxemplois. Elle transformera sur place130.000 mètres cubes de ses approvi-sionnements en sapin. épinette et pingris de la région.

Par cet investissement,on veut surtout éviter letransport du petit bois surune trop longue distance.La mise en chantiere delanouvelle usine a débutéen mai et celIe-ci devraitêtre en activité cetautomne.

Une usine de sciage dela compagnie Crête étaitune vieilIe promesse faiteà la région de La Tuque.En conférence de presseen mars dernier dans les bureaux dela municipalité régionale de comté

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Jllill 1994/0pératiolls !""""tieres • 1 R

Page 125: Document

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À droite, Richard Bélanger, pdg de Gérard Crête et fils inc., et Martin Crête lorsde l'annonce de la construction d'une nouvelle scierie de 6,5 millions dedollars au site Vallières.

_. Sud-estLes Provinces .-1"=800-641-9032de l'ouest . ~ . _ -; Ouest1-800-665-4866 -"- -1.so0-828-9940

Encerclez carte-réponse no, 24luin 1994IOpération, For •.,!;i-r •., • 19

Nord-est1~2-7967

Ontario etles Maritimes1-800-463-8866

.~,Quèbeo .1-800-387-8866

transport ». Si la production de cettenouvelle usine de bois de colombagede Crête est autant orienté vers le pingris, c'est parce que les copeaux depin gris peuvent être acheminés versl'usine de Cartons Saint-Laurent(anciennement PFCP La Tuque), unedes rares usines de cette région à lesaccepter.

En 1993, Crête réalisait un chiffred'affaires de 110 millions de dollars.En Mauricie seulement, Crêteembauche 366 travailleurs, ce quireprésente une masse salariale deIl millions de dollars, en plus deverser 37 millions de dollars à plu-sieurs entrepreneurs forestiers quiréalisent les opérations forestières. Lacompagnie a acquis une scierie àWoburn dans l'Estrie en 1990. Lamajeure partie du bois d'oeuvre estexportée aux États-Unis. SelonRichard Bélanger, 3 % des exporta-tions sont dirigées vers les pays duMoyen-Orient. Par l'intermédiaire deRémabec inc., sous-traitant au siteVallières, Crête emploie déjà 18 per-sonnes à La Tuque, un nombred'emplois qui doublera avec le nouvelinvestissement annoncé.

réalisant les opérations forestières del'usine de Cartons Saint-Laurent,anciennement Produits forestiersCanadien Pacifique de La Tuque),Stone-Consolidated et Krugerpouvaient ainsi obtenir leur partd'approvisionnement en rondins de4 pieds et en copeaux. En tronçonnantau site Vallières, Crête s'assurait aussid'un approvisionnement en billotsde qualité pour ses usines deSt-Séverin-de-Prouxville, de St-Rock-de-Mék.inac et de Notre-Dame-des-Anges.

En 1991, selon Richard Bélanger,l'échange portait sur 530,000 m3 derésineux. En 1994, il a diminué àseulement 80,000 m3. Cartons Saint-Laurent a récemment décidé des'approvisionner majoritairement avecdu bran de scie et d'autres résidus.Sans nouvel investissement, le main-tien des activités de Crête au siteVallières aurait pu être compromis.

Selon M. Bélanger, l'investisse-ment permettra « d'éviter le transportdes billes de petites dimensions sur degrandes distances et de transformer, leplus possible, le pin gris à La Tuquede manière à réduire les coûts de

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ANNEXE 1

BULLETIN D'INFORMATION SUR LES FORÊTS MODÈLESFÉVRIER 1994

Page 127: Document

B2/23/g4 HB:13:B3 EST: CAH.FOR.SERV./?->SERVICE CAHADIEH DES.' 02/22:94 14:32 FAX 819 994 i022 FORESTRY CANADA

Page 2@OOI

Model Forest NewsBulletind'information surles forêts modèles

Volume 2. Number 1. February 1994

VISIT TO A JAPANESE 'MODEL FOREST'

Hull_. On a recent visit to Japant DavidBrand, Director of SustainableDovolopmont for mo CanQd.ian PoroatService. had the opportunity to tour aJapanese project that is very similar inscope and objectives 10 the Model ForestProgram. Here is bis report.

ln carly December. 1993, 1 spent a daywith Mr. Fujiwara, Chief Forest PlanningOfficer of the Japancse Forcstry Agency.To most w~stemers, the fact that Japan istwo-thirds forestcd cornes as a surprise. lnfact, Japan is bighly UIbanRed, but most ofthe rural areas remain primarily in forestcover.

Th~ forest sector in Japan faces threemajor challenges. First, there is thegrowing ùepcnùencc on impurtcù wuoù:currently, domestic supplies provide foron1y about 20% of domestic demand.Second, there is the aging labor force andthe difficulty involved in attracting newlabor into foresny. Third, there Is thegrowing cost of production in relation ta

Volume 2. numéro 1. février 1994

VISITE D~ FORÊT MODÈLE JAPONAISE

Hull ••• Derni=ment, de passage auJapon. David Brand, directeur duDôvoloppomont dumbl0 clu Son-1oocanadien des forêts, a eu l'occasion devisiterune r~ation japonaisedontl'cnver~ ct les objectifs··ressemblentbeaucoup à ceux de no~ programme desforêts modèles. Voici ]e' compte rendu de,ses observations.

Au début de décembre 1993, j'ai passé unejoum~ avec M. Fujiwara. planificateurforestier en chef au Service des forets duJapon. La. plupart du temps, lesoccidentaux apprennent avec surpri.c;equele Japon est couvert aux deux tiers deforêts. De fait, le Japon est fortementurbanisé, mais la plus grande partie de sazone rurale reste principalement couvertede forêts.

Le secteur forestier japonais doit relevertrois grande; défis : (1) le Japon dépend deplu~ ~n plu~ tlc;tiimpurtaLiull~ ùc: bu.i~,elses réserves ne répondent qu'à 20 %environ de la demande nationale ; (2) lamain-d'oeuvre du secteur vieillit, et il estdifficile d'y attirf;r la rel~ve ; (3)relativement à ]a valeur du bois SUT pied ouà la valeur des billes sur les marchés de

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BZ/?3/9i ~B:13:4B EST; CAn.FOR.SERV./?->SERVICE CAnADIEn DES02,~2/94 14:32 FAX 819 994 7022 FORESTRY CANADA Page 3

!àJ 002

2

. the stumpage or wholesale value of logs .. To address these and other challenges. theForeStry Agency recently established 13special planning umLS,and designedprograms to be implemented within theseunits.

The planning unit is the basic fcrestmanagement unit in Japan. During myvisit, 1 toured one of the 13 special forestplanning units on the slopes of Mt. Fuji.Covering an area of more than 100,000 ha.ît is managed by a partnership ofcommunity, government, industty, andinteI'e!;t groups. The program they havedesigned is impressive. To build up woodsupplies (primarily of Hinold or Japanesecypress), they have eSlablished nurseriesand intensified silviculture programs. Toexpand the potential work force they havedeveloped a forcst education centre whereschool chUdren go to leam about the forestand. try their band at various silviculturejobs. Fmally. and moSt impressive in myopinion, the)' have developed' a logmarketing system that assembles an tllelocally grown logs each week, sortS themby sizc class and nuctions them ta the localindusrry. This bas had very positiveeffects on wood priees, with logs beingsold for as bigh as $190 Cdn per m'.F1nally, in an effon ta stimulate consumerdemand for. and appreciation of,locallygrown wood, they have ercctedd.emonstration homes in the area that arebuilt of Hinoko wood.

1 was imprcssed with the focus of theactiviries and their direct relation ta theproblems defined at the outset. 1 hope thatone day the Mt. Fuji unit and others inJapan win become pan of the model forestnerworlc, as 1 believe that we can learn agreat deal from the Japanese experience.

gros, le coût de la transformation du boisva en augmentant. Pour régler cesdifficultés et d'autres, le Service des forêtsvient de créer 13 unités spéciales deplanification et d'imaginer des programmesdestinés à y être exécutés.

L'uniœ de planification constitue l'unitéfondamentale de l'aménagement forestierau Japon. Durant mon séjour, j'en ai visitéune, qui s'étend sur plus de 100 000 ha surles pentes du Fuji-Yama. Elle estaménagée en partenariat par des groupescommunautaires, l'État, l'industrie et desgroupes de pression, qui ont conçu unprogramme impressionnant. Pouraugmenter les réserves de bois(principalement d'hinoki, le faux-cyprès duJapon), ils ont créé des pépinières et ils ontintensifié les programmes sylvicoles. Pourélargir les effectifs potentiels de la main-d'oeuvre, ils ont créé un centre d'éducationforestière où· les écoliers apprennent sur laforêt et s'essaient à divers métierssylvicoles. Enfin, et c'est ce qui m'a leplus impressionné, ils ont con u le s me.c comm ation suivant : toutes ;1a

proouction locale de ~es est rassembléeheooomaa.au-ement, classée selon lesëlliIlensions et vendue aux enchères àl'industrie locale. Cette mesure a eu deseffcts très positifs sur les , les grumespouvant attein jusqu'à 190 $CDN/m .Enfin, pour stimuler la demande de boislocal ainsi que pour le f~ mieuxapprécier, ils ont bâti dans la région desmaisons modèles en hinoki.

J'ai été frappé par la convergence desréalisations et leur relation directe avec lesProblèmes définis dès le départ. J'espèrequ'un jour l'unité du Fuji-Yama et d'autresunités du Japon feront partie du réseau desforets modèles. tout comme je crois quenous pouvons apprendre beaucoup del'expérience japonaise. 9