56
ÉTUDE EXPLORATOIRE UTILISATIONS COMPLÉMENTAIRES À LA FORÊT Rapport préliminaire Présenté à: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. Préparé par: LES CONSULTANTS BPR Division agronomie et génie rural Mai 1994

Document

Embed Size (px)

DESCRIPTION

http://www.modelforest.net/media/k2/attachments/UtilisationComplementairesForet_1.pdf

Citation preview

Page 1: Document

ÉTUDE EXPLORATOIREUTILISATIONS COMPLÉMENTAIRES

À LA FORÊT

Rapport préliminaire

Présenté à:

Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc.

Préparé par:

LES CONSULTANTS BPRDivision agronomie et génie rural

Mai 1994

secfmod
Rectangle
secfmod
Rectangle
Page 2: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent lnc.

TABLE DES MATIERES

h /(r \

CADRE ET OBJECTIFS DU PROJET 1

1.0 MÉTHODOLOGIE EMPLOYÉE 31.1 Liste des activités complémentaires envisageables 4

1.1.1 Activités d'élevage en plein air 41.1.2 Activités d'élevage en claustration 41.1.3 Productions végétales 51.1.4 Activités reliées à l'exploitation de la ressource fores-

tière et minérale 51.2. Critères de désirabilité et justification de la pondération 5

1.2.1 Critères de compatibilité avec les activités forestières etagricoles traditionnelles 61.2.1.1 Utilisation des ressources biophysiques 61.2.1.2 Gestion du temps de l'exploitant 61.2.1.3 Utilisation des infrastructures et équipe-

ment existants 61.2.1.4 Utilisation des compétences des exploi-

tants 71.2.1.5 Acquisition de compétences 7

1.2.2 Critères économiques 71.2.2.1 Capital de départ 81.2.2.2 Capital d'opération 81.2.2.3 Potentiel de rentabilité 81.2.2.4 Création d'emplois directs 91.2.2.5 Création d'emplois indirects et effets

d'entraînement 91.2.3 Critères de l'environnement et du développement

durable 91.2.3.1 Risques et impacts environnementaux 91.2.3.2 Intégration de l'activité au concept de

développement durable 101.2.4 Critères de la visibilité et du développement régional .. 10

1.2.4.1 Développement d'une expertise régio-nale 10

1.2.4.2 Sensibilisation et éducation du public Il1.3 Critères de compatibilité des activités et justification de la

pondération retenue Il1.3.1 Accès aux ressources 121.3.2 Accès aux marchés 13

LES CONSULTANTS RPR

Page 3: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à LaforêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. II

1.3.3 Accès au financement 131.3.4 Accès au savoir-faire local 131.3.5 Accès à la main-d'oeuvre 14

1.4 Critères pour l'analyse des occasions d'affaires 141.5 Conception des fiches techniques 141.6 Synthèse de l'information utilisée 15

2.0 RÉSULTATS DE L'ANALySE 162.1 Pré-sélection selon les critères de désirabilité , 16

2.1.1 Présentation des tableaux de résultats 162.1.2 Analyse et discussion des résultats 25

2.2 Sélection selon les critères de compatibilité: discussion desrésultats 25

2.3 Analyse des occasions d'affaires 25

ANNEXE

LES CONSULTANTS BPR

Page 4: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc.

LISTE DES TABLEAUX

III

2.1 Analyse comparative des utilisations complémentaires sur la base descritères de désirabilité: Élevage à des fins bio-alimentaires et autres(exploitant) 17

2.2 Analyse comparative des utilisations complémentaires sur la base descritères de désirabilité: Productions végétales à des fins bio-alimentai-res et médicinales (exploitant) 18

2.3 Analyse comparative des utilisations complémentaires sur la base descritères de désirabilité: Autres productions végétales (exploitant) ..... 19

2.4 Analyse comparative des utilisations complémentaires sur la base descritères de désirabilité: Élevages à des fins bio-alimentaires et autres(promoteurs ou regroupements) 20

2.5 Analyse comparative des utilisations complémentaires sur la base descritères de désirabilité: Productions végétales à des fins bio-alimentai-res et médicinales (promoteurs ou regroupements) 21

2.6 Analyse comparative des utilisations complémentaires sur la base descritères de désirabilité: Autres productions végétales (promoteurs ouregroupements) 22

2.7 Analyse comparative des utilisations complémentaires sur la base descritères de désirabilité: Synthès des résultats de simulation: région duTémiscouata 23

2.8 Analyse comparative des utilisations complémentaires sur la base descritères de désirabilité: Synthèse des résulats de simulation: régiondes Seigneurie 24

LES CONSULTANTS RPR

Page 5: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc.

CADRE ET OBJECTIFS DU PROJET

1

Dans le cadre de la Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc., les promoteurs recher-chent des idées novatrices pour consolider les revenus des entreprises forestières.

Ces idées devront respecter le cadre et les objectifs des Forêts Modèles du Canada,à savoir:

Créer des unités d'aménagement viables en favorisant une diversification desrevenus;Assurer le développement durable des ressources forestières en préconisantentre autres, une approche de gestion intégrée des ressources;Accroître l'engagement de la population locale dans la mise en valeur desressources bio-alimentaires et forestières;Favoriser l'entrepreneurship en milieu rural;Concilier le développement des secteurs bio-alimentaire, touristique etforestier.

Les Consultants BPR ont été mandatés pour ce projet et la démarche proposée serésume de la façon suivante:

1. Réaliser, dans un premier temps, une étude exploratoire. Cette étude consisteen un ciblage d'activités complémentaires qui offrent le meilleur potentieldans le cadre d'une implantation en milieu forestier;

2. Réaliser une étude de faisabilité concernant les meilleures utilisationscomplémentaires identifiées. Cette étude vise à identifier les possiblilités debénéfices, les avantages et les opportunités, l'analyse du marché et laplanification stratégique qu'offrent ces utilisations;

3. Implanter et évaluer de deux à quatre activités complémentaires.

Le présent rapport situe les résultats obtenus à ce jour en ce qui concerne l'étudeexploratoire. L'approche utilisée pour l'identification d'activités complémentairesadaptées au contexte des exploitants forestiers de La Forêt Modèle inc. et à celui dela région du Bas-St-Laurent dans son ensemble en est une de ciblage graduel. Cetteapproche consiste en une série d'élimination successives, à partir d'une liste aussilarge que possible d'activités complémentaires potentielles. Cette liste est graduelle-ment réduite et raffinée pour n'obtenir à la fin du processus qu'un nombre limitéd'activités offrant le meilleur potentiel en vue d'une implantation dans la région.

LES CONSULTANTS BPR1

Page 6: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent /nc. 2

À la liste initiale d'activités complémentaires, les trois filtres suivants sont successive-ment appliqués:

Le filtre de désirabilité;Le filtre de compatibilité;Le filtre des occasions d'affaires.

Pour bien situer le lecteur, une description de la méthodologie employée permet desituer de quelle manière les activités seront évaluées. Des critères de désirabilitépermettent une pré-sélection d'activités. Ces critères ont été développé avec leconcours des gens impliqués dans le projet et sont divisés en quatre thèmes: lacomplémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnelles, l'économie,l'environnement et la visibilité et le développement régional. Ensuite, des critèresde complémentarité permettent d'évaluer les activités désirables pré-sélectionnées.Ces critères s'appuient sur l'accès aux ressources, l'accès aux marchés, l'accès aufinancement, l'accès au savoir-faire local et l'accès à la main-d'oeuvre.

Afin d'évaluer les activités de la façon la plus juste qui soit, des fiches techniques ontété élaborées pour chaque activité: elles ont permis une notation équitable selon unegrille d'analyse qui tient compte des critères énumérés plus haut.

Ensuite, les résultats de l'analyse sont présentés et une discussion pour chaqueactivité justifie les notes données pour chaque critère. L'application des critères decompatibilité permet de dégager les occasions d'affaire qui sont les plus prometteusesdans le cadre de la Forêt Modèle du Bas-Saint-Laurent.

En conclusion, une discussion permet de faire ressortir les principaux résultatsobtenus et leurs implications sodo-économiques possibles dans le contexte de larégion.

LES CONSULTANTS RPR

Page 7: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent [nc.

1.0 MÉTHODOLOGIE EMPLOYÉE

3

La méthode proposée par les Consultants BPR est une méthode d'éliminationpyramidale consistant à éliminer par étapes successives les activités complémentaires(voir figure 1.1).

Alternatives possibles

Alternatives désirables

Alternatives compatibles

Figure 1.1: Méthode d'élimination pyramidale

Afin de dégager les occasions d'affaires, trois filtres ont été successivement appliquésaux activités complémentaires.

Filtre de désirablité:Ce premier filtre permet d'éliminer les activités complémentaires qui sont le moinsbien adaptées au contexte et à l'environnement de La Forêt Modèle et celles quirépondent le moins bien aux objectifs et aux attentes des promoteurs. Ainsi, parexemple, une activité qui favorise une bonne utilisation des ressources biophysiquesde la région sera préférée à une activité qui n'utilise que peu ou pas les ressourcesdisponibles. De même, une activité faisant appel à des compétences et des habiletésque possèdent déjà les exploitants forestiers ou qui s'en rapprochent sera préféréeà une autre qui requiert des compétences nouvelles où très différentes de celles quepossèdent les exploitants. Également, une activité susceptible de générer des impactsnégatifs considérables sur l'environnement sera défavorisée au détriment d'une autrequi, par sa nature, exerce moins de pression sur l'environnement ou les ressources.

Filtre de compatibilité:Ce deuxième filtre vise à éliminer les activités dont les facteurs de localisation sontles moins compatibles avec ceux de la zone étudiée et ceux de la région du Bas-St-

LES CONSULTANTS BPR

Page 8: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. 4

Laurent en général. Ainsi, certaines activités pour lesquelles la proximité du marchéest un facteur de première importance pourraient être éliminées au bénéficed'activités qui privilégient la disponibilité de matières premières ou d'intrantsdisponibles dans la région. De la même façon, certaines activités pourraient êtredavantage compatibles avec les caractéristiques biophysiques particulières de la sous-région du Témiscouata plutôt qu'avec celles des Seigneuries.

Filtre des occasions d'affaires:Les activités ayant passé avec succès les deux premiers filtres font ensuite l'objetd'une évaluation sommaire de l'occasion d'affaire qu'elles représentent pour lespromoteurs de La Forêt Modèle Inc. Cette évaluation permet d'identifier les activitéscomplémentaires offrant le meilleur potentiel pour une implantation éventuelle dansla région sur la base d'une analyse de l'environnement interne (forces, faiblesse) etexterne (opportunités et menaces).

1.1 Liste des activités complémentaires envisageables

L'objectif de cette étape est de dresser une liste des activités qui peuvent êtrecomplémentaires à une exploitation forestière et dont l'implantation peut êtreenvisagée dans le cadre du projet de La Forêt Modèle Inc. Cet objectif a été réaliséen deux étapes. Dans un premier temps, une liste préliminaire a été élaborée àl'interne par l'équipe de travail des Consultants BPR. Cette liste a ensuite étésoumise aux responsables du comité de projet et finalisée dans le cadre d'une sessionde travail. Au total, 29 activités complémentaires ont été retenues dans le cadre decet exercice et soumises au filtre de désirabilité. Ces activités sont les suivantes:

1.1.1 Activités d'élevage en plein air

BisonCervidésChevalVolailles spécialisées (chasse)

1.1.2 Activités d'élevage en claustration

SanglierBovins à l'engraissementPêche en étang

Porc AgneauLapin Animaux à fourrureAutruche et émeu AquicultureVolailles spécialisées (élevages commerciaux)

LES CONSULTANTS BPR1

Page 9: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc.

1.1.3 Productions végétales

5

Plantes médicinalesCannebergesPlantes fourragères (pour exportation)

Petits fruits cultivésCulture en serres

1.1.4 Activités reliées à l'exploitation de la ressource forestière et minérale

AcéricultureBois de rameaux fragmentés (BRF)Ginseng (sous couvert d'érablière)ChampignonsPetits fruits sauvages

Arbre de NoëlPaillis horticoleRésines et huiles ess.Tête de violonTourbière

1.2. Critères de désirabilité et justification de la pondération

Quatre catégories de facteurs furent retenues par le comité de projet pourl'application du filtre de désirabilité; le degré de complémentarité de l'activité avecl'exploitation forestière, son intérêt sur le plan économique et financier, sonintégration au concept de développement durable, et la nature de son influence surle développement de la région du Bas-St-Laurent dans son ensemble. Unepondération, traduisant l'importance relative de chaque facteur, a été établie aucours d'une session de travail avec le comité. Au total, chacune des activitéscomplémentaires retenues a été évaluée sur la base de 14 critères.

La pondération initialement retenue par les membres du comité se présente commesuit:

Critères de complémentarité avec l'activité forestière: 40%;Critères économiques: 25%;Critères de l'environnement et du développement durable: 25%;Critères reliés au développement régional: 10%.

L'évaluation proprement dite des activités complémentaires retenues pour le filtrede désirabilité à été effectuée en deux temps par le biais de simulations informati-ques. Dans un premier temps, chaque activité s'est vue accorder une note sur uneéchelle de 1 à 10 reflétant son évaluation sur la base de chacun des critères retenus.Ainsi, une activité d'élevage effectuée en réclusion et qui n'utilise que peu ou pas lesressources biophysiques disponibles dans la zone d'étude a été défavorisée (i.e.qu'une note faible lui était attribuée) par rapport à une autre qui utilisait de façonoptimale une ou plusieurs ressources disponibles sur le territoire. Afin de s'assurerd'évaluer le plus justement possible les activités retenues sur la base d'un mêmecritère, une pondération comparative de chaque activité a été effectuée et ce, sur

LES CONSULTANTS BPR1

Page 10: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à LaforêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. 6

chacun des critères. Dans un deuxième temps, différentes simulations informatiquesont été effectuées afin de tester la sensibilité du modèle en modifiant le poids relatifdes quatre grandes catégories de facteurs à la base de l'évaluation. Ces simulationsvisent à déterminer l'impact sur les résultats d'une décision visant à accorder, parexemple, plus de poids aux critères économiques dans l'évaluation globale de chaqueactivité. Les résultats de cette analyse sont présentés à la section 2.1.

1.2.1 Critères de compatibilité avec les activités forestières et agricoles tradition-nelles

La pondération accordée à ce critère est de 40%; ce pourcentage reflète l'importanceaccordée à ce critère de la part des exploitants forestiers. Ainsi, il importe que lesactivités soumises à ce premier filtre correspondent le mieux possible à cet élémentet aux sous-critères qu'il comporte.

1.2.1.1 Utilisation des ressources biophysiques

L'importance relative de ce critère au sein du critère de compatibilité est de 20% ..

Objectif visé:Favoriser l'utilisation optimale des ressources biophysiques présentes sur le territoireétudié tout en donnant préséance à l'exploitation de la ressource forestière.

1.2.1.2 Gestion du temps de l'exploitant

L'importance relative de ce critère au sein du critère de compatibilité est de 25%.

Objectif visé:La mission première des promoteurs de La Forêt modèle étant l'exploitationforestière, il est convenu de favoriser les activités moins exigeantes en temps oususceptibles de bien s'insérer dans l'emploi du temps des exploitants forestiers. Ainsi,les activités complémentaires ne requérant pas plus de 30% du temps des exploitantsforestiers ont été favorisées au détriment des activités plus intensives en terme del'utilisation de ce temps.

1.2.1.3 Utilisation des infrastructures et équipement existants

L'importance relative de ce critère au sein du critère de compatibilité est de 10%.

Objectif visé:Favoriser les activités permettant d'utiliser les infrastructures, la machinerie et leséquipements accessibles dans la région. Compte tenu de l'impossibilité de dresser,

LES CONSULTANTS BPR

Page 11: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent lnc. 7

à ce stade-ci de l'étude, un inventaire détaillé des bâtiments et équipements quepossèdent les exploitants, l'hypothèse selon laquelle les catégories d'équipementssuivantes étaient facilement accessibles aux exploitants a été émise:

tracteurs, camions, remorques et équipements forestiers;hangars à machinerie, bâtiments pouvant servir à l'entreposage et à certainsélevages.

En ce qui concerne les infrastructures présentes en région, la présence d'un abattoirspécialisé dans la découpe du porc a été considérée.

1.2.1.4 Utilisation des compétences des exploitants

L'importance relative de ce critère au sein du critère de compatibilité est de 25%.

Objectif visé:Favoriser les activités qui permettent aux exploitants d'utiliser certaines compétenceset habiletés qu'ils possèdent déjà au détriment d'activités requérant des compétencesnouvelles nécessitant un apprentissage plus ou moins long. Ainsi, les activités mettanten valeur les habiletés de gestion des ressources forestières ont été favorisées.

1.2.1.5 Acquisition de compétences

L'importance relative de ce critère au sein du critère de compatibilité est de 20%.

Objectif visé:Dans la mesure ou certaines activités font appel à des compétences que ne possèdentpas déjà les exploitants, il s'agit de favoriser celles qui font appel à des compétencessimples ou qui se rapprochent le plus de leurs compétences traditionnelles. Deuxnotions ont été considérées, soit le nombre de compétences nouvelles requises (ex:compétences techniques, de mise en marché) et leur degré de complexité.

1.2.2 Critères économiques

La pondération accordée à ce critère est de 25%. Les éléments qui touchent auxcapitaux de départ et d'opération se retrouvent dans cette section. De même, lepotentiel de rentabilité et les emplois qui peuvent être créés directement ouindirectement sont étudiés sous ce critère. Les activités soumises devront doncrépondre le mieux possible à ces sous-critères afin de satisfaire à cette section.

LES CONSULTANTS BPR1

Page 12: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. 8

1.2.2.1 Capital de départ

L'importance relative de ce critère au sein du critère économique est de 20%.

Objectif visé:Favoriser les activités nécessitant les investissements de départ les moins élevés pourleur réalisation. Afin d'être en mesure d'attribuer une note à chacune des activitéssur la base de ce critère, deux facteurs ont été considérés: d'une part, la possibilitéde démarrer la production à petite échelle et d'autre part, la disponibilité en régionde certaines ressources pouvant permettre de réduire les coûts de démarrage d'uneactivité (ex: bois pour la construction de clôtures, de bâtiments ou autre).

1.2.2.2 Capital d'opération

L'importance relative de ce critère au sein du critère économique est de 20%.

Objectif visé:Favoriser les activités complémentaires dont les besoins en fonds de roulement sontles moins considérables. Afin d'établir ces besoins, les éléments suivants ont étéconsidérés:

la période minimale de temps écoulée entre le démarrage d'une activité et lespremières ventes afin de tenir compte du temps requis pour établir le cheptel(ex: élevage de grands gibiers) ou pour que certaines productions arrivent àmaturité (ex: arbres de Noël);

le coût relatif des intrants nécessaires à la production (ex: main d'oeuvre,achat d'animaux pour fins d'engraissement, aliments, etc.).

1.2.2.3 Potentiel de rentabilité

L'importance relative de ce critère au sein du critère économique est de 30%.

Objectif visé:Favoriser les activités complémentaires offrant, sur la base d'une évaluationsommaire, les meilleures perspectives de rentabilité. Dans le cadre de cette analyse,les paramètres suivants ont été considérés:

l'importance des besoins en investissements (démarrage et opération);les perspectives et les risques de marché;la notion de risque reliée à l'activité (ex: risques techniques, risques reliés auxaléas climatiques).

LES CONSULTANTS RPR

Page 13: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. 9

1.2.2.4 Création d'emplois directs

L'importance relative de ce critère au sein du critère économique est de 15%.

Objectif visé:Favoriser les activités les plus susceptibles de favoriser la création d'emplois directs(Le. sur les exploitations).

1.2.2.5 Création d'emplois indirects et effets d'entraînement

L'importance relative de ce critère au sein du critère économique est de 15%.

Objectif visé:Favoriser les activités susceptibles de générer des retombées économiques dans larégion. Trois facteurs ont été considérés dans cette évaluation:

le potentiel de l'activité en terme de création ou de soutien d'emplois dansle secteur bio-alimentaires (ex: secteur de l'abattage, fourniture d'intrants deproduction, secteur des services);

l'effet d'entraînement potentiel sur d'autre secteurs de J'économie régionale(ex: secteur récréo-touristique);

le potentiel en terme d'effet d'imitation par d'autres exploitants ou promo-teurs.

1.2.3 Critères de l'environnement et du développement durable

La pondération accordée à ce critère est de 25%. Les éléments principaux quitouchent cette section sont les risques et impacts environnementaux reliés à J'activitéet l'intégration de l'activité au concept de développement durable. Les activitéssoumises devront donc répondre le mieux possible à ces sous-critères afin desatisfaire à cette section.

1.2.3.1 Risques et impacts environnementaux

L'importance relative de ce critère au sein du critère de J'environnement est de 50%.

LES CONSULTANTS BPR

Page 14: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. 10

Objectif visé:Afin de minimiser le risque environnemental, il s'agit de favoriser les activités quiexercent le moins de pression possible sur l'environnement et les ressourcesnaturelles de la zone concernée. Les facteurs suivants ont été considérés dansl'analyse:

Eau:

Air:

Sol:

Ressourcesécologiques:

1.2.3.2

dommages potentiels causés par l'activité aux cours d'eau et à la nappephréatique;

pollution sous forme d'odeurs, de rejets d'émissions dans l'atmosphère,poussières et autre;

érosion potentielle, risques de dommages reliés à la compaction, etc.

flore forestière, ressources minérales, etc.

Intégration de l'activité au concept de développement durable

L'importance relative de ce critère au sein du critère de l'environnement est de 50%.

Objectif visé:Favoriser les activités les plus respectueuses de l'environnement dans une perspectivede développement durable. Dans le cadre de cette analyse, les activités complémen-taires qui, tout en satisfaisant à des objectifs économiques, contribuent le plus à laconsolidation du tissus social et n'hypothéquent pas l'avenir des générations futuresont été privilégiées.

1.2.4 Critères de la visibilité et du développement régional

La pondération accordée à ce critère est de 10%. Les éléments principaux quitouchent cette section sont le développement d'une expertise régionale et lasensibilisation et l'éducation du public aux activités agro-forestières. Les activitéssoumises devront donc répondre le mieux possible à ces sous-critères afin desatisfaire à cette section.

1.2.4.1 Développement d'une expertise régionale

L'importance relative de ce critère au sein du critère de développement régional estde 40%.

Objectif visé:Favoriser les activités les plus susceptibles de contribuer au développement d'une

LES CONSULTANTS BPR

Page 15: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. 11

expertise distincte pour la région du Bas-St-Laurent et qui serait en même tempsfacilement et rapidement transférable.

1.2.4.2 Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières

L'importance relative de ce critère au sein du critère de développement régional estde 60%.

Objectif visé:Ce critère vise à privilégier les activités qui, de par leur nature, sont les plussusceptibles de constituer un bon véhicule afin de sensibiliser les médias et le publicen général à la cause des exploitants forestiers et au dynamisme économique de larégion du Bas-St-Laurent dans son ensemble. Ainsi, les activités nouvelles, àcaractère exclusif ou distinctif et offrant un potentiel d'attrait médiatique ont étéfavorisées.

1.3 Critères de compatibilité des activités et justification de la pondérationretenue

Afin d'être en mesure d'identifier, parmi la liste des activités désirables, les activitésles plus compatibles avec les caractéristiques de la zone étudiée, les activités retenuesont été passées dans un second filtre, dit de compatibilité. Le but de cette analyseest d'identifier les activités complémentaires qui correspondent le mieux, en fait decompatibilité, avec le territoire du Bas St-Laurent. Cinq critères ont été appliquésà chacune des activités retenues suite à l'analyse avec la grille de désirabilité.

La pondération retenue pour chacun des critères de compatibilité a été déterminéesuite à un exercice à l'interne avec les gens des Consultants BPR. Cette pondérationtient compte des recommandations et des suggestions faites lors de la dernièrerencontre avec les clients, le 2 mai 1994 à Auclair.

L'évaluation des activités complémentaires les plus compatibles sera effectuée àl'interne par les membres de l'équipe de travail sur la base des informationscontenues dans les banques de données accessibles aux Consultants BPR (i.e.paramètres pédo-climatiques de la zone d'étude), des informations sur les marchés,de même que sur le base des informations transmises par les promoteurs de La ForêtModèle. La pondération retenue pour chacun des critères de compatibilité seprésente de la façon suivante:

LES CONSULTANTS BPR

Page 16: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc.

Accès au ressources: 30%Accès aux marchés: 30%Accès au financement: 20%Accès au savoir faire local: 15%Accès à la main-d'oeuvre: 5%

12

Encore là, chaque activité se verra accorder une note sur une échelle de 1 à 10,reflétant sont évaluation sur la base de chaque critère retenu.

Les résultats seront disponibles dans le rapport final.

1.3.1 Accès aux ressources

Ce critère compte pour 30% de la pondération totale dans l'identification desactivités complémentaires les plus compatibles. Les exploitants souhaitent pourvoirutiliser au maximum les ressources offertes par le contexte forestier dans le cadre del'implantation d'une activité.

Objectif visé:Favoriser les activités complémentaires qui sont le mieux localisées en terme d'accèsaux ressources biophysiques, qui satisfont à la zone couverte par le projet comptetenu de ses caractéristiques climatiques et pédologiques et qui ont une bonnedisponibilité de matières premières ou d'intrants (ex: énergie, aliments pour animaux,etc.). Ainsi, une activité pour laquelle l'accès aux ressources biophysiques duterritoire (ex: sous-produits de l'exploitation forestière, sols forestiers ou agricole,flore, etc.) est de première importance sera favorisée au détriment d'une autre pourlaquelle l'accès aux ressources disponibles dans la région ne constitue pas un facteurcritique de succès.

Il est important de considérer que le critère d'accès au ressources fait égalementintervenir le concept d'adaptabilité aux ressources disponibles aux fins de l'activitéétudiée. En l'occurrence, la disponibilité de sols à un usage agricole ne signifie pasnécessairement que cette ressource est adaptée aux besoins de l'activité étudiée. Parexemple, les sols agricoles disponibles sur le territoire peuvent permettre la culturedu foin. Cependant, les conditions climatiques particulières de la région qui régissentcette culture peuvent limiter la culture de certaines espèces ou affecter leurcroissance, imposant ainsi certaines limitations qui doivent être considérées lors del'analyse.

LES CONSULTANTS BPR

Page 17: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. 13

Enfin, l'accès à une ressource dont la présence est déterminante pour la mise enplace d'une activité peut faire défaut sur une partie du territoire. Par exemple, lamise en place de certains élevages extensifs qui nécessitent l'utilisation de solsagricoles à des fins de pâturage ou autre pourrait être incompatible avec la sous-région des Seigneuries en raison de la non-disponibilité de cette ressource.

1.3.2 Accès aux marchés

Ce critère compte pour 30% de la pondération totale. Une importance de la sorteimplique que les forestiers souhaitent implanter des activités complémentaires pourlesquelles le marché n'est pas saturé.

Objectif visé:L'accès aux marchés étant conditionnel au succès des activités complémentaires àêtre implantées, il est important de déterminer quelles seront les activités dont leproduit sera commercialisé localement ou régionalement et celles qui, de par leurnature, s'adresseront à des marchés de consommation situés à l'extérieur de larégion. Compte tenu des exigences et des habiletés différentes requises pourconquérir ces marchés, les activités dont le produit pourrait potentiellement êtreécoulé localement ou régionalement seront favorisées puisqu'elles peuvent permettreaux promoteurs de minimiser, parfois significative ment, les risques inhérents à lamise en marché des produits. Ainsi, les cultures ou élevages pouvant potentiellementêtre écoulés dans la région contribuent à minimiser ce risque et seront privilégiées.

1.3.3 Accès au financement

Ce critère compte pour 20% de la pondération totale. Étant donné la possibilitéd'investissement de promoteurs, de regroupements ou l'accès à des subventions, lesexploitants forestiers ne devraient pas accorder plus d'importance à ce critère.

Objectif visé:Favoriser les activités les plus susceptibles d'avoir accès à un financement en région,soit par des capitaux privés (ex: exploitants de La Forêt Modèle ou promoteursprivés) soit par un accès à du capital de risque dans la région (i.e. Fonds dedéveloppement régionaux, Programme du Plan Vert, etc.).

1.3.4 Accès au savoir-faire local

Ce critère compte pour 15% de la pondération totale.

Objectif visé:Favoriser les activités pour lesquelles une expertise est disponible et facilementaccessible en région pour les promoteurs de La Forêt Modèle. Ainsi, la présence en

LES CONSULTANTS BPR

Page 18: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent lnc. 14

région de représentants des ministères de l'agriculture, de l'industrie et du commerce,de centres de recherche, d'instituts d'enseignement et autres, possédant le savoir faireou l'expertise requise au démarrage de certaines activités sera privilégié.

1.3.5 Accès à la main-d'oeuvre

Ce critère compte pour 5% de la pondération totale.

Objectif visé:Favoriser les activités pour lesquelles la main-d'oeuvre accessible localement est lamieux adaptée compte tenu de ses exigences particulières.

1.4 Critères pour l'analyse des occasions d'affaires

Les activités complémentaires ayant passé avec succès les filtres de désirabilité et decompatibilité feront l'objet d'une évaluation préliminaire de l'occasion d'affairesqu'elles représentent pour les promoteurs de la Forêt Modèle. Ainsi, il est décidéde ne retenir aux fins de cette analyse, que les activités complémentaires offrant leplus de potentiel pour des investissements dans la région. Quatre facteurs serontconsidérés dans le cadre de cette analyse, soit:

Les avantages de coûts découlant de l'implantation de l'activité dans la région;Les opportunités de substitution d'importations dans la région;Les opportunités reliées à des marchés en croissance;Les opportunités reliées à la valeur ajoutée aux produits pouvant êtrecommercialisés.

1.5 Conception des fiches techniques

Les fiches techniques ont été élaborées avec l'aide de la documentation disponiblesur chacune des activités possibles énumérées et sont situées en annexe du présentrapport.

Pour chaque élément des critères de désirabilité, une analyse comparative est faiteentre chaque activité. Pour chaque critère, on détermine si l'activité répond peu,moyennement ou très bien à ce critère, ce qui permet de doser les notes de 0 (peuapplicable) à 10 (très applicable). Après avoir évalué toutes les activités pourchaque critère, une pondération sur 100 points permet de démarquer les activités quisont le plus désirables de la part des exploitants. Ces notes sont purementcomparatives et le pourcentage attribué ne reflète pas la capacité d'une activité deréussir plus qu'une autre dans le cas de leur implantation. Elles ne servent qu'àdémarquer les activités étant les plus désirables selon les critères et la pondérationsuggérés par l'équipe de travail.

LES CONSULTANTS BPR

Page 19: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc. 15

Les fiches techniques ont été réalisées en tenant compte que certaines activités nesont applicables qu'au secteur de l'Est du Lac Témiscouata et que d'autres nes'appliquent qu'aux Seigneuries Nicolas Rioux et Métis. En ce qui concerne lesactivités qui s'appliquent aux deux secteurs, les fiches ont été faites en tenant comptedu territoire qui semble le plus prometteur pour l'activité: ces résultats seronttoutefois facilement transposables à l'autre secteur, si désiré.

Min d'appliquer le filtre de désirabilité, des fiches sommaires ont été élaborées pourchacune des 29 activités. Elles donnent, pour chaque critères, une appréciation selonque l'activité correspond peu, moyennement ou très bien au critère énoncé.

Pour ce qui est de l'analyse des occasions d'affaires, des fiches plus détaillées serontfaites pour les quelques activités retenues.

À ce stade-ci de l'étude, il est important de comprendre que les fiches techniques ontété élaborées d'après des renseignements purement indicatifs (feuillets du CP AQ,CPVQ, CREAQ). Elles sont donc descriptives et ne sont pas représentatives detoutes les situations rencontrées pour chaque élevage ou culture. Elles ont été unoutil de travail afin d'aider à la prise de décisions et à la comparaison des activitésentres elles.1.6 Synthèse de l'information utilisée

Pour chaque activité, l'information rassemblée est fort diversifiée et provientgénéralement de sources variées. En ce qui concerne les élevages ou les culturestraditionnellement rencontrés au Québec, les feuillets du Comité de RéférencesÉconomiques en Agriculture du Québec (CRÉAQ) ainsi que les cahiers du Comitédes Productions Animales du Québec (CPAQ) et du Comité de ProductionsVégétales du Québec (CPVQ) ont permis de déterminer plusieurs éléments requis.Par exemple, la taille des investissements requis, la disponibilité du producteur et lesressources nécessaires sont autant d'éléments qui sont fournis par ces documents.

Toutefois, pour certaines activités nouvellement implantées au Québec ou pour desutilisations de produits dérivés de la forêt, aucune documentation officielle n'existe.Des entrevues téléphoniques et des rencontres avec des gens oeuvrant dans ledomaine de l'agro-alimentaire ont permis de compléter certaines notions manquan-tes.

LES CONSULTANTS BPR

Page 20: Document

TABLEAU 2.1: ANALYSE COMPARATIVE DES UTILISATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LA BASE DES CRITERES DE DÉSIRABILITÉEXPLOITANT

ELEVAGES A DES FINS BIO-ALIMENTAIRES ET AUTRES

PLEIN AIR CLAUSTRATION(avec ou sans aires d'exercices)

T T T T T T TS T T T T T T TSPondération Bison Sanglier Cervidés Cheval Bovin Volaille Pêche Agneau Porc Lapin Animaux Autruche Volaille Aqui-

boucherie chasse étang fourrure émeu commerciale culture

Complémentarité avec les activités forestières 40%et al!ricoles traditionnelles

Utilisation des ressources bio-physiques 8% 8 8 8 6 6 7 7 5 4 1 2 4 3 6Gestion du temps de l'exploitant 10% 8 8 8 8 8 6 10 6 4 6 6 6 6 5Utilisation des infrastructures et équipements existants 4% 5 5 5 7 7 5 8 7 4 6 5 7 5 1Utilisation des compétences des exploitants 10% 6 6 6 6 6 6 6 5 3 4 3 3 3 3Acquisition de compétences techniques et de gestion 8% 6 6 6 6 6 6 7 6 5 5 4 4 3 3

27,2 27,2 27,2 26,4 26,4 24,4 30,4 22,6 15,8 17,2 15,8 18,2 15,8 15,6

Critères économiques 25%Capital de départ 5% 4 4 4 7 7 5 8 5 3 5 4 5 5 2Capital d'opération 5% 3 5 4 6 5 6 9 5 5 6 6 6 6 4

Potentiel de rentabilité 8% 5 6 5 3 6 6 8 6 8 4 6 6 4 4Création d'emplois à la ferme 4% 3 3 3 2 2 3 3 3 5 3 3 3 5 5Création d'emplois indirectes et effets d'entraînement 4% 5 5 5 2 2 5 6 2 8 3 5 5 4 6

10,1 11,8 10,6 9,9 Il,7 12,7 17,5 11,1 14,7 10,5 12,3 12,7 11,6 10,0

Critères de l'environnement et du développcment durable 25%Risques et impacts environnementaux reliés à J'activité 13% 7 7 7 6 5 8 9 6 6 6 6 6 6 8Intégration de l'activité au concept de développ. durable 13% 6 6 6 5 5 6 8 5 7 5 4 5 6 8

16,3 16,3 16,3 13,8 12,5 17,5 21,3 13,8 16,3 13,8 12,5 13,8 15,0 20,0

Critères de la visibilité et de j'expcrtise rél!ionale 10%Développement d'une expertise régionale 4% 7 7 7 4 4 7 4 4 6 5 7 7 6 6Sensibilisation et éducation du public aux activités 6% 7 7 7 5 3 8 3 3 6 3 2 6 6 9ageo-forestières

7 7 7 4,6 3,4 7,6 3,4 3,4 6 3,8 4 6,4 6 7,8

TOT AL: 100% 60,5 62,2 61,0 54,7 54,0 62,2 72,5 50,9 52,7 45,2 44,6 51,1 48,4 53,4

•..."-...J

Page 21: Document

TABLEAU 2.2: ANALYSE COMPARATIVE DES UTILISATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LA BASE DES CRITERES DE DÉSIRABILITÉEXPLOITANT

PRODUCTIONS VEGETALES À DES FINS BIO-ALIMENTAIRES ET MEDICINALES

TS TS S T TS TS T T T T

Pondération Champignons Têtes de Résine et Plantes méd. Plantes méd. Petits fruits Petits fruits Canneberges Seniculture Acériculture

violon huile de con. champs foret naturels cultivés

Complémentarité avec les activités forestières 40%et agricoles trad itionnelles

Utilisation des ressources bio-physiques 8% 9 9 10 5 9 10 6 7 4 10

Gestion du temps de l'exploitant 10% 8 9 7 5 9 8 4 3 4 10

Utilisation des infrastructures et équipements existants 4% 6 7 6 7 8 8 7 1 2 6

Utilisation des compélences des exploilants 10% 6 7 8 4 7 7 4 2 4 8

Acquisition de compétences tecluûques et de gestion 8% 6 6 7 3 7 8 6 3 5 8

28,4 30,8 31 18,2 32,0 32,6 20,4 13,4 16 34,8

Critères économiq ues 25%Capital de départ 5% 7 8 6 6 8 8 6 2 3 8

Capital d'opération 5% 7 8 8 7 9 9 7 3 4 8

Potentiel de renlabililé 8% 5 4 6 6 6 5 6 7 4 6

Création d'emplois à la ferme 4% 5 5 7 6 6 2 6 7 5 4

Création d'emplois indirects et effets d'entraînement 4% 5 5 5 3 5 5 2 3 3 6

14,5 14,8 16,0 14,4 17,1 14,9 14,0 Il,5 9,5 16,3

Critères de l'environnement et du dèveloppement durable 25%

Risques el impacls enwonnemenlaux reliés à l'activité 13% 6 5 8 7 9 9 7 7 6 9

Intégration de l'activité au concept de développ. durable 13% 7 6 9 6 7 7 6 7 5 10

16,3 13,8 21,3 16,3 20,0 20,0 16,3 17,5 13,8 23,8

Critères de la visibilité et de l'expertise régionale 10%

Développemenl d'une expertise régionale 4% 8 8 8 7 7 8 7 7 4 6

Sensibilisalion el éducation du public aux activités 6% 9 8 9 9 9 8 5 8 4 3

agro-forestières 8,6 8 8,6 8,2 8,2 8 5,8 7,6 4 4,2

TOTAL: 100% 67,8 67,3 76,9 57,0 77,3 75,5 56,5 50,0 43,3 79,0

•.....CO

Page 22: Document

TABLEAU 2.3: ANALYSE COMPARATIVE DES UTILISATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LA BASE DES CRITERES DE DÉSIRABILITÉEXPLOITANT

AUTRES PRODUCTIONS VÉGÉTALES

T TS TS TS SPondération Plantes Arbres Bois Paillis Tourbière

fourragères de Noel rameaux frag de cèdresComplémentarité avec les activités forestières 40%et agricoles traditionnelles

Utilisation des ressources bio-physiques 8% 7 10 10 10 7Gestion du temps de l'exploitant 10% 8 8 7 7 4Utilisation des infrastructures et équipements existants 4% 7 9 6 6 1Utilisation des compétences des exploitants 10% 7 9 8 9 2Acquisition de compétences techniques et de gestion 8% 6 9 7 7 3

28,2 35,8 31 32 14,4

Critères économiques 25%Capital de départ 5% 6 8 6 6 2Capital d'opération 5% 5 7 7 8 2Potentiel de rentabilité 8% 6 6 5 6 5Création d'emplois à la fem1e 4% 6 4 S 6 7Création d'emplois indirects et effets d'entraînement 4% 8 2 5 2 2

15,3 14,3 14,0 14,5 9,1

Critères de l'environnement et du développement durable 25%Risques et impacts environnementaux reliés à l'activité 13% 7 7 9 9 4Intégration de l'activité au concept de développ. durable 13% 7 7 7 8 4

17,5 17,5 20,0 21,3 10,0

Critères de visibilité et de l'expel1ise l'égionale 10%Développement d'une expertise régionale 4% 7 3 8 6 3Sensibilisation et éducation du public aux activités 6% 4 5 9 5 2agro-forestières 5,2 4,2 8,6 5,4 2,4

TOT AL: 100% 66,2 71,8 73,6 73,2 35,9

•......ID

Page 23: Document

TABLEAU 2.4: ANALYSE COMPARATIVE DES UTILISATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LA BASE DES CRITERES DE DÉSIRABILITÉPROMOTEURS OU REGROUPEMENTS

ELEVAGES A DES FINS BIO-ALIMENTAIRES ET AUTRES

PLEIN AIR CLAUSTRATION(avec ou sans aires d'exercices)

T T T T T T TS T T T T T T TSPondération Bison Sanglier Ce/Vidés Cheval Bovin Volaille Pêche Agneau Porc Lapin AnimalL'!: Autruche Volaille Aqui-

boucherie chasse étang fOWTUfe émeu commerciale cultureComplémentarité avec les activités forestières 40%et a2ricoles traditionnellesUtilisation des ressources bio-physiques 14% 8 8 8 6 6 7 7 5 4 1 2 4 3 6Utilisation des compétences des exploitants 14% 6 6 6 6 6 6 6 5 3 4 3 3 3 3Acquisition de compétences techniques et de Jl.estion 12% 6 6 6 6 6 6 7 6 5 5 4 4 3 3

26,8 26,8 26,8 24 24 25,4 26,6 21,2 15,8 13 11,8 14,6 12 16,2

Critéres économiq ues 25%Potentiel de rentabilité 9% 5 6 5 3 6 6 8 6 8 4 6 6 4 4Création d'emplois a la ferme 9% 3 3 3 2 2 3 3 3 5 3 3 3 5 5Création d'emplois indirectes et effets d'entraînement 8% 5 5 5 2 2 5 6 2 8 3 5 5 4 6

10,9 11,8 10,9 5,9 8,6 11,8 14,3 9,4 17,6 8,5 11,8 Il,8 11,0 12,5

Critères de J'environnement et du développement durable 25%Risques et impacts environnementaux reliés a l'activité 13% 7 7 7 6 5 8 9 6 6 6 6 6 6 8Intégration de l'activité au concept de développ. durable 13% 6 6 6 5 5 6 8 5 7 5 4 5 6 8

16,3 16,3 16,3 13,8 12,5 17,5 21,3 13,8 16,3 13,8 12,5 13,8 15,0 20.0

Critères de la visibilitè et de l'expertise rél(ionale 10%Développement d'une expertise régionale 4% 7 7 7 4 4 7 4 4 6 5 7 7 6 6Sensibilisation et éducation du public aux activités 6% 7 7 7 5 3 8 3 3 6 3 2 6 6 9aJl.fo·forestières 7 7 7 4,6 3,4 7,6 3,4 3,4 6 3,8 4 6,4 6 7,8

TOTAL: 100% 60,9 61,8 60,9 48,3 48,5 62,3 65,5 47,8 55,6 39,0 40,1 46,5 44,0 56,5

Na

Page 24: Document

TABLEAU 2.6: ANALYSE COMPARATIVE DES UTILISATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LA BASE DES CRITERES DE DÉSIRABILITÉPROMOTEURS OU REGROUPEMENTS

AUTRES PRODUCTIONS VÉGÉTALES

T TS TS TS SPondération Plantes Arbres Bois Paillis Tourbière

fourragères de Noel rameaux frag de cèdresComplémentarité avec les activités forestières 40%et af!ricoles traditionnellesUtilisation des ressources bio-physiques 14% 7 10 10 10 7Utilisation des comoétences des exploitants 14% 7 9 8 9 2Acquisition de comoétences techniques et de gestion 12% 6 9 7 7 3

26,8 37,4 33,6 35 16,2

Critères économiques 25%Potentiel de rentabilité 9% 6 6 5 6 5Création d'emplois à la fenne 9% 6 4 5 6 7Création d'emplois indirects et effets d'entraînement 8% 8 2 5 2 2

16,5 10,3 12,5 12,0 12,0

Critères de l'environnement et du développement dUr>lble 25%Risques et impacts environnementaux reliés à l'activité 13% 7 7 9 9 4Intégration de l'activité au concept de développ. durable 13% 7 7 7 8 4

17,5 17,5 20,0 21,3 10,0

Critères de visibilité et de l'expertise régionale 10%Déveloooement d'une expertise régionale 4% 7 3 8 6 3Sensibilisation et éducation du public aux activités 6% 4 5 , 9 5 2agro-forestières 5,2 4,2 8,6 5,4 2,4

TOT AL: 100% 66,0 69,4 74,7 73,7 40,6

NN

Page 25: Document

TABLEAU 2.7: ANALYSE COMPARATIVE DES UTILISATIONS COMPLÉMENTAIRES

SUR LA BASE DES CRITÈRES DE DÉSIRABILlTÉ

Synthèse des résultats de simulation: région du Témiscouata

0/0 EXPLOITANT PROMOTEURou REGROUPEMENT

40, 25, 25, 10 Acériculture: 78 Acériculture: 75

Plantes méd. forêt: 77 Bois rameaux frag.: 75

Petits fruits naturels: 76 Paillis de cèdre: 74

Bois rameaux frag.: 74 Plantes méd. forêt: 73

Paillis de cèdre: 73 Petits fruits naturels: 71

Pêche en étang: 73 Arbres de Noël: 69Arbres de Noël: 72 Foin exportation: 66Champignons forêt: 68 Champignons forêt: 66

Têtes de violon: 67 Pêche en étang: 65

Foin exportation: 66 Têtes de violon: 63

25,40, 25, 10 Plantes méd. forêt: 76 Plantes méd. forêt: 70

Acériculture: 75 Acériculture: 70

Pêche en étang: 72 Bois rameaux frag.: 70

Petits fruits naturels: 72 Paillis de cèdre: 68Bois rameaux frag.: 70 Foin exportation: 66Paillis de cèdre: 70 Petits fruits naturels: 65

Arbres de Noël: 67 Pêche en étang: 64

Champignons forêt: 66 Champignons forêt: 63 -Foin exportation: 65 Arbres de Noël: 62

Têtes de violon: 65 Porc sur litière: 60

30,20,40, 10 Acériculture: 79 Acériculture: 77

Plantes méd. forêt: 78 Bois rameaux frag.: 76

Petits fiuits naturels: 76 Paillis de cèdre: 75

Bois rameaux frag.: 75 Plantes méd. forêt: 75

Paillis de cèdre: 75 Petits fruits naturels: 73

Pêche en étang: 75 Pêche en étang: 69

Arbres de Noël: 71 Arbres de Noël: 69

Champignons forêt: 68 Foin exportation: 67

Foin exportation: 67 Champignons forêt: 66

Têtes de violon: 65 Volaille de chasse: 64

Activités Acériculture Acériculture

présentes dans Petits fiuits naturels Bois rameaux frag.

les 3 cas Plantes méd. forêt Paillis de cèdre

Bois rameaux fTag Plantes méd. forêt

Paillis de cèdre Petits fruits naturels

Pêche en étang Arbres de Noël

Arbres de Noël Foin exportation

Champignons forêt Champignons forêt

Foin exportation Pêche en étang

Têtes de violon

23

Page 26: Document

TABLEAU 2.8: ANALYSE COMPARATIVE DES UTILISATIONS COMPLÉMENTAIRES

SUR LA BASE DES CRITÈRES DE DÉSIRABILITÉ

Synthèse des résultats de simulation: région des Seigneuries

24

40, 25, 25, 10

25, 40, 25, 10

30,20,40, 10

Activités

présentes dansles 3 cas

EXPLOITANT

Plantes méd. forêt: 77

Résine et huile de conifère: 77Petits fruits naturels: 76

Bois rameaux tfag.: 74Paillis de cèdre: 73Pêche en étang: 73Arbres de Noël: 72Champignons forêt: 68Têtes de violon: 67Aquiculture: 54

Plantes méd. forêt: 76Résine et huile de coniÎere: 77Pêche en étang: 72Petits fruits naturels: 72Bois rameaux tfag.: 70Paillis de cèdre: 70

Arbres de Noël: 67Champignons forêt: 66Têtes de violon: 65

Aquiculture: 54

Résine et huile de conifère: 79Plantes méd. forêt: 78Petits fruits naturels: 76Bois rameaux tfag.: 75

Paillis de cèdre: 75Pêche en étang: 75

Arbres de Noël: 71Champignons forêt: 68

Têtes de violon: 65

Aquiculture: 60

Résine et huile de conifèrePlantes méd. forêtPetits fruits naturelsBois rameaux tfag.Paillis de cèdrePêche en étangArbres de NoëlChampignons forêt

Têtes de violonAquiculture

PROMOTEURou REGROUPEMENT

Résine et huile de conifère: 79Bois rameaux frag.: 75Paillis de cèdre: 74

Plantes méd. forêt: 73Petits fruits naturels: 71

Arbres de Noël: 69Champignons forêt: 66Pêche en étang: 65

Têtes de violon: 63Aquiculture: 57

Résine et huile de conifère: 79Plantes méd. forêt: 70Bois rameaux frag.: 70Paillis de cèdre: 68

Petits fruits naturels: 65Pêche en étang: 64

Champignons forêt: 63Arbres de Noël: 62Têtes de violon: 59

Aquiculture: 58

Résine et huile de conifère: 80Bois rameaux frag.: 76Paillis de cèdre: 75Plantes méd. forêt: 75Petits fruits naturels: 73Pêche en étang: 69

Arbres de Noël: 69Champignons forêt: 66

Aquiculture: 62

Têtes de violon: 62

Résine et huile de conifèreBois rameaux frag.Paillis de cèdrePlantes méd. forêtPetits fruits naturelsArbres de NoëlChampignons forêt

Pêche en étangTêtes de violon

Aquiculture

Page 27: Document

Étude exploratoire sur les utilisations complémentaires à la forêtRapport préliminaire: Forêt Modèle du Bas St-Laurent Inc.

2.1.2 Analyse et discussion des résultats

À venir

2.2 Sélection selon les critères de compatibilité: discussion des résultats

A venir

2.3 Analyse des occasions d'affaires

À venir

25

LES CONSULTANTS BPR

Page 28: Document

ANNEXE

Fiches techniques(pour fins de comparaison)

Page 29: Document

Fiches techniques comparatives: Forèt Modèle du Bas Si-Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: LE BISON

1

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Très bonne utilisation. Nécessite un terrain dont 25 % est constitué de boisé et doit avoir accès à un pâturage. Lefond de terre recommandé est de 1,2 à 2 hectares par animal.Gestion du temps de l'exploitant:Très bien. Étant un élevage extensif, on estime qu'un troupeau de 25 femelles n'exige que 0,25 unité-personne parannée (CRÉAQ).Utilisation des infrastructures et équipements existants:Moyennement intéressant. Les principales structures requises sont une clôture et un corral, rarement retrouvés surces sites. Une remise, un abri à foin ou un enclos d'hiver seront nécessaires s'ils ne se trouvent pas sur place.Utilisation des compétences des exploitants:Moyennement intéressant. L'aménagement des boisés destinés aux bêtes et la gestion des pâturages peuvent êtrefaits par les exploitants forestiers.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Demande une spécialisation de la part de l'éleveur. Les techniques d'élevage, les marchés disponibles,la commercialisation et la gestion financière de son entreprise sont importantes et il devra les acquérir par le biaisde formation technique et de gestion.

Critères économiquesCapital de départ:Peu intéressant. Les besoins de crédit à court terme sont très élevés et le temps de recouvrement est long. Laconstruction du corral et de la clôture est très coûteuse; ces coûts peuvent être diminués par l'implication del'exploitant dans cette construction. L'achat de bêtes et du fond de terre (s'il y a lieu) doit aussi être considéré.Capital d'opération:Peu intéressant. Les besoins en crédit à court terme sont très élevés cal' le délai avant la vente de la première bêteest de 4 à 5 ans. Le coût des aliments et de l'entretien des clôtures doit être pris en considération.Potentiel de rentabilité:Semble intéressant, selon les commentaires recueillis. Toutefois, un marketing agressif ainsi qu'une bonnecommercialisation sont nécessaires pour atteindre un bon potentiel de rentabilité.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Peu d'emplois autres que celui de l'exploitant seront générés à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Moyennement intéressant. Des emplois moyennement à hautement spécialisés seront reliés à la production(fournisseurs de moulée, de foin, vétérinaires, abattage, ... ). Cette activité peut créer une dynamique dans l'industrietouristique du Témiscouata.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Il est estimé qu'il faut 0,3 ha par bête pour éviter les risques environnementaux. Cette activité demandejusqu'à 2 ha par bête. Un bon plan d'aménagement des boisés et des pâturages permettra de limiter les dommagesaux ressources biophysiques.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. S'intègre bien à la forêt et met en valeur certaines parties de celle-ci tout en permettant à l'exploitantd'exercer son métier.

Critères de la visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Certains producteurs de d'autres régions sont dans cet élevage depuis quelques années et ont acquis unecertaine expertise: toutefois, le nombre de producteurs au Québec est relativement faible. L'expertise régionale, sielle se développe, ne sera pas disponible avant plusieurs années.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Intéressant. Étant donné la curiosité que suscite ce genre d'activité, la médiatisation et la publicité qui s'en suitpermettront de faire connaître la région et la vie forestière des exploitants qui en vivent.

Page 30: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèie du Bas 51-Laurent [nc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: LE SANGLIER

2

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Très bonne utilisation. Nécessite un terrain dont 50 % est constitué de boisé et doit avoir accès à un pâturage. Lefond de terre recommandé est de 0,5 hectares par animal.Gestion du temps de l'exploitant:Très bien. Étant un élevage extensif, on estime qu'un troupeau de 20 femelle n'exige que 0,5 unité-personne parannée (CRÉAQ).Utilisation des infrastructures et équipements existants:Moyennement intéressant. Les principales structures requises sont une clôture et un corral. La construction d'uneremise, d'un abri à foin ou d'un enclos d'hiver sera nécessaire s'ilsne se trouvent pas sur place. Les sangliers doiventavoir accès à un abri rudimentaire pour protéger les jeunes marcassins.Utilisation des compétences des exploitants:Bonne utilisation. L'aménagement des boisés destinés aux bêtes et la gestion des pâturages peuvent être faits parles exploitants forestiers.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Demande une spécialisation de la part de l'éleveur. Les techniques d'élevage, les marchés disponibles,la commercialisation et la gestion financière de son entreprise sont importantes et il devra les acquérir par le biaisde formation technique et de gestion.

Critères économiquesCapital de départ:Peu intéressant. Les besoins de crédit à court terme sont très élevés. La construction du corral et de la clôture esttrès coûteuse; ces coûts peuvent être diminués par l'implication de l'exploitant dans cette construction. L'achat debêtes et du fond de terre (s'il y a lieu) doit aussi être considéré.Capital d'opération:Moyennement intéressant. La nourriture et l'entretien des clôtures font partie des frais d'opération.Potentiel de rentabilité:Semble intéressant, selon les commentaires recueillis. Toutefois, un marketing agressif ainsi qu'une bonnecommercialisation sont nécessaires pour atteindre un bon potentiel de rentabilité.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Peu d'emplois autres que celui de l'exploitant seront générés à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Très intéressant. Des emplois moyennement à hautement spécialisés seront reliés à la production (fournisseursde moulée, de foin, vétérinaires, abattage, . .,). L'abattoir de Breton, situé dans la région du Témiscouata, peut servirà l'abattage des sangliers. Cette activité peut créer une dynamique dans l'industrie touristique du Témiscouata.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Il est estimé qu'il faut 0,3ha par bête pour éviter les risques environnementaux. Cette activité demande0,5 ha par bête. Un bon plan d'aménagement des boisés et des pâturages permettra de limiter les dommages auxressources biophysiques.Inté~ration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. S'intègre bien à la forêt et met en valeur certaines parties de celle-ci tout en permettant à l'exploitantd'exercer son métier.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Certains producteurs de d'autres régions sont dans cet élevage depuis quelques années et ont acquis unecertaine expertise: toutefois, le nombre de producteurs au Québec est relativement faible. L'expertise régionale, sielle se développe, ne sera pas disponible avant quelques années.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Intéressant. Étant donné la curiosité que suscite ce genre d'activité, la médiatisation et la publicité qui s'en suitpermettront de faire connaître la région et la vie forestière des exploitants qui en vivent.

Page 31: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du Bas SI-Laurent [nc. 3

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: LES CERVIDÉSComplémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Très bonne utilisation. Nécessite un terrain dont 25 à 60 % est constitué de boisé et doit avoir accès à un pâturage.Le fond de terre recommandé est de 0,2 à 0,7 hectares par animal.Gestion du temps de l'exploitant:Très bien. Étant un élevage extensif, on estime qu'un troupeau de 45 femelle n'exige que 0,2 à 0,25 unité-personnepar année (CRÉAQ).Utilisation des infrastructures et équipements existants:Moyennement intéressant. Les principales structures requises sont une clôture et un corral. La construction d'uneremise, d'un abri à foin ou d'un enclos d'hiver sera nécessaire s'ils ne se trouvent pas sur place.Utilisation des compétences des exploitants:Bonne utilisation. L'aménagement des boisés destinés aux bêtes et la gestion des pâturages peuvent être faits parles exploitants forestiers.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Demande une spécialisation de la part de l'éleveur. Les techniques d'élevage, les marchés disponibles,la commercialisation et la gestion financière de son entreprise sont importantes et il devra les acquérir par le biaisde formation technique et de gestion.

Critères économiquesCapital de départ:Peu intéressant. Les besoins de crédit à court terme sont très élevés. La construction du corral et de la clôture esttrès coûteuse; ces coûts peuvent être diminués par l'implication de l'exploitant dans cette construction. L'achat debêtes et du fond de terre (s'il y a lieu) doit aussi être considéré.Capital d'opération:Peu intéressant. Les besoins en crédit sont assez élevés. La nourriture et l'entretien des clôtures font partie des fraisd'opération.Potentiel de rentabilité:Semble intéressant, selon les commentaires recueillis. Toutefois, un marketing agressif ainsi qu'une bonnecommercialisation sont nécessaires pour atteindre un bon potentiel de rentabilité. La vente de la viande de Cerf deVirginie est interdite au Québec.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Peu d'emplois autres que celui de l'exploitant seront générés à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Des emplois moyennement à hautement spécialisés seront reliés à la production (fournisseurs demoulée, de foin, vétérinaires).

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. II est estimé qu'il faut 0,3 ha par bête pour éviter les risques environnementaux. Cette activitédemande 0,2 à 0,7 ha par bête. Un bon plan d'aménagement des boisés et des pâturages permettra de limiter lesdommages aux ressources biophysiques.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. S'intègre bien à la forêt et met en valeur certaines parties de celle-ci tout en permettant à l'exploitantd'exercer son métier.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Certains producteurs de d'autres régions sont dans cet élevage depuis quelques années et ont acquis unecertaine expertise. Toutefois, le potentiel forestier étant très grand, une expertise régionale pourrait être disponibledans quelques années.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Intéressant. La médiatisation et la publicité qui peuvent s'en suivre permettront de faire connaître la région et lavie forestière des exploitants qui en vivent.

Remarque: A l'heure actuelle, il e"isce un moratoire de 5 ans touchant la région du Témiscouata en ce qui concerne le cerf de Virginie:ce moratoire interdit la chasse du cerf de Virginie. Étant effectif depuis 1993, ce ne sera pas avant 1998 que les exploitantsPOU"ont savoir s'ils peuvent faire l'élevage du cerf de Virginiede nOlweau.

Page 32: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du Bas Si-Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: LE CHEVAL

4

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Bonne utilisation. Le cheval peut être gardé en écurie ouverte ou standard. Des champs en friche adjacents auxboisés des exploitants forestiers pourront être utilisés pour faire paître les animaux.Gestion du temps de l'exploitant:Très intéressant. Il s'agit d'un élevage semi-extensif. Peu de données existent sur ce type d'élevage.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Bonne utilisation. Des écuries ou étables existantes peuvent servir. En considérant l'écurie ouverte, on s'assure d'unestructure très simple: trois murs, un toit et quelques services (eau, électricité et entreposage du foin et du grain)suffiront.Utilisation des compétences des exploitants:Bonne utilisation. L'aménagement des boisés destinés aux bêtes et la gestion des pâturages peuvent être faits parles exploitants forestiers.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Demande une spécialisation de la part de l'éleveur. Les techniques d'élevage, les marchés disponibles,la commercialisation et la gestion financière de son entreprise sont importantes et il devra les acquérir par le biaisde formation technique et de gestion.

Critères économiquesCapital de départ:Intéressant. La construction d'un corral, d'une clôture et d'une étable froide (comprenant l'entreposage du foin etdu fumier s'il y a lieu) est assez coûteuse et varie selon qu'il s'agit d'une étable ouverte ou fermée. L'achat des bêteset du fond de terre (s'il y a lieu) doit être considéré.Capital d'opération:Intéressant. Les frais variables comprennent l'alimentation, la litière, et les autres intrants.Potentiel de rentabilité:Peu intéressant. Cette production est peu connue et peu de données sont disponibles quant aux revenus générés parla vente de viande de cheval destinée à la consommation.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Peu d'emplois autres que celui de l'exploitant seront générés à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Des emplois moyennement à hautement spécialisés seront reliés à la production (fournisseurs demoulée, de foin, vétérinaires, abattage, transport, . .,). L'abattage se fera hors de la région.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Le CRÉAQ estime qu'aucune plate-forme à fumier n'est nécessaire pour un troupeau de moins de 35chevaux. Il faut toutefois s'informer des normes en vigueur avant d'entreprendre une nouvelle construction.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Moyennement intéressant. Cette activité n'est pas directement reliée à l'utilisation de la forêt; toutefois, les animauxpeuvent être envoyés dans des boisés défrichés.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Peu intéressant. Il n'y a pas d'abattoir chevalin dans la région du Bas-Saint-Laurent. Cette production ne semblepas refléter la tendance de la région.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Peu intéressant. Cette activité n'attire pas particulièrement l'attention, donc ne risque pas d'être médiatisée.

Page 33: Document

Fü:hes technÙ/ues compara/ives: Forèt Modèle du Bas Si-Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: LES BOVINS DE BOUCHERIE

5

Les frais variables comprennent l'alimentation, la litière, les herbicides et les autres

spécialisés seront reliés à la production (fournisseurs de...).

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Bonne utilisation. Des champs en friche adjacents aux boisés des exploitants forestiers pourront être utilisés pourfaire paître les animaux. Le terrain doit être facilement drainable.Gestion du temps de l'exploitant:Très intéressant. Il s'agit d'un élevage semi-extensif et on estime qu'un troupeau de 100 vaches demande 1 unité-personne par année plus l'équivalent de 800 heures d'employé salarié (CRÉAQ).Utilisation des infrastructures et équipements existants:Bonne utilisation. Nécessitent un abri non-isolé, une clôture et une remise à foin, qui sont souvent trouvés sur pla(;è;autrement, il y a nécessité de construire.Utilisation des compétences des exploitants:Bonne utilisation. L'aménagement des boisés destinés aux bêtes et la gestion des pâturages peuvent être fait par lesexploitants forestiers.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Demande une spécialisation de la part de l'éleveur. Les techniques d'élevage, la qualité des sujets etla gestion financière de son entreprise sont importantes et il devra les acquérir par le biais de formation techniqueet de gestion.

Critères économiquesCapital de départ:Intéressant. La construction d'un corral, d'une clôture et d'une étable froide (comprenant l'entreposage du foin etdu fumier) est assez coûteuse et varie selon qu'il s'agit d'une étable ouverte ou fermée. L'achat des bêtes et du fondde terre (s'il y a lieu) doit être considéré.Capital d'opération:Moyennement intéressant.intrants.Potentiel de rentabilité:Intéressant. Dans une production stabilisée, le coût moyen de production devient la base du revenu. L'exploitantdoit se dégager de la moyenne: augmenter ses revenus ou diminuer ses coûts.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Tout dépendant de la taille du cheptel, un emploi autre que celui de l'exploitant peut être généréà la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Des emplois moyennement à hautementmoulée, de foin, vétérinaires, transport de bêtes, abattage,

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Moyennement intéressant. Si la concentration des animaux est supérieure à 5 kg de poids vi f par mètre carré, ilfaudra une cour d'exercice aménagée de façon à canaliser le fumier et les eaux usées vers uns fosse à fumier, selonles normes en vigueur.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Moyennement intéressant. Cette activité n'est pas directement reliée à l'utilisation de la forêt; toutefois, les animauxpeuvent être envoyés dans des boisés défrichés.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Peu intéressant. Les producteurs de bovins de boucherie sont très nombreux au Québec. Toutefois, avec unpotentiel fourrager élevé, la région pourrait éventuellement se démarquer des autres régions.Sensibilisation et éducation du public aux activités a!Jro-forestières:Peu intéressant. Cette activité n'attire pas particulièrement l'attention, donc ne risque pas d'être médiatisée.

Page 34: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du Bas St-lAurent [nc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: VOLAILLE DE CHASSE

6

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Bonne utilisation. Les poussins sont élevés en claustration et sont relâchés dans des boisés aménagés quelquessemaines avant le chasse.Gestion du temps de l'exploitant:Intéressant. L'exploitant achète les poussins au printemps et les engraisse jusqu'à la saison de la chasse, à l'automne.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Moyennement intéressant. Nécessite des bâtiments chauffés. L'utilisation d'anciens bâtiments n'est possible que dansla mesure où ils correspondent aux besoins des animaux.Utilisation des compétences des exploitants:Intéressant. La gestion des boisés à des fins de chasse peut être faite par les exploitants.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Demande une spécialisation de la part de l'éleveur. Les techniques d'élevage, la qualité des sujets etla gestion financière de son entreprise sont importantes et il devra les acquérir par le biais de formation techniqueet de gestion.

Critères économiquesCapital de départ:Moyennement intéressant. L'aménagement des bâtiments et des aires de chasse sont importants.Capital d'opération:Intéressant. L'achat de la nourriture, des oisillons et la gestion des terrains de chasse comptent dans ces dépenses.Potentiel de rentabilité:Intéressant. Peu de données sont disponibles sur ce type d'élevage: toutefois, l'idée de regrouper un élevage et lachasse semble intéressant. Le produit doit être de qualité et les sites de chasse et la production doivent être suivisde près.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Peu d'emplois autres que celui de l'exploitant seront générés à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Moyennement intéressant. En saison de chasse, des employés supplémentaires pourront être requis pour gérer lesterrains de chasse. La venue de chasseurs dans la régions peut amener une dynamique dans le secteur touristiquedu Témiscouata.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. Cet élevage n'étant pas aussi intensif que celui de la volaille de chair, les risques environnementauxsont réduits.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Cette activité est en partie reliée à l'utilisation de la forêt: elle cadre bien dans l'application del'agriculture en milieu forestier.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Ce type d'élevage semble peu répandu: les exploitants de la région pourraient développer une certaineexpertise avec ce genre de chasse.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Très intéressant. Étant donné la curiosité que suscite ce genre d'activité, la médiatisation et la publicité qui s'en suitpermettront de faire connaître la région et la vie forestière des exploitants qui en vivent.

Page 35: Document

Fiches techniques compara/ives: Forêt Modèle du Bas Si-Laurent lnc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: PÊCHE EN ÉTANG

7

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophvsiques:Bonne utilisation. Les cours d'eau du site servent à l'approvisionnement des étangs.Gestion du temps de l'exploitant:Excellent. L'exploitant achète des alevins avec lesquels il ensemence ses étangs: la gestion des bassins (qualité del'eau, maturité des poissons, maladies, ... )ne nécessite qu'une petite partie du temps de l'exploitant.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Très intéressant. Quelques bâtiments de service sont requis et sont souvent retrouvés sur le site.Utilisation des compétences des exploitants:Intéressant. La gestion des cours d'eau nécessaires ainsi que l'aménagement des aires de pêches autour des étangspeuvent être faits par l'exploitant.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Demande une connaissance des poissons. Les exploitants forestiers devront acquérir de bonnescompétences techniques et de gestion.

Critères économiquesCapital de départ:Très intéressant. Les besoins en crédit à court terme sont peu élevés: la préparation des étangs, l'achat des premiersalevins et l'aménagement des aires de pêche sont les points importants.Capital d'opération:Très intéressant. Il comporte entre autre l'achat de la nourriture et des alevins de remplacement.Potentiel de rentabilité:Très intéressant. Cet élevage est relativement souple: il n'y a pas obligation de vendre tous les poissons dans un lapsde temps déterminé. Le peu d'investissements requis favorise cet élevage.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Peu d'emplois autres que celui de l'exploitant seront générés à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Moyennement intéressant. La venue de pêcheurs amènera une certaine dynamique dans l'industrie touristique duTémiscouata et des Seigneuries.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. Le caractère peu intensif de ce genre d'élevage ne favorise pas la pollution des cours d'eau: desétangs de sédimentation peuvent être nécessaires si la taille de l'exploitation augmente.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Très intéressant. Les cours d'eau naturels sont abondants dans le secteur des métairies comme dans le secteur del'Est du Lac Témiscouata. De plus, un site forestier fait généralement partie de l'idée que les gens se font d'unendroit où pratiquer la pêche. Ce type d'élevage est donc fortement relié à la forêt.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Peu intéressant. Ce type d'élevage est très répandu dans la province: si une expertise se développe dans cette région,ce sera dans quelques années.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Très intéressant. Ce type d'élevage est particulier et peut attirer les médias et une certaine publicité peut être faiteautour de cette activité, tout en faisant connaître l'activité forestière pratiquée par les exploitants.

Page 36: Document

Fiches technUiues comparatives: Forlt Modèle du Bas SI-Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: L'AGNEAU

8

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Moyennement intéressant. Nécessite des pâturages l'été mais est élevé sous abri l'hiver. La ressource forestière estpeu utilisée, sauf dans la perspective où les animaux sont appelés à brouter l 'herbe autour des jeunes plants.Gestion du temps de l'exploitant:Intéressant. Les animaux sont au pâturage l'été et l'hiver, ils sont sous abri: cet élevage ne nécessite pas une grandeproportion du temps de l'exploitant.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. Une bergerie froide et quelques clôtures sont requises: ces éléments peuvent se trouver sur le site.Utilisation des compétences des exploitants:Moyennement intéressant. La gestion de pâturages peut être faite par l'exploitant.Acquisition de compétences techniques et de !!estion:Intéressant. Demande une spécialisation technique et de gestion. La productivité doit être élevée afin deconcurrencer les exportateurs de la Nouvelle-Zélande ..

Critères économiquesCapital de départ:Moyennement intéressant. Les bâtiments, s'ils ne se trouvent pas sur place, devront être construits et aménagés.Capital d'opération:Moyennement intéressant. Les coûts de l'alimentation et l'entretien des bâtiments et du troupeau sont à considérer.Potentiel de rentabilité:Intéressant. Le produit offert doit être de très bonne qualité: la régie d'élevage et la gestion de l'entreprise sontimportantes.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Peu d'emplois autres que celui de l'exploitant seront générés à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Quelques emplois reliés à cet élevage peuvent être créés: abattoir des régions avoisinantes, transportdes bêtes, ...

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Les animaux étant au pâturage l'été, il ya peu de risques environnementaux de reliés à cette activité.L'hiver, les déjections devront être gérées selon les normes en vigueur.Inté!!ration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Si les bêtes entretiennent les jeunes plantations l'été, cette activité s'intègre bien à l'activité forestière.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise ré!!ionale:Peu intéressant. Quelques régions du Québec ont développé une expertise dans cette activité: il sera difficile de faireen sorte que cette région devienne le chef de file en production ovine.Sensibilisation et éducation du public aux activités a!!ro-forestières:Peu intéressant. Étant fortement répandu au Québec, les médias et la publicité entourant cet élevage ne seront pastrès forts.

Page 37: Document

Fu:hes techniques comparatives: Forèt Modèle du Bas Si-Laurent lnc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: LE PORC SUR LITIÈRE

9

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Peu intéressant. Nécessite des volumes de sciure de bois relativement élevés, qui sont facilement disponibles sur lesite. Les autres ressources forestières ne sont pas utilisées.Gestion du temps de l'exploitant:Peu intéressant. Le porc à l'engrais nécessite beaucoup de temps de la part du producteur: surveillance et soins desanimaux, entretien et retournement de la litière, ...Utilisation des infrastructures et équipements existants:Peu intéressant. Les bâtiments doivent être isolés et des équipements de retournement et de manipulation de lalitière sont nécessaires. L'utilisation d'anciens bâtiments ne sera possible que dans la mesure où ils conviennent àce type d'élevage.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. Peu de connaissances directement reliées à la production forestière sont nécessaires.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Moyennement intéressant. Nécessite une haute spécialisation de la part de l'exploitant. Il devra parfaire sesconnaissances techniques et de gestion concernant cet élevage.

Critères économiquesCapital de départ:Peu intéressant. Les bâtiments et les infrastructures requises sont coûteuses et il faut considérer l'achat des appareilsde retournement et d'évacuation de la litière.Capital d'opération:Intéressant. L'achat des bêtes, de la nourriture et de la sciure nécessaire doivent être considérés.Potentiel de rentabilité:Très intéressant. Le produit offert doit être de très bonne qualité: la régie d'élevage et la gestion de l'entreprise sontimportantes.Création d'emplois à la ferme:Moyennement intéressant. Tout dépendant de la taille de l'entreprise, un employé peut être requis à l'occasion pouraider l'exploitant.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Très intéressant. Des emplois moyennement à hautement spécialisés sont reliés à cet élevage: abattoir des régionsavoisinantes, transport des bêtes, fournisseurs de moulée et de sciure, vétérinaire,

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. L'élevage du porc sur litière permet une gestion sous forme solide des déjection: le compost a une odeurtrès faible et une bonne valeur fertilisante. Il ya donc peu de risques environnementaux de reliés à ce type d'élevage.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Cet élevage s'inscrit bien dans le cadre du développement durable: il utilise des résidus de l'exploitationforestière et l'engrais produit peut servir dans les champs des exploitants.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Certaines régions sont très avancées au niveau de la production porcine (Montérégie, Lanaudière.Chaudière-Appalaches); il est peu probable que la région du Témiscouata devienne experte dans ce domaine, dumoins à court et moyen terme.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Intéressant. L'élevage sur litière étant relativement nouveau, les médias peuvent être intéressés à le publiciser,sachant les grandes améliorations qu'il amène à la production porcine.

Page 38: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du /Jas St-lAurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: LE LAPIN

f{)

Critères de complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Très peu intéressant. Cet élevage se fait en claustration: ainsi, il n'utilisera pas lèS ressources dites "forestières"disponibles sur les fermes.Gestion du temps de l'exploitant:Intéressant. L'exploitant doit veiller à la santé, aux soins et à la reproduction de ses animaux. Les exigences detravail varient selon le taille de l'élevage.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. Les bâtiments doivent être isolés et chauffés. L'utilisation d'anciens bâtiments ne sera possible que dansla mesure où ils correspondent aux besoins des animaux.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. Peu de connaissanœs directement rèliéès à la production forèstièrè sont nécessairès.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Moyennement intéressant. Nécessite une haute spécialisation de la part de l'èxploitant. Il devra parfaire sesconnaissances techniques et de gestion concernant cet élevage.

Critères économiquesCapital de départ:Moyennement intéressant. Les bâtiments et les équipements (cages, abreuvoirs, ... )sont coûteux.Capital d'opération:Intéressant. L'alimentation, la litière et le renouvellement des géniteurs sont les frais principaux dans œ typèd'élevage.Potentiel de rentabilité:Peu intéressant. Les bêtes sont vendues à l'abattoir qui donnè k prix du marché. La qualité des bêtès doit êtrè très~~. -Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Tout dépendant de la taille de l'entreprise, un employé peut être requis à l'occasion pour aiderl'exploitant.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Quelques emplois sont reliés à cet élevage: abattoir des régions avoisinantes, transport des bêtes, ...

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. La gestion des déjections doit être faite selon les normes èn VigUèUr. Toutèfois, ces déjections nè sontgénéralement pas un risque pour l'ènvironnement.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Moyennement intéressant. Cet élevage n'est pas directement relié à la forêt: il ne favorise donc pas l'utilisation desressources et capacités retrouvées dans cette région.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Moyennement intéressant. Certaines régions sont plus avancées au niveau de la cuniculture: il est donc peu probableque la région du Témiscouata devienne experte dans ce domaine, du moins à court ou moyen terme.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Peu intéressant. Étant fortement répandu au Québec, les médias et la publicité entourant cet élevage ne seront pastrès forts.

Page 39: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèie du /Jas 51-Laurent [nc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: ANIMAUX À FOURRURE

Il

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiQu~s:Peu intéressant. Cet élevage se fait en claustration: ainsi, il n'utilisera pas les ressources dites "forestières" disponibl~ssur les fermes.Gestion du temps de l'exploitant:Intéressant. L'exploitant doit veiller à la santé, aux soins, à la reproduction et à la préparation des peaux de sesanimaux. Les exigences de travail varient selon le taille de l'élevage.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Moyennement intéressant. Les bâtiments doivent être isolés et chauffés. L'utilisation d'anciens bâtiments ne serapossible que dans la mesure où ils correspondent aux besoins des animaux.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. Peu de connaissances directement reliées à la production forestière sont nécessaires.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Peu intéressant. Nécessite une haute spécialisation de la part de l'exploitant. Il devra parfaire ses connaissancestechniques et de gestion concernant cet élevage.

Critères économiquesCapital de départ:Peu intéressant. Les bâtiments et les équipements sont nécessaires et nécessitent un certain capital d~ départ.Capital d'opération:Intéressant. Le renouvellement des géniteurs, la moulée et la litière sont parmi les dépenses nécessaires.Potentiel de rentabilité:Intéressant. Le marché de la fourrure connaît un regain depuis quelques mois. Toutefois, l'éleveur devra être trèscompétitif et offrir des peaux de la qualité qui soit la meilleure possible.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Tout dépendant de la taille de l'entreprise, un employé peut être requis à l'occasion pour aiderl'exploitant, surtout lors de la préparation des peaux.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Moyennement intéressant. Certains emplois extérieurs à la ferme peuvent être créés: travail des peaux, tournisseursde moulée et d'aliments, vétérinaires, ...

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Ce type d'élevage n'entraîne généralement pas de risques environnementaux. Les déjections doiventêtre entreposées selon les normes en vigueur.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Peu intéressant. Cet élevage n'est pas directement relié à la forêt: il ne favorise donc pas l'utilisation des ressourceset capacités retrouvées dans cette région.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Certaines régions sont plus avancées au niveau de la production de tourrures (Richelieu-Saint-Hyacintheet Nord-de-Montréal pour le vison): il est peu probable qu'à court ou moyen terme, la région du Témiscouatadevienne experte dans ce domaine.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Peu intéressant. L'élevage d'animaux à des fins d'utilisation des peaux n'est pas toujours bien vue par le public: cen'est donc pas le genre d'élevage qui sera le plus en demande de la part des médias.

Page 40: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du Bas Si-Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: AUTRUCHE / ÉMEU / NANDOU

12

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Peu intéressant. Cet élevage se fait en claustration, avec l'aménagement d'une cour d'exercice extérieure: ainsi, iln'utilisera pas les ressources dites "forestières" disponibles sur les fermes.Gestion du temps de l'exploitant:Intéressant. Peu de renseignements sont disponibles sur ce type d'élevage. Ces animaux ne semblent pas nécessiterl'entière disponibilité des exploitants.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. Ces animaux nécessitent des bâtiments chauffés qui les protégeront du froid de nos hivers. Ils semblents'adapter très bien au climat québécois. L'utilisation d'anciens bâtiments ne sera possible que dans la mesure où ilscorrespondent aux besoins des animaux.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. Peu de connaissances directement reliées à la production forestière sont nécessaires.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Peu intéressant. Nécessite une spécialisation de la part des éleveurs: la diète des animaux, leur santé ainsi que lesconditions environnementales sont importantes s'il désire obtenir de bons taux d'éclosion des oeufs et des animauxqui sauront trouver preneur. L'acquisition de connaissances techniques et de gestion est importante.

Critères économiquesCapital de départ:Moyennement intéressant. Les bâtiments, l'aménagement du terrain et les animaux sont très coûteux. Le capitalde départ est très élevé.Capital d'opération:Intéressant. L'alimentation et la litière font partie des coûts d'opération. Les autruches, émeus et nandous senourrissent d'un mélange spécial de moulées pour ratites, que les meuniers ontariens connaissent maintenant.Potentiel de rentabilité:Peu intéressant. Étant relativement nouveau, il est difficile de prévoir quel sera le marché réel de ces animauxlorsque le marché des animaux de reproduction sera stabilisé.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. étant donné la taille restreinte des élevages rencontrés, peu d'emplois autre que celui de l'exploitantsera généré à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Moyennement intéressant. Certains emplois extérieurs à la ferme peuvent être créés: fournisseurs de moulée etd'aliments, vétérinaires, ...

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production semblent faibles, étant donné la taille restreintedes élevages actuels.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Moyennement intéressant. Cet élevage n'est pas directement relié à la forêt: il ne favorise donc pas l'utilisation desressources et capacités retrouvées dans cette région.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Étant donné que cette production est très jeune au Québec, l'expertise se situe au niveau de certainséleveurs plutôt qu'au niveau de régions spécifiques du Québec. La région du Témiscouata pourrait éventuellementdévelopper une certaine expertise dans ce domaine.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Intéressant. Ce type d'élevage est très particulier et il pourrait attirer les médias et entraîner une certaine publicitéautour de ces animaux.

Page 41: Document

Fù:hes iechniques comparatives: Forêi Modèle du /Jas Si-Laurent Ine

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: VOLAILLE SPÉCIALISÉE

/3

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophvsiQues:Peu intéressant. L'élevage des volailles spécialisées se fait en claustration. Il ne nécessite pas l'utilisation desressources forestières.Gestion du temps de l'exploitant:Intéressant. Nécessite une bonne partie du temps de l'exploitant: santé, soins et reproduction des animaux. Lesexigences de travail varient selon le taille de l'élevage.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Moyennement intéressant. Nécessite des bâtiments chauffés et divisés selon le stade de maturité des animaux.L'utilisation d'anciens bâtiments ne sera possible que dans la mesure où ils correspondent aux besoins des animaux.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. Peu de connaissances directement reliées à la production forestière sont nécessaires.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Peu intéressant. Nécessite une haute spécialisation de la part de l'exploitant. Il devra parfaire ses connaissancestechniques et de gestion concernant cet élevage et il devra se familiariser avec la mise en marché des divers produits(oeufs, chair, oiseaux destinés à la chasse sportive).

Critères économiquesCapital de départ:Moyennement intéressant. Les bâtiments et les équipements (cages, abreuvoirs, ... )sont coûteux.Capital d'opération:Intéressant. L'achat de la nourriture et de la litière sont parmi les frais encourus par cet élevage.Potentiel de rentabilité:Peu intéressant. Il est important que l'éleveur soit au courant des marchés potentiel, qu'il puisse fournir un produitde qualité et qu'il possède un bon mode de gestion.Création d'emplois à la ferme:Moyennement intéressant. Tout dépendant de la taille de l'entreprise, un employé peut être requis à l'occasionpour aider l'exploitant.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Quelques emplois sont reliés à cet élevage: abattoir des régions avoisinantes, transport des bêtes,fournisseurs de moulée et de litière, ...

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. La gestion des déjections doit être faite selon les normes en vigueur. Toutefois, ces déjections ne sontgénéralement pas un risque pour l'environnement.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Cet élevage n'est pas directement relié à la forêt: il ne favorise donc pas l'utilisation des ressources etcapacités retrouvées dans cette région.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Certaines régions du Québec sont plus avancées dans t'élevage de volailles spécialisées. Avec unmarketing agressif et une bonne gestion, la région pourrait développer une certaine expertise, à long terme.Sensibilisation et éducation du public aux activités aero-forestières:Intéressant. Ce type d'élevage n'étant pas encore fortement répandu au Québec, une certaine publicité peut être faiteautour de ces animaux.

Page 42: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du IJas Si-Laurent ln,'.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: AQUICULTURE

14

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques.Intéressant. Les nombreux cours d'eau du site servent à l'approvisionnement des étangs et des bassins.Gestion du temps de l'exploitant:Moyennement intéressant. L'élevage extensif de poissons demande une grande part du temps de l'exploitant: lagestion des bassins (qualité de l'eau, maturité des poissons. maladies •... ).Utilisation des infrastructures et équipements existants:Très peu intéressant. Nécessite des infrastructures importantes: bassins, étangs de sédimentation. stations depompage. Ces équipements et infrastructures sont rarement retrouvées sur des sites forestiers.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. La gestion des cours d'eau nécessaires à l'élevage peut être faite par les exploitants.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Peu intéressant. Les exploitants devront acquérir de solides connaissances techniques et devront devenir familier avecl'aspect de la gestion de cet élevage ainsi que de la mise en marché des produits.

Critères économiquesCapital de départ:Peu intéressant. Le besoin en crédit à court terme est très élevé. La spécialisation des équipements et des structuresrequises est très grande et ces technologies coûtent cher.Capital d'opération:Peu intéressant. L'achat de la nourriture, ('entretien des équipements et le hesoin en fond de roulement sont élevés.Potentiel de rentabilité:Peu intéressant. Il faut que l'exploitant soit le plus concurrentiel possible et qu'il ait les coûts de production le plusbas possible. La compétition est forte et un marketing agressif est nécessaire.Création d'emplois à la ferme:Moyennement intéressant. Tout dépendant de la taille de l'entreprise. un employé peut être requis pour aiderl'exploitant.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Intéressant. Quelques activités connexes peuvent être engendrées: fumage, filetage et autres transformations: desinstaIlations et du personnel spécialisé seront alors requis.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. Les risques environnementaux sont faibles: il est important de mettre en place un étang desédimentation qui permet d'éliminer près de 90% des matières en suspension lorsqu'il est bien conçu.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Très intéressant. Les cours d'eau naturels sont abondants dans le secteur des métairies comme dans le secteur del'Est du Lac Témiscouata. Ce type d'élevage est donc relié à la forêt et s'intègre bien dans son développement.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Ce type d'élevage est répandu dans la province: si une expertise se développe dans cette régIOn, ce seradans quelques années, le temps que l'entreprise se consolide.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Ce type d'élevage est étroitement relié à la forêt, ce qui fait qu'il pourra sensibiliser le public aux activités forestièresqui constituent la source principale de revenu des exploitants de cette région.

Page 43: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèie du Ilas St-Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: CHAMPIGNONS

/5

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Très intéressant. Nécessite plusieurs ressources de la forêt: souches, troncs, sols humifiés,Gestion du temps de l'exploitant:Très intéressant. La cueillette se fait à l'automne ou au printemps, selon les variétés. Cette activité ne mobilise pasl'exploitant toute l'année.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. Ne nécessite aucun bâtiment particulier (champignons forestiers sauvages). Toutefois, pour lapréparation du mycelium pour la culture (ex: pleurotes) et pour sécher le produit (exportation), un bâtiment estrequis et peut se trouver sur place.Utilisation des compétences des exploitants:Intéressant. La gestion du territoire forestier et des sites de cueillette peuvent être fait par les exploitants.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Les techniques de cueillette, de conservation et d'ensemencement, s'il y a lieu, sont nécessaires. Lagestion et la llÙse au point d'une structure de marché sont importants.

Critères économiquesCapital de départ:Intéressant. Des bâtiments seront nécessaires pour le séchage ou la préparation de l'ensemencement. Quelquesappareils de séchage et de conditionnement du produit sont nécessaires et peuvent être coûteux.Capital d'opération:Intéressant. Les coûts de main d'oeuvre, en saison de cueillette, seront importants.Potentiel de rentabilité:Moyennement intéressant. Le potentiel que renferme les forêts du Québec est énorme: toutefois, étant un marchénouveau, il est difficile de prévoir réellement ce que sera le marché pouf ce produit.exporter en Asie et en Europe.Création d'emplois à la ferme:Moyennement intéressant. En période de cueillette, des employés supplémentaires seront nécessaires: le séchagedes champignons et la préparation du mycelium demande aussi du personnel.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Moyennement intéressant. Les sphères d'activités touchées par cette activité ne sont pas nombreuses.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Il y a peu de risques environnementaux reliés à cette activité.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Le champignon est une ressource renouvelable, ce qui s'intègre bien au concept de développementdurable, dans une optique de cueillette respectueuse. Toutefois, les méthodes de cueillette devront êtreparcimonieuses afin d'éviter l'épuisement des ressources.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Très intéressant. Étant donné le grand potentiel forestier des seigneuries et du secteur de l'Est du Lac, ledéveloppement de cette d'activité peut être très prometteur dans ces régions.Sensibilisation et éducation du public aux activités a1!ro-forestières:Très intéressant. La curiosité suscitée par ce genre d'activité, la médiatisation et la publicité qui peuvent s'en suivrepermettront de faire connaître la région et la vie forestière des exploitants qui en vivent.

Page 44: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du /las Si-Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: TÊTES DE VIOLON

/6

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Très intéressant. Nécessite des ressources de la forêt: sols humifiés, sous-bois,Gestion du temps de l'exploitant:Très intéressant. La cueillette se fait au printemps: cette activité ne mobilise donc pas l'exploitant toute l'année.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. Quelques bâtiments sont requis pour l'entreposage et l'emballage du produit. Ces bâtiments peuventêtre trouvés sur place.Utilisation des compétences des exploitants:Intéressant. La localisation des ressources et la gestion du territoire peuvent être faits par l'exploitant.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. L'aspect de la mise en marché de ce produit devra être acquis. Le marché visé est celui de la ventede produits frais et les exploitants devront cibler un marché local et régional.

Critères économiquesCapital de départ:Très intéressant. Cette ressource est présente naturellement dans les forêts. Quelques bâtiments de service etappareils permettant de préparer, d'emballer et d'expédier le produit semblent suffisants.Capital d'opération:Très intéressant. La main d'oeuvre en temps de cueillette est un des principaux coûts de ce type de culture.Potentiel de rentabilité:Peu intéressant. Le marché visé est celui de la vente de produits frais et les exploitants devront viser un marché localet régional. Étant une activité relativement marginale, la mise en marché se doit d'être dynamique. De plus, étantdépendante du climat, il est difficile de prédire la quantité de produit dont on disposeCréation d'emplois à la ferme: .Moyennement intéressant. En période de cueillette, pour la préparation et pour l'emballage des têtes de violon, desemployés seront requis.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Peu de secteurs seront touchés par la mise en place de ce type d'exploitation.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Moyennement intéressant. Il semble n'y avoir que peu de risques environnementaux reliés à cette activité.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Très intéressant. Les têtes de violons sont des ressources renouvelables, ce qui s'intègre bien au concept dedéveloppement durable. Toutefois, les méthodes de cueillette devront être parcimonieuses afin d'éviter l'épuisementdes ressources.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Très intéressant. Étant donné le grand potentiel forestier des seigneuries et du secteur de l'Est du Lac, ledéveloppement de cette d'activité peut être très prometteur dans ces régions.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Très intéressant. La curiosité suscitée par ce genre d'activité, la médiatisation et la publicité qui peuvent s'en suivrepermettront de faire connaître la région et la vie forestière des exploitants qui en vivent.

Page 45: Document

Fu:hes techniques comparatives: Forêt Modèle du lias Si-Laurent lnc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: RÉSINE ET HUILE DE CONIFÈRE

/7

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Excellent. Utilise des sous-produits (sapin, pin, cèdre) de la forêt qui ne seraient pas valorisés autrement. Le cèdreest l'espèce la plus recherchée tandis que le pin est celui qui le moins de valeur monétaire. La seigneurie de Métispossède de nombreuses sapinières et celle de Nicolas Rioux possède plusieurs cédrières.Gestion du temps de l'exploitant:Intéressant. La récolte et le traitement de ces essences se fera surtout l'été.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. Quelques bâtiments sont requis pour l'entreposage et l'emballage du produit. Ces bâtiments peuventêtre trouvés sur place.Utilisation des compétences des exploitants:Très intéressant. La récolte des branches, la gestion des résidus de production et la gestion du territoire peuventêtre faits par les exploitants.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Les techniques d'extraction, de la mise en marché et de la commercialisation devront être acquises parles exploitants.

Critères économiquesCapital de départ:Intéressant. Des appareils spécialisés seront requis pour faire l'extraction: leur coût peut être important. Quelquesbâtiments devront être aménagés.Capital d'opération:Très intéressant. L'extraction nécessitera peut-être qudques employés. Les coûts associés à la matière premièresont très faibles car elle est disponible sur le territoire.Potentiel de rentabilité:Intéressant. Idéalement, l'exploitant devrait faire sa propre extraction. À ce moment, il devra être familier avec lesmarchés et devra être en mesure de faire sa propre commercialisation.Création d'emplois à la ferme:Quelques emplois pourront être créés pour le ramassage des branches ainsi que pour l'extraction des résines et deshuiles.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Intéressant. Quelques emplois peuvent être créés pour effectuer l'extraction.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. Utilisant des résidus de la coupe des arbres, il ya très peu de risques environnementaux de reliésà cette activité.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Très intéressant. Comme cette activité utilise un sous-produit de la forêt, il n'y a aucun risque d'épuiser laressources. Elle s'intègre donc très bien au concept de développement durable.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Très intéressant. Étant donné le grand potentiel forestier des seigneuries et du secteur de l'Est du Lac, ledéveloppement de cette d'activité peut être très prometteur dans ces régions.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Très intéressant. La curiosité suscitée par ce genre d'activité, la médiatisation et la publicité qui peuvent s'en suivrepermettront de faire connaître la région et la vie forestière des exploitants qui en vivent.

Page 46: Document

Fù:hes lechniques comparatives: Forêl Modèle du /las SI-Laurenl Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: PLANTES MÉDICINALES EN PLEIN CHAMP

Il!

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Moyennement intéressant. La production en plein champ utilise des terrains cultivables de bonne qualité. Toutefois.la ressource forestière n'est pas utilisée.Gestion du temps de l'exploitant:Moyennement intéressant. La production nécessite l'entretien des cultures, le contrôle des mauvaises herbes (defaçon biologique), la récolte et l'entreposage. Cette activité est donc très demandante lors de la saison estivale.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. De la machinerie et quelques bâtiments de service seront nécessaires: ils peuvent se trouver sur place.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. Peu de connaissances reliées à l'exploitation forestière seront requises.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Peu intéressant. Les exploitants devront se familiariser avec les concepts de l'agriculture biologique appliquée à cetteculture. Généralement, ils n'auront pas à mettre en marché: des compagnies qui sont dans ce milieu depuis quelquesannées peuvent se charger de la transformation et de la mise en marché du produit (ex: Matol).

Critères économiquesCapital de départ:Intéressant. Les machines destinées à la gestion des cultures et des bâtiments de serviœ sont néœssalres, si ellesne sont pas trouvées sur le site.Capital d'opération:Intéressant. Peu de coûts seront engendrés suite à la mise en place de la culture. L'entretien des cultures et lacueillette demanderont de la main d'oeuvre.Potentiel de rentabilité:Intéressant. Avec l'implication d'un promoteur (Matol), la mise en marché du produit est assuré par ce dernier:l'exploitant n'aura pas à se préoccuper de la transformation et de la commercialisation du produit. Il ne serarémunéré que pour la mise en place et l'entretien des cultures.Création d'emplois à la ferme:Intéressant. En période de cueillette, des employés supplémentaires seront nécessaires.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Peu d'emplois sont reliés à cette culture: le promoteur ira transformer son produit dans ses usines,créant peu d'emplois dans la région.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Les risques environnementaux sont faibles, étant donné que cette culture se fait de façon biologique.Toutefois, le sol peut être affecté par la mise en place de cultures intensives de plantes médicinales.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Cette culture est peu reliée à la forêt. Toutefois, elle peut permettre à J'exploitant d'utiliser des champsqui autrement, ne seraient pas cultivés.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Étant donné la situation géographique et les types de sol qui se retrouvent dans la région, il s'agit dedéterminer quelles sont les plantes qui sont le plus susceptibles de pousser dans cette région: cette culture étantrelativement nouvelle au Québec, la région du Témiscouata pourrait se faire connaître dans ce domaine.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Très intéressant. Cette culture peut susciter la curiosité et les médias pourraient être intéressés à faire de la publicitéautour de cette activité. Les forestiers pourraient alors faire connaître leur métier, couplé à celui de producteursde plantes médicinales.

Page 47: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du Bas SI-Laurent lnc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: PLANTES MÉDICINALES EN FORÊT (GINSENG)

/9

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Très intéressant. Le ginseng se cultive sous couvert forestier. idéalement dans une érablière. Le sol, l'humus et lesminéraux retrouvés dans les sols foft;stièrs sont utilisés.Gestion du temps de l'exploitant:Très intéressant. La cueillette se fait à certains moments dans l'année et il faut environ 5 ans avant de pouvoirdébuter la cueillette, suite à l'implantation. Cette culture ne demande que peu de temps de la part de l'exploitant.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Très intéressant. Les quelques bâtiments retrouvés sur les sites pourront servir à la préparation des plants à mettreen sol et à la manipulation des racines lors de la récolte.Utilisation des compétences des exploitants:Intéressant. La gestion des sites de cueillette et du territoire forestier peuvent être faits par l'exploitant.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. La culture sous couvert forestier demande quelques connaissances techniques: type de sol, humiditérequise, récolte. S'ils font leur propre commercialisation, ils devront se familiariser avec les marchés disponibles pource genre de produit.

Critères économiquesCapital de départ:Très intéressant. Les premiers plants doivent être achetés afin d'être implantés en milieu forestier. Le capital dedépart est donc très faible.Capital d'opération:Très intéressant. Suite à l'implantation des racines de ginseng, il faut compter environ 5 ans avant de faire unepremière récolte. Ainsi, le besoin en fonds de roulement sont peu élevés.Potentiel de rentabilité: -Intéressant. Ce type de cueillette est peu connu au Québec et il faudra que l'exploitant soit familier avec lestechniques de mise en marché du produit.Création d'emplois à la ferme:Intéressant. En période de cueillette, il se peut que de la main d'oeuvre soit nécessaire. Autrement, peu d'emploisautres que celui de l'exploitant seront générés à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Moyennement intéressant. Les emplois générés à l'extérieur du site forestier sont ceux reliés à la transformation desplantes en dérivés commercialisables. Cette transformation peut se faire sur le site ou ailleurs, dépendant du niveaude transformation requis.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. Étant donné que les racines sont implantées dans la forêt, il n'y a aucun risque d'épuiser uneressource. ainsi, peu de risques sont reliés à cette activité.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Il semble que la culture du ginseng épuise le sol: il est donc important, dans le cadre d'undéveloppement durable, d'implanter les racines en des endroits différents d'une fois à ('autrè.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Étant donné le grand potentiel forestier des seigneuries et du secteur de l'Est du Lac, le dévdoppemèntde ce type d'activité peut être très prometteur dans ces régions.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Très intéressant. Cette activité étant très particulière, elle peut amener les médias à faire de la publicité autour decette culture. Ainsi, étant étroitement relié à l'exploitation forestière. le métier des exploitants pourra êtremédiatiser.

Page 48: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du /Jas SI·Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: PETITS FRUITS EN MILIEU NATURELS

20

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Excellent. Utilise les plants qui sont présents naturellement en forêt. Ainsi, une ressource qui demeureraitinexploitée est maintenant exploitée.Gestion du temps de l'exploitant:Très intéressant. Il s'agit d'une activité saisonnière: l'exploitant devra aménager les terrains et guider les cueilleursen période de cueillette.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Très intéressant. Des bâtiments existants peuvent servir à l'entreposage des paniers et contenants servant à lacueillette.Utilisation des compétences des exploitants:Intéressant. L'aménagement des aires de cueillette, de légères éclaircies et la gestion du territoire peuvent être faitspar les exploitants.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Très intéressant. Les exploitants forestiers n'auront pas à acquérir de compétences techniques particulières.

Critères économiquesCapital de départ:Très intéressant. Les fruits sauvages étant déjà présents, le capital de départ peut être considéré comme ffilnIme caril s'agit d'abord et avant tout d'exploiter une ressource présente naturellement dans les forêts des exploitants.Capital d'opération:Très intéressant. Il n'y a pas de capital d'opération particulier, mis à part ['achat des contenants pour la cueillette.Les gens font de l'auto-cueillette.Potentiel de rentabilité:Moyennement intéressant. L'auto-cueillette de petits fruits sauvages vise·principalement un marché local étant donnéle caractère "familial" qu'il prend. Il faut faire la publicité en conséquence, pour s'assurer d'attirer les gens.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Aucun emploi autre que celui de l'exploitant ne sera créé à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Moyennement intéressant. Peu d'emplois seront générés à l'extérieur de la ferme.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production sont faibles. Une œrtaine gestion descueillettes est nécessaire afin d'éviter le gaspillage ou l'abus vis-à-vis des arbustes fruitiers.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. La cueillette de petits fruits sauvages est directement reliée à la forêt et elle s'intègre très bien auconcept de développement durable.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Très intéressant. Étant donné le potentiel hautement forestier de la région, elle pourrait se démarquer, surtout dansun contexte de marché local.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Très intéressant. L'auto-cueillette des petits fruits permettra la sensibilisation du public aux activités forestières étantdonné qu'elle se fait au coeur même de la forêt.

Page 49: Document

Fh:hes techniques comparatives: Forêt Modèle du /las SI-Laurent lnc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: PETITS FRUITS CULTIVÉS

21

1

foresti~re n'est pas utilIsée.

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources bioph vsiQues:Intéressant. Nécessite des terrains cultivables de bonne qualit~. Toutefois, la ressoun;eGestion du temps de l'exploitant:Peu intéressant. La production n~cessite l'entretien des cultures, le contrôle des mauvaises herbes, la récolte, lamanutention et l'entreposage des fruits. Cette activité est donc très exigeante lors de la saison estivale.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. De la machinerie et quelques bâtiments de service seront nécessaires: ils peuvent se trouver sur place.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. Peu de connaissances reliées à l'exploitation forestière seront requises.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Les exploitants devront se familiariser avec la production végétale: techniques de culture, entretien,fertilisation, récolte. De même, ils devront faire la mise en marché local ou la vente à l'auto-cueillette.

Critères économiquesCapital de départ:Intéressant. La machinerie et quelques bâtiments peuvent se trouver sur place. Le cas échéant, l'exploitant devraacheter ces équipements et construire un bâtiment pour entreposer ses produits, fertilisants, ...Capital d'opération:Intéressant. Les fertilisants, l'achat de plants et la main d'oeuvre nécessaire en temps de cueillette font partie descoûts d'opération. Dans le cas de l'auto-cueillette, les coûts de main d'oeuvre sont diminués.Potentiel de rentabilité:Intéressant. L'auto-cueillette de fruits cultivés ou la vente sur les marchés locaux peut être intéressanh::: la qualItédes fruits est très importante. Il faut diminuer les pertes le plus possible.Création d'emplois à la ferme: .Intéressant. Dans l'optique d'une cueillette pour la vente, quelques emplois seront générés en période de cueillette.S'il s'agit d'auto-cueillette, peu d'emplois supplémentaires seront générés, mis à part celui de l'exploitant.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Aucune transformation ou secteur n'est relié à cette activité, en dehors de la ferme.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production sont faibles: l'usage de pesticides doit être faitavec parcimonie, afin d'éviter la contamination de la nappe d'eau.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Cette culture est peu reliée à la forêt. Toutefois, elle peut permettre à l'exploitant d'utiliser des champsqui autrement, ne seraient pas cultivés.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. La région, sur le plan local, peut développer une certaine expertise au niveau des petits fruits cultivés.Sensibilisation et éducation du public aux activités a!!ro-forestières:Moyennement intéressant. Cette activité est largement répandue à travers la province: il est peu probable qu'unepublicité se fasse autour ce cette activité.

Page 50: Document

Fiches techniques comparatives: Porèt Modèle du IJas St-Laurent lm'.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: SERRICULTURE

23

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Peu intéressant. N'utilise pas les ressources biophysiques, sauf dans la mesure ou le bois est utilisé comme sourced'énergie. Ce bois, dans la région, peut être disponible à des coûts moindres qu'ailleurs.Gestion du temps de l'exploitant:Peu intéressant. L'exploitant doit être près du site de façon quasi constante: les mécanismes de chauffage, ventilation,irrigation ou autres peuvent faire défaut à tout moment.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Peu intéressant. Les serres sont des bâtiments très spécialisés: il n'yen a sûrement pas dans la région concernée.À la rigueur, quelques bâtiments déjà présents pourront servir comme atelier, remise ou de lieu de préparation desproduits récoltés.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. Peu de connaissances reliées à la forêt sont nécessaires pour ce type de culture.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Moyennement intéressant. Des techniques spéciales sont requises dans ce type de culture: besoins en ventilation el

en chauffage, utilisation d'écrans thermiques, etc ... Les exploitants devront gérer leur production et l'écouler sur lesmarchés locaux, régionaux ainsi que le marché du détail.

Critères économiquesCapital de départ:Peu intéressant. Le déboursé varie largement selon les matériaux utilisés: le verre, le double polyéthylène, lepolycarbonate sont autant de matériaux qui peuvent être utilisés comme recouvrement. L'exploitant peut débuteravec un seul bâtiment, puis grossir selon ses capacités d'investissements et la rentabilité de son entreprise.Capital d'opération:Peu intéressant. Les coûts d'opération comportent l'énergie nécessaire' au chauffage de la serre et les besoins enmain d'oeuvre pour la récolte des plants.Potentiel de rentabilité:Peu intéressant. Une des cultures envisagée fut celle des fines herbes. Il faudrait étudier quel est le marché de ceproduit. Dans le cas des tomates, laitues et concombres, le marché du détail est déjà occupé par certains producteurspossédant de gros complexes serricoles. Il faudrait alors viser un marché local ou régional.Création d'emplois à la ferme:Moyennement intéressant. En période de récolte, quelques employés pourront être nécessaires: autrement, seull'exploitant est requis.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. La culture en serre ne risque pas d'entraîner de nombreux emplois extérieurs à la ferme. Laplupart des produits ne demandent pas de transformation et sont donc venus tel quel.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production semblent faibles, Il ya peu d'interaction entre

la culture en l'environnement, étant donné que la culture se fait à l'intérieur.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Moyennement intéressant. Avec un chauffage au bois, cette activité est reliée à la fÔrêt: des essences qUI sontdifficilement cornrnercialisables peuvent servir au chauffage des bâtiments.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Peu intéressant. Certaines régions du Québec ont déjà de grandes superficies de culture en serre. Il sera difficilepour les exploitants de la région, dans le contexte d'activité complémentaire, de développer une expertise au niveaude la culture en serre.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Peu intéressant. N'étant pas particulière, cette culture n'attirera pas spécialement J'attention des médias.

Page 51: Document

Fiches techniques comparatives: Forèt Modèle du Ila.çSt-lAurent lne.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: ACÉRICUL TURE

24

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnelIesUtilisation des ressources biophysiques:ExcelIent. L'acériculture utilise pleinement les ressources de la forêt via l'exploitation des érables à sucre.Gestion du temps de l'exploitant:ExcelIent. L'acériculture demande une disponibilité de quelques mois à l'exploitant forestier qui désire avoir uneérablière. Cette activité s'intègre très bien à l'horaire des exploitants.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. L'acériculture demande la présence d'un bâtiment où se fera la transformation de l'eau en sous-produitsde l'érable. Ces bâtiments peuvent se trouver sur place ou devront être construits.Utilisation des compétences des exploitants:Très intéressant. La gestion des boisés d'érablières, la préparation du bois de chauffage, la gestion globale duterritoire peuvent être faits par les exploitants.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Très intéressant. Il sera facile pour les exploitants forestiers d'acquérir les connaissances requises pour démam:rdans ce type d'exploitation car il y a déjà plusieurs acériculteurs sur le territoire qui pourront partager leursconnaIssances.

Critères économiquesCapital de départ:Très intéressant. L'acériculture nécessite un bâtiment rudimentain~ pour faire la transformation de l'eau d'érableet certains équipements spécialisés tel un évaporateur, une machine à canner d les tubulures (ou chaudières).Capital d'opération:Très intéressant. Peu d'éléments coûteux sont requis au cours de la production.Potentiel de rentabilité:Intéressant. La production de sirop d'érable jouit d'un mode de mise 'en marché particulier. Ils peuvent vendredirectement à la ferme ou à la fédération, qui offre alors un prix et s'occupe de la commercialisation.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Peu d'emplois autres que celui de l'exploitant seront créés à la ferme.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Intéressant. Quelques emplois peuvent être créés à l'extérieur de l'exploitation acéricole. Par exemple, l'usine detransformation Saint-Godard, située à AucIair, s'approvisionne chez les producteurs de la région.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production sont faibles.Intégration de l'activité au concept de développement durable:ExcelIent. Cette activité s'intègre très bien au concept de développement durable; elle est étroitement reliée àl'exploitation de la forêt et utilise une ressource renouvelable.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Avec l'usine de Saint-Godard, la région pourrait faire connaître d'avantage son expertise et ses produits,au niveau provincial, national et international. Il est important que le marketing soit fort afin de favoriser la percéede cette compagnie sur le marché des produits transformés.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Peu intéressant. L'acériculture étant très présente au Québec, peu de publicité spécifïqUl~ sera filÎte pour cette régionparticulière.

Page 52: Document

Fkhes technUjues comparatives: Forêt Modèle du /las Si-Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: PLANTES FOURRAGÈRES À L'EXPORTATION

25

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Intéressant. Plusieurs terrains offrent un bon potentiel de rendement au niveau fÔurrager. Cette production n'estpas directement reliée à la forêt mais elle utilise des ressources qui sont présentes sur le territoire.Gestion du temps de l'exploitant:Très intéressant. Lors des coupes, il devra être disponible à plein temps. De même, s'il s'occupe du séchage et dela mise en balles du foin destiné à l'exportation, il devra être disponible durant ces périodes de tempssupplémentaires.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. Des remises devront être disponibles afin d'entreposer le foin qui aura été séché. De même, un séchoiret les équipements de récolte et d'entretien des cultures devront être achetés. Des bâtiments existants pourront êtreutilisés dans la mesure où ils satisfont aux exigences.Utilisation des compétences des exploitants:Intéressant. Peu de connaissances reliées à la forêt sont requises pour la culture du foin.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. Les exploitants auront à se familiariser avec les aspects de la production des fourrages maIs aussI avecles méthodes utilisées pour faire le séchage et la mise en balle dans le but d'en faire du foin à l'exportation. Leproduit devra être de très haute qualité afin de pouvoir concurrencer les autres régions du Québec.

Critères économiquesCapital de départ:Intéressant. La production de foin de haute qualité destiné à l'exportation nécessite des équipements d'entretien etde récolte, de séchage et des appareils permettant la compaction des balles afin d'avoir une plus grande quantité (enpoids) de transportée. Des bâtiments, s'ils ne sont pas disponibles à l'heure actuelle, devront être construits.Capital d'opération:Moyennement intéressant. Le capital d'opération comprend les engrais, l'entretien des machineries et la maind'oeuvre requise pour la préparation du foin.Potentiel de rentabilité:Intéressant. La région du Bas Saint-Laurent/Gaspésie/I1e de la Madeleine est la 4è

"" région agricole en importanceau niveau des superficies en production de fourrages de mil. La région pourrait développer une certaine expertise.Création d'emplois à la ferme:Intéressant. Quelques emplois pourront être créés au niveau des opérations de séchage, de compactage et de lapréparation du foin devant être exporté.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Très intéressant. Si la préparation du foin ne se fait pas directement sur la ferme, une usine pourra être créée pours'en charger. Ainsi, des emplois seront directement reliés à cette transformation.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production semblent faibles. Il est important que lesfertilisations soient faites selon les recommandations du CPAQ.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Cette activité n'est pas directement reliée à la production forestière. Elle utilise une ressource qui est"renouvelable" dans la mesure ou la fertilisation et l'entretien des champs le permet.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Étant donné la position relativement importante de la régIOn 0 1 au niveau des superficies de milcultivées à travers la province (4è"" région agricole), cette région pourrait développer une expertise régionale à moyenou long terme.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Peu intéressant. Ce type de culture n'est pas directement relié à la forêt: il est peu probable qu'elle permette desensibiliser le public aux activités forestières.

Page 53: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du Bas SI-Laurent Inc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: ARBRES DE NOËL

26

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Excellent. La production d'arbres de Noël utilise pleinement les ressources biophysiques de la forêt.Gestion du temps de l'exploitant:Très intéressant. La production d'arbres de Noël demande à l'exploitant de fertiliser, tailler et faire l'entretiengénéral de la culture (désherbage, insectes nuisibles, ... ). Cela ne représente qu'une faible proportion de son temps.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Très intéressant. La culture d'arbres de Noël ne demande que quelques bâtiments de service, généralement trouvéssur le site. Des appareils de taille, de récolte et de mise en filet peuvent être nécessaires.Utilisation des compétences des exploitants:Très intéressant. La taille, l'entretien des plantation et la coupe des arbres sont des notions que possèdentgénéralement la majorité des exploitants forestiersAcquisition de compétences techniques et de gestion:Très intéressant. Les connaissances à acquérir pour faire la culture du sapin de Noël ne seront pas très nombreuses.Les notions de mise en marché devront être acquises par les exploitants.

Critères économiquesCapital de départ:Très intéressant. La mise en place des plantations et l'achat des appareils, SI nécessaire, doit être considéré.Capital d'opération:Intéressant. Le temps de recouvrement des investissements est longs: il faut s'assurer d'un certain fond de roulementau départ.Potentiel de rentabilité:Intéressant. Il faut compter de 7 à 10 ans avant de pouvoir vendre les premiers arbres. Étant donné le peud'investissements requis, cette culture semble intéressante.Création d'emplois à la ferme:Peu intéressant. Dans le cadre d'une activité complémentaire, il est peu probable que des emplois autres que celuide l'exploitant soient générés.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Quelques emplois pourront être créés en dehors du site de production: par exemple, au niveau du

transport des sapins vers les centres urbains.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production semblent faibles: la fertilisation doit être faiteselon les normes en vigueur.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Cette activité est étroitement reliée au concept de développement durable étant donné qu'elle concerneune ressource forestière.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Peu intéressant. La région du Bas Saint-Laurent-Gaspésie-lle de la Madeleine possèdent 1,3 % de la superficie enplantation d'arbres de Noël au Québec tandis que l'Estrie et Beauce-Appalaches possèdent 90% des superficies enplantations d'arbres de Noël parmi les régions agricoles du Québec: il sera difficile de concurrencer ces régions surles marchés des grandes villes du centre et de l'ouest du Québec.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Moyennement intéressant. Cette culture n'attire pas les médias, étant donné qu'elle est répandue au Québec. Il estpeu probable qu'une publicité se fasse autour de cette culture.

Page 54: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du /las SI-Laurent lm'.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: BOIS DE RAMEAUX FRAGMENTÉS

27

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Excellent. La production de bois de rameaux fragmentés utilise pleinement les ressources biophysiques de la forêt.Gestion du temps de l'exploitant:Intéressant. La production de bois de rameaux fragmentés nécessite une certaine proportion du temps del'exploitant: il doit ramasser, broyer puis ensacher le produit.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. La récolte de bois de rameaux fragmentés nécessite un bâtiment de service, pour préparer le produit.Des bâtiments trouvés sur place peuvent satisfaire. Certains équipements sont requis pour la récolte de ces tigesainsi que pour leur conditionnement: ils peuvent se trouver sur le site, dépendant de la spécialisation des équipementsque possèdent les forestiers.Utilisation des compétences des exploitants:Très intéressant. La taille, la récolte et l'entreposage des bois de rameaux sont des notions que possèdentgénéralement la majorité des exploitants forestiers.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. L'exploitant forestier doit acquérir les connaissances nécessaires pour commercialiser les bois derameaux fragmentés: qui sont ses clients potentiels, quel genre d'utilisation peut-on faire de ce produit, etc ... lldevraacquérir de solides connaissances de mise en marché.Critères économiquesCapital de départ:Intéressant. Des appareils spécialisés servant au broyage et à l'ensachage sont requis. De même, si les bâtimentset les machines servant à la manutention des branches ne sont pas disponibles, il faudra les acheter.Capital d'opération:Intéressant. L'exploitant utilise une ressource qui est présente dans la forêt mais qu'il n'utilisait pas auparavant.Potentiel de rentabilité:Moyennement intéressant. Étant une production relativement nouvelle, il est difficile de prévoir quels seront lesmarchés. Il faut s'assurer que ces fragments de bois ont des propriétés de fertilisation ou d'amendementintéressantes, afin de pouvoir vendre le produit.Création d'emplois à la ferme:Moyennement intéressant. À l'échelle "complémentaire", l'exploitant pourra faire la récolte des bois de rameauxfragmentés par lui-même.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Moyennement intéressant. Peu d'emplois seront générés à l'extérieur de la ferme, Le produit sera transtormé surplace.Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production sont faibles, 11s'agit de l'exploitation d'uneressource naturellement présente dans la forêt, il n'y a pas vraiment de risques environnementaux.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Intéressant. Cette activité est étroitement reliée au concept de développement durable étant donné qu'elle concerneune ressource forestière qui ne serait pas utilisée, autrement.Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Très intéressant. Cette production semble peu connue et étant donné le haut potentiel forestier des régions étudiées,elles pourraient développer graduellement une expertise dans cette production.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Très intéressant. La curiosité amenée par cette production peut favoriser la venue des médias dans la région: lesexploitants pourraient alors en profiter pour faire connaître leur métier.

Page 55: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Mudèle du /Ja.fSi-Laurent lnc.

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: PAILLIS DE CÈDRE

2H

Complémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophvsiques:Excellent. La production de paillis de cèdre utilise directement une ressource forestière: l'écorce de cèdre.Gestion du temps de l'exploitant:Intéressant. L'exploitant devra récupérer l'écorce et le faire déchiqueter pour en faire un paillis. Il devra aussi fairela mise en sac afin d'avoir un produit qui soit facilement manipulable par les acheteurs.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Intéressant. Quelques bâtiments de service peuvent être requis pour faire la transformation et l'ensachage: il peuventse trouver sur place. Les appareils de taille et de récolte sont souvent trouvés sur place.Utilisation des compétences des exploitants:Très intéressant. La récolte des cèdres et des branches peut facilement être faite par les forestiers. De même, lagestion des ressources et du territoire peut être fait par les exploitants.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Intéressant. La mise en marché et la commercialisation du produit sont des connaissances que doivent posséder lesexploitants.

Critères économiquesCapital de départ:Intéressant. Il est faible étant donné que la ressource provient directement de la forêt. L'appareil qui forme lesmorceaux de cèdre et l'aménagement des bâtiments pour qu'ils soient fonctionnels devra être fait.Capital d'opération:Très intéressant. La ressource exploitée est renouvelable, ce qui fait que peu de frais sont engendrés par cetteproduction.Potentiel de rentabilité:Intéressant. Les coûts d'implantation et d'exploitation de ce produit n'étant pas élevés et si les marchés sedéveloppent bien, il peut devenir intéressant de commercialiser ce produit. Toutefois, il faut s'assurer que ces paillisde cèdre ont un marché potentiel.Création d'emplois à la ferme:Intéressant. À l'échelle "complémentaire", l'exploitant pourra faire la récolte des branches de cèdre par lui-même.Pour ce qui est de la transformation, si elle se fait sur la ferme, elle pourra nécessiter des employés.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Peu d'emplois seront créés à l'extérieur de l'exploitation forestière.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Très intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production sont faibles.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Très intéressant. Cette activité est étroitement reliée au concept de développement durable étant donné qu'elleconcerne une ressource forestière. Il s'agit de l'exploitation d'une ressource renouvelable, naturellement présentedans la forêt.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Intéressant. Étant donné le haut potentiel forestier des régions étudiées, il est possible que les exploitantsdéveloppent, à moyen ou à long terme, une expertise dans ce domaine.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Intéressant. Étant relativement "spéciale" ,cette production peut attirer les médias et une certaine publicité pourraitse faire. Les exploitants forestiers peuvent alors faire connaître leur métier premier.

Page 56: Document

Fiches techniques comparatives: Forêt Modèle du [JasSI-Laurent [ne. 29

ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE: TOURBIÈREComplémentarité avec les activités forestières et agricoles traditionnellesUtilisation des ressources biophysiques:Intéressant. L'exploitation des tourbières est un bon exemple de l'exploitation d'une ressource biophysique présentesur les sites.Gestion du temps de l'exploitant:Peu intéressant. L'exploitation d'une tourbière demande beaucoup de temps de la part de l'exploitant.Utilisation des infrastructures et équipements existants:Pas intéressant. Un bâtiment de service peut être nécessaire et ne se trouve probablement pas sur le site. Lesmachineries nécessaires à la récolte de la tourbe sont très sophistiqués et coûteux. Ils ne sont probablement pasdisponibles sur les sites actuellement.Utilisation des compétences des exploitants:Peu intéressant. Les connaissances des exploitants forestiers ne sont généralement pas requises pour l'exploitationde la tourbe.Acquisition de compétences techniques et de gestion:Peu intéressant. Les connaissances techniques à acquérir sont nombreuses. De même, la machinerie utilisée estsophistiquée et nécessite des connaissances précises. Enfin, ils devront acquérir les capacités de gestion reliées àl'exploitation de tourbières.

Critères économiquesCapital de départ:Peu intéressant. L'exploitation d'une tourbière nécessite un capital de départ assez élevé étant donné la machineriespécialisée reliée à cette exploitation.Capital d'opération:Peu intéressant. Les besoins en main d'oeuvre font partie des coûts à considérer: la manipulation des machines derécolte, l'ensachage et l'expédition demandent du personnel.Potentiel de rentabilité:Intéressant. L'exploitation de tourbières offre un potentiel de rentabilité élevé. Toutefois, la présence d'autrescompagnies sur le marché doit être considéré.Création d'emplois à la ferme:Intéressant. Quelques emplois en plus de celui de l'exploitant seront requis pour l'exploitation de la tourbe.Création d'emplois indirects et effets d'entraînement:Peu intéressant. Il est peu probable que des emplois soient créés en dehors du site de production, mise à part letransport du produit vers les points de vente.

Critères de l'environnement et du développement durableRisques et impacts environnementaux reliés à l'activité:Peu intéressant. Les risques environnementaux reliés à cette production semblent faibles, dans la mesure où larécolte de la tourbe se fait sans excès. Toutefois, étant donné qu'une couche de sol est retirée, un certaindébalancement peut être créé.Intégration de l'activité au concept de développement durable:Peu intéressant. Cette activité n'est pas entièrement reliée au concept de développement durable étant donné qu'ellene concerne pas directement une ressource forestière. De même, la tourbe n'est pas une ressource "immédiatement"renouvelable; il faut plusieurs années avant que le processus de formation de tourbe se fasse.

Critères de visibilité et de l'expertise régionaleDéveloppement d'une expertise régionale:Peu intéressant. Certaines compagnies exploitent déjà des tourbières au Québec. Ils ont acquis des connaissanceset une expertise dans ce domaine. Peut être est-il possible de s'associer avec eux afin d'exploiter les tourbières qUise trouvent sur les sites concernés par le projet de Forêt Modèle.Sensibilisation et éducation du public aux activités agro-forestières:Peu intéressant. N'étant pas directement reliée à la ressource forestière et ne suscitant pas un intérêt particulier,il est peu probable qu'une publicité se fasse autour de cette activité.