EExxppéérriieennccee pprraattiiqquueeAu total, l’Omron HeartScan aété testé chez environ 150patients. Le plus souvent, lescardiologues confiaient l’appa-reil aux patients présentant devagues plaintes, des palpitationsou des tendances syncopales,avec ou sans investigation car-diologique ou ablation pourcertains troubles du rythmepréalable. Chez certains patients,on a pu constater ainsi une fibril-lation auriculaire (FA) paroxys-male qui n’était pas visible surmonitorage Holter, tandis quechez d’autres patients les plaintesétaient corrélées à un rythmesinusal parfait, ce qui permettaitde rassurer ces patients. D’autresexemples pratiques concernaientla mise en évidence d’une tachy-cardie jonctionnelle liée à despalpitations chez un joggeur.Ce constat a entraîné une abla-tion. Chez une jeune femmeanxieuse souffrant de palpita-tions, il ne s’agissait en fait qued’une simple tachycardie sinu-sale. L’Omron HeartScan a éga-lement permis de découvrir unpouls trop lent (entre 20 et 30battements/min) après unerécupération marathoniennechez un patient donné, entraî-nant l’arrêt du bêtabloquantqu’il prenait. Chez une personnesouffrant de vertiges, l’OmronHeartScan a montré une impor-tante bradycardie (bloc AV) jus-tifiant l’implant d’un pacemaker.L’appareil a aussi été utilisé dansun cas de flutter à répétition

afin d’évaluer l’indication éven-tuelle d’une ablation. Une réci-dive de FA a pu être mise enévidence chez un patient ayantsubi une ablation pour une FAqui continuait de présenter destroubles atypiques. L’OmronHeartScan a également été uti-lisé pour évaluer le risque d’af-fection thrombo-emboliquechez des patients ayant bénéfi-cié d’une ablation pour cause deFA. Chez les patients à faiblerisque, on peut en effet envisa-ger l’arrêt de l’anticoagulation parwarfarine.L’expérience apprend que la

rythmologie se voit souventconfrontée à des patients pré-sentant des plaintes persistantesou vagues difficiles à objecti-ver. L’approche classique consis-tera à pratiquer tout d’abordun ECG et/ou un monitorageHolter de 24 heures, mais sou-vent aucune plainte ou ano-malie ne sera constatée à cemoment-là. Le monitorage ECGOmron HeartScan enregistrel’ECG au moment où le patientprésente des plaintes. Cesplaintes sont ainsi liées à l’électrocardiogramme qui seraenregistré dans la mémoire. Encas de plaintes bénignes, parexemple en cas de tachycardiesinusale, le patient peut immé-diatement être rassuré. En casde troubles du rythme plussévères, comme une tachy cardiesupraventriculaire paroxysmale,l’examen du patient sera poursuivi.

A fin d’évoquer l’intérêtpratique de l’OmronHeartScan, la firme de

technologie médicale MSH aorganisé le 12 novembre 2009une table ronde à laquelle par-ticipaient des cardiologuesbelges qui ont testé un ou plu-sieurs appareils de ce type chezleurs patients. Lors de la réunion,les possibilités offertes parl’Omron HeartScan ont été éva-luées via l’expérience pratiqueacquise. La table ronde étaitprésidée par le Pr P. Brugada(UZBrussel). Les cardiologuesprésents étaient le Dr H. Celen(Heilig Hart Leuven), le Dr M.Van Kuyk (Vilvoorde), le Dr X.Verdickt (Vilvoorde), le Dr K.Von Kemp (Wemmel), le Dr C.De Asmundis (UZBrussel) etle Dr O. Semeraro (UZBrussel).Le Pr Brugada a tout d’abordproposé une introduction surle concept et le fonctionne-ment de l’Omron HeartScan,puis les cardiologues présentsont évoqué leur expérience pratique. Sur la base de cesdonnées, un consensus a étéformulé concernant l’utilisa-tion optimale de l’OmronHeartScan.

OOmmrroonn HHeeaarrttSSccaann::pprriinncciippee eett ffoonnccttiioonnnneemmeenntt

L’Omron HeartScan est un appa-reil de monitorage ECG por-table (121 mm x 67 mm x24 mm), mobile et sans fil, qui

LL’’aavviiss ddeess ppaattiieennttss ssuurrOOmmrroonn HHeeaarrttSSccaannLes cardiologues présents avaientde très bonnes expériences avecla facilité d’emploi de l’OmronHeartScan pour le patient. Bienentendu, les patients doiventêtre suffisamment alertes surle plan cognitif et motivés pourutiliser l’Omron HeartScan defaçon optimale. Ils doivent eneffet réaliser l’examen par eux-mêmes. En pratique, cet aspectentraîne peu ou pas de pro-blèmes, même chez l’enfant. Legrand avantage de l’OmronHeartScan est que le patientpeut utiliser l’appareil lors-qu’il/elle ressent certains symp-tômes. Lors de la consultation,le cardiologue pourra rapide-ment fournir des informationsdiagnostiques au patient, car lerésultat peut être lu et inter-prété immédiatement. C’est trèsagréable pour le patient parcequ’on peut soit le rassurer, soitlui proposer rapidement un trai-tement. Une limitation évoquéeconcernait le fait que les femmespeuvent moins facilement uti-liser l’appareil en public, puisquele thorax doit être dénudé. Unconseil pratique en la matière estqu’un enregistrement entre deuxdoigts de mains différentes estégalement possible, même si letracé est alors un peu moinsclair. Afin d’entraîner les patientsà l’utilisation de l’OmronHeartScan, on peut égalementdemander que le patient fasseun enregistrement journalier,

Utilisation optimale d’OMRON HeartScan en pratique clinique

affiche un canal unique. Le tracéest enregistré pendant environ30 secondes à chaque utilisa-tion et visualisé de façon digitaleavec les pulsations cardiaques surun petit écran. Le tracé est éga-lement conservé sur une cartemémoire SD. Les données peu-vent être lues et interprétéespar le médecin à l’aide d’un logi-ciel. Il est possible égalementd’imprimer le tracé.À chaque utilisation, l’Omron

HeartScan fournit égalementune interprétation du rythmecardiaque et de la forme desondes. Cette évaluation auto-matique peut toutefois êtredésactivée, ce qui est parfoisintéressant pour ne pas inquié-ter inutilement le patient lorsquepar exemple celui-ci lit la men-tion ‘rythme irrégulier’. L’appareilest conçu de façon très convi-viale. C’est essentiel, car l’OmronHeartScan est le plus souventconfié au patient. Il n’est pasnécessaire d’utiliser des élec-trodes externes ou un gel decontact. L’Omron HeartScanenregistre l’activité électriquedu cœur à l’aide de trois élec-trodes incorporées. La lecture sefait en pressant l’une des bornes(l’électrode thoracique) contrele thorax (quelques cm sous lapointe du sein gauche en posi-tion V4), tandis que l’index dela main droite est maintenu auniveau de l’autre borne de l’ap-pareil. L’appareil peut ensuiteêtre mis en marche à l’aide dupouce.

Pr P. Brugada

Dr X. Verdickt

Dr K. Von Kemp Dr M. Van Kuyck Dr O. Semeraro

Dr De Asmundis Dr H. Celen

Récemment un appareil de monitorage ECG portable à un canal a été commercialisé. Il s’agit de l’OMRONHeartScan®, utilisable en ambulatoire par les patients afin d’enregistrer leur ECG, surtout lorsque surviennentdes symptômes susceptibles d’indiquer des troubles cardiaques. Le médecin peut ensuite évaluer la sévérité des

plaintes corrélée aux tracés et obtenir ainsi d’importantes informations diagnostiques.

de façon à être bien préparélorsque des plaintes aiguës semanifesteront. L’appareil est nonseulement agréable d’emploi,mais également facile à net-toyer et robuste, de sorte que lerisque de dégâts est faible.L’Omron HeartScan est destinéà être réutilisé fréquemment.

CCoonnsseennssuuss ssuurr ll’’uuttiilliissaattiioonn ddeell’’OOmmrroonn HHeeaarrttSSccaannLes cardiologues estiment defaçon unanime qu’OmronHeartScan constitue un acquisimportant qui aide à établir lacorrélation clinique entre ce queressent le patient et ce qui estenregistré à l’ECG. L’OmronHeartScan est l’un des appareilsde monitorage cardiaque quicontribue au diagnostic, en par-ticulier chez des patients symp-tomatiques qui présentent desplaintes vagues ou irrégulièrespouvant indiquer des troublesdu rythme. L’Omron HeartScanoffre des informations diagno -stiques qui, dans certains cas, nepeuvent être constatées avec unsuivi classique par ECG ou moni-toring Holter. L’Omron HeartScanest donc indiqué principalementdans l’évaluation diagnostiquedes troubles du rythme symp-tomatiques, mais ne remplacepas l’investigation cardiologiqueclassique, comme le soulignentles participants, qui recomman-dent l’appareil avant tout dans uncontexte de cardiologie. Mêmesi l’appareil enregistre les décalagesST et les ondes Q, l’OmronHeartScan n’a pas pour but d’éva-luer les décalages ST afin de poseravec certitude des diagnosticsde syndrome coronaire aigu oud’infarctus myocardique. À ceteffet, il faut encore et toujours unECG ‘12-lead’ de sorte qu’unepersonne avec des douleurs tho-raciques doive en tout cas êtreévaluée de façon cardiologiqueet ne puisse par exemple pas êtrerenvoyée chez elle avec un telappareil de monitorage. L’appareilest bien entendu utile pourdémontrer les troubles du rythmelors d’épisodes ischémiques, parexemple en cas d’angor.Selon les participants à la

table ronde, la principale indi-cation d’Omron HeartScan estl’évaluation des troubles du rythme symptomatiques àvisée diagnostique. L’OmronHeartScan est idéal lorsque lemonitorage Holter ne montrerien et peut même remplacerle Holter en tant que premier

examen en cas de plaintes symp-tomatiques irrégulières. Les car-diologues soulignent encore quele grand avantage de l’OmronHeartScan est que le patientpeut réaliser un ECG au momentoù il sent ‘quelque chose’. Alorsque le Holter limite le patientdans ses mouvements et n’en-registre que durant 24 heures à

7 jours, le patient muni d’unOmron HeartScan demeure libreet continue sa vie habituelle. Deplus, le diagnostic peut souventêtre posé plus rapidement, desorte que le patient peut être ras-suré plus rapidement ou savoirce qui l’attend. La réutilisation jus-tifie certainement le prix derevient de l’appareil, mais, selon

la table ronde, l’OmronHeartScan permet égalementde réaliser des économies, dufait que l’on peut limiter lenombre de Holters (shopping!).L’Omron HeartScan consti-

tue dès lors un acquis utile, tantpour le médecin que pour lepatient, concluent les cardio-logues, qui recommandent una-

nimement l’appareil dans sesjustes indications. Aussi deman-dent-ils qu’une forme de rem-boursement pour l’utilisationd’Omron HeartScan soit ren-due possible.

Réalisation CMPmedica

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Article réalisé à la demande de OMRON