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Dossier de consultation

HUREL ARC

Secteurs d’Information_sur les Sols_(SIS)

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r sect7iïirmationHURELARC-Tréon

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Identifiant 2851605098Nom usuel HUREL ARC

Adresse 1 rue Jean-Michel HéraultLieu-dit

Département EURE-ET-LOIR (28)Commune principale Tréon

Autre(s) commune(s

Caractéristiques du SIS

Le site, d’une superficie d’environ 1.3 ha, a accueilli, avant 1971, une unité de productionde sulfate de cuivre nommé MSCAD. Les bâtiments ont ensuite été utilisés par la sociétéHUREL ARC, par l’intermédiaire de sa filiale SCOPA, pour le stockage conditionnéd’engrais, de céréales, de semences et de produits agropharmaceutiques jusqu’en 2001.

Deux nappes phréatiques, en continuité hydraulique et vulnérables aux pollutions, du faitde la formation géologique du site, sont présentes au droit du site la nappe alluviale dela Biaise et la nappe de la craie du Sénonien. La rivière La Biaise s’écoule à 120 m dusite et forme un axe de drainage des eaux souterraines. Deux ruisseaux ceinturent le siteau Nord, au Sud et à l’Est. Le captage d’alimentation en eau potable (AEP) de Tréon, à250 m à l’aval hydrogéologique du site, et celui de la commune d’Aunay, situé en amontdu site captent l’aquifère de la craie.

En 1995, une reconnaissance sommaire de ‘état de pollution de la surface des sols dusite a révélé la présence dans les sols d’arsenic, de cuivre et de plomb au-delà desvaleurs guide néerlandaises prises comme référence.

Dans la perspective d’une cessation d’activité, la société HUREL ARC a fait réaliser uneétude des sols, en 2000, complétée en 2001. Des investigations complémentairès,consistant en la réalisation de 11 sondages de sols répartis sur les zones identifiées lorsde étude de 1995 et en des analyses de la qualité des eaux souterraines, au droit des 3pïézomètres présents sur site, et des eaux superficielles, ont permis de mettre enévidence

2

- deux zones contaminées en hydrocarbures au niveau de emplacement des anciennesactivités de stockage et de distribution de carburant- une contamination généralisée du site en sulfates (teneurs 217 fois plus élevées que lefond géochimique), en métaux lourds et en arsenic avec des concentrations dépassantles valeurs de référence- une contamination ponctuelle en chrome et en vanadium- une contamination de la nappe alluviale et des eaux superficielles par des nitrates, desnitrites, de l’azote. organique et ammoniacal, du fluor et du baryum, déjà présente àVentrée du site du fait de la présence à environ 250 mètres d’un autre site de productiond’engrais;- une contamination par l’arsenic, le cuivre, et le plomb et un accroissement significatif del’amont vers l’aval des métaux adsorbés (Cd, Cu, Ni, Pb, Sr, Zn) et de l’arsenic dans lessédiments des deux ruisseaux- que les contaminations en métaux des sols constatées n’ont entraîné aucun impact surl’exploitation du captage AEP de Tréon.

Une évaluation simplifiée des risques remise le 18 décembre 2001 a conclu que le siterelevait de la catégorie 1 (site nécessitant des investigations approfondies et uneévaluation détaillée des risques).

Le suivi annuel des eaux souterraines, la réalisation d’une Étude Détaillée des Risques(EDR) et un diagnostic approfondi ont été prescrits par arrêté préfectoral du 21105/2002.

L’EDR a conclu à un risque inacceptable pour l’usage récréatif (salle des fêtes) etindustriel (garage). Pour ce scénario, elle préconise soit l’excavation des terres polluées,soit leur recouvrement par un enrobé pour éliminer le risque lié à la première couchecontaminée. Pour le scénario ((exposition en friche industrielle », elle recommande lemaintien des dalles et des zones enrobés, complété par la couverture en terre propre deszones non revêtues. Il a été finalement retenu, pour l’avenir du sïte, la friche industriellecomme solution.

Le suivi des eaux souterraines depuis 2001 a confirmé la présence de nitrates, à desteneurs légérement supérieures aux valeurs de références de qualité des eaux brutes etdes eaux destinées à la consommation humaine.

Ce suivi a mis en évidence:- une diminution depuis 2001 et par la suite, une stabilisation pour les sulfates, lesfluorures et l’ammonium- une diminution des teneurs en plomb en 2006 et une stabilisation pour les autresmétaux (baryum, strontium, cuivre plomb et zinc), pour arriver à des concentrations

3

rI inférieures aux valeurs de référence précitées

des teneurs variables en azote organique et ammoniacal, les nitrites, les hydrocarbures• ainsi que le baryum avant de se stabiliser en 2006 à des valeurs inférieures aux limites:de potabilité.

Le suivi des eaux superficielles est similaire à celui des eaux souterraines, et uneamélioration par rapport au diagnostic de 2001 est observée pour l’azote et ammonium.Le suivi des sédiments montre une baisse des concentrations en métaux par rapport audiagnostic de 2001. Seul l’arsenic présente des valeurs supérieures à la valeur de.référence.

Les bâtiments ont été démantelés en 2002 et le site a été clôturé sur la totalité de sonpérimètre.

État technique

Site traïté avec surveillance, travaux réalisés, surveillance imposée par AP ou en cours(projet d’AP présenté au CODERST)

Observations

Mise en sécurité du site. Usage actuel compatible avec l’état de pollution du sol.

1éé aux inventaires

Organisme Base Identifiant Lien

. hftp://basol.developpementAdmwiistraton- Base BASOL 28.0034 durable.gouvfr/fiche.php?

:__________ page1&indexsp=2B.0034

Statut En édition

Critères de sélection Terrains concernés à risques avérés

Commentaire sur la sélection Site référencé dans BASOL et contamination

4

des métaux et des sulfates.

Localisation D’après plans et photos aériennes à l’échelle appropriée

Cadastre Périmètre conforme à la BD parcellaire IGN I conformeau plan cadastral.gouvfr

Observations sur la numérisation /

Coordonnées du centroïde X :575844 ; Y: 6842815Superficie totale 18739 m2

Périmètre total 924 mPrécision des contours Bonne

Liste parcellaire cadastr_EïEEEEEïïEEEEJ

Date vérification parcellaire 17/11/2016

Commune ectiori Ti’arcelÏe Date génération

Treon C 32

Treon C 33

Treon C 570

Gestion de documents

Documents attaches au SIS

Titre Commentaire (description abÏ]succincte) public (ouilnon)

Plan cadastral actuel du siteL

Photographie aerienne actuelle avec limitedu SIS

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Diagnostic initial phase A de 2000 oui

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Évaluation détaillée des risques de 2002

EDR Réponses au courrier de la DRIRE2002

Historique des interventions sur le SIS

Mise à jour automatique par (‘outil

Date Action Utilisateur Organisme Jmresi

Diagnostic initial phase B de 2001 oui

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Cartographie

Annexe 1 Plan cadastral actuel du site

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Annexe 2 PhotographIe aérienne actueUe avec limite du SIS

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S.A Hurel Arc15, rue Filature

28500 AUNAY SOUS CRECY

Site de Tréon (Eure-et-Loir)

Étape A de l’étude des sols

Octobre 2000A 21414/A

AMTE

Dirtctirni Midî-AtItque Agcncc OrIén 3, avenue Clande GuilleminB.P. 6119 45061 ORLÉANS CEDEX 2 GROUPE ARCADISfI. 0238.643737 - En 0238643538 CROUPE ERGM£è & SA ;ot. 10 VO0 m F SLRETfl3 2U ‘U - C N 743C hntø rT?: NAnL&WaflGttJ&nLlflH

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ANTEA

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Site dc TREON (28) Étape A de létude des sais W A214141A

Synthèse

La société HUREL ARC appartenant au groupe NORSK HYDRO exerceune activité de stockage sur le site dit de Tréon près d’Aunay-sur-Crécydans l’Eure-et-Loire. Dans la perspective d’une cession éventuelle du site,la société HUREL ARC a demandé à ANTEA d’effectuer un diagnostic surla qualité des sols. En effet ce site à connu une production de sulfate decuivre avant 1971.

Exécutée selon la méthodologie définie dans le guide de gestion des sitespotentiellement pollués (version 2 de mars 2000) du Ministère del’Environnement, cette étude comporte 2 étapes principales:

• Étape A : étude historique et visite du site,• Étape B campagne optionnelle d’investigations complémentaires,

Ce rapport a pour objet de présenter les résultats de l’étape A et de proposerun programme de reconnaissance éventuel des sources potentielles depollution.L’impact de la fabrication du sulfate de cuivre sur la qualité des sols et deseaux (ruisseau traversant le site) sera vérifiée de même que l’impactéventuel des stockages d’hydrocarbures.

Nous préconisons de contrôler la qualité de l’eau du ruisseau « Ouest» en 2points amont et aval avec dosages des hydrocarbures et des éléments traces.

Pour les échantillons de sol, des sondages seront réalisés d’une profondeurde 2 à 3m, ils permettront d’extraire un échantillon représentatif pouranalyser les composés suivants

• proximité des stockages de fuel; analyse des hydrocarbures totaux etdes éléments traces,

• sur l’ensemble du site suivant un maillage défini: analyse des élémentstraces.

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ANTEA

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Site dc TREON (28)— Étape A de l’étude des SD1S W A21 414M

Sommaire

Synthèse1. Contexte et objectifs 32. Analyse historique 43. Contexte environnemental et vulnérabilité du site 6

3.1. Contexte géographique 63.2. Contexte géologique 63.3. Contexte hydrogéologique S3.4. Contexte hydrologique 9

4. Visite détaillée du site 124.1. Inventaire des sources potentielles de pollution 12

5. Analyse source-vecteur-cible 165.1. Source de pollution 165.2. Milieux de transfert 165.3. Cibles 16

6. Proposidon de travaux et investigations complémentaires 177. Conclusion et recommandation 18

Liste des figures

Figure 1: Localisation de la S.A HUREL ARC et des forages recensésdans un rayon de 3 km.

Figure 2 Extrait de la carte géologique de DREUX au 1/50000.

Figure 3 Localisation des activités.

Figure 4: Inventaire cartographique des principales sources de pollutionspotentielles et localisation des investigations complémentaires.

Liste des tableaux

Tableau 1 Inventaire des forages recensés dans un rayon de 3 km autoursde l’usine HUREL ARC

Tableau 2 Inventaire des principales sources potentielles de pollution

Liste des annexes

Annexe 1: Piézomébie de la nappeAnnexe 2 Forage AEP et périmètres de protectionAnnexe 3 Résultats d’analyses sur le captage AEP de Tréon

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ANTEA

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Site de TREON (28)— tape À dc Itude des so’s W A21414/A

L Contexte et objectifs

La société HUREL ARC qui exploite une activité de stockage sur le site ditde Tréon près Aunay-sur-Crécy dans l’Eure-et-Loire a demandé à ANTEAd’effectuer un diagnostic sur la qualité des sols. En effet ce site qui couvreenviron 2ha à connu une production de sulfate de cuivre avant 1971 etl’exploitant souhaite établir un diagnostic dans la perspective d’une cessionéventuelle des terrains.

Cette étude respecte la méthodologie exposée dans le guide «Gestion dessites (potentiellement) pollués» du Ministère de l’Environnement, c’est àdire qu’elle se décompose en 3 étapes:

• Étape A Pré - diagnostic: étude documentaire et visite du site;• Étape B Investigations de terrain, si nécessaire;• Étape C Mise en oeuvre de lEvaluation Simplifiée des Risques

(ES.R.), permettant de classer le site en l’une des 3 catégoriessuivantes:

• classe 3 site banalisable,+ classe 2 : site à surveiller• classe I nécessitant des investigations détaillées

Ce rapport a pour objet de présenter les résultats de l’étape A et de proposerun programme de reconnaissance éventuel des sources potentielles depollution.

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ANTEA

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Site deTREON (28)— Étape A de l’étude des sols N° A21414/A

2. Analyse historique

L’historique, exposé ci-après, se fonde sur les renseignements recueillisauprès de Monsieur LOYER Directeur de l’usine HUREL ARC d’AUNAYSOUS-CRECY.

La S.A HUREL ARC est installée dans la Vallée de La Biaise sur lacommune de Trépon à I km au Sud Ouest du bourg, en rive droite de laBiaise (cf localisation sur la figure 1).

Du début du siècle jusqu’à 1971, le site de Tréon a servi à la fabrication desulfate de cuivre, puis les bâtiments ont été utilisés pour le stockage desengrais, céréales et comme magasinjusqu’à aujourd’hui.

Le process de fabrication mettait en oeuvre de l’acide sulfurique, qui étaitvraisemblablement stocké dans une cellule bétonnée (cf. figure 3). L’atelierprincipal de production était le bâtiment 2, les autres bâtiments étant plutôtconsacrés au stockage et au conditionnement.

D’une façon générale, peu de renseignements ont été collectés sur lespratiques industrielles qui prévalaient sur ce site autrefois.

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ANTEA

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SLe de TREON (28)— Étape A de Ittudc des sols N A21414/A

3. Contexte environnemental et vulnérabilité dusite

3.1. Contexte géographique

La S.A HUREL ARC est située dans la vallée de la Biaise sur la rive droitede la rivière à I km au Sud Ouest du centre de Tréon.

Les coordonnées Lambert Il étendues moyennes de la S.A HUREL ARCsont:

= 375,8km;= 2408,51cm;

Son altitude moyenne est de 111 m EPD.

3.2. Contexte géologique

Le contexte géologique est établi à partir des données de la carte géologiquede DREUX au 1/50 000 (n°216) (cf. figure 2)

Les terrains rencontrés appartiennent à l’auréole crétacée de l’Ouest duBassin Parisien.

La craie est la formation constitutive du substratum de l’ensemble dusecteur. Elle est recouverte par une formation d’argile d’altération dite«Formation résiduelle à silex ». L’épaisseur de cette couche est trèsirrégulière et souvent absente dans la vallée ce qui implique une faibleprotection de la nappe de la craie. La craie n’affleure que sur les coteauxdes vallées, et principalement ceux dc l’Eure.

Au droit de la S.A HUREL ARC et en s’appuyant sur la coupe des foragesles plus proches, la géologie peut être définie comme suit de haut en bas.

• O à 4 m : alluvions anciennes grossières+ à partir de 4 m craie blanche à silex

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Site de TREON (28)— Étape A de l’étude des sols W Afl 4 14/A

3.3. Contexte hydrogéologique

Laquiftre de la craie à silex du Sénonien qui constitue le seul réservoir dela région présente une perméabilité dite secondaire, lié à son degré defracturation et d’altération. Le caractère aquifere de la craie est souvent liéau contexte géomorphologique. C’est au droit des vallées que saproductivité est la plus importante. Sous les plateaux la couverture dargileâ silex a généralement protégé la craie des altérations et sa productivitédevient plus aléatoire.

La carte piézométrique (1/50 000) présentée en annexe I (juillet 1994) meten évidence le drainage de la nappe de la craie par la Biaise qui s’écoulevers le Nord *k!’ C*Quelques sources (exutoires de trop plein) prennent naissance au contactdes coteaux et des alluvions.

Sous les plateaux, le niveau piézoméfrique de la nappe se situe à 20-30mpar rapport au sol. Alors qu’au droit de la S.A HUREL ARC, le niveaud’eau se situe entre 2 et 5 in du sol.

La sensibilité de la nappe est liée à son usage.

Les ouvrages captant la nappe de la craie dans un rayon de 3 lan ont étérépertoriés auprès de la Banque du Sous-sol du BRGM et auprès de laDDÀSS. L’inventaire est présenté dans le tableau de synthèse I et sur lafigure I. La sensibilité liée â l’Alimentation en Eau Potable se retrouve sur2 ouvrages, 021 6-7X-0002 et 021 6-7X-00 17, localisés respectivement surles communes d’Aulnay-sous-Crécy et Tréon. Le captage AEP d’Aunay sesitue en amont mais en rive droite de la Biaise. Le captage AEP de Tréonest le seul à être en aval du site, en rive droite, et à 250m de l’ancien siteindustriel.

Les résultats des dernières analyses réalisées par la DDASS de l’Eure-et-Loir sont joints en annexe 3 ainsi que la carte de localisation des foragesAEP et de leur périmètre de protection (annexe 2). 11 faut noter que leforage AEP de Tréon (2167-7x-0017) n’est pas doté de périmètre deprotection.

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ANTEA

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Site deTREON (28)— Étape A de I’étjde des sols N A21414/A

La vulnérabilité de la nappe de la craie au droit du site est essentiellementliée à son niveau proche du sol. Sur les 2 ouvrages d’AEP recensés captantla craie, seul celui de Tréon situé à 250 m en aval représente une ((cible»potentielle vis à vis du site de Tréon. Les résultats d’analyses 33, C3 du12/5/2000 (cf. annexe 3) indiquent des teneurs relativement élevées enammonium (1 mg/l) et en nitrates (55 mgfl) qui peuvent traduire un légerimpact.

La plupart des autres forages sont des puits recensés dans la vallée de laBiaise, ils sont profonds dc 5 â 26 m. Ces ouvrages sont pour la plupart nonexploités. Ils captent la nappe de la craie sénonienne.

Les forages recensés sur les plateaux ont des profondeurs comprises entre18 et 70 m, différence due â un dénivelé de quelques 30 mètres entre lavallée et les plateaux. Ces ouvrages, ne présentent pas de sensibilitéparticulière. Ils sont en général utilisés pour l’irrigation.

3.4. Contexte hydrologique

Toute la bordure du plateau crayeux appartient au bassin versant de larivière la Biaise.

Tous les affluents de la Biaise qui entaillent le plateau ont un écoulementtemporaire et la plupart des valions sont secs (écoulement hypodermiqueet/ou karstique).

La rivière « la Biaise» n’est pas utilisée pour l’alimentation en eau potabledans le secteur d’étude.

En amont d’AUNAY-SOUS-CRECY, la Biaise est classée en premièrecatégorie au niveau piscicole pour la richesse de sa population cri truites etla qualité de son eau.

L’usine HUREL ARC n’utilise pas d’eau de la Biaise pour ses activités surle site de Tréon et ne rejette aucun effluent. Le site de Tréon n’a donc àpriori pas d’impact direct sur la qualité de l’eau de la Biaise.

9

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ANTEA

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Sitc de TREON (28)— Étape A de ‘étude des sols W A21414/A

fi convient toutefois de noter la présence sur le site de 2 petits ruisseaux (cf.figure 4).

+ Un ruisseau « Sud» en provenance du coteau (source) qui se dirige versl’Est (vers la Biaise?) sans véritablement traverser le site.

+ Un ruisseau «Ouest » qui s’écoule vers l’Est entre la voie ferrée et lesbâtiments en position aval et qui de ce fait peut drainer des écoulementshypodermiques en des ruissellements en provenance de l’ancienne aireindustrielle.

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523,

4924

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________

ANTEA

______________ _______

Site de TREON (28)— Élape À de ‘étude des sok N° A21 414M

4. Visite détaillée du site

Deux visites du site, effectuées le 08 septembre 2000 et le15 septembre 2000 en compagnie de Monsieur LOYER, directeur del’usine, ont permis dobsen’er les sources potentielles de pollution liées auxanciennes activités de la S.A HUREL ARC.

4.1. Inventaire des sources potentielles de pollution

On trouvera dans le tableau 2 les principales sources potentielles depollution observées et un commentaire sur leur état apparent. Leurlocalisation est présentée en figure 4.

Source pçjénfle 4e pol{Utio R#Pèr Obsc,nsStockage de fuel 3000L I Cuve aérienne protégée par

un bac de rétentionStockage de fuel 2 Cuve aérienne qui alimente

une pompe à fuel.Stockage de fuel 3 Possjbilité d’une cuve

enterrée devant la pompe àfuel? (trace de fuel sur daliede béton)

Stockage de différents liquides Fosse devant le site?Ancien atelier de fabrication et de stockage 5 Sol bétonné récemmentdu sulfate de cuivre

Tableau 2: Inventaire des principales sources potentielles de pollution

12

_______

ANTEA

____________ ______

Sfte de TREON (28) Étape Ado étude des sols N A214141A

Il s’agit essentiellement de stockage de fiel qui constitue des sources depollution primaire en cas de ffiites.

L’état réel de ces stockages et à préciser notamment vis à vis de la nécessitéde les inciter.

A ces sources primaires, il faut ajouter la possibilité de présence de solspollués (sources secondaires) liés aux activités passées.

En réalité la méconnaissance des pratiques anciennes rend difficile lalocalisation des secteurs potentiellement pollués ; on retiendra toutefois

+ les terrains autour des stockages d’hydrocarbures,t le sous-sol au droit de l’ancien atelier de production de sulfate de cuivre+ la fosse/puisard ? devant le bâtiment 3t la cuvette de rétention du stockage d’acide sulfurique

13

ANTEk—. — — —

flgure 3 LocallsaUo,i des activités de l’usine HUREL ARC surie site de TREON t

Plan schématique sans échelle

Principales activités

1. Atelier de stockage ttoié

2. Ancien atelier de fibzicatioa du suwate de cuire

2bis. Cuvette de ttention d’acide sulzriquc

+

t

Ancien puisard ? Q

5-c

14

Figure 4 Inventaire cartographique des principales sources potentielles de pollution

sur le site HUREL ARC de TREON:

Principales sources observées

Cuve à fioul arïenne

2, Cuve à fioul trienne

3 Cuve à fioul entate?

Fosse servant au stockage de diftrents liquides ou collecteur des eaux?

5 Ancien atelier de tabicauon et de stockage du sulfate de cuivre

Localisations des investigations complémentaires

SI jusquà SI O Sondages avec dosage des hydrocarbures totaux(près des stockage de fuel) et deséléments traces

• P I Contr5le amont de la qualie de Peau du ruisseau

• P2 ConnIe aval de la qualit de Veau du ruisseau

Plan schématique sans échelle,

+

Ruisseau Sud

k

S9,PI

ç

•P2

5-

15

_______

ANTEA

_______________________

Site de TREON (28)— tape A de étude des sols N A2 14 14/A

5. Analyse source-vecteur-cible

5.1. Source de pollution

Il s’agit principalement des substances suivantes:

—, Hydrocarbures liés aux cuves existantes (sources primaires) et aux solsenvironnants susceptibles d’être souillés (sources secondaires)

—) Sulfates et métaux dont le cuivre, lié au stockage d’acide sulfurique etau process de fabrication.

5.2. Milieux de transfert

Les vecteurs ou milieux de transfert sont:

• La nappe de la craie qui s’écoule vers le Nord-Est et en direction de larivière, axc de drainage.

+ Le petit ruisseau «Ouest, qui longe le site en position (<aval)) le longde la voie ferrée et qui doit rejoindre la Biaise.

5.3. Cibles

Comme cibles, on retrouve en fait les milieux de transfert avec la nappe dela craie notamment au droit du captage AEP de Tréon proche dc 250 m et lemisseau qui fait partie du système hydrologique de la Biaise.

16

____________________________

ANTEA

____________________

Site dc 11ŒON (28)— Étape A de l’élude des sols N° A21 41 4)A

6. Proposition de travaux et investigationscomplémentaires

Sur la figure 4 ont été portés les points de contrôle proposés selon unmaillage permettant de couvrir l’ensemble du site en mettant l’accent sur leszones de stockage de fiel et l’atelier de production de sulfate de cuivre.

Nous préconisons également de contrôler la qualité de l’eau du ruisseau((Ouest » aux 2 points amont-aval (dosages des hydrocarbures et deséléments traces).

Pour les échantillons de sol, les sondages seront réalisés avec notre atelierGéoprobe d’une profondeur de 2 â 3m, ils permettront d’extraire unéchantillon représentatif pour analyser les composés suivants

proximité des stockages de fiel analyse des hydrocarbures totaux etdes éléments traces,

o sur l’ensemble du site suivant un maillage défini: analyse des élémentstraces.

• Liste de 25 éléments dont Ag, As, B, Sa, B; Bi, Cd, Çc, Co, cr, fi, La Li, Mo, Nb, Ni, Ph, Sb,Sn, Sr, V, W, Y, Zr, in

17

_______

ANTEA

_______________________

Site de TREON (28)— Étape A de l’étude des sols NG A21414/A

7. Conclusion et recommandation

Depuis son installation au début du siècle, le site de Tréon a peu évolué: unseul changement d’activité a été identifié en 1971 date à laquelle lafabrication du sulfate de cuivre a été abandonnée pour laisser place à uneactivité de stockage d’engrais et de céréales.

Très peu de renseignements sont disponibles sur ce site notamment sur lespratiques « environnementales» de l’époque et les éventuels incidents qu’ily a pu avoir.

Le pré-diagnostic réalisé montre que l’usine est installée sur un solailuvionnaire dont le substratum de la craie renferme une nappe peuprofonde et vulnérable. Le captage d’Alimentation eu Eau Potable de Tréonsitué à seulement 250m en aval, du même côté de la Biaise et captant lanappe de la craie n’a jamais présenté de contamination avérée en relationavec les activités de l’usine HUREL ARC. Cette information est confirméepar les résultats des dernières analyses complètes, C4 et C3, pratiquées surce captage sous le contrôle de la DDASS.

Pour compléter les résultats de la présente étude historique et documentaire,peu renseignée, nous proposons une campagne d’investigationscomplémentaires, pour vérifier l’impact de la fabrication du sulfate decuivre sur la qualité des sols et des eaux (ruisseau traversant le site).L’impact éventuel des stockages d’hydrocarbures sera également vérifié.

18

C

Bn—’ t

Pierre COUN

Approuvé (nom, date, visa)

D

A

D

Rev

E

RdiÇi,om, date, vsa)

Carohne RcYER

Vénflé (nom, date, visa)

Réf. client: Date émission:27 pages + annexes 5 octobre 2001

HUREL ARC WAffake 21010174SîtodeTrérkn WC-ester :01/5549

Da9noste de peution Phese S Vericn O

GESTER-Rappod- page: 227

SOMMAIRE

Page

I. INTRODUCTION 3

2, PRESENTATION DES INVESTIGATIONS 4

2.1 MÉrnoDoLocE, MOYENS GÉNÉRAUX

22.

22.1. 8

2.2.2. Observations orgsncleptiques ........ ._,... .,..,,.... 8

223. Observations pléwmétriques ... .................................. 9

3. RESULTATSDESANALYSES , . 10

3.1. CkRAcTÉasknoN DES ÉcHnrLLoNs DE SOLS ANALYSÈS .,... la

3.1.1. Commentaires suries résuflats des analyses de sots 14

3.2, CARCTtR5AEON DES SÊDMENTS 16

3,3. CARACTÊR5NpQNQE5EAtJX 18

aai. Résultats Canalyses suries eaux souterraJnes 18

£12. Résultats dnalyses sur les eaux supedïcielles 20

4. CONCLUSIONS ET PREGONISATIONS . 22

4.1, DÈEJNrnON DES ZONES SOURCES DE POLLUTiONS 22

42, PRÈCOMSAflONS 26

ANNEXES (Cahier des annexes)

Annexe I Plan de situation

Annexe 2 Plan d’implantation des forages

Annexe 3 Plan d’implantation des piezometres et sens d’ecoulement

Annexe 4 Photographie des tranches et sondages realises

Annexe 5 Coupes de forage

Annexe 6 Compterendus d’analyses

Annexe 6.1 résultats danalyse des so’s et sédiments

Annexe 62 resultats d’analyse des eaux souterraines

Annexe &3 résultats d’analyse des eaux superficîees

HUREL ARC W Allaîm .21 01.6173Sae de Tréco N Gester O1;5543

DagnesUcde poiftillnn Phase B Ver&on DGESTER

-Rsøscd- page 2i27

1. INTRODUCTION

Dans le cadre de la vente du site, HUREL ARC a missionné GESTER pour o réaUsatlon d’undiagnostic initial — étape - selon le gulde méthodologique du Ministère de ‘Aménagement duTerritoire et de rEnvironnement « gestion des sites (potentiellement) poVués » dans le cadre de lacessation définitive de l’actMté,

Le présent rapport tout comme la proposition technique et financière à aquee elle répond estbasès sur [étude des documents suivants

• apport ANTEA d’octobre 2000 A 21414/A « étape A de étude de sol»;

• Note SGS QuaNtest du 26 janvier 1996 «prélèvemenls et analyses de sols sur les sites Hurel

Arc , dDnt Tréon.

Le 20 fevrier 2001 une reunion s’est tenus sur e sae en presence de la DRIRE, de la DDASS aIssue de laquelle un coumerde la DRIRE acte edte

Le programme d’investigation a été élaboré sur la base des propositions d’investigationscomplémentaires préconisées par ANTEA a suite de la phase A de l’étude, mais aussi desdemandes de la DRIRE pour le site dAunay voisin, en fonction des po!kiants potentiels et deszones sources suspectées lors de cette première phase.

Cette étape na pas pourobjectif de pousser les investigations jusqu’au stade de la compréhensionde la répartition spatiale de la pollution et des mécanismes de transfert de cefle-ci, de

‘identificaton de I extension des dommages ou du choix des methodes de rehabliation

Une source de contaminahon sera dentifiée comme etant un sol, source pnmare sude a une

pouùon histonque ou source seconda re au droit d’une installabon paricuhere (volucompteurs,

j, dont les concentrations en pofluants sont supérieures aux Valeurs de Définition des SourcesSol (VD.S.S.). Ces va!eurs sont utilisées dans le cadre de la méthodologie présentée dans leGu!de Mêthcdcogque GesUon des sites (potsntietement) poflués , édition de mars 200Q

HUREL ARC N AE&rc :21 O10t74Site deTrécn N’ Gesler :0115549

DanosIic de poutbn Phase B Ver&on OGESTER

-Rapport- pagez 4127

2. PRESENTATION DES INVESTIGATIONS

2.1. MéthodologIe, moyens généraux

GESTER se conforme aux rnèlhodc:oaies décrites dans le Guide Méthcictogique ‘GesI!on dessiles (potenUeIement) poiués édtè par e inistêre de rArnénagernent du terrtoire et deErvirannment (DPPR.) et le BROM,, version 2 de mars 2001.

Sous-traitance et conildentiaflié

Deux entrpdses sous-traitantes sont intervenues dans le cadre de cette étude:- Une entreprise de forage GEOTEC,

- Un laboratoire d’analyse SGS Crépin,

GESTER s’est engagé à ne pas divulguer auprès de tiers ni à utiflser pour leur compte ou celui detiers toute information de nature confidentielle quelle pourrait recevoir du Client, développer ouacquérir au titre du présent contrat et qui n’est pas dans e domaine pubUc. saut accord écrit par teClient.

Concernant les entreprises sous-tra!tanles, aucune inFormation de nalure confldentielle ne leur estfournie.

CoVecle d’échantfllcns représentatifs des sos

Les sondages ont eu lieu sait à la tarière mécanique, diamètre 80 mm au à la petle mècaniquedans les endroits accessiMes, non occupés par des bâtiments.

Dans e cadre de l’étude, ‘ensembe des sondages qu’il soit à la peVe ou à la tarière a été réallséjusqu’à 2 m de profondeur au maximum.

En effet, les sondages initialement prévus jusqu’à S m de profondeur, dans les zones de cuvesenterrées par exemple, n’ont pas été prolongés au-dessous du niveau statique de la nappe, qui estapparu entre 0,8 et 1.5 m scion Tes sondages.

- A Ta tarière manuefle ou rnécanque. es pr&èvemenls ont restitué des èchantWons remaniés.La tarière est remontée sans rotation, afin de prélever réchantwcn de sol directenient sur l’outilqui est remonté tous es mètres. Lorsque nécessaire, la tarière, ainsi que les outils de

HUREL ARC N’ Affaire :21 01.0174

________

Site de Tréon N’ Gcster :01/5549Dagnosc de pouon Phase E Vcmbn O

GESTERpage: 5/27

prélèvements, ont été soigneusement décontamInés à ‘eau claire additionnée de DEKKONentre chaque pré’èvement afin d’éviter toute contamination croisée.

- A la pefle mécanique es prèvements de sols ont été réalisés directement dans le godet dep&Ie.

Les observations crganoepUques concernant chaque échantiflon sont consignées sur les coupesde sondages jointes en annexe 3.

Une fo;s prélevés, les échantflions de sol ont été analysés au Photolonisateur de terrain (RIO.)afin d’obtenir une première mesure des concentrations en composés organiques volatils (en ppm)

Co!lecte déchantflions de sédiments

Les sédiments des rus ont été prélevés sur la tarière manuelle remontée sens rotation. Lesccnditons d’observations et de conditonnement appliquées sont les mêmes que pour leséchantillons de sols.

Coltecte d’échanlilons représentallfs deaux souterraines

Le contrôle de la quaflté des eaux de la nappe au droit du site a été réalisé sur les 3 piézomètresimplantés précédemment.

Le prélèvement des échantillons d’eau dans ces ouvrages a été rêaEisé conformément auxreccmmandaticns du “Guide méthodologique de Gestion des sites et sols (potentiellement)pouéC du Ministère de ‘Environnement, Chaque ouvrage a été renouvelé de 5 fois son volumeuWe. 3 x IL d’eau ont été ensute prélevés en profondeur puis rapidement envoyés pour analyses.Ces analyses ont èté effectuées par le laboratoire 5GB Crépin,

Conditionnement transport et conservation des echantillons

Les échantillons de sol (réalisés en deux exemplaires) ont èté placés, en glacière, dans desbocaux en verre obturés avec un bouchon en P.EH,D. Les investigations ont été suïvies enpermanence par un ingénieur spécialisé en diagnostic de sites poflués.

ses

Les techniques pour chacune des analyses sont décrites ciaprès. Le IabDratoire qui a effectué lesanalyses est le laboratowe 5GB Crépn situé a Rouen Ce aborat&re possede les agrements 1,3

GESTER

KUREL ARCSIte de Tréon

DIagnostIc do peullcn PhasD B

- Ranpcrl -

N’ Affaire 2101M174N’ Gosier :0115549VersIon O

page: 7/27

2.2. Description des Investigations

Les investigailons de terrain de étape B se sont déroulées les 2 et 3 juWet 2001 (prélèvement des

échantillons de sol et d’eau) en concertation avec M. LESTIENNE. Après observation et analyse

des plans du réseau souterrain et êtabUssement du PPSPS, M. JOLIVET nous a permis

d’effectuer, au cours d’une visite approfondie du site, flmplantaUon précise des forages avant

d’effectuer les investigations,

LOCALISATION

WAtelier de stockage bétonné

aftncien atelier de fabrication de sulfate de cuivre

Stockage des différents liquide - fosse

bIs Cuvelle de rétention acide sulfurique

Ancien puisard

AléatoIre sur le site

Cuve à flou) 30001 a&inne et pompe à fioul

Pompe à fioul (cuve enterrée)

FORAGES

s’y

sta

La ocabsatlon de ces sondages est precsee sur le plan en annexe 2

Les sources potentielles de pollutIon retenues au terme de I etape A sont rappelses dans le

tableau suwant , pour chacune des sources nous avons egalement fait apparaflre les

caractenstlques des sondages reabses au cours des lnvoshgatlons de la phase B (désignation,

remarques parhcuheres) Les sondages à la tanere sont notes « St », ceux reahses é la pefle

mecanique sont notes c Sp »

3p2

5p5

ANALYSES

,O4,NH4,NO,, NO,. NV. PI pH, As, Mxsol, 504, k, P,04, NH4,NO3, NO,, NK, F1 pH, As, Mxsol, 504, k. P204, NI-i4,NO,, NO,, NEC, F, HCT1 pH, As, Mxsol, S04, K, P,03, NI-f4,NO3, NO3, NEC, F

spn I pH, As, Mxscl, 504, K, P204, NH3,NO3, NO,, NK, F

Spi, 46 2 pH, As, Mxsol, S04, K, P,04, NH3,NO3, NO2. NK, F

5p5, 819 l-lOT

Stiø, 43, SP4 HCT

Tableau 2: Oescflptlon des sources potentIelles InvestIuôas

LOCALISATiON FORAGES ANALYSES

Sédiments de ruisseau pî-êlévements 3 pH, As, Mxsol, S03, K, P204, NI-13,manuels (ABC) NO,, NO2, NEC, F. HCT

Eaux superficielles aprôtveiïr ïNs,Eixeau,SO4,K,P2O41NH3,manuos(48C) No,, NO,, MC. F, HCT, MES —

Eaux souterraines3p,divements apH, As, Mxeau, 504, K, P,04, NH3,

(PzI, Pz2, Pz3) 3, 2, t

Mxscl = Ag B Ba, 8e, BI, Cd, Ce. Or, Go, La, U, Mo, Nb, NI, Pb, Sb, Sn, Sr V, Zr, Zn2 Mxeau = Ag, B, 8e, 8e, Cd, Ce, C,, Cu, U, M, Pb, Sr, Zn, Mn, Fe, Si02, AI, Go

Tableau 3: Description des points do masures dlmpact réallsôs

GESTER

HUREL ARCSfte de Tréon

DagnosUc de po!hsuon Phase B

- Rapport-

N Aff&re :21010174N’ Gester :01/5549Ver&on o

page: 6/27

4 SetS du Mfnistére de Envronnement concernant tes eaux. NI est accrédité EN 45 001 (reconnu

COFRAC),

Analyses Techni ue!NorrneSot Eau

HCT hydrocarburestotaux NFX3I41O NFT9O-114 —

HAP hydrocarbures aromatiques CPG/SM -

C_MS NF ISO 11465 -

Ammonium (NH4+) DistiflaUon NFT 90 015-1Azote kjeidahl (MC) NF 150 11261 NF EN 25663Fluor total (F) CalcinaticnlCl Bombe CINtrates (Nûr) CI NFEN 15010304Nitrites (NOr) CI 1S010304Orthophosphates (P04-) CI NFEN 5010304Sulfates (504-) Ci NFEN 13010304Antimoine (8h) ICP -

Aluminium (AI) - NFEN 15011885Argent (Ag) ICP NFEN 5011885c(A_ MFG FOT 90 119

Baryum (Sa) ICP NFEN 15011885BéryNium (8e) iCI’ NFEN 15011885Ssmuth (Bi) ICP —

Bore (B) CP NFEN 8011885Cadmium (Cd) ICP NFEN 15011885Cérium (Ce) ICP NFEN 15011885Chrome (Cr) ICI’ NFEN 13011885Cobalt (Cci) ICP NFEN 1501 1885Culvre(Cu) (CI’ NFEN 3011885Bain (Sn) CI’ -

Fer(Fe) - NFEN 13011885Uthkim (LI) ICI’ NFEN 15011885Lantane (La) ICI’ -

jjèse(Mg) - NFEN 5011885Molybdène (Mc) ICP -

Nickel (Ni) ICP NFEN 5011885Niobium (Nb) ICI’ -

Plomb (Pb) 1CP NFEN 15011885Potassium (K) ICI’ NFT9O 019Silicium (Si) - NFEN 5011885Strontium (Sr) 1CP NFEN 5011885Vanadium (V) ICP -

Zinc (Zn) ICI’ NFEN 15011885Zirconium (Zr) ICP

Tab’eau 1 Normes anaytIgHos employées par le laboratoire

GESTER

Les coupes des terraIns rencontres au droit des sondages sont presentees en annexe 5

Les coupes hthoiogiques mises en eqidcnce lors de la reasaLon des sondages montrent:

D’importantes variations en surface a mettre en relation avec un remblaiement important du

site, vra,semblablement lors de sa construction

On peut en effet dIsinguer des sables, des remb’ais blancs o blocs calcaires, des remblais de

démohtton, composes de cailloux, mas surtout de briques La locabsation de ces remblais et

es changements de faciès verticaux et horizontaux semblent aléato res

- En profondeur, à partir de 1 a 1,5 ni, une coupe type correspondant au tartan naturel est

observée. J s’agit de tourbes marrons a noires tres homogenes recouvrant un nveau d’argile

grise compacte de type gIase

Les forages réalisès pour être equipes en piezometre ont ete prolonges jusqu’a 6 m de

pr&ondeur. Ils mettent en èvidence les aHuvions antennes de la Biaise composeas de graves et

galets de sdex, a partir de 2,5 m Cette formation est recouverte et protegée sur les ouvrages Pzl

et Pz2 par 1,5 ni d’alluvions argileuses recentes

Des venues d’eaux importantes ont pu être observees dc 0,8 a 1,2 m de profondeur sur es

tranchees situees sur la part e Ouest du tartan

2.2.2. Observations orqanoieptiques

Des traces vertes (oxydes de Cuivre) ont etc observees sur es sondages suivants, situês pour

l’essentiel sous les bâtiments actuels ou o proximité dwecte

Sp4 de 0,6 a 0,7 m juste au-dessus d’antennes fondations de brique ayant fait

l’objet d’un refus

Sp5 de 0,22 0,5 n

StB de 005 e 0,5 ni

5t9 bis de 005 a 0,5 m

StlO dc 005 a 1m, en mMange avec des remb’a s sabeux

Des traces grasses et des irisations ont etc observees sur Sp3 de 0,4 o 0,9 m, 5p4 O 0,5 m, cest à

dire o proximité de ‘ancienne cuve enterrée et de l’ancien Volucompteur A noter qu’aucun indice

hydrocarbure na pu étre detecle que ce soit organoleptiquement ou o l’aide du PlU

HUREL ARCSite de Tréon

Diagnostic d6 poikiUon Phase B

2.2.1. Descriptif géologique

N’ Aifaire :21010174

N’ GosIer :01/5549Version O

-Rapport- page: 6/27

HURELARC NAffake 2161.0174Site de Tréon N Gestsr 0115540

Œsgnostic de pouUcn Phase B Version OGESTER

pE;e: 9127

Des graviers enrobés dune matrice noire goudronneuse ont été observés ponctueement de 0,2 à0,5 m sur Sp5, à proximité dune ancienne pompe de distribution. Les indices organceptiques ne

se poursuivent pas en profondeur.

Aucune autre observation organoleptique (odeur, cou!eur, etc... ) Indicatrice d’une contamination

na élé rÊa!isée sur les autres sondages.

Les mesures effectuées sur sue à ‘aIde du pholo-ionisateur sur les échantiNons indiquent

‘absence de réaction avec des mesures de tordre de n dizaine de ppm, c’est â dire non

&gnificatives.

2 23 Observa tians p:ézometngues

Les pièzomètres implantés en triangulation surie site ors de la présente campagne dinvestigation

sont au nombre de 3.

- Pz 1 impanté à ‘Est du site, à lavai hydrau’ique supposé du site,

- Pz 2 Implanté au Nord du site. à Yaval hydrauflque supposé du site,

- Pz 3 Implanté en limite sud Ouest du site, à ‘amont supposé du site,

Ces ouvrages ont été forés à ‘odex jusqu’à 6 m de profondeur, soit 3 à 4 m dans les aIuvions

anciennes (graves de silex) en dessous des niveaux argileux ou tourbeux peu perméables, peu

représentatifs de l’aquifère productif des alluvions anciennes, ils ont ensuite été équipés de tubes

PVC vissés de diamètre 52—eO mm crépinés de là 6 m de profondeur, puis d’un espace annulaire

en graviers swceux.

Après stabilisation du niveau, las niveaux d’eaux ont été mesurés le 26 juillet 2001,

HUREL ARC N’ Affafre :21-01-0174Sfte de Tréon N’ GosIer :0115549

Dsgnostic de pouUon Phase B Vcrson O

GESTER-Rapport- page 10/27

Pzl Pz2

Cote relative de la tête 10005 10031des_ouvrages

Hauteur des tètes 067 076 063d’ouvrage

Mesures avant purge au 26107101

Niveau d’eau 152 1.62 1.11

Côte de eau 95.48 9846 992

Mesures après purge au 26107101

Niveau d’eau 234 567 395

Cote - 9726 94.41 96.36

Rabatternent(enn 122 405 285

Bd bU Ysec J I

Conductivité (rnSJcm 057 057 I

Ces mesures nous Indtquent un sens découement orienté du Sud Ouest vers e Nord, c’est à dre

conforme aux écculements superficiels des rus.

L9mplantarion des piézomètres et le sens d’écoulement déduit sont joints en annexe 3.

3. RESULTATS 0ES ANALYSES

3.1. CaractérisatIon des échantillons de sols analysés

Compte- tenu des observallons organdeptiques effectuées sur les différents échanUflons de sol,

13 d’entre eux ont été envoyés pour analyse au laboratoire SGS Crêpiri à Rouen.

Les paramètres suivants ont été recherchès

- les analyses HCT et RAP permettant de délecter es traces de carburants et huUes

hydrauliques,

- les analyses pH, S04, K, P203, NH4, NO3, NO, NK, permettant de détecter une

pollution due é utWsation des différents composants utilisés dans e cadre de actMté

de stockage et de fabrication d’engrais.

- es analyses de métaux,Ag, As, B, Sa, Se, B, Cd, Ce, Cr, Cu, F, La, U, Mc, Nb, Ni, Pb,

Sb, Sn, Sr, V, Zr, Zn, permettant de détecter une pollution due à un remblaiement du

site par des pyrites ou autres remblais tel le sulfate de Cuivre.

aGESTER

HUREL ARCSfte de Tréon

Dagnastic de poNutlon Phase B

- Sapofl

N’AUS!re :21010174

N Ges(er C1I549Vcrslon o

page 11127

Cette liste de paramètres a éè définie par la DRIRE pour le site HUREL ARC d’Aunay-sous

Crécy.

En rabsence dindce organoieptique, les paramètres autres que les hydrocarbures ont été dosés

par défaut sur échantillon de surface.

Les résuDats obtenus sont comparés lorsqu’elles existent aux valeurs de référence françaises

définies dans le guide méthodoogque «Gestion des sites et sols potenUeltement poilués »

versIon 2 de mai 2000, édité par le Ministère de lEnvWonnernent:

valeurs de DéfinWon Source Sol (VDSS), au-delà desqueles on considère qu’il s’agit d’une

source de poUution dans le cadre de IESR.

• valeurs de constat dimpaci usage non sen&ble (VCI 2): au-delà desquelles on considère quU

y a impact suries sc!s dans e cadre de IESR,

s Les paramètres n’ayant pas de valeur de référence (VDSS ou VCI) recherchés dans le cadre

de ce diagnostic sont des Ions mnéraux, à l’origine des engrais fabriqués, ou des métaux,

c’est à dire des composés ubiquistes naturellement présents dans les sois, En conséquence,

conformément à a parUe II) du guide de « gestion des sites potentiellement pollués » version 2

de mars 2000, la VDSS de référence calcutea sera prise egale a 5 fois le brwt de fond

geochimique Les valeurs cansidereas comme telles sont les résultats d’analyses reahsees sur

un échantillon de sol prélevé dans une prairie à l’amont du site dAulnaysou&Crécy.

Les resutats d’analyse sont synthetises dans es tableaux suivants lis sont exprimes en ppm,

c’est à dire en mglkg de Matières Sèches.

Lorsque es valeurs sont supérieures aux VDSS, elles sont notées en bleu gras, et soulignées

orsquelles sont supérieures aux va non sensibles correspondantes.

En l’absence de VDSS, les résultats sont notés en iiaique muge iorsqu’eNes sont supérieures 5

fois e brait de fond géochimique.

Les cOEmpte-rendus de labcratcre sont joints en annexe 6.1.

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HURE. ARC WMtak. :21.01.0114) 811e deTréon W GesIai :0115549DbgnastIcde1--’flmsee VenIanO

p3gC 14127

34.1. Connnknples ,dsalka dIS OJI&baOS de sols

• En ce qui concerne les hydrocarbures totaux, les résiilals obtenus confirment les Indices

argandepflques qui avalent été détedés lors de la oenipagne flwesflgafton. scia les

échantmonsspadeø,9àlmMSp5deO,OsiOjmprtsententdesconcenfraflons

supérieures à la VDSB:

- 0e 2810 pour 2500 mØg de Ma, c’est à dire de rordre de gta’ideur de li VDSS pour

le premier édianfiflon prélevé en Sp3 au i*eau de li zone de battement de la nappe à

proxhité dkndè de le cuve enterrée.

- Del339omglkgdeMssdt5fdsbVDsSpoirsp5auriveauderéndenpoetede

dishibufion où des graves enmbés d’un produit noir avaient été mises en évidence.

L’extension vedicale de celle pdutlon est extrémement limitée puisque les terraka

sous-Jacente (de 0,2 à O,5m) ne présentent aucun kidke de pollution.

Des dosages des hydrocabums aromatiques polycycliques (HA?) ont pa$èlernent ét6

réalisés pair vérifier & ces gaves,enrabées ne correspondaient pas à des goudrons ccnwiieleur aspect pouvait le laisser croire, bien que l’absence «odeur caractéristique démente cettehypothèse. L’édiant&n lnamn*ié 5p6 0,1 n tout cwne rédwnuflon sous-jacent présentent

des tenein comparables, et hifédeums aux VDSS correspondantes.

• En ce qui concerne b mdietdie des différents composts ntdraux en relation avec racuvité

stodoege d’eàgr&s, les analVsei réa des kidiquent:

• Des pli globaierneni neutres ou très lég&ement basiques compris entre 7,3 et 9,0 (en

S17. u niveau de relouer de stockage). La moyenne WdIabSt autour de 7,9.- Des teneurs en ammonium ‘4..yhnentm la tâte de détedion e1115 nØg de MB.

net à dire Inf&wèsà le valeur obtenue sur récharguffon « tond gôad*dque s

réa$sée dans une prairie prodie (427 mgflcg di MB).

- Des tenein en Moto kjeldahh.aiplses entre la Mite de détection et 1600 mgflcg de

MS environ, dest à dre Irtédeures à la valeur obtenue sur rédianulbn s tond

• g(350OniØg daMS)

• Des teneurs en nitrates faibles, de £oi*e de grandeur de la bille de déledlon en

labomtdr poùwit ponctuellement aftekidre 106 nc de Ma k w’ mais restant

mrèriewes à la valeur s tond géodtnlque *

- Des teneurs en nitrites Inférieures mu bites de détection en laboratoire sur

rensentl mont : : .

HUREL ARC N’ Aflare :21010174Site de Tréon N Goster 01/5549

DBnosUc de poNuDon Phase B Vcrson OGESTER

-Rappo,t- page: 15127

- Des teneurs en orihophosphates, de l’ordre de grandeur du « fond gécch{mque» (16

mg!ky de MS)

- Des teneurs en Fluor, inférieures ou de l’ordre de grandeur du fond géochimque ».

Seul I’échantiUon Spi de 0,5 à 0,6 m présente des ncentraUcns supérieures à 3 fois

ce bruit de fond (206 pour 72 mglg de MS)

- Quant à eies, les teneurs en sulfates mesurées sur 3/4 des échantillons analysées

sont très supédeures à cefles mesurées sur I’èchantWon& fond géochimique ». Les

valeurs sont en effet comprises entre 3 300 et 14 800 mg 1kg de MS, la moyenne étant

fixée à 7400 mgfkg pour un fond géochlmique vingt fois moins élevé (34 mo/kg).

En ce qui concerne la oedierche des métaux demandée, les analyses réalisées

indiquent que:

- Pour les composés suivants, à savoir l’Antimoine, l’Argent, le Béryllium, le Bismuth,

le Cérium, le Lanthane, le Lithium, le Molybdène, le Nobium, le Potassium et le

Zirconium, es échantillons de sol analysés présentent des teneurs Inférieures ou de

Vordre de grandeur des flmites de détection en laboratoire, simitaires à ce!ies mesurées

sur l’échantillon « fond géochimique »

- Les teneurs en Bora mesurées sont de l’ordre de grandeur du « fond gêochmque »

(30 m9Ikg) excepté en Spi dont la concentration est 3 fois supérieure.

- Les teneurs en Etain mesurées sont de l’ordre de grandeur du « fond géochimique »

(30 mglkg) excepté en SpS de 0,2 à 0,5 in dont la concentration est 2 fois sup&ieure

- En l’absence de VøSS, les teneurs en Strontium mesurées sont pour 6 des 8

echantdlons (excepte Sp6 et Spil) de ordre de 3,5 a lB fois celle de lechantLflon

fond géochimique »

- Les teneurs en Baryum et Zinc mesurees sont toutes Infeneures a la VDSS

correspondante. li faut cependant noter que:

* 4 échantillons (StB de O à 0,5 n, Sp5 de 0,2 à 0M m, Spi de 0,5 à 0,8 m, Sp6 de 0,3

à 0,5 m) présentent des teneurs en Baryum de ‘ordre de 130 mg/kg de MS, c’est à dire

au moins 3 fois supêdeuœs à ceHe de l’échanWlon « fond géochimique »

* 6 des B échant Wons (Sp4 de 0,6 à 0,7 m, Sp2 dc 0,2 à 0,5 ni, SIS de O à 0,5 m, Sp5

de 0,2 à 0,5 m, Spi de 0,5 à 0,8 m, Sp6 de 0,3 0,5 rn) présentent des teneurs en Zinc

de l’ordre de 6 à 24 fois celle de l’échantillon « rond géochimique

Les métaux dosés restant présentent des concentrations supérïeures aux VDSS

correspondantes:

Pour l’Arsenic, 7 parmi les 8 échanUons analysés présentent des concentrations

supérieures de 1,6 à 95 fois la VDSS (=19 mg/kg ), de 1 à 60 fois Stand géochm!ques

HUREL ARC tr Affaire 21 01 0174

Ste de Tréon W Gnstcr :0115615de puflullon Phris S Version O

GESTERpage: 16127

et 5 d’entre eux des concentrations supérïeures dc 1 à 15 fois la VCI usage non

sensib!e (= 120 mgikg). Ces valeurs sont aussi très supéfleures au «fend

gécchmique

- Pour le Cadmium, 3 parmi es 8 échant Wons analysés (Sp2, Sp5 et St8) présentent des

concentrations supérieures dc 2 à 4 fois la VDSS (= 10 mgkg) mais infèrieures à la VCI

usage non sensïbe, 5 d’entre eux des concentrations supérieures à S fois e fond

géochimique,

Pour le Chrome et le Vanadium, 1 seul échantillon (Spi) présentent des

concentrations supéreures de 10 et 4 fois la VDSS (Cr=l7mg/kg, Va=280 mglkg) mais

très inférieures à la VCI usage non sensible.

- Pour le Cuivre, 7 parmi les 8 échantiflons analysés présentent des concentrations

supérieures de 2 à 470 fois la VDSS ( 95 mg/kg) et 6 dentre eux des concentrations

supérieures dc 15 à 47 fois la VCI usage non sensible (= 950 rngikg). Ces valeurs sont

aussi très supérieures au « fond géochimique » qui n’est que de 22 mg/kg de MS,

- Pour e Nickel, 4 parmi les 8 échanilflons analysés (Sp2, Sp4, SpS et SIS) présentent

des concentrations supérieures de I3 à 6 fois la VDSS (= 70 mg!kg) et I d’entre eux

des concentrations supérieures dc 2 fois la VOl usage non sensible (= 2000 mglkg).

- Pour le Plomb, 3 parmi les 8 échantiflons analysés (Spi, Sp2. 5p5) présentent des

concenlraEcns supérieures dc 1,5 à 20 fais la VDSS (= 20rngÎkg) m&s inférieures à la

VO usage non sensbIe.

3.2. Caractérisation des sédiments

Des échantillons de sédiment ont été prélevés à la tarière manuel!e en amant, au niveau des rus

Ouest et sud et en aval, au niveau de la confluence de ces 2 rus1 de manière à caractériser

Iimpact potenUel des pcSuants mis en évidence sur le site, sur les eaux superfideUes directement

(anayses eaux supedicielies) et indirectement, soit par re-dèpcsiuon dans les sédiments ou

jonction nappe- rivière.

Pcur ce, e programme d’analyse prévus sures sos a èté rèallsè sur les sédiments.

N’ayant pas de va!eurs de référence spécifique pour les sédiments, les dirférents résultats obtenus

ont été comparés

- aux mêmes valeurs de référence que es sols (VDSS, 5 fois le fond géochimque et

VCI)

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entre elles, de manière à mesurer l’existence d’une différence de concentration

importante et significative entre amont et lavai.

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Azote kjtldaM 733 5 367 1 1,71 3 53 17 695 —.

FIuortdIaI(F) 21 3 <20 eo 6 2,3- 72 360

Niintes ÏNr) <5 <5 <5 — — 203 1 040

WIrites (NO,-) <1 <1 <I ci 5 j

Cflhaphcsphatcs <5 <5 <5 16 S0

esSO6± 107 836 140 1208 34 W j

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fifljAa_ <10 <10 _<10 <10 50

Arsenic (As) 9 5 55 6 30 19 120

, Uaryum (03) 43 92 136 43 21$ 312 3 125

Bérywun (8e) I <iû <o <10 1.83 <20 100 250 500

ELsmuth(Bi) <10 <10 <10 <20 IOQi

Bore () 32 102 2,18 31 155

Cadmium (cd) <08 <0.8 21 1,62 <03 4 10 60

Cérium (Go) 27 33 <20 <20 100

Chronrn(Cr) 18 21 26 —___________ 17 85 65 7000

CuIvre(cu) 35 31 405 12,6 22 110 95 950

EIa!n (Sn) <10 <10 15 0,5 400

Lanthane (Lai <20 <20 <20 —<20 100 J

LHhun (L» . <10 11 <10 —<10 50

MoIybdène(M) <10 <10 <10 <10 50 100 1 000

NIckel (N 9 I 12 33 59 295 j 70 900

Nfabim (NbI <20 <201

— <20 100

PImb (Fb) 30 20 229 10,45 46 230 f 200 2000

PQt,5siun (K) 494 686 357 365 I 825

Slmntlurn(Sr) 15 19 43 1,86 20 - 100

Vm,adlum (VI 22 31 31 041 20 100 280 560

Zinc IZri) 45 48 612 126 70 350 4 500 9000

Zirtôntun(Zr) <10 <10 <10 I_512_ 50

Tableau 5 : résultats des analyses sur sédiments

HUREL ARC rr A11a,n :21010174SIe de Tréon N Casier OhI649

Deqnnsic do pouUon Phase B Voron O

GESTER—Rappofl page: 18127

Pour Arsenic, e Cuivre et le Plomb, Féchantwcn de sédiment prélevé à ‘aval présente

d’une part des concentrations supérieures aux VDSS correspondantes mais inférieures au VCI

sc1 usage non sensible, d’autre part une d!ff&ence de concentraCon entre l’amont et lavai très

&gnificative. de l’ordre de 10 fois les concentraions mesurées à l’amont.

Pour les Hydrocarbures totaux, le Baryum, le Nickel et le Zinc, léchantîT!cn de sêdment

préevé à l’aval présente des dfférences de concenlratien entre amont et l’aval très

sgnllicatives, de ordre de 1 à 10 fols es ccncntrations mesurées à l’amont. Les valeurs

mesurées restent cependant dans I’absou, inférieures aux VDSS et VCI.

Pour le Fluor, les Sulfates, le Bore, et le Strontium, l’échantillon de sédmenL pré!evé à l’aval

présenta des différences de concentration entre amont et lavai significatives, de l’ordre de 1 à

10 fois es concentrations mesurées â ‘amont. Cependant, en l’absence de valeurs de

référence, cas valeurs sont de l’ordre de grandeur du « fond géochimque

En ce qui concerne les autres composés recherchés, Il est possible de dstinguer es

paramètres pour lesquels les concentrations mesurées sur les sédiments amont et avaL sont:

- du même ordre de grandeur, les vaeurs étant inférieures ou de ordre de grandeur de la

mite de détection ou du fond géochimique, c’est le cas des Nitrates, Nitrites,

Orihophosphates, de l’Antimoine, l’Argent, Béiyilium, Bismuth, Cérium, Chromo,

Etain, Lanthane, Lithium, Molybdène, Niobium, Vanadium, Zirconium.

- variables, les concentrations à Pamont étant supérieures à caNes mesurées à lava), c’est Te

cas de l’azote KJeldahl et du Potassium.

3.3. Caractérisation des eaux

3.31. Rdsuitats d’analyses suries eaux souterraines

Les échantïNons d’eau représentatifs ont étè prélevés sur les 3 pIézomètres selon le pralocole

décrit en 2.1 de manière à caractériser limpact potentiel des polluants ms en évidence sur e sfte,

sur as eaux SDUteft&nes,

Pour ce. le programme d’analyse appliqué est c&ui demandé par la DRIRE.

Les résultats d’analyses sont comparés à trcs référentiels qui sont:

1. Le décret 89.3 du 3janvier 1989 concernant les Imites de quaité des eaux brutes destinées à

la consommallon humane (annexe iii)

es’GESTER

HUREL ARCSIo de Tréon

Oancst:c de pcuon Phase S

- -

.:A,:rD 2101 [17h

N Gescr 01i5549Version O

ae 19/27

2, Les directives de quahtè pour ‘eau de boisson - données de l’Organisstlon Mondiale de laSanté 1994 ou circulaire CE 98183 = vaeurs de consiat dimpact (VCI) usage sensible.

3, antre eUes, de manière à mesurer existence dune difftrence de concentration importante(‘50 %) et significative entre lamant et l’avaL

Les compte-rendus d’ana’yses ndiquant as miles de détection ainsi que les mèthodes et normesd’analyses sont joints en anneXe 6.2.

Anay5es P23 Pzl P:2 823 VC usrga

amont aval aval ano HI sensbeHCT: mg!) 1 001

p__ 7.4 7.5Ammonium (NH.+) 03 1.0 03 4 05Moto kjeldahl mg!I 2.9 5.4 1.4 IFluor total (F) mgI 40 50 50

NLtmtes (NO,.) j maI 51.9 41 2 446 50 50Nitdtes (NOn) mgI 0 06 022 <0.05 01Ortbophosphates (PO.-)1 raI <0.5 <08 <05Sulfates (604-) ms,9 237 1060 2 G 250 250AluiNnium (M) mgI 0.11 0 04 <001 — 1 0.2Argent (Aq) cOQS <005 <0.05 001Arsenic (As) mg!) 0 02 <0 02 <0 02 0.1 0.05Saryum(Ba) mçVl 0.02 <0.02 1 0.1Bérytilum (Se) mgI , clii <III <Dl -

Bora(B) mg!) <04 <01 <Di -

Cadmium (Cdl mcl ‘0 0D2 <0 002 002 0005 0005Cédum(Ce) mol , <0.1 <01Chrome (Cr) mg!) cG 005 <0 005 <0 005 005 0.05Cobalt (Ce) mgI <0 01 <0 Dl J <n 01 -

Cuivre(Cu) mcl <01 <01 cOl 1Fer (F0) mgi <02 <02 <0.2 0.2 -

Lithium (LI) <0.1 ‘Dl <0.1Manganèse (Mii) mgfl <0.01 0.04 <DCI 005Nickel (Ni) mgi <0.005 <0.005 <0 005 0.05Plomb (Pb) <0.01 <001 <001 0.05 005Potassium K) !L 7.7 21 3 <2

• Siflolum (Si) mol CD 30 6 74 1445Stronilum (Si) mi 1 018 024 018Zinc(Zn) mcl <0.1 <01 04 5 5

Tableau E: Résultats des anaiyses

HUREL ARC u’ .A{rrn 21 010174

a SHe de Tréon N’ GesorŒagnostc de pûuton Phase Versicn D

GESTERRpport paye: 20;2?

Commentaires sur ces résultats

Les analyses réaîsées ndquent:

- Des pH gobalement neutres compds entre 6.9 et 75.

- Des teneurs en Azote KJeldahl comprises entre 1,4 et 5,4 fois e seul de potablité fixé (lmgfl).

- Des teneurs en nitrates homoénes, de ordre de grandeur des lmtes de potabiMé fixée par

le décret 893.

- Des teneurs en Fluor, du même ordre de grandeur pour es trois échantii!cns amant et aval,

mas très supérieures (40 fois ) aux Hmtes de potabiNté fixées par le décret 89.3.

- L’ammonium et les nitrites, ont un comportement comoarable, Pzl à l’aval présentant des

ccncentraUons supérieures, dune part à 2 fois la valeur de référence (89.3 et VCI), d’autre part

supédeure de 50 % à celles mesurées sur les autres orraes, sgne d’un impact significatiL

Sur chacun des ouvrages, amont et avais, es composés suivants présentent des leneurs

inf&rieures ou de l’ordre de grandeur des limites de dêtecUon, P04, Ag, As, Ba, 6e, 3, Cd, Ce

Cr, Go, Cu, Fe, LI, Mg, NI, Pb, Zn.

- Les sulfates, et le potassium ont un comportement comparable, Pzi à l’aval présentant des

concentrations très supérieures à cefles mesurées sur es autres ouvrages, signe d’un impact

significatif.

- De méme, Aluminium et Silicium présentant des comportements simUatres, des ordres de

grandeurs variables, es ccncentrations les plus élevées étant observées sur Pz3, ouvrage

amont.

3,3.2. Résultats d’analyses suries eaux super!ïcîeiies

Les échantillons d’eau superhceies ont été prélevés selon e protocole décrit en 2.1 de mant&e à

caractériser ‘impact polenUel des pouants mis en évidence sur le sUe, sur les eaux superficielles

Les points de prélèvements sont es mêmes que pour es sédiments, à savor:

- en amant au nveau des rus Ouest et sud,

- en aval, au niveau de la confluence de ces 2 rus.

Pour ce, e programme d’analyse appqué est le même que celui des eaux sculenaines p!US es

matières en suspension (MES)

Les résultats danalyses sont comparés à trois référentiels qui sont:

1. Le décret 89,3 du 3 janvier 1989 concernant Tes limites de qualtê des eaux superficielles

(annexe I-3)

GESTER

HUREL ARCSte de Tréon

D,nr:stz e p::uie P:aso B

- Aaooc.1 -

N4 Affaire :21 01 0171N Geser 015549Vers :,O

- 2t27

2. Les direcùves de quahté pour l’eau de boisson - données de ‘Organisation Mondia!e de la

Santé 1994 au circulaire européenne 98/89 = v&eurs de constat d’impact (VCI) usage sensible

3. Entre efles, de manière à mesurer iexstence dune djférence de concentraLon mporlante

(>50%) et &gnflcallve entre l’amant et lavI.

Les Compte-rendus d’analyses Indiquant tes limUes de détection ainsi que les méthodes et normes

d’analyses sont jdnts n annexe 63.

M&yses unté Ru sud Ru Cuest ru aval 8 3 Cl usageamont amGnt mm -3 sensbIe

HCT: mgi 05 021 0.20 1 0,01

PH 7.7 73 70MES ‘la 51 <10Anunanium (NH4+) mcl 0 2 0.8 02 0.5 0.5Azote kjeidahl mci ‘0.3 10.5 <05 IFluor tntal (F) mgI <20 31 0.7-1.7Nitrates (NO,-) mgi 56.4 50,4 53.2 50 50Nitrites (NO,.) mal 007 — <005 0.17 0.1 0,1Onfiophosphates (PO*- mol <05 <05 <05Suitate5 (504-) 21 2 250 21 0 250Aluminium (AI) mqsi <001 DCI 001 0.2Argent (Ag) mgi <005 cO 05 <005 0.01 0.01Arsenic (As) mgi <002 <002 <002 005 005Baryum (Sa) mgi ‘0.01 002 008 I aiBâryllium (Se) mq/l <0.1 <01 <01 -

BOrQ(B) mgi <05 <01 <01 1 -

Cadmium (Cd) mgi <0.002 <0002 <0 002 0005 0.005

Cérium jCe) mgi I <O I <0.1

Chrome (C,) mcii <O 005 <‘3 005 <0 005 0.05 005Cobajt(Co) mï cOQS <001 <001 -

jSiYre(Cu) 1mw coi {coi coi i 1 jFor(Fe) mgi <02 <02 ‘02 0.2

-

Lithium (Li) mgi <01 <0.1 <0.1 1Manganèse (Mg) mgi DCI <001 0.01 0.05 0.05Nckci (Ni) mgi <0 005 <0 005 <0005 0.05 005Plomb (Pb) mgi cOOl <001 ‘001 0.05 0.05

Potassium (K) 2 2 2 5 2.3

Silicium (SI) mgi 639 7.29 74Strontium(Sr) 0.2 0.2 02Zinc (Zn) rigli <01 <0.1 <0.1 5 5

Tableau?: Résultats dns analyses Weau sunnrflcie.Ens

HUREL ARC F1’Affafre :21010174Site de Tréon W Gester : 0115549

Dagnastc do pollution Phase B Version O

GESTER

_______________________________________________________

pso: 22127

Commentaires sur ces résultats

Les analyses réaiséss indiquent

Des pH globalement neutres compris entre 7,7 et 7,9.

Sur chacun des &hantlltons d’eau des rus amont et avals, les composés suivants présentent

des teneurs inférieures cu de ordre de grandeur aux imites de détection, PC;, AI, An, As,

Be, B, Cd, Ce, Cr, Cc, Cu, Fa, Li, Mg, Ni, Ph, Zi,.

De même, les concentrations sont de même ordre de grandeur sur chacun des échanhiflons

pour tes Nitrates, Sulfates, Potassium, Silicium, Strontium. Pour es nHrates, ces v&eurs

sont de l’ordre de grandeurs des ilmites de potabililé fixées par le dècret 89.3 qui sont de 50

mgIl.

Pour les MES, [‘Ammonium, et l’Azote KjeIdahl, les eaux du Ru Ouest amont, présentent

des concentrations &evèes très supérieures d’une part à celles des autres prêlêvements mais

aussi aux limiles de potabililé fixées dans le cas de l’Ammonium, et l’Azote KjetdahL

Pour le Fluor, les Nitrites et le Baryum, c’est les eaux du Ru avai qui présentent des

concentratons élevées, très supérieures aux concentmtons mesurées à l’amont. Il faut dcnc

considérer qu’il y a impact significatif, supêrieuraux critères retenus pour les nitrites et le fluor,

es concentrations à aval étant supérieures aux VCI usage sensible.

Pour les hydrocarbure totaux, les concentrations mesurées sont du même ordre de grandeur,

inférieures aux Umtes de potabité du décret B9.3 mais supérieures aux VCI usage sensb!e. H

n’existe cependant pas d’impact sur es eaux supeniceltes.

4. CONCLUSIONS ET PRECONISATIONS

4.1. DéfinItion des zones sources de pollutions

Dans e cadre de c diagnostic d’étape B, la synthèse et la corrélation des résultats d’analyses

avec des données historiques et de terrains aboutissent ux conclusions suivantes

En ce oui concerne les sols, deux sources « hydrncarbures peuvent facilement être

dentifiéea il s’agit

source I sols de Sp3, situés à proximité de la cuve enterrée. Cette poution est dune part

diffuse, concentration de l’ordre de 2800 malkg. - un lessivage important par tes eaux

souterraines, peu profondes à cet endroit, s du en effet avcr eu lieu, d’autre part de faib!e

extension puisque es sondages adjacents Sp4 et StIC ne présentent aucune trace de

contamination,

HUREL ARC tr Affaire :2101.0174© Site de Tréon N’ Gester 01/5540oiancstic do poilulion Phase B version o

GESTER-Ranpcrl- page: 23127

source 2 un horizon de faible épaisseur (10 cm) de graves enrobés de graisse situé en

Sp5 au niveau d’un ancien posta de distribullon. Si les concentrations en HCT sont

importantes, aux alentours de 13000 mg/kg, l’extension aussi bien que verticale

qu’horizontale est faible, de l’ordre du mètre cube.

• En ce qui concerne la recherche de source d’autres types (ions minéraux ou métaux), en

relation avec [adilvité de stockage et de fabrication, la définition de sources bien identifiées

et bien ocaHsées dans Pespace semble plus difficile,

En effet, les ions minéraux de type NPK ne présentent pas de concentrations assez

significativement elevees pour être Imputables e lactivite, puisqu’elles sont inferleures au

de ‘ordre de grandeur du bruit de fond géochimique.

5H est évident qui! existe une contamination quasi générasée des sols avec des

concentrations supérieures aux valeurs de rérérence (VDSS, VCI et 5 fois te bruit de fond

geochimique des prairies environnantes) pour le Cuivre, les Sulfates, de l’Arsenic, du

Plomb, egerement moins significative (supeneures aux VDSS et/ou 5 fois e bruit de fond

geochlmque) pour e Cadmium, le Nickel, e Zinc, e Strontium, il est difflce de connaitre

l’origine de ces polluants. En effet:

- es coupes de terrains montrent que le site est remblayé sur plus de 1 m de profondeur,

l’ancien terrain naturel, tourbeux et à saturation, apparaissant à cette profondeur.

Pourtant la chronologie de ces remblaiements, anterieurs ou simultanes a l’activité. eur

origine (enfouissement de déblais extérieurs, ou dépôt de déchets d’exploitation) ne

sont pas connus.

SI les polluants ainsi denhfies se trouvent au droit des zones a nsques, ateliers de

stockage et de fabrication, etc,._ Us ont aussi été identifiés pour certalns sur des

sondages Implantés de manière aléatoire hors bâtiment (SPi, 5P6) mats aussi sur les

prélèvements et échantWons moyens effectués par 5GB Qualitest en 1995 (c’est le cas

des composés suivants: Cu, As, Pb, Cd)

- il existe une corrélation logique entre existence dans es sots de Cuivre et de sulfates

et le Sul[ate de Cuivre (de couleur verte) ayant eté fabriqué sur site Mais si tous les

remblais de couleur verte presentent des concentrations importantes, la reciproque est

fausse puisque des concentrations tout aussi elevees ont ete mesureos sur des

remblais ne presentant aucun indice colore

HUREL ARC F1 Nafro 21.01 0174

a Site de Trésn W Geser - 01/5549DagrosLc de pcuisn Phase B Version C.

GESTER-Rapofl- p3O2 24127

- En conséquence, nous considérerons que l’ensemble du site constitue une source de

poution unique « mmb1ais» que, par pnncpe de pr&auUon, nous supposerons avoir

être causée par landenne activité, Les polluants oensdérés sont le Cuivre, l’Arsenic le

Nickel et e Pbmb retrouvés sur presque tous es écbantilbns â des concentrations

èlevées. Les moyennes des concentrations mesurées sur es échantillons retenus

(concentrations supérieures aux VDSS mais aussi à 5 fois e fond géochimique) sont de

15 800 mglkg pour le Cuivre, 1 850 mglkg pour le Plomb, 500 mglkg pour

tArsenlc, 200 mglkg pour le Nickel.

On y rajoutera un certain nombre de composés pour lesquels es concentrations sont

généralement in(érieures (ponctuellement supérieures) aux VDSS lorsqu’elles existent,

mais supérieures à 5 fois e brut de fond le Cadmium (26,8 cnglka en moyenne), le

Zinc (940 mgîkg en moyenne), le Strontium (148 mg!kg en moyenne), les Sulfates (7

400 mglkg en moyenne). Pcnctue!emant du Vanadum et du Chrome sont obseès sur

Spi à des concentrations supérieures aux v&eurs de référence.

o En ce qui concerne les sédiments, des diftérences de ccncentratians signiflcUves entre

amont et lavai, et donc un impact signflcatif (supérieur â 50 %) ont été mesurés pour es

composés suivants : Arsenic, Cuivre, Plomb Bore, Nickel, Zinc, Strontium, Sulfates.

L’Arsenic, e Cuivre, le Plomb présentent des concentrations supérieures aux VDSS; Us

doivent être considérés comme une source secondaire de poutian.

Le Zinc présente des concentrations supérieures à 5 fois le fond géochimique mais inférieures

à la VDSS.

Les autres composés (Bore, Nickel, Strontium, Sulfates) présentent des concentrations

inférieures à toute va!eur de référence.

o En ce qui concerne Tes eaux souterraines, des différences de concentrations significatives

entre amont et l’aval, indicatrices d’un impact n’ont été mesurées que pour les sulfates, le

pctassum, [azote Kjeldahl, es nitrites et ‘AmmonWm Cependant, il faut noter une mauvaise

quaflté nènérale des eaux souterraines pour le Fluor, 40 fcs supérieures aux imtes depotabiUté, pour les nitrates de ordre de grandeur de ces imites.

o En ce qui es eaux superficielles, des différences de concentrations significatives entre

lamant et lavai, Indicatrices d’un impact ont été mesurées pour le Fluor, es nitrites et le

Baryum. Il Vaut, de plus, noter une mauvaise qualité des eaux souteipins pour:

— ‘Ammonium et Azote KJeldahl ponctuellement sur le Ru Oubst situé â [amont du site,

- les nitrates (les valeurs mesurées étant de l’ordre de grandeur des limites de pctabitê)

sur tous les prèvemenLs en amont et en aval du site,

HUREL ARC N Affake :21010172SLte de Tréon W Gstcr 0115549

Dagnosc do pollution PIme D Versan O

-Rapoon- paje; 25127

Conformément aux préconisations de noire proposition technique et flnancière, nous proposons la

réaUsaion d’essais complémentaires de hxMation (lxleh) sur les 3 échantillons présentant les

concentrations les iU5 importantes, ce de manière à évaluer le potentiel de migrafion intrinsèque

de ces métaux vers les eaux souterraines par percalation des eaux météoriques puis comparer

ces v&eurs avec les rnpacts qui ont étê constatés sur les sédiments, les eaux souterraines et

superficielles. Ces essais sont en cours de réaisaIicn sur les échantiflons Spi de 0,5-08m, sur

6p5 de 0,2 ni 08m StB de O à 0,5 m, et les paramètres à doser sur lixiviat sont: 50;, As, Cd,

Cii, Ni, Pb, St.

4.2. PréconIsations

Selon la cwcuialre du 10 decembre 1999 re’ative aux obectJs de depoHuton, la rehabditabon d’un

site industriel doit être adaptée en fonction de usage futur qui y est prévu. Dans e cas présent, la

société HUREL ARC dispose de plusieurs acheteurs potentiels dont les projets sont es suivants

- Rachat du terrain par la municipalité de Tréon, dans l’objectif de construira une safle

des féles. Cet usage peut ètre consldéré comme sensible pusoue des enfants, des

femmes enceIntes et des personnes âgées pourront avoir accès au site.

- Rachat comp!et ou partiel du terrain par un transporteur pour la créaUon d’un garage.

Cet usage peut être considéré comme industriel, puisque le personnel adute est au

courant des risques encourus et est suM par la médecine du travail.

Conformément aux conclusions factuefles du chapitre précédent, les préconisations proposées

sont les suivantes

o Compte tenu des faibles volumes correspondants, Tes terres contaminées par des

hydrocarbures (Sp3 et 5p5) devront être évacuées selon tes filières agréées (centre de

traitement biologique, par exempIe...)

o Concernant les terrains pollués par des métaux, les risques potentiels pour la santé humaIne

liés à la présence de remblais contaminés ont pour origine possible les quatre voies

d’exposition suivantes:

- l’inhalation (vapeurs ou envoi de poussières)

- l’ingestion directe;

- le contact cutané.

- l’ingestion via l’eau de e nappe phréatique;

HUREL ARC N’ fle,o :2101.0174

________

Site de Trèon W Geoter :0115519DiagnosUc de pouIcn Phasa B Vershn O

-Rapcd- page 26127

VinhaaUcn de vapeurs est très peu probable, caries métaux ourds ne sont pas vo!atiis.Concernant IncesUon ia l’eau de la raoQe, es résultats des tests de lixMationcomplémentaires ne sont pas disponibles, cependant es résuitats des analyses effectuéessur les eaux souterra}nes et tes eaux superficiefles Indiquent qu’il nexiste, à 1heure actuelleaucun impact de ces poHutions par les métaux sur les eaux, et donc qud ny a pas ou peude transfert vers la nappe sous-jacente.

Cependant, compte tenu de la proximité de l’AEP de Tréon, situé à moins de 1 000 mlavai hydraulique direct de ce sita, nous préconisons la réasaon

- dans un premier temps, la réasallon dune évaluation de la qualité des eaux delAEP de TréDn,

- d’un suivi bisannuel (en période de hautes et de basses eaux) sur es eauxsouteuanes et es eux superficielles, voir sur es eaux de l’AEP de Tréon sinécessaire, annuel sur es sédiments les paramètres a rechercher seront essuivants HCT, 504, As, Cd, Cu, Ni, Pb, Sr, Ces fréquences pourront par la suiteêtre modifiées, en accord avec la DRIRE, en fonction des résultats de ce suivi.

Llnaest?on directe et Te contact cutané sont également peu prnbab!es en l’état dans lamesure cû les terres concernées seront recouvertes par une dae béton ou du bitume.Cépendant, la présence de ces métaux peut induire un certain nombre de risque pourhomme et ‘environnement qu’il faudra prendre en compte et ne pas négliger dans le cadre

do la vente du site et de son usage futur:

Ces remblais poués pourront rester sur le site, dans hypothèse où toutes lesprécautions seront prises pour supprimer les risques liés à ‘inhalatron de poussIères, àtinoestion directe ou au contact cutané, Les sujétions constructives correspondantessont les suivantes:

- Construction des bâtiments sur une dai[e béton;- Couverture des surfaces non constwites par du bitume (parkings...);- Limitation des surfaces non imperméabilisées et véétaisées, Dans une Ieile

éventuaflté, recouvrement des rembl&s par une épa[sseur suffisante (au moins 3Dcm) de terre végétale.

s Au cas où des travaux de terrassement seraient nécessaires (réaflsation de fondationspar exemp[e):

- des mesures préventives suivantes devront être prises afin d’assurer la sécurité dupersonnel des entreprises de travaux: port de gants et de masques à poussières.

HUREL ARC W Affafro :2101 0U4

ta’. Sto de Tréon N GesterDzgntstc de pouflon Phase B Vecn O

GESTER-Raposd- page: 272,

- les déb!a!s deyrant étre considérés comme des déchets et devront être &Êminês

vers lextérieur selon es filières agrées.

Lensembre de ces obflgaflons devra être consigné comme des servitudes

environnementaes de droit prWé annexées à ‘acte de vente,