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Le webzine amateur des artistes amateurs Hype Théo Gosselin Julie de Waroquier Amel Kerkeni Hadrien Hanse etc #1

HYPE webzine #1

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HYPE est un webzine culturel dont la vocation première est de faire découvrir de jeunes artistes amateurs. NUMERO #1, avec : Théo Gosselin, Julie Michelet, Léa Chelli...

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Le webzine amateur des artistes amateurs Hype

Théo Gosselin – Julie de Waroquier –

Amel Kerkeni – Hadrien Hanse – etc

#1

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Webzine non officiel, à valeur non marchande. Numéro 1, octobre-novembre-décembre 2011.

COUVERTURE : Henriette Stache photographiée par Hadrien Hanse http://hadrienhanse.com/

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HYPE est un webzine culturel dont la vocation première est de faire découvrir

de jeunes artistes amateurs. Lancé en octobre 2011, il aborde avec un ton résolument moderne les secteurs

culturels d'aujourd'hui : photo, musique, littérature, cinéma, mais aussi mode et

tendances du net. Mêlant par son contenu l'amateurisme et par sa forme le

professionnalisme, HYPE se veut au plus près des tendances,

proche des talents naissants, mais aussi interactif.

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Le fabuleux Sommaire de HYPE

PHOTO Rencontre : Théo Gosselin

Galerie : Hadrien Hanse, Flavie Brizard, Amel Kerkeni, Julie de Waroquier,

Pauline Franque

Rencontre : Julie Michelet

MUSIQUE Rencontre : Lea Chelli

L’actu musique : Feist, Thomas Dutronc, Justice…

L’actu des amateurs : Sing Sing My Darling, Les Wayfarers

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CINE

BLOG

LITTE

ART

MODE

L’actu ciné Rencontre : Simon Delguste

Rencontre : Suna

L’actu mode Lookbook : Alice Kong

Les trésors du net : La Boîte verte, My Modern Metropolis

Les romans à (re)découvrir : Philippe Claudel, Bram Stoker

Bonne lecture !

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PHOTO / rencontre Théo Gosselin

photographies / texte : Jalis Vienne

Qui es tu ?

Théo Gosselin, 21 ans, né au Havre en 1990 et habite Amiens pour mes études depuis 3 ans

bientôt. Je suis en 3ème année à l'essai, école de

graphic design.

Ton déclic photographique ? J'ai eu la chance d'avoir une amoureuse

passionnée de photographie il y a quelques

années… Et un papa avec des beaux Nikon. La suite est évidente…

Qu'est ce qui t'a poussé à partager ton

travail sur internet ? Au lycée, j'étais un jeune crétin. J'ai commencé à

poster de façon régulière des photos,

pourquoi…? Envie de me démarquer, d'être quelqu'un, respecté par ses "créations". Et puis

les filles… Toujours les filles. Quand on est nul en sport et pas très beau il faut jouer la carte de

la poésie. C'est enrichissant, j'avais envie de

changer les règles du jeu. Prouver aux autres et à moi même que j'étais capable de faire quelque

chose de grand et beau sans marcher sur la ligne. La ligne qui définit quel genre d'humain tu

es. Mes parents ont toujours été là pour me montrer d'autres lignes… Des lignes de couleurs,

des lignes parfumées, des lignes vraies, où

seules les valeurs de la vie sont reines. Je ne les remercierais jamais assez…

La diffusion de tes photos sur internet a

t-elle influencée ton travail ?

Influencé non… Créé oui. Je n'ai jamais fait de photos sans l'utilisation d'internet… Internet est

une merveilleuse invention, mais aussi la plus grosse saloperie de la terre. Il faut faire

attention, il faut toujours garder les pieds sur

terre et prendre du recul…

Que penses-tu de ce nouveau phénomène de pseudos photographes qui naît sur le

web ? Le phénomène des pseudos photographes…

C'est rigolo, sans doute des personnes pensent

aussi que je fais parti de cette catégorie… Peu importe, je sais qui je suis. Et en tout cas je ne

suis pas photographe.

Tu suis les autres photographes amateurs ?

"Photographes amateurs" Je hais ce terme. Mais oui, j'ai des amis très chers à mon cœur qui

fournissent des images renversantes. Brice Portolano, Yougo Jeberg, Diane Sagnier, Paul

Villard, Fanny Latour-Lambert…

Tes inspirations ? Musique, cinéma,

peinture ? Musique, cinéma. Sans ça, tu crèves, tu meurs.

Inspiration quotidienne, une drogue. Trois films

par jour, des nuits bien courtes. De la musique h24, même le son de notre tendre forêt à BVRV

est une chanson. La musique est partout. J'ai mes goûts, mes inspirations, mes groupes

favoris, mais avec les années je deviens de

moins en moins partageur... Juste deux mots. Folk, hardcore. Et tout ce qui se situe entre ces

deux merveilles…

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Tes photos chez Jules, c'est plutôt cool. Le

début d'une grande carrière ? Jules, une super expérience professionnelle et

humaine. Mais non, ma vie ne sera pas enjoy color. Je veux garder ma liberté, et l'apprivoiser,

pour en tirer le meilleur. Le futur est demain, je

profite d'abord d'aujourd'hui. Je reste tout de même très attaché à Schmoove, une marque de

chaussure superbe. Nothing to proove. Elles accompagnent mes photos et mes voyages au

quotidien. Et je les remercie.

Tes clichés sont avant tout des scènes de

vie, pourtant ils présentent un certain aspect technique, au niveau de la lumière

par exemple. Tu as pris des cours de photo ?

Oui, je ne fais que des photos au quotidien, de

mes amis, de la femme que j'aime. Une photo est une recette, j'ai la mienne mais il faut tout de

même avoir de solides bases techniques pour optimiser au maximum la photo et gagner en

rapidité et dextérité. J'ai appris tout seul comme un grand, en plusieurs années. Je suis en

parallèle des cours de graphisme mais d'un point

de vue technique cela n'est pas d'une grande aide pour les réglages d'un appareil photo, mais

c'est tout de même un avantage et une ouverture supplémentaire sur un médium de

communication.

On parle beaucoup de toi et de tes photos

sur la toile en ce moment, ça fait quoi une telle « notoriété » ?

La notoriété est rassurante au début, usante à la

fin, mais je conserve un respect sans failles aux gens qui me soutiennent, tant qu'ils restent dans

les limites du sujet. Cette notoriété m'a permis d'avoir des opportunités rares, et de vivre des

moments inoubliables. Là aussi il faut faire attention, les gens ne me connaissent pas, ils

jugent une image. Et je suis bien loin d'être

celle-ci. Les personnes proches de moi le savent et ils comptent 1000 fois plus que les autres.

Stay true.

Ton matériel ?

J'ai un bon appareil, mais peu importe la marque. Il faut savoir s'en servir, connaitre ou

s'inventer des règles photographiques. Nikon, Canon… peu importe, prend ton appareil, aime le, greffe le à ta main droite et à ton cœur…

Un mot pour la fin ? Jeune, libre et immortel.

Retrouvez le travail de Théo ici : http://theo-gosselin.blogspot.com/

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PHOTO / galerie Hadrien hanse

Si les clichés d'Hadrien Hanse ont quelque chose de fascinant, la précision dont le jeune photographe fait preuve n'y est pas pour rien. Des cadrages efficaces, des couleurs saisissantes ou des noirs et blancs contrastés, ajoutés à une gestion parfaite de la lumière, donnent à ces photos toute leur profondeur. Un travail qui met avant tout le modèle en valeur, sans pour autant en oublier le côté artistique. Un ensemble de photographies qu'on peut résumer en un mot : beau, tout simplement.

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Retrouvez le travail de Hadrien ici : http://hadrienhanse.com/

Texte : Julie Robin

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Flavie brizard

Des séries bien ordonnées, des thèmes inspirants et de beaux modèles, voilà une recette qui marche pour Flavie Brizard. Malgré l'apparente simplicité de ses clichés, la jeune photographe nous propose des images structurées, à la lumière travaillée, souvent construites dans une géométrie parfaite. Cependant le travail de Flavie ne se limite pas à des portraits perfectionnés, comme on peut le voir avec ces deux photos exclusives, tirées de sa série à venir « Home, sweet home », dans lesquelles l'humour et l'originalité s'ajoutent à l'ouvrage de précision habituel.

photos exclusives

Retrouvez le travail de Flavie ici : http://its-such-a-perfect-day.blogspot.com/

Texte : Julie Robin Photos :

Extrait exclusif de « Home, sweet home ».

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Amel kerkeni

Amel Kerkeni fait sans aucun doute de la photo de mode. Entre éditos et collaborations avec des créateurs, ses clichés ne ressemblent pourtant aucunement aux habituelles photos de ce genre. Des teintes pastelles, une lumière bien présente mais douce, des modèles à l'air fragile, ce sont tout ces traits qui font que ces photographies sont à la fois harmonieuses et vaporeuses. De la photo de mode, certes, mais délicate.

photographe professionnelle

Retrouvez le travail de Amel ici : http://www.amelkerkeni.com/

Texte : Julie Robin Photos :

Amel Kerkeni pour www.liliza.com. Extrait de « Time of the season ».

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Julie de waroquier

Les photographies de Julie de Waroquier forment avant tout un univers à part entière. Observer l'un de ses clichés, c'est plonger dans un splendide rêve, où la lumière est magnifique, les corps poétiques et où les objets, comme le temps, semblent suspendus dans une brume délicatement colorée. Un monde qui ne va pourtant pas jusqu'à être féérique, car c'est bien la vie et les tourments réels que décrivent symboliquement ces étonnantes photographies.

Retrouvez le travail de Julie ici : http://www.juliedewaroquier.com/

Texte : Julie Robin Photos :

« Back to reality ». « L’oubli ».

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Pauline franque Plusieurs années de photographie ont manifestement apporté à Pauline Franque

toute la maturité nécessaire pour faire ressortir en chacune de ses modèles l'éclat et la beauté qu'elles contiennent. Dans une atmosphère à la fois « mode » et extrêmement douce, la photographie de Pauline navigue, balancée entre des brumes lumineuses et des noirs et blancs troublants, et entre des natures rêveuses et des intérieurs vintage.

Retrouvez le travail de Pauline ici : http://www.pauline-franque.com/

Texte : Julie Robin Photos : « Bohemians », modèle Amandine Fasquelle, maquilleuse Justine Guilain, bijoux Fibuline au pays des lunes. « Melancholia », modèle Pauline Hochin, maquilleuse Marina Gandrey.

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PHOTO / rencontre

Julie michelet

photographies / texte : Jalis Vienne

Nous avons rencontré Julie, 21 ans, qui vadrouille entre Paris, sa ville de cœur, Auxerre, sa ville d'origine, et Reims, où elle est étudiante en 2e année à l'ESAD (Ecole Supérieure d'Arts et Design).

Qu'est ce qui t'a poussé à faire de la photo ? Un déclic ? A quel moment ?

C'est d'abord le dessin qui m'a mené à un bac L spécialité Arts Plastiques. Ensuite, j'ai poursuivi mes études d'Arts à

Paris, puis maintenant à Reims. J'ai commencé la photographie en partie avec des

autoportraits, j'ai toujours aimé me déguiser et jouer un

rôle. A l'achat de mon Canon 450D en 2009, j'y ai trouvé un réel moyen d'expression, dès lors, je n'ai pas cessé.

J'ai commencé comme beaucoup avec des amies que je mettais en scène, puis j'ai développé des projets plus

poussés avec des modèles confirmés ou des mannequins.

Pourquoi t’es tu mise à partager ton travail? A quel

moment et sur quelles plateformes ? Au départ je partageais mes photos uniquement sur mon

Facebook pour mes amis, mon réseau photo s'est étendu et trop d'inconnus se trouvaient dans mes "amis". J'ai

donc décidé de créer un compte Facebook dédié à la

photographie, ou je n'aurais pas à me soucier de la protection de ma vie privée. Le compte photo devenant

lui même rapidement saturé, en partie par des gens extérieurs à un réseau pro, j'ai décidé il y a quelques mois

d'ouvrir une fanpage afin de toucher un plus large public.

Internet est un outil non négligeable, il m'a permis de me faire beaucoup de contacts rapidement, et parfois de très

bonnes rencontres. La page internet reste également une vitrine et un regard extérieur, mais avec lequel il faut

prendre énormément de distance, on le comprend très rapidement.

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Lorsqu'on regarde l'intégralité de ton travail, on s'aperçoit qu'il est traversé par des styles assez

différents les uns des autres : original, poétique,

décalé, mode... Comment expliques-tu cette diversité de genres ?

Je pense que le travail artistique de quelqu'un fait partie de lui et le représente énormément.

Mon travail représente aussi bien ce que je suis que ce que je pourrais être, les différents aspects de ma

personnalité, dans la douceur comme dans l'extravagance.

Quelles sont tes inspirations, que ce soit en photo, en cinéma, en musique… ?

Côté photo, l'atmosphère d'Erwin Olaf et sa maitrise de la lumière, l'émotion des photographies de Richard Avedon,

les mises en scènes autoportraits de Cindy Sherman et Claude Cahun. Côté ciné, les films aux univers marqués

et à l'esthétique travaillée : Tarantino bien-sûr, mais aussi

Robert Rodriguez, certains films de Luc Besson, ou encore Kubrick. Certaines musiques peuvent aussi m'inspirer pour

leur atmosphère, je suis une amoureuse de vieux rock et de Trip Hop.

Suis-tu le travail d'artistes amateur ? Si oui, qui ? Les noms que je vais citer ne vont pas étonner grand

monde, mais j'aime la modernité des clichés d'Ophélie Longuepée, la poésie d'Amel Kerkeni et parfois la

provocation de Servan Ilyne.

Certaines de tes séries donnent le sourire, comme par exemple « Alice in wonderland ».

D'autres, telles que « Waiting », semblent

aborder des thèmes plus graves. Cherches-tu à faire passer des messages dans tes clichés ? Est-

ce un véritable moyen d'expression pour toi ? Comme je le disais plus tôt, je pense qu'un travail

artistique représente nécessairement une part de son auteur. La série Waiting est certainement ma série la

plus personnelle, elle raconte mon vécu et mes

souvenirs liés à mes peurs. Elle a été faite dans le cadre d'un travail personnel dans mon école, et elle est

le commencement d'un projet et d'une démarche personnelle qui pourrait s'étaler sur plusieurs années en

parallèle de mon travail photographique actuel qui est

plus axé mode.

En quoi la photographie te passionne-t-elle ? La photo me passionne pour sa faculté à exprimer des

choses, je crois que je me suis dirigée vers la photographie de mode en partie pour l'énergie qu'elle

demande dans la préparation tout comme dans la

réalisation, et pour l'aspect humain qu'elle apporte.

Ceux qui suivent ton travail depuis longtemps ont sans doute pu remarquer une évolution. Ces

changements paraissent te mener vers des

photos de plus en plus « mode ». La photo de mode est-elle pour toi un objectif, une finalité ?

Tant que mes études ne seront pas terminées, la photographie restera avant tout une passion, et un

gagne pain occasionnel, mais j'envisage de plus en plus

sérieusement la photographie comme carrière.

Tu as des projets ? De plus en plus de collaborations avec une équipe de

maquilleurs, coiffeurs, stylistes... Rencontrer des gens passionnés qui sont sur la même longueur que nous

l'instant d'une séance photo, c'est vraiment magique.

Un mot sur ton matériel ?

Pendant deux ans un 450D, depuis peu un Canon 7D, avec un 17-55 2.8, un 50mm 1.8 et un 55-250, un flash

speedlight 480 ex II.

Retrouvez le travail de Julie ici : www.missrouge.fr

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HYPE webzine a depuis peu ouvert son groupe Flickr : vous pourrez y déposer vos photos (dans la limite d'une photo par jour par personne), ce qui vous permettra de nous présenter votre travail en vue d'une éventuelle publication.

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MUSIQUE / rencontre

Lea Chelli

photographies / texte : Jalis Vienne

Passionnée de musique, cette jeune parisienne de 15 ans trouve son bonheur en chantant. Elle participe actuellement au concours Warning Music Jeunes Talents, et est en tête des votes. Nous l'avons rencontrée pour vous : confessions d'une jeune chanteuse à la voie très prometteuse.

Coucou Léa, tu peux te présenter ?

Coucou, je m'appelle Léa Chelli, j'ai 15 ans, je suis en seconde générale et j'habite à Paris.

Je suis une grande passionnée de musique et je

participe actuellement au concours Warning Music Jeunes Talents.

Quand t'es venue cette passion pour la musique

?

La musique fait partie intégrante de ma vie depuis toujours.

Déjà à 3 ans, je chantais à tue tête dans mon salon sur du Lara Fabian alors que ma mère me filmait

(rires). J'ai toujours chantée, où que ce soit, d'ailleurs mes proches le savent mieux que personne (rires). A

10 ans, j'apprends à jouer de la guitare et à 11 ans

j'apprends le piano. A 13 ans, miracle, mon rêve se réalise, je fais ma

première scène à Paris, et le nombre d'oreilles passe de 2 à 300. C'est alors une révélation : je veux faire

de la musique mon métier.

Tu chantes, tu joues du piano et de la guitare.

Quel est ton rapport à la musique ? Quand je commence à chanter, je rentre dans un

autre monde. C'est un réel moyen d'expression. Tous mes problèmes de banale adolescente disparaissent,

je me sens apaisé. C'est comme si je m'évadais, loin

de tout mes soucis. J'écris moi même mes textes, intégralement en anglais, mes textes me racontent, j'y

raconte mon vécu, mes peines, mes inquiétudes de jeune fille.

Tes projets pour l'avenir ? Déjà avoir un diplôme (rires), j'ai la tête sur les

épaules et pour moi comme pour mes parents, c'est les études avant tout. Ensuite évidemment, j'aimerais

me faire connaître dans le très privé milieu de la

musique, faire plus de scène et pourquoi pas trouver un producteur. Je prépare actuellement

l'enregistrement d'un album. Celui-ci comprendrait une douzaine de chansons, seulement des

compositions. Cet album sera un album exclusivement en anglais avec des textes et de la musique que j'aurai

composé. exclusivement en anglais avec des textes et

de la musique que j'aurai composé. Je me dois de déposer les droits d'auteur sur ces deux chansons

avant de les mettre en ligne, donc elles le seront bientôt je l'espère !

Tu participes actuellement au concours

Warning Music Jeunes Talents. En quoi consiste ce concours exactement et qu'est-

ce qui t'a poussé à t'y inscrire ?

Ce sont mes amis qui m'ont parlé du concours, et ils m'ont poussé à m'y inscrire pour la saison 2.

Ce concours consiste à faire connaître de jeunes talents. Chaque participant met une vidéo en ligne

où il chante, et la met ensuite en compétition avec

les autres candidats sur la fanpage Facebook de Warning Music. Le candidat ayant eu le plus de

« likes » sur Facebook a la chance de faire un concert, et d'enregistrer un album en studio. Les

résultats seront révélés le 22 octobre et je suis en tête du concours pour l'instant.

Un mot pour la fin ? Rejoignez-moi sur Facebook et donnez moi des

conseils, des avis. Merci à HYPE webzine, c'était un plaisir de vous

rencontrer, merci à toi Jalis et merci pour les

photos.

Retrouvez Lea sur : Facebook : https://www.facebook.com/pages/Lea-Chelli-Officiel/222213474488055 Youtube : http://www.youtube.com/user/LeaaChelli http://www.leachelli.com/

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MUSIQUE / actus

Feist Metals (Polydor)

Souvenez-vous de Feist et son morceau 1234 qui

nous a fait découvrir une belle artiste. Elle revient

pour nous montrer qu‟il ne faut pas l‟oublier avec un nouvel album toujours aussi personnel. Outre

les mélodies calmes et reposantes, on retrouve par-dessus une touche de pop et plus d‟originalité.

On ressent presque une tension dans la sérénité des guitares, un rythme profond qui nous donne

envie de danser sans que l‟on ose parce que ça

parait trop sacré. Feist a trouvé son style et malgré beaucoup de voix semblables qui montent,

elle reste une des pionnières. sortie le 3 octobre

Justice Audio, Video, Disco (Because)

La musique semble sortie d‟un jeu vidéo du futur. C‟est toujours dans les même ambiances que l‟on

retrouve le groupe Justice, quatre ans après le succès planétaire de leur chanson “Dance”. A ce

nouvel album ont egalement participé en guest le

londonien Ali Love, Morgan Phalen et Vincenzi Vendetta. Ce sont les chanteurs, Gaspard Augé et

Xavier de Rosnay, qui ont eux-mêmes joué tous les instruments. Different du premier, cet album

ressemble plutot à du Madonna remixé version

boite de nuit : de la bonne chanson pour 2011. Sortie le 24 octobre 2011

Mustang Tabou (Sony)

Jolie réussite pour ce trio de rock français. La

musique nous envoute, les paroles sont

intéressantes. Le résultat en est de petites mélodies chantantes, moins chanson française

rebelle et plus légeres, qui ne nous laissent pas nous ennuyer.

Sortie le 24 octobre 2011

Thomas Dutronc Silence on tourne, on

tourne en rond (Mercury)

Cet album, moins manouche que le precedent qui a fait son succès, plus proche de Joe Dassin et de

la nouvelle génération de la chanson française, peut en decevoir beaucoup. Malgré celà, les

paroles sont justes et la musique reste agréable à écouter les jours tristes.

sortie le 3 octobre

Feist Metals (Polydor)

Souvenez-vous de Feist et son morceau 1234 qui

nous a fait découvrir une belle artiste. Elle revient

pour nous montrer qu‟il ne faut pas l‟oublier avec un nouvel album toujours aussi personnel. Outre

les mélodies calmes et reposantes, on retrouve par-dessus une touche de pop et plus d‟originalité.

On ressent presque une tension dans la sérénité des guitares, un rythme profond qui nous donne

envie de danser sans que l‟on ose parce que ça

parait trop sacré. Feist a trouvé son style et malgré beaucoup de voix semblables qui montent,

elle reste une des pionnières. sortie le 3 octobre

Justice Audio, Video, Disco (Because)

La musique semble sortie d‟un jeu vidéo du futur. C‟est toujours dans les même ambiances que l‟on

retrouve le groupe Justice, quatre ans après le succès planétaire de leur chanson “Dance”. A ce

nouvel album ont egalement participé en guest le

londonien Ali Love, Morgan Phalen et Vincenzi Vendetta. Ce sont les chanteurs, Gaspard Augé et

Xavier de Rosnay, qui ont eux-mêmes joué tous les instruments. Different du premier, cet album

ressemble plutot à du Madonna remixé version

boite de nuit : de la bonne chanson pour 2011. Sortie le 24 octobre 2011

Mustang Tabou (Sony)

Jolie réussite pour ce trio de rock français. La

musique nous envoute, les paroles sont

intéressantes. Le résultat en est de petites mélodies chantantes, moins chanson française

rebelle et plus légeres, qui ne nous laissent pas nous ennuyer.

Sortie le 24 octobre 2011

SoKo I Thought I Was An Alien (Because)

Après avoir été la Lily Allen française découverte

grace à Internet, elle est partie s‟installer aux Etats Unis et est devenue actrice. On ne regrette

pas son retour à la musique. Ce premier album sonne comme une pépite. Sa voix, très

prépondérante sur la musique, nous donne envie de devenir nostalgique ou de s‟émerveiller. Il

risque déjà de devenir l‟album des romantiques

amatrices de ballades folk, de vintage et de jolies petites choses.

Sortie le 31 octobre 2011 Et aussi :

Coldplay Mylo Xyloto Frànçois And The Atlas Mountains Volo Love (Domino)

Lulu Gainsbourg From Gainsbourg to Lulu (Mercury)

Concerts The Kooks au Bikini Toulouse 20 octobre / Peter Doherty au Transbordeur (Lyon) le 1er octobre / Rococo le 6

octobre à la Maroquinerie / Selah Sue au Rockstore (Montpellier) le 3 octobre / Housse de Racket à la

Chapelle (Metz) le 21 octobre

texte : Florence Bousquet

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CINE / actus

Voilà l‟un des meilleurs films de cette année, qui pourtant n‟a pas vraiment marqué le box office français (1 321 648 millions

d‟entrées). C‟est donc avec appréhension que nous avons acheté ce ticket de cinéma. Et pourtant, pendant l‟heure et demie passée

dans cette salle obscure, nous n‟avons pas décroché une seule

seconde: tout était parfait ! Après la projection, on a du mal à réaliser que l‟on vient de voir un film aussi sensationnel ; il s'agit

là d'une grande leçon d‟humanité. Les scènes sont magnifiques, pleines d‟émotions. le personnage de César (mené par Andy

Serkis) est très touchant avec sa personnalité si particulière, ressentant des choses que seul les humains peuvent comprendre :

on s‟identifie totalement à ce protagoniste, de son envie de liberté

jusqu‟à la révolte qu‟il organise. Même si les singes volent la vedette aux êtres humains durant toute la pellicule, nous pouvons

féliciter le jeu d‟acteur de James Franco, John Litghow et Tom Felton. Les effets spéciaux, la musique, le scénario, tout colle, pas

un défaut ! On ne tombe pas dans le cliché. Bref, la Planète des singes : les origines est un film humaniste et spectaculaire qu‟il faut avoir vu !

La Planète des Singes : Les Origines

+

Cowboys & Envahisseurs

Malheureusement, on attendait bien plus de ce film qu'Indiana Jones et James Bond n‟auront pas suffit à sauver. L‟intrigue, des cowboys à la recherche d‟aliens ayant enlevé quelques uns de

leurs proches, est plate ; l‟idée d‟un film réunissant du western et

de la science fiction ne fonctionne pas vraiment, n'en déplaise à l'originalité du projet. Malgré des costumes et des décors soignés,

les effets spéciaux ne sont pas à la hauteur d‟un bon blockbuster. La crédibilité, elle aussi, laisse à désirer : on se retrouve parfois à

observer des cascades mortelles, desquelles le héros se relève

sans problème ; à des morts héroïques, souvent accompagnées de répliques telles que : « J‟aurais aimé avoir un père comme

vous », suivi d„un « Et moi j‟aurais aimé avoir un fils comme toi ». Les stéréotypes sont donc très présents durant cette aventure aux

péripéties moyennes. Le jeu d‟acteur n‟est pas travaillé au maximum, ce qui renforce le peu de crédibilité du film. On croirait

même que les comédiens ont signé pour arrondir leur fin de mois.

Jon Favreau nous offre donc un film à la photographie, certes, très agréable, mais à l‟histoire largement moins captivante. Bref,

on ressort de la séance avec le sentiment d‟avoir été tout juste diverti… Ou du moins un peu dépaysé.

texte : Valentin Jean

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CINE / rencontre

Simon, 21 ans, revient de Caen le temps de nous parler de la Fin du jour, son troisième court-métrage.

Depuis quand t’intéresses-tu au cinéma ? Je m'intéresse au cinéma depuis que j'ai à peu

près 6 ans si je me souviens bien. Depuis tout petit, mes parents m'accompagnaient voir des

films au cinéma. Mais le jour où je me suis dit que

je voulais vraiment être dans ce milieu, c'est après avoir vu le film Blade Runner avec Harrison

Ford. J'avais interdiction de le voir (à 6-7 ans c'était normal) et je l'ai regardé en cachette ! C'est

de là que tout a commencé. Après j'ai continué à fréquenter régulièrement les cinémas et j'ai

commencé à écrire mes premiers scénarios tout

pourris à à peu près 14-15 ans. J'en finissais jamais aucun. Et avec le temps et l'expérience,

mes histoires prenaient forme. J'ai suivi trois ans de cours de cinéma au lycée et un an dans une

école d'audiovisuel en Belgique. J'ai réalisé par la

suite un ou deux courts-métrages dans le cadre du lycée et de mes études. C'était un vrai désastre,

mais c'est en faisant des erreurs qu'on apprend.

Pourquoi un film sur la fin du monde ? Une des choses qui m'a toujours attiré dans le

cinéma, c'est le début des films catastrophes ou

fantastiques. Le moment où tout va bien, où on apprend à connaître les personnages. On sait que

quelque chose va déraper, mais on ne sait pas quand ni comment. Comme dans La Guerre des Mondes ou encore Cloverfield.

Ayant eu un budget de 0€ sur La Fin du Jour, j'ai essayé d'exploiter ce sentiment de

"avant-catastrophe" entre deux personnes qui seraient toutes les deux au courant. Et j'aime aussi

cette idée qu'il n'y a pas dans les films français que

le quotidien peut changer du jour au lendemain. Une guerre, une catastrophe climatique. J'aime ce

sentiment d'instabilité.

La photographie est vraiment agréable dans ton court-métrage. C’est quelque chose qui

te tient à cœur?

Bien sûr, quand je vais voir un film, j'attache beaucoup d'importance à la lumière et au cadrage.

Dans La Fin du Jour, j'ai passé beaucoup de temps à faire des repérages de lieux, mais aussi d'heure,

pour avoir la lumière que je voulais. Le tournage a

été très dur, car nous avons tourné en lumière du soir presque toutes les séquences. On avait a

peine 45 minutes de tournage par jour à cause de cette contrainte qui

Simon Delguste

est quand même très jolie à l'écran. Et puis on a eu le problème de la météo : on a commencé à

tourner et les six jours suivant, que du ciel gris. Je suis assez content du résultat de l'image dans ce

film, mais la encore, j'ai fait une grande erreur de

débutant. J'ai délaissé l'attention que j'aurais du porter sur le jeu des acteurs. C'est vrai que je ne

les ai pas beaucoup guidés, portant plus ma concentration sur le cadre et la lumière. C'est un

point sur lequel je serais très pointilleux sur mon prochain film. Ce que j'adore à la fin d'un projet,

c'est apprendre de mes erreurs, pour que le

prochain soit encore mieux !

Que comptes-tu faire plus tard ? En ce moment, j'ai deux gros projets. J'ai un

groupe de musique sur Caen qui me prend beaucoup de temps : N.E.E.T

(facebook.com/neetfr). Je n'abandonne cependant pas le cinéma car je prépare mon premier long

métrage tourné en anglais pour cette année. Le

tournage est prévu pour novembre et nous avons des contacts en Europe et aux U.S.A pour montrer

le résultat. Par la suite, mon but ultime est de partir aux Etats-Unis pour commencer une vraie

carrière dans le cinéma. C'est un projet très

ambitieux, et qui sera très difficile à faire aboutir, mais je vais faire de mon maximum pour y arriver.

Je n'ai pas changé de motivation depuis mes 6 ans, ce ne sera pas maintenant que je vais

abandonner.

texte : Valentin Jean

Retrouvez le travail de Simon ici : http://www.dailymotion.com/101Studi0

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ART / rencontre

Suna Le génie du punk pictural

Prenez un garçon d‟une vingtaine d‟années qui a été élevé par une mère peintre, faites-le étudier l‟art à Paris juste après l‟avoir fait mariner dans une culture punk. Ajoutez-y un caractère bien trempé, des mains habiles accompagnées d‟un

style artistique brouillonant mais soigné, et vous obtiendrez Suna, la preuve vivante que le “Punk

is Not Dead”.

Incipit d’un artiste en herbe

En 2007, après avoir momentanément laissé tomber le dessin, Suna découvre l‟art de rue. Mais

rapidement “blasé par l‟attitude de certains graffeurs” et réalisant que ses envies “n‟étaient

pas d‟inscrire un blaze sur un mur”, Suna se

retourne illico presto vers l‟art fourni par l‟éducation qu‟il a reçu ; la peinture et le dessin.

En 2009, sa démarche artistique prend forme, soutenue par une artiste que Suna côtoie. Mais

comment est-il parvenu à créer ce style qu‟il

qualifie lui-même de “brouillon travaillé” ? Par la découverte de l‟énergique, du graffiste surdoué

nommé Jean-Michel Basquiat. En somme, Suna est né de la rencontre entre une avidité de révolte

et de références incontournables tels que Monet, Van Gogh et Poulet.

L’essence précède l’esthétique La révolte est omnisciente dans ses dessins, soit,

mais elle est surtout présente dans sa conception de l‟art. Son objectif n‟est pas de produire quelque

chose de “beau”. Nous savons tous Ô combien cet

adjectif tellement utilisé est si difficile à définir (Victor Hugo le résume bien en disant dans sa

Préface de Cromwell “ le beau n‟existe qu‟à côté du laid”), alors pourquoi en faire la finalité d‟une

œuvre ? Ainsi, il affirme “ Je ne veux pas produire quelque chose de beau, je veux que ça soit

dérangeant et agréable à la fois”. Suna décide

donc de mettre l‟accent sur la recherche de l‟idée et sur le message qu‟il veut transmettre ;

l‟esthétique passe totalement après, elle n‟est que le moyen d‟exprimer un message fort. Il nous

confie même “ je souhaite que le mec, même si il

a détesté ce qu‟il a vu continue dans la journée à se poser des questions”. Sacré Suna ! Un artiste

torturé qui révèle le torturé qui sommeille en vous. En bref, un efficace activateur cérébral qui vous

évitera de devenir un être végétatif, sceptique et

blasé de tout.

Sa ligne conductrice: le style enfantin La spontanéité est la clé de son travail, tant dans

le travail pré-artistique que post-artistique. Plus

précisément, Suna entasse des bribes d‟idées qui macèrent dans son esprit (« cela peut prendre

plusieurs semaines »), puis les exprime instinctivement sur la toile. Son esprit et ses mains

communiquent alors de manière intime, relevant presque d‟une pratique “automatique” de l‟art. Un

langage pictural autre que celui de la simple

figuration est alors possible. Quant à la thématique de ses œuvres, on lui a souvent fait

remarqué que la mort était souvent présente (masques, squelettes) mais peinte de manière

enfantine. Ainsi, Suna fait assumer, dans

l‟inconscient collectif, cette idée pourtant à la base sujet d‟angoisses.

Une autre ligne conductrice tient de ses références. La thèse qui montre que le processus

de création n‟est jamais vraiment limpide et est consciemment ou non influencé par nos

références est juste. Ses référents sont tant

plastiques (comme Basquiat, Haring,Pollock) que musicaux. Dans son art, notre artiste en herbe

crée des vases communiquants, à savoir la musique, la peinture et même le cinéma ! «j‟utilise

des artistes comme Pete Doherty, Joy Division ou

encore des mecs comme Clark Van Sant, Kubrick”. Un bel hommage et une culture riche qui lui

profite et qui peut faire, on le comprend, des envieux !

Des projets en marche Faire de l‟art pour soi c‟est purificateur certes,

mais que ferait-il si les spectateurs n‟étaient pas là pour ressentir ce qu‟il transmet ? Pour cela, Suna

a lancé sa première exposition à Paris qui s‟est déroulée du 6 au 20 septembre 2011 à la Féline

Bar, et n‟attend qu‟à reproduire cette belle

expérience.

Retrouvez le travail de Suna ici : http://www.suna-art.blogspot.com/

texte : Manon Mella

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MODE / actus

Les tendances automne/hiver risquent de

légèrement nous lasser par le manque d'extravagance, en somme pas grand chose

de neuf.

Les années 1940 font leur come-back pour des looks très rétro. Un air bobo souffle aussi

sur les collections avec une tendance 70‟s toujours présente. La mode des années 60

est aussi de retour avec des imprimés

graphiques et cols claudine. Néanmoins on peut remarquer le mélange

des genres, des looks androgynes « Tomboy » au goût chic ou

preppy. Chez Céline, on revisite le smoking d‟homme

dans des teintes ultra girly, alors que chez

Dolce & Gabbana le mélange des genres va bon train avec la réadaptation des

slims disco, de la veste 3/4 ce qui est tout le

contraire de l'androgyne type qui est censé être discret.

Quant à Paul Smith, il fait un parfait mix entre

l'élégance et la nonchalance anglais autour du thème du masculin/féminin.

La grande surprise de ces deux saisons c'est le style dit Sportwear qui est actuellement en

odeur de sainteté chez les créateurs, mais en

aucun cas synonyme de relâchement stylistique bien au contraire preuve d'un style

novateur et original. Le look dit Amérindien sera aussi présent

pour jouer aux parfaites cow-girls autour de motifs ethniques avec le pantalon à motifs,

les grosses mailles et le poncho extra large

comme pièces

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maîtresses de la collection. Les matières phares de cet hiver sont évidemment la

fourrure intérieure et la peau de mouton d‟extérieur à porter avec des vêtements

sobres en total look ou non, l'hiver sera doux, l'hiver sera chic. Quand au color block, il

continue son onde choc, les teintes vont du

blanc d'hiver pour une élégante simplicité, à des les couleurs primaires comme le jaune

vif, rouge vermillon et autre bleu cobalt. Pour finir, les must-have, pour ne pas changer la

doudoune et le pull Jacquart, qui nous fait

penser aux vieux pulls tricotés par nos grands-mères. En conclusion, faites de la

sobriété votre ami, mais n'oubliez pas d'oser les couleurs pour plus de vivacité.

marc by marc jacob Collection printemps été 2012

Chez Marc by Marc Jacobs, place à la couleur pour une collection jeune et

acidulée. Le rose et l'orange s'affichent

sur des robes bicolores ou au contraire, monochromes. Les pantalons se portent

au dessus de la cheville et les jupes jouent la longueur du genou. Il propose

un vestiaire mixte composé de robes-chemises, d'imperméables bicolores ou de

tailleurs pantalons.

En matière d'imprimés, Marc Jacobs opte pour un jeu de motifs entre rayures et

petites fleurs. Côté accessoires, la visiaire

en plastique rivalise avec les lunettes de soleil oversize et le sac qui s'affichera

aussi bien sur la plage qu'au coeur de la ville. Il n'y a donc aucune place pour la

monotonie dans ce défilé qui nous annonce un été des plus vitaminés.

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MODE / lookbook

Retrouvez Alice ici : http://thekongcept.tumblr.com

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BLOG / les trésors du net

Au cours de mes longues heures passées sur la toile j'ai découvert des trésors. Ce genre de trésors de pirates que l'on voudrait garder pour soi. J'aurais pu les planquer fourbement dans un dossier nommé "Autres" histoire de ne pas éveiller de soupçons, garder jalousement et secrètement mes coups de cœur virtuels. Mais finalement j'ai eu envie d'être la Robin des bois de la trouvaille bloguesque, dénicher de la pépite et la partager, pour ce premier numéro. Regardez-vous dans un miroir avant de vous installer devant votre ordinateur. Parce qu'avec ce genre de liens le fait est qu'on sait quelle heure il est quand on s'y met mais on ne sait jamais quand est ce qu'on fermera la page, de manière forcée par un mal de crâne aigu ou par des yeux trop fatigués par une luminosité d'écran pourtant abaissée à 30% histoire de tenir le plus longtemps possible. Petite revue de ces blogs qui émerveillent.

Pour cette première rubrique trouvailles du net c'est de la culture et de la création que j'ai

choisi. De la musique, de la photo, du cinéma, de la photo qui bouge, de la nourriture

détournée, de l'improbable… Tout ça et plus encore.

On commence avec La boîte Verte et My Modern Metropolis, deux sites riches en créations, en cerveaux qui bouillonnent, en talents. Des

artistes amateurs comme il en est question dans notre magazine, ou de simples personnes qui

s'ennuient un dimanche pluvieux et qui créent

des choses vraiment chouettes. Une centaine de pages pour La Boîte Verte et

pas moins de 500 pages pour My Modern Metropolis composées d'articles très bien

construits sur des artistes, des projets. Le premier est un site français, le second est

anglais mais pour ceux sachant à peine dire :

« how old are you » et « Yes you can » pas de panique, la compréhension des articles et

thèmes abordés est parfaite.

La Boîte Verte parait plus axée sur des artistes déjà connus, accomplis et travaillant de manière

assez conceptuelle. Il ne serait pas surprenant de les trouver exposés dans des galeries alors

que MMM élargit son univers et propose des posts sur des jeunes talents qui créent pour le

plaisir.

Ces deux sites sont intéressants et frustrants à la fois, car ils provoquent de nombreuses fois la

réaction suivante en moi (et ils vont probablement susciter cette réaction chez vous

aussi) : Pourquoi n'ai-je pas eu cette idée avant

? C'est pourtant tout bête, j'aurais dû y penser ! Oui les idées sont vraiment faciles, drôles,

futées, abouties, malines. A la portée de tous. Chaque projet est vraiment singulier et l'idée est

toujours bonne.

La Boîte Verte se décrit comme un site de

découverte et c'est le cas. Il en est de même pour My Modern Metropolis. Le but est de

découvrir toutes les créations possibles avec tous les matériaux, les concepts, les personnes

possibles.

Pas besoin d'avoir étudié l'art pour comprendre les articles de l'un comme de l'autre, ils se

composent d'une description claire et précise sur l'artiste et le concept mis en œuvre, d'images du

projet et du site web de l'artiste où trouver le projet complet ainsi que d'autres travaux.

Ces sites sont un peu des poupées russes de la

création, deux bons sites contenants de bons posts sur de bonnes créations de bons artistes.

Vous pourrez trouver de la gravure sur Oréo, des vues de New York mêlant jour et nuit, des

peintures hyper réalistes, des documents

historiques retravaillés, des aliments éclatés en lévitation qui forment des natures mortes

surprenantes, des portraits en pelures de gomme...

Des milliers de posts bourrés d'univers créatifs fous et très inspirants.

texte : Audrey Aznar

http://www.laboiteverte.fr/ http://www.mymodernmet.com/

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LITTE / les romans à (re)découvrir

S'inspirant des légendes fantastiques présentes dans toutes les cultures, Bram Stoker cristallise en 1897 le mythe du vampire, grâce à son personnage à présent connu de tous, le comte Dracula.

3 bonnes raisons de lire Dracula de Bram Stoker :

Parce que c'est un classique : on ne compte plus les films, les pièces de théâtre ou les romans directement inspiré – parfois sans même le

savoir – de cette œuvre absolument majeure dans l'histoire du vampire.

Si la légende du nosferatu a toujours existé, il n'en reste pas moins que ce livre rassemble et exploite toutes les caractéristiques du vampire,

groupant ainsi l'ensemble des mythes existants. Un parfait manuel de défense contre les suceurs de sang, où tous les moyens de défense – de

l'ail jusqu'au pieu, en passant par l'hostie, moins connue – sont examinés.

Parce que c'est bien écrit : malgré l'écriture sans doute un peu

désuète (ça date quand même des années 1800...), le style épistolaire de l'œuvre apporte un peu de vivacité dans le récit. Le lecteur passe d'un

personnage à l'autre, au fil des journaux intimes, des correspondances ou encore des enregistrements vocaux. Comme quoi, le vampire reste,

depuis la nuit des temps, parfaitement atemporel.

Parce que ça fait même un peu peur : certes, à notre époque, on ne croit plus guère aux histoires de vampires ou de loup-garous. Mais au fil

du livre, l'auteur parvient à installer une ambiance véritablement inquiétante, où la méfiance est toujours de mise tandis que sévis le

monstre... De quoi nous pousser à vérifier s'il n'y a pas quelque chose dans notre armoire... Juste au cas où.

+1

Le rapport de Brodeck – Philippe Claudel

Dans un petit village qui se remet peu à peu de la guerre, Brodeck,

survivant des camps, réapprend à vivre auprès de sa femme Emelia, de sa fille Poupchette, et de sa vieille nourrice Fédorine. Mais la guerre a

laissé sa trace partout, et malgré le calme apparemment revenu du village, l'arrivée d'un étranger – d'un anderer – va faire basculer la

communauté dans une paranoïa proche de celle de l'occupation.

Le rapport de Brodeck - désigné par les habitants pour l'écrire, étant l'un des rares lettrés du village – sur ces évènements est un curieux

mélange de témoignages des habitants, de lettres, et d'autobiographie du personnage. Entrecoupée de récits et de souvenirs du narrateur sur

les camps, l'occupation, le commencement de la guerre, l'intrigue y est distillée goutte à goutte. Et tandis que l'on attend la suite d'une partie

de l'histoire de Brodeck, on se trouve embarqué dans l'un des ses

autres et lointains souvenirs, pour revenir soudain à l'intrigue principale bien plus tard.

Le rapport de Brodeck est un livre où l'on apprend beaucoup, sur la guerre et surtout sur la vie dans les camps. C'est aussi un livre sur la

nature ; par les yeux de Brodeck, dont le travail est de rédiger des

« rapports » sur la flore environnante, on découvre à travers des descriptions détaillées une flore jusqu'ici inconnue.

Un livre à conseiller surtout à ceux qui aiment apprendre sur les camps et la guerre, en sortant des clichés ou du mélodrame. Tout en retenue,

d'un ton presque objectif car dénué de sentiment humain, le personnage de Brodeck dit tout, sans jamais en dire trop.

texte : Julie Robin

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REDACTION // PHOTO / Interview : Jalis Vienne / Photos : Jalis Vienne / Critiques : Julie Robin // MUSIQUE / Interview : Jalis Vienne / Photos : Jalis Vienne / Critiques : Florence Bousquet // ART / Manon Mella // CINE / Valentin Jean // LITTE / Julie Robin // BLOG / Audrey Aznar // MODE / Décodage : Janet Bolla / Lookbook : Alice Kong // RELECTURE / Julie Robin /// NET // MAQUETTES / Jalis Vienne // GRAPHISME / Julie Robin // WEBDESIGN / Jalis Vienne // PLAYLISTS / Geoffrey Montaigu // TEASERS / Jalis Vienne