L 'ΠI L DE L ' O U ES T

PLEINE VAGUEDANS LE SILLAGE DU TROPHÉE DES MULTICOQUES QUI PREND SON ENVOL FIN AOÛT

À LA TRINITÉ-SUR-MER (ET AVANT LE DÉPART DE LA 40 e ÉDITION DE LA ROUTE DU RHUM I)

MARÉE HAUTE SUR L'ESPRIT GRAND LARGE. MAIS AUSSI L'ART AU JARDIN,LA NOUVELLE EAU D'ÉTÉ SIGNÉE CHANEL ET UN HÔTEL DÉPAYSANT À BORDEAUX.

PARVirginie Bertrand, Béatrice Brasseur, Marie Lepesant et Julie Rebeyrol

1. Comme chaque année, une cinquantaine de multicoques, dont des trimaransgéants de 30 m, se donnent rendez-vous du 28 au 31 août à La Trinité-sur-Mer.Des courses exceptionnelles à travers tout le Golfe du Morbihan, à suivre depuislespontons, tropheedesmulticoques.com. JR 2. « Geoffrey», valet avec miroir enacier laqué noir, coupelle en laiton, design Alain Gilles, L148 x H 192 x P 30 cm,924 €, Ligne Roset.JR 3. Assiette àdessert, 16€, tasse, 18 €, et petite cuillère, 5 €,en porcelaine décor bleuté, pièces de la collection « 1 esNébuleuses »réalisées parla céramiste Anne Berthelot, en vente à la boutique L'Envolée à Granville. ML4. Fauteuil en métal, design Maison Bensimon, L57,5 x P45 x H90 cm, existe

en 3 couleurs, 195 €, Home autour du monde. JR 5. «Baby Flac », bottesen caoutchouc, en taille 19 à 23, 35 €, OMYx Aigle. JR 6. Théière «Aero» enmétal argenté, modèle de Gio Ponti réalisé par Lino Sabatini, 1956, collection«Haute Orfèvrerie Patrimoine Christofle», prix sur demande, Christofle.JR7. Le grand public est convié à célébrer la dernière édition de Krug GrandeCuvée (la 166f ) à l'occasion de dégustations-événements orchestrées par des chefsétoilés, autour du poisson, brut et pur, et d'un accompagnement musical portépar un instrument rare et insolite, les Ondes Martenot. 15 septembre à Pauillacet 22 septembre à Paris. Inscriptions sur krug.com. JR Adresses page 130

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1 août 2018 - N°137

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1. «Double Slinkie», tapis tissécoton et laine d'Himalaya, design Patricia Urquiola,230 x 268 cm, à partir de 6904 €, CC-Tapis.2. Chaise longue en toile de coton etbois, L 96 x P 56x H 96 cm, édition limitée, existeen 3coloris, 220€, Maison SarahLavoine. 3. Desœuvresuniques, entre tirage photographique et teinture indigo,aussiréalisablessur tissuen différents formats. Ici «FougèreUmbrella», pièceuniquesur papier velin. A partir de 160€, Invincible été.4. Assiette«Wabi »en grès,émauxdéposésà la louche, 27 x 30cm, 40,80 €, Pierre Casenovepour Jars. 5. Bouteillesen grès design Claire Lecreux, H 21,5 cm et H 30 cm, 45 € et 65 €, Empreintes.6. « Milieux de vostables»,vaseen papier mâché, H 62x D 16cm, 380,20€, Isabelle

de Borchgrave pour Serax.7. Chapeau en raphia et twill de soie, 380 €, Hermès.8. «Gibraltar», assiettecreuse en terre cuite émaillée, réaliséeet peinte à la main, ^D 20,50 cm, 18€, en exclusivitéau Printemps, Datcha.9. Maisonde Vacancessigne =|un nouveau nuancier de 77teintesde peinturesàla chaux pour Ressource.4 finitions, oà partir de 2,62 € le mètre carré, Ressource.10. Prendre des cours de peinture £dans l'ancienne auberge de la mère Toutain, où lesimpressionnistes avaient leurs ^habitudes, et dormir dans l'atelier de Corot ou la chambre de Monet, à la ferme

coSaint-SiméonàHonfleur, un hôtel 5étoilesdevenuRelais& Château.Surréservation, •<100 € le cours de 2heures, chambre double à partir de 195€. JR Adressespage130 ©

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S PARIS - DEAUVILLE H

|CHANELPARIS •

1. Les planches icôniques de Deauville. L'image floue laisse place au rêve et, de même que l'Eau de Chanel, invite au voyage imaginaire. 2. Gabrielle Chanelet sa jeune tante Adrienne, devant sapremière boutique, inaugurée à Deauville en 1913. 3. Paris-Deauville évoque une promenade au milieu des herbes folles.4. Le flacon, si pur, dissimule sa pompe invisible, chapeauté d'un bouchon de bakélite. 5. L'Eau de Chanel conjugue aussi la fraîcheur d'une marche à l'aube.

« Splash ! » C'est avec cette onomatopée qu'Olivier Polge, le nez deChanel, évoque sa trilogie des eaux, Paris-Biarritz, Paris-Venise, et latonte dernière, Paris-Deauville, qui affiche la fraîcheur d'une eaude Cologne dans u ne version débridée, la vivacité d'une aspersionréveillant quelque sensation endormie. Les trois eaux évoquent «letrain dans lequel on rêverait demonter à la dernière seconde,et cette, destinationqu 'il suffit de nommer pour sentir l'ailleurs sur sa peau... Ce n estpas la ligned'arrivée qui compte, mais l'idée de l'escapade», selon la Maison Chanel.Les images de Gabrielle Chanel, âgée d'à peine 29 ans, chamboulantles codes d'un passé dépassé - femmes corsetées, baigneuses entravéespar des robes volumineuses - , sesuperposent aux notes lumineuses etpétillantes de l'eau de toilette Paris-Deauville. « Tout inspire MademoiselleChanel: les maillots rayésdes marins, lesblazers anglais de Boy Capel, le ciel

de Normandie vu par les impressionnistes... jusqu'au vent qui met les vête-ments en mouvement », toujours selon la Maison. Elle libère le corpsféminin, lui offre le jersey des pulls de polo, raccourcit les tenues debain, s'alfranchit des tailles enserrées, préférant les pantalons à pont,les chapeaux à large bord. Un chic faussement nonchalant, que seréapproprie cette eau faussement simple. Hautement élaboré, dansun verre cristallin, le flacon, à l'allure discrète, en impose pourtant.La fragrance offre une immersion dans un vert amer et mordant, unecouleur qui saisit et oxygène le corps. On sent l'énergie vivifiante del'écorce d'orange, du petit-grain et de la feuille de basilic. L'essencede rose et les notes jasminées assument fièrement le cœur floral dela composition. Puis résonne le caractère tranché, vintage et chyprédu patchouli. Une essence résolument indocile. VB Adressespage 130

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1 'liluiltM u n i i

I . Ambiance orangerie pour le restaurant Les Petits Caprices, murs couleur jade, luminaires version paillote, mobilier en osier, canapés revêtus de linsde couleur. A la carte, des tapas, des jus détox, des plats cuits au four à bois. 2. Posée sur le plan d'eau, la cabine de massage. 3. L'un des trois salons intimesdu pavillon, celui-ci sur le thème du tabac, les deux autres, évoquant le chocolat ou les épices. 4. Les lodges dressent te camp face au pavillon XIX' siècle.

Dans le bitume surchauffé des villes en plein été, et à l'heure dela rentrée, de quoi rêve-t-on ? D'une oasis en ville. De fraîcheur etd'évasion. Aux portes de Bordeaux, le Domaine de Raba et sonparc d'un hectare et demi offrent une parenthèse verte, son pavil-lon fin XIX e et ses lodges un soupçon d'évasion. Après les hôtelsde la Course et de La Tresne, voici la troisième adresse bordelaisede Millésime Collection. Ce groupement d'investisseurs amateurs depatrimoine ancien transforme villas, châteaux et hôtels particuliers(aussi à La Baule, Arcachon, en Dordogne...) en rêves de maisons defamille où il fait bon poser ses bagages, comme si l'on retrouvait unlieu familier, avec en prime un chef pour se régaler et une masseusepour lâcher prise. Le Domaine adapte ce concept pour profiter

avec cinq lodges sous toile. A côté, le spa et sa cabine de massage surle mini-plan d'eau. Pour la bonne bouche, deux restaurants. Dansl'orangerie réinventée, Les Petits Caprices invitent au voyage inter-continental en 60 plats rapides, du Pays basque au Japon. A l'étage,un bar à cocktails maison - testez la Pomme de pin ou la Bruine écos-saise - , à découvrir en terrasse ou dans la bibliothèque où trônent deslivres XXL consacrés à la photo. Le restaurant Marguerite célèbre laviande de blonde d'Aquitaine, la parthenaise, la limousine, l'Aubracou le porc gascon. Chaque convive choisit le couteau - Nontron,Laguiole, Thiers - le plus adapté à sa main ou à son sens esthétique.Enfin, dans le parc, à La Cabane de Raba, on sirote et on grignote ©en écoutant un concert live ou un DJ jusqu'à deux heures du matin ;

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