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I. La réaction entre les ions iodure et l’eau oxygénée On étudie, à 20°C, la réaction entre les ions iodure !(!")! et le peroxyde d’hydrogène ( eau oxygénée) !!!!(!"). a (1p)-‐ Ecrire, avec les nombres stoechiométriques entiers les plus petits possibles, l’équation de la réaction sachant qu’elle fournit du diiode !!(!")et de l’eau et qu’il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction. Demi-‐équations :
2!(!")! = !!(!") + 2!! !!!!(!") + 2!(!")! + 2!! = 2!!!(!)
Equation de la réaction : 2!(!")! + !!!!(!") + 2!(!")! → !!(!") + 2!!!(!)
b-‐ (0,5 p) La réaction entre les ions iodure et l’eau oxygénée est une réaction lente. Proposer une méthode physique permettant de suivre l’évolution du système. Une des espèces est colorée ( I2) . On peut donc suivre la réaction par spectrophotométrie. Pour cette étude, on prépare un tube témoin dans lequel on verse une solution de diiode de concentration 1,5 mmol/L. On réalise ensuite les mélanges suivants à partir d’une solution d’eau oxygénée à 0,060 mol.L-‐1, d’une solution d’iodure de potassium KI(aq) à 0,040 mol.L-‐1 et d’acide sulfurique H2SO4(aq) à 0,40 mol.L-‐1. : V(H2O2) [mL] V(H+) [mL] V(H2O) [mL] Tube A 1,5 2,5 3,0 Tube B 2,5 2,5 2,0 Tube C 4,5 2,5 0,0 On verse alors dans chaque tube 3,0 mL d’iodure de potassium à 0,40 mol.L-‐1 et on relève le temps nécessaire pour que la coloration de chaque mélange coïncide avec la teinte du tube témoin : Tube A Tube B Tube C t [s] 36 23 12 c-‐ (1,5 p) Calculer les concentrations initiales [H2O2]0 et [I-‐]0 dans chacun des tubes. Suite aux mélanges réalisés dans chaque tube, les concentrations initiales des espèces du mélange varient ( sont diluées). Le volume de solution d’un tube : Vtube = V(H2O2) + V(H+) + V(H2O) + V( KI) = 10,0 mL pour les 3 tubes [H2O2]0= [H2O2] . V(H2O2) / Vtube = 0,060 . V(H2O2)[mL] / 10,0 [I-‐]0 = [I-‐] . V(KI) / Vtube = 0,40 . 3,0 / 10,0 = 1,2 . 10-‐1 mol.L-‐1 Tube A B C [H2O2]0 [mol.L-‐1] 9,0 . 10-‐3 1,5 . 10-‐2 2,7 . 10-‐2 d-‐ (0,5 p) Quel facteur cinétique est mis en évidence ? Le facteur cinétique mis en évidence est la concentration. Plus la concentration d’un des réactifs ( ici H2O2 ) est importante, plus la réaction est rapide (coloration des solutions dans les tubes ) II. suivi par spectrophotométrie Les ions iodure !(!")! réagissent avec les ions peroxodisulfate !!!!(!")!! selon la réaction d’équation :
2!(!")! + !!!!(!")!! → !!(!") + 2!!!(!")!! A l’instant t=0, on réalise un mélange réactionnel S à partir d’un volume V1 = 10,0 mL de solution aqueuse d’iodure de potassium, !(!")! + !(!")! , de concentration molaire C1=5,0x10-‐1mol.L-‐1 et d’un volume V2=10,0 mL de solution aqueuse de peroxodisulfate de sodium , 2!"(!")! + !!!!(!")!! de concentration molaire C2=5,0x10-‐3 mol.L-‐1. On étudie par spectrophotométrie, la formation, au cours du temps, du diiode, seule espèce colorée. Les résultats des mesures d’absorbance en fonction du temps sont rassemblés dans le tableau ci-‐dessous : t (min) 1 2 4 6 8 10 12 14 A(t) 0,08 0,13 0,23 0,31 0,39 0,45 0,50 0,55 n(I2)(t) [μmol]
5,00 8,13 14,4 19,4 24,4 28,1 31,3 34,4
t (min) 16 18 20 30 40 50 60 90
2
A(t) 0,59 0,62 0,65 0,74 0,77 0,79 0,80 0,80 n(I2)(t) [μmol]
36,9 38,8 40,6 à calculer 48,1 49,4 50,0 50,0
1-‐ (1p = 0,5 formule + 0,5 grandeurs et unités) Enoncer la loi de Beer -‐ Lambert pour ce suivi. A = k . c A -‐ absorbance ( sans unités) k -‐ coefficient d’absorption molaire [L.mol-‐1] c -‐ concentration de l’espèce colorée ( I2) [mol.L-‐1] 2-‐ (0,5 p) Déterminer le coefficient d’absorption molaire k du diiode à partir du couple des valeurs A=1,60 et C= C2=5,0x10-‐3 mol.L-‐1. k = A/c = 1,60/(5,0 . 10-‐3) = 320 L/mol 3-‐ (1,5 p) Donner la formule qui a permis le calcul des quantités de matière de diiode ! !! ! dans le tableau ci-‐dessus à partir des valeurs de l’absorbance. L’utiliser pour calculer ! !! 30 .
! = !!(!!)!! + !!
=> ! !! = !(!! + !!)
!
n(I2)(30)=4,63 . 10-‐5 mol
4-‐ (0,5 p) On note x(t) l’avancement de la réaction à l’instant t. Son évolution est représentée dans la figure ci-‐dessous (Fig.1). Donner la relation utilisée pour obtenir les valeurs x(t)
x(t) = n(I2)(30) 5-‐(1p = 0,5p méthode + 0,5p valeur) Définir le temps de demi-‐réaction t1/2 et déterminer sa valeur (expliquer la méthode utilisée). Méthode : Le temps de demi-‐réaction est le temps au bout duquel l’avancement de la réaction atteint la moitié de sa valeur finale. On détermine donc d’abord la valeur finale (l’asymptote du graphique x(t)). Xmax=5,00 . 10-‐5 mol On cherche ensuite le point d’ordonnée xmax/2 = 2,50 . 10-‐5 mol L’abscisse du ce point représente le temps de demi-‐réaction t1/2 Valeur : Sur le graphique on lit : t1/2= 8 min
Fig.1
8 min
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III. Le pot catalytique « Les moteurs à essence rejettent des gaz polluants : monoxyde de carbone CO, hydrocarbures non brûlés, oxydes d’azote NO et NO2. En moyenne, sur une heure de fonctionnement, 50000L de gaz sortent du pot d’échappement d’une voiture à essence. Le pot catalytique utilisé sur les voitures depuis 1993 contribue à diminuer cette pollution . En fonctionnement normal, 95% des gaz polluants sont dégradés. Le pot catalytique ( Fig. 2) est formé d’une enveloppe en acier inoxydable, d’un isolant thermique en céramique creusé en nid d’abeille et imprégné de métaux précieux tels que le platine Pt, le rhodium Rh, le palladium Pd. Les métaux précieux tapissent des milliards de microalvéoles dont la surface totale peut atteindre 4500 m2. Le pot catalytique, inventé dès 1956, ne fut largement adopté qu’une fois que les essences ne comportèrent plus d’agent antidétonant au plomb qui recouvrait la surface de ces métaux, entravant le fonctionnement du pot : lorsque les gaz d’échappement passent à travers le pot catalytique, ces métaux accélèrent l’oxydation du monoxyde de carbone en CO2, la réduction des oxydes d’azote en diazote, et l’oxydation des hydrocarbures non brûlés en CO2 et en eau. Malheureusement, sur les pots usagés, ces métaux, bien que non consommés, sont difficilement récupérables. » a-‐ (1p) Quels sont les catalyseurs utilisés dans un pot catalytique ?. Justifier en citant des phrases du texte mettant en évidence leur propriétés caractéristiques.
• Les catalyseurs : des métaux précieux tels que le platine Pt, le rhodium Rh, le palladium Pd • « … lorsque les gaz d’échappement passent à travers le pot catalytique, ces métaux accélèrent l’oxydation du
monoxyde de carbone en CO2, la réduction des oxydes d’azote en diazote, et l’oxydation des hydrocarbures non brûlés en CO2 et en eau. »
b-‐ (0,5 p) En s’aidant du texte introductif et de la figure, indiquer le type de catalyse utilisée. Il s’agit d’une catalyse hétérogène ( les réactifs sont des gaz et les catalyseurs sont des métaux) c-‐ (0,5p) Pourquoi l’utilisation d’une essence plombée est-‐elle contre-‐indiquée dans le cas d’un véhicule équipé d’un pot catalytique ? « Le pot catalytique, inventé dès 1956, ne fut largement adopté qu’une fois que les essences ne comportèrent plus d’agent antidétonant au plomb qui recouvrait la surface de ces métaux, entravant le fonctionnement du pot » ( les catalyseurs ne pouvait plus jouer leur rôle, n’étant plus en contact avec les gaz)
Fig.2