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Histoire Chapitre n° ……. La Seconde Guerre mondiale: Une guerre d’anéantissement (1939-1945)

I. UN DEPUTE RADICAL

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Page 1: I. UN DEPUTE RADICAL

Histoire

Chapitre n° …….

La Seconde Guerre mondiale:

Une guerre d’anéantissement (1939-1945)

Page 2: I. UN DEPUTE RADICAL

I) Les phases et les temps forts

d’un conflit planétaire

Problématiques :

En quoi la Seconde Guerre mondiale est-elle un affrontement planétaire ?

Quels sont les phases et les temps forts du conflit ?

Page 3: I. UN DEPUTE RADICAL

La Seconde Guerre mondiale commence le 1er septembre 1939, lorsque

l’Allemagne envahit la Pologne. Rapidement une grande partie de l’Europe

passe sous la domination nazie.

Le conflit se déroule aussi en Asie, avec les conquêtes menées par le Japon

en Extrême-Orient et dans l’océan Pacifique.

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A/ Un affrontement planétaire

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Document 1 : Un conflit planétaire

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B/ Les victoires de l’Axe (1939-1942)

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Document 2 : Les victoires de l’Axe en Europe (1939-1942)

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Pearl Harbor

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Je retiens

Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne. Le 3 septembre, le Royaume-

Uni et la France déclarent la guerre à l’Allemagne.

La Pologne est rapidement écrasée par une guerre-éclair (guerre offensive, courte et

brutale, grâce à l’action combinée des avions et des chars). En mai 1940, une grande

offensive allemande sur le front ouest submerge les Pays-Bas, la Belgique, le

Luxembourg et la France.

En 1941, la guerre s’étend dans les Balkans, puis en URSS envahie par les

Allemands.

Dans le Pacifique, l’aviation japonaise attaque la base navale américaine de Pearl Harbor

le 7 décembre 1941 : les Etats-Unis entrent alors en guerre.

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C/ La victoire des Alliés (1942-1945)

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Document 3 : Les victoires des Alliés en Europe (1942-1945)

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Document 4 : La guerre en Asie (1934-1945)

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Je retiens

Les Etats-Unis créent une Grande Alliance (alliance de tous les pays en guerre contre

les pays de l’Axe).

Dans le Pacifique, ils remportent les batailles de Midway et de Guadalcanal.

En Afrique du Nord, les anglo-américains débarquent en novembre 1942 et les

allemands sont battus à El Alamein.

Sur le front russe, l’armée allemande est encerclée et capitule à Stalingrad en février

1943.

Sur tous les fronts, les Alliés passent à la contre-offensive avec les débarquements en

Italie (1943), en Normandie (6 juin 1944) et en Provence (15 août 1944). L’Allemagne

nazie s’effondre et capitule le 8 mai 1945.

Dans le Pacifique, la reconquête est lente car le Japon résiste. Le Président Truman

décide le bombardement atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août 1945.

Le Japon capitule le 2 septembre 1945.

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Je retiens

Page 15: I. UN DEPUTE RADICAL

II) Une mobilisation totale:

l’exemple de la bataille de Stalingrad

Problématique :

Comment cette bataille illustre-t-elle la mobilisation totale pour la guerre en Europe ?

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Cette bataille voit s’affronter 1,5 million de soldats allemands et soviétiques et entraîne

une mobilisation totale dans les deux camps (utilisation de toutes les forces militaires,

économiques et humaines disponibles et de la propagande pendant une bataille ou une

guerre). Pour Hitler, prendre « la ville de Staline » serait une victoire symbolique et

ouvrirait aux nazis la route vers le pétrole du Caucase.

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A/ Les phases de la bataille

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Document 1 : Les deux grandes phases de la bataille

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B/ La mobilisation des économies et des sociétés

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Document 2 : Témoignage d’un soldat allemand

« 13 septembre. Les Russes se battent avec un désespoir de bêtes féroces et ne se rendent pas : ils

nous laissent approcher et nous arrosent de grenades.

18 septembre. Le combat se poursuit depuis trois jours à l’intérieur d’un silo à blé. Le chef du

bataillon nous a dit : « Les commissaires politiques russes ont donné l’ordre aux défenseurs de

l’édifice de résister jusqu’à la mort ». Si toutes les maisons de Stalingrad sont défendues de cette

façon, aucun de nos soldats ne rentrera […].

22 octobre. Notre régiment n’a pas réussi à pénétrer dans l’usine que nous attaquons depuis trois

semaines. Nous avons perdu beaucoup d’hommes. On se heurte à chaque pas à des cadavres […].

27 octobre. Nos troupes se sont enfin emparées de toute l’usine « Barricades », mais nous ne

parvenons pas à atteindre la Volga […].

10 novembre. En Allemagne, on est convaincu que la ville de Stalingrad est entièrement entre nos

mains. Quelle terrible erreur !

29 novembre. Nous sommes encerclés […].

14 décembre. Nous sommes tous torturés par la faim.

28 décembre. Nous avons mangé tous les chevaux. Je suis prêt à manger de la viande de chat […].

Les soldats sont devenus semblables à des cadavres ou à des fous, ils ne cherchent qu’un aliment

quelconque à se mettre sous la dent. Ils ne terrent plus devant les obus russes. On n’a plus la force

de marcher, de se coucher. Qu’elle soit maudite cette guerre ! »

Journal d’un soldat allemand, 1942.

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Document 3 : Les moyens engagés dans la bataille en novembre 1942

Allemands

Soviétiques

Soldats

430 000 1 100 000

Chars

750 900

Canons

3 000 13 000

Avions

820 1 100

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C/ La mobilisation idéologique (la propagande)

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Document 4 : La mobilisation par la propagande A : Affiche de propagande allemande, 1942. « Victoire de l’Allemagne, liberté de l’Europe ». B : Affiche de propagande soviétique, 1943 : « Tout pour le front ! A l’Armée Rouge donnons plus de chars, d’avions, d’armes et de munitions ! »

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Conclusion: Les pertes de la bataille de Stalingrad la reddition de l’armée allemande

En février 1943, 95 000 soldats allemands se rendent. Seuls 5 000 survivront.

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URSS

Allemagne et ses alliés

Pertes humaines (Tués, prisonniers, disparus)

1,13 million

760 000

Pertes de matériels

4 341 tanks 15 728 canons 2 769 avions

150 tanks 1 800 canons

650 avions

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Lors du repli de l’armée allemande en URSS, ils vont pratiquer la politique de la terre brûlée (tactique

militaire reposant sur la destruction systématique des habitations, des moyens de production et des

transports du pays).

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Le bilan de la bataille est terrible pour l’URSS qui a perdu 1,13 million

d’hommes (pendant la Première Guerre mondiale, la France a perdu,

au total, 1,8 million de soldats !). Parmi eux des prisonniers, mais la

plupart mourront. La perte en matériel est aussi considérable (les 15

000 canons comprennent les mortiers qui servent au combat urbain).

En comparaison, l’Allemagne a moins de pertes : 760 000 hommes et

1 800 canons. Parmi eux, environ 100 000 prisonniers qui mourront

presque tous dans les marches ou dans les camps soviétiques.

Mais c’est une grande victoire russe. Après la capitulation, le moral des

Allemands sur le front Est est au plus bas. Au contraire, du côté

soviétique, le moral remonte et la victoire est utilisée par la propagande

soviétique. La bataille de Stalingrad marque le début de la reconquête

russe.

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Je retiens

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III) Une guerre d’anéantissement:

le génocide des Juifs et des Tziganes

Problématiques :

En quoi la Seconde Guerre mondiale est-elle une guerre d’anéantissement ?

Comment les Juifs et les Tziganes d’Europe ont-ils été exterminés par les nazis ?

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A/ De l’exclusion à l’extermination

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A partir de 1940, la politique antisémite mise en œuvre en Allemagne est appliquée aux territoires conquis par les nazis. Les Juifs sont systématiquement identifiés, exclus de la société et privés de la plupart des droits.

Le port de l’étoile jaune Un parc à jeux à Paris

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Les Juifs sont ensuite victimes de rafles (arrestations en masse) puis concentrés dans des camps de transit ou dans des ghettos (quartier juif, isolé du restant de la ville par des murs ou des barbelés dans lequel les nazis

regroupent et enferment les Juifs) comme celui de Varsovie qui regroupe 550 000 personnes. Photographie du ghetto de Varsovie (Pologne) en 1941-1942.

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Dès 1940, les Tziganes et les Juifs sont concentrés dans des camps

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B/ Les différentes formes de l’extermination des Juifs et des

Tziganes

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1) Les massacres des Einsatzgruppen

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L’extermination des Juifs et des Tziganes commence en 1941, avec l’invasion de l’URSS.

Elle est pratiquée par les Einsatzgruppen, qui suivent la progression de la Werhmacht en

territoire soviétique. Ce sont des unités de soldats SS chargées de tuer les Juifs, les

Tziganes et les responsables communistes en URSS.

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Document 1 : La marche des Einsatzgruppen

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Document 2 : Photographies de massacres

Massacre de Vinnitsa (Ukraine, 1941)

20 000 tués

Massacre de Mizocs (Ukraine, 1942)

Conduits dans un ravin, les femmes et les enfants ont dû se déshabiller avant d’être abattus.

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2) Le ghetto de Terezin

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Introduction

Page 42: I. UN DEPUTE RADICAL

Localisons Terezin

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La forteresse de Terezin

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Plan de Terezin

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Signature des accords de Munich

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Création et surveillance du ghetto

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La surveillance du ghetto

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Les transports

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Convois de détenus juifs sur le chemin de Terezin depuis la gare de Bohusovice nad Ohri

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Photo de l’arrivée du premier train au ghetto (1er juin 1943)

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Ticket d’appel d’Irma Hirschova au convoi de Terezin à Auschwitz

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La vie quotidienne dans le ghetto

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Baraquement dans les casernes de Hanovre avec des lits superposés à 3 étages

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Bon pour les légumes de rebut pour les prisonniers. Les légumes de qualité partaient pour les cuisines des SS ou étaient expédiés hors du ghetto.

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Dessin de Bedrich Fritta: travaux sur un chantier

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Lettre envoyée depuis le ghetto de Terezin

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Timbre d’admission. Les paquets envoyés au ghetto devaient être munis exclusivement de ce

timbre.

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Ensemble de marionnettes de théâtre fabriquées dans le ghetto de Terezin

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Pavillon de musique sur la place de Terezin, construit dans le cadre de « l’embellissement »

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Enterrement dans les fosses communes du cimetière juif à l’été 1942 lorsque la mortalité atteignit des proportions catastrophiques

(plus de 9 000 hommes)

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Intérieur du crématorium dans le camp de Litomerice

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La petite forteresse

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Entrée de la première cour de la petite forteresse

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Conclusion

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De 1940 à 1945, plus de 200 000 personnes d’une trentaine de pays furent détenus. Un

prisonnier sur cinq y mourut et 90 000 prisonniers périrent en déportation dans d’autres

lieux de souffrance : dans des camps de concentration et d’extermination, des bagnes,

des prisons et des lieux d’exécution massive.

Même la fin de la guerre n’apporta pas à Terezin la fin des souffrances et des décès en

masse. Les convois d’évacuation qui, fin avril-début mai 1945, amenèrent de nouveaux

milliers de détenus rescapés des camps de concentration liquidés à l’approche de la

ligne de front, amenèrent aussi une épidémie de typhus et d’autres maladies.

Sur l’initiative du gouvernement de l’Etat tchécoslovaque restauré, on créa en 1947 dans

ces lieux où souffrirent des dizaines de milliers de personnes, le Monument de la douleur

nationale, renommé par la suite, Monument Terezin.

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Je retiens