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  • 8/2/2019 IATSE 616

    1/3VERSION fRaNaISE OffICIELLE du buLLEtIN dE LIatSE POuR LES SECtIONS LOCaLES du QubEC

    L A L L i A n c e i n t e r n A t i o n A L e d e s

    empLoys de scne, de thtre,

    techniciens de LimAge, Artistes

    et mtiers connexes des tAts-

    Unis, ses territoires et dU cAnAdA

    deUxime t ri m e s t r e 2 0 0 7 VoLUme 12 nUmro

    contAct QUbec

    bULLetin de LiAison

    des sections LocALes

    dU QUbec

    56 / montrAL

    262 / montrAL

    514 / montrAL

    523 / QUbec

    667 / montrAL

    863 / montrAL

    directionr chaau

    ditiQUechaal gauaul

    impressionc la aal

    pul Ququa a a.

    s ommAir eLettre u rsiettha c. sh

    Messae u secrtaire

    Trsrier ralJa b. W

    Cmmet ft-ils a ?Les traailleurs e

    lIATSE as les arcstmatiques u ca lautreru lal dav g

    1

    2

    u la a 4 >

    3

    Nos prdcesseurs du mouvement des

    travailleurs se sont battus avec achar-

    nement pour obtenir, par dessus tout,

    le droit de se syndiquer. Aprs des

    annes de luttes, bien des pertes demplois, le sang

    qui a coul et toutes ces familles accules la pau-

    vret, ces pionniers ont russi faire inscrire dans

    la loi une rgle simple : si des employs dsirent tre

    reprsents par un syndicat, ils peuvent le faire.

    Du moins cest ce que lon croyait. De nos jours,

    des mauvaises lois et des employeurs abusis viennenttrop souvent baouer ce droit la syndicalisation.La procdure dlection actuelle du bureau natio-nal des relations de travail permet aux employeursde bloquer acilement les intentions des employsde se syndiquer. Quand ils ont ace des tentativesde syndicalisation, les patrons vexs congdient lesemploys impunment ou presque. Mme quand ilest trouv coupable davoir congdi un employillgalement, lemployeur paie des amendes minima-les. Consquemment, ces derniers sont peu enclins respecter la loi et respecter les rgles du jeu lorsquedes employs dsirent se syndiquer.

    Voil quavec la nouvelle majorit dmocrateCongrs, nous avons enn une chance de rencer ce droit la syndicalisation. Le principe du lchoix des travailleurs (Employee Free Choice AEFCA) rclam depuis des annes par les syndivient dtre prsent au Congrs. Il jouit dun apbipartisan et la chambre des reprsentants la dapprouv. Le Snat est maintenant en train de lluer. Si lEFCA devient une loi, il va permettre tchoses importantes.

    Premirement, cette loi obligera lemployeureconnatre un syndicat quand une majorit de vailleurs signent des cartes dadhsion. Voil mthode rapide et able qui rpondrait ecacem la volont des employs tout en vitant le procecompliqu dlection du bureau national des relatide travail que les employeurs savent si bien contoner. La reprsentation au moyen dune majoritcartes est particulirement importante dans notre teur dactivits o tout bouge rapidement et o

    travail est bien souvent termin avant quune lecpuisse avoir lieu.

    Deuximement, la loi pnalisera davantagemanuvres anti-syndicales. Les employeurs qurespecteront pas la loi lors du processus de syncalisation ou lors de la ngociation dun premcontrat de travail se verront imposer des amende 20 000 $ par eraction et les employs congdillgalement auront droit rtroactivement au trdu salaire perdu. De plus, des injonctions pourraempcher les manuvres illgales lors dune camgne de syndicalisation ou lors de la ngociation dpremire convention de travail.

    Troisimement, en cas dchec lors dune pmire ngociation, la loi obligera la mdiationlarbitrage. Cet ajout est important car, ace nouveau syndicat, lemployeur reuse souventngocier un premier contrat.

    LEFCA reprsente notre premire chance depdes annes de modier une loi drale pour queemploys puissent ngocier une meilleure qualitvie. Nous devons tout aire pour que cette loi approuve par lensemble du Congrs. crivez vorepsentant au Congrs ou votre snateur pourinciter voter en aveur de cette loi et ainsi permeque la syndicalisation soit nouveau possible.

    galiser les chances

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    VERSION fRaNaISE OffICIELLE du buLLEtIN dE LIatSE POuR LES SECtIONS LOCaLES du QubEC VERSION fRaNaISE OffICIELLE du buLLEtIN dE LIatSE POuR LES SECtIONS LOCaL

    Les progrs technologiques ontrvolutionn les processus derecherche et dchange des infor-mations. La baisse des prix et la

    obilit croissante des ordinateurs et desuipements de communication ont djang la faon de vivre de bien des gens. mesure que nous avanons dans le

    e sicle, nous sommes de moins en moinsstreints par les heures douverture desagasins et par les heures daccs leurs ser-ces tlphoniques. LAmrique du Nordbien dautres parties du monde moderneoptent de plus en plus une attitude que lon

    urrait rsumer ainsi : Trouvons tout cee nous voulons, quand nous le voulons .En observant de plus prs, on ralise quesont les compagnies qui ont ranchi les

    emires tapes de cette transition an detisaire leurs clientles. Les centres dachatt commenc ouvrir plus tt et ermer

    us tard pour permettre aux consommateursdpenser leur argent plus souvent. Le suc-

    s des heures douverture tendues a donnde dautres dexplorer des horaires plusxibles pour devancer la concurrence. Plustte tendance devenait populaire et plus onredemandait.Lusage rpandu de lInternet est ltapeale qui a permis un monde vingt-quatreures sur vingt-quatre et sept jours surpt. Les compagnies, les gouvernements et

    syndicats continuent dorir des servi-s traditionnels de communication, mais ilvient de plus en plus indispensable davoire adresse sur Internet.Cette nouvelle aon daccder lin-

    rmation et dacheter des biens et servicesent changer les habitudes de plusieurs des membres. Vous tes nombreux voya-

    r ou travailler pendant de longues heuresselon des horaires varis. Certains dentreus vivent toutes ces contraintes la ois.

    e toute aon, pour plusieurs membres deA, lunivers du 9 5 du lundi au vendredia jamais t une ralit.Pour aire cho tous ces changements,

    us trouverez une nouvelle section appelerom the desktop dans le Bulletin ociel.e a pour but de prsenter des sites Inter-t susceptibles dintresser et dinormer lesembres. Ce sera notre manire de aire lent entre limprim et le virtuel. Dans ce

    numro nous portons votre attention les

    sites Internet de lInternationale, de lIATSE,du programme national de retraite, du plande retraite canadien et de Union Plus.

    Lors des prochaines parutions nous vousprsenterons des sites des sections locales, dessites relis notre industrie de mme que dessites dintrt gnral. Si vous connaissez uneadresse Internet susceptible dintresser vosconrres et consoeurs aites-nous parve-nir les coordonnes par courriel [email protected] et nous erons denotre mieux pour prsenter vos suggestionsdans les prochains numros du Bulletin.

    RSERvATIonS En LIgnE dEChAMbRES dhTELSL va hl u l u- u uau al liAtse uv u l ula u l u l i liaal (www.a-l.). cl-quz u l u ll makyu cala la a aul.

    LES RAppoRTS TRIMESTRIELSJ all u l a - lal qu la 7 lal-u la u l- liaal ul qu la l v uau lu a a l (30) ju u-va la f haqu . d, l a la 2007 au au lu a l 30 avl l ua 2007 a u au lu a l30 ju.

    Faire le pont entreimprim et le virtuel

    Comment font-ils a ?rsUm de LArticLe de dAVid gener pUbLi dAns Le prsent nUmro dU bULLetin (616)

    1964, deux ans aprs louverture ocielle duparc Universal, que la section locale B-192 aconvaincu les travailleurs de se syndiquer. Denos jours, les membres accomplissent qua-tre-vingt pour cent du travail dans ce parc etleur nombre varie entre 900 et 2000 selon lapriode de lanne. Le d de la section localeconsiste reprsenter plus de 26 classicationsdemploi partir dun seul contrat de travail.Lagent daaires de la section locale, DonnaCovert, avoue que ces employs pratiquent desmtiers si dirents les uns des autres quelledoit souvent leur rappeler tout ce quils onten commun.

    Elle-mme guide, Donna se ait paroisposer de drles de questions du genre O est-ce quon peut voir le tournage des Simpsons ?

    ou encore Combien dalles de quilles y a-t-il au Hollywood Bowl ? Pour le reprsentantdes guides Tony Figueroa, le ait que ses mem-bres soient pays pour interagir avec le publicles rend dirents par rapport dautres mem-bres de lIA. Ces 160 guides qui ont visiter lesstudios sont des ambassadeurs dHollywoodet ils sont tour tour historiens, oprateurs,projectionnistes, DJ, moniteurs de scurit etconteurs dhistoires et danecdotes sur des sitestout aussi varis que celui o est tourn pr-sentement Beauts dsespres. Les membres etleur prsident Frank Treppa soccupent aussidapprovisionner les 23 boutiques du parc quiaccueillent plus de 35 000 visiteurs chaquejour.

    Pour sa part, la section locale 768 repr-sente depuis 1997 les coieurs, les maquilleurset les habilleurs qui travaillent au parc. Ils sontprs dune cinquantaine travailler sur desspectacles prsents sans arrt, sept jours parsemaine et 52 semaines par anne. Ils viennent

    tout juste de signer une nouvelle quatre ans avec Universal, une enteassure plusieurs amliorations tellehoraire o les salaires des employtent proportionnellement la durengagement.

    WALT dISnEy WoRLdPeu de destinations dans le monautant dattraits pour les amilles quDisney World Resort avec ses 47 rs situs tout prs dOrlando, en Fles bords du lac Buena Vista. Cest 60 000 personnes y travaillent da3000 classications demploi. Cest employeur situ sur un seul site auxet la masse salariale slve plus

    liard de dollars. Lendroit accueille qthmatiques : Magic Kingdom , les studios Disney-MGM et le Dimal Kingdom . La section localenit environ 720 techniciens, cosmet costumiers qui travaillent psur ces sites de mme qu dautrqui y sont relis comme Pleasur ce nombre sajoute chaque semron 100 employs temps partiel. locale est lun des plus petits syndicdroit mais elle ournit le plus grand travailleurs spcialiss rpondant ade Disney dans les secteurs de la pque, de laudio, de la vido, de lcllasers, du grage, de la scne, des cdes cosmtiques. Pour Kimberley Bdes avantages lorsquon travaille Dle niveau de qualit optimum des ins Nous utilisons les meilleures tepour prsenter les meilleurs talents

    Pour sa part, Jim Bohne est enlentrept de eux dartice depuis 1dbut dans lclairage mais, lorsquevert la pyro, jai eu la piqre . WWorld est le plus grand utilisate

    dartice au pays et la scurit y est premire proccupation avec tout cchimiques qui sont entreposs. Sur de Jim on peut y lire linscription: si vous me voyez partir courir, vbien dessayer de me suivre . Toutgeant vers la barge inernale , uqui utilise le nitrogne liquide et des fammes pour louverture dramRefections on Earth, Cheryl Pecorapelle que 239 techniciens orms ennique, dont 40 spcialistes plein tpartie de la section locale 631. Nous

    Les traailleurs elIATSE as lesarcs tmatiques,u ca lautreLe monde du spectacle sappuie surlillusion et, chaque jour, des quipesIATSE ont natre limprobable. Alorsque le cinma, la tlvision et lethtre ont recours un quatrimemur pour garder lillusion intacte, lesparcs thmatiques sont des thtresperptuels et panoramiques, o le butrecherch nest pas tellement de recrer

    la ralit mais plutt de la transormer.Ces giraes aricaines qui passent prsde votre entre dhtel au centre dela Floride ne sont pas des craturesnumriques, elles sont l pour vrai ;le 747 cras, quelque part sur unecolline dHollywood, ce nest pas quede la ume et un jeu de miroirs car ilait partie de la visite des dcors de laUniversal ; la coifure et le maquillagelabors qui donnent vie au capitaineJack Sparrow, au New Orleans Squarede Disneyland, doivent tre paraits carils seront vus par de jeunes pirates quiont sept ans et qui sont des critiquesencore plus svres que ceux deBroadway. Le journaliste David Generdu Bulletin ofciela eu la chance devisiter trois de ces parcs thmatiquesinstalls aux tats-Unis : voici un rsumde son texte.

    Alexandra Kirchner est une techni-cienne de la section locale 631 quitravaille Walt Disney World Orlando et qui passe ses journes

    se aire demander Comment aites-vousa ? Des amis viennent tout juste dassister Refections rom Earth et ils sont blouis partoute cette expertise alliant la pyro, les lasers etles images projetes par des murs de LEDs. Peuimporte leur classication demploi, tout cesmembres de lIA se considrent un peu commeles gardiens dune famme s ecrte.

    LES STudIoS unIvERSAL hoLLyWoodSitu sur un terrain stendant sur plus de 415hectares, ce parc thmatique ait le pont entre

    les grandes premires dHollywood Boulevardet les studios de production de la valle de SanFernando. Mme si de nos jours le parc pr-sente des attractions telles Shreck 4-D et T-2 3D : Battle Across Time , sa naissanceremonte lpoque du cinma muet o il taitdj possible de visiter les studios. Cest en

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    3/3 VERSION fRaNaISE OffICIELLE du buLLEtIN dE LIatSE POuR LES SECtIONS LOCaLES du QubEC

    buREAu gnRAL

    thomAs c. shortp aal

    JAmes b. Woodsa al1430 bawa 20 flnw yk, ny 10018

    tl. : 212 730-1770tWx : 443 062 fa : 212 921-7699

    > > buau caaJohn m. LeWisdu aa aa22, s-J s

    t, ont, m4y 1J9tl. : 416 362-3569fa : 416 362-3483

    > > sa u 11 cheryL bAtULis54 ba La, Auaoa, L4g 4r2

    tl. : 905 726-8668fa : 905 [email protected]

    > > ra aalsyLVAin bisAiLLon3414, avu u pa, uau 320mal, Qc, h2x 2h5

    tl. : 514 849-5334fa : 514 [email protected].

    CoMMEnT REjoIndRE LESSECTIonS LoCALES du QubEC

    > > s lal 56 malnAtALie goyer([email protected])sa av3414, avu u pa, uau 320mal, Qc, h2x 2h5

    tl. : 514 844-7233fa : 514 844-5846

    > > s lal 262 malgiLLes ct

    sa av3173, u s-Jaqu, buau emal, Qc, h4c 1g7

    tl. : 514 937-6855fa : 514 846-0165

    >> s lal 514 malcLAUde rAinViLLe705 u bu, uau 201mal, Qc, h4c 2m6

    tl. : 514-937-7668fa : 514-937-3592

    >> s lal 667 malchristiAn Le mAy705 u bu, uau 201mal, Qc, h4c 2m6

    tl. : 514-937-3667fa : 514-937-3592

    > > s lal 523 Qurobert mAsson2700, u Ja-pbuau 490Qu, Qc, g2c 1s9

    tl. : 418-847-6335

    > > s lal 863 malmAUd bergeron390, d hllbll, Qu, J3g 6g9

    tl. : 514 944-2673

    pouR REjoIndRE LdITEuRrobert chArbonneAU142, u malQu, Qc, g2m [email protected]

    13,000 spectacles par anne et nous chargeons etallumons deux millions de pices de eux dartice.Aucune de ces pices nest allume manuellement.Cest plutt linormatique qui prend en chargeles squences dallumage grce des programmescomme Pyro Digital ou Fire One .

    Les mtiers de la scne ne se limitent pas auxactivits extrieures. Bill Lear, directeur du diver-tissement pour le Disneys Animal Kingdom ,explique que lquipe de 15 techniciens de la pro-

    duction Finding Nemo (prsente dans unthtre de 1600 places) est la plus exprimente duparc. Cette production, o un sous-marin de 2 800livres se dplace sur scne, pourrait tre prsente Broadway telle quelle. Le spectacle est donn six oispar jour avec une pause de 30 minutes entre chaquereprsentation pour replacer le tout. Aucune placepour lerreur dans ce spectacle au droulement trsserr. Par ailleurs, les dicults sont multipliespar dix aux studios Disney-MGM o la produc-tion Light, Motor, Action ! prsente une quipede cinma dHollywood en train de lmer diversescascades telles une poursuite en auto dans un village

    de France ou une motocyclette passant travers lesfammes et prenant eu avec son pilote. Ici le dan-ger est vritable et il est omniprsent. Le che delquipe sappelle Kevin Morgan et ce spectacle luiva comme un gant ; il est en eet un passionn dethtre et de moto.

    Ironiquement, le principal problme WaltDisney World cest le surcrot de travail qui dcoulede laugmentation continue du nombre de visiteurs.La rquentation est estime 16,6 millions de per-sonnes pour la seule anne 2006. Cest donc la qua-lit de vie qui devient une priorit pour les membresde la section locale 631. Trois milles quarts de tra-

    vail doivent tre eectus chaque semaine et ildevient dicile de concilier travail et amille. Cer-tains membres, comme Yvette Rodriguez, doiventse prsenter au travail ds 4h.30 AM pour prpareret coier les perruques des robots anims !

    dISnEyLAnd RESoRTTous ceux qui ont grandi en Caliornie du sud pr-servent un coin dans leur coeur pour Disneyland.Ce premier parc damusement thmatique a tconstruit par des travailleurs syndiqus il y a plusde cinquante ans et au del de 14 000 employs syn-diqus y travaillent toujours sur un total de 20 000.

    Selon une tude de 2005, Disneyland apporte3,6 milliards de dollars lconomie du sud de laCaliornie. Le site original de Walt Disney tait rela-tivement modeste, mais lorsque le rseau de tlvi-sion ABC prit la dcision de devenir un partenairenancier, la supercie du parc passa 160 hectaresde terrain. La ralisation dbuta en 1954 et Disney-land ouvrait ses portes un an plus tard aprs desinvestissements de plus de 17 millions de dollars.

    De nos jours trois sections locales sont prsen-tes dans ce parc la section locale mixte 504, lasection locale 923 (sonorisateurs, machinistes etprojectionnistes) et la section locale 706 (cosmto-

    logues). Au dbut, la section locale 504 reprsentaitles projectionnistes qui opraient les nombreusessalles de cinma de Disney ; par la suite la scne etlentretien se sont ajouts avec larrive des spec-tacles. Pour le prsident de la section locale SkipKeys, Disneyland est un thtre permanent, toutautour, toute la journe et tous les jours . Ilexplique que laspect le plus dicile de son tra-vail Plaza Gardens est le bruit ambiant: lesoiseaux, la anare de Disneyland pas trs loin et

    le petit train qui parcoure les lieux sont souventplus bruyants que les enants qui chantent sur lascne.

    Plus loin, au thtre Hyperion, Robert Buzz Bolton dirige une quipe de 16 techniciens quiprsentent, depuis bientt cinq annes, le specta-cle Aladdin . Le systme de porteuses motorisesde la tourne originale du Fantme de lOpra at adapt ce nouveau thtre et tout est contrl laide de lautomation, y compris les crans deume de nitrogne liquide. Lors du spectacle, uniris gant de 4 000 livres apparat soudain, il souvresur toute la largeur de la scne et disparat ensuite

    dans les airs. Ce spectacle est prsent quatre oispar jour.

    Dans le parc, les 95 membres de la section locale923 jouent quant eux un rle quivalent celuide la NASA. Ils sont responsables de lentretien desquipements lectroniques et des ordinateurs desspectacles Indiana Jones and the Temple o Doom,Pirates des Carabes et plusieurs autres. Le che delquipe Paul Maxeld raconte que si un problmesurvient dans les Carabes , notre quipe dis-pose de 15 minutes pour procder aux rparations,aprs quoi on doit obligatoirement procder lvacuation du site, ce qui peut prendre jusqu

    deux heures. Nous avons donc lobligation dtrerapides et ecaces .

    Lyle Worsley travaille Disneyland depuis37 annes et il se sent toujours comme dans unrve. Pour lui, lexprience de travailler Disney estunique. Il ny a pas dcole qui enseigne commentrparer les vhicules dIndiana Jones ou les person-nages animes des pirates . Plus loin, Mark Russopre un train miniature trs spcial. Ce trainest un simulateur que nous utilisons pour lentra-nement et la scurit et il onctionne exactementcomme les vrais. Un tel systme cote environ35 000 $ et il sert la ormation des oprateurs et

    des rparateurs . Enn, ce sont les membres de lasections locale 706 qui ont revivre, par la magie dumaquillage, les dirents personnages de Disney.Kathleen Brown-Zablan explique que maquilleret coier des personnages minins comme Meg(Hercules) ou Jasmine (Aladdin) est un art et queles recrues qui proviennent des salons de coiuresconventionnels doivent tout rapprendre nou-veau sils veulent eectuer un tel travail. Quant unepetite lle voit Cendrillon pour la pre-mire ois, ses attentes sont incroyables.De bien des aons, nous sommes lesgardiens de la magie de Disney .