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  Ibn Hazm : Chapitre de celui qui aime d’un seul regard Tiré de son célèbre liv re « Le collier du pi geon ou de l’amour et des amants » Texte de DULCO 3 ème  année, travaux dirigés de l’année universitaire 2004/2005. Contributeur : SGHARNAOUI Revu et corrigé par "Les passionnés de la l angue arabe" TEXTE NON VOCALISÉ: ة د ح و  ة ر ظ   م ح م با  . ة ا و  ة       ا ق  ن     ا و ,        ة ر ص   ء ا   ن أ  و , ا    ي     ا ا       و  ا   ي ر   و  و  ا . ا و    ا   ض   : خ  ص          ا    ا   ط   خ أ     ا أ  و ا  ا  ا  ن أ , اء ا ن و ر     ا ف و  ن  يد ا ب    ا ز  ن   ا  ا   و ,   ر ء ائ   ج      و     ت خ  ر  ى أ  , ف  ,           و      و   , ة ا   ا   إ   ف و ا  .    ت ر ص   ض ا _    ر  _ ن ا       ر ا خ     ت   ا ه   س ا    ا      :     إ   , غ و ر و      خ  ؟ .    :   ا                و ا   إ    و غ:  .   أ  إ : ل  .   ذ  :  ل  .   ح

Ibn Hazm Chapitre de Celui Qui Aime Dun Seul Regard

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    Texte de Ibn Hazm

    Ceci nest pas une traduction mais une proposition de comprhension du texte arabe, gnralement au mot mot. A la suite de cela, vous trouverez la traduction de ce passage

    faite par Lon BERCHER publie aux ditions Carbonel, Alger, 1949, sous le titre Le

    Collier du Pigeon ou de lAmour et des deux amants, Tawq al-Hamma fil-Ulfa wal-Ullf .

    Chapitre de celui qui aime dun seul regard. (ce chapitre prcde le Chapitre de ceux qui ne sprennent qu la longue et suit le Chapitre de ceux qui s prennent sur une simple description ).

    Souvent (est) lattachement amoureux par le cur dun seul regard. Il se divise en deux parties , dont la premire soppose celle qui (est) avant et est que ltre sprend dune image dont il ne sait rien, et dont il ne sait pas le nom, et pas le domicile. Et sest prsent cela plus dun. (Note : le texte arabe propos ne comporte que cette premire partie du chapitre, la seconde

    tant que lon sprenne dun seul regard dune jeune femme dont on connat le nom, le domicile et lorigine).

  • Histoire :

    Ma racont notre ami Ab Bakr Mohammed ibn Ahmad Ishq (qui le tenait lui-mme de) dun homme digne de foi (dont) linformation du nom est tomb de moi, et je pense que (ctait) le juge Ibn al-Hadd que Ysuf ibn Harn le pote connu (sous le nom de) ar-Ramd (alors qu) il passait la porte des Parfumeurs Cordoue, et cet endroit tait le lieu o les femmes se rassemblaient, quand il vit une jeune fille qui lui alla droit au cur et son amour infiltra lensemble de ses membres. Il se dtourna du chemin de la mosque et se mit la suivre et elle allait vers le pont. Elle le traversa vers le lieu nomm le faubourg et quand

    elle passa parmi les mausoles des Ban Marwan Dieu ait leurs mes- construits au dessus de leurs tombes dans le cimetire du Faubourg au-del du fleuve elle regarda vers lui, isol

    des gens, sans autre proccupation quelle. Elle alla vers lui et lui dit : - Quas-tu marcher derrire moi ?

    Il linforma de la grande preuve envers elle. Elle lui dit : - Oublie cela, ne cherche pas mon dshonneur, car pas de convoitise de toi vers moi en

    aucune faon et pas (pour) ton souhait de moyen.

    Il lui dit :

    - Je me contenterai de te regarder. Elle dit :

    - Cela test permis. Puis il lui dit :

    - O matresse, es tu libre ou esclave ? Elle rpondit, esclave. Il lui dit :

    - Quel est ton nom ? Elle dit :

    - Solitude Il dit :

    - Et qui es tu ? Elle lui dit :

    - Ton savoir, par Dieu, de ce qui est au septime ciel est plus prs de toi que ce que tu demandes ce sujet. Oublie ce qui est impossible.

    Il lui dit :

    - O matresse et o te verrai-je aprs cela ? Elle dit :

    - O tu mas vue aujourdhui la mme heure de chaque Vendredi(ici il est vraisemblable, daprs Lon Bercher, quil y ait une coupure dans le texte, la parole revenant nouveau la femme)

    Elle lui dit :

    - Soit tu pars toi, soit je pars moi. Il lui dit :

    - Va, et que Dieu te garde. Elle alla travers le pont et il ne lui fut pas possible de la suivre car elle se retournait vers lui

    pour voir sil la suivait, ou pas. Quand elle eut pass la porte du pont il se mit la suivre mais il narriva pas elle sur une question.

    Ab Umar, c'est--dire Ysuf ibn Harn disait : Par Dieu jai hant la porte des Parfumeurs et le Faubourg depuis ce temps jusqu maintenant je nai pas trouv delle dinformation et de nouvelles. Est-ce que le ciel la dvore ou la terre la engloutie ? Et dans mon cur il reste une braise ardente. Et elle est Solitude, quil courtise dans ses pomes. Ensuite il advint aprs cela quil (ait) de ses

  • nouvelles aprs un voyage quil fit son sujet Saragosse. Cest une longue histoire et il y en a beaucoup dautres semblables.

    Et sur cela jai dit un fragment (de qasda) dont.voir traduction ci-dessous

    Traduction de Lon BERCHER :

    Chapitre de ceux qui sprennent sur un simple regard.

    Il arrive frquemment que lamour sattache au cur sur un simple regard. Ce phnomne se prsente sous deux aspects. Le premier est le contraire de ce dont nous venons de parler. Il

    consiste en ce que lon sprenne dune forme dont on ne sait ni qui elle est, ni quel est son nom, ni o elle habite. Cela est arriv plus dun. Anecdote.

    Notre ami Abo Bakr Muhammed b. Ahmad b. Ishq ma racont, le tenant dune personne digne de foi dont jai oubli le nom, je crois bien que ctait le Cadi Ibn al-Hadhdh que Yousuf b. Hron, le pote connu sous le nom dar-Ramd, passait un jour prs de la porte des Parfumeurs Cordoue o les femmes avaient coutume de se runir. Il vit l une jeune

    esclave qui sempara de son cur et pntra toutes les parties de son corps. Il se dtourna alors du chemin de la mosque et se mit la suivre, alors quelle se dirigeait vers le pont. Elle le traversa et se dirigea vers lendroit dit ar-Rabad. Quand elle fut au milieu des mausoles des Bano Marwn quAllah leur fasse Misricorde- mausoles qui sont construits au dessus de leurs tombeaux au cimetire de Rabad, au-del du fleuve, elle le vit lcart des gens et uniquement proccup delle. Alors elle se dtourna vers lui et lui dit : Pourquoi marches tu derrire moi ? Il lui dit en quelles tribulations elle lavait plong et elle rpondit : Laisse donc cela ! ne cherche pas me compromettre, car tu nas absolument rien attendre de moi et ton dsir ne saurait tre satisfait . _ Je me contenterai de ta vue, rpartit il ._

    Cela, cest chose licite pour toi ! _ O ma matresse demanda til alors, es-tu libre ou

    esclave ? _ Esclave, rpondit elle _ Quel est ton nom ? _ Khalwa _ A qui

    appartiens tu ? _ En vrit dit elle, il te serait plus facile de savoir ce que contient le

    septime ciel que dobtenir une rponse ta question. Ne cherche donc pas limpossible ! _ O ma matresse, lui dit il, o donc te verrai-je dsormais ? _ L mme o tu mas vue aujourdhui et la mme heure chaque vendredi [lacune probable]. Alors elle lui dit Ou bien tu partiras ou bien cest moi qui men irai . Il lui rpondit Va sous la garde dAllah ! . Alors elle partit vers le pont et il ne put la suivre car elle se retournait vers lui pour voir sil laccompagnait. Quand elle eut dpass la porte du pont, il voulut suivre sa trace mais elle avait disparu. Abo Amr, c'est--dire Yosouf b.Haron dit : Par Allah ! depuis ce jour l je me suis constamment tenu la porte des Parfumeurs et au Rabad, mais je nai eu delle aucune nouvelle. Je ne sais si le ciel la happe ou si la terre la engloutie, mais elle a laiss dans mon cur un feu plus ardent que la braise . Il sagit de cette Khalwa dont il chante lamour dans ces pomes. Par la suite, il eut de ses nouvelles aprs stre rendu cause delle Saragosse et connu cette occasion maintes pripties. Ces choses l sont frquentes. A ce sujet (jai compos) une pice dont voici un extrait :

    Mon il a commis le crime daccabler mon cur du trouble de mes penses Alors jenvoie mes larmes pour quelles tirent vengeance de ma vue Mais comment mon il pourrait il voir mes larmes exercer ces reprsailles Puisquelles le noient dans leurs ondes ruisselantes

  • Avant de la voir je ne lavais jamais rencontre et ne pouvais donc la connatre Et je nai plus rien sur elle depuis cet instant o je lai aperue