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II. Etude de cas : les milieux littoraux.

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II. Etude de cas : les milieux littoraux.

1. Rédaction des fiches :- Prendre en notes le cours pages 86, 88 et 90- Reprenez la définition de tous notions et sigles signalés par un * dans le cours du manuel (les définitions sont toutes dans le lexique à la fin du manuel)- Reprendre le schéma 2 page 96 et relever les lois concernant la protection des littoraux dans le tableau 9 p 91.Ces fiches sont à apprendre avec le II du cours pour le DST qui sera une étude de document.

3. Recherches sur le site internet du conservatoire du littoral : http://www.conservatoire-du-littoral.frQuestions : Quel est actuellement le nombre de sites acquis et gérés par le conservatoire ? Quelle est la nature de ces sites ? (Prenez l’exemple de la Bretagne) Pourquoi ces sites ont-ils été choisis pour être conservés ?

4. Exposé sur une synthèse de la DATAR sur la typologie des espaces littoraux en France => 10 minutes maximum / par un(e) ou deux élève(s) volontaire(s).

2. Etude du site internet d’un pôle de compétitivité (Pôle Mer Bretagne) :http://www.pole-mer-bretagne.com/environnement-et-amenagement-du-littoral-projets.phpQuestions : Quel est le rôle de Pôle Mer Bretagne ? Quel est le but des projets soutenus par ce pôle de compétitivité ? Donnez quelques exemples précis.

Au sens large, ensemble cohérent des conditions naturelles ou sociales, visibles ou invisibles, qui régissent ou influencent la vie des individus et des communautés dans un espace donné. Dans ce sens on doit préférer le terme d'environnement. Dans une acception plus restrictive, le milieu renverra plutôt au "milieu naturel" désignant l'ensemble des conditions naturelles dans un écosystème donné : milieu forestier, littoral, marin, rural, etc. Pour le géographe, le milieu n'existe pas en soi : il se définit par rapport à un lieu, une activité, un groupe, un individu. Les préoccupations relatives au milieu prennent alors en compte les relations verticales qui s’établissent entre les données physiques et biogéographiques d’un lieu et le groupe social qui y vit. L’oubli du milieu dans l’analyse géographique, dès lors désincarnée, et dans les pratiques sociales de l’espace serait regrettable. La répétition d’épisodes catastrophiques (phénomènes météorologiques accentués, inondations, glissements de terrain, etc.) nous le rappellent régulièrement. La projection dans l’avenir des enjeux d’aménagement, composante du développement durable, invite donc à "ménager le milieu".

Source : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/notions/index.htm

Etude de deux films : Les Côtes d’Armor vues du ciel (3 minutes 5) et Le littoral breton vu du ciel (4 minutes 56)

http://www.youtube.com/watch?v=oEgZHduGxIY

http://www.youtube.com/watch?v=5RkAhr4oqng

Quelles images du littoral breton véhiculent ces deux films ?

Quels paysages sont absents de ces films ?

Etude d’extraits d’un article scientifique : comment le tourisme a-t-il transformé le littoral breton ?

« Au regard de la communication actuelle sur la Bretagne touristique, cette région bénéficie de nombreux atouts. La maritimité de la Bretagne est toujours mise en avant, avec ses 2 700 kilomètres de côtes (en comptant les îles). Sur le site internet du Comité régional du tourisme de Bretagne, « les anciens villages de pêcheurs côtoient des stations balnéaires réputées. […] La Bretagne est aussi un pays fier de ses racines, qui a su préserver coutumes et traditions. […] Surtout, il règne en Bretagne une atmosphère enchantée qui la rend unique, à part ». Pour un touriste friand de pittoresque, un séjour en Bretagne ne peut qu’être bienvenu. Il est loin de la ville et d’une certaine artificialité. La topographie corrobore cette absolue authenticité : le site du Conseil régional de Bretagne proclame que, « bordée par l’Atlantique et la Manche, la Bretagne est bien une terre de marins». Ces indications ne sont que le produit simplifié des discours développés depuis plus de deux siècles. »

« La Bretagne a l’image d’un littoral qui a échappé aux promoteurs immobiliers. Pourtant, les projets et les réalisations n’ont pas manqué. En Bretagne, les grands lotissements balnéaires se mettent en place en deux temps, des années 1880 jusqu’à la Première Guerre mondiale et dans les années 1920. Les premières créations complètes des stations balnéaires bretonnes font partie d’un mouvement français plus général. Le nombre de sociétés immobilières explose au niveau national, après les lois de 1863 et de 1867 qui suppriment le contrôle des pouvoirs publics lors des créations. Les côtes bretonnes n’ont pas échappé aux promoteurs et les réalisations du XIXe siècle sont indéniablement des réussites pour leurs commanditaires. Au XXe siècle, les entreprises immobilières souffriront de la Première Guerre mondiale et de la crise de 1929. Les réalisations interviennent néanmoins plus tardivement que les lotissements des plages normandes. Les préjugés demeurent défavorables à la Bretagne. […] La Bretagne connaît en fait une multitude de petits lotissements, de la part tant des autochtones que des personnes étrangères à la commune, qui ne crée pas d’unité de la station balnéaire mais au contraire facilite le dispersement de l’habitat. »

« Il est possible que les stations balnéaires connaissent à l’avenir un certain développement. Le passage à la ville est un trait commun à de nombreuses stations, y compris celles créées ex nihilo comme sur la côte du Languedoc-Roussillon. Les stations balnéaires sont investies non plus seulement à la belle saison par les baigneurs mais également à l’année par des résidents permanents. Ce processus bouleverse l’équilibre économique et démographique des régions concernées, avec une montée en puissance de ces entités littorales par rapport à un hinterlandaffaibli, à tout point de vue. La diversification de l’économie locale est largement une conséquence de la sédentarisation des villégiateurs, les résidences secondaires devenant résidences principales. En vivant à l’année dans ces stations, ils soutiennent l’économie de la station et s’impliquent dans la vie locale, politique ou associative. Ce faisant, ces résidants réalisent la mutation de la station balnéaire en une ville à part entière. Les nouveaux modèles de la ville se trouveront peut-être dans les stations balnéaires. »

(Référence des trois textes repris dans ce diaporama : « Le développement balnéaire breton : une histoire originale », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest [En ligne], 115-4 | 2008, mis en ligne le 31 décembre 2010, consulté le 02

octobre 2013. URL : http://abpo.revues.org/230)

Etude d’un reportage de journal télévisé (JT de TF1, août 2013) :

http://videos.tf1.fr/jt-we/2013/prenez-garde-aux-algues-vertes-8245152.html

Quel conflit d’usage révèle ce reportage ?

Quelles autres activités sont en concurrence pour l’utilisation du littoral breton ?

Etude d’une vidéo de l’INA sur un projet dans le Morbihan (2005, 4 min 10) :

http://www.ina.fr/video/RN00001420583

Quels acteurs sont impliqués dans la politique d’aménagement évoquée dans ce reportage ? Quels sont les objectifs du projet présenté ?

Etude du site internet d’un pôle de compétitivité (Pôle Mer Bretagne) : (travail préparé à la maison)

http://www.pole-mer-bretagne.com/environnement-et-amenagement-du-littoral-projets.php

Quel est le rôle de Pôle Mer Bretagne ? Quel est le but des projets soutenus par ce pôle de compétitivité ? Donnez quelques exemples précis.

Etude d’une émission de radio (Europe 1 Midi, émission du 29 juillet 2013, 27 min 33) :

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Europe-1-Midi/Sons/EUROPE-1-MIDI-Nous-a-t-on-pourri-notre-littoral-29-07-13-1596667

Quels sont les arguments utilisés par les invités de cette émission pour répondre à la question posée par le titre de celle-ci ?

Quelles politiques ont été mises en œuvre pour préserver les milieux littoraux en France ? Ces politiques permettent-elles de concilier la préservation des milieux et le développement économique de ces espaces ?

Trois reportages et un site internet pour approfondir le sujet :

- Sur la création du Conservatoire du Littoral en 1975

(archive de l’INA, 16 minutes) : http://www.ina.fr/video/CAA7500381101

- Sur le rôle du Conservatoire du Littoral depuis sa création (JT de TF1, 13 mai 2010, 3 min 25) : http://videos.tf1.fr/jt-20h/2010/le-conservatoire-du-littoral-un-combat-de-35-ans-5852244.html

- Sur la loi littoral (JT de TF1, 20 avril 2013, 2 min 10) : http://videos.tf1.fr/jt-we/2013/la-loi-littoral-casse-tete-juridique-7930889.html

- Bilan des recherches faites sur le site internet du conservatoire du littoral : http://www.conservatoire-du-littoral.fr

Quel est actuellement le nombre de sites acquis et gérés par le conservatoire ? Quelle est la nature de ces sites ? (Prenez l’exemple de la Bretagne) Pourquoi ces sites ont-ils été choisis pour être conservés ?

Informations extraites du site du conservatoire du littoral (août 2015) :

Le littoral en France, c’est :- 5 553 km de rivages en métropole- 3 332 km pour les départements français d’outre-mer- 35 % de côtes sableuses- 40 % de côtes rocheuses- 24 % de marais et de vasières- 1 213 communes littorales- 47 départements- 6,16 millions d’habitants recensés en 2010 dans les communes littorales- 285 habitants/km² (2,5 fois la moyenne nationale)- Plus de 4 millions d’habitants attendus d’ici 2040

Le conservatoire du littoral, c’est :- Environ 700 sites- 158 000 hectares sous la responsabilité du Conservatoire- 12,2 % du linéaire côtier préservé, soit 1 450 km- 52 monuments inscrits ou classés

monuments historiques.

(augmentation par rapport aux données du manuel)

Les objectifs du conservatoire :- LA PRÉSERVATION des millieux naturels et des paysages remarquables et menacés.- L’ÉQUILIBRE des littoraux et la prise en compte du changement climatique par une gestion raisonnée avec ses partenaires locaux.- L’ACCÈS ET L’ACCUEIL du public dans le respect des sites pour une sensibilisation à la préservation de l’environnement- LE DÉVELOPPEMENTDURABLE pour toutes les activités présentes sur les sites (agriculture, gestion du patrimoine...)

Types de sites protégés (exemple de la Bretagne) : côtes rocheuses, falaises, estuaires, anses, abers, goulets, baies, pointes sableuses ou rocheuses, caps, presqu’îles, îles, dunes, marais, vasières, étangs, landes, prairies, bois, forêts, polders… => sites fragiles et remarquables pour leur relief, leur paysage, leur flore et/ou leur faune.

Une typologie des espaces littoraux en France (synthèse d’une étude de la DATAR) :

http://www.datar.gouv.fr/sites/default/files/synthese_typologie_du_littoral_-_18.01.13.pdf

Synthèse du document par un (ou deux) élève(s) volontaire(s)