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Année—№101 ABONNEMENTS Trois Mo^s, . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . E . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la igne. 1 fr. Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cfi? d'Avis Divers r— FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI Se LE SAMEDI Mercredi 20 Décembre 1922 LE NUMÉRO 1 0 С mes REDACTION & ADMINISTRATION ; 4, PLACE DU MARCHÉ-NQIR Adresse télégraphique : ECHO SAUMUR. | ШГбСМГ ! A. GIROUARD I OTéléphone 1-95 Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trsis nu- méros engage pour une année, La quittance est présentée i l'abonné sans dérangement pour lui. Ill Jélial très L'anticléricalisme renaîtrait-il, au grand détriment de la paix publique et des intérêts les plus évidents du pays ? 11 y aurait lieu de le craindre à en juger par cer- taines interventions à la tribune de la Chambre dont le but mani- feste est de le faire renaître. Nous voulons parler notam- ment du discours froidement sec- taire de M. Avril, dans la discus- sion du budget de l'instruction publique, discours dont l'appa- rente modération n'a fait que mieux ressortir, sous la courtoi- sie aiTectés des termes, la brutale hostilité à une mesure de justice et d'apaisement, telle que la ré- partition proportionnelle scolaire des secours officiels à tous les en- fants de France, sans distinction d'opinion ou de confession. On ne doit pas se dissimuler que l'agression préméditée de M. Avril, habilement concertée avec le Bloc des gauches et la Franc- Maçonnerie, avait pour objet de diviser la majorité du Bloc natio- nal à la fois sur une question de principe et de tactique. Mais, heureusement, un député catho- lique , soutenu d'ailleurs en la circonstance par tous ceux de ses collègues qui ont, avec le senti- ment de l'équité, le souci de la concorde civique et des intérêts nationaux, a vu le piège et, dans une intervention aussi lucide qu'opportune , est parvenu à Té- carter. On doit donc feliciter M. de Baudry d'Asson d'avoir su, nette- ment, franchement, catégorique- ment, poser, devant la Chambre et devarit le pays, la question de la R. P. scolaire. C'est, en effet, une des fai- blesses. du Bloc national, sans doute: même sa faiblesse princi- pale, de se lais&er manœuvrer par l'adversaire, de permettre qu'on introduise de biais devant lui des questions de principe, sur lequelles on lui demande de se prononcer incid amment, comme sur des affaires secondaires. On parvient ainsi estorquer, pour ainsi diré sans qu'il s'en doute, son assentimen t à des thèses de i^enoncement et d'abdication dont ^ne propagand e habile et perfide exploite ensuite à fond dans le pays le triomphe distraitement obtenu. Cette tactique a réussi bien des lois devant la Chambre, notam- ment eu ce qui concerne l'adhé- sion au fameux principe d'intan- gibilité des lois laïques. Grâce à M. de Baudry d'Asson elle a échoué en ce qui concerne le principe de la R. P. scolaire. Le député vendéen a vu la menace et, en annonçant immédiatement le dépôt d'une proposition de loi sur la question, il l'a opportuné- ment déjouée. Le nombre impo- sant de signatures recueilli par M. de Baudry d'Asson sur tous les bancs a prouvé que l'avertis- sement avait porté. En effet, cette grande question de la proportionnelle scolaire est infiniment plus élevée qu'une simple question budgétaire et doit faire Tobjet d'un débat spé- cial et approfondi. Il est temps que l'opinion publique soit fixée là-dessus et qu'on sache quels sont les députés qui, à la remor- que du Bloc des gauches et de sou aumônier, M. l'abbé Lemire, sont, comme luii, hostiles à la R, P. scolaire. La justice el les garanties, im- posées dans les grands traités in- ternationaux en faveur des Juifs de Pologne, de Turquie et de Roumanie, seront-elles refusées aux catholiques? En tous cas, il faut qu'on sache pourquoi et par qui. Ceux qui sont d'avis qu'une importante catégorie de contribuables doit être exclue, en France, en raison de sa confession religieuse, qui est celle de l'im- mense majorité de notre peuple, du bénéfice des subventions de l'État,auront à justifier leur point de vue et à rendre compte de leur vote. Le principe de l'égalité de tous les citoyens devant l'impôt comporte, comme un [corollaire nalurel, celui d'une semblable égalité quant aux droits. Qu'on soit catholique ou non, il n'y a pas deux façons d'être Ffâ n Ç31S J et il n'est pas admissible d'obli- ger les catholiques à payer deux fois les frais d'un enseignement qui ne sont dus partons qu'une seule fois. Tel est le sens, véritablement national, de l'intervention de M. de Baudry d'Asson, et I 'OH a pu juger, par les acclamations que son initiative a aussitôt recueil- lies, de son opportunité et de son utilité. Dans un débat très voisin quant au principe même discuté, dans l'affaire du prêt d'honneur aux étudiants, sans distinction d'ori- gine ou d'Université, M. Maurice Barrés a eu la bonne fortune de se faire acclamer par une impo- sante majorité. On se refuse à croire qu'il n'en soit pas de même pour la proposition si naturelle et si juste de M, de Baudry d'As- son. (C National veut dire natio- nal », a dit M. Maurice Barrés, ajoutant : a Je ne comprends pas qu'on ose dire : il y a une catégo- rie d'étudiants que nous ne vou- lons pas aider ». On ne compren- drait pas davantage ceux qui ose- raient dire : « Il y a une catégorie d'enfants que nous ne voulons prs secourir et subventionner ». Et en tous cas, ceux qui le diraient ne sauraient compter sur l'appro- bation du pays. NOUVELLES EXPRESS Lord Curzon a déclaré que le contre- projet russe est en tous points inaccep- table, parce qu'il est basé sur des idées qui, dès le début de la Conférence, ont été rejetées par les puissances. La Conférence de Paix est arrivée à un moment décisif, au sens propre du mot,^ puisqu'elle doit prendre aujourdhui. au. sujet du régime des détroits, la décision peut-être la plus importante de toute la négociation. A la vérité, la décision des grandes puissances est déjà connue. Pour bien marquer qu'elle est irrévo-' cable, les deux expert militaires britan- niques ont quitté Lausanne dès hier soir. Les experts, dans une note rédigée par l'amiral Lacaze, ont tenu à déclarer qu'ils ne pourraient aller plus loin et qu'ils con- sidéraient leur tâche comme terminée. Une délégation de la Confédération des ouvriers catholiques du Canada est allée demander au gouvernement qu'un repré- sentant de l'Union des Catholiques fît' partie des experts ou des conseillers tech- niques de la délégation canadienne à la Conférence de la Société des Nations. Le Ministre du Travail a promis de ^rendre en considération cette demande. _es unions catholiques du Canada com- prennent 40,000 membres. -0-0- Aphorisme : <( Les familles nombreuses assuient la paix ; les petites familles préparent la guerre ». (Demandez les tracts de propagande de VAlliance nationale pour l'accroissement de la population française et vous comprendrez pourijuoi), ^ France d'Abord ! En posant, à Lyon, la première pierre du monument élevé aux iS.ooo enfants de la Cité morts'pour la France, le maréchal Foch, avec cette éloquence sobre et forte, toute militaire, qui est le secret de ce grand homme d'action, a donné a tous les Fran^ çais, comme dans un bulletin de victoire, le seul mot d'ordre qu'on pouvait attendre de lui : « Dans vos difficultés de la paix, a-t-il dit, s' vous voulez vaincre, faites ce que nous avons fait. Au milieu des convulsions qui agitent le monde, avant tout, soyez unis. France d'abord ! » Adjuration magnifique, écoutée avec res- pect par toutes les autorités militaires, re- ligieuses et civiles de la deuxième capitale française et à laquelle le cardinal Maurin et M Edouard Herriot donnaient ensemble leur assentiment. En sorte que, dans cette circonstance so- lennelle, môme le chef du parti radical so- cialiste a paru oublier pour un instant le triste esprit de sa faction. Emporté par l'ambiance et par la majesté de la commé- moration, le maire de Lyon a su tenir un langage digne de l'événement el de son hôr te illustre : « Après les immenses services que vous avez rendus à la patrie, a .dit M. Herriot, services qui ne peuvent être récom- pensés quo par la place qu'ils tiendront dans l'Histoire, c'est un grand honneur pour la ville de Lyon de vous voir présider cet hommage à ses morts héroïques. Si nous admirons la solution que voire génie a im- posée à la grande guerre, nous saluons sur- tout en vous le plus noble représentant du génie français s'imposant à la force bru- tale ; aussi je mets dans mes remerciements tout ce que mon cœur contient de recon- naissance et de respect. « De si nobles accents doivent être accla^ més, comme ils l'ont été à Lyon, , par tous les patriotes français. Et, pour notre part, notre joie est grande de les applaudir. Mais quelle condamnation plus sévère pourra-t-on désormais porter de ces ma- nœuvres sordides que le parti Caillaux (qui hélas! n'est guère différent du parti de M. Edouard Herriot) multiplie dans le pays dé façon oblique ou directe contre l'armée, contre ses chefs, conlrp l'union sacrée et le patriotisme même ! Et l'on se demandera comment M. Her- riot peut à la fois prononcer un tel dis- cours et rester à la tête d'une faction poli- tique soudée ou même asservie au commu- nisme antifrançais, à la tête d'un parti qui vole et fait voler pour Marty, l'officier félon de la Mer Noire, justement condamné pour trahison devant l'ennemi, d'un parli qui continue à considérer comme ses chefs un Caillaux el un Malvy ? Sans doule les nobles paroles de M. Her- riot sont une amende honorable à l'union sacrée et à la France. Mais n'est-ce pas M. Herriot tout seul qui, pour une minute, sd rcpent, tandis que le gros de son parti de- meure asseryi aux plus lamentables aberra- tions de ranlimilitarismc avec Marty, de l'anlipatriotisme.avec Caillaux, de l'anticlé- ricalisme avec Malvy ? Voyez les Étalages et les Prix DE LA Bijouterie G. GOÜIN Rue Saint-Jean, SAUMUR Elle fait partie des Bijouteries UNIA Maison d'achats et de fabrication : PARIS, 31, rue Chariot. PAS D'INTERMÉDIAIRES PRIX LES PLUS BAS QUALITÉ G.^TÎANTIE Les Lois p'on prépare UNE PROPOSITION EN FA VEVR DES PORTEURS DE FONDS RUSSES A plusieurs reprises, les milieux parle- mentaires se sont émus du problème des Fonds russes; question qui intéresse 1.600. ООО lï 1.800.Ó00 français de tous les milieux bourgeoisie des campagnes et des villes, em- ployés, fermiers, ouvriers économes, qui avaient pensé assvirer ou améliorer leur existence, dans leur vieillesse. Tant qu'une cloison étanche sépara la Russie soviétique du reste de l'Europe, la question ne pouvait que demeurer en sus- pens el cette catastrophe financière nè ris- quait guère d'être résolue. 11 en-va autrb- ment depuis que les Russes ont été admis aux Conférences de Gênes, de La Haye el de Lausanne ; on peut envisagèr une repri- se de relations d'Etat îi Etal et il serait fü- cheiix qu'au moment où elle se produirait l'on fut pris au dépourvu et que la rióte exacte à présenter ne fût pas prête. ' Dans une рго1Ю8111оп de résolution, ren- voyée à la commission sénatoriale des "Fi- nances, M. Gandin de Villaine juge utile pour atteindre ce but cl faire acte de justi- ce de faire précéder ce règlement d'Etat.à Etal d'une opération d'ordre intérieur, qui serait annexée au système général des ré- parations de dommages de guerre- La débâcle des Fonds russes, écrit Gan- din de Villaine, est une conséquence de la guerre el les porteurs sont des victimes de la guerre au même litre — touléá propor- tions gardérs on horrëm- et en puissance qne les propriétaires des régions 'dévastées puisqu'on n'a pas attendu que « l'Allema- gne payât » pour réparer les dévastations matérielles de nos départements envahis, on pourrait ne pas attendre indéfiniment que la Russie remboursât, pour réparer les destructions financières nées de la guerre et intéressant une grande partie du périple français. Les arguments en faveur d'un rembourse- ment partiel el provisoire par la France se- raient suff^amment sérieux. La mission des emprunts russes en Fran- ce fui surtout une opération politique ; elle permit de sceller plus étroitement l'alliance franco-russe el depuis l'emprunt 4 % 1889 jusqu'à l'emprunt 4 i/a % 1909, lous les ministres des Йпапсез -— sauf M. Cochery, qui, en 1897, s'inquiéta du développement que prenaient les appels de la Russie à l'é- pargne française — tous les cabinets pré- sentèrent les prêts à la Russie comme une mesure indispensable à la France. Les r'onds russes ne furent pas confondus avec les autres valeurs étrangères, qui es- sayaient de drainer l'argent français, et ils reçurent eri France un statut privilégié. C'est ainsi que pendant les dernières an- nées du régime Isariste ' çl jusqu'au coup d'Etal bolcheviste do novenibre 1917, la France paya IQB coupons russes avix porteurs français ; noire trésor avança de çe fait des sommes s'élevant ad lolal de'i.íoo.ooo mil- lions de francs. D'autre pari, <|n admit, pendant la guerre les coupons russes en paiement d'une par- lié des souscriptions à u n emprunt de la Défensé Nalioriàlé. Peut-être les encouragernehts des divers Gouvernements, depuis 1889, — qui agis- saient d'ans l'intérêt supérieur de la Nation ri'àuraîént pas' d&idé une aussi grande masse de souscripteurs français à placer leurs économies 'dans les Fonds russes, si lés élablis.sem'ents financiers, croyant soli- dement établi lo régime Isariste, ne 'les avaient pas également conseillés ; d'où,selon l'küleur de la ' proposition, il est du devoir de ces étáblissemmts de contribiter à la "ré" paration. •0

Ill Jélial trè s Les Loi p'os préparn earchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · C'est, e effetn un de,e fais - blesses. du Blo nationalc sans

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Page 1: Ill Jélial trè s Les Loi p'os préparn earchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · C'est, e effetn un de,e fais - blesses. du Blo nationalc sans

Année—№101

ABONNEMENTS

Trois Mo^s, . . 3 fr. Six Mois. . . . 5 .50 Un An. . E . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la igne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cfi? d'Avis Divers

r— FONDE EN 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I Se L E S A M E D I

Mercredi 20 Décembre 1922

LE NUMÉRO

1 0 С mes

R E D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N ; 4 , PLACE DU M A R C H É - N Q I R Adresse télégraphique : ECHO SAUMUR. | ШГбСМГ ! A. GIROUARD I OTéléphone 1-95

Les Abonnements sont payables d'a-

vance et l'acceptation de trsis nu-

méros engage pour une année,

La quittance est présentée i l'abonné sans dérangement pour lui.

Ill Jélial très L'anticléricalisme renaîtrait-il,

au grand détriment de la paix publique et des intérêts les plus évidents du pays ? 11 y aurait lieu de le craindre à en juger par cer-taines interventions à la tribune de la Chambre dont le but mani-feste est de le faire renaître.

Nous voulons parler notam-ment du discours froidement sec-taire de M. Avril , dans la discus-sion du budget de l'instruction publique, discours dont l'appa-rente modération n'a fait que mieux ressortir, sous la courtoi-sie aiTectés des termes, la brutale hostilité à une mesure de justice et d'apaisement, telle que la ré-partition proportionnelle scolaire des secours officiels à tous les en-fants de France, sans distinction d'opinion ou de confession.

On ne doit pas se dissimuler que l'agression préméditée de M. Avri l , habilement concertée avec le Bloc des gauches et la Franc-Maçonnerie, avait pour objet de diviser la majorité du Bloc natio-nal à la fois sur une question de principe et de tactique. Mais, heureusement, un député catho-lique , soutenu d'ailleurs en la circonstance par tous ceux de ses collègues qui ont, avec le senti-ment de l 'équité, le souci de la concorde civique et des intérêts nationaux, a v u le piège et, dans une intervention aussi lucide qu'opportune , est parvenu à Té-carter.

On doit donc feliciter M. de Baudry d'Asson d'avoir su, nette-ment, franchement, catégorique-ment, poser, devant la Chambre et devarit le pays, la question de la R. P. scolaire.

C'est, en ef fet , une des fai-blesses. du Bloc national , sans doute: même sa faiblesse princi-pale, de se lais&er manœuvrer par l 'adversaire, de permettre qu'on introduise de biais devant lui des questions de principe, sur lequelles on lui demande de se prononcer incid amment, comme sur des affaires secondaires. On parvient ainsi estorquer, pour ainsi diré sans qu'il s'en doute, son assentimen t à des thèses de i^enoncement et d'abdication dont ^ne propagand e habile et perfide

exploite ensuite à fond dans le pays le triomphe distraitement obtenu.

Cette tactique a réussi bien des lois devant la Chambre, notam-ment eu ce qui concerne l'adhé-sion au fameux principe d'intan-gibilité des lois laïques. Grâce à M. de Baudry d'Asson elle a échoué en ce qui concerne le principe de la R. P. scolaire. Le député vendéen a vu la menace et, en annonçant immédiatement le dépôt d'une proposition de loi sur la question, il l'a opportuné-ment déjouée. Le nombre impo-sant de signatures recueilli par M. de Baudry d'Asson sur tous les bancs a prouvé que l'avertis-sement avait porté.

En effet, cette grande question de la proportionnelle scolaire est infiniment plus élevée qu'une simple question budgétaire et doit faire Tobjet d'un débat spé-cial et approfondi. Il est temps que l'opinion publique soit fixée là-dessus et qu'on sache quels sont les députés qui, à la remor-que du Bloc des gauches et de sou aumônier, M. l'abbé Lemire, sont, comme luii, hostiles à la R, P. scolaire.

La justice el les garanties, im-posées dans les grands traités in-ternationaux en faveur des Juifs de Pologne, de Turquie et de Roumanie, seront-elles refusées aux catholiques? En tous cas, il faut qu'on sache pourquoi et par qui. Ceux qui sont d'avis qu'une importante catégorie de contribuables doit être exclue, en France, en raison de sa confession religieuse, qui est celle de l'im-mense majorité de notre peuple, du bénéfice des subventions de l'État,auront à justifier leur point de vue et à rendre compte de leur vote. Le principe de l'égalité de tous les citoyens devant l'impôt comporte, comme un [corollaire nalurel , celui d'une semblable égalité quant aux droits. Qu'on soit catholique ou non, il n'y a pas deux façons d'être Ffâ n Ç31S J et il n'est pas admissible d'obli-ger les catholiques à payer deux fois les frais d'un enseignement qui ne sont dus partons qu'une seule fois.

Tel est le sens, véritablement

national, de l'intervention de M.

de Baudry d'Asson, et I'OH a pu

juger, par les acclamations que

son initiative a aussitôt recueil-lies, de son opportunité et de son utilité.

Dans un débat très voisin quant au principe même discuté, dans l'affaire du prêt d'honneur aux étudiants, sans distinction d'ori-gine ou d'Université, M. Maurice Barrés a eu la bonne fortune de se faire acclamer par une impo-sante majorité. On se refuse à croire qu'il n'en soit pas de même pour la proposition si naturelle et si juste de M, de Baudry d'As-son. (C National veut dire natio-nal », a dit M. Maurice Barrés, ajoutant : a Je ne comprends pas qu'on ose dire : il y a une catégo-rie d'étudiants que nous ne vou-lons pas aider ». On ne compren-drait pas davantage ceux qui ose-raient dire : « Il y a une catégorie d'enfants que nous ne voulons prs secourir et subventionner ». Et en tous cas, ceux qui le diraient ne sauraient compter sur l'appro-bation du pays.

NOUVELLES EXPRESS

Lord Curzon a déclaré que le contre-projet russe est en tous points inaccep-table, parce qu'il est basé sur des idées qui, dès le début de la Conférence, ont été rejetées par les puissances.

La Conférence de Paix est arrivée à un moment décisif, au sens propre du mot,^ puisqu'elle doit prendre aujourdhui. au. sujet du régime des détroits, la décision peut-être la plus importante de toute la négociation.

A la vérité, la décision des grandes puissances est déjà connue.

Pour bien marquer qu'elle est irrévo-' cable, les deux expert militaires britan-niques ont quitté Lausanne dès hier soir.

Les experts, dans une note rédigée par l'amiral Lacaze, ont tenu à déclarer qu'ils ne pourraient aller plus loin et qu'ils con-sidéraient leur tâche comme terminée.

Une délégation de la Confédération des ouvriers catholiques du Canada est allée demander au gouvernement qu'un repré-sentant de l'Union des Catholiques fît ' partie des experts ou des conseillers tech-niques de la délégation canadienne à la Conférence de la Société des Nations.

Le Ministre du Travail a promis de ^rendre en considération cette demande. _es unions catholiques du Canada com-

prennent 40,000 membres. -0-0-

Aphorisme : <( Les familles nombreuses assuient la

paix ; les petites familles préparent la

guerre ».

(Demandez les tracts de propagande de

VAlliance nationale pour l 'accroissement de

la population française et vous comprendrez

pourijuoi), ^

France d'Abord ! En posant, à Lyon, la première pierre d u

m o n u m e n t élevé aux iS.ooo enfants de la Cité m o r t s ' p o u r la France, le maréchal Foch, avec cette éloquence sobre et forte, toute militaire, qui est le secret de ce grand h o m m e d'action, a donné a tous les Fran^ çais, comme dans un bulletin de victoire, le seul mot d'ordre qu 'on pouvait attendre de lui :

« Dans vos diff icultés de la paix, a-t-il dit, s' vous voulez vaincre, faites ce que nous avons fait. A u mil ieu des convulsions qui agitent le monde, avant tout, soyez unis. France d'abord ! »

Adjurat ion magni f ique, écoutée avec res-

pect par toutes les autorités militaires, re-

ligieuses et civiles de la deuxième capitale

française et à laquelle le cardinal Maurin et

M Edouard Herriot donnaient ensemble

leur assentiment.

E n sorte que, dans cette circonstance so-

lennelle, môme le chef d u parti radical so-

cialiste a paru oublier pour u n instant le

triste esprit de sa faction. Emporté par

l 'ambiance et par la majesté de la commé-

moration, le maire de Lyon a su tenir u n

langage digne de l 'événement el de son hôr

te il lustre : « Après les immenses services

que vous avez rendus à la patrie, a .dit M.

Herriot, services qui ne peuvent être récom-

pensés quo par la place qu' i ls t iendront

dans l 'Histoire, c'est u n grand honneur

pour la ville de Lyon de vous voir présider

cet h o m m a g e à ses morts héroïques. Si nous

admirons la solution que voire génie a im-

posée à la grande guerre, nous saluons sur-

tout en vous le plus noble représentant du

génie français s ' imposant à la force bru-

tale ; aussi je mets dans mes remerciements

tout ce que mon cœur contient de recon-

naissance et de respect. «

De si nobles accents doivent être accla^

més, comme ils l 'ont été à Lyon, , par tous

les patriotes français. Et, pour notre part,

notre joie est grande de les applaudir.

Mais quelle condamnation plus sévère

pourra-t-on désormais porter de ces ma-

nœuvres sordides que le parti Caillaux (qui

hélas! n'est guère différent du parti de M.

Edouard Herriot) mult ipl ie dans le pays dé

façon oblique ou directe contre l 'armée,

contre ses chefs, conlrp l ' u n i o n sacrée et le

patriotisme m ê m e !

Et l 'on se demandera comment M. Her-

riot peut à la fois prononcer u n tel dis-

cours et rester à la tête d ' u n e faction poli-

tique soudée ou même asservie au commu-

nisme antifrançais, à la tête d ' u n parti qui

vole et fait voler pour Marty, l 'officier félon

de la Mer Noire, justement condamné pour

trahison devant l ' ennemi, d ' u n parli qui

continue à considérer comme ses chefs u n

Caillaux el u n Malvy ?

Sans doule les nobles paroles de M. Her-

riot sont une amende honorable à l 'union

sacrée et à la France. Mais n'est-ce pas M.

Herriot tout seul qui , pour une minute , sd

rcpent, tandis que le gros de son parti de-

meure asseryi aux plus lamentables aberra-

tions de r a n l i m i l i t a r i s m c avec Marty, de

l 'anl ipatr iot isme.avec Caillaux, de l 'anticlé-

ricalisme avec Malvy ?

Voyez les Étalages et les Prix DE LA

B i j o u t e r i e G . G O Ü I N Rue Saint-Jean, SAUMUR

Elle fait partie des Bijouteries UNIA Maison d'achats et de fabrication :

PARIS, 31, rue Chariot. PAS D'INTERMÉDIAIRES

P R I X LES PLUS BAS QUALITÉ G.^TÎANTIE

Les Lois p ' o n prépare UNE PROPOSITION EN FA VEVR DES

PORTEURS DE FONDS RUSSES

A plusieurs reprises, les mil ieux parle-mentaires se sont émus d u problème des Fonds russes; question qui intéresse 1.600. ООО lï 1.800.Ó00 français de tous les mi l ieux bourgeoisie des campagnes et des villes, em-ployés, fermiers, ouvriers économes, qui avaient pensé assvirer ou améliorer leur existence, dans leur vieillesse.

Tant q u ' u n e cloison étanche sépara la Russie soviétique du reste de l 'Europe, la question ne pouvait que demeurer en sus-pens el cette catastrophe financière nè ris-quait guère d'être résolue. 11 en-va autrb-ment depuis que les Russes ont été admis aux Conférences de Gênes, de La Haye el de Lausanne ; on peut envisagèr une repri-se de relations d'Etat îi Etal et il serait fü-cheiix qu 'au moment où elle se produirait l 'on fut pris au dépourvu et que la rióte exacte à présenter ne fût pas prête. '

Dans une рго1Ю8111оп de résolution, ren-voyée à la commission sénatoriale des "Fi-nances, M. Gandin de Villaine juge utile pour atteindre ce but c l faire acte de justi-ce de faire précéder ce règlement d ' E t a t . à Etal d ' u n e opération d'ordre intérieur, qui serait annexée au système général des ré-parations de dommages de guerre-

La débâcle des Fonds russes, écrit Gan-

din de Villaine, est une conséquence de la

guerre el les porteurs sont des victimes de

la guerre au m ê m e litre — touléá propor-

tions gardérs on horrëm- et en puissance —

qne les propriétaires des régions 'dévastées

puisqu'on n 'a pas attendu que « l 'Al lema-

gne payât » pour réparer les dévastations

matérielles de nos départements envahis,

on pourrait ne pas attendre indéf iniment

que la Russie remboursât, pour réparer les

destructions financières nées de la guerre

et intéressant une grande partie du périple

français.

Les arguments en faveur d ' u n rembourse-

ment partiel el provisoire par la France se-

raient s u f f ^ a m m e n t sérieux.

La mission des emprunts russes en Fran-

ce f u i surtout u n e opération politique ; elle

permit de sceller plus étroitement l 'all iance

franco-russe el depuis l ' e m p r u n t 4 % 1889

jusqu'à l ' e m p r u n t 4 i/a % 1909, lous les

ministres des Йпапсез -— sauf M. Cochery,

qui, en 1897, s ' inquiéta d u développement

que prenaient les appels de la Russie à l 'é-

pargne française — tous les cabinets pré-

sentèrent les prêts à la Russie comme u n e

mesure indispensable à la France. —

Les r'onds russes ne furent pas confondus

avec les autres valeurs étrangères, qui es-

sayaient de drainer l 'argent français, et ils

reçurent eri France u n statut privilégié.

C'est ainsi que pendant les dernières an-

nées d u régime Isariste ' ç l j u s q u ' a u coup

d 'Etal bolcheviste do novenibre 1917, la

France paya IQB coupons russes avix porteurs

français ; noire trésor avança de çe fait des

sommes s'élevant ad lolal d e ' i . í o o . o o o mil-

lions de francs.

D'autre pari, <|n admit , pendant la guerre

les coupons russes en paiement d ' u n e par-

lié des souscriptions à u n e m p r u n t de la

Défensé Nalioriàlé.

Peut-être les encouragernehts des divers

Gouvernements, depuis 1889, — qui agis-

saient d'ans l ' intérêt supérieur de la Nation

— ri'àuraîént pas' d & i d é u n e aussi grande

masse de souscripteurs français à placer

leurs économies 'dans les Fonds russes, si

lés élablis.sem'ents f inanciers, croyant soli-

dement établi lo rég ime Isariste, ne 'les

avaient pas également conseillés ; d 'où,selon

l 'küleur de la ' proposition, il est d u devoir

de ces étábl issemmts de contribiter à la "ré"

paration. •0

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Enfin l 'épargne elle-même eut sa part de responsabilité en ces placements trop répé-tés et trop développés et tout capitalisto sait qu'en plaçant sou argent, il court un risque.

On arrivn ii uno division do la charge, й \uie répartition triple.

Aux termes de la proposition, le Sénat inviterait le Gouvornemont à étudier les conditions dans lesquelles les propriétaires de valeurs émises ou gagées par l 'Etat, con-tractées officiellement "en France, et ayant fait l'objet de la déclaration régulière pres-crite avant le 3i janvier 1920, pourraient obtenir de l 'Etat français, le rembourse-ment de la moitié du prix d'achat des dites valeurs, étant entendu ;

I» Que les établissements financiers qui ont émis ou placé ces valeurs en France, seraient tenus de contribuer pour moitié au remboursemeid ci-dessus prévu ;

2° Que les demandes en remboursement partiel ainsi autorisées seraient examinées dans la forme et selon les régies des de-mandes en réparations des dommages de guerre et par les mêmes juridictions devant lesquelles les établissements émetteurs dont la responsabilité serait engagée, pourraient présenter leurs moyens de défense ;

3° Qu'im règlement d'administration piir blique fixant les modalités particulières à cette procédure spéciale serait rendu dans les trois mois consécutifs à la pronmlga-tion des dispositions législatives nécessaires

Que les demantles en remboursement partiel ne seraient recevables (jue dans l'an-née qui suivrait la jHiblication du règle ment d'administration jmblique ci-dessus prévu ;

5° Que toute déclaration frauduleuse ten dant à l'obtention d 'un remboursement partiel serait assimilée au délit d'escroque-rie et entraînerait pour ses auteurs et com plices l'application (fe l'article Г)о 4о5 du Code pénal.

G® Que les établissements financiers qui auraient élé tenus de participer aux rem boursernents ci-dessus jnévus seraient rece vables îi réclamer la restitution des sommes fournies quand la dette russe aura été rem boursée ])ar la Russie Л la France.

Л combien s'élèveraient les rembourse menls ? On i)eut les déduire des chiffres qui furent invoqués h La Haye par les délégués de la France, 1юиг établir la dette que la Russie devra régler envers la France .Si elle entend traiter avec elle ;

a) Fonds d'Elat, banque foncière, cotés officiellement : G.gSs.ooS./ioo francs ; b) Cré-dit foncier mutuel en Russie : 63.m.000 francs ; c) Chemins de fer, travaux officiels 1.889.288.390 francs ; d) Ghenrins de fer co-tés en banque : /(2.333.000 francs ; e) Em-prunts des villes cotés en banque : 583.175. ООО francs.

Au total : g.Sig.goS.GSo francs, auxquels il faut ajouter d'autres fonds évalués en

roubles, pour une somme de : 28i.7.'i8.825 francs.

Ce tableau, reinariiue M. Gandin de Vil-laine, nous ai)porte plusieurs enseigne-ments.

La porto de la France dans»les emprunts russes demeure très lourde. Pourtant elle n'atteint pas les chiffres fantastiques qui furent jetés trop . souvent dans le public. Cette porte, qui ne dépasse pas 10. milliards est la seule (jue nous ayons connaître. Si plusieurs milliards, ont pu se dérober à la déclaration, nous.n'avons pas à les protéger contre eux-mêmes.' Ceux-là seuls qui furent déclarés seront protégés par les mesures préconisées.

Sm- les titres déclarés ne seront encore retenus, pour leur accorder le bénéfice de la proposition, que les e m p n m t s émis ,ou gagés par l'Etat russe. Les emprunts des villes (jui n'oul pas été couverts jiar la ga-rantie de celui-ci ne seraient jias compris dans le remboursement partiel.

Le total de l'opération s'élèverait finale-ment à 8.83I.27,'I.C5O francs.

L'Etat français prendrait h sa charge la moitié de celte somme, soit, au m a x i m u m et si tout lu i était réclamé : 1!).607.325 francs. La finance devrait lui en rembourser la moitié, soit, dans le même cas : a.207. 818.GOa francs.

lOn définitive, la charge de l'Etat fran-çais ne pourrait déjiasser cette somme s'é-levant ii a rnilliarfls environ.

Etieime GRIL.

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 45. — 20 Décembre

UN P a r C L A Ü D E M O N T O R G E

(Suite)

Le sort des femmes est souvent ingrat, puisqu'elles doivent s'en remcttro à un in-connu du soin de diriger leur destinée et c'est dans l ' inquiétude de ci que leur ré-serve l'avenir que les j)arenls s'efforcent de leur faire une enfance comblée de toutes les douceurs. Reste longtemps encore une en-fant, ma petite (¡eneviève ; repousse les sen-linu'uts qui font les yeux fixes, qui rendent pensive et qui font passer trop vile une ilme de sa floraison à sa maturité. Ne son-ga h rien, ne regrette rien... il viendra à l 'heure opportune, celui qui est désigné I)our modifier ton destin.

— .le ne me marierai jamais, répondit Geneviève tristement.

El sa sceur comprit alors quelle méta-morj)hose s'était accomplie soudainement en cette suave jeime tille.

La joie débordante qui animait ses yeux--ses paroles el ses gestes s'élait éteinte.

Rien ne paraissait modifié en. elle. Elle était comme ces Mifices pavoisés de

drajHMUx flottants au vent qui, dé loin, donnent l'impression d 'une féte délirante d'allégresse et qui, lorsqu'on s'en est ap-proché cl qu'on les a observés, paraissent accablés do tristesse, jx\rce que tpus les dra^ Veaux dont ils sont ornfe sont eu îioine et cravatés de crêpe.

M. et Mme Givraines avaient trouvé à Fréville l'atmosphèro nécessaire à leurs malheureux cceurs endoloris.

l u e discrète affection, \me tendre sollici-

Front Unique et Visage Bouhle.

UN CO.MMUNISTE TOUT FEU TOUT FLAMME

POUR LA DÉFENSE NATIONALE

Un communiste parlant sur le ton du cfaauvlnistele plus exubérant en faveur de la défense nationale, tel est le spec-taclepeu ordinaire offert, il y a quelques jours, à la chambre, par M. Charles Baron le facétieux député communiste qui, avec son compère Earthe, mène le bon combat pour l'alcool du Midi.

Ah! nous étions bien loin de la tra-ditionnelle obstruction de style renou-velée chaque année lors da vote du budget de la guerre par les socialistes.

M. Charles Baron, ses blondscheveux en bataille, les moustachesconquérantes la voix claironnante, le ruban rouge à la boutonnière, fier de ses cinq ans passés dans la poudre-non des batailles, mais des fabriques de guerre - vitupérait

tude s'ingéniaient à leur rendre le goût de la vie. La famille de Fréville s'était ouverte avec ime bonne grâce insinuante et une dé-licatesse invitante à leur mélancolie dé-sof.'uvrée.

Le pauvre couple désemparé avait trouvé au château de Fréville la douce tiédeur d 'un foyer ime amilié attentive fi réconforter.

M. el Mme Givraines, dans cette petite oasis, si éloignée du bruit et des agitations de la grande ville, avaient élé accessibles aux attraits de la douce vie végétative qui a le sentiment de remplir sa fonction en s'abandonnant au destin qui la gouverne, sans le contrarier par des ambitions effré-nées et lancinantes.

La douleur les rapprochait de la simjilici-té des gens de la terre, leur faisait appré-cier la beauté du destin des humbles.

Avoir lant travaillé, lant lutté, avoir été animé d 'un si formidable vouloir, s'être lancé dans les jilus audacieuses batailles de la vie, avoir consacré son enfance, sa jeu-nesse tout entière axix arides études, avoir passé tant de nuits dans les chiffres, jienché sur le mystère des équations, des logarith-mes, du calcid intégral ou différentiel, avoir volontairement arraché de cette existence, tous les agréments, en avoir eSclirjK' presque loules les joies : ne s'être pas donné une heure de détente, de réjiit, de relai, afin de monter plus haut, de conquérir plus de mérites moraux pour rendre davantage de services ii l 'humanité, et s'ajiercevoir que cette vie si remjiliè a été vaine 1

Comprendre qu'elle n'a |)as élé compara-ble en félicité, en douceur, celle de l ' h u m ble artisan qui confectionne des sabots de bois dans son iVhope, qui laboure la terre jMur confier au sol l'esjKùr de smoissons prochaines.

M. Givraines, involontairement, comjsa-rait sa vie de grandes entreprises et de lar-ges essors celle du laboureur et celle-ci lui paraissait plus belle, aussi noble, plus, fertile en émotions de joie,

les généraux trop peu au courant dès progrès de l'art de tuer.

« Sommes-nous prêts pourla prochai-ne guerre » , telle était la préocupation paradoxale du pacifiste M. Baron, qui, par ailleurs, refusera de voter les crédits nécessaires à la défence nationale.

Non, prétend-il, nous ne le serons que si nous utilisons de l'alcool indus-triel du Nord pour fabiquer de la poudre, beaucoup de poudre, et le surplus pour constituer un fameux, mais encore hypothétique carburant national qui nous libérera de la tutelle des pc troliers anglais et américains.»

Comment tant » d'impérialisme» entre-t-il dans l'âme d'un communiste? Mystère et Viticulture ! C'est que si l'alcool, dit naturel, du Midi, est sur le marché; il se vendra cher. Détour-nons donc vers le moteur l'alcool de betteraves du Noid, pour le plus grand profit de la défense nationale., et des viticulteurs des Basses-Alpes et d'ail-leurs. Cela vaut bien un petit air de trompette épique 1

Ahl que l'on plante volontiers le drapeau national sur un intérêt par-ticulariste, et comme les grands senti-ments sout commodes pour entortiller la publicité., et les naïfs ! Si les com-munistes n'ont pas encore le front unique ils ont déjà le visage double du Janus à deux faces; c'est plus facile et plus utile.

CLOlt 'RE UE LA CHASSE

La clôture générale de la chasse est fixée

au Dimanche i4 .lanvier jjrochain dans tous

les départements à l'exception de ceux dJAl-

sace cl de Lorraine.

-0-0-

La crise fie l'inlelligence, :. « Dans notre déniocratie, (jui a retenu un jjeu trop à la lettré le principe de l'égalité, imjiossible d'ailleurs ii établir, et à faire respcctei' même chez les bolcheviks, l 'homme instruit est, à la fois, jalousé et méjjrisé. »

Le Radical.

CONSEIL MUNICIPAL

Le Cr.iseil municijjal se réimira le vendre

di d.Vembre, il 8 h. 1./2 du soir, au lieu

oi'dinaire des séances, jiour délibérer sur

les affaires ci-dessous :

1 Uajiporl de la conuuission des finances

sur le projet de budget 1923. II. Rai)j)ort de la commission de la voirie. III. Affaires diverses.

REt;EïTE MUNICIPALE

Les bureaux de la Recette Municipale sojit Ircnsférés il la Mairie et ouverts au jiublic de 9 à IT heures J el de i3 heures i à iG h.

- 0 0 -

Caisse d'epargne de Saumur Séances des 44, ¡6 el 4 7 décembre 4922

Sous la pré.sidence de MM. Perrein, Moureaux, Moreau.

Versements de 73 déposants, 16 nouveaux, G7,422 fr. ^

Remboursements : 60,966 fr. LA CAISSE PAIE QUATRE POUR CENT.

La Caisse paie, le jour même de la de-

mande, les remboursements jusqu'à i.ooo fr.

après dépôt préalable du livret, de midi à

I heure.

I-:LI;CTIONS A U T R I B U N A L

DE COMMERCE DE SAUMUR

Scrutin de ballollaye du Décembre jgaa C A N D I N A T S

.luges titulaires :

Louis IMRERT, juge sortant rééligible,

ancien négociant, Membre honoraire de la

Chanilire d(> (Commerce.

Raymond de LUZIC, juge sorlant rééli-

gilile. Négociant en vins mousseux. Prési-

dent du Syndicat des Vins mousseux. Pré-

sident de l'Union des Syndicats et Groupe-

ments des Industriels el Commerçants de

l 'Arrondissement de Saumur.

.luges sujipléants :

.lean-'Bai)tis6e ROBERT, juge sujipléanl

sortant rééligible, ancien commerçant. Se-

crétaire de la Chanibre de Commerce, Vice-

Président du Syndicat des Commerçants dé-

taillants dé Saumur.

Albert MEYER, juge suppléant, sorlant rééligible. Négociant en Vins mousseux. Membre du Syndicat des Vins mousseux.

12 heures ; .Nantes, i5 heures ; Angers, 17 heures ; Saunmr, 17 h. 5o ; Tours 19 heu-res ; Paris, aa h. 3o), lious venons de rece-voir la lettre suivante de la Compagnie des Chemins de fer d'Orléaus, nous informant que satisfaction nous sera donnée très JMO-chainement :

Monsieur le Président, (( Comme suite à vôtre lettre du 3i oc-

lobre, j'ai rhouneur de vous faire connaître M. le Président, cjue noire étude concernant le rétablissement du train express type 38, d'avant-guerre, vient d'aboutir el que nous mettrons ce train en marche jiendaut la période du 2/1 mars au la avril (fêles de Pâques) et journellement, à jiartir du 19 mai jirochain (dépari du Croisic vers 11 h. 1//1. Arrivée à Paris-t)r.say vers 32 h. 3/.'i).

« Nous jiensons que vous voudrez bien voir dans celte création le vif désir de noire Coinjiagnie d'améliorer, dans toute la mesure du j)ossil)le,les relations de la région de Saumur avec Nantes, Angers, Tours et Paris et les jiriucijialos localités intermé-diaires.

((-Veuillez agréer, M. le Président, l'assu-rance de ma considération la jilus distin-guée. »

Le Chef d'exploitation.

CHAMBRE DE COMMERCE DE SAUMUR

Rétablisseinet^t d'un express de soirée Comme suite aux nombreuses démarches

faites, depuis deux ans, par la Chambre de Commerce de Saumur, appuyées jjar les Chambres do Commerce de Sainl-Nazaire, Nantes, Cholet, Angers, Tours et le Conseil général de Maine-et-Loire, en vue d'obtenir le rétablissement de l'express de soirée qui existait avant guerre (départ : Sainl-Nazaire

Il s'abandonnait à des méditations dans lesquelles il se voyait un humble fils de la terre, habitant une paisible chaumière en-tourée d 'un vergej- plein de pommiers et cette condition lui paraissait la plus heu-reuse.

Un travail réglé par l'astre du jour, chan-geant avec les saisons n'apportant jamais de déboires, ni de déceptions, un travail utile au premier chef, noble puisque des empereurs, des guerriers fameux et des poètes l 'ont exercé, l 'eût occupé.

Il enviait et admirait ceux qui lui de-mandent de donner un but d'éléVation à leur vie, qui cultivent la même terre que des générations leur ont transmise et qu'ils légueront aux générations (jui les suivront.

11 se disait : — Si j 'avais été un robuste paysan, bien

équilibré de corps et d'esprit, rivé à un pe-tit coin de terre, u mes » fils eussent été de solides gaillards, pleins de bon sens, de ru-des travailleurs au regard bien franc, bien clair. Mon arbre généalogique n'eût poinl abouti à ce pauvre fruit atrojihié, chétif, malade moralement.

-\h I si ma vie élait à recommencer, je lui donnerais une autre orientation !

Le directeur-administateur des grandes Tréfileries do la Seine, universellement con-nu jxmr les innovations qu' i l avait cn'-es dans l ' industrie, comblé d'honneurs, et qui avait reçu à s<i table des souverains venus pour visiter ses ateliers modernes, ami d 'un nombre incalculable d'anciens polytechni-ciens, .ses condîscijiles qui avaient suivi son extraordinaires carrière, d 'une multitude d'hommes politiques notoires, de tout ce que le monde comptait de savants, d'ingé-nieurs. d'inventeurs, le directeux des gran-des Tréfileries de la Seine, regorgeant de richesses, entouré de l'estime de ses pairs el de l 'admiration de ses inférieurs, regret-tait de n'avoir pas eu le sort du plus obscur des agriculteurs de Fréville.

11 enviait leur taille restée droite el sou-

ple, leur voix sonore, la discrète intimité daient contre les entreprises des errants el des jaloux malveillants.

11 enviait leur appétit robuste, la frust'; simiilicilé de leur existence et lout ce qui en faisait l 'ornement : de nomi)r,'ux (ii-fants dociles, obéissants, respectueux et tra-vailleurs, une ménagère alerle, intrépide et active.

Lui qui avait assisté à tant de banquets élaborés par les chefs des restaurants illus-tres de la capitale, et qui n'avait accordé qu'une attention modérée aux mets recher-chés, aux i)lats comjiliqués et rares, il son-geait tout à coup avec tristesse aux incom-parables suavités d'une tasse de lait qu'ont vient de traire, aux apjiélissanles couleurs et aux tentaules formes d 'un beau fruit en-core suspendu à la branche, aux qualités d'une volaille que l 'on ravit à la basse-cour au moment de la mettre en broche, aux exquises vertus des légumes que l 'on va quérir au jardin un peu avant l 'heure du re jMS.

11 jjensail aux solides, aux immuables et sûres amitiés que l 'on se Crée au village ; à l'air chargé d'oxygène qu'on y respire et qui eût gardé à sa femme les fraîchis cou-leurs de la liomie santé avec toutes les for-ces (jui l'avaient abandonnée et qu'elle es-sayait vainement de reconquérir.

.\1. (iivraines s'apercevait qu'il n'avait pas vécu, qu'il n'avait i)as eu le lemjis de re-marqtier qu'il s'était trouvé rlans des con-ditions jjarticulièrement favorables el que le destin l avait choyé, comblé, gâté.

Et quand, dans les courtes promenades solitaires qu' i l faisait à pas lents pour se donner enfin, sur le lard, des tœasions dVdmirer des choses vraiment belles, plus artistiques que toutes celles que contien-nent les musées du monde d'harmonieux paysages, de beaux horizons, un émouvant coucher de soleil ou un poétique clair de de leur foyer qu'une grille devant le j3rdi-net et un chien alx)yanl dans la cour défen-

- 0 - 0 -

EGLISE SAlVr-PIERRR

Conférences Nous rajiiJcloiis que ce soir a lieu la jire-

mière des conférences annoncées : demain

.leudi j)uis Vendredi, elles se poursuivront

aux mêmes heures, soit 20 heures i5. Elles

seront données par M. l'abbé Guiuhut, Au-

mônier du Cours Dacier, el spécialement

réservées aux honiiues et aux jeunes gens.

NANTILLY

Rl'TRAITi: POUR LES HOMMES

liT LES .lliUNES (ÎENS

l 'ne retraite préparatoire à la fêle de Noël

sera donnéi! aux hommes et aux jeunes

gens dans la chajielle du Patronage St-Jo-

sejdi, .leudi, Vendredi el Samedi, à huit

du soir.

Les conférences seront faites i)ar M. l'abbé

Emériau, Aumônier des Sœurs de Ste-Anue.

Tous les honnnes et jeunes gens de la pa-

roisse sont instaminent jHiés de vouloir

bien profiler de cette grâce signalée de la

retraite.

LA FOIRE

Ce fut dans unq bien triste journée (JUQ prit fin notre foire annuelle. Malgré l'iii-clémenle température, les plus fervents osèrent déambuler devant les baraques qui, cerles, durent regretter ces imjiédimeiita. Quoiqu'il en soit, espérons que les forains ne nous en voudront pas de ces inalencon-treuses averses et qu'i ls nous reviendront l'an prochain, jiour la grande joie de tous.

lune, quand il s'était arrêté pour parler au cantonnier de la route, aii facteur des jws-tes, au berger dans sa lande, au jardinier, au meimisier ou au maréchal-ferrant, il se disait : (( Voilà des hommes heureux, plei-nement heureux et qui ignoreront toujours les écrasantes tristesses qui rongent la mère de mon fils, qui racheminent vers le tom-beau et (jui empoisonnent toutes mes jien-sées. Ils ont souffert peut-être de la pauvre-té, de la misère ; ils ont eu des déboires, dés malchances, mais ils ont eu la consola-tion de se dire qu'i ls ne méritaient pas leurs épreuves. Moi, j 'ai vécu pour courtiser la gloire el la fortune, j'ai oublié ou dédaigné les conseils du cœur ; j'ai voulu vivire à la ville, dans le monde et n'avoir qu'un seul enfant. Mes vœux étaient dangereux, notre vie manque de centre, d'équilibre et elle se terminera dans le gâchis, dans les humi-liations, à vau l 'eau. »

De même que M. Givraines éprouvait, au contact des choses éternelles et en présence des merveilles de la nature, des impressions d'une fraîcheur et d 'une nouveauté exqui-ses ; de même qu'i l apprenait à apprécier et à aimer les humbles en les connaissant, ii trouvait dans le commerce des enfants d'innombrables sources d'émerveillement.

Leurs voix aiguës, les jeux, leurs rires contenaient un attrait, un charme captivant une ineffable jioésie.

Son fils avait élevé jiar urie nourrice, des bonnes, des précepteurs, des étrangers. Dans h; tourbillon des affaires qui l'emjx);-- ! tait, .M. (Iivraines n'avait accordé qu'une jK-nsée distraite à l'éducation de ce garçon indocile el récalcitrant. ^

De temps en temps, il lui av^it distribué un blâme, un reproche, une réprimande, du haut des préoccupations sur lesquelles ses intérêts le guidaient, mais il en avait été distant toujours, comme étranger.

(A Suivre)

f

Page 3: Ill Jélial trè s Les Loi p'os préparn earchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · C'est, e effetn un de,e fais - blesses. du Blo nationalc sans

SALML'R A LA FÉDÉRATION NATIONAL:: DES MUTILÉS

Lo. Jeudi courant, s 'est tenue à Pari.-,, la réunion de f in d 'année d u Conseil d'Ad-ministration de la Fédération Nationale d; s Associations Françaises de Mutilés, Réformi's et l euj'es de Guerre.

Cette très importante réunion îut_présid;'o par M® Laroche, Président de la Fédération des Mutilés, Veuves et Ascendants de guerre de l 'arrondissement de S a u m u r et environs. Membre du Conseil d 'Adminis trat ion de l 'Office National des muti lés et de la Fédé-ration Nationale.

Un ordre d u jour très chargé appelait la

nombreuse assemblée à étudier de mult ip les

questions intéressant toutes les victimes de

la guerre et la préparation de deux Congrès.

Le premier, celui des Associations de m u -

tilés et anciens combattants de l ' A f r i q u e du

Nord (lui doil se tenir à T u n i s les G et 7 .lan-

vier 1928.

Le deuxième est le Congrès de la Fédéra-

lion Nationale q u i se t iendra à Paris les 17

ot 18 Mars prochain, et sera clôturé par u n e

iisseniblée plénière à la Mairie d u 10® arron-

dissoment sous la présidence de M. Maginot,

Président fédéral, Ministre de la Guerre et

des Pensions.

Félicitons notre compatriote de r i i p n n e u r

que lui f irent tous les représentants des

l 'Y'dérations réunis, en lu i accordant leur

confiance, si justement placée et qui n'est

que le tr ibut de reconnaissance que les vic-

times de la guerre de notre département

doivent ?i leur jeime représentant toujours

dévoué la p lus noble des causes.

- 0 - 0 -

LES AMIS DE TERPSICHORE

Nombreux et sélecte est leur société, qui

poxir la première fois ce soir se trouvera

réunie dans les salons de l 'Hôtel de Londres.

CHEZ L.1.S CHEMINOTS

Ce fut grande liesse samedi soir à l 'hôtel

de Londres ofi le Comité de l 'Orphel inat

des chemins de fer organisait u n e soirée

dansante en faveur de sa caisse de secours.

La fête fut p le inement réussie et les cou-

I)les évoluèrent l o n g u e m e n t sous les déli-

cieuses modulat ions d ' u n excellent orches-

tre :• les chanteurs furent m ê m e de la fête.

En résmné, bonne soirée pour les invités

qui , en se divertissant, procurèrent aide et

secours à l 'œuvre intéressante de l 'Orphe-

linat des chemins de fer.

AU MERCURE-CLUB

Nous rappelons que la première confé-

rence d u Mercvre-clvb aura l ieu le Mercredi

27 Décembre 1922 dans la salle des fêtes de

l 'hôtel de Londres.

Elle sera faite par M® Laroche sur u Le

Théâtre d el a Foire ».

On jouera ensuite Maistre Pierre Pathelin,

farce d u xv®, et Le Médecin malgré lui, de

Molière.

La location sera ouverte à l 'Hôtel de Lon-

dres le Mardi 26 Décembre de 10 à 17 heures

pour les m e m b r e s honoraires et le Mercredi

27 pour les autres personnes. E n raison d u

petit n o m b r e de places, il est prudent de

louer. Téléphone pour la location : 0,59.

Les personnes q u i désirent assister à cette

conférence et q u i par suite d ' u n oubli in-

volontaire n ' a u r a i e n t pas reçu d' invitations,

pourront s 'en procurer soit au secrétariat

d u Mercure-Club, 36, r u e Dacier, le jeudi

de 17 à 19 heures, soit au bureau de loca-

tion.

O n n o u s prie de prévenir les dames qu ' i l

leur sera d e m a n d é de quitter leurs chapeaux

s ' i ls gênent des spectateurs.

Nous a p p r e n o n s enf in que le Mercvre-Clvb

v ient de faire faire u n décor entièrement

nouveau q u i permettra des mises en scène

e x t r ê m e m e n t intéressantes.

-0-0-

AU THÉÂTRE

Vendredi 22 Décembre, à 8 heures 3o

M. CÉSARIN, Ecrivain Public,

par la Tciurnée Baret.

Bien r^ires sont les spectacles, qui comme

celui-ci, savent être à la fois u n amuse-

ment f îél icat pour tous les publics et u n ré-

gal p o u r les f ins lettrés.

Quellin jolie histoire q u e celle do M. CË-

SARIN, Ecrivain public, quel le jolie hisloire

que tous, petits et grands, peuvent entendre

Une interprétat ion de choix la raconte.

C o m m e Mlle Roussey r e m p l i t de charme

ce rôle d 'Isabelle et quel le a l lure Mlle Josa

Milan d o n n e au perSoiinàg'c de Rosereine,

la comédienne d u Théâtre F r a n ç a i s !

C'est avec plaisir q u e les habi tués des

Tournées Baret retrouveront M. Montbars,

plein de b o n h o m i e et de douceur dans ce

personnage si é m u de M. CÉSARIN.

Nous n e saurions trop féliciter^ à u n e

«'poque ofi les représentat ions théâtrales

doivriit être choisies avec discernement pour (jue les familles puissent y assister, l ' éminent imprésario de nous révéler les chefs-d'œuvre si français et si plaisants et de permettre ainsi à tous de venir prendre ce plaisir si rare et si f in d ' ime belle soirée ci.nsée par une belli.' pièce et de bons ac-teurs.

-0-0-

RIEN QUE C E L A ! ^ C'est fort simple et facile. En l'espèce, il

s agit uniquement d 'une ampoule électrique qui , par sa présence, rendrait le plus grand des services et serait la bienvenue.

Car elle fait défaut au tympan de ¡>11. trée principale de notre bel hôtel des pos tes : sans elle, l 'obscurité voile le péristyle et. la lueur oblique de celle du pan co i-ié, jette une pénombre défavorable.

Par ces soirées humides que nous avons vécu el on le fr imas rend le pavé glissi.n!. quelques chutes se sont produites, l)-eii merci, sans gravité, mais enfin quand on peut les éviter...

Souhaitons que les étrennes nous var;nt ce petit confort. '

— 0-0

AU MOTO-VÉLO SAUMUROIS '

Le Comité du M. V. S. n 'a pas perdu son

temps. Ses membres récemment nommés,

viennent de se mettre à l 'œuvre et, réunis ,

ces joiirs-ici au Café de la Ville, ils ont arrê-

té définit ivement lo calendrier sportf de.

l 'année igaS qui est précieux.

La nouvelle saison sera chargée et si les

deux dernières, 19.21 et 1922, ont procuré

du beau sjiort cycliste dans notre cité, on

verra par la lecture du programme ci-des-

sous que 1923 mérite un succès supérieur.

Parmi les grosses "manifestations qui se

dérouleront sur le vélodrome de la Loire,

soulignons : le Grand Prix de la Pentecôte,,

celui du Conseil numicipal , lo Grand Prix de

Saumur , le Petit Tour de France dont on se

souvient le gros succès obtenu en 1922 ;

puis tout particidièrcment les Douze heu-'

res fi l 'Américaine qui, pom- la première

fois, se disputeront en notre ville.

Les organisateurs ont voulu, en traçant

le calendrier du Moto-Vélo Saumurois pour

l 'an 1923, que notre cité connaisse, en ma-

tière cyclisme, les mêmes émotions que les

grandes villes provinciales ; nous sommes

persuadés que les véritables sportsmen fort

nombreux résidant à Saumur, réserveront

bon accueil à la cotisation du Club, démon-

trant que ce ne fut pas en vain q u e l 'on

élut tout dernièrement u n bureau au sein

de la Société, lequel a déjà démontré son

dévouement à la cause du .Cyclisme.

Le Calendrier pour 1928

i4 janvier. — Sixième sortie Hivernale Club.

28 janvier. —- Septième Sortie Hivernale Club.

II février. — Huitième Sortie Hivernale Club. •

2/, février. — Conférence de Christophe.

25 février. — Finale de la Coupe Wonder; Cross Cyclo-pédestre 20 kilomètres.

4 mars. — Course de Classement Club, 25 kilomètres.

11 mars. —- Brevet militaire Club, 5o kilo-mètres.

18 mars. — Course sur roule Club, 75 kilomètres.

25 mars. — Brevet militaire Club, 100 ki-

lomètres.

I®"' avril. — Sortie sur Angers à l'occa-

sio nde la roue d'Or.

8 avril. — Grand Prix Perrin sous le pa-

tronage de l 'Ouest et Grand Prix d'Ouver-

ture au Vélodrome. Vitesse.

29 avril. — Vélodrome. Cinquante kilo-

mètres à l 'Américaine. Championnat du

Club ; vitesse.

6 mai. — Championnat du Club sur rou-

te, 100 kilomètres.

10 mai. — Sortie pour Paris-Tours.

20 mai. — Trophées des Provinces Won-

der, sous le patronage de l 'Ouest et Vélo-

drome.

31 mai. — Piste. Grand Prix de la Pen-

tecôte.

10 juin. — Vélodrome. Grand Prix du

Conseil Municipal.

12 août. — Vélodrome. Derrière moteurs

Grand Prix de S a u m u r .

2C août. — Vélodrome. Vitesse et Améri-

caine. Circuit de Saumur.

9 septembre. — Vélodrome, Petit Tour

de France, 100 kilomètres.

a3 septembre. — Vélodrome. Derrière mo-

tos. Prix de clôture.

30 septembre. — Brevet militaire, i5o ki-

lomètres. En Octobre, Grand Banquet suivi de Bal.

— 0-0

i8e Foire aux Vins d'Anjou des 6, 1,S et9 Janvier 1923, place du

Champ-de-Mars, à Angers. Les Viticulteurs de Maine-et-Loire

sont prévenus que le dernier délai pour

se faire inscrire comme exposants de Vins est fixé à aujourd'hui 20 Dé-cembre 1922 .

Après cette date, l'exposant retar-dataire n'aura pas droit à l'inscription au Catalgue de la Foire.

Actuellement, tous les emplacements pour instruments, appareils ou produits utilisés en viticulture et en œnologie sont retenus.

Le Secrétaire Général de l'Union des Viticult. de M.-et-L.

D^ Paul SIGAUD. -o-o-

Etat-Civil de Saumur du 17 décembre au 20 décembre 1922.

NAISSANCES Gérard-Jean Maloubier, rue ^Beaure-

paire, 47. Anne-Marie de Lafond, 53, rue d'Al-

sace. PUBLICATIONS DE MARIAGES Pierre Bécasseau, maçon, rue du

Vieux-Pont, 1, et Germaine Pauvert, rue de Fenet, 36, tous deux à Saumur.

MARIAGES Jules Lestienne, gazier-plombier, a

épousé Marie Fouré , ménagère , tous deux à Saumur.

DÉCÈS Daniel Dreux, époux Montgirault,

30 ans, fondeur, 13, rue Waldeck-Rousseau.

Marie Leclerc, 36 ans, célibataire, brodeuse, rue Fourier, 5.

Pauline Bruneau , veuve Lambert, 62 ans, à l'hôpital.

Emile Porchet, époux Lobjeois, 60 ans, sans profession, à l'hospice.

François-Jacques Forestier, époux Chemmeau, 70 ans, sans profession, rue de la Croix Verte, 56.

TR IBUNAL C O R R E C T I O N N E L

Audience du i6 Décembre 1922

Opposition. — Le n o m m é Alliot Félix, 47

ans, ouvrier meunier à Vihiers, condamné

antérieurement à i5 jours de prison pour

ivresse en récidive fait opposition d u juge-

ment, mais ne se présente pas encore cette

fois. Le Tribunal confirme purement et

s implement.

Ivresse. — Baudin André, 54 ans, culti-

vateur à Louerre, comparaît c o m m e récidi-

viste d'ivresse. Il est condamné à 48 heures

de prison, .25 francs d 'amende et la perte

de ses droits civils.

Lait mouillé. — Une cultivatrice de Terre-

fort à Saint-Florent est poursuivie pour

avoir n[iouillé son lait dans la proportion

de 4o% : la f e m m e A u m o n t Eugénie née

Richard, 3i ans, est de ce fait condamnée

à 5o francs d 'amende.

Affaire de coups. — Les nommés Thibault

Prosper 21 ans, cultivateur au Vaudelnay-

Rillé, Pôinot François, ai ans, soldat au 7°

hussards à Angers, Delogeau Auguste, 21 ans

soldat au i35® d'Infanterie à Angers, sont

inquiétés pour coups et blessures sérieuses

ils écopent chacun 24 heures de prison avec

sursis.

Dévastation de récoltes. — Dézé Eugène,

se ans, Ménard Charles, 43 ans, et Decron

Stanislas, 65 ans, tous les trois champigno-

nistes au C h a m p Bruère, c o m m u n e de St-

Cyr-en-Bourg, sont poursuivis pour dévas-

ter des récoltes : le premier est condamné

à 48 heures de prison et 25 francs d 'amen-

de, Ménard à 48 heures avec sursis et le

dernier est relaxé.

Faux état-civil. — L'ouvrier métallur-

giste Marchand Gabriel 33 ans,de Cherbourg

déjà détenu esl poursuivi pour usurpation

d 'étal civil : le Tribunal lui inf l ige 6 mois

de prison qui se confondront avec la peine

qu' i l purge actuellement.

Y o l — Le journalier Dureau J«an-Bap-

liste, 57 ans, domicil ié à Douces, esl inquié-

té pour vol d 'al lumettes et divers objets :

il s 'entend condamner à 16 francs d 'amen-

de.

Outrages. — Jean Poiron 89 ans, culti-

vateur à Verrie est poursuivi potir outrages

à garde-champêtre : 16 francs d 'amende

avec sursis.

Blessures par imprudence. — Murian Jo-

seph, 38 ans, cultivateur aux Verchers, est

ixiursuivi, pour avoir involontairement

blessé un nonmié Véger, à .Nueil. lors d ' ime

IKirtie tle chasse : le Tribunal lui infl ige

3o francs d 'amende.

Le bien d'autrui. — Un journalier du Thoureil, François Lamoureux, 6a ans, esl appelé à la barre ix)ur répondre <hi vol d'u-ne échelle au préjudice de son voisin : il s 'entend condamner à a5 francs d 'amende.

V ARIÉTÉ

Le Mensonge Jacqueline se sentit pâlir quand elle vit

s'avancer vers elle, toujours avantageux f l

élégant celui qu'el le avait si profondément

aimé, en qui elle avait eu si sottement con-

fiance et qui avait trahi honteusement tou-

tes ses promesses et lous ses serments se-

crets.

Elle aurait dû s'attendre à rencontrer Pa-

trice u n jour chez les Marsan, puisqu' i ls

étaient l ' u n et l 'autre du cercle de leurs re-

lations,mais elle n'avait pas supposé qu'el le

le retrouverait ce soir-là, le croyant absent,

ni surtout qu'el le le verrait s'avancer vers

elle, la lèvre f leurie d ' u n sourire, aussi dé-

sinvolte et léger que si rien jamais ne se fût

passé entre eux.

Quand il s ' inclina devant elle pour lui

baiser la main el qu ' i l m u r m u r a en ap-

parié : « je vous aime toujours Jacqueline »

elle faillit tomber à la renverse.

Ses tempes bourdonnaient, ses paupières

papillotèrent, ses jambes fléchirent. Elle

était livide et tremblante comme ces frêles

feuilles de peuplier que la froide bise d'au-

tomne affole el rend toutes frémissantes.

Elle se contenta de hausser les épaules de

mépris, sans avoir même la force de retirer

sa main qui se crispait involontairement el

dont elle eût voulu griffer ce visage de traî-

tre, arracher ces yeux au regard allier et

tr iomphant qui s 'élait posé sur elle com-

me la griffe d ' u n tigre sur sa proie.

Elle l 'écoutait formuler ses compliments

empoisonnés qui avaient jeté le trouble

dans sa conscience el dont il se servait

avec une virtuosité de Don Juan habile, qui

n 'entend pas q u ' o n lui résiste ou qu 'on lui

garde de' la rancune pour ses infidélités.

Et tout à coup, devant cette comédie qu ' i l

jouait, elle fut prise, elle aussi, de l 'irrésis-

tible d 'employer l ' imposture, par vengean-

ce, pour humil ier el confondre ce bellâtre

trop suffisant, trop sûr du charme de ses

paroles trompeuses et de la grâce de son

élégance maniérée.

Elle imagina u n extrévagant mais vrai-

semblable romaii pour démontrer à Patrice

que sa forfaiture n'avait pas fauché toutes

ses espérances et flétri sa vie.

Elle arrêta sur ses lèvres, le flot des pa-

roles captieuses, d ' u n geste el, lentement,

elle articula :

— Vous m'aimez, diles-vous i* hélas, je

n 'ai plus le droil de vous l 'entendre répé-

ter... Elle eut une hésitation el, en bais-

sant les paupières elle ajouta : a Je ne suis

plus libre... »

— Oh I oh ! f it Patrice, la bouche tordue

par u n rictus d 'amertume, mes compli-

m e n t s ! Je vois que je n 'a i pas eu le bon-

heur de faire sur votre cœur, une impres-

sion bien durable !

— Vous vous trompez et vous vous mé-

prenez encore sur celle vers qui vous re-

venez aujourd 'hui par raillerie ou par dé-

sœuvrement. Je vous ai aimé sincèrement,

Patrice,, et vous ne l 'avez pas compris. . .

Mais laissons le passé mort , dormir dans

sa triste tombe. Vous m'avez donné une

terrible preuve que mes sentiments pour

vous s'étaient égarés et que ce que je

croyais étérnel el solide n'était q u ' é p h é .

mère el fragile. A présent, j 'ai de sérieux

projets d'avenir je suis presque engagée.

— Avec qui P

— Vous né le connaissez pas, il n'est pas

de votre monde ; mais c'est u n cœur droit,

u n honnête h o m m e qui s'esl épris pour moi

d ' u n sentiment profond et grave que je ne

me croyais pas capable d' inspirer, après

les cruelles désillusions de mon pauvre

amour propre. Touchée par une aussi sin-

cère affection et ne m ' e n jugeant plus di-

gne, j 'ai confié l 'aveu de ma faiblesse pour

vous el j 'ai eu cette ineffable joie de cons-

tater que l 'amour dont on osait m e parler

que t imidement s 'accrut el redoubla d'es-

time pour moi. Je sen$ vraiment que je puis

compter sur celui qui m ' a i m e , qui fait tous

ses efforts pour raccrocher à l 'espérance,

mon existence désemparée et que je serai

heureuse pendant tout le reste de mon

existence, si je le veux. Un généreux cœur

pansera les blessures q u ' u n autre m'a faites

voilà pourquoi il faut qu eje vous sois totale

ment indifférente.

— Et vous voulez êlre heureuse do celle

façon ?

— Devenir l 'épouse d ' u n honune honnête

et sûr, délicat et fervent, c'est là une am-

bition dont d'autres quo moi se contente-

raient. Cependant, j 'hésite encore, par scru-

pule. Ma souffrance, mon erreur passées,

sont encore trop, vives el récentes pour que

puisse me persuader que je mérite ce pur

bonheur. Il me semble que je n 'ai pas assè^

expié mon excès de faiblesse,de confiance ol

d 'aveuglement. J'ai demaïuié à celui qui

m'a ime le sacrifice de me permettre de ré-

fléchir, de m habituer à la grande chanco

qui m'échoit , de me pfoparer à m'en ren-

dre digne :

— Vous avez bien fait de sin-seoir à une

décision, s'écria Patrice, dans un élan en-

thousiaste de to'iS son être, c'est moi qui

vous aime, qui vous veux pom- tomme, qui

vous jure que je rachèterai tous mes loris

passés. Je vous aime Jacqueline, croyez-le,

profondément et pour toujours, si je me

suis écarté de mon deVdîT, si j 'ai oublié mi

instant les promesses que j 'avais faites,c'est

que je ne vous coimaissais pas, que je no

vous appréciais pas comme je le fais aujour-

d hui . . . '

Jacqueline l 'écoutait, ravie, heureuse éper

dûment,sentant bien qu ' i l ne mentait plus,

attristée seulement par cette expérience

qu'elle venait d'acquérir que les hommes

veulent qu 'on les trompe, el que le men-

songe seul a un irrésistible prestige à leur.s

yeux ?

Charles VAL.

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13 49 1* 0« 14 17 14 IS 14 46 15 08 15 35 15 54 16 06 16 18 16 16 16 35 16 47 16 55 17 01 17 15 17 «1 17 40 17 49 18 03 18 10 18 13 18 17 18 18 18 54

OBSERVATIONS. - L'heure des Chemins de fer de l'Anjou esl celle de Paris. Les Station« (le,i Che-mins de fer de l'Anjon qui ne sont pas admises i trafiquer direclement avec les stations des réseau« de l'Orléans et de l'Etat ne délivrent des bilMs de voyageurs que pour les stations de Baugé, Noyant-Méon, Saumur-htal, Nanlillj, Doue la-Fontaine :, Cholet, Chalonnes-Elal, et lu Possjmiere,mai le • enregistrenl les bagages el les chiens pour leur deslinalion détînitive sur ces réseaux.

En principe, les trains mixtes de voyageurs et de (Darchandises du réseau Anjou n'étant pas attendu» dans les gares de jonction par les trains de vo;.-- . geursdes réseaux voisins, en cas de retard de c« trains mixtes la correspondance n'esl pas garanti La correspondance n'est pas non p us garantie pour les trains mixtes correspondanl» ai-delà des délais d'attente prescrits par l'admlniitrallon é - artemeD taie.

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8 02 8 10

7 51 7 57 8'12 8 17 8 24 8 46 9 14 0 29

10 13 10 51 12 22 14 51 17 20

747

5 26 7 30

10 06 10 39 11 06 11 15 11 25 11 34 11 41 11 60 12 20 12 27

12 12 08 12 28 12 33 12 40 13 10 13 38 16 00 16 43, 17 35 19 43 21 44

713

8 51 10 47 13 59 14 39 15 14 15 23 15 34 15 44 15 52 16 04 16 30 16 38

787 EXPR.

16 39 16 45 16 53 17 50 18 21

2791

22 15 3 41

8 » 9 37

10 38 11 49 12 11 12 29

12 58 13 21

13 44 14 07 14 31

15 23 16 ;'I3 18 17 20 45

799 RAP..

9 15 10 48

13 39 13 42

14 24

777

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15

19 26 20 27 21 40 22 52

511

12 22 15 05 16 55 19 35 20 05 20 32 20 40 20 50 20 59 21 07 21 16 21 33 21 40

21 41 21 46 21 53 22 08 22 35

783 EXPR.

20 20 22 12 23 18

0 35

1 40 1 45

2 11 2 35

781 EXPR.

21 25 23 09

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2 23 2 26

3 13 3 23

4 16 5 27 7 18 9 55

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784

5 40 6 11 6 24 6 31 6 35

702

5 45 7 22 7 56 8 42 8 54 9 22 9 34 9 41 9 45 9 46 9 51

6 36 cncn 6 43

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788 768 . 2772 3MCS

770 EXPR.

780 EXPR.

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6 55 9 45

11 42 12 32 12 52 13 20 13 48 14 07

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

9 50 16 30 20 12 21 35 22 05 22 50

18 45 21 11 22 41 23 39

Ó 28 0 38

6 55 9 45

11 42 12 32 12 52 13 20 13 48 14 07

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

9 50 16 30 20 12 21 35 22 05 22 50

18 45 21 11 22 41 23 39

Ó 28 0 38

6 55 9 45

11 42 12 32 12 52 13 20 13 48 14 07

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

9 50 16 30 20 12 21 35 22 05 22 50

18 45 21 11 22 41 23 39

Ó 28 0 38

6 55 9 45

11 42 12 32 12 52 13 20 13 48 14 07

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

9 50 16 30 20 12 21 35 22 05 22 50

18 45 21 11 22 41 23 39

Ó 28 0 38

.. .. .. ..

6 55 9 45

11 42 12 32 12 52 13 20 13 48 14 07

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

9 50 16 30 20 12 21 35 22 05 22 50

21 18 21 46

23 55 0 17

18 45 21 11 22 41 23 39

Ó 28 0 38 10 05

10 40 10 53 11 11 05 11 23 11 28

13 35

6 55 9 45

11 42 12 32 12 52 13 20 13 48 14 07

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

9 50 16 30 20 12 21 35 22 05 22 50

21 18 21 46

23 55 0 17

18 45 21 11 22 41 23 39

Ó 28 0 38 10 05

10 40 10 53 11 11 05 11 23 11 28

13 35

6 55 9 45

11 42 12 32 12 52 13 20 13 48 14 07

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

20 14 20 27 20 34 20 38 20 39

J O 44

21 18 21 46

23 55 0 17

18 45 21 11 22 41 23 39

Ó 28 0 38 10 05

10 40 10 53 11 11 05 11 23 11 28

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

20 14 20 27 20 34 20 38 20 39

J O 44

21 18 21 46

23 55 0 17

18 45 21 11 22 41 23 39

Ó 28 0 38 10 05

10 40 10 53 11 11 05 11 23 11 28

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

20 14 20 27 20 34 20 38 20 39

J O 44

10 05 10 40 10 53 11 11 05 11 23 11 28

4 55 9 07

14 44 16 04 16 40 17 20 17 50 18 26 18 39 18 48 18 52

20 14 20 27 20 34 20 38 20 39

J O 44

10 05 10 40 10 53 11 11 05 11 23 11 28

20 14 20 27 20 34 20 38 20 39

J O 44

10 05 10 40 10 53 11 11 05 11 23 11 28

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46

20 14 20 27 20 34 20 38 20 39

J O 44 .. ..

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

14 Ó7 14 13

14 21 14 38

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46

.. .. 11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

14 Ó7 14 13

14 21 14 38

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46

.. .. _22_09 Ó 4Ó 0 45

1 19 1 22

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

14 Ó7 14 13

14 21 14 38

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46

.. .. Ó 4Ó 0 45

1 19 1 22

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

\i 24 18 55

15 12 15 31 15 57 17 23 18 36 20 10

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

\i 24 18 55

15 12 15 31 15 57 17 23 18 36 20 10

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

\i 24 18 55

15 12 15 31 15 57 17 23 18 36 20 10

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46 2 00

3 25 4 38 6 15

2 40 4 09 5 10 6 45

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

\i 24 18 55

15 12 15 31 15 57 17 23 18 36 20 10

i s 2è 19 05 19 12 19 30 19 41 19 50 20 05 20 17 20 32 21 12 21 46 2 00

3 25 4 38 6 15

2 40 4 09 5 10 6 45

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

\i 24 18 55

15 12 15 31 15 57 17 23 18 36 20 10

2 00 3 25 4 38 6 15

2 40 4 09 5 10 6 45

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

\i 24 18 55

15 12 15 31 15 57 17 23 18 36 20 10

2 00 3 25 4 38 6 15

2 40 4 09 5 10 6 45

11 06 11 14 11 28 11 39 11 47 11 59 12 11 12 23 12 56 14 10 17 30 19 07 21 40

\i 24 18 55

15 12 15 31 15 57 17 23 18 36 20 10

2 00 3 25 4 38 6 15

2 40 4 09 5 10 6 45

S A U M U R - P O R T - B O U L E T — C H I N O N

STATIONS

SnumurOrl. Port- Boulet Avoine Chinon

1803 ; 1809 I 1807 -I •

6 &o! 7 32 7 45

7 21 11 3Ó! 16 29 15 35

11 40 16 52 1 1 5 4 17 10

STATIONS

Chinon .\voine Port- Boulet SaumurOrl.

1802 4836 ! 1810

7 18; 12 46i 7 33 7 40 8 22

13 16 13 3o: 14 18

20 05 20 20 20 29 21 12

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

S A U M U R - B O U R G U E I L I

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil. .

mardi STATIONS (A)

6 50 8 17 8 26

12 31 12 40

15 35 16 33 16 39

Bourgueil. . Port* Boulet SaumurOrL

6 50 7 » 8 2S

11 09 11 18 14 18

(B)

(B) N'a pas lieu le Mardi.

15 11 15 20 21 12

Angers St-L. Martigné.. . Doué-ln-F»«. les Verchers leVaudelnay

I Montreuil a. i ; ' - d. iLoudun .Moncontour

•Poitiers

1855 ; 5493 I 1863 i 1865 ! M.V. ¡EXPR.!

6 . . j 10 12 7 361 11 55 7 57 12 29 8 05' . . . . 8 12 12 48 8 24 13 »

|(I8Î:) 8 43 13 52 9 32' 14 45 9 59 15 14

11 26 16 35

16 01 16 59 17 18i

17 41 OMN. ¡ 17 54 18 47' 19 19| 20 45|

17 43 19 06 19 37 19 45 19 52 20 06

20 18

STATIONS

Poitiers .Moncontour Loudun Montreuil a.

- d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-F"'. Martigné.. . Angers St-L.

5492 M . V .

5 26

5 45 6 05 6 21 6 31 6 59 8 54,

1852 1856

7 04 8 32 9 22 9 56

EXPR. 10 06

10 29 10 43 11 42

10 36 12 17 13 00 13 36 M . V . 14 32 14 46 14 56 15 05 15 25 16 52

1868

16 50 18 27 19 12 19 46

20 08 ' 20 23 20 34 20 45 21 07 22 24

L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S - T O U R S - S A U M U R - - A N G E R S — N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay) dép. Tours dép. Langeais LaC lapelle-s,-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

— dép. St-Martin-de-la-Pl. St-Clément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr.

141 KXPR.

E A EXPR.

21 05 1 11

2 15 2 18

3 04 4 34

21 05 1 20 2 19

'2 42

2 58 3 02

3 26

à 54 5 30

9319 MIXTE

22 45 5 10 5 50

é 12

6 28 6 33

7 17 9 04

3307 OMN.

0 00 6 32j 7 21 7 43 8 > 8 11 8 22 8 38 8 49 8 55 9 02 9 13 9 20 9 50

13 41

101 EXPR.

7 51 11 45

13 6 13 9

13 50 15 26

3319 OMN.

7 51 12 38 13 23 13 45 13 56 14 07 14 18 14 26 14 37 14 43 14 50 15 00 15 07 15 35 20 55

3325

1 2 » 16 30 17 12 17 33 17 45 17 55 18 06 18 18 18 29 18 35 18 43 18 53 19 00 19 28

121 3331 KXPR. OMN.

14 30 18 12!

19 21 19 23

19 59 21 22

14 30 19 30 20 13 20 35 20 50 21 01 21 12 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35

135

20 26 23 38

0 51 0 54

1 3r 2 53

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes dép. Angers dép. St-Mathuriu La Ménitré Les Rosiers St-CIément St-Martin-de-la-Pl. Saumur arr.

- dép. Varennes Port-Boulet La Chapelle-s.-Loire Langeais Tours arr. Paris (Orsay) arr.

3308 OMN.

120 EXPR.

122 EXPR.

•5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 50 7 02 7 16 7 25 7 52 8 30

12 25

6 00 7 21

8 49 10 07 •5 29

5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 50 7 02 7 16 7 25 7 52 8 30

12 25

•5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 50 7 02 7 16 7 25 7 52 8 30

12 25

•5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 50 7 02 7 16 7 25 7 52 8 30

12 25

•5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 50 7 02 7 16 7 25 7 52 8 30

12 25

7 56 7 57

10 42 . 10 44

•5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 50 7 02 7 16 7 25 7 52 8 30

12 25

1

•5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 50 7 02 7 16 7 25 7 52 8 30

12 25

1

•5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 50 7 02 7 16 7 25 7 52 8 30

12 25 '9 Ó8 l i 58 12 25 15 51

1

3316

10 37 11 06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 22 12 31 12 59 13 37 17 40

3358 OMN.

9 40 14 14 14 42 14 51 15 02 15 09 15 15 15 26 15 35 15 48 16 06 16 18 16 50 17 30 21 55

102 KXPR.

12 11 13 33

14 08 14 11

15 05 19 20

3334 O.MN.

16 50 19 30 19 59 20 09 20 18 20.25 20 31 20 42 20 53 21 06 21 23 21 33 22 03 22 42

0 A KXPB.

22 08 23 35

23 59

142 EXPR

22 44 0 12

0 19 0 22

0 52 0 54

0 42 !

1 09' 1 36! 6 50,

1 53 6 50

136 EXPR

0 21 1 41

2 16 2 18

3 30 7 10

S A U M U R A L A F L È C H E

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

Saumur. .dép. j Vivy ! Longué Les Haj-es BrionJÛmelles, Chartrené Baugé Clefs La Flèche.arr.

9 08 14 49. 19 50, 9 20 15 00: 20 01 9 31 15 12! 20 12 9 38 15 20 20 19i 9 43 15 26 20 24 9 49 15 32' 20 29

10 01 15 43. 20 40i 10 17 15 59 20 b5 10 29, 16 11 21 07

LaFléchedép. 6 34' 11 24! 17 29 Clefs 6 4 8 , 1 1 38:17 44 Baugé : 7 04! 11 54 18 03 Chartrené . . . . 1 7 11 12 01 18 10 BrionJùmelles] 7 17 12 07 18 20 Les Hayes . . . . 7 21 12 11 18 24 Longué 7 29 12 19' 18 39 Vivy 7 40 12 301 18 50 Saumur.. arr. 7 EO 12 40 19 01

N.-B. — A moins d'indication contraire, les heures indiquées dans ce tableau sont toujours les heures de départ.

Va par aoa.s, Maire de S a u m a r , p o u r légal isal ioa d e la signature d a Géraat , Bôicl-d< Ville, ù 9cttmvr, U ¡9 U M 4 I U

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