8
En bref Edito Yvon Bertel-Venezia-Président directeur général Voilà un an que la CAHPP a lancé son nouveau département de Développe- ment Durable en santé. Le succès a dépassé et de très loin nos espoirs car jamais nous n’avions imaginé combien les établissements, déjà fortement engagés dans des actions de ce type, participeraient à un niveau aussi élevé à nos travaux. C’est une fierté pour notre profession. Non seulement l’agenda de notre permanente, Muriel Martinez, s’est rem- pli à une cadence infernale, mais 5 commissions régionales se sont mises en place avec la CAHPP et 4 sont en préparation dans 9 régions du pays. C’est un réel succès, auquel les laboratoires et fournisseurs apportent une participation et une collaboration qui démontrent que nous ne sommes pas que des parties commerciales en présence mais des partenaires, décidés à montrer que le milieu sanitaire et social sera le premier à faire des efforts pour ajuster les consommations, réfléchir aux processus, inverser les ten- dances à la surconsommation dans tous les domaines. Pour apporter la preuve de l’engagement de la CAHPP, nous avons fait réa- liser par Primum Non Nocere, présidée par notre ami Olivier Toma, le bilan carbone de la CAHPP et réalisé consécutivement plusieurs actions de limi- tations ou d’aménagement de nos consommations dans plusieurs aspects. L’objectif est de réduire nos consommations au moins de 20% et pourquoi pas de 30 % ; c’est un engagement que j’ai ainsi volontairement signé sur le document officiel dressé à la fin de ce bilan carbone, remis officiellement par Oliver Toma. Mais plus important, l’ensemble des collaborateurs de notre société a contre- signé cet engagement volontairement, donnant ainsi un poids considérable à notre démarche. Le travail à faire est énorme, il apportera un plus à la gestion de nos éta- blissements, à leurs personnels et aux praticiens qui y exercent mais surtout apportera les garanties d’un environnement adapté aux malades qui nous font confiance. Le Développement Durable est à la base du respect d’un avenir commun, concerté, réfléchi, moins coûteux, protecteur… Ensemble, nous construi- sons un milieu de la santé plus sûr et moins consommateur, je remercie tout ceux qui nous y aident d’avoir donné leur temps à la poursuite de cette action prenante. Durablement vôtre Spécial hygiène et déchets Imprimé sur du papier recyclé Un regard différent L’hygiène hospi- talière L’hygiène en santé est fondamentale, elle est au centre des préoccupations quoti- diennes des établissements. Doit-on pour autant nuire à l’homme et son environne- ment pour maintenir une hygiène irrépro- chable ? Ammonium quaternaire, chlore, glutaraldéhyde : ces substances toxiques et cancérigènes pour certaines sont encore utilisées quotidiennement dans nos net- toyants et désinfectants ! Au-delà de ces aspects on pense aussi à la problématique des infections nosocomiales dont nos fédérations et gouvernement ont fait leur cheval de bataille. La certification V2010 y consacre d’ailleurs un large cha- pitre. Paradoxe de nos progrès technologiques, elles seraient renforcées par une trop forte « agressivité chimique » de nos médica- ments et produits d’hygiène par le biais d’un renforcement des résistances bacté- riennes. Mais les implications d’une hygiène respon- sable ne s’arrêtent pas là : allergies cuta- nées et respiratoires, créations d’effluents liquides toxiques, dégradation de la qua- lité de l’air intérieur des établissements… à l’heure où la réglementation tend à se ren- forcer sur ces aspects. La CAHPP a donc souhaité vous donner la possibilité de répondre à ces enjeux en ré- férençant des nettoyants et désinfectants moins nocifs pour l’homme et son environ- nement sans faire évidemment aucun com- promis sur leur efficacité. Conscients de vos enjeux financiers, le coût de ces produits reste pour nous un critère important. On ne doit cependant pas oublier de repen- ser l’acte d’achat dans sa globalité en pre- nant en considération les coûts « cachés » engendrés par un produit sur l’ensemble de son cycle de vie (maintenance, consomma- tions d’eau, d’énergie, coût de personnel, fin de vie). La vraie propreté ne doit pas nuire à la san- té !

Imprimé sur du papier recyclé En brefSpécial hygiène et

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Imprimé sur du papier recyclé En brefSpécial hygiène et

En bref

EditoYvon Bertel-Venezia-Président directeur général

Voilà un an que la CAHPP a lancé son nouveau département de Développe-ment Durable en santé. Le succès a dépassé et de très loin nos espoirs car jamais nous n’avions imaginé combien les établissements, déjà fortement engagés dans des actions de ce type, participeraient à un niveau aussi élevé à nos travaux. C’est une fierté pour notre profession.

Non seulement l’agenda de notre permanente, Muriel Martinez, s’est rem-pli à une cadence infernale, mais 5 commissions régionales se sont mises en place avec la CAHPP et 4 sont en préparation dans 9 régions du pays.

C’est un réel succès, auquel les laboratoires et fournisseurs apportent une participation et une collaboration qui démontrent que nous ne sommes pas que des parties commerciales en présence mais des partenaires, décidés à montrer que le milieu sanitaire et social sera le premier à faire des efforts pour ajuster les consommations, réfléchir aux processus, inverser les ten-dances à la surconsommation dans tous les domaines.

Pour apporter la preuve de l’engagement de la CAHPP, nous avons fait réa-liser par Primum Non Nocere, présidée par notre ami Olivier Toma, le bilan carbone de la CAHPP et réalisé consécutivement plusieurs actions de limi-tations ou d’aménagement de nos consommations dans plusieurs aspects. L’objectif est de réduire nos consommations au moins de 20% et pourquoi pas de 30 % ; c’est un engagement que j’ai ainsi volontairement signé sur le document officiel dressé à la fin de ce bilan carbone, remis officiellement par Oliver Toma.

Mais plus important, l’ensemble des collaborateurs de notre société a contre-signé cet engagement volontairement, donnant ainsi un poids considérable à notre démarche.

Le travail à faire est énorme, il apportera un plus à la gestion de nos éta-blissements, à leurs personnels et aux praticiens qui y exercent mais surtout apportera les garanties d’un environnement adapté aux malades qui nous font confiance.

Le Développement Durable est à la base du respect d’un avenir commun, concerté, réfléchi, moins coûteux, protecteur… Ensemble, nous construi-sons un milieu de la santé plus sûr et moins consommateur, je remercie tout ceux qui nous y aident d’avoir donné leur temps à la poursuite de cette action prenante.

Durablement vôtre

Spécial hygiène et déchets

Imprimé sur du papier recyclé

Un regard différent

L’hygiène hospi-talièreL’hygiène en santé est fondamentale, elle est au centre des préoccupations quoti-diennes des établissements. Doit-on pour autant nuire à l’homme et son environne-ment pour maintenir une hygiène irrépro-chable  ? Ammonium quaternaire, chlore, glutaraldéhyde  : ces substances toxiques et cancérigènes pour certaines sont encore utilisées quotidiennement dans nos net-toyants et désinfectants !

Au-delà de ces aspects on pense aussi à la problématique des infections nosocomiales dont nos fédérations et gouvernement ont fait leur cheval de bataille. La certification V2010 y consacre d’ailleurs un large cha-pitre.

Paradoxe de nos progrès technologiques, elles seraient renforcées par une trop forte «  agressivité chimique  » de nos médica-ments et produits d’hygiène par le biais d’un renforcement des résistances bacté-riennes.

Mais les implications d’une hygiène respon-sable ne s’arrêtent pas là  : allergies cuta-nées et respiratoires, créations d’effluents liquides toxiques, dégradation de la qua-lité de l’air intérieur des établissements… à l’heure où la réglementation tend à se ren-forcer sur ces aspects.

La CAHPP a donc souhaité vous donner la possibilité de répondre à ces enjeux en ré-férençant des nettoyants et désinfectants moins nocifs pour l’homme et son environ-nement sans faire évidemment aucun com-promis sur leur efficacité. Conscients de vos enjeux financiers, le coût de ces produits reste pour nous un critère important.

On ne doit cependant pas oublier de repen-ser l’acte d’achat dans sa globalité en pre-nant en considération les coûts «  cachés  » engendrés par un produit sur l’ensemble de son cycle de vie (maintenance, consomma-tions d’eau, d’énergie, coût de personnel, fin de vie).

La vraie propreté ne doit pas nuire à la san-té !

Page 2: Imprimé sur du papier recyclé En brefSpécial hygiène et

Les solutions d’ hygiène éco-responsable CAHPPGamme Ecolabellisée Les produits disposant de l’Ecolabel européen restent à base de chimie de synthèse mais ils contiennent une quantité limitée de substances dangereuses et sont biodégradables a minima à 60%.

Pour plus de détails, vous trouverez dans la rubrique Développement Durable du site cahpp.fr un résumé des critères couverts par l’Ecolabel européen pour les produits d’hygiène ainsi qu’un comparatif avec le label Eco-cert que l’on peut aussi trouver sur certains produits d’hygiène.

La CAHPP propose des produits labellisés « Ecolabel européen » pour diverses catégories de produits :

- nettoyant surfaces,- nettoyant sols,- nettoyant et détartrant sanitaires,- détergent cuisine,- destructeur d’odeur,- savon liquide pour les mains,- lessive poudre,- produit vaisselle,

- les fournisseurs proposant ces produits :- Diversey : Gamme Pure-Eco, Argos Hygiene : Gamme bio Efficience, - Verso Hygiène : Gamme Ecolabel,- Groupe Prop, Groupe Pierre Legoff.

Pour plus d’informations, contacter : Service Restauration / Economat – M. Jean-René Gabaudan – [email protected]

Gamme chimie végétale Les produits de la gamme Atout Vert de Purodor sont exclusivement à base de matières premières naturelles d’origine végétale et d’huiles essentielles. Ils ne présentent pas de risque à l’utilisation ni pour l’environnement. Ils sont 100% biodégradables et disposent des labels Ecocert ou Ecolabel européen.

Un regard différent

- plonge manuelle et lavage en machine,- dégraissant sols et surfaces,- détergent sols protégés spécial auto-laveuse,- biodégradant fosse septique,- détachant-nettoyant moquette,- désinfectant désodorisant,- nettoyant dégraissant tout usage.

Page 3: Imprimé sur du papier recyclé En brefSpécial hygiène et

Un regard différent

Une série de tests en clinique a été réalisée afin de valider l’efficacité des désinfectants « en situation » et de préciser les protocoles Ad Hoc.

Pour plus d’informations, contacter : Service Pharmacie CAHPP – Mme Violaine Fajolle – [email protected]

Page 4: Imprimé sur du papier recyclé En brefSpécial hygiène et

Un regard différent

Nettoyeur vapeurOn entend beaucoup parler du nettoyage par vapeur sèche mais quels sont ses réels avantages ainsi que ses limites ?Des essais ont été réalisés à la clinique St Roch, Marchiennes et Denain. Les résultats ont été synthétisés ci-dessous. Ces résultats avaient été présentés lors de nos 4ème Assises spéciales Développement Durable par le Dr. Cliche le 21 janvier dernier à Paris.

Pourquoi utiliser la vapeur sèche ?- pour respecter l’environnement,- pas d’effluent chimique, uniquement de l’eau et en faible quantité,- pas de risque allergique,- pas de contact avec des produits chimiques,- la vapeur nettoie,- la vapeur désinfecte (validation par la SFHH),- la vapeur n’induit pas de résistances bactériennes,- la vapeur diffuse dans toutes les directions,- la vapeur permet d’accéder aux zones difficiles.

Les limites et contraintes- l’appareil demande un entretien et une maintenance,- toutes les surfaces ne supportent pas la vapeur (certaines peintures, les Dispositifs Médicaux électroniques, les revêtements de sols calcaires type marbre),- le niveau sonore peut être incommodant pour l’appareil vapeur couplé à l’aspiration en cas de besoin,- la désinfection est effective à condition de : . respecter la température (entre 120° et 170°), . respecter la pression ( entre 4 bars et 8 bars), . respecter la distance ( à moins de 10 cm du support), . respecter un temps d’application.

En pratique, nous recommandons de compléter le nettoyage vapeur sèche par des cycles de désinfection dont la fréquence est à adapter à chaque établissement.

Pour plus d’informations, contacter : CAHPP : Service Biomédical - Tél : 01.55.33.60.83 et 01.55.33.60.79 [email protected]

Page 5: Imprimé sur du papier recyclé En brefSpécial hygiène et

Un regard différent Un regard différent

Désinfection par Voie Aé-rienne (DVA) par peroxyde d’hydrogèneLa Désinfection par Voie Aérienne à base de pe-roxyde d’hydrogène vient d’être référencée à la CAHPP.

- désinfection automatisée des surfaces sous forme gazeuse peroxyde d’hydrogène,- traitement des surfaces jusqu’à 1000 m3 comme : bloc opératoire, zone de conditionne

ment, hotte, isolateur etc.

Mode de fonctionnement :- définition de la quantité de produit selon le volume : 1ml /1m3,- lancement de la désinfection qui s’effectue en deux phases : diffusion et contact,- arrêt automatique,- kit de surveillance de la qualité de désinfection en sélectionnant les points défavorables du local.

Le protocole de désinfection sur le couple machine/produit (NOCOSPRAY/NOCOLYSE) répond aux exigences de la norme NFT 72281 version 2009 contrôlé par l’institut de recherche microbiologique. OXYPHARM recom-mande pour les établissements de santé de travailler avec un débit de 3ml/m3 et avec un temps de contact de 2heures.

Pour plus d’informations, contacter : CAHPP : Service BiomédicalTél : 01.55.33.60.83 et 01.55.33.60.79 [email protected]

Rappel : quel coût pour nettoyer/désinfecter sans nuire ?Le coût de l’hygiène ne se résume pas au tarif d’achat des produits détergents mais inclut d’autres coûts « ca-chés » dont il faut prendre conscience pour obtenir le coût réel d’un système de nettoyage/désinfection :

Avantages- NOCOLYSE est biodégradable à

99.99%,- non toxique, non corrosif, pas de

résidu,- pas de résistance de germe et ni

allergie,- activité uniforme sur l’ensemble des

surfaces du local à traiter,

- aucune pollution de l’air,

- pas d’effluents liquides polluants,

- actions validées : bactéricide, fongici

den levuricide, sporicide, virucide

selon la norme NF T72261.

Page 6: Imprimé sur du papier recyclé En brefSpécial hygiène et

Un regard différent

Interview de Carine CIORAConseiller à la sécurité diplômé – collectes & prestations diverses

Pouvez-vous définir votre rôle de conseiller à la sécurité pour l’optimisation du tri des déchets dans un éta-blissement de santé ?L’obligation de désigner un conseiller à la sécurité est applicable depuis le 1er janvier 2001. Toutefois, pour les éta-blissements de santé dont la seule activité est l’emballage de marchandises dangereuses, l’obligation était fixée au 1er janvier 2002. (Le titre de conseiller à la sécurité est un diplôme d’état renouvelé tous les 5 ans sur concours).

L’ADR en vigueur au 1er janvier 2011 (1.8.3.3.) fixe les missions du conseiller :

- rechercher tout moyen et promouvoir toute action afin de faciliter l’exécution des activités dans le respect des réglementations applicables et dans les conditions optimales de sécurité ;

- examiner le respect des prescriptions relatives au transport de matières dangereuses ;

- conseiller l’entreprise dans les opérations concernant ce transport ;

- rédiger un rapport lors de la survenue d’un accident au cours du transport ou d’une opération de chargement ou de déchargement. Une analyse des causes ainsi que des recommandations doit accompagner le rapport de façon à éviter le renouvellement de tels accidents ;

- rédiger un rapport annuel quantifiant les activités de l’établissement entrant dans le champ de compétence du conseiller. Ce rapport doit également comporter un résumé des actions menées par le conseiller et des propositions faites pour l’amélioration de la sécurité. Il est à conserver 5 ans et mis à la disposition des agents de l’administration habilités à constater les infractions. En ce qui concerne l’optimisation du tri des déchets, je travaille dans les établissements de santé depuis plus de 10 ans, et je me suis spécialisée dans cette filière. C’est avec cette ancienneté que je peux fournir aujourd’hui des formations spécifiques au tri des déchets, des analyses et audits sur la logistique interne des déchets avec mise en place des filières spécialisées (pièces anatomiques, cytotoxiques, recyclables : verres, papiers, piles, néons, matériels informatiques, mercuriels, ….) Quels sont les déchets posant régulièrement problème ?Les déchets à risques psycho-émotionnel sont en général très peu pris en compte dans la collecte des DASRI. Pourquoi psycho-émotionnel ? Les seringues, par exemple, utilisées pour des préparations ou même propres ou encore arrivées en date de péremption sont à collecter en DASRI et non en OM. En effet, un quidam, qui découvre, dans une poubelle, une seringue, considérera qu’il y a un risque pour lui car il est lié au monde médical et il aura toujours la crainte d’une infection ou d’une maladie ….. Psycho-émotionnel !

Ensuite on trouve les emballages, les essuie-mains dans les DASRI. Les piquants, tranchants, coupants, à même le sac ou le carton alors qu’ils doivent obligatoirement être rassemblés dans des boites à aiguilles ou fûts en poly-propylène.

Puis le verre, qui devrait suivre une filière spécifique et ne pas se retrouver dans les DASRI. Risque de blessures et collecteurs très lourds. Les médicaments périmés doivent-ils suivre la filière des DASRI ?Les médicaments périmés doivent être de préférence retournés aux laboratoires pharmaceutiques qui les ont fournis. Ils peuvent suivre également la filière d’élimination des déchets d’activités de soins à risques infectieux à condition que celle-ci aboutisse obligatoirement à l’incinération. Dans le cas où la filière des DASRI se termine par la banalisation, ils doivent faire l’objet d’une collecte sélective avec obligatoirement une finalité à l’incinération.

Page 7: Imprimé sur du papier recyclé En brefSpécial hygiène et

En Bref - Spécial hygiène et déchets/juillet 2011Edité par la CAHPP et tiré à 2500 exem-plaires.Directeur de publication : Yvon BERTEL VENEZIARédacteur en chef : François GAUTIERConception : Guillaume POIRETCAHPP - 20-22 rue Richer 75009 - ParisTel : 01 55 33 60 00 - www.cahpp.fr

Un regard différent

Traitement des BiodéchetsLe site du ministère de l’écologie et l’Adème tiennent à votre disposition le projet de décret relatif à la gestion des biodéchets et le projet d’arrêté fixant les seuils définis à l’article R 543-228 du Code de l’environnement.

Ce décret et cet arrêté sont une conséquence directe de l’article 204 de la loi Grenelle II qui prévoit que, à compter du 1er janvier 2012, les personnes qui produisent ou détiennent une quantité importante de déchets composés majoritairement de biodéchets sont tenues d’en assurer le tri à la source en vue de leur valorisation organique.

Les objectifs de cette obligation de tri dès la source et de la valorisation des biodéchets sont d’augmenter le recyclage des déchets organiques et d’en réduire les quantités orientées vers la décharge ou vers l’incinération.Concrètement, les établissements de santé seront considérés à échéance plus ou moins proche, cela dépend de leur production, « Gros Producteur de Biodéchets ». (cf échéancier ci-dessous).

La CAHPP, par l’intermédiaire de ses départements Développement Durable et Prestation de services, mène une réflexion de fond, afin de vous apporter conseils et solutions.

Page 8: Imprimé sur du papier recyclé En brefSpécial hygiène et