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14 mars 2002, vol. 25, Nº 6 ISSN 1701 3518 Hôpital Louis-H. Lafontaine — www.hlhl.qc.ca [email protected] sommaire 2 Souper-bénéfice 2002 de la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine 3 Le pharmacien à l’HLHL : un véritable partenaire en santé Cesser de fumer, pourquoi et comment? Téléconférence : Pittsburgh 2001 : Con- férence internationale sur la maladie bipolaire. Quoi de neuf ? Des partenariats 4 La santé à portée de mains : Le burn-out Élection générale du CII Félicitations Madame Galipeau! 5 Spécial Pâques : Jeux olympiques et rê- ves de bonheur 6 Semaine de la Déficience intellectuelle Merci au Club de hockey Canadien! Cours d’obéissance canine Encart : Tout ce que vous devez savoir sur le calcium t o u r n o i Hôpital Louis-H. Lafontaine 7 juin 2002 Veuillez noter cette information à votre agenda: Date: Le vendredi 7 juin 2002 Endroit: Club de golf de Mascouche De plus amples informations vous parviendront sous peu. Le comité organisateur Tournoi de golf HLHL Au cours des dernières semaines, la question des personnes itinérantes a fait l’objet de plusieurs reportages, notamment sur son lien avec la désinstitutionnalisation. Cette dernière, communément appelée la «désin», a souvent été évoquée comme étant l’une des principales sources engen- drant le phénomène de l’itinérance. Nous tenons, comme professionnels d’éta- blissements impliqués dans ce processus au cours des 40 dernières années, à faire le point sur le sujet. L a «désin» a découlé, au début des années 1960, du développement des approches pharmaco- logiques et réadaptatives ainsi que du mouvement des droits de l’homme, à la suite du constat des conditions de vie difficiles auxquelles étaient ex- posées les personnes internées dans les anciens asiles. Toutefois, l’intégration sociale des personnes aux prises avec des troubles de santé mentale (par- ticulièrement des troubles mentaux graves et per- sistants) ne pouvait se faire sans la mise en place, dans la communauté, de services de traitement, de réadaptation, d’hébergement et de soutien com- munautaire pour supporter cette intégration. Ces services n’ont malheureusement pas été développés de façon suffisante, notamment en raison des contraintes budgétaires et de querelles idéologiques pouvant aller, pour certains, jusqu’à un déni de la maladie mentale et même de l’efficacité de trai- tements prometteurs. Pourtant, lorsque les ressources suffisantes sont disponibles, avec une approche cohérente, d’ex- cellents résultats sont obtenus. Ainsi, une étude sur la désinstitutionnalisation à l’Hôpital Louis- H. Lafontaine sur une période de 10 ans (de 1989 à 1998) démontre que des personnes ayant connu de longs séjours hospitaliers (plus de 10 ans) et qui sont sorties de l’institution, ont notamment connu une amélioration de leur qualité de vie, sans détérioration de leurs symptômes psychotiques. Des 100 personnes suivies dans le cadre de cette étude, seulement 2 personnes n’ont pu être retra- cées et sont devenues soit itinérantes, vivent dans une autre région ou sont peut-être décédées. La majorité de ces 100 personnes (près de 90%) vivent en hébergement protégé et 8% en appartement autonome. Ces résultats sont d’ailleurs compara- bles à ceux obtenus dans de bonnes conditions aux États-unis et en Grande-Bretagne par exemple (voir ce rapport sur le site Web de l’Hôpital Louis- H. Lafontaine, section documentation, documents format pdf: www.hlhl.qc.ca; les sites Web des hôpitaux Douglas et Robert Giffard www.douglashospital.qc.ca, www.rgiffard.qc.ca peuvent aussi être consultés). Si ce n’est pas la «désin» directement et prioritairement qui explique la problématique des patients sans abri ayant des troubles mentaux, comment expliquer alors qu’un pourcentage élevé des personnes itinérantes ait effectivement des problèmes de santé mentale et près de 20% un trouble mental grave ? À l’examen, on constate que, si une petite proportion d’entre elles ont déjà eu des dossiers en psychiatrie, se sont éloignées du système et ne reçoivent plus aucun soins, la ma- jorité (plus jeunes) n’ont jamais été rencontrées et connues dans le circuit de la psychiatrie et n’ont jamais été évaluées dans les hôpitaux. Ces person- nes n’ont donc jamais été hospitalisées, ni trai- tées dans les institutions psychiatriques. Elles s’intègrent difficilement dans une organisation traditionnelle de services et l’on doit plutôt adapter ces derniers en fonction de leur réalité et tenter de les rejoindre là où elles se trouvent. Les causes de l’itinérance semblent être le résultat d’interactions complexes et multiples Dernièrement, le dossier des itinérants a été largement médiatisé, notamment à Montréal avec l’ex- pulsion de certains d’entre eux de leur abri de fortune. Le public s’interroge à savoir s’il s'agit de malades mentaux ou encore s’ils sont la résultante de la désinstitutionnalisation. L’article qui suit, écrit par un collectif de psychiatres dont les docteurs Clerc, Luyet et Lesage, met en évidence le fait que l’intégra- tion sociale nécessite la mise en place dans la communauté de services de traitement, de soutien, de réadaptation et d’hébergement. — Michel Demers Le point sur la désinstitutionnalisation et l’itinérance

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14 mars 2002, vol. 25, Nº 6ISSN 1701 3518

Hôpital Louis-H. Lafontaine — www.hlhl.qc.ca

[email protected]

sommaire2 • Souper-bénéfice 2002 de la Fondation

de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine

3 • Le pharmacien à l’HLHL : un véritablepartenaire en santé

• Cesser de fumer, pourquoi et comment?

• Téléconférence : Pittsburgh 2001 : Con-férence internationale sur la maladiebipolaire. Quoi de neuf ?

• Des partenariats

4 • La santé à portée de mains : Le burn-out

• Élection générale du CII

• Félicitations Madame Galipeau!

5 • Spécial Pâques : Jeux olympiques et rê-ves de bonheur

6 • Semaine de la Déficience intellectuelle

• Merci au Club de hockey Canadien!

• Cours d’obéissance canine

Encart : Tout ce que vous devez savoir sur le calcium

to u rno i

Hôpital Louis-H. Lafontaine

7 juin 2002

Veuillez noter cette informationà votre agenda:

Date:Le vendredi 7 juin 2002

Endroit:Club de golf de Mascouche

De plus amples informations vousparviendront sous peu. ◗

Le comité organisateurTournoi de golf HLHL

Au cours des dernières semaines,la question des personnes itinérantes a faitl’objet de plusieurs reportages, notamment

sur son lien avec la désinstitutionnalisation.Cette dernière, communément appelée la

«désin», a souvent été évoquée commeétant l’une des principales sources engen-

drant le phénomène de l’itinérance.Nous tenons, comme professionnels d’éta-

blissements impliqués dans ce processus aucours des 40 dernières années,

à faire le point sur le sujet.

La «désin» a découlé, au début des années 1960, du développement des approches pharmaco-

logiques et réadaptatives ainsi que du mouvementdes droits de l’homme, à la suite du constat desconditions de vie difficiles auxquelles étaient ex-posées les personnes internées dans les anciensasiles. Toutefois, l’intégration sociale des personnesaux prises avec des troubles de santé mentale (par-ticulièrement des troubles mentaux graves et per-sistants) ne pouvait se faire sans la mise en place,dans la communauté, de services de traitement,de réadaptation, d’hébergement et de soutien com-munautaire pour supporter cette intégration. Cesservices n’ont malheureusement pas été développésde façon suffisante, notamment en raison descontraintes budgétaires et de querelles idéologiquespouvant aller, pour certains, jusqu’à un déni dela maladie mentale et même de l’efficacité de trai-tements prometteurs.

Pourtant, lorsque les ressources suffisantes sontdisponibles, avec une approche cohérente, d’ex-

cellents résultats sont obtenus. Ainsi, une étudesur la désinstitutionnalisation à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine sur une période de 10 ans (de 1989à 1998) démontre que des personnes ayant connude longs séjours hospitaliers (plus de 10 ans) etqui sont sorties de l’institution, ont notammentconnu une amélioration de leur qualité de vie, sansdétérioration de leurs symptômes psychotiques.Des 100 personnes suivies dans le cadre de cetteétude, seulement 2 personnes n’ont pu être retra-cées et sont devenues soit itinérantes, vivent dansune autre région ou sont peut-être décédées. Lamajorité de ces 100 personnes (près de 90%) viventen hébergement protégé et 8 % en appartementautonome. Ces résultats sont d’ailleurs compara-bles à ceux obtenus dans de bonnes conditions auxÉtats-unis et en Grande-Bretagne par exemple(voir ce rapport sur le site Web de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, section documentation, documentsformat pdf : www.hlhl.qc.ca; les sites Web deshôpitaux Douglas et Robert Giffardwww.douglashospital.qc.ca, www.rgiffard.qc.capeuvent aussi être consultés).

Si ce n’est pas la «désin» directement etprioritairement qui explique la problématique despatients sans abri ayant des troubles mentaux,comment expliquer alors qu’un pourcentage élevédes personnes itinérantes ait effectivement desproblèmes de santé mentale et près de 20 % untrouble mental grave ? À l’examen, on constate que,si une petite proportion d’entre elles ont déjà eudes dossiers en psychiatrie, se sont éloignées dusystème et ne reçoivent plus aucun soins, la ma-jorité (plus jeunes) n’ont jamais été rencontréeset connues dans le circuit de la psychiatrie et n’ontjamais été évaluées dans les hôpitaux. Ces person-

nes n’ont donc jamais été hospitalisées, ni trai-tées dans les institutions psychiatriques. Elless’intègrent difficilement dans une organisationtraditionnelle de services et l’on doit plutôt adapterces derniers en fonction de leur réalité et tenterde les rejoindre là où elles se trouvent.

Les causes de l’itinérance semblent être lerésultat d’interactions complexes et multiples ➧

Dernièrement, le dossier des itinérants a été largement médiatisé, notamment à Montréal avec l’ex-pulsion de certains d’entre eux de leur abri de fortune. Le public s’interroge à savoir s’il s'agit de maladesmentaux ou encore s’ils sont la résultante de la désinstitutionnalisation. L’article qui suit, écrit par uncollectif de psychiatres dont les docteurs Clerc, Luyet et Lesage, met en évidence le fait que l’intégra-tion sociale nécessite la mise en place dans la communauté de services de traitement, de soutien, deréadaptation et d’hébergement.

— Michel Demers

Le point sur la désinstitutionnalisationet l’itinérance

Page 2: imprimeriehlhl@videotron.ca ISSN 1701 3518

2 Journal Information / 14 mars 2002 • www.hlhl.qc.ca

entre des facteurs structurants et individuels.Parmi les facteurs structurants, il faut notammentmentionner la pauvreté, le chômage, la pénuriede logements à prix modiques et de qualité, leslacunes dans l’organisation des services (barrièresd’accessibilité, manquement dans le suivi de laréinsertion de personnes ayant reçu leur congéd’institution), les nombreuses compressions bud-gétaires, les fermetures de lits, l’abolition de postes,la rareté des ressources, la disponibilité des subs-tances psychotropes, la gentrification du centre-ville, la disparition des maisons de chambre, lesdiverses formes de précarisation de l’emploi , etc.Au chapitre des facteurs individuels, mentionnonsles histoires de vie marquées d’échecs, de place-ments, de familles dysfonctionnelles, de situationsde crises, de difficultés psychologiques profondes,de ruptures avec le milieu, de problèmes de santémentale et psychiatrique, de toxicomanie, de vio-lence, de troubles relationnels sévères.

L’itinérance est donc un phénomène socialcomplexe que certains qualifient de «condition devie», d’autres «d'étapes précédées et suivies de si-tuations particulières qu’il faut comprendre pourintervenir efficacement». Ces personnes souffrentnotamment de l’exclusion et vivent avec de nom-breuses difficultés liées à la solitude, la non-appartenance à un milieu d’intégration (famille,école, travail), l’absence de liens significatifs, lafaible estime de soi, la méfiance face aux institu-

tions, le désengagement au plan social, etc. Ellessont souvent confrontées à une instabilité perma-nente: stress, peur, insécurité, angoisse, impuis-sance, ennui, auxquels peuvent s’ajouter des étatsdélirants, des hallucinations, etc. Elles vivent éga-lement le cumul de problèmes de santé physique(traumatisme, hépatites B, C, VIH, tuberculose, etc),de santé mentale sévère ou de double diagnostic,de toxicomanie ou de déficience intellectuelle, etc.Enfin, ces personnes ont de faibles capacités d’em-ployabilité, leur scolarité dépassant rarement lesecondaire (avec histoire fréquente de décrochagescolaire).

La «désin» ne peut donc à elle seule expliquerle phénomène de l’itinérance. La mise en place deservices pour répondre aux besoins de ces per-sonnes pose des défis particuliers. Toutefois, lechoix de la non-institutionnalisation, préconisédans la plupart des pays, confirmé par l’Organi-sation mondiale de la Santé dans son rapport 2001portant sur la santé mentale, réclamé par les usa-gers eux-mêmes, fait ressortir de façon de plusen plus criante les besoins de ressources en santémentale. Nous soutenons que toutes les person-nes souffrant de troubles mentaux graves devraientvivre le plus près possible du milieu de vie de leurchoix, avec le soutien approprié. L’institutionna-lisation n’est pas une option acceptable, même siun milieu de vie supervisé est nécessaire danscertains cas. Dans la majorité des cas, l’expertise

et le savoir-faire existent pour porter le traitement,la réadaptation et le soutien directement auxpersonnes souffrant de troubles mentaux graves,itinérantes ou non. Toutefois, actuellement auQuébec, les ressources nécessaires n’y sont pasconsacrées. Le secteur de la santé et des servicessociaux et le secteur communautaire doivent col-laborer pour exiger que des ressources supplémen-taires leur soient accordées pour répondre auxbesoins des personnes souffrant de troublesmentaux graves.

La réponse adéquate aux besoins de cespersonnes ne doit toutefois pas faire oublier lesbesoins des personnes souffrant d’autres trou-bles mentaux très prévalents. Le récent rapportde la Direction de la santé publique de la Régierégionale de Montréal-Centre démontre que prèsde 20 % de la population montréalaise présentedes besoins de santé mentale et que seulement1/5 d’entre elles voient leurs besoins comblés. Ils’agit là de grands défis qui interpellent l’ensem-ble du réseau de la santé mentale et de la com-munauté et auxquels nous devons nous adresserrapidement. ◗

Dre Doris Clerc, Dr Alain Lesage, Dr André J. Luyet,psychiatres à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine,

Dre Marie-Carmen Plante, psychiatre au CHUM, Dr MimiIsrael, Dr Michel Garcia, psychiatres à l’Hôpital Douglas,Dr Reynald Côté, Dr Pierre Vincent, psychiatres au Centre

hospitalier Robert-Giffard

Cette soirée a comporté deux points forts.Le premier, sous forme d’animation parImprocible, a permis à chacun de s’approprier

la raison d’être de la fondation à savoir, la mala-die mentale.

Sous le thème du stress au travail, le comédienRaymond Arpin a rappelé à chacun que nouspouvions tous, un jour ou l’autre, être touchés parla maladie mentale. À l’auditoire, il a posé deuxquestions:

La première : Lever la main ceux qui, parmivous, ont vécu un trouble anxieux, une dépres-sion ou un burn out? Quelques mains parmiles 450 personnes se sont levées…

La deuxième question: Lever la main ceuxqui, parmi vous, connaissent des personnes quiont vécu un trouble anxieux, un burn-out ouune dépression? La majorité des mains se sontlevées!

L’écart entre ces deux réponses, ce sont les«préjugés de chacun», la peur de dire, la peur d’êtretraité, la peur d’être jugé, la peur d’être vulnérable:«Vous n’êtes pas un malade… vous êtes malade»Quelle différence dans la perception des choses!

Malgré cette réalité, il fallait quand même quenotre comédien maintienne le «beat» de la soi-rée. Il y est parvenu en amenant les membres duconseil d’administration de la Fondation ainsi quel’auditoire à chanter le «Blues de Louis H.» Trouvezquelqu’un qui a participé à cette soirée pour vousraconter…

Monsieur Marc Dubé, Directeur exécutif-Qué-bec de la compagnie IBM et président d’honneurde cette soirée, a eu le privilège de remettre unchèque de 50 000 $ à M. Jean Lajoie, président dela Fondation Hôpital Louis-H. Lafontaine. C’est

Souper-bénéfice 2002 de la Fondation de l’Hôpital Louis-H. LafontaineLe souper-bénéfice de la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine au Casino de Montréal a été, encore cette année, une

belle réussite : 450 personnes ont assisté à la production Beat : un festival de danses et de percussions!

également avec plaisir que M. Dubé a remercié lesorganisateurs de la soirée, les participants et sur-tout les bénévoles qui œuvrent à la fois discrète-ment et efficacement à la cause de la Fondation.

Le second point fort : le spectacle Beat! Nousavons été choyés. Beat, c’est la fiesta de la danseet des percussions qui s’expriment en Irlande, auMaroc, en Afrique, en Amérique centrale, au Brésil,en Louisiane, à New York. Tout simplement, en-traînant, envoutant, rythmé, éblouissant! Les gensse levaient spontanément et dansaient en fin despectacle. Ce sont des vacances dans le sud touten demeurant au Québec. Un auditoire content etsatisfait de cette belle soirée! ◗

Michel Demerspour le Journal Information

Page 3: imprimeriehlhl@videotron.ca ISSN 1701 3518

3www.hlhl.qc.ca • 14 mars 2002 / Journal Information

Téléconférence« Pittsburgh 2001 : Conférenceinternationale sur la maladie

bipolaire. Quoi de neuf ? »

Conférencier:Paul Jacques, M. D.

Clinique des troubles de l’humeur,Centre hospitalier Robert-Giffard

Le mercredi 27 mars 2002,de 11 h 00 à 12 h 00,

salle 9 du module d’enseignement

Objectifs :• Réviser la littérature concernant l’utilisa-

tion des anticonvulsivants dans le traite-ment de la maladie bipolaire;

• Réviser la littérature concernant l’utilisa-tion des antipsychotiques atypiques dans letraitement de la maladie bipolaire;

• Prendre connaissance des dernières don-nées dans le traitement de la maladie bipo-laire présentée lors de la session d’affiche dela conférence de juin 2001.

Bienvenue à tous!

Sylvie Vézinachef de services, direction de l’enseignement

Supportée par un système de distribution des mé-dicaments qui se veut à la fine pointe des plus récen-tes technologies et épaulée par des assistantes-tech-nique qui l’assistent dans la réalisation de ses tâchesreliées à la préparation des médicaments, l’équipe depharmacien(ne)s regroupe des professionnels polyva-lents qui œuvrent dans des champs d’application va-riés de la pharmacie.

Alors que certains se consacrent au traitement desordonnances, à la vérification et à la distribution desmédicaments destinés aux usagers hospitalisés, d’autresparticipent activement aux activités de recherche cli-nique en travaillant de concert avec les intervenantsde l’équipe de recherche. Un pharmacien voit pour sapart à la mise sur pied d’un centre de documentationscientifique au département de pharmacie alors qu’uneautre se voit attribuer la responsabilité de la mise à jourdu support informatique essentiel à la gestion desordonnances et à l’accès aux plus récentes parutionsscientifiques dans le domaine pharmaceutique.

D'autre part, une équipe de pharmaciennes clini-ciennes travaille au niveau de plusieurs unités de soinsainsi qu’à l’Hôpital de jour dans un concept d’inter-disciplinarité avec les autres intervenants de l’équipeafin d’offrir des soins pharmaceutiques de haut niveauet ainsi contribuer à l’optimisation des traitementspharmacologiques en accord avec le médecin traitant.

L’équipe de pharmaciennes cliniciennes est égale-ment engagée dans l’enseignement et ce, à différentsniveaux: d’abord auprès des usagers à qui elles don-nent de l’information sur leur traitement médicamen-

teux et répondent à leurs questions, ensuite, auprès desdifférents professionnels de la santé par des séancesd’information sur les médicaments, par des présen-tations scientifiques, par la publication de bulletins d’in-formation sur les médicaments ainsi que par la rédac-tion de capsules d’informations destinées au personnelinfirmier et enfin auprès des stagiaires et résidents enpharmacie par l’encadrement de leur stage.

Enfin, les pharmaciens participent aux activités desdifférents comités de l’Hôpital ainsi que du Conseil desmédecins, dentistes et pharmaciens (CMDP) pour les-quels ils sont sollicités, de même qu’aux équipes d’Agré-ment.

Les pharmaciens ont donc pour mission de veillerà ce que les meilleurs soins pharmaceutiques soientprodigués de la façon la plus efficace et la plus adé-quate possible, en conformité avec les exigences ducontrat d’affiliation avec l’Université de Montréal et del’éventuel institut universitaire en santé mentale; pource faire, ils se doivent d’être pleinement engagés dansde nombreuses activités et assumer les responsabili-tés qui y sont associées. Les pharmaciens sont doncà l’Hôpital Louis-H. Lafontaine des professionnels à partentière; l’importance de la pharmacothérapie dans letraitement des maladies psychiatriques en fait despartenaires indispensables au sein de l’équipe desprofessionnels de la santé et auprès des usagers. Par-lez-en donc au pharmacien! ◗

Les membres du département clinique depharmacie, mars 2002

Le pharmacien à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine:un véritable partenaire en santé

À l’occasion de la Semaine nationale de sensibilisation à la pharmacie, les membresdu département clinique de Pharmacie ont pensé saisir l’occasion de vous faire

mieux connaître ce qu’est la pratique pharmaceutique en établissement de santé envous décrivant brièvement leurs activités à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.

Des partenariatsNotre hôpital ainsi que les hôpitaux Douglas,Rivière-des-Prairies, Philippe Pinel de même quela Régie régionale s’associent aux Impatients* (Fon-dation pour l’art thérapeutique et l’art brut au Qué-bec, la FATABQ) afin de développer un plan de com-munication visant à sensibiliser le public à lacréativité des patients et aux interactions qu’ils peu-vent développer avec les personnes souffrant detroubles mentaux.

Une des statistiques contenues dans le rapportde la direction de la santé publique consacré à lasanté mentale des montréalais est très alarmante:au chapitre de l’utilisation des services, on cons-tate que 50 % des adultes montréalais aux prisesavec des troubles mentaux n’utilisent aucun ser-vice. Il ne fait aucun doute qu’un des facteurs ayantmené à cette statistique est le stigma associé à lamaladie mentale. Il est essentiel pour la Régie ré-gionale et les hôpitaux psychiatriques de réagir àcette situation en faisant tous les efforts possiblespour démystifier la psychiatrie.

Il sera intéressant de suivre les résultats de cettedémarche. ◗

Michel Demersconseiller en gestion, direction générale

* http://www.artbrut.qc.ca/Impatients/

Dr André Gervais est pneumologue et responsablede la formation des professionnels de la santé qui

veulent assister les personnes désireuses d’arrêter defumer.

Il travaille à la Direction de la santé publique de-puis une dizaine d’années et s’intéresse au dossier ta-bagisme depuis cinq ans. Dr Gervais coordonne aussile Centre d’abandon du tabac du CHUM (pavillon Notre-Dame). Il a accepté de venir prononcer une conférencesur le tabagisme. Il va aborder toutes les dimensionsde ce problème de santé autant physiologiques, psy-chologiques que comportementales. Il discutera avecnous des traitements utilisés jusqu’à ce jour et leur ef-ficacité. Pour ce faire, il se servira de la technologiePowerPoint, que certains connaissent déjà, afin de mieuxillustrer son propos.

Pour tous les fumeurs, fumeuses et tous ceux touchéspar cette problématique, nous vous attendons en grandnombre. Profitez-en c’est gratuit! C’est aussi le momentde poser toutes vos questions sur le sujet.

C’est un rendez-vousle mercredi 20 mars prochain entre midi et 13 h

à l’auditorium du pavillon Lahaise.

Pour ceux qui assisteront à la conférence, nousremettrons le document Le point final qui fournit uneliste des ressources pour ceux et celles qui veulentécraser. Comme à l’habitude, nous savons que certainset certaines ne peuvent se libérer facilement de leurposte de travail ou qui travaillent de soir ou de nuit,c’est pourquoi Dr Gervais a donné son accord afin d’en-registrer sa communication; elle sera effacée après unmois. Vous pourrez donc vous procurer la cassette vidéoau service de l’audiovisuel.

Au plaisir de s’y rencontrer. ◗

Huguette Courtemanchepsychologue,

Programme d’aide aux employés (PAE), poste 4003

Cesser de fumer, pourquoi et comment?

Page 4: imprimeriehlhl@videotron.ca ISSN 1701 3518

4 Journal Information / 14 mars 2002 • www.hlhl.qc.ca

Le burn-outFatigue, perte d’enthousiasme, insécurité, isolement, irritabilité,

douleurs musculaires, insomnie et absentéisme sont quelques-uns des symptômesdu burn-out ou dépression d’épuisement.

Les causes du burn-out sont multiples. Règlegénérale «le burn-out est le résultat de la si-

tuation et de la façon dont l’individu y réagit»(1).Ainsi l’environnement professionnel (lourdeur dela tâche, relations interperson-nelles, impuissance à changer leschoses, absence de support, pro-fessions en relation d’aide) pré-dispose et la réaction de l’indi-vidu en dispose.

Celle-ci est influencée parcertains facteurs dont les valeursde l’individu comme le perfec-tionnisme ou un idéal profes-sionnel trop élevé, auquel il nerenonce pas malgré l’épuisementqui se manifeste. Certains typesde personnalité sont égalementplus à risque dont ceux ayant dela difficulté à s’affirmer, unefaible estime de soi ou la culpa-bilité facile. L’énergie peut aussiêtre drainée par un déséquilibre dans l’emploi dutemps de l’individu où l’investissement, tant pro-fessionnel que personnel, est trop important dansun des trois secteurs d’activités que sont les plansaffectif, intellectuel et physique(2).

Le burn-out est un mal qui s’installe progres-sivement. Il est donc possible de l’éviter en étantvigilant aux causes et symptômes ci-haut men-tionnés. L’intervention la plus bénéfique résidedans le changement des attitudes de la personne,souvent les seuls facteurs modifiables. Une en-quête(1) révèle d’ailleurs que 69 % des sujets ayantvécu un burn-out, estimaient avoir modifié po-sitivement leur caractère (i.e. moins perfection-niste), plus enclin à s’affirmer et plus autonomeau plan affectif.

Pour arriver à s’enrichir de cette expérience,l’individu aura donc avantage à accomplir un che-minement personnel pouvant nécessiter une aideprofessionnelle (Programme d’aide aux employés,médication…) ou du support comme l’offre lamassothérapie.

La massothérapie permet d’optimiser l’énergiedisponible dans cette longue quête vers le réta-blissement. Plus d’un y retrouvent l’occasion delâcher prise en y vivant un moment de détente et

d’apaisement.

Elle est égalementréputée pour accroître lavigilance et les habiletésintellectuelles(3) ainsique de permettrel’ouverture et la sou-plesse d’esprit, desoutils efficaces pourfaire face aux diversessources de tensions etaugmenter la confianceen soi.

Une autre étude(3)

démontre l’impact de lamassothérapie sur lesystème nerveux. Ainsi,

il y a augmentation de l’activité cérébrale du lobefrontal gauche, associée à la bonne humeur, et di-minution de celle du lobe frontal droit, associéeà une humeur triste. À l’instar de certains anti-dépresseurs, elle augmente aussi la sécrétion desérotonine. Cette substance chimique naturelledans le cerveau, fait barrière aux signaux nerveuxde détresse psychologique, redonnant enthou-siasme et une vision plus optimiste des évène-ments.

Finalement, le massothérapeute complètera sonintervention en outillant, au besoin, la personnede techniques de relaxation. ◗

Eric Käferpraticien en massothérapie et psycho-éducateur

1. Association canadienne pour la santé mentale. Stresset burn-out.1994.

2. ARCAND, M., Prévention de l’épuisement. Forma-tion mai 2001.

3. FIELD, T., Massage therapy effects. AmericanPsychologist. Dec. 1998.

Rappel auxinfirmières et

infirmiersN’oubliez pas d’inscrire

à votre agenda la date del’élection générale du CII

Le mercredi 20 mars 2002de 7h 45 à 18 h 00

salles 4-5 du module d’enseignement,pavillon Lahaise

Deux postes sont à combler au sein del’exécutif du CII et les candidats sont:

Mme Hélène BastienMme Lise Charron

M. Fabien Villeneuve

Un vote par anticipation se tiendra levendredi 15 mars 2002, de 8 h 30 à 16 h 30 àla clinique Jean-Marc Bordeleau, 1er étage dupavillon Cloutier, porte C-1423. Aucun votepar procuration ne sera permis.

Venez exercervotre droit de vote en grand nombre.

Sylvie Tessierprésidente d’élection

FélicitationsMadame Galipeau!Nous tenons à souligner et à féliciterMme Danielle Galipeau pour ses 35 ans deloyaux services. ◗

Tes compagnes et compagnons detravail du Centre Anjou

Programme d’aideaux employé(e)s

514 251.4000, poste 4003

Huguette Courtemanche

Page 5: imprimeriehlhl@videotron.ca ISSN 1701 3518

5www.hlhl.qc.ca • 14 mars 2002 / Journal Information

Il y a parfois des personnes qu’on appelle desrêveurs éternels. Ce n’est pas tout à fait un com-

pliment. Elles n’auraient pas de sens pratique, seraconteraient toutes sortes d’histoires et feraientcroire aux autres qu’un jour elles changeraient lemonde. Pourtant, rêver au bonheur, projeter dansle futur ses rêves les plus fous, c’est une activitétypiquement humaine. Lors des jeux de Salt LakeCity, combien de sportifs ont avoué être renduslà grâce à leur rêve de jeunesse.

Pâquess nous présente aussi un rêve haut encouleurs. Lapins, œufs et poussins, de quelle textureou de quelle grandeur qu’ils soient, expriment notrefoi dans la vie, notre rêve d’une vie plus forte quela mort, toujours capable de renaître, comme leprintemps après l’hiver. Pour le croyant juif, la Pâ-ques rappelle la sortie d’Égypte et le début d’unehistoire de libération et de marche vers la Terrepromise qui se poursuit encore. Pour le croyantchrétien, la Pâques rappelle que le grain de blé nepeut porter fruit que s’il tombe en terre et meurt,et que la croix est un chemin incontournable pourparvenir à la résurrection. Des rêves impossibles?Mais, Martin Luther King avait aussi un rêve ence sens et ce rêve se réalise tranquillement. Pourfaire rêver un peu les lecteurs et lectrices du JournalInformation, voici un conte pascal.

Il était une fois, en haut d’une montagne, troispetits arbres qui rêvaient à ce qu’ils voudraientdevenir quand ils seraient plus grands.

Le premier regarda les étoiles qui brillaientcomme des diamants au-dessus de lui. Je veuxabriter un trésor, dit-il. Je veux être recouvert d’oret rempli de pierres précieuses. Je serai le plusbeau coffre à trésor du monde.

Le deuxième arbre regarda le petit ruisseau quisuivait sa route vers l’océan. Je veux être ungrand voilier, dit-il. Je veux naviguer sur de vastesocéans et transporter des rois puissants. Je serai lebateau le plus fort du monde.

Le troisième petit arbre regarda dans la valléeau-dessous de lui et il vit la ville où des hommeset des femmes s’affairaient. Je ne veux jamaisquitter cette montagne, dit-il. Je veux pousser si

haut que lorsque les gens s’arrêteront pour meregarder, ils lèveront leurs yeux au ciel et pense-ront à Dieu. Je serai le plus grand arbre dumonde!

Les années passèrent. Les pluies tombèrent, lesoleil brilla, et les petits arbres devinrent grands.Un jour, trois bûcherons montèrent dans lamontagne.

Le premier bûcheron regarda le premier arbreet dit: C’est un bel arbre. Il est parfait. En unéclair, abattu d’un coup de hache, le premierarbre tomba. Maintenant, je vais être un coffremagnifique, pensa le premier arbre. J’abriteraiun merveilleux trésor.

Le deuxième bûcheron regarda le deuxièmearbre et dit: C’est un arbre vigoureux. Voilà cequ’il me faut. En un éclair, abattu d’un coup dehache, le deuxième arbre tomba. Désormais, jevais naviguer sur de vastes océans, pensa ledeuxième arbre. Je serai un grand navire dignedes rois.

Le troisième arbre sentit son cœur flancherquand le bûcheron le regarda. N’importe quelarbre me conviendra, pensa-t-il. En un éclair,abattu d’un coup de hache, le troisième arbretomba.

Le premier arbre se réjouit lorsque le bûcheronl’apporta chez le charpentier, mais le charpentierétait bien trop occupé pour penser à fabriquerdes coffres. De ses mains calleuses, il transformal’arbre en mangeoire pour animaux. L’arbre quiavait été autrefois très beau n’était pas recouvertd’or ni rempli de trésors. Il était couvert desciure et rempli de foin pour nourrir les ani-maux affamés de la ferme.

Le deuxième arbre sourit quand le bûcheron letransporta vers le chantier naval, mais ce jour-là,nul ne songeait à construire un voilier. À grandscoups de marteau et de scie, l’arbre fut trans-formé en simple bateau de pêche. Trop petit, tropfragile pour naviguer sur un océan ou même surune rivière, il fut emmené sur un petit lac. Tousles jours, il transportait des cargaisons depoissons morts qui sentaient affreusement fort.Le troisième arbre devint très triste quand lebûcheron le coupa pour le transformer en

grosses poutres qu’il empila dans la cour. Ques’est-il passé? se demanda l’arbre qui avait étéautrefois très grand. Tout ce que je désirais,c’était rester sur la montagne en pensant à Dieu.

Beaucoup de jours et de nuits passèrent. Lestrois arbres oublièrent presque leurs rêves.

Mais une nuit, la lumière d’une étoile doréeéclaira le premier arbre au moment où unejeune femme plaçait son nouveau-né dans lamangeoire. J’aurais aimé pouvoir lui faire unberceau, murmura son mari. La mère serra lamain du père et sourit tandis que la lumière del’étoile brillait sur le bois poli. Cette mangeoireest magnifique, dit-elle.

Et soudain, le premier arbre sut qu’il renfermaitle trésor le plus précieux du monde.

D’autres jours et d’autres nuits passèrent, maisun soir, un voyageur fatigué et ses amis s’entas-sèrent dans la vieille barque de pêcheur. Tandisque le deuxième arbre voguait tranquillementsur le lac, le voyageur s’endormit. Soudain,l’orage éclata et la tempête se leva. Le petit arbretrembla. Il savait qu’il n’avait pas la force detransporter tant de monde en sécurité dans levent et la pluie. Le voyageur s’éveilla. Il se leva,écarta les bras et dit: Paix. La tempête se calmaaussi vite qu’elle était apparue.

Et soudain, le deuxième arbre sut qu’il transpor-tait le roi des cieux et de la terre.

À quelques temps de là, un vendredi matin,le troisième arbre fut fort surpris lorsque sespoutres furent arrachées de la pile de boisoubliée. Transporté au milieu des cris d’unefoule en colère et railleuse, il frissonna quand lessoldats clouèrent sur lui les mains d’un homme.Il se sentit horrible et cruel. Mais le dimanchematin, quand le soleil se leva et que la terre toutentière vibra d’une joie immense, le troisièmearbre sut que l’amour de Dieu avait tout trans-formé.

Il avait rendu le premier arbre beau. Il avaitrendu le second arbre fort. Et à chaque fois queles gens penseraient au troisième arbre, ilspenseraient à Dieu. Cela était beaucoup mieuxque d’être le plus grand arbre du monde.

Mon souhait pascal: ne prenez pas vos rêvespour des réalités, mais qu’ils deviennent une réa-lité… dépassant vos rêves les plus fous. ◗

Cornélius Boekemaservice de pastorale

— SPÉCIAL PÂQUES —Jeux olympiques et rêves de bonheur

Lorsque l’équipe féminine de hockey du Canada eut remporté la médaille d’or,après des manifestations de joie qui ont failli écraser la gardienne de but, l’entraî-

neuse de l’équipe a réuni autour d’elle les filles lors d’un très court instant. Lemicro captait quelques phrases du discours qu’elle adressait à ces jeunes olym-

piennes qui avaient triomphé d’un adversaire coriace et d’une arbitre qui leur avaitinfligé punition après punition. Ce discours revenait à peu près à ceci : « quoiqu’il

arrive dans la vie, les filles, n’abandonnez jamais, faites face à l’adversité,croyez à votre cause, croyez aux ressources qui sont en vous ».

D’un seul trait, elle avait promu les jeux olympiques à un enjeu de rêve et debonheur mettant en prix la réussite d’une vie humaine tout court.

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6 Journal Information / 14 mars 2002 • www.hlhl.qc.ca

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Le personnel duservice de psychologie

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Nous désirons offrir nos plus sincèrescondoléances à notre collègue de travailmonsieur Michel Comeau ainsi qu’à sesproches suite au décès de son père survenule 25 février 2002.

Le personnel duservice entretien sanitaire

Merci auClub de hockey

Canadien!Le Club de hockey Canadien, en guise decontribution à la Fête de Noël des usagers,a offert une paire de billets pour un matchdes Canadiens de Montréal. Cette soirée eulieu le mardi 26 février dernier.

À la suite d’un sondage effectué auprèsdes unités au cours du mois de décembre,la personne gagnante était une usagère del’unité 503.

Nous tenons à remercier encore une foisle Club de hockey Canadien et le service del’Action bénévole, particulièrement mon-sieur Bruno Sinotte qui a accompagné l’heu-reuse gagnante. L’implication de ces per-sonnes a permis à l’usagère de vivre unesoirée exceptionnelle et mémorable. ◗

Josée Bissonnetteadjointe à la coordonnatrice, Comité des usagers

Comité CHATCours d’obéissance canine

Le Comité hospitalier des animaux thérapeu-tiques (CHAT) aimerait vous informer que laprochaine session de cours d’obéissance ca-nine débutera le 26 mars 2002 prochain à19 h 00 à l’ancienne unité 126. Pour vous ins-crire, vous pouvez téléphoner au poste 2428et laisser vos coordonnées sur le répondeur.

Du nouveau au CHAT : veuillez prendre noteque l’animalerie est maintenant ouverte à tous,du lundi au vendredi de 13 h 30 à 15 h 30. Vousêtes les bienvenus. ◗

Le Comité

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Tout ce que vous devez savoir sur le calcium

Vous avez sans doute déjà entendu dire que le calcium est essentiel pour avoir des os etdes dents en santé. Manger des aliments riches en calcium et faire régulièrement desexercices, peut vous aider à maintenir votre masse osseuse et à prévenir *l’ostéoporose.Voici quelques précisions au sujet du calcium contenu dans le lait et les produits laitiers,comme le fromage, le brocoli et également au sujet des suppléments.

Combien ai je besoin de calcium?Un adulte en santé devrait prendre environ 1000milligrammes (mg) de calcium par jour. Pour un adulte deplus de 50 ans, la dose quotidienne passe à 1200 mg.

Pour avoir la dose quotidienne requise de calcium, mangezune variété d’aliments contenant du calcium et prenez de 2à 4 portions de lait et de produits laitiers, (visez 3 à 4portions) tel que recommandé dans le Guide alimentairecanadien pour manger sainement.

Quels aliments contiennent du calcium?Le lait et les produits laitiers, comme le fromage et leyogourt sont une excellente source de calcium et d’autresnutriments aidant à la constitution des os. Le lait deconsommation est enrichi de vitamine D, un nutrimentessentiel dans la formation et le maintien de la structureosseuse puisqu’il permet d’assimiler le calcium.

Si les boissons au soya et au riz sont enrichies, ellesfournissent autant de calcium et de vitamine D que le lait.Consultez l’étiquette pour vous assurer que la boisson estenrichie. Certains légumes, dont le pak-choi, le chou frisé(Kayle) et le brocoli contiennent du calcium, mais enquantité moindre. Le tableau de droite donne la liste desautres aliments qui contiennent du calcium.

Est-ce que je devrais prendre un supplément de calcium?Si vous mangez des aliments riches en calcium à chaquerepas, vous n’avez probablement pas besoin desupplément. Cependant, si votre apport en calcium estfaible et que vous ne buvez ni lait, ni boisson de soya niboisson de riz enrichies, vous devriez prendre unsupplément de calcium avec vitamine D. Le carbonate decalcium ainsi que le citrate de calcium sont deux desformes les plus courantes de supplémentation de calcium.Consultez une diététiste, votre pharmacien ou votremédecin pour connaître le type de calcium et la dosenécessaire pour vous.

Nutrition 101 Contenu approximatif de calciumdans les aliments suivants

(mg)Amandes (50 mL, 1/4 tasse) 75

Mélasse noire 60 (5 mL, 1 c. à thé)

Pak-choi, cuit 85 (125 mL, 1/2 tasse)

Brocoli, cuit 50 (125 mL, 1/2 tasse)

Fromage 355-435 (50 g, 2 tranches) (e.x. brick, cheddar, gouda, suisse)

Figues (6 séchées) 150

Chou frisé (Kayle), cuit (125 mL, 1/2 tasse) 50

Lait (250 mL, 1 tasse) 300-320

Pouding au lait 105-165 (125 mL, 1/2 tasse)

Jus d’orange avec calcium 150 (125 mL, 1/2 tasse)

Boisson de riz, enrichie 300 (250 mL, 1 tasse)

Saumon, (en conserve, avec arêtes) 180 (79 g, 1/2 tasse)

Sardines (4, en conserve, avec arêtes) 180

Graines de sésame (15 mL, 1 c. à Table) 90

Boisson de soya, enrichie 300 (250 mL, 1 tasse)

Haricots de soya, cuit 90 (125 mL, 1/2 tasse)

Tofu avec calcium voir étiquette(100 g, 1/3 tasse)

Haricots blancs 100 (125 mL, 1/2 tasse)

Yogourt, fruits au fond 215-280 (175 g, 3/4 tasse)

Yogourt, nature 265-320 (175 g, 3/4 tasse)

Source : Valeur nutritive de quelques alimentsusuels. Santé Canada 1999.

Des coéquipiers de la santé osseuse

La vitamine D, le magnésium, le phosphore et les protéines,contenus dans une alimentation équilibrée, se lient aucalcium pour garder votre ossature solide et en santé. Desexercices pour les articulations dont la marche ou la dansesont excellents pour conserver la masse osseuse et lasolidifier.

Préparé par :

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Riz californien en casserole

Cette excellente recette fournit la ration quotidienne requise de calcium.

1. Dans une grande casserole, porter l'eau à ébullition et y ajouter le riz. Couvrir etcuire à feu doux pendant 20 minutes ou jusqu'à ce que le riz soit tendre et que l'eausoit complètement absorbée. Laisser reposer pendant 5 minutes.

2. Mélanger le riz chaud, la crème sure, le cheddar, le fromage cottage, l'oignon, leschampignons, le poivron vert, le sel et le poivre. Verser ce mélange dans unecasserole d'une capacité de 1,5 L (6 tasses), légèrement graissée.

3. Cuire au four, à découvert, à 180oC (350oF) pendant environ 25 minutes.

Tiré du livre de recettes 2002 des Diététistes du Canada, Nos meilleures recettes , publiépar les éditions du Trécarré.

Pour en apprendre davantage au sujet du calcium, informez-vous auprès d’unediététiste de votre région.

Consultez le site Web primé des Diététistes du Canada au www.dietetistes.ca pourobtenir d’autres recettes, des trucs sur la nutrition, des fiches techniques et pourrelever le Défi Nutrition – un jeu interactif pour évaluer vos connaissancesnutritionnelles.

riz blanc à grain longeau crème sure, légèrecheddar mi-fort, râpéfromage cottage à faible teneur en gras (2 %)oignon, hachéchampignons, hachéspoivron vert, hachéselpoivre frais, moulu

175 mL500 mL250 mL250 mL125 mL125 mL50 mL50 mL2 mL1 mL

3/4 tasse2 tasses1 tasse1 tasse1/2 tasse1/2 tasse1/4 tasse 1/4 tasse1/2 c. à thé1/4 c. à thé

Ingredients

Donne 6 portions

Valeurnutritionnelle parportion :

220 calories

10,4 g protéines

9,4 g matièresgrasses

22,8 g glucides

0,6 g fibresalimentaires

Trouvez unediététiste sur le siteWeb des Diététistesdu Canada ouappelez lesdiététistes conseilsdu Canada au 1 888901-7776.

©Diététistes duCanada. Peut êtrereproduit entotalité, sousréserve que lasource soitindiquée. Mars2002.

Commanditaires officiels de lacampagne du Mois de lanutrition 2002 :

Cette fiche technique estdistribuée grâce à :

www.kraftcanada.com

www.questionnutrition.org