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Jeudi 25 janvier 2018 INAUGURATION DU CENTRE DE SANTÉ DÉPARTEMENTAL UNE PREMIÈRE EN FRANCE DOSSIER DE PRESSE www.saoneetloire71.fr

INAUGURATION DU CENTRE DE SANTÉ …agri71.fr/public/media/1_Reportages/2018/Conseil_Departe...JANVIER 2018 erOuverture du 1 centre de santé territorial Le centre de santé ouvre

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Jeudi 25 janvier 2018

INAUGURATION DU CENTRE DE SANTÉ DÉPARTEMENTAL UNE PREMIÈRE EN FRANCE

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LE PREMIER CENTRE DE SANTÉ TERRITORIAL OUVRE SES PORTES

André Accary, Président du Département de Saône-et-Loire, accompagné de Fabien Genet, Maire de Digoin et Pré-sident de la Communauté de communes Le Grand Charolais, inaugurent le centre de santé départemental de Saône-et-Loire le 25 janvier. Cette ouverture officielle se déroule au centre de santé territorial de Digoin et sera suivi très rapidement par la création des centres de santé territoriaux de Autun, Montceau-les-Mines et Chalon-sur-Saône.

UN CENTRE DE SANTE, C’EST QUOI ?

Les centres de santé sont des structures sanitaires de proximité qui regroupent des médecins généralistes sala-riés mais peuvent également accueillir d’autres profession-nels de santé (médecins spécialistes, kinésithérapeutes, chirurgiens dentistes, infirmiers…). Ils sont gérés par des organismes à but non lucratif, des collectivités territo-riales ou des établissements de santé. Les centres de santé assurent donc, dans le respect du libre choix de l’usager, des activités de soins sans hébergement et participent à des actions de santé publique, et à des actions sociales. Ils font bénéficier leurs usagers de la pratique de la dispense d’avance de frais et participent également à l’accès de tous à la prévention et à des soins de qualité, sans sélection ni discrimination.

LES AVANTAGES DU CENTRE DE SANTEL’intérêt des centres de santé doit pouvoir s’apprécier au regard des attentes des habitants, des institutions et des professionnels.

Pour les usagers de santé et la population générale : ils contribuent à réduire les inégalités sociales de santé et à répondre aux besoins des territoires. Ils permettent l’accès aux soins par les mesures pratiquées en termes d’accessibi-lité sociale (tarifs conventionnés, tiers payant, Couverture

Maladie Universelle, Aide Médicale d’Etat...). Les usagers sont au centre des préoccupations du centre de santé, les sécurisant, les accompagnant pour leur parcours de soins, leur proposant sur le plan sanitaire une unité de lieu, une équipe pluridisciplinaire, un plateau technique, une coordi-nation des soins et un travail d’équipe.

Pour les pouvoirs publics : ils répondent aux critères de modernité qui prévalent désormais en termes de coordi-nation des soins, de pluridisciplinarité, de dossier médical commun, de formation médicale initiale et continue, d’or-ganisation d’actions de santé publique et hors les murs, de prise en charge des maladies chroniques, de paiement à la fonction des soignants et de qualité des soins.

Pour les professionnels soignants : ils présentent l’inté-rêt du salariat, de l’exercice regroupé, de la coordination médicale et du travail d’équipe. Dans une logique de coo-pération avec les équipes administratives et sociales, ces dernières permettent une prise en charge globale des patients et une organisation sanitaire rationnelle. Le centre de santé prend également le relais sur les dossiers adminis-tratifs, de plus en plus lourds pour les médecins.

PRÉSENTATION DU CENTRE DE SANTÉ DE SAÔNE-ET-LOIRE

En Saône-et-Loire, l’activité du centre de santé départe-mental sera consacrée dans un premier temps à la seule pratique de la médecine générale.

UN PROJET INNOVANTLa Saône-et-Loire propose de porter un modèle de centre de santé spécifique et innovant, au regard d’une part de son caractère multisites, et d’autre part de la dimension départementale de la structure.

UN PROJET APPUYÉ SUR CINQ PRINCIPES D’ACTIONS La conception et la mise en œuvre du projet de centre de santé s’inscrivent dans une approche pragmatique pour répondre aux besoins sanitaires et sociaux des territoires concernés. Ce projet a été conçu, dès son origine, en lien étroit avec l’Ordre des Médecins, l’Agence Régionale de Santé et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

Il repose sur 5 grands principes d’actions :

1 - Subsidiarité : l’objectif est d’apporter une réponse com-plémentaire aux initiatives existantes (Maisons de santé pluridisciplinaires et professionnels libéraux). En cela le Département assume et conforte son rôle de garant de l’équité territoriale et contribue activement à rétablir l’égal accès de tous les citoyens aux soins de proximité.

2 - Consensus local : l’installation du centre de santé dépar-temental dans les différents sites ne sera envisagée que dans les communes où un fort consensus (professionnels de santé, habitants, collectivités, établissements, etc.) et un accompagnement local sont engagés.

3 - Complémentarité : le projet du centre de santé départe-mental posera clairement comme objectif central le prin-cipe d’un travail en réseau avec les acteurs locaux du champ de la prévention, sanitaire, et médico-social. Il contribuera ainsi activement aux logiques partenariales incarnées par les Contrats locaux de santé et les projets de territoires.

4 - Agilité : le déploiement du centre de santé sera pensé de manière suffisamment agile pour rendre possible la ferme-ture d’une antenne, et son redéploiement dans une autre zone, dès lors qu’une installation médicale ou un projet structurant viendrait modifier la situation dans la com-mune considérée. L’objectif est en tout état de cause de ne créer aucune situation de concurrence entre les différents modes d’accès à la médecine générale.

5 - Equilibre financier : après une phase de montée en charge, le centre de santé départemental devra atteindre, un équilibre financier grâce à une organisation et une ges-tion rigoureuse permettant d’équilibrer les charges et les recettes. La participation des communes et des intercom-munalités constitue un point important dans la réussite du projet, à l’image de l’implication de la Communauté de communes Le Grand Charolais, de la Communauté de Communes du Grand Autunois Morvan, de la ville de Cha-lon et de la ville de Montceau-les-Mines dans la mise à dis-position des locaux destinés à accueillir les 4 centres de santé territoriaux.

UN PROJET RÉALISÉ EN SEULEMENT 6 MOIS !Face au défi majeur que constitue la baisse continue du nombre de médecins généralistes dans l’ensemble du territoire départemental et la perspective de nombreux départs à la retraite qui ne seront pas remplacés dans les cinq années à venir, le Département de Saône-et-Loire a créé le premier centre de santé départemental de France. Ce centre de santé propose aux habitants plusieurs lieux de consultations, formés de centres territoriaux et d’antennes associées, avec un siège central à Mâcon.

JUIN 2017

Présentation du projet de centre de santé départementalLors de l’Assemblée départementale du 22 juin 2017, André Accary, Président du Département et Richard Lopez, Président de la Fédération nationale des centres de santé (FNCS) ont présenté aux élus départementaux l’intérêt d’un tel projet pour la Saône-et-Loire.

ÉTÉ 2017

Choix des communesL’ensemble des communes et EPCI de Saône-et-Loire avait la possibilité de déposer un dossier pour accueillir un mé-decin dans des locaux communaux ou intercommunaux. Les dossiers de candidatures devaient notamment per-mettre d’établir la réalité des besoins dans le territoire, le consensus local ainsi que les logiques de coopération et de coordination avec l’ensemble des acteurs. Au total, cinq centres et 47 antennes ont ainsi été retenus.

SEPTEMBRE 2017

Création du centre de santé départementalLe Conseil départemental a officiellement adopté la créa-tion d’un centre de santé lors de l’Assemblée départemen-tale du 21 septembre.

OCTOBRE-NOVEMBREDÉCEMBRE 2017

Finalisation du projet de centre de santé départementalChoix des sites, finalisation du projet de santé, définition des moyens humains et budgétaires, validation des co-financements des communes et intercommu-nalités, de l’ARS et de la CPAM. Le Président du Département André Accary a partici-pé par ailleurs à Paris les 13 et 14 octobre aux Journées nationales de la médecine générale et les 5 et 6 octobre au congrès national des centres de santé.

Action de communication grand public et cibléeAppel à candidatures de médecins dans des outils de com-munication destinés aux professionnels de la santé. Mise en place de partenariats locaux.• Recrutement des équipes médicales et administratives• Réception des candidatures et entretiens d’embauche.• Réalisation des travaux pour le centre de santé multisites

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×Communauté de communes

Le Grand Charolais

×Communauté de communesdu Grand Autunois Morvan

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Gibles

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Toulon-surArroux

Sanvignesles-Mines

Simard

Marmagne

Lux

Mesvres

Champforgeuil

Navilly

Pierreclos

Étang-surArroux

Saint-Christopheen-Brionnais

Gueugnon

Mâcon

AnostCussy-enMorvan

Chauffailles

Montponten-Bresse

Le Creusot

Chagny

Digoin

Bourbon-Lancy

Saint-Symphoriend'Ancelles

Fragnes-la Loyère

Montceaules-Mines

Saint-Désert

Lucenayl'Évêque

Mercurey

Igornay

Marcigny

Blanzy

Chalmoux

BrangesGrury

Frangy-enBresse

Saint-Légersous-Beuvray

La Clayette

Chalonsur-Saône

Paray-leMonial

Torcy

Chenay-leChâtel

Joncy

Châtenoyle-Royal

© IGN - 2017 Janvier 2018 - AM-472Reproduction Interdite

Déploiement du Centre de santé départemental

Phase 3

Zones prioritaires ARS

Niveau de priorité - Fédération Nationaledes Centres de Santé

Pays Charolais Brionnais

Pays de l'Autunois Morvan

Communauté Le Creusot-Montceau

Chalonnais

Bresse Bourguignonne

Région Mâconnaise

× Siège du CSD

× Centre de santé territorial

× Antenne

Phase 1

Phase 2

* candidatures reçues au 01/09 (conformément à la date limite fixée par l’AMI)

JANVIER 2018

Ouverture du 1er centre de santé territorialLe centre de santé ouvre officiellement ses portes le mardi 6 février 2018 à Digoin. Suivra ensuite la création des centres territoriaux à Autun, Montceau-les-Mines et Chalon-sur-Saône.

Dans le cadre de l’ouverture de son centre départemental de santé en janvier 2018,

W Contrat : CDD de 3 ans renouvelable (temps partiel et exercice mixte envisageable) Possibilité de CDI à termeW Rémunération selon âge et expérience, adossée à la grille de la fonction publique hospitalièreW Temps de travail : 35 heures annualiséesW Mise à disposition d’un secrétariat médical et d’une équipe administrativeW Localisation : recrutements effectués pour les pôles de Mâcon, Chalon-sur-Saône, Autun, Montceau-les-Mines et Digoin

Roche de Solutré

UNE PREMIÈRE EN FRANCE

www.bourgogne-du-sud.comRENSEIGNEMENTS ET [email protected] ou 03 85 39 55 79 www.centredesante71.fr

• 40 mn de Lyon• 1 h 20 de Paris • 2 h de Genève• 2 h 30 de Marseille

LA SAÔNE-ET-LOIRE :

LE DÉPARTEMENT DE SAÔNE-ET-LOIRE RECRUTE 30 MÉDECINS GÉNÉRALISTES SALARIÉS

OUVERTURE DES CENTRES DE SANTÉ TERRITORIAUX : INFOS PRATIQUES

Un numéro de téléphone unique pour prendre ses rendez-vous et joindre les différentes implantations du centre de santé départemental : le 03 85 34 71 00 accessible de 8h à 20h en semaine et de 8h à midi le samedi matin

Centre de santé Territorial de Digoin 31 Rue Nationale - 71 160 DIGOIN Inauguration des locaux : le jeudi 25 janvier 2018 Ouverture de la plate-forme d’appels pour les prises de

rendez-vous : le lundi 29 janvier 2018 Formation des médecins et des personnels : du 25 jan-

vier au 2 février Démarrage des consultations médicales : le mardi 6 fé-

vrier 2018

Centre de santé Territorial d’Autun Parc d’activités St-Andoche - 15 bd Bernard Giberstein 71 400 AUTUN Ouverture de la plate-forme d’appels pour les prises de

rendez-vous : le lundi 13 février 2018 Inauguration des locaux : le vendredi 16 février 2018 Formation des médecins et des personnels : du 19 au

21 février Démarrage des consultations médicales : le jeudi 22

février 2018

Centre de santé Territorial de Chalon-sur-Saône : ouverture en avril 2018Centre de santé Territorial de Montceau-les-Mines : ouverture en avril 2018

NB : durant la phase de montée en charge du centre de santé départemental (février-avril), les Centres de santé Territoriaux ne seront pas ouverts le samedi matin.

1ER DÉPARTEMENT À EXPÉRIMENTER LA CRÉATION D’UN CENTRE DE SANTÉ À L’ÉCHELLE DE SON TERRITOIRE.

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PRÉSENTATION DES 10 PREMIERS MÉDECINS DU CENTRE DE SANTÉ DÉPARTEMENTALOpérationnels progressivement à partir du 25 janvier, 10 médecins aux profils différents vont exercer en Saône-et-Loire.

Le centre de santé départemental sera dirigé par M. Lionel DASSETTO, ancien directeur de CCAS dans l’Isère.

Dr Pascale ROLLIN, 52 ans, directrice du le Centre Dépar-temental de Santé ;

Dr André BUTTNER, 60 ans et Dr Didier CLERGET, 61 ans connaissent déjà la région puisqu’ils exerçaient respective-ment dans l’Yonne et en Côte d’Or ;

Dr Gérard DELAFOND, 61 ans, exerçait auparavant à Paris ;

Dr Marianne FUMAT, 35 ans et Dr Pauline SABRI, 31 ans, exerçaient toutes deux dans le Rhône ;

Dr Pascale ROUVERA VACHER, 59 ans, exerçait aupara-vant dans le Département de la Drôme ;

Dr Kamel DJEBIEN, 45 ans, exerçait auparavant dans le Nord ;

Dr Vivian NGUYEN VAN, 61 ans, exerçait auparavant en région parisienne, dans le Val de Marne ;

Dr Manon DARGAUD DURY, 27 ans, arrive de l’Isère.

Dr Didier CLERGET60 ans, installé en libéral depuis 31 ans dans le canton d’Arnay-le-Duc.

QUESTIONS À...

Pourquoi avoir choisi de vous inscrire dans cette aven-ture nouvelle qu’est le centre de santé départemental en Saône-et-Loiren ?J’ai pu envisager cette orientation parce que nous sommes 6 mé-decins généralistes pour 4000 habitants dans ce canton. C’est assez rare en Bourgogne et en France d’être ainsi en surnombre mais c’est ce qui m’a permis de tenter cette aventure car oui, il s’agit bien d’une aventure ! Pour moi qui souhaitais arrêter mon activité dans un ou deux ans à cause du rythme très soutenu de l’activité libérale, choisir le salariat va me permettre de la pro-longer !

Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce dispositif ?Il m’était impossible de réduire mon activité malgré le nombre de médecins dans le canton d’Arnay-le-Duc. De 60 à 70 heures par semaine, je vais, avec le salariat, disposer de très bonnes conditions de travail, celles que ne per-mettent plus aujourd’hui l’exercice de la méde-cine générale. En dehors des heures, les médecins seuls comme moi ne peuvent plus gérer l’admi-nistratif et n’ont pas la possibilité d’avoir leur propre secrétariat.

Comment avez-vous eu connaissance de ce projet unique en France ?J’ai connu ce projet il y a cinq ou six mois par le biais d’un courrier du Département de Saône-et-Loire. Lors d’une réunion à Beaune, j’ai évoqué le sujet avec des confrères, puis avec mon épouse avant de contacter le numéro indiqué. J’ai beaucoup échangé avec les docteurs Colin et Rollin et là, je peux vous dire que je suis vraiment très motivé et content. Le président Accary a vraiment eu une très bonne idée !

L’avenir de la médecine générale passe-t-il par des dispo-sitifs comme le centre de santé départemental ou la télé-médecine ?Je suis convaincu que la médecine générale libérale est vouée à disparaître si le salariat ne se développe pas. Il y a le feu dans la maison et je pense que les autres départements vont regarder de près ce qui se passe en Saône-et-Loire. Un médecin s’en va, le travail retombe sur les autres, cela ne peut plus durer ! L’idée du Président est vraiment très bonne pour pallier ces départs en cas-cade. Pour la télémédecine, ça viendra mais ma génération ne la connaitra pas.

Connaissiez-vous la Saône-et-Loire avant de faire ce choix ?Evidemment ! Le canton d’Arnay-le--Duc est limitrophe, en bor-dure du Parc régional du Morvan. Je suis à moins de 30 minutes

d’Autun, là où je vais exercer après quelques temps à Digoin. Il fallait dépanner car nous sa-vons tous que cette grosse machine est compli-quée à lancer et que tout ne peut être parfait en six mois mais je suis confiant car nous pourrons

également apporter notre aide pour affiner l’organisation. Je n’ai donc aucune appréhension pour la suite.

Justement comment appréhendez-vous vos premiers pas de futur salarié ?La réduction de mon temps de travail et le fait d’être salarié font que je n’appréhende pas du tout. Il a seulement fallu que j’intègre la notion de planning et de hiérarchie. Je ne suis pas pessimiste pour la suite. Beaucoup de jeunes sont réticents à l’activité libé-rale et ils ne retrouveront pas de sitôt de tels contrats de travail ! Avec les antennes prévues dans tout le département, cela va nous soulager en termes de déplacements mais surtout, cela va rendre aussi un grand service à la population. Vraiment, c’est certain, nous sommes les pionniers d’un nouveau système de santé !

Retrouvez la liste des médecins de Saône-et-Loire sur : http://annuairesante.ameli.fr.

« nous sommes les pionniers d’un nouveau

système de santé ! »

LE MODE DE FONCTIONNEMENT DU CENTRE

Quel est le numéro de téléphone du Centre de Santé et site internet ?Tel : 03 85 34 71 00www.centredesante71.fr

Qui sont les médecins du centre de santé ?Les médecins qui ont candidaté pour rejoindre le centre de san-té exerçaient pour la plupart en libéral, dans d’autres départe-ments, avant de rejoindre la Saône-et-Loire Les docteurs Pascale Rollin et Didier Clerget débuteront l’acti-

vité dans Digoin. Par la suite, le Dr Clerget rejoindra Autun, son centre de santé

de rattachement. Le Dr Buttner prendra quant à lui ses fonctions à Digoin le

19 février. Ce sera son centre de santé de rattachement.L’activité se déploiera ensuite progressivement, avec les autres praticiens recrutés, à Autun Chalon-sur-Saône et Montceau-les-Mines. Le Dr Rollin est la directrice médicale du centre de santé

départemental. Elle exercera une activité complémentaire de médecine générale au centre de santé de Chalon-sur-Saône dès que possible.

Quelles sont les spécialités des médecins du Centre de Santé Départemental ?Les médecins du centre de santé départemental sont spécia-listes en médecine générale.Des recrutements dans d’autres spécialités seront envisagés dans une seconde phase du projet.

Faites-vous des visites à domicile ?Les visites à domicile sont prévues et auront lieu dès que les effectifs des médecins le permettront. Elles sont réservées aux personnes ne pouvant se déplacer au centre de santé.

Quels sont les tarifs pratiqués ? Les médecins des centres de santé s’engagent à ne pas pratiquer de dépassements, et sont conventionnés à la Sécurité Sociale en secteur 1.

Les tarifs des différents actes ou consultations font l’objet d’un affichage en salle d’attente.

Le Centre de Santé pratique-t-il le tiers-payant ? Est-ce que je vais avancer le paiement de la consultation ? Les centres de santé pratiquent le tiers payant. Dans un premier temps, celui-ci ne concernera que la part du régime obligatoire de Sécurité Sociale. Vous devrez donc vous acquitter pour une consultation simple, de la somme de 7,50 eu-ros (remboursée ensuite par votre mutuelle) .Dans les prochains mois, le conventionnement avec les princi-pales mutuelles rendra possible le tiers payant intégral.Pour les patients bénéficiaires de la CMU, d’une prise en charge à 100 % au titre de l’ALD, de la grossesse, d’un accident du tra-vail ou d’une maladie professionnelle, il n’y aura pas d’avance de frais.

Travaillez-vous le samedi ?L’activité de consultation du samedi ne sera pas mise en place au démarrage mais dès que les effectifs de médecins le permet-tront, les consultations auront lieu tous les samedis de 8 h à 12 h.

Quelles sont les heures d’ouvertures du Centre de Santé Territorial de Digoin ? Le centre de santé est ouvert de 8h à 20 h tous les jours. Les horaires des consultations sont variables selon les médecins, et des plannings établis chaque semaine, pour assurer la continui-té de l’offre de soins dans chaque centre.

Puis-je consulter dans n’importe quel centre de santé territorial ?S’il est recommandé aux patients de privilégier les centres de santé territoriaux proches de leur domicile, aucune restriction géographique ne sera posée à la prise de rendez-vous.Les antennes seront quant à elles mises en place lorsque les ef-fectifs de médecins seront suffisants et que l’activité des centres sera installée en totalité. Les consultations dans les antennes seront réservées en priorité aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer pour se rendre au centre de santé. Les consultations en antennes seront sur rendez-vous, donnés par les secrétaires du centre.

LE CENTRE DE SANTE DÉPARTEMENTAL DE SAÔNE-ET-LOIRE : COMMENT ÇA MARCHE ?Vos Questions / Nos RéponsesQue vous soyez un professionnel de santé, un particulier, un élu, les questions concernant le centre de santé ne manquent pas ! Dans l’objectif d’y répondre, nous avons créé cette page où sont retracées les interrogations les plus fréquentes. N’hésitez pas à vous y référez et à diffuser autour de vous !

A QUI S’ADRESSE LE CENTRE DE SANTÉ ?

Le centre de santé départemental est bien sur accessible à tous. Toutefois, cette initiative prise par le Département de Saône et Loire s’adresse prioritairement aux patients ayant des difficultés majeures d’accès à un médecin de premier recours. Ce dispositif vise à compléter l’offre de soins des médecins généralistes libéraux dans les secteurs géographiques les plus impactés par le phénomène de désertification médicale.

LA PRISE DE RENDEZ-VOUS

A partir de quand vais-je pouvoir aller en consultation ? Les prises de rendez-vous par téléphone seront possibles dès le 29 janvier 2018, pour le centre de santé de Digoin grâce à une plateforme d’appels téléphoniques. Les consultations débute-ront le 6 février.

Je souhaiterais prendre rendez-vous. Quelle procédure ? Il convient d’appeler le 03 85 34 71 00 ou de se rendre direc-tement au centre de santé le plus proche où vous serez pris en charge par une secrétaire qui gérera votre demande. A partir du mois d’avril, il sera possible de prendre rendez-vous via une plate-forme en ligne, sur internet.

Je souhaiterais annuler ou modifier mon rendez-vous ? La démarche est la même : il convient soit d’appeler par télé-phone, soit de vous déplacer au centre de santé. Nous vous demandons de bien vouloir le faire dans les 24 h au plus tard, qui précèdent le rendez-vous.

Est-ce que je peux venir sans rendez-vous ?Non, toutes les consultations sont sur rendez-vous sauf en cas d’urgence (voir plus loin).

Vais-je voir un médecin tout de suite ?Vous serez pris à l’heure dans la mesure des disponibilités du médecin.

Est-ce que je peux avoir un rendez-vous en urgence ?Oui. Chaque jour le centre de santé propose des plages de consultations pour les urgences. Ils sont destinés à prendre en charge les problèmes de santé qui nécessitent un avis médical dans la journée. Les renouvellements d’ordonnance, les certificats, les vaccina-tions ou tout autre problème non urgent ne pourront relever de ce type de consultation

Que faut-il apporter ?Votre carte vitale ou à défaut, votre attestation de Sécurité So-ciale, ainsi que votre carte de mutuelle. Sur le plan médical, pour un premier rendez-vous, apportez tous les documents en votre possession. Ils aideront à consti-tuer votre dossier médical.

LES QUESTIONS DIVERSES

Y-a-t-il des médecins spécialistes (gynécologues, ophtalmologues, etc) au sein du Centre de Santé Dépar-temental ?Non, les praticiens sont tous médecins généralistes.

Un médecin du Centre de Santé peut-il être mon médecin traitant ? Oui, le patient peut choisir son médecin traitant parmi les médecins du centre de santé. Par la suite, en cas d’absence de celui-ci, il pourra être pris en charge par un autre médecin du centre tout en respectant le parcours de soins.

J’ai déjà un médecin traitant libéral mais si je vais consulter au Centre de Santé, est-ce que je vais être rem-boursé ? Vous serez remboursé si vous consultez pour un problème ur-gent, en cas d’éloignement géographique ou si votre médecin est absent ou indisponible. Le parcours de soins impose que le patient consulte toujours le même médecin.

Comment accéder à mon dossier médical ?Le dossier médical des patients du centre de santé est informa-tisé. Les données sont confidentielles. Elles seront partagées entre les professionnels du centre si le consentement du patient a été exprimé. La question lui sera posée, la première fois puis une fois par an.Le dossier médical est accessible au patient sur demande.

Comment sera conservé mon dossier médical ? Les données du dossier médical sont stockées sur plusieurs ser-veurs pour un maximum de sécurité Pour sécuriser le stockage des données, le centre de santé dépar-temental hébergera les données de ses patients chez un presta-taire agréé par le ministre chargé de la Santé, conformément aux articles L.1111-8 et R.1111-9 du Code de la santé publique.

Mon médecin aura t-il accès à mes comptes-rendus de consultations chez des spécialistes ? Bien sûr. Les spécialistes, les hôpitaux seront les correspondants des médecins des centres de santé comme ils le sont pour tous les médecins généralistes.

Le centre est-il accessible aux personnes à mobilité réduites ? Oui, le centre de santé est accessible grâce à une rampe d’accès.

LE CENTRE DE SANTE DÉPARTEMENTAL DE SAÔNE-ET-LOIRE : COMMENT ÇA MARCHE ?Vos Questions / Nos RéponsesQue vous soyez un professionnel de santé, un particulier, un élu, les questions concernant le centre de santé ne manquent pas ! Dans l’objectif d’y répondre, nous avons créé cette page où sont retracées les interrogations les plus fréquentes. N’hésitez pas à vous y référez et à diffuser autour de vous !

J’ai dû faire hospitaliser ma mère à plus de 15 kilomètre de chez-moi parce qu’il n’y avait pas de médecins qui pouvait la traiter aux environs de chez-nous… le Centre de Santé Départemental va nous permettre plus de souplesse et plus de proximité !

Josette, 58 ans

J’ai dû emmener mon fils de 6 ans aux urgences pour soigner une otite. 4 heures à attendre pour se voir prescrire du paracétamol parce que c’était une otite virale. Ça me coûte d’engorger les urgences mais je n’avais pas le choix… quand on est parent, on est forcément inquiet… Un médecin près de chez moi me rassure… Enfin une prise en compte du monde rural !

Florence, 37 ans

Je ne suis pas malade souvent et je suis prudent dans mon mode de vie, mais l’hiver dernier, j’ai dû aller aux urgences pour une forte grippe avec une incapacité de travail. 40 kilomètres aller-retour, non seule-ment c’est loin, mais en plus c’est dangereux. Quand on est malade, on est moins à même de conduire… les réflexes sont amoindris. Un méde-cin, c’est une nécessité ! Ce n’est pas parce qu’on vit en milieu rural que l’on n’a pas à se soigner !

Amaury, 43 ans

Aujourd’hui mes enfants sont obligés de m’emmener chez le médecin. A plus de 30 km de mon domicile. Ce n’est pas évident pour eux, même s’ils le font de bon cœur… Je suis indépendante mais pas motorisée… si un médecin s’installe plus près de chez moi, ce serait tel-lement plus pratique ! Pour la première fois depuis longtemps, j’ai l’im-pression que les pouvoirs publics s’intéressent à des gens comme nous.

Marie-Rose, 87 ans

PAROLES DE PATIENTS

LA DÉMOGRAPHIE MÉDICALE EN SAÔNE ET LOIRE :UNE SITUATION DE PLUS EN PLUS PRÉOCCUPANTE

La région Bourgogne Franche Comté figure parmi les régions les plus touchées par la problématique de la dé-mographie médicale : elle se situe au 4ème rang des ré-gions ayant les densités les plus faibles. Cette situation régionale masque par ailleurs des disparités territoriales importantes entre les différents départements avec des problématiques beaucoup plus marquées sur ceux de l’ex Bourgogne et notamment en Saône-et-Loire.

En effet, sur le territoire départemental, la densité de mé-decins généralistes est, depuis plusieurs années, nette-ment inférieure aux densités régionale et nationale. Au 1er janvier 2016, la Saône-et-Loire compte 635 médecins gé-néralistes, libéraux ou salariés, ce qui représente une den-sité de 110,4 médecins pour 100 000 habitants alors qu’elle est de 125,6 en région et de 132,1 en France.

La situation est de plus en plus préoccupante, notam-ment au regard du nombre de cessations d’activité depuis 2014 qui ne cesse d’augmenter et n’est pas compensé par les installations. De 2007 à 2016, la Saône-et-Loire a enre-gistré une baisse de ses effectifs en médecins généralistes de 11%. Ce déficit risque de s’accentuer encore davantage dans les années à venir au regard de plusieurs critères. D’une part, le nombre prévisionnel de départs en retraite n’a jamais été aussi élevé : près de 35% des généralistes libéraux a plus de 60 ans et la moyenne d’âge est de 53 ans. Les besoins de soins sont, quant à eux, de plus en plus importants face à une population qui vieillit plus vite que la moyenne française. L’ensemble du département est désor-mais concerné : ce ne sont plus seulement les communes rurales qui sont atteintes mais aussi des agglomérations.

Densité de médecins généralistes en Saône-et-Loire+ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +

Pont-de-Vaux

Dompierre-sur-Besbre

Arnay-le-Duc

Beaune

SaulieuSaulieu

Seurre

Bletterans

Lons-le-Saunier

Saint-Amour

Charlieu

Château-Chinon(Ville)

Luzy

Autun

Bourbon-Lancy

Buxy

Chagny

Chalon-sur-Saône

La Chapelle-de-Guinchay- Crêches-sur-Saône

Charolles

Chauffailles

La Clayette

Cluny

Le Creusot

Cuisery

Digoin

Étang-sur-Arroux

Givry

Gueugnon Louhans

Mâcon

Marcigny

Montceau-les-Mines

Montchanin

Paray-le-Monial

Pierre-de-Bresse

Saint-Gengoux-le-National

Saint-Germain-du-Bois

Sennecey-le-Grand

Tournus

© IGN - 2015 Juillet 2017Reproduction Interdite

Densité de médecins généralistes par bassin de vie(MG lib. ou mixtes pr 10 000 hab.)

0,0

0,1 - 6,5

6,6 - 8,2

8,3 - 10,6

10,7 - 13,5

LA PRESSE PARLE DU PROJET !

La Saône-et-Loire veut embaucher des médecins aux 35 heures

mercredi 21 juin 2017 06:00531 mots

SOCIAL

Pour faire face à la perspective d'aggravation des déserts médicaux, le conseil

départemental de Saône-et-Loire va employer des médecins généralistes ré-

partis sur les secteurs tendus. Ceux-ci seront salariés, travailleront 35 heures

et bénéficieront d'une assistance administrative.

Face à l'urgence, André Accary a décidé d'innover. Le président (LR) du conseil

départemental de Saône-et-Loire, installé à Mâcon, souhaite que son admi-

nistration embauche et salarie directement une trentaine de médecins, pour

exercer dans les secteurs qui en manquent le plus. Avec ses 635 généralistes,

le département recense 110,4 médecins pour 100.000 habitants, alors que la

moyenne nationale est de 132,1. Même si cette basse densité remonte à plu-

sieurs décennies, elle s'aggrave et peut devenir dramatique si rien n'est fait, car

les praticiens actuels vieillissent. La moyenne d'âge des médecins libéraux en

Saône-et-Loire est de 53 ans, et 35% d‘entre eux ont plus de 60 ans. En dix ans,

le département a perdu 11% de ses généralistes. La dizaine de secteurs identi-

fiés comme étant en «souffrance médicale» n'est pas uniquement composée de

campagnes, certains agglomérations sont également concernées.

»» Médecins: le délai d'attente pour obtenir un rendez-vous région par

région

Des initiatives ont déjà été prises: bourses pour financer les étudiants en mé-

decine, aide financière à l'installation de cabinets libéraux... Mais après quatre

ans, le bilan est insuffisant. Pour le département, les aides financières ne suf-

fisent pas pour inciter à l'installation de médecins. Une nouvelle initiative

d'envergure a donc été envisagée: l'ouverture d'un centre de santé départe-

mental, qui emploiera directement les médecins, et les affectera à des zones en

manque, sans toutefois s'opposer à la médecine libérale classique: «si un pro-

jet libéral se présente sur un secteur, je lui laisse la voie libre», précise André

Accary.

Les futurs médecins salariés travailleront 35 heures par semaine

Pour bien réussir à attirer des médecins sur les territoires ruraux et périphé-

riques, il faut selon lui faire un constat: les mentalités ont évolué. Le président

du conseil départemental a voulu «adapter l'offre aux médecins qui finissent

actuellement leur formation»: selon lui, «l'époque du médecin qui travaille de

6 heures à 23 heures toute la semaine» est révolue. Par conséquent le dépar-

tement proposera aux médecins salariés une base de 35 heures de travail par

semaine, comme le reste des fonctionnaires départementaux. Ils signeront un

contrat à durée indéterminée, avec un statut de fonctionnaire territorial. De

même, l'isolement des cabinets libéraux en campagne pouvant être parfois pe-

sant, les recrues travailleront dans des petites structures de trois médecins.

Chaque structure emploiera un agent administratif qui s'occupera de toute la

«paperasse», laissant les médecins se concentrer sur leur art, contre une rému-

nération nette d'environ 5.000€. Les consultations payées par les patients se-

ront versées au centre, et André Accary vise à terme une «opération blanche»

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CONTACT PRESSEDÉPARTEMENT DE SAÔNE-ET-LOIREEdwige Labruyère - Hôtel du Département - Rue de Lingendes - CS 70126 - 71026 Mâcon cedex 9 Tél. : 07 85 11 87 78 - Courriel : [email protected] ou [email protected]

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