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E aminateur
aminateur
Directeur de th' se
E arninateur
Président
on taurin
en
Docteur
M.e. U. Constantine
Docteur N de Kouba Iger
M.C. U. onstantine
ELE TRONIQ E
OPTJO : omposants Electroniques
Institut d'Electronique
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Pr entée pour J'obtention du grade de
MAGI TER
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l'En eignement upérieur et de la Recherche cielltifique
THEME
PAR
Abdelaziz fT-KAKI
Influence d'oxydation thermique classique sèche
(C.D. T.O) sur les profils SIMS de dopage et ladiffusivité du dopant dans les films Si-LPCVD
fortement dopés in-situ au bore.
c travail a cté réalisée cn collaburution etroite uvee Ic LAA du NR lie Toulouse (France).
outenue le : 19/03/1996 devant le JUI)' :
MI'. AlDA Mohamed alah
Mr. BOUKEZZ TA Me saoud
Mr. REMREM MohamedMr. BO U BJA T Essaïd
M r. BOUCHEM T Mohamed
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THEPr nt' e p ur l'obtention du grade de
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PTIO : ompo ant lectronique
PAR
bdelaziz AIT-KAKI
THEME
Influence d'oxydation thermique classique sèche
(C.D. T.O) sur les profils SIMS de dopage et la
diffusivité du dopant dans les film Si-LPCVDfortement dopés in-situ au bore.
out nue le: 19/03/1996 devant le jury :
Mr. IDA Mohamed alah on tantine P r' sident
Ir. BO KEZZATA Me aoud M. on tantine Directeur d thè
Mr. REMREM Mohamed M. on tantin Examinateur
Jr. BOU BIAT Es a"id Docteur E de Kouba 19 r .aminat ur
Mr.BO HEMA T Mohamed Docteur U. on tantine raminateur
C t ruvuil a été réalisée en colluborurion étroite avec le LAA du R de oulouve (France),
CI: lra\ ail a été réali,ée en colh.borlltion étroite avec le LAAS du CNRS de Toulouse (Fraace),
THEME
en
M.e. U. Consrantiue Président
M.e. U. Constantme Directeur de thèse
M.C. U. Constantine Examinateur
Docteur ENS de Kouba Alger Examinateur
Docteur U. Constantine Examinateur
PARAbdelaziz AIT-KAKI
République Algérienne Démocratique et PopulaireMinistère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
IJniversité de ConstantineInstitut d'Electronique
Soutenue le : 19/03/1996 devant le jury :
THESEPresentee pour l'obtention du grade de
MAGISTER
ELECTRONIQUEOPTION: Composants Electroniques
Influence d'oxydation thermique classique sèche
(C.D. T.O) sur les profils SIMS de dopage et ladiffusivité du dopant dans les films Si-LPCVD
fortement dopés in-situ au bore.
!\Ir. AIDA Mohamed Salah
!\Ir. BOUKEZZATA MessaoudMr. REMREM MohamedMr. BOUSSBIA T EssaïdM.'. BOUCHEMAT Mohamed
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Ct: travail a été réalisèe en collaboration étroite avec le LAAS du CNRS de Toulouse (Framee).
THEME
en
Président
Directeur de thèse
Examinateur
Examinateur
Examinateur
M.e. U. Constantine
M.e. U. Constantine
M.e. U. Constantine
Docteur ENS de Kouba Alger
Docteur U. Constantine
PARAbdelaziz AIT-KAKI
ELECTRONIQUEOPTION: Composants Electroniques
THESEPrésentée pour l'obtention du grade de
MAGISTER
République Algérienne Démocratique et PopulaireMinistère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université de ConstantineInstitut d'Electronique
Influence d'oxydation thermique classique sèche(C.D. T.O) sur les profils SIMS de dopage et ladiffusivité du dopant dans les films Si-LPCVD
fortement dopés in-situ au bore.
Soutenue le : 19/03/1996 devant le jury :
1\1 r. AIDA Mohamed Salah
Mr. BOUKEZZATA MessaoudMr. REMREM MohamedMr. BOUSSBIA T EssaïdM.·. BOUCHEMAT Mohamed
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Nom : Ait-KakiPrénom: Abdelaziz
Titre de la thèse:
Influence d'oxydation thermique classique sèche (CD. T. 0) sur les profils SI1HS de
dopage et la diffuslvité du dopant dans les fihns Si-LPCVD fortement dopés au
bore.
Résumé:
Les résultats de profils SIMS de dopage des films de silicium polycristallin (Si-LPCVI)
type-p) fortement dopés in-situ au bore, avant et après traitements thermique d'oxydation ont
etý présentés Ces mesures ont été faites sur des couches submicroniques d'environ 200 run
d'epaisseur et déposés à deux intéressantes températures de dépôt Td.:.;, 52ÛýC et oOSoC L\:'.
premiers dépôts contiennent relativement moins de grains et joint de grains compares au
deuxième type de dépôts Ce choix délibéré de T d- a permis de spécifier le rôle Joue par 11:"
grains el les joints de grains et leurs influence sur le comportement de la ditlusion du dopant
Ces films ont été dopés par le mode in-situ au bore à une concentration de l'ordre de :2 x 10211
.u cm' Tout les traitements thermique d'oxydation ont ete réalisés sous oxygene sec 02 .1
{I01:- températures d'oxydation différentes Tox -'-- g40, 945 et !OSouC pour plusieurs durées
Les changements dans la comportement du profil de dopage semblent être remarquable Jan"
trois regions spécifiques a la surface, interface et en volume Prenant en compte, qu'a ce-
hauts niveaux de dopage, ou le coefficient de diffusion D devient dependant de 1.1
concentration, les valeurs de D ont été calculées à travers les profils SIMS dt: dopage Comme
attendu, ces valeurs de D obtenues différent de celles observées dans silicium monocristallin
Elles varient de I 82 à 2 73 x 10-1.! cm-'. ç I à TO\= 840°C, de I 86 Cl 3 72 \. 10-1, crn-' ç 1 .1
1'0\- 945°C et de 3 32 à 4424 x JO-Il ern? çl à 1'0\
-= 1050°C Ces valeurs sont en bon
accord avec ceux rapportés dans la littératureL'effet des joints de grains semble être moins considérable si nous comparons les resultats de D
correspondant aux deux dépôts, Ce comportement est cornprehensivement discute si nous
supposons que les joints de grains au niveau de la solubilité solide limite sont les sources il
plusieurs interactions fondamentales qui seront vraisemblablement la cause l'inactivite
electrique et physique du dopant. Cette inactivité peut aussi être représentative du phénomène
de ségrégation, du cluster, de la formation de composés complexes, comme il a été largement
discuté dans la littérature,
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DEDICACES
A ma très chère mèreA mOD très cher pèreA mes frèresA mes soeurs
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AVANT PROPOS
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I
REMERCIEMENTS
Nous sommes très honorés de la présence à notre jury de thèse de Magister et nous
tenons à remercier pour la caution scientifique qu'ils ont bien voulu apporter à notre
travail:
_ Monsieur M. S AIDA, Maître de Conférences à l'Université de Constantine, pour
l'honneur qu'il nous a fait en acceptant la présidence de notre jury d'examen , nous le
remercions beaucoup.
_ Mes remerciements à Mr E. BOUSSBIAT, maître-assistant à l'E.N S de Kouba - Alger,
ainsi qu'à Mr M. REMREM, Maître de Conférences à l'Université de Constantine,
d'avoir accepté de participer à notre jury de thèse et d'apporter leur competence .
_ Ma profonde reconnaissance à Mr M. BOUCHEMAT et Mme MANSOUR pour
l'intérêt et l'attention qu'ils ont portés pour l'aboutissement de ce travail et pour
l'enseignement qu'ils nous ont prodigué.
_ J'exprime enfin toute ma sympathie et ma reconnaissance à Mr M. BOUKEZZATA,
pour sa gentillesse et la compétence avec laquelle il a assumé sa charge d'encadreur ; je
lui exprime ici mes plus vifs remerciements.
Il
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I
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I
INTRODUCTION GENERALE
Depuis quelques années, l'industrie des composants et circuits intégrés au silicium
porte un intérêt croissant sur les films de silicium polycristallin préparés par la technique
de dépôt chimique en phase vapeur à basse pression (LPCVD) Beaucoup d'efforts ont
eté investis pour mieux comprendre le comportement des dépôts fortement dopes in-situ
au bore (polysilicium de type p) pendant et après les étapes technologiques de
fabrication. Plus particulièrement, ces dépôts sont largement impliques dans les
dispositifs à composants de puissance et circuits intégrés lis sont aussi utilises comme
uuerconnccteurs, résistances de charge des transistors bipolaires travaillant en 11 F,
grilles de composants MOS et mémoires flottantes EPROM et EEPROl\l, source de
dopage et de diffusion de l'impureté dopante pour former des jonctions courtes dans les
circuits intégrés et structure CCD [ 1,2]
Dans beaucoup de ces applications, les films de silicium polycristallin font l'objet de
traitements divers. En particulier, l'oxydation thermique sous oxygène sec ou le recuit
thermique sous atmosphère neutre. Comme resultat inévitable à ces traitements, les
propriétés de beaucoup de composants et circuits intégrés peuvent être suffisamment
influencées et par consequent modifiées Plusieurs auteurs ont étudie la cinétique
d'oxydation thermique des films de silicium polycristallin de type n sous atmosphère
d'oxygène sec ou humide l2,3] Si par contre, la majorite de ces problèmes relatifs au
silicium monocristallin ont été résolus et plusieurs modeles ont été proposes et reportes
dans la littérature [4,5,6,7,8,9], dans le cas de ces dépôts, il n'y a seulement que de rares
tentatives, qui ont été consacrées pour mieux comprendre l'intluence de ces etapes sur
les propriétés électriques ct physiques des ce matériau Dans cette perspective, et en
particulier pour des applications impliquant l'utilisation des films fortement dopes in-situ
au bore, pour réaliser des jonctions très courtes d'émetteur des transistors bipolaires
ayant un alignement auto-aligné [4], ce travail intervient pour préciser l'influence des
traitements thermiques sur les forts niveaux de dopage.
Il
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I
II
I
Introduction générale
Introduction générale
3
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II
I
- ýInc!.!t:!...roýdýucti_Qn générale
En technologie des circuits VLSI où à la fois des composants plus pcuts et plusrapides sont vivement recommandés, il est ainsi nécessaire d'introduire des jonctionsfortement dopées sans défauts et plus courtes que possible [10] Mais, les traitements dt!
recuits ultérieurs représentent en général, la cause principale qui empêchent l'obtentionde ces jonctions étroites Actuellement, nous savons que l'oxydation thermique classiqueprovoque par exemple, des changements notables de la distribution initiale du dopant a
l'interieur des films [II J Comme conséquence, la nouvelle distribution doit être mieuxcontrôllée et ses parametres mieux définis Pour cette raison. des travaux ont ete
consacres à la compréhension de l'effet du mode de dopage et les mccarusmes de
diffusion qUI en sont associes avant et apres traitement thermique[12.13,14,15,16,17,18]
Si en revanche, quelques modèles théoriques concernant le mode de dopage par
implantation ionique et les phénomènes de diffusion qui en dépendent dans les films de
silicium polycristallin ont été publiés dans la littérature" par contre, le cas du mode in-
situ de dopage n'a pas été suffisamment traité Nous pensons alors qu'un effort
particulier serait indispensable pour la maîtrise des processus physiques fondamentauxdéveloppés dans les films de silicium polycristallin fortement dopés in-situ au bore et
oxydes
Le travail décrit dans cette thèse entre dans le cadre de cette perspective 11 est centré
sur l'étude de la répartition du bore (impureté dopante) dans ces films dopes in-situ à un
niveau atteignant le seuil de la solubilité limite. La concentration du bore est evaluee à 2
x 102U al crrr-'. L'influence du niveau de dopage ainsi que la microstructure caracterisee
par la présence des grains et joints de grains sur le coéfficient de diffusion om été mis en
évidence.
Le premier chapitre de ce mémoire est consacré à la description de la méthode de
dépôt utilisée, en l'occurence la technique LPCVD. Un rappel sur les modèles introduits,les phénomènes de dépôt ont été présentés.
4
En fin de ce mémoire, nous donnons les conclusoins qui peuvent être tirées de ce
travail de recherche et les conséquences qu'elles en apportent.
Le dernier chapitre III est consacré à la présentation des résultats expérimentaux ct
théoriques. La partie expérimentale concerne les profils de concentration du bore le longde l'épaisseur de la couche du film
Le chapitre II donne un aperçu sur les mécanismes de diffusion dans le silicium En
plus, des cas classiques connus pour le silicium monocristallin, le problème des forts
dopages relatifs au silicium polycristallin a été pics en considération
5
5Introduction générale
Ces profils ont été réalisés par la technique SIMS à l'aide d'un nucroanalyseurappartenant à l'INSA de Toulouse (France). Les résultats relatifs à nos dépôts sont
ensuite comparés à ceux connus et publiés dans la littérature.
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CHAPITRE I
LE SILICIUM POLYCRISTALLIN DEPOSE PAR
TECHNIQUE LPCVD
Cette technique consiste
1.2- La technique LPCVD de dépôt:
9
9
Le silicium polycristaUin déposé par technique LPCVD
_ iii) et enfin de récolter les atomes libérés sur une série de substrats de silicium
monocristallin placés sur un support suscepteur.
Dans ce chapitre, nous allons donner une description des mécanismes fondamentauxqui permettent l'obtention des couches minces de silicium polycristallin (polysilicium),
ainsi que la technique qui lui soit associée. Nous suivrons cet exposé, par une revue
détaillée des résultats obtenus, les performances réalisées, les avantages et les
inconvénients rencontrés par ceux qui tentent toujours à intégrer cette technique
nouvelle d'élaboration de couches minces semi-conductrices ou isolantes dans les
processus technologiques de fabrication des composants micro-électroniques
- i) d'abord, à pouvoir générer, à partir d'une substance appropriée (solide, liquide ou
gazeuse), un gaz vecteur contenant les éléments de base de la couche à réaliser,
- ii) de provoquer, en une phase gazeuse, la réaction de dissociation de ces éléments
dans un four de dépôt ayant des équipements adaptés,
1.1- Introduction:
Chapitre I
I
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- faible consommation en gaz et par conséquent, faible coût.
1.3- Conditions d'élabonltion des dépôts:
10
__ __cL=cs=--· =lillll ý S I-l- PC V Q10
- Meilleure uniformité des couches déposées sur une plaquette ou d'une plaquette à une
autre
Par rapport aux autres techniques classiques de dépôt, telles que le CVD. CVD
plasma et le Sputtering, la technique LPCVD offre les avantages suivants:
Le dépôt se fait alors, à la suite d'une réaction chimique entretenue sous des
conditions contrôlées de faibles pressions. Ce procédé, aujourd'hui connu sousl'appellation Angle-saxonne LPCVD (Low Pressure Chemical Vapour Deposition) estconsidéré comme l'une des techniques les plus appropriées de fabrication des couchesminces de l'ordre du micron de matériaux divers Ainsi, avec l'avènement des circuitsVLSI et des fours horizontaux admettant de grandes charges de plaquettes que cettetechnique a connu un grand essor dans l'industrie des semi-conducteurs Parmi les
dépôts les plus utilisés dans ce domaine, on note les films semi-conducteurs dits Il Si-
LPCVD" et les couches isolantes de nitrure de silicium "Si)N..ý"
Reste que cette technique nécessite un contrôle précis de la température dans les trois
zones du fours, nécessite aussi un nettoyage fréquent (tubes à parois chauds) et que la
vitesse de dépôt reste relativement lente à faible température (par exemple elle de
l'ordre de I nm/min pour du polysilicium réalisé à TJ = 520°C par pyrolyse de la silane)
- Possibilité d'utilisation d'un grand nombre de plaquettes
Les dépôts utilisés dans ce travail ont été réalisés dans les fours industriels de
Motorola- Toulouse (France) pour la production conventionnelle des films dopés in-situ
au bore. A partir de trois gaz vecteurs, la silane (Sý) comme gaz principal, le
trichlorure de bore (BCI) comme gaz dopant et l'azote (N2) comme gaz neutre, une
réaction chimique à taux contrôlé a eu lieu du mélange Sil-4-3%BCI)-N2.
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I
OIn
gazeux
11
_ __jjChapitre J
Le réacteur de dépôt est constitué principalement d'un four tubulaire en quartz et
d'un système électronique de régulation de température, de pression ct des débits
Scion les valeurs choisies des débits gazeux, le niveau du dopage dit en "mode in-situ"est déterminé. Par exemple, si on impose des débits gazeux suivant en choisissant 0 I
I/min de Si}---4 contre 0 09 IImin de 3%BCl)-N2 on obtient en fin du procède de dépôt, un
film dopé à 2 x 102U al crrr ' La pression est généralement choisie délibéremenr faible de
l'ordre de quelques dizaines de Pascal (ou de quelques centaines de milluorrs) Dans le
cas de nos dépôts, elle est maintenue égale à 400 mTorr à l'intérieur des réacteurs Dessubstrats de silicium monocristallins de type N et orientés < III >, faiblement dopés (p "'-
10 à 22 n cm) et oxydés (100 nm d'oxyde thermique) ont été utilisés La température de
dépôt de ces films est comprise entre 520 et 60S "C, et leur épaisseur est d'environ 200
1"'- Réacteur et processus de dépôt:
Cl) Réacteur de dépôt:
La figure I I donne une illustration des différents composants qui le constituent Ce
système LPCVD est composé d'un tube en quartz positionne horizontalement dans un
four à trois zones chauffées Ce tube a une capacité de charge d'environ 16S plaquettes
de 5 pouces de diamètre. uniformément repartie dans la zone centrale ou réacteur
Ces plaquettes sont placées en position verticale normale à la direction du tlux principal
des débits gazeux Plusieurs Injecteurs de gaz ont ete prevus tout au long de la partieinterieure du tube du réacteur pour permettre d'assurer une distribution unitonne des gaz
sur les plaquettes Dans le cas de nos dépôts, les sources gazeuses alimentant le reacteur
ont été celles qui permettent d'obtenir un mélange gazeux donne par Silit-3° oBCI,-N2
Durant toutes ces expérimentations, le flux total de silane est maintenu égal à 200 cm)
min-I Par contre, pour le mélange formé de BCl:;-N2, seulement SO cm' min-I sont
injectés à travers la porte frontale du réacteur et les autres 40 cm' min-I restantes ont été
introduites à l'aide d'injecteurs appropriés séparés. La pression est réglée à S3 :2 Pa et
l'intervalle de température de dépôt a été fixée entre 520 et 605°C.
I
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I
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12
Pompe d vide
Piège a panicules
Armoire de contrôle
kmzzzzz/amwAFour
Figure 1.1- Réacteur de dépôt des films Si-LPCVD.
-!...12=-------------...!:L:£3Ie""s-U.'-'tilms Si-LPCVD
L'uniformité de cette température de dépôt a été contrôlée par l'intermédiaire d'unthermocouple associé au tube de quartz et muni d'un système d'affichage digital
Pone
N2
(Ouverture pone)
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II
"I
La réaction chimique de dissociation de la silane qui se déroule simultanément aveccelle qui permet l'introduction des atomes dopantes sont données par les équationssuivantes:
13
13
(I I)
(l 2)
b) Processus de dépôt:
Les cinétiques de réaction (I 1) permettent de déterminer la vitesse de croissance du
film, alors que les cinétiques de la réaction (I 2) sont par contre, déduites du taux
d'incorporation du bore dans le silicium, comme il a été décrit dans la référence [ 19l
Dans la pratique, une multitude de réactions chimiques intermédiaires peuvent avoir
lieu ct donnent naissance a des produits instables, qui a leur tour, peuvent se
transforment et produisent en chaîne d'autres composés L'aboutissement de ces
reactions en chaîne, finissent par rejoindre le résultat final de la réaction chimique
donnée par l'équation chimique (1.1) En effet, pour les films Si-LPCVD non dopés, c'est
la dissociation de la silane en SiH2 qui prédomine
Chapitre I
Ensuite, après l'adsorption de cette molécule sur un site de surface disponible, sera
suivi d'une migration jusqu'à son incorporation dans le réseau cristallin avec désorption
de l'hydrogène et son évacuation par le courant gazeux
Pour ce type de dépôt, c'est le contrôle par la réaction de surface qui est prédominantavec une bonne homogénéité usuellement observée sur les plaquettes de Si-LPCVD non
dopes
L'addition du gaz, pour le cas des films dopés in-situ au bore va rendre diflicile les
possibilités de dissociation et d'adsorption, c'est ainsi que le contrôle du dépôt devient
très complexe. Des études analogues portant essentiellement sur le diborane B2li6 ont
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I
I
14ý ýLýeýsýfiýllýnýlsýSý'jý-LýPýCýVý0
montré l'effet catalyseur du bore sur la cinétique de croissance [20], avec une activationdes sites d'adsorption, diminution de la taille de ces sites et augmentation de leurnombre.
En général, cette vitesse de dépôt est une fonction de la température de dépôt Td, de
la pression P et des débits des gaz réactants mis en jeu. Quand la pression P ct les débitsgazeux sont constants, la vitesse Vd suit une loi d'Arrhenius donnée par l'expressionsuivante:
14
(I 3)(F)v = Aexp -ý"KT"
b- I) Vitesse de dépôt vý :
où A est une constante, 1ý"a l'énergie d'activation, K la constante de Boltzmann et T J la
température de dépôt.
Expérimentalement, la vitesse de dépôt lid est mesurée à l'aide d'un Talystepmécanique (précision ± 5 mn), qui permet la mesure de l'épaisseur de la couche Wp
deposee pendant un intervalle de temps I donné
La figure 1.2 donne les valeurs de la vitesse de dépôt Vô en fonction de températurede dépôt T lI. Comme il a été déjà signalé dans d'autres travaux [20], la présence du bore
en phase vapeur entraîne un accroissement de la vitesse de dépôt du polysilicium Par
exemple, il a été constaté qu'à la température de dépôt TJ = 555°C, la présence du bore
tait augmenter cette vitesse de dépôt de l'ordre de 1.6 fois que lorsqu'il y a que la silane
seule
A l'inverse de cette situation, il a été constaté que l'addition du phosphore [21] ne
favorise pas le dépôt, ce qui entraîne une diminution de la vitesse de dépôt, et une
dégradation de l'homogénéité en épaisseur des films.
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15
15
Ea = 0.6 cV (-)
ct 1.0 cV (- - -)
Résulws de simulation :
O. Résultats expérimentaux
1.30
520
1.25
540
....
..,,,..
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.. ,..
....
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1.20
lOOOrr d (IlK)
1.15
-, ,,.. ,
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620 600 5KO 560
1.10
500 TJ (OC)3ýýr---ý--ý---'----ý----r----'ý
-ceèc
._.
'0=..ý
2ocý
ocýri.III
ý
ý-.J
Chapitre I
La diminution du taux de croissance est dû principalement à la passivation des sitesd'adsorption, et à une adsorption préférentielle du phosphore à la surfacecomparativement à la silane.
Figure 1.2 : vitesse de dépôt en fonction de la température de dépôt des films Si-LPCVD
dopés in-situ au bore [17]
Donc, si d'une part, l'addition de BCI) fait augmenter la vitesse de dépôt va, d'autre
part , cette vitesse de dépôt dépend aussi de la vitesse du flux gazeux et de la pression
total P dans le réacteur. Cette dépendance résulte de l'altération de la réaction de surface
causée par l'incorporation du bore, car la vitesse du dopage en bore dépend elle-même
de la vitesse du flux gazeux.
I
I
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I
Par conséquent, la vitesse de dépôt Vd, peut alors être calculée directement à partir del'équation chimique (I. 1) donnée plus haut. Elle est exprimée [22] en fonction despressions partielles P.'1I1f ý
et ýfl
selon la relation suivante :
16
(I 4)
Les films Si-LPCVD16
les constantes k, kl" ks représentent des facteurs d'adsorptions et de décompositions desgaz en volume ou en surface. Comme les termes k"ýf, et ksJý,J14 sont négligeables
devant l'unité, et leurs éventuelles modifications restent insignifiantes devant la variationde la vitesse de dépôt en présence du BCI), les valeurs de kil et ks sont celles obtenuesdans le cas ou la décomposition de la silane serait seule [23]
L'effet du dopage en bore sur la vitesse de dépôt est pris en considération dans le
facteur k (ainsi que dans la constante pré-exponentielle A et l'énergie d'activation ''_'CI de
la relation (1.3) précédente)
Pour mieux comprendre les phénomènes de dépôt et de croissance régissant ce typede matériaux, des modèles théoriques ont été proposés pour simuler le comportement du
processus de dépôt et de croissance
Pour atteindre ce but, le réacteur LPCVD est supposé être simulé par un reservoir de
réacteurs en mouvement et se déplaçant le long de l'axe du tube Cela veut dire, qu'on
peut le supposer être constitué d'une série de cellules où chacune d'elle est caractériséepar une dimension égale la distance interplaquette dont le mur chauffant est celui du
reacteur. La loi de conservation de masse relative à chaque composante dans chaque
cellule donne la fraction molaire des espèces gazeuses et la vitesse de dépôt resultante
A vee ce modèle, les résultats de la simulation permettent d'obtenir une vitesse de
dépôt avec une énergie d'activation l:..."a pour le choix de k à 0.6 eV. Pour situer ce
résultat, on a reporté sur la figure 1.2, les valeurs calculées pour Ea = 1.0 eV, valeur
citée par plusieurs auteurs.
""""""""""""--Il
I
Pour mieux comprendre les phénomènes de dépôt et de croissance régissant ce typede matériaux, des modèles théoriques ont été proposés pour simuler le comportement du
processus de dépôt et de croissance.
L'effet du dopage en bore sur la vitesse de dépôt est pris en consideration dans le
facteur k (ainsi que dans la constante pré-exponentielle A et l'énergie d'activation Iý'(/ de
la relation (1.3) précédente)
16
(I 4)
Les tilms Si-LPCVD16
les constantes k, k,,, ks représentent des facteurs d'adsorptions et de décompositions desgaz en volume ou en surface. Comme les termes kllýll et kSJýýIJl4 sont négligeables
devant l'unité, et leurs éventuelles modifications restent insignifiantes devant la variationde la vitesse de dépôt en présence du BCh, les valeurs de kil et k.ý sont celles obtenuesdans le cas ou la décomposition de la silane serait seule [23 J.
Par conséquent, la vitesse de dépôt vs, peut alors être calculée directement à partir del'équation chimique (I. I) donnée plus haut. Elle est exprimée (22) en fonction despressions partielles P'ý,/l4 et ýI, selon la relation suivante .
Pour atteindre ce but, le réacteur LPCVD est supposé être simulé par un réservoir de
reacteurs en mouvement et se déplaçant le long de l'axe du tube Cela veut dire, qu'on
peut le supposer être constitué d'une série de cellules où chacune d'elle est caractériséepar une dimension égale la distance interplaquette dont le mur chauffant est celui du
reacteur. La loi de conservation de masse relative à chaque composante dans chaque
cellule donne la fraction molaire des espèces gazeuses et la vitesse de dépôt résultante
A vec ce modèle, les résultats de la simulation permettent d'obtenir line vitesse de
dépôt avec une énergie d'activation }."'a pour le choix de k à 0.6 eV. Pour situer ce
résultat, on a reporté sur la figure 1.2, les valeurs calculées pour ./:.."a= 1.0 eV, valeur
citée par plusieurs auteurs.
I
III
""""""""""""""""Il
I
Figure 1.3- Vitesse de dépôt en fonction de la position de la plaquette pour deux
températures de dépôts T J= 520°C et T J
= 605°C [17].
La figue I. 3 montre un résultat remarquable qui représente la variation, le long du
réacteur, de la vitesse de dépôt en fonction du nombre de plaquettes, pour les deux
dépôts situé aux deux extrémités de l'intervalle de températures de dépôt Td
17
17
100 125 150 175 20075Numéro de plaquette
5025o4.8
5.2
Nous voyons que la vitesse de dépôt diminue nettement et que l'épaisseur de la
couche déposée peut varier d'une plaquette à une autre. L'écart entre les deux extrémitésest moins que la limite des 5% de tolérance admise pour les dépôts réalisés a To
S:woC, mais supérieur pour ceux réalisés à To == 605°C.
Chapitre I
11 est clair que les résultats expérimentaux ne peuvent être simulées qu'avec Jý'u _.:_ 0 6
eV Cette valeur reste très inférieure à celle égale à Eu = 1.5 eV et qui correspond à la
déposition du polysilicium par pyrolyse de la silane seule
5.1-- --c c
e e--. --.e ec c
'-'
5.0'-'
:ë 9 -c. To == 605°C «=
'CoI
ýý:7
'0 '0
:.;ý
To = 520°C <:J
'0 '0
CJ CJ". "-'Il 4.9 '".ý
CJ-;.. ;;..
"""""""""""""""--Il
--
Figure 1.3- Vitesse de dépôt en fonction de la position de la plaquette pour deux
températures de dépôts T J= 520°C et Tu = 605 "C [17].
La figue 1.3 montre un résultat remarquable qui représente la variation, le long du
réacteur, de la vitesse de dépôt en fonction du nombre de plaquettes, pour les deux
dépôts situé aux deux extrémités de l'intervalle de températures de dépôt Td
17
.ý"C "C
'"ý
Td = 520De .."C "C
'" '""- "-,. 4.9 '"ý '"-;;, ;;..
Chapitre 1
"""""""""""IIl
--IIII
"""""""""""III
II
I
II
I
_,_18=-- ....:L=es"-'fjlnti_Si-LPCVD
Ce résultat montre aussi le problème rencontré dans le cas d'une production en masse
de films minces de même épaisseur. La solution serait d'utiliser un taux eleve du tlux de
silane. Cependant, pour l'intervalle de température de dépôt utilisé dans notre cas, ces
variations de vitesse de dépôt ne sont pas trop importantes pour qu'elles affectent
seneusemcnt la qualité de la couche de polysilicium déposée
b-2) Effets des hautes concentrations du bore sur hl vitesse de dépôt:
De façon générale, la vitesse de dépôt des films de silicium dopés au bore est plus
grande que celle des films dopés au phosphore Le dépôt des atomes de bore sc fait
independamment sans aucune influence du dépôt des atomes de silicium. La temperaturede dépôt T J, caractéristique de la transition entre l'état amorphe ct l'etat cristallin
diminue avec l'incorporation du bore dans le silicium Mei et al. [24 J ont constate quel'incorporation du bore n'entraîne pas un accroissement de la croissance des grains
En effet, il est bien connu que la cristallisation dans les matériaux amorphes se
produit par l'intermédiaire de la nucleation des cristallites et la croissance ulterieure des
grains des cristallites formees pendant la nucleation, qui augmente avec l'incorporationdu bore, à condition que sa concentration Cli s I 6 x 10-21 at crrr' Au dela de cette
limite, la cristallisation disparaît avec l'incorporation du bore Makino ct al [25 [, ont
aussi observé la suppression de la croissance des grains dans le cas des films Si-LPCVDfortement dopés au bore (CH =- 3 3 x 10-21 at. crrr'). Ils ont attribué cette suppression de
croissance des grains à la précipitation du bore aux joints de grains. La formation des
composés Si-B, telle que SiB4 et SiBh ainsi que la précipitation du bore seraient
probablement les causes responsables à cette suppression de la cristallisation a haut
niveau de dopage au bore dans ces films
h- J) Vitesse de croissance ",&: :
La vitesse de croissance quant à elle, notée vg, représente un autre aspect spécifique
du processus de dépôt et qui est complètement différent de la vitesse de dépôt va Elle
caractérise la croissance d'un cristal suite à une série de sauts d'atomes entre les phases
amorphes (a) et cristallines (x)_
18
19
A l'aide de la cinétique de cristallisation, la fraction cristallisée, notée X(I) est donnée par
l'expression suivante:
où 6 est la distance effectuée par un saut d'un atome à l'interface, LJ la fréquencevibrationnelle du réseau, ý/fII et ý'"' sont respectivement l'enthalpie et l'entropie de
migration d'atomes effectuée par sauts entre la phase (a) et la phase (x), t1ýfII est la
barrière donnée par l'énergie libre de Gibbs de migration et t1g' = g" - g, la barrière
associée à la migration inverse et qui représente l'énergie libre de Gibbs de cristallisation.
(1.6 )
(I 5)
_ . __ __l_2
(
Vx(/)Jx(t) = I-exp -ý
(t1S) (M
J( (
t1;(
))v = t5vex __ fil ex - __ fil
I - ex -- t1, = M - r _\sli p
KP
K/ýP
K/ý'ýfII fil .t n,
Chapitre I
La vitesse de croissance, est schématiquement donnée par la vitesse de déplacement,avec laquelle l'interface évolue entre ces deux phases Elle est proportionnelle a la vitessede nucleation, qui elle-même, est définie comme étant le nombre de cristallitesthermodynamiquement stables par unité de temps dans un volume intransforrnable et
contenant N atomes. Dans le modèle de nucléation le plus simple, les cristallites sontsupposées formées quand les germes cristallins deviennent suffisamment grands ct
atteignent une dimension critique où ils sont thermodynarniqucment stablesUsuellement, vK est exprimée par la relation suivante [26]
où v"v est le volume total de la couche et Vll) représente le volume étendu des régionscristallisées. Celui-ci peut être calculé à partir de la cristallisation qui se deroule pendantla nucléation et la croissance homogène. Les cristallites, qui sont homogènement
distribués dans le temps et dans l'espace, commencent au début à croître dans les trois
directions pendant toute la période où leur diamètres est inférieur à l'épaisseur de la
couche totale, ensuite finissent par croître dans les deux directions seulement La
variation de Vx avec le temps t est décrite soit par un mécanisme de cristallisation induit
à la surface ou dans le volume.
ý
"""""""""""I
I
I
I
I
II
I
I
20,---- ýLýesýfilSmýsýSý'iý-IýýPýCýVýD
Dans le paragraphe qui suit, nous allons exposer les principes sur lesquels reposentles mécanismes de cristallisation et de croissance cristalline.
1.5- Mécanismes de croissance cristalline:
Il existe deux modèles permettant de décrire les mécanismes physiques qui régissentla structure d'un dépôt : Le modèle de dépôt par germination à la surface en contact avecla phase vapeur, et celui de la germination et de la croissance cristalline en phase solide(modele de dépôt homogène)
Le premier modèle est caractérisé par les conditions de dépôt qui facilite la diffusiondes atomes de silicium (faible pression, haute température, etc.), pour le deuxième la
diffusion est faible (faible pressoin, basse température, etc)
1.5.1- Modèle de dépôt Il .. r germination et croissance en phase gazeuse:
Le phénomène de germination se produit à l'arrivée des premiers atomes sur le
substrat qui migrent sur la surface avec des liaisons faibles (liaison faible de type: VanDer Vaals), avant de se fixer sur un site formant des liaisons covalentes avec les atomesde surface
Ces derniers vont constituer les "germes" sur lesquels viennent s'agréger les atomessuivants (figure 14-a). La densité des germes formés va dépendre de la densité des sitesattractifs, et cette étape va être fonement influencée par la nature des atomes issus du
dépôt (atomes de silicium, dopant, etc) et arrivant sur la surface, la nature du substrat et
les irrégularités et contaminations à la surface de la plaquette On assiste ensuite à une
étape de "coalescence" (figure lA-b) qui se produit quand les îlots primaires formésprécédemment ont grossi et finissent par se rejoindre formant de plus gros, dits "îlotssecondaires". La forme cristalline de ces îlots formés peut disparaître lors de la réunionavec d'autres îlots. Lorsque les îlots secondaires se réunissent, ils peuvent laisser des"canaux" qui ne se recouvrent pas; provoquant ainsi, dans le réseau des interruptions
20
(a) (b) (c)
Germination Cualcscencc Couche coutiuue hOllluýène
fr/MII)!;/_filfliit!!fiilrrff!N 7iIiiii!Iii#iÂ
" . """"" ;0::: o _l r(ý. · . .. .
c9, . . .ý ... . " "
i ).. '. . - . . , .· . '. ,. ,la;·· . . . . .. .
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"" "ý ý, .
- : ... " """"" ....
D'[2 {J. . . " " "· . . " "· . . . ý. . .
. . . ..... l) ý, . - ... '''_
8
JI/l/1/1III/I!1/1/(I!/I 7J!!l!/I!III!/Il!I/1///1/7 filfl7(/11171/(/mTfI Il
B- Modèle de dépôt homogène
A- Modèle de germination en phase gazeuse
21
__ ý __ý_2_1
Figure 1.4- Représentation des différents régimes de cristallisations [36].
Cha itrc I
par de minces "canaux" qui se comblent peu à peu, ne laissant plus que des trous encertains endroits. La couche devient continue au moment du passage des canaux auxtrous (figure 1.4-c) ; ensuite deux mécanismes entrent en compétition la poursuite de la
germination et la croissance cristalline du dépôt
1.6- Dé-lermination de la fraction cristalline:
Cc modèle appelé aussi modèle de dépôt homogène, où le dépôt se présente
initialement sous forme d'un matériau amorphe La tendance vers un matériau cristallin
se produit d'abord par la germination à l'intérieur du dépôt, puis par la croissance des
cristallites issues de la germination
22
(1. 7)
Les films Si-LPCVD
Plusieurs techniques ont été utilisées pour la détermination expérimentale de la
fraction cristalline La plupart de ces techniques sont de type "destructrices" Seule, la
methode électrique utilisée par mesure in-situ de la conductivité reste celle qui permet de
procurer une valeur moyenne de la fraction cristallisée x(t)
Dans le cas où la cristallisation est induite par la surface, la conductance ý(/) de la
couche est donnée par la somme des conductances d'une couche amorphe a" en
parallèle avec la couche du mélange am' d'épaisseur Vg,1 contenant les cristallites (tigure
15) La conductance ý(/) varie linéairement en fonction du temps I. Elle est exprimée
par la relation suivante :
La cristallisation du matériau peut être induite par la surface du substrat (regime SIC
"surface-induced-crystallization") ou en volume (régime BIC "bulk-induced-
crystallization"). Dans ce dernier cas, la cristallisation correspond à la croissance des
grains à deux ou à trois dimensions, avec une vitesse de croissance vK qui, au fur et a
mesure, atteint la surface de dépôt Par contre, dans le cas du régime SIC, la
cristallisation s'effectue de la même façon qu'une croissance épitaxiale, et la phase
cristalline ayant une vitesse \'g atteint la surface du dépôt d'épaisseur Wp au temps I.
1.5.2- Modèle de dépôt par germination eo phase solide:
22
23
On peut en déduire la vitesse de croissance vg à partir de la mesure de 1:(,) [26]. par lecalcul de la pente de la droite1:(' )/1:(1 = 0), connaissant l'épaisseur Wp de la couche
23
Temps (heures)1510
Ref·126JI
,I
a I1
lI
.,
a ',I"I
+I
I /ýI
D' ,..1
, ,+*
0 5
ý(I)v Td = l71°C- ..
tD
II Td" 360°C
VI
I
I"
I
D "9 I 1
I
D T I I
1
' .I
D ,
"
7I"
3
5
Figure 1.5- Variation de la conductance 1:(1) en fonction du temps dans du silicium
amorphe pour différentes températures. (z; est la conductance après que la
cristallisation a eu lieu) [26].
Chapitre I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
ý, ýLýesLfiýllýmýsSiýLPCVQ
I. 7- Influence de la température sur les mécanismes de croissance crishilline :
Comme la vitesse de dépôt suit une loi d'Arrhenius, nous avons vu au paragraphe
(I -l-b) précédent que l'addition du dopant a un effet sur la modification, à la fois, de la
vitesse de dépôt Vd et de croissance vg Elle augmente avec la concentration et avec le
type d'Impuretés dopantes
La comparaison entre la vitesse de dépôt va et la vitesse de croissance vg, permet
dans le cas d'une germination et d'une cristallisation en phase solide de savoir, si la
couche formée est partiellement (vK' Vd) ou totalement (vK. Vd) cristalline. Le taux de
germination en surface et en volume dépend aussi fortement de la température el de
l'activation thermique. Dans ce dernier cas, le taux de cristallisation devient tres
important si l'energie é."'a est plus importante (Eu = 5.0 ev);
24
I
I
I
CHAPITRE Il
EFFETS DES FORTS DOPAGES ET D'OXYDATIONSECHE SUR LA DIFFUSIVITE DU DOPANT DANSLES FILMS Si-LPCVD DOPES IN-SITU AU BORE.
I
,
,
,
f
I
I
I
I
I
I
26Effets du dQoue et d'oxydation
26
11.2.1- Dopage pitr diffusion thermique:
11.2- Modes de dopage utilisés:
Dans ce chapitre, nous allons exposer les techniques de dopage utilisées pourintroduire les impuretés dopantes à l'intérieur des régions prévues du matériau Les
quantites de dopant introduites ainsi que la profondeur de la zone dopée doivent êtreconnues et contrôlées dans la limite des normes et des tolérances acceptées Nous
analyserons ensuite les effets des forts niveaux de dopage et les traitements thermiquessur la diffusivité de l'impureté dopante et les modifications qu'elles peuvent apporter en
terme de propriétés électriques et électroniques. Ces modifications doivent être, aussitôt
que possible, prises en considération dans les étapes ultérieures des processus de
fabrication des composants microélectroniques
27
27
Effets des forts dopages et d'oxydation sèche sur la diffusivité dudopant dans les films Si-LPCVD dopés in-situ au bore.
Chapitre Il
11.1- Introduction:
Le principe de base de la technique de dopage par diffusion thermique consiste à faire
diffuser les impuretés dopantes dans l'échantillon semiconducteur, à haute temperature
Ce processus est fondamentalement basé sur deux étapes, où dans la première étape, les
impuretés sont introduites dans le semi-conducteur à une profondeur de quelquesdixièmes de micron. Elle est appelée étape de "prédépôt" Dans la deuxième, appelée
etape de "redistribution", on fait par activation thermique entraîner les atomes plus
profondément dans le semi-conducteur, sans introduire de nouvelles impuretés La
diffusion est un phénomène physique qui se produit sous l'effet de gradient de
concentration et de l'agitation thermique [16].
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
"
I
28
Effets du dopage et d'_oxydation
-OHMIC CONTACT
LlaUID
n
n+n
( b)
(c)
(0 )
DIFFUSION
-
-
-
n
n-TYPE si
DIFFUSION
ý
Figure Il.1- Dopage par la méthode de diffusion thermique.
La méthode de diffusion à l'état solide a été développée à partir de 1956, pour mieux
contrôler les profiles de dopage La figure Il I donne une illustration du résume de celte
methode
Les impuretés peuvent se loger dans deux types de sites, soit en substitution a la
place d'un atome du réseau, soit en interstitiel [27]. Dans la presque totalité des cas, la
ditfusion thermique est faite dans le but de réaliser une jonction de surface limitée Il est
possible au moyen de deux diffusions successives de réaliser deux jonctions parallèles,
distantes l'une de l'autre de quelques dixièmes de microns La diffusion en tube ouvert
est celle couramment utilisée, elle se fait en général à partir d'une source gazeuse, mais
aussi a partir d'autres sources solides ou même liquides
28
I
I
I
I
I
- un processus réalisable seulement à deux températures; et,
- l'alignement parfait de la jonction implantée avec les bords des masques.
Les principaux avantages de l'implantation ionique sont:
29
29
Il.2.2- implantation ionique:
Jusqu'à nos jours, l'implantation ionique reste la méthode la plus utilisée en
technologie de fabrication de composants microélectroniques Elle donne de meilleures
precisions sur le contrôle des profils de dopage Aussi, on peut l'utiliser à température
ambiante et les défauts induits par l'implantation peuvent être guéris par des recuits à
700°(' ou moins Ainsi, elle constitue un processus basse température comparée il la
diffusion, qui généralement n'est réalisable qu'à 1000°C ou plus
Chapitre Il
Très vite, les limites de la diffusion thermique avec la complication de l'architecturedes circuits sont devenues grandissantes et l'utilisation d'autres méthodes sont apparuesvivement indispensables
:\ vee cette méthode, l'introduction du dopant est effectuée à l'aide d'energetiquesparticules atomiques chargées. L'énergie typique des ions est généralement cornpnseentre 10 et 400 KeY et les doses varient de lOll à 1011l ions/cm-.
- un contrôle précis le long de Ioule dose, de la profondeur des profils et l'uniformité de
la zone implantée;
La description la plus ancienne des profils d'implantation selon la théorie dite LSS
(Lindhard-Scharff-Schifft [28]) est donnée par une courbe Gaussienne Les deux
principaux paramètres de cette Gaussienne sont Rp qui représentent la distance moyenne
ou projetée sur la direction du faisceau incident (projected range) et qui indique la
distance avec laquelle les atomes implantés ont pénétré et .1 Rp la déviation standard
projetée (dispersion ou écart-type) qui décrit la largeur de la distribution.
De façon plus générale, ces quatre moments sont données par les expressions
générale suivantes:
31
31
(11.2)rýýf(x)dx = 1avec
La distribution de Pearson est définie par l'équation différentielle [JO] :
Chapitre Il
Pour la description des profils d'implantation ionique, seulement ce type de
distributions à quatre moments sont applicables.
ýR r(P+3) ,ý.Rýr(4P-3Y) ýR'Jr(2P-3y-6)(I == - p
, , b = -" hi = a et b. = - , (II 4)
IOp-12y-18 (J lOp-12y-18 - IOp-12y-lg
où sa solution d'ordre IV est donnée par l'expression suivante:
où K est une constante de normalisation de la distribution, et a, hu, b J et b : sont desconstantes données, en fonction de deux autres paramètres r et p, par les expressions
suivantes:
où r appelé le "skewness" est défini à travers le troisième moment fl3 et P appelé le
"kurtosis" est défini à travers le moment le plus élevé fI.J. Rp et ý Rp, quant à elles, sontdéfinies à travers le premier et le second moment par : Rp =
fi J et !\ Rp = ..r;;;
32
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Effets du dopage et d'oxydation
11° .... ....... - _
t... Dý'\""
Figures II.2- Représentation des profils de dopage d'une implantation au bore du
silicium (a), ainsi que les quatre moments Rp, .1Rp, "skewness" et "kurtosis" dans le
silicium monocristallin (b) et la silice Si02 (c) [37].
(c)
E
(b)ý 01....ý....
00110
Les figures Il.2 donnent les résultats des profils de distributions du bore dans le
silicium (a), ainsi que les résultats des quatre moments Rp, .1 Rp, "skewness" et
"kurtosis" dans le silicium monocristallin (b) et la silice (c).
11.3- Phénomènes de diffusion:
où J) est le coefficient de diffusion, C la concentration de l'impureté dopante et x et I ont
le sens usuel.
33
(1l.6)
--__]]
et. _ J')
£-1'J-- ..J-
eX
La diffusion est un processus physique qui gouverne le phénomène de transport de
masse dans les matériaux, où les espèces dopantes sont assujetti à se mouvoir sous l'effet
d'un gradient de sa concentration. Dans les semiconducteurs, la diffusion est décrite par
les deux lois de Fick. A une dimension, ces lois sont données par.
Pour les faibles concentrations, D est constant et la seconde loi de Fick s'écrit sous la
forme.
On remarque alors une diminution des étapes technologiques comparativement aux
deux autres La concentration en atomes dopants est contrôlée par les valeurs des débits
des gaz reactants introduits dans le réacteur comme on l'a déjà vu au paragraphe (ý I 4
du chapitre I)
Comme nous venons de le voir, le dopage par implantation ionique nécessite, en plus
d'un equipement très avancé et compliqué, de modèles théoriques très élaborés pour
pouvoir exploiter des résultats fiables dans les processus de production industrielle et qui
sont issus de choix préalables des paramètres d'implantation A l'inverse de CI.! mode de
dopage. le dopage in-situ, qui consiste à introduire le dopant pendant le même temps où
le dépôt est formé, ne nécessite ni des équipements additionnels performants ni les
hautes températures utilisées dans les dopages par ditfusion thermique
Chapitre Il
11.2.3- Dopage par mode "in-situ" :
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
Il.3.1- Effet du champ électrique:
(11 7)
(11.9)
(Il 8')
(11.18)
(11.10)
Effets du dopage et_d'oxydation
(pour les donneurs)
(pour les accepteurs)
D =D,(I +
ý
C
)
= D,d,.C2 +4,,2
I
KT C" - (ý+ J(('" - (ýr + 411,ý
¢ = - -ln -----!..------q 2/1,
= -J)it·/) _ _!L DC
è¢) ,
cl" KT' v&
34
Très tôt. il a été constaté que cette loi donne une description insuffisante du
processus de diffusion. A forte concentration de dopant. il a été observé un importantaccroissement du coefficient de diffusion D. Les causes de cet accroissement peuventêtre interprétées par les raisons suivantes:
La première interprétation de cet effet a été donnée par Lehovec et Slobodskoy [3 I]
qui ont montré que le champ électrique interne causé par la distribution du gradient de
dopant, lui-même fait augmenter la diffusion et la relation (11.6) devient:
ou
où ¢ est le potentiel électrostatique, Di le coefficient intrinsèque de diffusion et ('." et Cusont les concentrations d'accepteurs ou de donneurs respectivement. ¢ est donné par la
solution de l'équation de Poisson combinée avec l'équation de quasi-neutralité de
charges:
Le coefficient de diffusion qui devient dépendant de la concentration sera donné par
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
"
35
Il,
(11.13)
(Il.12)
(11 11)
et
1+ j p)D=/)
1_n,, l+P
En utilisant le coefficient de diffusion intrinsèques D, valable pour les cas où (.
Associée à l'effet du champ, nous pouvons obtenir la relation globale suivante :
ct en supposant que la diffusion est uniquement véhiculée par les lacunes neutres et les
lacunes ayant une seule charge positive, nous obtenons la relation suivante relative à
notre cas (dopage au bore) :
où /Y est le coefficient de diffusion associé aux lacunes neutres, Dt celui associé aux
lacunes de charges positives, J)- celui associé aux lacunes de charges deux fois négatives
et D: celui associé aux lacunes de charges négatives respectivement.
Il.3.2- Effet des lacunes:
L'effet des lacunes est introduit par la présence d'un mécanisme d'état d'impuretés
lacunaires à charges multiples où la diffusion est supposée réalisée par l'interaction d'un
ensemble de diffuseurs donnée par'
où d]. est appelé facteur d'accroissement du champ.
ÇhapitreýIý] ý3S
r
r
r
r
r
r
Il.3.3- [lfet des fortes concentrations:
EtTets du dopage et d'Qýdation
36
(1114)
(11,16)
(II 15)
(£_)"' = ..c· C·et
(' (' ((' )"'-=-'+m _"('. c: c·
a'1 = -Li--:»
à'
A fort niveau de dopage, la solubilité pourrait être dépassée et le surplus de dopant se
precipitent et forment des composés siliciés tels que SiB4 et SiB6 comme on l'a déjàmentionné au (ý14 b-2) du chapitre I L'équilibre serait ensuite très vite établi a
températures élevées La formation des clusters et le maintien d'une certaineconcentration de ces clusters en équilibre avec le processus de diffusion permet de biendecrire la réduction du coefticient de diffusion au moment où cet équilibre est etabli et
au de-là En supposant que les impuretés diffusent uniquement par substitution, nous
pouvons écrire l'équation de diffusion sous la forme
Comme la concentration totale d'impureté est donnée par la somme des atomes en
position substitutionnelle et en forme de clusters, nous obtenons la relation suivante
L'effet de formation des clusters réduit considérablement le coefficient de diffusion à
haute concentration de dopant parce que le gradient de concentration des atomes de
dopage varient constamment selon la relation donnée par :
où ( '\' est la concentration des impuretés en sites substitutionnels, Cc est la concentrationdu cluster formé de m atomes et C· la concentration d'équilibre initiale caractéristiqued'un début significatif de formation de clusters.
102_ ........ ....... _"...... __
Figure Il.3- (a) Effet du champ électrique seul, (b) du champ et des lacunes ensemble et
(C) du champ, des lacunes et du cluster simultanés sur la diffusivité du bore dans le
silicium [37).
La figure Il.3 montre les variations du coefficient de diffusion du bore en fonction de
la concentration en tenant en compte l'effets du champ électrique seul selon la relation
(II 10), puis l'effet du champ associé à celui des lacunes selon la relation (11.13) et enfin,
les effets simultanés du champ, les lacunes et le cluster selon la relation (11 16) sur la
diffusivité du bore dans le silicium.
37
37
11)'
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38
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(b)
_,11'-- ...._ __ý ý Iý ,ý
38
La figure Il.4 montre les variations la concentration du bore en fonction de laprofondeur dans le silicium obtenues en combinant l'ensemble des trois phénomènesdécrits juste plus haut ainsi que les énergies d'activations des deux types de lacunesneutres [Jo et ayant une seule charge positive /) t
"
Figure II.4- (a) Distribution du bore en fonction de la profondeur dans le silicium et (b)les variations du coefficient de diffusion intrinsèque Di en fonction de Iff et relatif aux
lacunes 1)0 et D+ [13, 37].
11.5- Effet de la structure cristalline:
La structure cristalline du silicium monocristallin caractérisée par un arrangement
eleve des atomes dans un reseau cristallin diffèrent complètement du silicium
polycristallin qualitativement formé de grains et de joints de grains. La ditlusivité du
bore observée dans les films minces du silicium polycristallin est d'environ 100 fois plus
elevee que celle trouvée dans le silicium monocristallin La diffusion à l'interieur des
grains est supposée comparable à celle qui se produit dans un rnonocristal Et comme
ces grains sont généralement petits, seulement un temps très court est nécessaire pour
que les atomes dopants, qui pénètrent de tous les côtés à diffuser à l'intérieur En
conséquence, la diffusion devient limitée par les joints de grains, la structure des grains
ct leur texture. Ces quantités, en quelque sone sont dépendantes de l'ensemble des
conditions de dépôt, telles que la température de dépôt T d, l'épaisseur W Il et des
traitements d'oxydation post-dépôt.
Quand la surface du silicium fait l'objet d'oxydation thermique sous atmosphèred'oxygene sec, la difTusivité des toutes les impuretés usuelles s'accompagnent d'un
accroissement accru Cc phénomène est probablement dû à un excès de défauts de
lacunes générés à l'interface Si02/Si pendant le processus d'oxydation ou même a un
elfe! de stress dans l'oxyde formé et observé entre les zones fraîches récemmentconstituées ct les zones stables en équilibre thermodynamique La croissance des défauts
est souvent accompagnée par une génération de sites interstitiels au silicium Dans le cas
des tortes concentrations en bore, l'effet d'oxydation toujours traduit par une
augmentation de la constante lineaire (B/A) [3,7, Il,32,J3,34.3SJ, elle-même qUI semblerelativement liée à la relation de dependance du niveau de Fermi à la concentration des
lacunes et a la distorsion du réseau cristallin du silicium Plusieurs autres phénomènesIles a l'effet des oxydations thermiques sur le coeflicient de diffusion du bore dans le
silicium dans le cas des fortes concentrations restent encore inconnus La déterminationde ces phénomènes requièrent encore d'autres efforts de recherches plus approfondis
39
_____ 39
Il.4- Effet des oxydations thermiques classiques:
Cý9pjtýrýeýIIý _
40 ýE2ffiýeýtsýduýdýoýpýagýeýetwdý'yoýxyýdýaýtiýon
Expérimentalement, la mesure du coefficient de diffusion J) dans It! silicium
polycristallin à structure diversifiée dépend très largement de l'histoire du dépôt du film
Cette diversification conduit à l'obtention des valeurs qui diffèrent d'un auteur a un autre
Ainsi, ce problème peut être résolu à la fois, par la maîtrise préalable et la normalisation
des conditions pré-dépôts d'abord et post-dépôts ensuite.
40
CHAPITRE III
DONNEES EXPERIMENTALES, MODELISATION,ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
OBTENUS.
111.1- Introduction:
111.2- Méthodes expérimentales:
Données expérimentales, modélisation, analyse et interprétation desrésultats obtenus.
43Chapitre III
Dans ce chapitre, nous allons commencer par la présentation des techniquesexpérimentales utilisées pour la réalisation de ce travail Nous présentons ensuite, lesresultats qui ont pu être obtenus et nous les examinerons de façon systématiqueL'analyse critique de l'ensemble de ces résultats nous a permis de proposer un modèletheorique basé sur qui a été tout récemment publié dans la littérature spécialisée, pourdéterminer le coefficient de diffusion du bore dans les films Si-LPCVD fortement dopésin-situ au bore et traités thermiquement L'effet des grains et du joint de grain sera aussimis en évidence et enfin, une comparaison des résultats obtenus avec ceux connus seradonnée et débattue
Dans ce travail, nous avons utilisé des films rrunces du silicium polycristallin(polysilicium) obtenus par décomposition chimique de la silane (Sil-L) sous forme d'un
mélange gazeux avec une réaction chimique à taux équilibré de SiHt-3% BCI1-N2 (0 I
I/min de Sil-l, contre 009 l/min de 3% BCI3-N2) La couche de matière deposee a étéproduite par technique (LPCVD) de dépôt chimique en phase vapeur à basse pression(-lOa m'Torr). Ce processus de dépôt permet d'obtenir des films simultanément dopés in-
situ au bore. Avec ce taux de BCI3, la teneur définitive en bore est autour de 2 x 10211 at
cnr' L'épaisseur du film a été mesurée par un talystep mécanique de type (Taylor-Hobson 1661). Elle est approximativement égale à 210 nm pour les films déposés à la
température Td = 520°C et à 200 nm pour ceux déposés à Td= 605°C
I
I
I
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I
- Les mesures de résistivité ont été réalisées à travers un banc classique des quatre-
pointes en forme carrée (voir figure Ill.I-a).
Comme il a été rapporté dans d'autres travaux [11,17), les premiers dépôts
correspondent à une structure hétérogène constituée de quelque grains polycristallins
noyés dans une phase amorphe, elle-même résultante d'un taux de nucléation
nonuniforme pendant le processus de dépôt, alors que ceux déposés à TJ - 605''('
correspondent à une structure ayant une meilleure "qualité cristalline" caractérisée par la
presence de nombreux grains, petits et uniformes due a un taux eleve de nucleation et de
cristallisation.
Après l'étape de dépôt, ces films ont été soumis à des oxydations thermiques sous
oxygène sec (Dry 02) à différentes températures et durées oxydation (840uC, 945°C ct
10SOUe) Une étude complète de la cinétique d'oxydation de ces films est rapportee dans
la référence [II]. Après l'étape d'oxydation, les couches d'oxydes ont été enlevées à
l'aide d'une solution appropriée d'acide hydrofJuorique pour les préparer ensuite, à des
caractérisations électriques antérieures. Toutes les couches restantes du silicium
polycristallin ont été caractérisées à travers l'étude de la résistivité et les profils SIMS de
dopage.
Analyses des résultats
Les couches de polysilicium sont déposées sur des substrats nus ou oxydes de
Silicium du monocristallin Dans ce dernier cas, l'épaisseur de la couche d'oxyde
thermique qui sépare le poty-Si du mono-Si est de l'ordre de 100 nm, et toutes les
plaquettes utilisées dans cette étude ont une orientation cristalline « I 1 1-;, et légèrement
dopées (p ý IOn cm) Dans la réalité, pour le cas des films déposés sur substrats nus du
silicium monocristallin, nous devons nécessairement prendre en compte l'existence d'une
couche d'oxyde native très mince de l'ordre de 1-7 5 nrn, inévitablement presente a
l'interface poty-Si/mono-Si Cette épaisseur d'oxyde relative à la première serie de dépôt.
notee (poly-Si/c-Si) est generalement très petite devant l'epaisseur de l'oxyde thermique
de 100 nm de la deuxième série notée (poly-Si/SiOý) Plus de détails concernant la
production de ces films et leurs propriétés structuralles ont été publiées dans la reference
[ 17 J
44
I
I
I
I
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I
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I
4=6ý ýAnýaýlyýsý'eýsdýsrésultaýý
- Les profils en profondeur de la concentration du bore ont été obtenus en utilisant un
microanalyseur CAMECA lM 5300 de spectrometrie de masse d'ions secondairesappartenant à l'INSA de Toulouse (France) Le principe de cette sonde ionique ct la
technique de mesure qui lui est associée est illustree sur la figure III l-b.c et d Le
faisceau de bombardement d'ions primaires est constitue d'un faisceau de 02 t dt; I () KeYd'un diamètre de 2S IJm avec un angle incident orienté de 30" par rapport a la normale
de l'échantillon (pour les analyses du phosphore, un faisceau d'ions primaires du césium
avec une énergie et une intensité de courant de 10 KeY et I IJA respectivement a été
utilise) Ce faisceau est distribué sur une région de 250 x 2S0 IJm2 Sous l'impact des
ions primaires, le film sera pulvérisé et les ions secondaires émis seront alors collectés à
travers une ouverture circulaire de 70 IJm diamètre et ensuite focalisés sur un doubleprisme magnétique qui assure leur filtration de masse Typiquement, ces ions pulvérisés
sont associés à un détecteur d'ions positifs secondaires approprié pour optimiser la
sensibilité de détection du bore A la sortie, toutes les contributions de couchesrcdcposées sont minimisées
La profondeur du film est étalonnée par rapport à l'épaisseur de films temoins, ct le
profil de concentration du bore est étalonné par rapport à la concentration d'échantillonsrctérenciels Avec ces conditions expérimentales, c'est-à-dire en tenant en comptel'erreur de reproductibilité d'une manipulation à une autre, l'erreur estimée pour la
mesure de la profondeur du cratère, la variation de l'érosion des couches pulvérisées des
differentes matrices, nous pouvons conclure que les valeurs mesurées sont dans les
marges des 10% de la tolérance nominale permise La limite la plus basse de la
concentration du bore qui peut être mesurée est de l'ordre de I x 1015 at. cnr ' (I x 10 III
at CIl1-ý pour Ie cas du phosphore).
111.3- Analyst.'s dt.'s rrsultats rxpérimrntýlUx :
111.3.1-. Principêlles caractéristiques drs profils SIMS de dopage:
Dans ce qui suit, nous allons donner une description des principales caractéristiquesdes résultats qui ont pu être obtenus directement à partir des profils SIMS de dopage.
45
Ol4\ll\ttrt: &I\.J.Iýo.I
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(a)
Figure 111.1 Manipulations expérimentales: (a) mesure de ppar technique des quatre-pointes, (b) principe de la sonde ionique, (c) surface analysée de l'échantillon et (d)
appareillage de la technique SIMS utilisée.
Chapitre III
"
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I
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I
"
111.3- Analysf's df's rfsultats uoérimf'ntaux :
111.3.1-. I)rincipales caractéristig lies df's profils SI M S df' dopage:
Dans ce qui suit, nous allons donner une description des principales caractéristiques
des résultats qui ont pu être obtenus directement à partir des profils SIMS de dopage.
_______________________ .!..Anýa!!,lyJ_!seý'ýs _ýý'\_ résultats
_ Les profils en profondeur de la concentration du bore ont été obtenus en utilisant un
microanalyseur CAMECA lM 5300 de spectrometrie de masse d'ions secondaires
appartenant à l'INSA de Toulouse (France) Le principe de cette sonde ionique ct la
technique de mesure qui lui est associée est illustree sur la figure 111 l-b.c et d Le
faisceau de bombardement d'ions primaires est constitue d'un faisceau dt: 02 t de I () KeV
d'un diamètre de 2S urn avec un angle incident orienté de 30" par rapport a la normale
de l'echantillon (pour les analyses du phosphore, un faisceau d'ions primaires du cesium
avec une énergie et une intensité de courant de . 10 KeY et 1 ýA respectivement a étc
utilise) Ce faisceau est distribué sur une région de 250 x 250 ým2 Sous l'impact des
ions primaires, le film sera pulvérisé et les ions secondaires émis seront alms collectés à
tl avers une ouverture circulaire de 70 urn diamètre et ensuite focalisés sur un double
prisme magnétique qui assure leur filtration de masse Typiquement, ces ions pulvérisés
sont associés à un détecteur d'ions positifs secondaires approprié pour optimiser la
sensibilité de détection du bore A la sortie, toutes les contributions de couches
rcdcposées sont minimisees
La profondeur du film est étalonnée par rapport à l'épaisseur de films temoins, ct le
profil de concentration du bore est étalonné par rapport à la concentration d'échantillons
rcfcrenciels Avec ces conditions expérimentales, c'est-à-dire en tenant en compte
l'erreur de reproductibilité d'une manipulation à une autre, l'erreur estimee pour la
mesure de la profondeur du cratère, la variation de l'érosion des couches pulvérisées des
drflcrentes matrices, nous pouvons conclure que les valeurs mesurées sont dans les
marges des 1 Oý/O de la tolérance nominale permise. La limite la plus basse de la
concentration du bore qui peut être mesurée est de l'ordre de 1 x 1015 at. cnr' (1 x lOll,
at cm' pour le cas du phosphore)
46I
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I
111.3.1.1- ElTet de la nature du dopant:
111.3.1.2- Effets du substrat t't de la durée d'oxydation lm. :
Ces résultats sont illustrés dans les figures données ci-dessous, sur lequelles nous
pouvons voir :
47
_______ 47Chapitre III
La figure Ill. 2-a, montre les profils SIMS de dopage des films Si-LPCVD fortement
dopes in-situ au bore avant tout traitement thermique d'oxydation. La concentration du
dopant semble être homogène et constante sur l'entière épaisseur du film. Le niveau de
dopage semble aussi être maintenu à une valeur égale à 2 x 1020 at. crrr '. Ceci ne montre
donc, aucune dépendance évidente des profils de concentration de dopant avec la
temperature de dépôt TJ des films et la nature du substrat. A l'inverse de cette situation,
cc comportement n'est pas observé sur les films Si-LPCVD fortement dopés in-situ au
phosphore et qui paraissent totalement inhornogènes et irrégulières sur toute l'épaisseur
de la couche (voir figure 111 2-b)
Après traitements thermiques d'oxydation, la distribution du dopant initialement
présente, évolue dans les films Dans la presque totalité des cas, nous pouvons voir une
accumulation de la concentration du bore proche des deux régions de surfaces du film a
la surface et à l'interface film/oxyde-substrat Alors que, dans la région intermédiaire, la
concentration du bore diminue indiquant un net appauvrissement Cette nouvelle
distribution est attribuée a l'effet attractif connu du bore par l'oxyde qui provoque un
phenomene de diffusion accrue du dopant du volume vers les deux côtés des interfaces
Pendant chaque traitement thermique, d'abord on observe que l'oxyde d'interface,
plus mince dans les échantillons (poly-Si/c-Si) constituant une barrière très tine est
toujours brisée, même aux températures T 0\ les plus basses. Par contre, pour les couches
d'oxyde les plus épaisses, on voit qu'elles tiennent au début pour les durées d'oxydation
faibles, constituant ainsi une barrièe au dopant mais elles finissent, elles aussi par céder,
si les durées d'oxydation sont suffisamment longues (tox = 16h). Après rupture, nous
remarquons l'apparition d'une distribution de profil de type Gaussienne qui caractérise la
ditruýion du bore dans le substrat monocristallin située sous la couche polycristalline.
I
I
I
I
I
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4ý8 ýAnýýalýyýseýsLdýeýsýrýéýsýuýltýatýs
Cc type de comportement est en général, associé à la durée d'oxydation ct à la
surface du substrat qui est illustré sur les figures 1I1.3-a et b.
111.3.1.3- Effets de la température de dépôt Ttl :
Comme nous l'avons déjà mentionné plus haut, les différences microstructurales sont
de taille entre les échantillons déposés à T d= 520°C et ceux déposés à T d
= 605vC et qui
concerne la proportion de grains ct des joints de grains dans ces deux dépôts
Nous avons vu que les premiers contiennent peu de grains et joints de grains
compares à ceux deposes a 'l'd =- 605°C Ceci, va nous permettre de spécifier l'ampleur
de l'effet du joint de grain sur le comportement de la ditTusion du dopant Comme nous
IWU\ ons l'observer à travers les figures III 4-a ct b, pour le même niveau initial de
concentration, les queues de profils de concentration du bore dans le substrat du silicium
monocristallin situé en dessous du film sont toujours plus bas dans les films déposés à T d
605"C que ceux observés pour films déposés à Td = 5:WoC Ces différences peuvent
probablement être ducs ù l'interaction du dopant avec les joints de grains
111.3.1.3- Effet de la température d'oxydation Tm :
L'effet de la température d'oxydation To\, est illustré et présenté sur les figures III 5,
6 et 7 suivantes. Comme on peut le voir, les profils SIMS de dopage au bore réalisés sur
des films déposés à T d= 520°C et oxydés à T 0\
= 840°C (voir figures 1I1 2 a ct b) pour
deux durées d'oxydation to'\ I= 61 min et to'\2 = l6h présentent un pic de concentration
d'environ 3 x 1020 at crrr' situé près de la surface du film sur une profondeur de lOa
XO nrn, suivi d'un plateau de 2-2 5 x 1020 at crrr' sur une épaisseur de 100 run, et enfin
suivi par un autre pic de concentration d'environ 3 5 x 102U at crrr' il l'interface
film/oxyde-substrat Pour les films déposés à T d= 605°C, le profil reste pratiquement le
même qu'à celui des films déposés à T d= 520°C avec des valeurs de concentration de 2-
2 5 x 1020 at. crrr-', 1 x 1020 at. crrr ' et 1.5-2.5 x 1020 at. cnr ' à la surface, en volume et
à l'interface respectivement. Les figures 111.6 a et b montrent aussi, les profils SIMS de
dopage du bore des films déposés aux mêmes températures précédentes (T J=- 520 et
48
49
49
O.M
0.8
0.7
0.7
0.6
0.6
0.5
0.5
0.4
0.4
__ Td = 520 °C/Si02Td = 605 °C/Si02
Td = 520 °C/e-SiTd = 605 °C/e-Si
Profils SIMS des films P-LPCVDavant oxydation thermique
__ Td = 520 °C/Si02Td = 605 °C/Si02
Td = 520 °C/e-SiTd = 605 °C/e-Si
Profondeur (um)
Profils SIMS dell films B-LPCVDavant oxydation thermique
Profondeur (um)O.l
O.l
\
0.2
0.2
\
0.1
0.1
1011ý __ ý ý ý ý ý ý __ ýý __ ý
o
IOUý--ý __ ---'----ý-----r-- __ '- ý ý __ ý
1011ý __ ý ý ý ý ý ý ý __ ý
o
Figure 111.2- Profils SIMS de dopage des flms Si-LPCVD fortement dopés in-situ au
bore (a) et au phosphore (b).
Chapitre III
I
I
I
I
I
I
I
I
I
T LI - (,US "ClSi02
Id
Id'L-ý--ýýýý--ýý--ýýo 0.1 U.2 U.J U." O.S 0,1) U,7 U.H
Prufulld e ul· (wu)
_ . Td = 520 °C/Si02
_ Td = 5200C/c-Si
50
Profils SIMS des filmsIJ-LPCVD dél!!!S4's il Td=520oCuwdés illTol : H40 oc. 61milll
Profils SIMS dn film- B-LPCVDdévysk il Td=6Sri°C l·t until's Il
(TUI : 840 oC ("min!
Figure Ill3- a et b : Effets du substrat sur la distribution du bore dans les films Si-
LPCVD obtenus par technique SIMS de mesure et oxydees à Tox = 840°C.
Id'.--..---..---..---..---..---..---..-----,
IU-L_ý--ý--ýý--ý--ýýýu 0.1 0.2 U.J O." U.S 0.6 0.7 O."
l'rufundeur (wn)
50.ý ýAnýýalýyýseýSgçýLésultats
Id' Idl
Profils SIMS des film, B-LPCVDdél!!!S4'S il Td=605°C et Cr\,Lll'ý it
(ToI: H40 oC, 1(,1'1
AA Idý
Idýu u
J J _ Td = (,Oý UCll:-Si
lU' Id
Td = 520 °ClSi02
lU Id
Profils SIMS des filmsTd = 605 °ClSi02B-LPCVD dt-1!!!S4's il Td=520°C
oXl'dk Il (Tox: H400CI 16hl
Id' IdU lU U.2 U.J U.4 e.s U.b U.7 o ... 0 0.1 0.2 O.J U." O.S 0.6 0.7 U.H
Profondýur (urn) I·rufond ...ur (wn)
I
I
I
I
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I
51
SI
0.1t
I.N
0.7
'.7
0.6
0.6
0.5
0.5
Td = 605 °C/Si02
0.40.3Profondeur (um)
.·rofundcur (Yin)
_ Td = 605 °C/t-Si
Profiles SIMS des filmsB-l..PCVD et ondés lÀ
'Tol=94ý ·C : 12' 45"1
0.3
ProOles SIMS dg fUms
B-LPCYD ýt OD'd" il
(Tol=94ý OC : 12' '15"1
0.2
0.2
0.1
U.I
10"ý--ý----ý----ý----ý----ý----ý--ý----ýo
IO"ý __ ý ý -L ý ý ý __ ý _J
,
10Jlý __ -, __ --ý----_r----ý----ý __ --r- __ -' ý
IOu.----,----ý----_r----,_----ý----._--ý----ý
hJIU"
Figure 111.3'- a et b : Effets du substrat sur la distribution du bore dans les films Si-
LPCVD obtenus par technique SIMS de mesure et oxydees à Tox = 945°C.
Chapitre III
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
52
U.H
O.H
U.7
0.7
0.6
0.60.5OA
UA 0.5
Profondeur (um)
Analyses des résultats
___ Td = 520 °C/e-Si
Td = 605 °C/Si02
_ _ . Td - ý10 °C/Si02
Profiles SIMS des filnllB-LPCVD et ondé. à
ITos=10S0 oC: 12' 4S'"
Profondeur (um)
_ Td = 60S °C/c-Si
U.l
Profile. SIMS de. filmsB-LPCVD et ondé ...ITos=1050 oC: Il' 4ý'"
U.l0.2
U.20.1
0.1
10Jl.----,----ý----_r----,_----._-- __ r_--_.----ý
10J'ý---'----ý-----r----'-----ý----r----'-----'
10"ý--ý----ý----ý----ý----ý--ýý--ý----ýo
lU"ý--ý----ý-----L----ý----ý----ý--ý-----JU
Figure 111.3"- a et b : Effets du substrat sur la distribution du bore dans les films Si-
LPCVD obtenus par technique SIMS de mesure et oxydees à Tox = I050°C.
52
I
I
I
I
I
I
I
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I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
Prolib SIMS dcý lihns(U-I.PCVDlSiOl) USldc\
Ii l1'os-8400(' i 16hl
"l'd - 605 oC
53
Id'
ld'L----''---___.---o.-ý---'----.--ý---JU U.l 0.1 OJ O... 0.5 0.6 0.7 O.H
ProfuDtlrur (wu)
Id'
ProlDs SIMS des lUnas
lII-LPC'VD/SiOl) ondés
à l1'os-84O"(, i 61minl
Td - 6(15 -c
lU .,_______._--'-_-'-_.....___..._____.._--'-_....Ju 0.1 0.1 U.J O... U.5 0.6 0.7 U.8
prorUftllrur (WII)
53
Figure I1I.4-a et : Effet de la température de dépôt T d sur la distribution du bore dans les
films Si-LPCVD obtenus par technique SIMS de mesure (a) pour Td = 520°C et (b)
pour Id = 605°C et oxydees à Tox = 840°C.
Chapitre III
Id' Id'ProlDs SIMS del lUms
'" (B-LPCVIl/c-SI) ondtl '"ý Id'
Ii l1'os-84UO(' i 61minl ý uru u
:! j
Id' Id'1'd - 6(t5°C
promý SIMS d,,, lilnL'lU' lUi
IIJ-U'('VD/c-Sil uýldèl;"l'd - 6(15 oc
Ii l1'os"'IUO"C ; 16hl
lU' Id'0 0.1 U.l UJ U." U.5 U.6 U.7 U.8 0 U.I U.l U.J U." 0.5 0.6 0.7 O.H
Prufunclrur (WII) Prufuntlrur I UIII)
I
I
I
I
0.80.7
_ Td = 520 oC
Profile. SIMS dc, film\B-LPCVD/Si02 oxydé,
il ITox=IOSO oC: 12' "'5"1
0.60.5
Td = 605 -cId
Idýý--ýýýý--ýý--ýýo 0.1 0.2 O.l 0.-4 O"ý O.() 0.7 0.8
Profondeur (um)
0.4
hJ Id
_ Td = 520 °C/Si02 (lb llmio)
Td = 605 °C/Si02 (lh llmin)
O.l0.2
Profils SIMS des films B-LPCVDoxydés à Tox=1050 oC
Profondeur (um)
_ Td=520oC
0.1
IOU r:-----,----r-----r----r----r---ý- .__-____,
55
10·7L-_ý __ ý __ ý __ ý __ ý __ ý __ ý_ýo
Td = 60s oC
Profilcs SIMS dcs filmý8-LPCVD/c-Si oxydé\
,I ITox=)OSO oC: 12' "'5"1
Il 0.1 0.2 O.l 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8Protoudeur (um)
III
III
Figure 1I1.4"-a et : Effet de la température de dépôt T d sur la distribution du bore dansles films Si-LPCVD obtenus par technique SIMS de mesure (a) pour TJ = 520°C et (b)
pour T d= 605°C et oxydees à Tox = 1050°C.
ýCýhaýpýitýrýeýUýI ý55
ýu
j Id
I
I
I
56
Figure 111.5- Effet de la durée d'oxydation lox dans les films B-LPCVD oxydes à Tox =
840°C et (a) pour lox = 61min et (b) pour lox = 16h.
I
IS6 Analyses des résultats
IHjl 141'
ProDl! SIMS dn Rim! Profil. SIMS des fibns
I
!:LýCVI! ,5ýOOC/c-Sil B-LlýUI! ,(,(,ývC/l:-Si»" rt olýd;'!1 Ii TOI-IIýO"C ri ullýdn il TmýN",OVC
fi\ uiý
.d"loi loi
IJ Jj
(l6h)
Id .d
I j.d Id
I(6Imin)
.
IId' .d
0 lU 0.1 O.J o.ý 0.5 0.6 0.7 O.H 0 0.1 0.1 0.3 o."' 0.5 0.6 0,7 O.N
Profundrur (wn) Profundeur (wu)
I
IIdl .d'
Profils SIMS des films Profils SIMS dl"ý filmsB-LPCVD l510"C/SiOl} B-LPCVD {(,I)5°c/Si02l
"
ri olýdfos il TU1:;8ýOoC l"11,,;ýd':'S il TlIlýH",O°C
fi\ .d fi\ .d" "loi loi
J J
1
lU' _ (16h)Id
_ (16h)
Id __ (61min) Id
(61000)
.d' .d0 0.1 0.1 0.3 o... 0.5 0.6 0.7 O.H 0 0.1 0.1 0.3 o... 0.5 U.6 U.7 U.H
Profondeur (wn) l'rorond,,ur (wu)
56
Figure 111.5- Effet de la durée d'oxydation tox dans les films B-LPCVD oxydes à Tox =
840°C et (a) pour tox = 61min et (b) pour tox = 16h.
I
I
I S6 Analyses des résultats
I Ici' 1dl
ýIJ!OI! SIMS dn films Profi" SIMS des films
II:ýýýý (ýlOOClc-Si) B-LPCVD j(,Uý"CIý'-Sil
'. rl ,n;ýd"s it TUll=IWO"C el u,ýdn Il Tu\ýK.Ur'Cfil Ici
ýI;
e "I :! J
j (1611 )IIi .d
I jlU· .d
I(61min)
.
I lU' lUU O .i 0.1 0.3 1.4 0.5 1.6 0.7 U 1 0.1 0.2 0.3 O." 0.5 0.6 0.7 0.11
l'rofuod.ur (wn) Profondeur (WII)
I
I .ci'Hjl
Pl'Ofib SIMS des fibns Profib SIMS dt's fibns
I
B-LPCVD (ý20"CISi02) B-LPCVD jMI5°ClSi02}"
et olll'dés Il T01=840oCel OI1:d .. s il TII\ýK"O°C
fil Ici filý ýu "
:! Jj lU'
lU
j _ (16h).d __ (61min)
111
(610tin)
Id" .d0 u.r 1..1 I..J 1.4 0.5 CU 0.7 0.8 0 lU 1.2 0.3 1.4 e.s 0.6 0.7 0.8
Prufund.ur (wn) I·rofond ..... (UIII)
57
_ (Ih))')
Proflb SIMS deý lill.",11-1.1'( 'VI) (6U5°( '/Si(2)
ri uudn à 1'''LýHI5UO('
(12' .. 5") .
Id' .
.ti'r---,----r---r---.---ý-_._-r__.
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prorulUleur (WII)
Proflb SIMS drs liInu
II-I.P('V)) (S20°c/Si021ri undes à 1'01"1050°('
(12' "S")
57
.1i·'L_--ý--ýýýý--ý--ý--ý-ýU 0.1 0.2 o.J O." 0.5 0.6 0.7 0.8
ProfuMeur (_)
Figure lIIS:- Effet de la durée d'oxydation tox dans les films B-LPCVD oxydes à T 0\=0
945°C et (a) pour tox = 61min et (b) pour tox = 16h,
Figure 111.5":- Effet de la durée d'oxydation lox dans les films B-LPCVD oxydes à Tox =
1050°C et (a) pour lox = 61min et (b) pour tox = 16h.
Chap-itre III
IIi' 11/1 ----,---
lmllllliiMIi lia ilia ..1·I.l(·ý1! 'ýJr!:l:il!m l'rulUs SIMS dr. lilmý
fYl si .. ntlp ... 'l' ..... 9 ..ýO(. fil . 11-1.1'( 'VI) ,,,,SO( "'i021
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I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
58
O.H0.70.60.5
Td = 520 °C/Si02 (93min)
Td = 520 °C/Si02 (6Imin)
o ...
Prulil!! SI MS dei IiIm!! B-lPCVD(Td = S20°c/Si02) uudé!! ai
Tullo: 840 oC ct 10500C
Analyses des résultats
_ Td = 605 °C/Si02 (93min)
Profondeur (um)0.30.20.1
10"ý--ý----ý----ý----ý----ý----ý----ý--ýo
10"0 0.1 0.2 0.3 O." 0.5 0.6 0.7 O.H
Profondeur (um)
IOu
Prolils SIMS des films B-lPCVD(Id = 60soC/Si02l oll.l:dés ai
Toll. : H.a0 -c ct 10SOoC
102u
hj
101' _ _ Td = 605 °C/Si02 (6Imin)
Figure 111.7- Effet de la température d'oxydation Tox dans les films B-LPCVD déposés à
Td = 520°C/Si02 et (a) et (b) pour Td = 605°C/Si02.
58
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
111.3_2-_ Mesures de résistivité:
En plus de l'effet d'oxydation thermique, nous nous sommes aussi intéresses à
examiner l'effet de la température de dépôt T J et de l'épaisseur du film \Vp sur les
variations de la résistivité.
Les figures III.8-a et b montrent les variations de la résistivité aux deux températures
précitées des films B-LPCVD en fonction de tox et oxydés à Tox = 840 et 945°C. Pour
Tox = 1050°C, parce que la plupart de la couche du silicium polyscristallin a été
59
59
Les propriétés électriques ont été aussi étudiées à travers les mesures de résistivité
realisees à l'aide d'un banc classique des quatre-pointes en forme carrée. En réalité, l'etTet
des oxydations thermiques sur les propriétés électriques des films représente, d'une autre
manière, le comportement image de celui qui a été obtenu avec les profils SIMS de
dopage de l'impureté dans ces structures
Encore, des résultats semblables ont été observés à ceux illustrés sur les figures III 5,
sauf qu'un profond appauvrissement en dopant est observé en volume, pour les films
déposés cl T J= 605°C sur substrat oxydé et traités pour un temps assez long tuý "" (13h
Oornin) Sur les figures Ill. 7-a et b, nous présentons les résultats des profils SIMS de
dopage au bore des films déposés également aux mêmes températures T J_ 520°C ct
60S'T et oxydés a To ....- IOSQue pour deux durées d'oxdation différentes. tu .... 1
(93min)
et lü .... 2=_ (16h) Nous pouvons remarquer que la plupart des caractéristiques observées
précédemment restent les mêmes sauf que, comme il a ete prévu pour le cas des temps
d'oxydation longs ou la perte du dopant en volume semble être plus prononce (10 .... 2_:
I oh) La concentration du bore évaluée dans les trois regions caractéristiques est donnee
egale a 2-3 x 10 20 at. crrr ', 4-6 x 101') at crrr ' et 5-50 x 10 20 at crrr ' respectivement.
Inversement, ce comportement caractéristique indiquant une chute profonde de dopant
en volume et observé avec les temps longs d'oxydation et qui parait relativement trop
faible pour les temps d'oxydation courts (toxl = 93min).
Chapitre III
Après traitement d'oxydation à 945°C les variations de la résistivité en fonction de
l'épaisseur du film changent dans les films déposés à différentes température TJ (520 ou
60SeC)
Dans la figure III. 9, nous présentons les valeurs de la résistivité en fonction de
l'épaisseur Wp du film entre 15 et 310 nm Nous observons, pour W p> 50 nm que p
reste constante et égale à 3 x 1O-ý u cm Alors que pour les épaisseurs les plus faibles un
comportement particulier de p semble être lié à T J. P augmente fortement quand TJ =
520°(' et diminue aussi fortement quand T li= 60SeC
Notons que ces valeurs singulières de la résistivité p qui tantôt présente un
comportement isolant tantôt un comportement conducteur, peut être expliqué si nous
prenons en considération les différences particulières de la microstructure à l'interface du
film/oxyde-substrat, comme il a été mis en évidence dans un autre travail publié
recemment [11,17,18].
60
Analyses des résultats
consommée pendant l'étape d'oxydation thermique antérieure, par conséquent, nous
n'avons pas pu accomplir des mesures de résistivité car, après suppression de la couche
d'oxyde, la couche restante du polysilicium devient tellement très mince, que les mesures
de résistivités deviennent très difficiles Comparées aux valeurs de la résistivité des
depots non-recuits, nous pouvons constater que les valeurs de p des films oxydes a To\
g ..WvC et 94S°C, sont egaies ou legerement plus hautes que celles des films non
recuits, excepté pour le cas quand T J= 605 où tm. /' 350 min, qui presentent un
comportement opposé aux deux températures d'oxydation Tu\ Cene variation est en
bon accord avec les résultats repportés dans la littérature [11,17,18] Ces figures
illustrent bien l'effet des paramètres d'oxydation thermique (1'0\ et tO\) sur l'evolution de
la résistivité Aussi, nous pouvons voir, qu'après des traitements de recuits de 1 h 46min
ct Sh, le temps tO\ n'affecte pas beaucoup la résistivité pour les films déposés a T J-=
:'20"(' Alors qu'une diminution est observée quand tO\ augmente pour films déposés a
TJ bOSeC Donc, l'effet de To\ sur le comportement de la résistivité est caractérisé par
un accroissement de pavee To\ jusqu'à To, c: 1000eC Exactement, pour ces deux
traitements réalisés à {To, '-= 840ee, tu, = 3h l Omin} et à (To\ = 945°C, to, = Ih -lômin},
la valeur de la résistivité p augmente à 3-4 u cm et 5-7 u cm respectivement
60
Figure I1l8-a et b : Variation de la résistivité p en fonction de la durée d'oxydation lox
des films B-LPCVD oxydés à Tox = 840°C et 945°C_
o
61
61
1000
1000800
600
600
0000 Td = 520 oC**** Td = 605 oC
As-grown Td = 520 oCAs-grown Td = 605 oC
400
400
200
200
o
o
temps t (min)
temps t (min)
Films B-LPCVDoxydés à Tox=S40 oC
0000 Td = 520 oC**** Td = 605 oC
As-grown Td = 520 oCAs-grown Td = 605 oC
" 00-----------------------------------o .0 0
"
Films B-LPCVDoxydés à Tox = 945 oC
o e10·J ,-----...,.-------,.----"T"'""---_-----,
IO,Z ,-------y-------,----..,.-------r-----,
10·· L._ _'_ ý ....L.._ __,_ --I
o
10ýL.-----'----ý----....L..----ý---ýo
Chapitre III
I
I
I
I
I
I
r
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
r
A T ù= 605°C et pour Wp < 50 nm, p reste constante et presque la même que celle
obtenue avant traitement thermique d'oxydation, alors que pour W p> 50 nrn, la
résistivité atteint des valeurs limites de I x 10-2 ýLcm.
Figure 111.9 : Variation de la résistivité p en fonction de l'épaisseur Wp films B-LPCVD
oxydés à Tox = 945°C pendant I h 46min.
Inversement, à T ù= 520°C, ce comportement de p en fonction de l'épaisseur devient
tout à fait différent avant et après les traitements d'oxydation thermique sous oxygènesec. Donc, ces changements peuvent bien mettre en évidence les profondes modificationsde la microstructure du film qui peuvent se dérouler pendant ce même processusd'activation thermique d'oxydation.
62
Analyses des résultats
10'· r-----,---....,..----r-----r------,,.-----..,
10'Z ý
------ ·0
J10.J
0
i 10"
1 Films B-LPCVD oXl:dés àcW Tox = 9 .. 5 oC for tox=lh "6min
10.5 "0 0000 Td = 520 -c
**** Td = 605 -c__ As-grown Td = 520 oC
10"0 SO 100 ISO 200 250 JUO
Epiliucur WI) (nm)
62
Malgré ce comportement particulier de la diffusion du bore, des recherches intenses
sont actuellement engagées par plusieurs chercheurs pour tenter de mieux comprendrel'effet des traitements thermiques d'oxydation sur les caractéristiques structuralles et
physiques des films.
Au début, il est important de signaler ici, la présence d'un pic du dopant qui se
manifeste à la surface du film, et qui est semblable à ce qui a été observé dans les filmsimplantes au bore [38, 39] Mais, si ces pics, généralement correspondent en position a
ceux des implantés non recuits, pour le cas des films dopés in-situ au bore, Il n'y a pas de
pics de bore dans les films non-traites Par conséquent, il ne serait pas possible de lesattribuer aux mêmes sources Le pic du bore, dans ce cas, peut vraisemblablement êtreconsidere comme le résultat de l'effet getter d'atomes du bore du a la presence de la
couche polyoxide thermique initiale formee a l'interface du poly-Si qui s'est developpeeau cours de l'étape d'oxydation thermique anterieure La présence d'une couchenouvellement naissante du poiyoxide peut jouer un rôle attractif et donc agit comme un
evier préférentiel qui fait precipiter les atomes du bore dans une zone pres de la surface
On peut voir aussi, que ces pics du bore restent proches, a la fois, de la surface du film ct
a l'interface poly-Si/SiO_; pour le cas de tous les echantillons déposes sur substratsoxydes Ils deviennent graduellement prononces quand la température d'oxydation Tv\
augmente D'autre part, il a ete rapporte [37 J que la diffusion du bore dans le poty-Si est
fortement affectée par la solubilité solide limite La diffusivite du bore est subitement
reduite dans le poly-Si quand la concentration du bore excède la solubilite solide limite
La formation de précipites de bore reduit la ditfusivité du bore, comme on l'a dejà
suggéré plus haut pour le cas des films fortement dopés in-situ au bore Oc plus, si tO\
est trop long ou Tox est trop haut, une concentration du bore peut être obtenue à
l'interface du polysiliciurn/substrat, mais le bore pénètre trop profond dans le silicium
monocristallin Par contre, si tox et T 0\ sont trop courts une pénétration du bore étroitepeut être obtenue, mais l'activation du dopant à l'interface reste trop basse
Chapitre III
111.4- Modélisation et discussion:
111.4.1- Profils de diffusion du bore =
63
63
111-".2- Effets des grain ct des joints grains:
64
(IlI.t)
(III. I")
(IIII ')
Analyses des résultats
(
ý
)3/2x·y- -
6D,1
et
avec
La figure II 110 montre l'allure des différents modèles éxaminés dans cette étude
Nous avons choisi le modèle polynomial [13] pour la description des variations de la
concentration du dopant (en l'occurence le bore) en fonction de la profondeur et ensuite
pour la détermination du coefficient de diffusion D, Il est exprimé par la relation
suivante'
A forte concentration d'impuretés, la limite de la solubilité solide peut être excédée
Aussi, il a été rapporté également [38] que la solubilité solide du bore dans le silicium
monocrisiallin varient exponentiellement avec la temperature d'oxydation To\, alors que
ks valeurs de la solubilite solide dans films polycristallin n'a qu'une faible dépendance
avec la température 1'0\ Ces diflérences sont probablement dues à l'interaction du bore
avec les joints de grains Le dopant précipite ou forme des composés complexes avec le
silicium comme les composes SiB\ L'équilibre est établi très tôt à haute temperature Si
nous supposons, comme cela a été publié dans la littérature [37], que la formation des
cluster est fortement réduite à basse températures, alors que le phénomène inverse est
maintenu à l'équilibre tres rapidement pendant le processus de diffusion, cc
comportement doit être explique par un modèle simple utilisant un equilibre de
concentration de cluster
Une analyse basée sur les mécanismes de diffusion du bore qUI prennent en
considération l'effet des grains et les joints de grains seront présentées
64
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
Les résultats des deux paramètres nj, de la concentration intrinsèque, et de la
solubilité limite, sont résumés dans le Tableau 1. Pour déterminer n., des expressionsdifférentes qui dépendent de la température ont été reportées dans la littérature [40,4) ]
Dans ce travail, nous allons utiliser une expression de ni (crrr ') qui dépend d'une bande
droite d'énergie ýE (eV) [13] donnée par (III 2)
Malgré la dépendance de la concentration du coeflicient de diffusion, sûrement, deux
autres importants facteurs paraissent gouverner les mécanismes de diffusion du bore
dans les films minces polycristallins la diffusion dans les grains caractérisée par le
coefficient Du, et la diffusion dans les joints de grains caractérisée par le coefficient
DliB Donc, le coefficient de diffusion D équivalent du bore est supposé être donné par
la somme des deux termes et est exprimé par la relation suivante (111.3)
66
(111.4)
(III 2)
(III 3)
Analyses des résultats
D'/1=
DO
Mý' = 7 ) .10 lu(!J_)'t
uA
(
C
ý))
1
D =D 1+ +p .-
Q ,
JC2 +411,2 ", 1 + P
Il ý 3.87 .101t'(r )1 ..::
ex (_(0605+ .1.In)
, UA P0 862. 10
4T
et0.1·
A forte concentration de dopant il est établi que D devient fonction de la
concentration C [13, 37]. En effet, si la valeur de D change avec la concentration, et si la
concentration change avec la profondeur du film, donc, D change nécessairement aussi
avec profondeur des échantillons. Ce fait et aussi d'autres considérations ont préoccupé
plusieurs chercheurs et des expressions différentes qui permettent de donner une loi de
dépendance de la concentration en fonction du coefficient de diffusion ont été publiées
dans la littérature [13,37] Ryssel et al ont obtenu la relation suivante (III 4) donné ci-
dessous [37]:
66
I
I
I
I
I
I
I
I
I
67
Pour notre calcul, nous avons utilisé les relations (111.5) donné par S. Wolf et RN
Tauber [13].
où DI est le coefficient de diffusion intrinsèque dans le silicium monocristallin, (' est la
concentration du bore, p est la concentration de porteurs majoritaires électriquementactifs, fJ et est un paramètre inconnu qui est donné dans théorie par le rapport D , " /)0
67
(IllS)D = 117.exp(- 3.59)I KT
ax
Tableau I
andD= D,.Cn,
Chapitre ru
Du fait, que les données fiables du coefficient de diffusion du bore dans les films de
silicium polycristallin publiée dans la littérature sont celles rapportées par S Horiuchi et
R. Blanchard dans la Réf. [12], toutes nos valeurs calculées ont été comparées à celles-
ci. Comme attendu et rapporté dans la littéraure, la valeur de la diffusivité du bore dans
les joints de grains à forte concentration de dopant est d'environ 100 fois plus rapide que
celle dans le volume d'un matériau monocristallin [42].
ToI. co 840 945 1050
Solubilité solide 1.5 x 1020 2. x 1020 2.5 x 1020
ni (cm-J) 1.9 x 1018 3.6 x 1018 6.1 X 101M
ý E (cV) 0.0295 0.0385 0.0405
Di (cm2.çl) 1.75 x 10-16 ".43 x 10-15 6.70 x 10-14
Par conséquent, si la diffusion par les joints de grains est réduite comme on peut le
voir à travers une comparaison systématique entre les profils SIMS de dopage des
dépôts réalisés à T li= 520°C et 605°C, nous pouvons alors calculer la diffusivité dans
ces matériaux qui reste dominée par celle des grains. Avec cette méthode, les résultats
trouvés sont en très bon accord avec les données expérimentales publiées par d'autres
auteurs [12,38]
'ýi!
Tm. (oC) K4U 945 IUSU I
RCJ.!ioll du film Surf - I rucrf a Volume Surf-Intcrf Volume Surf.-Imcrf VolumeI
C (CIU-J) 3.0 x lOlO 2.0 x 1020 30 x )020 U x 1020 .. 0 x 102U 1 U.X 101'1--1
Dn (cm2.ç 1) 2.73 x 10-14 1.82 x 10-1 .. 3.72 x (0-13 1.86 x W-n ..... 24 x JO-II ) 12 x 10-1;I
u., (cm2.s-1) 1121 ------- 3.33-2.22 x 10-13 l') )()-11.70 x 10-13 I
_,Do (cm2.çl) 1131 2.02-135 x 10-3 5 10-2.55 x 10-3 l'' su-tt r x 10-1 !
10: (cV) 13MI 2." 2 ... 5 2 ='I
Tableau 2.
68
Analyses des résultats68
Dans le cas de nos dépôts, ayant aussi un fort niveau de dopage, nous avons observé,
que l'effet du joint de grain est très faible et seul prédomine le terme qui correspond au
coefficient de diffusion des grains, supposé être celui qui caractérise la diffusion dans le
silicium monocristallin En divisant l'épaisseur totale de la couche du film en troisregions, où la concentration du bore a une valeur moyenne de l'ordre de 3 x I ()21J at cm-
" I 7 x 102U at cm-) et 3 5 x 1020 at crrr ' à la surface, en volume t:t a l'interface du
films respectivement, nous avons déterminé à partir de la relation (III 5) les valeurs du
coefficient de diffusion dans ces trois régions que nous avons trouvé égale a 2. 73-1 82 x
10-1-1 cm2 sol, 372-186 x 10-1.1 ern? sol, 4424-332 x 1o-Il cm- s-I pour les trois
temperatures d'oxydation 840, 945 et 1050°C respectivement Ces valeurs (voir Tableau
2.) semble être en bon accord avec les résultats publiés dans la référence [ 12 J
r
r
avec les valeurs calculée de Dp et les valeurs connues de Ea reportée dans la littérature
[ 13], nous avons pu calculer les valeurs du facteur pré-exponentiel Do de la relationprécédente et qui correspond bien (voir Tableau 2) à ce qui a été trouvé par d'autreschercheurs.
Comme ceci ne rend pas nécessaire l'utilisation des programmes de simulation tels que
SUPREM III et ICECREM, nous n'avons pas essayé d'améliorer des modèles dans ce
sens Aussi, comme le coefficient de diffusion dépend de la température d'oxydation Tox,
scion une relation de type Arrhenius donnée par I R.C. Post et al. [38] "
Chapitre III
(F)j) == D exp - -'u-
p (J Kr ox
69ý-----
(V)
69
70 AnalyICl des résultats
70
CONCLUSION GENERALE
72 Conclusion générale
72
et,
iii) en volume qui représente toute la région entre ces deux interfaces.
Les résultats d'analyse SIMS ont montrés des changements dans les comportement
des profils de dopage qui paraissent très remarquables dans trois régions:
73
73
Conclusion générale
i) à la surface du film, qui elle-même était une interface pendant l'étape d'oxydation
antérieure ou une couche d'oxyde thermique a été réalisée sur une partie de la couche du
silicium polycristallin,
En tenant compte, qu'à ces hauts niveaux de dopage, le coefficients de diffusion 0
devient dépendant de la concentration, des valeurs de D ont été calculées à travers les
mesures SIMS de profils de dopage et à l'aide d'un modèle théorique approprie. Les
résultats trouvés ont montrés que :
ii) à l'interface poly-Si/c-Si située de l'autre côté du film et constituée de la couche
polycristalline et du substrat monocristallin avec ou sans la couche d'oxyde intermédiaire
Les résultats de profils de dopage des films très minces de silicium polycristallin
obtenus par technique LPCVD et fortement dopés in-situ au bore (polysiliciurn de type
p) réalisés avant et après traitement thermiques d'oxydation sèches ont été présentés Ces
mesures concernent des films submicroniques (200 nm d'épaisseur) déposés à deux
températures très intéressantes Td := S20DC et 60SDC Le premier depot contient
relativement peu de grains ct de joints de grains comparés au second film depose a Td -
60SüC Cette sélection délibérée de T d ' nous a permis de spécifier la proportion de l'effet
des joints de grains sur le comportement du coefficient de diffusion du bore a un niveau
proche de la solubilité solide limite de l'ordre de 2 x 1020 at crrr '. Toutes les oxydations
thermiques ont été réalisées sous oxygènes sec 02 aux températures T ox=. 840, 945 et
IOSOoe pour plusieurs durées d'oxydations
Conclysion iMéraie
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I
I
I
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I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
r
I
I
2- D'autre part, ces valeurs varient dans les intervalles suivants :
c) de 3.32 à 44.24 x 10-13 cm2çl à Tox= 1050°C
b) de 1.86 à 3.72 x 10-13 cm2.s-1 à Tox = 945°C et
74
Conclusion générale
a) de 1.82 à 2.73 x 10-14 cm2.s-1 a Tox = 840°C,
Nous pensons que l'intérêt de ces résultats, qui restent encore susceptibles à d'autres
améliorations permet d'avoir beaucoup d'incidences technologiques en micro-
électronique et surtout dans le processus de réalisation des jonctions très courtes
hautement contrôlées.
Ces valeurs sont en bon accord avec ceux rapportées dans la littérature L'effet des
joints de grains semble être moins significatif si nous comparons les résultats de 0 qui
correspondent à ces deux dépôts. Ce comportement est comprehensivement discuté si
nous supposons que les joints de grains au seuil de la solubilité solide limite sont les
sources à plusieurs interactions fondamentales qui seront vraisemblablement la cause
l'inactivité électrique et physique du dopant Cette inactivité peut aussi être
représentative du phénomène de ségrégation, du cluster, de la formation de composés
complexes, comme il a été largement discuté dans la littérature
1- Comme prévu, d'une part, les valeurs de D ont été trouvées assez différentes de celles
observées dans le silicium monocristallin.
74
"I
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I
I
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I
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"I
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Il
.."""""""""""""I
I
I
II
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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76 Références bibli_pg_raphiques
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I76
77
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I
I
I
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/111. Conf. on Trends and New Applications ill Thill Films, Société Française du Vide,
Paris, 1, (1988) 183.
80
I
I
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[34] L. Mercaderre, F. Mansour-Bahloul, M. Boukezzata and D. Bielle-Daspet, Proc.
/11/. Conf. on Trends and New Applications ill Thill Films, Société Française du Vide,
Paris, 1, (1988) 183.
I
I
I
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I
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TABLE DES MATIERES
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I
TABLE DES MATIERES
I 1- Introduction: ·.·· .. ·· ···.······················ 9
1.5- Mécanismes de croissance cristalline : 20
13- Conditions d'élaboration des dépôts : 10
83
83
b) Processus de dépôt :13
1.5.1- Modèle de dépôt par germination en phase gazeuse : 20
b- 3) vitesse de croissance :18
b-2) Effets des hautes concentrations du bore sur la vitesse de dépôt : 18
b- 1) vitesse de dépôt : 14
a) Réacteur de dépôt :1 1
1.4- Réacteur et processus de dépôt : I 1
I. 2- La technique LPCVD de dépôt : 9
Chapitre I : Le silicium polycristaUin déposés par technique LPCVD : 7
Introduetiea générale : 3
Avant-propos:
Table des matières
I
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I
I
I
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I
I
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I
I
I
I
II.3- Phénomènes de diffusion : 33
II.3.2- Effet des lacunes : 35
II. 5 - Effet de la structure cristalline : 3 9
84
.. 22
Table des matières84
J. 6- Détermination de la fraction cristlline :............................................... .. .. 22
I. 5.2- Modèle de dépôt par germination en phase solide : .
Il.1- Introduction : 27
Il 2. 1- Dopage par diffusion thermique: 27
I. 7 - I nfluence de la température sur les mécanismes de croissance cristalline . . 24
Il.2- Modes de dopage utilisés : 27
I 1.2.2- implantation ionique : 28
Chapitre U : Effets des forts dopages et d'oxydations sèches sur la diffusivité du
dopant dans les films Si-LPCVD dopés in-situ au bore : 25
Il. 3. 1- Effet du champ électrique : 3 4
Il. 2.3 - Dopage in-situ : 3 3
Il.3.3- Effet des fortes concentrations : 36
Il.4- Effet des oxydations thermiques classiques : 3 9
I
I
I
I
I
I
I
I
Il
I
I
I
I
I
Il
I
Il
Il
I
111.3.2-. Mesures de résistivité : 59
111.4- Modélisation et discussion : 63
1 I 1.4. 1- Profils de diffusion du bore : 63
85
85
Données expérimentales, modélisation, analyses et
Table des matières
CHAPITRE III
III 1- Introduction: 43
. ,. des résul bmterpretanens es resu tats 0 tenus : .""""""""""""""""..""""""""""""".""""""""""""""""".................... 41
Ill.3.1-. Principales caractéristiques des profils SIMS de dopage : 46
111.2- Méthodes expérimentales : 43
IlI.3.1.3- Effets de la température de dépôt Td : .48
111.3- Analyses des résultats expérimentaux : 46
Références bibliographiques : """""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""................""". 75
111.3.1.1- Effet de la nature du dopant : 47
Conclusien générale : .""""""""..""".""."""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""..............."... 72
111.3.1.2- Effets du substrat et de la durée d'oxydation tox : .47
1l1.3.1.3- Effet de la température d'oxydation Tox : .48
111.4.2- Effets des grain et des joints grains : 64
I
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Table da matières : 81
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86 Table des matières
86
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I
Nom : Ait-Kaki
Prénom: Abdelaziz
Titre de la tbèse :
Influence d'oxydlIIion thermique cIlUSique sèche (C.D. ToO) sur les profils SIMS de dopage et la
diffusivilé du dopant dans les films Si-LPCVD fortement dopés au bore.
Résumé:
l.cs resultats de profils SIMS de dopage des films de silicrum polycnstalhn (SI-LPCVO Iypc-p) 1001..:III.:nt dopes in-suu
au bore, avant cl après traucments thermique d'oxydation ont dé presentes Ces mesures ont etc t'alli.:ý sur des couche .
subuncroniqucs d'environ 2UO IUn d'épaisseur ct déposés il deux interessantes temperatures de dcpôt Td= 52WC ct 1JlJ5°(
l.cs premiers dépôts contiennent relativement moins de grains cl joint de grams comparés au d":UXICIIlC t\ p.: de depots Cc:
chor-, dclibcré dl! 'I'd, a pernus de specifier I..: role joue par les grains ct I..:s joints de grams d leurs lIlt1U":IU':': sur le
comportement de la dulusron du dopant Ces films ont dé dopés par I..: mode ut-situ au bore a lUI": conccutratron de l'ordre
J.; .2 \ lU21) at cm-) TOUl les tnntcuicuts thcrnuquc d'oxyduuon ont ..:1\: rcahsc« sous oxygene sec ()2 .1 u or- tcmpcrutur c '
J\l,\JatWII drtlcrcntcs Tox = K4U, ')4S d !USUoC pour plusieurs durees Les changements dans la WlIlport':lIl':lIt Ju plol.!
de JopaC!c semblent cue remarquable dans trois regions specifiques il la surface. Interface cl Cil volume l'renaut ":11
compte, qu'a ces hauts III veaux de dopage, ou le coctticrcnt de dulusiou D devient dependant de la conccntruuou. lc.
\.dClUS Je Dont ete calculees il travers les profils SIMS de dopage Comme attendu, ces valeurs de J) obtenues dnlcrcnt d.:
celles observées dans srlicium monccnstalhn Elles vancnt de 1.82 il 273 x 10-14 cm2s-1 a Tox = K·I()OC, de I S6 a 3 72 "
I()- L1 CIlI.2 s-I il Tox = 945°C ct de 3 12 a 44 24 x I
U-13 cm2 s-I il Tox = 105UoC C..:s valeurs sont cu bon accord uvr
.:..:U\ rapportes dans la hucraturcL'cI!".:t des JUlIltS de grams semble être morns constdcruble SI 1I0US comparons les résultats de D correspondant aux dcu-
depots Cc comportement est compr..:h":lIslv..:mellt discuté SI nous sUppOSOIlS qu..: les joints de gr;.allls au niveau J..: LI
solubiluc solide luunc sont les sources a plusieurs mtcracuons fondamentales ljUI seront vralSl:JIIblabkm":lIt la cause
I'macuvitc clectnquc cl physique du dopant C..:II..: macuvrtc peut ausst l:1I..: representative du phénomcnc Jý segrcgauou
du clusicr , de la tormauon de composés complexes, comme Il a clé Iargcmcnt discute dans la hucraturc
Abstract:
Doping profile results of heavily III-SitU boron-doped LPCVI)-pol\l:r,stalhn.: silicon (p-typc polvsrhcont tlun Iilm-
before and utter oxidation treatments arc presented These measurements arc performed 011 subuucrou 1.1\':1 S t ý 2()() lUll
thick Iihus) deposited at two mtercstuig dcposiuon temperatures I'd = 52UoC and (JUSoC The lirst dcposu- contam
rcluuvcly 1II0re less grams and gram boundancs compared to the second OIl":S 1111s dchbcrutcly selected lU, will kt us l''
spccrlv the magnrtude etfect of gram boundaries 011 ÙI": dopant dulusron behaviour These films arc III-Situ mode boroll'
dOJl..:d at levd conSntrahon of 2 X 102U al CIII-] All the Ù\..:m\al-oxldatlOn exp..:nlll\!nlS arc perfol1ll..:d ulld..:r ùp,' 02 .It
tluce oXidatIOn t.:mp..:ratures Tox = K4U, 945 alld 10SUoC for s\!veral dUIatlOns 'Ill": Chilllg..:S UI the dllJllIIg prolile hchavlOlil
ýCèlll 10 be remarkable III thr\!e r..:glOlI>. al lIl": surfac..:, ml..:rfac..: .md lIl": hulk r..:glOlI Takmg 11110 .I,COUlIt, at th..:se lugb·
Joplllg levels, Ùmt lIle dl11usIOn cucllicl.:nt !) b\!com..:s dependent of conSnlIatlOn, valu..:s of Dare (akulat.:d through lIl":
SIMS plOlik lIIeasur..:ments As ..:xpecl..:d, 0 valucs ar..: lUlU Id qUit..: dlllà..:nl from that obs..:rv..:d III ,,1IIC!1c ("stal slll(on II
vancs from I 82 to 273 x 10-14 cm2s-1 at Tox = 84UoC, from 1 Hb to 3 72 x IU-13 cm2 s-I at Tox = 'J4SOC anJ from 13':
to 44 24 x 1ll-13 cm2 s-I at Tox = 1050°C These values arc III good agr..:ell\ent WIÙl Ùws..: r..:ported III th..: hl..:ratur..: Tlac'
dl"..:.:t of ÙI": gralll boundan..:s sý"t!IIlS to b..: less slgmlicant if we l:ompar.: th..: results of I) correspondlllg to th..: t\\O d":pOSlh
ThiS behavIOur IS comprehen:nvdy ùlscussed If we asswn..:d that th..: gram boundanes ar..: sUhjed.:d tll som..: fundam":lIl.d
mteruchons which cause impwity inactivity propc:rtles, This electrical and physical inactivity may b..: rdall!d 10 impunt\
s.:gregatlOn. clustering, vacancy complex fonnation and sohd solubility lumt, as it has bl!en exI..:nslvdv debat..:d III tlac'
hlèrature
Num : Ait-Kaki
Prénom : Abdeluiz
Titre de la thèse:
Influence d'oxydaüon thermique classique sèche (CD. T.O) sur les profils .!.,'IM.!'" de dopage el lu
diffusivité du dopant dans les films Si-LPCVD fortement dopés UII bore.
H.':ýumé :
I.cs résultats dt: profils SIMS de dopage des films de SdlCIWII polycnstalhn (SI-Ll'CVD 1\ p..:-P) toncmcut Jop, . lin, Il,
.1l1 bore, avant ct après trancmcnt- thcrnuquc d'oxydation ont c.:l": presentes C..:S III":ýUI":S ont ..:10.: i.utc-. -ur J..: '"'' I,,·
-uhnucromques d'environ 20u 1lIl1 d'epaisseur ct déposes a deux interessantes temperatures J..: J..:pOI I J 'ilU°(_.:1 1,1, - '\
I.L" prcnuers dépôts conucnncut rclauvcmcnt moins de grains ct joint J..: grams compares all .Icu \1":111": 1\ p..: J..: J,;".:
" h"1\ delibere de Td, a pentus J..: spe.:":lli..:r le rôle joué par les grains c:1 les jornts de fi ;1111 " ..:1 1":111'> IIIllu":I", ,:1 l..
":lIlllportc:mc:nt de la diffusion du dopant Ces films ont dé dopés par le mode III-SitU au bore 01 1111": ":OIIL":lllr .IlIOn .I; l . 1.11,
J...: 2 x 1U20 al em-3 Tout les u aucmcnts thermique d'oxydation ont etc realises sous oxygene '>"':L I)l .I IH)),> kllll,.:I . .lIII,.
,1',,\ \ dauon dulcreutcs Tox = X-lU, ')·1 S ct IOSUOC pour plusieurs dur":e.:s Les changcmcru« cl"" 1.1 L\lmp"l km":111 .!II l''''' li
J,' dopage semblent être rciu.u qu.rhlc Jarls trois regions spccrliqucs a la surface, uucrt ... ...: ..:1 ,,:1, \<)111111": 1'1,1,,11,1 cl,
c ouiptc, qu'a ces hauls IUV":dUX J..: dopage. ou le coefficient de drtlusiou D de vien I dcpcud.uu J..: loi ,,:ulI":":lilr.dl"l, lc .
\ . .l'':\I[S de Dont d': calculees a truver s les profils SIMS de dopage Comme attendu. ces valcur . d..: I) ohtcuuc-, Jllk'o':'! .. l.,
c..:lk'i observées U.UIS silicrum mouocnstallui Elks varient de I X2 a 2 n x Io-Iol I:m2 s-l a 1,,\ s·jllVe J.: I )1(, .. \ "2
1\)-11 cm2 :;-1 il Tox = 945°C ct de 3 32 a 44 20l x lU-Il RI2 s-I a Tox = 105uoC Ces v.rlcur-, ,>uIII":1I bon a.:" .r , l .I\e,.":1I\ rapportés dans la littérature1.·..:11.:1 des joints de grams semble ctre moms considerable SI nous comparons les resultat- J..: I) ,,,II c-pondaut .Ill'. J..:'" -,
depots. C.: comportement est comprehcnsrvcmcnt discuté SI nous sUppOSOIlS que les jouu-, J..: ::1.1111, .!1I Illh·.111 Je 1.,
-olubilitc sohde hnutc sont les sources à plusieurs intcrucuons fondamentales qUI seront vr.u-cruhl.rhlcmcnt L, v.iu«.
1'1I101,IIVltC électrique et physique du dopant. Cette macuvue peut ausxi ctrc representative Ju ph":I'IIIIl":II": J..: S"':ý·I'c·.III"I,
.III c lustcr, de la Iormanon de composc-, complexes, comme Il a etc largement drscutc dans 1<1 111l":I.illll"':
Abstract :
l iopuig profile results or hcavilv ur-suu boron-doped Ll'CVl s-polvcrvstalhnc sihcou IP-I\p.: 1',,1\,,11.\1I11 Il'1;1 I,ll),1'...:11I1': and utter oxidauon trc.iuucuts ure presented These mcasurcuicnts .uc pcr lonucd 011 -ubu uc r .. 1I 1.1\(1'1::::: 2, 'loll.thick films) deposited al two uucrcsung dcposiuon temperatures TJ =: S2U°(_' and ilu5'l I he 1-II,t ,lqIU'II, "'101,,",r cl.iuvcly more less grams anJ gralll bowldarl':s compar..:J to ÙI': s.:..:onJ on.:s This Jdlb.:rdk h '>...:kd..:J I J \\ Iii 1.:1 il, I.,
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