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Janvier - Février - Mars 2012 1 Revue trimestrielle du CNAFAL Edito ........................................................................................................................................................................... 2 Législation................................................................................................................................................................ 3 La lettre de Conso France adressée aux candidats à la présidentielle ............................................ 4 L’automatisation des tarifs sociaux de l’énergie : une étape nécessaire mais encore insuffisante..................................................................................................................................... 5 Les régimes juridiques applicables aux locations ....................................................................................... 6 Jurisprudence ......................................................................................................................................................... 7 Pour le consommateur, porter plainte nest pas la panacée ................................................................ 8 Porter plainte - mode d’emploi........................................................................................................................................... 9 Foire aux questions .............................................................................................................................................................. 10 Le CDAFAL 93 au cœur du combat contre les inégalités .................................................................... 11 Informations pratiques - Lexique ................................................................................................................ 13 Coordonnées du CNAFAL ................................................................................................................................ 14

infos conso mars 2012

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journal de la consommation

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Page 1: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

1 Revue trimestrielle du CNAFAL

Edito ........................................................................................................................................................................... 2

Législation ................................................................................................................................................................ 3

La lettre de Conso France adressée aux candidats à la présidentielle ............................................ 4

L’automatisation des tarifs sociaux de l’énergie : une étape nécessaire

mais encore insuffisante..................................................................................................................................... 5

Les régimes juridiques applicables aux locations ....................................................................................... 6

Jurisprudence ......................................................................................................................................................... 7

Pour le consommateur, porter plainte n’est pas la panacée ................................................................ 8

Porter plainte - mode d’emploi........................................................................................................................................... 9

Foire aux questions .............................................................................................................................................................. 10

Le CDAFAL 93 au cœur du combat contre les inégalités .................................................................... 11

Informations pratiques - Lexique ................................................................................................................ 13

Coordonnées du CNAFAL ................................................................................................................................ 14

Page 2: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

2 Revue trimestrielle du CNAFAL

Edito

Les élections présidentielles sont un temps fort

de la démocratie.

Pourtant, la démocratie ne se réalise pas

exclusivement par l’accomplissement de ce

devoir collectif. D’autres aspects, comme le

secteur associatif, vont garantir la vitalité de la

démocratie….

Les associations comptent environ 14 millions de

bénévoles définis comme ceux qui «s’engagent

librement pour mener à bien une action non

salariée, non soumise à l’obligation de la loi, en

dehors de leur temps professionnel et familial ».

Symbole de la citoyenneté active, le bénévolat a été

célébré en Europe lors de l’année 2011, déclarée

« Année du bénévolat ».

En France, contrairement à d’autres pays, les corps

intermédiaires ont longtemps étaient perçus

comme une menace pour le pouvoir central. Pour

autant, l’action associative permet à la société

civile de jouer un rôle bénéfique, notamment en

faisant office de rempart contre l’abus du pouvoir

étatique.

Dans un pays faiblement corporatiste, avec une

structure syndicale faible et éclatée, seul le tissu

associatif paraît aujourd’hui vivant et en plein

essor. Néanmoins, en raison d’un Etat

démissionnaire, le bénévolat a tendance à devenir

un mode opératoire de dispositifs qui

appartiennent à la seule logique de service public.

Au sein des Associations Familiales Laïques, le

bénévole est un militant qui se bat pour contribuer

au développement de l’idéal laïque dans tous les

domaines, au maintien de la laïcité de l’Etat et des

institutions publiques ; il œuvre pour défendre les

droits et intérêts moraux et matériels des familles1.

1 Entendues comme un groupe humain vivant sous un

même toit.

Le CNAFAL n’est pas simplement une

association qui accomplit une mission de

service public avec en contrepartie l’octroi de

subventions publiques, c’est avant tout un

véritable contrepouvoir qui, au sens d’Alexis de

Tocqueville, constitue un rempart contre les

excès de l’idéologie dominante.

Alexis de Tocqueville

Dans l’actualité, il convient de souligner l’automatisation, tant attendue, des tarifs sociaux (Zoom). Nécessaire pour lutter contre la précarité énergétique, cette étape est loin d’être suffisante.

Vous trouverez ensuite, la lettre du CNAFAL, adressée par le canal de ConsoFrance, aux candidats à l’élection présidentielle, qui exprime ses préoccupations concernant l’avenir. (Focus).

En outre, alors que la trêve hivernale a pris fin le 15 mars dernier, un rappel sera effectué sur les régimes juridiques applicables en matière de logement (Memo).

Le cœur de cette revue sera consacré à la différence entre la sanction civile et la sanction pénale. L’expérience prouve que les plaintes sont souvent déposées à mauvais escient, et qu’à l’inverse, il s’agit parfois d’une voie qu’il faut savoir emprunter. La méconnaissance, par les consommateurs, de ce «distinguo» compromet la sauvegarde de leurs intérêts.

Enfin la rubrique « Dans nos départements » s’attardera sur le travail du Cdafal 93 qui œuvre au cœur d’un département fortement touché par les inégalités.

Naturellement, vous retrouverez la rubrique Veille

qui reprend les textes et la jurisprudence, ainsi

qu’un espace documentaire et pratique qui vous

propose certaines ressources.

Page 3: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

3 Revue trimestrielle du CNAFAL

La loi de finances pour 2012, a institué une taxe

sur les montants des loyers jugés excessifs pour les

logements d'une superficie inférieure ou égale à 14

m², qui s'appliquent à tous, même pour les baux en

cours depuis le premier janvier.

La loi du 12 mars 2012 tendant à faciliter

l’organisation des manifestations sportives et

culturelles punit de 15 000 euros d’amende la

revente illicite de billets en vue d’accéder

notamment à des manifestations culturelles ou

commerciales.

La loi du 22 mars 2012 dite « Warsmann II», de

simplification du droit et allégement des

procédures touche plusieurs pans du droit,

comme le droit administratif, le droit

immobilier ou le droit des affaires.

Un décret du 30 décembre 2011 met en place le

« Fonds pour le développement de la vie

associative » qui remplace le « Conseil de

développement de la vie associative ».

Un décret du 30 décembre 2011 prévoit que des

détecteurs de fumée devront être obligatoirement

installés dans les domiciles avant le 8 mars

2015.

Un décret du 10 janvier 2011, pris en application

de la loi du 22 octobre 2010 de régulation bancaire

et financière, précise le

régime des intermédiaires

en opérations de banque

et en services de

paiement.

Un décret du 28 février

2012 prévoit, à compter du 1er juillet 2012 pour

chaque conducteur de véhicule terrestre,

l’obligation de posséder un ethylotest.

Un décret du 1er mars 2012 renforce le mécanisme

de suspension graduée du Revenu de Solidarité

Active (RSA), si le bénéficiaire ne respecte pas

l’obligation d’effectuer des démarches d’insertion

sociale et professionnelle.

Un décret du 9 mars 2012 ajoute certaines

contraventions en matière de bruit.

Un décret du 15 mars 2012 met en place

une signification par voie électronique des

actes d'huissier de justice.

Deux arrêtés du 8 février 2012 modifient le

contenu du Diagnostic de Performance

Energétique et les méthodes à utiliser

Législation

Page 4: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

4 Revue trimestrielle du CNAFAL

La lettre de Conso France adressée aux candidats à la présidentielle

Depuis 1999, ConsoFrance coordonne l’action de

différentes associations de consommateurs

français (dont le CNAFAL), au niveau européen et

international, au sein des instances et lieux de

concertation de la vie associative, dans les

missions de représentation, de recherches,

d’études, de formation et d’information des

consommateurs.

A l’approche des présidentielles, voici la lettre

adressée aux différents candidats.

Madame, Monsieur, Candidat(e) à la présidence de la République,

Paris, le 26 janvier 2012,

Madame, Monsieur,

Le 22 avril 2012, vous solliciterez le suffrage de nos

concitoyens, comme candidat déclaré, à la fonction de

Président de la République. C’est à ce titre que nous vous

adressons la présente.

En préambule, rappelons que tous nos concitoyens sont des

consommateurs. Aussi, rencontrent-ils de nombreuses

difficultés lors de leurs actes d’achat quotidiens.

Lors des précédentes campagnes électorales pour les élections

présidentielles, les préoccupations des consommateurs, en

tant que corps social, n’apparaissaient quasiment pas. Ce corps

social a pourtant une représentation institutionnelle que sont

les associations de défense des consommateurs agréées. Notre

coordination ConsoFrance, qui milite pour un consumériste

social et environnemental, est constituée de 8 de ces

organisations et fédère près de 2,5 millions d’adhérents. Parmi

nos thématiques prioritaires figurent : la défense du pouvoir

d’achat des ménages ; l’information des consommateurs ; une

concurrence respectueuse de conditions de production

satisfaisantes et de l’environnement ; des moyens de recours

accessibles à tous ; l’instauration d’un dialogue consumériste

soucieux des attentes des consommateurs.

En effet, le pouvoir d’achat des Français baisse d’année en

année. Il n’est pas de notre compétence de proposer des

solutions en matière de salaire mais notre coordination a,

depuis plusieurs années, proposé d’intervenir sur les prix à la

consommation, avec comme préoccupation permanente le

développement durable .Nos propositions n’ont jamais retenu

l’attention des gouvernements successifs. Ces mêmes

gouvernements ont toujours refusé de mettre en place l’action

de groupe que nous appelons de nos vœux. Cette dernière

serait une avancée significative du droit des consommateurs.

Le budget global alloué par l’Etat à la défense des

consommateurs stagne depuis plus de 10 ans. En 2010, 7,4

millions d’euros lui ont été consacrés, dont 4,8 millions

d’euros pour les associations nationales et 0,1 million d’euros

pour les associations locales. La faiblesse de cette dotation est

d’autant plus injuste au regard du public concerné et du travail

gigantesque effectué par nos associations.

A la fin de ce quinquennat, nous constatons que les

consommateurs ont été malmenés à travers l’action et

l’inaction des pouvoirs publics : ils ont tenté et tentent encore

aujourd’hui de minimiser leur représentation, en affaiblissant

le rôle de certaines associations de défense des

consommateurs (politiquement pas assez dociles) par le jeu

de l’attribution des subventions et du renouvellement des

agréments.

Le Conseil National de la Consommation (CNC), organisme

partiaire réunissant les professionnels, les associations de

défense des consommateurs et les autorités ministérielles, ne

fonctionne plus et son Règlement Intérieur n’a pas été

réactualisé depuis des années. Une politique économique

visant à la croissance induit une relance de la consommation,

laquelle ne peut sérieusement s’envisager sans restaurer la

confiance des consommateurs.

Il s’agit indéniablement d’une problématique dont devra se

saisir le nouveau Président de la République. Il devrait aussi

proposer un Ministère de la Consommation de plein exercice

et non pas un Secrétariat d’Etat multifonctions, comme c’est le

cas aujourd’hui. Ce Ministère aurait dans un premier temps

:- à réexaminer les budgets alloués au consumérisme ;

- à remettre en route la concertation en redonnant toute sa

place au CNC ;

- à réexaminer les procédures d’agrément ;

.en respectant le paysage consumériste tel qu’il est et non pas tel que l’on souhaiterait qu’il soit ;

.en respectant, la Constitution qui prévoit la liberté associative ;

- à redéfinir ce que l’on entend par association en comparaison avec le milieu de l’entreprise ;

- à redonner aux administrations chargées d’assurer la protection des consommateurs les moyens nécessaires (humains et budgétaires) pour assurer leurs missions ;

- enfin et surtout, à engager une réflexion et une concertation avec nos associations et d’autres partenaires sur la politique des prix ayant pour seul objectif de ne pas aggraver les difficultés que rencontrent nos concitoyens en matière de pouvoir d’achat.

Nous vous informons que ce courrier ainsi que toute réponse que vous apporterez à ce dernier seront transmis à tous nos adhérents et publiés dans nos supports d’information (publications et sites internet).

Conscients que cette lettre ne peut pas aborder l’ensemble de nos préoccupations, nous sommes bien entendu disponibles pour vous rencontrer.

En vous remerciant de l’attention portée à la présente, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos sincères salutations.

La Présidente de ConsoFrance, Valérie Gervais.

Focus

Page 5: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

5 Revue trimestrielle du CNAFAL

L’automatisation des tarifs sociaux de l’énergie : une étape nécessaire

mais encore insuffisante

Dans le numéro précédent, nous déplorions

l’absence du décret devant procéder à

l’automatisation des tarifs sociaux. En effet le

Ministre s’était publiquement engagé à ce que ces

tarifs préférentiels soient appliqués dès le

1er janvier 2012 aux personnes éligibles.

Le décret du 7 mars 2012 concerne l’automatisation

des procédures d’attribution des tarifs sociaux de

l’électricité et du gaz naturel : les ménages n’ont

donc plus à en faire la demande pour en

bénéficier.

Un dispositif insuffisant pour lutter contre la

précarité énergétique

D’un point de vue technique, la Commission de

Régulation de l'Energie (CRE) juge cette procédure

d’automatisation « excessivement complexe » en

raison du grand nombre d'acteurs2, qu'elle fait

intervenir. Elle regrette aussi, qu’en matière

d’électricité, seuls les clients d’EDF puissent

bénéficier desdits tarifs. Quoi qu’il en soit, ce

dispositif ne suffit pas pour lutter efficacement

contre la précarité énergétique.

Selon le gouvernement, durant l’hiver 2010-2011, un

français sur dix, soit 6.5 millions de personnes

auraient souffert du froid. La précarité énergétique

est un fléau qui touche environ 8 millions de

personnes. Pour l’Institut National de la Statistique

et des Etudes Economiques, 3,8 millions de ménages

consacrent plus de 10% de leur budget à leurs

dépenses d’énergie. En outre, 3,7 millions de

logements seraient de véritables « passoires

thermiques ».

L’augmentation du prix des énergies est une des

causes majeures du développement de la précarité

énergétique. A cet égard, la politique du

gouvernement ne paraît pas prendre la mesure du

problème.

2 Assurance-maladie, fournisseurs.

En effet, le gouvernement est celui qui fixe le prix

pour les tarifs réglementés en matière de gaz et

d’électricité. Pour le pétrole, il a la faculté de

procéder au blocage des prix « dans les secteurs ou

les zones où la concurrence par les prix est limitée en

raison soit de situations de monopole ou de

difficultés durables d'approvisionnement»3.

Si les pouvoirs publics ne sont pas capables de

réguler en conséquence le prix des énergies, ils ont

« à minima » le devoir de construire des dispositifs

qui permettent à chacun de protéger sa dignité, en

ayant accès aux principales énergies.

Dans cet esprit, la Fondation Abbé Pierre propose

un bouclier énergétique, capable d'assurer à tous

une capacité minimum à se chauffer. Le Médiateur

de l’Energie, propose lui, la distribution d’un

chèque énergie qui serait distribué par la caisse

des allocations familiales4.

Le CNAFAL rappelle que l’énergie est un bien

essentiel auquel tout le monde doit pouvoir

accéder. Les pouvoirs publics doivent donc faire

de ce principe une réalité.

3 L410-2 du Code de commerce.

4 Rapport d’activité 2011 médiateur énergie.

ZOOM Zoom

Page 6: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

6 Revue trimestrielle du CNAFAL

Les régimes juridiques applicables

aux locations

Pour le premier trimestre de l’année 2011, la revue

avait été consacrée à un dossier sur le logement qui

expliquait les principales règles applicables.

Le 15 mars, signifie la fin de la trêve hivernale, au

terme de laquelle, les bailleurs sont susceptibles de

mettre en place une procédure d’expulsion.

Pour venir en aide à ceux qui sont menacés par

l’exclusion, les militants doivent pouvoir rapidement

identifier le régime juridique applicable.

1. Est-ce une location vide ou une location

meublée ?

Les locations non meublées sont régies par

la loi du 6 juillet 1989 jugée très protectrice

des intérêts du locataire.

Les locations meublées sont largement régies

par la liberté contractuelle et par les

dispositions supplétives5 du code civil situées

à l’article 1714 et suivant.

Il existe pourtant des dispositions

impératives6 qui sont nichées dans l’article

L632-1 du Code de la construction et de

l’habitation.

2. Au cas où il s’agit d’une location non

meublée, il faut se demander si il ne s’agit

pas d’un Habitat à Loyer Modéré ou encore

d’un logement relevant de la loi du 1er juin

1948.

La loi du 6 juillet 1989 ne s’applique que

partiellement aux Habitations à Loyer

Modéré (HLM) et aux logements relevant

de la loi du 1er juin 1948.

Les HLM voient donc l’application de certaines

règles issues du Code de construction et de

l’habitation.

5 Le contrat de bail peut donc y déroger.

6 Le contrat de bail ne peut y déroger.

Pour connaître précisément les articles

applicables, aux HLM ainsi qu’aux logements issus

de la loi du 1er juin 1948 il convient de s’intéresser

à l’article 40 de la Loi précitée .

Nota bene :

Pour les locations saisonnières ce sont les articles 1714 à 1751 du Code civil ainsi que les articles L324-1 et L324-2 du code du

tourisme qui sont applicables.

Une fois le régime juridique

identifié, il est beaucoup plus

facile de déterminer les

responsabilités de chacun.

Mémo

Page 7: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

7 Revue trimestrielle du CNAFAL

Dans un arrêt du 20 septembre

2011, la chambre criminelle de la

Cour de cassation, condamne le

responsable de la mise sur le

marché de deux lampadaires

dangereux pour le consommateur malgré

l’existence de deux certificats de conformité.

Dans un arrêt du 4 novembre 2011, la Cour de

cassation énonce que la cause d’un contrat de

courtage matrimonial conclu par une personne

mariée n’est pas contraire à l’ordre public et aux

bonnes mœurs.

Dans un arrêt du 9 novembre 2011, la Cour de

cassation rappelle que, si les formalités légales de

publicité ont été effectuées, l’organisme de crédit

doit informer annuellement, le curateur de la

personne protégée des conditions de reconduction

du contrat.

Dans un arrêt du 8 décembre 2011, la Cour de

cassation confirme une jurisprudence selon

laquelle si le débiteur, est de mauvaise foi en

matière professionnelle, cela n’empêche pas qu’il

puisse être considéré comme étant de bonne foi au

regard de la procédure de surendettement

Dans un arrêt du 5 janvier 2012, la Cour de

cassation donne le bénéfice de la réduction du

délai de préavis au locataire (1 mois au lieu de 3),

dont le conjoint, co-titulaire légal du bail, âgé de

plus de 60 ans, présente un état de santé justifiant

un changement de domicile conjugal.

Dans un arrêt du 15 février 2012, la Cour de

cassation rappelle qu’en cas de restitution

incomplète du dépôt de garantie, le bailleur doit

justifier des sommes retenues.

Dans un arrêt du 15 février 2012, la Cour de

cassation précise que les allocations familiales

n’entrent pas dans le calcul des revenus du

créancier pour constater la disparité dans les

conditions de vie respectives des époux.

Dans un arrêt du 14 mars 2012, l’épouse qui

contracte un prêt à la

consommation sans le

consentement exprès de son

conjoint, et qui ne donne aucune

explication précise quant à l’objet

de ces prêts, commet une faute de

gestion.

Dans une décision du 8 décembre 2011, l’Autorité

de la concurrence sanctionne quatre fabricants de

lessive pour entente anticoncurrentielle, et leur

inflige une sanction pécuniaire d’un montant total

de 361,3 M€.

Jurisprudence

Page 8: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

8 Revue trimestrielle du CNAFAL

Pour le consommateur, porter plainte n’est pas la panacée

Il est n’est pas rare, qu’un consommateur lésé

veuille porter plainte. Au-delà d’une habitude de

langage, il s’agit parfois d’une méprise, qui peut

conduire pour le citoyen à emprunter la mauvaise

voie.

Dans de nombreux cas, porter plainte n’est pas

forcément incontournable. Lorsqu’on porte plainte,

on informe le procureur de la république qu’une

infraction pénale a été commise. Cela implique de

mettre en cause la responsabilité pénale de

l’auteur de l’infraction.

Notre système juridique connait plusieurs types de

sanctions : pénales, civiles, administratives,

disciplinaires. Le domaine civil et le domaine

pénal sont ceux qui intéressent le

consommateur lorsque celui-ci est en situation

de litige.

La sanction pénale a pour but de protéger les

interdits sociaux et de rappeler la force de la

puissance publique sur l’individu. Par ce biais, on

recherche à condamner l’individu pour un

comportement qui porte atteinte à la nation. Pour

ces raisons, la sanction pénale possède donc un

caractère répressif (ex : amende, peine privative de

liberté.).

De telles sanctions ne peuvent être appliquées que

dans le respect du principe de légalité des délits et

des peines, qui est une garantie fondamentale de la

personne devant les juridictions répressives. En

effet, l’adage « Nullum Crimen, Nulla Poena Sine

Lege » implique qu’il n'y a pas de crime ni de peine

sans une loi qui les prévoit7.

Ex n°1 : un fumeur de cannabis, par son

comportement, porte atteinte à l’ordre public

La sanction pénale ne doit pas être confondue avec

la sanction civile, au terme de laquelle, le

responsable répare le préjudice qu’il a causé à

une victime.

7 Article 111-3 du Code pénal.

Cette réparation se fait le plus souvent sous la

forme de dommages et intérêts qui ne doivent pas

être confondue avec l’amende8 .

Ex n°2 : un vendeur professionnel vend un

véhicule qui présente des défauts de conformité.

Cela occasionne un préjudice à l’acheteur, qui peut

être indépendant de la commission d’une

infraction pénale.

La sanction pénale punit, la sanction

civile répare

Lorsqu’un consommateur est victime du

comportement d’un professionnel, la question

légitime, est celle de savoir de quelle manière doit-

il faire valoir ses droits.

En cas de préjudice et si aucune sanction pénale

n’a été commise, les juridictions civiles9 seront

compétentes pour accorder une indemnisation

au consommateur.

Dans le cas précédent, il est inutile de porter

plainte pour obtenir des dommages et intérêts.

Par contre, en cas de préjudice causé par une

infraction pénale, la juridiction pénale10

est

compétente. Il est néanmoins possible de saisir

la juridiction civile, si le consommateur veut

seulement obtenir une réparation.

Choisir la juridiction civile ne vous permettra jamais

d’obtenir la condamnation pénale du délinquant,

tandis que saisir la voie pénale, en plus d’obtenir la

condamnation pénale du responsable, vous

permettra d’être indemnisé11. En outre, dans la

procédure pénale, la recherche des preuves

incombe à la puissance publique.

8 Réservée à la sanction pénale et versée à l’Etat.

9 Juridiction de proximité, tribunal d’Instance, tribunal grande Instance…

10 Tribunal de police, tribunal Correctionnel, Cour d’assisses..

11 A conditions bien sur de vous porter partie civil.

Même si la voie pénale est intéressante parce qu’elle permet de sanctionner le responsable,

l’aboutissement de la procédure n’est pas toujours évident.

Dossier

Page 9: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

9 Revue trimestrielle du CNAFAL

Porter plainte - mode d’emploi

Ne pas confondre main courante et plainte

En effet la main courante n’est qu’une simple

déclaration qui n’a pas d’effet, contrairement à la

plainte, démarche juridique, qui tend à faire

poursuivre en justice l'auteur d'une infraction.

Être l’auteur d’une plainte inexacte,

mensongère ou malveillante vous

rend passible de cinq ans

d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende

pour dénonciation calomnieuse12.

Comment porter plainte

Rédaction par vos soins : Il faut l’adresser au

procureur de la république du lieu où a été

commise l’infraction, par lettre avec accusé de

réception, en exposant les faits qui selon vous, sont

susceptibles d’être qualifiés d’infraction.

Vous vous rendez à la police ou à la

gendarmerie : vous serez auditionné, par un agent

qui sera dans l’obligation de mettre en forme vos

déclarations dans un procès verbal, avant de vous

en remettre un récépissé.

La spécificité liée en matière de droit de la

consommation : si vous êtes victime d’une

infraction pénale en matière de consommation,

(publicité trompeuse, infraction en matière de prix,

abus de faiblesse…), vous pouvez alerter les

services de la répression des fraudes, en contactant

la Direction Départementale de la Population.

La plainte et le parquet13

Un dépôt de plainte ne préjuge en rien de son

aboutissement. En effet, le parquet peut ne pas

12 En l’absence de preuve, il est donc plus raisonnable de

porter plainte contre x

13 Corps de magistrats chargés de représenter les intérêts de

la société devant les juridictions civiles ou pénales et de

veiller à l'application de la loi.

déclencher l’action publique14 et ce, pour de

multiples raisons : les faits portés à sa connaissance

ne peuvent être qualifiés d’infraction, l’infraction est

insuffisamment caractérisée, l'auteur de l'infraction

est demeuré inconnu, le préjudice ou le trouble sont

minimes.

L’explication vient du fait que le procureur met en

place une politique pénale qui a ses priorités.

Celui-ci œuvre dans l’intérêt général de la société,

et non en fonction de l’intérêt particulier de la

victime.

Si le procureur décide de donner suite15, la

victime pourra demander réparation en se

constituant partie civile.

La constitution de partie civile :

Une fois l’action publique déclenchée, la victime

pourra se constituer partie civile devant les

juridictions d’instruction ou de jugement, pour

obtenir réparation. Elle recevra un « avis à

plaignant » l’informant des heures date, adresse du

procès.

Il faut envoyer au tribunal 24h au moins avant

l’audience, une lettre avec accusé de réception. Il est

aussi possible de se constituer partie civile le jour de

l’audience avant que le procureur n’ait requis dans

l’affaire.

La plainte avec constitution de partie civile :

En cas d’avis de classement sans suite qui

intervient après le dépôt d’une plainte simple, il est

possible de déclencher les poursuites en effectuant

une plainte avec constitution de partie civile16.

Cette procédure permet d’éviter l’avis de

classement sans suite mais nécessite la

consignation d’une somme d’argent. Une enquête

pénale aura forcément lieu au terme de laquelle le

juge d’instruction pourra ordonner un non lieu ou

envoyer les auteurs de l’infraction devant le

tribunal correctionnel.

14 Action exercée au nom de la société qui a pour objet

l’application de la loi pénale à l’auteur du fait réputé

délictueux.

15 Il déclenche l’action publique.

16 Valable en cas de délit ou de crime.

Dossier

Page 10: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

10 Revue trimestrielle du CNAFAL

Foire aux questions

1. Est-ce bien une infraction ?

Si vous êtes victime d’agissements d’un

professionnel, il faut se demander si une infraction

en est à l’origine.

Il convient pour cela d’effectuer un exercice de

qualification pénale qui est défini comme

l’opération intellectuelle par laquelle on tente

d'établir si des faits particuliers reprochés à une

personne entrent dans le domaine d’application

d’une incrimination légale.

Cela relève, en dernier ressort, de l’autorité

judiciaire et c’est pourquoi il convient d’être aidé

afin de mesurer l’opportunité du dépôt d’une

plainte.

2. Est-il opportun de porter plainte ?

Il se peut que les faits ne soient pas issus de la

commission d’infraction, ou encore que cette

infraction soit mineure.

Si vous souhaitez alors vous faire indemniser d’un

préjudice minime, il vaut peut-être mieux saisir la

juridiction civile compétente par le biais d’une

procédure simplifiée17.

Dans cette l’hypothèse, porter plainte présente un

risque dans la mesure où cela peut se solder par

un avis de classement sans suite. La plainte avec

constitution de partie civile est une procédure plus

lourde, dont il faut savoir mesurer les

conséquences.

17 Ex : la déclaration aux greffes.

3. Un agent a-t-il le droit de refuser de prendre

ma plainte ?

L’article 15-3 du Code de procédure pénale est

formel, en ce qu’il oblige les agents de police à

prendre les plaintes.

« La police judiciaire est tenue de recevoir les

plaintes déposées par les victimes d'infractions à la

loi pénale et de les transmettre, le cas échéant, au

service ou à l'unité de police judiciaire

territorialement compétent.

Tout dépôt de plainte fait l'objet d'un procès-verbal

et donne lieu à la délivrance immédiate d'un

récépissé à la victime.

Si elle en fait la demande, une copie du procès-verbal

lui est immédiatement remise. »

En cas de refus, il convient d’écrire au

supérieur hiérarchique, c'est-à-dire le

procureur de la république pour

porter plainte et par la même occasion

vous plaindre du comportement de

l’agent de police ou du gendarme.

Les faits à l’origine du préjudice

constituent t’ils une infraction

pénale ?

Souhaitez-vous que le responsable

soit poursuivi pénalement ?

En cas de réponse négative à l’une

des deux questions, il est préférable,

pour vous faire indemniser, de saisir

la juridiction civile compétente.

Dossier

Page 11: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

11 Revue trimestrielle du CNAFAL

Le CDAFAL 93 au cœur du combat contre les inégalités

Le Conseil Départemental des Associations

Familiales Laïques est à Bobigny, au cœur du

département de la Seine Saint Denis dont la

population est particulièrement marquée par la

précarité et par la jeunesse.

En effet, la Seine-St Denis a un revenu médian

disponible inférieur de 15% à la moyenne nationale,

un taux de chômage de près de deux points au-

dessus et une population très jeune avec 28,8% de

moins de 20 ans.

Le montant global des dépenses sociales par

habitant est le plus élevé de métropole avec une

augmentation de 41,1% des bénéficiaires du RSA

entre 2008 et 2009.

Cette situation nécessite une présence accrue du

tissu associatif pour défendre efficacement les

intérêts moraux et matériels des familles qui sont

souvent livrées à elles-mêmes. Dans ce contexte, la

pauvreté est un des aspects prégnants qui

caractérise les dossiers dont la permanence a à

traiter.

Le consommateur face aux difficultés

économiques

Le surendettement est une problématique

majeure qui touche le département. Dans ces

situations, c’est souvent la bonne foi des

demandeurs qui est susceptible d’être remise en

cause, alors que ces derniers pensent leurs

demandes recevables.

Les consommateurs ont en effet tendance à

aggraver leur insolvabilité sans y prêter attention.

Les commissions souvent engorgées trouvent ici

un moyen efficace d’évincer le demandeur.

Pour prévenir le surendettement, c'est-à-dire le

moment où le consommateur est dans l’impossibilité

manifeste de faire face à ses dettes non

professionnelles, il serait nécessaire de traiter sa

situation en amont, afin que celle-ci ne s’aggrave

pas.

Ainsi, lorsque le consommateur qui contacte le

service, est face à des difficultés passagères, il

convient de proposer une démarche sociale et

contractuelle à l’égard du professionnel pour

restructurer la dette d’une manière plus adaptée à

la situation du demandeur.

En cas de refus du professionnel, la réglementation

permet au juge de prendre en considération la

situation du débiteur (chômage, divorce) qui, dans

la limite de deux années, peut reporter ou

échelonner le paiement des sommes dues. Ce

dispositif ne se substitue pas à la procédure de

surendettement, il faut plutôt l’appréhender

comme un dispositif complémentaire.

En dehors de ces possibilités, il est toujours

nécessaire de rappeler la possibilité d’être éligible

à certains dispositifs.

Exemple : la précarité énergétique

La précarité énergétique est définie comme la

conjonction de plusieurs choses : la faiblesse des

revenus, la mauvaise qualité thermique du logement

occupé, et la difficulté de s’acquitter des factures

d’énergie.

Pour lutter contre la précarité énergétique, le tarif

social et le tarif de première nécessité qui

concernent respectivement l’électricité et le gaz

sont des dispositifs qui visent à alléger la facture

des personnes qui peinent à s’en acquitter.

Malheureusement, le rapport sur la précarité

énergétique de janvier 2010 constatait que, pour

2009, seule la moitié des bénéficiaires potentiels

en profitait réellement.

L’explication est évidente : un consommateur qui

ignore l’existence du dispositif ne pourra pas en

demander le bénéfice.

Dans nos départements

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Janvier - Février - Mars 2012

12 Revue trimestrielle du CNAFAL

Jusqu’au décret concernant l’automatisation des

tarifs sociaux du gaz et de l’électricité de mars

2012, seul un effort d’information auprès des

publics précaires ou à risque de précarisation

permettait de faire connaître l’existence de ce

dispositif.

Dans cette même logique, le Fonds Solidarité

Logement (FSL), géré par le département et

souvent institué au sein du Centre Communal

d’Action Sociale permet, sous certaines conditions,

de bénéficier d’un accompagnement social

éventuellement assorti d’une aide financière

ponctuelle.

Une crise du logement pas exclusivement

économique

La crise du logement ne se limite pas à la pénurie

de celui-ci comme le démontre le rapport « l’Abbé

Pierre » du début d’année.

La crise du logement existe aussi sous la forme

d’une précarité qui touche les locataires. Celle-ci

est clairement imputable à des carences de la part

de certains bailleurs.

Même si le régime dévolu aux locations non

meublées est globalement protecteur, c’est

toujours et encore un problème d’application de la

loi qui est préjudiciable aux locataires.

Il ne s’agit pas de stigmatiser les petits

propriétaires dans la mesure où ces carences

peuvent être constatées aussi à l’endroit des

bailleurs sociaux. Outre qu’elle ne nécessite pas

d’assignation, la saisine de la commission

départementale de conciliation pour certains

litiges a l’avantage de la gratuité.

La pauvreté, la modestie des moyens, l’isolement

sont des facteurs qui aggravent des problèmes

souvent mineurs.

Le consommateur réagissant parfois trop tard, il est

alors difficile, voire impossible, de résoudre le

problème. Dans d’autres situations, c’est parce qu’il

ignore totalement que ses droits sont violés, qu’il

n’envisage pas d’y remédier.

C’est donc en toute impunité que le professionnel

peut passer outre les intérêts d’un consommateur. Il

est donc évident que seule une information

constante de la population est susceptible d’enrayer

la multiplication des abus.

Dans la mesure où l’Etat semble ne plus pouvoir

assumer cette mission, les associations, tel le

CDAFAL 93, prennent le relais.

Gérard Simmer

Président du CDAFAL 93

AAuujjoouurrdd’’hhuuii,, pplluuss qquuee jjaammaaiiss,, lleess

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Page 13: infos conso mars 2012

Janvier - Février - Mars 2012

13 Revue trimestrielle du CNAFAL

Informations pratiques - Lexique

Le Ministère de la Justice propose place un

annuaire du monde judiciaire .

Alimentation

Neuf organisations publient un dépliant relatif

aux pièges des emballages en matière de ventes de

fruits. Ce dépliant résume les aspects essentiels à

connaître en matière de qualité alimentaire.

Qualité alimentaire ou comment s’y retrouver.

Les Fiches Pratiques de l’institut National de la

Consommation du 1er trimestre :

Les coffrets cadeaux

La déclaration aux greffes

L’expulsion du locataire

Les factures d’eau

Consumérisme

La Direction Générale de la Consommation, de la

Concurrence et de la Répression des Fraudes a

publié son rapport d’activité pour 2011.

Rapport d’activité de la Direction Générale

Concurrence et Répression des Fraudes.

Elections

Circonscriptions électorales par département.

Circonscriptions

Les électeurs absents le jour du scrutin pour divers

motifs pourront voter par procuration en

respectant certaines démarches.

Vote par procuration

Libertés publiques

La Commission Nationale Informatique et libertés

(CNIL) a prononcé, le 12 janvier 2012, une

sanction pécuniaire de 20 000 € à l'encontre d'une

société de diagnostic qui avait démarché, par SMS,

des propriétaires de biens immobiliers à vendre,

sans leur consentement.

Décision

Une note de l’Association des Maires de France

(AMF), rappelle les obligations des communes et

des organisateurs des scrutins vis-à-vis des

personnes handicapées, afin qu’elles puissent

accéder aisément aux isoloirs.

L’exercice du droit de vote par les personnes

handicapées

La Cour Européenne des Droits de l'Homme a mis

en ligne une fiche thématique sur le discours de

haine, sous toutes ses formes.

Discours de la haine.

Justice

Le ministère de la justice publie un livre sur les

chiffres clés sur son activité 2011.

Les chiffres clé pour la justice 2011

Il est désormais possible d’acheter en ligne le

timbre fiscal de 35 euros nécessaire, en vue

d’introduire une action devant l’ordre judiciaire ou

administratif.

Acheter un timbre

La Cour Nationale Consultative des droits de

l’Homme (CNCH) rend son deuxième rapport sur

« les droits de l’homme en France ». Elle constate

« des écarts entre garanties juridiques et réalités

de terrain ».

Rapport

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Janvier - Février - Mars 2012

14 Revue trimestrielle du CNAFAL

Logement

Comme chaque année, la fondation Abbé-Pierre

propose un rapport édifiant sur le mal logement.

Rapport sur le mal logement.

Le mouvement HLM a publié les 10 propositions

qu’il souhaite présenter aux candidats aux

élections présidentielles et législatives de 2012.

Les 10 propositions du mouvement HLM

Un rapport de la Cour des comptes pointe les

priorités géographiques en matière d’Habitat à

Loyer Modéré (HLM).

Rapport de la Cour des comptes

L’agence nationale de l’habitat (ANAH), a fait des

propositions portant sur l’amélioration des

interventions vis-à-vis des copropriétés fragiles ou

en difficulté.

Prévenir et guérir les difficultés des copropriétés

Urbanisme

Suite à de récentes évolutions législatives et

réglementaires en matière d’urbanisme qui seront

en vigueur à compter du 1er mars 2012, les

nouveaux formulaires de demandes d’autorisation

sont accessibles en ligne.

Permis de construire et autres autorisations.

Santé

Un rapport fait état de la santé de la population

Française sur l’année 2011.

Rapport.

Coordonnées du CNAFAL

108 Avenue Ledru Rollin – 75011 PARIS

@ [email protected] / www.cnafal.org

Secrétariat 01.47.00.02.40 / 01.47.00.01.86

Service Juridique : Administrateurs consommation du CNAFAL :

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Rédacteur : Hugo CADET, avec la participation de Sylvie EIBICHT du secrétariat pour la mise en page.

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