DOSSIER DE DIFFUSION Infos tournées : www.livediffusion.com

De Laurent Van Wetter

Mise en scène de Martine Willequet

Avec Jean-François Breuer et Thomas Demarez

Scénographie et décor Morgane Steygers

Création lumières Benjamin Deresteau

Décor sonore Dominique Bréda

Photos et visuel Lou Verschueren

Coproduction Centre culturel de l’Arrondissement de Huy et Lato Sensu asbl

En partenariat avec le Centre Prévention du Suicide

Tournées : Disponible en tout public et en scolaire.

Possibilité de travailler avec un psychologue du Centre

Prévention Suicide

CONTACT DIFFUSION

Denis Janssens Portable : 0032 (0)498 32 11 85

Mail : diffusion@live.be

Site : www.livediffusion.com

LE PONT

05 et 07.11.2014 Centre culturel de Huy (publique et scolaire)

Du 04 au 06.12.2014 L L’Espace Delvaux (La Vénerie - Boitsfort)

12.12.2014 CRAC’S

03.04.2015 Centre culturel de Dison

25.09.2015 CC Uccle

29.09 > 03.10.2015 Os à Moelle (grande salle – publiques et 3 scolaires)

15 > 24.10.2015 Théâtre Jardin Passion, Namur

15.01.2016 CC Andenne

22.01.2016 CC Chiny Florenville

23.01.2016 CC Waterloo

30.01.2016 CC Gembloux

18 > 19.03.2016 Scène du Bocage, Herve 10 > 26.11.2016 CC Riches-Claires, Bruxelles (15 publiques - 10 scolaires)

02.12.2016 CC Aubange

AZ : Je veux seulement vous aider à sauter

BY : Vous êtes malade…

AZ : Vous avez besoin d’un petit coup de pouce. La première fois ce n’est pas

facile.

Deux hommes se retrouvent par hasard un soir sur un pont, l’auteur les appelle

AZ et BY. Qui sont-ils ? Vous et moi ? Chacun d’entre nous, qui sait ? Ils sont les

deux extrémités sociales du pont : le jeune patron et l’ouvrier syndicaliste. Les

deux personnages que tout sépare ont un même but : se jeter dans le canal.

L'un par habitude, l'autre par désespoir amoureux. Rencontre improbable de

deux personnes en quête d’humanité. Tous deux veulent en finir avec la vie,

mais tous deux y sont tellement accrochés.

Derrière la comédie à rebondissements qu’est Le Pont se cache un regard

tendre et compatissant sur deux hommes dont l’unique volonté est d'en finir au

plus vite avec leur existence morne et triste. Mais derrière le voile du suicide se

dissimule une énorme soif de vivre et d'aimer. Ils sont déterminés à changer ce

que la vie, la société, leur

environnement ont choisi pour eux. Ils

vont donc faire une découverte qui

va transformer leur destin : la

rencontre de l’autre… À travers le

suicide.

Présenté au concours d’Auteur 2000,

Le Pont a reçu le premier Prix d’Aide

à la création de l’Union des Artistes,

ainsi que le premier Prix S.A.C.D.-

Lansman pour l’édition et la diffusion.

LE SPECTACLE

PRÉCÉDEMMENT

BY : Vous aimez souffrir, vous ?

AZ : Je manque d’entraînement.

BY : Moi, j’aime.

On m'a demandé de fournir une note d'intention ; mes intentions sont simples,

bien qu'ambitieuses : respecter l'auteur, donner du bonheur aux acteurs et

intéresser les spectateurs.

Le texte est pour moi extrêmement important. Il mérite que l'on s'y penche avec

le désir de le mettre en lumière, et la volonté d'en extraire tout le suc par une

lecture et une analyse minutieuses, pour le faire partager au public.

Plus on lit et relit un texte, plus les multiples couches qui le constituent se laissent

apprivoiser. C'est un travail passionnant qui demande de l'humilité, et l'envie de

se mettre au service d'un auteur pour transmettre son oeuvre aux spectateurs.

Quant aux acteurs, ils sont essentiels évidemment. C'est leur présence, leur

personnalité, leur inventivité, leur fantaisie, leur sens de l'observation, bref leur

talent, qui donneront corps et chair aux mots.

Dans le cas présent, j'ai le grand bonheur de

travailler avec deux magnifiques jeunes

acteurs, Jean-François Breuer et Thomas

Demarez, dont la disponibilité, l'exigence et

l'écoute de l'autre font de chaque

représentation un plaisir; ils construisent, jour

après jour, les personnages imaginés par

l'auteur, et grâce à leur travail, le récit sur

papier devient une aventure partagée dans

laquelle le spectateur peut retrouver une

émotion personnelle, une réminiscence ou

une référence intime.

Merci à Thomas et Jean-François pour leur

investissement et leur belle humeur

inaltérable, et merci à Laurent van Wetter

d'avoir fourni un aussi beau texte qui alterne

avec intelligence la densité des grandes

épreuves avec la légèreté apparente des

petites choses de la vie.

NOTE D’INTENTION DE MARTINE WILLEQUET

AZ : J’aurais tant voulu être pauvre.

BY : Ca n’a pas marché, apparemment.

AZ : Mes parents n’ont pas voulu.

BY : Il fallait insister.

« Le Pont » est une pièce cynique et humoristique, dont les thématiques

principales sont la mort, le suicide, les différences entre les classes sociales et le

sens de notre vie. En vue de la préparation des élèves au spectacle ou après

avoir assisté à la représentation, les enseignants pourront aborder les thèmes

suivants avec leur classe:

LES THÉMATIQUES

La communication dans les relations humaines:

Le manque de communication dont souffrent les deux personnages dans la

pièce peut être comparé aux soucis de communication dont souffrent les

jeunes aujourd'hui. Question : La surconsommation des réseaux sociaux fait-elle

oublier aux ados les vraies relations humaines?

Les différences entre classes sociales comme barrières de relation:

Les deux personnages de la pièce sont issus de milieux totalement différents,

voire opposés. Un ouvrier et un patron. On y voit les préjugés que chacun peut

avoir sur l'autre. Clichés venant de la méconnaissance de l'un envers l'autre. Le

texte nous démontre que ces barrières ne sont que "culturelles", et que dans une

situation comme celle décrite dans la pièce (le suicide, l'affrontement de la

mort), ces barrières explosent.

Le suicide:

C'est le thème principal

de la pièce. La

représentation servira

de point de départ

pour un débat sur les

raisons qui peuvent

pousser les jeunes à

commettre cet acte

sachant que le taux de

suicide chez les 15/25

ans est aujourd'hui la

deuxième cause de

mortalité en Belgique.

APPROCHE PÉDAGOGIQUE

LES OBJECTIFS AVEC LES JEUNES

Permettre aux jeunes de :

- réfléchir collectivement à la problématique du suicide,

- d’interpeller des adultes et d’autres jeunes sur ces questions délicates

- d’échanger sans tabou, dans un cadre bienveillant, au sein d’une

animation cadrée

- de s’associer à la réflexion en matière de prévention du suicide,

- d’intégrer des comportements et attitudes d’écoute et de prévention

directement liés au vécu via la pièce, autour de questions concrètes

telles que « comment réagir ? », « vers qui se tourner ? », « comment

interpréter, comprendre ce qu’il s’est passé ? »,…

La participation active des jeunes par la discussion favorise un ancrage durable

des réflexions et attitudes de prévention présentées. Il est indispensable par

ailleurs que les jeunes expérimentent la recherche d’aide et de soutien, auprès

de leurs pairs mais aussi auprès d’adultes, avec lesquels un dialogue est

possible, y compris sur des questions aussi personnelles et aussi sensibles.

Cette pièce permet d’engager la discussion, la réflexion et la solidarité, entre les

jeunes mais aussi avec les adultes. En appui de cette action, le Centre de

Prévention du Suicide propose des sensibilisations et des formations, ainsi que

des collaborations pour la mise en place de protocole d’action au sein de

l’établissement scolaire. Des intervenants du Centre de Prévention du Suicide

sont, de plus, disponibles pour toutes questions, informations, rencontres,

groupes de travail, ou action de postvention auprès du milieu scolaire.

PUBLIC CIBLE

Les jeunes à partir de 15 ans, en priorité les élèves de 5ème et 6ème du

secondaire, avec leurs professeurs et/ou éducateurs.

Les classes, les années, les écoles peuvent être mélangées.

LA PRESSE

Le Pont Le pont est une pièce douce-amère qui touchera doucement mais sûrement ceux

qui iront la voir. Deux hommes, aux noms qu’on ne connaîtra pas, se

retrouvent sur un pont, dans une ville qu’on ne connaîtra pas non plus. Le riche

et le pauvre que l’argent sépare vont se rassembler dans leur désespoir face à

une vie qui ne les satisfait pas. Une vie qui ne leur offre pas l’amour qu’ils

souhaitent. Pour l’un son amour propre, pour l’autre l’amour d’une femme.

De mots en mots, ils se révèlent, se dévoilent, se bagarrent, se font rire et vont

finir par s’avouer à mots couverts leur envie de vivre malgré tout.

C’est dans un décor ultra minimaliste que va se dérouler la pièce. Un pont de

bois, sans rien dessus, sans aucun signe distinctif, un pont parmi les autres.

Cette neutralité de l’objet est là pour permettre au spectateur de l’envisager non

pas comme un lieu mais comme une matérialisation de l’échange qui va se

créer entre les deux personnages. Cette neutralité est un parti pris qui

fonctionne assez bien.

La peur de la caricature peut être présente en voyant arriver l’un en jogging et

casquette, l’autre en costume cravate et à l’accent pincé. Mais on se rend vite

compte que c’est en jouant sur cette caricature et cette différence marquée que

la pièce arrive finalement à nous réunir dans ce que nous avons de plus humain.

C’est à dire cet instinct de survie, ce besoin de changer la société dans laquelle

on vit et ce besoin d’aimer et d’être aimé en retour.

Une pièce tout en humour, en humanité, touchante dans ce qu’elle raconte,

dans ce qu’elle dit sur l’homme et dans ce qu’elle nous laisse en partant.

N’hésitez pas à mettre un pied sur le pont à l’occasion.

Laurent Van Wetter Laurent est comédien de formation. Après quelques années

de métier, cherchant ce qui se passait « en amont » de son

travail d'acteur, il suit les cours d'écriture et d'analyse de

scénario à l'Université Libre de Bruxelles. Depuis lors, il a écrit

deux adaptations pour la compagnie Théâtre en Liberté dans

laquelle il travaillait, en collaboration avec Daniel Scahaise,

metteur en scène : Le Sang des Atrides, d'après L'Orestie d'Eschyle, et Les Trois

Mousquetaires d'Alexandre Dumas (éd. Le Cri). Sa première pièce, Le pont, a

été créée par le Bang*Bang Théâtre en mars 2000 (m.e.s. Thierry Waseige). Vient

ensuite un monologue, Réflexions balistiques (Trous de balle) (m.e.s. Thierry

Waseige), création au festival Enfin Seul! du théâtre de L'L en septembre 2002, à

Bruxelles (éd. Lansman) ; et une autre pièce, L'abribus (2003) créé au Public et

au Théâtre de Namur en 2003. Il écrit en 2005 ODYSSEA monologue écrit pour les

« Contes (érotico-)urbains » du Théâtre de Poche créé en décembre 2005.

Martine Willequet Elève à l’I.A.D. et au Conservatoire Royal de Bruxelles,

Martine Willequet a abordé tant le registre classique que

contemporain et cela dans la plupart des théâtres

bruxellois. Membre pendant six ans à la Ligue

d’Improvisation belge, elle s’investit dans la mise en scène

depuis 1990 : Chez Willy (prix sourire en 1992), Fitness de J.

De Decker, Kontainer Kats de Valérie Lemaître, Inconnu à cette adresse de K.

Taylor, Cuisine et Dépendances de J.P. Bacri et A. Jaoui. Notons également,

pour la télévision, sa collaboration à l’écriture du feuilleton Le Bonheur d’en

face avec Annie Cordy dans lequel elle joua également. Au TTO, vous avez pu

la voir dans Psy, création collective, La Fête des Mères de Sébastien Ministru

ainsi que dans Saison One de Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux. Plus

récemment, elle a mis en scène au Théâtre des Galeries Si c’était à refaire de

Laurent Ruquier et Les Belles Sœurs de Eric Assous.

L’AUTEUR

A LA MISE EN SCÈNE

Thomas Demarez Il entre au Conservatoire Royal de Bruxelles en 2003. Il

joue au Café-Théâtre de la Toison d’Or avec Intérieur

Jour Page Blanche de Alexis Goslain et Dominique Bréda

et A Trois de Barry Hall ; avec la compagnie Les Abîmés

dans Pour ceux qui restent et Venise sous la neige tous

deux mis en scène par Victor Scheffer ; au théâtre Jardin

Passion avec Happy Family et l’hôtel du libre

échange de Feydeau ; et plus récemment à l’XL Théâtre dans Hostiles de

Dominique Bréda. Jouteur de 1995 à 2003 à la Fédération Belge d’Improvisation

Amateur, il co-fonde en 2012 la Ligue d’Improvisation Professionnelle

Wallonie/Bruxelles. Vous avez pu le voir au Cinéma dans Les aventures de

Cinéman de Yann Moix ou Torpedo de Mathieu Donck. Ces dernières saisons,

Thomas était également à l’affiche de Dernier coup de ciseaux au TTO et en

tournée, Enfer de Dominique Bréda et depuis deux ans avec Jean-François

Breuer dans le spectacle Le Pont de Laurent Van Wetter.

Jean-François Breuer Sorti en 2005 du Conservatoire Royal de Bruxelles, Jean-

François partage son temps entre le théâtre et la

musique. Après 10 ans de cours de piano, il chante et

compose les musiques de son groupe Oxymore créé en

2007 et proposait récemment avec Adèle Cooken Emoi

et vous. Ses qualités de musicien et de comédien se

révèlent encore dans L’atelier de Grumberg, Le

Capitaine Fracasse, Legrand et Breuer ou encore

L’homme de la Mancha… for kids. Il est sollicité en tant que comédien dans Djû

de Charlie Degotte, Tout ce que je serai d’Alan Ball ou encore Timing de

Stéphanie Blanchoud. Intégrant en 2005 l’équipe du Café-théâtre de la Toison

d’Or, il rencontre Dominique Bréda. Suivent alors Arrête !, Le Groupe, Purgatoire

et Délivre-nous du mal. Au TTO, il joue dans Cendrillon, ce macho de Sébastien

Ministru, Chacun sa place de Véronique Gallo ou encore Dernier coup de

ciseaux. Parallèlement, il mène avec Thomas Demarez et Martine Willequet le

projet Le Pont de Laurent Van Wetter, spectacle à destination des écoles

produit dans le cadre de la prévention du suicide.

DISTRIBUTION

Cachet (Belgique) < 200 places : 2000 € (2è représ. même jour 1400 € –

2è représ. lendemain 1600 € – 3ème représ. 1400 €)

< 400 places : 2300 € (2è représ. même jour 1700 € –

2è représ. lendemain 1900 € – 3ème représ. 1600 €)

> 600 places : 2600 € (2è représ. même jour 2000 € –

2è représ. lendemain 2200 € – 3ème représ. 2000 €)

Intervention Art-et-Vie 1452-17 : 450 €

Durée du spectacle 1h15’

Equipe

2 comédiens

1 régisseur

Dimensions minimum du

plateau

(adaptation possible)

Ouverture : 10 m (petites versions : 8 m ou 6 m)

Profondeur : 8 m (petites versions 4 m)

Hauteur du cadre de scène : 4 m

Pendrillonage Boite à l’italienne

Occultation indispensable !

Entrée et sortie des comédiens côté cour.

Décor Structure sur praticables (longueur adaptable)

Coulisse Éclairage de service, table à accessoires

Matériel lumière

(Pré)Implantation et

câblage requis avant

l’arrivée

Jeu d’orgue (mémoire) de 48 circuits (2Kw/circuit)

Découpe 713 x 5

Découpe 613 x 4

PC 2 kw x 10

PC 1kw x 1

PAR cp62 x 4

Qwartz 1kw x 1

Filtres (LEE) : PC : 200 x 9 / 202 x 8 / 206 x 3

Filtres (LEE) : PAR : 195 x4

Le plan de feux sera fourni au préalable.

Matériel son

Diffusion adaptée à la salle.

1 table de mixage 2 entrées, A ampli, haut-parleurs L

& R en façade + 1 retour sur scène

1 cable mini jack vers double RCA pour connecter

un ordinateur à la table

Loges

2 personnes

Prévoir table, chaise, miroir et eau ; évier et essuie.

1 fer à repasser et une planche.

Catering Prévoir repas léger pour 2 personnes avant la

représentation.

Horaires

Temps de montage : 4h

Temps de démontage : 4h

Présence requise d’un technicien connaissant tout

le matériel et la salle durant l’installation, le

spectacle et le démontage.

Filage technique vers 17h30 pour une représentation

à 20h - Repas 18h

FICHE TECHNIQUE

Tournées – Promotion Denis Janssens | +32 (0)498 32 11 85 | diffusion@live.be

Régie – Technique Rémy Brans | +32 (0)478 511 506 | bransremy@gmail.com

Production Lato Sensu asbl | Chaussée de Boondael 376, 1050 Ixelles

www.lato-sensu.be

CONTACTS