10
Le journal du groupe municipal Initiatives Dijon WWW.INITIATIVESDIJON.COM JUILLET 2010 • NUMERO 1 ZOOM QUARTIERS Allées du Parc, Bocage, République PAGE 6 DOSSIER SPÉCIAL Les impôts locaux à Dijon PAGE 5 CIRCULEZ ! Le nouveau réseau Divia PAGE 8 POUR OU CONTRE Aéroport, Lino, Crédit Municipal PAGE 4

Initiatives Dijon Mag n°1

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Madame, Monsieur, Le groupe Initiatives Dijon vous prie de bien vouloir trouver ci-joint, le premier numéro de son journal en format pdf. En vous souhaitant une bonne lecture, Initiatives Dijon

Citation preview

Page 1: Initiatives Dijon Mag n°1

L e j o u r n a l d u g r o u p e m u n i c i p a l I n i t i a t i v e s D i j o n

WWW.INITIATIVESDIJON.COM JUILLET 2010 • NUMERO 1

ZOOM QUARTIERSAllées du Parc, Bocage, RépubliquePAGE 6

DOSSIER SPÉCIALLes impôts locaux à DijonPAGE 5

CIRCULEZ !Le nouveau réseau DiviaPAGE 8

POUR OU CONTREAéroport, Lino, Crédit MunicipalPAGE 4

Page 2: Initiatives Dijon Mag n°1

es élus du groupe InitiativesDijon sont animés par lavolonté de former un groupe

d’opposition vigilant, déterminé etconstructif, au service de Dijon et deses habitants.

La force politique que nous représen-tons, travaille pour trouver desréponses aux enjeux majeurs denotre cité : développement écono-mique, emploi, bien-être des familles,sécurité publique, protection del’environnement, rayonnement spor-tif, culturel et touristique…

Certaines propositions de notregroupe ont été reprises par la mairie,notamment sur des dossiers sensi-bles comme l’installation de la vidéo-protection, la préservation du Créditmunicipal, ou encore l’aménage-ment de la Place de la République. Nous contribuons ainsi concrète-ment à construire le Dijon dedemain. Pour accomplir toujoursmieux notre mission, nous voulonségalement développer un lien pri-vilégié et des relations durablesavec vous. Pour y parvenir, nousavons mis en place une série d’outils:nos permanences dans nos locaux,43 rue Parmentier. N’hésitez pas à venirnous rencontrer pour nous faire part devos problèmes et de vos attentes.

Nous organisons aussi régulièrementdes “Cafés municipaux” pour aller àvotre rencontre et échanger dans uncadre convivial, au plus près de chezvous, dans tous les quartiers de Dijon.

Nous avons aussi créé un site inter-net (www.initiativesdijon.com) etsommes présents sur les réseauxsociaux (Facebook, Twitter).

SommaireEdito / Page 2

Coups de cœur / Page 3• Zoom sur un Dijonnais méritant : Alain GAUDOT

• Secouristes Sans Frontière

Nos positions / Page 4• Oui au plan énergie climat à Dijon

• Oui à la LINO à 2x2 voies

• Oui au développement de l’Aéroport

• Non aux projets de la mairie pour

le Crédit Municipal de Dijon

Dossier / Page 5• IMPOTS LOCAUX : 1800 € d’impôts locaux

pour un T3 aux Grésilles, c’est possible !

Zoom quartiers / Pages 6 et 7

• La circulation autour du Bocage s’enlise

• Bétonnage en vue aux Allées du Parc

• Quel avenir pour la Place de la République

Circulez ! / Page 8

• Le nouveau réseau DIVIA

En bref... / Page 9

Initiatives Dijon / Page 10

• Nos élus

Initiatives Dijon,un groupe vigilant, déterminé et constructif

P A G E 2

E D I T O R I A L

L

Comme vous le voyez, nous cherchonsà renouveler la forme de l’actionpolitique, en multipliant les occasionsde rencontre et d’échange avec vous.

Le présent journal s’inscrit dans cettedémarche. Il s’agit de vous apporterun autre éclairage sur les grandssujets municipaux et de proposer,quand cela est nécessaire, d’autreschoix pour construire l’avenir denotre ville.

Parce que la politique est un engage-ment essentiel à la vitalité de notredémocratie, parce que la politiquedoit être un débat d’idées pour laconcrétisation d’un projet d’avenir,parce qu’avant tout nous aimonsnotre ville, vous pouvez compter surnous pour tenir tout notre rôle dans lavie de notre cité �

Président du groupe Initiatives Dijon

Page 3: Initiatives Dijon Mag n°1

Secouristessans Frontière

Interview Initiatives Dijon a rencontré Alain Gaudot

Pouvez-vous nous présenter le FauteuilBasket ainsi que votre équipe ?Le Fauteuil Basket est un sport à part entièreavec le même règlement que le basket-ball.On compte une centaine de clubs en France,mais ces clubs doivent faire face à de nom-breux problèmes financiers. Notre intégra-tion à la JDA nous permet de mieux y faireface. La JDA-Fauteuil Basket a été Championde France en national 2, vice-champion de

France en national 1B, finaliste des championnats de France à plusieurs reprises etqualifié pour la Coupe d’Europe. En 2010, le club a fini 3e au championnat de Francenational 2 et monte en national 1C. L’un de nos joueurs vient d’être nommé MVP, (meil-leur joueur). Il s’agit d’Alexis Ramonet, 15 ans, qui s’est qualifié en équipe de France desmoins de 22 ans pour le championnat d’Europe. Il s’agit d’un futur joueur d’exception.

Au-delà du rayonnement de Dijon auquel vous participez, quels sont vos objectifs ? Mon objectif personnel, c’est de me mettre au service des autres. Je souhaite, à traversles activités du Club, aider de jeunes gens à surmonter leur handicap pour s’intégrerdans la vie. En qualité d’entraîneur, mon objectif est d’aller le plus haut possible,comme tout entraîneur de club de sport.

La JDA Basket-Fauteuil invite les Dijonnais à assister à ses entraînements à la salleJean-Marc Boivin. Par ailleurs, le Club recherche des sponsors supplémentairespour la saison prochaine. Dans tous les cas, si vous êtes intéressés, n’hésitez pasà contacter Alain Gaudot ([email protected] ou 03 80 71 90 88) �

Zoom sur un Dijonnaisméritant : Alain GAUDOTUn handisport est un sport aménagé pour qu’il puisse être pratiqué par despersonnes ayant un handicap. Ainsi, le Basket-ball a été aménagé en FauteuilBasket. Le Groupe Initiatives Dijon a eu le plaisir de rencontrer Alain Gaudot,entraîneur de la JDA-Fauteuil Basket.

ifficile d’obtenir le palmarèsd’Alain Gaudot car, denature modeste, il n’aime

pas énumérer ses titres et médailles.Selon lui, “les vedettes, ce sont lesjoueurs de l’équipe, pas moi. Ma meil-leure satisfaction, c’est de les voirrécompensés”. Pourtant, Alain Gaudota un parcours impressionnant. Né en1961, handicapé depuis l’âge de 9mois, il est père de deux filles de 18et 20 ans. Sa carrière de basketteurest réussie : Champion du monde en1981, plusieurs fois champion de

France, et 3e meilleur marqueurd’Europe. En 1992, il participe à lacréation de l’équipe Dijon FauteuilBasket qui deviendra JDA-FauteuilBasket. Entraîneur de l’équipe depuis2006, il a été distingué meilleurentraîneur de Basket de Fauteuil enBourgogne. A côté de son engage-ment sportif, il a fondé puis présidél’Association des bouchons qui œuvrepour les handicapés de Côte-d’Or. Ils’apprête à quitter sa résidence deChevigny-Saint-Sauveur pour retour-ner vivre à Dijon, sa ville natale �

n soit, la création de SecouristesSans Frontière est une belle initia-tive. Fondée en 1978, cette ONG,

dont le siège est basé à Dijon, est répartiesur toute la France à travers des déléga-tions régionales.

Composée de bénévoles, elle aide lespopulations sinistrées par des catas-trophes naturelles. Elle intervient sur leterritoire national comme dans le mondeentier (Mexique, Iran, Inde, Turquie,Algérie, Sri Lanka, Madagascar, Guatemala,Birmanie).

En début d’année, elle s’est particulière-ment illustrée à Haïti. Positionnée dès lespremières heures, une équipe de 20 per-sonnes a été mobilisée.

Plus d’une tonne de matériel a été affré-tée, comprenant un poste médicalavancé, du matériel de secours d’urgence,des appareils d’écoute et de localisationde victimes ensevelies, du matériel d’ex-traction et de conditionnement. En quit-tant Haïti, elle a offert le matériel sur place(d’une valeur de 15 000 €).Le bilan est impressionnant : près de 1300personnes prises en charge et une viesauvée. Lors de la séance du Conseilmunicipal du 29 mars 2010, suite à unedemande de François-Xavier Dugourd,une aide d’urgence de 10 000 € leur a étéapportée.

Bravo aux Dijonnaises et aux Dijonnaisimpliqués dans Secouristes SansFrontière �

P A G E 3

C O U P S D E C O E U R

E

D

Page 4: Initiatives Dijon Mag n°1

N O S P O S I T I O N S

PA G E 4

Ouiauplan énergie climat à DijonNotre groupe a voté en faveur de la miseen place par la ville du plan énergie climatterritorial. Sur la lancée du Grenelle del’Environnement, il est important de conti-nuer les efforts en matière d’écologie et delutte contre le réchauffement climatique.Initiatives Dijon souhaite une écologiepositive, c’est-à-dire une écologie sourcede croissance et d’emploi, une écologie quiconcilie développement économique etdéveloppement durable, une écologie quiréduise les conséquences de la pollutionsur la santé. C’est tout le sens de ce vote.Mais nous considérons aussi que la mairiedoit davantage montrer l’exemple dans sespratiques au quotidien. En commençantpar réaliser l’isolation thermique de sesbâtiments �

Ouià la LINO à 2 x2 voiesSuites à des démarches judiciaires et admi-nistratives lancées par des associations par-tisanes, les travaux de la Lino vont prendreencore plusieurs mois de retard. C’est unebien mauvaise nouvelle pour les Dijonnaisqui attendent ce contournement routierdepuis plus de 40 ans. F. Rebsamen en pro-fite pour porter de mauvais coups à la Lino.Il a ainsi déclaré en réunion publique que“la Lino à 2X2 voies ne se fera pas”.Il est pourtant évident que cet équipementne sera efficace que s’il est réalisé complète-ment à 2X2 voies, comme la Rocade Est�

Non aux projets de la mairie pour le Crédit Municipal de Dijon

sphyxiée par des emprunts àrisques et par les dérapagesbudgétaires de ses grands

projets, la mairie a un besoin urgent deliquidités. Elle a donc lorgné sur lesfonds propres du Crédit Municipal enéchafaudant d’étranges projets : filiali-sation/privatisation, puis “prélèvement”de 30 millions d’euros sur les fondspropres du Crédit.

Un véritable “hold-up” qui auraitcondamné l’établissement et la totalitéde son personnel.

Nous avons toujours pensé qu’il nefallait pas se séparer de cet instru-ment social, surtout en période decrise. Ainsi, nous nous sommes enga-gés pour sa sauvegarde, en alertantles médias mais aussi, en proposantdes solutions fiables et sécurisantespour l’avenir de cet établissement.

La mairie a finalement abandonnéson projet. Nous nous en réjouis-sons, tout en restant vigilants surl’indispensable modernisation duCrédit Municipal de Dijon qui condi-tionne son avenir et celui de sonpersonnel �

A

Oui au développement de l’AéroportEn septembre 2006, pour redynamiser l’aéroport civil de Dijon Bourgogne, le «projet Renaissance»était signé entre la Chambre de Commerce et d’Industrie de Dijon, le Grand Dijon, le Conseilgénéral et le Conseil régional. L’objectif est de permettre le développement à Dijon de l’aviationlow-cost et de l’aviation d’affaire, tout en favorisant le maintien de la Base Aérienne 102.

ous soutenons ce dossier.Plus que jamais, dans uncontexte international très

tendu, il est impératif de mettre enœuvre un environnement favorableau développement économique etde moderniser nos infrastructures detransport. La gauche départementaleet municipale, emmenée par F.Rebsamen, a préféré remettre encause cet accord, reniant ainsi saparole, ses engagements et ses votes.

Pourquoi ? Evidemment pas pourdes raisons techniques, car le projet

n’a pas changé depuis 2006. Paspour des raisons budgétaires, car sile budget est important (15,5 mil-lions €) c’est peu comparé à celuidu tramway (480 millions €). Paspour des raisons économiques nonplus car Dijon a besoin de liaisonsaériennes «à bas prix».

En fin de compte, la seule explica-tion de ce reniement doit être cher-chée dans la volonté de plaire àl’électorat écologiste... au détrimentde l’avenir économique de Dijon etde sa région �

N

Page 5: Initiatives Dijon Mag n°1

D O S S I E R S P É C I A L

PA G E 5

Impôts locaux1800 € d’impôts locaux pour un T3 aux Grésilles, c’est possible !

Malgré les promesses de campagnedu Maire, les impôts locaux ne ces-sent d’augmenter. Ainsi, entre 2000 et 2010, les recettesdes impôts ont augmenté de 51,8%.Ce chiffre est très largement supérieurà l’inflation qui n’a été que de 16% surla période (voir le graphique ci-contre).

En août 2008, assistant aux premierseffets de la crise et à la baisse vertigi-neuse de l’inflation, nous avions pré-venu le Maire que le budget de la mai-rie serait soumis à un effet de ciseauxinéluctable.

Devant l’augmentation des dépensesde la ville, les dérapages budgétaireset l’entrée en action des empruntstoxiques, nous lui avions en vainrecommandé de ralentir ses dépenses.

Par conséquent, l’imposition locale aaugmenté de près de 5 fois l’infla-tion entre 2008 et 2010. Autant depouvoir d’achat retiré aux Dijonnais,ce qui est particulièrement regrettableen période de forte crise financière.Heureusement, la ville pratique unepolitique particulièrement avanta-geuse en matière d’abattement. Uncertain nombre de Dijonnais parmi lesplus modestes sont exonérés de lataxe d’habitation.

2000 2002 2004

Evolution des impôts(TH, TF) en millions d’euros comparés à l’évolution

des impôts s’ils avaient suivi l’inflation

2006 2008 2010

Evolution avec inflation

Evolution réelle

56,22

60,48

58,20

65,21

72,14

78,97

85,34

64,40 65,2462,82

60,68

E

René, retraité“Mes impôts locaux ont augmenté de près de 20% depuis l’arrivée de la nouvelle équipemunicipale en 2003. C’est autant de pouvoird’achat en moins sur ma petite retraite.”

Dominique, mère de 2 enfants“La pression fiscale devient de plus en plus étouffante, il faut vraiment aimer Dijon pour ydemeurer. Le tramway ne va pas arranger la choseet va faire peur à de futurs acquéreurs à Dijon.”

Paroles de Dijonnais

En revanche, cela fait peser la chargeannuelle des 20 millions € d’impôtssupplémentaires sur un nombrerestreint de ménages, affectantdirectement la classe moyenne.

Les conséquences de ces choix s’an-noncent douloureuses pour lesDijonnais. Ainsi, des locataires de loge-ments récents de type 3 ou 4, payantdes loyers de 600 € par mois, se sontvus contraints d’acquitter une taxed’habitation comprise entre 1600 et1800€, soit l’équivalent de 3 mois deloyers supplémentaires.Cette différence entre les impôtspayés par les locataires de logementsneufs et de logements anciens s’ex-plique par le fait que la base a été cal-culée en 1970 pour les logementsanciens et en 2010 pour les logementsneufs. Pour rappel, les impôts locauxsont constitués de bases fixées parl’administration fiscale et de taux fixéspar la ville. Autrement dit, lorsque labase des logements anciens seraréévaluée, tous les Dijonnais devrontpayer de tels impôts �

Page 6: Initiatives Dijon Mag n°1

Z O O M Q U A R T I E R S

PA G E 6

Bétonnageen vue auxAllées du ParcLa mairie de Dijon souhaite construireplusieurs immeubles en lieu et place destennis du Carrousel.

Alors qu’il s’agit d’un projet importantpour le quartier, les riverains n’ont été niconsultés, ni informés. L’adjointe au Maire,lors d’une réunion de quartier, a par ailleursdéclaré que le projet se fera quoi qu’ilarrive. Dans ce cas, à quoi servent les com-missions de quartier ? Décidément, la mai-rie a une étrange conception de la démo-cratie participative !

Notre Groupe s’oppose vivement à ladensification irraisonnée et au bétonnagemassif de Dijon orchestrés par la mairiedont le quartier Chevreul Parc est uneillustration supplémentaire.

Rappelons que nous avions déjà dénoncéla construction de 470 logements rue deJouvence �

La circulation autour du Bocage s’enlise !

Le Bocage central au cœur du dispositif hospitalier dijonnais

Afin de rendre les hôpitaux dijonnais plus efficaces, il a été décidé avant 2001de regrouper les compétences médico-techniques en un même CentreHospitalier Universitaire (CHU). En rassemblant les professionnels de santédans une même structure moderne et innovante, la prise en charge et leconfort des patients seront ainsi améliorés.Le projet est stratégique pour Dijon et la Bourgogne. Mais il doit être réaliséen harmonie avec le quartier du Bocage. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Eneffet, la mairie, en souhaitant assurer l’accès au CHU par le tramway, menacela douceur de vivre du quartier.

Aujourd’hui, des travaux pesants pour les habitants du quartierDes travaux pour la mise en place du tramway se déroulent sur le quartier duBocage. Les habitants ont été confrontés, pendant plusieurs mois, à desembouteillages incessants. Ces travaux qui n’étaient que préparatoires, sont unavant goût de ce qui les attend lors des travaux plus conséquents de mise enplace des rails. Le manque d’information aux habitants et aux automobilistes,les ordres et les contre-ordres successifs, confirment l’improvisation aveclaquelle est mené le chantier du tram.Le regroupement des hôpitaux engendrera une pénurie de places de stationne-ment car si ces dernières n’augmentent pas, les besoins augmenteront avec lahausse du nombre de personnels et de patients, ainsi qu’avec la construction deplus de 500 nouveaux logements dans ce quartier.Dans ce quartier qui illustre les problèmes liés aux travaux du tram, noussommes solidaires avec des habitants inquiets pour leur tranquillité �

Page 7: Initiatives Dijon Mag n°1

Nous souhaitons qu’une commission de quartier exceptionnelle soit consultée sur ces projets, réu-nissant les commissions des quartiers Maladière/Drapeau/Clémenceau, Centre Ville et Montchapet,ainsi que les différentes associations de quartier et de commerçants concernées. Nous proposonségalement que le Conseil municipal appelle tous les habitants des quartiers Darcy et République àlui faire part de leurs suggestions, dans un esprit de transparence et de concertation. Ces demandesont été présentées lors du Conseil municipal du 28 Juin. Le Maire a refusé d’en débattre �

Quel avenir pourla place de la République ?La place de la République est un lieu stratégique de notre cité. Point de contact entre le cœurde ville et le quartier Clémenceau (Cité Judiciaire, Parc des Expositions, Auditorium…), c’estaussi un endroit vivant, connu de tous, notamment pour ses nombreux restaurants et bars.La création récente de plus de 600 logements supplémentaires dans le secteur va en faire,par ailleurs, l’un des quartiers les plus denses de Dijon.

ujourd’hui, cette place connaîtun certain nombre de diffi-cultés : stationnement anar-

chique, absence de vie du terre pleincentral, squares très peu fréquentés...Avec l’arrivée du tramway, la place vadevenir une «plateforme multimodale»où se croiseront plusieurs modes detransports: tram, bus, voitures... Si un travail sérieux et concerté n’est pasréalisé sur le contenu et la vie de la Place,le risque est grand qu’elle se transformeuniquement en « gare de triage ».Aussi, dans un esprit constructif, notregroupe a présenté des propositionspour la Place de la République et sonquartier.En premier lieu, pour répondre auxbesoins des riverains, des commerçantset de leurs clients, de ceux qui travaillenten centre-ville et qui ont besoin de leurvoiture, nous demandons la construc-tion d’un parking public dans ce sec-teur. L’emprise de l’ancienne CaserneVaillant ou l’avenue Garibaldi permettentde réaliser cet équipement, d’au moins

300 ou 400 places. Nous avons d’ailleursconsulté des experts à ce sujet. Comptetenu de l’état très dégradé des financesmunicipales, cet investissement peut sefaire, comme dans beaucoup de villes deFrance, sous la forme d’une délégation deservice public, ce qui en limiterait l’impactpour les contribuables.La place de la République doit aussiredevenir une place pour tous lesDijonnais, un véritable lieu de vie etd’échange. Notre groupe proposenotamment l’aménagement d’un espacede spectacles en plein air, la création denouveaux espaces verts, un accès wifihaut débit gratuit, la mise en valeur de lastatue de la République, un marché auxfleurs le dimanche matin...Enfin, nous sommes convaincus qu’ilfaut profiter de ce projet pour élargirle centre-ville en y intégrant les ruesde la Préfecture et Jean-JacquesRousseau qui souffrent beaucoupaujourd’hui. Il s’agit de revoir les circula-tions, élargir les trottoirs, réaliser un vraiparcours piéton �

Hasard decalendrier ?Nous avons présenté nos propositionspour la place de la République le 10 juindernier. Quelques jours après, la mairie aprésenté son propre projet. Curieuxhasard… Mais après tout, réjouissons-nousd’avoir provoqué cette réaction !

D’autant plus que certaines conver-gences existent entre nos deux projets,comme par exemple sur la piétonisationprogressive du cœur de ville ou l’aména-gement de l’esplanade centrale.

Toutefois, les divergences sont pro-fondes. La mairie se préoccupe desplaces sans vision globale de l’aménage-ment du centre-ville. Nous sommesnotamment très inquiets sur son accessi-bilité et sur la desserte de la gare. Lesencombrements (la situation actuellen’est qu’un début...) et l’asphyxie descommerçants sont, à notre sens, lesrisques des projets municipaux.

Par ailleurs, la question cruciale du sta-tionnement est survolée. Pas de réponseà notre proposition d’un parking public.Que dire enfin de sa proposition déli-rante d’autoriser le stationnement ensoirée sur l’une des deux voies quientourera la place de la République ?C’est comme si l’on autorisait les gens às’arrêter sur les bandes d’arrêt d’urgencedes autoroutes pour pique-niquer. Uneineptie pour la sécurité routière.

Nous regrettons surtout l’absence deconcertation et d’information desDijonnais sur ces projets majeurs. Ilsmériteraient un vrai concours d’urba-nisme, mettant en concurrence plusieurséquipes, permettant un vrai débat sur lesdifférentes options d’aménagementenvisageables �

P A G E 7

Z O O M Q U A R T I E R S

A

Page 8: Initiatives Dijon Mag n°1

C I R C U L E Z !

P A G E 8

Plus de ruptures de charge Le nouveau réseau Divia anticipe la philo-sophie du réseau de tram : les lignes de busn’ont plus vocation à mener l’usager à des-tination mais à le conduire à une station detram d’où il pourra rejoindre sa destination.A l’image d’un fleuve alimenté par une mul-titude de ruisseaux, on s’inscrit dans unelogique de rabattement. Cette logique, sielle a pour objectif de garantir le succès dufutur tram, pose le problème dit de la “rup-ture de charge” : les usagers doivent monteret descendre à plusieurs reprises du véhi-cule, ce qui leur fait perdre du temps, lesgênent s’ils sont chargés… et au final peutles inciter à reprendre leur voiture !

Dégradation du service ? Plusieurs éléments structurels font crain-dre une diminution de la qualité du servicepublic apporté aux Dijonnais. Le nombrede lignes et d’arrêts est en augmentation. Ils’agit d’une bonne nouvelle, mais seule-ment en trompe l’œil : le nombre de bus etde chauffeurs restant à effectif constant, iln’y aura, en réalité, pas d’amélioration duservice. La fréquence du passage des bussera, au plan global, légèrement diminuée.Or, on sait par exemple que les temps d’at-tente sont ce qui dissuade souvent les sala-riés de se rendre à leur travail par le bus �

Le nouveau réseau DIVIALe réseau de transports urbains de l’agglomération dijonnaise, Divia, va connaître un bouleversement le 12 juillet prochain : nouvelles lignes, nouveaux arrêts, nouveaux horaires…

e nouveau réseau présentedes points positifs. Il permetde mieux couvrir l’agglomé-

ration en transports en communs. Ilcouvre des quartiers mal pourvusjusqu’ici et prend en compte l’évolu-tion urbaine de l’agglomération. Ilpermet aussi d’éviter de faire passerles bus dans les zones où se déroule-ront les travaux du tramway. Il comporte cependant de nom-breuses limites. En premier lieu, leréseau va connaître 3 changementsimportants en moins de 10 ans. Cesbouleversements à répétition nesont pas sans poser problèmes. Ilsmodifient à chaque fois les habitudesdes usagers. Ils bouleversent le tissumicro-économique car un commercequi perd un arrêt de bus à proximitépeut voir son chiffre d’affaires s’effon-drer. Ils engendrent des coûts impor-tants. Lors de chaque modification, ilfaut refaire la signalétique, revoir lesarrêts et les poteaux de bus, renouve-ler les guides et les plans... Mais, lesdépenses les plus conséquentes sontles travaux de voirie. En 2004, le passage de la STRD àDivia avait donné lieu à une vasteconcertation. Souvenez-vous : ques-tionnaires dans les boites aux lettres,discussions dans les conseils dequartier, suppléments dans “DijonNotre-Ville”, installation d’une grandetente place Darcy... Cette fois, aucune

concertation de la sorte n’a eu lieu.Pourtant, dans certaines communesde l’agglomération dijonnaise, desconsultations ont été organisées. Cen’est pas le cas à Dijon. Ni les organi-sations syndicales, ni le personnel deDivia, qui, par définition, connaissentbien le réseau de bus, n’ont étéconsultés. La seule concertation qui a eu lieu l’aété dans le quartier Victor-Hugo-Montchapet, à l’initiative de François-Xavier Dugourd. Cette mobilisation ad’ailleurs permis de conserver l’arrêtde bus “Bizet” qui devait initialementêtre supprimé �

30%des noms d’arrêts modifiésCertains arrêts qui ne sont pas touchéspar la modification du réseau vont chan-ger de nom sans raison. Ainsi, “LongvicBourg” deviendra “Bief du Moulin”, “Janin”deviendra “Carrousel”, “Charles leTéméraire” deviendra “Génois”, “PaulBert” deviendra “Rouen” etc. Plus pertur-bant encore, certains noms serontconservés mais ne désigneront pas lemême arrêt qu’aujourd’hui. Ainsi“Hôpital” deviendra “Parc des Sports” qui,lui-même deviendra “Montmuzard” �

C

Page 9: Initiatives Dijon Mag n°1

L E S B R E V E S

PA G E 9

Ces poteaux que l’on veut nous cacher !

... c’est la place qu’occupe Dijon au rang des villes qui dépensent le plus en réceptions (source Capital)

Des poteaux qui supporteront les caténaires du tramway, seront installés tous les 30 mètres.Pourquoi n’apparaissent-ilspas sur les images diffusées par le Grand Dijon ?(cf. journal d’information du Grand Dijon n°20).

ème

9

Devinettes...Je crie haut et fort l’importance du vote des militants, je devrais donc être pour le non-cumul des mandats… mais je cumule les casquettes : Sénateur, Maire, Président du Grand Dijon, Président du conseil de surveillance du CHU, Président du SCOT...Qui suis-je ?

Au niveau national, je fais la morale au Président de la République sur les financespubliques... comme ça, j’espère que personne n’ira regarder l’état des financesdijonnaises : endettement supérieur de 300 € par habitant à celui des villes de la même taille, dette constituée à 38 % d’emprunts toxiques...Qui suis-je ?

Mon CV indique que j’ai fait l’Institut d’Etudes Politiques de Dijon... 30 ans avantqu’un IEP n’ouvre à Dijon.Qui suis-je ?

200000€ : coût duvoyage àNew-Yorkorganisé par la mairie,en janvierdernier

Tramway480 millions € coût annoncé

600 millions € coût réel estimé

800 000 € budget communication du projet en 2010

Page 10: Initiatives Dijon Mag n°1

I N I T I A T I V E S D I J O N

PA G E 1 0

Les élus du groupe municipalInitiatives Dijon

L’équipe du groupe Initiatives Dijon est à votre écoute :

François-Xavier Dugourd Président

FranckAyache

Jean-Michel Brocherieux

Anne Chatillon

Malika Gauthié

François Hélie

Permanence et rendez-vous : 43, rue Parmentier à DijonTéléphone : 03 80 72 46 65

Courrier : 43, rue Parmentier - 21 000 DijonE-mail : [email protected]

Site internet : www.initiativesdijon.com

Marie-Claude Mille

Jean-Charles Ouazana

Catherine Vandriesse