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LA NEIGE © Koen Broos LOD muziektheater SILBERSEE INNE GORIS THOMAS SMETRYNS

INNE GORIS THOMAS SMETRYNS LOD - théâtre d'Arlestheatre-arles.com/pdfs/doc_1435323216.pdfélectrique, Toon Callier. INNE GORIS : « Neige sera un récit sans paroles, uniquement

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    LA NEIGE

    © K

    oen

    Bro

    os

    LOD muziektheaterSILBERSEE

    INNE GORIS THOMAS SMETRYNS

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    CRÉDITS & INTRODUCTION

    Concept & mise en scène Inne Goris

    Musique Thomas Smetryns

    Chant et jeu Natasha Young

    Musicien (guitare) Toon Callier

    Direction musicale Romain Bischoff

    Enregistrement son & editing Benjamin Dousselaere

    Décor Ruimtevaarders

    Costumes Lieve Meeussen

    Production LOD muziektheater, Silbersee

    Avec le soutien de Kopergietery

    LA NEIGE

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    Lorsque j’étais enfant, je savais exactement quand il

    avait neigé. Tout était silence. A l’extérieur, là où tout

    était bruyant, le calme régnait soudain. Tout s’estom-

    pait. Le monde n’était pas seulement blanc, mais il

    était muet.

    | Inne Goris |

    LA NEIGE

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    INTRODUCTION

    Deux sources d’inspiration sont à l’origine du spectacle LA NEIGE: il y a la matière de la neige, faite d’innombrables contradictions (légère, fragile, petite, humide, gaie, dangereuse, pénétrante, lente…); et il y a le conte russe Snegoerotsjka sur une fille de neige qui vit au rythme de la nature et peut la manipuler. Mais elle ne sup-porte pas la chaleur. Elle ne peut pas participer à la vie des autres à part entière. Elle se sent souvent seule, mais elle se sait protégée par un renard, rouge comme le feu, qui la suit partout. Sur scène une chanteuse/danseuse et un guitariste. La fille raconte son histoire dans une langue universelle. Les scénographes de Ruimtevaarders traduisent la force naturelle de la neige dans un décor qui se veut à la fois chaud et froid, lumi-neux et sombre, large et intime, chaotique et harmonieux. Laissez-vous emporter par LA NEIGE, un voyage visuel et musical où chaque spec-tateur vivra sa propre histoire. Le spectacle est conçu comme un flocon de neige: un flocon informe à première vue, mais qui, plus on le regarde, plus se dévoilent sa finesse et sa beauté.

    LA NEIGE est une invitation à une expérience sensorielle, pour tout public à partir de 4 ans.

    Si le silence devait s’incarner en une matière,ce serait de la neige – Amélie Nothomb

    LA NEIGE

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    CALENDRIER 2014-15LA NEIGE

    2015

    Ven 13/2/2015 Première Kopergietery Gand

    Dim 15/2/2015 Kopergietery Gand

    Lun 16/2/2015 Kopergietery Gand

    Mer 18/2/2015 cK Courtrai

    Jeu 19/2/2015 Westrand Dilbeek

    Sam 21/2/2015 De Spil Roeselare

    Dim 22/2/2015 De Warande Turnhout

    Lun 23/2/2015 De Warande Turnhout

    Mer 25/2/2015 Chassé Theater Breda (NL)

    Lun 2/3/2015 cc Brugge Bruges

    Mar 3/3/2015 cc Brugge Bruges

    Mer 11/3/2015 De Werft Geel

    Dim 15/3/2015 Bronks Bruxelles

    Lun 16/3/2015 Bronks Bruxelles

    Mar 17/3/2015 C-mine Genk

    Mer 18/3/2015 C-mine Genk

    Dim 22/3/2015 cc Berchem

    Lun 23/3/2015 cc Berchem

    Tournée 2015-16: Janvier-avril 2016. Autres propositions sur demande.

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    | ATTRAPER UN FLOCON DE NEIGE | INNE GORIS ET THOMAS SMETRYNS À PROPOS DE NEIGE

    Après Il était une fois (2008) Inne Goris crée un nouveau spectacle tout public à partir de quatre ans. À travers la danse, la musique et le théâtre imagé, elle raconte une histoire vi-revoltante sur la neige. « Neige part avant tout de la fascination qu’exerce sur moi la neige en tant que matière », explique Inne Goris. « Alors qu’on est encore au lit, les rideaux tirés, on entend déjà qu’il a neigé ; le monde ne devient pas seulement blanc, mais aussi silen-cieux. La neige appelle toutes sortes d’associations d’idées : elle est douce et fragile, mais elle peut aussi être dure et faire mal, être à la fois froide et charmante, inviter au jeu et poser un danger. Une autre source d’inspiration est un conte de fée russe, Snégourotchka, sur une demoiselle des neiges qui est uniquement capable de vivre dans le froid glacial de l’hiver et fond quand arrive le printemps. Le but n’est pas de mettre ce conte littérale-ment en scène, mais il suscite tout un univers imaginaire, également d’ordre musical. Un univers de bonnets de fourrure, de rennes et de paroles qui gèlent avant même d’avoir pu être prononcées. »

    C’est la première collaboration d’Inne Goris avec Thomas Smetryns, compositeur en rési-dence à LOD qui a aussi écrit la musique des spectacles Le Diable abandonné (2009) et Monsieur Afzal (2013). Pour la scénographie, Goris fait une nouvelle fois appel au duo Ruimtevaarders (Karolien De Schepper & Christophe Engels), après les collaborations pour Papa, Maman, Moi et Nous et Rêveries, des spectacles bien accueillis. Sur le plateau seront uniquement présents une chanteuse-danseuse, Natasha Young, et un guitariste électrique, Toon Callier.

    INNE GORIS : « Neige sera un récit sans paroles, uniquement fait d’images, de danse, de lumière et de musique. Sans langage, sauf peut-être du russe inventé. Cet élément s’y est glissé par le biais de la demoiselle des neiges russe ; ce conte existe en de multiples ver-sions. Dans l’une d’elles un couple de vieillards sans enfants façonne un bonhomme de neige représentant une jeune fille. Avant d’aller se coucher, la vieille femme lui donne un baiser. Le lendemain matin le bonnet et les gants dont ils avaient vêtu leur créature ont été abandonnés dans la neige et le couple voit la demoiselle des neiges courir à travers la forêt hivernale. Si elle ne veut pas fondre, la jeune fille doit rester à distance de la chaleu-reuse convivialité des gens ordinaires. Mais quand les premières brises plus chaudes du printemps chassent l’hiver, elle fond effectivement. »

    THOMAS SMETRYNS : « En fait, c’est un récit typique sur le passage de l’hiver au printemps, comme on en trouve dans toutes les cultures. Il y a par exemple le mythe de Proserpine, qui doit rester aux enfers en hiver et peut retourner chez sa mère – la déesse de la Nature – au printemps, ce qui permet à la nature de s’éveiller. Ce qui me plaît dans la version russe, c’est le renversement des rôles. Pour la demoiselle des neiges l’hiver est la période la plus agréable, car alors elle peut vivre pleinement. Et elle fond au printemps, lorsque la nature renaît. Sa “mort”, si je peux l’appeler ainsi, est donc triste, mais elle a aussi quelque chose d’une célébration. J’aime cette tension qui rend l’émotion très diffuse : la jeune fille meurt, mais la nature et les hommes sont soulagés. »

    ...

    UN INTERVIEW AVEC LES CRÉATEURS LA NEIGE

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    INNE GORIS : « Ce qui parle aussi à mon imagination, c’est combien elle est proche de la nature  ; elle incarne véritablement la forêt hivernale. Elle est capable de manipuler les quatre éléments, de déchaîner une tempête de neige et de la calmer de nouveau. Cela fait surgir des images théâtrales – même si nous avons l’intention de donner notre tournure personnelle à cette histoire, qui sert uniquement de point de départ pour notre imagi-naire. Je suis surtout curieuse de voir à quoi nous allons arriver en improvisant pendant quelques semaines avec l’équipe artistique autour de ce que la neige signifie pour eux. Et puis d’y chercher un fil conducteur.

    Au début du spectacle, je m’imagine un plateau vide. Puis un unique flocon de neige qui tombe en tourbillonnant. L’image scénique, le décor, se crée parce qu’il se met à neiger. Et puisqu’il y a de la neige, la demoiselle des neiges peut faire son apparition. J’ai actuel-lement en tête le dessin animé italien La Linea, où tout part d’un simple trait. Dans notre cas c’est un horizon enneigé dont la jeune fille peut sortir et par où elle peut s’éclipser, en se présentant à chaque fois sous une nouvelle apparence. Mais il y a encore d’autres pistes que je veux explorer. Est-il possible d’installer vraiment le froid sur le plateau ? Comment se présenterait une tempête de neige au théâtre ? Parvient-on à faire croire aux specta-teurs qu’ils sont réellement entourés de neige ? Je veux entre autres raconter que la neige est amusante parce qu’on peut lancer des boules de neige, mais que celles-ci peuvent aussi vous faire mal ; qu’on peut faire des glissades sur la glace, mais aussi des chutes doulou-reuses. J’aime ces associations d’idées diverses, cette variabilité constante de la neige – elle est dure et pourtant délicate. Attraper un flocon de neige est impossible, mais on peut finir enseveli sous une avalanche. »

    THOMAS SMETRYNS : « Musicalement aussi, je veux créer un univers froid. À côté de la dan-seuse-chanteuse, nous avons un musicien en scène, Toon Callier, qui joue en live. Ainsi, en plus de la bande-son, il y a la possibilité pour la jeune fille d’interagir directement avec la musique. Une zone de tension peut donc s’établir entre la jeune fille et le musicien. Ça s’accorde d’ailleurs bien avec le conte de fées russe, car dans l’une des versions elle se lie d’amitié avec un renard qui la protège, la conseille et lui tient compagnie. Toon peut en quelque sorte se charger d’un tel rôle, constituer un point fixe dans l’espace autour duquel évolue la jeune fille. L’image sonore de la guitare de Toon, qui pourra être aiguë, délicate et ténue, est en parfaite adéquation avec notre paysage hivernal enneigé. Ces notes cristal-lines sonnent presque comme un flocon de neige qui tombe en virevoltant. »

    INNE GORIS : « Bien sûr, le flocon de neige du début n’est pas nécessairement un vrai flocon. Il peut parfaitement être suggéré par l’interaction de la musique et de la lumière. Je pense que c’est là une constante dans mon travail  : j’aime raconter des histoires sans paroles, limiter la narration au seul corps, à la danse muette qui permet malgré tout d’exprimer des idées. Ce qui est bien, c’est que Natasha Young est à la fois une très bonne chanteuse et très douée pour la danse et la gestuelle. »

    THOMAS SMETRYNS : « Par hasard, mais fort à propos, elle était d’abord patineuse artistique professionnelle et ce n’est qu’ensuite qu’elle a entrepris une formation de chanteuse. Une

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    jeune fille qui chante et qui danse, presque comme une espèce de chamane, va sembler tout à fait magique aux yeux des enfants. Elle devrait leur inspirer un mélange de fascina-tion et d’étonnement et aussi, je pense, leur faire un tout petit peu peur. »

    INNE GORIS : « La combinaison magique que constitue un corps qui chante et qui danse, le côté physique de ces deux formes d’expression, traduit pour moi une facette essentielle de la demoiselle des neiges : sa différence. C’est un élément récurrent dans mon travail, le sort de celui qui est à part et la question de savoir comment un tel individu aborde son altérité et sa solitude. Sa façon de tenter malgré tout d’établir le contact avec les autres enfants qui, eux, rentrent à la maison le soir pour s’y réchauffer près du feu après avoir joué dans la neige. Comment, en dépit de ces restrictions, trouve-t-on malgré tout sa place dans le monde ? »

    THOMAS SMETRYNS : « Je veux aussi exprimer cette étrange identité de la jeune fille par son chant. Elle se situe dans un univers intermédiaire entre l’homme et la nature. Son chant ressemblera de temps en temps à l’ululement du harfang des neiges ou au hurlement du loup – des animaux que j’associe automatiquement aux paysages enneigés et gelés. À d’autres moments, je la ferai chanter dans une langue qui ressemble au russe. Je veux aussi sampler des comptines ou chansons populaires russes, trouvées sur de vieux disques, et les monter pour en faire une nouvelle chanson russe, sans gommer le chuintement des disques, mais en l’amplifiant au contraire pour qu’il ressemble au bruissement du vent. Cette approche est en harmonie avec le paysage sonore hivernal que nous allons créer en collaboration avec Benne Dousselaere : les craquements de la glace, le crissement des pas dans la neige, le vent qui balaie la toundra. En ce qui concerne le matériel mélodique, je vois des possibilités dans les mélodies aigues et rapides des Noces de Stravinski, elles aussi empruntées au folklore russe. Les échos de jeunes paysannes qui chantent dans une vallée voisine – quelque chose de ce type-là. »

    INNE GORIS : « La beauté du théâtre jeune public, c’est que tant de choses y restent pos-sibles, qu’on y dispose encore d’une telle liberté dans la création. Les enfants n’entendent pas une musique d’avant-garde, mais une atmosphère. Ce sont les adultes qui disent : “Oh, quelle musique difficile, quel sujet ardu”. Pour les enfants, c’est beau ou non, ennuyeux ou non. On peut encore les entraîner facilement dans un univers qui n’est pas du tout une évidence. D’ailleurs, ce sont souvent les enfants qui doivent expliquer le spectacle aux adultes. »

    | Wannes Gyselinck |

    Le noir devient blanc.Les bruits se font silence.

    Le sec devient humideCe qui n’était prend forme.

    © Koen Broos

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    | INNE GORIS | Après sa formation à l’académie de Maastricht INNE GORIS crée son pre-mier spectacle: Niet in staat tot slechte dingen (Bronks, 1996-1997) un por-trait intrigant sur la méchanceté et la cruauté dans le monde enfantin. Un an plus tard elle s’inspire du livre L’Enfant Zigzag de David Grossman pour sa création Zigzag Zigzag au sein de l’atelier de Bronks. Ensuite elle devient dra-maturge chez Ultima Vez/ Wim Vandekeybus.

    En novembre 2001, Inne Goris présente Zeven au public. Elle y parvient à tra-duire l’agitation existentielle en un langage théâtral singulier, puissant, épuré et qui brûle d’émotions contenues. Zeven est inspiré par sa fascination pour les contes de fées et leurs nuances de mystères taciturnes et sombres. Elle col-labore avec Bart Moeyaert en 2003 pour Drie Zusters. Cette même année, sort Pride and Prejudice (Het Toneelhuis, 2003-2004). Ces trois pièces sont toutes

    nommées pour le 1000 Watt Prijs et Drie Zusters remporte le prix. Avec cette pièce elle trouve son propre langage artistique, celui d’une artiste atypique dont l’œuvre balance entre l’art pictural, le théâtre et la danse. Après Hersenkronkels (Villanella, 2004), elle crée successivement De Dood en Het Meisje (2005), La petite fille qui aimait trop les allumettes (2006), Droesem (2007) et Naar Medeia (2008) au sein de sa propre maison de production ZEVEN.

    Depuis 2009 la maison de production LOD produit différents projets d’Inne Goris. Dans La Passion selon Judas (2009), une œuvre de Dominique Pauwels basée sur un texte de Pieter De Buysser, elle signe la mise en scène. En novembre 2009, elle pré-sente Équinoxe (LOD& ZEVEN), le second volet du diptyque sur la pièce classique Médée. Pour Mur (mai 2010), Inne Goris puisse à nouveau son inspiration dans un texte de Pieter De Buysser. La musique est écrite par Dominique Pauwels, composi-teur en résidence au LOD.

    En 2011 suivent 2 projets pour lesquelles elle collabore à nouveau avec Dominique Pauwels: Rêveries, une installation musicale dans un conteneur (LOD & Manches-ter International Festival) et le spectacle jeune publique Papa, Maman, Moi et Nous (LOD & HETPALEIS). En mai 2012 suivra la création de l’installation théâtrale Hautes Herbes dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles, pour laquelle elle collaborera avec le compositeur Dominique Pauwels et le vidéaste Kurt d’Hae-seleer.

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    BIOGRAPHIESLA NEIGE

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    | THOMAS SMETRYNS | (°1977) a étudié la composition au Conservatoire de Gand. Compositeur, il voue un intérêt particulier à la recherche de nouvelles expériences musicales ancrées dans l’inconscient historique ou social. Dans ses projets il fait appel à un large éventail d’instruments (allant de l’ophécleide à la musique électro-nique et les tourne disques) et de musiciens (issue du monde de la musique classique et de l’improvisation, mais aussi des amateurs et des jeunes). À tra-vers ses activités de DJ (exclusivement avec des 78 tours), l’intégration du passé musical dans le contexte contemporain occupe une place centrale. Des notations alternatives (notations relatives, partitions graphiques) matéria-lisent fréquemment ce principe dans ses créations. Depuis 2008 il est artiste associé chez LOD muziektheater, pour qui il écrit Le diable abandonné, il colla-bore au projet Lecture Songs 1 et 2 et il compose, en 2013, la musique pour Les incroyables metamorphoses de Monsieur Afzal (sa jambe de verre est passée sous silence) sur un texte de Pieter de Buysser. En Sneeuw est sa première col-laboration avec Inne Goris.

    | NATASHA YOUNG | La soprano colorature germano-américaine Natasha Young a démarré sa car-rière en tant que chanteuse de jazz et de soul, se produisant avec de nombreux ensembles dans des clubs de jazz en Allemagne, au Chili et aux États-Unis. Elle a ensuite entrepris des études à la Musikhochschule de Trossingen en Alle-magne. Elle a fait ses débuts comme Lola/Cavalleria Rusticana et a ensuite chanté, entre autres, 1. Blumenmädchen/Parsifal et Prinzessin Mi/Das Land des Lächelns. Avec l’Orchestre philharmonique de Berlin, elle a chanté La Fée/Cendrillon.

    Natasha Young a d’abord étudié auprès de D’Ann Ricciolini, du Pr. Molden-hauer et d’Anika Köse (jazz), puis elle s’est perfectionnée auprès de Saverio

    Suarez-Ribaudo et Valérie Guillorit. Elle travaille actuellement avec Birgit Calm. Young a également étudié avec Kurt Widmer, Angelika Luz, Michael Temme, Matías Tosi, John Norris et Ulrich Pöhl.

    Natasha Young ne se produit pas seulement sur les plateaux lyriques, mais aussi en concert. Elle interprète des œuvres de musique de chambre et des compositions contemporaines originales, et participe à des comédies musicales. Young fait partie des Chœurs de la Radio de Stuttgart et de Silbersee [anciennement vocaallab].

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    “Rêveries est une expérience extrêmement brève, mais hautement recommandable. Le meilleur et le plus pur de ce que peut offrir le théâtre.”– KNACK.BE

    “Rêveries de LOD, a été un véritable succès.”– DE GENTENAAR

    “Papa, Maman, moi et nous est un analgésique pour âmes d’enfant. (…) un décor d’une merveil-leuse simplicité, particulièrement stimulant (…). Au moyen d’un langage visuel sensible et d’un texte concis mais crucial, Inne Goris parvient à rendre un thème complexe abordable et assimi-lable. Les projections silencieuses et absolument magnifiques du vidéaste Kurt d’Haeseleer sont d’une efficacité enchanteresse.”– DE MORGEN

    “Avec Muur, Goris prouve qu’elle est une créatrice de théâtre passée maître dans la pensée en image. “– CORPUS KUNSTKRITIEK

    “Muur est une œuvre à la fois brillante et intri-gante. Elle ne devrait pas manquer de succès par-tout où il existe un public désireux de porter la ré-flexion sur les mythes anciens et modernes.”– THE BRITISH THEATRE GUIDE

    “Après la représentation, plusieurs spectateurs sont encore restés pour s’imprégner de l’ambiance du moment. Je ne peux que conseiller cette représentation aux personnes dési-reuses de vivre une expérience théâtrale intense et impressionnante.”– BLOG NOORDERZON

    “Rigoureuse et précise, la forme de Hoog Gras (Hautes Herbes) entend explorer la fron-tière ténue qui sépare la victime du bourreau à travers des récits contemporains d’enfants soldats.”– LIBÉRATION

    “Hautes Herbes est un voyage théâtral intense et impressionnant.”– DE MORGEN

    LA PRESSE À PROPOS DU TRAVAIL DE INNE GORIS

    LA NEIGE

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    “J’aime faire des productions qui explorent des interprétations différentes de la logique classique. Ça ne serait pas la première fois que j’entends des enfants expliquer à leurs parents ce qu’ils ont vu et vécu pendant le spectacle. Les enfants partent d’une certaine curiosité, d’une feuille blanche. Ils ne sont pas encore ancrés dans notre manière de pen-ser. ”– INNE GORIS DANS DE STANDAARD, 13 FÉVRIER 2015

    “Depuis 2009, Inne Goris porte son regard dans plusieurs domaines, suite à sa connexion à la maison de production LOD. … Les spectacles de Goris contiennent toujours un cer-tain risque, quelque chose qui frotte, qui donne une sorte de couleur, de contrepartie au monde – en l’occurrence – parfait et blanc. Ce danger réside dans le caractère éphémère de cette fille de neige ; sa disparition déjà fixée dans son existence. Tout autour d’elle semble conscient du destin qui l’attend, sauf elle-même. Cela fait d’elle un personnage tragique. Et c’est ce qui transforme La Neige en une très belle peinture un peu triste.”– ***, THEATERKRANT.NL, 15 FÉVRIER 2015

    “Inne Goris n’a peut-être pas choisi cette fin heureuse qui caractérise tant de spectacles d’enfants, elle réussit quand même, à son habitude, à provoquer quelque chose dans la tête des enfants. Un enfant qui court pour voir dehors, plein d’espoir. Si, pendant cette heure de théâtre, la neige a tombé également sur la ville, ça raconte tout.”– DE GENTENAAR, 16 FÉVRIER 2015

    “Tout est possible et rien n’est certain, c’est le monde d’Inne Goris  … Ce qui rend le spec-tacle magnifique, c’est la combinaison du décor avec le jeu et la voix de Natasha Young (une composition de Thomas Smetryns dans laquelle les sons forment méticuleusement des mélodies aussi fines et fragiles que des flocons de neige). Vous vous sentez comme au beau milieu d’un bois féerique en hiver. … Cette création est une installation visuelle qui vous invite à flâner, à jouer et disparaitre dans cette blancheur immaculée…. La neige est encore une fois une confirmation du langage théâtral de Inne Goris,  riche et sombre, et qui reste gravé dans l’âme.” – FOCUS KNACK, 20 FÉVRIER 2015

    LA PRESSE SUR LA NEIGELA NEIGE

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    | LOD muziektheater |LOD théâtre musical est une maison de production gantoise. Une maison d’artistes dont les créations dans le domaine de l’opéra et du théâtre musical contemporains ont marqué le paysage artistique national et international depuis 25 ans. LOD s’organise autour des collaborations avec les compositeurs Kris Defoort, Dominique Pauwels, Jan Kuijken, Dick van der Harst, Daan Janssens et Thomas Smetryns et les metteurs en scène Josse de Pauw et Inne Goris. A leurs côtés, d’autres artistes s’associent à LOD au fil des saisons, Fabrice Murgia, Pieter de Buysser, Patrick Corillon, François Sarhan, Raven Ruëll et bien d’autres. Autour de ces artistes LOD encourage la création d’un répertoire ambitieux et novateur d’envergure internationale. Des productions comme The Woman who walked into doors et House of the sleeping beauties (Kris Defoort, Guy Cassiers), L’Ame des termites et Les pen-dus (Jan Kuijken, Josse de Pauw), Ghost Road (Dominique Pauwels, Fabrice Murgia), The house taken over (Katie Mitchell, Vasco Mendonça), An old monk (Josse de Pauw & Kris Defoort)… témoignent de la profusion et de l’excellence de propositions artistiques toutes orchestrées autour d’un lieu de création et d’une équipe de production dédiée au parcours des artistes. Les compositeurs de LOD sont appréciés pour leur approche contemporaine du théâtre musical. Leur travail est extrêmement hybride et difficile à catégoriser, mais toujours le résultat d’une recherche artistique poussée. Depuis 2011, LOD est chaque année invité à mettre l’accent sur ses artistes lors de festivals prestigieux en Europe. En 2013, le festival international de Manchester présente plusieurs créations de Inne Goris et Dominique Pauwels. LOD prépare également de nouvelles productions, notamment HUIS, la prochaine création de Josse de Pauw et Jan Kuijken qui sera présentée au festival d’Avignon en juillet 2014 – Madame Rainbow qui réunit Dominique Pauwels, Normand Chaurette, Denis Marleau et Stéphanie Jasmin dans un projet de coopération autour de Gand, Mons capitale culturelle 2015 et le Québec.

    | Silbersee (ex-VocaalLab) |Silbersee (ex-VocaalLab) fait de l’opéra corporel. Avec une vaste équipe plurifonctionelle, Silbersee crée du théâtre sensoriel et musical qui transporte, heurte, entraîne ou adou-cit. Romain Bisschoff, créateur de théâtre, chanteur et chef d’orchestre, met en place des collaborations artistiques entre des compositeurs, chorégraphes, chanteurs, comédiens et d’autres artistes issus du répertoire classique ou plutôt de la culture urbaine. Ainsi, Silbersee est un endroit qui favorise la rencontre entre les différentes disciplines, de toute provenance. Afin de susciter des sauts périlleux. Afin de provoquer des ondes de choc qui se rejoignent  finalement  toutes dans en un amalgame argenté. Silbersee est représenté sur un large éventail de scènes internationales, dans les théâtres aussi bien que dans les églises et les festivals (Oerol, Holland Festival).

    À PROPOS DE NOUSLA NEIGE

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    | Céline Broeckaert |Diffusion & relations externes

    [email protected]

    T + 32 9 266 11 31

    M + 32 486 56 96 50

    | Valérie Martino |Développement artistique & relations internationales

    [email protected]

    T +32 9 266 11 33

    M + 32 484 59 61 78

    | Marianne Cattoir |Presse & communication

    [email protected]

    T +32 9 266 11 39

    M +32 472 44 52 15

    | LOD muziektheater |Bijlokekaai 3

    B-9000, Gent

    +32 9 266 11 33

    [email protected]

    www.LOD.be

    CONTACTLA NEIGE