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formation | dossier OptionBio | Lundi 21 janvier 2008 | n° 393 14 L’utilisation des antivitamines K (AVK) requiert un suivi rigoureux de l’INR pour éviter un surdosage (risque hémorragique) ou un sous- dosage (risque de récidive thromboembolique). Procter & Gamble Pharmaceuticals proposent un assistant personnel d’aide à la prescription des AVK, de la taille d’une calculatrice. L es antivitamines K (AVK) sont les produits de référence pour traiter au-delà de 10 jours la maladie thrombo- embolique. La molécule la plus prescrite en France est la fluindione (Préviscan ® ). Les deux indications les plus fréquentes sont la fibrillation auriculaire (environ 450 000 patients traités), le traitement des thromboses veineuses profondes et la préven- tion des embolies pulmonaires (200 000 patients). L’utilisation des AVK requiert un suivi rigoureux de l’Interna- tional Normalized Ratio (INR) pour éviter un surdosage (risque hémorragique) ou un sous-dosage (risque de récidive thrombo- embolique), et une adaptation posologique soigneuse. En effet, ces deux risques (hémorragique et thromboembolique) sont étroitement liés au temps passé dans la fourchette thérapeu- tique. Or, selon de précédentes enquêtes 1,2 , l’INR est dans la zone cible moins de 50 % du temps et les contrôles biologiques sont peu rigoureux. Améliorer le suivi des patients traités par AVK En 2004, Procter & Gamble Pharmaceuticals avait mis à dispo- sition des médecins Vous n’AVK™, un logiciel d’aide à la pres- cription, fondé sur l’expertise des cliniques d’anticoagulants de Lariboisière (Paris, 75) et Toulouse (31). Les résultats d’une étude réalisée auprès de 790 médecins ayant suivi 4 000 patients ont montré le bénéfice de l’utilisation de ce logiciel, puisque le temps passé par les patients dans la zone thérapeutique était de 72 % avec le logiciel de suivi contre 58 % avec un suivi classique. Si l’impact potentiel de l’utilisation du logiciel en termes de morbi- mortalité était très significatif, son utilisation en réalité est restée insuffisante. Les principaux freins ont été identifiés comme étant la nécessité de son installation, sa non-disponibilité en dehors de la consultation et les nombreux items à renseigner. INR+™, un assistant personnel d’aide à la prescription, de la taille d’une calculatrice Aujourd’hui, un nouvel outil, INR+™, assistant personnel d’aide à la prescription, est mis à la disposition des médecins. Le principal intérêt de l’assistant personnel est sa disponibilité immédiate. Compte tenu de sa taille (il tient dans la poche) et de son autonomie, il est transportable en visite et à l’hôpital. Les données nécessaires sont simples et peu nombreuses : nom, âge, poids, phase du traitement (initiation ou entretien), zone thérapeutique, rythme de l’alternance (sur 2 ou 3 jours), posologie et INR. Il contient les mêmes algorithmes que le logiciel et il en garde les fonctions essentielles : il donne la posologie et la date du prochain contrôle, garde la possibilité de modifier la posolo- gie si nécessaire, prévient quand arrêter le traitement, envoie un message d’alerte et des conseils si l’INR est trop haut et conserve l’historique de 49 patients avec visualisation graphi- que des INR de chacun d’entre eux. Afin de gagner du temps d’utilisation par rapport au logiciel Vous n’AVK™, les informations suivantes ont été considérées par le médecin généraliste comme étant moins essentielles : les interactions médicamenteuses, la liste des INR en retard, les possibilités d’édition (calendrier, ordonnance) et la transmission des données. Un investissement de 3 minutes par patient pour éviter 1 900 décès par an Si tous les médecins français utilisaient INR+™, il a été estimé que 6 900 hémorragies et 1 900 décès pourraient être évités chaque année. INR+™ a été présenté à 230 médecins généralistes lors du dernier Médec (14-16 mars 2007) : 92 % ont été très ou plutôt satisfaits et ont souhaité en disposer. Aujourd’hui, 25 000 de ces outils sont disponibles. | CAROLE ÉMILE Biologiste, CH de Montfermeil (93) [email protected] Source Communications du Dr J.-P. Cambus et du Pr G. de Pouvourville, conférence de presse organisée par Procter & Gamble Pharmaceuticals, Paris, 17 octobre 2007. Notes 1. Afssaps 2000 et 2003. www.afssaps.sante.fr 2. Lecroart I, Sencey M, Dupouy Dupon C et al. Traitement anticoagulant au long cours par anti-vitamine K : Qualité de la prise en charge et suivi biologique en Aquitaine. Rev Prat. 2005 ; 682-83 : 235-8. INR+™, un nouvel assistant personnel d’aide à la prescription des AVK Comment se procurer INR+™ ? Pour vous procurer INR+™ sur simple demande en faxant une ordonnance à la société CIM : 01 40 13 96 16 (en précisant la nature de la demande). Chaque médecin recevra gratuitement la calculatrice INR+™ avec un numéro d’ap- pel. L’appel entraînera une prise de rendez-vous téléphonique pour une formation rapide à partir d’un cas clinique. Un numéro vert est également mis en place pour assurer la maintenance et les questions techniques vis-à-vis de l’outil. © DR © DR

INR+™, un nouvel assistant personnel d’aide à la prescription des AVK

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OptionBio | Lundi 21 janvier 2008 | n° 39314

L’utilisation des antivitamines K (AVK) requiert un suivi rigoureux de l’INR pour éviter un surdosage (risque hémorragique) ou un sous-dosage (risque de récidive thromboembolique). Procter & Gamble Pharmaceuticals proposent un assistant personnel d’aide à la prescription des AVK, de la taille d’une calculatrice.

Les antivitamines K (AVK) sont les produits de référence pour traiter au-delà de 10 jours la maladie thrombo-embolique. La molécule la plus prescrite en France est la

fluindione (Préviscan®). Les deux indications les plus fréquentes sont la fibrillation auriculaire (environ 450 000 patients traités), le traitement des thromboses veineuses profondes et la préven-tion des embolies pulmonaires (200 000 patients).L’utilisation des AVK requiert un suivi rigoureux de l’Interna-tional Normalized Ratio (INR) pour éviter un surdosage (risque hémorragique) ou un sous-dosage (risque de récidive thrombo-embolique), et une adaptation posologique soigneuse. En effet, ces deux risques (hémorragique et thromboembolique) sont étroitement liés au temps passé dans la fourchette thérapeu-tique. Or, selon de précédentes enquêtes1,2, l’INR est dans la zone cible moins de 50 % du temps et les contrôles biologiques sont peu rigoureux.

Améliorer le suivi des patients traités par AVKEn 2004, Procter & Gamble Pharmaceuticals avait mis à dispo-sition des médecins Vous n’AVK™, un logiciel d’aide à la pres-cription, fondé sur l’expertise des cliniques d’anticoagulants de Lariboisière (Paris, 75) et Toulouse (31).Les résultats d’une étude réalisée auprès de 790 médecins ayant suivi 4 000 patients ont montré le bénéfice de l’utilisation de ce logiciel, puisque le temps passé par les patients dans la zone thérapeutique était de 72 % avec le logiciel de suivi contre 58 % avec un suivi classique.Si l’impact potentiel de l’utilisation du logiciel en termes de morbi-mortalité était très significatif, son utilisation en réalité est restée insuffisante. Les principaux freins ont été identifiés comme étant la nécessité de son installation, sa non-disponibilité en dehors de la consultation et les nombreux items à renseigner.

INR+™, un assistant personnel d’aide à la prescription, de la taille d’une calculatriceAujourd’hui, un nouvel outil, INR+™, assistant personnel d’aide à la prescription, est mis à la disposition des médecins. Le principal intérêt de l’assistant personnel est sa disponibilité immédiate. Compte tenu de sa taille (il tient dans la poche) et de son autonomie, il est transportable en visite et à l’hôpital.

Les données nécessaires sont simples et peu nombreuses : nom, âge, poids, phase du traitement (initiation ou entretien), zone thérapeutique, rythme de l’alternance (sur 2 ou 3 jours), posologie et INR.Il contient les mêmes algorithmes que le logiciel et il en garde les fonctions essentielles : il donne la posologie et la date du prochain contrôle, garde la possibilité de modifier la posolo-gie si nécessaire, prévient quand arrêter le traitement, envoie un message d’alerte et des conseils si l’INR est trop haut et conserve l’historique de 49 patients avec visualisation graphi-que des INR de chacun d’entre eux.Afin de gagner du temps d’utilisation par rapport au logiciel Vous n’AVK™, les informations suivantes ont été considérées par le médecin généraliste comme étant moins essentielles : les interactions médicamenteuses, la liste des INR en retard, les possibilités d’édition (calendrier, ordonnance) et la transmission des données.

Un investissement de 3 minutes par patient pour éviter 1 900 décès par anSi tous les médecins français utilisaient INR+™, il a été estimé que 6 900 hémorragies et 1 900 décès pourraient être évités chaque année.INR+™ a été présenté à 230 médecins généralistes lors du dernier Médec (14-16 mars 2007) : 92 % ont été très ou plutôt satisfaits et ont souhaité en disposer. Aujourd’hui, 25 000 de ces outils sont disponibles. |

CAROLE ÉMILE

Biologiste, CH de Montfermeil (93)

[email protected]

SourceCommunications du Dr J.-P. Cambus et du Pr G. de Pouvourville, conférence de presse

organisée par Procter & Gamble Pharmaceuticals, Paris, 17 octobre 2007.

Notes1. Afssaps 2000 et 2003. www.afssaps.sante.fr

2. Lecroart I, Sencey M, Dupouy Dupon C et al. Traitement anticoagulant au long cours

par anti-vitamine K : Qualité de la prise en charge et suivi biologique en Aquitaine. Rev Prat. 2005 ; 682-83 : 235-8.

INR+™, un nouvel assistant personnel d’aide à la prescription des AVK

Comment se procurer INR+™ ?Pour vous procurer INR+™ sur simple demande en faxant une ordonnance à

la société CIM : 01 40 13 96 16 (en précisant la nature de la demande).

Chaque médecin recevra gratuitement la calculatrice INR+™ avec un numéro d’ap-

pel. L’appel entraînera une prise de rendez-vous téléphonique pour une formation

rapide à partir d’un cas clinique. Un numéro vert est également mis en place pour

assurer la maintenance et les questions techniques vis-à-vis de l’outil.

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