8/20/2019 Interaction Sociale Et Développement Cognitif

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Interaction sociale et développement cognitif

Interaction sociale et développement cognitif : trois orientations expérimentales.

-- accent sur les mécanismes d'actions des interaction sociale (études des systèmes d'interaction)imitation (cf. Winnykamen)conflit sociocognitif (structuraliste)déstabilisation (les représentations et des procédures) et contrôle social (procédural)

-- accent sur le des significations et pratiques sociales relatives la nature de problèmes ! marquage social

  sc"éma pragmatique de raisonnementau# conte#tes de résolution ! notion de contrat (règles e#plicites et souvent implicites)

  notion de mode d'insertion sociale ($% %onteil)

-- relations (positives négatives) et développement cognitif (formes spécifiques de gestion cognitive de la t&c"e)il e#iste une "istoire relationnelle entre les interactants essaie "istoire va que *lain yeu# de l'e#périmentateur les propriétéscognitives. +'est toute la dimension relationnelle d'affinités (cf. +"ristiane ,orsana) qui favoriserait encore plus la performance.

 I Intérêts et limites de la thèse du conflit sociocognitif.

iaget après avoir pensé le social comme une énergie et non comme causal déconsidère ce facteur par rapport la logique desactions il y a une primauté des opérations sur le coopération avec les pairs.%ugny erret-+lermont et oise développe la t"èse du conflit sociocognitive pour étayer un développement social del'intelligence en /0. ,i le social 1oue un rôle on doit pouvoir mettre en évidence une accélération de la construction des structuresopératoires de iaget. 2#périence de la non conservation les enfants ayant agi avec autrui passé le niveau conservant.

3e conflit sociocognitif est un conflit interindividuel né de la présence de 4 réponses incompatibles fournies par les partenairesqui provoquent un déséquilibre intra individuel. ,eul le dépassement de ce déséquilibre cognitives interindividuelles par lacoordination des perspectives des partenaires qui permet le dépassement qui doit 5tre motivé .des déséquilibres intraindividuel.

+ritiques !

-- le fait de travailler deu# provoquent un double déséquilibre et le dépassement de ce déséquilibre se fait par la coordinationdes perspectives individuelles 6-- la t"éorie du conflit sociocognitif postule son e#istence un moment donné mais ne détaille pas ce moment aucuneinformation sur le travail en commun la coordination.

3e courant procédural proposé par %ic"el 7illy s'oppose cette perspective structuraliste du courant de psyc"ologie socialegénétique (oise etc.). +'est le courant de mécanismes psyc"osociau# des constructions et fonctionnements cognitifs.3'acteur du conflit sociocognitif est étudié sous un aspect procédural en s'attac"ant la p"ase d'interaction entre partenaires partir de diverses activités de résolution de problèmes. 8l n'y a pas de volonté de construire un modèle unitaire de l'intelligenceles travau# se placent dans une démarc"e o9 on essaie d'identifier les catégories de problèmes.3a t"èse de 7illy et col. élargie les propositions e#plicatives initiales en montrant l'importance de la déstabilisation dereprésentations de la t&c"e et des procédures de résolution au cours de la co-résolution et non pas uniquement sur les résultatsobtenus et d'autre part le contrôle social des partenaires qui prend différentes formes (formulation démarc"e de vérification

contestation etc.).3es c"erc"eurs ont montré l'importance de la déstabilisation au moment m5me de la construction de la réponse. 3esperformances se meilleurs lorsque les enfants sont contraints au moment o9 ils font les c"oses de confronter leurs réponses.3'activité de contrôle est aussi très importante et de fait 1oué un rôle prépondérant on constate actuellement difficilement uneapproc"e t"éorique mais on peut avoir un effort un co:t intellectuel plus important dans l'interaction.

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II le rôle des significations

3e marquage social (oiseionne %ugny /;)notion pour e#pliquer la réussite des enfants des t&c"es reposant sur des normes des règles ou des conventions sociales.evant une telle situation de raisonnement l'enfant produit une réponse correcte parce qu'il respecte une règle sociale connuealors qu'il est cognitivement incapable de réseau# cette t&c"e si elle n'est pas marquée socialement.

our les structuralistes les progrès sont dus au marquage social. 8l suppose qu'il a introduit un conflit de réponse c"e<l'enfant ! entre ses connaissances sociales et ses structures cognitives. 3e conflit reste sociocognitif parce que suppose laconfrontation de deu# réponses incompatibles de d'un état caractère social. +'est le dépassement de ce type de réponses qui faitévoluer.

our les procédurau# l'idée ! protestant de deu# modes de résolution et contestée car rien ne atteste. 8l suppose plutôtque le su1et mobilisé une connaissance sociale que lui rappelle la t&c"e et qui lui permet de résoudre économiquement leproblème. =ne certaine conduite sociale peut devenir un outil cognitif suffisant pour pallier la non- conservation. ans lesannées /> on considérait la logique que la pensée équivalente la logique standard logique que les propositions ce qui est peude place au# conte#tes l'environnement le social. e ce point de vue on minimise avant nombre d'"orreurs quotidiennes ainsique les différences interindividuels. epuis on s'intéresse de plus en plus "aut biais de raisonnement.? l'origine de ses démarc"es la sélection de quatre cartes de Wason en @ABB dans la réussite dépend de la capacité trouverun cas falsifiant de la règle.

=ne "ypot"èse parmi les autres pour e#pliquer ce p"énomène est l'élaboration de sc"émas pragmatiques deraisonnement (+"eng et Colyoak ;0) ! les gens résonnent souvent en utilisant ni règles de référence synta#ique (règles

formelles) ni le souvenir d'e#périences spécifiques. Du au contraire il raisonne en utilisant des structures abstraites deconnaissances élaborées partir des e#périences de la vie quotidienne ! obligations autorisation cause. ! structures deconnaissances sont appelées sc"émas pragmatiques de raisonnement. +'est un ensemble de règles généralisées sensibles au#conte#tes et dépendants d'un but atteindre.

7irotto et l'e#périence des abeilles !;; ! 3es enfants pré-formels sont capables de raisonnement déductif social règle est interprétable comme une permission.3orsque le conte#te et la règle ne sont pas familiers au# enfants cela rend difficile la t"èse selon laquelle le résultat sont dus leur e#périences.;A ! modifier la consigne ! dans la règle l'e#périmentateur e#plique que 3aroc"e est une

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H. 2nvisager d'autres formes relationnelles ! que celle de la dépendance maItreJélève qui ne doit pas aboutir l'élimination decette configuration interactionnelle (l'intervention d'un e#pert d'eu#-m5mes nécessaires pour la constitution de certains savoirsépistémiques). +e type de proposition devrait faire réfléc"ir sur ce que et l'acte éducatif ! i l n'est plus décrit comme unenseignement direct mais comme un dialogue entre deu# personnes avec des motivations différentes.

E. 3e travail en dyade ! nous faire l'ob1et d'un intér5t particulier par rapport au travail de groupe. Kaire travailler les enfants despermet 5tre davantage capables d'évaluer le développement

0. 3a constitution d'une dyade de travail ! sur la base des relations positives partagées pourrait permettre une plus grandeefficacité des élèves dans les activités de résolution de problèmes. 3a ma1orité de nos activités au quotidien se font deu# outrois. 2t seulement 4 L d'entre elles se font en ce regroupement cinq ou plus. (Dn parle de notion de groupe partir de H M degroupe restreint ;) .3es dyade sont plus faciles gérer en ce qui concerne production.évaluation-- un a1ustement relationnel ! quand on travaille plusieurs avec quelqu'un que l'on apprécie on entrevit dans le vif du su1et. 3arégulation affective et fondamentale dans les relations en dyade.-- conne#ion entre capacité cognitive et relation sociale ! Cartup les fonctions cognitives qui sont les plus reliés relation socialesont les régulations de l'action c'est--dire la capacité de contrôle d'organisation et de vérification (capacité e#écutivemétacognitives). Dn apprend dans l'organisation sociale se maItriser... uis on intègre intériorise ces mécanismes et on amoins besoin des autres.

I le poids du social dans la construction de la pensée

pourquoi étudier la conversation paraIt intéressant pour étudier le développement de la pensée 63a conversation ce sont toutes les situations d'élocution. 3a propriété d'apprendre dans la conversation !-- c'est une activité qui n'est pas prévisible. 3e parler-ensemble produit quelque c"ose d'inédit. 3e sens produit n'a appartient aucun des annonciateurs il est introduit émergeant de leurs relations . +ela est rendu possible parce que la conversation estfondée sur des contraintes p"énoménales.-- se compose pas pas et de manière distribuée entre les interlocuteurs-- ne repose pas sur la vérité des états de c"oses dont on parle mais sur le degré de vérité que l'on attribue relations mutuellesénoncées. +'est pourquoi d'après Nrognon (AHA/ AA4>>>) la conversation peut 5tre conOue comme un prototype de la gestionde l'intercompré"ension des cognitions et de la co-construction des représentations

Dn ne sait pas encore clairement décrire et e#pliquer l'émergence de nouveauté les représentations sont au sein de ladynamique sociale et cognitive au niveau du travail collectif. Dn sait que dans certaines conditions travailler et de donne demeilleurs progrès que celle mais comment les nouvelles pensées se construisent émergent dans l'interaction. 8l faudrait montrerla naissance de nouvelles pensées quand on travaille c"erc"er comment Oa marc"e.+omment décrire et e#pliquer l'appropriation individuelle de ses nouvelles représentations élaborées collectivement 6 3'idéequ'une fois qu'on est capable de montrer cela comment l'individu privatise cette nouvelle idée 6

8l faut prendre en compte ! les contraintes des t&c"es le niveau de fonctionnement cognitif individuel le potentiel sociocognitif dela dyade de la parent"èse partir des procédures de résolution mais aussi partir de communication verbale ensemble lamanière dont les gens se parlent quand ils sont ensemble ! formulation de consigne nature des éc"anges).

omaine de la pragmatique ! comment les adultes se parlent ou parle un enfant.ire c'est faire. Dn ne se contente pas de décrire le monde quand on parle mais on a un but social pour tenter d'agir sur son

partenaire. +'est l'idée selon laquelle travailler et de va obliger les partenaires coordonner leurs actions pour aboutir uneréponse supérieure celle obtenue seule. 3a coordination des actions la coordinations interindividuelles des actions etl'énonciation (considérée comme une action gr&ce la pragmatique fait partie de processus de résolution problème). Dnaccorde de plus en plus d'importance l'étude de la conversation pour essayer de comprendre comment se développe lapensée.

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