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CFC INTERACTIVE MEDIA DESIGNER CFC Jeux de stratégie pour smartphone, sites Internet de festivals et de groupes de musique, menus d’auto- mates à billets, forums en ligne, etc.: tous ces moyens de commu- nication numériques interactifs sont la spécialité des Interactive Media Designers (IMD). Ces pro- fessionnels manient des images, des textes, des fichiers audio, des vidéos et des animations, qu’ils retravaillent ou produisent eux-mêmes. Ils définissent la place et la taille de photos, de films et d’éléments graphiques, leur assignent des fonctions et développent des interfaces convi- viales en termes d’utilisation. Ils s’assurent que les contenus s’affichent correctement d’un appareil à un autre (smartphone, ordinateur, tablette, etc.). Les IMD produisent également de courtes bandes-annonces et rendent les entreprises visibles sur les médias sociaux. Cette profession exige de la créativité et une bonne maîtrise technique. Les IMD travaillent partout où sont développés et exploités les médias numériques: dans des agences web ou de publi- cité, dans des ateliers graphiques, à la radio ou à la télévision, ainsi que dans les services de communi- cation de grandes entreprises.

INTERACTIVE MEDIA DESIGNER CFC CFC · 2020-06-03 · discussions. Les Interactive Media Designers savent quels éléments graphiques et quels langages utiliser à ces fins. Je m’intéresse

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CFCINTERACTIVE MEDIA DESIGNER CFC

Jeux de stratégie pour smartphone,

sites Internet de festivals et de

groupes de musique, menus d’auto-

mates à billets, forums en ligne,

etc.: tous ces moyens de commu-

nication numériques interactifs

sont la spécialité des Interactive

Media Designers (IMD). Ces pro-

fessionnels manient des images,

des textes, des fichiers audio,

des vidéos et des animations,

qu’ils retravaillent ou produisent

eux-mêmes. Ils définissent la

place et la taille de photos, de

films et d’éléments graphiques,

leur assignent des fonctions et

développent des interfaces convi-

viales en termes d’utilisation.

Ils s’assurent que les contenus

s’affichent correctement d’un

appareil à un autre (smartphone,

ordinateur, tablette, etc.). Les IMD

produisent également de courtes

bandes-annonces et rendent les

entreprises visibles sur les médias

sociaux. Cette profession exige de

la créativité et une bonne maîtrise

technique. Les IMD travaillent

partout où sont développés et

exploités les médias numériques:

dans des agences web ou de publi-

cité, dans des ateliers graphiques,

à la radio ou à la télévision, ainsi

que dans les services de communi-

cation de grandes entreprises.

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Port

rait Créative, douée en graphisme,

à l’aise avec l’ordinateur, ouverte aux nouveautés: Pascale Amez possède toutes les qualités pour se sentir comme un poisson dans l’eau dans sa formation d’Interactive Media Designer.

Pascale Amez partage un grand bureau open space avec une vingtaine d’autres personnes. Elle travaille dans une agence de publicité et de communication, qui emploie quelque 50 collaborateurs sur deux sites. L’entreprise propose toutes sortes de solutions publici-taires et de communication, numériques et imprimées. Pascale Amez s’occupe principale-ment de design web.

Images vectorielles et typographieEn ce moment, l’apprentie retravaille le logo d’un client afin de l’améliorer. Il s’agit d’une image vectorielle. De tels éléments graphiques ne sont pas composés de pixels comme les images classiques, mais sont struc-turés à partir de lignes, de formes et de sur-faces. «L’avantage, c’est qu’on peut les afficher sans problème dans toutes les tailles, alors

qu’avec les pixels, il faut toujours adapter la résolution», explique la jeune femme. Elle s’occupe aussi beaucoup de typographie, autrement dit de graphisme avec des polices et des caractères. Pascale Amez peut déjà participer à l’éla-boration de maquettes pour des projets de design web, ce qui lui plaît beaucoup. «Mais il me reste encore beaucoup à apprendre pour maîtriser le logiciel de conception»,

précise-t-elle. «En tant qu’apprentie, j’exécute aussi des mandats internes, comme la réali-sation de dépliants ou la décoration de notre hall d’entrée. Je cherche de belles photos de l’entreprise ou réalise moi-même les prises de vue. Je les place ensuite dans des cadres de toutes les tailles possibles et les arrange de manière harmonieuse.»

Seule ou avec ses collèguesPascale Amez passe beaucoup de temps devant l’ordinateur, mais pas ses journées entières non plus. «Je commence souvent par élaborer mes propositions sur papier. A cela s’ajoutent des discussions et des séances avec mes collègues.» Même si l’apprentie effec-tue ses tâches de manière autonome, l’esprit d’équipe est important dans son métier. «Un projet réunit toujours plusieurs personnes, par exemple des rédacteurs, des designers et des développeurs. Nous discutons et échangeons beaucoup ensemble.» Les col-laborateurs disposent pour cela d’une salle de séance agréablement aménagée, avec des sofas de fabrication maison. Cette pièce comprend aussi des ordinateurs portables, des tablettes et des smartphones de dernière génération afin que les projets développés puissent être testés en détail et présentés aux clients.

Bases de programmationPascale Amez ne s’intéresse pas uniquement à l’aspect créatif, mais aussi au côté infor-matique de sa profession. «Lors d’un cours interentreprises, nous avons programmé un portfolio avec HTML et CSS – les outils de base pour les différents types de sites Inter-net. J’ai trouvé ça passionnant.» L’intérêt pour la nouveauté est capital dans son métier: «On n’aurait aucune chance sans cela, car les outils et les appareils évoluent extrêmement vite», souligne la jeune femme.Passionnée par la photographie, Pascale Amez se verrait bien concilier cette activité avec son travail d’Interactive Media Designer.

Dans l’univers du design numérique

Pascale Amez, 21 ans

Interactive Media Designer en 1re année de formation

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Port

rait Sepehr Milani a toujours été

attiré par la photo, la vidéo et le graphisme. «J’ai choisi la formation d’Interactive Media Designer afin de pouvoir toucher à plusieurs médias», explique- t-il. «Pour entrer à l’école de métiers, j’ai dû présenter des créations personnelles et passer un test d’aptitudes — je m’y suis pris un an à l’avance pour être sûr de réussir!»

Il est 9h, un coup de gong retentit dans le bureau d’une agence web lausannoise: c’est l’heure du briefing quotidien! Une dizaine de personnes se regroupe face à un grand panneau couvert de post-it. Les projets en cours, représentés par des tickets de couleur classés dans différentes colonnes selon leur stade d’avancement, sont rapidement passés en revue. Aujourd’hui, Sepehr Milani doit impérativement terminer une maquette pour le site Internet d’une fiduciaire, en vue de sa présentation au client le lendemain matin.

Spécialiste en webdesignLe jeune homme participe à la création de sites web pour toutes sortes de clients: agences immobilières, assurances, bureaux d’architectes ou d’avocats, commerces en ligne, etc. «J’interviens à l’étape du design», précise-t-il. «En amont, un collègue définit le wireframe, c’est-à-dire la structure de base du futur site. Après moi, le projet passe chez un développeur front-end, qui code les infor-mations, puis chez un développeur back-end, qui assure toute la technique pour que le site fonctionne en ligne. Le client est impliqué du début à la fin, il y a donc de nombreux allers et retours qui se font.»

Définir une identité visuelleA l’aide du logiciel Adobe Illustrator, Sepehr Milani élabore des maquettes pour les diffé-rents types de pages qui constitueront le site:

page d’accueil, de contenu, de contact, etc. «Je définis précisément l’apparence visuelle du site, sous forme d’images statiques qui serviront de base au codage», explique l’Interactive Media Designer. «Je ne m’occupe pas du codage, mais j’en ai fait durant ma formation et je peux donc évaluer les contraintes techniques pour le développe-ment», précise le jeune homme.De nombreux éléments entrent en ligne de compte pour concevoir le design d’un site: les couleurs, la typographie, les images... «Rien

que pour l’écriture, je travaille avec une base de données comprenant 10 951 polices diffé-rentes», relève Sepehr Milani. «Parfois, nous devons créer une identité visuelle de toutes pièces; d’autres fois, nous avons une charte graphique à respecter, avec des couleurs ou des polices imposées.» Il faut aussi veiller à faciliter l’expérience utilisateur (ou user experience): pour qu’on comprenne qu’on peut cliquer sur un bouton, celui-ci doit par exemple changer de couleur lorsque le cur-seur de la souris passe dessus.«De nos jours, il est indispensable de prévoir une version mobile pour chaque site», ajoute le webdesigner. L’agence possède ainsi toute une série de smartphones et de tablettes, pour tester le comportement des pages sur différents appareils.

Toujours rester à jourEn ce moment, Sepehr Milani se familia-rise avec un nouveau logiciel de webdesign, Sketch. «Pour connaître les dernières ten-dances, je lis des blogs, des newsletters ou des articles», précise-t-il. «Dernièrement, j’ai assisté à une conférence de quatre jours à Berlin sur le design et les nouvelles techno-logies. Comme nos serveurs sont accessibles de partout, j’ai pu avancer sur mes projets en parallèle. C’est un autre avantage de mon métier: la liberté de pouvoir travailler à distance!»

Entre créativité et innovation technique

Sepehr Milani, 23 ans

Interactive Media Designer

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Pers

pect

ives

Les applications, sites Internet, interfaces utilisateurs, réseaux sociaux et forums n’ont aucun secret pour les Interactive Media Desi-gners (IMD). Ces professionnels élaborent des concepts pour des moyens de communication numériques, les développent et les testent avant de les mettre en ligne. Ils produisent également des bandes-annonces, prennent des photos, créent des animations 3D et rédi-gent de brefs textes pour des sites Internet et des applications. Les IMD doivent être doués sur le plan de la technique et du graphisme. A l’aise avec l’ordinateur, ils maîtrisent le langage HTML, les bases de données et les programmes usuels de traitement d’images. Ils sont également à l’aise dans l’utilisation des appareils photo et des caméras.

Débouchés favorablesChaque année, quelque 130 jeunes – filles et garçons à égalité – entament un appren-tissage d’IMD. Plus d’une centaine d’entre eux viennent de Suisse romande. Dans cette région, la profession jouit d’une longue tradi-tion (sous l’ancien nom de concepteur-trice en multimédia), en particulier dans les écoles de métiers, qui forment plus de 90 personnes par an. En Suisse alémanique, tous les apprentis sont formés dans le système dual (pratique en entreprise, théorie à l’école professionnelle et lors de cours interentreprises). Le nombre de places d’apprentissage augmente outre-

Sarine, où la profession s’étend de plus en plus. En Suisse romande, l’offre de places de formation reste stable. Face au grand nombre de candidats, les écoles de métiers recourent à des concours d’entrée.Les IMD travaillent pour le compte d’agences de communication ou de publicité, d’agences web, d’ateliers de graphisme, à la radio ou à la télévision, ainsi que dans les services de communication de grandes entreprises. Ils passent beaucoup de temps devant leur ordinateur, mais participent aussi souvent à des réunions et ont des rendez-vous avec les clients. Ces spécialistes sont recherchés. En Suisse alémanique en particulier, on manque de professionnels spécialisés dans le déve-loppement et la création de médias interac-tifs. Les produits développés par les IMD et les outils qu’ils utilisent évoluent très rapi-dement. Dans ce métier, il faut donc être prêt à s’adapter en permanence aux nouveautés techniques.

Esprit d’équipeLes IMD travaillent en étroite collaboration avec les clients, les spécialistes en communi-cation et en marketing, les informaticiens et les développeurs. Ils fournissent régulière-ment des informations sur l’état du projet, dis-cutent de différentes variantes, prennent note des propositions d’amélioration et expliquent le fonctionnement des applications.

Les IMD disposent d’une large palette de for-mations continues à tous les niveaux, princi-palement dans le domaine de la création et de la conception, mais aussi aux niveaux tech-nique et informatique.

Spécialistes des médias numériques

La profession d’Interactive Media Designer CFC présente des points communs avec d’autres métiers. En quoi se distingue-t-elle cependant?Les IMD sont des spécialistes du domaine interactif et numérique. Contrairement à eux, les médiama-ticiens et médiamaticiennes CFC s’occupent aussi d’imprimés, de présentations, de documentations, par exemple pour des événements. Ils ne sont pas spécialisés en gra-phisme, mais assistent les spécia-listes de la vente, du marketing et de la communication. Les polygraphes CFC sont, à l’instar des IMD, respon-sables de l’élaboration de médias. Ils s’occupent cependant aussi de médias imprimés, dont ils réalisent la mise en page et qu’ils préparent pour l’impression. Le travail des IMD et des polygraphes se fonde sur celui des graphistes CFC: ces derniers créent des logos, des affiches ou des polices d’écriture et conçoivent les supports visuels pour les médias imprimés ou les sites Internet.

Professions apparentées

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Qualité

s re

quis

es

Interactive Media Designer — un métier pour moi?

Quelques repères pour faire le point.

J’ai un certain sens artistique La profession d’Interactive Media Designer est avant tout une profession créative. Le sens des formes et des couleurs ainsi qu’une excellente capacité de représen- tation spatiale constituent des aptitudes essentielles.

Je suis à l’aise avec la technique Ces professionnels travaillent avec des logiciels complexes et utilisent parfois des langages de program-mation. Ils savent non seulement à quoi devraient ressembler des sites Internet, des applications ou des interfaces utilisateurs, mais aussi comment ceux-ci sont structurés et comment ils fonctionnent.

J’ai le sens de la communication Les sites Internet et les applications visent à transmettre des messages, à diffuser des offres et à susciter des discussions. Les Interactive Media Designers savent quels éléments graphiques et quels langages utiliser à ces fins.

Je m’intéresse à toutes les nouveautés Le monde numérique, interactif et connecté évolue à toute vitesse. Les mises à jour se succèdent, les outils et les tendances changent parfois de mois en mois. Les IMD doivent pouvoir suivre ce rythme et faire preuve en tout temps de curiosité pour les nouvelles technologies.

J’aime utiliser l’ordinateur et les nouveaux médias S’il leur arrive de collaborer avec d’autres professionnels ou de rencontrer des clients, les IMD travaillent la plupart du temps seuls devant leur ordinateur. Les médias sociaux en particulier jouent un rôle important dans leurs projets.

IMPRESSUM

1re édition 2015 © CSFO 2015, Berne. Tous droits réservés.

Edition: Centre suisse de services Formation professionnelle | orientation professionnelle, universitaire et de carrière CSFO CSFO Editions, www.csfo.ch, [email protected]

Direction du projet: Heinz Staufer, Jean-Noël Cornaz, CSFO Enquête et rédaction: Peter Kraft, Fanny Mülhauser, CSFO Traduction: Catherine Natalizia, Schliern b. Köniz Relecture: Roger Ammann, viscom; Marianne Gattiker, Saint-Aubin-Sauges Photos: Maurice Grünig, Zurich; Thierry Porchet, Yverdon-les-Bains Graphisme: Viviane Wälchli, Zurich Réalisation: Roland Müller, CSFO Impression: Haller + Jenzer AG, Berthoud

Diffusion, service client: CSFO Distribution, Industriestrasse 1, 3052 Zollikofen Tél. 0848 999 002, Fax +41 (0)31 320 29 38, [email protected], www.shop.csfo.ch

N° d’article: FE2-3213 (1 exemplaire), FB2-3213 (paquet de 50 exemplaires) Ce dépliant est également disponible en allemand.

Nous remercions toutes les personnes et les entreprises qui ont participé à l’élaboration de ce document. Produit avec le soutien du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation SEFRI.

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Formation professionnelle initialeLa formation d’Interactive Media Designer est accessible dès la fin de la scolarité obligatoire. Elle s’acquiert par un apprentissage en entreprise ou en école de métiers.

Durée: 4 ans. Lorsque la formation se déroule en école, la durée dépend de la formation préalable du candidat ou de la candidate (de 3 à 4 ans).

Titre obtenu: certificat fédéral de capacité (CFC) d’Interactive Media Designer.

Formation en entreprise (système dual)

Formation pratique: dans une entreprise (3 à 4 jours par semaine).

Formation théorique: à l’école professionnelle (1 à 2 jours par semaine).

Cours interentreprises: 20 jours répartis sur 3 ans.

Branches professionnelles: préparation de projets; développement de concepts; élaboration du design; utilisation de l’anglais technique; sécurité au travail, protection de la santé et de l’environnement.

Formation en école de métiers

Formation pratique et théorique: en école à plein temps. En Suisse romande, possibilité de se former à Fribourg, Genève, La Chaux-de-Fonds et Lausanne. Pour plus de détails, voir www.orientation.ch/formations.

Maturité professionnelleEn fonction des résultats scolaires, il est possible d’obtenir une maturité professionnelle pendant ou après la formation initiale, selon des modalités variables d’un canton à l’autre. La maturité professionnelle permet d’accéder aux études dans une haute école spécialisée (HES) en principe sans examen, selon la filière choisie et les places disponibles.

Formation continue, perfectionnement• Divers cours dispensés par des écoles privées ou

publiques (multimédia, web, infographie, animation, etc.)

• Brevet fédéral de typographiste pour la communication visuelle

• Diplôme fédéral de Web Project Manager

• Diplôme de designer ES en communication visuelle

• Bachelor of Arts HES en communication visuelle

• Bachelor of Science HES en ingénierie des médias

En savoir pluswww.orientation.ch, portail suisse de l’orientation professionnelle, universitaire et de carrière

www.simd.ch, association Swiss Interactive Media Design

Form

ati

on, perf

ect

ionnement

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En images

Discuter des projetsLes Interactive Media Designers réalisent leurs projets au sein d’une équipe de professionnels et travaillent en étroite collaboration avec les clients.

Planifier et esquisserC’est souvent sur papier que prend forme le design des moyens de communication numériques. Les IMD dessinent des ébauches à main levée.

Travailler avec des imagesLes éléments graphiques et les photos occupent une place centrale dans les médias numériques. Les IMD créent, traitent et positionnent ces données.

Créer des fichiers audio et vidéoCes professionnels exploitent avec efficacité les fichiers audio et vidéo, devenus incontournables sur les sites Internet et dans les applications.

Elaborer des textesL’information écrite reste importante dans le multi-média. Il s’agit de rédiger des textes attractifs et de les mettre en forme selon les règles typographiques.

Suivre l’évolution techniqueLes outils des IMD évoluent rapidement. Il faut donc suivre attentivement les dernières tendances, afin de réaliser des produits toujours actuels.

Former les clientsLa gestion des interfaces développées nécessite un certain savoir-faire. Les IMD veillent à trans- mettre toutes les informations utiles aux clients.

Tester et corrigerTout ne marche pas du premier coup. Les IMD testent leurs produits avec précision et les améliorent lorsqu’ils ne fonctionnent pas de manière optimale.

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Poin

ts d

e v

ue

«Trois activités m’occupent sur le plan professionnel: mon emploi de conseiller web et de responsable régional dans une agence, mon mandat de responsable des cours inter- entreprises pour la formation initiale des Interactive Media Designers, et mes études de designer en communication visuelle. Dans le cadre de cette formation supérieure, on nous apprend à définir des solutions numériques efficientes, à les concevoir et finalement à les présenter aux clients. Ces connaissances me sont très utiles dans mon emploi. Je gère les projets de nos clients – principalement des PME – de A à Z. Je me rends notamment chez les clients pour présenter mes concepts, pro-jets et solutions et discuter avec eux de leurs besoins et préférences. Je suis donc souvent en déplacement pour des séances. C’est un complément intéressant au travail sur l’ordi- nateur, qui mobilise d’autres compétences. Avec les clients, il faut avant tout faire preuve

Créer, enseigner, étudier

d’assurance, savoir communiquer et avoir le sens des affaires. Pour le reste, je travaille souvent depuis chez moi. Au cours d’un projet, je ne contacte en principe notre cen-trale que lorsque j’ai besoin de soutien, par exemple d’un développeur. J’aime également beaucoup enseigner lors des cours inter- entreprises. Mon collègue et moi sommes relativement libres dans la préparation. Les jeunes assimilent très bien notre programme – peut-être aussi parce que nous nous adap-tons au niveau de connaissances de chacun.»

«Après avoir travaillé deux ans pour une entreprise spécialisée dans les films promotionnels et institutionnels, je me suis mise à mon compte. Je réalise principalement des films pour des entreprises ou des événe-ments. Je m’occupe autant du tournage que de la préparation (budget, planification, scénari-sation, etc.) et de la postproduction (montage des images, corrections colorimétriques et mixage son). Dernièrement, j’ai été chargée de la communication vidéo du Caprices Festival. Avant l’événement, j’ai dû réaliser des teasers pour différents canaux (TV, web, etc.). Puis j’ai constitué deux équipes, avec lesquelles j’ai réalisé des interviews et pris des images lors des concerts dans le but de publier chaque jour des portraits d’artistes sur le site du festival et sur les réseaux

Derrière la caméra

sociaux. J’ai dû établir un planning serré: entre les captations live, les interviews et le montage, nous avions très peu de temps! Selon les mandats, il m’arrive aussi d’être engagée comme simple camerawoman pour compléter une équipe. Je me suis beaucoup formée par moi-même, en visionnant des tutoriaux ou en lisant des revues spéciali-sées. J’ai dû investir beaucoup d’argent pour mon matériel de base: caméras, trépieds, micros, etc. Je recours aussi à la location si j’ai besoin de matériel plus spécifique. J’adore les tournages, qui me font rencontrer toutes sortes de gens. Mais ce que je préfère, c’est la postproduction: mon rêve serait de réaliser des génériques de films et de séries TV!»

Mina De Nuccio, 30 ans, réalisatrice en audiovisuel indépendante

«Ma tâche principale consiste à concevoir et à élaborer le design d’applica-tions complexes en ligne. Jusqu’à il y a sept ans, j’ai exercé cette activité en tant qu’in-dépendant. Aujourd’hui, je travaille chez un grand fournisseur de solutions web en Suisse alémanique. La gamme des produits dont je suis responsable est vaste: cela va des appli-cations pour smartphones à des interfaces techniquement exigeantes pour des magasins en ligne ou pour des plateformes d’e-banking. Dans le cadre de ces projets, je me consacre avant tout au design, mais je ne le fais pas

Elaborer des solutions complexes

tout seul dans mon coin. Dès le début, je col-labore étroitement avec les développeurs et avec les clients. Notre équipe se réunit donc fréquemment pour élaborer les meilleures solutions possibles. Je me rends aussi assez souvent chez les clients pour leur présen-ter l’état d’avancement du projet et leur demander leur avis. En tant que Senior Art Director, je suis également responsable de l’assurance qualité et du transfert de savoir. Je peux par exemple organiser une tournée sur nos six sites en Suisse et à l’étranger pour faire connaître aux autres employés un nouvel outil important. C’est capital, car dans cette branche l’entreprise tout entière doit en permanence suivre l’évolution technique. Je suis aussi très attaché à l’encouragement de la relève: je forme nos apprentis et j’en-seigne à l’Ecole supérieure d’arts appliqués et de design de Saint-Gall.»

Alex Huldi, 46 ans, Senior Art Director

Kilian Sonnentrücker, 28 ans, Interaction Designer et responsable régional

© 1re édition 2015, CSFO, BerneSWISSDOC 0.814.7.0