SEPT. 2018

CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR VOTRE CINÉMA

INTERVIEW ÉVÉNEMENTJacques Audiard pour le film Les Frères Sisters

LE MARATHON HARRY POTTER À ne pas manquer dans vos Cinémas CGR !

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ACHETER VOS BILLETSEN LIGNE NE RELÈVE PLUSDE LA MISSION IMPOSSIBLE

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Sommaire

Chers spectateurs CGR,Vous avez été nombreux à profiter de l’été dans nos cinémas pour découvrir des films qui ont créé l’événement comme Mission Impossible Fallout, qui a caracolé en tête du box-office et que vous avez pu vivre en immersion LightVibes® en exclusivité mondiale dans les salles ICE by CGR, le premier réseau de salles premium de France.Dans ce nouveau numéro d’AVANT-SÉANCE, une interview exceptionnelle du talentueux réalisateur Jacques Audiard pour le très attendu Les Frères Sisters avec un cast d’acteurs impressionnants : Joaquin Phoenix, John C. Reilly et Jake Gyllenhaal entre autres. A découvrir dès le 19 septembre !Votre cinéma CGR est le lieu d’événements tout au long de l’année. Vous ne manquerez donc pas le marathon Harry Potter les samedi 15 et dimanche 16 septembre prochains pour revivre avec ferveur la saga de légende, annonciatrice du très attendu nouveau volet des « Animaux Fantastiques ». Renseignez-vous vite sur CGRcinemas.fr ou aux caisses de votre cinéma.En couverture, l’annonce du prochain FESTIVAL D’AVANT-PREMIÈRES CGR – TELECÂBLE SAT HEBDO en partenariat avec OCS, du 2 au 8 octobre. Pour cette 5ème édition, nos équipes se sont démenées pour vous offrir une programmation exceptionnelle avec des films majeurs que vous serez les premiers à découvrir.L’occasion de cet édito pour vous remercier une nouvelle fois de votre fidélité. Bonne séance dans nos salles !

Jocelyn Bouyssy Directeur Général du groupe CGR CINEMAS

Édito C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS 4Les animations dans vos cinémas CGREN COUVERTURE 6Festival d’Avant-Premières LES SORTIES DU MOIS 8Tous les films dans vos salles CGR

TAPIS ROUGE 22Jacques Audiard pour Les Frères Sisters

LA BARBE À PAPA 24Programmation jeunesse

LES PLANS CULTES 26Les classiques à revoir

CGR EVENTS 28Spectacles et événements au cinéma

CARNETS DE VOYAGE 30CGR Lattes

CINEMA PARADISO 32Les souvenirs de William Lebghil et de Mélissa Guignard

ME, MYSELF & CGR 33Un spectateur CGR ont la parole

LE MOIS PROCHAIN 34

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Editeur : Webedia Movies Pro / 2, rue Paul Vaillant Couturier - CS 60102 - 92532 Levallois-Perret Cedex

Directeur de la publication : Julien Marcel & Patrick FarcyRédaction :Webedia Movies Pro - Aysegül Algan (aalgan@wmp.fr)Cécile Vargoz (cvargoz@wmp.fr)

Contributeurs rédactionnels :David Baudry (CGR), Patrice Martin (CGR)Antoine Gouiffes-Yan (CGR), Katrin Mathe (CGR Events),Charline Baudry-Biancarelli (CGR),Oleksandra Khrypko (CGR) / marketing@cgrcinemas.fr

Coordinatrice du magazine « AVANT-SEANCE  » :Oleksandra Khrypko (CGR)

Publicité : TALENT GROUP / 24 place du Général Catroux, 75017 ParisDirectrice générale adjointe :Faustine Nataf faustinenataf@talentgroup.fr

Impression : M. arts graphiques ©2018 Avant-Séance

• Dépôt légal : à parution• Toute reproduction même partielle, de textes, photos et illustrations publiés par Avant-Séance est interdite sans l’accord de l’auteur et de l’éditeur. Magazine gratuit / Ne pas jeter sur la voie publique• À l’heure où nous imprimons, certains films n’ayant pas reçu l’avis de la commission de censure, nous invitons les spectateurs à se renseigner auprès de leur cinéma sur les interdictions éventuelles• Des changements de date sont susceptibles d’intervenir indépendamment de notre volonté.

CRÉDITS PHOTOS : p.3 © Warner Bros. / © 20th Century Fox / © Shanna Besson-UGC Distribution / © SND - p.4 © CGR Cinémas - p.8 © Ad Vitam / © Wiame Haddad / © Paramount Pictures - p.9 © SND / © WH Estate Clean - p.10 © StudioCanal / © Mars Films / © 2018 CTV-Célestes-Solares-Neue Road Movies-Decia-PTS ART’s Factory / p.11 © 2018 CTMG, Inc. / © Apollo Films - p. 12 © Pyramide Films / © Paname Distribution / © Metropolitan Filmexport - p.13 © Denis Manin-31 Juin Films / © Mars Films - p.14 © 2018 Wild Bunch / © Condor / © Bac Films - p.15 © Magali Bragard-Shanna Besson-UGC Distribution - p.16 © Warner Bros. / © Metropolitan Filmexport - p.17 © Destiny Films / © Ad Vitam - p.18 © Jérôme Prébois-Archipel 35-StudioCanal / © Metropolitan Filmexport - p.19 © Storyteller Distribution Co., LLC-Universal Pictures / © Pathé Films - p.20 © Pyramide Films / © Laurent Carré / © Meteore films - p.22 © Shanna Besson-UGC Distribution - p.23 © Magali Bragard-UGC Distribution - p.24 © Warner Bros. / p.25 © Septième Factory / © Eurozoom / © Cinéma Public Films - p.27 © Warner Bros. Entertainment Inc / © Splendor films / © Les Acacias / © 1984 River Road Production / © Warner Bros. Entertainment Inc / © Warner Bros. Entertainment Inc - p.34 © Emmanuel Guimier / © 2018 Warner Bros. Entertainment Inc. and Metro-Goldwyn-Mayer Pictures Inc. / © Metropolitan Filmexport / © 2018 CTMG, Inc. / © Arnaud Borrel-UGC Distribution / © Universal Pictures / © Metropolitan Filmexport / © 2018 Warner Bros. Entertainment Inc / Mika Cotellon © Trésor Films-Chi Fou Mi Productions-Cool Industrie-Studiocanal-TF1 Films Production / © Universal Pictures / Laurie Sparham © 2018 Disney Enterprises, Inc. / © 20th Century Fox

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Ne manquez pas le FESTIVAL D’AVANT-PREMIÈRES CGR – TÉLÉCÂBLE SAT HEBDO en partenariat avec OCS, du 2 au 8 octobre. Pour cette 5ème édition, nos équipes se sont démenées pour vous offrir une programmation exceptionnelle avec des films majeurs que vous serez les premiers à découvrir : le très attendu A STAR IS BORN avec

Lady Gaga et Bradley Cooper ; le tout nouveau « live action » de Disney JEAN-CHRISTOPHE & WINNIE ; le rugissant PREDATOR ; le terrifiant HALLOWEEN ; l’émouvant SAUVER OU PÉRIR avec le talentueux Pierre

Niney ; le film d’animation événement YÉTI & COMPAGNIE ou encore l’éblouissant Marvel Studios VENOM en exclusivité mondiale en immersion LightVibes® dans les cinémas équipés.

Un festival qui s’annonce déjà comme le grand succès de cette première semaine d’octobre. Vos cinémas CGR vous attendent tous nombreuses et nombreux ! Réservez-vite vos places sur CGRcinemas.fr ou aux caisses de votre cinéma.

Profitez du tarif exceptionnel de 5,00€* la séance pour les porteurs de la carte fidélité CGR ou les porteurs du coupon à découper dans votre magazine TÉLÉCÂBLE SAT HEBDO daté du 24 septembre.

*Hors majoration 3D, salle premium ICE/LightVives®

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Les films en avant-première

A Star Is BornMARDI 2 OCTOBRE À 19H45

La liste des films et des dates peut évoluer selon les cinémas participants. Veuillez vous renseigner sur www.CGRcinemas.fr ou aux caisses de votre cinéma.

Sortie nationale 3 octobre

Jean-Christophe & WinnieMERCREDI 3 OCTOBRE À 16H

Sortie nationale 24 octobre

The PredatorJEUDI 4 OCTOBRE À 20H

Sortie nationale 17 octobre

HalloweenVENDREDI 5 OCTOBRE À 20H

Sortie nationale 24 octobre

Sauver ou PérirSAMEDI 6 OCTOBRE À 20H

Sortie nationale 28 novembre

Yéti & CompagnieDIMANCHE 7 OCTOBRE À 11H

Sortie nationale 17 octobre

Venom en LUNDI 8 OCTOBRE À 19H45

Sortie nationale 10 octobre

Pour connaître le programme détaillé ville par ville : www.CGRcinemas.fr

5 sept.

Shéhérazade De Jean-Bernard Marlin, France, 1h49Avec Dylan Robert, Kenza Fortas, Idir Azougli... Prix Jean Vigo 2018

Zachary sort de prison. Shéhérazade se pros-titue dans les rues. De la rencontre des deux enfants de la Belle de Mai va naître une his-toire d’amour sur la brèche. Pour son premier

long métrage (et après un Ours d’or à Berlin pour son court La Fugue, en 2013), Jean-Bernard Marlin filme une éducation sentimentale contemporaine, en immersion dans les décors marseillais authentiques (quartier de la Rotonde, de la gare Saint Charles, du boulevard Sakakini, les quartiers Nord...), en compagnie de comédiens non-professionnels qui suivent leur instinct. Entre codes du documentaire, thriller, film noir et his-toire d’amour, Shéhérazade carbure à l’énergie et à l’adrénaline de son tournage sauvage, pour prendre une dimension roman-esque qui touche au sublime.

Un nouveau jour sur TerreDe Peter Webber et Richard Dale, USA/Chine, 1h35

C’est un jour sur Terre comme les autres : un pingouin part dans sa quête héroïque quoti-dienne pour nourrir sa famille, un bébé zèbre tente de traverser une rivière en crue, un pa-resseux se met en chasse... d’amour. Dix ans

après son premier Jour sur Terre, la BBC Earth Films nous livre une compilation des plus belles images qu’elle a ramenées de notre planète. Un spectacle grandiose, issu des technologies de prises de vue les plus en pointe, mais aussi rempli d’humour et d’émotion, qui nous rappelle que l’émerveillement constitue le premier pas vers le respect.

Sofia De Meryem Benm’Barek, France/Quatar, 1h20Avec Maha Alemi, Lubna Azabal, Faouzi Bensaïdi...Cannes 2018 : Un Certain Regard – Prix du scénario

Sofia, 20 ans, n’a pas voulu le voir ni le comprendre. Mais lorsqu’au terme

de son déni de grossesse, les contractions commencent, la jeune fille de bonne famille doit trouver un hôpital qui ac-cepte de l’accoucher... dans un pays où l’on risque la prison pour relations sexuelles hors mariage.Avec ce récit sur la corde raide de l’urgence, Meryem Benm’Barek dresse un portrait sans concession du Maroc contemporain, de ses fractures sociales à ses fractures les plus intimes. Avec Sofia, c’est finalement à la "naissance" de monstrueux mensonges que l’on assiste : ceux que l’on se raconte pour ne pas rester victimes, quitte à devenir bour-reau de la vérité.

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5 sept.

5 sept.

LES SORTIES DU MOIS

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Photo de famille

De Cécilia Rouaud, France, 1h38Avec Vanessa Paradis, Camille Cottin, Pierre Deladonchamps, Jean-Pierre Bacri, Chantal Lauby…

C’est une fratrie décomposée, où chacun est plus ou moins névrosé : Gabrielle, l’aînée, fait la statue dans la rue au grand dam de son fils ; Elsa enrage de ne pas tomber enceinte et Mao, game designer

de génie, est un dépressif chronique. Depuis la séparation de leurs parents, soixante-huitards vieillissants, ils ne se voient jamais. À la mort du grand-père, ils se retrouvent pourtant pour décider du sort de leur grand-mère. Et

réapprendre à se parler.La réalisatrice de Je me suis fait tout petit (déjà avec Vanessa Paradis) confronte quatre générations d’une famille à la fois fracturée et profondément liée, qui nous renvoie forcément à nos propres existences. Entre éclatement et réconciliation, entre rire et chagrin, et entre comédiens extraordinaires circule une nécessaire parole, dans une comédie… absolument bouleversante.

LES SORTIES DU MOIS

Whitney

De Kevin Macdonald, G-B, 2h00

Son ascension a été fulgurante et sa chute précipitée. À son décès en 2012, Whitney Houston a laissé derrière elle plus de 200 millions d’albums vendus, un nombre record de hits et le souve-nir d’une voix glorieuse, mais aussi

des rumeurs, scandales et secrets. Après son Marley, le

réalisateur écossais Kevin Macdonald (Le Dernier roi d’Écosse, L’Aigle de la neuvième légion) se penche sur une nouvelle icône musicale et sa part de mystère. De quoi débusquer, entre images d’archives et interviews de proches, les démons manipulateurs tout en honorant l’immense talent de l’artiste.

5 sept.

5 sept.

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Ma filleDe Naidra Ayadi, France, 1h20Avec Roschdy Zem, Natacha Krief, Darina Al Joundi...

Il y a 20 ans, Hakim fuyait l’Algérie et sa guerre civile. Depuis, l’humble menuisier installé dans le Jura a fondé une famille et laissé sa fille voler de ses propres ailes à Paris. Mais depuis quelques temps, Leïla est toujours injoignable, jamais di-sponible... même pas pour Noël. Hakim décide

alors de "monter" la chercher, en compagnie de sa cadette. Mais les traces de Leïla mènent aussi à ses secrets les plus inavouables.Sur un projet initié par Thierry Ardisson (ici producteur), la comé-dienne Naidra Ayadi (César du meilleur espoir féminin pour Polisse de Maïwenn) adapte "Le Voyage du père" de Bernard Clavel, le transposant à la fois dans notre monde contemporain et dans celui de l’immigration. Un récit de nuit mené jusqu’à l’aube, entre bru-talité de la ville et importance du lien, que Roschdy Zem, bloc de pudeur, irradie par l’énergie du désespoir.

Le Pape François Un homme de paroleDe Wim Wenders, Italie/Suisse/Allemagne/France, 1h36

Premier Pape originaire d’Amérique du Sud, pre-mier jésuite nommé Évêque à Rome... mais surtout premier chef de l’Église à se livrer à un cinéaste. Devant la caméra de Wim Wenders, l’ancien Car-dinal de Buenos Aires Jorge Mario Bergoglio livre son quotidien, son travail, ses réformes, aussi bien

que les réponses qu’il propose face à des questions aussi universelles que la mort, la justice sociale, l’immigration, l’écologie, l’inégalité de revenus, le matérialisme ou le rôle de la famille... Plus qu’une biog-raphie édifiante ou un documentaire "vatican", le film est un voyage initiatique dans l’univers du Pape François. Une occasion inédite de connaître mieux l’homme derrière le titre, qui vit selon les principes qu’il prêche et qui a su gagner la confiance de gens de tous horizons, toutes confessions confondues.

J'ai perdu AlbertDe Didier Van Cauwelaert, France/Belgique, 1h40Avec Stéphane Plaza, Julie Ferrier, Josiane Balasko, Bernard Le Coq…

Chloé est une médium archi-douée. Et pour cause : depuis 25 ans, son cerveau abrite l’esprit d’Albert Einstein ! Tous les puissants du monde la sollici-tent au point qu’Albert n’en peut plus… et décide de déménager. Il s’installe dans la tête de Zac, api-

culteur à la dérive et barman dépressif. Dès lors, c’est lui qui détient le génie, mais aussi tout le stress. Seule Chloé, qui connaît le mode d’emploi, peut l’aider…L’écrivain Didier Van Cauwelaert adapte lui-même son roman de fou, et pourtant si pertinent. Car s’il met en scène son triangle amou-reux paranormal avec l’humour incisif de sa plume, c’est aussi pour revenir sur les théories, les espoirs et désillusions du prix Nobel de physique… qui continue de hanter notre époque.

12 sept.

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Les Déguns

De Cyrille Droux et Claude Zidi Junior, FranceAvec Karim Jebli, Nordine Salhi…

Après 4 saisons de folie sur Youtube, les Déguns débarquent sur grand écran ! Où l’on retrouve donc Nono et Karim, les deux glandeurs des quartiers de Marseille, qui s’échap-pent d’un camp de redressement militaire et entament un road trip à travers la France, prétexte à de nombreuses rencontres… et bien sûr à autant de vannes ! Car si le succès de la web série vaut d’abord pour ses deux "déguns" que sont Karim Jebli et Nordine Salhi, qui ont grandi

ensemble dans le quartier de la Sauvagère, il doit aussi beaucoup à la participation de nombreuses personnalités : le rappeur Soprano, le footballeur Cabella, l’humoriste Bengous, des acteurs comme Pascal Légitimus ou Moussa Maaskri, des vedettes de télé-réalité comme Stéphanie Durant ou Benjamin Gutierrez… rejoints dans le film par des nouveaux comme Elie Semoun, Cyril Hanouna, ou encore Chantal Ladesou.

Searching – Portée disparue

De Aneesh Chaganty, USA, 1h42Avec John Cho, Debra Messing, Michelle La...

Margot, lycéenne de 16 ans, vient de disparaître. L’enquête piétine devant l’absence de preuves. Afin d’aider l’in-spectrice en charge de l’affaire, son père tente de retracer les dernières heures de

la vie "numérique" de sa fille. Réseaux sociaux, forums... En pénétrant ce monde parallèle, le quadragénaire se

rend compte qu’il ne connaissait peut-être pas si bien son enfant, qu’il élève seul depuis la mort de sa mère.Pour sa première réalisation, Aneesh Chaganty propose une narration très moderne, ne filmant ses héros que par le prisme de webcams ou de caméras de vidéosurveillance. On suit avec angoisse les nombreuses péripéties de l’intrigue qui donnent une envie : éteindre l’ordinateur !

12 sept.

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Mademoiselle de Joncquières De Emmanuel Mouret, France, 1h49Avec Cécile de France, Edouard Baer, Alice Isaaz, Laure Calamy...

Personne ne résiste à la cour et au charme du mar-quis des Arcis, même pas Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde. Terriblement blessée lorsque son amant se lasse de leur union, elle décide

de se venger, en lui tendant le piège d’un amour qu’il ne saurait conquérir.Le cinéma délicatement suranné de Mouret (Un baiser s’il vous plaît, L’Art d’aimer…) était déjà taillé pour le siècle des Lumières ; pour son 9e film le cinéaste adapte un récit de Jacques le fataliste de Diderot (après Bresson dans Les Dames du Bois de Boulogne). Un film d’époque à la ligne claire et à la modernité saisissante, avec en son centre le portrait d’une femme qui se venge, et qui donc s’émancipe, une Cécile de France comme on ne l’a jamais vue, et un marquis Baer confondant de naturel.

Thunder Road De Jim Cummings, USA, 1h31Avec Jim Cummings, Kendal Farr, Nican Robinson, Macon Blair…

Tout commence par un plan-séquence halluci-nant de 10 minutes, où un flic texan moustachu enterre sa mère, qui l’a élevé au son de Thunder Road de Bruce Springsteen. À partir de là, Jim-my Arnaud, policier et père parfait, perd non

seulement les pédales, mais risque de perdre la garde de sa fille et son boulot. En adoptant le point de vue de cet anti-héros border-line, le scénariste, producteur, réalisateur, compositeur et acteur Jim Cummings raconte l'envers de la success story américaine, et surtout rafraîchit le cinéma indé US de sa poésie burlesque et inquiète. Un film lui-même borderline, hilarant et bouleversant, minimaliste mais toujours au bord de la crise, de rire, de nerfs ou de larmes.

PeppermintDe Pierre Morel, USA, 1h38Avec Jennifer Garner, John Ortiz, Method Man, Tyson Ritter…

Spécialiste du film d’action, enfant de l’écurie Besson et réalisateur de Taken, le Français Pierre Morel poursuit dans la même veine avec cet effi-cace revenge movie au féminin. Jennifer Garner y

incarne avec fougue une jeune mère dont le mari et la fillette ont été assassinés par les membres d’un puissant cartel. Quand elle s’aperçoit que le système judiciaire protège les meurtriers alors qu’elle les a identifiés, la rage succède à la douleur. Pendant cinq ans, la jeune femme va s’entraîner pour revenir dégommer aussi bien les gangsters que les flics ripoux, les juges corrompus… et imposer sa propre jus-tice, bien au-delà de son drame personnel. Poivré.

12 sept.

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L'Amour est une Fête

De Cédric Anger, France, 1h59Avec Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Michel Fau, Camille Razat, Xavier Beauvois...

En 1982, alors que la libération des mœurs et l’âge d’or du X battent leur plein, deux petits patrons de peep show criblés de dettes se lancent dans le cinéma porno. À moins qu’ils n’aient

autre chose dans le viseur ?Après La prochaine fois je viserai le cœur, Cédric Anger retrouve Guillaume Canet en compagnie de son pote

Lellouche pour un revival des derniers jours du porno sur pellicule, tourné sans rapports de force ni souci du lendemain, mais avec un vrai désir... de cinéma. Le tout dans un film qui adopte le même esprit libertin, vaga-bondant du film de genre à la comédie, en passant par le nanar ou le "porno proustien". De quoi ressusciter en scope ce monde d’avant vidéo et d’avant SIDA, avec la folie joyeuse et festive de l’innocence bientôt perdue.

Première année

De Thomas Lilti, France, 1h32Avec Vincent Lacoste, William Lebghil, Alexandre Blazy...

Le bac en poche, Benjamin se prépare à vivre sa première année en fac de mé-decine, son rêve. Il rencontre Antoine, également en première année… pour la troisième fois. Malgré une ambiance individualiste et hyper compétitive, se

noue entre les deux étudiants une amitié faite d’entraide et de révisions jusqu’au bout de la nuit, jusqu’à un examen

final qui déterminera leur avenir.Dans ce troisième volet d’un triptyque de films autour de la médecine (Hippocrate et Médecin de campagne), Thomas Lilti s’intéresse cette fois au système qui forme et formate de manière impitoyable les médecins de demain. En mêlant ses propres souvenirs d’étudiant et les expériences de la jeunesse d’aujourd’hui, le docteur-réalisateur signe son film le plus intime.

12 sept.

19 sept.

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Climax De Gaspar Noé, France, 1h35Avec Sofia Boutella, Romain Guillermic, Souheila Yacoub, Kiddy Smile...Cannes 2018 Quinzaine des Réalisateurs : Art Cinema AwardInterdit aux moins de 16 ans

À la fin de leur session de répétition dans un lieu isolé du monde, un groupe de danseurs décompresse autour d’un apéro sangria pas très licite. Mais ici, on est chez Gaspar Noé, et la soirée ne va pas tarder à déraper... Après Seul contre tous, Irréversible, Enter The Void et Love, le trublion italo-argentin frappe un nouveau coup avec un dance movie subversif et orgiaque où il laisse libre cours à ses pulsions expérimentales. Climax est un chaos improvisé qui se déploie au rythme de Giorgio Moroder, Daft Punk, Aphex Twin, à coups de voguing, de waacking et de krump. Une expérience cha-manique aux performances psychotiques, où les danseurs (dont Sofia Boutella de La Momie) font preuve de prouesses physiques démentes.

Leave No Trace De Debra Granik, USA, 1h48Avec Ben Foster, Thomasin McKenzie, Jeff Kober...

Cela fait des années que Will et sa fille de 15 ans vivent dans les forêts de l’Oregon, sous les radars du monde moderne. Soudainement débusqués et arrachés à leur Eden, ils sont priés de réintégrer leur place dans la société qui leur offre désormais

toit, travail, scolarité et vie sociale. Alors que la jeune ado découvre avec curiosité leur nouvelle vie, son père, vétéran toujours hanté par la guerre, éprouve de plus en plus de difficultés d’adaptation.La réalisatrice de Winter’s Bone (à laquelle on doit la révélation de Jennifer Lawrence) adapte le roman "L’abandon" de Peter Rock (lui-même inspiré d’une mystérieuse histoire vraie). Tour à tour poignante et exaltante, cette existence vécue à la marge, explorée avec sensibilité et incarnée par un magnifique duo père-fille, laisse sa trace sauvage, tragique... et remplie d’espoir.

Le PoulainDe Mathieu Sapin, FranceAvec Alexandra Lamy, Finnegan Oldfield, Gilles Cohen, Valérie Karsenti, Philippe Katerine...

Un jeune homme de 25 ans est immergé en pleine campagne d’un candidat à l’élection prés-identielle, aux côtés d’une directrice de la com-munication, impitoyable femme de pouvoir et d’expérience qui le crispe autant qu’elle le fascine.

Inspiré par sa propre expérience de campagne auprès du candidat Hollande (relatée dans "Campagne présidentielle" en 2012), l’auteur de BD Mathieu Sapin passe à la réalisation avec une comédie – et un scénario original garanti "fictif" – dans les coulisses d'une partie de campagne, ses tactiques et ses rivalités, ses coups de théâtre et ses coups bas, relatés avec humour et mordicant.

19 sept.

19 sept.

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Les Frères Sisters

De Jacques Audiard, France, 1h57Avec John C. Reilly, Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed...

Si Charlie et Elie Sisters sont à vos trousses, autant vous dire que vous êtes morts. Sur les traces de leur nouveau "contrat", les deux impitoy-ables tueurs à gages, et impénitents bavards, vont traverser l’Amérique

de la ruée vers l’or, en confrontant leurs visions de plus en plus divergentes de l’existence.Après la Palme d’or Dheepan (acteurs non professionnels parlant tamoul...), le cinéma en réinvention constante d’Audiard débouche cette fois sur un western anglophone à stars américaines, adapté du Canadien Patrick DeWitt et tourné en Espagne et en Roumanie. Si la revisite n’est ni néo-classique (à la Eastwood) ni ultra-violente (à la Tarantino), elle capture magnifiquement (images du chef op’ Benoît Debie à l’appui) l’odyssée intérieure de deux frères unis par le sang et l’amour vers leur "dernière frontière".

19 sept.

19 sept.

Avant l’aurore De Nathan Nicholovitch, France, 1h45Avec David D’Ingéo, Panna Nat, Ucoc Lai, Viri Seng Samnang…

Mirinda, Français de 45 ans, se prostitue depuis longtemps dans les fau-bourgs de Phnom Penh, ville ravagée par son passé khmer rouge. Sa ren-contre avec une petite fille, livrée à elle-même, va bouleverser sa vie vécue au jour le jour, entre excès et espoirs.Le cinéaste filme au plus près une réalité très crue (fureur et misère, crimes en tout genre perpétrés par d’anciens Khmers rouges, trafics d’enfants…) et pourtant sans aucune complaisance, captant la grâce et l’espoir qui viennent de la petite fille. C’est par elle que Mirinda le travesti se trans-forme, par elle que la lumière se confronte à la noirceur, dans un film où le romanesque s’invente au fur et à mesure des événements, comme arraché à une vérité mouvante.

Retrouvez l’interview événement avec Jacques Audiard p. 22-23

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La Nonne

De Corin Hardy, USAAvec Demian Bichir, Taissa Farmiga, Jonas Bloquet, Charlotte Hope…

Un prêtre au passé tourmenté et une jeune novice sur le point de prononcer ses vœux sont chargés par le Vatican d’enquêter sur le suicide mystérieux d'une sœur en Roumanie. Leur inves-

tigation dans les méandres les plus secrets de l’abbaye va les mener au cœur d’une confrontation horrifique entre

les vivants et les damnés.Après la poupée démoniaque Annabelle et son prequel, la saga Conjuring délivre un nouveau spin off, cette fois consacré à la nonne horrifique de son second volet. Mais peu importe que vous ayez suivi ou pas l’affaire, préparez-vous à être témoins de son chapitre le plus originel et le plus terrifiant, par le réalisateur du Sanctuaire.

19 sept.

Carnage chez les PuppetsDe Brian Henson, USAAvec Melissa McCarthy, Maya Rudolph, Elizabeth Banks, Joel McHale…

Qui veut la peau des Muppets ? Dans un monde où les hommes et les marionnettes cohabitent, deux détectives, un humain et une marionnette, sont chargés de résoudre une sale affaire de meurt-

res en série, dont les victimes sont les anciennes stars d’une ancienne émission culte.Vous vous souvenez des hilarants Muppets de votre enfance ? Ceux-là, ne les montrez pas à vos rejetons ! Car ici, le réalisateur Brian Hen-son suit plus la veine satirique du Muppet Show créé par son père Jim et ses variantes ciné que la vocation jeune public. De quoi donner à voir ce qui se passe derrière le rideau quand les marmots sont couchés, dans une comédie fichtrement impolie, et "trashement" hilarante.

19 sept.

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I Feel Good De Benoît Delépine et Gustave Kervern, France, 1h43Avec Jean Dujardin, Yolande Moreau…

Il a toujours tout raté mais croit à sa nouvelle idée pour devenir riche ; elle vit selon ses idéaux dans une communauté Emmaüs. Et quand elle voit débarquer son frère qu’elle n’a pas vu depuis des années, c’est le choc culturel…

Après leur route des vins dans Saint-Amour, Kervern et Delépine tournent au sein de la communauté Emmaüs de Lescar-Pau, parmi ses compagnons, ses décors colorés et bric-à-brac insolites, trouvant là le cadre idéal à leur esprit de bande, de solidarité et d’utopie ac-tive, pour s’y fondre avec leurs compagnons à eux : la fidèle Yolande Moreau et la star Jean Dujardin – dont le frère, Marc, coproduit le film. Une comédie sociale et déconnante, libertaire et anti-libérale… pour un hommage grolandais au combat de l’abbé Pierre.

Vaurien

De Mehdi Senoussi, France, 1h30Avec Mehdi Senoussi, Romane Bohringer, Carlo Brandt, Lizzie Brocheré, Moussa Maaskri, Pascal Elbé…

19 sept.

26 sept.

Malgré son Bac+5, Red ne trouve pas de travail et s’éloigne peu à peu de sa copine. Quand on lui signifie sa ra-diation de Pôle Emploi, il se rend à l’Agence et prend en otage le public

et le personnel.Discrimination, chômage, exclusion… Mehdi Senous-si - qui tient également le rôle principal - s’inspire de son histoire personnelle pour faire le portrait d’un type qui se bat par tous les moyens pour sa dignité. La ten-sion sociale devient ici celle d’un polar palpitant, tourné à huis clos, qui met en scène non sans humour une multitude de personnages (et de comédiens) hauts en couleur, abusés ou désabusés, mais incarnant un mi-crocosme qui résonne comme une invite salutaire au vivre-ensemble.

MEHDI SENOUSSI, réalisateur et acteur principal

« Je voulais montrer comme c’est difficile d’être « rien » au-jourd’hui », raconte Mehdi Senoussi, qui a mis plus de 10 ans à mener à bien le projet de Vaurien. « L’histoire de ce personnage, c’est un peu la mienne, ce que j’ai vécu... C’est juste quelqu’un qui a des rêves et des projets et qui essaie de se donner les moyens de les réaliser ». Le premier rêve de Mehdi Senoussi, qui a grandi à Vénissieux dans la banlieue de Lyon, c’était de devenir acteur. Après avoir tenté sa chance à Hollywood, il le deviendra en France, où on l’a vu notamment dans Qu'Allah bénisse la France d'Abd Al Malik et Fatima de Philippe Fau-con), mais aussi dans ses propres courts métrages, qu’il écrit, produit et réalise (dont Fonce Ruppert où il donne un rôle à Zinedine Zidane). Et bien sûr dans le rôle de Redouane, alias Red, dans Vaurien.

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L'Ombre d'Emily

De Paul Feig, USA, 1h56Avec Blake Lively, Anna Kendrick, Henry Golding, Glenda Braganza, Sarah Baker...

Emily et Stephanie se connaissent bien – rien d’étonnant à cela, puisqu’elles sont meilleures amies. Enfin, c’est ce que croyait Stephanie. Car lorsqu’Emily disparaît soudainement, les masques tombent. Qu’a-t-il bien pu lui arriver ?

Et finalement, qui est donc cette jeune femme dont elle

se croyait si proche ?Connu pour son amour des personnages féminins (Meilleures amies, Spy, le reboot girly de SOS Fantômes), Paul Feig s’aventure cette fois dans le monde du thriller psychologique avec deux des actrices les plus en vue du moment. Prêts à vous laisser duper ?

Un peuple et son Roi

De Pierre Schoeller, France, 2h01Avec Gaspard Ulliel, Adèle Haenel, Olivier Gourmet, Louis Garrel, Izïa Higelin, Noémie Lvosky, Céline Sallette, Denis Lavant, Johan Libéreau, Laurent Lafitte…

1789 : un peuple entre en révolution. Un mouvement fougueux d’espoir et de liberté que l’on va vivre à travers les des-tins croisés de gens des faubourgs et de

figures historiques, pris dans le tourbillon des événements. Les débuts de l’Assemblée nationale, la fuite du Roi… mais surtout la vie, qui chante, gronde et palpite, dans un film qui vibre d’une force romanesque enthousiasmante, à travers une multitude de personnages. En changeant

d’époque, le réalisateur de Versailles et L’Exercice de l’état, qui a creusé le social comme le politique, revient cette fois aux sources de la République, mais en restant au plus près des hommes et des femmes qui l’ont construite. Son film, qui commence en 1789 et s’achève en 1793 avec l’exécution du Roi, n’est pas une chronologie didactique, mais une fresque bouillonnante et incarnée, qui rend son visage populaire à la Révolution. Avec un casting… royal !

26 sept.

26 sept.

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The Little StrangerDe Lenny Abrahamson, Royaume-Uni/Irlande/France, 1h51Avec Domhnall Gleeson, Oliver Zetterstrom, Ruth Wilson, Charlotte Rampling, Will Poulter...

En cet été 1947, le docteur Faraday, médecin de campagne aux origines modestes, est appelé à Hundreds Hall, où sa mère fut employée autre-fois. Mais avec la fortune désormais dilapidée de la famille Ayres, l’opulent domaine de son enfance

n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été. Et surtout, semble cacher dans ses murs quelque chose de bien plus inexorable et terrifiant que le déclin de leurs finances...Lenny Abrahamson (Frank, Room) adapte le roman gothique de Sar-ah Waters. Une histoire aussi hantée par les fantômes que par la guerre et les rigidités sociales d’un monde en plein bouleversement, qui dé-vore l’amour et la rationalité.

La Prophétie de l’horloge

D’Eli Roth, USA,Avec Jack Black, Cate Blanchett, Owen Vaccaro...

Lewis, 10 ans, s’installe chez son oncle, l’inquiétant et excentrique sorcier Jon-athan Barnavelt, qui réside dans une vieille demeure dont les murs craquent, renferment de nombreux secrets et ré-sonnent d’un mystérieux tic-tac. Malgré

une étrange voisine, Mrs. Zimmerman, le garçon prend ses marques et apprend même à maîtriser quelques tours. Soudain, l’horloge semble se dérégler : un monde secret

de mages et de sorcières menace...Le réalisateur de Hostel continue de provoquer quelques frissons – mais cette fois pour un plus large public - dans cette adaptation d’un classique américain de la littérature pour enfants. Jack Black, Cate Blanchett et Kyle Ma-cLachlan s’en donnent à cœur joie dans cette aventure fantastique aux décors fabuleux, autour du jeune Owen Vaccaro, parfait combiné de candeur et de malice. Un nouvel acteur à suivre.

26 sept.

26 sept.

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Rafiki De Wanuri Kahiu, Kenya/Afrique du Sud/France, 1h22Avec Samantha Mugatsia, Sheila Munyiva, Dennis Musyoka…

À Nairobi, Kena et Ziki, deux lycéennes très dif-férentes, se rencontrent alors que leurs pères respec-tifs s’affrontent dans une campagne électorale lo-cale. Amoureuses dans une société kenyane hostile et conservatrice, les deux filles vont devoir choisir

entre amour et sécurité...Une histoire d’amour entre deux femmes, réalisée par une femme, d’après un roman écrit par une Ougandaise, avec une BO composée par des musiciennes africaines : si Rafiki est un film féministe et sub-versif (premier film kenyan à avoir été sélectionné à Cannes, mais in-terdit dans son pays), c’est aussi un film pop, punchy et coloré, qui tranche avec l’image d’un cinéma "tiers-mondiste" misérabiliste.

Donbass De Sergei Loznitsa, Ukraine, 2h01Avec Tamara Yatsenko, Liudmila Smorodina, Olesya Zhurakovskaya, Boris Kamorzin…Festival de Cannes 2018 : Prix de la mise en scène Un Certain Regard

Le Donbass, territoire de l'est de l'Ukraine, est depuis 2014 le champ d'une guerre entre les

séparatistes russophones et le gouvernement, où règnent le crime et le chaos, la manipulation et la corruption. Le Donbass de l’Ukrainien Loznitsa enchaîne 12 aventures où le grotesque le dispute au tragique avec une verve truculente. Tranchant avec le minimalisme de ses premiers films (My Joy, Dans la brume), le réalisateur de Maidan et d’Une femme douce signe une farce virulente, anti-russe mais surtout anti-fasciste. On pourra déplorer un certain manque de nuances, mais Loznitsa est un cinéaste en guerre : la foi et l’énergie qu’il met dans sa mise en scène, ébouriffante, emporte tout sur son passage !

Libre De Michel Toesca, France, 1h40Cannes 2018 : Sélection Officielle - Mention Spéciale du Jury de L'Œil d'Or

Il y a trois ans, dans sa vallée de la Roya, dans le Sud-Est de la France à la frontière avec l’Italie, un jeune agriculteur croise la route de réfugiés et leur offre de les héberger. Depuis, avec d’autres habitants de la vallée, Cédric Herrou n’a eu de

cesse de les accueillir et de les aider à déposer leur demande d'asile face aux pratiques illégales de l’État français, quitte à être à son tour attaqué en justice pour "délit de solidarité". Filmant l’engagement et l’héroïsme du quotidien sans mystification, Michel Toesca, son ami de longue date, témoigne au jour le jour de cette résistance citoyenne. Le récit d’un combat d’aujourd’hui en France, qui rap-pelle que désobéir aussi peut-être une forme de civisme, et qui pose la question du "et après" ?

26 sept.

26 sept.

26 sept.

Vous avez été très nombreux à venir célébrer la FÊTE DU CINEMA du 1er au 4 juillet dernier, et à participer à notre grand jeu-concours pour remporter 1 an de cinéma grâce à l’opération « Fauteuil Gagnant » organisée en association avec la Fédération Nationale des Cinémas Français. Merci à tous et félicitations aux heureux lauréats ! Nous vous donnons rendez-vous à l’année prochaine pour une fête encore plus pétillante !

LE FAUTEUIL GAGNANT

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TAPIS ROUGE

« À CHAQUE FILM, IL FAUT TROUVER LE MOYEN DE SE

METTRE DANS UNE SITUATION DE NOUVELLE ATTENTION, DE NOUVELLE VIGILANCE »

JACQUES AUDIARD

Le réalisateur de Un Prophète, De rouille et d’os ou Dheepan, se renouvelle encore avec un western, adapté d’un roman du Canadien Patrick DeWitt et tourné avec des stars US, pour raconter l’odyssée et les liens de deux frères tueurs dans l’Amérique de la ruée vers l’or. Entretien.

Les Frères SistersPOURJacques Audiard

Jacques Audiard dirigeant ses acteurs Joaquin Poenix et John C. Reilly

  : Y avait-il chez vous un désir de western inassouvi ? Jacques Audiard : Franchement non. Je n’ai pas un rap-port érudit avec ce genre. Pour preuve, ceux qui m’ont le plus intéressé sont les westerns sinon « du déclin », du moins les post-modernes : par exemple les films d’Arthur Penn, aussi bien Little Big Man que Missouri Breaks. Parmi les plus classiques, même chose, je suis plutôt attiré par les œuvres du crépuscule, qui contien-nent la critique de quelque chose – du genre lui-même peut être : Rio Bravo, Liberty Valance, les Cheyennes. Dra-matiquement, le western est très linéaire, sans suspense, épique. Dans mon travail, je pense avoir été attiré jusqu’à maintenant par des histoires plus tendues, des scénarios plus « efficaces ».

  : Cette distance semble paradox-alement vous permettre de glisser vers des thèmes très personnels.Jacques Audiard : À moins que ce ne soit justement parce qu’il y avait ces thèmes familiers de filiation et de fraternité que j’ai été d’emblée séduit par le livre. Qui sait ? Ces thèmes sont présents de toute façon, ils font partie des motifs assez communs du western : l’héritage de la violence des ancêtres, comment la contrôler… On n’est jamais très loin de L’Homme qui tua Liberty Valance, qui raconte ni plus ni moins que l’arrivée de la démocratie. Toute cette violence originelle, comment va-t-on parvenir à la calmer ? Ce qui distingue Les Frères Sisters, c’est que cette mythologie se résume aux conver-sations entre deux frères.

Sortie le 19 septembre

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 : Plutôt qu’en Amérique du nord, vous avez tourné en Espagne et en Roumanie. Jacques Audiard : C’était une volonté. On a fait des repérages aux USA, toute la route Oregon-San Fran-cisco, qui débouche sur le Pacifique, ces endroits ab-solument merveilleux. Puis on a repéré en Alberta au Canada, où a été tournée la série Deadwood. En dehors même des problématiques de coûts, ce qui m’a gêné, c’est que lorsque tu arrives sur place, tous les décors sont là, intacts, dans une qualité d’entretien irréprochable. Et tu te demandes « mais j’ai vu ça combien de fois ? » Le big sky, les villages pionniers, tous ces décors sont à dis-po, avec la montagne en arrière-plan, la profondeur… il suffit de les louer ! Il nous a semblé qu’il fallait être plus inventif que ça. Ce qui est en jeu, c’est le rapport que tu entretiens avec le réel en tant que metteur en scène. J’en avais déjà fait l’expérience sur Un prophète, où j’avais visité de vraies prisons, en France, en Suisse, en Belgique : tout ce réel n’aide pas à voir le cinéma. Au mieux, ça amène au documentaire ; ça ne pousse pas à avoir un véritable geste, ni une quelconque invention.

  : De film en film – et de plus en plus – on ressent chez vous ce besoin de réinvention, qui passe par la notion d’« étranger. » Jacques Audiard : À chaque film, il faut trouver le moy-en de se mettre dans une situation de nouvelle attention, de nouvelle vigilance ; que la forme ne me soit surtout pas donnée. Pour Dheepan, nous avions inventé de l’in-connu : des acteurs non professionnels, venus d’ailleurs, parlant tamil. D’une certaine manière, Les Frères Sisters double cette démarche. C’est un western, genre très lointain pour moi, tourné en anglais mais en Roumanie et en Espagne, et joué par des acteurs américains. Tout cela permettait au projet d’avoir des habits neufs. J’ai peur de sonner présomptueux mais cela revient parfois à se demander « vais-je m’ennuyer ou pas ?»

  : Pourquoi cette envie d’acteurs américains ?Jacques Audiard : Je me suis toujours dit que j’aurais du mal à travailler aux États-Unis, pour des raisons d’organisation du métier et de conditions de tournage. En revanche, les acteurs font envie, on ne peut pas le nier. Ils offrent une sorte d’incarnation immédiate (...). Ensuite, quand tu travailles avec eux, eh bien, tu comprends pourquoi : c’est un travail. Du travail. Ils ne s’arrêtent jamais. Un exemple : j’entre en contact avec

Jake Gyllenhaall. Il me dit « je me suis un peu renseigné sur la période » – il a des assistants qui lui remontent beaucoup de documentation. « Mais à ton avis, Jacques, comment s’exprimerait un type passé par les premières universités de la Côte Est au XIXème ? Quel serait son phrasé ? » Heu, merci bien, mais comment répondre à ça ? Bref, il est allé bosser un mois avec un linguiste, et il est revenu avec un script en phonétique ! Il ne lui manquait plus que le costume. C’était la première fois que je vivais ça. Ils viennent avec la démarche du per-sonnage, ils ont déterminé comment il s’assied, com-ment il se comporte en société, s’il regarde ou non ceux à qui il s’adresse. Depuis des décennies, ils ont dévelop-pé ce métier d’acteur « de cinéma ». Ils savent où est la caméra, quel est l’objectif, comment on va les voir, s’ils sont dans le cadre ou non, quel détail de leur expression va être capté. Tout cela était très nouveau pour moi et très impressionnant. Électrisant, même.

 : On ne dirige pas Joaquin Phoe-nix en lui donnant des instructions en cours de prise, comme vous l’avez parfois pratiqué avec des acteurs peu expérimentés. Jacques Audiard : La question ne se pose pas en ces termes. Joaquin, c’est le plus charmant des hommes, mais il me dit d’emblée « Jacques, je ne suis pas un ac-teur professionnel ». Bon, il est difficile de le prendre au sérieux quand il dit ça, vu qu’il est sous le feu des projecteurs depuis l’âge de huit ans… A la fin de ch-aque prise, il se tient debout, l’oreille tendue vers toi, attendant que tu viennes lui dire comment c’était, et ce qu’il doit ajuster pour la prochaine. Mais attention ! Pas question de lui dire que c’était bien ! Après, comme partout, chaque acteur est différent et aura besoin d’in-dications spécifiques.

  : Vous dédiez le film à votre frère aîné, disparu à l’âge de 25 ans. Le souvenir d’un frère renvoie forcément aux souvenirs d’enfance ?Jacques Audiard : Dans mon cas, oui. Cette dédicace me paraissait normale. Dans une fratrie de deux, au moment de la disparition accidentelle du grand frère, on devient non seulement fils unique mais aussi l’aîné. Toute la responsabilité qui lui incombait théoriquement vous revient, c’est l’héritage qu’il vous laisse. On réal-ise alors qu’on s’abritait derrière lui, et que c’était bien confortable. D’un coup, on a tous les inconvénients de l’aînesse, mais sans les avantages. Et on est seul.

Jacques Audiard (à droite) et ses acteurs

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le programme jeune public... et pour toute la famille !

12 sept.

Harry Potter à l’école des sorciers

De Chris Columbus, USA/GB, 2h32Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Richard Harris, Maggie Smith...

Un petit orphelin de 11 ans, souffre-douleur de ses cruels oncle et tante qui l’ont recueilli depuis la disparition de ses parents, reçoit un jour une étrange lettre, qui l’invite à intégrer dès la rentrée la majestueuse école de Poudlard...Si on connaît presque tous la suite des aven-tures du petit Harry et de son monde ensor-

celant sorti de l’imagination de J.K. Rowling, leur magie opère toujours sur grand écran. À commencer par celle de ces toutes premières péripéties initiatiques, pour le plus grand plaisir de ceux qui n’étaient pas nés en 2001 (quand Harry était petit) et des grands !

La Barbe à papa

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actuellement au cinéma

Capitaine Morten et la Reine des araignéesDe Kaspar Jancis, Estonie/Irlande/Belgique/GB, 1h16à partir de 6 ans

Le rêve du petit Morten : prendre le large à bord du navire de son père. Pour ça, il va de-voir prendre son destin en main et rejoindre le monde de la Reine des araignées, après avoir été réduit lui-même à la taille d’un insecte.Après avoir écrit un livre, créé un spectacle et composé la musique, l’Estonien Kaspar Jan-cis adapte sa belle histoire initiatique dans un long métrage en stop-motion, mêlant habile-ment « insectes » et « humains », marionnettes et images de synthèse, créant un univers fan-tastique de toute beauté.

12 sept.Okko et les fantômesDe Kitaro Kosaka, Japon, 1h35à partir de 7 ans

Après la mort de ses parents, la petite Okko est élevée par sa grand-mère qui tient une auberge et la destine à prendre le relais. Là, Okko rencontre de mystérieux enfants-fantômes qui vont l’aider à vivre son deuil et à grandir.Graphisme délicat, héroïne attachante et fantômes bienveillants pour un récit initiatique bouleversant, premier long métrage d’un ancien du studio Ghibli, qui a notamment dirigé l’animation de plusieurs films de Miyazaki et Takahata.

12 sept.Le Quatuor à cornesDe Benjamin Botella, Emmanuelle Gorgiard et Pascale Hecquet, France, 43mnà partir de 4-5 ans

Aglaé la pipelette, Rosine la tête en l’air, Clarisse la peu-reuse et Marguerite la coquette : un petit troupeau de vaches aux pelages et caractères variés qui vivent leurs folles aventures dans 3 courts meuhtrages drôles et sensibles, adaptés des albums d’Yves Cotten. Avec les mêmes personnages dans les 3 films, mais pour chacun un réalisateur et un traitement artistique très différent.

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LES PLANS CULTESLes classiques à voir et à revoir

CGR RODEZ du 5 au 11 septembre :

BEN HURde William Wyler, USA, 1959avec Charlton Heston, Stephen Boyd...

du 12 au 25 septembre :

A L’EST D’EDEN de Elia Kazan, USA, 1955avec James Dean, Julie Harris...

du 6 au 9 octobre

LA MORT AUX TROUSSESd’Alfred Hitchcock, USA, 1959avec Cary Grant, Eva Marie Saint…

NovAdo fait son cinéma #3 “NovAdo fait son cinéma » permet aux ados de primer un film en justifiant leur choix avec pertinence et analyse. Encadrés par Igor Sakiroff, animateur spécialisé dans le cinéma, 11 adolescents de 14 à 17 ans auront ainsi l’opportunité de devenir jurés en visionnant quatre films, de genres et époques différents.”

Vendredi 28 septembre à 20h :

LA PLANÈTE DES SINGESde Franklin J.Schaffer (1968)

Samedi 29 septembre à 14h :

DIAMANTS SUR CANAPÉde Blake Edwards (1962)

Samedi 29 septembre à 16h :

LA BÊTE HUMAINEde Jean Renoir (1938)

Dimanche 30 septembre à 14h :

LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTAde Robert Wise (1952)

CGR CARCASSONNE LE COLISEE

du 19 septembre au 2 octobre :

BLOOD SIMPLEde Ethan et Joel Coen, USA, 1984avec John Getz, Frances McDormand...

CGR TOURS CENTRE

Séances Rétrocinédu 6 au 30 septembre :

BATMANde Tim Burton, USA, 1989avec Michael Keaton, Kim Basinger, Jack Nicholson…

6 septembre à 20h (VF)14 septembre à 20h (VOST)22 septembre à 20h (VF)30 septembre (VOST)

CGR LE MANS LE COLISEE

Cycle Peter Jackson12, 15 et 16 septembre à 20h :

LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDUUSA/Nouvelle Zélande, 2012

19, 22 et 23 septembre à 20h :

LE HOBBIT : LA DÉSOLATION DE SMAUGUSA/Nouvelle Zélande, 2013

26, 29 et 30 septembre à 20h :

LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉESUSA/Nouvelle Zélande, 2014

A l’Est d’Eden

Blood Simple

DIAMANTS SUR CANAPé

bATMAN

LA BêTE HUMAINE

LE HOBBIT UN VOYAGE IN

ATTENDU

ÉVÉNEMENTS AU CINÉMA

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LES PLUS GRANDS AIRS ET LES TITRES LES PLUS CÉLÈBRES DE SON ALBUM DOLCE VITA

JONAS KAUFMANNSous les Étoiles

“Le plus grand ténor au monde”Classic FM

“Le ténor à la voix d’or”The Guardian

DANS VOS CINÉMAS CGRDU 21 AU 24 SEPTEMBRE 2018

INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS AUX CAISSES DE VOTRE CINÉMAOU SUR WWW.CGREVENTS.COM

CinemaLive.com

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Le saviez-vous ?Les bonnes raisons de voir ce spectacle

Enregistré au festival de Salzbourg

Antépénultième opéra de Giuseppe Verdi, Aida doit une grande partie de sa renommée à ses trompettes dans le dé-filé triomphal du 2e acte. Ces trompettes d’ailleurs ne sont pas ordinaires. Droites et privées de piston, elles furent spé-cialement commandées par le compositeur au facteur Pe-litti de Milan afin d’imiter le clairon des fanfares militaires.

Pour plus d’informations sur l’horaire et la durée de la transmission, rendez-vous sur www.cgrcinemas.fr

Anna Netrebko, qui chante ici la première Aida de sa car-rière, est l’atout majeur de cette représentation salzbour-geoise de l’opéra de Verdi. Un atout nécessaire et suffisant ? Oui, s’il n’y avait la direction musicale de Riccardo Muti, éminent spécialiste du répertoire verdien, à la tête de la Rolls des orchestres, les Wiener Philharmoniker.

Aida de Verdi fera l’ouverture de la nouvelle saison opéra/ballet 2018-2019, diffusée dans vos cinémas CGR. En collaboration avec le site de référence Forumopera, CGR vous dévoile quelques bonnes raisons pour lesquelles il ne faut absolu-ment pas manquer cet opéra sur grand écran et vous révèle certains détails pour mieux préparer votre sortie de la rentrée. Les images dévoilent une scénographie et un décor exceptionnels. Certains cinémas CGR diffuseront l’opéra dans la salle premium ICE pour apprécier la retransmission pleinement et dans un confort optimal.

LES PLUS GRANDS AIRS ET LES TITRES LES PLUS CÉLÈBRES DE SON ALBUM DOLCE VITA

JONAS KAUFMANNSous les Étoiles

“Le plus grand ténor au monde”Classic FM

“Le ténor à la voix d’or”The Guardian

DANS VOS CINÉMAS CGRDU 21 AU 24 SEPTEMBRE 2018

INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS AUX CAISSES DE VOTRE CINÉMAOU SUR WWW.CGREVENTS.COM

CinemaLive.com

De Verdi

Avis forumopera.com

« Anna Netrebko, pour sa prise de rôle, bluffe à tel point qu’on jugerait qu’elle est familière du rôle. Dès le premier air, la soprano donne chair

au dilemme cornélien de la princesse prisonnière. L’orgueil du personnage pointe sous le mordant

soudain de quelques accents. La détresse et l’amour se baignent dans ce timbre, toujours

aussi pulpeux, qui dissémine ses tanins dans des piani et des demi-teintes envoûtants. »

Yannick Boussaert de forumopera.com

4OCT.2018

19h00

©monika rittershauss

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CARNET DE VOYAGE

CGR LATTES

Éloise, Sofiane, Karim et Mélanie (de gauche à droite)

C’est l’un des rares cinémas de l’agglomération à proposer l’accès à une salle premium, et à offrir aux spectateurs une véritable expérience sensorielle unique et inédite. Sans compter les animations tout au long de l’année, soirées à thèmes et venues d’ac-teurs tout au long de l’année !

Le CGR de Lattes est un cinéma pour tous les pu-blics, en particulier le public familial, avec des tarifs adaptés et de nombreuses offres tarifaires qui per-mettent vraiment à chacun de pouvoir vivre le ciné-ma. Par ailleurs, nos 12 salles sont toutes accessibles aux personnes à mobilités réduites.

Infos pratiques : Parking gratuit, cinémas de 12 salles avec 2392 fauteuils.Possibilité de venir en tramway via la ligne 3 et en bus avec la ligne 125, arrêt Lycée Champollion.

Ouvert en avril 1998 et entièrement rénové en 2012, le multiplexe CGR de Lattes accueille plus de 500.000 spectateurs chaque année. Fort de ses 12 salles, le cinéma se place comme un acteur principal du divertissement de l’agglomération montpelliéraine. À travers une programmation variée, il est possible pour chacun de trouver une sortie cinéma à son goût ! Toujours à la recherche des meilleures conditions de projection dans nos salles et après avoir introduit la technologie Dolby Atmos en 2015, nous sommes heureux d’avoir dévoilé cette année notre nouvelle salle premium ICE by CGR, équipée des dernières technologies son et image, et de l’immersion révolutionnaire LightVibes®.

Programmes, infos et horaires sur

WWW.CGRCINEMAS.FR/LATTES/facebook.com/CGRLattes

LA SALLE PREMIUM RÉVOLUTIONNAIRE ICE BY CGR DÉBARQUE EN PAYS OCCITAN

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Cinéma Paradiso

Mélissa Guignard

Directrice du CGR Draguignan

Comédien dans Première année, sortie le 12 septembre

William Lebghil

La première fois au cinéma ?

La première fois au cinéma ?

Le personnage de film qui vous a toujours fait rêver, que vous auriez

voulu être/jouer

Le personnage de film qui vous a toujours fait rêver, que vous auriez

voulu être/jouer

Une scène qui vous a tout de suite donné envie de vous rendre là où elle

était tournée ? ...Et alors, vous y êtes allé ?

Une scène qui vous a tout de suite donné envie de vous rendre là où elle

était tournée ? ...Et alors, vous y êtes allé ?

Le film que vous ne vous lassez pas de revoir.

Le film que vous ne vous lassez pas de revoir.

Le film que vous attendez avec impatience.

Le film que vous attendez avec impatience.

Une scène/réplique favorite?

Une scène/réplique favorite?

Le tiercé dans l’ordre :

Le tiercé dans l’ordre :

Je venais découvrir Le Roi Lion. J’étais (très) jeune mais j’en garde un souvenir vibrant !

Je n’ai pas de souvenir de mes premières salles obscures, le plus lointain dont je me souvienne étant Bienvenue chez les Ch’tis ! Donc oui, je suis jeune !

Au cinéma, je suis plus acteurs qu’actrices donc je dirais Pocahontas, car j’adore les Disney et surtout ce personnage.

En Amazonie avec Mimi Siku dans Un indien dans la ville. Jamais, mais un jour sûrement !

The Mask, The Truman Show, Man on the Moon… Je suis une grande fan de Jim Carrey.

« Écoute Bernard... J’crois que toi et moi, on a un peu le même problème ; c’est qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est oublies qu’t’as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un ma-lentendu ça peut marcher... » (Les Bronzés font du ski)

le film qui vous a fait le plus pleurer : La Ligne verte, mais il y en a tellement d’autres : j’adore être émue au cinéma.

le film qui vous a fait le plus rire : Le Dîner de cons, indémodable

et celui qui vous a fait le plus aimer le cinéma : Premier contact, qui est plutôt récent mais très grand spectacle.

Avatar 2 en 3D !

Ne rigolez pas mais je rêvais (et je rêve toujours) d’être Ace Ventura porté à l’écran par le talentueux et déjanté Jim Carrey.

Dans le mythique La Guerre des étoiles, la scène où, à Tatooine, Luke Skywalker regarde les deux étoiles briller à l’horizon. S’il ne m’est toujours pas permis de voyager à travers la galaxie (rires), il me reste la possibilité d’aller à « Tataouine » en Tunisie, où une partie des scènes légendaires de La Guerre des étoiles a été tournée, et dont une partie des décors est restée sur place.

Le très noir et glaçant film sud-coréen Old Boy, Grand Prix du Festival de Cannes en 2004.

The House that Jack built de Lars Von Trier

« Quelqu’un veut de mon Bordeaux ?» Maurice Chevit dans Les Bronzés font du ski. Je ne m’en lasserai jamais !

le film qui vous a fait le plus pleurer : Le Tombeau des lucioles

le film qui vous a fait le plus rire : Sacré Graal

et celui qui vous a fait le plus aimer le cinéma : Barry Lyndon

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Qu’est-ce que vous aimez dans votre cinéma ? J’aime beaucoup le côté chaleureux et humain de ce cinéma. Il m’arrive régulièrement de converser avec les employés qui com-mencent à me connaître à force (rires). On ne retrouve pas ce sens de l’accueil dans d’autres cinémas. Je sais que je vais passer un bon moment lorsque je vais au CGR.

ME, MYSELF & CGR UN SPECTATEUR CGR A LA PA

ROLE...

À QUELLE FRÉQUENCE VOUS RENDEZ-VOUS DANS VOTRE CINÉMA CGR ?

“AU MOINS UNE FOIS PAR SEMAINE. J’AFFECTIONNE PARTICULIÈREMENT LES

FILMS FANTASTIQUES ET DE SCIENCE-FICTION. JE VIENS D’ALLER VOIR

DARKEST MINDS ET J’ATTENDS LA SUITE AVEC IMPATIENCE ! ”

CAMILLE ET SANDRA

AURÉLIEN, 29 ans, spectateurdu CGR Saint-Saturnin

Quel est votre meilleur souvenir passé dans votre cinéma CGR ? Le cinéma organise énormément d’avant-premières en faisant venir les équipes de films. J’essaye de ve-nir à chaque fois qu’un événement se présente. J’ai d’ailleurs réservé ma place pour l’avant-première en présence de Gilles Lellouche pour le film Le Grand Bain le 14 septembre. Du coup, mon meilleur souvenir est comme vous vous en doutez, une avant-première : celle de Taxi 5. Le ciné-ma a exposé la voiture du film dans le hall du cinéma ! L’équipe a été accueillie en salle sur le générique du film joué en live par des musiciens ! On dirait dit un vrai show à l’américaine. Je n’oublierai pas cette soirée ! Quel est le film que tout le monde devrait voir ? J’aime énormément les films qui vous font réfléchir, ceux où l’on se pose plein de questions en sortant de la salle. Inception de Christopher Nolan avec Leonardo DiCaprio m’a laissé bouche bée. Entre rêve et réalité, on ne sait plus faire la différence entre le vrai et le faux. Ce film m’a vraiment torturé l’esprit (rires).

Que représente le cinéma pour vous ? C’est vraiment une passion. Le cinéma me permet de m’évader et de faire fonctionner mon imagination pen-dant la durée du film. Je ne pourrais pas m’en passer.

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LE MOIS PROCHAIN

Alad'2 /3 octobreDe Lionel SteketeeAvec Kev Adams, Vanessa Guide, Jamel Debbouze, Eric Judor, Ramzy Bedia...

Une suite pleine de rebondissements, où, entre bataille de génies et musiques ori-entales, Aladin affronte un dictateur qui veut lui ravir sa Princesse.

A Star is born / 3 octobreDe Bradley CooperAvec Lady Gaga, Bradley Cooper, Andrew Dice Clay...

Pour sa première réalisation, Bradley Cooper remake un classique hollywood-ien et offre son premier rôle principal à Lady Gaga.

Blindspotting / 3 octobreDe Carlos Lopez EstradaAvec Daveed Diggs, Rafael Casal, Janina Gavankar...

Un film hip hop shakespearien, im-prégné de rap et de Traviata, pour un récit d’amitié drôle et rageur.

Venom / 10 octobreDe Ruben FleischerAvec Tom Hardy, Michelle Williams, Riz Ahmed...

Tom Hardy fait son entrée dans le monde des super-héros et incarne Ven-om, le double maléfique de Spider-Man sur les traces d’une société secrète.

Voyez comme on danse / 10 octobreDe Michel BlancAvec Karin Viard, Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Jean-Paul Rouve...

16 ans après Embrassez qui vous vou-drez, Michel Blanc donne une suite à sa comédie chorale amoureuse, qui d’avance nous fait valser de plaisir.

First Man / 17 octobreDe Damien ChazelleAvec Ryan Gosling, Claire Foy, Jason Clarke...

Comment Neil Armstrong a-t-il con-quis la Lune ? Après le triomphe de La La Land, Damien Chazelle et Ryan Gos-ling partent à la conquête de l’espace.

Le Flic de Belleville / 17 octobreDe Rachid BoucharebAvec Omar Sy, Luis Guzman, Franck Gastambide...

Omar Sy aux États-Unis… mais dans un buddy-movie français, à la croisée de L’Arme Fatale et de Rush Hour.

Yéti & Compagnie / 17 octobreDe Karey KirkpatrickAvec Channing Tatum, Zendaya, Gina Rodriguez

Les « petits-pieds » existent ! Migo, un Adorable Homme des Neiges, part à la recherche des humains dans une folle aventure loin de son village yéti.

Le Grand Bain / 24 octobreDe Gilles LelloucheAvec Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde, Jean-Hugues Anglade…

Des comédiens exceptionnels filmés dans une piscine par leur copain Gilles Lellouche : un plongeon éclaboussant, drôle et touchant.

Halloween / 24 octobreDe David Gordon GreenAvec Jamie Lee Curtis, Judy Greer, Will Patton

John Carpenter produit la suite de son chef-d’œuvre horrifique, dans lequel Ja-mie Lee Curtis affronte à nouveau Mi-chael Myers 40 ans plus tard...

Jean-Christophe & Winnie/ 24 octobre

De Marc ForsterAvec Ewan McGregor, Hayley Atwell, Jim Cummings…

Disney consacre un film live à Winnie l'ourson, joyeux et gentil comme son personnage ! Par le réalisateur de Quan-tum of Solace et Neverland.

Bohemian Rhapsody/ 31 octobre

De Bryan SingerAvec Rami Malek, Aidan Gillen, Mike Myers...

La petite histoire de Queen qui a fait la grande Histoire du rock. Avec un épa-tant Rami "Freddie" Malek en rockeur-ténor taillé pour la démesure.

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