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1 1 Introduction à la Psychologie clinique, Prof. Dr Michaël Reicherts Psychopathologie et Psychothérapie I & II – AA 2009/10 Introduction à la Psychologie clinique, Psychopathologie et Psychothérapie Cours du « Bachelor of Science in Psychology » Première année (faisant partie des cours propédeutiques) Université de Fribourg, Département de Psychologie Année académique 2009-2010 Prof. Dr Michaël Reicherts - Chaire de Psychologie clinique Assistante : lic. phil. Tatiana Walther 2 Introduction à la Psychologie clinique, Prof. Dr Michaël Reicherts Psychopathologie et Psychothérapie I & II – AA 2009/10 Séances du 13-11, 20-11 et 27-11 2009

Introduction à la Psychologie clinique, …commonweb.unifr.ch/artsdean/pub/gestens/f/as/files/4660/17535... · Un groupe avec une mesure rétrospective 2. Un groupe avec deux mesures

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Introduction à la Psychologie clinique, Prof. Dr Michaël ReichertsPsychopathologie et Psychothérapie I & II – AA 2009/10

Introduction à la Psychologie clinique, Psychopathologie et Psychothérapie

Cours du « Bachelor of Science in Psychology »

Première année (faisant partie des cours propédeutiques)

Université de Fribourg, Département de PsychologieAnnée académique 2009-2010

Prof. Dr Michaël Reicherts - Chaire de Psychologie clinique

Assistante : lic. phil. Tatiana Walther

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Introduction à la Psychologie clinique, Prof. Dr Michaël ReichertsPsychopathologie et Psychothérapie I & II – AA 2009/10

Séances du 13-11, 20-11 et 27-11 2009

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La Psychologie clinique en tant que science :

Les outils – plans – méthodes de recherche (suite)

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Critères et méthodes de la recherche en psychologie clinique

Les plans de recherche («design») :

Les plans de recherche reposent sur des règles qui disent

• comment recruter les sujets

• comment assigner les sujets aux différentes conditions expérimentales

• quelles variables seront à évaluer

• comment réaliser les mesures (séquence et arrangement des mesures et instruments)

But simplifier et clarifier la situation de la recherche : Les phénomènes observés sont complexes et de nombreuses variables les influencent. Séparer les influences de ces nombreuses variables (via le plan et certaines procédures statistiques) nous permet de limiter le nombre d’interprétations possibles d’un phénomène particulier (p. ex. Kazdin, 1980).

Ex. : «Est-ce que le traitement X produit un changement thérapeutique? »

2 conditions/groupes expérimentaux : traitement X versus liste d’attente

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Image tirée de: http://www.ebm.lib.ulg.ac.be/prostate/typ_etud.htm

Étude expérimentale (essai contrôlé randomisé)

mesures (VD): au minimum avant et après le traitement (ex. score de dépression)

traitement (VI): seulement un groupe traité (=manipulation), toutes conditions égales par ailleurs

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Recherche en interventionPlans de recherche au niveau de groupes(APA, 1982; Baumann, 1986, Kazdin, 1980) (1)

A. Plans sans groupe contrôle

1. Un groupe avec une mesure rétrospective

2. Un groupe avec deux mesures minimum (pré-postintervention)

3, Un groupe avec phase contrôle (patients restent sans traitement pendant un certain temps (“baseline”), comparaison des phases contrôle et intervention)

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Recherche en interventionPlans de recherche au niveau de groupes(APA, 1982; Baumann, 1986, Kazdin, 1980) (2)

B. Plans avec groupe(s) contrôle4. Condition de contrôle sans traitement 5. Condition de contrôle sans traitement lors de la phase de

contrôle, ensuite traitement : groupe « liste d’attente »6. Condition de contrôle avec peu de traitement ou avec

« quasi-traitement » : groupe « placebo »7. Condition de contrôle avec traitement standard (« treatment

as usual » TAU)8. Condition de contrôle avec d’autres formes d’intervention9. Condition de contrôle avec traitement spécifique : variations

paramétriques (addition, soustraction d’éléments thérap.)10. Combinaisons des variantes 4. à 9.

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Exemples de la recherche en

Psychologie clinique -psychothérapie

(suite)

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Recherche en intervention / psychothérapie

Recherche sur les processus

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Les processus thérapeutiques Thérapie centrée sur la personne (TCP)Extrait d’une séquence d’entretien

Cl 1: L'autre fois nous avons parlé de la capacité à décider. Et puis, j'ai réfléchi .. et finalement je suis d'avis, qu'on devrait d'abord s'expliquer avec ma femme, avant que...

Th 1: Donc, avant de faire un grand pas tellement important, vous ressentez le besoin de clarifier les choses, n'est-ce pas ?

Cl 2: Alors, après pas mal de réflexion, je crois que c'est mieux - et plus sincère. Et, par rapport à ma femme, je me sens plus honnête que si je la confrontais aux faits accomplis.

Th 2: Vous ne voulez pas cacher des choses à votre femme ou la surprendre -pour que vous vous sentiez plus franc et honnête envers elle - mais aussi envers vous même…

Cl 3: Oui…, seulement, quand faire cette clarification n'est pas encore clair pour moi. Il faut que je finisse mon examen. Deux problèmes comme ça en même temps, c'est trop. En plus, je n'ai pas encore réfléchi à comment elle pourrait prendre position par rapport à une séparation.

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Empathie - verbalisation des expériences émotionnelles (VEE) (Truax & Carkhuff, 1967; Tausch et al.,1969; fr. Reicherts, 1997)

Niveau1-2 Le thérapeute ne se réfère pas aux aspects personnels, ni

internes ni externes au patient; il donne des conseils, exhorte, etc.

3-4 Le thérapeute ne se réfère qu'aux aspects externes au patient et ignore les contenus internes

5-6 Le thérapeute énonce des aspects internes au patient, mais seulement d'ordre secondaire / accessoire

7-8 Le thérapeute énonce une partie des aspects internes importants pour le patient

9-10 Le thérapeute énonce la majorité des aspects internes importants pour le patient

11-12 Le thérapeute énonce tous les aspects internes importants pour le patient

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L'auto-exploration du client (1) (d'après Truax, 1961; Tausch et al., 1969; trad. Reicherts, 1998)

Niveau 1 Le client ne parle pas de lui-même (rien de personnel), ni de

son comportement, ni de ses expériences internes. Il ne parle que des faits qui sont indépendants de sa personne.

2 Le client ne parle pas de lui-même, ni de son comportement, ni de ses expériences. Mais il parle de personnes / choses qui sont en lien avec lui (p. ex. ses parents, sa voiture)

3 Le client parle des événements extérieurs et de son propre comportement, sans mentionner les expériences internes qui y sont liées.

4 Le client parle des événements extérieurs et de son propre comportement, sans mentionner ses expériences internes qui y sont liées. Cependant, on peut supposer que le contenu est lié à des émotions ou revêt une importance personnelle.

5 Le client parle de son comportement ou des événements extérieurs ainsi que des expériences internes qui y sont liées. La majeure partie de son énoncé porte sur la description du comportement et des événements extérieurs.

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L'auto-exploration du client (2)(d'après Truax, 1961; Tausch et al., 1969; trad. Reicherts, 1998)

Niveau6 Le client parle de son comportement ou des événements

extérieurs ainsi que des expériences internes qui y sont liées. La majeure partie de son énoncé porte sur ses expériences internes.

7 Le client parle majoritairement de ses expériences internes. De plus, il y a tendance à clarifier ses expériences internes; p. ex. à les voir dans un contexte nouveau, à se demander d'où elles viennent, à remarquer des contradictions.

8 Le client parle de manière explicite et détaillée de ses expériences internes. Sa recherche de nouveaux aspects et contextes dans ses expériences est évidente.

9 Le client parle de manière explicite et détaillée de ses expériences internes et personnelles. Il trouve des aspects et des liens nouveaux au niveau de ses expériences.

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La recherche en intervention psychologiqueRecherches sur les processusL’étude de Sander, Tausch, Bastine & Nagel (1969) en TCP (I)

Hypothèse :Les interventions empathiques (empathie comme variable du processus de la part du thérapeute, en terme des “verbalisationsdes expériences émotionnelles” (VEE) influencent l’”auto-exploration” du client (variable du processus du client, en terme de AE)

Réalisation :Les thérapeutes (N=4) baissent leur niveau de VEE pendant 10 minutes au milieu d’une séance thérapeutique régulière et le remontent après au niveau normal. On observe les effets sur AE chez N=12 clients (3 par thérapeute).

EXEMPLE de recherche SANS groupe contrôle

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IIIIV

10

6

4

II

Phase II (baisse VEE expérimentale)

Phase I(normale)

Phase III (normale)

Niveau de VEE

Psychothérapeutes

I

8

VEE : Effets (ANOVA, 4 groupes,mesures répétées)

F pThérapeutes 0.2 n.s.Phases 40.2 <.001Phases * Thérapeutes 3.8 n.s.

La recherche en intervention psychologiqueRecherches sur les processusL’étude de Sander, Tausch, Bastine & Nagel (1969) en TCP (II)

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La recherche en intervention psychologiqueRecherches sur les processusL’étude de Sander, Tausch, Bastine & Nagel (1969) en TCP (III)

Phase II (baisse VEE expérimentale)

6

5

4

Phase I(normale)

Phase III (normale)

Niveaud’auto-explorationdes clients (AE)

Clients des psychothérapeutes

I

II

IIIIV

AE : Effets (ANOVA, 4 groupes,3 mesures répétées)

F pThérapeutes 1.2 n.s.Phases 29.2 <.001Phases * Thérapeutes 11.6 <.01

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La recherche en intervention psychologiqueRecherche sur les processus: empathie et auto-explorationL’étude de Sander, Tausch, Bastine & Nagel (1969) en TCP (IV)

Résultats :

• Les interventions empathiques ont été réalisées expérimentalement comme prévues – « manipulation check »: les 4 thérapeutes baissent effectivement le niveau de leur empathie active, durant la phase II et le remontent lors de la phase III (effet « phases » très significatif). Les 4 thérapeutes agissent de la même manière (effet «thérapeutes» n.s.)

• Les clients changent le niveau de leur auto-exploration en fonction du changement de l’empathie de leurs thérapeutes (effet « phases » significatif).

• Les clients des 4 thérapeutes ne changent pas exactement de la même manière (effet d’interaction « phase * Thérapeute » significatif); par ex. les clients du thérapeute I baissent peu leur niveau, tandis que les clients du thérapeute II le réduisent beaucoup.

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La Psychologie clinique en tant que science :

Plans de recherche (« designs » ou « protocoles »)

pour cas singulier(« single subject design »)

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Plans de recherche pour l’analyse expérimentale des cas singuliers

A ligne de baseB intervention

Design élémentaire :A – B (– A )

Reversal design :A – B – A – B (– A )

Multiple baseline design :(plan à ligne de base multiple)

A1,2,..,n – B1 – B2 - .. – Bn (– A)

Exemple :A1 B1A2 B2A3 B3

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Plans de recherche pour l’analyse des cas singuliers : ex. de protocole A-B

Stress post-traumatique: évaluation de la fréquence des pensées intrusives(d’après Cottraux, 2002, p. 22)

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Plans de recherche pour l’analyse des cas singuliers :ex. de protocole A-B-A-B

Nombre de bavardages chez un enfant retardé

0

1

2

3

4

5

6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

VI: phases A-B-A-B

VD

: n

om

bre

de

ba

var

da

ge

s

A: ligne de base B: intervention A: ligne de base B: intervention

Intervention:le professeur ignore les

bavardages et

renforce par l’attention le

comportementapproprié

(calme et attentif)

Source : Cottraux (2002, p.24, d’après Hersen et Barlow, 1976)

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Madame C., 28 ansElle est institutrice dans une école primaire. Depuis 4 ans, elle vérifie de manière répétée les notes qu'elle donne à ses élèves sur leurs bulletins et refait nombreuses fois le contrôle des appareils ménagers. Elle se fait des soucis excessifs pour sa santé. Les comportements de vérification de Mme C. sont apparus pour lapremière fois quand elle était au lycée : elle vérifiait de manière répétée que le four et ses fers à friser étaient éteints avant de quitter la maison. Elle relate que ses rituels de vérification se sont progressivement aggravés pendant ses études supérieures et qu'elle s'était mise à relire plusieurs fois de suite les mêmes pages dans ses livres avant les examens.Les symptômes de Mme C. ont empiré dans les 4 dernières années. Ses comportements de vérification lui prennent souvent 3à 4 heures par jour. Elle passe au moins une heure en aller et retour entre ses fers à friser, le fer à repasser et le four. Quand elle est finalement convaincue que tout est en ordre, la pensée lui vient qu'elle devrait tout vérifier de nouveau car, si elle ne le fait pas, la maison pourrait brûler. Elle y vit une forte tension anxieuse.

Psychopathologie – exemple de cas

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Le design à ligne de base multiple (exemple)

But :

• Traiter successivement plusieurs symptômes / comportements

• Montrer que les changements sont consécutifs à la mise en œuvre de l’intervention

Exemple : Trouble obsessionnel-compulsif (TOC)

Patient présentant des obsessions-compulsions de 3 types qui sont traitées successivement :

1. Penser compulsivement à des mots qu’il peut avoir oublié

2. Vérifications excessives de son travail

3. Retour compulsif sur son passé

Psychothérapie 15 séances, accompagnée d’un traitement pharmacologique (Prozac) arrêté 6 mois après la psychothérapie

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Multiple Baseline Design : traitement d’un TOC

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La Psychologie clinique en tant que science :

Recherche en intervention - variantes

Recherches sur les effets, les processus et l’efficience

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Questions principales –types de recherches en intervention – psychothérapie (1)

La recherche sur les effets – les niveaux d’effets

• Amélioration des symptômes et résolution des problèmes• Changement de structure de la personnalité et son

enrichissement / épanouissement• Amélioration des relations sociales• Etablir / rétablir la capacité de travailler

La recherche sur les processus et mécanismes

• Variables patient• Variables thérapeute• Interactions

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Questions principales –types de recherches en intervention - psychothérapie (2)

La recherche sur l’efficience

• Investissement thérapeutique • Coûts et bénéfices de l’intervention• Rapport coûts – bénéfices

La recherche sur les indications

“Indication thérapeutique”• Recommandation d’une méthode efficace pour la

résolution d’un problème ou pour le traitement d’un trouble. • La recommandation est justifiée par des arguments

rationnels et empiriques.-> savoir nomopragmatique

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Recherches sur les processus en thérapie/intervention –différents niveaux de résolution

Ensemble de la thérapie ou module

Séances

Séquence des interactions

Séquence des unités du comportement

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Critères de validité des plans de recherche

Tous les facteurs liés à l’évaluation quantitative pouvant influencer l’interprétation des résultats : puissance statistique faibleFidélité des mesures faibleTest statistique inadéquat

Dans quelle mesure est un résultat valable et évident statistiquement ? Dans quelle mesure peut-on détecter des effets s’ils existent ?

ValiditéStatistique

Interprétations alternatives des liens observésd’autres explications théoriques

Dans quelle mesure les variables opérationnalisées représentent-elles les variables théoriques ?

Validité desVariables

Limitations par les caractéristiques de l’échantillon,des conditions, mesures et setting de l’étude

Dans quelle mesure peut-on généraliser les résultats obtenus à d’autres personnes, settings, temps, mesures ?

ValiditéExterne

Changements dus à d’autres influences: événements extérieurs, processus intérieurs aux sujets (rémission spontanée), effets de testing,régression statistique,perte spécifique de sujets

Dans quelle mesure les résultats obtenus sont-ils dus à la variation de la VI ?

ValiditéInterne

Menaces de validitéEnjeu / questionType

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Exercices

pour la séance du 27 novembre 2008

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Exemple de recherche (« design ») à réfléchir…

INFORMATIONS DE BASEOn sait qu’on a deux fois plus de chances d’arrêter de fumer si on

utilise des substituts de nicotine (patchs, gommes, etc.).

Notre idée: si en arrêtant on fait plus de sport, alors on devrait (encore) augmenter les chances de réussir à arrêter (probablement coupe les envies, hygiène de vie, moins de prise de poids…).

1) Comment planifier une recherche qui permette de démontrer que faire du sport augmente les chances d’arrêter de fumer?

– Quels sujets (caractéristiques importantes)– Quelles conditions / nombre de groupes?– Quelles mesures (variables dépendantes et variables à

contrôler)

2) On décide de faire deux groupes entre lesquels les sujets sont répartis de manière aléatoire (randomisés): Pourquoi on ne laisse pas les sujets choisir leur groupe?

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Exemples de recherches

Au sein du département de psychologie de l'université de Fribourg

-Chaire de Psychologie Clinique et de la santé

Sous la direction du Prof. Dr M. Reicherts

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Le traitement affectif

Le modèle de l’« Ouverture émotionnelle »

Les instruments DOE « Dimensionsde l’Ouverture Emotionnelle »

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Régulation and contrôle des processus affectifs, visant la modification des émotions et humeurs avec la régulation vers le bas (reporter, atténuer; “affect repair) ou evrs le haut (maintioen ou amplification), sur le niveau cognitif, corporel et/ousocial

REGEMO

Perception ou conscience des phénomènes corporels externes, indicateurs visibles à l’extérieur, et caractérisant des étatsaffectifs ou émotions (par ex. expression faciale, motrice, tremblement, etc.)PEREXT

Perception ou conscience des phénomènes corporels internes, indicateurs qui caractérisent des états affectifs ouémotions (par ex. activités cardiovasculaire, respiratoire, gastro-intestinale, etc)PERINT

Communication et expression des états affectifs (émotions, humeurs) vis-à-vis d’autres personnes, ouverture sur le plan social-interactionnel (partager des émotions “self-disclosure”)COMEMO

Représentation cognitive et conceptual en termes de différentes états affectifs: différentes émotions, humeurs et sentiments, reposant sur des concepts, schemata ou scriptsREPCOG

Description conceptuelle sous-jacent à la consrtuction des itemsComposante/échelle

Dimensions de l’Ouverture EmotionnelleLe questionnaire DOE – Dimensions basées sur AFC

Analyse factorielle confirmatoire du modèle à 5 facteurs (20 items, 4 part échelle; N=269) SEM Fit indices: Chi2/df = 1.54; CFI = .956; TLI = .948; RMSEA = .041

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SocialSomatic

Cognitive

PEREXT

COMEMO

REGEMO

REPCOG

PERINT

Processus émotionnels représentés par la personne: Modèle de l’« Ouverture émotionnelle » (Reicherts, 1999, 2007)

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Processus émotionnels représentés par la personne: Modèle de l’« Ouverture émotionnelle » (Reicherts, 1999, 2007)

Représentationcognitive et conceptuelle

Communication et expression des émotions

Régulation des émotions

Perception des indicateurs corporels internes

Perception des indicateurs corporels externes

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Les processus émotionnels (« emotion processing ») :modèle général (d’après Philippot, 2000)

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Traitement affectif et l’ « Ouverture émotionnelle » (Reicherts et al., 2007)

Questions de recherche et hypothèses :

Le traitement affectif – en termes d’ « Ouverture émotionnelle » -est lié à des problèmes et troubles psychologiques:

Les personnes souffrant de différents troubles (par ex. troubles de la dépendance, certains troubles de la personnalité, troubles alimentaires, trouble somatoforme, burnout, etc.) présentent un dysfonctionnement spécifique dans leur traitement affectif:

La représentation cognitive des émotions est modifiée (réduite)

La communication et l’expression émotionnelle est réduite

La perception des indicateurs corporels des émotions est modifiée (augmentée dans différents troubles)

La régulation émotionnelle est réduite

20

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DOE Emotion Regulation –associations with personality factors, other emotionprocessing traits, and clinical disorders

Neuroticism/ Emotional instabilityNEO-PI, EPI, ZKPQ

ConsciousnessNEO-PI Regulation of

emotions

Dependenciedisorders

Eatingdisorders

Double diagngosticDD with PD

Personalitydisorders

Emotional Intelligence: (TMMS)

Mood Repair, Clarity

Alexithymia:(TAS-20)

Total score, DIF

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-1.5 -1.0 -0.5 0

Clinical studies of DOE “Conceptual representation”

Dependency (n=21)

Dependency (n=20) (treatment study, pre)

Dependency with Personality disorder (n=31)

Personality disorder (borderline; n=14)

Eating disorders: anorexia(n=21; treatment study, pre)

d = -0.78

d= -0.90

d= -1.84

Disorders

d= -0.88

d= -1.03

21

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-1.5 -1.0 -0.5 0

Clinical Studies of DOE “Emotion Regulation”

Dependence (n=21)

Dependence (n=20) (treatment study, pre)

Dependence with personality disorder (n=31)

Personality disorders(borderline; n=14)

Eating disorders: anorexia(n=21; treatment study, pre)

d = -0.70

d= -0.83

d= -1.74

Disorders

d= -0.92

d= -0.50

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Questionnaire d'auto-évaluation de Spielberger et al. (1993)Inventaire d'Anxiété État-Trait (STAI-Y)

Application:

Évaluer l'anxiété trait (tendance habituelle de l'individu à être anxieux) et l'anxiété état (ressentie à un moment particulier)

Construction:

Forme Y-A : mesure de l'anxiété-ÉtatÉvaluent le ressenti "actuel, à l'instant, juste en ce moment"20 items

Forme Y-B : mesure de l'anxiété-TraitÉvaluent ce que les sujets ressentent "généralement"20 items

L'échelle d'anxiété-E est toujours administrée d'abord et l'échelle d'anxiété-T ensuite.

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Questionnaire d'auto-évaluation de Spielberger et al. (1993) Inventaire d'Anxiété État-Trait (STAI-Y)

Cotation:

Forme Y-A (état): échelle à 4 points évaluant l'intensité du ressenti:Non - plutôt non - plutôt oui - oui

Forme Y-B (trait): échelle à 4 points évaluant la fréquence du ressenti:Presque jamais - parfois - souvent - presque toujours

Présence d'anxiété: coter 1- 2-3- 4Échelle d'anxiété-E: 3, 4, 6, 7, 9, 12, 13, 14, 17, 18 Échelle d'anxiété-T: 22, 24, 25, 28, 29, 31, 32, 35, 37, 38, 40

Absence d'anxiété: items à inverser (coter 4-3-2-1) Échelle d'anxiété-E: 1, 2, 5, 8, 10, 11, 15, 16, 19, 20Échelle d'anxiété-T: 21, 23, 26, 27, 30, 33, 34, 36, 39

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Questionnaire d'auto-évaluation de Spielberger et al. (1993)Inventaire d'Anxiété État-Trait (STAI-Y)

Normes françaises

8.6343.3910.6336.5496F

8.6242.709.3934.4283MCollégiens (6e et 3e)

10.4645.7212.5340.45109F

10.7141.4411.0436.1957MLycéens (1ère et terminale)

9.5744.209.5635.04250F

11.4442.259.7334.5060MÉtudiants (1ère et terminale)

11.1145.0910.3240.7587F

9.4841.8610.3435.73113MAdultes exerçant une profession

sdmsdmN

Anxiété-TAnxiété-E

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Exemple d’une recherche enpsychologie de la santé

dans le cadre du projet Learning Affect Monitor (LAM)(Reicherts, Salamin, Maggiori & Pauls, 2007)

Le traitement affectif chez les « Young-olds » Différences Hommes-Femmes?

(Maggiori, Debrot, Dubey, Hulmann, Joye, Walther, & Reicherts, 2007)

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Projet LAM (Reicherts, Salamin, Maggiori & Pauls, 2007)Le traitement affectif chez les « Young-olds »,Différences Hommes-Femmes (Walther, 2007)

Questions de recherche:

Le vécu affectif (humeurs, émotions, etc.) des personnes âgées de 60-75 ans diffère de celui des adultes?

Différences hommes - femmes chez les « jeunes-âgés »?

Autre but:

Acceptation et capacité d’utilisation des jeunes-âgés d’une nouvelle méthode d’auto-observation assistée par micro-ordinateur (LAM)?

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Projet LAM : Le traitement affectif chez les « Young-olds »: Méthode

Participants : A. Young-olds (60-75 ans) N=72B. Adultes (23-59 ans) N=51

Design : 1. Pré-monitoring: Questionnaires auto-reportés (Ouverture émotionnelle,

Alexithymie, …)2. Monitoring: Auto-observations au quotidien pendant une semaine au

moyen du LAM 3. Post-monitoring: Questionnaire d’évaluation de l’expérience d’auto-

observations au moyen du LAM

Avantages de l' « ambulatory assessment » ou de l' « experience sampling » par rapport aux questionnaires auto-reportés :

Évaluation « sur le moment », réponse au signal émis aléatoirement (young-olds : 6 par jour, adultes : 8-10 )

Méthode « sur le terrain » Situations réelles, quotidiennes, dans le contexte naturel Moins de biais rétrospectifs Importante source de données Améliore l’auto-observation

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Learning Affect Monitor (LAM) – Composantes et procédure

Évaluation quantitative : 3 dimensions de base: Intensité,valence et activationBien-être physique

Évaluation qualitativeChoix de descripteurs dans une liste de 30 adjectifs (furieux, triste,

relaxé, étonné,…)

Contexte: Avec qui?, Interaction?, Où? Type d’activité?

Durée de l’exercice: 45-60 secondes

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Learning Affect Monitor (LAM) - Procédure

Intensité

Bien-être physique

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Learning Affect Monitor (LAM) – ProcédureGrille des émotions et choix de qualificatifs

Anxieux

Nerveux

Irrité

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Le traitement affectif chez les « Young-olds »

Résultats: Différences Young-olds / Adultes?

Valence des affects plus positive chez les young-olds Activation physiologique plus stable chez les young-olds Intensité perçue semblable utilisation d'un nombre semblable de qualificatifs

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Le traitement affectif chez les « Young-olds »Différences Hommes / Femmes?

Valence plus positive et stable chez les hommes Activation et intensité semblable

Méthode d’auto-observation au quotidien au moyen du LAM bien acceptée par les young-olds, bonne capacité d’utilisation

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Le traitement affectif chez les « Young-olds », différences Hommes-Femmes(Maggiori, Debrot, Dubey, Hulmann, Joye, Walther, & Reicherts, 2007)

Dimensions méthodologiques

1) Nombre de participants :

2) Nombre de points de mesure :

3) Degré de contrôle :

4) Degré de similarité :

A. Young-olds (60-75 ans) N=72B. Adultes (23-59 ans) N=51

Plan Pré / Monitoring / PostÉtude "longitudinale"Perspective micro

Étude observationnelle, non expérimentale

Recherche en psychologie de la santé

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Exemple d’une recherche en Psychologie de la santé

dans le cadre du projet Learning Affect Monitor (LAM)(Reicherts, Salamin, Maggiori & Pauls, 2007)

Daily life affectivity and physical exercise –

An ambulatory assessment study of emotion processing and well-being

(Walther, Benon, Imobersteg, & Reicherts, 2009)

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Projet LAM: Daily life affectivity and physical exercise

Methode :

Participants : jeunes adultes (18-27ans) N=48

Design :

Pré-monitoring (Questionnaires auto-reportés) : Ouverture émotionnelle (DOE-36), bien-être (WHOQOL-Brief), activité physique générale (LAPAQ), Motives for Physical activitiesMeasure (MPAM-R)

Monitoring: Auto-observations au quotidien pendant 14 jours au moyen du LAM & DOE self-monitoring + d'un journal de l'activité physique quotidienne.

Post-monitoring:Questionnaire d’évaluation de l’expérience d’auto-observations au moyen du LAM, Ouverture émotionnelle

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Projet LAM: Daily life affectivity and physical exercise

Questions de recherche:

La pratique d'une activité physique (fréquence, durée, intensité) est-elle en lien avec la qualité du vécu affectif au quotidien?

Résultats

.31*.28*.47**Valence (m)

Table 1.- LAM & Physical activity

Intensity (m)Duration (m)Frequency (m)LAM

*p<.05 , **p<.001

Daily life Physical activity indicators

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Projet LAM: Daily life affectivity and physical exerciseAspects motivationnels

Question de recherche:Le type de motivation développée par l'individu joue-t-il un rôle sur

l'affectivité au quotidien?

Théorie de l'auto-détermination (Deci & Ryan, 2000)

Si locus de contrôle interne (sentiment de choisir librement de faire le comportement) motivation "auto-déterminée"Si locus de contrôle externe (sentiment d'obligation de faire le

comportement) motivation "contrôlée"

Hypothèse: une motivation auto-déterminée constitue un facteur favorable au maintien de l'investissement sportif c.à.d motivation intrinsèque (vs extrinsèque)

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Projet LAM: Daily life affectivity and physical exerciseAspects motivationnels

Résultats:

"Enjoyment" (motivation intrinsèque) corrèle significativement avec la valence (r=.44, p<.01)

"Competence / Challenge" est en lien :• avec la valence (r=.37, p<.05)• avec un niveau d'activation plus stable (r=-.24, p<.10).

"Fitness", "Appearance" et "Social" (motivation externe) ne sont pas associés avec les indicateurs de l'affectivité (LAM).

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Ouverture émotionnelleDOE self-monitoring: dimensions et exemples d'items

REPCOG : Représentation conceptuelle des émotions“J'ai identifié (distingué, nommé) les états affectifs dans lesquels je me suis trouvé(e)”

COMEMO : Communication et expression émotionnelle“j'ai exprimé / communiqué mon état affectif vis-à-vis d'autrui”

PERINT: Perception des indicateurs émotionnels internes“j'ai remarqué (senti, perçu) des réactions corporelles internes liées à mon état affectif”

PEREXT: Perception des indicateurs émotionnels externes“j'ai remarqué des réactions corporelles visibles en lien avec mon état affectif”

REGEMO: Régulation émotionnelle(a) REGEMO neg (des affects négatifs): affect repair“J'ai atténué ou reporté mes états affectifs”(b) REGEMO pos (des afects positifs): affect maintain/amplification“j'ai maintenu ou intensifié mes états affectifs”

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Projet LAM: Daily life affectivity and physical exerciseOuverture émotionnelle

Question de recherche:

La pratique de l'activité physique est-elle en lien avec la perception de sa régulation des émotions?

Résultats:

Fréquence & REGEMO "pos" (r=.27, p<.05)

Les personnes qui ont une ativité physique plus fréquentedisent avoir plus souvent maintenu / augmenté leurs émotionspositives.

Fréquence & REGEMO "neg" (r=-.19, p<.10)

Les personnes qui ont une activité phys. plus fréquente disentavoir moins souvent diminué/reporté leurs affects négatifs