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É P I S T É M É 1999-2004 Mercredi 03 Février 2010 11h00 Salle Bouguer "Invitation à revisiter les calendriers mésoaméricains" Les séminaires du LAB par André Cauty professeur (bordeaux1) ethnolinguiste (CNRS)

Introduction partie 1

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Page 1: Introduction partie 1

ÉPISTÉMÉ 1999-2004

Mercredi 03 Février 2010 11h00 Salle Bouguer "Invitation à revisiter les calendriers mésoaméricains"

Les séminaires du LAB

par André Cauty

professeur (bordeaux1) ethnolinguiste (CNRS)

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contrastes : mayas c aztèques

deux cultures mésoaméricaines qui sont plus éloignées dans le temps que dans l’espace

dont il est dit parfois que le rapport de l’une à l’autre est analogue à celui des cultures grecques et romaines

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intelligence arithmétique maya + foi religieuse + observations

= astrologie/astronomie maya math’s discussion Itzamna (dieu) astronome ?

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‘glaive’ + ‘goupillon’ = triple alliance

aztèque de texcoco tenochtitlán tlacopán

osuna

magliabechianomendoza

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fonds commun, productions différentes

les deux peuples ont laissé des traces de leurs pratiques divinatoires reposant sur l’usage d’un almanach de 260 jours déclarés bénéfiques, maléfiques ou indifférents, mais du point de vue de l’arithmétique et des ses applications

les mayas ont laissé des milliers d’équations temporelles et pas de livres de comptes tandis que

les aztèques ont laissé des livres de tributs et des chroniques historiques aux dates imprécises

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à l’oral :

• la numération parlée de la langue nahuatl est du type polynomial ou ‘bien organisé’ (guitel)

• tandis que les numérations parlées des langues mayas sont du type ‘protractif’ (cauty & hoppan)

des numérations différentes

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à l’écrit :

• les numérations écrites aztèques sont du type additif (comme la numération en chiffres romains), elles utilisent quatre signes valant 1, 20, 400 et 8 000 et elles ont une capacité générative de 160 000

• les numérations écrites mayas sont du type position ou disposition avec zéro, elles utilisent vingt chiffres (de zéro à dix-neuf) de style normal et céphalomorphe, et elles ont une capacité générative ouverte

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cem-xiquipilli

8 000

cen-tzontli

400

cem-pohualli

20

ce

1

les signes numériques aztèques

en nahuatl classique : ce ‘un’, pohualli ‘compte’, tzontli ‘touffe de cheveux’ et xiquipilli ‘sac’

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l’écriture d’un nombre aztèque est une chaîne des signes précédents

un signe peut être répété jusqu’à 19 fois ci-dessous, dix occurrences du signe 1, quatre occurrences du signe 20,

dix occurrences du signe 400 et une du signe 8 000 pour représenter les nombres 10, 80, 4 000 et 8 000 :

10 80 4 000 8 000

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les ‘grands’ nombres aztèques ont peu de ‘chiffres’ significatifs

matricula de tributos codex mendoza

Page 12: Introduction partie 1

cccc. cargas de mantas de a ocho bracas desta labor

dans les exemples du codex mendoza, outre leur description pictographique,

les tributs sont parfois doublement déterminés numériquement : par le

total de pièces à livrer (400, signe ‘touffe de

cheveux’) et par la mesure en ‘brasses’ de la largeur

de chaque pièce (2, 4, 8… signes du ‘doigt levé’)

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exemple construit d’un nombre à plusieurs chiffres significatifs en numération aztèque

1789 = 4 x 400 + 9 x 20 + 9 X 1

Page 14: Introduction partie 1

conclusion les nombres aztèques écrits sont de type additif, ils marquent surtout des quantités concrètes : ce sont des « nombre-de » (Baruk) qui donnent plutôt, jusqu’à vingt huit-milliers (< 160 000), des ordres de grandeur (peu de chiffres significatifs) généralement isolés, ils n’entrent pas dans des énoncés de type ‘équation’ si fréquents dans les documents mayas

Page 15: Introduction partie 1

« On ne saurait du reste oublier que les Aztèques n'ont jamais écrit de nombres égaux ou supérieurs à 204 = 160 000 [....]. On ne peut mettre en doute que les capacités mathématiques des Aztèques et des Mayas étaient de qualité très différente […]. Pour un mathématicien, le contraste entre l'usage de ce calendrier par les Mayas et sa simple utilisation pratique par les Aztèques, fait penser que ceux-ci n'ont été que des imitateurs de la science maya ou d'une science antérieure »

Geneviève Guitel 1975 , Histoire comparée des numérations écrites, Flammarion

Page 16: Introduction partie 1

les nombres aztèques entrent aussi dans l’écriture des dates

4 Ocelotl, 4 Ehecatl, 4 Quiyahuitl, 4 Atl

et 4 Olinmusée d’anthropologie mexico

1 Itzcuintli 2 Ozomatli 3 Malinalli 4 Acatl 5 Ocelotl 6 Cuauhtli 7 Cozcacuauhtli

Page 17: Introduction partie 1

les dates aztèques s’exprimaient à l’aide des 260 couples αX (entier α, signe de jour X) de l’almanach divinatoire mésoaméricain souvent figuré par un engrenage 13 x 20

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produit ordonné de cycles ordonnés le premier constituant α prend ses

valeurs dans la section (1, 13) des entiers naturels, le dessin et la lecture (prononciation et interprétation) sont propres à chaque numération

le second constituant X pend ses valeurs dans une liste ordonnée de 20 signes, dits signes (noms/glyphes) de jour ; le dessin et la lecture des signes sont propres à chaque système d’écriture ou de langue considérésignes zapotèques

l’énumération ‘en diagonale’ de l’ensemble des couples αX munit le produit 13 x 20 de l’ordre total défini par la loi de succession des couples :

s(αX) = s(α) s(X) = (α + 1) (X + 1)

Page 19: Introduction partie 1

13 signes α de rang mayas et aztèques

Page 20: Introduction partie 1

20 signes X de jour mayas et aztèques

mayas aztèques

XochitlQuiyahuitlTecpatlOlinAhauCauacEdznabCaban

CozcacuauhtliCuauhtliOcelotlAcatlCibMenHixBen

MalinalliOzomatliItzcuintliAtlEbChuenOcMuluc

TochtliMazatlMiquiztliCohuatlLamatManikCimiChicchan

CuetzpalinCalliEhecatlCipactliKanAkbalIkImix

I

V

IX

XIII

XVII XX

II III IV

VI VII VIII

XXI

XII

XIV XV XVI

XVIII XIX

Page 21: Introduction partie 1

AhauCauacEdznabCabanCib

MenHixBenEbChuen

OcMulucLamatManikCimi

ChicchanKanAkbalIkImix

Madrid p. 15b et 16b

XXXIXXVIIIXVIIXVI

XVXIVXIIIXIIXI

XIXVIIIVIIVI

VIVIIIIII

Page 22: Introduction partie 1

XX Xochitl XIX Quiahuitl XVIII Tecpatl XVII Olin XVI Cozcacuauhtli XV Cuauhtli XIV Ocelotl XIII Acatl XII Malinalli XI Ozomatli X Itzcuintli IX Atl VIII Tochtli VII Mazatl VI Miquiztli V Cohuatl IV Cuetzpalin III Calli II Ehecatl I Cipactli

Page 23: Introduction partie 1

l’almanach divinatoire est le plus ancien calendrier mésoaméricain

les dates almanach sont attestées depuis le 7e av. J.-C.; les plus anciennes sont des anthroponymes

San Andrés (près La Venta) 650 av. J.-C.

l’ensemble des 260 αX forme un calendrier (année religieuse) de 260 dates/jours propre aux peuples mésoaméricains : tzolkin maya, tonalpohualli aztèque, piye zapotèque…, il est souvent divisé en sous-cycles de 65, 20 et 13 jours.

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codex borbonicus p 19/21 : à partir de 1 Acatl 26 années αXP successives

codex borbonicus p 12/14 : à partir de 1 Itzcuintli 13 jours αX successifs

chez les aztèques, les couples de l’almanach servent à dater les jours et/ou les années

Page 25: Introduction partie 1

les aztèques ne distinguaient pas les années par un millésime comme les espagnols

ils les distinguaient par la date tonalpohualli d’un jour convenu à cet effet ; ce jour est appelé le jour éponyme ou porteur de l’année, les années successives sont donc désignées par la suite des dates αXP de leur éponyme ou porteur

convention on réserve le terme porteur au cas où l’éponyme est le premier jour du premier mois de vingt jours de l’année vague solaire, ce qui est la norme chez les mayas de toutes les époques

Page 26: Introduction partie 1

.

CabanCabanCabanCabanCabanCabanCabanCabanCabanCabanCabanCabanCaban

EdznabEdznabEdznabEdznabEdznabEdznabEdznabEdznabEdznabEdznabEdznabEdznabEdznab

EbEbEbEbEbEbEbEbEbEbEbEbEb BenBenBenBenBenBenBenBenBenBenBenBenBen

Dresde page. 25/54 page 26/55

Ik Manik

Akbal Lamat

p. 25/54 p. 26/55p. 25/54 25/54

porteurs P0 et P1 (dresde p. 23/52 à 26/55)

P0 = { Ik, Mani, Eb, Caban } P1 = { Akbal, Lamat, Ben, Edznab }

Page 27: Introduction partie 1

p. 37p. 36p. 35 madrid p. 34

13 Hix 4 Hix 8 Hix12 Hix 3 Hix 7 Hix11 Hix 2 Hix 6 Hix10 Hix 1 Hix 5 Hix 9 Hix

12 Muluc 3 Muluc *7 Muluc*11 Muluc *2 Muluc *6 Muluc*10 Muluc *1 Muluc *5 Muluc *9 Muluc*13 Muluc *4 Muluc *8 Muluc

11 Kan 2 Kan 6 Kan10 Kan 1 Kan 5 Kan 9 Kan13 Kan 4 Kan 8 Kan12 Kan 3 Kan 7 Kan

10 Cauac 1 Cauac 5 Cauac 9 Cauac13 Cauac 4 Cauac 8 Cauac12 Cauac 3 Cauac 7 Cauac11 Cauac 2 Cauac 6 Cauac

porteurs dans le madridP2 = { Cauac, Kan, Muluc, Hix }

Page 28: Introduction partie 1

le système des éponymes (porteurs) distingue sans équivoque chacune des 52 années* du siècle aztèque ou du CR maya

les éponymes αXP d’années se suivent selon une loi simple dite de succession des porteurs :

s(αXP) = s(α) s(XP) = (α + 1) (X + 5) = (α + 1) (XP + 1)

* il y a 13 α et 4 XP

13 Calli, 1 Tochtli, 2 Acatl, 3 Tecpatl, 4 Calli, etc.

Page 29: Introduction partie 1

roue des 4 x 13 éponymes αXP

durán a décrit la loi de succession des éponymes

αXP des 52 années du

xiuhtlalpilli : 1 Acatl 2 Tecpatl 3 Calli 4 Tochtli 5 Acatl 6 Tecpatl 7 Calli 8 Tochtli, etc. 12 Calli

13 Tochtli durán

Page 30: Introduction partie 1

on part de 1 Acatl, et on trouve successivement :1 Acatl 2 Tecpatl 3 Calli 4 Tochtli5 Acatl 6 Tecpatl7 Calli 8 Tochtli, etc.

1 Acatl

2 Tecpatl

3 Calli

4 Tochtli

Page 31: Introduction partie 1

remarque les dates de jours et les éponymes

d’années ont rigoureusement la même forme :

un entier α suivi d’un signe X de jour ; ce qui

pose la question du moyen de les identifier

12 Atl13 Itzcuintli

Feu nouveau2 Acatl

et de les distinguer aussi de la date tonalpohualli d’un jour de l’année vague solaire que les aztèques désignaient aussi par une expression de la forme αX

Page 32: Introduction partie 1

1er indice : XP partie stricte de X

XP est une partie* de X :

Calli Tochtli Acatl Tecpatl

260 dates αX de jour = un tonalpohualli52 dates αXP d’année = un xiuhtlalpilli

* classe modulo 5 de X, ses 4 éléments sont les ‘éponymes’ ou les ‘porteurs’ de l’année ; ils différent selon les peuples et les époques

Page 33: Introduction partie 1

2ème indice une suite αXP de xihuitl …

diffère d’une suite αX de jours car XP est une partie stricte de X

1 Itzcuintli 2 Ozomatli 3 Malinalli 4 Acatl 5 Ocelotl 6 Cuauhtli 7 Cozcacuauhtli

13 Calli 1 Tochtli 2 Acatl 3 Tecpatl 4 Calli

5 Tochtli

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3ème indice une date d’année αXP s’inscrit parfois dans un cartouche

αXP

telleriano remensis p. 25r

Page 35: Introduction partie 1

les chroniques aztèques sont des

sortes de BD où les événements sont

souvent enregistrés par année

ici les années : 3 Tecpatl, 4 Calli, 5 Tochtli, 6 Acatl

‘Chimalmaxochitl et son père Huitzilihuitl furent capturés et amenés devant Coxcoxtli roi de Cohuacan…’

codex boturini ‘tira de la peregrinación’ p. 20dessin et traduction de Karl Young

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l’éponyme αXP est parfois doublé par le millésime julien

año de ocho caña o de 1487codex telleriano-remensis (p. 39r)

6 Calli 1485 7 Tochtli 14868 Acatl 1487

1487- ahuitzotl préside la ré- inauguration du templo mayor20 000 hommes furent sacrifiés

Page 37: Introduction partie 1

détail : feu nouveau de

l’année 8 Acatlou 1487

nombre 20 000(2 x 8 000 + 10 x 400)

(telleriano-remensis f.38v)

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nombres chez les mayas de l’époque classique

Page 39: Introduction partie 1

stèle C de Tres Zapotes3 Septembre 32 avant J.-C.

1er siècle av. J.-C. les Olmèques et certains de leurs voisins tracent des nombres à 5 chiffres pour dire le comte des jours écoulés depuis l’origine ; ces durées précèdent et précisent une date αXfaute de mieux, les spécialistes interprètent* ces inscriptions selon la grille maya du classique :

7.16.6.16.18. [6 Edznab]

*en replaçant les unités non marquées ; 7-baktun 16-katun 6-tun 16-uinal 18-kin)

les CL : comptes longs Σ ci

Page 40: Introduction partie 1

anticipant l’invention maya du zéro …

1 2 3 4

5

10

15

on peut dire que les CL mésoaméricains sont écrits en numération de position (vigésimale), sur 5 cases renseignées par 19 chiffres point/barre

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8.6.2.4.17.

22/02/162

tuxtla

8.4.5.17.11.

05/06/126

takalik abaj

7.19.15.7.12.

04/03/37

el baúl

7.16.3.2.13.

08/12/-35 chiapa de corzo

divers CL antérieurs au 3ème siècle

les CL sont des nombres à 5 ‘chiffres significatifs’ dont la valeur numérique dépend de leur position dans la colonne

Page 42: Introduction partie 1

les CL ‘ronds’ correspondent à des fins de période (notamment de katun) ; après l’invention du zéro leur écriture se termine par des zéros

au 2e siècle, les mayas innovent en commençant à utiliser des glyphes de période dans l’écriture des durées ‘rondes’ comme 8-baktun 4-katun qui sous-entend les comptes nuls de tun, uinal et kin

[8-] baktun 4-katun [1 Ahau 8 Pop]Dumbarton Oaks (16/07/120 ap. J.-C.)

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8-baktun

12-katun

14-tun

8-uinal

15-kinstèle 29 de Tikal, [13 Men 3 Zip] 8 juillet 292

au 3e siècle, les mayas écrivent toutes les périodesles CL prennent la forme d’une chaîne de 5 monômes

CL maya à cinq périodes ΣciPi sans zéro

Page 44: Introduction partie 1

au 4e siècle, les mayas inventent le zéro de position et deux types d’écriture des CL et des durées :

Uaxactun, 3 février 357 (grégorien)

CL à 5 périodes ΣciPi avec et sans zéro

type ΣciPi type Σci

numération de disposition numération de position

Page 45: Introduction partie 1

la notation des - CL et nombres de distance - prouve que les mayas ont développé un système d’unités de mesure de temps dont on a vu les premiers signes (périodes) sur la pendeloque de Dumbarton Oaks (2ème siècle)une transcription du CL

9-baktun 1- katun 0-tun ;

0-uinal 0-kin et sa traduction en numération décimale

9 x 144 000 + 1 x 7 200 + 0 x 360 + 0 x 20 + 0 jour= 1 296 000 + 7 200 = 1 307 200 jours

stèle C de Quiriguá

Page 46: Introduction partie 1

l’écriture maya des durées articule deux systèmes vigésimaux

1. la numération écrite de position à vingt chiffres (0 à 19)

en trois styles : point/barre, céphalomorphe, figure entière

2. le système d’unités de temps (périodes) unité principale: tun ‘année’ et deux sous-unités: uinal ‘mois’ et kin ‘jour’ styles : normal, céphalomorphe, figure entière

13-baktun 0-katun 0-tun ; 0-uinal 0-kinvaleur décimale : 13 x 144 000 + 0 x 7 200 + 0 x 360 + 0 x 30 + 0 = 1 872 000 jours

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les 20 chiffres mayas point/barre

1 2 3 4

5

10

15

0

avec zéro cardinal de position

Page 48: Introduction partie 1

les 20 chiffres mayas céphalomorphes

1, 2

3 à9

13 à19

10 10-11, 12

0

Page 49: Introduction partie 1

diverses formes du zéro maya

la forme est la plus fréquente dans les codex

c’est la forme des couteaux, notamment sacrificiels; le zéro peut aussi y être attesté sous la forme d’un coquillage

sur les monuments, les formes sont plus variées : fleur renvoyant au jour et au soleil, main de l’accomplissement, miroir d’obsidienne…toutes ces formes renvoient au zéro cardinal de position

Page 50: Introduction partie 1

tun360 j

katun x20 TUN

baktun x400 TUN

etc.

des unités de mesure de temps

etc.S

Y

S

T

E

M

E

M

A

Y

A

Page 51: Introduction partie 1
Page 52: Introduction partie 1

’’

sous-système 1 uinal = 20 kin

système et sous-système sont liés par « 1 tun = 18 uinal »

uinal ‘mois’kin ‘jour’

Page 53: Introduction partie 1

un mot de conclusion sur la capacité générative ouverte des numérations mayas de l’époque classique

Page 54: Introduction partie 1

la plupart des grands nombres mayas ont 5 chiffres, mais les scribes ont laissé des nombres encore plus longs, à plus de dix chiffres significatifs…

à ce jour, le record est le CL de la stèle 1 de cobá (mexique)qui a plus de 20 chiffres dont 4 zéros en position finale…

Page 55: Introduction partie 1

2023?202120192017201520132011209207205203201mois

13?1313131313131313131300

2024 ?2022202020182016201420122010208206204202tunkin

?131313131313131313131300

Σ (13 x Pi ) + 0-katun + 0-tun + 0-uinal + 0-kin

‘10 quintillions 331 233 quadrillions 10 526 trillions 315 789 billions 473 682 millions 240 000 jours’

‘10 nonillion 331 octillion 233 septillion 10 sextillion 526 quintillion 315 quadrillion 789 trillion 473 billion 682 million 240 thousand days’

Page 56: Introduction partie 1

nombres ‘serpents’ à 6 chiffres

9 Kan 12 Kayab

+

4.

6.

9.

15.

12.

19.

=

+

4.

6.

1.

9.

15.

0.

=

3 Kan

17 Uo

13 Akbal

1 Kankin

les durées à plus de cinq chiffres sont assez rares et

les exemples les plus connus sont les ‘nombres

serpents’ du codex de dresde qui entrelacent 2 équations calendairesdont les durées sont

distinguées par la couleur de leurs chiffres

dresde p. 62b

Page 57: Introduction partie 1

nombres à 6 chiffres et plus

Page 58: Introduction partie 1

un grand nombre écrit maya

13.13.13.13.13.13.13.13.9.15.13.6.9 3 Muluc 17 Mac

marche 7 escalier hiéroglyphique 2 (Yaxchilan, Chiapas, Mexique, 21/10/744)

nombre à 13 chiffres

Page 59: Introduction partie 1

17 Mac3 Muluc1/18 tun6-uinal

200

13-tun203

pictun204 calabtun

207

?208

?

1/20 uinal9-kin

201 15-katun

202

9-baktun205

kinchiltun206

alautun209

?2010

?

Marche 7 de l'Escalier Hiéroglyphique 2 de Yaxchilan

13.13.13.13.13.13.13.13.9.15.13.6.9.treize chiffres significatifs

Page 60: Introduction partie 1

à suivre : les usages mayas des nombres, les équations dans les almanachs et autres cycles y compris ce lui de l ’année vague solaire