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Introduction : Quelques repères sur La mondialisation… 1. Un système de production capitaliste Dès le XVI e siècle, l’économie mondiale est une économie mondialisée en expansion Ce qui est nouveau, c’est l’accélération et l’approfondissement du processus de mondialisation dans un contexte de fortes mutations technologiques Ce processus s’inscrit dans la continuité : l’opposition historique capital / travail 2. La mondialisation du capital 3. L’Afrique dans la mondialisation 4. La contre-révolution libérale 5. Une nouvelle période de luttes

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Introduction :

Quelques repères sur La mondialisation…

1. Un système de production capitaliste

Dès le XVIe siècle, l’économie mondiale est une économie mondialisée en expansion

Ce qui est nouveau, c’est l’accélération et l’approfondissement du processus de mondialisation dans un contexte de fortes mutations technologiques

Ce processus s’inscrit dans la continuité : l’opposition historique capital / travail

2. La mondialisation du capital

3. L’Afrique dans la mondialisation

4. La contre-révolution libérale

5. Une nouvelle période de luttes

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1. Un système de production capitaliste

2. La mondialisation du capital

Une concentration sans précédent du capital au sein des grandes entreprises transnationales

- Les 10 premières multinationales disposent d’actifs qui représentent le triple du PNB cumulé des 38 pays les plus pauvres.

  - Le chiffre d’affaire de Général Motors est supérieur au PIB de la Thaïlande ou de la Norvège- 300 millions d’actionnaires (5% de la pop. mondiale), 31 000 milliards de $ de capitalisation

boursière

Une mise en concurrence généralisée des travailleurs au niveau international

La globalisation financière

- Apparition de nouveaux acteurs institutionnels : fonds de pension, fonds d’investissement, etc.   - Multiplication des outils et des flux financiers, désintermédiation bancaire

Un défi majeur pour le syndicalisme

Introduction :

Quelques repères sur La mondialisation…

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1. Un système de production capitaliste

2. La mondialisation du capital

3. L’Afrique dans la mondialisation

Un continent à la fois totalement intégré au marché mondial et de plus en plus marginalisé dans et par le processus de mondialisation

Une « économie de rente » et une vulnérabilité extrême aux chocs extérieurs

Les exportations représentent aujourd’hui en moyenne 40% du PIB de l’Afrique subsaharienne, contre un peu plus de 20% pour la France par exemple.

En 2000, les exportations africaines représentaient moins de 1% des échanges internationaux.

Sur les 6,7 milliards d’investissements reçus, 60% se sont concentrés sur deux pays pétroliers, l'Angola et le Nigeria, et sur le seul pays pouvant être considéré comme émergent, l'Afrique du Sud.

Introduction :

Quelques repères sur La mondialisation…

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1. Un système de production capitaliste

2. La mondialisation du capital

3. L’Afrique dans la mondialisation

4. La contre-révolution libérale

La dimension politique et idéologique de la mondialisation

L’offensive contre l’état providence dans les pays du Nord, contre le modèle de développement dit « des indépendances » dans les pays du Sud

Ajustement et Consensus de Washington

Les crises financières, la crise de légitimité des institutions et la crise de l’idéologie libérale

Introduction :

Quelques repères sur La mondialisation…

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1. Un système de production capitaliste

2. La mondialisation du capital

3. L’Afrique dans la mondialisation

4. La contre-révolution libérale

5. Une nouvelle période de luttes

Une montée de la conflictualité et des luttes

L’émergence d’un mouvement social international : d’autres mondes sont possibles !

Quelle place pour le syndicalisme international ?

Introduction :

Quelques repères sur La mondialisation…

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Réflexions et analyses à partir du rapport de la CNUCED, Le développement en Afrique : Repenser le rôle de l’investissement étranger direct, septembre 2005

1. Les investissements directs étrangers (IED) au cœur des stratégies de développement

Des IED supposés stabiliser les entrées de capitaux, accroître le savoir-faire technologique, les emplois mieux rémunérés, les compétences et les débouchés à l’exportation

Des IED supposés stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté.

2. Marginalisation croissante de l’Afrique dans l’économie mondiale

3. Quels déterminants des flux d’IED en Afrique ?

4. Coûts et avantages des IDE : une approche nécessairement nuancée

5. Impacts des IED dans le secteur des industries extractives

6. Conclusion

Repenser le rôle del’investissement étranger direct en Afrique

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1. Les investissements directs étrangers (IED) au cœur des stratégies de développement

2. Marginalisation croissante de l’Afrique dans l’économie mondiale

Des flux d’IED à destination de l’Afrique en croissance mais représentant une part de plus en plus faible des flux mondiaux

L’Afrique reçoit entre 1 et 2% du total des flux mondiaux d’IED, contre 4,4% en moyenne dans les années 70. A cette même époque, l’Afrique sub-saharienne attirait 14,8% des flux d’IED à destination des pays en développement, elle n’en reçoit aujourd’hui que 5,2% (moyenne 2000-2003).

Forte concentration des flux d’IED sur un faible nombre de pays et de secteurs : l’approfondissement de la division international du travail

Les 10 premiers pays bénéficiaires, qui disposent d’importantes réserves minérales et pétrolières, représentent les trois quart, et plus certaines années, des entrées totales sur le continent. Le secteur primaire a attiré, entre 1996 et 2000, près de 55% des entrées totales d’IED en Afrique, et jusqu’à 80% certaines années.

Une très forte rentabilité des investissements et une très faible part des bénéfices réinvestis.

Entre 1995 et 2002, les bénéfices réinvestis représentaient 10% des flux totaux d’investissement, contre 15% pour l’ensemble des PVD. Entre 1980-2000, la Banque mondiale enregistre près de59 milliards de $ d’IED et pour 54,5 milliards de $ de rapatriements (officiels) de profits sur IED.

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1. Les investissements directs étrangers (IED) au cœur des stratégies de développement

2. Marginalisation croissante de l’Afrique dans l’économie mondiale

3. Quels déterminants des flux d’IED en Afrique ?

Les économistes expliquent généralement la faiblesse des flux d’IED à destination de l’Afrique par le caractère défavorable et instable de la fiscalité, la lenteur des réformes du secteur public, les lacunes de la protection de la propriété intellectuelle, l’ampleur de la corruption et de la réglementation, le risque d’instabilité politique, les politiques budgétaires et monétaires trop laxistes, etc.

En fait, la bonne gouvernance du pouvoir politique ou des entreprises ne semble pas être le principal facteur qui décide les sociétés transnationales à investir massivement. La taille et l’expansion des marchés, les ressources naturelles, le niveau de capital humain ou la qualité des infrastructures sont généralement des éléments plus déterminants.

La plupart des programmes d’ajustement structurel ont échoué à restaurer un climat économique propice à l’investissement et à l’emploi.

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2. Marginalisation croissante de l’Afrique dans l’économie mondiale

3. Quels déterminants des flux d’IED en Afrique ?

4. Coûts et avantages des IDE : une approche nécessairement nuancée

L’accent démesuré mis sur les gains d’efficacité des IED conduit généralement à surestimer l’ampleur des retombées positives et à en sous-estimer les coûts possibles.

En dehors d’un petit nombre de zone franches industrielles, les créations d’emplois liés au IED ont été très limitées.

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1. Les investissements directs étrangers (IED) au cœur des stratégies de développement

2. Marginalisation croissante de l’Afrique dans l’économie mondiale

3. Quels déterminants des flux d’IED en Afrique ?

4. Coûts et avantages des IDE : une approche nécessairement nuancée

5. Impacts des IED dans le secteur des industries extractives

La réforme des codes miniers et le désengagement de l’Etat.

Des ressources non renouvelables.

Confrontés à la concurrence et à des besoins immédiats de rentrées fiscales, les gouvernements africains, n’ont bien souvent eu d’autres choix que de se montrer accommodant : recettes fiscales sacrifiées et abandon des options nécessaires à l’organisation d’un modèle de croissance à long terme (« course à l’abîme »).

En 2003, le Ghana n’aura perçu qu’environ 5% de la valeur totale des exportations de minéraux – quelques 46,7 millions de $ sur une valeur totale d’exportation de 893,6 millions de dollars.

Les IED dans le secteur primaire débouchent le plus souvent sur des « enclaves de production ».

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1. Les investissements directs étrangers (IED) au cœur des stratégies de développement

2. Marginalisation croissante de l’Afrique dans l’économie mondiale

3. Quels déterminants des flux d’IED en Afrique ?

4. Coûts et avantages des IDE : une approche nécessairement nuancée

5. Impacts des IED dans le secteur des industries extractives

6. Conclusions

L’IED n’est pas synonyme de développement, sa contribution au développement dépend des conditions macroéconomiques et structurelles du pays d’accueil.

Promouvoir les activités de transformation et le secteur manufacturier.

Dissiper le mythe selon lequel l’Afrique, pour réussir, doit attirer l’IED à tout prix en ouvrant, libéralisant et privatisant rapidement son économie. Avoir une approche moins idéologique, plus pragmatique et stratégique de la façon dont les IDE peuvent contribuer au développement.

Mener des politiques publiques ambitieuses vis-à-vis des IED.

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