Préparé par Suzie Larrivée, Département des Sciences Géomatiques, Université Laval

Introduction ArcGIS est une famille de logiciels développés par la compagnie ESRI (Environmental Systems Research Institute). Il peut être acquis sous différents produits soit ArcInfo, ArcEditor, ArcView et ArcReader. Ces différents produits utilisent les trois mêmes applications formant le cœur d’ArcGIS, soit :

• ArcMap : qui permet de créer des cartes et faire des analyses spatiales. • ArcCatalog: qui permet de visualiser rapidement les jeux de données, d’effectuer la gestion des fichiers

et de les décrire à l’aide de métadonnées. • ArcToolbox : qui permet d’effectuer des transferts de format et de projection.

Le tableau suivant résume les distinctions entre les différents produits ArcGIS.

Produit ArcGIS Desktop

ArcReader • Visualisation de carte • Impression de carte • Identification d’objet • Recherche, mesure

et hyperlien

ArcView ArcReader + • Accès aux données • Cartographie • Personnalisation • Analyse Spatiale • Édition simple de données

ArcEditor ArcView + • Édition de Geodatabase • Topologie

ArcInfo ArcEditor + • Traitement avancé de données • Conversion de données pour

Workstation

tableau 1 : Distinctions entre les produits ArcGIS

Les formats de données natifs des logiciels ESRI sont : le format Shapefile et la Geodatabase. Le format Shapefile est composé de plusieurs fichiers (ceux en gras sont obligatoires), ayant les extensions :

• Shp - Géométrie • Dbf – Données descriptives • Shx – Index de la géométrie • Sbn ou Sbx – Index spatiaux • Ain ou Aih – Index des attributs descriptifs • Prj – Paramètres du système de coordonnées • Xml – Métadonnées en format XML (Extensible Markup Language)

La Geodatabase est une base de données gérée dans un système de gestion de base de données (SGBD) tel Oracle et SQL Server nécessitant ArcInfo ou ArcEditor pour en faire la gestion. ArcView permet aussi la création de Geodatabase mais uniquement sous Access. Elle porte alors le nom de Personal Geodatabase. Une geodatabase permet donc la gestion des données descriptives et géométriques dans une base de données. La structure des tables permettant le stockage des données est propre à ArcGIS.

Ce document décrit très sommairement les principales fonctions du logiciel ArcView 8. D'autres directives vous seront données dans la seconde partie afin de vous assister dans la réalisation de votre laboratoire. Nous vous suggérons d'utiliser l'aide en ligne du logiciel pour obtenir de plus amples détails.

Marche à suivre 1. Ouverture de la session de travail (logging-in) : Afin de pouvoir accéder aux ordinateurs du local 0750,

vous devez préalablement obtenir auprès d’Edgar Cassie, un compte et mot de passe.

2. Explorer les données avec ArcCatalog : Récupérez les données du laboratoire sur le site Web (http://sirs.scg.ulaval.ca/YvanBedard - section enseignement) et copiez-les dans le répertoire c:\temp, c:\travail ou un autre répertoire de votre choix. Démarrer l’application ArcCatalog sous le raccourci Esri/ ArcGIS. À l’aide de l’explorateur situé à gauche de la fenêtre ArcCatalog, localiser vos données. Sélectionner un fichier « shapefiles » et activer l’onglet Preview pour visualiser les données. Pour faire la gestion de vos données (les copier, les renommer, les effacer, etc.), utilisez toujours ArcCatalog car

Préparé par Suzie Larrivée, Département des Sciences Géomatiques, Université Laval

plusieurs fichiers accompagnent les fichiers de données (entre autre, des fichiers .XML pour la gestion des métadonnées).

Il est possible de créer de nouveau Shapefile et Personal Geodatabase et d’importer des fichiers Shapefiles dans une Geodatabase. Vous pourrez, si vous désirez faciliter la gestion de vos données, importer vos fichiers Shapefile dans une Geodatabase. Vous aurez alors qu’une seule base de données Access. Le format n’est cependant pas tout à fait à point et nous avons éprouvé certains problèmes l’an dernier.

Chaque fichier Shapefile est décrit par des métadonnées (données décrivant les données – ex : projections, système de référence géodésique, etc.) qui pour l’instant n’ont pas encore été toutes saisies. Cependant, celles décrivant chaque table et ses champs ont été saisies. Il existe plusieurs gabarits pour visualiser l’information. Celui qui est le plus approprié pour visualiser les définitions et les domaines de valeurs des attributs est le FGDC FAQ. Sélectionner la question 7 : How does the data set describe geographic features? pour visualiser ces métadonnées.

figure 1 : Prévisualisation des données et métadonnées avec ArcCatalog

3. Définir le système de coordonnées des données : Les données que vous allez utiliser lors de votre laboratoire sont des fichiers « Shapefiles ». Ces fichiers ne comprennent pas d’information sur le système de coordonnées des données. Il est maintenant possible de le définir avec l’application ArcTool.

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• Démarrer l’application ArcTool sous le raccourci Esri/ ArcGIS. • Faire un « double click » à l’aide de la souris sur Define Projection Wizard (shapefiles, geodatabase)

du sous-répertoire Projections situé dans le répertoire Data Management Tools. • Sélectionner les fichiers auxquels vous voulez attribuer une projection. • Sélectionner ensuite la projection NAD 1983 MTM 7 sous le répertoire Projected Coordinate

Systems / National Grids / Canada / • Lorsque vous retournerez dans ArcCatalog vous pourrez constater que les métadonnées

concernant le système de référence sont saisies. 4. Démarrage d'ArcMap: Vous trouverez sous le raccourci Esri/ ArcGIS 8.1, un lien vers l’application

ArcMap. On vous demandera alors d’ouvrir un document ArcMap existant, d’ouvrir un gabarit existant ou bien de créer un nouveau document ArcMap. Créer un nouveau document ArcMap.

Fonctionnalités clés Layer Couche : Permet de stocker un lien vers la classe d’objets spatiaux source

(données géométriques et descriptives) ainsi que les propriétés d’affichage des données géométriques. Il est possible d’avoir plusieurs couches pointant sur la même classe d’objets spatiaux dans un même fichier de couches. Les couches peuvent être regroupées ce qui permet de pouvoir les rendre visibles ou non sur la carte toutes en même temps.

Data Frame Bloc de données (vue): Regroupe des classes d’objets spatiaux (couches) afin de les afficher ensemble dans une page d’impression. Ils sont répertoriés dans la table des matières principale et affichés dans la zone d’affichage principale. Une carte peut comprendre plusieurs blocs de données, par exemple, un montrant les données à l’échelle 1 :10 000 et un autre montrant un agrandissement à l’échelle 1 :1000. Il sert aussi à déterminer la projection cartographique suivant laquelle les données sont affichées.

Map document (.mdx) Document ArcMap : Fichier qui permet de stocker les cartes, diagrammes, tables et la symbologie utilisée.

Graphs Diagramme: Représentation graphique des informations portant sur les entités de la carte et des relations existant entre elles. Les diagrammes à secteurs, à lignes et à barres sont les plus courants.

Table of Contents Table des matières : Répertorie les blocs de données et couches. Data view Carte en mode Données : Affichage du bloc de données actif seulement.

Lorsque l’on est dans ce mode, il est possible d’effectuer des requêtes, éditer les données et les analyser.

Layout view Carte en mode Mise en page: Disposition des blocs de données et des éléments cartographiques sur une page. Lorsque l’on se trouve en mode mise en page, il est possible d’ajouter une flèche du nord, une légende, un titre, une échelle, … avant l’impression de la carte. Il n’y a qu’une seule mise en page possible par Document ArcMap.

Applications typiques Add data Ajouter des données: Ajoute une nouvelle couche de données au bloc de

données actif. Select by attributes Sélectionner selon les attributs : Sélectionne les objets en fonction des

valeurs de leurs attributs. Select by location Sélectionner selon l’emplacement: Sélectionne les objets en fonction de

leur emplacement par rapport aux objets d’autres couches.

tableau 2 : Fonctionnalités clés et applications typiques d’ArcView 8.

Préparé par Suzie Larrivée, Département des Sciences Géomatiques, Université Laval

figure 2 : L’application ArcMap

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figure 3 : Outil de base de l’application ArcMap

5. Bloc de données : Vous pourrez constater qu’ArcMap a ajouté automatiquement un premier bloc de données (Data frame) qu’il nomme « Layers ». Vous pouvez renommer ce bloc de données afin de lui donner un nom représentatif de ce qu’il contiendra (Appuyer sur le bouton droit de la souris lorsque le curseur pointe le bloc de données et choisir l’option Properties). L’onglet Coordinate System permet de spécifier dans quelle projection les données seront affichées.

6. Ajout de couches : Vous êtes maintenant prêts à faire votre première carte. Pour ce faire, ajouter les données nécessaires et choisir la symbologie appropriée. Pour afficher les données géométriques, cocher la boîte à gauche du nom de la couche. Pour afficher les données descriptives, appuyer sur le bouton droit de la souris sur la couche et choisir Open Attribute Table.

N.B. : Plusieurs fonctionnalités des applications sont accessibles via le bouton droit de la souris lorsque le curseur pointe l’élément.