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Etat des lieux et enjeux du changement d’échelle du commerce équitable - typologie des filières marchés de consommation gouvernance internationale. introduction typologie des filières marchés de consommation gouvernance internationale conclusion. Introduction au commerce équitable. - PowerPoint PPT Presentation
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Etat des lieux du commerce équitable - octobre 20021
Etat des lieux et enjeux du changement d’échelle du
commerce équitable-
typologie des filièresmarchés de consommationgouvernance internationale
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 20022
introductiontypologie des filières
marchés de consommationgouvernance internationale
conclusion
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 20023
Introduction au commerce équitableIntroduction au commerce équitable
Bref aperçu historique Années 1940/1950: les origines institutionnelles
Mouvements caritatifs: acheter par compassion Oxford Committee for Famine Relief - OXFAM (Grande-Bretagne)
Années 1960: naissance de la doctrine Le « trade not aid » de CNUCED 1968: acheter par dénonciation Première campagne sur la canne à sucre de S.O.S Wereldhandel –
FTO (Pays-Bas) Prémisses de la professionnalisation: le Bridge Programme d’OXFAM
Années 1970/1980: diffusion du concept en Europe Impulsée par les mouvements « Caritas » (CCFD en France) À partir d’un nombre restreint de personnes
Années 1990: renouvellement du concept et professionnalisation apparition des labels Max Havelaar et Transfair
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 20024
La définition du commerce équitable (1)La définition du commerce équitable (1)
Une définition établie très tardivement (avril 1999) un partenariat commercial Nord-Sud
entre une organisation de producteurs (OP) - production. et une organisation du commerce équitable (OCE) - importation,
transformation et/ou distribution. fondé sur le dialogue, la transparence et le respect
parvenir à une plus grande équité dans le commerce international. qui contribue au développement durable
offrir de meilleures conditions d'échanges et garantir les droits des membres de l ’OP.
ciblé sur les populations marginalisées passer d'une situation de vulnérabilité à une situation de sécurité et
d'autosuffisance économique; critères des OCE
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 20025
La définition du commerce équitable (2)La définition du commerce équitable (2)
Un bénéfice mutuel basé sur le dialogue, la transparence et le respect tenir compte des différences culturelles et des rôles de chacun, être transparent sur le fonctionnement et les finances, fournir l'information permettant de faciliter l'accès des OP au marché, maintenir un dialogue ouvert et constructif, recourir au dialogue et à l'arbitrage en cas de conflit.
Meilleures conditions d'échanges le paiement d'un prix équitable (coûts de production+coûts socio-
environnementaux), le préfinancement (selon demande) de la production/récolte pour éviter
l'endettement des organisations, la continuité et l'engagement de long terme dans les relations commerciales.
Garantie des droits des producteurs et des travailleurs une rémunération équitable (au moins supérieure au minimum légal ou coût
d ’opportunité), respect de la sécurité et des conditions sociales et sanitaires dans le travail, respect des conditions légales nationales et des droits fondamentaux de la
personnes, l'application des normes internationales de droit du travail définies par l'OIT.
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 20026
Evolution de la structure du prix du chocolat vendu en France
(tablette de 100G de Chocolat noir à 43% de cacao) de 1980 à 2002
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Prix en FrancsPrix de vente au détail
Prix de vente industriel
Prix des fèves de cacao
Tendance Px de vente au détail
Tendance Px de vente industriel
Tendance Px fèves de cacao
Progression : -3,5% par an
Progression : +2,9% par an
Progression : +2,7% par an
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 20027
La définition du commerce équitable (3)La définition du commerce équitable (3)
améliorer les opportunités économiques et les pratiques socio-environnementales des OP
le renforcement des organisations de producteurs, le renforcement de la participation et de l'appropriation des OP dans les
processus de décision, le soutien à la formation, au renforcement des capacités et au développement
des ressources humaines (notamment celle des femmes), l'encouragement actif à des pratiques soucieuses de l'environnement et à
l'emploi de méthodes de production responsables.
les organisations du commerce équitable (OCE) s'engagent clairement à à appuyer les producteurs (assistance technique, conseil, financement); à donner plus de poids à l ’OP en tant que « partie prenante »; à sensibiliser l'opinion publique et faire du plaidoyer institutionnel pour changer
les règles du commerce international « conventionnel ».
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 20028
introductiontypologie des filières
marchés de consommationgouvernance internationale
conclusion
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 20029
Proposition de typologie des filièresProposition de typologie des filières
Une définition stabilisée, un objet commun, deux stratégies, une finalité L’objet commun (la légitimité):
populations ou communautés du Sud en marge du développement.
Deux grandes familles institutionnelles: la filière intégrée (ou spécialisée): importateurs et distributeurs la filière labellisée: labellisateur/certificateur et entreprises licenciées
Une finalité: le consommateur.
Producteurs désavantagés au
Sud
Le consommateur (sensibilisé et/ou
‘lambda’)
Filière intégrée
Filière labellisée
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200210
L'objet des filières :L'objet des filières :les organisations de producteurs (1)les organisations de producteurs (1)
Des populations en marge de la croissance et/ou exposés à la pauvreté
petite paysannerie, communautés et minorités ethniques, salariés non-syndicalisés populations urbaines en zones insalubres, femmes démunies, ménages
mono-parentaux etc
aux différents modes d'organisations du travail coopérative, entreprise privée à responsabilité limitée (grande
entreprise, PME familiale), micro-entreprise, association, ONG production agricole, artisanale zones rurales, urbaines ou périurbaines
trois types d'OP bénéficiaires: les coopératives et les associations de producteurs agricoles (café,
cacao, riz, miel) les grandes plantations, de type ‘ latifundia’ (thé, banane). les petites et micro-entreprises (artisanat, art ménager, confection,
textile).
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200211
L'objet des filières :L'objet des filières :les organisations de producteurs (2)les organisations de producteurs (2)
une vision partielle du commerce équitable pas de compréhension claire de la répartition des tâches, des
responsabilités et des priorités des différents intervenants en aval de la filière (importateurs, distributeurs)
manque de ressources financières, d'accès aux technologies et à la formation professionnelle.
« Monsieur Oxfam est un bon client » l'intérêt immédiat des OP reste de pouvoir bénéficier d'un débouché commercial
FOB (jusqu ’à l'embarquement des marchandises pour exportation). ce qui se passe au-delà - les modalités de distribution, les campagnes de
sensibilisation - peut passer au second plan.
hiérarchisation des priorités entre pré-FOB et post-FOB les OP ne ressentent pas le besoin d'avoir un dispositif de suivi et
d'évaluation de leurs activités. ou seulement de manière ad hoc, lorsqu'il y a constat de relations
défaillantes ou conflictuelles avec les importateurs.
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200212
La filière intégréeLa filière intégrée
Spécialisation des intervenants de la filière Les importateurs Les magasins du monde et les fédérations nationales Respect d’un code de conduite (charte, engagements de principe)
Producteurs désavantagés
au SudConsommateur
au NordImportateurs
Fédération nationale de MDM
Magasins du Monde (MDM)
Code de conduite
Flux commerciaux
Flux d’information
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200213
Code de conduite de la filière intégrée (1)Code de conduite de la filière intégrée (1)
respect d’un code de conduite Gouvernance et mission générale (critères universels) :
Créer des opportunités pour les producteurs économiquement désavantagés
Transparence et responsabilités
Intégration des marchés (critères Nord et Sud) : Renforcement des capacités Promotion du CE (dont impact sur consommateur) Paiement d'un prix équitable
Aspects socio-environnementaux (critères locaux) : Conditions de travail Situation des femmes Environnement
Le système de suivi et de contrôle des indicateurs
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200214
Code de conduite de la filière intégrée (2)Code de conduite de la filière intégrée (2)
Créer des opportunités pour les producteurs économiquement désavantagés
Transparence et responsabilité
La réduction de la pauvreté au moyen du commerce constitue un objectif essentiel de l’organisation.Soutien des « producteurs économiquement désavantagés »: entrepreneurs, entreprises familiales, associations et des coopératives. L’organisation s’engage à développer un plan d’action qui permette aux producteurs de gagner en sécurité matérielle, économique et financière et de renforcer leurs capacités à défendre leurs intérêts
Gestion et relations commerciales transparentes;Traite loyalement et respectueusement ses partenaires commerciauxRend compte à tous ses partenaires, y compris IFAT, dans le cadre de procédure qui respectent la sensibilité et la confidentialité des informations fournies. Moyens appropriés pour impliquer les OP dans les processus de décision et de diffusion d’informations
Mandat et objectif de l’organisation : référence explicite à l’activité en faveur des démunis dans les statuts.Existence d’un registre des producteurs, intermédiaires et importateurs avec leurs descriptions et leurs missions
Barrage institutionnel
Publication des compte-rendu de réunion : réunions régulières sur questions commerciales, économiques et sociales avec prise en compte des attentes des producteurs/travailleurs.Fixation des prix : méthode et justification
Confidentialité réduite
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200215
Code de conduite de la filière intégrée (3)Code de conduite de la filière intégrée (3)
Renforcement des capacités
Promotion du commerce équitable
Paiement d’un prix équitable
Continuité des relations commerciales durant une période donnée convenue.Renforcement des capacités de gestion des OPAide aux débouchés à l’export, locaux/régionaux,Formation professionnelle continue
Sensibilisation et plaidoyer pour plus de justice dans le commerce international.Qualité du service au consommateur (information sur l’organisation, le produit, qualité des produits et des emballages)
Le prix équitable: accord avec l’OP par le dialogue et la participation.Mais qui doit être soutenable par le marché. paiement rapide et pré-financement éventuelIncitation à la production à haute valeur ajoutée
Nord : missions/formations, flux d’information aux OPSud : idem + réunions participatives, communications (téléphone, fax, email); nouveaux produits conçus.
Partenariat ONG
Nord : CA, croissance, ratio CE/commerce conventionnel; dialogue avec fournisseurs non-CE; actions de sensibilisation aux CE; Publications diffuséesSud : flux d’info; promotion commerciales; sensibilisation
Saturation des capacités
Nord : modalités de fixation et de paiement du prix Sud : étalonnage sur prix FLO (filière labellisée), sinon écart avec prix local, sinon méthode des coûts d’opportunité
Définition aléatoire du prix équitable
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200216
Code de conduite de la filière intégrée (4)Code de conduite de la filière intégrée (4)
Conditions des femmes Conditions de travail EnvironnementValorisation du travail des femmes dans les OP, formation, incitation aux postes de responsabilité, participation au processus de décisionPrise en compte des besoins sanitaires spécifiques des femmes enceintes et des femmes allaitant.Dans le respect des cultures et des traditions locales, lutte contre la discrimination sur la base de la religion, du genre, de la caste ou de l’age.
Environnement de travail sain, accès à l’eau potable, aux sanitaires et soins médicaux.Respect de la législation locale sur le temps de travailInformation/formation des salariés sur les risques sanitairesTravail des enfants: ne doit pas affecter leur bien-être, besoin d’enseignement, l’OP rend compte de la participation d’enfants à la production; respect des conventions int’l
Incitation des OP à la gestion durable des matières premièresPriorité aux produits et aux technologies pro-environnementauxMatériaux recyclés ou biodégradables pour l’emballageOptimisation/ réduction de la consommation énergétiqueInformation sur les risques environnementaux.
Indicateurs locaux
Variable culturelle au Sud et… au Nord
Indicateurs locaux
Accent sur la progressivité
Indicateurs locaux
Accent sur la progressivité
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200217
L ’évolution des critères de la filière intégrée L ’évolution des critères de la filière intégrée depuis 1995depuis 1995
Mieux intégrer l’économie conventionnelle Une terminologie plus axée sur les marchés
Le concept de « Créer des opportunités pour les producteurs désavantagés » Concilier « Transparence et responsabilité » et « sensibilité et confidentialité des
informations ». Un prix équitable, mais « soutenable pour le marché ». une relation commerciale durable mais « durant une période convenue »
Reconnaître le rôle premier du consommateur Volonté d’équilibrer le principe du CE entre une logique de consommation du
Nord (ou logique de la demande) et celle de production du Sud (ou logique de l'offre).
Référence aux réseaux de distribution conventionnels (et non seulement les réseaux spécialisés).
Développer la question de genre et l'environnement La question de genre devenue critère à part entière Développement du critère environnemental
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200218
La filière intégrée: les importateurs (1)La filière intégrée: les importateurs (1)
… mais des capacités saturées Le suivi et l’évaluation
plutôt l’exception que la règle (« une OP visitée par an et par continent »)
La professionnalisation n’est pas garantie (« un ‘expert’ payé aux frais réels »)
Le mythe du préfinancement Les OP n’en ont pas besoin Les importateurs n’en ont pas les
moyens La règle des 30 jours
Le tabou des ruptures de contrats 5-10% des contrats/an pour: qualité des produits non-adaptée gouvernance défaillante des OP
Une viabilité financière artificielle « 20 ans d’existence, 20 ans de re-
capitalisation grâce aux militants » « Des PME qui font fonction de
multinationales »
Des fonctions multiples… Activités d’import-export d’un
importateur type FTO (Pays-Bas), CTM (Italie),
GEPA(Allemagne) Centaine de salariés 100-150 contrats d’importation CA de 20 à 30 millions € Une centaine d’importateurs/
distributeurs Accompagner les OP dans leur
développement appui technique lors du lancement
(surtout pour la qualité) Suivi et évaluation
Relation commerciale Préfinancement Durabilité de la relation Viabilité financière pour de faibles
volumes d ’échange (existence de coûts cachés)
Campagnes de sensibilisation des consommateurs au CE.
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200219
La filière intégrée: les importateurs (2)La filière intégrée: les importateurs (2)
Concentration et spécialisation sur une gamme restreinte de produits
bien que le seuil de tolérance financière soit plus bas que pour le secteur conventionnel, forte tendance à la concentration
un secteur historiquement très fragmenté raisons purement techniques: l’exemple des silos de mélange de café
« trop grands ». économies d’échelle en développant leur savoir-faire dans un nombre
limité de produits. approvisionnement mutuelle entre importateurs au détriment de la
relation directe avec les OP.
Relation en amont avec les OP échange d’informations limité entre importateurs, distributeurs et OP problèmes des « goulots d'étranglement »
Relation en aval avec les MDM La question de la concentration verticale importation-distribution
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200220
La filière intégrée: les magasins du monde (1)La filière intégrée: les magasins du monde (1)
Fragilité des capacités manque de professionnalisation
des cadres et des employés « commencez d’abord par
apprendre à faire un compte de résultat! »
maîtrise budgétaire et technologique défaillante (coûts cachés)
pas (ou peu) de système d ’information des marchés en Europe
Profitabilité et capitalisation marginales
structures associatives zone d'achalandage à faible
potentiel
Une sensibilisation de qualité Un Magasin du monde (MDM)
« Plus qu’un lieu de vente, un espace de citoyenneté »
La force du bénévolat: réduction sensible des coûts du travail et de la masse salairiale
Un point focal pour les marchés ouverts, les écoles,
les foires etc. les rencontres, la formation des
militants Maillage des mouvements de
solidarité internationale des relais locaux des campagnes
sur les enjeux Nord-Sud et la mondialisation
En France, proximité des réseaux Artisans Du Monde, ATTAC et CCFD
Structuration en fédérations nationales
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200221
La filière intégrée: les MDM (2)La filière intégrée: les MDM (2)
Risque d’isolement En bout de chaîne, peu d’info sur les OP
« je ne sais pas d’où vient ce produit » appui limité des fédérations nationales, autonomie des MDM
Des perspectives de développement limitées? Concurrence potentiel sur le créneau de la consommation « éthique »:
grande distribution et boutiques « nature et découverte », « body shop » etc.
Stigmatisation du bénévolat: dépendance vis à vis de certaines catégories de citoyens: objecteurs de conscience, chômeurs, retraités
La professionnalisation versus militantisme
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200222
La filière labelliséeLa filière labellisée
Les certificateursLes entreprises licenciées (détentrices de la licence du
label)
OP certifiées par FLO (registre des
producteurs)
Consommateur au Nord
Importateurs licenciés FLO
FLO promotion
Grande et moyenne distribution
Sphère de la certification
Flux commerciaux Flux d’information
FLO certification
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200223
La filière labelliséeLa filière labellisée
L'objectif: sortir le commerce équitable de sa stigmatisation, pénétrer l ’économie conventionnelle et atteindre le consommateur « lambda » Le résultat: permettre à une entreprise conventionnelle de respecter les
engagements du CE pour un ou plusieurs de ses produits Pas de coût d’entrée institutionnel ou de savoir-faire préalable en matière de CE Marché a priori libre mais non-universel (le label n’en est pas un juridiquement
mais une marque collective) Le moyen: offrir un label produit qui garantit le respect du CE
Max Havelaar France, Transfair Italia, Fair Trade Foundation UK, etc. Le préalable: codifier les principes du CE en critères standardisés,
contractualisés et vérifiables à moindre coût. L'entreprise s'engage à respecter les termes de référence:
Approvisionner auprès d'OP préalablement certifiées par le labellisateur. Prix d ’achat et modalités commerciales fixés
prix des marchés + 20 % + prix plancher octroie d ’une prime de développement (montant fixe)
L'entreprise conventionnelle paie l'organisme labellisateur pour la licence du label et l ’apposer sur ses produits
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200224
Les critères de la filière labellisée FLOLes critères de la filière labellisée FLO
Petits producteurs (coopératives) Développement social
Valeur ajoutée pour le développement
Non discrimination raciale, sexuelle, religieuse ou politique
Exploitations familiales et non dotées de salariés permanents
Démocratie participative et transparence
Développement économique Capacité à gérer la prime Capacité d’exportation Renforcement économique
Développement environnemental Protection de l’environnement
Travailleurs salariés (plantations) Développement social
Valeur ajoutée pour le développement
Non discrimination raciale, sexuelle, religieuse ou politique
Liberté syndicale Travail forcé et travail des enfants Conditions de travail Sécurité et santé
Développement économique Capacité à gérer la prime Capacité d’exportation
Développement environnemental Protection de l’environnement
Les critères spécifiques par produits Compléments aux critères génériques Modalités de la relation commerciale (dont fixation du prix)
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200225
Filière labellisée: critères pour les petits Filière labellisée: critères pour les petits producteurs (1)producteurs (1)
Valeur ajoutée pour le développement de l’OP
Exploitations familiales et non dotées de salariés permanents
Démocratie participative et transparence
Non discrimination raciale, sexuelle, religieuse ou politique
part du revenu/CA équitable dans le revenu total des membresaccès aux marché, crédit, intrants, formation, services sociaux, activités génératrices de revenus alternatifs
taille moyenne des exploitations par rapport à la moyenne régionalerépartition de la production par producteurs
fonctionnement et décisions de l’OP contrôlés par ses membres (AG, bureau exécutif) comptes et rapport annuel approuvés en AG
Application de la Convention 111 de l’OIT, notamment pour l’admission de nouveaux membres
business plan, prévision budgétaire, stratégie à long terme.contrôle interne et externe de l’administration et amélioration des procédures
programmes de promotion interne des minoritésparticipation accrue des femmes à l’emploi et aux décisions
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200226
Filière labellisée: critères pour les petits Filière labellisée: critères pour les petits producteurs (2)producteurs (2)
Capacité à gérer la prime
Capacité d’exportation
Renforcement économique de l’organisation
Protection de l’environnement
Affectation de la prime décidée en AGgestion de la prime sur un compte séparéinformation des membres de son existence
moyens logistiques et de communication (tél, fax, licence d’export), contrôle qualitéde préférence avoir exporté auparavantexistence de débouchés au Nord
respect de la législation nationale et int’l sur les pesticides, les déchets, l’eau, la forêt et les écosystèmes fragiles.Liste des pesticides proscrits par l’OMS, FAO/PNUE & Pesticide Action Network.
Plan annuel d’utilisation de la prime
comptabilité développées, connaissance des prix et marchés conventionnels, participation des producteurs à la fixation prix, négociations directes avec acheteurs.
responsabilités accrues sur l’ensemble de la filière d’exportationaugmentation des capitaux propres, contrôles qualité, formation professionnelle, gestion des risques.
Mise en œuvre d’un système de gestion intégrée des cultures
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200227
Filière labellisée: critères pour les Filière labellisée: critères pour les travailleurs salariés (1)travailleurs salariés (1)
Liberté d’association et de négociation collective
Travail forcé et travail des enfants
Conditions de travail et salaires minimum
Sécurité et santé
Conv. OIT 87 et 98En l’absence de syndicat, délai deux ans pour la mise en place d’une représentation syndicale et d’un accord de négociation collective.Doc écrits.
Conv. OIT 29, 105 (travail forcé) et 138 (âge minimum)Définition du travail forcé étendue aux usuriersÂge minimum de 15 ans, de 18 ans pour les emplois à risquepas d’obligation de travail pour les époux, droit à un emploi non-agricole.
Conv. OIT 100 (rémunération) et 111 (discrimination) salaire au minimum légal ou à la moyenne régionaleDélai de 2 ans pour contrats légauxcongés de maternité, sécurité sociale et les avantages en nature.
Conv. OIT 155Représentation, information et formation des salariés et des communautés sur les substances toxiquesExclusion des -18 ans, femmes enceintes et personnes fragiles pour les postes à risques
formation syndicale et sensibilisation au CELien avec la confédération nationale
retraite, congés maladie, heures sup rapprochement des contrats temporaire, saisonnier et permanent
création d’un comité santé et sécurité associant les travailleursSystème d’évaluation des risques
+ critère « VA du CE »+ critère « Non-discrimination »
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200228
Filière labellisée: critères pour les Filière labellisée: critères pour les travailleurs salariés (2)travailleurs salariés (2)
Capacité à gérer la prime
Capacité d’exportation
Protection de l’environnement
Idem petits producteurs+Structure de concertation entre travailleurs et employeur (Joint Body) pour l’affectation de la prime
Idem petits producteurs
Idem petits producteurs
Plan annuel d’utilisation de la primeLe Joint Body rend compte à FLO
Idem petits producteurs
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200229
La filière labellisée: la certification du labelLa filière labellisée: la certification du label
… mais limité. Traçabilité partielle
ne certifie pas l'ensemble de la filière, seulement le produit acheté à l'OP
la responsabilité sociale de l'entreprise licenciée pas engagée
risque de fraude Viabilité économique restreinte
coût fixe élevé de la certification qui décroît avec le volume de production
produits finis à forte standardisation et à faible degré de transformation
Agroalimentaire: café, cacao, thé, riz, miel, sucre, jus d'orange, banane, fruits
Succès du ballon de football, échec du textile
Ciblage imparfait sur la pauvreté Concentration géographique des
filières sur des pays arbitrage entre capacité
d ’exportation et pauvreté Coût d’entrée élevé pour les OP
Un système performant... contrôle annuel des OP
Expertise hautement qualifiée
le « registre des producteurs » Base de données sur toutes les OP
certifiés système d’information sans
équivalent Env. 1/3 bénéficient effectivement
d’une filière
accompagnement et dialogue avec les OP
Les OP ne paient pas pour la certification
Partenariat FLO/ONG Inclusion de représentants d’OP
dans la structure FLO
Lien avec ISEAL Syndicat mondial des certificateurs
privés socio-environnementaux
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200230
La filière labellisée: la promotion du labelLa filière labellisée: la promotion du label
… mais à double tranchant. Rapport de force défavorable avec
la GMS Pas de grande marque labellisée Plafond de 20% de notoriété du
label Risque potentiel de concurrence
sauvage et de fraude
Dépendance vis à vis des autres parties prenantes
Contexte culturel Agenda de la normalisation publique
(contre-exemple du label bio européen)
Déconnexion croissante vis à vis des alter-mondialistes
Concept rejeté par les gouvernements du Sud
« Max a-t’il vendu son âme au diable? »
Un potentiel de développement Un formidable outil de sensibilisation
simplification du discours du CE pour cohabiter avec la marque commerciale
Couple « produits de grande consommation + GMS »
Atteindre la mère de famille de moins 50 ans
Pénétration du secteur conventionnel
Haut niveau de professionnalisation Utilisation des stratégies marketing
classiques Lien avec l’investissement éthique
et la responsabilité sociale de l’entreprise
Perspectives des achats publics
Vers un commerce équitable post-militant?
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200231
Doctrines économiques des filièresDoctrines économiques des filières
OP certifiées par FLO (registre des
producteurs)
Consommateur au Nord
Importateurs licenciés FLO
FLO promotion
Grande et moyenne distribution
Certification
FLO certification
Magasins du Monde (MDM)
Fédération nationale de MDM
Importateurs
OP, PME, micro-entreprises, ateliers etc.
Code de conduite
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200232
Critères IFAT Critères FLOpetits producteurs
Critères FLOtravailleurs salariés
Conventions de basede l’OIT
Critères politiques
Les membres de l'OP sontdes petits producteurs
Créer des opportunitéspour les producteurs
économiquementdésavantagés
Le commerce équitable apporteun potentiel spécifique de développement
Transparence etresponsabilités des OCE
Démocratie, participationet transparence de l'OP
Conventions n°87 et n°98 (liberté d'association,négociation collective et organisations syndicales)
Gestion transparente et démocratique de la prime
Critères économiques
Renforcement descapacités
(appui, formation,information)
Renforcement économiquede l'organisation
(capitaux propres, risque,qualité, responsabilités)
Promotion du CE(vente et sensibilisation)
Capacité d'exportation de l’OP ou de l’employeur
Paiement d'un prixéquitable
Modalités de la relation commerciale etfixation du prix équitable
Critères sociaux
Promotion de la femme Convention n°111 (discrimination raciale, sexuelle, religieuse ou politique)Conventions n°29 (restriction à l'utilisation du travailforcé), n°105 (interdiction du travail forcé) et n°138
(travail des enfants)
Conditions de travail :temps de travail, sécurité,
participationconditionnelle des enfants Convention n°155
(sécurité et santé destravailleurs)
Convention n°182 (piresformes de travail des
enfants)Convention n°100 (égalité de rémunération)
Convention °110(plantations)
Critères environnementaux
Environnement (gestiondurable des matières
premières, promotion desmatériaux recyclés ou
biodégradables)
L’OP ou l’employeur veille au respect del'environnement dans leurs techniques et systèmes de
production(incitation à la double labellisation FLO-Bio)
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200233
introductiontypologie des filières
marchés de consommationgouvernance internationale
conclusion
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200234
Les marchés de consommation au NordLes marchés de consommation au Nord
Le mythe de la croissance exponentielle CA européen en stagnation
200 millions € (1997) à 260 millions € (2000) fourchette haute de 260 à 500 millions /an ventes par habitant 0,3 à 0,8 €/an doublement de la gamme de produit 1997-2000, plafonnement des PDM et de la notoriété à 15-20%
Restructuration du réseau nb de MDM: 3000-4000 (-10% en 2000) soit 200.000 européens / MDM nb de pts de vente (supermarchés, épiceries...) 60.000 à 70.000 nb de salariés: 1900 (-10% en 2000) nb de bénévoles 90000 (-10% en 2000) nbre d'OCE (MDM+importateurs+label) approx. 200
Fiabilité des chiffres en question absence de système d ’information des marchés commun aux deux filières
0,1 % du commerce international
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200235
Les marchés de consommation au NordLes marchés de consommation au Nord
Les marchés de référence Les Pays-Bas : le marché historique Le Royaume-Uni : le poids lourd OXFAM, la réussite de Cafédirect L'Allemagne : 50000 bénévoles, succès de la double labellisation FLO-Bio La Suisse : bananes et fleurs coupées
Les autres marchés L'Italie : la coopérative facteur clef de succès La Belgique : à la pointe des campagnes de sensibilisation La France, l’Autriche, les Pays Nordiques, l’Espagne Etats-Unis et Canada : de Ten Thousand Villages à Starbucks Le Japon : le marché de consommation éthique asiatique
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200236
Nombre de magasins du mondeNombre de magasins du monde
0
100
200
300
400
500
600
700
All
emag
ne
Pay
s-B
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Ro
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me-
Un
i Ital
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Su
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Bel
giq
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nce
Source : EFTA (2001) & Solagral
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200237
Nombre de magasins du monde / habitantNombre de magasins du monde / habitant
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
Su
iss
e
Pa
ys-B
as
Be
lgiq
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All
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Source : EFTA (2001) & Solagral
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200238
Ventes (millions €)Ventes (millions €)
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Source : EFTA (2001) & Solagral
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200239
Ventes / habitant (en €)Ventes / habitant (en €)
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Source : EFTA (2001) & Solagral
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200240
Marché national: Pays-BasMarché national: Pays-Bas
OP certifiées par FLO (registre des
producteurs)
Consommateurs, écoles, municipalités,
administration, parlement, cadeaux d’entreprises
Neuteboom (P-B), La Seumeuse (CH)…
Max Havelaar – Pay-Bas
9 supermarchés sur 10
Certification
FLO certification - Bonn
LVW, FTO, membres de NIVAH, MDM indépendants
Landelijke Vereniging van Wereldwinkels (LVW)
Fair Trade Organisatie (FTO), syndicat NIVAH
OP, PME, micro-entreprises, ateliers etc.
Code de conduite
Van Weely
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200241
Marché national: ItalieMarché national: Italie
OP certifiées par FLO (registre des
producteurs)
Consommateur
Mondovero, NaturaSi
(+ballons de foot)
Transfair – Italia
Esse LungaCOOP, Carrefour-
Italie
Certification
FLO certification - Bonn
Membres de CTM, BDM, La Tortuga, Commercio Alternativo, etc.
Botteghe del Mondo (BDM)
Coop. Tierzo Mondo (CTM), La Tortuga, Commercio Alternativo, etc.
OP, PME, micro-entreprises, ateliers etc.
Code de conduite
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200242
Marché national: FranceMarché national: France
OP certifiées par FLO (registre des
producteurs)
Consom-mateur
Alter-Eco,Lobodis, Malongo,
Monoprix Bio
Max Havelaar - France
Monoprix, Carrefour, Leclerc,
Auchan etc.
Certification
FLO certification - Bonn
Artisans du Monde (ADM), Andine, Aspale
Fédération nationale des ADM
Solidar’monde, Andine, Aspale
OP, PME, micro-entreprises, ateliers etc.
Code de conduite
PF
CE
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200243
Filière intégrée Filière labellisée
Pays-Bas Excellente couverture du territoireSynergies avec la filière labelliséePoids des importateurs au niveau
européen
Forte notoriété du label,Bonne pénétration de la GMS
Synergies avec la filière intégréeImportance des achats publics
Royaume-Uni Appui gouvernemental (DFID) et
d’OXFAM, vente en ligneVente en ligne
Allemagne Excellente couverture du territoire
Mobilisation du bénévolatBonne pénétration de la GMS
Synergie avec le label Bio
Suisse Séparation linguistique des réseaux;
Fragilité financière des OCESuccès de la banane, des fleurs
coupées,
Belgique Activités de plaidoyer et de
sensibilisationPolitisation des OCE
Italie Solidité financière des OCE
(coopératives),Pénétration de la GMS
Labellisation de ballons de footballConcurrence frontale entre labelTransfair et marque Altromercato
France Fragilité financière des OCE
Mésentente avec la filière labellisée
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200244
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200245
Exemple de campagne publiqueExemple de campagne publique
Logo de la chaîne de cafés « Starbucks » implantée aux Etats-Unis et Canada
Logo « dévié » de la campagne des OCE américaines pour l ’inclusion de produits du CE dans les cafés « Starbucks »
Résultat:
Starbucks vend des produits labellisés (système FLO)
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200246
introductiontypologie des filières
marchés de consommationgouvernance internationale
conclusion
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200247
Le processus de concertation au niveau Le processus de concertation au niveau international des acteurs du CEinternational des acteurs du CE
Les organisations internationales du CE International Federation for Alternative Trade (IFAT)
Seule organisation internationale regroupant tous les métiers et les fonctions du CE
Un forum permanent Nord-Sud
Network of European World Shops (NEWS!) Le réseau européen des réseaux des MDM Un bureau de liaison aux capacités faibles
European Fair Trade Association (EFTA). L’association européenne des importateurs Un syndicat d’entrepreneurs
Fairtrade Labelling Organizations International (FLO) l'organisation internationale de la filière labellisée La « Forteresse FLO », premier certificateur social du secteur privé au
monde
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200248
International Federation forInternational Federation forAlternative Trade (IFAT)Alternative Trade (IFAT)
… mais pb de gouvernance Représentativité limitée du CE
sous-représentation de l'Amérique latine et de l’agro-alimentaire;
insuffisance des capacités institutionnelles et financières
forte diversité de ses membres, intérêts divergents entre OP du Sud et OCE du Nord
plutôt un forum de discussion qu'une organisation monolithique
Pas de siège permanent difficulté à formuler une stratégie de
plaidoyer cohérente à haute intensité et ciblée sur les gouvernements et les donateurs
avantage certain pour les travaux relatifs aux critères de la filière intégrée
Une assise internationale 160 membres et observateurs de
plus de cinquante pays Importateurs, fédérations nationales
basées au Nord ; ONG du Nord et du Sud ; OP du Sud
deux tiers du Sud; forte présence asiatique (Inde) et de l'artisanat.
Renforcement des partenariats et plaidoyer
organisation de conférences internationales
développement des partenariats et échanges d’information entre les membres
plaidoyer auprès des gouvernements nationaux et des organisations internationales ;
Formulation des critères pour la filière intégrée
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200249
European Fair TradeEuropean Fair TradeAssociation (EFTA)Association (EFTA)
Un syndicat d'entrepreneurs du CE Basé à BXL, regroupe 12 importateurs de neuf pays européens EZA Dritte Welt (Autriche), Magasins du Monde-OXFAM & Oxfam Wereldwinkels
VZW (Belgique), Solidar'Monde (France), GEPA (Allemagne), Ctm Altromercato (Italie), Fair Trade Organisatie (Pays-Bas), Intermon Oxfam & IDEAS (Espagne), Claro (Suisse), Oxfam Market Access Team (R.U.), Traidcraft Plc (R.U.)
Un système d'information interne Fairdata Formule la stratégie commune des importateurs
des intérêts similaires et clairement définis plaidoyer auprès des décideurs européens et campagnes de sensibilisation
achats publics Fiscalisation particulière
Deux publications de référence Fair Trade Facts & Figures Fair Trade Yearbook - Challenges of Fair Trade ".
Un rôle pivot dans la filière intégrée accès privilégié à l'information en amont (les OP) et en aval (marchés de
consommation).
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200250
Network of EuropeanNetwork of EuropeanWorld Shops (NEWS!)World Shops (NEWS!)
Capacités insuffisantes fonctionne plutôt comme un bureau
de liaison entre ses membres pas de système d'information
intégré sur le suivi des tendances des marchés
mode de gouvernance défaillant difficultés pour mobiliser ses
réseaux sur des enjeux spécifiques, pour constituer des groupes de travail permanents sur des questions clés comme la professionnalisation .
Le réseau des réseaux regroupe quinze fédérations
nationales de MDM de 13 pays européens (2500 MDM)
appui au développement des MDM et des fédérations nationales
consolider en qualité les MDM, harmoniser les pratiques, stimuler la professionnalisation.
organisation de rencontres, séminaires et ateliers de travail pour faciliter
Projet de système d'information et de communication en lien avec EFTA
campagnes de sensibilisation et activités de plaidoyer auprès des institutions européennes ;
outils pédagogiques (publications), organisation de conférence et de journée annuelle européenne des MDM (en mai);
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200251
Fairtrade LabellingFairtrade LabellingOrganizations International (FLO)Organizations International (FLO)
Promotion et certification des labels nationaux Regroupe les 17 initiatives nationales de labellisation du CE (Europe, Amérique du
Nord, japon) appuyer les initiatives nationales et activités de plaidoyer,
diversification des produits (dont l'adoption d'un logo unique); Amélioration efficacité et des performances des filières labellisées
certifier les OP et les accompagner dans leur développement. plus de 300 OP dans une trentaine de pays du Sud concentration géographique (74% en Amérique latine, 17% en Asie et 9% en Afrique) forte concentration sectorielle (60% sont des producteurs de café) banane, cacao, café, fruits, jus de fruits, miel, riz, sucre de canne et thé.
Dispose d’informations de première main sur l'état des marchés de consommation dans le pays du Nord. Sur les OP certifiées par FLO avec la gestion de son " registre des producteurs ",
réactualisé annuellement
FLO détient une base de données sur les producteurs du Sud sans comparaison dans le mouvement du CE ou même de manière générale dans le secteur des ONG internationales
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200252
Fairtrade LabellingFairtrade LabellingOrganizations International (FLO)Organizations International (FLO)
Un monopole de fait sur la filière labellisée Forte discipline interne entre FLO-Bonn et les initiatives nationales Agenda autonome vis à vis d ’IFAT, NEWS! et EFTA. Priorité à la restructuration et la rationalisation de ses activités:
séparation juridique de ses fonctions de promotion et de certification conformité normes ISO 65 et EN 45011.
Principal organisme privé de certification sociale collaboration active au sein d’ISEAL (International Social and Environmental
Accreditation and Labelling Alliance), syndicat de certificateurs privé défense d'un système privé international de définition de normes et de
certifications en matière socio-environnementale.
FLO: une forteresse assiégée? La confidentialité du registre des producteurs, garantie d ’un rapport de
force favorable (mais suffisant) vis à vis de la GMS
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200253
Producteurs au Sud
Importateursspécialisés du
CE
Consommateurs au Nord
Magasins dumonde
Grande etmoyenne distribution
Fédérationnationale
Organisme decertification
Importateurs /transformateur
détenteur d’une licence‘label équitable’
Organisme de promotiondu label
Filière intégrée
Filièrelabellisée
IFAT EFTA
NEWS!
FLO
Gouvernance internationale du commerce Gouvernance internationale du commerce équitableéquitable
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200254
La dynamique 'FINE‘ (1)La dynamique 'FINE‘ (1)
FINE (FLO-IFAT-NEWS!-EFTA) Une structure informelle pour unifier les mouvements du CE
réunion annuelle + groupe de travail permanent Consolider la structuration du mouvement.
Construction historique sur la base d'une multiplicité d'initiatives militantes et décentralisées; approches et pratiques diverses
harmonisation des objectifs, des pratiques et des procédures entre filières labellisée et intégrée.
Offrir une meilleure lisibilité du CE. Face à la multiplication des notions (commerce éthique, durable, équitable),
diffusé un message clair et compréhensible par le consommateur renforcer la traçabilité des produits et des filières
Le cadre de coopération de décembre 2001 Quelle articulation entre labels et marques ? Quel partage et mise en commun des systèmes d ’information? Quelle stratégie commune de plaidoyer vis à vis de l'Union européenne?
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200255
La dynamique 'FINE‘ (2)La dynamique 'FINE‘ (2)
Le cadre de coopération de décembre 2001 en 1999 l'adoption d'une définition commune de la notion de CE.
Un système intégré de contrôle et de certification reconnaissance du double système code de conduite / certification coopération pour le suivi et l'évaluation du code de conduite garantie produit pour FLO, garantie institutionnelle pour IFAT
Le recours à la labellisation autant que possible. recourir à cet instrument chaque fois que possible et à ne pas développer
d'initiative directement concurrente. Le partage d'information.
construire un système intégré de bases données et de gestion de l'information de manière à améliorer la transparence, le professionnalisme, l'efficacité et la coopération au sein du mouvement.
mais la proposition de NEWS! rejetée La coordination des activités de plaidoyer.
adoption de positions communes sur des sujets pertinents liés au CE mais peu d ’effet à ce jour.
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200256
La dynamique 'FINE‘ (3)La dynamique 'FINE‘ (3)
Quelle articulation entre labels et marques ? Mais malgré la priorité de FINE à la labellisation, sur le terrain des
stratégies de marques. En Italie l ’importateur CTM privilégie sa propre marque « Altromercato » et a
rompu l ’accord avec Transfair (label FLO italien). Campagne « Made in Dignity » de trois importateurs européens - Oxfam
(Grande-Bretagne), Solidar'monde (France) et CTM-altromercato (Italie) repousser les perspectives d'adoption d'un label unique encouragé par FLO.
Le risque de la « concurrence sauvage » de la GMS Sainsbury a créé sa propre marque de café équitable (application de la
méthodologie FLO, mais sans payer de licence) Stratégie d ’attente des multinationales (dont possible positionnement de Nestlé
sur le créneau du développement durable) En France « l’affaire Carrefour » menace sérieuse pour la viabilité des filières labellisées
Pour la filière intégrée plutôt « B2B » que « B2C » Marque ou label, ce qui compte c’est une norme interne de structuration et de
contrôle des intervenants filières de manière à cibler les aides publiques, les subventions et les possibles
incitations réglementaires
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200257
La dynamique 'FINE‘ (4)La dynamique 'FINE‘ (4)
Quel partage et mise en commun des systèmes d'information au sein de FINE ? Déséquilibre global des flux d'information entre les acteurs du CE
faiblesse de communication entre OP et importateurs, quasi-absence entre OP et distributeurs,
flux d’information intense des OP vers FLO-certification, mais la confidentialité est obligatoire pour maintenir le rapport de force avec la GMS,
relations conflictuelles entre les organismes de labellisation et les importateurs.
Une mise en commun des informations appréciée différemment par les membres de FINE
Les MDM, les fédérations nationales et dans une moindre mesure les OP sont les plus désireuses de s'engager dans un tel système.
Pour les organismes de labellisation, il ne s'agirait pas d'une priorité, quant aux importateurs, ils seraient les moins motivés.
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200258
La dynamique 'FINE‘ (5)La dynamique 'FINE‘ (5)
Quelle stratégie commune en matière de plaidoyer vis à vis de l'Union européenne? Traitement préférentiel pour les produits et les OCE: TVA réduite ou nulle,
allègement des charges fiscales, suppression de barrières tarifaires clivage entre partisans et opposants ne recoupe pas la typologie entre filières
intégrée et labellisée. Partisan: permettrait d ’intégrer les surcoût lié au CE
accompagnement des OP, prix et prime équitable, plaidoyer) Opposant: contradictoire car isolerait le CE de l ’économie « réelle »
éviter la création de « réserves indiennes de la solidarité ».
Consensus sur l ’aide demandé à l'UE et les Etats membres Accompagnement des OP : crédit, aide technique, renforcement des structures,
participation aux forums internationaux, etc. Appui aux OCE : financement d'études, de système d ’évaluation des OCE,
d ’outil marketing, encadrement global, information sur les marchés, préventions des crises
Accorder des préférences dans le cadre des marchés publics. La reconnaissance des labels du CE pour harmonisation au niveau international
et un meilleur rapport de force avec les entreprises. Introduire le débat au sein de l'OMC.
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200259
Le débat du label européen (1)Le débat du label européen (1)
La compatibilité OMC d'un label public à considération sociale Tant qu'un label maintient un caractère à la fois strictement volontaire et
strictement privé, il est à l'abris de toute interférence avec l ’OMC. C'est le cas aujourd'hui de la filière labellisée FLO. Donc, en l'état actuel, le
débat sur la compatibilité OMC du CE via sa filière labellisée est clos. L'OMC reconnaît formellement la nécessité de normes publiques
à condition de ne pas être des protections déguisées (OTC, GATT, GATS, mesures sanitaires et phytosanitaires SPS).
L’annexe 3 de l'accord OTC laisse la possibilité aux gouvernements d'utiliser des normes internationales reconnues par l'OMC (dont ISO)
L ’avantage déterminant d ’une norme ISO du commerce équitable: sa compatibilité de fait avec l ’OMC
Les enseignements du label social belge respect de la règle de non-distorsion de la concurrence: difficulté d'accès au
label pour les PME (coût de l'audit) et les filiales dans les pays du Sud (capacités)
Restriction des possibilités de promotion du label à des campagne d'information d'intérêt général.
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200260
Le débat du label européen (2)Le débat du label européen (2)
Le projet de label public mal perçu par les acteurs du CE Positions des acteurs de la filière intégrée
Certaines OCE de la filière y voient un formidable vecteur de sensibilisation des consommateurs (et implicitement un moyen de contenir la stratégie « hégémonique » de FLO)
D'autres OCE n'en voient pas l'intérêt (stratégie de la marque commerciale). Plutôt une norme publique interne (B2B) qu ’un label consommateur (B2C)
lien entre normalisation et politiques publiques incitatives FLO ouvertement hostile à tout projet de norme publique.
risque d'inflation réglementaire, de réglementations abusives et de bureaucratisation; référence à l ’échec du label bio européen (coût, distorsion, rigidité des critères).
une menace pour la préservation de sa double légitimité : à la fois comme structure productrice de règles et comme organisme d'accréditation au plan international.
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200261
introductiontypologie des filières
marchés de consommationgouvernance internationale
conclusion
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200262
Conclusions générales (1)Conclusions générales (1)
Le secteur d ’activités du commerce équitable n ’est pas stabilisé définition, objectifs, activités, articulation entre types de filières, rapports de
force entre acteurs internes et avec les parties prenantes externes. Poursuivre le processus de rationalisation pour clarifier tout simplement le
message du CE (voir l ’évaluation du CE) Les discours des OCE, à commencer par la déclaration de FINE,
confondent fréquemment objectifs, résultats et moyens. Manque de pertinence de certaines « revendications » devenues obsolètes
La typologie du CE proposée filière intégrée: code de conduite des PME, coopératives et associations,
proches de l'économie solidaire, où prime le message sur la performance commerciale
filière labellisée: certification du labellisateur engagé dans un rapport de force avec la GMS, ciblée sur les OP et sur une gamme restreinte de produits alimentaires
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200263
Conclusions générales (2)Conclusions générales (2)
Pression des agendas parallèles consommateurs, pouvoirs publics, entreprises socialement
responsables
Pour la filière labellisée, pas trop de soucis avec FLO et ISEAL Pour la filière intégrée , les OCE risquent la déstabilisation à deux
niveaux. Politique: processus de clarification en cours remet en question
l ’identité et la légitimité des OCE. Capacités: le suivi et l’évaluation du code de conduite, par rapport à
celle de la certification, devra être très exigeant compte tenu du concept de traçabilité approprié par les consommateurs.
La question de la traçabilité est sans fin Est-ce qu'un produit peut être considéré équitable s'il est transporté sur
un cargo de qualité " Erika " employant des marins esclaves bangladeshi ?
Est-ce que le financement d'une filière du CE peut être garanti contre l'utilisation de l'argent sale et du narcotrafic ?
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200264
Projet Commerce équitabeProjet Commerce équitabe
Etudes commandées par la Délégation Interministérielle à l ’innovation sociale et à l ’économie solidaire Novembre 2001 - Octobre 2002 Etats des lieux et changement d ’échelle du CE Critères du CE Evaluation du CE Définition du prix équitable Cas de la filière café en Bolivie
Le partenariat de Solagral: CIRAD www.cirad.fr CICDA www.cicda.org CEDAC
Etat des lieux du commerce équitable - octobre 200265
www.solagral.org/cooperation_solidarite/www.solagral.org/cooperation_solidarite/equite_responsabilite/equite_responsabilite/
etudes2002-2003/index.htmetudes2002-2003/index.htm