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85'"' Année—59 ABONNEMENTS Trois Mo's. , 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En dihors du département: 16 fr. F.TRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux — 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires d? d'Avis Divers FONDE E N 1 8 4 1 - PARAISSANT LE MERCREDI & l_E SAMEDI RÉDACTION & AD^miSTRATIOl^ : 4 , PLACE DU MARCHÉ-NOIR Mercredi 24 Juillet 1929 LE NUMERO 1 5 C m Les Abonnements sont p&yabtes d'a- vance et l'acceptation da trois nu* méros engage pour une innée. La quittance est présentée à l'aboan^ sans dérangement pour lui. C/G/ N a n t e s 154-28 I Directeur: A . GIROUARD Télétifacii* 1-95 Invitus invitam Tacite, dit de l'empereur Titus que, malgré lui, il renvoya mal- gré elle la jolie juive Bérénice {invitus invitam Berenicem di- misity. c'est bien malgré elle que la Chambre a fini par ratifier les accords Mellon-Béranger ; on verra sous peu : le gouverne- ment lui-même qui l'a fait rati- fier n'aura pas à plaider qu'il n'a pas agi, lui non plus, de son plein gré... C'est peut-être pour cela que M. Briand — qui remplaçait M. Poincaré — s'est montré aussi peu conciliant et a apporté dans la discussion — comme disent les « Débats » « un esprit de Genève à l'usage de l'intérieur ». Les Débats ajoutent : cr En recourant à tous ses moyens oratoires, il a fini par ramener en l'espace d'une heure de scrutin, les voix dont il avait besoin. C'est peut-être tout ce qu'il souhaitait. Le vote en faveur du gouvernement n'en a pas été moins ruiné dans l'esprit de la Chambre ». C'est le « parti modéré » qui a développé les idées cadrant avec le salut de la Patrie. « Le parti modéré écrit notre confrère — a livré un combat utile ; par son attitude en ces circonstansces, il a heu- reusement servi à la fois l'intérêt général et le Parlement. Il faut avoir la vue courte, pour ne pas discerner que dans l'empresse- ment des socialistes et des radi- caux, il y avait, en vue de l'ave- nir, le souci de se dégager d'une responsabilité grave, et d'en charger le seul M. Poincaré et ses soutiens. Mais le sort leur a refu- sé cette satisfaction. Le principal artisan de la ratification si péni- blement arrachée à la Chambre a été dans la séance décisive non M. Poincaré, mais M. Briand. a L'histoire présente ainsi des coïncidences qui invitent à la méditation... M. Poincaré est re- tenu par une indisposition qui n'est pas grave... Mais nous ne craignons pas de dire qu'il vaut mieux pour son rôle historique que le sort le tiennent à l'écart de ce qui se passe. Ce n'est pas pour arriver à cette ratification sans sauvegarde, ni à la liquidation menaçante, que toute la nation lui a fait confiance et que nous- mêmes nous avons soutenu de toutes nos forces. M. Briand dont le hasard a fait au cours d'une séance historique, le représentant du gouvernement, est de sa ligne d'après-guerre, en préparant par la ratification la liquidation gé- nérale. En le voyant à la tribune, la Chambre pouvait déjà imagi- ner le jour où il viendrait expli- quer les raisons de l'évacuation de la Rhénanie, en attendant les heures plus redoutables où il lui faudra commenter les pensées de l'Allemagne, sur l'Anschluss, sur Dantzig et sur la Pologne ». Et Les Débats^ en prévision de ce jour là, mettent leur confiance en la Chambre, dont le dernier débat « a ouvert les yeux »... Nous voulons bien. X*** iiiiiiiiniiiiiiiiiiiiniiiiiiiiniiiiiiim Les Électeurs patriotes jugeront Cliaque parti a eti ses dissidents dans les scrutins de l'antre nuit. Les radicaux va- loisiens comme les autres. Daladier avait cru devoir poser la ques- tion de discipline et exiger que tous les membres de son groupe votassent les yeux fermés contre le cabinet. Vingt et un ont regimbé et refusé d'o- béir, enlro autres M. La.-noureux, qui a mis, par lettre adressée fi Daladier, sa dé- mission à sa disposition. Gela n'empêche pas La République, l'or- gane dudit Daladier, dans un article écrit avant les scrutins, de prétendre qu'en tout état de cause on allait vers la crise. Non, il n'y a pas la moindre crise minis- téiielle en vue. La portefeuillitc aiguë de Daladier sera, une fois de plus déçue. France sera représentée à la prochaine con- férence par le cabinet Poincaré Ji la com- position duquel rien ne sera changé. Daladier ferait mieux de s'occuper de la crise qui sévit dans son propre parti, la discorde sévit ?t l'état chronique. L'incidont récent du discours d'Herriot. dont La République, dans \in compte ren- du, avait biffé jusqu'aux applaudissements, se bornant à le faire suivre de cette ré- flexion comique : « Il fait chaud » ! n'est pas fait pour accroître le prestige décli- nant du député de Vaucluse. Nous lui posons celte question Est-il vrai que Daladier a donné cette consigne à ses rédacteurs lorsqu'il s'agit d'iui discours d'Herriot : ni photographie, ni applaudissements, ni commentaires Nous défions tout démenti l-e torchon brûle -chez les radicatix. Nous convenons qu'il brûle aussi chez les républicains nationaux. Môme après avoir vu se profiler le mas- que grimaçant de Malyy qui so dressait comme chef do vague d'assaut contre le goiiverneinent de M. Poincaré, ils sont un certain nombre qui ont persisté à emboî- ter le pas au condamnS de la Haute-Cour. {L'Ami, du Peuplé), NOUVELLES EXPRESS L'armée soviétique aurait pris l'offen- sive en Mandchourie. Des concentrations de troupes chi- noises sont signalées à Manchouly. L'état de santé de M. Poincaré conti- nue à s'améliorer L'Autriche et la Bulgarie ratifient le pacte Kellog. On mande de Théran que 12 villages ont été détruits par le séïsme de Khoras- san. Les Soviets refusent la médiation offerte par la France. Les documents concernant la béatifi- cation du Père Charles de Foucauld seront examinés prochainement. CAISSE D'EPARGNE DE SAUMUR Séances des 18,; 20, ai juillet 1929. Sous la Présidence de MM. Maurat, Lecompte, Gazeau Versements de 819 déposants. 110 noa- veaux : 189.517 francs. llemboufsemonls ; 72.978 francs. Avis aux Déix)sants : Conformément à son règlement, la Caisse sera fermée le diman- che 28 juillet jour des courses de Sau- mur. La politique du silence Dans L'Ami du Peuple du Soir, M. E. Gascoin revient au complot du communis- me et s'en prend à de certaines compli- cités : (( Il y a quelque chose de plus scandaleux que l'atlitude de L'Humanité, qui, elle au moins, a le mérite do la franchise, ayant toujours fait profession d'anlipatriotisme, c'est le quasi-silence de la presse dite d'in- formation, et surtout de la presse cartelliste sur ce complot où poiirtant il est question de la sécurité môme du paya. » C'est que ce complot^ M. François Coty le dénonce depuis longtemps dans Figaro d'abord, puis dans les deux Amis du Peu- ple, du malin et du soir, fondés précisé mont par iui pour combattre une propa- gande dont, mieux que quiconque, il con- naît les chances de succès, en ayant exposé la méthode, les moyens d'action^ les résul- tats. » A ces chances de succès, à ces facteurs de la réussite, pour le crime, il faut ajoii- ter aujourd'hui la. complicité de ceux qui préfèrent radier la gravitd du ma! ^ la partie du publie qu'ils touchent, plutôt que de reconnaître implicilement l'utilité dune campagne qu'ils n'ont pas eu le courage de faire et, par voie de conséquen- ce, la nécessité de deux journaux qu'ils ont combattus par tous les moyens sans en empêcher le triomphe, » Quant au Cartel, on sait qu'il ne con- naît pas d'ennemis îi gauche, mômè lors- qu'il se trom-e de re côté de,s traîtres avé- rés et des espions. Ses lignes, truffées d'é- trangers mal débarbouillés par une hâtive naturalisation, ses journaux, ses orateurs Bont prôts ?i intervenir pour défendre les criminels, jamais pour demander au nom du salut public, comme on disait à la gran- de époque, quand les Daladier d'alor.s avaient autre chose que du verbe, jx)ur de- mander que l'ordre social ou national soit défendu ». iNFORMATiONS LA RATIFICATION VOTÉE PAR LA CHAMBRF Le Président de la République est aulo- riié à ratifier l'accord conclu à Washington le 2g avril 1926 entre le gouvernement fran- çais et les Etals-Unis d'Amérique pour la consolidaiion et le remboursement en Cs annuités des dettes contractées par la Fran- ce. * * * Le Président de la République est auto- risé à ratifier l accord conclu à Londres h' 12 juillet 1926 entre le gouvernement fran- çais pour la consolidation et le rembourse- ment en Ca annuités des dettes eontraclée^ par la France erwers îa Grande-Bretagne. L'OPINION A LONDRES ET A NEW-YORK La nouvelle de l'approbation par la' Fran- ce du règlement de ses dettes envers l'An- gleterre et l'Amérique a été reçue diman- che, dans les milieux politiques de Londres aiee une satisfaction générale. Bien qu'elle n'ait causé aucune surprise, car elle élail escomptée comme certaine, L'Amérique n'y ailtaehe pas mmns d'im- portance et rend hommage au talent de M. Briand, qui sut faire triompher sa thèse dans des circonstances particulièrement dif- ficiles. LES VERSEMENTS DU PLAN DAWES L'Office de l'Agent générai des paiements des réparations public son lablequ mensuel rhi l'étal c(cs fonds disponibles et des iran.'i- fc'ls pour le mois de juin et les neufs pre- miers mois de la cincjuième année du plan Funres. Les fonds disponibles s'élèveî^t pour le mois de juin à i83.289.950 marl:s-or. La Franee a reçu 99.886.889 marks-or, la Grai}- de-Bretagne /i9.881.980, ritalie i5. 969. 3i3, la Belgique 10..'162.996. -sss- LA PRÉPARATION DU i"' AOUT ROUGF. Le Congrès commimiste de Cliehy a été intei-dit dimanche pasr M. Tardieu. La police^ prévenue avait déjà interrom- pu une réunion clandestine à Villeneuve- Saint-Georges. iio militants moseoulaires ont été arrê- tés et de nombreux documents ont été sai- sis. §§§ LA SANTE DE M. POINCARÉ L état de santé du président du Conseil p.-.l de plus en plus satisfaisant. On espère que M. Poincaré pourra, très prochainement, reprendre ses occupations normales. TBOTSKt PROTESTE... Le Daily Herald^ organe Iravailliste, pu- blie une lettre que lui a adressée. M. Trois- l;i, dans laquelle eelui-ci blâme la police seerèle brilannique pour le rejet di sa de- mande tendant à venir en Angleterre. POURPARLERS GRÉCO-TimCS On aniwnee que l'accord avec la Grèce au sujet de séchanges, qui se négociait depuis plusieurs mois et semblait devoir aboutir, vent d'échouer ; les pourparlers sont rompu.t. ET RÉGIONALE Nos Fêtes Hippiques COURSES DE SAUMUR (au Bray) Dimanche 28 et Mardi 30 Juillet. CARROUSELS Jeudi 23 , Samedi 27, Dimanche 28 Juillet. GRAND JOUR, le Lundi 29 Juillet. COURSES AU TROT Dimanche 4 Août. • * Du 25 au 3i juillet. Foire Exposition. Samedi 27 et Dimanche 28. — Comice agricole de Saumur. §§§ AVIS DE LA MAIRIE Considérant que la circulation devient do plus en plus' difficile et dangerexise dans le centre de la ville, le maire de Saumur a pris l'arrôté suivant : Article 1". — Les véhicules automobiles ne seront autorisés à stationner sur la pla- ce nilauge, côté opposé au théâtre qu'Ji la condition d'avoir les deux roues arrières au trottoir prêles îi repartir directement. Toute infraction sera punie de procès- verbal. Article 2. — Le Commissaire de Police et les Agents sous ses ordres sont chargés chacun en ce qui les concerne de l'exécu- tion du présent arrôté. §§§ COURS DACIER (Internat demi-pension Externat). SUCCÈS SCOLAIRES Examiens 1928-1929 Certificat d'Etudes Co^mmcrciales : Ailles S. Charpentier, S. Marquct, S. Hu- bert. Certificat do Sténographie : Mlle S. Hubert. Diplôme de Dactylographie : Mlle Cliarpentier. Diplôme de Dactylographie et de Sténo- graphie : Mlle S. Longuet. Diplôme d'Enseignement ménager : Mlles G. Poterais (mention très bien)); F. Baudrillier (mention bien); M. Petit, S. Lon- guet, AI. A. de Boissieu. Brevet élémentaire : Mlles M.-L. Gir'ault, S. Lospagnol, ,1. Courtois. Bacealauréat-ès-lettres. Larin-langues (i''» partie) : Mlles G. Dario, M. Morin. §§§ : CROIX-ROUGE FRANÇAISE S.S.B.M. U.F.F. A.D.F. •Tournées nationales pour rachèvenient ries quatre grands monuments du front • I.orette, Douaumont, Dormans, Hartmanvil- •lorskorpf. Répondant à la demande qui leur en fut faite par le Comité national, les trois So- ciétés de la Croix-Rouge (Société de Se- cours aux blessés Militaires, Union des l^emmes de France et Association des Da- mes françaises), toujours prêtes à apporter leur concours quand on ftiît appel à leur dévouement, décidaient de demander îi leurs adhérentes de vouloir Mon former des équipes pour la vente d'insignes qui eut lieu les 7 et i.'i juillet. T.a vente de ces insignes a en effet pro- duit la somme de /|.3oo f r a n c s qui yon|

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85'" ' A n n é e — 5 9

ABONNEMENTS

Trois Mo's. , 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En d ihor s du département: 16 fr. F . T R A N G E R 2 5 F R A N C S

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2 .50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires d? d'Avis Divers

— F O N D E E N 1 8 4 1 -

PARAISSANT LE MERCREDI & l_E SAMEDI

R É D A C T I O N & A D ^ m i S T R A T I O l ^ : 4 , PLACE DU MARCHÉ-NOIR

Mercredi 24 Juillet 1929

LE NUMERO

1 5 C m

Les Abonnements sont p&yabtes d'a-vance et l'acceptation da trois nu* méros engage pour une innée.

La quittance est présentée à l'aboan^ sans dérangement pour lui.

C/G/ N a n t e s 1 5 4 - 2 8 I Directeur: A . GIROUARD Télétifacii* 1 - 9 5

Invitus invitam Tacite, dit de l'empereur Titus

que, malgré lui, il renvoya mal-gré elle la jolie juive Bérénice {invitus invitam Berenicem di-misity. c'est bien malgré elle que la Chambre a fini par ratifier les accords Mellon-Béranger ; on verra sous peu : le gouverne-ment lui-même qui l'a fait rati-fier n'aura pas à plaider qu'il n'a pas agi, lui non plus, de son plein gré...

C'est peut-être pour cela que M. Briand — qui remplaçait M. Poincaré — s'est montré aussi peu conciliant et a apporté dans la discussion — comme disent les « Débats » — « un esprit de Genève à l'usage de l'intérieur ». Les Débats ajoutent :

cr En recourant à tous ses moyens oratoires, il a fini par ramener en l'espace d'une heure de scrutin, les voix dont il avait besoin. C'est peut-être tout ce qu'il souhaitait. Le vote en faveur du gouvernement n'en a pas été moins ruiné dans l'esprit de la Chambre ».

C'est le « parti modéré » qui a développé les idées cadrant avec le salut de la Patrie.

« Le parti modéré — écrit notre confrère — a livré un combat utile ; par son attitude en ces circonstansces, il a heu-reusement servi à la fois l'intérêt général et le Parlement. Il faut avoir la vue courte, pour ne pas discerner que dans l'empresse-ment des socialistes et des radi-caux, il y avait, en vue de l'ave-nir, le souci de se dégager d'une responsabilité grave, et d'en charger le seul M. Poincaré et ses soutiens. Mais le sort leur a refu-sé cette satisfaction. Le principal artisan de la ratification si péni-blement arrachée à la Chambre a été dans la séance décisive non M. Poincaré, mais M. Briand.

a L'histoire présente ainsi des coïncidences qui invitent à la méditation... M. Poincaré est re-tenu par une indisposition qui n'est pas grave... Mais nous ne craignons pas de dire qu'il vaut mieux pour son rôle historique que le sort le tiennent à l'écart de ce qui se passe. Ce n'est pas pour arriver à cette ratification sans

sauvegarde, ni à la liquidation menaçante, que toute la nation lui a fait confiance et que nous-mêmes nous avons soutenu de toutes nos forces. M. Briand dont le hasard a fait au cours d'une séance historique, le représentant du gouvernement, est de sa ligne d'après-guerre, en préparant par la ratification la liquidation gé-nérale. En le voyant à la tribune, la Chambre pouvait déjà imagi-ner le jour où il viendrait expli-quer les raisons de l'évacuation de la Rhénanie, en attendant les heures plus redoutables où il lui faudra commenter les pensées de l'Allemagne, sur l'Anschluss, sur Dantzig et sur la Pologne ».

Et Les Débats^ en prévision de ce jour là, mettent leur confiance en la Chambre, dont le dernier débat « a ouvert les yeux »...

Nous voulons bien. X * * *

iiiiiiiiniiiiiiiiiiiiniiiiiiiiniiiiiiim

Les Électeurs patriotes jugeront

Cliaque parti a eti ses dissidents dans les scrutins de l 'antre nuit . Les radicaux va-loisiens c o m m e les autres.

Daladier avait cru devoir poser la ques-tion de discipline et exiger que tous les membres de son groupe votassent les yeux fermés contre le cabinet.

Vingt et un ont regimbé et refusé d'o-béir, enlro autres M. La.-noureux, qui a mis, par lettre adressée fi Daladier, sa dé-mission à sa disposition.

Gela n 'empêche pas La République, l 'or-gane dudit Daladier, dans un article écrit avant les scrutins, de prétendre qu 'en tout état de cause on allait vers la crise.

Non, il n'y a pas la moindre crise minis-téiielle en vue. La portefeuillitc aiguë de Daladier sera, une fois de plus déçue. France sera représentée à la prochaine con-férence par le cabinet Poincaré Ji la com-position duquel rien ne sera changé.

Daladier ferait mieux de s 'occuper de la crise qui sévit dans son propre parti, où la discorde sévit ?t l 'état chronique.

L' incidont récent du discours d'Herriot. dont La République, dans \in compte ren-du, avait biffé jusqu 'aux applaudissements, se bornant à le faire suivre de cette ré-flexion comique : « Il fait chaud » ! n 'est pas fait pour accroître le prestige décli-nant du député de Vaucluse.

Nous lui posons celte question — Est-il vrai que Daladier a donné cette

consigne à ses rédacteurs lorsqu'il s 'agit d' iui discours d'Herriot : ni photographie, ni applaudissements, ni commentaires

Nous défions tout démenti l-e torchon brûle -chez les radicatix. Nous convenons qu' i l brûle aussi chez

les républicains nationaux. Môme après avoir vu se profiler le mas-

que gr imaçant de Malyy qui so dressait comme chef do vague d'assaut contre le goiiverneinent de M. Poincaré, i ls sont un certain nombre qui ont persisté à emboî-ter le pas au condamnS de la Haute-Cour.

{L'Ami, du Peuplé),

NOUVELLES EXPRESS

L'armée soviétique aurait pris l'offen-sive en Mandchourie.

Des concentrations de troupes chi-noises sont signalées à Manchouly.

L'état de santé de M. Poincaré conti-nue à s'améliorer

L'Autriche et la Bulgarie ratifient le pacte Kellog.

On mande de Théran que 12 villages ont été détruits par le séïsme de Khoras-san.

Les Soviets refusent la médiation offerte par la France.

Les documents concernant la béatifi-cation du Père Charles de Foucauld seront examinés prochainement.

CAISSE D'EPARGNE DE SAUMUR Séances des 18,; 20, ai juillet 1929.

Sous la Présidence de MM. Maurat, Lecompte, Gazeau

Versements de 819 déposants. 110 noa-veaux : 189.517 francs.

l lemboufsemonls ; 72.978 francs.

Avis aux Déix)sants : Conformément à son règlement, la Caisse sera fermée le diman-che 28 juil let jour des courses de Sau-mur .

La politique du silence Dans L'Ami du Peuple du Soir, M. E.

Gascoin revient au complot du communis-me et s 'en prend à de certaines compli-cités :

(( Il y a quelque chose de plus scandaleux que l 'at l i tude de L'Humanité, qui, elle au moins, a le mérite do la franchise, ayant toujours fait profession d'anlipatriotisme, c'est le quasi-silence de la presse dite d'in-formation, et surtout de la presse cartelliste sur ce complot où poiirtant il est question de la sécurité môme du paya.

» C'est que ce complot^ M. François Coty le dénonce depuis longtemps dans Figaro d'abord, puis dans les deux Amis du Peu-ple, du malin et du soir, fondés précisé mont par iui pour combattre une propa-gande dont, mieux que quiconque, il con-naît les chances de succès, en ayant exposé la méthode, les moyens d'action^ les résul-tats.

» A ces chances de succès, à ces facteurs de la réussite, pour le crime, il faut ajoii-ter aujourd'hui la. complicité de ceux qui préfèrent radier la gravitd du m a ! ^ la partie du publie qu' i ls touchent, plutôt que de reconnaître implic i lement l 'ut i l i té d u n e campagne qu'i ls n 'ont pas eu le courage de faire et, par voie de conséquen-ce, la nécessité de deux journaux qu' i ls ont combattus par tous les moyens sans en empêcher le triomphe,

» Quant au Cartel, on sait qu' i l ne con-naît pas d 'ennemis îi gauche, mômè lors-qu'i l se trom-e de re côté de,s traîtres avé-rés et des espions. Ses lignes, truffées d'é-trangers mal débarbouillés par une hâtive naturalisation, ses journaux, ses orateurs Bont prôts ?i intervenir pour défendre les

criminels, jamais pour demander au nom du salut public, comme on disait à la gran-de époque, quand les Daladier d'alor.s avaient autre chose que du verbe, jx)ur de-mander que l 'ordre social ou national soit défendu ».

iNFORMATiONS LA RATIFICATION VOTÉE

PAR LA CHAMBRF

Le Président de la République est aulo-riié à ratifier l'accord conclu à Washington le 2g avril 1926 entre le gouvernement fran-çais et les Etals-Unis d'Amérique pour la consolidaiion et le remboursement en Cs annuités des dettes contractées par la Fran-ce.

* * *

Le Président de la République est auto-risé à ratifier l accord conclu à Londres h' 12 juillet 1926 entre le gouvernement fran-çais pour la consolidation et le rembourse-ment en Ca annuités des dettes eontraclée^ par la France erwers îa Grande-Bretagne.

L'OPINION A LONDRES ET A NEW-YORK

La nouvelle de l'approbation par la' Fran-ce du règlement de ses dettes envers l'An-gleterre et l'Amérique a été reçue diman-che, dans les milieux politiques de Londres aiee une satisfaction générale. Bien qu'elle n'ait causé aucune surprise, car elle élail escomptée comme certaine,

L'Amérique n'y ailtaehe pas mmns d'im-portance et rend hommage au talent de M. Briand, qui sut faire triompher sa thèse dans des circonstances particulièrement dif-ficiles.

LES VERSEMENTS DU PLAN DAWES

L'Office de l'Agent générai des paiements des réparations public son lablequ mensuel rhi l'étal c(cs fonds disponibles et des iran.'i-fc'ls pour le mois de juin et les neufs pre-miers mois de la cincjuième année du plan Funres.

Les fonds disponibles s'élèveî^t pour le mois de juin à i83.289.950 marl:s-or. La Franee a reçu 99.886.889 marks-or, la Grai}-de-Bretagne /i9.881.980, ritalie i5 . 969. 3i3, la Belgique 10..'162.996.

-sss-LA PRÉPARATION DU i"' AOUT ROUGF.

Le Congrès commimiste de Cliehy a été intei-dit dimanche pasr M. Tardieu.

La police^ prévenue avait déjà interrom-pu une réunion clandestine à Villeneuve-Saint-Georges.

i i o militants moseoulaires ont été arrê-tés et de nombreux documents ont été sai-sis.

§§§ LA SANTE DE M. POINCARÉ

L état de santé du président du Conseil p.-.l de plus en plus satisfaisant.

On espère que M. Poincaré pourra, très prochainement, reprendre ses occupations normales.

TBOTSKt PROTESTE...

Le Daily Herald^ organe Iravailliste, pu-blie une lettre que lui a adressée. M. Trois-l;i, dans laquelle eelui-ci blâme la police seerèle brilannique pour le rejet di sa de-mande tendant à venir en Angleterre.

POURPARLERS GRÉCO-TimCS On aniwnee que l'accord avec la Grèce

au sujet de séchanges, qui se négociait depuis plusieurs mois et semblait devoir aboutir, vent d'échouer ; les pourparlers sont rompu.t.

ET RÉGIONALE

Nos Fêtes Hippiques

COURSES DE SAUMUR (au Bray) Dimanche 28 et Mardi 30 Juillet.

CARROUSELS Jeudi 23 , Samedi 27, Dimanche 28 Juillet. — GRAND JOUR, le Lundi 2 9 J u i l l e t .

COURSES AU T R O T Dimanche 4 Août.

• • *

Du 25 au 3i juillet. — Foire Exposition.

Samedi 27 et Dimanche 28. — Comice agricole de Saumur. •

§§§

AVIS DE LA MAIRIE

Considérant que la circulation devient do plus en plus' difficile et dangerexise dans le centre de la ville, le maire de Saumur a pris l'arrôté suivant :

Article 1 " . — Les véhicules automobiles ne seront autorisés à stationner sur la pla-ce nilauge, côté opposé au théâtre qu'Ji la condition d'avoir les deux roues arrières au trottoir prêles îi repartir directement.

Toute infraction sera punie de procès-verbal.

Article 2. — Le Commissaire de Police et les Agents sous ses ordres sont chargés chacun en ce qui les concerne de l 'exécu-tion du présent arrôté.

§§§

COURS DACIER (Internat — demi-pension — Externat ) .

SUCCÈS SCOLAIRES Examiens 1928-1929

Certificat d'Etudes Co^mmcrciales : Ailles S. Charpentier, S. Marquct, S. Hu-

bert. Certificat do Sténographie : Mlle S. Hubert. Diplôme de Dactylographie : Mlle Cliarpentier.

Diplôme de Dactylographie et de Sténo-graphie :

Mlle S. Longuet.

Diplôme d'Enseignement ménager : Mlles G. Poterais (mention très bien)) ; F.

Baudrillier (mention b ien) ; M. Petit , S. Lon-guet, AI. A. de Boissieu.

Brevet élémentaire : Mlles M.-L. Gir'ault, S. Lospagnol, ,1.

Courtois. Bacealauréat-ès-lettres. Larin-langues (i''»

partie) : Mlles G. Dario, M. Morin.

§§§ :

CROIX-ROUGE FRANÇAISE S.S.B.M. — U.F .F . — A.D.F.

•Tournées nationales pour rachèvenient ries quatre grands monuments du front • I.orette, Douaumont, Dormans, Hartmanvil-

•lorskorpf. Répondant à la demande qui leur en fut

faite par le Comité national, les trois So-ciétés de la Croix-Rouge (Société de Se-cours aux blessés Militaires, Union des l^emmes de France et Association des Da-mes françaises), toujours prêtes à apporter leur concours quand on ftiît appel à leur dévouement, décidaient de demander îi leurs adhérentes de vouloir Mon former des équipes pour la vente d'insignes qui eut lieu les 7 et i.'i juillet.

T.a vente de ces insignes a en effet pro-duit la somme de /|.3oo francs qui yon|

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être mis à la disposition du Comité natio-nal.

II reste maintenant u n agréable devoir à remplir ; c 'est celui d 'exprimer notre vive gratitude îi toutes les i)er.sonncs tiiii sans compter ne ménageant ni leur peine ni la fatigue vont par leur dévouement per/iiel-tre. que soient terminés ces quatre monu-ments qui rappelleront au générations fu-tures les luttes héroïquesi qu'eurent h subir nos soldats pendant la plus terrible des guerres.

Le Concours du Cheval de Guerre

f/apotliêose de ces merveillenses rpreu-vo J de l 'hippisme se retrouvait samedi dans la beauié, le charme, l 'éclat, ii la car-rière léna.

Sous rexceliciit commaudeineni du roio-nol Wattel j eu effet, Si demi-sang et ,'ia anglo-arabes, tous produits de Carrière, do l 'Ecole de Saumur, montés par les officiers, défilèrent dans touies' les cadences, après la présentation, devont les tribunes agréa-blement garnies.

Ce fut l.'i, u/i spectacle dos mieuv goûtés; car, dans le riche lot des clievaux présentés, se trouvaient plusieurs produits vietaric\ix à maintes repriser, dans les! concours hip-piques internationaux.

L'après-midi, dont les ('preuves lermi-naient le concours proprement dit, vit un nombre élevé de chevaux qui, sur le ter-rain du Breil, participèrent aux ^preinos d'-iptitude et aux championnats.

I>a grande fûte anmielle du Concours gé-néral du Cheval de Guerre est ainsi ache-vée. Tous les produits ont regagné leurs lieux d'origine et maintenant le Saumurois goûtera le repos méri lé après ses grande? fêtes du Carrousel, dont la pren)ière répé-tition aura lien demain jeudi.

UNE F E T E JUBILAIRE Au soir de la grande semaine hippique

qui attire en notre ville les plus hautes personnalités, une réunion intime les as-semblait toutes au Grand Cercle, rue Da-cier, samedi dernier à 19 heures.

Fait rare dans les Annales des Amis du Cheval, on fêtait les cinquante années de .secrétariat de M. Fernand Malhelie.

Tout le monde connaît le dévouement, la compétence, la serviabilité du secrétaire des diverses sociétés de courses : ce que l 'on sait moins, ce sont les efforts constants, les lourdes correspondances, les responsa-bilités, les difficultés, qu'assume )ui em-ployé consciencieux et documenté, ^ s di-vers présidents ont vu à "'cetivre ce bon artisan, ont suivi sa besogne ingrate et ont applaudi aux succès remportés ])ar le tech-nicien averti.

Les courses de Vcrrle, de Saumur font autorité dans le monde hippicpie et chaque année on enregistre une ascendance splen-dide.

C'est jwur marquer tout cela et jwur l'en remercier que les présidents et vice-pré-sidents, em|>loyés de mutuels et contrôleurs des courses de Verrie, du Breil, du Trot ont offert un superbe bronze.

An milieu de cette assistance sélecte on

FEUILLETON de L'Echo Saumiiroîs N« 106 — 24 Juillet

LE

Serment de rorpbeline D e G . L E F A U U E .

Csurr*)

XXXVII

L'affaire du capitaine Archies, comme on le pense, avait soulevé dans toute la région ime émotion que l 'arrestation de Pierxe d'Urtigues avait portée à son com-ble.

E t voilà que soudain les journaux annon-çaient rm fait nouveau, qui ramenait l 'at-tention sur cette mystérieuse affaire. Lè gardien des scellés apposés par le juge de paix dans l 'appartement du capitaine Ar-chiesl, avait été troux'é assassiné!

Au cours de la nuit, les locataires de . i( Iloyal-House » avaient bien cru entendre

retentir un coup de feu; mais une recher-che, rapidement faite dans le sous-sol du-quel la détonation avait paru venir n'ayant rien révélé d'anormal, ils avaient regagné leur lit.

Ce n'était qu'au matin que la laitière, entrant comme d'habitude dans la cuisine jpoxir y déposer son pot de lait, avait aperçu

note la présence de : MM. le Baron Lejeune, Mi'.rquis de Dreux-Brézé; D'' Perreau, Gen-dron, René Perreau, Colonel Wattel , Baron de Luzo, Girard-.^miot, Alred Meyer, Clo-quemi;i , flori.sson, I lemon, Gigault.

Kn remettant le gracieux objet d'art à M. Mathelie, M., le Marquis de Dreux-Brézé rend hommage au zèle de l 'actif secrétaire et le f(''licile vivement; il espère q>ie, pendant plusieurs années encore, il continuera sa <ollaboralion éclairée, iSi appréciée de tous les fervents du lurf cl de ceux qui fréquen-tent nos hippodromes si cotés.

L'aissistance souligne éloquemment les paroles distinguées du Président des Cour-ises de Saumur.

M. Mathelie très ému et surpris de cette attention délicate ne songe point à répon-dre j>ar un discours : il laisse parler très siimplement son cœur en im merci qui traduit éloquemment ses sentiments. Et très a.iinableme/it dans ce milieu de chaude sym-pathie, il serre avec effusion les mains qui .se tendent vers lui.

I.e mousseux fuse et vient égayer la fête jubilaire, simple dans son intimité, mais touchante dans sa spontanéité.

Avec tous les amis que compte M. Ma-thelie notls formons desi vœux pour le voir longtemps encore tenir ses délicates fonc-tions ; c'est le souhait imanime.

En félicitant le vénéré jubilaire nous lui renouvelons toute notre affectueuse sympa-thie, et serons heureux de toujours le ren-contrer sur nos hippodromes |oii depuis cinquante années il est l 'activité personni-fiée. A. G.

— § § §

DANS L'ARMÉE

PROMOTION DANS LA RÉSERVE

Le Journal Officiel du 18 juillet nousi ap-porte la promotion au grade de colonel à compter du 26 juin dernier, de M. le lieu-tenant-colonel Amiot, officier de la Légion d'honneur, président des deux importants groupements r « Amicale des officiers de réserve » et 1' « U.N.C. de Saumur ».

Nous adressons au nouveau promu nos bien sincères félicitations pour ce bel avan-cement.

-§§§-UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

CARTIÎS DU CARROUSEL

Les cartes^ de- Carrousel envoyées par M. le Général Commandant l 'Ecole de Cavale-rie la Section de l'U. N. G. ont été attri-buées aprèiSi tirage au sort à :

RépétiLio'n du jeudi aS juillet rgag

MM. Geffard, Saint-Lambert; Barbin Pier-re; Girard Auguste, Saint-Lambert; Adju-dant Desnoës; Ohandouineau Fernand; Cho-pin Symphoriej i ; Le beau pin Louis; Plume-reau Georges, Brézé; Guichard Adolphe, Vivy.

Répéiilion da Samedi 27 juillet 1929

MMl. Hirou Maurice, Brézé; Rétif, Clément Vivy, Larue Henri; Auberry Adrien; Jasmin Saint-Lambert, Basitard Emile, Brézé, Col-lomb Joseph; Besnard Louis, Vivy; Viol-leau Louis; Bastard Léon, Brézé; Adjudant Dubroca.

sur le carreau une mare do ;sang formée par un petit filet rougeâtre qui tombait du i>lafond...

L ' u n de-sl domestiques de l ' immeuble au-quel cette femme avait parlé du fait, était aussitôt allé prévenir le garde champêtre, et les scellés enlevés on avait perquisition-né dans l 'appartement du feu capitaine.

Dans le cabinet de toilette, le corps de Jécho avait alors été trouvé à terre, une balle do revolver en plein cœur.

On imagine si ces détails, révélés par une édition spéciale des journaux de la région avaient produit dans le public une émotion profonde.

La curiosité, on l ' imagine, se trouvait ex-traordinairement surexcitée par les détails que donnaient les journaux; ce crime com-mis il, l ' intérieur d 'un appartement dont les sceffés interdisaient l'accès, sans que la justice eût constaté que ces scellés eussent été touchés, revêtait un côté mystérieux et un peu effrayant qui donnait tout loisir à la verve Imaginative de messieurs les re-porters.

M. Duteux-Rabusson s'était vu naturelle-ment attribuer l 'enquête de cette nouvelle affaire que l 'on pouvait supposer ses ratta-cher à la mort du capitaine Archies; et il s 'apprêtait îi partir en compagnie de son greffier et du chef de la Sûreté pour « Royal-House » lorsque son garçon de bureau lui annonça que Mme Pappavino était là qui demandait à lui parler.

— Désolé, articula le m-agistrat, je suis

RépélUion du Dimanche 28 Juillet 1929 MM. Mayaud Paul; Leproux Georges; La-

planche Pierre; Chaillou André; Même Paul; Martin Henri,, Brézé; Winckel ; Bouland; Narliouton Elie; Thaureau Maurice.

Ca'rrousel du Lundi 29 Juillet 1929 MM. Brain J e a n ; BeHiard Israël; Sigon-

neau ]-"ugène; Mpyer Albert; Lorrain Jules ; Gasnault, Brézé.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiliiiiiiimiiiiiiii

V""® Centenaire du passage DB

Jeanne d'Arc en Anjou Le Comité de Commémoration du V

Centenaire du Passage de Jeanne d'Arc en Anjou, au cours de sa dernière réunion de lundi, 2a jui l let 1929, considérant le suc-cès obtenu par les fêtes organisées à Sau-m u r on l 'honneur de l 'héroïne et au profil du Dispensaire antituberculeux de l 'Arron-dissement, considérant l 'harmonie et la bonne entente générales qui ont présidé à la réalisation de cea fêtes, exprime ses plus chaleureux remerciements :

A MM. les Souscripteurs du Fonds de Ga-rantie.

A MM. les Donateurs. A MM. les Parlementaires. Aux Autorités civiles, militaires et ecclé-

siastiques. Aux Orateurs. Aux Municipalités, Groupements, Syndi-

cats commerciaux. A MM. les Officiers de l 'Ecole de Cava-

lerie. Aux Militaires. Aux Damesl d'officiers. Aux Dames et Demoiselles de la ville,

ainsi qu'aux Groupements de jeunes gens et de jeunes filles de Saumur et de Saint-Florent.

Aux Organisateurs et à leurs Collabora-teurs.

A la Musique, à la Fanfare et à la Cho-rale.

A la Presse locale et -.égionale, et à tous ceux, connus et inconnus qui, à u n titre quelconque ont bien voulu prêter leur con-cours en vue du isiuccès de la manifestation patriotique du i5 juillet 1929.

Le Comité adresse l'expression de sa tou-te spéciale gratitude aux habitants des rues de Saumur traversées par le cortège qui ont tous rivalisé d'ingéniosité et de bon goût pour décorer les artères et leurs mai-sons».

Pour le Comité: A. PICIIARD, président de l'Union des

Syndicats et Groupements des Indus-iriels et Commerçants de l'Arrondisse-ment de Sasnmur.

R. DR LUZE, président du Syndicat d'I-nitiaiive de Saumur.

Chanoine VERDIER, président de la So-ciété des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois.

» • •

DÉCORATION DES MAISONS ET DES RUES Le Comité, dans sa dernière réunion de

lundi, 22 jui l let 1929, a pris connaissance des décisions du Jury chargé de décerner des récompenses aux rues et Maisons les mieux décorées.

déjà en retard et n 'ai pas le temps de la receyoir en -co moment . . .

Maisi le garçon revint presque aussitôt, rapporter que la femme du barman du « Petit Paradis » avait déclaré que ce qu'el-le avait à dire était fort pressé... que d'ail-leurs, monsieur le juge n'hésiterait certai-nement pas à le recevoir, s ' i l pouvait se douter de ce qu'elle venait faire.

— Eh b i e n ! qu'elle vous" le dise,, articula M. Duteux-Rabusson en fermant le porte-feuille dans lequel il venait de classer les derniers papiers qui lui étaient nécessaires.

Et il prenait son chapeau lorsque der-rière le garçon de bureau, sorti pour la seconde fois, apparut Mme Pappavino qui le supplia.

—- Une seule minute, monsieur le juge, une seule...

Le magistrat eut u n geste d' impatience; mais comme il ne lui était giière possible de se dérober, il dit au garçon :

— Allez prévenir le médecin légiste qui est en bas, en auto, de vouloir bien m e fai-re crédit d 'un petit moment . . . J e sui.s à lui dans quelques secondes...

Piiis à la femme du barman : — Allons... entrez, puisque vous êtes là. . .

mais faites vi te ! . . . vous voyez qu'on m'at-tend.. . Qu'est-ce qu' i l y a pour votre ser-vice ?

La porte refermée derrière le garçon de bureau, la belle Amélia éclata en sanglots, bégayant d'une voix à peine perceptible :

— On a tué mon J & h o , monsieur le ju-

Ce jury composé de : M. Brunei , anchitecte, fwêsident. M. Marquis, négociant hors concours. M. Henin, Architecte de la Ville,

a réparti les prix accordés, comme suit :

CQUCOURS DE RUES i " Prix. Rue de la Tonnelle (avec féli-

citations du Comité; 2. rue St-Jean; 3. rue d'OrléansJ; /i. rue Beaurepaire.

CONCOURS DE MAISONS DÉCORÉES Grands Prix

Prix. 46, rue d'Orléans; 2. i4, rue du Puits-Neuf; 3. 22, rue d'Orléans (Pâtissier); 4. 21, rue de la Tonnelle; 5. 19, Place Bi-lange.

DIPLOMES D'HONNlSUiR EX-/EQUO 8, rue St-Jean; 22, rue St - Jean; 26, rue

St - Jean; 09, rue St - Jean; i4, rue de la Ton-nelle; 20, rue du Portail-Louia; 27, rue Beaurepaire; 34 rue Beaurepaire.

DIPLOMES DE î " PRIX E X - ^ Q U O 19, rue do la Tonnelle, 4, rue d'Orléans;

44, rue d'Orléans; 45, rue d'Orléans; 24, rue St-Nicolas; 3a, rue d'Orléans.

DIPLOMES DE 2" PRIX É X - ^ Q U O i5, rue Molière, 72, rue d'Orléans, 77,

rue d'Orléans; 10 et 12, rue du Portail-Louis, iC, rue Beaurepaire; i5 . Place de l'Arche-Dorée.

DIPLOMES DE 3" PRIX E X - ^ Q U O i5 bis, rue St-Nicolas; 9, rue Bodin; 7,

rue d'Orléans; 47, rue d'Orléans; 2a e t 24 rue du Portail-Louis; 4o et 42, rue d'Or-léans; 24, rue St-Nicolas; 22, rue d'Orléans (Pigier); 57, rue d'Orléans; S*? bis, rue dOr-léans; 69, rye d'Orléans; 87, rue d'Orléans; i3, rue du Portail-Louisi; 10, rue Beaure-paire; I, rue St- Jean; 11, rue St - Jean; 7, rue du Puits'-Neufs; 62, rue d'Orléans; ' i4, rue d'Orléans; 54, rue d'Orléans (Balcon); 17 rue du Portail-Louis; 27, rue du Por-tail-Louis; I I bis, rue Bodin; 7, rue St-J e a n ; 3, rue du, Puits-Neuf; 49, rue du Portail-Louis; 3o, rue du Portail-Louis; 3 i , rue du Portail-Louis; 7, rue Beaurepa're; 8, rue Beaurepaire; 34, rue St-Nicolas; 33, rue St- Jean; 20, rue de la Tonnelle; 3o, rue de la Tonnelle; lo^ place Bilange; 33, . rue St-Nicolaisl; 5 i , rue St-Jean, 11, rue de la Tonnelle; i3, rue de la Tonnelle; 5, rue Bodin; 25, rue de la Tonnelle; 23, rue Mo-lière; II , rue du Puits-Neuf; 29 bis, rue de la Tonnelle; 32, rue de la Tonnelle; 89, rue du Portail-Louis; i , rue Volney; 8, rue Bodin; 35, rue du Portail-Louis; i , rue de la Tonnelle.

N.-B. — Les prix et diplômes seront dis-tribués ultérieurement et une communica-tion dans la presse en fera connaître la da-te aux intéressés.

nmimimiiiiimnimimnimiimTii Syndicat A g r i c o l e d ' A n j o u

Nous avons l'honneur d'infor-mer nos adhérents de Saumur et Communes voisines qu'un dépôt est ouvert à Saumur, 78, route de Rouen, et approvision-né de tous produits que te Syn-dicat fournit généralement aux cultivateurs.

ge... On l 'a tué ! . . . — Et je le sais pardieu b ien ! . . . clama M.

Duteux-Rabusson; et s i c'est pour m'an-noncer cette nouvelle que vous venez me trouver...

Cependant, il dressa la tête et regarda en face Amélia, lorsque celle-ci lui dit, les dents serrées de colère :

— Seulement, ce que vous ise savez pasi, c'est par qui il a été assassiné...

— Et vous le savez peut-être vous ? inter-rogea M. Dutuex-Rabusson en posant ins-tinctif mouvent sur un meuble, son cha-peau et sa serviette.

— Pas précisément, répondit-elle; mais voici une enveloppe qui peut-être vous l'ap-prendra.

Elle avait tiré de sa poche une enveloppe qu'elle tendait au magi-strat.

Celui-ci demanda, tout en décachetant le pli :

— Qu'est-ce que c'êst que cela? — Une lettre qu' i l y a quelque temps

déjà m'avait remise ce pauvre Jécho. . . De-puis la mort de son maître, il ne vivait pas tranquil le et craignait toujours qu' i l ne lui arrivât malheur. . .

— D'ofi venaient ces pressentiments ?... — Il ne m e faisait guère de confidences.. .

Sa vie était assez mystérieuse et il n'ai-mait pas que je l ' interroge là-dessus... ré-pondit-elle éyasivement; mais après la mort du capitaine Archies, l ' h u m e u r de Jécho s'était assombrie, si bien qu 'un jour, il m e dit c o m m e ça ; « Améfia, si des fois il

Echos des Fêtes Johanniques Saint-Florent - Saumur

Nous sommesi très flattés que Mgr Costes, coadjuteur de Mgr l'évêque d'Angers, ait bien voulu nous confier le manuscrit du discours qu' i l a prononcé h St-Florent lors de l ' inauguration de la plaque commémo-rative do la venue de Jeanne d'Arc à l'ab-baye.

La fêle de St-Florent comjwrtai t une par-tie civile la présentation de la plaque par le Général Brécard, la réception par M. J . Amiot, maire de St-Florent. A cette occa-sion deux excellents discours furent jifo-noncés dans lesquels la note religieuse avait sa juste place.

Lorsque, après la bénédiction do la pla-que, on vit Mgr Costes monter à la petite tr ibune dressée sur la place, plusieurs s'at-tendaient ù entendre quelque pieuse ho-mélie sur la mission de .leanne d'Arc. Le discours de Mgr le Coadjuteur a fait éprou. ver à tous l 'é tonnement le plus heureux. • C'est une brève étude très originale, éru-dite, dans laquelle les principaux faits de la vie de l 'héroïne sont groupés autour des chevaux divers qu'el le a montés dans sa courte carrière militaire. Quelques'-uns, qu 'on nous permette l 'expression, ont émis l ' idée que le général avait parlé en évêque patriote, et l 'éyéque en chevalier très chrétien fort au courant de l 'hippisme.

Ce discours prononcé avec une ardeur tou-te méridionale a charmé tout l'auditoire.

Au jugement universel il est digne de la fête de St-Florent qui fut parfaite en tout point.

(( Mes Frères, » Chaque fois que J e a n n e d'Arc avait

remporté une victoire, elle entraînait tout le monde au pied des autels pour y chanter le Te Deum,

n C'est pour rester dans l 'esprit de la grande Libératrice que Ip -Clomité de la Commémoration du passage de Jeanne d'Arc en Anjou nous a demandé de ter-m i n e r par une cérémonie religieuse l 'inau-guration de la plaque offerte par lîi France à la ville de St-Florent.

» II semble qu 'on ait tout dit, cette an-' née, de sainte .leanne d'Arc, à l'occasion de son cinquième centenaire, F t cependant ne peut-on pas vous raconter encore, à vous qui avez quelque raison de vous i n t é r e s s e à ce détail, c o m m e n t la ville d'OHéans s'est trouvée substituée à celle d'Angers dans l 'épopée merveilleuse que la Franco s'efforce de revivre pieusement,récit par ré-cit, ou,si vous préférez, étape par étape,de-puis six mois.

)) Parce que l 'Anjou avait, été donné en apanage au duc de Bedfort, sous la condi-tion d 'en faire la conquête, c'est Angers et non Orléans que celui-ci avait désigné for-mellement pour subir l 'assaut de l'armée anglaise. Le comte de Salisbury trangressa l 'ordre du régent,, sans quoi l'Envoyée de Dieu suivie de son escorte de cayaliersi eût fait son entrée, le 29 avril i/îsj, cTans la capitale angevine, en passant sous l'écus-son fleur de lysée d'YolancJfe d'Aragon et de son fils Louis III . A la lueur des torches, elle fût montée jusqu 'à Saint-Maurice, pour y adorer, selon son habitude, le corps du Clirist. Puis toujours accompagnée par

m'arrivait malheur, voici u n mot que tu porterais tout de suite à la justice. . . pour qu'au moins! j e sois vengé. . . pacre que, si je meurs, c'est que j 'aurai été tué par cer-tains que je connais . . . »

— E t c 'est tout P — Absolument tout. . . Il se méfiait évi-

demment qu 'on lui fît un mauvais parti... et il se tenait sur ses gardes|; mais sans doute, pas assez^ puisque le malheur est arrivé...

Elle se remit à fondre Cn larmes, la fa-ce cachée dans son mouchoir et le corps tout secoué de sanglots. . .

Cependant, le magistrat avait ouvert l 'enveloppe et en avait t iré une feuille de papier à lettre sur laquelle quelques li-gnes étaient tracées d ' u n e écriture malha-bile.

« Si la justice veut met tre la main sur (Ceux qui m ' o n t tué, e n même temps' que sur une bande de misérables qui abusent odieusement de la crédulité française, qu'el-le procède le plus tôt possible à l 'exhuma-tion du capitaine Archies. Elle titomiem dans la bière, des! papiers intéressants qui l 'édifieront sur le rôle qu'a joué le capitaine Archies et que jouent encore quelques-uns de ses amis les! plus intimes.- J e recomman-de expressément à la justice de procéder dans le plus grand secret, car les gens dont il s 'agit -sont habiles et, au premier soup-çon, sauraient faire disparaître les preuves da leur conduite. . . »

(A suiure).

Page 3: Invitus invitam - archives.ville-saumur.fr

l 'admiration et la confiance des haEitanls de la cité, elle eût accepté pour son rui'o-j quelque honnôte logis de la rue des F i lhs-Dieu. Lea jours suivants, c'est contre des ouvrages de schiste qii 'elle eût tourné son artiHerie ou fait appliquer ses (•chplli'i. C'est dans les eaux de la Maine que (jla-cidas et ses comïwgnons eussent t rouv ' leur châtiment . Pour la deuxième fois, les habitants dy Baugeois auraient vu i)aRscr \ine armée anglo-bourguignonno eu dérou-le et aujourd'hui Angers serait la ville os-Eriégée pendant sept nKois et délivrée en quatre jours qui fôte chaque auTiée l 'an-niversaire de sa délivrance.

» Au lieu de cela, c'est à Saumur, c'est ici que l 'Anjou doit se transporter, s ' i l veut recueillir u n souvenir local de notre héroïne et marquer par une stèlç la trace de ses pas.

« Que l 'Anjou isje félicite d€( l'orient'a tion donnée par la Providence aux événe-ments de l 'année i/iag, puisque nous de-vons à cette orientation et l 'émulat ion sa-crée qui s 'est emparée, depuis quelques semaines, des habitants de Saumur cl dp St-Florent j et le magnifique spectacle que voua avez en ce moment sous les yeux, et le noble et patriotique langage que nous venons tous d'applaudir.

» Pour ma part, quand mes yeux se por-tent, le long de la Loire et du Thouet, sxir les vertes prairieà que traverse le galop des chevaux, où tournoient les voUes savantes destinées à former l 'élite de la cavalerie •française, Jte bénils) la Providence d'avj3i.r fait passer par les mêmes chemins la che-vauchée de notre sainte guerrière.. .

» Est il possible en yiérité d'attirer les regards de nos jeunes et bril lants cavaliers sur un modèle plus approprié et p^js pai-fait ?

« Relisez la vie de cette sublime écnyèrc Parcourez ensuite l 'histoire de la France, comme l 'histoire de tous les pay,si, vous no trouverez pas u n cavalier de carrière qui ait fait de son état un usage plus élégant, n i aussi uti le au paysi, ni aussi héroïque, ni aussi chrétien, e t , puisque il m'appar-tient de prononcer le mot , je dirai, ni aussi sanctifiant que celle-ci.

» Fil le de Dieu va I Et elle arrive à Chi-non montée sur le cheval de poil noir que lui a donné le duc de Lorraine.

» On la prend en pitié. On la raille. Par-mi les difficultés qu'on lui fait, il en. osl une qui revient, toujours la même : elle n 'a que dix-sept ans, et elîe n 'a pas appris le métier des armes.

<( Par l 'aide du ciel, s'écrie-t-elle, je sais chevaucher, combattre et conduire une ar-mée. »

n On la prend au mot. En u n cl in d'œil , le Toi et les chevaliers sont en selle, et ils vont, chacun sur sa monture favorite. Jean-ne éperonne la isienne, comme si el le efil toujours fait partie, de l'escorte. Les voici fous sur la prairie le long de la Vienne. Jeanne se dit qu'el le ne doit pas. se con-tenter de déployer son adresse. Elle leur offre de rompre u n e lance, et la vigueur qu'elle y met achèyè de rallier il sa mis-sion divine et patriotique l 'é lément mili-[taire de la cour.

» C'est parfait, Jeanne, lui dit le duc d'Alençon; c 'est moi qui vous donne votre premier cheval de guerre 5).

« Charles V i l garde le silence, que pen-se-t-il en son Ame sombre et clairvoyante F La suite le montrera ; mais Nicolas Chrétien l e lui fait dire dans u n dialogue de sa •Grande Pastorelle. Pensez-vous, lui deman-de-t-il, qu'il y ait du vrai en tout ceci ? Et 3e roi de répondre :

Si je crois qu'il y a du vrai en tout ceci ? Je le drois sans douter, et du diviri aussi. )) J eanne d'Arc était-elle montée sur le

cheval donné par le duc d'Alençon, quan<l elle passa en vue du château de Saumur , quand ^ n clair regard s'accrocha à ce toit gothique surmonté de pinacles, d'aiguilles et de fleurons, tel qu' i l est représenté dans la gouache du manuscrit de Chantilly ? Il est difficile de le dire, car entre ' l e jour où elle rompit sa première lance et celui de sa visite à St-Florent, Charles VII lui avait donné toute une écurie composée de clievaux ent ièrement blancs ou noirs. E t nous savons qu'elle répondit aux juges de Rouen ; « J ' a v a i s alors c inq coursiers ache-}) lôs avec l 'argent du roi, sans compter -)) mes trottiers, dont j 'avais plus de sept «.

(( Mais on écrirait une grande partie de la vie et des vertûs héroïquesi de s a i n R J e a n n e d'Arc, rien qu 'en parlant de ses chevaux.

» Celui-ci, qui creuse la terre de son sa-î)Ol, devant la collégiale de St-Sauveur de Blois, il attenfl que la bénédiction de l 'é-tendard soit terminée pour aider la Libéra-trice à porter plus haut , devant l 'armée les deux mots qui résument la fol chrétien-ne : uJeius, Maria.

>> Cet autre qui flaire de loin la bataille,

selon ie mol de l 'Ecriture, voyez comme il lait lan^'iier la liuinpe du panonceau qui va servir de fanion aux soldats. C'est au-tour de lui que se fera le ralliement, veux dire ;i\itour do l 'écu d'a/ur, où se voit de loin la colombe, avec les mots écrits ?i'r la banderole : (( Dn par le Roi du Ciel ».

» Kl. le cheval blanc d'Orléans, blanc (oinme l 'àuie virginale de celle qui le monlai l . . .

)! Et le coursier fumant qu'elle avait iiei-ne îi modérer, pendant la marche sur Reims (i uiuid sa voix criait fi travers le bruit de la chevauchée : « Fussent-ilsi pdndus ^aux » iiues, nous les aurons ».

« Et les quatre qui eurent le privilège <i 'entrer 'dans la cathédrale des rois et de figurer un moment à la cérémonie du sa-cre Car les cavaliers qui accompagnaient l.i sainte amjwulc ne descendirent de leurs montures qu'à l 'entrée du chœur. Enten-dez-vous au dehors loa hennissements mêlés au son des trompettes annonçant que la Franco a retrouvé le principe de son imité ; que la Pucelle a eu raison de tout et que sa mission divine est acocmplie. Quand l'Archevêque mit la couronne sur la tête de Charles VIT, dit la Lettre des trois gen-tilhomnieS angevins, le bruit de® fanfares fut tel qu'on put croire que les voûtes de l'église allaient se fendre.,

» Enfin s^jn dernier cheval, celui qui ne put la sauver do l 'embuscade de Compiè-gne. C'était un demi-coursier gris pomme-lé, autour duquel tournoyaient les enne-mis, s 'étonnant qu' i l fallut tant d'efforts à des hommes nombreux poiu- se rendre maîtres d'iuie femme. La voici désarçonnée, tomWc au milieu des archers qui lui crient: (( Rendez-vous, rendez-vous, donnez votre foi ».

» Mais, elle, pensant à Jésus-Christ, son s a u v e u r : ( ( J ' a i donné ma foi à un autre » que vous, je lui tiendrai mon serment ». Et pendant qu'on s 'empare d'elle et qu'on l 'entraîne de force, car elle a refusé de se rendre, on entend ce cri qui exprime si bien sa mission et sa carrière patriotiques . (( Mes Iwns amis, je suis trahie; priez pour » moi; je ne pourrai plus servir le noble » royaume de F r a n c e ! . . . »

(( Mes Frères, la France est reconnaissan-te à ceux qui o n t eu l 'heureuse pensée de jalonner par dos inscriptions les routes et les carrefours par où sa Libéralrice est passée.

» Car la France d'aujourd'hui , comme celle du XV" siècle, est h xin carrefour de son histoire.

» Que sera la France de demain Elle sera ce que ses enfants la feront. Solide et respectée, vivante et heureuse, si tous nous sommes Français par les aspirations de notre cœur, comme nous le somhics par la langue et par la position géogra-phique de notre cité.

» .leanne d'.\rc est la sainte de la Patrie. J e lui demande d 'unir tous les Français dans u n môme sentiment religieux et pa-triotique, comme elle les imissait sans dis-tinction d 'or igine ni de parti autour de son étendard : « \ moi d'Alençon, Vendôme, » Bourbon, Anjou, Richeinont, Orléans! Ni » Armagnacs, ni Bourguignons, venez tous. » Du bon sang de Franco, il n 'y en aura » jamais trop; il n 'y en aura jamais assez ! »

l l l l l l i l i l l l i l l l l i l l l l i l l l l l l l l l l l i l l l l l l l l l

Les Courses de Verrie Résultats Icrhniqups de la réunion de

jeudi :

Cinquième prix de la Société Sportive d'En cou ragcmevl (st. ch. dist 4.5oo mètres ( iz eng. , 7 part.) .

i""" Qu'en-dira-t-on (d'IIautefeuillc); a. Si-di-V (Bouchel) . .

Non placés : Tempéré, Oscar-IV, VoIage-VI Ivry, Mirosée (dérobée et ramenée).

Distances : a long., 6 long., 3 long. Pari mutuel , imi té lo fr. : gag. Qu'en-di-

ra-t-on, /il f r . ; placés : Qu'en-dira-t-on, i4 fr., Sidi-V, i3 fr.

Prix du Commandant Louis Bossul. — a® Prix de la Société de Sport en France (st. ch. mil . , dist. 3.5oo m. (6 partants) . — i " Tentatrice, à l 'Ecole do Cavalerie (Merlat); a. La-Bourgeoise, à l 'Ecole de Ca-valerie (Rater).

Non placés : Coccina (dérobé), Volage-VI, Médéa, Voltigour-V (tombé).

Distances : a long., 5 long., loin. Pari-muluel : gag., Tentatrice, ag fr . ;

placés. Tentatrice 17 fr. , La-Bourgeoise, 37 fr.

Troisième Prix de la Swiété de Sport de France (st. ch . cross-coun., dist 4 ooo ( la eng., 5 partants) . —

i»' No-Deceit, à M.. II. de La Montagne (Saint-Mireil); a. Ambourg, à M. Ed. Mayer (G. du Breil).

Non placés : Yo-el-Rey, Proud-King, ^tiss-Rymett (tombée et remontée).

Distancea : i long., 10 long. Pari-mutuel : gag., No-Deceit, ag fr . ; pla-

cés : No-Deceit, i!i fr., Ambourg, i5 fr.

Prix spécial, Grand Sleeplc-Cl^ase de i rr-ric-Siuunur doté de 5o.-ooo francs. Distance 5.000 m. (lô eng., 8 parlants).

Aulnay, à M. Olry-Rœderer (R. Bail) ; 2. Vif-Argont-II, à Mlle E. Goulpeau (E. Barbaray); 3. Balleroy, au comte d'Almery (Aupetit).

Non placés : Casaquin (tombé), Frise-Pou-let (dérobé), Charmeur, Lanœly, Dark-Mar-vel (dérobé). Distances : i encolure, i lon-gueur. — Pari Mutuel : gag. Aulnay /J6 fr . ; placés . Aulnay, ai fr . ; Vif-Argont-II, 32 fr . ; Balleroy, 53 fr.

SIeeple-Chasc de la Société d'Encourage-ment, doté de ao.ooo fr. Dislance : 5.000 m. 12 eng. 8 parlants.

Cadel-Roussel, au comte de Vienne (G. du Breil; a. Volonté, h. M. L. Taoquot (Luc); 3. Sans-Souci-III, à Mme F. Dogorne (St-Mirel).

Non placés : Vérax, Rika ol Cyrano (tous tombés), Clairon-d'Or (dérobé), Trou>;ère-IIl Distances : loin, loin — Pari mutuel : gag.: Cadet-Roussel, fr placés : Cadet-Roussel, 14 fr . ; Volonté i/i fr . ; Sans-Souci-III, 8.5o.

Dcuxiètnc prix de la Société des Sleeple-Cliascs de France, doté de 10.000 fr. Dis-tance : 3.5oo m. (7. eng. , 5 partants).

i®"' Viclorine, au l ieutenant de Saint-Maure (propriétaire); 2. Tyrolienne-IV, au l ieutenant Mcstralet (par lui-même).

Non placés : Coquet-V tombé et remonté), Hirondelle-XVIII (tombé), Sévère. — Dis-tances : I long., 10 long., loin. — Pari mu-tuel : gag : Viclorine, ig fr . ; placés : Vic-torine i3 fr. : Tyrolienne-IV, 8 fr.

* * *

RIÎUNION DE DIMANCHE

Volonlé enlève le Slccple National. Avec lui,

Tempéré, La Palice^ Flalleur, Séi'è)-e, puis

Rampono triomphenl dans les épreuve.';

complémeniaires.

Ne lo cédant en rien la réunion de jou-ri, la journée do dimanciie fut un nouveau succès pour l 'hippodrome de Verrie.

Sans doute, l ' intérêt n'a-l-il pas été aus-si captivant à celui enregistré voici trois jours. Mais il faiU bien souligner que la soconde journée do l 'année sur ce turf, était un spectacle extraordinaire. Lo succès de cet après midi peut néanmoins prendre pince parmi les meilleurs qui s'obtiennent sur les hi])podromes do province.

Voici les résultats techniques : G® Prix de la Société Sportiryr d'Encoura-

gemenL — Stoeple-chase cross-country de cavalerie. — Distance : .'i.Ooo mètres. •— 6 parlants.

1. Temjx^ré, à l ' ixole do Cavalerie (Mir). Gagnant, /ig fr . ; placé iC fr.

a. Avion VI, â l 'Ecole do Cavalerie (de Tarragon), placé, g. 5o.

Non placés : Reine Olga 111 (de Vaux), Oscar IV ( louslin) , Volage VI (Rater) ol Uni-vers V (Boucher).

Prix de la Société de Sport de France. — Stooi)le-chase militaire i " série. — Dis-tance : ft.ooo inèlres. — /i parlants.

I. La Palice, montée par le l ieutenant Marion. Gagnant 17 fr. ; placé, 6.5o.

a. Miki, monté par le l ieutenant de Bollo-conibe. Placé, 7 fr.

Non placés : Domanial (lieutenant de la Chauvolais), tombé, et Carissimus (lieute-nant de la Simone), arrffTé.

3° Prix de la Société des Slceple-Otases de Fraj^ce. — Steeple-chase ju ixto . — Dis-tance : 3.600 mètres. — a partants.

I. Flatteur, h M. J Mouillefarine (Moreau) Gagnant, 10 fr.

a. Beau-Dragon, à M. J . Vasseur (Luc).

5» Prix de la Société de Sport de France. — Steeple-chase cross-country militaire série. — Distance : 5.000 mètres. — 5 par-tants.

I. Sévère, montée par le capitaine Rou-gier. Gagnant 16.5o; placé g fr.

a. Quêteuse VIII, montée par le lieule-nant Delacroix. Placé g fr.

Non placés : Resle-lâ (capitaine Le Bo-binnec) , Pompon XIX (lieutenant de. Tarra-gon), et Durandalle (Tieutenant Merlat), tombée.

Stecple-Chase Cross-Counlry national de la Société Sportive d'Encouragement. — Distance : /|.5oo mètres. — G partants.

I. Volonlé, à M. L. Tacquet (I . Luc). Ga-gnant., II.5o; placé, 7 fr.

a. Cadet-Roussel, M. le comte de Vien-ne (G. du Breil), placé 7 fr.

Non placés : Cyrano de Bergerac (Aublet), Sybarite (Sauré), As-d'Or (Vanuxem), déro-

bé et ramené, et Trouvère III (Fl int) , tom-l.é.

Prix de la l'ille de Saumur, du Château de Marson et des Clmnjns de fer. — Steeple-Chaso. — Distance : 3.800 iiu'^'lres. — a jxTr-tanls.

J. r.amiwno, à M. II. Tkwdangé (TiH'w"'-rcsi). ( laguanl, 7.Tic.

?.. Proud-King, à M. .1. Cléinençon (de fîfilecombe), tombé et remonté.

Tontes les chutes lurent anodines. ^ Félicitations à l 'équipe de M. Malhelie

qui au pari nuUuel se montra à la hauteur de sa tâche. Malgré les nombreux joueurs, qui, à chaque épreuve assaillirent les gui-chets, les tenanciers du mutuel sûrent sa-tisfaire tous les turfistes, sans susciter la moindre réclamation. La recette du pari mutuel se chiffre par la somme rondelette de 7a.000 francs.

Etat-Civil de Sâiiinur Du 20 au 24 Juillet 1929

NAISSANCES Hélène Berrué, quai Mayaud, 57. Liliane Molières, rue du Pressoir, 20. Jeanne Robin, hôpital. Ariette Renoux, rue Rabelais, 43. Claudette Maclieton, rue de la Croix-

Verte, 74. l'iliane Naud, Grande-Rue, i .

PUBLICATIONS DE MARIAGE Roger Huet, mécanicien, rue de la

Fidélité, 3 8, et Gisèle Bertrand, sans prof., rue du Pressoir, 26, tous deux à Saumur.

Yves Cossevin, menuisier, 89, rue Ra-belais, à Saumur, et Élise Rabaulr, cou-turière, à Longué.

André-Noël Jean-Jean, sous-lieutenant à l'École de Cavalerie de Saumur, et Marie Arnaud, sans profession, à Nîmes.

MARIAGES Ra3'mond Cendre, polisseur, à épouse

Marie Richard, sans profession, tous deux à Sauimur.

DÉCÈS Geoi-ges Bénard, 21 ans, célibataire,

chapeletier, rue Waldeck-Rousseau, 61. Jean Zilliox, époux Lègre, 74 ans,

retraité, rue Fardeau, 23, Étienne Machet, veuf Moroy, 85 ans,

sans profession, i , rue d'Orléans. Robert Hay, époux Tranchant, 40 ans,

inspecteur de la sûreté, rue St-Jean. Henri Vaillant, époux Aubré, 64 ans,

négociant, 50, rue de Bordeaux. Louise Gautier, 80 ans, sans profession,

à l'hôpital. Adrien Cousin, époux Rapicault, 79

ans, carrier, à l'hôpital. Pierre Dureau, époux Sorin, 57 ans,

à l'hôpital.

iniTii 11 » 1111111 iiii 111 lïi 11 li n 11 n 111 n i L'abondance des matières nous oblige à

reporter à un prochain numéro noire conip-le-rondu du Concours de la Société des pê-cheurs à la ligne.

Nous nous voyons, on outre, dans la né-cessité d'a journer divers protestations qui nous sont communiquées; îi l 'endroit dos lirochaines Courses de Taureaux.

i i i i i i i i i i i i i i i i i i i n i i i i i i i i i i i i i i n i i i i î î î

Grand Concours inlerréylanal de Gymnastique et de Musique

A ^•oyan-^téon, 28 juillet Do G h. I I h. épreuves du concours. A I I h. messe solennelle en plein air. A a h. grand défilé. A a h. 3o, fête concours dans le parc Fêle de nuit . §§§

Une Remise de Décoration à Montreiiil-Bellay

A roccasion de la Fête Nationale du 14 juillet, il a été procédé à la remise de la Croix de Chevalier ds la Légion d'Honneur à M. Henri David, grand mutilé.

En présence d'une assistance impor-tante, M. le Maire et le capitaine Carré, entourés dss Conseillers Municipaux, des diverses autorités, des légionnaires et médaillés, ont prononcé de touchan-tes allocutions auxquelles M. de Grand-maison, député, a répondu dans les termes suivants :

Monsieur le Maire, Mon cher Henri David, Messieurs,

Je vous remarie d'avoir bien voulu me de-mander de prendre la parole au cours de cette cérémonie patriotique que vous avez tenu à placer le jour de la Fête Nationale.

Vous ave? ainsi pensé que le caractère de

l'hommage rendu à un de nos concitoyens, héros de la Grande Guerre, devait planer au-dessus des divergences des partis, comme l'accomplissement du devoir devant l'ennemi avait été le fait de tous les Français. J 'en ai la preuve dans la présence autour de nous

de combattants de toutes opinions, dignes les uns et les autres de la reconnaissance du Pays.

C'est à un enfant de Montreuil-Bellay, ap-partenant à une famille estimée de travailleurs de la terre, que le Gouvernement de la Ré-publique décerne aujourd'hui la Croix d'hon-neur; et, s'il est vrai que l'éducation reçue au foyer et les exemples qui y sont donnés sont de quelque influence au cours de la vie, nous le constatons dans votre famille, mon cher Henri David, alors que deux cousins germains sont, à quelques mois di'ntervalle, promus dans la Légion d'honneur ! Comme votre cou-sin Boujouin, vous avez largement mérité cette distinction.

Messieurs, ce qui caractérise la cérémonie de ce jour, c'est la présence auprès du petit soldat qu'était Henri David, du capitaine Carré, sous les ordres duquel il était placé le jour où il fut si grièvement blessé !

Des esprits fâcheux s'obstinent à opposer l'officier au soldat. Hélas ! Rien n'est par-fait en ce monde et la vie de caserne en temps de paix comporte parfois quelque nonchalance chez les uns, quelques abus d'autorité chez les autres. .

Mais en temps de guerre, la solidarité en-tre les chefs et la troupe nait du danger com-mun. Le soldat sait qu'il doit être commandé et le chef comprend qu'il doit arriver à se faire suivre de ses hommes autant par la con-fiance que par la discipline. Henri David a demandé que le capitaine Carré fut désigné pour accrocher sur sa poitrine l'étoile des braves et l'émouvant récit dont je vais vous donner lecture justifiera pleinement cette dé-signation.

Voici ce que m'écrivait ces jours-ci le vail-lant capitaine Carré :

« Nous sommes le 25 septembre 1915, jour de grandes espérances et aussi de grands sa-crifices. Au sud d'Arras, devant Agny, le 185' Régiment d'Infanterie a pour mission d'enle-ver les retranchements ennemis du « chat-maigre » en deux vagues d'assaut et de pous-ser aussi loin que possible, sans regarder en arrière...

j « 11 est midi et demie ; devant nous, une plaine désolée, couverte sur une grande pro-fondeur de réseaux de fils de fer qui semblent défier toute avance et dans lesquels notre artillerie n'a fait que de rares et étroites brèches. L'ennemi tout proche est invisible. Ses tranchées sont à peine apparentes,

î « Je commande la 4° Compagnie, au milieu , de la première vague d'assaut. « Dès la sortie

« de la parallèle de départ, par suite du feu !i nourri de l'ennemi et de la destruction in-i( complète des défenses accessoires, l'attaque ;< générale du régiment se dissocie en quatre !• attaques partielles ayant pour objectif les « brèches correspondantes aux quatre Compa-« gnies » (Historique du Régiment, p. 85). Cependant, dix minutes plus tard, la 4° Com-pagnie, avec quelques hommes des compa-gnies voisines qui m'ont suivi, arrive à la deuxième ligne après avoir pris possession à la baïonnette de la première tranchée alle-mande.

i « C'est à ce moment que David, recevant une balle en pleine figure, tombe la face con-tre terre. Mes hommes font des prodiges de valeur dans un corps à corps sauvage pour avancer d'abord, puis pour se dégager en-

t suite, car nous apercevons bientôt que nous sommes cernés,

j « En effet, « malgré un esprit offensif ca-« ractérisé, une volonté de vaincre remar-(t quable, l'attaque n'a pu progresser; l'en-

' « nemi n'a pas été surpris. 11 avait préparé « une série de contre-attaques qui, s'infiltrant <( dans les boyaux, obl'geaient par des combats <c à la grenade nos éléments à reculer de tra-ie verse en traverse. La ténacité de tous et

! « les exploits individuels furent tels que le <1 Régiment allemand 37® Landwehr, qui se (( trouvait en face du 135° Régiment d'infan-(i terie, fut cité à l'ordre des Armées alleman-

i (( des pour avoir subi le choc « le plus im-1 <( pétueux » de l'offensive sur ce point du I u front » (Historique du 185® R. L, p. 87).

Le Régiment laissait sur le terrain 89 officiers, dont 3 commandants et 1.160 hommes...

« Le surlendemain, au petit jour, j 'étais fait prisonnier au moment où j'allais rentrer dans nos lignes après avoir rampé deux longues nuits dans les fils de fer boches, traqué par leurs patrouilles. Sur ma demande, des infir-miers allemands allaient rechercher quelques blessés que j'avais remarqués en passant au-près d'eux, un peu avant. David était, par bonheur, de leur nombre. Méconnaissable, la figure engluée de boue et de sang, mais très courageux, il me suivit, les deux mains po-sées sur mes épaules jusqu'au premier poste de secours où nous fûmes conduits pour re-recevoir un premier pa!nsement.

il Là, nous partageâmes fraternellement une petite bouteille d'alcool de menthe étendue d'eau qu'un soldat lorrain, compatissant, nous fit boire en cachette du médecin allemand. Celui-ci, en raison de notre état peu intéres-sant, nous fit emmener vivement vers l'ar-rière. J e me souviens particulièrement qu'à ce moment, pendant que nous cheminions pé-niblement, je demandais à David de fouiller dans mes poches de capote pour y prendre mon carnet de route, que mes deux bras brisés m'empêchaient de rechercher, et de le dé-truire en le déchirant en morceaux. Pendant un arrêt, nous le piétinâmes tous les deux, dans une flaque d'eau. Grâce au concours de ce brave ami, j'avais pu faire disparaître un document qui aurait intéressé vivement le colonel boche qui, une heure après, me faisait fouiller dans le poste où on nous avait con-duits tous les deux.

<( Je ne revis David qu'en 1916, à Engel-berg, en Suisse Centrale, où nous étions in-ternés comme grands blessés. Son excellente femme était venue le retrouver et nous ai-mions à nous remémorer les heures cruelles que nous avions vécues ensemble.

(< J 'eus alors In !;rande joie de lui faire obtenir la première récompense, bien due à sa bravoure, et dont on était alors si parci-

Page 4: Invitus invitam - archives.ville-saumur.fr

inonieux pour les prisonniers de guerre, la Croix {te Guerre, qu'il reçut en rentrant en France ».

J e vous le demande. Habitants de Montreuil-Bellay, y a-t-il une plus belle page dans les récits de notre histoire nationale que ces li-gnes où on sent à chaque page apparaître la poignante vérité dans toute sa lumière de grandeur et de souffrance.

J e lis sur vos visages l'émotion saine et profonde qu'a provoqué en vous la lecture de ce témoignage qui honore à la fois le Soldat et le Chef.

Messieurs, J 'ai assisté à l'attaque du 25 septembre,

et je n'oublierai jamais la sortie des tran-chées du 135°, ne laissant pas un homme der-rière lui. La veille, envoyé dans les tranchées d'Agny, j'avais serré la main de l'adjudant Gôubault, de Montsareau, tué le lendemain, entraînant sa Compagnie au cri de <i Vive la France ! ». Il m'avait parlé du merveilleux moral du régiment qui comprenait que l'effort demandé aux troupes situées au sud d'Arras devait seconder la grande attaque de Cham-pagne qui se déroulerait le même jour, à la même heure.

« Allez voir ce que font nos braves gens ! » nous avait dit une demi-heure avant l'attaque le Général Curé, homme de cœur et de de-voir, si souvent dans les tranchées de pre-mière ligne pour voir si la troupe ne man-quait de rien.

Au poste de secours, je rencontre l'Abbé Rotuireau, vicaire de Montreuil-Bellay ; plus loin, blessé au pied, le capitaine de la Taille, attaché au Général Eon, qui avait succédé au général Lestoquoi, ancien colonel du 77", le héros de Mondement dont, il y a deux ans, la présence à un banquet de l 'U. N. C. , à Saumur, était saluée par ses anciens poilus lui rappelant avec quel sang-froid il s'était mis à leur tête le jour de cette mémorable atta-que qui décida de la bataille de la Marne.

Les blessés affluent. Puis, impossible d'a-vancer : où sont les Français ? Où sont les Allemands ? Hélas l L'offensive du 135° n'a-vait pas atteint les résultats espérés et, le soir le Colonel de ce vaillant régiment me disait, les larmes aux yeux : Je n'ai plus ni officiers, ni soldats I Heureusement que, par petits pa-quets ou individuellement, nombre de poilus purent rejoindre ce qui restait de ce beau régiment, dans un village situé au sud de Beaumetz-les-Loges où on m'apprit que le commandant Laverrie avait été vu frappé d'une balle, tombant à genoux, les yeux fixés au ciel comme s'il avait pris Dieu à témoin du sacri-iice consenti par lui et ses hommes pour la cause de la Patrie.

Solidarité dans l'accomplissement du de-voir, dans l'aide mutuelle, vous l'avez ac-complie, capitaine Carré et soldat Henri Da-vid, et nous vous saluons très Ijas en ce jour comme pendant la bataille de la Somme je sa-luais, devant une fosse béante à Cerisy-Gailly, les deux cercueils d'un grand de la terre, mon collègue le duc de Rohan, député du Morbihan, possesseur d'une grosse fortune, et de son homme de liaison, un pauvre journa-lier de Bretagne :

« Ils ont été tués tous les deux, à la même « minute, par la même mitrailleuse, me disait Il son beau-Jrère, le capitaine duc de Mont-II morency, ils doivent être enterrés dans la <( même tombe ».

L'égalité dans l'hommage après l'égalité dans le sacrifice, y a-t-il une plus belle leçon de choses à enseigner aux jeunes générations par ceux qui ont mission de faire de bons citoyens et de bons Français ?

Mon cher David, tu as obtenu la Croix de Guerre, puis la Médaille Militaire avec cette superbe citation :

« Bon et brave soldat, a été grièvement « blessé à son poste de combat, le 25 sep-« tembre 1915, en s'élançanî à l'assaut des (( positions ennemies. Perte de l'œil gauche ».

Aujourd'hui, une récompense suprême t'est accordée. La Croix t'est épinglée par ton an-cien chef, dans ta ville natale, entouré de tes parents, de tes amis, des légionnaires et mé-daillés, en présence des autorités, des élus et des fonctionnaires.

Tous viennent te témoigner leurs admiration, leur compassion et leur reconnaissance.

On parle beaucoup de paix, mais l'avenir du Monde est encore sombre. Les accords in-ternationaux sont bons, mais nous avons vu en 1914 ce que des gens de mauvaise foi en font quand ils se sentent les plus forts, et hélas l les nations les plus démocratiques, sauf la France, n'échappent pas à ce funeste entraînement.

Comme j e l'ai dit souvent, si les tracta-tions internationales peuvent diminuer ne se-rait-ce que d'un millionième les risques de guerre, il faut les encourager. Mais la force dans le sentiment du maintien de la paix est encore notre meilleure sauvegarde.

Ne provoquons personne, ne menaçons per-sonne de nos baïonnettes, mais ayons l'arme au pied, prêts à nous en servir ! Les sacrifi-ces consentis par vous, capitaine Carré et soldat Henri David, doivênt avoir pour résul-tat l'édification de la Paix, car ainsi que le disait le Maréchal Foch, le seul but de la guerre, c'est la paix 1

Capitaine Carré, soldat Henri David, vous avez tous deux bien mérité de la Patrie. Comme représentant du Peuple, permettez-moi de vous étreindre dans la même accolade ati

ïiom de tous mes concitoyens, au nom de la, France et de la République 1

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9 54 11 54 18 32 10 00 12 00 18 38 10 05 12 5 18 43 10 10 12 10 18 48 10 15 12 15 18 53

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Le Gérant : P . RICHOU. Imprimerie Girouard et Richoa

HORAIRE DES CHEMINS DE FER L I G N E D E L ' É T A T

P A R I S (MantparnasBo) S A U M U R - B O R D E A U X

STATIONS

Paris Chartres Courtalain.. dép. Cliâteau-du-Loir. Château laVallière Noyant-Méon Linicres-Boutoii.. Veniantes Blou Vivy SAUJiuR(OrI.) arr.

— dép. Nantilly arr. SAU.MUn (Etat) arr.

— dép. Nantilly arr.

— dép. Chacé-Varrains . . Urézé-Saint-Cyr.. Montreuil. . . dép. Thouars arr.

— dép. Airvault (gare) . . . Parthenay Niort Saintes Bordeaux

785

5 42 6 16 6 45 6 53 7 04 7 13 7 21 7 30 7 55 8 02

7 40 7 46 8 04 8 09 8 16 8 39 9 05 9 30

10 OS 10 44 12 04 14 23 16 43

747

5 36 7 30

10 07 10 39 11 06 11 14 11 24 11 33 H 40 11 49 12 12 12 19

12 )) 12 08 12 21 12 26 12 33 12 57 13 24 15 33 16 07 16 45 20 56 23 20 3 38

713

7 40 9 11

10 45 14 12 14 50 15 22 15 31 15 42 la 52 16 » 16 11 17 .. 17 07

799 1779(2) 753 RAP. RAP.

17 08 17 13 17 20 17 40 18 07 20 56 21 34 22 11 23 06

9 20 10 32

12 23

13 29 13 31

13 52 14 08 14 15

14 57 15 52 17 10 19 »

H 15

14 48 14 50

15 19 15 25

16 41 18 03 21 14

19 30 19 37

19 38 19 43 19 49 20 08 20 44

705 (I) HAP.

15 »

16 51 17 50

18 40 18 42

19 01 19 14 19 20

20 » 20 37

511 789

12 59 15 10 17 03 19 50 20 22 20 48 20 56 21 06 21 15 21 22 21 30 21 41 21 48

21 49 21 54 22 • 22 13 22 37

783 KXPR.

20 50 22 18 23 23 0 54

2 05 2 09

2 34 2 55

781 EXPR.

21 50 23 15

' i 25

2 36 2 40

3 17 3 32

4 30 5 35 7 45

10 04

791 RAP.

22 30 23 56

'2 00

3 07 3 10

3 50 4 10

5 58 7 45

10 04

B O R D E A U X S A U M U R - P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

STATIONS

Bordeaux.. Saintes . . . . Niort Parthenay. Airvault. . . Thouars a.

- dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR ( E )

— dep. Nantilly 5. SAU.MUR ( O )

— dép. V i v y . . . . : . Blou Vernantes. Linières-B. Noyant-M. Chât.-la-V. Chât.-du-L Courtalain Chartres... Paris arr.

784 506

5 15 5 51 6 03 6 09 6 13

6 16 6 22 6 5S 7 04 7 12 7 23 7 34 7 46 8 15 9 10

12 » 13 46 15 33

704^2) BAP.

7 46 8 30

•9 04 9 11 9 27

9 44 9 46

10 41 11 47

13 40

702 720

5 41 7 07 7 36 8 17 8 45 9 35 9 47 9 54 9 57 9 58

10 03

S a -

i ' I

P " o o ®

s a s

728 540

10 .. 10 33 10 45 10 52 10 56 11 12 11 17

i l 04 11 11 11 20 11 29 11 37 11 47 11 58 12 08 12 38 14 10 16 50 18 36 20 09

778,'?; RAP.

6 25 9 47

10 52

12 08 12 14

12 43 12 45

16 20

798 RAP.

8 25 10 30 11 58 12 46

13 22 13 30 13 48

14 07 14 09

15 11

17 14 18 26

754

a

g 5 i 15 43 15 52 15 59 16 09 16 19 16 28 16 53 17 21

788

14 07 15 47 16 30 17 21 18 02 18 47 18 59 19 08 19 12

18 54 19 19 19 26 20 08 20 17 20 24 20 36 20 47 21 08 21 37 22 05

710

5 i

çj 5

Q 21 02 21 14 21 21 21 24 21 25 21 30

2772

20 53 21 28

21 53

770 EXPR.

20 34 21 54 22 22 22 49 23 20 23 39

24 » 0 04

1 21

'3 i ' i 5 20

780 EXPR.

18 50 21 19 22 50 23 57

"o 42 0 52

1 27 1 30

2 51 4 09 5 10 6 40

782 RAP.

0 44

2 14 2 22

2 54 3 »

4 13

' è 12 8 00

L I G N E D ' O R L É A N S

P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay). Tours . . . dep. Langeais La Chapelle.. Port-Boulet.. Varennes Saumur. .arr.

— dép. St -Mart in . . . . St-Cléraent. . Les Bosiers. . La Ménitré.. . St-Mathurin . Angers. . .arr . Nantes., .arr.

145 nin'

22 58 5 23 5 50

6 12

é 28 6 33

7 17 9 12

3307 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 45

101 EXPH.

7 08 11 42 12 06

12 2è

12 41 12 43

13 02

13 22 14 51

103 EXPll .

8 35

13 18 13 22

13 58 15 20

105 RAP.

9.35 12 36

13 38 13 40

14 14 15 30

3319 OMN.

12 57 13 38 13 59 14 09 14 19 14 30 14 39 14 50 14 56 15 03 15 13 15 20 15 48

109 EXPR.

12 10 15 33

16 42 16 44

17 20 18 44

3325

16 33 17 15 17 36 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

115 EXPR.

16 50 19 34

20 39 20 40

21 11 22 23

3331 OMN.

14 30 20 02 20 41 21 02 21 13 21 23 21 34 21 44 21 55 22 01 22 08 22 17 22 24 22 52

135 RAP.

20 11 23 24

0 35 0 38

1 14 2 35

141 EXPR.

21 00 1 1

2 14 2 19

3 03 4

L.O.

21 1 52 2 18

'2 39

'2 55 2 59

3 20

'3 43 5 20

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes., dép. Angers, .dép St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément. . St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle . Langeais Tours . . . arr. Paris (Orsay).

3308 OMN.

5 29 5 56 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 40 6 51 7 05 7 13 7 39 8 15

12 25

120 EXPR.

6 » 7 16

7 4ï 7 49

8 41 12 25

10 17 10 19

3316

11 22 15 40

10 39 11 07 11 14 11 24 11.31 11 37 11 48 11 57 12 08 12 23 12 31 12 58 13 36 17 31

3320 OMN.

9 59 14 15 14 42 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 52 17 30 21 43

102 EXPR,

12 02 13 21

13 53 13 55

14 58 18 »

110 EXPR.

14 46 16 16

ié 36

16 54 16 56

17 12

17 32 18 05 22 40

3334 OMN.

16 53 19 55 20 23 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 17 21 29 21 47 21 56 22 24 22 59

5 20

116 RAP.

18 40 19 50

20 20 20 22

21 27 0 12

P A R I S

O.L. 142

22 14 22 50 23 39 .0 15

"Ô 02 • • •

0 22 0 25

'6 42

' l 04 1 30 6 50

0 52 0 54

2 06 6 50

136 RAP.

0 2S 1

2 24 2 27

3 39 7 10

S A U M U R — P O R T - B O U L E T — GHINON

SaumurOrl. jPort-Boulet Avoine Chinon

1803 1809 1807

6 40 le Jeudi 15 43 7 19 9 08 11 25 16 29 7 29 9 19 11 36 16 55 7 40 9 33 11 50 17 13

Chinon Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

1802 4836 1810 le Jeudi

1812 7 14 13 09 20 4 4 15 25 7 31 13 43 20 57 15 40 7 56 14 09 21 13 17 48 8 17 14 30 21 34 18 09

S A U M U R - B O U R G U E I L

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil. .

6 40 8 10 8 19

12 40 12 47

15 43 16 20 16 27

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

(A) N'a lieu que le Samedi. —

6 43 7 56 8 17

(B) N'a pas lieu

( A )

10 54 12 26 12 41

(B)

16 45 17 48 18 09

e Mardi.

A N G E R S - D O U É — M O N T R E U I L - P O I T I E R S

STATIONS 1855 1857 1863 E X P R .

1865 STATIONS 1854 M . V .

1852 1856 1868

Angers St-L. 6 16 11 35 17 10 17 52 Poi t i e r s . . . . 6 37 10 26 16 45 Martigné... Doué-la-F"E.

7 39 12 51 18 06 19 16 Moncontour 8 08 12 09 18 14 Martigné... Doué-la-F"E. 8 < 13 13 18 22 19 41 L o u d u n . . . . .. 8 43 13 » 19 17 lesVerchers. 8 06 13 19 ». • . 19 48 Montreuil a. .. .. 9 19 13 36 20 10 leVaudelnay 8 13 13 26 19 55 E X P R . Montreuil a. 8 24 13 35 18 37 20 08 Montreuil D. 6 12 9 33 14 12 20 30

OMN. leVaudelnay 6 27 9 43 14 26 20 43 Montreuil d. 8 43 13 57 19 05 20 19 lesVerchers, 6 40 14 34 20 52 Loudun . . . . 9 37 14 41 19 55 Doué-la-PN». 6 49 '9 55 14 44 20 59 Moncontour 10 03 15 08 20 22 Mart igné . . . 7 12 10 11 15 03 21 17 Poitiers 11 27 16 25 21 47 " i Angers St-L. 8 40 11 10 16 30 22 17

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiauées sont toujours les heurts de départ.

;I) Mardis, jeudis et samedis et le 14 août. (3) Sauf le Dimanches et fêtes.

(2) Lundis, mercredis et vendredis.

S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. Vivy Longué Les Hayeî, Brion JUMI«» Chartrené . . Baugé Clefs La Flèche . . .

8 55 14 38 21 39 1 « • • •

9 07 14 49 21 50 • • • • 9 21 15 » 22 01 • • • •

9 29 lE 07 22 08 • • •

9 35 15 12 22 13 • • 4 • 9 42 15 17 22 18 . • é • 9 55 15 27 22 29 • • • •

10 12 15 42 22 44 10 29 15 54 22 56 . . . .

L A F L È C H E A S A U M U R

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené . . . Brion-Jum'®" Les HAYES... Longué Vivy Saumur arr.

6 27 11 10 17 26 6 41 11 24 17 41 6 56 11 40 18 02 7 03 11 47 18 C9 7 09 11 54 18 20 7 13 11 58 18 24 7 21 12 08 18 39 7 32 12 21 18 50 7 42 12 31 19 01 • •

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant, Hôlel-de-Ville de Saumur, leig L b M a j b b ^

Certifié par l'imprimeur soussigné^