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IOUNOU NEWS NOVEMBRE - DECEMBRE 2014 N°007 L’Unique et Vrai Dieu Les Sept Sceaux planétaires Exclusif Anokhy Adonay... ou Ankh Aton Editorial - La Boucle est bouclée MBôMBôLè II Les Fondements des Rites Chevalerie de l’ère du verseau

IOUNOU NEWS 007 - Novembre-Décembre

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DESCRIPTION

Nous y voilà ! Il est minuit ! La Fondation Mbombole vous offre de découvrir le dernier des sept numéros de Iounou News. La boucle est bouclée ! Il revient désormais à chacun d'entre nous d'accomplir en lui et autour de lui l'oeuvre de réhabilitation de la Tradition Primordiale. Afin qu'en cet ère du verseau, la nouvelle Humanité puisse ETRE ! Bonne lecture !!!

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IOUNOU NEWSnovembre - decembre 2014 n°007

L’Uniqueet vrai dieuLes Sept Sceaux planétaires

exclusif

Anokhy Adonay...ou Ankh Aton

editorial - La boucle est bouclée

mbômbôLè IILes Fondements des rites

chevalerie de l’ère du verseau

Edito

Avec ce 7ième numéro de « Iounou News », nous venons de boucler le cycle complet du dispo-

sitif de la manifestation de notre programme (le Dharma qui nous porte), dans tous ces aspects, tenant ainsi une promesse faite ! Comme l’on dit couramment, ‘’la boucle est bouclée’’ ! Qu’est-ce à dire pour nous à la Fondation Mbômbôlè ? Par ce 7ième numéro, nous ve-nons de tracer sur notre monde, l’Hexagramme du Soleil en tant que socle vivificateur sur lequel se déploie et pulse désormais (à partir de son centre), le cercle, ou plutôt la sphère de Vie et de Vérité. Cette sphère protège et lie tous les membres de la Fon-dation présents et à venir, mais aussi et surtout tous nos lecteurs. Au-delà d’eux, elle lie toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté et de service qui se dédient à l’œuvre de rénovation de cette planète, la Terre, notre village commun. En fermant cette sphère de protection et de vivifi-cation, ce cercle théurgique, nous venons de rassembler ce qui était épars, les fragments de l’héritage de l’Ecole sacrée de Sirius. Ainsi, nous avons re-établi ICI et MAIN-TENANT, IOUNOU-AUNNA, la Ville du Soleil, et de façon définitive et

irréversible, à partir de là, la pulsa-tion du noyau vital du Programme planétaire dans le cœur de ce monde : L’androgyne parfait ADA-MA/AWA dans le sol d’Afrique, la Terre sacrée de KEM. Comme cela fut proclamé en son temps : « Arc-en-Ciel, Epée en Sol ! »Dès à présent, ISIS et HATHOR mar-tèlent frénétiquement de leurs pas, depuis le sol d’Afrique, toute notre Mère Terre. Elles dansent autour du corps sacré d’OSIR le parfait, ébranlant de manière irré-versible les fondements de l’em-pire illusoire du mensonge et de l’injustice qui engendrent l’iniqui-té. OUSIRÈ s’avance résolument (pour quelques temps encore seulement) dans les dernières té-nèbres de la nuit qui voit poindre l’Aube d’Or. Il s’avance pour appa-raître et siéger à l’Orient. Le Dieu invaincu (SolInvictus) exécute sa marche sacrée triomphale vers la Sortie Céleste de la Caverne, vers le Sommet de la Pyramide Eternelle, pour enfin illuminer de sa brillance incomparable, notre monde. Les prochains numéros du jour-nal IOUNOU, il faut le savoir, ne paraîtront plus que très épisodi-quement, circonstanciellement même. Ils viendront seulement, par un processus radial à partir de ce noyau établi, conforter la trame

densifiante de ce Champ de Force Unificateur de toute l’œuvre, puisque l’essentiel vient d’être accompli !Et c’est pour ouvrir la Nouvelle Ere qui a été tant attendue par de nom-breuses générations de femmes et d’hommes de bonne volonté et de service, que sont rompus au-jourd’hui, et de manière définitive pour ce nouveau cycle de manifes-tation, les 7 sceaux qui occultaient, et protégeaient l’accès à certaines ‘’vérités sensibles’’. En convo-quant une dernière fois à cette opération, dans ce 7ième numéro qui ferme la boucle, AKHENATON (à la suite de FRANÇOIS D’ASSISE dans le précédent numéro), et par eux, et avec eux, toute la cohorte de tous les COMPAGNONS de HORUS, les AKHOU-SHEMSOU-HOR, nous avons énoncé d’une voix forte l’antique proclamation osirienne, déjà reprise par le Pro-phète Esaïe de biblique mémoire. Selon la formule latine conservée par les catholiques : «Rorate cœli desuper, et numer pluant justum ! Aperiatur terra et germinet salvatorem!» Et nous avons alors entendu, depuis ce pays d’Adama et Awa, Ceux qui savent et Ceux qui veillent, les ‘’Illuminati Véritables’’ qu’ils sont, répondre en chœur et à l’unisson : « Apertum Esto !»

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La boucle est boucléeSeptembre/octobre 2013 – novembre/décembre 2014 : 7 parutions de notre journal, le cycle solaire systémique est accompli !

Edition et RédactionFondation mbômbôlèClinique de l’Aéroport, bonaprisobureau de me Sandjonb.P. 10042 Douala - [email protected]

Responsable de publicationDieudonné IYODI

Conception et réalisation webDIPmAN

DIPmANRue 1.221Hydrocarbures, bonaprisoDouala - Cameroun+237 97879936+237 [email protected]

Sommaire3 Editorial

La Boucle est bouclée

6 le monde... vu de mbômbôlè

Anokhy Adonay...ou Ankh Aton ?

10 le monde... vu de mbômbôlè

Kalachakra, Croix patée, Swastika... et l’Etoile à Huit branches

14 le monde... vu de mbômbôlè

La leçon du Tarot...Le Livre de THOT

19 la Vie de la Fondation

MBOMBOLE II - Les Fondements des Rites

20 Santé et bien-être

L’art médical solaire

38 Réponses aux questions des lecteurs - Abonnement

10 14 20 27

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Dernières paraboles - Les Dix Vierges et les Huit talents

24 Traditions et Développement

Chevalerie de l’ère du verseau... Chevalerie ancienne... ORDO AB CHAO !

31 Les 7 Sceaux planétaires

34 L’Unique et Vrai Dieu : NTR (Nétèr)

La conquête spirituelle de la Terre de Canaan (la Terre des Bienheu-reux, Terre où ANKH exprime sa pleine puissance) a été transformée

en une recherche effrénée d’hégémonie dans laquelle chaque individu puis chaque peuple, s’efforce par tous les moyens d’as-sujettir ses voisins d’abord, et l’ensemble de la planète ensuite. Cette folie croissante démarre par la falsification de la Vérité, qui installe la guerre idéologique, laquelle se transforme en guerre psychologique et

«Il est désormais impératif de rectifier les concepts, de ramener l’Ordre dans ce chaos, de restaurer la Justice par la Vérité.»

Anokhy Adonay… ou Ankh Aton ?

le monde...vu de mbômbôlè

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finalement en conflit armé phy-sique et matériel entre nations. La situation actuelle sur notre planète matérialise cette logique de mensonges qui hypothèquent très sérieusement le sort de notre humanité. Et le commencement de cette folie est le mensonge sur ce concept qui nous nommons «Dieu», et qui ouvre la voie à des concepts erronés sur «la Matière» et «l’Esprit». Il est désormais im-pératif de rectifier les concepts, de ramener l’Ordre dans ce chaos, de restaurer la Justice par la Vérité.

Extraits de Mbômbôlè 2 – Les Fondements des RitesCHAPITRE 1 : AU COMMENCE-MENT, L’ESPRIT ET LA MATIERE

A dessein, nous avons voulu dès ce chapitre, nous placer au commen-cement de la matière et de l’Esprit. Afin de marquer la nécessité pour chacun de nous de se débarrasser d’un tas d’aprioris avant d’aborder la question essentielle permettant de comprendre et de conduire les rites de l’Initiation. En effet, il faut absolument faire table rase de nombreux pseudo-concepts, qui sont en vérité des formes-pensées cristallisées dans notre mental collectif à travers le temps, et qui empêchent notre humanité de sai-sir les vérités éternelles au milieu desquelles nous circulons sans les voir, et contre lesquelles quelques fois, et de plus en plus souvent, nous nous heurtons pour notre plus grand malheur. ….

La matière, quand nous en parlons, est tout ce que nos sens ordinaires nous permettent de saisir. Encore que ce qui est saisi par l’ouïe, la vue ou l’odorat ne soit pas néces-sairement matière selon ce que nous voulons bien mettre dans ce terme. Mais admettons donc que ce soit bien cela. De même, nous

admettons aussi que cette ma-tière est composée de particules élémentaires, que l’on croyait autrefois indivisibles, et que les scientifiques grecs anciens appe-lèrent «atomos», ce qui donna en français pour la science moderne «atomes». Comme le mot grec dans l’entendement courant de ce peuple signifiait «poussières», on obtint donc cette traduction reten-tissante d’un passage biblique: «Souviens-toi, Ô homme, que tu es poussière, et que poussière, tu retourneras». Et si d’aventure l’on entendait plutôt : «Souviens-toi, Ô homme, que tu es fait d’Atomes et qu’Atomes tu retourneras» ?

Qu’est-ce que ça change que l’on soit «atomes» plutôt que «pous-sières», direz-vous ? Pas grand-chose peut-être. Mais regardons quand même cette petite chose. L’atome, comme la science mo-derne nous a permis de l’observer, est un noyau composé de parti-cules électriquement chargées, certaines positives et d’autres neutres, autour duquel tournent sans arrêt – sans que l’on se de-mande d’ailleurs où ils puisent cette force pour ne jamais s’arrêter – des électrons qui sont des parti-cules électriquement chargées né-gativement. Première conclusion, il y a du mouvement sans cesse à l’intérieur de la matière, même apparemment la plus inerte. Et le savant Brown s’étonna qu’une telle agitation, baptisée à l’occa-sion «mouvement brownien», ne donne pas lieu à des chocs perma-nents entre particules engendrant un échauffement naturel de la ma-tière….

Un beau jour, la science regarda, tripota, bombarda entre eux les électrons, les protons, les posi-tons, les neutrons, etc... Et elle dé-couvrit qu’ils étaient composés de particules plus petites, des grains

d’énergie. Mais alors, qu’est-ce l’Energie ? La Science ne voulut ou ne put répondre à cette question, mais elle tira une deuxième conclu-sion que nous semblons tous com-prendre et accepter: l’Univers est rempli d’atomes, et tout est éner-gie. Les anciens du MBOG KÔBA NI KWAÑ l’avaient déjà dit: «BA TUU PEG A YE HIKIKI HOMA», tout sim-plement parce que BA TUU PEG est aussi l’ENERGIE UNIVERSELLE. Et la Tradition Cosmique Antique et Eternelle est formelle : Cette En-ergie est Matière et est Esprit. Elle est Matière dans l’état de conden-sation qui permet à nos sens ordi-naires de l’appréhender, et elle est Esprit au-delà de ce que ces sens permettent de saisir.

Troisième conclusion : à force de regarder la Matière de plus près, on finit par y découvrir l’Esprit. Cela ressemble à un proverbe bien populaire: «à regarder le lait blanc de très près...». Et l’on saisit alors que le but de l’exercice pour les anciens était de comprendre comment BA TUU PEG accomplit sa propre transformation, passant de l’Esprit à la Matière et de la Matière à l’Esprit. C’est ce double Grand Œuvre que les hermétistes du passé appelèrent: La Quadra-ture du cercle et la Circulature du Carré.

Ainsi, la Matière, loin de susciter ce rejet qu’expriment si bruyam-ment les pseudo-spiritualistes qui n’ont pas compris grand-chose à l’Esprit, devient pour l’Initié, mais aussi pour l’étudiant sur la voie initiatique, le lieu de rencontre et de connaissance, en vérité, de «Re-connaissance» de l’homme avec l’Energie Universelle, avec BA TUU PEG. C’est pour cela que la Tradition Cosmique Antique et Eternelle montre la Pierre à l’étu-diant, dès ses premiers pas sur la Voie. La Pierre est en effet la per-

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sonnification de la condensation la plus forte de l’Energie en tant que Matière. Les Bassa nomment la Pierre: NGOG ou NGOK.

L’Initiation véritable et universelle du Mbok Kôba ni Kwañ a permis de tout temps à celle et ceux qui ont emprunté courageusement sa voie, de s’affranchir de l’erreur, du mensonge, et ainsi de connaître la Vérité. D’être libres, et donc aimants et universels … Cette Ini-tiation, l’Ordre de la Chevalerie de Iounou-Héliopolis a continué à la transmettre. Et c’est elle que reçut et accomplit en lui, celui qui prit pour nom, au terme de ce pro-cessus de réalisation spirituelle: AKHENATON. Le sublime Pharaon (Pè-Râ) qui s’était accompli par le processus de l’Initiation Royale et Isiaque de Sirius, initiation trans-mise à lui par Ceux de Iounou-Héliopolis, avait connu, accompli, et donc compris le grand mystère d’ATON. Il en tira donc une struc-turation et une programmation de l’organisation de la société hu-maine de notre planète tournée vers sa régénération et sa réali-sation matérielle et spirituelle à caractères solaires. 33 siècles plus tard, le moment est plus que venu de comprendre !

Extraits de MBÔMBÔLÈ – La Danse de RÂ : LA GRANDE RESPI-RATION DE RÂ

«ATON, Grand Soleil-Vivant», le Point Absolu, est le Grand Etre qui accomplit sans cesse le Grand Res-pir universel pour «sa création», et à l’intention de «sa création»: Ce schéma dans le Grand Nétèr se dédouble dans notre Galaxie au centre de laquelle opère OSI-RIS (Wsr), et pareillement au centre de notre système solaire au centre duquel opère HORUS, tout

comme au centre de notre pla-nète où MAÂT-YTRÔ (Melchisédèk) accomplit la mise en mouvement du Kalachakra. En l’être humain, ATON est le Soi divin, par ailleurs nommé PÉG chez les Bassa. Il est le «Soleil suprême de la vie» de chacun d’entre nous. C’est le «Père qui est aux cieux» de la prière du KHI-RÈ Jésus, c’est le «Dieu de lu-mière» des mayas, c’est le «Père de Lumière qui restaure le fils osi-rien» et dont nous ont instruit les initiés de la Grande Pyramide.

Sur le plan cosmique absolu, ATON absorbe le Prana univer-sel qui est sa «matière première constituante», et le transforme en Lumière Immatérielle et en les 4 Eléments Fondateurs de la création manifestée, desquels va jaillir la Lumière manifestée qui en est le «commencement de la manifestation», faisant dire aux textes égyptiens, puis bibliques: «Au commencement, Dieu dit que la Lumière soit, et la Lumière fut». La Physique moderne parle des 4 forces qui président à la créa-tion et à l’existence du Cosmos: la Force Gravitationnelle, la Force Electromagnétique, la Force Nu-cléaire forte, et la Force Nucléaire faible. Le Prana Universel est ce que le récit biblique, à la suite des anciens d’Egypte, désignait comme «les Eaux Primordiales». Il est ce que les anciens hermétistes ont conventionnellement appelé «l’Ether Cosmique». Le récit de la création rapporté par Moïse dans la Genèse biblique indique qu’au commencement, il y avait les Ténèbres et l’Esprit de l’Eternel planait au-dessus des Eaux. L’éten-due et la totalité cosmique de ces eaux primordiales dans lesquelles le Cosmos trouve son existence fut appelée par nos ancêtres: le NOUN. «L’esprit de Dieu» planant sur ces eaux est ATOUM, que les Nsaa ont éternellement désigné

«Comme notre cœur qui en copie le fonctionne-ment, ATON irra-die dans toutes les directions de son corps systé-mique, la Vie-Lu-mière ANKH.»

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«Ba Tuu Pé», et dans certains cas «Batum», qui deviendra par la suite un nom humain. Il s’agit tou-jours du Point Absolu: ATON, qui se lit et se dit aussi ITON, ou encore ITOT (Thot). C’est est en vérité une autre désignation de BA TUU PÉG.

Par sa respiration, ATON couvre la totalité de «sa création», comme le rappelle et proclame le Grand Hymne d’Achanjati (AKHENATON) tel que repris et traduit par le génial MUBABINGA BILOLO. C’est l’activité respiratoire créatrice de RÂ que décrit la vision de l’Apoca-lypse de Saint Jean l’Evangéliste, qui parle de l’Etre Vivant ayant quatre faces et qui est assis sur le Trône. C’est cette création et celle de l’homme nouveau qui s’y conforme que représente et trans-met le Mandala du KALACHAKRA. La Tradition Primordiale a décrit RÂ comme le Grand Cœur Uni-versel. Comme notre cœur qui en copie le fonctionnement, ATON irradie dans toutes les directions

de son corps systémique, la Vie-Lu-mière qui est ANKH. Cette Lumière en s’écoulant comme le NOUN, le grand fleuve universel de la Grande Vie, va arroser chacun des corps célestes, de même que le sang parti du cœur va atteindre tous les organes du corps et leur donner Vie et Force. Lorsque le sang a atteint et nourri la dernière cellule de chaque organe, il repart vers le cœur où il est réabsorbé et régénéré.

Ainsi ANKH retourne en ATON qui le recycle sans cesse dans le cadre du Petit Respir. Et l’ensemble de «sa création» est réabsorbée en ATON au terme de l’accomplissement du Dharma de cette création, ce que la Tradition a nommé: le Grand Respir. C’est cette activité de res-piration et de transformation que manifeste symboliquement, mais aussi théurgiquement la figure dite de la Croix Ansée nommée par ailleurs ANKH : la partie en T (Tau) marque l’activité de Génération et

de Régénération de la création, ré-sultant de la conjonction du mas-culin et du féminin représentés par les branches verticale et hori-zontale de la croix, tandis que la boucle ou l’anse montre la course de la Vie-Lumière qui part du cœur d’ATON et y retourne.

ANKH est donc cet instrument symbolique et théurgique, émet-teur du rayon de vie et de mort, qui est fait du métal androgyne nommé l’électrum (alliage d’Or er d’Argent), que conçut et fabriqua le divin THOT, selon la légende ini-tiatique du pays de KEM. Chaque Dieu (Nétèr) du panthéon égyp-tien tient cet instrument dans sa main, et toutes choses célestes et terrestres lui sont soumises. C’est par ANKH que le disciple, puis l’Ini-tié accompli, opèrent la ‘’solarisa-tion’’ de leurs êtres.

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Kalachakra, croix patée, Swastika... et l’etoile à Huit branches

le monde... vu de mbômbôlè

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Extraits de Mbômbôlè – la Danse de RÂCHAPITRE 2 : LA CREATION, LE COSMOS MANIFESTÉ

Selon MBOG KÔBA NI KWAÑ, les Rites individuels et les Rites communautaires des-tinés à construire et à har-

moniser l’homme, sa société et le monde environnant, sont conçus, élaborés et conduits de manière à respecter la trame de circulation des énergies dans le Grand Etre Cosmique. Cette trame préside à la perpétuelle transformation de NYAMBE: celui qui était, celui qui est, et celui qui sera, c’est-à-dire le Cosmos Eternel. Une transfor-mation qui s’opère entre les mo-ments limites d’Inspir et d’Expir Cosmiques que la science mo-derne nomme «le BIG CRUNCH», et «le BIG BANG», l’un succédant perpétuellement à l’autre. Les anciens nous ont bien dit que le Grand Etre Cosmique dans lequel nous sommes tous contenus, est le Grand Cœur qui bat selon le rythme alterné Diastole-Systole, dans l’Océan Cosmique Infini. Cet Océan, cette Mer Cosmique a été désignée tantôt comme NOUN, tantôt comme ISIS par la Tradition Initiatique d’Egypte. ISIS, la Grande Mère Universelle qui engendre les particules fondamentales à par-tir desquelles se forment tous les atomes, et dans les voiles de qui se déploient les courants des énergies cosmiques.

Dans notre galaxie (la Voie Lactée), que la symbolique égyptienne a désigné comme la sœur d’ISIS, et nommée HATHOR (la Maison de HOR, la Vache Céleste qui porte notre soleil entre ses cornes et le promène dans sa ronde), cette circulation est impulsée et entre-tenue par et à partir de son centre galactique désigné comme OSIRIS. OUSIRE, le Dieu qui rayonne et se

dérobe, le Dieu Invisible, «le Dieu Noir». Ce Neter invisible à l’œil humain, manifeste sa vie dans chacun des systèmes solaires qui composent notre galaxie.

La Respiration, la Marche et la Danse de RÂ, comme dans l’ins-pir et l’expir, et comme dans l’alternance du pied gauche et du pied droit, suivent nécessai-rement la loi de la chiralité. Elles commencent et se terminent dans l’unité du Père-Mère, c’est-à-dire dans l’Union et la fusion finale dans notre Père-Mère BA TUU PÉG. Sur le plan individuel, ce Père-Mère est le Soi divin ou PÉG qui impulse notre inspir-expir, et sur le plan cosmique, il est le Point Absolu «ATOUM» qui vibre dans le NOUN, engendrant le Cos-mos dont l’expansion et le mou-vement rotatif et cyclique furent symbolisés dans le nom d’AMON en la Terre Sacrée de KEM. Cela nous est rappelé par les sages de l’Extrême-Orient qui nous procla-ment: «Atma est Brahma !».

Brahma, corps et esprit du Cosmos, que la Tradition des Rose+Croix dé-signe de façon simplifiée comme «le Cosmique», est donc de toute éternité, mais en perpétuelle ex-pansion et contraction, dans un mouvement qui est aussi trans-formation. Brahma, est l’Etre Cos-mique qui fut désigné par NYAMBE par les ancêtres Nsaa, pour qui le centre et moteur cosmique où se concentre la Puissance absolue et la Vie, est donc DJOB, nommé RÂ par ceux d’Egypte. Et l’on com-prend une fois encore, que l’ini-tiation du MBOK KÔBA NI KWAÑ, fut et demeure la Voie Royale et Sacerdotale par laquelle l’homme

apprend et accomplit consciem-ment par cette expansion-contrac-tion perpétuelle: son éternité.

Connaitre, reconnaitre et repro-duire ces rythmes de l’expansion-contraction dans la journée, la semaine et l’année, et donc tout au long de notre vie, c’est respi-rer comme RÂ, c’est marcher dans les pas de RÂ, c’est danser suivant les pas et les rondes de RÂ, pour faire tourner la Roue du Monde et du Temps que les initiés de l’Orient désignent par le terme: KÂLACHAKRA. C’est aussi faire retentir les sons de la musique des sphères au milieu desquelles «ATON, le Grand Soleil-Vivant», pour reprendre l’expression chère à AKHENATON, crée et répand la Vie et l’Harmonie. Les Initiés véritables de tous les peuples ont l’impérative mission d’œuvrer à cette transformation de soi et de l’humanité. C’est ce devoir que rappelait la Croix Potencée, dite de Jérusalem, qu’adoptèrent les Chevaliers de l’Ordre Sacré du Temple, cette même croix qui se trouve au centre du Mandala de KÂLACHAKRA.

Les formes traditionnelles authen-tiques qui ont porté cette connais-sance du grand mouvement cos-mique, et qui sont dispersées dans notre humanité, ont eu pour prin-cipale mission de la transmettre, ainsi que la pratique individuelle, et surtout collective, de cette harmonisation de notre huma-nité avec la Vie Divine qu’émet et transforme sans arrêt BA TUU PÉG. Il convient toutefois de clai-rement affirmer que cette trans-mission au cours du temps s’est effectuée avec les imperfections

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des apprenants, il est nécessaire que les Initiateurs insistent sur la compréhension et la pratique consciente collective des rites d’harmonisation aux influences planétaires et systémiques. MBOG KÔBA NI KWAÑ l’a voulu, conçu et transmis, afin de bien assimiler le fait que c’est la réintégration de notre humanité toute entière qui est recherchée, et pas seulement ce salut personnel et individuel si cher aux religions révélées.

On retrouve là le sens profond de l’engagement de compassion des Boddhisattvas envers toute l’humanité et toute la création, engagement que le Grand Lama fait prendre à ceux qui aspirent à l’initiation du KÂLACHAKRA. Les Grands Initiés de tous les peuples et de tous les temps, en instituant les Rites et en accomplissant leur devoir de faire tourner la Roue du Temps pour l’humanité, lèguent

à leurs disciples consacrés, les rituels sacrés que ceux-ci perpé-tuent et par lesquels ils contri-buent à faire harmonieusement tourner la Roue du Dharma.

C’est par exemple là, le sens éso-térique de la recommandation du KHI-RÊ Jésus le Nazir: «Vous ferez cela en mémoire de moi». Cette recommandation est rappe-lée au terme du rituel de l’Eucha-ristie Chrétienne Catholique ou Orthodoxe, dans lequel la partie théurgique de la consécration a perpétué plus ou moins convena-blement la descente des énergies selon l’Arbre de Vie de la Kabbale, connaissance reçue de l’Egypte Antique et transmise par les hé-breux. Faire tourner convenable-ment la Roue du Temps, est le but véritable des travaux de loge en Tenues fermées de la Franc-Ma-çonnerie Universelle, des Tenues des Commanderies des Ordres issus de la Transmission Tem-plière, ou encore des assemblées rituelles développées autrefois dans le Mithraïsme. C’est par ail-leurs le but des rites spécifiques liés aux mystères planétaires que les ancêtres des Nsaa conser-vèrent fidèlement dans l’ordre secret des jours de la semaine.

Il est salutaire de noter que les peuples du Grand-Ouest du Came-roun ont conservé dans leur pagne armorial, ce sublime diagramme qu’ils disent représenter la Lune. Il s’agit en vérité du même dia-gramme solaire planétaire, systé-mique et cosmique du Kalachakra. Il s’agit bien d’une autre représen-tation de la Croix Potencée, qu’ils n’eurent nullement besoin d’aller quérir à Jérusalem. Et pour cause, il fit partie, comme la peau du cro-codile du Dieu initiateur SOBEK, de leur patrimoine traditionnel et initiatique que l’on retrouve en Egypte ancienne.

«Les peuples du Grand-Ouest du Cameroun ont conservé dans leur pagne armo-rial le diagramme solaire plané-taire.»relatives des formulations dont ces formes étaient porteuses et gardiennes, du fait de l’occultation liée aux cycles de notre humanité, ou du fait des adaptations, des limitations ou des interprétations de celles et ceux chargés du sacer-doce.

Dans toutes les formes tradi-tionnelles, au-delà du travail de perfectionnement individuel

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La leçon du Tarot... Le Livre de THoT

le monde... vu de mbômbôlè

«Du temps de l’Egypte antique, les initiés se trans-mirent la connaissance et la formation qu’elle requiert sous l’appellation ‘‘l’enseignement de THOT’’.»

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Extraits de MBÔMBÔLÈ – Les Sentiers de THOT

«Dans MBÔMBÔLE – Les Fondements des Rites – sont apportées des indi-

cations sur les orientations essen-tielles que notre humanité doit résolument prendre dès à pré-sent, afin d’assurer rapidement son émergence et son intégration cosmique. Cette intégration est collectivement ou individuelle-ment désignée par les expressions comme «le retour aux étoiles» ou «la création de l’étoile flam-boyante». La mise en œuvre de ces orientations est encadrée par des femmes et des hommes qui, ayant reçu la formation adéquate, gardent constamment à l’esprit la connaissance du plan évolutif de notre monde, tout en accomplis-sant leur propre parcours initia-tique. Ils assimilent ainsi les diffé-rentes voies de transformation de l’énergie universelle à travers les 28 sentiers du Grand Etre.

Du temps de l’Egypte antique, les initiés se transmirent cette connaissance et la formation qu’elle requiert sous l’appella-tion «l’enseignement de THOT». THOT, autrement dit TEHOUTI, est le nom qui fut donné à celui qui fut par ailleurs connu comme HERMES TRISMEGISTE, le trois fois grand. L’Egypte antique le désigna comme «Grand Ancêtre venu du mystérieux Pays de Pount». Pour nos ancêtres BASSA, cet être divin était à la fois ITÒT: le point qui est la synthèse de tout, autrement appelé IOTI, devenu le IOD des Hébreux, le commencement et la fin des signes et de l’écriture; et il était aussi HIÔTÔT: l’étoile, point lumineux qui brille dans le ciel. La Tradition hébraïque rapporte que l’Eternel Dieu forma les lettres par lesquelles il fit l’Univers, et

les inscrivit dans les constellations regroupant les étoiles.

La tradition transmise par le Moïse biblique aux hébreux, a conservé la connaissance des vingt-deux sentiers de l’Arbre de Vie, ados-sés aux vingt-deux lettres de leur alphabet de base. Pythagore a donné à la Grèce, le merveilleux schéma de la Tétraktys aux 28 chemins. Mais que ce soit dans les formulations égyptienne, hé-braïque, pythagoricienne ou celle pratiquée par les ancêtres Nsaa (Mbok dinoo di moo), il s’agit tou-jours véritablement du contenu global d’un code d’apprentissage, d’amour et d’action sur le plan individuel et sur le plan universel. Un code d’apprentissage, d’amour et d’action par la pratique duquel, passant à «ITÔDE», c’est-à-dire «se réveiller», grâce à l’action de «ITÒT» qui est le Soi éternel, l’Ini-tié va devenir une étoile dans le ciel: HIÔTÔT, incarnant Puissance, Clémence et Miséricorde.

Les Initiés de l’Egypte antique

n’ont eu de cesse de transmettre à leur tour à leurs successeurs, ce qu’ils avaient eux-mêmes reçus de leurs ancêtres, et ils gardèrent à l’esprit l’éternelle maxime: «l’Homme véritable provient des étoiles et sa vocation profonde est d’y retourner, en ayant accompli à travers l’incarnation, son cycle pur et parfait». C’est l’enseignement essentiel que contiennent les Livres des Morts égyptiens ou ti-bétains. C’est ce qu’indique la pré-sence des étoiles au firmament de la salle de la Psychostasie où l’Âme se justifie face à la Vérité MAÂT. C’est ce que signifie la Voûte étoi-lée des Temples initiatiques. C’est le sens de l’étoile maçonnique qui flamboie quand l’initié devient parfait, l’étoile dont Pythagore a légué le tracé à ses disciples, l’étoile dont le mantra fut révélé à Arjuna par le Seigneur Krishna, l’étoile dont le schéma explicite fut vulgarisé par l’Abbé Constant – Eliphas Lévi, l’étoile qui éclaire le croissant lunaire de l’Islam.

En Égypte, les formulations syn-thétiques et abstraites des véri-tés éternelles portées par l’Ensei-gnement de THOT pouvaient être saisies dans leur subtilité par les initiés les plus accomplis, ceux qui étant morts par l’initiation, avaient vaincu la Mort. La ques-tion devenait plus ardue pour les étudiants moins avancés, et se compliquait énormément pour les néophytes. Les instructeurs qui transmirent plus tard la Connais-sance, conçurent donc une ‘‘Théo-rie’’ – au sens grec du terme - en plusieurs ‘‘Mystères’’ ou représen-tations théâtrales, afin de faciliter la compréhension et l’apprentis-sage de cet enseignement.

Avec le temps, et le retrait de la connaissance dans le secret de plus en plus croissant, les Mystères furent alors fixés en une synthèse

«Un code d’apprentissage, d’amour et d’action par la pratique duquel l’Initié va devenir une étoile dans le ciel, incarnant Puissance, Clémence et Miséricorde.»

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imagée. Ainsi naquit «le livre de THOT», qui fut propagé au 14ème siècle de notre ère sous le nom du TAROT INITIATIQUE pour ceux qui savaient encore, et qui est tout simplement appelé aujourd’hui «le Tarot des imagiers du Moyen-âge», devenu célèbre grâce aux adeptes de l’art divinatoire.

Entre le début du 13ème et le début du 16ème siècle de notre ère, se dé-roulèrent en Occident, des évène-ments dont l’enchaînement et les conséquences affectèrent très lar-gement le sort de l’expansion et de la diffusion de la véritable connais-sance initiatique dans le monde. Tout en posant les germes d’une structuration matérielle et éco-nomique de notre planète, cette structuration nous a conduits à la situation chaotique de ce début du 21ème siècle. Nous évoquons ici principalement, et sans ordre chronologique : • La diffusion du Code de Vie de la Chevalerie• La disparition sur le plan public de l’Ordre du Temple • L’apparition des premières constitutions de la Franc-maçon-nerie moderne• La publication des édits des Rose-croix• La publication d’essais sur la Kabbale hébraïque• La diffusion du tarot des ima-giers • La découverte et la conquête du nouveau monde par l’occident• La propagation par l’occident de son idée chrétienne de Dieu• Le lancement à l’échelle mon-diale de la Traite négrière

Et comme on peut s’en apercevoir, des dispositions furent néanmoins prises pour éviter qu’au cours des temps qui allaient suivre, ne se produise l’effondrement matériel et spirituel de l’humanité, grâce à la préservation de notre patri-

moine sacré commun. Ce qui fut réalisé au lendemain de l’effon-drement du continent atlante, qui fut répété après la mort du sublime pharaon Akhenaton, fut donc de nouveau mis en place au Moyen-âge. Car notre sort plané-taire allait dépendre de la capacité des peuples à prendre conscience de la vérité sur la nature humaine, et sur l’inéluctabilité de leur inter-dépendance harmonieuse. Tel est aussi le but du travail actuel de réhabilitation entamé par les héri-tiers de la Terre sacrée de KEM.

Aujourd’hui, notre humanité est en péril, bien plus que ce ne fut le cas avant chacune des deux pré-cédentes guerres mondiales. Il est donc désormais impératif de permettre au plus grand nombre d’accéder à la connaissance, afin que chacun puisse participer plei-nement ICI ET MAINTENANT, à l’œuvre de salut individuel et sur-tout collectif. Dans ce contexte, rendre intelligible le livre de l’en-

seignement divin de THOT, sur la base du Tarot initiatique à vingt deux lames majeures, constitue une importante étape de facilita-tion. Ces lames sont la représen-tation symbolique et synthétique des règles de transmutation de l’énergie universelle, et par consé-quent des règles de transmutation de la conscience humaine. Et c’est en travaillant à la transmutation de sa conscience, et à celle des éner-gies contenues en lui, que l’initié parvient à la maîtrise de lui-même et de l’univers. C’est donc un code de vie et de procédures, un véri-table VADEMECUM, qui fut mis à la disposition de notre humanité et qui est toujours d’actualité.

Les hermétistes ont mentionné le rapport étroit entre les mots «TARO», «ROTA» et «TORA», en rappelant aux initiés que ce livre de Vie sur lequel ils méditent, en disposant les lames en cercles selon la roue universelle, contient l’Art secret et sacré de la Loi. Un

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aspect fondamental du dévoile-ment de la connaissance de cette Loi est l’ordre dans lequel le Livre de Vie doit être étudié. Il s’agit du même ordre dans lequel, selon la Tradition kabbalistique, l’Eternel convoqua les lettres sacrées, afin de créer le monde: en partant de la dernière lettre de l’alphabet vers la première ! Et c’est bien en effet de la même manière que procède l’initié afin de renaître et se créer de nouveau, en cheminant dans l’ordre numérique décroissant des lames, à quelques nuances près.

PREMIERE PARTIE : LA VOIE DU DISCIPLE (ARCANES 21 à 15)

CHAPITRE 1 : LAME N°21 – Arcane «LE MONDE»Le monde est le lieu de l’incar-nation, celui où le Verbe se fait chair. C’est la création opérée par l’interaction des éléments sous l’impulsion de PEG. Cette lame nous rappelle que notre vie est liée aux règnes vitaux qui nous contiennent, sur lesquels nous agissons et qui ont en retour une influence directe sur nous: le règne minéral, le règne végétal, le règne animal et le règne divin ou angé-lique. Cette lame nous rappelle également que notre vie et notre action doivent aller dans le sens de la construction du monde, en accord et en harmonie avec cha-cun de ces règnes. Chaque règne contribue en effet au déploiement des autres et à l’harmonie de l’en-semble, et le règne humain doit pareillement se soumettre à cette loi de contribution.

La lettre de l’alphabet hébraïque qui correspond à cet arcane est TAV ou TAU, le signe de la croix qui marque l’incarnation, le fait que l’Esprit habite la Matière. Cette lettre s’apparente à TOHOU, le chaos d’où est venue l’expres-

sion TOHU BOHU, et rappelle à l’initié que si le monde apparaît au profane comme un chaos, la réa-lité est qu’il est un champ ordon-né, régi par des lois immuables d’après des cycles de 3, 5, 7, voire 9 et plus. Le monde est ainsi l’ «ICI ET MAINTENANT» qui fait passer l’initiation, du plan symbolique à la réalisation effective. Jésus a dit à ses disciples: «Que celui qui veut être sauvé porte sa croix et me suive !».

Il est fondamental que l’individu commence par comprendre et accepter l’ «ICI ET MAINTENANT», constitué par les conditions de son incarnation, car elles portent en elles son karma inscrit dans son code génétique, ainsi que les élé-

hébraïque fait correspondre la bouche à la lettre TAV, et le dis-ciple doit donc prendre garde que sa parole n’engendre véritable-ment le chaos. Jésus-Christ disait fort à propos: «Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche d’un homme qui le souille, mais plutôt ce qui en sort !». Les Maîtres de l’Orient enseignent que : «Le Sage parle à propos, et quand il n’a rien à dire, se tait !». Les disciples de PYTHA-GORE, avant de devenir «aski-taï», commençaient par être des «akoustikoï», et pour bien écou-ter, il faut savoir se taire !

Etre dans le monde, c’est y décou-vrir sa place et assumer son rôle, et non pas s’y faire une place et jouer un rôle, comme le commun

ments de son éveil et de son ac-complissement. C’est tout d’abord son corps dit de chair, qui est le premier lieu de l’incarnation de l’Âme et de la Monade Spirituelle qu’il est. C’est ensuite la famille dans et par laquelle il vient à la vie, bref aperçu du bagage kar-mique collectif qu’il apporte avec lui. C’est enfin le contexte géogra-phique du pays, voire de la race dans lesquels il est appelé à faire ses premiers pas, particulièrement jusqu’à l’âge de dix ans.

Cette prise de conscience et la compréhension qui en résulte, s’obtiennent au moyen de l’ob-servation et de la méditation, à travers le SILENCE. La tradition

des mortels veut le croire, et se bat pour y arriver. Il est intéres-sant de noter que la durée la plus longue de l’année terrestre est de 366 = 357 + 9 jours. Mais l’on sait par ailleurs que 357 = 21 x 17, soit 21 cycles de 17 jours. Or, le nombre 17 est la valeur totale du mot hébreu TOV qui signi-fie «bon». A chaque étape de la création, Dieu fit quelque chose et il vit que cela était bon, nous dit la bible. Et selon la Tradition d’Egypte, PTAH vit qu’il était bon que l’année terrestre soit régie par cette cadence sacrée : 3, 5, 7 et 9. Et Il vit qu’il était bon que la durée totale du jour terrestre soit égale à 24 heures, soit la somme des chiffres 3, 5, 7 et 9.

«Il faut noter que la durée de l’année est de 366 = 357 + 9 jours. 357 = 21 x 17, soit 21 cycles de 17 jours. Or, 17 est la valeur totale du mot hébreu

TOV qui signifie ‘‘bon’’.»

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Le disciple apprend ainsi à décou-vrir le côté «BON» dans chaque condition de son incarnation. Il comprend ce que dit la tradi-tion «Rendez grâce au Seigneur, car il est bon, car éternel est son amour», ou encore ce que dit Paul de Tarse: «Toutes choses concourent au bien de ceux qui ai-ment DIEU». Selon l’enseignement de THOT, cet Amour est pulsation de la Vie divine ANKH qui trouve son expression dans l’alternance nécessaire et indispensable des contraires, alternance représen-tée au cœur de cette lame par le pavé mosaïque circulaire ou par la rosace des rayons noirs et blancs alternés. Et c’est à partir du centre de cette rosace que se manifeste la SHEKINAH ou La Sainte Pré-sence de DIEU.

De cet amour divin, le Maître soufi Ibn El Arabi, faisant parler le TOUT-PUISSANT, dit dans un de ses poèmes : «Ecoute, ô bien-aimé ! Je suis la Réalité du monde, le centre et la circonférence, j’en suis les parties et le tout… Je suis plus près de toi que toi-même, que ton âme, que ton souffle. Bien-aimé, allons vers l’union…». C’est pour aller vers cette union en MBOG, que le disciple reçoit la marque de la craie sacrée aux couleurs blanche et noire alternées sur le bras droit, afin qu’il n’oublie jamais qu’il est dans le monde pour agir, mais que son action doit être empreinte de la conscience de cette présence alternée de BA TUU PEG qui est Amour et Vie. N’oublions pas ce jeu de mots des Troubadours tou-lousains de l’Amour: AMORE = A

– MORS. Le Roi Salomon et Saint Paul n’enseignent-t-ils pas que l’Amour est plus fort que la Mort ?

Le monde devient ainsi pour les initiés, le lieu où ils louent l’Eter-nel tous les jours de leur vie, et le lieu où l’Eternel répand sans cesse ses bénédictions. Le Coran dit en effet: «Il les aime et ils L’aiment». Fort de la présence divine en eux, ils peuvent donc prononcer au bé-néfice de la Création toute entière et en toute confiance, la bénédic-tion que chérissait tant François d’Assise, bénédiction indiquée par Moïse dans le Deutéronome: «L’Eternel te protège et te bénit, l’Eternel fait rayonner ton visage et t’est bienveillant, l’Eternel dé-voile ta face et t’accorde la paix !».

18 IN 007 Novembre - Décembre 2014Cliquez pour

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Révéler les vérités abstraites du MBOG et les pratiques rituelles qui en découlent, là est la mission du deuxième ouvrage de la série

MBÔMBÔLÈ.

MBÔMBÔLÈ II - Les Fondements des Rites sera mis en visite au Cameroun dès Jan-vier 2015. Toute personne désirant se procurer un exemplaire de l’oeuvre de M. Dieudonné IYODI voudra s’adresser à la Fondation.

L’ensemble de l’équipe reste à votre dis-position pour tout besoin d’information sur les activités de la Fondation MBÔM-BÔLÈ.

la Vie de la Fondation

mbômbôlè II Les Fondements des rites

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L’art médical solaire

ANKH, NKO, INCA: Le fondement du fonctionnement du NETER, et la finalité de l’Initiation

L’homme, avons-nous dit, est un Nétèr, un système, comme notre système so-laire (planètes/organes,

liens/liaisons, voies de transferts intra-humains/voies de transfert interplanétaires). Selon la Voie Ini-tiatique Universelle, la quête du fonctionnement harmonieux du Nétèr qu’est l’homme doit s’ins-pirer alors des lois que les anciens ont connues du fonctionnement harmonieux du Nétèr plus grand.

ANKH, NKO, INCA… Trois mots dans trois langues sacrées pour dire la même vérité, la même

réalité: la Vie du Nétèr, la Vie de DIEU, exprimée dans ‘‘la Lumière du Logos’’. Ankh, est le terme sur la Terre sacrée de KEM qui désigna tout autant la Vie, que la Lumière qui la porte et qui la nourrit. Nko, est le terme dans la langue Nsaa qui désigne toujours le sanc-tuaire du ‘‘Mbok Kôba ni Kwañ’’ (à l’image de la Grotte sacrée) où est conférée l’initiation et où se déploient les mystères de l’Etre, de la Vie et de la Mort. Inca (en réalité N’Ka), est le nom de l’Etre de Lumière qui vint du Soleil pour fonder un royaume divin sur la terre de la cordillère des Andes, selon la légende du peuple qui se réclama de lui, et qui revient de façon cyclique dans l’humanité, nous faisant penser à semblable

déclaration du Seigneur Krishna à son disciple bien-aimé Arjouna, dans la Baghavad Gita. Trois noms, trois mots qui résument le pro-cessus de Christification de l’être, que RÂ accomplit autant dans le cosmos (le Grand Nétèr) que dans l’humain (le Petit Nétèr).

ANKH en tant que fondement et finalité de l’Initiation, est donc l’agent et en même temps le processus de transformation qui ramène en définitive l’humain en ATON (le Point Primordial) qui est son origine. Ce processus progressif (ANKH) qui est l’Initia-tion véritable, rend à l’humain, la conscience et la totalité des potentiels du «Nétèr» qu’il est. Il s’agit donc d’un processus de nor-

Santé et bien-être

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malisation de l’être humain, mais à l’évidence une normalisation qui relève de ce que les ancêtres du Mystérieux Pays de Pount dési-gnèrent comme étant «la Science Sacrée». Ce processus (ANKH) est ainsi jalonné de Rites qui agissent véritablement comme des ‘‘Sacre-ments’’, en ce sens qu’ils doivent restituer aux constituants de l’être pour l’individu, mais aussi aux constituants communautaires pour l’égrégore collectif, leur potentiel optimal, pour ne pas dire maximal. C’est donc ici l’art médical solaire. C’est en cela que le «Rituel d’Harmonisation avec le Logos Solaire» constitue une aide incomparable dans notre dé-marche initiatique en vue de l’ac-complissement de l’Initié Parfait.

ANKH est l’agent et le processus de ‘‘LIKAÑ’’, un terme Bassa qui exprime l’Art de la Ligature, autre-ment appelé communément ‘‘La Magie’’, ou encore ‘‘l’Art du Mage’’. ‘‘Likañ’’ est également le terme

utilisé pour désigner l’art médical traditionnel. Mais que ce soit en Théurgie ou en Médecine, il s’agit toujours du processus par lequel le Mage (Prêtre-Savant ainsi dési-gné par les anciens) lie les choses, mais surtout lie les choses à leurs causes ontologiques. Le terme ‘‘Añg’’ est le verbe utilisé en bassa pour l’expression ‘‘construire un pont’’, le substantif ‘‘nyañga’’ dé-signant le pont. Il est de la même racine que ANKH. ‘‘Likañ’’ est ainsi compris comme l’art qui permet de traverser les plans, les univers, en se servant des liens que leurs lois de comportement établissent entre eux.

‘‘Likañ’’, l’art du Mage est en véri-té ce qui fut représenté en Egypte antique par le symbole initiatique fort bien reconnu ‘‘Semat-Taouy’’, couramment nommé ‘‘la ligature des Deux-Terres’’. En bassa, ‘‘Kañ’’ signifie attacher, nouer, lier (pour rendre inséparable). Au-delà de la lecture politique de ce symbole qui

matérialisait l’union de la Haute Egypte et de la Basse Egypte, il nous instruit sur l’art sacré de la Ligature, qui lie les choses et les évènements. Ce symbole noue, dans le cœur, le Papyrus (la plante féminine du Nord) avec le Lotus (la plante masculine du Sud). Il accomplit l’union du Divin Père et de la Divine Mère, l’union du Ciel et de la Terre, l’union de l’Eau et du Feu. Le cœur est ainsi en vérité, le lieu où est située la «Mer d’ai-rain», en laquelle sont fusionnés l’Or et l’Argent alchimiques. Il est ‘‘Juu li Likañ’’, le foyer central du feu de la Ligature sacrée. ‘‘Juu li Likañ’’ est le cœur du Sanctuaire, c’est le cœur du Temple, c’est le Soleil au cœur de notre système, et c’est ATON au cœur du Soleil.

Pour chacun de nous, ‘‘Juu li Li-kañ’’ est le point central de notre être. En ce lieu, dans son cœur, l’initié s’accomplit et rencontre ‘‘Isañ Likañ’’ le Père, le Maître de l’Art de la Ligature, le Mage Parfait,

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de qui il reçoit le secret et le sceau ultimes qui font de lui, à son tour ‘‘Isañ Likañ’’. Mais pour rencon-trer le Divin Père, il doit connaître la Divine Mère, par le processus merveilleux de l’amour et du sacri-fice au Soi, processus initiatique de la mort, de la résurrection et de l’ascension. Ce processus est symboliquement conduit dans la Pyramide sacrée, dont l’hiéro-glyphe se dit ‘‘MR’’. Ici, la mort est vaincue par la vertu de ‘‘Méri’’, le verbe aimer. C’est pour cela que le disciple descend au plus profond de lui-même en s’adressant ainsi à la Mère divine: «Méri-Amon,

Divine Mère source de toutes les grâces, descends au plus profond de moi, attises et élèves en moi le feu sacré, pour que s’éveille ma conscience».

De cet initié, il est dit: «Ce que tu lies sur terre est lié au ciel, et ce que tu délies sur terre est délié au ciel» et aussi «Tout pouvoir t’est accordé au ciel, sur terre, et dans les enfers» Pour terminer cet article, voici donc une adaptation du sublime texte dit de ‘‘l’Incan-tation du SPHINX’’ qui mieux que tout autre, synthétise la transfor-mation et l’accomplissement de

l’Initié Parfait, au terme du proces-sus de ‘‘LIKAÑ’’ :

Salut à toi, notre Père de Lumière, qui nous annonce que le corps du Saint ne verra pas la corruption.

Je viens à toi, la chair libérée de la pourriture. Je suis intact comme mon Père, le Dieu qui s’est lui-même engendré, et dont la forme est dans un corps incorruptible.

Affermis-moi, accomplis-moi, Maître du tombeau. Car voici le changement dans la chair, de la Vie qui naît de la destruction de la vie.

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Phree Har-em-Aket, Soleil et Père de Lumière, Képer-Atoum est ton nom. Képer-Atoum, Sei-gneur du renouvellement, Maître des transformations. Ô Mystère de mystères, Caché des cachés, rayonnant et te dérobant. Ô Phree Har-em-Akhet, Képer-Atoum.

Tourne ta face vers moi, ton fils osirien, le fils de tes os, celui que tu as justifié. Tourne ta face vers l’Osirien de tes os. Entre en lui. Qu’il t’absorbe en ton essence, et qu’il communie de toi.

Ô formes d’Eternité, me voici ! Je suis une parcelle de la Grande

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«Tourne ta face vers l’Osirien de tes os. Entre en lui. Qu’il t’absorbe en ton essence, et qu’il com-munie de toi.»

Âme incandescente, une parcelle des parcelles de la Divinité. Avant toute création j’étais, avant toute forme je suis.

Ô Phree Har-em-Akhet, Képer-Atoum !

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chevalerie de l’ère du verseau... chevalerie ancienne... ordo Ab cHAo !

Traditions et Développement

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Extraits de MBÔMBÔLÈ – Les Lé-gendes : D’HIER A AUJOURD’HUI

L’héritage préservé par les BASSA depuis NGOG LI-TUBA, apparaît constitué de très hautes connais-

sances concernant l’éveil de la conscience de l’homme et la maî-trise des énergies en lui et autour de lui; y compris dans la nature et le cosmos. Ce système de connais-sance est donc le MBOG Véritable. Afin de tenir compte des muta-tions qui allaient survenir tout au long du temps dans l’humanité, et tout au long des pérégrinations des BASSA, cette connaissance fut synthétisée et condensée dans des éléments simples inscrits dans l’homme et dans la nature, et ce depuis près de 12 000 ans. Les conditions systémiques et plané-taires sont telles aujourd’hui, que cet héritage peut enfin émerger de sa longue nuit, pour autant que l’homme, qu’il soit de la tribu BAS-SA ou non, redevienne NSA selon MAÂT. Comme disaient les égyp-tiens, en édifiant en lui et autour de lui, un règne de Vérité et de Jus-tice: ANÈ I MALIGA NI TÈLÈP SÉP.

Les BASSA disent qu’ils sont des-cendants de MBÈLÈK ou qu’ils sont «fils de MBÈLÈ». MBÈLÈ peut en-core s’entendre MBALÈ : la vérité. L’homme BASSA, non seulement l’homme historique mais surtout l’initié, en tant que âme incarnée, doit donc être MAN MBALÈ, c’est-à-dire fils de la Vérité. Or, ÉMÉ-LÈKÈ le nom de l’un des ancêtres des BASSA est apparenté à un mot hébreu ÉMÉRÈK qui veut dire «homme vrai en toutes circons-tances». C’est le nom que revêtent les initiés d’un certain grade de la tradition maçonnique, tradition initiatique d’Orient et d’Occident ayant hérité du legs de l’Egypte et de Moïse. L’homme BASSA se doit donc d’être comme le Scout

de Baden Powell qui «n’a qu’une parole».

Comment les BASSA désignaient-ils leur tradition ? «MBOG KÔBA NI KWAÑ – ANÈ I MALIGA NI TÈ-LÈP SÉP» et par traduction pre-mière : «la Tradition Cosmique Antique et Eternelle, le Règne de la Vérité et de la Justice». En considérant que «ANÈ», comme verbe est synonyme de «ÉNÉL» qui veut dire «commander, ou donner un ordre», ce mot comme subs-

tantif peut aussi être traduit par «l’Ordre». Dès lors, la deuxième traduction serait: «La Tradition Antique et Eternelle, l’Ordre de la Vérité et de la Justice». Mais si nous nous souvenons de la paren-té entre MBÈLÈK et MÉLÈK en hé-breu qui veut dire Roi, nous abou-tissons grâce au principe du TÈLÈP SÉP, à l’Etre désigné par le nom composé hébreux MÉLÈK-TSÉDÈK: MELCHISEDEK Roi de Salem, Roi de Justice et Paix. Il devient alors compréhensible que la Tradition

Antique et Eternelle à laquelle ren-voie le MBOG KÔBA NI KWAÑ est «L’Ordre de MELCHISEDEK».

MBOG, comme substantif, vient de BOK, le verbe qui signifie ranger, ordonner. MBOG, c’est l’Univers Ordonné, le Cosmos qui a jailli du Chaos primordial, et qui porte ainsi la Loi et la Tradition Cosmiques de l’Ordre. Cela nous renvoie à la De-vise et au Cri du dernier degré du même Ordre Initiatique d’Orient et d’Occident: «ORDO AB CHAO» et

«DEUS MEUMQUE JUS». Or la jus-tice, ou le droit «JUS», est évoquée en MBOG par l’expression «TELEP SĒP» qui, loin d’indiquer un code de lois humaines, signifie littérale-ment «se tenir droit», ou comme diraient certains: «Debout et à l’Ordre !». On retrouve là le sens des prescriptions de l’octuple che-min enseigné et légué au monde par le BOUDDHA SIDDHARTA GAUTAMA, cinq siècles déjà avant JESUS-CHRIST. Et c’est là tout le principe de la MAÂT, développé

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en Egypte Pharaonique, suivant l’enseignement légué par HERMES TRISMEGISTE.

En quittant la vallée du Nil pour se diriger vers MBÔMBÔLE, comme d’autres peuples vers leurs terres promises, les BASSA, guidés par les Pères de l’Initiation dont ils étaient porteurs, l’Initiation selon l’Ordre de MELKISEDEK, allaient au ren-dez-vous auquel tous les peuples de la terre sont conviés: l’édifica-tion de la civilisation universelle. Il leur fallait prendre position en un lieu essentiel du flux d’énergie cosmique et planétaire: NGOG LI-TUBA.

Chevalier, toi qui aspire à être de l’Ordre de MELCHISEDEK, toi qui désire de tout ton être servir MAÂT-YTRO, et ainsi participer à faire tourner la Roue planétaire et cosmique du KALACHAKRA, afin d’imposer ainsi l’Ordre au chaos: Fais silence, écoute, mé-dite et comprends, puis agis selon ce qu’ont dit les anciens qui por-tèrent la Chevalerie Primordiale.

«Epée plantée dans le Roc, Axe de la Montagne, Axe du Monde, Axe de toi-même. Image à visualiser d’un Tertre, c’est-à-dire d’un mon-ticule de terre à l’intérieur duquel se dresse l’Epée, la pointe vers le sol, la garde en forme de croix proche du sommet. CHI: l’énergie de l’Epée qui va jusqu’au bout de la lame, qui se déploie en cercles concentriques qui font vibrer et ré-génèrent toute la Montagne. CHI-O, à l’intérieur de chacun d’entre vous: l’Epée Flamboyante que brandit Saint-Michel pour vous montrer le Chemin et la façon de domestiquer les Dragons. Lorsque l’Epée est à l’intérieur de vous, elle est dans son Fourreau et les Dra-gons n’apparaissent plus !»

«Le Signe du Verseau est bien am-bivalent et versatile pour qui ne

sait regarder: ce ne sont point les Eaux qui se déversent de l’Amphore Sacrée, car pour parvenir à ce point, toutes les Eaux de toi-même ont déjà dues être assumées; c’est l’Ether du Ciel qui s’en déverse; et c’est entre l’Eau et l’Ether qu’il est une énorme différence: l’un est un flux qui réjouit le Terrien, l’autre est un Flux qui l’embrase et lui fait dépasser toute réjouissance.»

«En cet âge du Verseau qui com-mence, soit prudent, toi qui cherches le retour à la Source; beaucoup d’Apparences d’af-fluents se visualiseront dans ton entourage prenant autant que faire se peut l’apparence des Af-fluents de la Source Primordiale: sois à l’écoute de leur Chant et sois surtout à l’écoute de ton Cœur, et si ton Cœur vibre à la même dilu-

tion que le Chant de ces Af-fluents, sache alors que tu ne te trompes pas: c’est le Graal qui t’appelle.»

«Mais souviens-toi: l’écoute de ton Cœur ce n’est pas l’écoute de ta Tête; sache faire la différence: cela est ‘‘capital’’. Et mieux vaut ta propre ‘‘loi d’action’’ que le mouvement d’autrui, surtout si cet autrui veut t’incorporer à son mouve-ment.»

«Ainsi, chacun est à sa place pour l’Acte Juste à faire, pour l’aide juste à apporter aux actes d’autrui sans que cependant la notion d’aide n’émerge à aucun instant: c’est cela le ‘‘réseau pla-nétaire’’ dont beaucoup parlent, mais que peu, voire personne ne connait encore dans la Vallée. Les Réseaux du ‘‘Nouvel Âge’’ ne sont pas des rassemblements moutonniers en des points de votre planète pour des buts de satisfaction de l’égo: ce sont des Migrations que la Pulsion Divine insuffle en tous, mais qui ne se mani-festent extérieurement que chez ceux qui savent l’écou-ter, car sachant se taire à leurs propres options et no-tions personnelles: C’est la Chevalerie Eternelle.»

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dernières parabolesLes dix viergeset les Huits talents

Traditions et Développement

Le KHI-RÈ Jésus expliquait régulièrement à ses disciples que le Royaume des Cieux est la totalité des états de

conscience du Cosmos, et donc des énergies qui composent ce dernier. Il leur enseigna que cette élaboration de la conscience cos-mique est obtenue à travers le processus de l’Initiation (la nou-velle naissance), dont il donna les principes et les règles à travers les diverses paraboles qu’il énonça sur le sujet.

C’est ainsi qu’il leur dit que ‘‘Le Royaume des cieux’’ est semblable à un mariage pour lequel dix jeunes filles furent commises pour accueillir et encadrer les époux au banquet que ceux-ci décidèrent d’offrir à leurs invités. Pour ce faire, elles s’équipèrent chacune d’une lampe, sachant que le banquet aurait lieu la nuit. Seulement cinq parmi elles prirent chacune avec elle, une réserve d’huile. Le soir venu, les dix hôtesses allumèrent leurs lampes. Au milieu de la nuit, alors que les époux tardaient à ar-river, l’huile vint à manquer dans les lampes. Les filles prévoyantes alimentèrent leurs lampes des réserves qu’elles s’étaient faites et celles-ci continuèrent à illumi-ner les lieux. Les autres durent se rendre au marché voisin pour ten-ter d’acheter de l’huile qu’elles ne trouvèrent pas, tandis que l’arri-vée des époux après leur départ amena le strict protocole à fermer sans autre forme de procès la salle des banquets.

Dans une autre parabole, il dit à ses disciples que cette élaboration est plutôt semblable à un Maître de maison partant en vacances, qui confie sa fortune sous forme de talents à ses employés. Le pre-mier reçoit cinq talents qu’il fruc-tifie pour en produire cinq autres nouveaux. Le deuxième en reçoit

deux qu’il fructifie pour en pro-duire deux autres nouveaux. Le troisième en reçoit un qu’il décide d’enterrer pour éviter de l’égarer. Au retour de vacances du Maître de maison, les deux premiers em-ployés seront promus, le dernier sera pendu.

Afin de comprendre le sens initia-tique de ces deux paraboles, il faut garder à l’esprit que la totalité des états de conscience de l’être hu-main, à l’image et ressemblance des états de conscience de l’Etre

Cosmique, sont en rapport avec les corps énergétiques qui com-posent chacun de nous, confor-mément à l’aphorisme ancien: «Mbog dinoo di moo». Le Maître de Maison est le KHI-RÈ que nous devons devenir, par l’action du KA de RÂ en nous. La leçon double du Maître dans ces paraboles est donc la suivante: nous devons veiller à alimenter régulière-ment, sinon permanemment nos corps énergétiques, afin que leurs lampes (les Chakras ou roues so-laires) ne s’éteignent jamais. C’est à cette fin que le Rituel d’énergé-tisation par l’Harmonisation avec le Logos Solaire a été rendu public dans un précédent numéro de la revue Iounou News. Par ailleurs nous devons exercer et mettre au service des autres, les facultés de l’être que nous avons au départ de notre incarnation, c’est la seule

façon d’en acquérir d’autres. Et le moins pourvu de talents parmi les humains en a au moins un à la naissance. Cette double attitude d’énergétisation de soi, et de par-tage avec les autres doit conduire notre humanité à son rendez-vous ultime. Avec le numéro 2 de Iou-nou News, nous expliquions que nous étions à « minuit moins cinq ». Le temps qui s’est écoulé depuis lors, nous a rapprochés irréversi-blement du moment ultime.

Extraits de Mbômbôlè 1 – Les Lé-gendesChapitre 10 : LE GRAND REN-DEZ-VOUS

Parce que toutes les civilisations, les anciennes comme les ac-tuelles, tous les peuples, ont reçu et conservé une part de notre héritage commun, certains sans doute mieux que d’autres, mais aucun en plénitude, notre huma-nité doit faire face au plus grand défi de son existence: s’anéantir dans une apocalypse dont tous les ingrédients sont réunis, ou rassembler ce qui est épars, dans la conscience enfin restaurée de QUI elle est, et entrer dans le cycle cosmique de la véritable frater-nité universelle, au moment ou va s’opérer une grande mutation sys-témique.

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L’effondrement tragique de l’Ordre Sacré du Temple de Jérusalem a amené à nouveau la dispersion des éléments fondamentaux de la Science Sacrée dans toutes les religions et dans tous les peuples. Mais Inexorablement, tous les centres planétaires aujourd’hui entrent en activité selon un pro-gramme évolutif précis, en vue d’un rendez-vous cosmique que la race humaine de notre planète ne devrait pas rater. Car, malgré la folie galopante actuellement observée, il est impératif que notre humanité prépare sa robe de splendeur pour les noces al-chimiques: la floraison de la Rose sur la Croix. La Rose en effet est le symbole cosmique de notre pla-nète, et la Croix matérialise les cir-cuits du dispositif de restauration du champ vital planétaire, dont le centre se trouve sous le complexe des pyramides de la plaine de GI-ZEH.

Aujourd’hui, la pulsation rythmée des pôles Nord et Sud de la pla-nète, répond à la vibration synto-nique du Triangle des Bermudes et du Triangle des Philippines, le tout harmonisé par le complexe des pyramides, au centre de la croix. Cette harmonisation vibratoire planétaire en phase croissante n’est d’ailleurs pas sans rapport avec un certain réchauffement planétaire, dont la cause n’est pas que cyclique ou seulement due à la pollution comme certains vou-draient le croire.

Aujourd’hui, l’époux royal de notre terre, le CHRIST COSMIQUE, encore appelé MAITREYA, L’IMAM MAHDI, ou QUETZALCOATL, est annoncé. Mais plus que l’appari-tion physique du monarque divin, la manifestation visible à nou-veau de MELKITSEDEK au sein de notre humanité répond plutôt à la naissance, puis à l’élévation

du SOI dans le cœur de chacun, dans un état vibratoire plus grand que par le passé. Aujourd’hui, comme le disait autrefois Jean le baptiste, il faut redresser les sen-tiers du Seigneur, les expressions multiples de la VOIE INITIATIQUE, UNE et UNIQUE, afin que tous les peuples se reconnaissent en lui, le reconnaissent au milieu d’eux et accèdent à la paix. «PAX VOBIS! – EMMANUEL!» Ainsi s’exclament les Gardiens de la Voie, ceux qui entonnent le cantique ancien : «Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté et de service!».

BA TUU PEG, depuis le commen-cement, n’a cessé d’être au milieu des hommes. Ce sont les hommes qui n’ont plus reconnu son règne, ayant oublié qu’ils sont les Dieux de DIEU et qu’ils sont faits de sa matière et le portent en eux en tant que VERBE, car le verbe depuis le premier instant demeure au cœur de la Création, parce que comme le dit Saint Jean: «en lui EST LA VIE, et la VIE est dans LA LUMIERE du COMMENCEMENT, cette lumière qui éclaire TOUT homme venant dans le monde». Cette LUMIERE est PĒG en chaque atome, et elle manifeste sa puissance dans tous les mondes. Sa parfaite présence fait de chaque Etre une parcelle consciente de la Divinité, et la Conscience des parcelles nous fait participer à la Conscience de notre TERRE: Etre vivant cosmique, Cel-lule Opérationnelle du grand Corps Cosmique, NETER, DIEU.

En cette Ere du Verseau, globale-ment reconnue influente depuis février 1962, notre planète et notre humanité sont appelées à l’édification d’une civilisation véri-tablement universelle, portée par le mythique ATLAS. C’est donc dire que nous devons retourner à

notre point de réalisation ultime atteint en ATL, pour entreprendre ensuite le grand saut vers un état de conscience collectif plus éle-vé encore. Dans cette exaltante entreprise, chaque race, chaque continent, chaque ouvrier doit rapporter le fruit de son travail, comme dans la parabole biblique des talents.

Les véritables héritiers du MBOG doivent donc restaurer, puis par-tager avec les autres peuples, ce qu’ils ont reçu. C’est à cette fruc-tification et à ce partage que l’on reconnaît les Véritables Initiés, ceux qui encadrent la réalisation du plus grand programme de tous les temps: «L’AVENEMENT DU SACRE SUR TOUTE LA TERRE». Et c’est pour cela que tous les initiés, ceux du MBOG, comme tous ceux de la race humaine, reçoivent par onction les rôles de Médiateur - MPÔDÔL, de PONTIFEX, ou de MESSAGER porteur de cette bonne nouvelle – EVANGELOS. Il s’agit de RASSEMBLER CE QUI EST EPARS, de RECONSTITUER LE PUZZLE en mettant les choses et les concepts à l’ORDRE, en ordre si l’on pré-fère. Ensuite, il faut DECODER l’ÉNIGME. C’est-à-dire retrouver la CLE, dévoiler le CODE, exécuter le SIGNE, pour permettre à ceux qui attendent dans la Chambre Se-crète de la Connaissance Ultime, de prononcer LA PAROLE qui fut PERDUE, et qui sera désormais RETROUVEE.

ALORS, TOUS PRENDRONT POS-SESSION DU MONDE EN EUX, AU SERVICE DU GRAND ARCHITECTE DE TOUTES CHOSES, BA TUU PĒG, POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE SON NOM

Selon MBOG, notre éducation prendra tout son sens par la conscientisation à notre nature réelle: DIEU. Et la formation de

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notre corps et l’activation de notre Âme alors ne seront plus tournés que vers l’ultime et unique but : l’accomplissement du Règne de l’Esprit dans la matière, par la fusion harmonieuse du ternaire ESPRIT, ÂME, CORPS. L’Esprit uni à l’Âme, et tous deux chevauchant harmonieusement le Corps: «Deux chevaliers sur un cheval!» Et c’était bien cela le fameux combat repré-senté sur le sceau de l’Ordre des chevaliers de la milice du XRIST et du temple de JERUSALEM.

La pratique de ce combat per-sonnel, capital, et inévitable est donc le Véritable JIHAD, à travers une éducation plurielle, diversi-fiée, s’exprimant de mille et une manières dans tous les peuples et dans toutes les langues, avec un langage commun: LE SYMBO-LISME; et un cheminement éter-nel et inchangé: L’INITIATION. A travers le processus initiatique

du MBOG, l’individu reprendra conscience du Corps, et à travers le corps, des facultés de l’Âme. Alors il comprendra qui il est, d’où il vient, et il déterminera judicieu-sement quoi faire, et où aller. Il réalisera alors l’harmonie entre le Compas et l’Equerre, par la Règle!

Et pour cela, l’INITIATION devra demeurer une démarche simple et pure, mais bien sûr toujours faite d’intense et grand labeur. Ainsi, à nouveau le disciple apprendra le SILENCE et l’OBSCURITE, comme avant le commencement. Puis la RESPIRATION, le Grand RESPIR de l’Univers, le même qui a fait de l’homme premier, ADAM, une Âme vivante. Et le disciple exerce-ra son imagination créatrice, afin de maîtriser l’IMAGO, l’imaginaire parfait du corps mathématique des complexes, pour se créer à nouveau et créer le monde, «car le Monde est ce que l’homme pense

en son cœur», comme l’enseigne la Tradition.

Viendra ensuite la rencontre avec la Lumière: «LUMEN DE LUMINE!», fut-il toujours proclamé. Alors le disciple comprendra ce que fait naître la lumière et comment lui-même et le Monde naissent de la LUMIERE: le règne minéral obscur comme le granit ou transparent comme le cristal, le Règne Végé-tal et sa verte chlorophylle avec ses vertus de croissance et d’ex-pansion, le Règne Animal avec le rouge vermeil du sang qui permet le mouvement.

Alors le disciple saura qu’en vé-rité toute la création se trouve, vit et se déploie en lui, et il com-prendra qu’il doit être pour cette Vie et pour cet Univers en lui: Un Dieu de DIEU, engendré par LUI et de même nature que LUI. Mais entre comprendre et être un Dieu de DIEU, il faudra que tous les voiles, y compris l’Ultime Voile, se déchirent. La MORT et son voile d’illusion devront être vaincus. Y compris dans le plus enfoui atome de notre chair. L’Illusion d’être sé-paré de DIEU et des autres, de ne pas être en DIEU. Tous les refus, toutes les négations, toutes les ex-clusions, tous les doutes devront être revisités et rectifiés, «car voici le changement dans la chair, de la Vie qui naît de la destruction de la vie», selon une antique incanta-tion égyptienne du SPHINX.

MBOG réapparaîtra alors comme la Voie de consécration, le lieu de la Véritable Guerre Sainte en soi-même, pour accomplir le PĒG par-fait de BA TUU PĒG en nous. Et ceci bien compris imposera définitive-ment la consécration des MBOM-BOG chargés de transmettre la Lumière et la Connaissance, par l’étude et le travail, sur des degrés de plus en plus élevés.

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Les 7 Sceaux Planétaires

Traditions et Développement

PAROLES ALLEGORIQUES D’INS-TRUCTION D’ISIS à HORUS

«Puisque le ciel aux nombreux cercles, mon fils Horus, est superposé à toute la

nature des choses d’en dessous, et que, nulle part, rien ne lui manque de ce que contient le monde ac-tuellement dans sa totalité, c’est, en toute nécessité, par les choses placées en dessus qu’a été organi-sée dans son ensemble et remplie d’êtres, la nature toute entière d’en dessous; car les choses d’en bas sont assurément incapables d’organiser le monde d’en haut. C’est dès lors une nécessité qu’aux mystères plus puissants cèdent les inférieurs. Plus puissant donc que les choses d’en dessous est le système des corps célestes, et il est absolument immuable, et ne tombe pas sous le sens de l’intel-ligence des mortels. (Corpus Her-méticum)

par des Maîtres de l’Art accom-plis, les ornements sacerdotaux et l’ensemble des supports dans le Temple (et dans tous les sanc-tuaires régulièrement établis) constituent véritablement des «protections» dont on ne saurait faire l’économie. Il ne viendrait à l’esprit d’aucune personne sen-sée, de manipuler des lignes élec-triques de haute tension, sans une bonne batterie d’équipements de protections, et sans se conformer aux précautions édictées par des procédures éprouvées.

Nous avons donc compris que la pratique convenable du Rite met simultanément en œuvre les énergies dans les individus qui les exécutent, dans le sanctuaire, dans la communauté et sur/dans la planète. L’œuvre dans le Temple et son rayonnement à l’extérieur furent codifiés par le passé dans le cadre d’Ordres Sacerdotaux, où les initiés spécialisaient pendant un temps dit de «mission», leurs travaux destinés à la communauté initiatique, à la communauté pro-fane, et par extension à toute l’hu-manité. Cette spécialisation était faite en fonction de l’influence planétaire sous laquelle les initiés avancés s’engageaient à travailler, et suivant laquelle ils assuraient le «rayonnement» correspondant.

Les Ordres Sacerdotaux vrais ont accompli et accompliront donc leur mission en ayant conscience de cette interrelation et en diri-geant l’énergie consciemment dans les différents réceptacles indiqués. On comprend alors que les ordres sacerdotaux véritables étaient et doivent demeurer des domaines de Service, dans les-quels l’initié consacre son être et son énergie à accomplir le bien commun, intégrant le bien plané-taire. Dans certains cercles initia-tiques on parle encore aujourd’hui

de travaux accomplis selon les rayons, 7 au total.

La restauration des Ordres Sacer-dotaux est une nécessité autant du point de vue ontologique que du point de vue de leur utilité pratique. A cette fin, et pour être certain de ne pas s’égarer dans cet œuvre, il est indispensable de revenir aux fondamentaux de la connaissance sur les influences planétaires ainsi qu’aux bases pra-tiques symboliques et théurgiques telles que connues et transmises par les flux initiatiques demeurés suffisamment proches de la Tra-dition Primordiale. Il apparaît que dans cet exercice de rectification et donc de réhabilitation des Rites, le retour constant vers les piliers de l’Initiation Véritable que sont «l’Invariance» et «la Correspon-dance» est indispensable. Ces pi-liers permettent véritablement de revenir ou de se placer «au centre du cercle», à l’emplacement du Cœur du Temple.

En conformité avec l’ordre des jours de la semaine tel que trans-mis par MBOG KÔBA NI KWAÑ, il apparaît clairement que les Ordres Sacerdotaux à restaurer et à réins-taurer sont alors au nombre de 7, à savoir:• l’Ordre de KOO, œuvrant selon les mystères de la Lune• l’Ordre de NGÉÉ, œuvrant selon les mystères de Mars• l’Ordre de UUM, œuvrant selon les mystères de Mercure• l’Ordre de MBOG, œuvrant se-lon les mystères de Jupiter• l’Ordre de NJANGUMBA, œuvrant selon les mystères de Venus • l’Ordre de JÔN, œuvrant selon les mystères de Saturne• l’Ordre de JOB, œuvrant selon les mystères du Soleil

Extraits de Mbômbôlè – La Danse de RÂ

Il convient de dire que les des-centes d’énergie que créent les Rites ne sont pas une vue de l’es-prit, comme l’on dit communé-ment. L’intense préparation des initiés, la conformité aux signes, gestes et paroles déterminés

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«Les Ordres Sacerdotaux vrais auront conscience de leurs interrelations avec le système solaire et le cosmos, et dirigeront alors l’énergie dans les réceptacles appropriés.»

d’Occident et d’Afrique. Cela donne tout leur sens aux chants et aux danses qui ont toujours ponc-tué la liturgie des peuples, comme pour être en phase avec ce dicton populaire: «On ne parle aux Dieux qu’en chantant et en dansant».

Et nous comprenons alors que chaque jour de la semaine, chaque jour de notre vie d’initié, doive être jour d’harmonisation et de fête suivant une fréquence de base spécifique du corps sacré de NYAMBE, l’Eternel (le Cosmos Eternel) qui n’a ni commence-ment ni fin. Le rite du jour devient alors un moment d’harmonisa-tion et de fête où nous puisons à plein régime l’énergie spécifique que les Dieux de DIEU envoient à profusion dans notre système, pour nous aider à développer «En Force», et asseoir «En Stabilité» en nous, au terme d’une semaine bien remplie, l’énergie de chacune des 7 Grâces de BA TUU PÉG.

Nous avons compris que les notes vibratoires induites en notre Mère-Terre par les planètes et le Soleil, notes traduisant leurs influences sur notre monde, se sont dévoilées à la connaissance des Savants Initiés d’Egypte, dans un ordre et une ronde où l’on voit se suivre SATURNE, JUPITER, MARS, SOLEIL, VENUS, MERCURE, et LUNE. On découvre ainsi d’un point de vue de la géométrie sa-crée, que les trois premières for-ment le Triangle de la Masculinité, les trois dernières celui de la Fémi-nité, et séparant et unissant tout à la fois ces deux triangles, se situe le Cercle ou le Point-Androgyne Soleil.

En regardant depuis notre monde, notre système solaire qui danse et chante ainsi avec et autour de son Seigneur, on découvre la merveille de la chiralité des NSA où se font face, se conjuguent et se com-plètent la main gauche féminine «WOO U WAA ÉÉ» correspondant au triangle pointe en bas de la fé-minité qui est constitué de LUNE, MERCURE et VENUS d’une part, et la main droite masculine «WOO U WAA LÔM» correspondant au triangle pointe en haut de la mas-culinité qui est constitué de MARS,

JUPITER et SATURNE d’autre part.

NGWA est le substantif en BASSA qui désigne le jour. C’est aussi lui qui désigne l’ami, celui qui nous est aimable, celui qui nous est favorable. Et nous comprenons alors que la Tradition nous invite formellement à faire de la pla-nète du jour, de la Divinité (c’est-à-dire du Champ vibratoire) qui lui correspond, un ami qui nous soit favorable. Il y a dans le sens du mot NGWA, une notion de mise en syntonie, d’harmonisa-tion, de réjouissance et de fête. Et derrière tous ces concepts, nos anciens ont voilé l’idée de réso-nance avec les rythmes des corps célestes de Dieux de DIEU. Réso-nance que produisent en les ini-tiés et en les communautés qui les accompagnent, les circumambula-tions dans les enceintes sacrées, et surtout les diverses marches et danses sacrées connues de toutes les traditions des peuples d’Orient,

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«On découvre que SATURNE, JUPITER et MARS forment le Triangle de la Masculinité; VENUS, MERCURE, LUNE celui de la féminité.»

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L’Unique et vrai dieu : nTr (nétèr)

Traditions et Développement

Extraits de MBÔMBÔLÈ – La Danse de RÂ

Essayons de comprendre le terme «Neter» tel que son usage fut connu des ini-tiés du Mystérieux Pays de

Pount. Considéré dans son sens le plus large, «Nétèr» désigne le corps existentiel cosmique absolu qui contient tous les états. L’Etre global est ainsi constitué d’états, 10 au total comme les doigts des deux mains de l’homme (MBOG DINOO DI MOO), de niveaux énergétiques différents, mais se situant par emboîtements succes-sifs qui vont du plus subtil ou spiri-tuel, au plus dense ou matériel. Ce schéma jusque-là simple se com-plexifie ensuite, parce que selon la Science et la Tradition, chacun des dix états ci-dessus référencés contient en puissance les 9 autres, tout en étant un agencement spé-cifique, unique et différent des autres agencements. On retrouve là un des aspects de l’actuelle «théorie des cordes» de la Phy-sique moderne.

On doit donc comprendre qu’un Nétèr est un système mathéma-tico-énergétique complet et cohé-rent, mais dont l’organisation n’est pas figée et qui se transforme en interne, sans cesse. Et c’est cela qui fait désigner par le même nom de «Nétèr», les sous-corps considé-rés. Le corps cosmique absolu, Né-tèr, contient ainsi des sous-corps «Nétérou», qui eux-mêmes, tout en manifestant un niveau d’éner-gie particulier correspondant à un état combinatoire particulier du Nétèr absolu, contiennent en puis-sance les autres états ou «Nété-rou» de ce Nétèr. Et de sous-corps, en sous-corps de sous-corps, on voyage donc de «Nétérou» en «Nétérou», d’un Nétèr à un autre, en contraction, et inversement en extension.

A l’intérieur d’un Nétèr, le système se structure en dix états énergé-tiques de manière à respecter la cohérence cosmique, ce schéma se dupliquant dans l’ensemble des Nétérou. Mais il convient de bien noter que chaque Nétèr est spécifique en tant que système, même si sa fonctionnalité globale peut s’apparenter à celle d’un autre Nétèr. Et c’est la spécificité de ce Nétèr, et donc la structura-tion particulière de l’énergie qu’il représente, comprise par ailleurs comme une Loi de Comportement mathématique (ou sa note musi-cale cosmique particulière, pour parler comme Pythagore) que l’Egypte initiatique va connaitre et transmettre comme étant sa fonc-tion spécifique dans le système cosmique.

Cette fonction, cette Loi de com-portement (au sens mathématique du terme, et conséquemment au sens énergétique), cette note mu-sicale du Nétèr qui s’applique dans un système donné, s’appliquera également dans le sous-système plus petit qu’il englobe, mais sur une octave différente, en vertu des lois de Chiralité et de Corres-pondance que l’énoncé d’Hermès sur la Table d’Emeraude rappelle à souhait: «Cela qui est en haut, est comme Cela qui est en bas. Et Cela qui est en bas est comme Cela qui est en haut, pour perpétuer le Règne de l’Unique (qui est Cela)». Et l’emboîtement des Nétérou, du plus grand au plus petit, nous conduit infailliblement à ce sys-tème intégré qu’est l’être humain, ‘‘petit nétèr’’, constitué des 10 états. Ce qui fera donc dire à Her-mès Trismégiste: «Les Dieux sont des Hommes immortels, et les hommes sont des dieux mortels».

D’un point de vue cosmologique, et pour faire concret, nous disons

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«Les Dieux sont des Hommes immortels, et les hommes sont des dieux mortels.»

à la suite des Initiés d’Egypte, que le Cosmos est le «Nétèr des Nétérou», ou encore le Grand Nétèr. Notre Galaxie, que nous nommons ordinairement la Voie Lactée, est un Nétèr, parmi tant d’autres galaxies qui sont autant de Nétérou, au sein du Grand Nétèr. Mais notre système solaire est lui aussi un Nétèr, parmi tant d’autres systèmes solaires qui sont autant de Nétérou, au sein du Né-tèr qu’est notre galaxie. Le centre ou point d’équilibre et d’harmoni-sation de chaque système solaire est lui-même un Nétèr, à l’exemple de notre soleil. Et notre planète, comme chacune de celles de notre système solaire, sont autant de Nétérou, de systèmes de Vie cos-miques. Et l’on comprend mieux le Christ-Jésus: «Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père, et toutes se valent en éclats de Lumière».

Et ainsi, des notes musicales fon-damentales, des lois de comporte-ment, des fonctions archétypales structurant tous les Nétérou,

parce que structurant la Vie du Grand Nétèr, et structurant consé-quemment l’être humain, se sont donc révélées à la conscience des grands savants-initiés de tous les temps. C’est cette connaissance que ceux du Mystérieux Pays de Pount sur le plateau de l’Ada-maoua, puis ceux de la Ville Sainte de Iounou en la Terre Sacrée de KEM, nous ont léguée. Et ainsi, grâce à cette connaissance, et par sa mise en œuvre, l’homme et la société humaine de notre monde peuvent et doivent être recons-truits pour être en harmonie avec le Grand Nétèr, pour «être juste de MÂAT», comme ils disaient au-trefois. C’est par assimilation que ces fonctions fondamentales ont revêtu, conformément à la pen-sée de ces mêmes Anciens, le nom de «Nétèr». Nétèr est donc «sys-tème», «fonction», «loi de com-portement», «entité cosmique», «être», «son primordial», «note musicale», «figure géométrique», «forme symbolique», « divinité »,… selon l’usage qui doit en être fait.

DIVINITES ET CREATIONS EGRE-GORIQUES

Afin de fixer les lois et notes fon-damentales des Nétérou qui leur étaient connus ou auxquelles ils cherchaient à accéder, ou afin de permettre l’utilisation des énergies correspondantes, les Prêtres-Sa-vants du Mystérieux Pays de Pount (et à leur suite les Initiés accom-plis du passé) conçurent donc des formes mentales, puis de formes représentatives matérielles qui leur devenaient associées, et qui portèrent conséquemment à leur tour, les noms de ces Nétérou. Ain-si la notion fondamentale de ‘‘Né-tèr’’ allait être réduite à un usage de plus en plus restreint, passant du cosmique jusqu’au stade fami-lial, voire personnel. Cette assi-milation concerne donc bien les égrégores construits par les com-munautés humaines pour ‘‘fixer’’ ces fonctions. Les Dieux des tra-ditions et des religions englobent plusieurs de ces aspects, en fonc-tion du degré de conscience des dirigeants qui les créent ou les construisent, et forcément en fonction des ouailles qui les ali-mentent. Il n’est pas superflu de noter que la Science sacrée des Totems fut une application de la notion de ‘‘Nétèr’’.

Ce que les initiés grecs anciens nommèrent «Théos» ou «Théou», était donc à l’origine, de parfaits synonymes des termes «Néter» et «Nétérou» d’Egypte, tels qu’ils viennent d’être expliqués. C’est dans la théâtralisation des Mys-tères élaborés et développés dans les Ecoles Initiatiques en vue de l’instruction des néophytes, et par la suite dans les légendes qui en découlèrent, conçus à dessein à l’origine par les savants-prêtres à destination du peuple qui ne pouvait comprendre des concepts

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cosmologiques aussi abstraits, que l’on trouve la source de cette vulga-risation restrictive («vulgus», mot latin désignant le peuple). Cette vulgarisation a débouché sur l’alté-ration qui a donné aux mots «Né-ter», «Théos», et conséquemment «Dieu», le sens zoomorphique (à l’origine convenable parce que lié au schéma des champs énergé-tiques des constellations d’étoiles de la galaxie qui irradient notre système solaire, donc notre terre et chacun de nous, avec les formes animales zodiacales qui en sont les représentations) et le sens anthro-pomorphique (lié à des légendes sur des êtres humains s’étant réa-lisés par le processus initiatique et ayant donc incarné tout ou partie des lois et principes de conscience des Nétérou correspondants) tant répandus de nos jours.

Dieu a donc pris forme animale ou forme humaine, en revêtant désormais leurs attributs et leurs caractères, leurs qualités et leurs défauts. Et c’est donc ainsi que «Néter» a fini par être ce «Dieu», ce vieillard (de préférence de race blanche) à la grande barbe, que l’on ‘‘voit’’ ou que l’on ‘‘cherche’’ frénétiquement dans les nuages. On pense alors à Victor Hugo s’écriant: «Dieu a fait l’homme à son image et ressemblance, et l’homme le lui a bien rendu!» Seu-

lement et en vérité, c’est plutôt l’homme qui doit être considéré comme une restriction du «Né-tèr», en tant que modèle réduit construit à l’image (et non pas à l’identique) du modèle plus grand. L’homme ordinaire est donc un «Nétèr» qui s’ignore, et qui fonc-tionne en disharmonie avec les Lois de Comportement absolues des Nétérou qu’il porte en lui, ain-si que des Nétérou emboîtés qui le portent en leurs seins, et dont il reçoit la vie et les énergies.

On saisit alors la profondeur de l’exclamation de Jésus, le Grand Initié d’IOUNOU-Héliopolis, de-vant ses contempteurs pharisiens: «Il est dit dans les écritures – ‘‘Vous êtes des Dieux !’’ – quelle est donc ma faute si je dis ‘‘je suis fils de DIEU’’?». De même que devient intelligible cette autre maxime ancienne: «Tous les Dieux sont dans le sein de DIEU, et en vérité, il n’y a qu’un seul DIEU». L’Absolu Cosmique, DIEU est «le Néter des Nétérou».

Nous comprenons donc à quel point le concept cosmique «Né-tèr» a subit des vulgarisations, et conséquemment des dégra-dations, qui font qu’aujourd’hui notre humanité soit si loin de la bonne compréhension du mot «Dieu», et de la mise en œuvre des énergies titanesques qui lui sont associées. Et nous pouvons alors mesurer le chemin à parcourir dans sa réhabilitation. Une réhabi-litation reposant sur une compré-hension qui doit être d’ordre cos-mique d’abord, puis véritablement scientifique et religieuse (au sens théurgico-énergétique), et par laquelle l’humain et conséquem-ment notre humanité vont réinté-grer le sein du Père/Mère éternel. Une réhabilitation dont l’urgence s’impose, tant les égrégores qui s’affrontent aujourd’hui au sein de

notre humanité, se sont nourris et ont nourri leurs membres de mor-telles contre-vérités.

Toute la Science Sacrée de l’Ini-tiation Royale et Sacerdotale de Sirius perpétuée par l’Ordre du ‘‘Mbog Kôba ni Kwañ’’ a donc eu pour finalité de rendre à l’humain la totale conscience de qui il est. Et dans ce sens, le but de l’Initiation peut être alors à nouveau com-pris: redonner à l’homme la par-faite connaissance et conscience du «Nétèr» qu’il est, à l’image du «Grand Nétèr», un retour de conscience par élargissement qui va atteindre la dimension cos-mique.

FORMULATIONS MATHEMA-TIQUES ET SPATIO-ENERGE-TIQUES DU NETER

Pour faciliter cette compréhen-sion, nous invoquons ici deux expressions complémentaires du terme NTR puisées dans deux langues du Cameroun: le ‘‘NTR’’ des Bassa, prononcé par ailleurs ‘‘Ntèt’’, cette corbeille refermée sur elle-même construite avec une palme, et le nombre ‘‘NTR’’ des Ewondo, prononcé ‘‘ntèr’’ et qui signifie 100, un nombre dont la représentation chez les anciens d’Egypte est la corde spiralée, en d’autres termes «Maât». La médi-tation combinatoire de ces trois concepts permet alors de saisir le «Nétèr» comme cet espace refer-mé sur lui-même, qui s’étend et se contracte alternativement, décrit par le dédoublement du point absolu unique, suivant le dérou-lement de la Maât. Entre la sépa-ration initiale et la fusion finale de la multitude produite par la paire issue du point absolu, se déroule donc le Dharma, le programme ou le «Rêve du Nétèr des Nétérou», «le Rêve de Dieu».

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«Dieu a pris formes animale ou humaine, en revêtant désormais leurs attributs, leurs qualités et leurs défauts.»

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s’agira pas de réponses individuelles destinées à des questions personnelles, mais qu’elles revêti-ront autant que possible un aspect concret de-vant aider chacun à cheminer volontairement, avec courage et enthousiasme, sur la voie de son accomplissement personnel et du service du prochain.

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