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De Monle-Carlo ; THÉÂTRE Ce soir, vendredi, à 8 h. }, La Bonne d'Exfants, opérette en i acte d'Oiïen- bach, jouée par MM. Polin. Lamy et Mme Gabruni, suivie des Diamanlines, divertissement en i acte dansé par Mlles Santori, de Biasi, Martin, Grossi, " retta et !e corps de ballet ,sous la di tton de Mlle Adelma Geddo Orchestre sous la direction de M. D. Thibault MOT DE LA FIN Calino a une canne.ornée d'une belle pomme en saxe. La canne est trop grande pour iui. Calino la rogne de la pomme Un ami. — Pourquoi ne Pas-tu rognée du bas ? Calino — Est-tu Wte! C'était du haut qu'elle me gênait ! BOUCHONS• LES GRANDS QUOTIDIENS * L'oe e de Le ministère de la guerre et le ministère de la marine sont devenus de magniliques écoles do gaspillage. L'on dernier, M Antontn Dubost, rapporteur général du budget au Siinot, (enta de supprimer d'inutiles dépenses au budget de la guerre. Le général André, de su plus belle ar- deur, défendît les abus et obtint par- tiellement gain de couse. Espérons que le ministre actuel fera place quel- que jour h un ministre sincèrement réformateur. ranger < Les affair Les socialistes ont une conception bien arrêtée de la politique étrangère : c'est de sacrifier l'intertH national à leurs passions de porti. De môme qu'ib veulent désarmer, sons s'in- quiéter du lendemain, simplement pnree qu'ils ne peuvent souffrir les militaires; do menie, mont la haine des prêtres et des religieux, ils pré- tendent a tout prix détruire les mis- sions et se moquent des services qu'elles rendent à l'influence fran- co ise. Fort heureusement, M, Delcossé Best mis en travers. t a L i b r e P a r o l e , a propos- de la loi Berteaux . Durant toute la précédente législa- ture, cette loi Berleaux pienn en quel- que sorte, sur In Chambre ; depuis 189S jusqu'en lïK):i, elle hanUi. com- me une obsession, toutes nos séances. Pour ma part, j'ai conscience de l'avoir votée deux fois Je suis sorti du Parlement avec la satisfaction du devoir accompli et la conviction que cette loi démocratique et humanitaire, au bon sens du mot, aileit être im- médiatement mise en vigueur, Le R a d i c a l , a propos des majorats : Que reste-t-ïl de tout cela, et pour- quoi nous saignerions-nuus pour ré- tribuer des fonctions qui n'ont plus aucune raison d'être î Poser la question des mojorats, c'est la résoudre — un peu tard- Mieux vaut cependant tord que ja- mais. On ne peut toutefois s'empêcher de sourire en songeant que ia Répu- blique a soldé, pendant trente-trois ans, les libéralités de l'Empire et de la Restauration. Toujours la même, cette bonne République ! li'Ecbo de Paris a. propos de la nou- velle loi sur l'enseignement secondaire Qu'est-ce qu'un enseignement con- forme a la Constitution, et aux lois î C'est celui qui approuve et soutient tout ce qui est inscrit dans ia Cons- titution et les lois qui nous régissent, écartant les critiques môme les plus légères. Si l'inspection se fait rigou- reusement, voilà donc tous les pro- fesseurs qui ont quelques idées de réformer le régime de 1875 ou de transformer la société protégée par le Gode, mis dans l'impossibilité d'ex- primer devant leurs élèves ce qu'ils croient ia vérité. M. Bérard. — Après concours ; la question est à l'élude. M. Sernbat est d'avis qu'il ne faut pas ouvrir la discussion générale à propos de chaque catégorie» d'employés. II suf- fit d'indiquer les réformes que l'on veut obtsnir, pour avoir satisfaction. M. Paul Constans demande pour certains aous-agenls use allocation de secours et un jour de congé par mois. M. Bérard. — La question esl â l'é- tude M. Mercier demande une augmenta- tion de 40,000 fr. en faveur des facteurs et une amélioration du service postal dans les campagnes, Cette motion est Lidoplée. M. Dubois propose d'accorder des secours aux employés blessés dans le service. M. Senibat veut un relèvement des appointements des [acteurs ruraux et la révision des journées, il trouve que le gouvernement exploite les facleurs- timbraurs en les faisant travailler de 5 à 7 heures pour rien. M, Fournie»' demande unenugrae^ tation d'appoiutementB pour les entre poseurs. Après noe molion de M. du Haï gou i,qui est roovoyeeà la commission, iea chapitres 6et7sont ndoptéa. Sur le chapitre S (indemnités et se cours) M. Sembat demande la revision du tableau de séjour, et une indemailé pour le travail de nuit pour loquol la Chambre dovra voter 70 ÛQO fr M.le commissaire du Gouvernement dit que si l'on veut Mire du libéralisme â outrance cette somme n'est pas suffi- sante M. Doumer proteste et appuie la de- ande du credi'= Los ch.ipttres R. S) et 10 sont voles par les HOdéputés présents et la séan- ce est levée à midi Séance de l'après-midi M. Bourgeois préside et ouvre ia séance a Kheures 30 Oo reprend la discussion du Budget des Postes et après une courle diseus sion a laquelle prennent nart MM. / Brisson, Sembat et Delarbre les cha- pitres 11 a 17 sont adoptés. Sur le chapitre 18, l&.Carnot pré- sente quelques observations. Ce chapi- tre et les dernier» sont ensuite adoptes, Oa passe au budget de VINSTMTC- T.ON -PUB! IQUE M. Chattmet prond la défense des instituteurs, A ce moment, les parlementaires an- glais visitent le Palais-Bourbon et se disposent à assister à la ssinca, es d é t é t di DBS PINS ^ r Les députés sont un peu disi M. Chattmet continue son discours, néanmoins, au milieu des chuchote- ments M. Couyba le remplace à la tribune et parle en faveur des oeuvre3 post-sco- laires. MM. Thierry et Beauregard enta- ment la question complexe de l'ensei- gnement supérieur. Après le discours do M Thierry, M- r tienne remplace M. Bourgeois au fauteuil présidentiel. MM,» Baron, Syveton et Modeste- Leroy prennent lour a tour !:i parole. Ce dernier député lermioe son dis- cours en disant ; — Je demande au ministre d'accor- der au 1er janvier toutes les palmes que je lui demanderai et d'autres encoro (on ril). La discussion générale est close. Laséance est lev^b à Gh 45 ot ren- voyée à ce malin 9 heures. SÉNAT SÊÀKCE DU 20 NOVEMBRE 1003 M. Faîtières préside et ouvre la séanceà2heurea L'élection de M. Gustave Rirel, élu sénateur de l'Isère, est validée. Les articles 2 à 22 sur les projets len dant à modifier la juridiction des pru- d'hommes sont adoptés. Les articles 23 et 74 et dernier aont également adoptés. Le Séuat décide de passer i la secon- de délibération. On adopte, après une longue discus- sion, le projet approuvant la concession faite à !a compagnie des eaux de Lu- leuil La séance est levée â 5 heures et ren- voyée à mardi. CHAfflBREjesDËPUTËS SÉANCE DU 20 NOVEMBRE 1903 ïtf. Etienne préaide et ouvre la séance à 9 heures 15 Pou de députés sont présents. La Chambre reprend la 3Uite de la discussion du Budget des Postes M. Dutreil voudrait le repos hebdo- madaire. :V. Bérard réclame pour cela huit millions, M. Beauregard désirerait que les femmes soient admises à l'administra- CONSEIL MUNICIPAL Séance dn 26 Iforembre 1903 Les membres du Conseil Municipal se sont réuma hter.a quatre dB l'après- midi, en séance publique, à l'Hôtel de Ville, sous la prêsidenco de M, André Capron, maire assisté de MM. Ray- mond et Gtrard.adjointa, Etaient présents : MM. Bertrand Au- guste, Agarral, Serraîllior Giauma Lu- dovic, Lambert, Hermieu,Hibert, Chris- liny, Bompard, Victor Jeancard, Tripet- Skrypilzine, Hourlier. Tafaranv, Meïf- fret, Raybaud, Marchais et Hug-ues- Poiner, conseillers municipaux. M. Hugues Poirier a été désigné comme secrétaire pour la séance. M Barrel. secrétaire-général, a don- né lecture du procès-verbal do la dor- nière séance, qui a été adopté sans ob- servations. ; On aborde ensuite les questions por- | tées ù l'ordre du jour de la séance ; Tente du poisson à la criée ; M. Tripet-Skrjpilzine. charge" de co rapport, dit a aea collègues, .que celte affaire a beaucoup perdu de son intérêt. Après do minutieuses investigations, d'après une pétition signée par 45 pa- trons pêcheurs, et l'audition de M. Berton, syndic des geas do mer, ACan nés, il avait été décidé que Ton établi- rait un emploi de crîetir public pour la tente du poisson, a la poissonnerie La commission l'avait charge de con- clure en ce sens, mais avant Ta s^ l'honorable rapporteur a reçu um tre adressée à M. le Maire, par M.Ray mond, président du Conseil des Pi d hommes pêcheurs, concluant au ma tien du statu quo. . M. le Maire, M Agarrat et plusimi conseillers interviennent et finalemË le Conseil décide le maintien le sla- tu quo. Rechargement des routes ; M. Victor Jeancard dit que l'on ; rechargé, cet été, diverses voies pu bliquBS. Pour ce truTail, boulevard ai Midi, promenade de laCroisotte, squan Mérimée et boulevard de la Mer. on ; dû procéder au cylindrage des cnius sees, C'est M Dab*et, qui a fourni le rouleau à vapeur à ranoi de 6 francs, l'heure soit, pour 60S heures, 3 64S francs 00 centimes. M Jeuucard conclut au rote de cette Adopté. M le Maire fiit remarquer que le vote que vient d'omettre lo Conseil comporte pas un crédit nouveau, cette somme figurant déjà au budget, ch ipi- tre des chemins vicinaui. Jetée Ouest du port ; M- Ludovie Giaume, rapporteur, fait l'hidlonque do cette question Ls ministre des travaux publics el !a ministre de l'intérieur, ne considérant pas comme engagement formp, les déli- béralioas du Conseil Municip-iL en date des VI Juin el 10 aoplembra 1003 il y a lieu de> votor l'emprunt de 100 000 francs, part incombant à la commune, pour l'exhaussement et le prolongement de la Jetée Ouest du port Cet emprunt no grèvera pas les finan- ces de la ville, étunt g;igé sur le rap- port du droit de tonnage fixé à 0 fr 35 centimes, par tonne de marchandises, embarquées ou débarquées. Adopté. Eclairage augas et éclairage électri- que; L'honorable M Agarrat, dans un rap- port fort documenté, que nous publions plus haut, étudie la question de l'éclai- rage au gaz et a l'électricité Le rapport de M Agarrat est approu- et le conseil décide qu'il sera imprimé et dislribué aux intéressés, Comme conclusion â son rapport, M Agarrat. demande la nomination d'une commission qui sera chargée do l'exa- men et de la préparation de cette impor- tante question. Sont nommés membres de la nou- velle commission MM Raymond Agarral, Victor Joan- C3rd. Bompard, Tripet Skrypilziae, Dar- min, Serraillier et Tafarany. Ligne de tramways de Cannes à Val- bonne et au Loup ; M le Maire donne communication du tracé de cette ligne, à construire. tille irait du Four â Chaux, au Cannel, Mou- gins, le Pré du Lac, Valbonne, le Bar et le Loup, mais la ville devrait payer une subvention de 5,000 francs par an, pendant 65 et peut-être 67 ans. M le Maire et plusieurs conseillers prennent la parole sur celle question qui paraît devoir elre l'objet d'une étude approufondie, a u ant de prendre aucun engagement. Avec une logique serrée, M. Agarrat critique ce projet, et (ait nommer une commission, chargée d'étudier laques- tioa. Sont riésigoés : MM. Bompard, Raymond, Victor Jeancard Hourlior, Hermioii Hugues-Poirier ot Serrai lier. La première réunion de cette com- mission aôtéflxéeau vendredis décem- bre prochain. Congrès de sapeurs-pompiers à Can M. le Maire dit qu'il est décidé qu'un Congrès de sapeurs pompiers sera tenu i Cannes le 20 toars 1904 II explique îe ces Congrès, tenus un peu partout s années précédentes, soit à Nîmes, BéziBrs, etc , ont été très intéressants. Une subvention sera sûrement néces- saire pour l'attribution de médailles et diplômes- Apres un ochaoge de vues entre plu- sieurs conseillers, celte affaire est ren- voyée à la commission des finances, pour supplément d'études. Cette commîssîou entondra le capi- taine Palais â ce sujet Projet de Casino. M. Agarrat, dans un rapport que noua publions ci dessus, fait ('historique de celte question et propose avant de pren- dre aucune- décision ferme, d'inviter M. Guyot, qui s'engage à construire un Casino à ses frais, moyennant la con- cession de 5 000 mètres de terrain en- viron, appartenant â la ville, et situés â 1 Est de la jetée Albert Edouard, â sou- moltre ses plans à l'examen du Conseil, M TripBt-Skrypilzioe, demande â M. le Maire si plus tard, les anciens con- cessionnaires oe revendiqueront pas la concession doot il esl aujourd'hui oues- tion. . MM Capron et Agarrat disent que jusqu ici aucun proc&a n'a été engagé et qu'il y a lieu de s'en tenir aux déli- bérations antérieures prises par le Cou- rable M. Agarrat sont adoptées. . . MM. Raymond et Tripet Skrypitzme déclarent s'abstenir. Eclairage de diverses voies ; M. le Maire et M. Giaume- font voler une somme globale de 2714 francs, pour l'éclairage des rues Campestra des Anémones, des Vallergues, du Moulin ot Continental et du chemin de la Croix de.s-Gard*'s, entre l'hôtel Belle- Vue et la villa Siinte Hôloïse. Pour ce dernier chemin la dépense esl évaluée à 700 francs, mais il est bien entendu que la dépense ne sera ef fectuée queaî les riverains y concou- rent pour moitié, c'est-à-dire i»0 francs. Adopté. Approbation d'une délibération de hôpital civil. LB Conseil donne un avis favorable, au sujet d'une dépense de 950 francs, faite par la Commission administrative de l'hôpttal civil pour achat de tables de Congrès climatothêrapique. Sur la proposition de M. !e Maire, h Conseil revenant sur un «ote précédent, vote une somme de 500 fr. en faveur du congrès climalolhérapique, qui visilera Cannes el fem uuo excellente réclame a notre station. Boite aux lettres place commandant Lamy. Une somme de 35 francs est volée pour l'achat d'une boîte aux lettres, à prou- mité de la place Commandant Lamy. Marche des tramways : M. ll'jrtnieu demande la parole el émet uu voeu q'i'il développe longue- meut, *tir la' marche des tramways. Depuis le 15 courant, la compagnie a supprimé h s départs de 6 heures de la Bocca, le Cannet fit Golfe-Juan, ce qui porte on réel prejudica aux produciei et anz ouvriers. U prie ses collègues de s'associei lui pour demander que le premier train 'a matin parle à U heures des points is désignes, pour venir â Cannes. Co voeu est approu véd l'unanimité, et M, le Maire s'eng;ige a le transmettre, tns délai, â la Compagnie des Tram 'ays. Le hait pitre du café des Allées. Cette atfuire, liquidée à une prôcé' dente sêiuce, revieut à l'ordre du jour. M. Lebugle, propriétaire du café des Ulees, ne veut plus construire le hall, n on ne lui en garantit pas la possea- ,ion, sans augmentation de redevance inuuelle pour un temps déterminé. La quostion élaol litigieuse, aprè' échange de vues entre plusieurs mem bres du Conseil, i! est décidé que M Lebugle soumettra à la municipalité, ur, irojet do hall, qui sera étudié avec lieuveillance. Théâtre Gallia. M le Maire donne lecture d'une let- tre de M, Vouret, directeur du Théâtre 3allia, qui demande une subvention de 2400 fr, pour donner, pendant la saison 1903 1904, quatre moirées chantantes. Lo demandeur (ait observer qu il n'a- git pas par esprit de lucre et qu'il n'a en ! ue que le bon renom de notre belle jité, M. Hourlier et plusieurs de ses collè- gues trouvent que dans ces conditions "1 n'y a pas lieu de subventionner CBt établissement. Il serait p!ua rationnel de s'en tenir àl'ancien système qui permettait de •ubventionner chaque- reprôseniation. Finalement, la question est renvoyée à U Cominïssioa des Théâtres, qui pro- cédera à une élude approfondie. Boulevard du Midi. M Tripet Skrypïlzine présente A I'EooIfl de Saint-Cyr c admis au concours q u i s JJ* ~" Seront les Jeunes gens âges de plus d V " ^ 9 ^ - Ç'esi-* dire nés 1 décembre 1886. • quel- ,u bou- II donne lecture d'une lettre de VU- ion des Propriétaires de ' annes adressée à la Municipalité le 23 avril 1903, relativo au tracé dudit boulevard qui devrait aboutir en face de la gare des marchandises de la Bocca, et non aller rejoindre la roule nationale, en fa- ce de l'église de ce hameau " , l e Maire, dit que cette question a .Jludiôe, déjà, sous la municipalité Hibert, par lui, alors premier adjoint, et son collègue, M. Raymond. M. le Maire dit que I on verra s'il n'y aurait pas lieu d'adopter le tracé de- mandé par M. Tripet, tout en utilisant le Iracé actuel, cela ferait deux voies a accès â la roule Nationale 97, au lieu d une seule. L'ordre du jour étant épuisé la séance a 616 levée à 5 heures 45 BEAU-SEJOUR ironique Locale Goura municipanx. — Nous raDDe- ons que l « cours municipaux ont lieu ks lundi, mercredi, « samedi de chaque semame dans la salle de la Mairie de Cannes, Le sujet de littérature qui sera aite demain, samedi, par M. Bredin, rofcsseur agrège au lycée de Nice est • S"S?J oia ' ea " * rta ™«' : U quart de plies. - Cette question cette revendication continue s « t,^ Pour r.nst.nt.eifea . d o p t A S ^ S et comme moyen transitoire un n^i du commandant Anet tendant i l 'dm trance par l'autorité militaire de titres temporaires de déplacement Enfin en attendant la solution absolue qui s'impose par les raisons prêtante1 qui ont été déjà bien des fols énoncées 11 dite commission est toulours d k ™ i . àéludiertousles pro|els i,I *, P °« t mettre à l'épreuve ia bonne volomé Ses Tf " " tS ad ™" ls '"«°ns pu Police de la chasse.— No Monsieur !e Rédacteur sou» la rubrique / V , « j , ,„ al,,/ mm courant, pou, avol, chassé s a n s ^ S M il I ai, en quelque sorte, commis un délit et, dans celte attente, vous prie de croire à ma considération tresdistinguée, 1>, UUTIER. Aa Tribnnal de Nice. — Le Tribu- nal a entendu mercredi, la seconde par- tie de la plaidoirie de Me Lairolle pour MM. François d'Alassio et Robert Daniel dans le procès en dommages-intérêts pour diffamaiton par voie de libelles intenté a MM François Des'gnori, artiste-peintre • Vincent Nostro, négociant à Cannes, et MM. Cagnoli et GiUetta, imprimeurs à II a enfin entendu la plaidoirie pronon- cée par Me Gassm, pour MM Designori et Nostro. et celle de Me Malaquin. pour MM Cagnoli et Gtlletia. Dans cette affaire, le Tribunal esti- mant qu'il y avait eu provocation de U part des demandeurs, a condamné i i fr d'amende MM. Désigner! et Nostro et lia acquitté MM, Gilctia et Cagnoli,'qui étaient poursuivis commes prétendus éditeurs des deux brochures incriminées Le véritable éd.teuretaii M le professeur Fileni, ainsi qu'il l'a loyalement déclaré. Dans le procèsinientè b MM d'Alasio et Nostro. pour diffamation, le Tribunal a acquitté ces derniers que défendait Me Lairolle, tandis que Me Qassin soutenait la demande de dommages-intérêts de l'artiste peintre et du négociant. Retard de trains — Par ;,uite d'un déraillement de 6 ou 7 vagons faisant partie d'un train de marchandises prés de Valence, tous les trains venant de Pans, ont eu hier, d'assez longs retards." C'est ainsi que l'express 5 est arrivé a 10 heures 15 au lieu de 9 heures. Le 45 a été dédoublé de ce fait, et formé ù Marseille ; enfin les rapides 7 et 9, qui entrent en «are a 1 heure 22 et 1 heure 40 de t'après-midi, ont eu chacun 30 minutes de retard Remerciements. — Madame Vve Mé- nard et sa fille, remercient sincèrement toutes les personnes qui leur ont prêté secours dans le sinistre qui a eu lieu dans la nuit du 19 novembre. Avis — Avant d'effectuer vos achats, faites une visite à la Grande Liquidation pour cessation de commerce, des Ma- gasins Au Bon Marché, 4. rue d'Amibes Tombée d'an troisième étage. —L'état de Mme Borremans, dont nous avons 'ité, hier, la terrible chute d'un troisième étage sur la chaussée de la rue de Cronstadt, s'est quelque peu amé- lioré, hlle n'a pas — chose très rare — etc atteinte par la fièvre. Elle a repris, au contraire, toute sa lu- cidité d'esprit et a pu raconter comment le terrible accident, dont elle a été vic- time, était arrive. Pour fixer du linge à la fenfitre, au moyen d'épingles, elle dut monter sur une malle et perdit l'équilibre. On sait ce qui s'ensuivit. Les docteurs qui lui donnent des soins pensent que s'il ne survient pas de complications, la victime de cette terrible mésaventure sera sur pied dans deux mois environ. C'est la grâce que nous lui souhaitons de tout coeur, tout en constatant que Mme Borremans revient — suivant l'ex- ression populaire — de loin.

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De Monle-Carlo ;THÉÂTRE

Ce soir, vendredi, à 8 h. }, La Bonned'Exfants, opérette en i acte d'Oiïen-bach, jouée par MM. Polin. Lamy etMme Gabruni, suivie des Diamanlines,divertissement en i acte dansé par MllesSantori, de Biasi, Martin, Grossi, "retta et !e corps de ballet ,sous la ditton de Mlle Adelma Geddo

Orchestre sous la direction de M.D. Thibault

MOT DE LA FINCalino a une canne.ornée d'une belle

pomme en saxe. La canne est tropgrande pour iui. Calino la rogne dela pomme

Un ami. — Pourquoi ne Pas-turognée du bas ?

Calino — Est-tu Wte! C'était duhaut qu'elle me gênait !

BOUCHONS•

LES GRANDS QUOTIDIENS* L'œ e de

Le ministère de la guerre et leministère de la marine sont devenusde magniliques écoles do gaspillage.L'on dernier, M Antontn Dubost,rapporteur général du budget auSiinot, (enta de supprimer d'inutilesdépenses au budget de la guerre. Legénéral André, de su plus belle ar-deur, défendît les abus et obtint par-tiellement gain de couse. Espéronsque le ministre actuel fera place quel-que jour h un ministre sincèrementréformateur.

ranger< Les affair

Les socialistes ont une conceptionbien arrêtée de la politique étrangère :c'est de sacrifier l'intertH national àleurs passions de porti. De mômequ' ib veulent désarmer, sons s'in-quiéter du lendemain, simplementpnree qu'ils ne peuvent souffrir lesmilitaires; do menie, mont la hainedes prêtres et des religieux, ils pré-tendent a tout prix détruire les mis-sions et se moquent des servicesqu'elles rendent à l'influence fran-co ise.

Fort heureusement, M, DelcosséBest mis en travers.

t a Libre Paro le , a propos- de la loiBerteaux .

Durant toute la précédente législa-ture, cette loi Berleaux pienn en quel-que sorte, sur In Chambre ; depuis189S jusqu'en lïK):i, elle hanUi. com-me une obsession, toutes nos séances.

Pour ma part, j'ai conscience del'avoir votée deux fois Je suis sortidu Parlement avec la satisfaction dudevoir accompli et la conviction quecette loi démocratique et humanitaire,au bon sens du mot, aileit être im-médiatement mise en vigueur,

Le Radical , a propos des majorats :Que reste-t-ïl de tout cela, et pour-

quoi nous saignerions-nuus pour ré-tribuer des fonctions qui n'ont plusaucune raison d'être î

Poser la question des mojorats,c'est la résoudre — un peu tard-Mieux vaut cependant tord que ja-mais. On ne peut toutefois s'empêcherde sourire en songeant que ia Répu-blique a soldé, pendant trente-troisans, les libéralités de l'Empire et dela Restauration. Toujours la même,cette bonne République !

li 'Ecbo de P a r i s a. propos de la nou-velle loi sur l'enseignement secondaire

Qu'est-ce qu'un enseignement con-forme a la Constitution, et aux lois îC'est celui qui approuve et soutienttout ce qui est inscrit dans ia Cons-titution et les lois qui nous régissent,écartant les critiques môme les pluslégères. Si l'inspection se fait rigou-reusement, voilà donc tous les pro-fesseurs qui ont quelques idées deréformer le régime de 1875 ou detransformer la société protégée parle Gode, mis dans l'impossibilité d'ex-primer devant leurs élèves ce qu'ilscroient ia vérité.

M. Bérard. — Après concours ; laquestion est à l'élude.

M. Sernbat est d'avis qu'il ne faut pasouvrir la discussion générale à proposde chaque catégorie» d'employés. II suf-fit d'indiquer les réformes que l'on veutobtsnir, pour avoir satisfaction.

M. Paul Constans demande pourcertains aous-agenls use allocation desecours et un jour de congé par mois.

M. Bérard. — La question esl â l'é-tude

M. Mercier demande une augmenta-tion de 40,000 fr. en faveur des facteurset une amélioration du service postaldans les campagnes,

Cette motion est Lidoplée.M. Dubois propose d'accorder des

secours aux employés blessés dans leservice.

M. Senibat veut un relèvement desappointements des [acteurs ruraux et larévision des journées, il trouve que legouvernement exploite les facleurs-timbraurs en les faisant travailler de 5à 7 heures pour rien.

M, Fournie»' demande unenugrae^tation d'appoiutementB pour les entreposeurs.

Après noe molion de M. du Haïgou i,qui est roovoyeeà la commission,iea chapitres 6et7sont ndoptéa.

Sur le chapitre S (indemnités et secours) M. Sembat demande la revisiondu tableau de séjour, et une indemailépour le travail de nuit pour loquol laChambre dovra voter 70 ÛQO fr

M.le commissaire du Gouvernementdit que si l'on veut Mire du libéralismeâ outrance cette somme n'est pas suffi-sante

M. Doumer proteste et appuie la de-ande du credi'=Los ch.ipttres R. S) et 10 sont voles

par les HO députés présents et la séan-ce est levée à midi

Séance de l'après-midiM. Bourgeois préside et ouvre ia

séance a K heures 30Oo reprend la discussion du Budget

des Postes et après une courle diseussion a laquelle prennent nart MM. /Brisson, Sembat et Delarbre les cha-pitres 11 a 17 sont adoptés.

Sur le chapitre 18, l&.Carnot pré-sente quelques observations. Ce chapi-tre et les dernier» sont ensuite adoptes,

Oa passe au budget de VINSTMTC-T.ON -PUB! IQUE

M. Chattmet prond la défense desinstituteurs,

A ce moment, les parlementaires an-glais visitent le Palais-Bourbon et sedisposent à assister à la ssinca,

es d é t é t di

DBS P I N S^ r

Les députés sont un peu disiM. Chattmet continue son discours,

néanmoins, au milieu des chuchote-ments

M. Couyba le remplace à la tribuneet parle en faveur des œuvre3 post-sco-laires.

MM. Thierry et Beauregard enta-ment la question complexe de l'ensei-gnement supérieur.

Après le discours do M Thierry,M- r tienne remplace M. Bourgeois aufauteuil présidentiel.

MM,» Baron, Syveton et Modeste-Leroy prennent lour a tour !:i parole.

Ce dernier député lermioe son dis-cours en disant ;

— Je demande au ministre d'accor-der au 1er janvier toutes les palmesque je lui demanderai et d'autres encoro(on ril).

La discussion générale est close.Laséance est lev^b à G h 45 ot ren-

voyée à ce malin 9 heures.

SÉNATSÊÀKCE DU 20 NOVEMBRE 1003

M. Faîtières préside et ouvre laséanceà2heurea

L'élection de M. Gustave Rirel, élusénateur de l'Isère, est validée.

Les articles 2 à 22 sur les projets lendant à modifier la juridiction des pru-d'hommes sont adoptés.

Les articles 23 et 74 et dernier aontégalement adoptés.

Le Séuat décide de passer i la secon-de délibération.

On adopte, après une longue discus-sion, le projet approuvant la concessionfaite à !a compagnie des eaux de Lu-leuil

La séance est levée â 5 heures et ren-voyée à mardi.

CHAfflBREjesDËPUTËSSÉANCE DU 20 NOVEMBRE 1903

ïtf. Etienne préaide et ouvre laséance à 9 heures 15

Pou de députés sont présents.La Chambre reprend la 3Uite de la

discussion du

Budget des PostesM. Dutreil voudrait le repos hebdo-

madaire.:V. Bérard réclame pour cela huit

millions,M. Beauregard désirerait que les

femmes soient admises à l'administra-

CONSEIL MUNICIPALSéance dn 26 Iforembre 1903

Les membres du Conseil Municipalse sont réuma hter.a quatre dB l'après-midi, en séance publique, à l'Hôtel deVille, sous la prêsidenco de M, AndréCapron, maire assisté de MM. Ray-mond et Gtrard.adjointa,

Etaient présents : MM. Bertrand Au-guste, Agarral, Serraîllior Giauma Lu-dovic, Lambert, Hermieu,Hibert, Chris-liny, Bompard, Victor Jeancard, Tripet-Skrypilzine, Hourlier. Tafaranv, Meïf-fret, Raybaud, Marchais et Hug-ues-Poiner, conseillers municipaux.

M. Hugues Poirier a été désignécomme secrétaire pour la séance.

M Barrel. secrétaire-général, a don-né lecture du procès-verbal do la dor-nière séance, qui a été adopté sans ob-servations.

; On aborde ensuite les questions por-| tées ù l'ordre du jour de la séance ;

Tente du poisson à la criée ;M. Tripet-Skrjpilzine. charge" de co

rapport, dit a aea collègues, .que celteaffaire a beaucoup perdu de son intérêt.

Après do minutieuses investigations,d'après une pétition signée par 45 pa-trons pêcheurs, et l'audition de M.Berton, syndic des geas do mer, ACannés, il avait été décidé que Ton établi-rait un emploi de crîetir public pour latente du poisson, a la poissonnerie

La commission l'avait charge de con-clure en ce sens, mais avant Ta s^l'honorable rapporteur a reçu umtre adressée à M. le Maire, par M.Raymond, président du Conseil des Pid hommes pêcheurs, concluant au matien du statu quo. .

M. le Maire, M Agarrat et plusimiconseillers interviennent et finalemËle Conseil décide le maintien le sla-tu quo.Rechargement des routes ;

M. Victor Jeancard dit que l'on ;rechargé, cet été, diverses voies publiquBS. Pour ce truTail, boulevard aiMidi, promenade de laCroisotte, squanMérimée et boulevard de la Mer. on ;dû procéder au cylindrage des cniussees, C'est M Dab*et, qui a fourni lerouleau à vapeur à ranoi de 6 francs,l'heure soit, pour 60S heures, 3 64Sfrancs 00 centimes.

M Jeuucard conclut au rote de cette

Adopté.M le Maire fiit remarquer que le

vote que vient d'omettre lo Conseilcomporte pas un crédit nouveau, cettesomme figurant déjà au budget, ch ipi-tre des chemins vicinaui.Jetée Ouest du port ;

M- Ludovie Giaume, rapporteur, faitl'hidlonque do cette question

Ls ministre des travaux publics el !aministre de l'intérieur, ne considérantpas comme engagement formp, les déli-béralioas du Conseil Municip-iL en datedes VI Juin el 10 aoplembra 1003 il y alieu de> votor l'emprunt de 100 000 francs,part incombant à la commune, pourl'exhaussement et le prolongement dela Jetée Ouest du port

Cet emprunt no grèvera pas les finan-ces de la ville, étunt g;igé sur le rap-port du droit de tonnage fixé à 0 fr 35centimes, par tonne de marchandises,embarquées ou débarquées.

Adopté.Eclairage augas et éclairage électri-

que;L'honorable M Agarrat, dans un rap-

port fort documenté, que nous publionsplus haut, étudie la question de l'éclai-rage au gaz et a l'électricité

Le rapport de M Agarrat est approu-

et le conseil décide qu'il sera impriméet dislribué aux intéressés,

Comme conclusion â son rapport, MAgarrat. demande la nomination d'unecommission qui sera chargée do l'exa-men et de la préparation de cette impor-tante question.

Sont nommés membres de la nou-velle commission

MM Raymond Agarral, Victor Joan-C3rd. Bompard, Tripet Skrypilziae, Dar-min, Serraillier et Tafarany.

Ligne de tramways de Cannes à Val-bonne et au Loup ;M le Maire donne communication du

tracé de cette ligne, à construire. tilleirait du Four â Chaux, au Cannel, Mou-gins, le Pré du Lac, Valbonne, le Baret le Loup, mais la ville devrait payerune subvention de 5,000 francs par an,pendant 65 et peut-être 67 ans.

M le Maire et plusieurs conseillersprennent la parole sur celle questionqui paraît devoir elre l'objet d'une étudeapproufondie, auant de prendre aucunengagement.

Avec une logique serrée, M. Agarratcritique ce projet, et (ait nommer unecommission, chargée d'étudier laques-tioa. Sont riésigoés : MM. Bompard,Raymond, Victor Jeancard Hourlior,Hermioii Hugues-Poirier ot Serrai lier.

La première réunion de cette com-mission aôtéflxéeau vendredis décem-bre prochain.Congrès de sapeurs-pompiers à Can

M. le Maire dit qu'il est décidé qu'unCongrès de sapeurs pompiers sera tenui Cannes le 20 toars 1904 II explique

îe ces Congrès, tenus un peu partouts années précédentes, soit à Nîmes,

BéziBrs, etc , ont été très intéressants.Une subvention sera sûrement néces-

saire pour l'attribution de médailles etdiplômes-

Apres un ochaoge de vues entre plu-sieurs conseillers, celte affaire est ren-voyée à la commission des finances,pour supplément d'études.

Cette commîssîou entondra le capi-taine Palais â ce sujetProjet de Casino.

M. Agarrat, dans un rapport que nouapublions ci dessus, fait ('historique decelte question et propose avant de pren-dre aucune- décision ferme, d'inviterM. Guyot, qui s'engage à construire unCasino à ses frais, moyennant la con-cession de 5 000 mètres de terrain en-viron, appartenant â la ville, et situés â1 Est de la jetée Albert Edouard, â sou-moltre ses plans à l'examen du Conseil,

M TripBt-Skrypilzioe, demande â M.le Maire si plus tard, les anciens con-cessionnaires oe revendiqueront pas laconcession doot il esl aujourd'hui oues-tion.. MM Capron et Agarrat disent quejusqu ici aucun proc&a n'a été engagé

et qu'il y a lieu de s'en tenir aux déli-bérations antérieures prises par le Cou-

rable M. Agarrat sont adoptées. . .MM. Raymond et Tripet Skrypitzme

déclarent s'abstenir.Eclairage de diverses voies ;

M. le Maire et M. Giaume- font volerune somme globale de 2714 francs,pour l'éclairage des rues Campestrades Anémones, des Vallergues, duMoulin ot Continental et du chemin dela Croix de.s-Gard*'s, entre l'hôtel Belle-Vue et la villa Siinte Hôloïse.

Pour ce dernier chemin la dépenseesl évaluée à 700 francs, mais il estbien entendu que la dépense ne sera effectuée queaî les riverains y concou-rent pour moitié, c'est-à-dire i»0 francs.

Adopté.Approbation d'une délibération de

hôpital civil.LB Conseil donne un avis favorable,

au sujet d'une dépense de 950 francs,faite par la Commission administrativede l'hôpttal civil pour achat de tables de

Congrès climatothêrapique.Sur la proposition de M. !e Maire, h

Conseil revenant sur un «ote précédent,vote une somme de 500 fr. en faveur ducongrès climalolhérapique, qui visileraCannes el fem uuo excellente réclamea notre station.

Boite aux lettres place commandantLamy.Une somme de 35 francs est volée pour

l'achat d'une boîte aux lettres, à prou-mité de la place Commandant Lamy.Marche des tramways :

M. ll'jrtnieu demande la parole elémet uu vœu q'i'il développe longue-meut, *tir la' marche des tramways.

Depuis le 15 courant, la compagnie asupprimé h s départs de 6 heures de laBocca, le Cannet fit Golfe-Juan, ce quiporte on réel prejudica aux producieiet anz ouvriers.

U prie ses collègues de s'associeilui pour demander que le premier train'a matin parle à U heures des pointsis désignes, pour venir â Cannes.Co vœu est approu véd l'unanimité, et

M, le Maire s'eng;ige a le transmettre,tns délai, â la Compagnie des Tram'ays.

Le hait pitre du café des Allées.

Cette atfuire, liquidée à une prôcé'dente sêiuce, revieut à l'ordre du jour.M. Lebugle, propriétaire du café desUlees, ne veut plus construire le hall,n on ne lui en garantit pas la possea-,ion, sans augmentation de redevanceinuuelle pour un temps déterminé.

La quostion élaol litigieuse, aprè'échange de vues entre plusieurs membres du Conseil, i! est décidé que MLebugle soumettra à la municipalité, ur,irojet do hall, qui sera étudié aveclieuveillance.

Théâtre Gallia.

M le Maire donne lecture d'une let-tre de M, Vouret, directeur du Théâtre3allia, qui demande une subvention de2400 fr, pour donner, pendant la saison1903 1904, quatre moirées chantantes.

Lo demandeur (ait observer qu il n'a-git pas par esprit de lucre et qu'il n'a en!ue que le bon renom de notre bellejité,

M. Hourlier et plusieurs de ses collè-gues trouvent que dans ces conditions"1 n'y a pas lieu de subventionner CBtétablissement.

Il serait p!ua rationnel de s'en teniràl'ancien système qui permettait de•ubventionner chaque- reprôseniation.

Finalement, la question est renvoyéeà U Cominïssioa des Théâtres, qui pro-cédera à une élude approfondie.

Boulevard du Midi.M Tripet Skrypïlzine présente

A I'EooIfl de Saint-Cyr — cadmis au concours q u i s JJ* ~" S e r o n t

les Jeunes gens âges de plus d V " ^ 9 ^- Ç'esi-* dire nés1 décembre 1886.

• quel-,u bou-

II donne lecture d'une lettre de VU-ion des Propriétaires de ' annes

adressée à la Municipalité le 23 avril1903, relativo au tracé dudit boulevardqui devrait aboutir en face de la garedes marchandises de la Bocca, et nonaller rejoindre la roule nationale, en fa-ce de l'église de ce hameau

" , l e Maire, dit que cette question a.Jludiôe, déjà, sous la municipalité

Hibert, par lui, alors premier adjoint,et son collègue, M. Raymond.

M. le Maire dit que I on verra s'il n'yaurait pas lieu d'adopter le tracé de-mandé par M. Tripet, tout en utilisantle Iracé actuel, cela ferait deux voiesa accès â la roule Nationale 97, au lieud une seule.

L'ordre du jour étant épuisé laséance a 616 levée à 5 heures 45

BEAU-SEJOUR

ironique LocaleGoura municipanx. — Nous raDDe-

ons que l « cours municipaux ont lieuks lundi, mercredi, « samedi de chaquesemame dans la salle de la Mairie deCannes, Le sujet de littérature qui sera

aite demain, samedi, par M. Bredin,rofcsseur agrège au lycée de Nice est •

S"S?Jo i a'e a" *rta™«':

U quart de plies. - Cette question

cette revendication continue s « t,^Pour r.nst.nt.eifea . d o p t A S ^ Set comme moyen transitoire un n^idu commandant Anet tendant i l ' d mtrance par l'autorité militaire de titrestemporaires de déplacement

Enfin en attendant la solution absoluequi s'impose par les raisons prêtante 1qui ont été déjà bien des fols énoncées11 dite commission est toulours d k ™ i .àéludiertousles pro|els i,I * , P °« tmettre à l'épreuve ia bonne volomé Ses

T f " " tS ad™"ls'"«°ns pu

Police de la chasse.— No

Monsieur !e Rédacteur

sou» la rubrique /V,« j , ,„ al,,/ mm

courant, pou, avol, chassé s a n s ^ S M

il I ai, en quelque sorte, commis un délit

et, dans celte attente, vous prie de croire àma considération tresdistinguée, 1>, UUTIER.

Aa Tribnnal de Nice. — Le Tribu-nal a entendu mercredi, la seconde par-tie de la plaidoirie de Me Lairolle pourMM. François d'Alassio et Robert Danieldans le procès en dommages-intérêts pourdiffamaiton par voie de libelles intenté aMM François Des'gnori, artiste-peintre •Vincent Nostro, négociant à Cannes, etMM. Cagnoli et GiUetta, imprimeurs à

II a enfin entendu la plaidoirie pronon-cée par Me Gassm, pour MM Designoriet Nostro. et celle de Me Malaquin. pourMM Cagnoli et Gtlletia.

Dans cette affaire, le Tribunal esti-mant qu'il y avait eu provocation de Upart des demandeurs, a condamné i i frd'amende MM. Désigner! et Nostro etlia acquitté MM, Gilctia et Cagnoli,'quiétaient poursuivis commes prétenduséditeurs des deux brochures incriminéesLe véritable éd.teuretaii M le professeurFileni, ainsi qu'il l'a loyalement déclaré.

Dans le procèsinientè b MM d'Alasioet Nostro. pour diffamation, le Tribunala acquitté ces derniers que défendait MeLairolle, tandis que Me Qassin soutenaitla demande de dommages-intérêts del'artiste peintre et du négociant.

Retard de trains — Par ;,uite d'undéraillement de 6 ou 7 vagons faisantpartie d'un train de marchandises présde Valence, tous les trains venant dePans, ont eu hier, d'assez longs retards."

C'est ainsi que l'express 5 est arrivéa 10 heures 15 au lieu de 9 heures. Le45 a été dédoublé de ce fait, et formé ùMarseille ; enfin les rapides 7 et 9, quientrent en «are a 1 heure 22 et 1 heure40 de t'après-midi, ont eu chacun 30minutes de retard

Remerciements. — Madame Vve Mé-nard et sa fille, remercient sincèrementtoutes les personnes qui leur ont prêtésecours dans le sinistre qui a eu lieudans la nuit du 19 novembre.

Avis — Avant d'effectuer vos achats,faites une visite à la Grande Liquidationpour cessation de commerce, des Ma-gasins Au Bon Marché, 4. rue d'Amibes

Tombée d'an troisième étage. —L'étatde Mme Borremans, dont nous avons

'ité, hier, la terrible chute d'untroisième étage sur la chaussée de la ruede Cronstadt, s'est quelque peu amé-lioré, hlle n'a pas — chose très rare —etc atteinte par la fièvre.

Elle a repris, au contraire, toute sa lu-cidité d'esprit et a pu raconter commentle terrible accident, dont elle a été vic-time, était arrive.

Pour fixer du linge à la fenfitre, aumoyen d'épingles, elle dut monter surune malle et perdit l'équilibre. On sait cequi s'ensuivit.

Les docteurs qui lui donnent dessoins pensent que s'il ne survient pasde complications, la victime de cetteterrible mésaventure sera sur pied dansdeux mois environ.

C'est la grâce que nous lui souhaitonsde tout cœur, tout en constatant queMme Borremans revient — suivant l'ex-

ression populaire — de loin.