L’islamophobie et terrorisme islamiste

Alexandra Hernandez, William Laplante, Thierry Grillot et

Tristan Mackenzie

Questions à développement :

Pourquoi les islamistes sont-ils porter à faire du terrorisme?

En quoi les croyances fondamentales affecte t- ils le

comportement des radicaux à travers le monde?

DÉBUT DE LA CRÉATION :

Avant Mahomet, l'Arabie, qui vivait du commerce avec les

autres royaumes, était peuplée de nomades ou bien

d'agriculteurs vivant dans les oasis dans le nord, ou dans les

secteurs plus fertiles au sud au Yémen, parlant l’arabe et qui

suivaient majoritairement des religions polythéistes ; quelques

tribus avaient néanmoins pour confession le judaïsme ou

le christianisme. La ville de La Mecque était déjà un centre

religieux, pour certains des polythéistes arabes.

Mahomet serait né en 570 à La Mecque. Il devient orphelin dès

son jeune âge et fut élevé par son grand-père puis par son

oncle. Ne sachant pas lire et écrire, il devient un riche

commerçant en entrant au service d'une riche veuve Khadija,

qui organisait des caravanes marchandes. Assurée de

l'intégrité de cet homme, ils se marièrent (elle était âgée de 40

ans et lui âgé de 25 ans). C'est en 610 que, pour la première

fois, l'archange Gabriel (Jibrîl) lui apparaît dans la grotte

« Hirâ' » où il avait coutume de se recueillir, et lui transmet

la révélation, la parole de Dieu.

Sans tarder, Mahomet fonde un groupe de croyants qui

s'appelleront les musulmans : nommés ainsi en référence au

prophète Abraham (Ibrāhīm).

«Musulman, est celui qui se donne, qui se soumet

volontairement à Allah, Dieu ».

Mahomet et ses compagnons furent tous persécutés par les

Mecquois. L'ordre est donné aux musulmans mecquois

d'émigrer à Yathrib (Médine) en 622. En 624, la bataille de

Badr éclate. Les Mecquois prendront leur revanche lors de

la bataille de Uhud, en 625.

Mahomet retournera à Médine, où il décédera en 632 âgé de

soixante-trois ans après une courte maladie1.

À la suite de la disparition de Mahomet, quatre califes appelés

les Bien Guidés (voir Rashidun) se succédèrent

de 632 à 661 pour administrer le califat de Médine. Les quatre

successeurs Bien Guidés sont Abû Bakr (632-634), Omar, (634-

644), Uthman, (644-656), Ali (656–661). Cette période

trentenaire fut une phase importante de l'expansion de l'Islam,

mais elle souleva aussi une importante question sur les règles de

successions qui fut à l'origine d'une division profonde du monde

musulman (voir Sunnisme et Chiisme).Abû Bakr, pendant son

très court règne est préoccupé par des guerres contre des faux

prophètes (voir Riddah) et la répression des révoltes tribales.

Le califat d'Omar marque des victoires décisives sur l'empire

byzantin et Sassanides. De nouveaux territoires sont

conquis : Syrie, la Palestine, l'Égypte, Mésopotamie, Anatolie et

la Perse.

Règles :

L’islam est composé de 5 règles principales, celles-ci sont

appelées sunnites;

- La Chahada est le pilier le plus important de l’Islam, il

signifie qu’aucun Dieu, sauf Allah ne doit être vénéré et

que Mohammed est son prophète.

- Le Salât est la prière. Un croyant doit prier 5 fois par jour : à

l’aube, au midi, en après-midi et au coucher du soleil. Ses

prières doivent toujours être réalisées en direction de la

Mecque. Le lieu de prière n’est pas important sauf le

vendredi, où ils doivent se présenter à la mosquée

obligatoirement. Une sixième fois est recommandée, mais

n’est pas obligatoire.

- Le Zakat est la charité. À chaque année, un musulman

doit faire preuve de charité et distribuer des biens aux

personnes ayant besoin d’aide dans la communauté

musulmane.

- Le 4ième pilier est le jeune, le ramadan. Le ramadan a lieu

au 9ième mois du calendrier de l’Islam. Le ramadan est

supposé de rapprocher le croyant à Allah et il apprend la

patience.

- Le 5ième pilier est le pèlerinage à la Mecque entre le 8ième

et le 13ième du mois lunaire, effectué au moins une fois

dans la vie du croyant.

Les croyances :

- Les musulmans croient en un seul Dieu unique. qui n'a pas

de fils ni de partenaire, et ils croient que personne ni rien

n'a le droit d'être adoré à part Lui, et Lui seul. Il est le

véritable Dieu, et toutes les autres divinités n’existent pas.

Il possède les noms les plus magnifiques et ses attributs

sont sublimes et parfaits. Personne ne partage Sa divinité

ni Ses attributs. Dans le Coran, Dieu se décrit Lui-même.

- Les musulmans, comme les chrétiens, croient au paradis

et à l’enfer. Au paradis, aussi appelé en arabe Janna, les

bons croyants ont droit à tout ce que voudrait un homme.

Dieu leur donne des épouses vierges, aimantes et d’égale

jeunesse. En plus, elles resteront toujours vierges. Voici la

description du Jardin promis ;

Il y aura là des fleuves dont l’eau est incorruptible,

des fleuves de lait au goût inaltérable,

des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent,

des fleuves de miel purifié.

Ils y trouveront aussi toutes sortes de fruits

et le pardon de leur Seigneur, etc…

Les anges :

- La croyance dans les anges et les

mauvais esprits joue un rôle très

important dans la vie quotidienne de

beaucoup de fidèles. Les anges sont

des messagers de Dieu auprès des

prophètes et sont aussi les gardiens

des hommes puisqu’ils surveillent leurs

bonnes et mauvaises actions. L’ange

le plus important dans l’Islam est Jibril

(aussi appelé Gabriel), qui a fait la révélation du Coran à

Mahomet.

L’Après-Vie :

- Même s'il suit chacun des piliers de la foi, un musulman

n'aura pas l'assurance d'être sauvé au sens chrétien. L'islam

est une religion basée sur la propre justice. Leur espoir est

que les bonnes actions l'emporteront sur les mauvaises, mais

leur sort reste soumis à la volonté d'Allah, séparé de la

justice. Une autre interprétation est que les actes des

hommes sont écrits dans un livre qu'Allah ouvrira au jour du

jugement. Il placera les ouvres de l'homme soit dans sa main

droite, soit dans sa main gauche. Le véritable chemin pour

gagner le paradis est de mourir comme martyr au djihad, la

guerre sainte islamique.

-

Leur Prophète et Jésus :

- Mohamet est le plus grand prophète de l'islam, mais le Coran

parle souvent de Jésus, aussi connu comme Isa. Il est écrit que

Jésus est né de la vierge Marie par un miracle de Dieu. Les

musulmans ne croient pas en sa mort sur la croix, ni en sa

résurrection. Bien que Jésus soit le second prophète de l'islam,

l'Isa (ou Jésus) du Coran n'est qu'un prophète parmi d'autres. Le

Coran cite : «Dieu est unique et éternel. Il n'engendre pas et

n'est pas engendré. Il n'a pas d'égal». C'est pourquoi, sur les

murs d'une grande mosquée de Jérusalem, il est écrit : «Dieu

n'a pas de fils». Certains musulmans pensent que l'expression

«Fils de Dieu» signifie que Dieu a eu un fils au travers d'une

relation physique.

DIVERSES COURANTS DE L’ISLAM :

Le chiisme et le sunnisme sont les deux branches majoritaires de

l’Islam. Elles sont apparues à la suite du schisme en 632, période

au cours de laquelle les partisans de Mahomet se sont déchirés

sa succession.

Les Sunnites (adeptes de la sunna, les règles de Dieu), subdivisés

en 4 écoles, sont ultra-majoritaires et représentent environ 85%

de la population musulmane. Les Chiites, quant à eux, n’en

représentent que 15%. Ils sont majoritairement présents en Iran,

à Bahreïn, en Irak et au Liban.

A sa mort en 632, Mahomet n’a officiellement pas désigné de

successeur. Dès lors, deux conceptions de l’Islam incarnées par

deux candidats potentiels se font face. La première, celle d’un

retour aux traditions tribales, est incarnée par Abou Bakr,

compagnon de toujours du prophète. La deuxième, plus

attachée à la désignation d’un proche de Mahomet, voit en Ali,

son gendre et fils spirituel, un candidat tout désigné. Soutenu par

une majorité des musulmans, c’est pourtant Abou Bakr qui

deviendra le premier calife et aura ainsi pour tâche de continuer

la mission de Mahomet.

SUR LE PLAN THÉORIQUE :

Il existe trois sources communes :

Le Coran : Le texte fondateur

Le Sunna : La "loi immuable de Dieu", représentée par

l’enseignement du prophète, qu’il s’agisse de ses dires ou de

ses actes.

L’analogie : Principe auquel on a recours pour régler un

problème de droit. Par exemple, si la consommation de vin

est proscrite par le fait qu’il rende en état d’ébriété, alors

toutes les boissons fermentées produisant cet effet le sont

aussi.

Pourtant, il existe une source qui s’applique différemment selon

qu’on est chiite ou sunnite :

Le consensus : Une réunion de savants qui définissent une

solution de droit. Pour les sunnites, le consensus est établi par

les oulémas (gardiens de la tradition musulmane), alors que

les chiites considèrent qu’il ne peut être valable que s’il a été

élaboré en compagnie de l’imam (guide de la prière).

SUR LE PLAN PRATIQUE :

La prière

Les deux doctrines reconnaissent que la célébration de cinq

prières est d’usage, bien que les chiites tolèrent que seulement

trois soient faites. Lors de ces prières, ces derniers insistent sur leur

appartenance à la communauté d’Ali.

L’Achoura

Il s’agit d’une commémoration chiite envers le petit-fils du

prophète ainsi que du troisième Imam chiite Hussein, massacré

par un calife sunnite. Symboliquement, elle représente donc la

lutte contre les oppressions et les injustices. Lors de ce rite, les

Chiites se flagellent à l’aide de chaînes et parfois d’épées. Par

ce biais, ils expient les manquements de leurs ancêtres.

Qu’est-ce que l’islamophobie?

Le terme islamophobie « peut se définir comme la peur et des

préjugés envers l'islam, des musulmans et des questions en

rapport ». Le terme « islamophobie » s'est formé à partir du mot

« islam » et du suffixe « phobie », qui veut dire « peur ». Au sens

le plus strict, il est employé pour désigner la haine envers l'islam.

C'est dans le sens de rejet de certains choix de société de la

religion musulmane ou de certaines de ses formes que

l'islamophobie est revendiquée: « Ce terme d'islamophobie

n'exprime rien d'autre que le dégoût et le rejet de l'islam en

tant que religion, en tant que système de pensée. Ce terme

est souvent utilisé sous forme de racisme. Ce terme est

essentiellement utilisé à partir des attentats du 11 septembre

2001 à New York, des attentats du 11 mars 2004 à Madrid et

des attentats de Londres de juillet 2005 et du 21 juillet 2005, qui

revendiqués par des musulmans affirmant agir au nom de

l’Islam.

Qu’est-ce que le terrorisme islamiste?

Le terrorisme islamiste fait référence aux attentats et aux

actions terroristes faites par des djihadistes. Selon Boaz Ganor, «

le terrorisme de l'islamisme radical vise à promouvoir une vision

religieuse radicale du monde». Des organisations comme Al-

Qaïda se positionnent nettement dans le contexte islamique et

revendiquent de pratiquer le djihad.

Perception mondiale :

Aux États-Unis, ces dernières années, cette « islamophobie »

devient intense, après les attentats du 11 septembre 2001. Les

actes islamophobes se sont multipliés à travers les États-Unis,

par exemple, il y a des magasins qui refusent de servir les

clientes qui portent le voile islamique, ou encore des cas

d'extrêmes violences allant parfois à la tentative de meurtre

contre les musulmans à cause de leur religion. Une étude a

récemment démontré que l’islamophobie aux États-Unis est en

expansion remarquable. Car avant le 11 septembre 2001, 24%

des américains déclaraient avoir une attitude «anti-islamique»

et qu’après cet évènement, 46% des américains déclaraient

être «anti-islamique».

En Europe, l'EUMC dans une étude intitulée "Les musulmans au

sein de l'Union européenne: discrimination et islamophobie" et

publiée en décembre 2006, souligne que certains musulmans

de l'Union européenne sont victimes de discrimination en

matière d'emploi et de logement d'éducation. Les actes

islamophobes, allant d'insultes à des agressions physiques et

incendies criminels.

En Espagne, Une enquête de l'Instituto Elcano indique que 68 %

des Espagnols considèrent les sociétés musulmanes comme

« violentes », et 79 % comme « non tolérantes ». 74 % pensent

également qu'il existe déjà un choc des civilisations entre les

pays occidentaux et le monde musulman.

Au Royaume-Uni, en 1997, l'organisation

antiraciste Runnymede Trust publie un document

intitulé Islamophobie, un défi pour nous tous. Dans la partie

"Nature de l'islamophobie", le rapport souligne huit points

caractéristiques que cet institut associe à l'islamophobie.

L'islam est vu comme un bloc monolithique, statique et

incapable de répondre aux changements

L'islam est perçu comme “séparé” et “autre”, sans valeurs

communes avec les autres cultures, n'est pas affecté par

celles-ci et lui-même n'ayant aucune influence sur celles-ci.

L'islam est perçu comme inférieur à l'Occident. Il est perçu

comme barbare, irrationnel, primitif et sexiste.

L'islam est perçu comme violent, agressif, menaçant,

soutenant le terrorisme et engagé dans un choc des

civilisations.

L'islam est perçu comme une idéologie politique, utilisée à

des buts politiques et militaires.

Les critiques de l'Occident formulées par l'islam sont rejetées

de but en blanc.

L'hostilité envers l'islam est utilisée pour justifier des pratiques

discriminatoires à l'égard des musulmans ainsi que leur

marginalisation dans la société.

L'hostilité anti-musulmane est perçue comme naturelle et

normale.

En Australie, en 2006, le Sunday Herald Sun a publié un

sondage commandé auprès de l'institut Gallup, publié le 30

juillet, indiquant que 40 % des Australiens interrogés estiment

que l'islam est une menace à leur « mode de vie », et qu'un

sondé sur trois craint davantage les musulmans depuis le 11

septembre 2001.

Attentats du 11 mars 2004 à Madrid

Les attentats qui ont touché Madrid le jeudi 11 mars 2004 ont

été condamnés par la communauté internationale comme un

acte terroriste. Plusieurs explosions de bombes, posées par

des islamistes marocains, se sont produites dans des trains de

banlieue à Madrid le matin du 11 mars 2004, exactement deux

années et demie après les attentats du 11 septembre 2001.

Près de 200 personnes ont laissés leurs vies et 1 400 ont été

blessées, faisant de ces attaques l'attentat le plus important

survenu en Europe depuis l'explosion de

Lockerbie le 21 décembre 1988, qui avait tué 270 personnes.

Sur treize bombes utilisées, dix ont explosé.

Attentats du 11 septembre 2001

Les attentats du 11 septembre 2001, sont quatre attentats-

suicides produites le même jour aux États-Unis, plus précisément

à New-York, à quelques heures d'intervalle, par des membres

du réseau djihadiste islamiste Al-Qaïda1, visant des bâtiments

symboliques du pays et faisant 2 977 victimes. Au matin du

mardi 11 septembre 2001, dix-neuf terroristes détournent

quatre avions de ligne. Deux avions sont projetés sur les tours

jumelles du World Trade Center à Manhattan (New York). Les

deux tours s'effondrent moins de deux heures plus tard.

Le troisième avion, volant en direction de Washington, s'écrase

en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que

des passagers et membres d'équipage ont essayé d'en

reprendre le contrôle. et un quatrième sur le Pentagone, siège

du département de la défense, à Washington DC, tuant toutes

les personnes à bord et de nombreuses autres travaillant dans

ces immeubles.

Attentats de Londres

7 juillet 2005

Le 7 juillet 2005, quatre explosions touchent les transports

publics de Londres, faisant 56 morts et 700 blessés.

Ces attentats-suicides interviennent le lendemain de la

désignation de Londres par le Comité international

olympique pour les Jeux olympiques d'été de 2012 et le jour

même de l'ouverture du 31e sommet du G8 en Écosse. On

découvrira dans les jours qui suivent qu'ils ont été commis par

quatre jeunes terroristes islamistes britanniques.

21 juillet 2005

Le 21 juillet 2005 à Londres, soit deux semaines exactement

après les attentats du 7 juillet, quatre bombes de faible

puissance ont visé les transports publics de la ville. Seuls les

détonateurs ont explosé, ne faisant aucune victime. Le trafic

des trois lignes de métro, les Victoria, Northern et Hammersmith

& City lines, a été interrompu.

Ces troublantes coïncidences (3 métros touchés, 1 bus touché)

ont fait penser à une réplique des attentats du 7 juillet 2005 à

Londres.

Le lendemain 22 juillet, en raison des suspicions provoquées par

les attentats de la veille, Jean Charles de Menezes a été

abattu par la police.

En France, les médias sont beaucoup impliqués dans ce qu’ils

appellent « la peur, souvent haineuse » de la religion

musulmane. Selon Thomas Deltombe, un journaliste français, il y

a « trois éléments clés de la peur de l’islam : le traumatisme de

la guerre d’Algérie, la visibilité de la religion musulmane et la

crainte de l’islamisation des modes de vie ». Qui auraient repris

de la vigueur avec l'émergence du terrorisme islamiste dans les

années 1990 en et après les attentats du 11 septembre 2001

aux États-Unis.

Les attentats de janvier 2015 en France sont une série

d'attaques terroristes islamistes qui se sont déroulées entre les 7

et 9 janvier 2015 en France, qui visaient l'équipe du

journal Charlie Hebdo, des policiers, et au cours desquelles dix-

sept personnes ont été tuées et leurs trois assassins abattus par

les forces de l'ordre.

Faits politiques et personnages importants

Depuis plusieurs années, nous faisons face dans le monde à

une importante augmentation des groupes terroristes d’origine

islamique qui tentent d’imposer dans plusieurs pays un ordre

religieux et politique et qui en plus, considèrent les occidentaux

comme leurs ennemis.

En septembre 2001, des terroristes islamistes commettent des

attentats principalement à New York et détruisent les tours

jumelles du World Trade Center qui représentent un symbole de

la puissance économique des États-Unis. Ces attentats font des

milliers de morts. C’est un événement très important dans le

monde particulièrement pour les Américains et les Européens,

car c’est une des premières fois que le pays le plus puissant du

monde est attaqué par des musulmans extrémistes.

Les attentats sont revendiqués par le groupe Al Quaida et son

chef Oussama Ben Laden. Celui-ci se cache en Afghanistan

protégé par les talibans (islamistes extrémistes) qui sont très

nombreux et qui contrôlent en grande partie le pays. Les

Américains veulent se venger et demandent à leurs alliés

occidentaux de les aider. La lutte contre le terrorisme

commence. Ensemble, ils décident d’envahir L’Afghanistan

pour trouver Ben Laden et en même temps, ils veulent faire fuir

les Talibans du pays pour les remplacer par un gouvernement

qui prônent des valeurs démocratiques. Les talibans imposent

des règles de vie très sévères basées sur la religion, aux

hommes et particulièrement aux femmes (interdiction d’aller à

l’école et de travailler, interdiction d’écouter de la musique, de

s’habiller comme les européens) et punissent par la mort toutes

les personnes qui ne respectent pas les lois du coran.

Lorsque les Américains sont en Afghanistan, c’est deux cultures

et deux modes de vie qui s’affrontent. Les Talibans résistent aux

Américains et à leurs alliés en commettant de nombreux

attentats et appellent tous les extrémistes islamistes au djihad,

c’est-à-dire la lutte armée contre les occidentaux et leurs

intérêts économiques dans le monde.

Les Américains pensent que le groupe Al Quaida est soutenu et

protégé par de nombreux pays arabes. En 2003, ils décident

d’attaquer l’Irak, car ils pensent que son dirigeant, Saddam

Hussein, pourrait avoir un lien avec ce groupe. Pour justifier leurs

interventions militaires en Irak les Américains accusent l’Irak

d’avoir des armes de destructions massives, telles que des

armes chimiques et bactériologiques qui pourraient un jour être

utilisées contre les pays occidentaux surtout si elles tombent

entre les mains des extrémistes. L’objectif des Américains est

aussi de vouloir créer un pays démocratique comme en

Afghanistan.

En quelques jours, l’Irak est envahi principalement par les forces

militaires américaines et britanniques et Saddam Hussein,

considéré comme un tyran, est capturé et condamné à mort.

Comme en Afghanistan, la résistance est plus forte que prévue

et le groupe Al Quaida très présent en Irak, mènent des

attentats à la voiture piégée ou par des kamikazes qui se font

explosés contre les Américains et ceux qui les aident. (article

du journal Le figaro publié en 2013).

Plusieurs années après l’intervention américaine, l’Irak est

devenu un pays qui vit d’importants conflits entre les

différentes communautés ethniques qui y habitent et qui se

battent pour le pouvoir. L’intervention américaine n’a pas

contribué à améliorer les conditions de vie du peuple irakien.

Ces deux événements majeurs dans le monde ont suscité des

tensions entre les pays occidentaux et une partie du monde

musulman a vu des groupes islamistes extrémistes se

développer.

Après plusieurs années d’accalmie, des actes terroristes ont

refait surface. Il y a eu les évènements de Drummondville, ceux

du Parlement du Canada et principalement celui du Charlie

Hebdo en France. Un journal satirique qui n’hésitait pas à

donner son avis sur toutes les religions a été victime d’un

attentat terroriste dans ses bureaux. L’organisation d’Al Quaida

dans la péninsule arabique à confier pour mission de tuer tout

le monde. Dernièrement, même en Tunisie, il y a eu un autre

attentat. Une autre folie meurtrière dans un musée.

C’est après tous ses évènements que nous pouvons dire que

l’islamophobie est de plus en plus présente. Les gens ont de

plus en plus peur des musulmans et font l’amalgame entre les

islamistes radicaux et les musulmans pratiquants. L’EI sème la

terreur.

Bibliographie :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Courants_de_l%27islam

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27islam

http://www.20minutes.fr/monde/1276073-20140119-20140119-islam-pourquoi-sunnisme-

chiisme-sopposent-ils

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/06/20/au-fait-quelle-difference-entre-

sunnites-et-chiites_4442319_4355770.html

http://blog.decouvrirlislam.net/Home/islam/l-islam/quel-est-le-

dogme-des-musulmans-

Titre : Rencontrer l’islam tout simplement

Titre : L’islam en 50 clés