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GRATUIT - Numéro 142 - Edition du Lundi 5 Juillet 2010 Journal Israélien en langue française TROP, C’EST TROP! Hommage à David Nouchi zal’ 1973-2010 Soutenons l’unique chaîne d’information franco-israélienne

Israel Actualités n°142

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Toute l'information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 142 - Edition du Lundi 5 Juillet 2010 Journal Israélien en langue française

TROP, C’EST TROP!

Hommage àDavid Nouchi zal’

1973-2010

Soutenons l’unique chaîne d’information franco-israélienne

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

Directeur de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédactrice en chefEliahou Ben Yéouchoua

PhotosAlain Azria06 63 13 70 99

Régie publicitaire exclusiveCanal Media Associés77 bis, rue Robspierre93100 Montreuil01 48 97 46 85RCS : 499 444 917

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Israël Actualités est une marque déposée par Alain Sayada & Erez Abou

Je commence cet édito en présentant mes condoléances à la famille Nouchi, Alain, Marie-Jo et Marjorie pour le décès de leur fils et frère David, mort subitement à l’âge de 37 ans, quelques jours à peine avant son mariage... David était un garçon exceptionnel, d’une gentillesse et d’une disponibi-lité incroyable. Bien que nous ne le côtoyions pas quotidiennement, nos rencontres étaient empreintes d’une immense joie de vivre. Malgré ton dé-part pour le gan eden David, tu garde-ras pour moi et ma famille une place toute particulière.

Dans un tout autre sujet, depuis quelques temps, notre confrère Guy-zen TV connait des difficultés finan-cières dues à son succès sur Internet et à sa chaine télévisée. Pour devenir ce qu’elle est, les dirigeants ont du faire des investissements lourds qui ont rendu leur situation financière particu-lièrement difficile et aujourd’hui, nous n’avons pas le droit de nous détour-ner et de dire « je ne savais pas ». Au-jourd’hui, nous savons et devons leur apporter notre soutien. Je pense que

beaucoup sont avec eux mais il faut maintenant agir et mettre la main à la poche auquel cas, demain, nous n’au-rons plus d’informations objectives télévisées en direct d’Israël et surtout plus un moyen de défendre Israël face au déferlement médiatique négatif de la presse internationale qui déchaine son courroux à chaque action de l’Etat d’Israël.

Je pense que tous les media commu-nautaires francophones doivent appor-ter leur soutien et je fais un appel a la presse et aux media communautaires français Actualité Juive, l’Arche, Tri-bune Juive, Information Juive, Radio J, Judaïque FM, RCJ et radio Shalom pour faire passer l’information, car lorsqu’un media meurt, c’est la cécité qui guette ... Mobilisons nous jusqu’au jour où notre confrère pourra sortir la tête de l’eau. En espérant que le mot solidarité puisse prendre tout son sens. Je tiens à te dire Guy que je serai avec toi prêt à soutenir ton action et à te ve-nir en aide avec tous les moyens dont je dispose.

Alain Sayada

Hommage à David,Courage Guysen TV

Le plus gros tirage de la communauté juive20 000 exemplaires

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

Une sénatrice centriste félicite la Turquie

Une sénatrice centriste félicite la Turquie après la fermeture de son espace aérien à l’armée israélienne La sénatrice centriste française Nathalie Goulet a publié ce mardi un communiqué dans lequel elle félicite la Turquie pour sa décision de fermer son espace aérien aux avions de l’armée israélienne. «Après Erdogan à Davos, les autorités turques sont en train de donner une leçon de réalisme et de courage politique que l’Europe devrait méditer», a notamment déclaré dans un communiqué la sénatrice de l’Orne et vice-présidente du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat.

Le «Prince vert» craint pour sa vieMossab Hassan Youssef, fils de l’un des dirigeants du Hamas et qui a au cours de sa vie aidé Israël à lutter contre ce mouvement islamiste, a affirmé craindre pour sa vie si les Etats-Unis décidaient de l’expulser. Il tentera de plaider sa cause dans les prochains jours devant les services de l’immigration.

les Technologies de l’Information et de la Communica-tion représentent 16% du PIBSelon des données publiées par l’Institut de la Statistique pour 2009, les Tech-nologies de l’Information et de la Communication représentent 16% du PIB is-raélien, emploient 6,7% de la population active et représentent 30% des expor-tations israéliennes.

Découverte d’un gisement en gaz naturel par Israël

La Turquie avait cru sanctionner Israël en le privant, il y a quelques semaines, de l’accès au gazoduc Blue Stream II reliant la mer Caspienne au Proche Orient via son territoire. Une punition inutile. En effet un important gisement en gaz naturel a été découvert dans les eaux territoriales israéliennes. Une telle découverte pourrait bien mettre un terme à la dépendance d’Israël en hydrocarbure.

« Israël n’a pas besoin de notre gaz » avait déclaré le Premier Ministre russe Vladimir Poutine à son homo-logue turc, voici quelques semaines. Ce dernier évoquait alors le projet de gazoduc Blue Stream II devant aller à l’origine jusqu’en Israël pour l’appro-visionner en gaz russe.

Le Premier ministre turc avait rap-porté : « Selon certaines informations, Israël aurait découvert des réserves de gaz naturel ». C’est bien le cas.

Un gisement gigantesque, baptisé Le-viathan et dont la taille correspond à 6,5 fois celle de Tel-Aviv, a ainsi été découvert dans les eaux territoriales israéliennes. Le minerai est situé à en-

viron 150km du lieu où s’est déroulé l’arraisonnement du Mavi Marmara... La coïncidence a de quoi surprendreC’est précisément suite au raid is-raélien contre la flottille pro-palesti-nienne que la Turquie avait tenté de « punir » l’Etat hébreu en la privant de gaz russe...

Quelle ironie du sort que de constater alors qu’Israël pourrait ne plus dé-pendre de ce pays. Cette découverte pourrait donc mettre fin à la dépendance d’Israël vis-à-vis de ses fournisseurs traditionnels de gaz. Sur le plan économique, l’exploitation et l’exportation de ce gaz pourraient rapporter à Israël 300 milliards de dol-lars, soit une fois et demie son Produit National Brut. Ce sont aussi des garanties sécuritaires qu’assure une telle découverte.Face à sa population croissante et aux besoins de plus en plus importants de la population palestinienne que l’Etat hébreu approvisionne en électricité, cette nouvelle source d’approvision-nement en gaz est la bienvenue.

En outre, les réserves en gaz de son voisin égyptien (son principal fournis-seur) ne vont qu’en s’amenuisant. Déjà en 2009, la découverte la plus importante de gaz avait été réalisée par un consortium israélo-américain. Le site portant le nom de « Tamar », situé à moins de 100km de côtes de Haïfa, d’un volume de 238 milliards de mètres cube, est malgré tout deux fois moins important que le site du Lé-viathan. Ces récentes découvertes posent éga-lement la question de l’exportation du gaz israélien. De nouveaux marchés pourraient bien s’ouvrir à Israël : l’Europe ou l’Asie sont des candidats potentiels à l’ex-portation.L’éventualité d’un gazoduc reliant Is-raël à la Grèce via Chypre est un scé-nario plausible.Celle d’un gazoduc lui donnant accès à l’Inde l’est également. Toutefois, en choisissant de fournir des pays européens en gaz, Israël se poserait en concurrent direct de la Turquie…

Trop c’est trop !

«Enough is enough», «Trop c’est trop». C’est par cette phrase que l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères, Tsipi Livni a lancé l’opération Plomb Durci. A mon grand regret, je me vois aujourd’hui dans l’obligation d’utiliser les mêmes termes quoi que pour des raisons bien différentes…«Trop c’est trop», il fallait bien qu’un jour, on ose vous le dire ! Voilà 12 ans que Guysen existe gratui-tement. Douze années passées à vous informer, sans contrepartie, par pur amour de la vérité. Depuis le début, l’engouement pour notre agence de presse n’a cessé de croître et à ce jour, vous êtes plus d’un million à consulter notre site internet. Le lancement de la chaîne de télévi-sion a lui aussi été une grande réussite et chaque jour vous êtes plus nom-breux à regarder les informations sur Guysen TV. Il ne se passe pas une seule journée sans que nous recevions des messages de satisfaction de la part de nos té-léspectateurs ou de nos internautes. A ceux là, nous voulons dire à quel point ces mots simples nous poussent à continuer. Malheureusement, les mots ne suffi-sent pas à couvrir les frais engendrés par les besoins toujours plus grands de ceux qui nous regardent. Car vous êtes nombreux à nous dire à quel point cette chaîne est vitale dans le paysage audiovisuel français mais aussi à nous exprimer vos désirs de programmes nouveaux, de reportages, de débats etc… J’aimerai à mon tour vous poser une question. Seriez-vous prêts à ce que tout ce qui existe aujourd’hui s’arrête, à ce que Guysen disparaisse à tout ja-mais du PAF ? Je ne sais pas pour vous, mais moi je m’y refuse. Il n’y a, aujourd’hui, aucune chaîne d’information qui traite de l’actualité internationale et principalement du Moyen-Orient comme le fait Guysen. Nous n’attendons pas que les morts fassent l’actualité pour parler de ce qui se passe dans le monde et en particu-lier dans la région. Il n’y a aucune chaîne d’information qui couvre les évènements du Moyen-Orient comme le fait Guysen, avec autant d’impartialité. Je n’irai pas alimenter la polémique mais j’ai par-fois l’impression que nos confrères

ne disent que ce que certains ont en-vie d’entendre, même si cela impose de tronquer les faits tels qu’ils se sont réellement produits. C’est bien connu, ne pas dire toute la vérité ne s’appelle pas mentir… Et pourtant, nous ne recevons aucun subvention ou aide d’où ni de qui que ce soit. Nous nous battons pour que la vérité du terrain, pas celle des politi-ciens, éclate à la face du monde. Toute vérité n’est pas bonne à dire, c’est ce que dit le proverbe. Je vais pourtant vous dire la mienne !Je disais un peu plus haut que vous êtes plus d’un million à nous regarder et autant à nous lire. Où êtes-vous ? Que faites-vous ? Voilà quelques se-maines que nous vous demandons votre soutien et à pleine plus d’une centaine d’entre vous ont répondu pré-sents. Où sont les amis de la vérité ? Où sont ceux qui se plaignent que leur voix n’est pas entendue ? Où sont ceux qui nous demandent de parler d’eux mais qui ne parlent jamais de nous ? Où se terrent ceux qui pourraient nous aider ? Ont-ils décidé d’attendre que le fruit soit mûr pour qu’il tombe dans leur main tout seul ? Ont-ils peur d’être affublé d’une étiquette honteuse ? Non messieurs, soutenir Guysen ne fera pas resurgir le spectre des in-signes de l’Histoire. A vous tous qui nous lisez, à vous tous qui nous regardez, cessez d’être spec-tateurs. Devenez acteur de l’Histoire, de votre propre histoire. Si Guysen n’est plus là, vous n’aurez plus aucun autre film dans lequel vous pourrez jouer, vous le savez comme moi. Sans la volonté de nos dirigeants qui ont tout investi dans cette mis-sion, sans la merveilleuse énergie et le dévouement de nos collaborateurs qui chaque jour se dépassent pour continuer à vous informer… Guysen n’existerait pas. Sans vous, il n’y aura PLUS de Guysen. Le temps est compté, pour vous comme pour nous. Abonnez-vous à Guysen, maintenant. N’attendez ni demain ni une meilleure occasion, consacrez dès maintenant 9€ de votre budget mensuel à une information libre et non partisane. C’est beaucoup moins qu’une simple pizza et cela fait plus de bien que tout l’or du monde. Mais grâce à vous, la vérité vivra, la vérité vaincra ! Notre destin est entre vos mains, et oserais-je dire, VOTRE destin est entre vos mains.

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

La Russie ne vendra pas de systèmes perfectionnés à l’Iran et la SyrieLe ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé depuis Jéru-salem que Moscou ne vendra pas de systèmes perfectionnés à l’Iran et à la Syrie. Des propos tenus lors d’un entretien avec le président Shimon Pérès. Ce dernier a pour sa part déclaré que ‘’l’Iran bluffe le monde entier, et pour de bon. La bombe atomique est un moyen d’imposer l’hégémonie iranienne sur le Moyen-Orient’’.

Une candidate à la Cour Suprême plaisante sur ses ori-gines juivesElena Kagan, candidate à la Cour Suprême soutenue par Barack Obama, a plai-santé sur ses origines juives lors de son audition par des sénateurs républicains. A la question «où avez-vous passé votre dernier réveillon de Noël», Elena Ka-gan a répondu : «comme tous les Juifs, j’étais probablement dans un restaurant chinois».

Le Mossad vient-il de rater l’assassinat d’Erdogan ?

L’information est passée inaperçue dans tous les médias occidentaux, mais en Iran et dans d’autres pays ou la propagande anti-israélienne est vi-rulente, elle a attirée des dizaines de milliers d’internautes.

Le Mossad aurait échoué dans une ten-tative d’assassinat du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. C’est un magazine jordanien qui a révélé l’af-faire aujourd’hui. Malgré tout, cette information semble peu probable, et ce pour bien des raisons.

Quoi qu’il en soit, “des sources bien informées en Turquie” affirment qu’un complot a été déjoué contre Mossad par les forces de sécurité d’Erdogan selon la chaîne al-Manar. Il existe, selon le magazine jordanien, des rap-

ports selon lesquels Israël aurait tenté d’inciter à la violence les kurdes de Turquie à l’intérieur même du pays.

Plus tôt ce mois-ci, Sedat Laciner, le directeur d’un think tank turc, a dé-claré que des agents du Mossad et des retraités militaires ont été aperçus en train d’offrir une formation aux militants du PKK dans le Kurdistan irakien. Cette information n’aurait cependant aucun rapport avec l’infor-mation exclusive de JSSNews du 23 juin selon laquelle un israélien aurait rencontré le premier ministre kurde (et d’autres hommes d’influence).

Pour ce think tank, Jérusalem n’a plus une perception positive de la Turquie et n’en a d’ailleurs jamais eu concer-nant le parti islamiste au pouvoir, le Parti Justice et Développement. Après l’affaire de la flottille, Ankara a dressé une feuille de route pour «complète-ment» couper ses liens avec Israël. Le président turc Abdullah Gul a annoncé que la feuille de route serait établie

sur la question des “sanctions contre Israël.” (JSSNews parlait déjà avant l’affaire de la Flottille de la stratégie Turc pour couper tous les liens avec Israël en accord avec la Dictature ira-nienne).Dans son édition du 17 juin, Today Za-man explique certains détails de cette feuille de route pour couper tous les liens avec Israël en faisant porter le chapeau à Jérusalem. Selon le journal, la première étape serait que l’ambas-sadeur de Turquie à Tel-Aviv, qui a déjà été rappelé, ne soit pas renvoyé à moins qu’Israël accepte qu’un turc, un iranien ou un libyen ne fasse partie d’une commission d’enquête interna-tionale. La feuille de route exigerait aussi l’arrêt de toute la coopération militaire entre les deux pays.Enfin, selon une information du Mi-nistère Roumain de la Défense, la Roumanie serait en train d’ouvrir son ciel aux chasseurs israéliens pour en-traînement conjoints. En échange, Tsahal aiderait à la formation de pi-lotes de haut-niveau.

Et si le Liban avait du pétrole…Le Liban est-il en passe de devenir une puissance pétrolière et gazière ? Long-temps cette question a fait sourire. Mais, depuis peu, affirme « L’Orient-Le Jour », elle revient avec force. Au point qu’on peut se demander, selon le quotidien, pourquoi les autorités qui se sont succédé à la tête du pays ont tant tardé à ouvrir le dossier. Certes, dans les années 2000, le président Emile Lahoud avait évoqué cette question avec le Premier ministre de l’époque, Rafic Hariri. Une « société française » avait même proposé de faire des fo-rages offshore. Mais tout cela n’avait rien donné en raison des querelles politiques et de l’omniprésence des Syriens. Depuis lors, « au moins of-ficiellement, le Liban est souverain ». Pourtant gouvernement et Parlement ne parvenaient pas à faire taire leurs rivalités. Mais l’électrochoc est arrivé : Israël s’est décidé à commencer des recherches, vraisemblablement dès 2012, au large de ses côtes, et a « mul-tiplié les menaces à l’égard du Liban pour l’empêcher de revendiquer ses droits légitimes sur les fonds marins dans une zone qui pourrait être contro-

versée ». Ainsi, selon le journal, des députés ont commencé à examiner, à huis clos, un projet de loi « sur les gisements pétroliers et gaziers ». Le gouvernement estime pour sa part que les travaux parlementaires pourraient se fondre avec son propre projet, qui prévoit notamment la création d’un fonds souverain. Lequel pourrait être abondé par les éventuelles recettes pé-trolières et servirait à réduire la dette et à financer des investissements.

Le président du Maguen David Adom soupçonné d’évasion fiscale au profit de l’organisationLe président du Maguen David Adom en Israël Eli Bin a quitté ce soir le bureau des enquêteurs de la brigade des impôts, qui l’interrogeaient sur des soupçons de fraude fiscale commis par ses soins au profit de l’organisation et ‘’non à son bénéfice personnel’’ ont précisé les médias israéliens. Pour le moment, les autorités lui ont interdit de répondre aux questions des journalistes.

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

Parachat Pin’Has – La lutte contre l’assimilationLe 17 Tamouz, se sont abattus cinq catastrophes sur le peuple d’Israël : Les tables de la loi furent brisées par Moise, le Korbane Tamid (le sacrifice perpétuel) du Premier Temple fut ar-rêté ce jour là ; La première brèche des murailles du Second Temple survint ce même jour, Le Grec Apostemos - réa-lisa l’autodafé d’un rouleau de Sepher Thora, et enfin, Menassé le Roi de Yéouda, installa une idole dans l’en-ceinte du Bet Amikdach, le Temple de Jérusalem!

Comme chacun sait, les premières Tables de la Thora avaient une sainteté bien supérieure aux secondes tables amenées par Moise « c’était l’ouvrage de D-ieu » dit la Thora, conçues de ses « propres mains ».

Grâce à la Thora l’homme était de-venu libre…Il avait commencé à do-miner les errances de ses passions et se consacrait à son étude. Le Zohar ajoute même que l’homme s’était af-franchi de la mort !

Malheureusement nous connaissons la suite…Moise qui devait redescendre de la montagne avait six heures de re-tard et c’est là que tout a basculé !

Les enfants d’Israël sont surexcités et recherchent déjà un nouveau « média-teur » entre eux et D-ieu..Ils exigent d’Aaron le Cohen de leur confection-ner un veau d’or…mais pour retarder cet ordre, Aaron leur demande d’ame-ner l’or que portent leurs femmes…Moise redescend enfin avec les pre-mières tables, mais devant ce spec-tacle ahurissant, il brisera les tables, d’autres diront qu’elles lui glisseront entre les mains !

Les Sages disent que si les enfants d’Israël ont fauté, c’est pour permettre

ainsi aux futures générations qui au-ront fauté elles aussi, d’avoir la possi-bilité du repentir – la téchouva.

Pour Moise, alors que le Matane Tho-ra avait semble t-il scellé l’alliance avec D-ieu, puisque le peuple avait répondu comme un seul homme : « Naasé vénichma » Nous ferons et nous comprendrons ! Cet acte de rébellion ressemblait plutôt à un adultère ! Voi-la pourquoi, avant même d’entériner cette alliance, il lui fallait déchirer en quelque sorte ce contrat de mariage… aussi, il ne peut supporter ces scènes de délire autour du veau d’or et brise ainsi les Tables !

Une fois encore, après avoir plaidé pour eux devant D-ieu , il obtiendra le pardon, c’est le Yom Kippour !

La Paracha Pin’has tombe toujours vers la période du 17 Tamouz, c’est une période particulièrement sombre qui commence pour Israël ! Elle nous révèle qu’un prince d’Israël Zimri ben Salou lève l’interdit et cohabite avec une Midianide Kozbi Bat Tsour et encourage même le peuple à en faire autant !

Le degré le plus élevé dans la « re-tenue charnelle » et la sainteté, est représenté par Yossef Atsadik dont on connaît la grande valeur morale, puisqu’il n’a pas cédé aux avances ré-péter de l’épouse de Putiphar.

Les justes de cette valeur là, sont les intermédiaires entre les Bené Israël et HM. Bien qu’ayant parfaitement réus-si sa mission de Vice –roi d’Egypte, Joseph savait que sa bénédiction pro-venait exclusivement de D-ieu !

Ce que les Bené Israël ont détruit notamment avec le veau d’or, c’est

cette maîtrise du physique et la pureté morale que symbolisait Joseph. Dans notre Paracha, Israël campe à Chittim (ce mot fait allusion aux « chtout » les délires, dira le Rabinou Bahié) et s’adonnera au culte de « Baal Péor » et finira par s’accoupler avec les femmes étrangères de Midian et de Moav.

Seul Pin’has va réagir, c’est le seul qui a compris le véritable danger de « l’as-similation », il mettra fin à la débauche sexuelle pour apaiser la colère divine ! C’est ainsi qu’il se leva pour sauver tout le peuple, comme dit le verset : « Pin’has, ben Eléazar, fils de Aaron Acohen, a détourné mon courroux de dessus les Bené Israël…et je n’ai pas détruit les enfants d’Israël, dans mon indignation ! »

Jusque là, nous savions que le fameux Pin’has fils de Eléazar était la réin-carnation d’Eliaou le prophète, mais le Talmud et le Zohar affirment que Pin’has était plutôt la réincarnation de Yossef Atsadik …

Ainsi la Guemara Sota au paragraphe 43a s’interroge sur un lien filial pos-sible entre Pin’has et Yossef : On nous apprend en effet, que Pin’has n’est pas allé à la guerre contre Midian sans raison, mais bien au contraire, pour solder un « vieux compte » et faire justice du jugement qui concernait son grand père maternel, dont il est dit : « Les Midianites le vendirent en Egypte » (à propos de la vente de Joseph).

Sans aucun doute pour la Guemara, Pin’has est un digne descendant de Yossef Atsadik ! Il avait comme son aïeul dirons-nous, cette « Tsiniout »- la pudeur et la retenue morale.

Le Zohar affirme qu’à la suite de mi-racles Pin’has va harponné et tué le

prince Zimri ben Salou et Kozbi bat Tsour aux yeux du le peuple, D-ieu lui rajoutera une lettre à son nom…la lettre Youd provenant du nom de Yossef !

En effet, en se préservant de l’in-conduite morale, et par leur actes de bravoure, Yossef comme Pin’has ont permis l’union entre Israël et D-ieu . Pin’has reçoit une alliance de Paix et aura gagné l’éternité puisque en effet D-ieu lui accordera la « Kéhounat olam » la prêtrise perpétuelle !

Selon les Midrachim, en lui offrant l’alliance de Paix et la Kéhouna, HM a montré que Pin’has méritait une ré-compense. Or comme nous le savons cela semble contradictoire avec ce que nous enseigne la Guemara Kédouchin 39a qui affirme : « Il n’y a pas de ré-compense pour les mitsvots dans ce monde-ci…mais uniquement dans le monde futur ! »

Par ailleurs nous savons nous dit la Guemara Péa qu’il existe des mitsvot qui procurent à l’homme des « fruits » dans ce monde, tout en conservant intact le capital dans le monde fu-tur… comme : respecter ses parents, la bienfaisance, la visite aux malades, recevoir des hôtes, se rendre tôt à la synagogue, œuvrer pour la paix entre les hommes, entre un homme et son épouse, mais l’étude de la Thora équi-vaut à toutes les mitsvots!

Alors comment résoudre ces contra-dictions ?

Dans la Guemara Kédouchin, Rava propose le verset suivant : « Louez le Tsadik qui est bon, car les personnes autour de lui profitent des fruits de ses actions » alors Rava s’interroge, « Y a-t’il un Tsadik qui est bon et un autre

qui ne l’est pas ? il répond : « Celui qui est bon avec HM et avec les hommes mérite d’être un bon Tsadik ! Et celui-ci se voit attribuer un salaire dans ce monde-ci ! »En d’autres termes, lorsqu’une Mitsva n’est pas directement profitable aux personnes qui nous entourent, celle-ci n’apporte de salaire que dans le monde futur. Par contre, une Mitsva qui pro-fite au plus grand nombre, à la com-munauté, celle-ci lui est supérieure de beaucoup, et par conséquent donne le droit à des « fruits » dans ce monde-ci, tout en gardant évidemment le capital pour le monde futur ! Puissions-nous mériter des récom-penses d’HM et assister à la recons-truction du Beth Amikdach

Yvan Lellouche

Yvan Lellouche

Remise des prix du TALMUD TORAH

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

Directeur général de l’AFD Monsieur Dov Zerah Le nouveau directeur général de l’AFD Monsieur Dov Zerah qui fut à la tête du Consistoire de Paris durant quelques mois a été l’invité dimanche 27 juin de l’émission TV5MONDE - RFI Le Monde.

Durant près d’une heure, Dov Ze-rah interrogé par trois journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, a su brillamment démontré que cette importante nomination n’était pas fortuite et que compte tenu de son équation personnel, il avait accepté de

relever le défi.

Rappelons que l’ancien Président du Consistoire de Paris qui avait une longue expérience en matière de déve-loppement dans le continent Africain, avait déjà été numéro 3 de l’Agence

Française de Développement à la-quelle il compte bien insuffler un nou-vel élan.

AFD est une Banque de développe-ment, présente dans des dizaines de pays, elle est placée sous la tutelle

de nombreux ministères, notamment le ministère des affaires étrangères et le ministère de l’économie et des fi-nances.

Compte rendu de l’Assemblée Générale de l’ACIPEn dépit d’une chaleur suffocante, Il y avait foule des grands jours à l’assemblée générale du Consistoire de Paris en ce dimanche 27 juin.

L’engouement était du au fait que le Président démis-sionnaire Dov Zerah avait convoqué une assemblée extraordinaire au mois d’avril dernier, pour notam-ment approuver le projet de réforme des statuts et la création d’un Comité des Sages, qui avaient suscité des critiques..

L’assemblée générale ordinaire a eu droit à de brillants exposés de la part Mme Laurence Botbol Lalou, Rapporteur pour le bilan moral de l’associa-tion et de M.David Revcolevschi ,Trésorier pour le

bilan de l’activité comptable, qui ont d’ailleurs été approuvée à une large majorité par l’assemblée.

Quant à l’assemblée générale extraordinaire, en bref ! Après quelques vifs « escarmouches » le projet a était vite abandonné (certains diront, jeté à la cor-beille..), a une très forte majorité.N’oublions quand même pas que nous sommes une communauté très conservatrice et nos habitudes sont parfois très tenaces…alors donnons nous le temps de la réflexion… disait-on !Par ailleurs, à la demande du Président de l’ACIP M. Joël Mergui une motion spéciale en faveur d’Israël et de Tsahal a été voté a l’unanimité ! Comme quoi il y a des sujets qui ne fâchent vraiment pas !

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

Une roquette tirée depuis Gaza explose en Israël

Une roquette tirée à partir de la bande de Gaza s’est abattue mercredi sur le sud d’Israël provoquant des dégâts dans une usine, mais sans faire de vic-time, a indiqué un porte-parole mili-taire. Selon lui, la roquette a provoqué des dégâts dans une usine d’embal-lage.

Un raid sur l’Iran serait déstabilisant

Un raid contre l’Iran pourrait être « incroyablement déstabilisant » pour la région, a déclaré le chef de l’état-ma-jor américain, l’Amiral Mike Mullen. Il pense toutefois que l’Iran continuera sa course à l’arme nucléaire, même si les sanctions prises à l’encontre de ce pays sont augmentées. S’exprimant lundi lors du forum sur la sécurité d’Aspen, Mullen a dit qu’il serait « extrêmement dangereux » pour l’Iran d’atteindre l’arme nucléaire, et qu’il n’y a « aucune raison de faire confiance » aux garanties de l’Iran qui dit qu’elle poursuit uniquement un programme nucléaire pacifique, sur-tout après la découverte d’une instal-lation nucléaire secrète près de la ville sainte de Qom. L’amiral répondait aux questions lui demandant s’il partageait les com-mentaires du chef de la CIA, Léon Pa-netta, qui déclarait dimanche qu’il est probable que l’Iran ait suffisamment de matières nucléaires pour faire deux bombes, mais qu’il lui faudrait au moins une année avant d’y parvenir. Le conseil de sécurité de l’ONU a ap-prouvé de nouvelles sanctions contre

l’Iran plus tôt ce mois-ci. Le Congres et l’Union Européenne ont suivit avec des mesures supplémentaires visant à décourager l’Iran de poursuivre son programme d’enrichissement d’ura-nium, qui selon eux pourrait servir à produire des armes nucléaires. Mullen a déclaré qu’il n’y avait au-cune raison d’espérer que l’Iran se conforme aux normes internationales, étant donné son comportement passé, mais il a refusé de décrire quelles me-sures envisageaient les Etats-Unis. Il a souvent dit que toutes les options étaient sur la table. Il a expliqué que l’élément qui rend difficile une décision sur quoi faire avec l’Iran est combien les Etats-Unis ignorent l’avancée des progrès nu-cléaires de la dictature islamique. Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait qu’Israël donnerait le temps aux Etats-Unis de voir si des sanctions plus sé-vères ou des pourparlers produiraient une coopération accrue de l’Iran, il a seulement déclaré qu’il pensait que les Etats-Unis et Israël étaient « synchro-nisés » avec leurs politiques actuelles.

Une attaque militaire imminente sur l’Iran?

Silvio Berlusconi, Premier ministre d’Italie, est un homme politique non conventionnel et il est imprévisible. Mais Berlusconi est trés bien placé et est assez au fait de la diplomatie in-ternationale pour se laisser aller à des prédictions de ce genre si il n’était pas au courant de quelque chose au sujet d’une attaque de l’Iran par Israel. En marge du sommet du G8 * au Canada samedi, il a déclaré ce qui suit:«L’Iran n’a en rien garantit que sa productionde l’énergie nucléaire était pacifique [si] les membres du G-8 sont inquiets et croient absolument qu’ Israël va probablement réagir de ma-nière préemptive.»

A moins que Berlusconi soit totale-ment irresponsable, cela sonne comme un avertissement qu’une action pour-rait être imminente. Il est également intéressant de noter que les remarques de M. Berlusconi soient venues la veille des déclarations du directeur de la CIA Leon Panetta, l’Iran a probable-ment suffisamment d’uranium pour la

construction de deux armes nucléaires au cours des deux prochaines années.

Il est hautement improbable que Pa-netta ait publiquement mentionné cela sur une question aussi sensible, sans raison valable. Il en va de même pour M. Berlusconi. Donc, à mon humble avis : Soit Israël est sur le point d’atta-quer l’Iran et tout cela est conçu pour préparer le monde à ce qui qui risque de produire, ou il s’agit d’une dernière tentative pour effrayer les Iraniens que l’option miitaire est prête à être utili-sée.

De toute évidence, je ne sais et nous ne savons pas ce qui se passe. Mais comme moi vous n’avez pas besoin d’un sixième sens pour reconnaître que quelque chose d’important se pré-pare.

* Le G8 est composé des pays sui-vants: Les Etats-Unis, la Grande-Bre-tagne, France, Allemagne, Italie, Ja-pon, Russie, Canada

Le G8 pense qu’Israël s’y prépare

Shimon Peres honore les soldats druzes servant dans TsahalAu cours d’une cérémonie donnée en l’honneur des Druzes engagés dans l’ar-mée israélienne, le président Shimon Peres a déclaré : «vous avez toujours été une minorité numérique mais une majorité en terme de qualité». De son côté le chef d’état-major a tenu à saluer leur présence dans les rangs de l’armée et les a appelés à progresser au sein de la hiérarchie militaire.

20% des nouveaux pilotes militaires sont nés à l’étrangerLa cérémonie d’intronisation des nouveaux pilotes de Tsahal aura lieu jeudi pro-chain à la base aérienne Hatsérim, dans le Néguev. A ce sujet, le département des ressources humaines de l’armée publie des statistiques selon lesquelles 20% d’entre eux ne sont pas nés en Israël. Ils sont soit nouveaux immigrants, soit enfants d’Israéliens qui ont séjourné plusieurs années à l’étranger.

Le service militaire pas raccourciLe gouvernement israélien s’est donné un an et demi supplémentaire pour déci-der d’une éventuelle réduction de la durée du service militaire, actuellement de 3 ans, mais qui pourrait passer à 2 ans et demi.

Création d’une unité de protection du web israélienTsahal va créer dans les prochains jours une nouvelle unité combattante : la 8200. Elle aura pour mission de protéger l’espace virtuel israélien contre les cyber-at-taques pro-palestiniennes et anti-israéliennes. L’armée procède actuellement aux recrutements au sein des citoyens les plus doués en informatique.

Le Vénézuela va transférer des technologies aux SyriensLe président vénézuélien, Hugo Cha-vez, a rencontré son homologue sy-rien, Bachar al-Assad, et ils ont signé des accords de coopération sur la tech-nologie, l’agriculture et le commerce, a-t-on appris dimanche du gouverne-ment vénézuélien. Lors de leur ren-contre samedi au palais Miraflores, les deux dirigeants se sont mis d’accord afin de créer un fonds financier d’une valeur de 100 millions de dollars amé-ricains pour l’établissement de coen-treprises et d’une banque binationale.

Ils ont également convenu de construire une raffinerie de 4,7 mil-liards de dollars en Syrie, et que le Venezuela investira au moins 33 % de la valeur totale, a déclaré M. Cha-vez. Il a également invité la Syrie à devenir un observateur à l’Alliance bolivarienne pour les Amériques. M. al-Assad, qui est le premier président syrien en visite au Venezuela, effectue une tournée en Amérique latine. Il va également se rendre à Cuba, au Brésil et en Argentine.

Total a suspendu ses ventes d’essence à l’Iran, a confirmé lundi un porte-pa-role du géant pétrolier français. C’est la plus importante compagnie à an-noncer une suspension de ses ventes vers ce pays visé par des sanctions internationales croissantes.

Paul Floren a confirmé lundi la sus-pension des ventes, mais n’a pas voulu donner d’autres détails. Le quotidien financier «Financial Times» avait rap-

porté plus tôt que Total avait interrom-pu l’approvisionnement de Téhéran il y a un mois.

Ces informations interviennent alors que le Congrès américain vient d’adopter de nouvelles sanctions contre l’Iran visant notamment les puissants Gardiens de la Révolution et les importations d’essence et d’autres produits raffinés.

Total a suspendu ses ventes d’essence à l’Iran

La Banque centrale des Emirats arabes unis a ordonné aux institutions finan-cières de geler 41 comptes bancaires dans le cadre de l’application des résolutions de l’ONU contre l’Iran, rapporte lundi le quotidien Emirates business de Dubaï.

Dans une circulaire adressée à toutes les institutions financières dans le pays, la Banque centrale ordonne de «geler les comptes et d’interrompre les versements pour le compte des en-tités et personnes mentionnées par la résolution 1929 de l’ONU renforçant les sanctions contre l’Iran», précise le journal relevant du gouvernement de Dubaï.

Les autorités financières de Dubaï avaient déjà appelé le 20 juin les com-pagnies basées dans la zone franche de l’émirat à faire preuve de pru-dence dans leurs transactions avec les banques et les clients basés en Iran, souligne le journal. Le Conseil d’af-faires iranien à Dubaï avait indiqué la

semaine dernière que les entreprises iraniennes étaient soumises à des res-trictions de plus en plus strictes aux Emirats, conformément aux sanctions imposées par l’ONU à l’Iran pour son programme nucléaire controversé.

Dans sa résolution 1929 adoptée le 9 juin, le Conseil de sécurité a dé-cidé une quatrième série de sanctions contre l’Iran en vertu desquelles il interdit notamment la vente à ce pays de huit nouveaux types d’armements lourds et élargit la liste des particu-liers, entités et banques frappés de sanctions individuelles.

L’Iran est un important partenaire commercial de Dubaï, l’un des sept membres de la fédération des Emirats, avec des échanges estimés à quelque dix milliards de dollars par an.

Le quotidien Gulf News avait rapporté la semaine dernière que les Emirats avaient fermé les bureaux de plus de 40 compagnies locales et internatio-

nales accusées de violer les sanctions imposées par l’ONU à l’Iran. Ces firmes se livraient au commerce de «produits à double usage et dange-reux, interdit dans le cadre des réso-lutions de l’ONU et du traité de non-prolifération nucléaire», selon lui.

Gel de 41 comptes bancaires liés à l’Iran

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

En 5ème position, l’Israël présentent leur matériel de guerre

Revue de Presse :»L’armement ter-restre et aéroterrestre ne connaît pas la crise. Ou pas trop pour le moment si l’on en juge par le nombre record d’exposants (1300) au salon Eurosa-tory, qui se tient à Paris-Villepinte du 14 au 18 juin. Le nouvel hélicoptère de combat EC645 d’Eurocopter doit y être dévoilé, de même que des nou-veaux drones tactiques… Thalès, ap-puyé par Nexter et Safran, doit être dé-signé (de préférence à EADS) comme architecte de « Scorpion », le vaste plan de modernisation de l’armée de terre française (qui consommerait 20 milliards d’euros sur vingt ans)… La présence israélienne à ce salon (58 exposants) est toujours aussi fournie, même si le déplacement à Paris du mi-nistre de la Défense Ehud Barak a été annulé au dernier moment.

Dans le classement des exposants, la France figure naturellement en tête (400), devant les Américains (123), les Allemands (118), les Britanniques (88) et donc les Israéliens (58). Au to-tal, plus de cinquante pays sont repré-sentés, y compris la Chine qui dispose d’un pavillon national, tout comme le Brésil et l’Afrique du Sud, ainsi que des pays d’Europe de l’Est, tradition-nellement très actifs dans l’armement terrestre (Russie, Ukraine, Bulgarie, Roumanie).

La France, qui a signé 7,95 milliards d’euros de commandes en 2009 pour des équipements de défense à l’export – grâce notamment au contrat sur la vente de sous-marins de type « Scor-pene » au Brésil –, espère atteindre les 10 à 12 milliards de commandes en 2010, à condition qu’un au moins des contrats envisagés sur la vente de chasseurs Rafale aboutisse, de même que le projet de vente des Bâtiments de projection et de commandement (BPC) à la Russie. « Nous renouons avec les chiffres des années 2000 malgré la crise », s’était félicité en février dernier Laurent Collet-Billon, le délégué général de l’armement, qui espérait pouvoir devenir le troisième exportateur mondial du genre, derrière les USA, le Royaume-Uni, mais de-vant la Russie, la Chine ou Israël.»

Selon le classement Business Week Jérusalem et Tel-Aviv se retrouvent dans le «TOP 20» des villes les plus chères au monde

Tel-Aviv -Jérusalem, à première vue toute oppose la ville Blanche de la Ville Sainte, les contrastes de ses paysages, de ses populations, de ces conflits identitaires. Pourtant, les deux plus grandes métropoles israéliennes font partie du peloton de têtes des villes les plus chères de la planète. Dans son édition hebdomadaire, le sérieux Businessweek américain a pu-blié le classement des 399 premières villes du monde. Une hiérarchie éta-blie à travers un sondage réalisé par la société américaine ACA International spécialisée dans le domaine des res-sources humaines.

Pour mener à terme leur projet, la com-pagnie américaine a comparé les prix de 128 produits de première nécessité comme l’alimentation, les vêtements, les appareils électroniques et les sor-ties. Le sondage a été effectué entre le mois de septembre 2009 et mars 2010. ACA International s’est aussi amuser à comparer les dépenses réalisées par un salarié envoyé par son employeur à l’étranger et celles semblables d’un autochtone. L’étude ne prend pas en compte les prix des loyers d’apparte-ment des services publics ou des frais d’études.

Au terme de leur recherche, Tel-Aviv

et Jérusalem pointe en dix-huitième et vingt-quatrième position loin de-vant…New York classé vingt-neu-vième de ce classement.L’an dernier la firme US avait réalisé le même sondage et la Big Apple se situait encore devant les deux grandes villes israéliennes. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée.

Cette inversion des valeurs s’explique par la baisse de la monnaie américaine par rapport au shekel. Le Japon connait la même tendance et ses principales localités trustent les premières places de ce classement. Sa capitale, Tokyo, occupe la tête de ce classement, les villes de Nagoya, Yokohama, et Kobe se classent en quatrième, cinquième, et septième position. Paris se place au seizième rang.

Ainsi, une virée au restaurant vous coûtera 26 dollars à Tel Aviv contre 23 à New York. Pour acquérir une ma-chine à laver dans la grande ville du centre du pays, il vous faudra débour-ser la modique somme de 867 dollars contre 837 à Manhattan. Pour déguster un Big Mac chez McDonald’s, vous dépenserez cinq shekels de plus en Israël par rapport aux Etats-Unis (29 shekels contre 24).

A souligner, concernant Jérusalem, ce classement est quelque peu trom-peur. Le sondage révèle, en effet, qu’une frange de la population jouit d’un niveau de vie bien au-dessus de la moyenne nationale, en revanche, la capitale israélienne fait toujours partie des villes les plus pauvres du pays.

Le premier Congrès International de Médecine Inté-grative de Jérusalem se tiendra du 19 au 22 octobre 2010Le premier Congrès International de Médecine Intégrative de Jérusalem se tiendra du 19 au 22 octobre 2010. Les professionnels venus du monde entier se réuniront pour échanger sur les moyens de conjuguer médecine moderne et médecines alternatives. Le

Comite scientifique reçoit les proposi-tions de communications.

Les inscriptions sont à présent ou-vertes sur : www.mediconvention.com/fr/

Surprise dans le milieu bancaire d’Is-raël: la banque franco-belge DEXIA aurait entrepris des démarches en vue de céder sa filiale israélienne à une banque locale. C’est en 2001 que le groupe Dexia avait accédé au marché israélien en prenant le contrôle d’Ot-zar Hashilton Hamekomi, une banque israélienne spécialisée dans le finance-

ment de collectivités locales.

Selon le quotidien Globes, la banque Mizrahi serait parmi les éventuels candidats par la reprise de Dexia. La valeur de la filiale israélienne du groupe franco-belge est estimée à 600 millions de shekels, soit 120 millions d’euros. En 2009, elle a réalisé un bé-néfice de 50 millions de shekels (10 millions d’euros).

Récemment, la filiale israélienne du groupe financier franco-belge était de-venue très active dans le financement de l’équipement collectif: en 2009, la filiale israélienne s’octroyait 36% du marché des crédits municipaux. L’an passé, Dexia a financé les municipali-tés israéliennes à hauteur de 4,8 mil-liards de shekels, soit près d’1 milliard d’euros.

Malgré la crise financière qui a han-dicapé les activités du groupe Dexia dans le monde, la filiale israélienne a poursuivi sa progression: elle a augmenté sa part de marché des cré-dits municipaux de 13% au cours de l’année passée. Dorénavant, Dexia dépasse les banques israéliennes dans les activités de financement collectif: en 2009, les banques Hapoalim et Leumi se contentaient respectivement de 31% et 25% des parts de marché du financement municipal, contre 36% pour Dexia-Israël.

La vente de la filiale israélienne cor-respondrait à une réorientation des activités internationales du groupe. Le quotidien Globes envisage une autre cause du retrait de Dexia: des pres-sions politiques exercées sur la mai-son mère pour cesser ses activités en Israël.

Pressions politiques contre la banque DEXIA ?

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

Adolf Eichmann, autopsie d’un bourreau

Début avril 1961, profitant de quelques jours de repos avant l’ouverture, à Jé-rusalem, du procès d’Adolf Eichmann, qu’il s’apprête à couvrir pour France-Soir, Joseph Kessel sillonne Israël de long en large. A sa grande surprise, la comparution devant les juges de l’ancien SS ne provoque dans le pays ni «joie vengeresse» ni «exultation victorieuse», mais plutôt un «étrange détachement». Comme si «Eichmann lui-même ne comptait plus», constate Kessel. Comme si «l’énormité de son crime, la monstruosité de son compor-tement le dépassait à tel point (...) que l’homme était réduit à une ombre sans consistance, un symbole impersonnel, un signe abstrait».

Cinquante ans plus tard, Eichmann est resté ce «symbole impersonnel». Un

double symbole, en fait. Celui de la «solution finale», d’abord, en raison du sens donné à son procès, voulu à l’époque comme le «Nuremberg du peuple juif», selon l’expression de l’ancien premier ministre israélien Da-vid Ben Gourion. Mais aussi le sym-bole de ce que Hannah Arendt (1906-1975) appela la «banalité du mal». Pour la philosophe, qui suivit une partie du procès pour le New Yorker, l’accusé était en effet le pur produit de la bureaucratie totalitaire, ce sys-tème capable de transformer des fonc-tionnaires sans relief en criminels de masse. «L’ennui avec Eichmann, écri-vait-elle, c’est précisément qu’il y en avait beaucoup qui lui ressemblaient et qui n’étaient ni pervers ni sadiques, qui étaient, et qui sont encore, terrible-ment et effroyablement normaux.»

Face à une telle figure, que peut-on attendre de l’historien ? En premier lieu, bien sûr, qu’il s’efforce de re-trouver l’homme derrière ce qu’il a fini par incarner, qu’il lui restitue sa singularité plutôt que de s’en tenir à son exemplarité. Mais c’est insuffi-sant. Quand un individu devient un symbole, c’est l’histoire même de cette métamorphose qu’il importe de comprendre. Cette problématique est au coeur de deux excellents livres qui viennent d’être traduits en français : Adolf Eichmann, de l’historien bri-tannique David Cesarani, et La Traque d’Eichmann, du journaliste américain Neal Bascomb.

Né en 1906 en Rhénanie, Eichmann a 39 ans quand l’Allemagne capitule, en mai 1945. A cette date, rappelle Neal Bascomb, «les Alliés ignor(ent) en-core son rôle exact dans le système de la solution finale». Celui-ci n’apparaît que quelques mois plus tard, au pro-cès de Nuremberg. Dieter Wisliceny, l’un de ses anciens lieutenants, y ex-plique qu’Eichmann était «person-nellement considéré comme respon-sable» de l’extermination des juifs à l’Office central pour la sécurité du Reich (RSHA). Témoignage détermi-nant : il vaut à l’ancien SS, qui passait jusque-là pour une figure subalterne en raison de son grade de simple lieu-tenant-colonel, d’être désigné comme «criminel de guerre de la plus haute importance».

C’est donc dès la fin de la guerre, mais après quelques mois de latence qui lui auront permis de disparaître dans la clandestinité, qu’Adolf Eichmann de-vient le symbole du génocide des juifs. Pourquoi, dès lors, a-t-il fallu attendre quinze ans pour qu’il soit arrêté par le Mossad ? Cela s’explique d’abord par l’extraordinaire réseau de complicités

dont il bénéficia pour échapper à ses limiers. Se fondant sur les travaux iné-dits en français de l’historien argentin Uki Goni, David Cesarani et Neal Bas-comb - ce dernier avec un sens du récit qui fait de son livre un vrai thriller - décrivent en détail le fonctionnement de la filière qui permit à Eichmann de rejoindre Buenos Aires, en 1950. Ils insistent en particulier sur le rôle pivot joué alors par Rodolfo Freude, le chef des services secrets argentins, fils d’un homme d’affaires pronazi et ami du dictateur Juan Peron.

L’efficacité de la «filière argentine» ne suffit toutefois pas à expliquer pour-quoi Eichmann ne fut arrêté qu’en 1960. Le manque de volonté politique y fut aussi pour beaucoup. Sur ce point, les deux historiens se rejoignent pour pointer l’inertie d’Israël. Le Mos-sad, rappellent-ils, disposait dès le début des années 1950 d’indices mul-tiples sur sa présence en Argentine. Or il ne donna pas suite, les criminels nazis étant alors jugés moins dange-reux que les ennemis d’Israël dans le monde arabe. Comment expliquer, dès lors, qu’Adolf Eichmann ait fini par être capturé ?

A cette question, Neal Bascomb donne une réponse précise : en 1957, Fritz Bauer, le procureur général de la province de Hesse, reçoit des infor-mations sur la nouvelle vie de l’an-cien SS. Il les transmet au Mossad, qui n’en fait presque rien. Lassé, il finit par dire aux Israéliens qu’il va lui-même engager en Allemagne une procédure d’extradition. Cette menace est déterminante dans la décision prise par Ben Gourion, fin 1959, de mo-biliser ses services afin de ne pas se faire doubler par les Allemands : pour le premier ministre israélien, il était inenvisageable que l’artisan du géno-

cide réponde de ses crimes ailleurs que devant le «peuple juif».

David Cesarani montre bien en quoi le procès d’Eichmann (au terme du-quel il fut condamné à mort) a contri-bué à infléchir l’historiographie de la Shoah - et pas seulement, comme on le dit souvent, à en réveiller le sou-venir. L’examen de sa personnalité, en effet, a provoqué à l’époque des débats passionnés. Certains auteurs, marqués par l’idée en vogue après la guerre qu’un chef nazi était forcément un détraqué, ont voulu en faire une fi-gure «satanique». D’autres, comme la philosophe Hannah Arendt ou le psy-chanalyste Bruno Bettelheim (1903-1990), ont au contraire insisté sur sa «normalité».

Pour son biographe, les deux grilles de lecture pêchent par leur simplisme. Eichmann, selon lui, ne fut ni un psy-chotique ni un «bourreau de bureau». Rien, dans son enfance petite-bour-geoise, ne pouvait laisser penser qu’il deviendrait un «monstre». Mais il est faux de le dépeindre en fonction-naire carriériste et dénué de convic-tions. S’il n’avait été qu’ambitieux, il ne serait pas entré en 1934 au SD, le service de renseignement de la SS, à une époque où celui-ci était encore embryonnaire. S’il n’avait pas été un antisémite fanatique, il n’aurait pas planifié l’émigration forcée des juifs, puis coordonné leur extermination. Ni confié à un ancien SS venu recueillir ses souvenirs dans les années 1950 : «Si nous avions tué (...) les 10,3 mil-lions de juifs répertoriés (...), je serais heureux et je dirais : «Mission accom-plie, l’ennemi n’est plus».» On ne naît pas génocidaire, on le devient. Et on le devient parce qu’on le veut. Voilà, au fond, ce que nous rappelle la vie d’Adolf Eichmann.

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

A la pêche aux voix,voix, voix, j’irai, j’irai …

Le 19 juin 2010 dernier (lendemain du 70e anniversaire de l’appel du général de Gaulle), Dominique Marie Fran-çois René Galouzeau de Villepin -plus couramment appelé Dominique de Villepin- lançait en grande pompe son mouvement politique : « République solidaire ». A cette occasion, Villepin prenait une posture très gaullienne afin de conquérir les voix des banlieues et de tous « les orphelins de la Répu-blique » délaissés (dit-il) par Nicolas Sarkozy. Voix des banlieues ? Dominique de Villepin est perçu comme un ami des Arabes lorsque Nicolas Sarkozy est soupçonné de complaisance avec Israël. Et, en banlieue, Villepin est considéré avant tout comme l’ora-teur du discours de l’ONU en 2003, lorsque la France chiraquienne refusa de suivre les Etats-Unis dans sa guerre contre l’Irak de Saddam Hussein. Alors, le 1er juin 2010, invité par la communauté maghrébine au Val Fourré (Yvelines) Villepin s’est vio-lemment insurgé contre l’attaque par l’armée israélienne de la flottille en route pour Gaza qui s’était déroulée la veille. « Il faut faire en sorte que le peuple palestinien puisse enfin avoir une terre », s’est-il ému. Succès garan-ti, rapporte Marianne du 26 juin au 2 juillet 2010. Quelques jours plus tard, il enfonce le clou et en rajoute une couche : « J’ai été très surpris de ne pas entendre suffisamment la France, dans les heures qui ont suivi ce drame de la flottille pour Gaza, comme je

n’avais pas assez entendu la voix de la France au moment de l’intervention israélienne à Gaza ». Décidemment, le nouveau Héraut des banlieues n’a que ce mot à la bouche : Israël, Israël, Israël ! Il est vrai que Dominique Marie François René Ga-louzeau de Villepin a -depuis 2003- une réputation à défendre et, à la pêche aux voix, il se pose de toute sa hauteur pour bouter le « méchant ». Que ne fe-rait-on pas pour séduire ? Autre exemple. Connaissez-vous Ber-nard Genin ? Maire PCF de Vaulx-en-Velin, conseiller communautaire du Grand-Lyon, Genin a décidé, le 30 juin à 19h, en présence du Maire palestinien de Beit Sahour et d’une re-présentante de la Délégation Générale de la Palestine en France, d’hisser, sur le fronton de l’Hôtel de Ville, les cou-leurs du drapeau palestinien à côté des drapeaux européen et français. « En signe de solidarité, ce drapeau restera hissé jusqu’à la création de l’Etat pa-lestinien souverain », précise-t-il. Là encore, les élus communistes ont fait de la cause palestinienne la cause par excellence (d’essence quasi re-ligieuse ?). Il est vrai qu’au PCF, on ne représente plus rien. Alors, Place du Colonel Fabien (à défaut de dé-fendre la défunte Union soviétique et d’autres RDA), on défend le Palesti-nisme en grande pompe. Peu importe les outrages et la bêtise manichéenne : à la pêche aux voix, voix, voix, j’irai, j’irai, j’irai, maman…

Lettre de réponse du CSA à Patrick BEAUDOINMaire de Saint-Mandé

La grande mosquée de Marseille en pleine tempêteL’assemblée générale de l’associa-tion «La mosquée de Marseille» a fait vaciller la communauté musulmane, samedi 26 juin 2010. On pensait pourtant que les dés étaient jetés, que Nourredine Cheikh, président, allait bâtir la grande mosquée avec la bé-nédiction de la Ville de Marseille qui le soutenait. Lors du vote de samedi, l’imam Ghoul a fait basculer le prési-dent Cheikh. L’imam, soutenu par la conseillère ré-gionale (apparentée PS) Fatima Orsa-telli, également engagée dans le projet, aurait réussi à persuader les membres de l’association que la gestion Cheikh n’était guère transparente. Un autre

argument aurait pesé. L’Algérie qui était, dit-on, disposée à mettre autour de 5 millions d’€ sur la table faisait, paraît-il, de l’ombre aux autres pays. Difficile de décrypter le vote. Quoi qu’il en soit, le malaise est immense dans la communauté même si l’imam veut afficher sa bonne volonté. Mo-hamed Dahmani, secrétaire général de la mosquée de La Capelette, se dit «surpris, déçu et inquiet. L’association perd en crédibilité vis-à-vis des dona-teurs. Moi, j’étais partisan de la conti-nuité»…

L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010 15

Eclaircir le rôle de la SNCF dans la déportation des juifs

Bob Blumenfield, député californien demande à la SNCF d’éclaircir son rôle durant la deuxième guerre mondiale, pour pouvoir concourir à un appel d’offres en Californie. «Il ne s’agit pas de remuer le passé. Il s’agit du présent et de savoir si oui ou non les entreprises demandant des dollars des contribuables califor-niens ont pris leurs responsabilités pour leur actions», a-t-il expliqué au Finan-cial Times.

Le procès du nazi Demjanjuk reporté à Munich pour rai-sons de santé

Le tribunal de Munich a différé des délibérations dans le procès du nazi John Demjanjuk, hospitalisé avec un faible taux d’hémoglobine, nécessitant une transfusion sanguine. Cet ancien ouvrier automobile de l’Ohio, aujourd’hui no-nagénaire, est poursuivi pour son implication dans le meurtre de 27.900 Juifs dans le camp de concentration de Sobibor en 1942.

L’ambassade israélienne au Caire se plaint d’une caricature comparant Israël aux nazisL’ambassade d’Israël au Caire a adressé une plainte au journal du parti au pouvoir de l’Egypte à propos d’une caricature reliant Israël aux nazis. Une démarche inhabituelle de la part de la représentation israélienne qui a tendance à ignorer les critiques en provenance des médias égyptiens.

«Pour se faire un juif»…La police et la Sûreté générale (le Shabak) israéliennes ont annoncé le démantèlement de la première cellule djihadiste inspirée par les théories d’Oussama ben Laden et opérant à l’intérieur de l’Etat d’Israël, lundi 28 juin 2010. Celle-ci comptait sept personnes ori-ginaires de Galilée (nord du pays). Selon l’acte d’accusation présenté lundi devant le Tribunal régional de Nazareth, trois d’entre elles auraient, en novembre 2009, assassiné le chauf-feur de taxi Yefim Weinstein (54 ans) «pour se faire un juif». A l’époque, le véhicule de la victime avait été retrouvé abandonné sur une route et

les enquêteurs, faute de piste, avaient vag uement évoqué l’hypothèse d’un crime raciste. Selon le parquet, les sept membres de la cellule djihadiste, outre l’assassinat de Yefim Weinstein, auraient attaqué plusieurs juifs orthodoxes ainsi que des pèlerins chrétiens se rendant à Na-zareth. Ils auraient également planifié l’enlèvement d’un ou plusieurs soldats israéliens afin de voler leur arme et de les assassiner. Les suspects affichaient de larges sourires lors de leur compa-rution devant la Cour de Nazareth. Ils levaient les bras vers le ciel en signe de victoire et scandaient «Allah est grand»…

Un Kaddish pour les martyrs d’Oradour-sur-GlaneDouze martyrs juifs du massacre d’Oradour-sur-Glane ont été honorés lundi 28 juin 2010. La cérémonie s’est déroulée en présence du sous-préfet de Rochechouart, des représentants de la gendarmerie, de Shlomo Morgan, ministre de l’Information auprès de l’ambassade d’Israël, de Jacques Na-dam, président du consistoire israélite

de Limoges, de Georges Feldmann, président du consistoire de Château-roux, et d’André Cohignac, président de France-Israël Limoges Limousin. À l’issue du Kaddish, la prière pour les morts, une plaque a été dévoilée sur le tombeau qui, au cimetière, porte le nom des martyrs juifs.

Le souper du Shabbat, une occasion de mieux faire connaître la communauté juiveMarocaine d’origine, juive séfarade vivant à Montréal depuis longtemps et mariée à un juif ashkénaze d’origine alsacienne, Rachel Wolf invite régu-lièrement chez elle des visiteurs qui ne sont pas membres de la communauté juive pour partager le seudah, le repas du sabbat. Mme Wolf, qui travaille aussi pour le groupe Amarrages, spé-cialisé dans les activités intercultu-relles à Montréal, y voit une façon de faire mieux connaître la communauté juive aux non-initiés et de combattre

l’antisémitisme. Rachel Wolf ouvre donc les portes de sa belle maison de Circle Road, en compagnie de son mari, le psychiatre Marc-Alain Wolf, qui a participé au livre collectif Le Québec sur le di-van, publié chez VLB, et de ses trois enfants, Yael, l’aînée, et les deux plus jeunes, David et Arnaud.

Ses trois enfants n’ont pas fréquenté l’école juive, mais ils vont à la sy-

nagogue tous les samedis en famille. La politique n’est pas un sujet exclu de la table des Wolf. David affirme même que c’est un sujet de discus-sion constant entre les membres de la famille. Seule, l’aînée, Yael, est déjà allée en Israël. «Les autres ne sont pas encore prêts», explique Mme Wolf. Le meilleur ami du plus jeune est originaire d’Iran. «On ne parle pas de politique ensemble», dit-il, même si le sujet n’est pas systématiquement écarté…

Sarkozy : « Le CRIF est un inter-locuteur essentiel de l’Etat »Le président de la République a en-voyé un message à Richard Prasquier pour lui adresser ses « plus vives féli-citations » et ses « vœux très sincères de succès » pour le second mandat de Richard Prasquier, qui vient d’être réélu président du CRIF ; Dans son message, Nicolas Sarkozy écrit : « Je sais combien est réel et pro-fond l’attachement des juifs de France

aux valeurs de la République, ainsi qu’à la Nation française ». Il ajoute : « Le CRIF que vous présidez est un interlocuteur essentiel de l’Etat ». Le chef de l’Etat se réjouit également « de la qualité de nos relations, mar-quées par l’amitié et la confiance mu-tuelles, mais aussi par les convictions humanistes que nous avons en partage ».

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

Les Syndicalistes du monde entier rendenthommage à Israël et fustigent le boycottLe congrès de la Confédération syndi-cale internationale (CSI), réuni à Van-couver (Canada), a exprimé ce lundi 28 juin 2010 son “soutient la collabo-ration entre Israéliens et Palestiniens et rejette toute perspective de boycott d’Israël.”

Le mouvement syndical international vient d’infliger un camouflet cinglant aux défenseurs de la campagne de boycott d’Israël (BDS). Le congrès a rendu un vibrant hommage au syn-dicat israélien Histadrout, affilié à la CSI, ainsi qu’à son président Ofer Eini. La plus grande organisation syndicale internationale du monde, fondée à Vienne en 2006, a considéré comme illégal (comme dans tous les pays occidentaux) le boycott des produits manufacturières ou agricoles israliens. La résolution sur l’égalité de genre adoptée par le Congrès explique que les exploitations israéliennes sont de nature à aider les travailleurs pales-tiniens à surmonter le problème du chômage dans les territoires et aider à la collaboration entre les travailleurs Israéliens et Palestiniens. Guy Ryder, le secrétaire général de la CSI a vanté la collaboration entre les syndicats is-raélien et palestinien, même si “elle est plus difficile aujourd’hui”.

Depuis août 2008, il y’a même un texte d’ accord qui lie les deux orga-nisations. Dans les travées du congrès, Avital Shapira-Shabirow, directrice du secteur international d’Histadrut, a parlé aussi de la collaboration avec le syndicat palestinien. Mme Sha-pira-Shabirow a estimé que « Notre travail, c’est de protéger les droits des travailleurs, y compris palestiniens. » “La solution, c’est la coexistence de deux Etats indépendants dans un res-pect mutuel”, professe-t-elle. Dans la droite ligne de ce qu’affirme la Confé-dération syndicale internationale. Elle aussi vanté les excellentes relations de son organisation avec les syndicats dans le monde entier.

Les délégués au Congrès ont égale-ment souligné le rôle historique du syndicat israélien Histadrut. La cen-trale syndicale israélienne a toujours exhorté les employeurs israéliens à accorder aux travailleurs migrants les

mêmes droits sociaux et du travail que leurs homologues israéliens et le tribu-nal du travail israélien a convenu que ce principe devait être appliqué.

Les travailleurs palestiniens en Israël bénéficient des droits et Libertés syn-dicales que nul pas ailleurs un pays arabe n’est disponible à garantir.

Les travailleurs israéliens sont libres de former des syndicats et de s’y af-filier, et jouissent du droit d’organi-sation et de négociation collective. Une loi en vigueur en Israël interdit expressément la discrimination anti-syndicale. Les Palestiniens de Judée Samarie et de la bande de Gaza qui travaillent en Israël ont le droit d’orga-niser leurs propres syndicats en Israël ou d’adhérer aux syndicats israéliens. Les membres palestiniens d’Histadrut peuvent élire et être élus aux postes de direction de la Confédération.

Les travailleurs palestiniens ont droit à une protection aux termes des conven-tions collectives israéliennes négo-ciées par la Fédération générale des travailleurs en Israël (Histadrut), en échange du paiement de 0,80% de leur salaire à Histadrut (la moitié de cette somme est versée par Histadrut sur le compte bancaire de la Fédération générale palestinienne des syndicats (PGFTU).

Tous les travailleurs non résidents peuvent établir des organisations d’employés qui seront reconnues par les tribunaux du travail israéliens ré-gionaux et nationaux aux termes de la loi sur la négociation collective. Seules les organisations représenta-tives des employés qui ont été recon-nues ont le droit de s’engager dans la négociation collective.

En Israël les grèves sont autorisées mais les syndicats doivent donner un préavis de 15 jours, sauf autre spéci-fication dans la convention collective. Les personnes qui se trouvent à la tête d’un mouvement de grève sont pro-tégées par la loi. (2) La majorité des travailleurs peuvent exercer librement leurs droits syndicaux, même si les tribunaux du travail sont intervenus à plusieurs reprises en 2006 pour dé-

livrer des ordres de reprise du travail dans différents secteurs.

Les travailleurs migrants qui repré-sentent environ 7% de la population active proviennent de plus en plus souvent d’Asie.

La Histadrut, dont l’idéologie et la stratégie aspirent à la solidarité avec les employés palestiniens, s’est vigou-reusement efforcée de favoriser les re-lations avec les Palestiniens en général et leur Confédération Générale Pales-tinienne des Syndicats (PGFTU), en s’attachant en particulier à la défense des droits des employés palestiniens.

La Histadrut compte parmi les soutiens standard en faveur de la promotion de la paix par le dialogue continu, paci-fique et l’empathie envers les besoins des ouvriers palestiniens. La Hista-drut croit fortement que c’est l’unique manière d’atteindre une paix juste et viable entre les deux peuples, garan-tissant deux Etats pour deux peuples et un règlement global de toutes les questions en suspens dans le cadre de ce conflit.

Pour la Histadrut, la principale cen-trale syndicale nationale israélienne, les syndicats doivent être en première ligne de la bataille en faveur de la paix entre les travailleurs du monde entier.Néanmoins les responsables de l’Au-torité palestinienne nuisent aux efforts de paix régionale en créant un climat de tensions entre arabes et juifs.

Le Premier ministre palestinien, Sa-lam Fayyad, a lancé lundi une cam-pagne d’inspection des magasins dans le cadre de sa campagne de boycott des produits provenant des implantations juives de Judée-Samarie en se rendant personnellement dans un supermarché de Ramallah, où, après avoir inspecté les étals, il a remis au gérant un certifi-cat attestant que son magasin ne conte-nait aucun produit originaire des loca-lités juives. Le ministre palestinien de l’Economie a assuré que “l’impact du boycott se manifestait déjà dans les implantations juives, estimant que le nombre de Palestiniens y travaillant avait baissé de 25%”.

Lettre ouverte de Jon Voight à Barack Obama

Jonathan Voight (plus connu sous le nom de Jon Voight) est un acteur très connu à travers le monde. Pas seule-ment à cause de sa magnifique car-rière, mais aussi car il est le père de la sublime Angelina Jolie.

Mais Voight, c’est aussi un militant politique. Jeune, Jon Voight a des idées de gauche et soutient John Fitzgerald Kennedy lors de l’élection présiden-tielle de 1960. Durant la présidence Nixon, il se bat contre la guerre du Viêtnam, ce qui l’amène à soutenir George McGovern lors de l’élection présidentielle de 1972.

En 2004, il apporte son soutien à George W. Bush : « Pour rayer le ter-rorisme de la carte, nous devons faire la guerre à la terreur » déclare t-il.

En 2008, Jon Voight apporte son sou-tien à l’ancien maire de New York Rudy Giuliani lors des primaires ré-publicaines. Il déclare alors « Il a fait de New York une ville plus sûre, plus propre, plus supportable » avant d’ajouter « Dieu a envoyé un ange sur terre, il s’appelle Rudy Giuliani ». Lors d’un autre meeting, Voight dé-clare avoir rencontré Giuliani quelques années auparavant et le soutenir car « Son action au moment des attentats du 11 Septembre prouve bien qu’il sera un président proche du peuple ».

Le jour du soixantième anniversaire de l’État d’ Israël, il se rend dans le pays et déclare « je viens saluer, en-courager et soutenir le peuple israélien face à des terroristes qui le menacent de destruction nucléaire. Les Palesti-niens sont le mal et Israël veut nous guérir du mal » déclare-t-il. Il se ren-dra ensuite au chevet de victimes de roquettes israéliens, puis rendra visite aux troupes israéliennes.

Peu de temps après, le 28 juillet 2008, il déclare regretter son passé d’ac-tiviste anti-militariste, résultat de la propagande marxiste.

Une fois Rudy Giuliani défait, Jon Voight a apporté son soutien au sé-nateur John McCain et a publié une virulente critique de Barack Obama dans le Washington Times. Il a ensuite enregistré une vidéo de soutien aux soldats américains présents en Irak et a diffusé cette vidéo sur Youtube. Cet engagement auprès des républicains ne l’empêche pas d’être l’ami d’Hilla-

ry Clinton.

Malgré tout, voilà une lettre ouverte que Jon Voight vient de publier dans la presse américaine.

Cher Président Obama,

Vous serez le premier président des Etats-Unis d’Amérique à avoir menti au peuple juif, et au peuple améri-cain également, lorsque vous avez dit que vous défendrez Israël, le seul état démocratique du Moyen-Orient, contre ses ennemis. Jusqu’à présent, vous avez fait tout le contraire. Vous avez mis en place vous-même la pro-pagande anti-Israël, jusqu’à ce qu’ils apparaissent (ndlr: les israéliens) aux yeux du monde, comme l’ennemi de tous… Et votre appel à eu de l’écho. Vous mettez en Israël en danger, et ainsi vous favorisez l’antisémitisme à travers le monde.

Vous faites le mal à un peuple qui a donné au monde les Dix Commande-ments et la plupart des lois qui régis-sent nos vies aujourd’hui. Le peuple juif a donné au monde nos plus grands savants et philosophes. Le peuple juif est celui qui a inventé des remèdes pour guérir de nombreuses maladies. Et maintenant, vous jouez un jeu très dangereux qui devrait vous permettre de ressembler à un vrai martyr aux yeux de ceux qui vous défendent. Mais ceux qui vous défendent, ce sont des assassins et des criminels. Et eux souhaitent la destruction d’Israël.

Vous avez apporté une guerre civile en Arizona, une fois de plus pour dé-fendre les criminels et illégaux, soute-nir l’effondrement du bien, du loyal, et des citoyens respectueux des lois. Votre destruction de ce pays ne pourra t-elle un jour être remédié ? Pourrions-nous ne jamais récupérer notre Amé-rique? Je prie Dieu pour qu’il vous arrête et j’espère que les gens dans ce grand pays réalisent que votre pro-gramme politique n’est pas un combat pour le bien de l’humanité mais un combat pour votre carrière politique.

Avec l’émotion profonde de mon cœur et la préoccupation l’Amérique et Is-raël,

Jon Voight

L’éditeur milliardaire Mort Zuckerman

L’éditeur milliardaire Mort Zucker-man (New York Daily News, U.S. News & World Report…) a qualifié le

président B H Obama d’incompétent en matière d’Affaires Etrangères. «Il sait parler mais ne sait pas marcher. Sa

politique en Irak, en Afghanistan, son attitude vis-à-vis de l’Iran nucléaire, ses relations avec Cuba et le monde arabe, sa vision du Moyen Orient et du conflit «arabo-israélien» sont tous des échecs»- Les relations spéciales avec la grande Bretagne ont disparu. Nicolas Sarkosy a ouvertement criti-qué la politique d’Obama vis-à-vis de l’Iran. Poutine regarde avec mépris ses visions du monde. Et la Chine le traite avec dédain. «En fin de compte de nombreuses personnes influentes dans le monde des affaires, qui espéraient beaucoup en lui, commencent à recon-naître leur erreur. Son charisme ne les charme plus, car ils découvrent son in-compétence ou son amateurisme dans la gestion du pays. Il a par exemple af-firmé que les Etats-Unis n’étaient pas en guerre avec le monde musulman. Or il est évident que de nombreuses parties de ce monde musulman sont en guerre avec les Etats-Unis et avec l’Occident. De plus, notre pays n’est plus «fiable» pour nos amis tradition-nels, trop engageant vis-à-vis de nos rivaux et considéré comme faible par nos ennemis»

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

Première femme juive ultra-orthodoxepilote de chasse dans Tsahal

Parmi les cadets de l’IAF (Israel De-fense Force) au décollage dans la Base de Hatzerim, il y a “T.” C’est la pre-mière femme juive ultra-orthodoxe à devenir pilote de chasse dans l’armée de défense d’Israël (Tsahal).

Chaque fois qu’un avion de chasse passe sur un petit moshav (village) religieux du le sud d’Israël, tous les yeux se lèvent fièrement vers le ciel en se demandant si le pilote du jet est “T”, une jeune fille de 21 ans qui à été élevée dans ce village.

La jeune femme a travaillé dur pour terminer première de sa session. Elle devrait recevoir son diplôme de pi-lote de chasse d’ici les prochaines semaines. Elle sera alors la première femme religieuse à devenir pilote de chasse pour l’armée d’Israël.

Jusqu’à présent, elle ne portait que les jupes militaire qui sont maintenant remplacés par sa combinaison de vol, et elle se garde bien de toucher à ses collègues masculins, en raison de la loi juive de pudeur, “tzniut”. La se-maine dernière, “T” a été informée qu’elle a été placée dans un exercice spécifique de combat aérien.

“T” a décidé que son “service natio-nal” n’était pas une alternative au ser-vice militaire et à l’âge de 20 ans, elle a annoncé à sa famille qu’elle était de rejoindre l’armée israélienne et aller au cours de pilote, ce qui nécessite un engagement de 9 ans dans l’armée.

“Nous avons toujours su qu’elle était destinée à la grandeur», a révélé un de ses professeur., “Vous n’avez pa besoin de la connaître personnelle-ment pour comprendre en quoi elle

est spéciale et unique… Et combien elle veut donner d’elle même.” C’est une “totachit”(argot “bombe”) et elle a toujours été pro-active, responsable et débrouillarde.

Le père de “T” travaille dans l’agri-culture et sa mère est nutritionniste. Le couple a 5 enfants. Le fait que seu-lement 1 cadet sur 6 cadets de l’IAF termine le cours n’inquiète pas les nombreux fan: «Elle sera la première pilote féminine religieuse de l’histoire de l’armée israélienne. Tout comme elle a fait de nous des gens fier jusqu’à maintenant, elle va continuer de à nous rendre fier à l’avenir.”

La seule ambition de T? Aider le peuple juif à se défendre et assurer sa pérennité. Que ses vœux soient exau-cés…

Le mini-casse du Hamas dans une banqueLe mini-casse du Hamas dans une banquet ne s’est pas passé comme prévu : LES BANQUIERS DE GAZA SE METTENT EN GREVE POUR PROTESTER. La police du Hamas a confirmé avoir mené un raid pour récupérer des fonds gelés.

Un article réalisé par l’AFP et diffusé par Le Figaro : «Les banques instal-lées dans la bande de Gaza ont gardé portes closes hier pour protester contre la saisie dans un de ses établissements de 16.000 dollars (13.000 euros) par des policiers du Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle ce territoire. L’Autorité monétaire palestinienne qui siège en Cisjordanie a condamné cette opération menée à la suite de la décision d’un tribunal du Hamas de récupérer ces fonds qui étaient gelés

par l’Autorité palestinienne.

“Ce genre de comportement irres-ponsable va réduire la capacité des banques à fournir des services pour al-léger les souffrances d’une population assiégée (par Israël) de la bande de Gaza”, a affirmé l’Autorité monétaire en annonçant une journée de grève de protestation dans un communiqué. L’Autorité monétaire a refusé d’éta-blir des relations avec le Hamas car ce mouvement est inscrit sur la liste des organisations terroristes recensées par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël. La police du Hamas a confirmé avoir mené ce raid pour récupérer des fonds gelés. En mars dernier, elle avait déjà saisi 250.000 dollars appartenant à une organisation caritative vouée à la santé publique.»

Décès d’Alfred Donath, figure de la communauté juive suisse

Alfred Donath, un militant juif qui avait aidé les victimes de l’Holocauste et leurs héritiers à récupérer leur ar-gent placé dans des banques suisses, est mort à l’âge de 78 ans, a annoncé mardi la Fédération suisse des com-munautés israélites, dont il avait été le président.

Alfred Donath était vice-président de la FSCI quand les banques suisses ont trouvé un accord à l’amiable en 1998 pour régler 1,25 milliard de dollars

(1,02 milliard d’euros) aux victimes de la Shoah et à leurs héritiers.

«Son activité au sein de la FSCI du-rant un quart de siècle, son engage-ment courageux pour les besoins de la communauté juive et en faveur du dia-logue interreligieux resteront présents dans nos mémoires», a relevé mardi dans un communiqué le président de la FSCI, Herbert Winter. Alfred Do-nath avait présidé la FSCI de 2000 à 2008.

Les rabbins menacés en Turquie

La situation dérape en Turquie. Selon le quotidien basé à Istanbul, Milliyet, un citoyen truc a été inculpé après avoir projeté d’assassiner des rabbins dans la métropole du pays.

Selon les informations du journal, Ismet Rençber, un maçon âgé d’une vingtaine d’années, a été arrêté suite à une lettre de menace anonyme qu’il avait adressée à la synagogue d’Is-tanbul. Arrêté le 23 juin, il a affirmé

durant son interrogatoire « haïr les Juifs » mais continue à nier ses ter-ribles desseins d’assassinats.La communauté juive en Turquie compte 20 000 membres. Depuis le gel des relations israélo-turques suite à l’affaire de la flottille, elle est plus menacée que jamais même si les diri-geants turcs ont toujours affirmé que la colère visait uniquement le gouver-nement israélien et non pas la minorité juive dans le pays

Des entreprises turques vont porter plainte contre Erdogan pour détruire les business avec IsraëlUn entrepreneur en BTP turc vient de porter plainte contre le Premier mi-nistre turc Recep Tayyip Erdogan pour détruire ses “opportunités commer-ciales” avec Israël.Le chef de la direction d’Yilmazlar Construction Group, Ahmet Yilmaz Reyiz, a déclaré à Bloomberg que 2,6 millions de dollars de ses avoirs vien-nent d’êtres gelés par Israël en raison des tensions accrues entre les deux pays. Yilmaz affirme qu’il s’agit là d’un dangereux précédent et accuse Erdogan d’avoir ruiné son entreprise et de mettre des centaines d’ouvriers au chômage avec son discours anti-israélien. Il a déclaré: «La seule rai-son de notre faillite est la politique de notre Premier ministre. Il a la respon-sabilité de son pays, et il ne peut pas dire des choses irresponsables. ”

Yilmazlar a effectuée plusieurs

voyages en Israël ces 16 dernières années. Son entreprise à même pris part à la restauration de l’aéroport Ben Gourion ou encore la construction d’annexes du Ministère Israélien de la Défense.

Comment voulez-vous que nous puis-sions a travailler ensemble quand nous envoyons chez eux des types venus pourrir leurs affaires et qu’ensuite Er-dogan rajoute une cerise en insultants les israéliens de tyrans, bandits et pi-rates? Soyons sérieux. Erdogan va de-voir payer !”

L’avis d’Ahmet Yilmaz Reyiz est d’autant plus important qu’il a été nommé “Homme de l’Année en 2005″ pour avoir agit avec excellence dans les relations commerciales entre la Turquie et Israël (justement!).

La rupture des relations entre les deux pays met en difficulté toutes les en-treprises qui travaillent avec les deux pays. Des groupes hôteliers prévoient aussi de porter plainte contre Erdogan depuis que des dizaines de milliers de réservations ont été annulées par les touristes israéliens.

Des policiers en kippa aux Pays-Bas ? Les autorités néerlandaises ont estimé que l’utilisation de policiers en kippa, proposée récemment par un député néerlandais pour lutter contre l’anti-sémitisme, est «une option possible», a-t-on appris aujourd’hui auprès du ministère de la Justice.

Le ministre néerlandais de la Jus-tice, Hirsch Ballin, «pense que cette méthode n’est pas en contradiction avec la loi et est donc une option pos-sible», a déclaré à l’AFP Wim van der Weegen, porte-parole du ministre.

«Le ministre a assuré que dans les pro-

chains mois, un programme concret serait présenté par le gouvernement pour lutter contre l’antisémitisme et la discrimination», a ajouté M. van de Weegen.

Ahmed Marcouch, député travailliste d’origine marocaine, a proposé récem-ment que des policiers néerlandais se rendent, une kippa sur la tête, dans des quartiers où les juifs se font souvent intimider, insulter ou frapper dans le but d’arrêter ceux qui commettent ces délits.

Selon lui, trop peu d’actes antisémites

sont punis, faute de preuves ou de té-moins.

Dans le passé, un policier néerlandais s’était fait passer pour un homosexuel afin de permettre l’arrestation d’un homme qui entrait en contact avec des homosexuels via internet pour les vo-ler.

En 2009, 167 insultes, violences phy-siques et dégradations de synagogues notamment ont été recensées en 2009 aux Pays-Bas par le Centre néerlandais d’information et de documentation sur Israël (CIDI) contre 108 en 2008.

Le monarque saoudien, qui rencontre ce mardi Barack Obama à la Maison Blanche, n’a pas mâché ses mots lors de la récente visite à Djeddah d’Hervé Morin, le ministre de la Défense. « Il y a deux pays au monde qui ne méri-tent pas d’exister : l’Iran et Israël », lui a déclaré le roi Abdallah, le 5 juin dernier.

Cette violente diatribe contre les deux ennemis désignés de l’Arabie nous a été confirmée par deux sources, diplo-matique et militaire, françaises à Paris. On ignore quelle a été la réaction du ministre de la Défense, qui était entou-ré d’une poignée de diplomates et de

hauts-gradés lors de l’audience avec le roi, point d’orgue d’une visite de deux jours en Arabie, un mois avant celle du souverain à Paris.

La charge d’Abdallah est intervenue quelques jours après l’assaut israélien contre la flottille humanitaire au cours duquel neuf Turcs ont été tués par les forces de sécurité de l’Etat hébreu. L’intervention a suscité une vague de critiques dans le monde arabe et placé Israël sur la défensive au plan interna-tional. L’impunité dont jouit, selon lui, Israël exaspère le roi Abdallah, déçu que l’Etat hébreu n’ait jamais accepté son plan de paix global, présenté au

nom des 22 pays arabes lors d’un som-met à Beyrouth en 2002.

Toute aussi profonde, sa colère contre l’Iran est alimentée par les craintes que suscitent en Arabie les ambitions nucléaires de Téhéran. Il faut y ajou-ter l’antagonisme traditionnel entre les deux pôles principaux de l’islam : Riyadh pour le monde sunnite et Téhé-ran pour les chiites.Le pouvoir saoudien ne supporte pas l’entrisme iranien dans les affaires intérieures libanaise, irakienne, yé-ménite et même au sein du royaume wahabite, où l’Iran est soupçonné de «travailler » certaines franges radi-cales de la minorité chiite.

Ironie du calendrier : il y a quinze jours, le Times rapportait que l’Ara-bie saoudite avait donné son feu vert au survol de son territoire par des avi-ons israéliens pour aller bombarder des sites nucléaires iraniens. Riyadh a catégoriquement démenti ces allé-gations.Le roi Abdallah est attendu le 12 juillet à Paris pour l’inauguration de l’exposition au Louvre consacrée aux « Routes d’Arabie, archéologie et his-toire du royaume d’Arabie saoudite ». Le monarque saoudien aura à cette occasion des entretiens politiques avec Nicolas Sarkozy. Claude Guéant, le secrétaire-général de l’Elysée, s’est rendu en mai en Arabie pour « pous-ser » certains dossiers commerciaux, notamment celui lié à la construction d’un TGV entre les villes saintes de La Mecque et Médine pour laquelle Als-thom est en lice.

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Juillet 2010

Plusieurs centaines de membres du Congrès américain

Sénat et Chambre des Représen-tants confondus – ont signé un appel adressé au Président Barack Obama lui demandant « de soutenir la posi-tion israélienne de légitime défense dans l’affaire de l’arraisonnement du bateau turc ‘Marmara’ ». Cette initia-tive revient à deux membres, l’un dé-mocrate et l’autre républicain, et 388 élus sur 535 ont signé le texte qui spé-cifiait entre autres « que les soi-disant militants pacifistes qui se trouvaient sur le bateau étaient en réalité des

extrémistes qui venaient soutenir le régime des terroristes du Hamas aidé par l’Iran ».

Le message rappelle « qu’il est de l’intérêt des Etats-Unis de se ranger clairement et officiellement aux côtés de son ami et allié depuis des décen-nies, Israël, non seulement contre les terroristes, mais aussi face à la com-munauté internationale qui s’est em-pressée de juger et condamner Israël de manière injuste, même au sein des

instances internationales ».

Les membres du congrès qui ont signé la lettre « reconnaissent que les films tournés par Tsahal sur les événements prouvent que les passagers attendaient les soldats pour agir avec brutalité en-vers eux au point de vouloir les tuer ». L’appel au Président américain conclut en appelant : « Les Etats-Unis devraient plutôt se concentrer sur les crimes commis par le Hamas contre Israël et contre le peuple palestinien ».

La violente charge du roi Abdallah contre l’Iran et Israël

Pérès : il ne faut pas prendre à la légère les propos du président russe sur le nucléaire iranien Le président israélien a estimé lundi, lors d’un entretien avec son homologue estonien, qu’il ne fallait pas prendre à la légère les déclarations du président russe sur le dossier nucléaire iranien. ‘’Jusqu’à présent la Russie dou-tait des capacités iraniennes à fabriquer une bombe atomique. La déclaration de Medvedev présente une sérieuse dimension de changement et Israël apprécie cette évolution’’, a déclaré Shimon Pérès.

Les plans B, C et D des américains pour contrer l’Iran

Personne à la Maison-Blanche ne pense qu’à elles seules les nouvelles sanctions contre l’Iran [votées au Conseil de sécurité de l’ONU le 9 juin] forceront Téhéran à mettre un terme à vingt ans d’aspirations à se doter d’une capacité nucléaire. Qu’envisage donc de faire le président Obama si, comme tout le monde s’y attend, ces sanctions se montrent aussi inefficaces que les précédentes ?

La Maison-Blanche dispose d’un plan B – en fait, d’un plan B, C et D –, dont certaines parties sont déjà en train de se mettre en place dans le golfe Per-sique. Le gouvernement ne s’étend guère sur le sujet, du moins publi-quement, mais la stratégie américaine comprend notamment un programme d’endiguement militaire classique et une opération officieusement bapti-sée par la CIA “Fuite des cerveaux” et destinée à priver l’Iran de ses in-génieurs nucléaires. Tout porte égale-ment à croire que le président Obama a renforcé un programme secret datant de l’ère Bush pour saboter les infras-tructures nucléaires iraniennes et qu’il fait aussi une utilisation diplomatique discrète de la menace israélienne d’in-tervenir militairement en cas d’échec de la diplomatie et des pressions.

Mais demandez leur avis aux concep-teurs et aux exécutants de ces pro-grammes et ils vous répondront tous la même chose : cela ne suffit pas. L’ensemble de ces mesures va peut-être retarder le moment où l’Iran va se doter de la bombe. Et, si la pression se fait plus forte, il pourrait finir par s’asseoir à la table des négociations, une situation que Téhéran cherche à éviter à tout prix depuis l’arrivée de M. Obama et de la politique de la main tendue.

“Nous savons que le gouvernement iranien ne va pas changer de compor-tement du jour au lendemain”, a tou-tefois admis M. Obama le 9 juin, dé-plorant que la diplomatie n’ait donné jusqu’à présent aucun résultat et souli-gnant que les sanctions allaient entraî-ner des “coûts croissants”.Ces propos sont bien dans la ligne d’un président qui a fait du mélange de pragmatisme et de patience la marque de son approche diplomatique, mais dans le cas de l’Iran le temps presse.

Les sanctions sont un outil tentant pour un président. Elles font plus de mal que l’inaction ou l’expression de condamnations diplomatiques de rigueur et elles ne vont pas jusqu’à l’affrontement militaire. Malheureu-sement, quand il s’agit d’empêcher un pays de se doter de la bombe, l’Histoire montre que les sanctions sont rarement efficaces. Washington

avait juré pendant des années de tout mettre en œuvre pour empêcher l’Inde et le Pakistan de rejoindre le club des puissances nucléaires. Aujourd’hui le gouvernement américain travaille en secret avec le Pakistan pour sécuriser son arsenal, et il a signé avec l’Inde un traité permettant à ce pays d’acheter du matériel nucléaire.

Il y a des années que la Corée du Nord est sous le coup de sanctions et le pays est aujourd’hui exsangue ; cela ne l’a pas empêché de conduire deux essais nucléaires. Si certains pays ont été contraints de renoncer à leur arse-nal ou à leurs ambitions nucléaires – l’Afrique du Sud, la Libye, la Corée du Sud entre autres –, le contexte était tout autre qu’il l’est aujourd’hui avec l’Iran.

Les collaborateurs de M. Obama ont conscience que les sanctions ont leurs limites et que l’option militaire est la dernière et la plus risquée des solu-tions, c’est pourquoi ils ont exploré d’autres pistes. Des systèmes anti-missiles contrôlés par les Américains ont discrètement été installés dans les pays arabes du Golfe. Il s’agit là d’une mesure d’endiguement classique, mais qui n’a que peu d’effet contre le programme nucléaire iranien. Si l’Iran dispose d’un arsenal de missiles conventionnels de plus en plus déve-loppé, les experts du renseignement pensent qu’il lui faudra des années avant d’être en mesure de fabriquer des têtes nucléaires. Ce qu’ils redou-tent surtout, c’est la possibilité qu’une arme soit livrée au Hamas ou au Hez-bollah par camion, une menace contre laquelle les systèmes antimissiles ne sont d’aucune utilité.

Le programme Fuite des cerveaux a déjà donné quelques résultats, plu-sieurs ingénieurs ayant quitté l’Iran. Le dernier transfuge en date est apparu sur YouTube récemment, pour affir-mer d’abord qu’il avait été kidnappé, puis qu’il était simplement un étudiant venu faire ses études aux Etats-Unis. Nul doute qu’il faisait partie du pro-gramme, mais reste à connaître les in-formations dont il disposait et à savoir si celles-ci peuvent avoir une utilité pour les Etats-Unis. “L’effet est avant tout psychologique”, souligne un an-cien du renseignement. “C’est une façon de dire aux Iraniens que nous avons pénétré leur programme.”

La stratégie secrète de sabotage des équipements iraniens, qui aurait don-né quelques résultats, a le même effet. Mais, comme les sanctions, cette opé-ration ne fera sans doute guère plus que retarder le jour J, à moins qu’Oba-ma ait de la chance.