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GRATUIT - Numéro 153 - Edition du Lundi 6 Décembre 2010 Journal Israélien en langue française WIKILEAKS : Israël se frotte les mains, ses voisins arabes dans l’embarras

Israel Actualités n°153

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Toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israel Actualités n°153

GRATUIT - Numéro 153 - Edition du Lundi 6 Décembre 2010 Journal Israélien en langue française

WIKILEAKS : Israël se frotte les mains, ses voisins

arabes dans l’embarras

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55Samuel Flatto Sharon

Rédacteur en chefEliahou Ben Yéouchoua

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RéalisationJérôme Placideman

Régie publicitaire exclusiveCanal Media Associés77 bis, rue Robspierre93100 Montreuil01 48 97 46 85RCS : 499 444 917

EditorialisteSamuel Flatto Sharon

Directeur commercial :

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Commerciaux :Sigalit Sik Sik Sitbon06 67 78 40 00

Israël Actualités est une marque déposée en France

Après avoir affirmé que le lieu le plus saint du judaïsme n’appartient pas aux juifs, ou encore que “les juifs en-traînent des rats porteurs de maladies pour mordre les arabes de Jérusalem afin de les faire fuir”, on apprend que la pose de décoration de Hanoucca dérange aujourd’hui le gouvernement de Mahmoud Abbas.

Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, une ménorah géante était la cause de la publication d’un commu-niqué de presse officiel palestinien:

“Selon des témoins, une ménorah géante a été placée au carrefour de Za’atarah situé à quelques kilomètres au sud de Naplouse” (Naplouse est le nom arabe utilisé en France pour par-ler de Sh’khem).

Mais l’important dans le communi-qué réside dans la dernière phrase: “la ménorah est souvent utilisé dans les rituels juifs et dans l’idéologie des co-lons de Cisjordanie, pour imposer leur point de vues”. Dès lors, je medemande si les palestiniens n’en n’ont pas marre de propager leursconneries antisémites.

Mais voyons plutôt ce que nous ra-conte WikiLeaks sur Hanoucca :

Hanoucca (hébreu Hag HaHanoukka, « Fête de l’Édification ») est une fête juive d’institution rabbinique, commé-morant la consécration de l’autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem, lors de son retour au culte judaïque, trois ans après son interdic-tion par Antiochus IV des Séleucides.

Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbolisela résistance spirituelle du judaïsme à l’hellénisation forcée. Selon la tra-dition rabbinique, au cours de cette consécration se produit le miracle de la fiole d’huile, permettant aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d’huile à peine suf-fisante pour une journée.

Elle est célébrée à partir du 25 kislev (qui correspond, selon les années, aux mois de novembre ou décembre dans le calendrier grégorien) et dure huit jours, jusqu’au 2 ou 3 tevet (en fonc-tion de la longueur de kislev,mois de 29 ou 30 jours).

Les pratiques et coutumes qui s’y rattachent sont liées au miracle de la fiole d’huile, en particulier l’allumage

du chandelier de Hanoucca pendant les huit jours de la fête et la consom-mation de friandises à base d’huile d’olive (latkes, soufganiyot, etc.). On y joue aussi avec des toupies à quatre faces.

Alors mes chers amis que les lumières éclairent enfin l’obscurité

A Bientôt

Samuel Flatto Sharon Ancien député à la KNESSET

L’édito patriote de Flatto Sharon :Hanoucca fait reculer l’obscurité

L’actualité, riche en rebondissements, s’arrête aujourd’hui sur la réalité de la vie et la pauvreté plus que jamais présente au sein de la communauté juive de France. Je tiens à donner un grand coup de chapeau aux organisa-teurs de la soirée de la Tsédaka qui, comme tous les ans, a su réunir autour d’une même cause, plus de 3700 per-sonnes au palais des congrès, sous le parrainage du séfarade Cyril Anouna et de l’ashkénaze Stéphane Berne qui ont été au maximum de leur investis-sement personnel au service des plus démunis.

Beaucoup de people se sont succédés sur scène ainsi que d’anciens par-rains revenus pour soutenir cet élan de générosité pour dire encore un fois merci à tous les intervenants tels que, Jean-pierre Foucault, Dany Brillant , Daniel Levi, Hélène Ségara et tant d’autres encore. Bien évidemment, il y a une personne que nous ne pouvons pas oublier … la grande Rika Zarai qui, malgré la fatigue, a tenu à venir comme elle l’a toujours fait depuis le premier jour du lancement de la Tséda-ka en 1992 et cela depuis 18 ans. Rika nous a emballé par des chansons au-

cours desquelles le public fit une standing ovation à tout rompre à cette grande dame qui nous a rappelé qu’en ce 29 novembre 2010, nous fêtions le 63ème anniversaire du vote du partage de la Palestine en deux états, l’un juif et l autre arabe. Ce 29 novembre 2010, elle l’a aussi considéré comme un mi-racle à l’image de celui de Hanoucca, car sans le vote de l’ URSS et du bloc communiste, aujourd’hui, Israël n’au-rai certainement jamais existé.

Aujourd’hui plus qu’hier en cette pé-riode de fête, où les températures avoi-sinent les chiffres nettement négatifs, il est impératif d’aider nos frères et sœurs qui sont dans le plus grand dénuement. Il faut être conscient que nous devons leur apporter notre aide avec tous les moyens que nous avons en notre possession. Un minimum pour nous est un maximum pour eux et si chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, nous ferons tous ensemble des heureux parmi les plus démunis.

Tous ensemble ayons cet électrochoc au service de la communauté.

Alain Sayada

Gil, Simone, Rika, FSJU …Bravo Pour la Tsédaka

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

La France a considéré que sa ligne dure dans le dossier du nucléaire ira-nien pouvait s’avérer utile en tant que «pointe du glaive» pour relever le défi posé par la République islamique, selon un télégramme diplomatique américain publié par WikiLeaks. Jean-David Levitte, le conseiller diploma-tique de Nicolas Sarkozy, cité dans d’autres télégrammes, a qualifié le gouvernement iranien de régime «fas-ciste» et dénoncé comme une «farce» sa réponse aux offres de dialogue de l’administration Obama en 2009.

Le ministère français des Affaires étrangères n’a confirmé «aucun des propos» attribués à des responsables français dans les notes diffusées par WikiLeaks, qui révèlent aussi que l’Elysée a dépêché une mission se-

crète en Iran à l’été 2007.

Cinq grands journaux, dont Le Monde en France, ont commencé à divul-guer une partie des quelque 251.000 télégrammes diplomatiques que leur a communiqué le site internet spécia-lisé dans la divulgation de documents confidentiels.

La mission menée en août 2007 à Téhéran par François Richier, conseil-ler de l’Elysée pour les Affaires stra-tégiques, répondait à une invitation d’Ali Akbar Velayati, conseiller diplo-matique du Guide suprême de la révo-lution Ali Khamenei.

L’Iran croyait à une France plus souple sur le nucléaire

Québec verse 555 500 $ par année en subventions à une école musul-mane controversée de Montréal qui se réclame de la philosophie des Frères Musulmans, un groupe intégriste qui milite pour l’instauration de gouver-nements islamistes et qui a donné naissance au Hamas en Palestine. Cri-tiquée par plusieurs pour cette affilia-tion, l’institution a ouvert ses portes à Rue Frontenac afin de contrer ce qu’elle qualifie de « paranoïa ».

Par Jeannot

Le directeur est calme, souriant, dans son complet gris. Il fait visiter son établissement avec plaisir et permet au photographe de Rue Frontenac de multiplier les clichés à sa guise.

Les enseignantes, la tête enveloppée d’un foulard islamique, regardent les visiteurs d’un œil amusé. Lazhar Aissaoui veut montrer qu’il n’a rien à cacher. Il sait que son école a ses détracteurs. Comme elle le précise sur son site Internet, l’école Dar Al Iman est affiliée à la Muslim Association of Canada (MAC), un organisme de bienfaisance musulman.

Lazhar Aissaoui siège sur le conseil d’administration de la MAC, qui a déclaré des avoirs nets d’environ 16 millions de dollars et des revenus de 9 millions en 2009, selon l’Agence du revenu du Canada.

« J’initie mes élèves à la tolérance plus que dans une école publique », déclare avec assurance Lazhar Aissaoui, direc-teur de l’École Dar Al Iman, à Saint-Laurent. La MAC indique sur son site Web qu’elle trouve ses origines dans « la renaissance islamique du début du XXe siècle, culminant dans le mouve-ment des Frères Musulmans ».

« Ce mouvement a influencé les acti-vités, tendances et discours intellec-tuels islamiques à travers le monde, incluant ceux des Musulmans qui sont venus au Canada en quête de liberté, d’éducation et de meilleures opportu-nités », ajoute la MAC.

Or, s’il demeure tout à fait légal au Ca-

nada, le mouvement des Frères Musul-mans est très controversé au sein de la communauté musulmane.

Prônant une interprétation littérale du Coran et une islamisation complète de la société, il a donné directement nais-sance au Hamas palestinien, un groupe qui a multiplié les attentats-suicides et les attaques contre les mouvements palestiniens laïcs.

Le fondateur du Congrès musulman canadien, l’auteur Tarek Fatah, est outré qu’une école se réclamant des Frères musulmans soit subventionnée par l’État québécois. « C’est malheu-reux que les dollars des contribuables les financent. Nous devrions être in-quiets.

La MAC n’est pas une organisation religieuse, c’est une organisation politique. Ils sont contre la civilisa-tion occidentale et l’essentiel de leur philosophie est antisémite, anti-gais et anti-femmes », s’insurge-t-il. « Ils ont pris la religion et en ont fait une affaire politique, dénonce de son côté Salma Siddiqui, vice-présidente du Congrès musulman canadien.

Ils croient à une idéologie islamiste très forte et ils veulent l’importer ici. » Les 238 élèves de l’école Dar Al Iman suivent rigoureusement le programme pédagogique du ministère de l’Éduca-tion, qui prévoit 25 heures de classe par semaine.

En entrevue, le directeur de l’école, Lazhar Aissaoui, répond du tac au tac à ce qu’il considère comme des accu-sations injustes et paranoïaques du Congrès musulman canadien.« Nulle part au monde les Frères Musulmans ne sont considérés comme des terro-ristes, sauf par Tarek Fatah », s’in-digne-t-il.

l ajoute que son organisation n’entre-tient aucun lien « organisationel » avec les Frères Musulmans, même si elle partage leur philosophie et leur vision de la religion. « Nous ne sommes pas les Frères Musulmans, mais ça ne veut pas dire qu’on a quelque chose contre eux », résume-t-il Lazhar Aissaoui

condamne le terrorisme en précisant que les attentats du 11 septembre étaient un crime horrible et que « le crime n’a pas de religion ». Lorsqu’on l’interroge sur sa volonté d’un État et de tribunaux islamiques, il se montre plus agacé. « Pourquoi avancer cette question ici ?

Il n’est pas question d’appliquer ou de transposer cela au Canada. Ça, c’est pour les pays musulmans », dit-il. « Ce qu’on dit à nos membres, c’est commencez par être de bons musul-mans, vous et votre famille. Comme la société est formée d’un ensemble de familles, la société va devenir musulmane », explique le directeur. Permis du ministère de l’Éducation Il explique que les 238 élèves de l’école Dar Al Iman suivent rigoureusement le programme pédagogique du minis-tère de l’Éducation, qui prévoit 25 heures de classe par semaine.

L’école y rajoute deux heures de langue arabe, une heure d’études isla-miques, une heure d’étude du Coran.

Le ministère de l’Éducation confirme que l’établissement a été agréé comme école privée admissible au finance-ment de l’État depuis 2006-2007 pour le cours primaire, et depuis 2007-2008 pour le préscolaire.

Elle reçoit un peu plus d’un demi-million de dollars par année. « C’est important de savoir que la MAC n’est pas titulaire d’un permis du ministère pour l’enseignement privé. Le titulaire du permis est vraiment l’Institut pour l’enseignement Dar Al Iman, et c’est au titulaire du permis que le ministère verse la subvention, pas à la MAC », précise le porte-parole Simon Fortin.

Avant d’être accrédité, l’institut qui gère l’école au nom de la MAC a dû démontrer son respect des normes pédagogiques québécoises, ajoute le porte-parole. Mais les fonctionnaires devraient pousser plus loin leurs véri-fications, suggère l’ancien cadre du Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) Michel Juneau-Kat-suya.

« J’imagine qu’ils sont quand même surveillés par le SCRS qui ne fera pas abstraction du passé des Frères musul-mans. Ils ne représentent peut-être plus une perspective aussi dure et radicale qu’avant, mais ils continuent de pré-coniser une perspective très islamiste de la société. Le fait qu’ils reçoivent de l’argent pour une école, cela devrait interpeller les fonctionnaires », dit-il.

Subventions controversées à des intégristes musulmans

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

Un sondage effectué par la BBC révèle que de tous les pays européens c’est le peuple allemand, en dépit de la Shoah, qui exprime la plus grande antipathie pour Israël. 77% des Allemands ont un a priori négatif à l’égard d’Israël, davantage que les 73% des Emirats arabes Unis et seulement 1% de moins que les Egyptiens.

Dans un sondage datant de 2004, 51 % des Allemands affirmaient déjà que «le traitement des Israéliens à l’égard des Palestiniens équivalait à celui des Nazis par rapport aux Juifs». 68% es-timaient «qu’Israël menait une guerre d’extermination vis-à-vis des Palesti-niens». Des chiffres à méditer par le président allemand, actuellement en visite en Israël…

77% des Allemands expriment la plus grande antipathie envers Israël

L’Autorité palestinienne et le grand empire arabo-musulman riche de 25 pays, revendiquent à nouveau le mur des lamentations. Ce n’est pas la pre-mière fois mais il faut rester vigilants et leur répondre par un uppercut rapide et bien ciblé comme l’a fait Neta-nyaou. De nombreux juifs dont votre humble servante sont d’avis qu’il faut être encore plus fermes et cesser de «s’offusquer» comme le fait une par-tie de la classe politique israélienne ou même les Rabbins.par Nina

Je suis partisane de donner à la oum-ma quelques notions d’histoire et de remise à niveau sur les délires du prétendu «voyage nocturne» de leur prophète.

Je leur rappellerai donc, pour la ènième fois, que Jérusalem n’appa-rait pas une seule fois dans le coran. Faudra donc vous y faire les imams, les oulémas, les fidèles de Mahomet ainsi que tous les palestinophiles de la planète : JERUSALEM N’A JAMAIS FAIT PARTIE DU CANON CORA-NIQUE ! Je vous mets donc au défi de m’apporter une seule sourate mention-nant la ville juive du Roi David.

Comme cela n’arrange pas les affaires des arabo-musulmans, des petits malins sont allés déterrer un verset assez vague sur un voyage nocturne que leur prophète aurait accompli en rêve : «« II est exempt de toute imper-fection, Celui Qui fit voyager de nuit Son esclave, de la Mosquée sacrée à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni les alentours, afin de lui montrer certains de Nos signes évidents. Il est Celui Qui entend et Qui voit. »

Al Aqsa veut dire «la Sainte». Une Sainte Mosquée que Mahomet aurait

visitée en songes , juché sur Al Bou-raq. Ca ne veut en aucun cas dire qu’il s’agissait de la Mosquée à Jérusalem, vu qu’elle n’existait pas alors.

QUI EST AL BOURAQ ???

C’est là que le délire commence.Nous savons que les «Mille et unes nuits» sont apparus à Bagdad aux en-virons IXè et Xè siècle.

Ce recueil de contes était INDIEN et certains historiens datent cette petite merveille au IIIè siècle après JC, au cœur de l’Hindouisme tant abhorré par le dogme islamique.

C’est un français, Antoine Galland (1700 environ) qui mit la main sur ce recueil et le traduisit en l’expurgeant des éléments vulgaires ou trop éro-tiques qu’on y trouvait.

Je vous donne un exemple des joyeu-setés que la Halde, SOS-Racisme, MRAP et associations féministes ne goûteraient pas du tout :

L’esclave noir représente le vice et la virilité à laquelle la femme ne peut ré-sister, celle-ci se laissant même insul-ter pour conserver les faveurs de l’es-clave noir comme le montre cet extrait où il s’adresse à une femme mariée :

«Tu mens, espèce de putain. Je jure par la virilité des Noirs — et qu’elle soit réduite à n’être plus que celle des Blancs —, je jure que si tu t’attardes encore une seule fois, je ne serai plus ton amant et ne mettrai plus mon corps sur le tien. Maudite sois-tu, comment peux-tu me délaisser pour suivre tes désirs, ô puante, chienne, la plus ignoble des Blanches!» (Réf : Conte du pêcheur et du démon (nuit 7) in Les Mille et Une Nuits, op. cit., to. I,

p. 108.)

Mieux encore : Le sujet favori, les femmes y sont traitées comme de vul-gaires catins. Enlevées, enfermées dans un coffre, enterrées vivantes, menacées de muti-lation ou de mort, battues, violées, assassinées, elle subissent tous les sévices imaginables.

À titre d’exemple, citons seulement cette phrase choquante qu’un Bédouin crie à Nuzhat après l’avoir kidnap-pée : «par mon bonnet […], si je t’entends encore pleurer, je t’arrache-rai la langue pour la fourrer dans ton vagin!» (Les Mille et Une Nuits, op. cit., to. I, p. 302.)

Et oui...On ne fait pas dans le délicat lorsque le seul référent durant plus de mille ans n’est pas l’imam du coin mais le conteur. S’inspirant de la vie du prophète et des contes et légendes indiennes, les masses arabo-musul-manes, analphabètes pour une grande majorité et laissées hors de portée de la modernité, ont absorbé les «contes des milles et une nuit» comme une partie du dogme islamique.

Revu et corrigé à Bagdad, manipulées à nouveau dans les pays arabes, toutes

les références au prophète Mahomet et à Allah abondent dans toutes les pages. Mahomet y est dépeint tour à tour comme Simbad le Marin et Aladin et la lampe merveilleuse par exemple.

En relisant «Ali Baba et les 40 vo-leurs», on ne peut pas ne pas penser aux razzias pour cause de Jihad du prophète sur les caravanes dument dévalisées.

C’est précisément là que l’on voit l’influence indienne. Tous ces démons (djinns), ces chevaux ailés, ces dra-gons qui pullulent dans les contes indiens sont passés de légendes en vérités.

Alors lorsque ces palestiniens nous refont le coup du Bouraq, on doit en rire et leur dire tout de go : Un pro-phète qui, en rêve, monte un âne-mule ailé...pour se rendre dans une mos-quée sainte, faut arrêter de fumer du chichon et de mâcher du qat.

Al Bouraq, chevauché par Maho-met est une autre version du tapis volant d’Aladin. Le pire...c’est que ça marche !

Voyez et entendez ce que ces forts en gueule de l’Autorité Palestinienne viennent encore de nous balancer comme ineptie.

On pourrait en faire autant. J’affirme que Batman et les XMens ont bâti la Kaaba ! C’est du même tonneau.

Lancez vous les mecs ! Osez affronter la raison et surtout la modernité, vous avez un retard de plus de mille ans, arrêtez de vous raconter des contes et légendes comme on fait aux gamins.

Les gosses sont manipulables, im-pressionnables et malléables, voilà pourquoi une exégèse du Coran, de la Sunna, de la vie du prophète est une bombe à retardement.

Cela a engendré et continue d’engen-drer des criminels qui se font exploser au milieu d’êtres humains, persuadés que d’éternelles vierges viendront as-souvir leur sexualité et que des rivières de vin étancheront leur soif. Exacte-ment comme dans les contes indiens.

Au fait ! C’est bien la marmotte qui emballe le chocolat dans l’allu...

Nina

Mille & un mensonges

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

Tout d’abord, cette Paracha vient nous apprendre qu’aucune situation même si elle nous semble à priori totale-ment figé ne l’est jamais définitive-ment ! HM continu de faire avancer le monde, mais nous sommes dans l’impossibilité de comprendre ses des-seins…jusqu’au dénouement final !

Il existe assurément un lien profond entre cette paracha et les événements de Hannouca, où contre toute vraisem-blance, une petite poignée de Juifs les Macabées-Hachmonaïm a tenu tête à l’empire Grec et a réussi à introduire de nouveau une dynastie juive sur la terre d’Israël durant plus de 200ans.

Nos sages disent que le lien réside dans le premier verset de notre paracha, qui parle de la fin des deux ans…voila que du fond de son cachot Yossef demande de l’aide à D-ieu. Ces deux années supplémentaires sont la fin d’un cycle durant lequel, Yossef paiera en quelque sorte pour la confiance qu’il a placé sur le ministre, comme nous l’avons expliqué la fois précédente. Mikets veut dire la fin mais également le début d’une nouvelle aire, explique le Ben Ezra.

Mais le Kéli Yakar pose une autre question : Pourquoi donc le Ministre avait oublié Yossef ? Parce que en gé-néral dit-il, lorsqu’un homme accède à de très hautes fonctions, il ne se sou-vient plus de celui qui fut son ami…mais aussi du fait que son cœur et ses pensées son envahi par le pouvoir ! Le pouvoir qui crée souvent selon lui, une antinomie avec l’amitié…

C’est une des pensées de certains philosophes à propos de D-ieu dit le Kéli Yakar : Du fait que le Saint béni soit-il est constamment occupé au bon déroulement de l’univers, il ne peut s’occuper des hommes fragiles ou encore des laissés pour compte! Faux dit le Roi David : « Ne dite pas que du fait qu’il est Très Haut et éminemment puissant, il ne se souci guère de celui qui est très bas ! » « Car HM dans son infinie bonté, agi tel un père, qui a le souci de chacun ! »

HM se souvient enfin de Yossef lequel passera de l’obscurité à la lumière. Ce n’est pas un hasard si cette paracha correspond toujours à la fête de Han-nouca.

Nous savons par ailleurs, que la Grèce fut l’empire qui a «obscurci les yeux du peuple d’Israël » disent les maîtres du Talmud. En effet, l’exil grec se distingue de tous les autres par le fait que cet empire voulait porter atteinte non pas au corps des Juifs, mais à leur intégrité morale et surtout spirituelle ! Cette «solution finale rampante» est comparée par nos sages aux moments les plus obscures que connurent les Juifs. Obscurité identique à celle que connut Yossef dans les geôles égyp-tiennes où il croupit douze années.

Lorsque Pharaon l’appelle, et le Zohar corrige en disant que c’est D-ieu lui-même qui le convoque, commence alors l’ascension irrémédiable de Yossef qui l’amènera inéluctablement jusqu’au trône ! Par conséquent, Yos-sef est l’archétype du libérateur d’Is-raël.

Pharaon n’avait convoqué Yossef que pour l’interprétation de son rêve, un rêve « matinal » qui trouble le Pha-raon par son importance et sa véracité explique Dom Isaac Abravanel, qui avait été lui-même conseillé à la cour du Roi d’Espagne.

Dans ces conditions pourquoi Yossef lui conseilla-t-il de choisir un homme de haute stature pour s’occuper de réu-nir toutes les récoltes et de diriger en quelque sorte le pays? Il n’avait pas été appelé en tant que conseiller du roi… Qu’est-ce qui l’incita à aller au-delà de l’interprétation stricte du rêve ? Yossef croyait en sa bonne étoile, c’est un fait certain, mais Il faut aussi reconnaître ses qualités indéniables d’homme d’Etat., qui maitrisait par ailleurs soixante dix langues et dia-lectes comme le précise le Midrach, au point où le Pharaon lui même s’en méfier !

Le conseil de Yossef représentait une partie seulement de son inter-prétation. Pharaon avait vu les sept vaches maigres avalant les sept vaches grasses. Cette vision signifiait que le peuple survivrait lors des sept années

de disette en engrangeant le blé des sept années d’abondance explique le Rambam.

En outre, Pharaon rêva que sept épis de grains poussaient sur une seule et même tige. Ce qui signifiait que tout le grain serait vendu par une seule et unique personne. Malheur à la ville dans laquelle tous les habitants dé-sirent être des chefs écrit Rabbi Moché Haviv. (Pourtant comme disait mon maître : «bli ayïn ara» ce n’est pas ce qui manque dans nos synagogues..! » )Un autre problème apparaît ici. Dans son rêve, Pharaon vit d’abord des bonnes vaches grasses, et ensuite les maigres. Dans son interprétation, Yos-sef parle en premier lieu des vaches maigres, puis des bonnes grasses…

Pourquoi inversa-t-il l’ordre? Du fait que l’Egypte était irriguée par le Nil et que sa terre était fertile, il n’y avait donc rien d’étonnant à prédire des an-nées d’abondance. Par cette inversion, Yossef voulait capter l’attention de Pharaon, c’est pourquoi il commença d’abord par mentionner les années de famine nous dit Rabinou Bahyé.

De plus, le Talmud Berakhot indique que les spécialistes qui interprètent les songes ont pour principe qu’un homme vertueux fait de mauvais rêves, pour le mettre en garde et lui permettre ainsi d’expier ses fautes ! Par contre, les im-pies font souvent de beaux rêves afin qu’ils soient satisfaits deux mêmes et leurs actions ! Justement à propos de rêve, Le Rav Emanuel Chouchena zal s’appuyait souvent sur ce que disaient les Sages du Talmud : « qu’il est préfé-rable de raconter son songe à une per-sonne qui vous veut du bien et vous aime… »

Dans le Talmud Houlin, Rabbi Yéo-choua s’interroge : « Le rêve montre-t-il un événement passé ? Très certai-nement il ne montre qu’un événement à venir ! » Par exemple si on rêve qu’un ami est allé dans tel endroit, on doit comprendre qu’il s’agit aussi d’un encouragement ou d’un avertissement concernant le futur ».

Pour bien comprendre ce sujet il est nécessaire de savoir que le rêve est comme un montage d’images com-parable à la prédiction qu’on veut montrer pour que le rêveur comprenne qu’il devra rechercher dans chaque image une allusion sur son futur, soit pour le bien ou son contraire…

Le rav Lévy ben Guerchon explique que le rêve est inspiré par la Provi-dence divine pour la protection de l’individu ! Parce que le choix est offert à l’homme comme il est dit plus

haut, d’emprunter la voix du bien et s’éloigner du mal, par conséquent, il est nécessaire et juste qu’on lui révèle ce qui «se trame» dans les mondes supérieurs…

L’homme ne saurait rien de l’avenir, ni en bien ni en mal, si on ne lui révélait pas cette information d’un danger im-minent, soit pour l’aider à s’éloigner de ce danger, soit pour l’encourager à se repentir par les mitzvot, les prières et les supplications grâce auxquelles HM annulera un jugement.

Par ailleurs, on nous enseigne dans la Guemara Berakhot 55a : « Tout songe non interprété est comme une lettre qui n’est pas lue..» En d’autres termes, si on ne raconte à personne le rêve pour en connaitre le sens, c’est comme s’il n’avait jamais existé et donc, il ne

Parachat Mikets : rêver à des meilleurs lendemains… se réalisera pas ni pour le bien ni pour son contraire !

Les sages nous enseignent égale-ment que les songes vont d’après la bouche… c’est-à-dire d’après leurs interprétations. Dans la Guemara Bérakhot rabbi Bisna bar Zavda, ainsi que rabbi Akiva..Et d’autres disent au nom de rabbi Benâa : « Il y avait à Jé-rusalem 80 interprètes des songes » « Ayant fait un jour un rêve, j’ai sollicité une explication de chacun d’entre eux, bien qu’ils m’aient donné des versions différentes, elles se sont toutes réali-sées, conformément à l’enseignement qui veut que les songes se réalisent d’après leurs explications…

D’après ce récit, une question se pose : les interprétations consignées dans le Talmud et dans les livres saints se réa-lisent-elles jamais ? Ou alors le rêveur ne raconte son rêve à personne et donc faute d’interprétation le rêve est annu-lé, ou mieux encore, ce dernier reçoit une explication et il se réalisera selon l’intéprétation sans l’aide des livres ! Les sages du Talmud Brakhot, se sont-ils donné tant de peine en vain lorsqu’ils ont écrit les interprétations ? Il semblerait alors que celui qui met sous silence son rêve, mais lit son in-terprétation dans un livre verra quand même le rêve se réaliser comme il est écrit, car finalement peu importe que l’interprétation provienne d’un sage ou d’un livre, du moment qu’il est expliqué.

Dans le Talmud les explications des rêves sont réparties en cinq compar-timents : Le 1er compartiment des rêves concerne les Eléments, comme la terre, l’eau, le feu, etc..Le 2éme concerne Les végétaux, comme les se-mences, les arbres, le vin, l’huile etc.. Le 3éme concerne Les êtres vivants, les animaux et leurs dérivés, comme par exemple, le lait, les œufs, le miel etc.… le 4éme compartiment concerne l’Homme, les rois, les ministres, les femmes, les gens en général et les dé-funts.. Et enfin le 5éme compartiment concerne les Etres célestes comme le soleil, le tonnerre, la Thora et les livres saints…qui eux émanent du ciel ! Le sujet des rêves est très vaste, mais nous y reviendrons une prochaine fois !Revenons à présent sur le songe de Pharaon, après les interprétations brillantes que lui fournit Yossef, ni lui ni les magiciens ne purent éviter la famine désastreuse qui ravagea toute la péninsule du Nil, au point de contraindre le peuple à vendre son dé-tail, puis ses terres et enfin eux-mêmes comme esclaves ! Ainsi semble-t-il que la révélation communiquée à Pha-raon lui fut à titre préventif, extrême-

ment utile ainsi qu’à son peuple, car elle leur a évité de mourir de faim tout au moins pendant la première année de la disette. Sans elle, la vente de leurs biens et du reste ne leur aurait été d’aucun secours !

Dans le cas du Roi d’Egypte, son rêve combinait à la fois le bien et le mal. Voilà pourquoi Yossef lui dit : « Ne pense surtout que tu es un impie parce que tu as fait un bon rêve… En fait lui dit t-il les deux rêves – le bon et le mauvais – ne font qu’un seul. Les sept années de famine représentent en effet l’avertissement essentiel transmis par D-ieu ».

Le Talmud explique que D-ieu délègue pour certaines missions un envoyé, par contre il y à « quatre dossiers » di-rons nous, dont il se charge lui-même de leur application immédiate et quels sont-ils ? : « Matar, Parnassa, Tehiya, et Haya » La pluie, la subsistance, la résurrection.. C’est une des raisons pour laquelle Yossef précise à Pharaon que le décret de la famine de saurait tarder parce que dans ce cas, il n’y a pas d’intermédiaire !…

Le Midrach dit que Pharaon très im-pressionné, posa la question suivante : « Comment puis-je t’accorder ma totale confiance?

-« Permets-moi de te donner un signe, répondit Yossef. En ce moment précis, ton épouse est en train de donner nais-sance à ton premier-né. Le nourrisson sera un garçon. Mais peu de temps après sa naissance, hélas il mourra ! »Yossef venait à peine de terminer de parler, qu’un envoyé fit irruption dans la salle et annonça au roi que sa femme avait enfanté d’un garçon, mais celui-ci était mort quelque instants après. Les paroles de Yossef Atsadik furent prises au sérieux et confirmées.

Celui qui n’était qu’un jeune ado-lescent se voit alors propulser sur le devant de la scène et ceci grâce à ses convictions et son intégrité. Tout d’abord La Emouna-la confiance absolue qu’il avait en D-ieu, mais éga-lement la confiance en son destin par-ticulier formulé par ses rêves d’enfant. Comme lui, et en dépit des violences de nos sociétés, le peuple d’Israël rêve de voir un jour les paroles des pro-phètes s’accomplir au premier rang desquelles la parole du Roi David : « Chir amaalot béchouv Ado-naï êt chivat Tsion aïnou kéholmim .. Ozar’ïne bédïméa bérina okhsérou…Chant des dégrées, Lorsque HM nous ramènera à Sion nous serons tels des rêveurs… Nous semons avec les larmes, et récolterons dans la joie !

Amen.

Hannouca saméah

Yvan Lellouche

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

L’État hébreu a été relativement épargné par le lot de révélations de WikiLeaks sur les dessous de la diplomatie internationale. Il en sort même renforcé : les fuites mettent en évidence le double-discours des pays arabes à l’égard de Téhéran Un haut responsable italien évoque un «11-Septembre diplomatique», Nico-las Sarkozy parle du «dernier degré de l’irresponsabilité» et Washington promet de traquer les «criminels» de WikiLeaks. En publiant plus de 250 000 câbles américains - messages diplomatiques habituellement tenus secrets - le site a semé la zizanie dans les chancelleries du monde entier. À une exception près : Israël.

L’État hébreu tirerait même un certain bénéfice des révélations du site.

«[Elles] n’affectent pas du tout Israël, peut-être est-ce même le contraire», estime notamment le général Giora Eiland, ancien conseiller à la sécurité du Premier ministre israélien. Malaise au Moyen-Orient Et pour cause : ces câbles diplomatiques mettent en évi-

dence la crainte qui saisit les pays du Moyen-Orient à l’idée de voir l’Iran se doter de l’arme nucléaire.

Au premier rang desquels l’Arabie saoudite. Selon WikiLeaks, le roi Ab-dallah aurait à plusieurs reprises appe-lé les États-Unis à attaquer l’Iran pour mettre fin au programme nucléaire du pays. «Il faut couper la tête du ser-pent [iranien]», aurait-il notamment affirmé. Selon les messages publiés par le site, des requêtes similaires ont été formulées par la Jordanie, l’Égypte ou le Bahreïn. Ces propos accréditent l’idée d’un «double discours» des dirigeants arabes qui, officiellement, s’opposent à toute opération militaire occidentale contre l’Iran. «

Les pays arabes tels que l’Arabie saou-dite s’intéressent bien plus à l’Iran qu’au conflit israélo-palestinien», es-time en outre le général Giora Eiland, jetant encore un peu plus de discrédit sur la politique extérieure affichée par ces pays arabes. «

Les officiels israéliens, à commen-

cer par le Premier ministre Benya-min Netanyahou, se sentent ren-forcés par ces révélations», estime Gallagher Fenwick, le correspondant de FRANCE 24 à Jérusalem. «Le chef du gouvernement israélien demande maintenant à ses voisins arabes de dire enfin tout haut et publiquement ce qu’ils disaient jusqu’ici derrière des portes fermées». L’Iran crie au com-plot Pour l’heure, les «révélations» de WikiLeaks concernant Israël ne sont guère surprenantes.

Elles confirment en particulier la «très grande préoccupation» d’Israël face au programme nucléaire iranien. «À mon sens, il n’y a pas de grande dif-férence entre ce qui peut être lu sur le site de WikiLeaks et ce que nous di-sons ouvertement», a d’ailleurs décla-ré le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, lors d’une visite dans une usine d’armement mardi. Téhéran aurait pu se sentir trahi, isolé dans un Moyen-Orient présenté comme large-ment favorable à la chute du régime iranien, mais il n’en est rien.

Du moins officiellement. Loin de prendre la mouche, le président Mah-moud Ahmadinejad accuse les États-Unis d’orchestrer les fuites des docu-ments diplomatiques. «Une partie du gouvernement américain a fabriqué ces documents. Nous ne pensons pas que ces informations aient fait l’objet d’une fuite. Nous pensons que cela a été organisé (...) et que [les Amé-ricains] poursuivent des buts poli-tiques».

Pour l’Iran donc, la géopolitique de la région reste la même. Du moins dans les discours. «Les pays de la région sont tous amis les uns avec les autres, a-t-il affirmé mardi à Téhéran. Pareille sottise n’aura aucun impact sur les relations de ces pays».

Israël se frotte les mains, ses voisins arabes dans l’embarras

Kadhafi réitère son chantage à l’Europe : payer 5 milliards d’€

kadhafi réitère son chantage à l’Europe : payer 5 milliards d’€ par an ou subir une invasion islamique débridéeSelon la loi islamique la djizya est l’impôt que doivent payer juifs et chrétiens (dhimmis) pour leur protection. C’est un peu ce que réclame kadhafi. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a réclamé à nouveau “au moins cinq milliards d’euros” par an à l’Union eu-ropéenne pour stopper l’immigration clandestine, à l’ouverture du sommet Europe-Afrique aujourd’hui à Tripoli. “La Libye s’engage à stopper l’immi-gration clandestine si vous lui fournis-

sez au moins 5 milliards d’euros et de (l’assistance) technique”, a déclaré M. Kadhafi.

“Si vous voulez stopper l’immigra-tion clandestine, aidez la Libye”, a-t-il insisté devant 80 dirigeants des continents africain et européen. Sinon, a-t-il averti, “la Libye ne sera plus le garde-côte de l’Europe”. M.Kadhafi avait déjà réclamé cette somme à Rome en août dernier, mais l’UE avait alors jugé cette demande “exagérée”.

Par Melba

Après avoir exposé ses dures cri-tiques sur la gestion du gouvernement de la seconde guerre du Liban alors qu’il était président de l’opposition, un nouveau télégramme diffusé par Wikileaks suggère maintenant que le premier ministre Benyamin Netanya-hou a dit aux Etats-Unis, après avoir remporté les élections, qu’il soutient le concept d’échange de terres.

Dans un document envoyé le 26 février 2009 par l’ambassade américaine à Tel Aviv, Netanyahou exprime son soutien à un échange de terres dans le cadre

d’un accord de paix. Il a souligné aux Etats-Unis qu’Israël ne souhaite par le contrôle de Gaza et de la Judée Sama-rie, mais plutôt prévenir les tirs de roquettes à partir de ces zones.

Le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman est un fervent partisan de l’échange de terres, mais Netanyahou ne s’est jamais publique-ment déclaré en faveur de cette idée. Lors d’une réunion qui s’est tenue deux semaines après les élections de la Knesset, Netanyahou a présenté sa doctrine de « paix économique ».

Il a expliqué que dans le cadre de ce plan, une « pyramide » sera construite à partir de la base, qui permettra de renforcer l’autorité palestinienne, et de fournir une alternative à l’islam radical. Netanyahou a ajouté qu’un ac-cord avec l’autorité palestinienne était plus probable qu’un accord avec la Syrie, parce que les palestiniens sou-haitent se distancer de l’Iran, alors que Damas continue de resserrer ses liens avec Téhéran.

Il a noté que si Israël se retirait du pla-teau du Golan, la Syrie fera des pro-messes qu’elle ne peut tenir. Lundi, il a été révélé qu’en tant que chef de l’opposition, le président du Likoud a critiqué l’administration Olmert après la seconde guerre du Liban. Il aurait dit à l’ambassadeur des Etats-Unis qu’Israël « envoyait des troupes au goutte à goutte dans la ligne de mire du Hezbollah », et décrit le parti Kadi-ma comme un « faux parti ».

Netanyahou a également déclaré que le président Shimon Pères lui avait avoué qu’Oslo avait été basé sur de fausses prémisses. Le bureau du pre-mier ministre a fait une réponse offi-cielle à ces rapports, précisant que l’intention de Netanyahou était de montrer une volonté de compromis territoriaux dans le cadre d’un futur

Netanyahu : «Il y a consensus pour dire que l’Iran est la menace»

«Il s’avère que tout le Moyen-Orient est terrifié par la perspective d’un Iran nucléaire. Les pays arabes poussent les Etats-Unis à une action militaire de manière bien plus effrénée qu’Israël», a affirmé, lundi 29 novembre 2010, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, lors d’une conférence de presse. Selon ces documents, Israël, mais aussi les pays du Golfe, ont forte-ment incité les Etats-Unis à la fermeté pour déjouer les présumées ambitions nucléaires militaires de l’Iran, le roi

Abdallah d’Arabie saoudite soutenant l’option militaire.

Benyamin Netanyahu s’est ainsi féli-cité que «pour la première fois dans l’histoire, il y ait consensus pour dire que l’Iran est la menace», ce qui conforte le sentiment israélien selon lequel «[la] région a été l’otage d’un récit fondé sur soixante ans de pro-pagande, dépeignant Israël comme la plus grande menace».

Wikileaks : Netanyahou a approuvé le concept d’échange de terres

traité de paix.

« C’est la politique publique de Netanyahou, c’est la politique d’au-jourd’hui, et cela a été sa politique au cours de sa réunion de février 2009. Toute autre interprétation est incor-recte, et ne représente pas la position du premier ministre, » a-t-il dit. Un autre document révèle par Wikileaks, qui a été envoyé par l’ambassade américaine à Tel Aviv le 23 décembre 2009, cite Netanyahou comme disant que l’Iran a déjà la capacité de fabri-quer une bombe nucléaire.

Le document détaille une réunion qui s’est tenue entre Netanyahou et le pré-sident du comité des services armés de la Chambre, Ike Skelton. Netanyahou estime qui d’ici un an ou deux la dic-tature islamique sera capable de fabri-quer un certain nombre de bombes nucléaires. Netanyahou a exprimé sa satisfaction sur la coopération interna-tionale concernant les efforts diploma-tiques face à l’Iran, ainsi que les sanc-

tions qui lui ont été imposées. I

l a décrit l’exposition du site de Qom comme un événement qui a contribué à convaincre la communauté interna-tionale de la nécessité d’agir contre les ambitions nucléaires de l’Iran. Netanyahou estime que la situation interne de l’Iran était difficile, notant les émeutes post-électorales.

Dans certains documents, il est af-firmé que le Mossad était derrière les émeutes à Téhéran. Le premier ministre a également déclaré que de nombreux pays arabes approuvent les mesures contre Téhéran, et a noté que cela ne sera pas déclaré publiquement.

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

Depuis quelques années, il existe malheureusement un nouveau phé-nomène de société dont peu de gens connaissent l’existence, mais qui se développe de manière rampante. Un grand nombre de jeunes femmes juives israéliennes vivent ou encore se marient avec des arabes israéliens ou palestiniens et sont contraintes parfois de se convertir à l’Islam. Des sources indiquent quelles sont à peu près 25.000 femmes juives dans ce cas (la plupart consentantes au début de la relation) et environ 35.000 enfants nés de ces unions.

Une femme d’un tempérament excep-tionnelle, entourée de bénévoles a fait de ce problème sa mission essentiel. La rabbanite Rachel Baranès a fon-dée l’association « Hemla » depuis plus de 10 ans et s’occupe de secourir ces jeunes femmes tombées dans les griffes de « l’amour » un peu fou avec des palestiniens. Des contes de fées qui hélas se terminent trop souvent en drames.

Certains journalistes ont rendez-vous un matin dans un refuge tenu secret et protégé, quelque part dans le centre d’Israël. C’est avec une pointe d’ap-préhension qu’ils franchissent le por-tail de la maison en compagnie d’une guide qui heureusement accompagne

les reporters pour cette enquête déli-cate.

La rabbanite reçoit ces reporters, elle est souriante et affable. Un groupe de jeunes filles sont en train de déjeuner, d’autres toisent, d’autres plus stu-dieuse grimpent dans leurs chambres, une jeune fille offre à boire aux visi-teurs. Le téléphone sonne assez sou-vent mais n’interrompt pas la rab-banite qui raconte avec beaucoup de détails les mésaventures des unes et des autres, elle donne des consignes et jette de regards protecteurs à « ses filles » comme elle dit. Son affection à leur égard est visible.

La rabbanite travaillait quelques an-nées auparavant pour l’organisme « Arakhim » et c’est lors d’une visite chez des parents qui souhaitaient la questionner notamment pour l’orien-tation scolaire de leurs enfants, qu’elle s’aperçue que l’aînée de la fratrie avait des traces bleues autour du cou…

Elle la prit discrètement à part pour la questionner; la jeune fille qui n’avait que 16 ans à l’époque, lui avoua qu’elle avait rencontré un palestinien à Yafo, il y a près d’un an et qu’elle en était tombée folle amoureuse…

En fait, cette histoire banale qui sem-blait commencer comme un rêve d’enfant se termina en cauchemar…Le Prince Charmant se transforma très vite en monstre qui battait régu-lièrement la jeune fille et la menacer de la tuer ainsi que sa famille, si elle s’avisait à le dénoncer à la police ou à le quitter. Elle eu très peur. La rabba-nite Rachel lui proposa alors son aide, c’était déjà il y a vingt ans. C’est à cette période là que la mission de la Rabbanite a vu le jour. Elle parvint a sorti des centaines d’adolescentes de

ces mésaventures et en a marié plus de six cents ! Depuis, cette première jeune fille sortie des griffes de son « amoureux », a fondée une famille et prépare la Bar-mitsva de son premier fils.

Lorsque ses visiteurs lui demandent comment ces filles « déboussolées » atterrissent vers elles, elle répond avec un large sourire : « l’une amène l’autre ! ». Elles ont en effet, toujours une complice, une copine qui servira d’alibi, entrainée elle aussi dans ce guêpier, l’une couvrira l’autre vis-à-vis de leurs parents respectifs.

L’équipe de bénévoles qui travaille avec la Rabbanite est constamment sur le qui vive avec ces jeunes filles fragile. Ces rencontres entre jeunes juives et arabes ne sont pas le fruit du hasard, elles peuvent en effet avoir lieu partout : dans des supermarchés, dans des centres commerciaux, dans les écoles, les universités, sur les lieux de travail, dans des endroits à la mode fréquentés par les jeunes et bien évi-demment sur internet…

Chers parents un conseil, soyez vigi-lants !

Relais info : Yvan Lellouche

L’Intifada, nouvelle version : Un soulèvement très silencieux…

Syrie : « la législation sur le referendum se moque du droit international »

Le ministère des affaires étrangers de la dictature syrienne a condamné mar-di la décision de la Knesset d’approu-ver la loi sur le referendum national qui rend nécessaire une majorité quali-fiée à la Knesset ou un referendum na-tional afin de donner des territoires an-nexés dans le cadre d’un futur accord de paix. « La décision de la Knesset qui a fait passer ce projet de loi fait fi du droit international. La communauté internationale considère Jérusalem Est et le Golan comme des territoires occupés, » a déclaré le ministère des affaires étrangères syrien.

La déclaration dit aussi que cette loi est conçue pour « ceux qui sont encore dans l’illusion que le gouvernement israélien est intéressé par la paix ». Le négociateur en chef de l’autorité pales-tinienne, Saeb Erekat, a lui aussi criti-qué lundi la décision de la Knesset et a repris les éléments mis en avant par la Syrie, déclarant que « avec l’adoption de ce projet de loi, les dirigeants israé-liens, encore une fois, se moquent du droit international. »

« Mettre fin à l’occupation de ‘notre terre’ n’est pas et ne peut pas être sou-mis à aucune sorte de referendum, » a déclaré Erekat. Le député arabe Jamal Zahalka (Balad) a décrit la loi comme « une invention israélienne qui est sans précèdent dans l’histoire du monde. » Zahalka a affirmé que « la Knesset n’a pas le droit de décider de l’avenir de Jérusalem ou du plateau du Golan, » ajoutant que « ce n’est pas une affaire israélienne interne.

Cette législation est un message clair qu’Israël ne veut pas atteindre un règlement ou la paix. » La Knes-set a adopté la loi sur le referendum national au cours d’une session en fin de soirée lundi, approuvant une loi qui modifiera fondamentalement la capacité des négociateurs israéliens à proposer des offres de paix concrètes impliquant les hauteurs du Golan ou Jérusalem Est. La loi a été adoptée par un vote de 65 pour et 33 contre.

Il semble que le sort s’acharne sur les iraniens qui n’arrivent pas à s’extraire des problèmes qu’ils rencontrent dans leurs usines nucléaires. Ils passent de déboires en déboires comme si le pays qu’ils ont planifié d’éradiquer leur a jeté le mauvais œil. Ils ont d’abord affronté le virus Stuxnet qui a rendu malades tous les ordinateurs de contrôle des centrifugeuses nucléaires au point de les affoler. Ils ont toujours nié avoir été contaminés mais le pré-sident Ahmadinejad pouvait difficile-ment avouer sa défaite.

Pour la première fois il vient de recon-naitre, par une parabole, que le virus informatique Stuxnet avait réellement affecté les centrifugeuses produisant l’uranium enrichi.

Pour justifier le retard pris au démar-rage de l’usine de Bushehr, il a confir-mé que « ces centrifugeuses avaient connu des problèmes provoqués par des logiciels installés sur des équipe-ments électroniques ». Ses collabora-teurs se sont ensuite empressés de cer-tifier qu’ils avaient réussi cependant à cerner le problème puisque que le virus était éradiqué.

La situation semblait reprendre le cours normal lorsqu’à nouveau les agences de presse annonçaient qu’un physicien du programme nucléaire iranien, le professeur Majid Shahriari,

a été tué lundi matin dans l’explosion d’un engin piégé placé sur sa voiture par des motocyclistes tandis que son passager, scientifique enseignant dans la même université, a été grièvement blessé.

Les autorités officielles ont confirmé l’attentat en précisant que « des agents de l’entité sioniste avaient attaqué deux professeurs éminents qui étaient en route vers leur bureau en compa-gnie de membres de leurs familles ». Il est cependant étonnant qu’à Téhéran les familles assistent les scientifiques dans leurs travaux dans les labora-toires.

L’information était cependant incom-plète car il s’avère que la mort du pro-fesseur Shahriri risque de remettre en cause la lutte contre le virus Stuxnet qui était censée être terminée.

En effet, en plus d’être expert du programme nucléaire iranien, il était chargé d’une mission de haut niveau sur les codes informatiques et sur la guerre cybernétique. Il avait en fait la responsabilité de détecter et cerner les effets du virus.

Téhéran accuse les services de ren-seignements américains et le Mossad israélien d’être les instigateurs de cet attentat réalisé par deux équipes circu-lant à moto. Mais le mode opératoire

est sujet à caution. Les autorités pré-cisent qu’il y a eu une explosion alors que les photos diffusées montrent un véhicule Peugeot criblé de balles.

Ce détail morbide démontre l’audace des assassins qui ne reculent devant aucun risque en se présentant au-de-vant de leurs victimes pour ne pas rater leur cible alors qu’il pouvait utiliser le déclenchement à distance d’une bombe. Cet attentant vient au lendemain de la divulgation des docu-ments WikiLeaks dans lesquels le chef de Mossad, Meir Dagan, avait suggéré l’organisation d’opérations clandes-tines pour déstabiliser l’Iran.

Le doigt est donc pointé sur celui qui est encore en service pour quelques jours encore avant son départ à la re-traite et qui avait reçu de la part des égyptiens le sobriquet de « Superman de l’Etat juif ».

Par Jacques BENILLOUCHE

BILLET D’HUMEUR :Acharnement contre l’Iran

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

Hommage au Rav Nissan Pinson zal

L’Anniversaire de décès du Rav Pin-son, qui fut chalia’h du Rabbi de Loubavitch en Tunisie durant de très nombreuses années, s’est déroulé le dimanche 28 novembre à la Syna-gogue Rébi Yéhochoua B’chich à Paris en présence de très nombreuses personnes dont les deux fils du Rav, le Rav Nahum et le Rav Chmoël ainsi que du rav Yaacov Attoun ancien élève du Rav et organisateur de la cérémo-nie.

Rappelons que Le Rav Nissan Pin-son zatsal fut dès 1960, le Chaliah du Rabbi de Loubavitch à Tunis est qu’il est décédé il y à déjà trois ans – le 24 Kislev 5768, à l’âge de 89 ans.

Rav Pinson était né à Charkov, en Ukraine, et avait étudié dans des Yé-chivot Habad clandestines jusqu’au moment où il a émigré en France. En 1955 il fut envoyé au Maroc puis en

1960, le Rabbi lui demanda de re-joindre la communauté juive de Tunis qu’il servi avec brio durant 47 ans.

Rappelons que le Rav Pinson a dé-veloppé de nombreuses institutions juives à Tunis, dont une yéshiva, une école maternelle, une école pour fille, un mikveh, une bibliothèque juive, une synagogue, etc….Il s’était déclaré prêt à ne pas quitter ce pays tant qu’il y aurait des Juifs. Cette institution existe d’ailleurs encore à Tunis.

Le rav a étudié avec le Rav Masliah Mazouz zal, père du recteur de la Yé-chiva Kissé Rahamim de Bne-Berak ainsi qu’avec le Rav Abraham Smadja de l’Ariana et Rébbi Fraji Uzan zal.

Plusieurs générations de juifs tunisiens pratiquants ou pas, se souviennent en-core de sa silhouette et de ses efforts constants pour préserver le judaïsme dans un environnement pourtant sou-vent hostile.

Que ses mérites nous protègent à tous.

Yvan Lellouche

Le journal Le Monde hait tout simplement Israël… La preuve par WikiLeaks !

Comment trier 250.000 informations et en faire un buzz planétaire ? Pour cela, WikiLeaks a trouvé la parade : elle a transmis ses 250.000 nouveaux documents à 5 quotidiens pour que chacun fasse son petit marché sur le sujet. Depuis plus d’un mois les jour-naux Le Monde, El Pais (Espagne), New-York Times (USA), Siegel (Al-lemagne) et Guardian (G-B) décor-tiquent tous les câbles diplomatiques. Analysons de plus près les angles choisis par les journalistes pour pu-blier ces révélations…

Le quotidien français Monde, très régulièrement qualifié d’anti-israélien, de journal militant contre la présence juive en Israël, de quotidien fonda-mentalement anti-israélien, n’a pas déçu.

C’est le seul quotidien au monde à avoir choisi d’axer ses articles sur une série de documents montrant la pression exercée par Israël sur l’admi-nistration américaine afin que cette dernière adopte une politique plus ferme envers le régime iranien. Étran-gement, au lieu de profiter de tous les documents datant de 2009 et 2010, Le Monde publie principalement des documents datant de 2007, lorsque le Mossad tentait de convaincre les amé-ricains sur la méthode à appliquer pour lutter contre l’Iran.

Étrange choix éditorial quand on sait que tous les autres journaux disent au contraire qu’Israël « s’en tire parfaitement » avec ces révélations WikiLeaks. D’ailleurs, on peut se de-mander ce qu’ont fait les journalistes du Monde puisque le véritable accent à mettre était celui concernant les

demandes insistantes des pays arabes pour attaquer l’Iran ! Mais chut…

Le New York Times met quant à lui en exergue l’un des documents qui affirme que Téhéran aurait reçu de la Corée du Nord 119 missiles capables d’atteindre la plupart des capitales occidentales. Le New-York surfe donc sur la vague coréenne, au moment où tout le monde sait que le régime est sur le point de s’écrouler…

Mais, il faut prendre garde, Kim Jong Il fera tout pour emporter un maximum de monde dans sa chute. Des tensions sont à craindre ! Le Guardian souligne très justement ce que Le Monde ne fait pas : les pays arabes alliés aux Etats-Unis, tels que l’Arabie saoudite ou les Emirats Arabes Unis, ont demandé à plusieurs reprises à Washington d’at-taquer l’Iran.

Le Spiegel relate également cette coalition et ne cite pas une seule fois Israël. Il cite notamment le général David Petraus, actuel chef des forces coalisées en Afghanistan, jugeant que le gouvernement iranien « est le meil-leur instrument de recrutement des Etats-Unis » auprès des populations des pays arabes. El Pais démontre pour sa part que le Croissant Rouge a été utilisé à des fins de transports d’armes par les iraniens.

Une fois de plus, Le Monde prouve que pour avoir une information inté-ressante et objective, ce n’est pas chez lui qu’il faut regarder… Dommage pour la presse française !

Jonathan-Simon Sellem

Médecins sans Frontières ? Pas si sûr !Voici un témoignage qui prouve le sectarisme de cette association cari-tative.

Si vous pensez que ‘Médecins Sans Frontières’ MSF fait un travail mer-veilleux, alors lisez plutôt ceci.

Au directeur général des opérations de‘Médecins Sans Frontières’ (Envoyé à l’Office australien et le Bureau de New York)

Madame, Monsieur,

Quand ma fille s’est mariée, en Juil-let 2006, en lieu et place de cadeaux, elle a demandé que des dons soient faits à « Médecins sans frontières » dont notre famille a toujours soutenu le groupe.Eh bien, c’est aujourd’hui un regret. Je viens de lire un article par Alan Ders-howitz « Médecins Sans Frontières » érige des frontières quand il s’agit de

médecins israéliens qui se sont envolés au Congo pour soigner 50 villageois qui avaient été gravement brûlés. Les volontaires israéliens ont travaillé sans relâche, ont traité les victimes de leurs brûlures et se sont occupé de former des médecins locaux pour effectuer des greffes de peau. De plus, ils ont fait don de tonnes de matériel médical.Or ‘Médecins Sans Frontières’ a refusé de travailler avec le personnel médical et les médecins israéliens et les ont traités de manière absolument indigne, « comme si nous étions des occupants ! « - a cité un médecin israélien.

Le Dr Marie-Pierre Allie, président de la branche française de l’organisation, a déclaré que «les actions d’Israël dans la bande de Gaza ont été pires que le génocide du Darfour au Soudan.

« Seul un aveugle pourrait, même hal-luciné, faire une telle comparaison ! MSF a un apparemment un problème

avec un État juif et démocratique, mais est tout à fait à l’aise avec l’existence et les actions de 56 Etats islamiques corrompus et en dysfonctionnement. Comme un critique l’a dit :

«C’est donc bien « Médecins avec frontières ET sans scrupules !... »

Voyez sur Google : « Médecins sans frontières d’Israël’’ et vous obtiendrez plus que la confirmation de réactions dans le monde entier.

Ma famille ne fera désormais plus un seul don à «Médecins sans frontières » jusqu’à ce que cette cynique, haineuse et amère directive à l’encontre d’Israël – qui émane de toute évidence « d’en haut » – soit revue.Je vais diffuser ce message aussi large-ment que je peux et demanderai à ceux qui le reçoivent de faire de même.

Greenberg George - Melbourne

Le Villepin qui veut se faire aussi gros que le boeufDominique de Villepin , tente de chan-ger son image depuis quelques temps. Il est temps de montrer que c’est aussi un homme de culture. Alors, il l’étale. Il le fait malgré l’adage qui dit que « la culture, moins on en a, plus on l’étale ». Ainsi, dernièrement Gazaouis-Galouzeau était sur le plateau d’une émission de France 2 où il faisait l’apologie de poètes divers et variés comme Mahmoud Darwish (et oui, il parle toujours des mêmes).

Ce dernier, plus connu pour ses ap-pels à la destruction d’Israël que pour ses invitations à la paix lancées aux peuples, est visiblement un exemple aux yeux de Villepin. Mais là n’est pas le sujet.

Le sujet, c’est le Villepin qui veut se montrer plus gros qu’il ne l’est. Ce n’est pourtant pas faute de ne pas le voir dans les médias. Pas une semaine sans qu’il soit invité de telle émission TV, sans qu’il ne livre son analyse à la radio, sans qu’il n’achète de l’espace pour publier une tribune libre dans un journal ou sur un site internet.

Et malgré son plan ‘com’, défini comme “agressif” par tous les spécia-listes, Villepin n’est aujourd’hui que l’équivalent de ce que serait Robert Hue s’il reprenait le Parti Commu-niste : il ne vaut rien ! Tout homme de culture qu’il est, il doit certainement connaitre cette fameuse fable de Jean de la Fontaine : La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf. Une Grenouille vit un Bœuf Qui lui sembla de belle taille.

Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille, Pour égaler l’animal en grosseur, Disant : “Regar-dez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? Dites-moi ; n’y suis-je point encore ? - Nenni. – M’y voici donc ? –

Point du tout. – M’y voilà ? - Vous n’en approchez point.”. La chétive pécore.

S’enfla si bien qu’elle creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,

Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages.

Le Villepin du jour est donc cette insi-gnifiante grenouille qui se prend pour un bon gros DSK ou Sarkozy. Il tente de prouver que politiquement, il a du poids. Alors, il balance des commu-niqués de presse comme celui d’hier : « République solidaire (RS) est une force militante de 30 000 personnes ». Impressionnant ! Ce n’est pourtant pas facile de recruter beaucoup de monde ces temps-ci. Revendiquer 30.000 per-sonnes pour un parti politique qui a quelques mois, c’est énorme.

Mais quand on regarde la manière dont se comportent les villepinistes, on est en droit de sérieusement nous dire : il nous prend vraiment pour des gros cons ! (pardonnez l’emportement… Il est justifié). Pour parvenir à ce chiffre, RS a fait une petite addition sortie de derrière les fagots. 14.000 membres sur Facebook + 3.000 followers sur Twitter = 17.000. 17.000 + 13.000 membres inscrits sur le site villepin-com.net = 30.000.

Le compte est bon ! Sauf que les 14 000 personnes sur Facebook sont membres du groupe “Dominique de Villepin” et non du groupe République Solidaire (1660 personnes). J’ajoute que le groupe Villepin existe depuis 2 ans.

Soit 2 ans avant la création de son parti. Même chose pour ce qui est de Twitter. A l’heure où nous écrivons ces lignes, 248 personnes sont membres de RS sur ce réseau social. Une petite recherche qui prendra 7 minutes mon-trera que la plupart des followers de Villepin sur Twitter le sont déjà sur Facebook.

En période électorale, un vote compté deux fois est considéré comme une fraude. Il en a de la chance le Domi-nique que JSSNews ait gardé l’œil ou-vert pour le prévenir : fait gaffe mec, si tu continues à dire des énormités, tu vas te faire attraper par la commis-sion électorale. Ah au fait, le site Vil-lepincom.net vient de revenir sur ses chiffres.

Il y aurait 9.996 inscrits et non pas

13.000. Il se peut que je m’inscrive sur le site dans l’après-midi pour lire les réactions à cet article. La dernière fois que nous avions parlé de Villepin , plusieurs membres de ce site avaient lancés une Fatwa contre nous.

L’accès à leur site était encore ouvert à tous et l’on s’amusait à la lecture de leurs commentaires, se donnant les uns aux autres des conseils pour chan-ger de pseudos et essayer d’influencer les lecteurs de notre site… C’est du joli !

Jonathan-Simon Sellem

Page 15: Israel Actualités n°153

L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010 15

Rendez-vous entre Patrick Pesnot, X et Charles EnderlinL’émission de France Inter du 27 no-vembre, intitulée « Rendez- vous avec X », animée par le journaliste Patrick Pesnot est, à elle seule, un exemple parfait de l’air du temps qui court en France mais aussi en Europe. Un air du temps qui occulte, pour le moins, le bon sens, l’intelligence, l’honnêteté et développe l’animosité envers tout soutien d’Israël quel qu’il soit. Air du temps authentifié par un certain X accordant, lors de cette diffusion hert-zienne, son avis forcément ‘’éclairé’’ sur l’affaire Mohamed A-Dura, cet en-fant qui fut « assassiné » selon France 2 par les soldats israéliens.

Dès le début de l’émission l’animateur précise pour les auditeurs ce qu’il a vu et entendu dans ce fameux reportage de quelques secondes, filmé le 30 sep-tembre 2000 par Talal Abou Rahmé, le caméraman officiel de la chaîne fran-çaise pour la région de Gaza.

Ainsi, il atteste, je cite, que Mohamed A-Dura « (…) gît à terre(…). Il est touché à l’abdomen. Le bras gauche est replié sous son ventre. On voit uneblessure sur l’avant-bras droit du père. L’enfant bouge brièvement puis s’im-mobilise. Le père, prostré, est adossé au mur ».

Selon cette description, le père est blessé à l’avant-bras droit. Mais selonle commentaire du reportage de Charles Enderlin, repris par Patrick Pesnot, « Jamal et son fils Mohammed sont la cible de tirs venant de la posi-tion israélienne. Mohammed a douze ans. Son père tente de le protéger. Il fait des signes… Mais une nouvelle rafale. Mohammed est mort et son père gravement blessé. ».

Singulière contradiction !

Chacun admettra qu’il existe des blessures plus graves que celle occa-sionnée par un projectile sur un avant-bras. Une ‘’blessure’’ qui n’explique nullement cependant l’évacuation de Jamal A-Dura vers un hôpital jorda-nien quelques jours plus tard. Patrick

Pesnot nous confirme donc, bien involontairement, être incapable de dénombrer les autres blessures du père et que tous les doutes, à ce sujet, sont largement justifiés.

Autre assertion, cette fois-ci du sieur anonyme X, rajoutant à l’air du temps anti-israélien. Pour ce dernier, Talal Abou Rahmé « est un caméraman très expérimenté dont le travail a été honoré par plusieurs récompenses ». Ce qui, à ses yeux, dément toute déva-lorisation de son témoignage quant à l’origine des tirs ayant tué l’enfant et blessé son père. Et s’il y a ‘’déprécia-tion’’ de ses dires c’est uniquement,

nous assure t-il, dû à ses origines ‘’palestiniennes’’. Accusation terrible de racisme primaire ! D’autant plus si l’on se souvient qu’Arlette Chabot elle-même, alors patronne de la rédac-tion de France 2, affirma son impos-sibilité de préciser l’origine des ‘’tirs mortels’’.

Alors ! Arlette Chabot ‘’raciste’’ ?

Sur la même veine de dénigrement, est affirmé lors de cette émission queTsahal a toujours refusé de participer à « une enquête indépendante » sur lesujet. Outre que l’on se demande ce que signifie « indépendante » et que laparticipation de l’armée israélienne n’y est absolument pas indispensable,il est fait ici oubli de l’enquête conve-nue par le Crif et l’ancien Président de France Télévision Patrick de Carolis et qui n’est toujours pas en chantier. Faut-il accuser, alors, le Crif d’être responsable de ce retard ? Le Crif assure, je cite, que « Les raisons que (Charles Enderlin) donne (dans son

dernier livre) du blocage de la com-mission d’enquête demandée par le CRIF à France 2 sont fausses ». Fer-mez les guillemets !

Enderlin n’a pas jugé utile de ré-pondre à cette charge.

Il y est dit encore, que « l’état hébreu n’entend pas être mêlé à cette thèse conspirationiste » anti-Enderlin. C’est ici omettre le communiqué récent du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou confirmant, entre beau-coup d’autres choses, « des doutes sur le bien-fondé des affirmations de la chaine française FRANCE 2, telles qu’elles ont été diffusées le 30 sep-tembre 2000 ». Omission volontaire qui corrobore l’intention de désinfor-mer les auditeurs. (X n’étant pas sensé entant qu’expert dans l’émission igno-rer les dessous de l’affaire)

L’un des derniers points relevé ici concerne l’énoncé d’une des thèses évidement « perverse » selon le voca-bulaire de X de la part des « propagan-distes » pro-israéliens. Un des trois scénarios de ces derniers affirmerait « que les Palestiniens auraient eux-mêmes sciemment tué Mohamed à des fins de propagande » pour pouvoir accuser ensuite les Israéliens. Trame qui supposerait, selon X, « que le père du petit Mohamed aurait accepté que l’on tue son fils sous ses yeux ». X se faisant passer pour un ‘’innocent aux mains pleines’’, il est inconcevable pour lui de penser un court instant que les auteurs de cette scène, membres du Hamas, Fatah ou autres organisations criminelles aient oublié de communi-quer au père l’épilogue de l’épisode ! Inconcevable !

En revanche, les contradicteurs d’Enderlin sont à ses yeux capables du pire.

L’impression que l’on retire de cette émission est une insulte à l’intelligence remplaçant la réflexion. Réflexion qui amène, bon gré malgré, l’auditeur à s’interroger quant à l’éternelle absence des débats des principaux tenants de l’accusation. Au vu des émissions et écrits à charge qui se multiplient sur le sujet, le silence qui leur est imposé par tous les grands médias n’est qu’aveu de la fébrilité qui gagne ces derniers. Une agitation qui les contraindra tôt ou tard à ouvrir publiquement la on-troverse et à finalement reconnaître que l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem s’est fourvoyé en affirmant le décès d’un enfant faute d’éléments incontestables.

Ce qui au détour révélera les ‘’bons apôtres’’, tels Pesnot et X, comme despropagateurs d’une thèse nauséabonde à l’encontre des défenseurs d’Israël forcément ‘’racistes’’ et ‘’d’extrême droite’’.

Victor PEREZ ©

Page 16: Israel Actualités n°153

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

Pourquoi Israël et l’Europe ont l’Islam comme ennemi commun ?Dans cette analyse, le Dr Mordechai Kédar, de l’Université Bar-Ilan en Israël, spécialiste reconnu du monde arabe, apporte un éclairage érudit, non seulement sur la problématique du déni arabe de l’existence d’Israël, mais surtout sur un certain nombre de comportements d’un nombre croissant de musulmans, dans les pays occidentaux : non réciprocité, organisation de la partie la plus rebelle de la société islamique en zones ou le droit local ne pénètre pas, dichotomie entre la tolérance des peuples européens qui les conduit à accepter des compromis profond par rapport à ses valeurs, pour faciliter la vie sociale, et l’arrogance de minorités violentes et injurieuses.

J’ai choisi de publier cet article car j’ai été traversé d’une impression de plus en plus forte, au fur et à mesure que je lisais. Remplacez, dans le texte, toutes les mentions à Israël, aux Juifs, au peuple juif, à la religion juive et aux israéliens, par les mots : français, européens, Europe, France, Catholiques, Chrétiens, religion catholique et chrétienne, et vous obtenez un texte, à l’exception de quelques références régionales, d’une grande cohérence, qui expose la réalité de l’Islam violent et conquérant en terre européenne avec une surprenante précision.

Un autre fait, rarement évoqué dans le monde francophone, émerge clairement de cette analyse. La notion temporelle n’est pas identique dans les pays modernes et dans l’esprit musulman. Nous pensons, en France, en Europe et ailleurs, qu’une victoire, un acte de capitulation, un fait de guerre, aussi hypothétiques qu’improbables, mais pas impossibles, nous débarrasseront de l’invasion de ces barbares, et protégeront notre mode de vie

Pour l’Islam, les mille quatre cent dernières années sont compressées dans un espace perpétuellement actuel. Nous disons à tord qu’ils vivent dans le passé, alors que pour eux le passé le présent et le futur ne font qu’un.

Leur victoire n’est qu’une question de temps, et non de fait. Cela nous impose un état de guerre permanente auquel nos peuples ne sont ni préparés ni disposés : tandis que nous cherchons la paix, le bien être, l’harmonie et le bonheur de chacun (ou le bonheur du groupe pour les âmes de gauche), eux poursuivent la mise en conformité de l’environnement avec la parole d’Allah.

Jean-Patrick Grumberg

Dr Mordechai Kédar - Université de Bar-Ilan - Israël

Israël demande la reconnaissance par les Palestiniens de l’Etat d’Israël comme état juif ou comme le pays du peuple juif. Pour les Palestiniens, il n’existe aucune possibilité d’une telle reconnaissance, étant donné qu’une telle exigence est considérée par eux comme une trahison des principes de l’islam. Malgré les dissensions entre l’OLP et le ‘Hamas, une chose les unit : ils ne veulent pas et ne peuvent pas reconnaître Israël en tant qu’état juif.

Lors d’un discours prononcé à l’Uni-versité Bar-Ilan en juin 2009, Binya-min Netanyahou, Premier ministre d’Israël, a émis l’exigence que les Arabes reconnaissent Israël comme étant un état juif ou comme l’état du peuple juif, en prémisse de toute négo-ciation future. Différentes personnali-tés du monde arabe et islamique ont accueilli cette «nouvelle» exigence avec dérision en la refusant et ont don-né de nombreuses explications quant à leur réaction.

L’explication quasi traditionnelle de ce refus est que la raison de l’exigence de reconnaître Israël comme pays des Juifs est destinée à empêcher le droit de retour des réfugiés à l’intérieur de l’Etat d’Israël et le transfert de la mi-norité arabe qui habite en Israël, inac-ceptables pour le monde arabe.

D’autres explications «techniques» ont été également avancées. En fait, il est question de quelque chose de beau-coup plus profond et d’essentiel. La perception d’Israël comme état sans légitimité n’est pas liée à ses fron-tières. Cette perception est composée de cinq éléments :

1 - Exigence de trahir l’islam

Dans la conception islamique, la reli-gion juive a disparu avec l’apparition du christianisme et le christianisme a disparu avec l’avènement de l’islam. Cette conception est énoncée dans le Coran de la façon suivante : «la seule religion pour Allah est l’islam», ce qui signifie qu’Allah ne reconnaît aucune religion hormis l’islam. L’islam - tel qu’il se définit lui-même – est apparu comme l’annonce de la vérité, après que les juifs et les chrétiens, chacun à leur tour, aient transformé et falsifié la parole d’Allah qui leur avait été trans-mise, et pour cette raison Allah leur a retiré leur rôle religieux et le message théologique qu’ils véhiculaient et l’a transmis aux musulmans, qui seuls sont les «croyants» authentiques.

En conséquence, selon cette approche,

l’islam n’est pas apparu pour coexister avec les religions antérieures comme leur égal, mais pour les remplacer.

Il s’ensuit que si le judaïsme est une religion qui a perdu sa signification et son rôle dans le monde, comment est-il possible de créer un état juif ? Com-ment est-il possible de prétendre qu’il existe une terre sainte pour le judaïsme après que cette religion ait été abolie ? Comment peut-on prétendre que les Juifs - appartenant à une religion qui n’a plus aucune signification - aient le droit d’un état sur une quelconque terre, après que ses fils aient «trahi» Allah et n’aient pas accepté la religion de vérité, l’islam ?

De fait, l’islam a accepté les Juifs en tant que «peuple du Livre» et non comme des infidèles, mais à condition qu’ils vivent soumis au pouvoir de l’islam comme dhimmis, c’est à dire de statut inférieur et s’acquittent du paiement d’un impôt personnel.

Avec la conquête de la Palestine, les juifs perdirent les droits qui leur avaient été octroyés par le Pacte d’Omar édicté apparemment par le Calife Omar al-’Khattâb lors qu’il conquit le pays d’Israël en 638, et par lequel il régit les relations entre le pouvoir musulman et les populations soumises, chrétiens et juifs.

En conséquence, l’exigence d’Israël que l’islam reconnaisse l’Etat d’Israël comme le pays du peuple juif, est en opposition totale avec la conception la plus fondamentale de l’islam, à savoir que le judaïsme a disparu et a perdu toute signification. L’exigence formulée par B. Nétanyahou équivaut à exiger que l’islam reconnaisse le ju-daïsme comme religion légitime après qu’Allah ait décidé en personne dans le Coran que «celui qui choisit une religion autre que l’islam ne peut être accepté».

2 - Invention d’un peuple juif

Le judaïsme, selon la conception de l’islam, est la religion d’un groupe communautaire et ne constitue pas une entité ethnique ou nationale. Pour exemple, l’Irak est peuplé de nom-breux groupes religieux : des musul-mans, des chrétiens, des zoroastres, des mandéens, des bahá’is, des yézi-dis et des juifs. Ils font tous partie du peuple irakien et leur place est en Irak. Il y a donc des arabes irakiens musul-mans, des arabes irakiens chrétiens et également des arabes irakiens juifs, appartenant à des communautés reli-gieuses qui sont partie intégrante du peuple irakien.

Il en est de même au Yémen, où il y a des arabes yéménites musulmans et des arabes yéménites juifs. La situa-tion est identique au Maroc et dans les autres pays de l’islam où il existe des communautés juives de la même façon qu’il existe des communautés musul-manes et chrétiennes.

De surcroît, il en va de même – d’après la conception islamique – dans les autres pays : un juif polonais est d’ethnie polonaise et juif de religion. Le juif français est un fils de la nation française dont la religion est juive et en conséquence il n’y a pas dans le monde de groupe ethnique juif, de la même façon qu’il n’y a pas de groupe ethnique chrétien ou musulman.

De façon surprenante, les communau-tés juives [de différents pays] décident soudainement qu’elles constituent un même peuple, qu’elles appar-tiennent au même groupe ethnique et que tous les juifs du monde entier se ressemblent, parlent la même langue, ont les mêmes coutumes, mangent les mêmes aliments, ont des coutumes vestimentaires et des danses sem-blables.

Du point de vue de l’islam, il s’agit d’un mensonge éhonté du mouvement sioniste, qui a créé un peuple juif ex nihilo et tente de persuader le monde qu’un tel peuple existe. Plus grave en-core, ces communautés juives décident de se rendre en Palestine, d’en évincer ses habitants d’origine et d’y instaurer un état dont le nom ne rappelle pas le peuple juif mais les fils d’Israël. Com-ment est-il possible de reconnaître cet état en tant qu’état d’un «peuple juif» qui n’existe pas ?

3 - A qui appartient la terre

La Palestine a été «sanctifiée» en tant que terre musulmane par deux actes : le premier par sa conquête lors du règne du calife Omar ibn al-’Khattâb aux environs de 630. De ce point de vue, la Palestine fait partie du groupe des pays qui étaient autrefois sous la domination de l’islam tels l’Italie, l’Espagne, la Sicile et une partie des Balkans, qui ont été islamiques dans le passé et en conséquence doivent réin-tégrer le sein de l’islam.

Le second acte est ancré dans la tradi-tion islamique qui prétend que le calife Omar ibn al-Khattâb a défini le statut de la Palestine, de la mer jusqu’au Jourdain comme terre waqf islamique [donation religieuse faite à perpétuité] qui appartient à tous les musulmans pour l’éternité. Comment donc les juifs - dont la religion n’a aucune légi-timité et ne constituent pas une ethnie

- peuvent-ils prétendre exiger que les musulmans reconnaissent la conquête du pays de Palestine qui n’est «sanc-tifiée» qu’aux musulmans et unique-ment à eux ?

4 - Qu’en est-il de Jérusalem ?

L’islam craint qu’après que la Pales-tine ait été conquise en 1948, puis Jéru-salem en 1967, les juifs entreprennent la construction du [troisième] Temple, ce qui aura pour effet pour le judaïsme de redevenir une religion pertinente. Cette situation vient interpeller l’islam né, comme expliqué ci-dessus, pour remplacer le judaïsme.

5 - L’honneur arabe offensé

La reconnaissance d’Israël par le monde arabe comme état du peuple juif signifie l’acceptation de sa défaite en 1948 et de toutes les défaites qui ont suivi. La honte liée à un tel aveu est intolérable pour la nation arabe.

C’est ainsi que pour l’islam, l’Etat d’Israël n’est pas légitime d’un point de vue religieux du fait même du caractère caduc de la religion juive. L’Etat ne peut pas constituer le foyer d’une nation juive qui n’existe pas mais a été inventée par le mouve-ment sioniste et sa terre est une terre appartenant au waqf islamique «sanc-tifiée» pour les musulmans. En consé-quence, l’exigence de B. Nétanyahou de reconnaître l’Etat d’Israël en tant qu’état juif ou qu’état du peuple juif est opposée à la foi islamique et met en cause l’essence même de l’islam qui a construit sa pertinence depuis plusieurs génération sur la caducité du judaïsme.

Le narratif historique de l’islam, qui a pris naissance au 7ème siècle, nie intégralement l’histoire juive en Erets Israël, bien qu’elle ait commencé deux mille ans avant l’islam.

En conséquence, la conclusion qui s’impose est que l’essence de la lutte [menée par l’islam] en ce qui concerne la légitimité d’Israël est fondamenta-lement religieuse, même si elle revêt apparemment la forme d’un combat territorial ou national. Même si l’Etat d’Israël subsistera sur un territoire d’un millimètre carré, il n’obtiendra pas la reconnaissance par le monde arabe et musulman en tant qu’état juif.

Beaucoup de personnes me disent : «Vous transformez une querelle nationale et territoriale en querelle religieuse» et pensent qu’étant donné que cette querelle est nationale ou territoriale, un compromis territorial entraînera la reconnaissance par les

Arabes et les musulmans de la légiti-mité de l’Etat d’Israël en tant qu’état du peuple juif.

Cette assertion repose sur l’hypothèse que le monde arabe et musulman est laïc comme nous le sommes [les israé-liens] et que leur univers conceptuel et leurs valeurs sont identiques aux nôtres et que leur ordre de priorités est identiques au nôtre.

Cette approche est la résultante de l’ignorance israélienne en ce qui concerne l’islam et le monde arabe. Elle provient du fait que nous ne comprenons pas et ne lisons pas la langue arabe et que nous n’avons pas conscience de l’amère vérité du dis-cours tenu dans notre région, soigneu-sement dissimulé par les porte-paroles du «dialogue inter-religieux» qui ne sera porteur d’aucun espoir tant que l’islam se considère en tant «qu’unique religion auprès d’Allah» et que les juifs sont définis par le Coran comme «descendants des singes et des porcs» et «assassins des prophètes».

Cela explique le fait que malgré la querelle entre l’OLP et le Hamas et un profond désaccord sur tous les su-jets, une chose les unit : l’incapacité de reconnaître Israël comme état juif ou comme l’état du peuple juif. Saïb ‘Ariquat, Nabil Sha’ath et le Président d’Egypte, ‘Hosni Moubarak, vieux interlocuteurs d’Israël, ont clairement affirmé qu’ils ne reconnaîtront pas Israël comme état juif, même dans mille ans.

La conclusion qui résulte de cette ana-lyse est que nos accords de paix avec l’Egypte et la Jordanie sont fondés sur l’intérêt des régimes et non sur la volonté de leurs peuples. Du point de vue de l’islam, religion dominante dans notre région, il s’agit d’accords temporaires, sur le modèle du traité d’al-’Houdaybiyya de 628, qu’un mu-sulman peut conclure avec un «infi-dèle» lorsqu’il ne peut le vaincre. Tant qu’Israël sera fort - tant à l’intérieur qu’à l’extérieur - ces accords de paix seront pérennes, mais seront annu-lés dès l’instant où Israël sera perçu comme un état faible.

Traduction de l’hébreuDavid Pasder

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

L’Autorité Palestinienne se plaint des décorations de Hanoucca !

Les palestiniens ne savent plus com-ment faire dans le sensationnel en ce qui concerne la critique et la diabolisa-tion des juifs (et donc pas uniquement des israéliens). Après avoir affirmé que le lieu le plus saint du judaïsme n’appartient pas aux juifs, ou encore un an après avoir propagé l’infor-mation selon laquelle “les juifs en-

trainent des rats porteurs de maladies à mordre les arabes de Jérusalem pour les faire fuir”, on apprend que la pose de décoration de Hanoucca dérange aujourd’hui le gouvernement de Mah-moud Abbas.

Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, une ménorah géante (un chan-

delier traditionnel) était la cause de la publication d’un communiqué de presse officiel palestinien: “Selon des témoins, une ménorah géante a été placée au carrefour de Za’atarah situé à quelques kilomètres au sud de Naplouse” (Naplouse est le nom arabe utilisé en France pour parler de Sh’khem). Mais l’important dans le communiqué réside dans la dernière phrase: “la ménorah est souvent utilisé dans les rituels juifs et dans l’idéologie des colons de Cisjordanie, pour impo-ser leur point de vues”. Dès lors, je me demande si les palestiniens n’en n’ont pas marre de propager leurs conneries antisémites. Hanoucca est la “fête des lumières”. La tradition qui veut que l’on allume des bougies vient du fait qu’en “allumant une bougie, on fait reculer l’obscurité” donc le “mal”. Hannouka n’a absolument rien a voir avec une “idéologie” particulière. C’est simplement une fête juive. Enfin bref, une belle preuve de respect, de tolérance et d’amitié que nous font là nos voisins.

Netanyahou demande aux arabes de dire la vérité à haute voix

« C’est un jour historique pour les re-lations entre le journalisme et la diplo-matie, » a déclaré le premier ministre Benyamin Netanyahou lundi après la découverte de centaines de milliers de documents publiés par le site Wi-kileaks. Lors d’une réunion à Tel Aviv, Netanyahou a déclaré aux journalistes : « votre travail deviendra beaucoup plus difficile à faire, comme le nôtre. »

Les documents ont révélé, entre autres choses, que de nombreux dirigeants arabes ont appelé les Etats-Unis à attaquer l’Iran. « Si cette exposition fait que les dirigeants de la région

s’abstiennent à l’avenir de dire ce qu’ils pensent dan des entretiens pri-vés, alors nous avons un problème, » a déclaré Netanyahou. « Mais si les dirigeants font leurs déclarations en public, il y aura un changement impor-tant. Lorsque des dirigeants sont prêts à raconter la vérité à leur peuple, cela favorise la paix. »

Le premier ministre a ajouté que « la paix fondé sur la vérité à une chance durable. » Selon Netanyahou, la fuite entraînera que les documents seront exposés à moins de personnes. « La fuite de télégrammes. Nous, en Israël,

avons déjà appris ce danger, et nous nous sommes adaptés à cette réalité. » Il a noté que cette nouvelle réalité a incité le gouvernement à limiter les réunions à deux ou quatre personnes.

\« Chaque personne que vous ajoutez entraîne la possibilité d’une fuite, » a-t-il noté. « La plus grande menace pour la paix est la course à l’armement du régime iranien, et ce qui est le plus important, c’est que de nombreux diri-geants et gouvernements au Proche Orient se rendent compte de cette me-nace. Il y a un écart entre ce qui est dit publiquement et ce qui a été dit à huis clos, » a déclaré le premier ministre. « Les dirigeants rendent compte qu’il y a une nouvelle menace, et une nou-velle compréhension.

Je ne me souviens pas qu’il ait eu une telle compréhension au Proche Orient dans le passé. J’espère que les dirigeants auront le courage de dire publiquement à leur peuple ce qu’ils ont dit sur l’Iran. » Netanyahou a éga-lement abordé le processus de paix et a blâmé les palestiniens pour l’impasse actuelle. Il a noté que le processus ne dépend pas seulement d’Israël. « Les palestiniens sont ceux qui n’ont pris aucune mesure. »

Il y a 63 ans, l’ONU votait la création de l’Etat d’IsraëlIl y a 63 ans, le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale des Nations Unies votait la résolution 181 visant à partager la Palestine, alors sous man-dat britannique, en un Etat juif et un Etat arabe. C’est décision provoque une vague de joie et de satisfaction au sein des communautés juives du monde moins de trois ans après la fin de la Shoah tandis qu’elle est rejetée avec violence par les pays arabes.

Apres la seconde guerre mondiale, beaucoup de juifs essayent d’entrer clandestinement en Palestine pour chercher refuge, les anglais empêchent ces derniers d’arriver. Les conflits ne

cessant pas, l’ONU organise en 1947 une assemblée extraordi-naire afin de régler le sort des juifs et de la Palestine. Un texte a ainsi été voté a 13 voix pour (dont la France et l’URSS), 10 abs-tentions et 13 contre pour la formation de l’état d’Israël, créant ainsi un découpage de la Palestine. C’est ainsi qu’un Etat juif est crée en 1948

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 6 Décembre 2010

Netanyahou aurait agit différemment au Liban

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a décrit au sénateur américain Gary Ackerman en 2007 comment il aurait combattu la seconde guerre du Liban, selon un document publié par Wikileaks. Un télégramme diploma-tique envoyé à l’époque à Washington par l’ambassade américaine à Tel Aviv détaille la conversation entre Acker-man et Netanyahou. Netanyahou a déclaré que le problème avec la guerre de 2006 n’était pas ses objectifs, mais plutôt « la déconnexion entre les ob-jectifs et les méthodes, » signale le télégramme.

« Si l’armée israélienne avait engagé une force supérieure au sol, elle aurait pu gagner facilement, » disait Benya-min Netanyahou, alors chef de l’oppo-

sition. Au lieu de cela, Israël a envoyé « au goutte à goutte des troupes dans la ligne de mire du Hezbollah, » a indiqué Netanyahou, nommant cette approche « stupide ». Netanyahou a dit à Ackerman qu’aucun des diri-geants israéliens n’avait le sens de la manœuvre militaire.

En outre, ils ont eu peur d’avoir des victimes militaires, mais ont obtenu de nombreuses victimes civiles. « Si Olmert avait mobilisé les réserves en dix jours, saisit du terrain, détruit le Hezbollah au sud Liban, puis se serait retiré, il serait un héros aujourd’hui. Au lieu de cela, a prédit Netanyahou, Olmert ne durera pas politiquement. »

Les membres de Kadima se rendent

compte qu’ils ne peuvent pas permettre à Olmert de rester au pouvoir, Kadima lui-même pourrait s’effondrer, parce que c’est un « faux parti », a déclaré Netanyahou à l’époque. Netanyahou a également indiqué que Shimon Pères avait admis de vive voix que le pro-cessus d’Oslo avait été « fondé sur des prémisses économiques erronés, » et par conséquent, « l’aide européenne et américaine aux palestiniens n’a servi qu’à créer une bureaucratie plétho-rique, avec des employés de l’AP qui se tournent vers la communauté inter-nationale pour payer leurs salaires. » Contrairement à ce qui a été rapporté dans certains medias, Netanyahou n’a pas été cité comme disant que Pères a admis que le processus d’Oslo était une erreur.

Tamir Pardo, nommé nouveau MemunehLe Premier ministre Benjamin Neta-nyahu a nommé il y a quelques ins-tants l’ancien directeur adjoint du Mossad, Tamir Pardo, en tant que nouveau Memuneh (chef du Mossad). Pardo remplacera progressivement son ancien patron, Meir Dagan, à la tête des services de renseignements israéliens depuis 8 ans.

Netanyahu a déclaré que Pardo “a une vaste expérience dans tous les do-maines dans lesquels le Mossad travail depuis plusieurs décennies. Pardo est la personne idéale pour diriger l’orga-nisation au cours des prochaines an-nées, à la lumière des défis complexes auxquels l’État d’Israël fait face.”

Tamir Pardo Le Premier ministre a également exprimé sa profonde grati-tude au chef sortant, et a mentionné sa

grande contribution à la sécurité d’Is-raël. Netanyahou a déclaré être certain que Dagan, le “superman israélien” (surnom donné par la presse égyp-tienne) continuera à aider Israël dans d’autres missions. Le Ministre de la Défense, Ehud Barak, a également fé-licité Pardo sa nomination. «Je connais Tamir depuis de nombreuses années. Nous sommes allés sur de nombreux théâtres d’opération ensemble.

C’est un homme professionnel avec une expérience opérationnelle vaste, qui mérite cet emploi”, a noté Barak. Parmi les candidats déchu: l’actuel directeur du Shin Bet, Yuval Diskin – qui mettra également fin à son man-dat dans un proche avenir -, le chef des renseignements militaires, Amos Yadlin.

Mais aussi des généraux de Tsahal comme Gadi Eisenkot et Benny Ganz, ainsi que négociateur en chef de Ne-tanyahu pour la libération de Gilad Shalit, Hagai Hadasm… Mais celui-ci avait annoncé qu’il refuserait d’être nommé à ce poste. Méir Dagan avait été nommé directeur du Mossad par Ariel Sharon pour redynamiser cette organisation qui s’était érodée lors de la décennie des années 90.

Pardo a longtemps été numéro du du Mossad avant de démissionner, il y a 24 mois, après une mini-affaire avec Meir Dagan. Lors de son service mili-taire, Pardo était dans le Commando de létat-major (Sayeret Matkal), sous le commandement de Yoni Netanya-hou, le frère de Benjamin, tombé au combat lors de la libération des otages d’Entebbé en 76.

Le Conseil du Fatah refuse catégoriquement la paix avec Israël

Le Conseil Révolutionnaire du Fatah vient de publier un communiqué ou il déclare “refuser fermement la recon-naissance d’Israël comme Etat Juif” et “appel le peuple palestinien à résister activement face à Israël”. Mais que cherchent les palestiniens ? A ceux qui me disent: “la paix”, je me pose officiellement la question. Entre la promotion du boycott des israéliens, la non-reconnaissance de l’histoire juive de Jérusalem ou, plus généralement, la non reconnaissance d’Israël comme Etat des Juifs, on peut se demander si les “modérés” palestiniens au pouvoir à Ramallah le sont vraiment…

Jonathan-Simon Sellem

Ou s’ils sont dits “modérés” pour les renforcer vis-à-vis du Hamas mais dans les faits, ne le sont pas plus qu’eux ? Mahmoud Abbas se prend pour «le Penseur» de Rodin Lors de sa 5ème convention de Ramallah, le Conseil a donc confirmé son refus de reconnaitre Israël comme état un Etat Juif.

“Le Conseil affirme son rejet total et complet du soi-disant Etat Juif ou de toute autre formule qui pourrait at-teindre cet objectif. Le Conseil renou-velle aussi son refus à l’établissement d’un Etat raciste fondé sur la religion, en conformité avec le droit internatio-nal et les conventions sur les droits de l’homme.

Puisqu’ils le disent eux-même qu’ils ne veulent pas créer d’Etat Palesti-nien, ou est donc le problème ? Lais-sons donc les ne pas créer leur état. Laissons les ne pas imposer la sharia comme loi palestinienne.

Laissons les ne pas instaurer l’Islam comme religion d’état. Et ceux qui me diraient, “non, mais ils parlent d’Israël”, je répondrais simplement qu’Israël est un Etat Juif depuis 2000 ans, que contrairement aux pays mu-sulmans, Israël est un pays ou l’on peut pratiquer la religion que l’on veut de manière libre.

Et que si Israël était un état raciste, il n’y aurait pas 20% d’israéliens arabes! Par contre, combien de juifs, les pales-tiniens, sont-ils prêts à accepter dans un hypothétique état ? Une petite di-zaine ? Et encore, des rabinous anti-sionistes ?

Mais ce n’est pas tout: “le Conseil a également appelé tous les Palesti-niens à s’engager activement dans la résistance”. Mahmoud Abbas qui a signé le communiqué avec son nom de guerre (Abou Mazen), déclare qu’il ne “reprendra jamais” les négociations de pais avec Israël jusqu’à ce que les juifs cessent de construire de nouveau.

Question (subsidiaire): ou étaient les palestiniens pendant qu’Israël suspen-dait les constructions pendant 10 mois ? Enfin, le conseil s’oppose à ce qui est pourtant la base même des accords de paix avec les israéliens: les échanges de terre. Ces “échanges” font partie de tous les accords, même approuvés par le défunt leader terroriste Yasser Arafat. Un échange de terre signifie pour pour chaque mètre carré ou un juif vit (dans les territoires disputés), Israël devrait “rembourser” cette terre ailleurs.

Dans un langage pro-palestiniens, cela donnerait quelque chose comme “pour chaque centimètre carré colonisé par les satans sioniste, le gouvernement démoniaque d’occupation juifiste de-vra rendre le même centimètre quelque part ailleurs au profit des héros pales-tiniens qui résistent héroïquement en tuant des civils israéliens de manière pacifique.” Je suis certain que tout le monde aura compris!

Enfin bref, ceux qui croyaient les palestiniens fiable (plus beaucoup de monde, rassurez-vous) doivent au-jourd’hui se rendre compte de la farce Abbas.

Pas très réjouissant ceci-dit!

Jonathan-Simon Sellem

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Envoyez votre don à :Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca 75005 Paris ou sur www.tsedaka.fsju.orgUne campagne du Fonds Social Juif Unifié

Du 15 novembre au 15 décembre 2010

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Léon Yéhouda 58 ans - sans emploi - malade - seul au monde

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