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GRATUIT - Numéro 155 - Edition du Lundi 20 Décembre 2010 Journal Israélien en langue française CAMPAGNE POUR LA TSEDAKA Aujourd’hui on a plus le droit d’avoir faim ni d’avoir froid ! Nous avons le devoir d’agir ... Dossier : Cacherout - 2ème PARTIE Page 8 ... et de DONNER !

Israel Actualites n°155

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toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israel Actualites n°155

GRATUIT - Numéro 155 - Edition du Lundi 20 Décembre 2010 Journal Israélien en langue française

CAMPAGNE POUR LA TSEDAKAAujourd’hui on a plus le droit d’avoir faim

ni d’avoir froid !Nous avons le devoir d’agir ...

Dossier : Cacherout - 2ème PARTIEPage 8

... et de DONNER !

Page 2: Israel Actualites n°155

Du 15 novembre au 15 décembre 2010

TOUS MOBILISÉSCONTRE LA MISÈRE

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Appel national pour la tsédaka - www.tsedaka.fsju.org 39, rue Broca 75005 Paris

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Léon Yéhouda 58 ans - sans emploi - malade - seul au monde

PASD'ARGENT= PAS DE

CHAUFFAGE

Page 3: Israel Actualites n°155

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55Samuel Flatto Sharon

Rédacteur en chefEliahou Ben Yéouchoua

Directeur d’antenneSimon Benchetrit00 972 (0) 54 529 60 07

RéalisationJérôme Placideman

Régie publicitaire exclusiveCanal Media Associés77 bis, rue Robspierre93100 Montreuil01 48 97 46 85RCS : 499 444 917

EditorialisteSamuel Flatto Sharon

Directeur commercial :

Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Sigalit Sik Sik Sitbon06 67 78 40 00

Israël Actualités est une marque déposée en France

Le mouvement de résistance Hamas a renouvelé hier, à l’occasion du 23ème anniversaire de sa fondation, son engagement de ne pas renoncer aux constantes et aux droits du peuple pa-lestinien, et d’œuvrer en permanence en vue de réaliser une réelle unité pa-lestinienne. Hamas a affirmé dans un communiqué que «la Palestine avec sa mer et ses lacs est la terre des Pales-tiniens, et nous n’en céderons pas un iota, et nous ne reconnaîtrons pas ce qui est appelé l’Etat d’Israël».

Le mouvement de résistance islamique a fait valoir que «la résistance est un droit légitime du peuple palestinien, et nous ne l’abandonnerons pas tant que nous n’atteignons pas l’ensemble de nos objectifs, en matière de libération

de la terre et des lieux sacrés».

Hamas a réaffirmé que «le retour des 7millions de réfugiés est un droit sacré, c’est un droit individuel et col-lectif avec lequel quiconque ne peut badiner», signalant «qu’al-Qods avec tous ses lieux sacrés, ses terres et toutes ses frontières, est la capitale de l’Etat palestinien, et nous n’acceptons pas d’en concéder une parcelle, toutes les pratiques de judaïsation perpétrées par l’ennemi sioniste sont vouées à l’échec».

On se souvient de l’époque où Shi-mon Pérès, ministre des Affaires Etrangères demandait à ses services de minimiser voire dissimuler les décla-rations antisionistes et antisémites des Palestiniens « afin de ne pas gêner le processus de paix »,alors mes chers lecteurs! voici la Réalité

L’un des derniers exemples en date de cette duplicité est l’interview qu’a accordée au quotidien britannique « The Guardian » Saeb Arekat, respon-sable de l’équipe des négociateurs palestiniens…les soi-disant modérés si chers à Tsipi Livni! Arekat affirme par exemple sans sourciller « qu’il y a aujourd’hui plus de 7 millions de réfu-giés palestiniens dans le monde, qu’il faut qu’ils puissent réintégrer les villes et villages d’où ils sont originaires et en plus leur verser des indemnités »!

La gravité des propos est doublée du manquement des médias israéliens, dont aucun n’a jugé utile d’en parler, alors qu’il s’agit de la position non pas

d’un dirigeant du Hamas mais de celui qui dirige l’équipe de négociateurs palestiniens, et qui est donc l’un des interlocuteurs privilégiés de Washing-ton. En d’autres mots, il exprime à mots couverts le souhait de voir dispa-raître un jour l’Etat d’Israël. Cette franchise palestinienne, devrait normalement faire pencher le poids des pressions américaines sur le côté palestinien.

A BientôtSamuel Flatto Sharon

Ancien député à la KNESSET

L’édito patriote de Flatto Sharon :Hamas persiste et signe «nous ne reconnaîtrons jamais Israël»

On n’a plus le droit d’avoir faim ni d’avoir froid, nous avons le devoir d’agir et de donner !

On n’a plus le droit d’avoir faim ni d’avoir froid, nous avons le devoir d’agir et de donner ! La faim, le froid, la pauvreté, la misère sont des mots que nous ne devrions plus entendre car chacun de nous dans la communauté à le devoir d’agir pour ne plus entendre gémir nos frères qui vivent dans la misère. Nous sommes une commu-nauté qui donnons, pour telle ou telle association, nous donnons pour toutes

nos fêtes. Que nous soyons dans nos familles, pourquoi ne pas donner à ceux qui n’ont plus rien ou presque plus rien, c’est un devoir dans notre communauté d’agir, pour sortir grandi de ce marasme économique qui a jeté dans la rue nos frères ou des familles entières vivant dans des studios avec des enfants. Aujourd’hui, plus de 25 000 de nos coreligionnaires ont besoin de nous. Il faut les aider, il faut donner, donner, donner toujours, donner pour ceux qui le peuvent bien évidement. Mais la Tsedaka a besoin de nous pour fermer les différents projets qu’ils auront à entreprendre et à réaliser. Faisons ce geste qui redonnera le sou-rire et fera naître de l’espoir à ceux qui n’ont plus rien ou presque.

Que D...vous bénisse pour ce que vous leur apporterez. Donnez, donnez, don-nez et donnez encore. Que D...vous le rende Amen

Alain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

L’Argentine a annoncé lundi qu’elle avait reconnu un état palestinien « libre et indépendant » quelques jours après que le Brésil ait attiré de vives critiques de parlementaires américains pour avoir pris la même mesure. La présidente de l’Argentine, Cristina Kirchner, a écrit à son homologue pa-lestinien Mahmoud Abbas en disant que son pays reconnaissait une Pales-tine définie par les frontières de 1967, ont indiqué des responsables.

« Le gouvernement argentin reconnais la Palestine comme un état libre et in-dépendant dans les frontières définies en 1967, » a déclaré le ministre des affaires argentin Hector Timerman, lisant la lettre.

La question est de quelle état palesti-nien ils parlent, tout le monde sachant qu’en 1967, il n’existant pas plus

qu’aujourd’hui, la Judée Samarie étant alors occupée par la Jordanie, Gaza l’étant par l’Egypte. Toujours lundi, l’Uruguay a fait une déclara-tion similaire. L’étape s’inscrit dans le cadre des efforts visant à relancer les pourparlers de paix entre Israël et les palestiniens, selon les sud-américains.

Le Congrès américain a qualifié la décision du Brésil de « gravement erronée» et de «regrettable». Les pays occidentaux ont convenu que toute dé-finition d’un éventuel état palestinien devrait être approuvée par Israël.

L’autorité palestinienne a salué l’an-nonce, alors que le ministère israélien des affaires étrangères s’est déclaré préoccupé par une vague de soutien à un mouvement palestinien unilatéral, et a commencé à travailler pour éviter que la tendance se propage. Les décla-

rations des pays latino-américains font suite a une demande faite par les pré-sident Mahmoud Abbas qui a visité la région le mois dernier.

Les palestiniens se sont efforcés de convaincre d’autres pays de recon-naître leur droit à établir un état indé-pendant. Leur date butoir est août 2011, deux ans après le plan visant à établir un état palestinien présenté par le premier ministre Salam Fayyad. Des responsables à Jérusalem craignent que d’autres pays en Amérique latine et dans le monde suivent les traces du Brésil et de l’Argentine.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Yigal Palmor, a déclaré : « c’est une décision très dé-cevante, qui ne contribue en rien à la poursuite du processus de paix. » Il a qualifié l’annonce comme « un geste verbal qui va à l’encontre des accords d’Oslo, qui disent qu’une solution per-manente ne peut être le résultat que de négociations. »

Palmor a souligné que le geste « en-courage les palestiniens au moment même où ils insistent pour éviter les négociations. » Des responsables du ministère ont donc commencé à tenir des pourparlers discrets avec les diri-geants latino-américains.

« Il s’agit d’un document vide de sens, une déclaration virtuelle. Ces déclara-tions peuvent bien paraître sous forme imprimé, mais n’ont aucune compré-hension de la réalité du Proche Orient, » a déclaré une source au ministère.

L’Argentine et l’Uruguay reconnaissent un état palestinien

Ce matin à 7:30 heures, le beau père de Mark Madoff, le fils ainé de l’es-croc Bernard Madoff dont le nom a été évoqué lors du procès de son père, a appelé la police qui a trouvé Mark

pendu dans son appartement. Il s’agit très probablement d’un suicide, selon la police. «Mark a été profondément affecté par l’attitude de son père et les dommages que ce dernier a commis»

a expliqué le porte parole des deux frères, Andy et Mark Madoff. « Andy a lui aussi été profondément impacté »

Aucun des deux fils n’a adressé la parole à son père ou à sa mère depuis deux ans. Quand la fureur du scan-dale est retombée, Mark a tenté, sans succès, de retrouver un emploi dans la finance, avant d’ouvrir une société qui crée des applications pour l’Ipad. Mais les traces du scandale le sui-vaient partout. Sa femme, affectée par la notoriété négative de son beau père est allée jusqu’à changer son nom de Madoff en Morgan, tandis que Mark, depuis quelques temps, utilisait une adresse email qui ne contenait ni son nom ni son prénom.

Jean-Patrick Grumberg

Le fils de Bernard Madoff retrouvé pendu

Les équipes de négociateurs israéliens amènent-elles avec elles toutes les déclarations de leurs interlocuteurs palestiniens lors de leurs rencontres? On en doute, à en juger l’attitude arro-gante et impitoyable des Etats-Unis envers Israël. Pourtant, Israël a en mains toutes les cartes pour révéler les intentions réelles des Palestiniens et démontrer que le processus de paix n’est qu’un moyen pour les Pales-tiniens pour obtenir la fin de l’Etat d’Israël.

On se souvient de l’époque où Shimon Pérès, ministre des Affaires Etran-gères demandait à ses services de minimiser voire dissimuler les décla-rations antisionistes et antisémites des Palestiniens « afin de ne pas gêner le processus de paix ».

L’un des derniers exemples en date de cette duplicité est l’interview qu’a ac-cordée au quotidien britannique « The Guardian » Saeb Arekat, responsable de l’équipe des négociateurs palesti-niens…les « modérés » si chers à Tsipi Livni! Arekat affirme par exemple sans sourciller « qu’il y a aujourd’hui plus de 7 millions de réfugiés palesti-niens dans le monde, qu’il faut qu’ils puissent réintégrer les villes et villages d’où ils sont originaires et en plus leur verser des indemnités »!!!

Arekat ne met même plus de masque, il confirme « que dans tout accord de paix avec Israël, ces ‘réfugiés’ doivent pouvoir se réinstaller en Israël ». Plus loin, Arekat a donné la mesure des dé-gâts considérables provoqués par les irresponsables « nouveaux historiens » israéliens du courant post-sioniste. Il les cite en disant:

« Même les historiens israéliens recon-naissent aujourd’hui que les dirigeants du Yishouv, avant 1948, préparaient un programme d’expulsion de tous les Arabes palestiniens du pays pour ins-taller des Juifs à leur place ».

En d’autre mots une purification eth-nique! La gravité des propos de Saeb Arekat est doublée du manquement des médias israéliens, dont aucun n’a jugé utile d’en parler, alors qu’il s’agit de la position non pas d’un dirigeant du Hamas mais de celui qui dirige l’équipe de négociateurs palestiniens, et qui est donc l’un des interlocuteurs privilégiés de Washington. En d’autres mots, il exprime à mots couverts le souhait de voir disparaître un jour l’Etat d’Israël.

Cette franchise palestinienne, qui devrait normalement faire pencher le poids des pressions américaines sur le côté palestinien, n’a cependant pas modifié la position d’Hillary Clinton, qui « vexée » d’avoir perdu la partie contre Israël sur la poursuite du gel, exige maintenant de Netanyahou qu’il donne des réponses rapides et précises sur les trois sujets brûlants qui vont être négociés: les frontières, les ‘réfu-giés’ et Jérusalem.

Et aux pressions américaines se ra-joutent maintenant l’incompréhen-sible déclaration de l’Union Euro-péenne « qu’elle reconnaîtrait d’ici un an un Etat palestiniens dans les fron-tières de 1967 si d’ici là les pourpar-lers n’auront pas abouti entre Israël et les Palestiniens »

par Shraga Blum

Saeb Arekat se démasque dans le « Guardian »

Pendant qu’Erdogan fanfaronnait la semaine dernière devant les télévi-

sions du monde entier, en sauveur des sionistes, son président Abdullah Gül

s’attelait quant à lui à une attaque en règle d’Israël pendant une réunion de l’Otan au Portugal. Som-mé de s’expliquer sur son refus de laisser déployer le parapluie anti-mis-sile de l’Otan alors que lui-même et son premier ministre s’y sont enga-gés à maintes reprises, ce dernier a donné une expli-cation tout bonnement incroyable.

La Turquie refusera de déployer le bouclier de l’Otan tant qu’Israël par-ticipera à l’entrainement de l’Otan », contestant ainsi la place “particulière ” qu’occupe Israël au sein de l’organisation. Mais là

ne s’arrêtent pas les conditions de Gül

puisqu’il exige, je dis bien exige, que l’Otan revoie complètement sa poli-tique et considère la mise en place de ce bouclier, tenez-vous bien, en Syrie et en Iran… De qui se moque la Tur-quie ?

Avec de tels propos, la Turquie aurait-elle vraiment la prétention de diriger l’Otan, comme elle l’a déjà suggéré il y a moins de six mois ? En fait, la Tur-quie, en bloquant le déploiement du bouclier anti-missile et en paralysant l’Otan, veut empêcher une action mili-taire contre l’Iran et aussi isoler encore davantage Israël en faisant pression sur lui pour le dissuader d’attaquer ce dernier.

Nous pouvons en tirer un enseigne-ment très important, et qui mérite toute notre attention : les mollahs comprennent que l’option militaire est redevenue une priorité. Ils chercheront

donc à l’éviter coûte que coûte.

Compte tenu de ces éléments, nous n’aurons pas à nous étonner que de leur côté nos bons « Chamberlain » occidentaux essaient eux aussi de trouver une sortie de crise très rapide, avant que la nouvelle administration américaine ne contrôle la Chambre des représentants (en janvier 2011).

A ce sujet les Conservateurs ont été on ne peut plus clairs : « Washington doit employer la manière forte » avec l’Iran et la Corée du Nord, a affirmé ce mercredi la future présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ileana Ros-Lehtinen.

Par Marco Robin – Adapté par Bellar

La Turquie au secours des Mollahs

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

Je vous propose une série de docu-ments qui dévoile comment l’Autorité palestinienne a fait de la réécriture de l’histoire un des objectifs centraux de son idéologie. Série que vous pourrez retrouver dans A propos… par Asch-kel J’informe à l’avance les pro-pa-lestiniens et palestinistes si prompts a faire de tout exposé reposant sur des faits vérifiés de la propagande sioniste que tous les exemples cités ci-dessous émanent de l’Autorité Palestinienne elle-même et de ses organes.

Si ces propos les froissent, ils ont tout loisir d’en référer aux principaux res-ponsables, à Ramallah. 1) Programme de la télévision de l’autorité pales-tinienne : Jésus était un musulman palestinien. Réecrire l’histoire de la terre d’Israël dans le but de nier le droit d’Israel à exister en ce lieu est au cœur de la politique de l’Autorité palestinienne.

Bien avant la guérilla terroriste qui a débuté en 2000, l’Autorité palesti-nienne a entamé une guerre psycholo-gique concernant l’histoire, avec pour ambition d’effacer l’histoire juive et de la remplacer par une histoire pales-tinienne fabriquée. Cette réécriture a deux objectifs :

Effacer 3000 ans d’histoire et de pré-sence juive en terre d’Israël - Inventer une histoire ancienne palestinienne musulmane et arabe dans ce pays qui à ce jour, reste dénuée de faits mar-quants. L’objectif de cette révision historique en tant que stratégie poli-tique a été exprimé publiquement lors d’un colloque d’historiens (autopro-clamés) en 1988, lorsqu’il est apparu que la réécriture de l’histoire coïnci-dait avec l’objectif politique du refus (de la reconnaissance) du droit d’Is-raël d’exister.

Le Dr Yussuf Alzamili (Dr du dépar-tement d’histoire du collège de K’han Younes) a appelé toutes les universités et collèges a écrire l’histoire de la Pa-lestine et à ne permettre aucun apport extérieur au risque de la déformer et (à D’ ne plaise) et de légitimer ainsi l’existence des Juifs sur cette terre. Le professeur d’histoire autoproclamé Abou Amar –

Abou Amar est en fait le nom de guerre du sanguinaire Yasser Arafat- avait déclaré que – »Il n’y a absolu-ment aucun lien entre l’ancienne géné-ration de Juifs et la nouvelle » (Journal

Al-Hayam 4 déc 1988) L’effacement de l’histoire juive de la Terre d’Israël par le remplacement d’une histoire an-cienne et moderne est un des objectifs principaux de l’idéologie de l’Autorité palestinienne pour la revendication de la Terre d’Israël. La Shoah et d’autres aspects de l’Histoire juive sont tour à tour niés, minimisés ou déformés.

Une autre distorsion est de persuader les Arabes de cette région que Jésus, étant un juif vivant dans la terre de Judée, était, selon les dirigeants de l’Autorité Palestinienne, en fait, un palestinien qui a prêché l’Islam.

Ce procédé le prive ainsi, non seu-lement, de ses origines juives, mais vise aussi à délégitimer le Christia-nisme, dont Jésus est le personnage central. Retrouvez ci-dessous nombre d’exemples de déclarations émanant des organes de presse, tv et internet du Fatah, extrêmement contrôlés par l’Autorité palestinienne puisqu’elle dirige elle-même les programmes et les publications. Jésus est musulman palestinien.

Dans le cadre de sa tentative en cours pour inventer une histoire de la Palestine, l’Autorité Palestinienne compose avec le passé et inclut dans sa réécriture, le personnage de Jésus considérant que le Jésus historique qui vivait en Judée/Israël vivait en fait en Palestine. Dans le journal Al-Hayat Al Jadida du 18 nov. 2005 on trouve texto : - »Nous ne devons pas oublier que le Messie (Jésus) est palestinien, le fils de Marie la Palestinienne. »

En plus de la distorsion, cette dernière ne s’embarrasse pas des anachro-nismes, puisque ce sont les Romains (L’Empereur Hadrien) qui ont changé le nom de la Judée et d’Israël pour celui de Palestine en 135 de l’ère vul-gaire, après la dite naissance de ce Jésus, pour punir la nation juive de sa rébellion.

Une autre anomalie et de taille, Jésus serait devenu un Shahid, comprenez martyr, un saint martyr de l’Islam (rien que cela), seulement l’Islam lui-même ne fait nullement référence à lui comme s’agissant d’un Shahid.

Cette caricature parue dans le supplé-ment à Al-Hayat Al Jadida du 11 déc. 2000, montre le détournement de la crucifixion comme un symbole pales-tinien, le mot inscrit sur la croix est «

intifada ».

Déclaration en l’honneur de la journée internationale de la femme

- »Si nous sommes fiers de la sainteté de notre terre, nous sommes fiers et encore plus fiers que la première sainte femme parmi les nations et les peuples de la terre soit de la Terre Sainte. La vierge Marie, la femme d’amour et de paix est de la nation de Palestine, dont les racines sont ancrées dans les pro-fondeurs de l’histoire.

Notre mouvement prend note de la fierté de toutes les femmes shahidas (martyrs), des prisonniers, des com-battants palestiniens, qui sont devenus un modèle de sacrifice, et fiers d’une école qui enseigne le sens du don et du sacrifice. »

(Je n’aimerais pas être à la place de la pauvre Agar, vous savez la mère d’Ischmael, il est vrai qu’elle n’était qu’une servante…)

Je rappelle tout de même que des millions d’euros des contribuables européens, entre autres, sont utilisés chaque année lorsque qu’ils ne sont pas tout bonnement subtilisés, en par-tie, pour cette industrie de la haine et du mensonge.

Jésus était un palestinien torturéMustafa Barghouti nous apprend ceci :

- »Nous devons toujours nous rappeler que Jésus a été le premier palestinien qui a été torturé dans ce pays »

Jésus est un prophète palestinienDr. Tayseer Al-Tamimi, PA Chief Jus-tice of Religious Court, and Chairman of Supreme Council of Islamic Law:

- »Jésus est le seul prophète palesti-nien »

Jesus et Marie sont des palestiniens par excellence- »Jésus est né dans ce pays, il fit ses premiers pas dans ce pays afin de ré-pandre les enseignements de l’islam. De lui et sa mère, nous pouvons dire qu’ils étaient des Palestiniens par ex-cellence.

(Jésus enseignant l’Islam, les chré-tiens apprécieront ! Pauvre prophète Mahomet qui n’aurait donc pas ensei-gné l’Islam en premier et qui à cause de l’Autorité palestinienne risque en plus de perdre sa place de prophète et exemple parfait !)

Les palestiniens le peuple du Messie- »La visite du Pape est une occasion pour que les dirigeants palestiniens puissent plaider leur cause….pour que sa Sainteté (Le Pape) puisse as-sumer sa résponsabilité religieuse et politique envers le peuple de la terre Sainte, le peuple arabe palestinien, la population du Messie Jésus. »

Les paroles et réponses du Pape lors de son voyage n’ont pas été anodines, pour ce qui me concerne, elles ont été d’une insouciance déconcertante et terrifiante car elles laisseront des races, pour quelqu’un qui se dit Pape ….… »Monsieur le Président, le Saint-Siège soutient le droit de votre peuple à une patrie palestinienne sou-veraine sur la terre de ses ancêtres,…..

Les ancêtres des palestiniens ?« Puisse la paix fleurir à nouveau

sur ces terres ! Puisse Dieu bénir son peuple par la paix !«

(Il est vrai que dans la Torah, ce que les chrétiens appellent l’Ancien tes-tament, D’ en parlant de son peuple parle du peuple palestinien….)… « Avec angoisse, j’ai été le témoin de la situation des réfugiés qui, comme la Sainte Famille, ont été obligés de fuir de leurs maisons….

Jésus le palestinien était un prophète de l’IslamC’est ce même Monsieur qui avec une connaissance et un professionnalisme extraordinaire traite d’archéologie.—dans le prochain document

« Nous parlons d’une chaine continue des prophètes de l’Islam, d’Adam a Muhammad, qui représente un appel pour le monothéisme et la mission de l’Islam…Les prophètes étaient tous de la même religion l’Islam, par exemple Jésus est né dans ce pays à Bethléhem….il a également vécu à Nazareth, se rendit à Jérusalem, alors qu’il était un palestinien, nous croyons en lui comme prophète de l’Islam tout comme nous croyons au prophète Ma-homet. »

Là le Mufti prend des sacrés risques tout de même…

C’est un peu embrouillé…reprenons.

Abraham est considéré comme le père du Monothéisme par tous, comment se fait-il qu’il ait donné le monothéisme au monde puisqu’il était déjà musul-man ?

N’est-ce pas l’Islam lui-même qui dit, que dis-je, qui crie et même vocifère que seul Allah est D’ et que seul Mu-hammad est son prophête…

C’est bien cela, la concurrence est très rude niveau prophète en terre d’Islam.

Le christianisme est né dans un pays arabe

« Le christianisme est né dans notre pays arabe, et le Messie Jésus est un palestinien syrien né à Nazareth »

Gros moment d’humour pour les his-toriens ! Je conseille.

(Ne parlons pas des Babyloniens, des Perses ou des Grecs, qui doivent avoir des problèmes d’archives aussi puisque tout le monde était musulman dans la région, allons directement aux Romains.

Les Romains ont donc des textes faux et archi-faux, puisque qu’ils ne parlent pas de la conquête d’un pays arabe, mais de la conquête de la Judée dont les habitants sont les Fils d’Israel les judéens.

Idem pour les Byzantins, qui eux, ce sont pris de plein fouet la conquête arabe en 638, et qui ont vu leur domi-nation s’achever.

Mais, en même temps, comme Jésus est palestinien et prophète musulman, les chrétiens byzantins étaient de ce fait aussi tous musulmans.

Ce n’est tout de même pas très ortho-doxe ni charitable, de la part des fiers conquérants arabes de devoir conqué-rir une patrie déjà musulmane

Là ou le Monsieur a un peu exagéré

sur le thé à la menthe, c’est que : – soit Jésus est un palestinien, soit il est sy-rien, a moins que la Syrie soit la Pales-tine et vice et versa. Ce qui est plusque probable.

Mais le must de cette déclaration c’est que Jésus est né maintenant à Nazareth !

Il faut donc que nous corrigions tous nos classiques !)

La bible parle du mot Palestine pour se reférer a la terre d’Israel« Ils (les chrétiens) lisent dans le livre saint de la Bible le nom de Palestine et le nom réels de nos villages et villes….Nous ne devons pas oublier que le Messie Jésus est palestinien le fils de Marie la palestinienne.

(Commentaire de PMW – L’autorité Palestinienne suppose que peu de pa-lestiniens lisent l’hébreu, la Thorah et les évangiles chrétiens. Si ces derniers devaient la lire, ils y apprendraient que Jésus était un juif, qu’à cette époque la Palestine n’existait pas et les noms hébreux utilisés par Israel aujourd’hui, y compris le nom de terre d’Israël sont les noms que l’on trouve dans la To-rah.)

Et bien oui mais comme tous les che-mins mènent à Rome, L’empereur Hadrien celui qui a donné le nom de Palestine à la Judée en 135, a du forcément connaitre les premiers pa-triarches, a du être esclave en egypte ou…. vivait au temps de Jésus le Pa-lestinien musulman et était bien sur musulman lui même.

Jésus le premier palestinien a été tué par les juifs.Sur la manchette « Nazareth la ville ou les juifs ont assassinés le premier palestinien fils de Nazareth »

Donc Jésus n’est plus mort à Jéru-salem mais a Nazareth, et né la-bas aussi.

Nous qui avons mis près 2000 ans à nous sortir de cette affirmation de la papauté disant que le peuple juif était un peuple déicide, il va falloir tout recommencer à zéro, avec Mahmoud Abbas, cette fois.

Coran 9/29

« Ceux qui parmi les gens du Livre ne pratiquent pas la vraie religion

Combattez les jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribut après s’être hu-miliés ».

4/46

« Certains Juifs altèrent le sens des paroles révélées, Allah les a maudit à cause de leur incrédulité …, et ceux qu’il maudit, il en fait des singes et des porcs ».

5/85…

« Ceux qui nourrissent la haine la plus violente contre les Fidèles sont les Juifs et les idolâtres ».

Et si en fait la bande a Abbas n’était qu’une bande de Juifs falsificateurs de l’histoire, vous y avez pensé a cela ?A suivre

Falsification de l’histoire par l’Autorité palestinienne: Jésus était un musulman palestinien

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YvanLellouche

L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

La vie de Jacob, comme nous le consta-tons, n’a pas été de tout repos, loin s’en faut ! Elle est la suite d’épreuves et de malheurs. Son frère Esaü vou-lut le tuer, Eliphaz le dépouilla de ses biens, il s’exila loin de ses parents, il vécut un calvaire chez Laban durant vingt et un ans. Ce dernier le trompa plus d’une fois et lui donna Léa à la place de Rahel…et il y eu la mort de sa chère Rahel sur la route de Bethle-hem, puis le viol de Dina et évidem-ment le rapt de Yossef !

Nous voyons à la fin de la parachat précédente que Yaacov est reçu au pa-lais, Pharaon lui posera une question en rapport avec son grand âge. Yaacov lui répond : « Mes jours ont été courts et amers..Et n’ont pas atteint les jours de mes pères » Mais au-delà de ce dialogue, le midrach raconte que Pha-raon avait reçu des dizaines d’années auparavant notre patriarche Abraham en compagnie de Sarah. On dit que la porte du palais était très basse de ma-nière à ce que tous les visiteurs soient obligés de se prosterner devant le roi ! Or lorsque qu’Abraham se présenta, un miracle se produisit et la porte sait rehausser d’elle même pour éviter ainsi qu’il ne se prosterne devant un idolâtre !

Ce même scénario se reproduit lors de l’audience accordée à Yaacov…d’où l’étonnement du Pharaon pensant qu’il avait encore à faire à Abraham!: « Quel âge as-tu? ». Cette paracha vient clore le livre de la Genèse qui est une sorte de «matrice» dans laquelle se trouve inscrit tout le programme qui donnera naissance au corps de l’huma-nité. Notre rôle, en étudiant ces textes, est donc de décrypter les messages codés pour mieux comprendre notre présent et œuvrer surtout pour un futur en accord avec les principes et les va-leurs de la Thora.

Yaacov rassemblera tous ses enfants pour les bénir et leur délivrer le se-cret de la fin des temps…mais hélas la Chékhina – la Présence divine ne le lui permettra pas! nous dit Rachi, et c’est la raison pour laquelle nous disons que cette paracha est « Stouma » c’est-à-dire bouchée. Il est dit : « Et

les jours de la mort d’Israël se rappro-chèrent.. » Koêlet écrit : « Ein adam chalit bérouah, vé ein chiltone béyom amavêt» «l’homme ne domine pas sur son âme..Il n’y a plus de gouvernance au jour de la mort ! » De la même ma-nière il est écrit à propos du Roi David : « Véyékribou yémé David lamout» « Et les jours de la mort de David se rapprochèrent.. » or jusque là David était appelé « Mélekh » le Roi! Mais dès que sa mort se rapprocha le texte (haftara) change et l’appel désormais David, ceci pour nous enseigner : « Ein chiltone béyom amavêt » « Il n’y a plus de gouvernance au jour de la mort ! » pour bien nous faire prendre conscience qu’aucun titre ne servira alors…ni Roi, ni Président, ni Tré-sorier !. Nous le verrons plus tard au sujet de Moise le prophète de tous les temps, qui parla «face à face» avec D-ieu et malgré tout, il du se résigner…

Au soir de sa vie qui correspondra au début de l’esclavage, raconte la Gue-mara Taanit, Yaacov fit appeler son fils Yossef et lui dit : « îm matsati heïn béenékha » «si je trouve grâce à tes yeux…etc.» « Véasita imadi Hésed véemeth » «Tu feras à mon égard une bonté et une vérité!» De grâce ne m’enterre pas en Egypte! bien évi-demment, il justifiera les raisons pour lesquelles il ne put enterrer Rahel, la mère de Yossef à Hébron…avant que ce dernier ne lui en face le reproche…

Mais la Guemara va plus loin en affir-mant que Yaacov en réalité, n’est pas mort ! Et elle explique ainsi : Du fait qu’un Tsadik est appelé vivant même après sa mort…Pour Yaacov, étant donné que ses descendants sont bien vivants, et que chaque enfant renferme une partie, un membre du père et de la mère,..Nous disons, tant que ses enfants sont en vie, Yaacov vis éga-lement à travers eux! comme nous l’explique Rabinou Bahié. Mais, la Guemara nous fait remarquer, que ceci n’est valable que pour Yaacov dont la couche est demeurée intacte, et ses enfants lui ressemblent ! Par contre lorsqu’il s’agit d’un «rachâ» d’un mé-créant, lequel est appelé «mort» de son vivant, son fils Tsadik – sage, ne peut rendre « Zokhé » le père, c’est-à-dire

qu’il ne peut en effet rendre son père méritant (Tanhouma).

Ceci est dit également à propos de David et Yoav nous explique Rabi-nou Bahié. Pourquoi dit-on à propos de David, «Chékhiva» c’est-à-dire « il sommeille » et pour Yoav «Méth»-mort, simplement parce que David a mit au monde un Tsadik, un sage, et que Yoav a engendré un «Rachâ». De la même manière il est dit «Chékhiva» sommeil pour Yaacov et sa mort à lui, ne reflète que la fin de ses jours maté-riels…

Mais alors que voulait dire Yaacov à son fils en lui précisant :« Véasita imadi Hésed véemeth» «Tu feras à mon égard une bonté et une vérité !»? Existe-t-il une bonté fondée sur le mensonge? Rachi et d’autres com-mentateurs précisent que la bonté manifestée à l’égard d’un mort est la véritable bonté. Honorer un « Nif-tar» un disparu, dénote une bonté véritablement désintéressée puisque aucune réciprocité n’est à attendre ou à espérer…de plus Yaacov demande à Yossef de ne pas l’enterrer en Egypte pour diverses raisons raconte le Méam Loez, notamment pour que sa tombe ne soit pas l’objet d’idolâtrie par les Egyptiens, ni que son corps ne soit la cible de la vermine…Yaacov savait par ailleurs que les défunts d’israel souffriraient moins étant donné que le trône céleste d’où émanent le âmes se tient au dessus de Jérusalem !

Ce qui est surprenant, c’est qu’il fait jurer Yossef de ne pas l’enterrer en Egypte! Etait t-il méfiant à son égard ? Non explique le Kéli Yakar, lorsque Yaacov dit à son fils : « Vayomar veîchava Lî…Veîchava Lo » « Jure le moi!..Et il lui jura!» En fait, Yos-sef ne peut se délier de ce vœu sans le consentement de Yaacov…comme il est mentionné dans Oré Déa : « Eîn atara bélo dâat havéro » et de ce fait, Yaacov contraint ainsi le Pha-raon d’Egypte de laisser partir Yossef l’enterrer en terre de Canaan et accom-plira la promesse faite au patriarche. La bonté vis-à-vis d’un défunt ne se termine pas avec son enterrement. En fait, dés après son départ, il passe en jugement devant le Créateur, le Rois de tous les Rois et peut bénéficier en-core de notre aide dans le «Olam aba» le Monde spirituel, explique le Zohar.

C’est une période pendant laquelle les vivants doivent s’impliquer dans l’étude disent les sages et particuliè-rement l’étude de la Michna, mais aussi, réciter le Kadich (qui n’est pas la prière des disparus..) et faire autant de Mitsvot que possible pour l’affec-tion de l’âme du défunt. L’étude de la Michna est particulièrement béné-fique pour l’âme..D’ailleurs il faut noter, à ce sujet que le mot «Michna» est l’anagramme du mot «Néchama» l’âme! Le Kéli Yakar explique en détail les diverses allusions contenues dans les bénédictions que prodigue Yaacov à ses fils. Pour Acher il dira : « Mé Acher chmeïna lâhmôh» Pour Acher son pain sera enrichi..Mais l’al-lusion nous indique plutôt qu’Acher serait celui qui fournirait l’huile au Bet Amikhdach, grâce auquel l’abondance sera propagée dans le monde…Acher approvisionnera le Temple en huile, et le Temple alimentera l’humanité!

Le Talmud enseigne également qu’Acher le fils de Yaacov, est posté à l’entrée du Guêhiènam « l’enfer » et lorsqu’une personne étudie la Michna, dans ce monde au profit d’un défunt, Acher se saisit de cette Michna et

Parachat Vayé’hi : Yaacov est vivant !sauve l’âme du malheureux défunt des flammes ! Nous l’apprenons de la bénédiction qu’il reçoit de son père et qui dit : « Mé Acher chmeïna lâhmôh » autrement dit : « Le pain de Acher sera enrichi » et les sages nous expliquent que le mot « chmeïna » est également l’anagramme des mots «Néchama» et « Michna », ce qui implique que la « Michna » est du pain (béni) pour la « Néchama »…

Nous voyons également à propos de la bénédiction accordée par Yaacov à Zévouloun et Yssakhar cette notion de pain… Comme l’explique Rachi, Zévouloun et Yssakhar se sont asso-ciés : Zévouloun parcourait les mers pour faire du commerce et ramenait du pain..À Yssakhar, une manière de dire qu’il subvenait aux besoins de son frère et Yssakhar qui lui se consa-crait à l’étude de la Thora. On pourrait alors se poser la question de savoir pourquoi Zévouloun a la préséance sur Yssakhar? En effet, si la princi-pale activité d’Yssakhar est l’étude de la Thora, pourquoi ne pas le bénir en premier, sachant que la Thora est tout à fait prioritaire? Tout simplement nous répond le Zohar Akadoch parce que Zévouloun «sortait le pain» de sa bouche..Afin de le donner à son frère Yssakhar» et Rachi confirme en disant : « La Thora d’Yssakhar n’existait que grâce à Zévouloun!» C’est la raison pour laquelle nous verrons plus tard Moïse bénir en ces termes Zébouloun : « Réjouis-toi dans tes sorties » car tu es protégé et tu réussiras dans toutes tes entreprises ! »

Le rôle de Zévouloun étant de per-mettre à Yssakhar d’étudier les textes sacrés sans souci matériel, il devient en quelque sorte son associé et mérite une part égale dans son salaire, comme l’explique le Choulhan Aroukh. Zé-bouloun est comparable à un action-naire qui a fait un gros investissement et récoltera d’importants dividendes. C’est ce que dit le Midrach qui vient rassurer Zébouloun quant à son Monde futur : il n’a pas à s’inquiéter

sur sa part, elle est immense, comme si lui-même était totalement plongé dans l’étude avec les sages. Donner la Tsédaka est un ordre divin, mais c’est également un mode d’éducation qui se transmet de père en fils.

La vie de notre patriarche Yaacov bien quelle fut difficile fut une vie remplie de Thora et de Mitsvots. Comme le dit Michlé du roi Salomon : « Car la Mitsva est une flamme, et la Thora est la lumière vers la vie ». Le Zohar explique : « La Mitsva est une flamme » : A chaque Mitsva qu’un homme observe dans ce monde, on lui pré-pare une flamme pour l’éclairer dans le monde future. « La Thora est la lumière » : Cela vient enseigner que celui qui s’investit dans la Thora mé-rite la lumière céleste, grâce à laquelle on allume les bougies acquises avec les Mitsvots...

Nous sommes les étincelles de Yaa-cov, à nous de transmettre le message.

Yvan Lellouche

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

Dîner en l’honneur du Préfet du Val de Marne

A l’initiative de la communauté juive de Créteil, un dîner a été organisé le lundi 15 novembre 2010 en l’honneur du Préfet du Val de Marne, M. Michel Camus, accompagné de l’ensemble des membres de son cabinet, ainsi que des représentants de la Police.Etait présent M. Joël Mergui, prési-dent des consistoires aux côtés des représentants de toutes les institutions de la ville, venus nombreux.

M. Albert Elharrar, Président de la Communauté, a accueilli le Préfet par un discours de bienvenue et la soi-rée s’est déroulée dans un climat très chaleureux et convivial, au cours de laquelle des questions ont été posées par les participants ; Les réponses ap-portées par M. Michel Camus ont été d’une grande clarté et ont témoigné de la grande maîtrise du Préfet sur tous les dossiers évoqués.

Grande soirée de Hanouccha le same-di soir 4 décembre 2010

En partenariat avec le Beth Habbad de Créteil et avec la participation de M. Tony Bitton et de M. Chaouat, un grand spectacle a été organisé pour tous les enfants de la Communauté, en présence d’un clown qui s’est ter-miné par la distribution de cadeaux et de beignets chauds confectionnés sur place.Parallèlement, un Melave Malka était organisé à l’intention des parents qui accompagnaient les enfants, animé par le Rav Senior, rabbin de la com-munauté, le Rav Meloul, responsable du Beth Habbad de Créteil, du Rav Schlomo Benadmon et du Rav Haïm Koskas.

Soirée orientale le Dimanche 5 dé-cembre 2010

Un dîner a été organisé par la com-munauté le Dimanche 5 décembre en l’honneur de Hanouccha qui réunissait

de manière festive les membres de la communauté de Créteil. La soirée était animée par l’Orchestre oriental du pe-tit Charly, qui a su créer une ambiance rappelant nos racines judéo-orientales des communautés d’Afrique du Nord.Le Député-maire, Laurent Cathala était présent en tant qu’ami de la com-munauté.Merci à M. Léon Zrihen qui a été la cheville ouvrière de cette belle soirée.

Journée de l’amitié judéo-chrétienne le dimanche 12 décembre 2010

La traditionnelle journée de l’ami-tié judéo-chrétienne de la section du Val-de-Marne a eu lieu le Dimanche 12 décembre 2010 dans l’après-midi au Centre communautaire de Créteil. Pierre Girard animait le débat entre M. Claude Tassin, théologien et le rabbin Philippe Haddad, sur le thème : le dé-calogue du Sinaï, une législation pour tous les temps ?

Le député-maire de Créteil, Laurent Cathala a voulu témoigner par sa participation à cette journée du Vivre Ensemble, cher à la ville de Créteil où coexistent harmonieusement toutes les communautés religieuses.

Par ailleurs, un invité de marque a tenu à honorer cette manifestation par sa présence, en la personne de Monsieur Michel Santier, évêque de Créteil, té-moignant ainsi du climat de confiance et d’amitié qui règne avec l’ensemble de la communauté juive de Créteil.

Félicitations à tous les organisateurs, M. François Rossignol et M. Raphy Marciano qui grâce à cette initiative, permettent à nos communautés de mieux se connaître et donc de mieux se comprendre en s’enrichissant mu-tuellement.

Activités Chabbat Vayehi

Comme chaque année, et afin de per-pétuer notre tradition, les Bakachots

seront chantées à l’Oratoire du Pa-lais 17 Impasse Valéry Radot 94000 CRETEIL, en présence du Rav Itzak Bendavid, un des maîtres de la Hevra David Hamelekha de Strasbourg, et du Rav Elie Mimran de l’Oratoire du Palais, le Chabbat Vayehi samedi 18 décembre 2010, au matin à 7 h 15 (avant Chaharit), venez nombreux.La Séouda Chelichit sera une deu-xième occasion de profiter des Baka-chots pour les personnes qui ne sont pas matinales.

Lag Baomer

A l’occasion de la fête de Lag Baomer qui aura lieu cette année le Dimanche 22 mai 2011, la communauté juive de Créteil organise une méga fête au Stade Duvauchelle à Créteil à voca-tion départementale, où seront repré-sentées de nombreuses institutions juives avec de la musique et des ani-mations. Réservez d’ores et déjà cette date dans votre agenda.

Les Rendez-vous de la communauté de Créteil

Dîner avec le Préfet

Joël Mergui, Patrick Dallennes, Albert Elharrar, Rav Alain Senior et Maurice Attias

Soirée Hanouccha

Journée Judéo-chrétienne

Rav Alain SEnior - Michel Santier evêque de Créteil

Chabbat Vayehi 18 décembre

Rav Itzak Bendavid

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

Cacherout : A boire et à manger… (Partie 2)L’ABATTAGE RITUEL JUIF ET MUSULMAN DANS LES ABAT-TOIRS FRANÇAIS

par Philippe RADAULT

(Ce texte défend le point de vue des farouches adversaires de l’abattage rituel.)

Dans les abattoirs français, on pra-tique l’abattage rituel juif et musul-man. Cela consiste à égorger l’animal (vache, taureau, veau, mouton) alors que celui-ci est pleinement conscient. Pour cela, il doit être placé dans un box rotatif de contention, son corps est calé au moyen de pièces métalliques mues par pression hydraulique, sa tête est maintenue relevée, à la limite de la rupture des cervicales et ce, pour que la gorge puisse être mise en évidence. Ensuite, le box est retourné par une commande électrique, et l’animal se retrouve sur le dos, la gorge en l’air. La saignée peut donc commencer. Le rabbin sacrificateur ou le musulman se doit de trancher nettement cette gorge, y compris la trachée artère et l’œso-phage.

Comme chaque animal est différent, la vache, le taureau, le veau s’adapte plus ou moins bien à l’espace du box rotatif qui lui est réservé. Certains, mal calés, laissent alors libre court à une panique très violente, une fois l’acte de saignée effectué.

La bête se débat, beaucoup de sang jaillit ; il coule partout, dans les yeux exorbités, dans les narines de l’ani-mal, lequel tente de respirer en un râle impressionnant. La bouche se remplit d’écume, des spumosités salissent la trachée, la langue pend au dehors de la cavité buccale. Cette lente agonie durera plus de quatre minutes. Puis, enfin, l’animal sera évacué du box ro-tatif et finira par perdre connaissance tout à fait. Alors, le suivant prendra place à son tour.

Le sang n’est que très superficielle-ment nettoyé après chaque passage. Ce qui est regrettable dans l’abattage musulman, c’est que le couteau n’a pas toujours la taille voulue en fonc-tion de la grosseur du cou de l’animal et qu’il ne coupe pas toujours suffi-samment. Dans ce cas, le sacrificateur cisaille la gorge avec son couteau, ce qui provoque des douleurs supplémen-taires à l’animal.

Si ces communautés agissent de la sorte, c’est parce qu’elles ont la conviction que cela relève d’un com-mandement d’ordre divin, inscrit dans leur livre sacré respectif.

Ceci est faux, et ne relève que de tradi-tions prophétiques. Les seules injonc-tions concernant la consommation des animaux de boucheries autorisés sont, pour la Tora : -»Vous ne mangerez de sang d’aucune chair car la vie de toute chair, c’est son sang et quiconque en mangera sera supprimé.» (Lévitique 17,14)

Et : -»Quiconque, citoyen ou étranger, mangera une bête morte ou déchirée (par un fauve), devra nettoyer ses vê-tements et se laver avec de l’eau ; il sera impur jusqu’au soir, puis il sera pur.» (Lévitique 17,15)

Pour le Coran, les ordres sont les sui-vants : -»Il vous est interdit de manger les animaux morts, le sang, la chair du porc, et tout animal sur lequel on aura

invoqué un autre nom que celui de Dieu.» (Sourate 2 – verset 173)

La Sourate 5 – verset 3 précise égale-ment que «la chair de la bête étouffée, de la bête tombée sous des coups (…) est illicite, sauf si vous l’avez purifiée (en saignant l’animal avant qu’il ne meure).»

Rien dans les textes sacrés n’empêche-rait donc l’étourdissement préalable par assommement ou par électronar-cose de ces animaux, comme cela est pratiqué dans l’abattage traditionnel : respectivement, coup de matador sur le front(1) puis saignée de l’animal (pour les bovins et les ovins), électro-cution anesthésiante puis saignée de l’animal (pour les ovins). Cela évite la panique lors de la mise à mort et donc, un surcroît de souffrance phy-sique et morale, et ne s’oppose en rien aux rites juifs et musulmans, contrai-rement à ce qui est si souvent avancé. Car lorsqu’un animal est étourdit, il ne meurt pas, son cœur continue à battre #HYPERLINK «http://www.yutsuko.co.cc/symbolos_fg/Paginas/Athena.html»parfaitement. Il est juste rendu inconscient. Par conséquent, lors de la saignée, l’animal se vide aussi bien que lors d’un égorgement en pleine conscience (rappelons toutefois que quel que soit le mode d’abattage choi-si, il est impossible de saigner une bête en éliminant la totalité de son sang).

Ainsi le rappelle le professeur Gilbert Mouthon, de l’École Vétérinaire de Maisons-Alfort : -»Dans l’abattage traditionnel, au ma-tador ou par électronarcose, l’animal est parfaitement vivant au moment de la saignée. Les grandes fonctions sont conservées. Le cœur bat normalement, la respiration se fait. Il y a confusion entre le fait d’être vivant et celui d’être conscient ; et c’est là que se joue la différence. Dans l’abattage tradition-nel, l’assommement ou l’électronar-cose rend inconscient l’animal mais ne le tue pas.»

L’étourdissement de l’animal fait par-tie intégrante d’un processus d’abat-tage : il est indissociable de l’acte de saignée survenant juste après et se dé-roulant, en abattoir, au même endroit : dans la salle d’abattage. Par consé-quent, on ne peut en aucun cas l’assi-miler à la «déchirure d’un fauve» !

J’ai sollicité un entretien avec le rec-teur de la mosquée de Paris, le docteur Dalil Boubakeur mais ce dernier n’a pas répondu aux deux lettres que je lui ai envoyées (la deuxième avec accusé de réception).

En revanche, j’ai été reçu par le rabbin Michel Brami, responsable des abat-tages rituels juifs en France, au consis-toire de Paris.

Celui-ci m’explique : -»Une fois que les artères sont sectionnées, la tension artérielle de l’animal chute ; le cerveau de l’animal n’est plus alimenté ni en sang, ni en oxygène et on a la mort de l’animal très rapidement ; il meurt en une dizaine de secondes… Même si l’animal se débat, il ne souffre pas, ce sont des réflexes nerveux et au bout de quelques secondes, la tension arté-rielle a complètement chuté.»

Nous sommes loin de ce que le profes-seur Mouthon m’a confié : -»Il a été prétendu que l’hémorragie entraînait une hypotension telle que l’animal n’était plus conscient : c’est faux !

Vous pouvez le constater dans n’im-porte quel abattoir où des égorgements ont lieu et l’animal se relève… Il se relève… Il est parfaitement conscient malheureusement. Et ça c’est une aberration. Et d’ailleurs des pays eu-ropéens ont interdit l’abattage rituel sans étourdissement, la démonstration ayant été faite que l’animal restait vi-vant, ce qui était demandé par la reli-gion, et non pas conscient.»

Il convient aussi de rappeler qu’au moment du tranchage de la trachée artère et des carotides, le cerveau contient encore suffisamment de sang pour tenir. De plus, lors de la section, la moelle épinière n’est pas touchée : celle-ci contient une petite quan-tité de sang, donc de l’oxygène qui continu d’alimenter le cerveau par le bulbe rachidien. Ceci explique le fait que l’animal puisse vivre plusieurs minutes après un acte d’abattage rituel : il reste conscient, ressent la douleur, peut se relever et même courir durant la phase agonique. De plus, on peut observer la persistance d’un réflexe cornéen, lequel sert de critère pour la perte de conscience : Puis j’en viens à poser une autre question au rabbin : -»Étourdir l’animal avant la saignée évite la panique et donc le surcroît de souffrance physique et morale pour l’animal puisque celui-ci, tout en restant vivant, est rendu inconscient ; seriez-vous favorable à un étourdis-sement préalable dans la pratique de l’abattage rituel ?»

Voici sa réponse : -»L’étourdissement peut avoir un effet sur l’évacuation du sang… L’évacuation du sang peut se faire à un rythme beaucoup plus lent, ce qui poserait des problèmes.»

Là encore, la parole scientifique du professeur Mouthon semble infirmer l’assertion : en effet, lorsque je lui demande : -»Un animal abattu d’une manière traditionnelle, au matador ou par électronarcose, se vide-t-il aussi bien de son sang qu’un animal abattu rituellement ?»

Il me répond, catégorique : -»Tout à fait de la même manière. Il n’y a au-cune différence.»

Le rabbin poursuit son explication sur le déroulement de l’abattage rituel juif : -»Après l’abattage rituel, il y a une vérification des poumons essentiel-lement, et des autres organes. Il faut voir s’il y a un organe qui manque ou s’il y a un organe en plus. On regarde si les poumons ne sont pas perforés. Donc, on les gonfle et on voit s’il n’y a pas de perforation. Mais avant cela, il y a déjà une première vérification des poumons, lorsqu’ils sont encore à l’intérieur de la bête (laquelle vient de mourir) : on sectionne le diaphragme et le rabbin entre la main et tâte le poumon pour savoir s’il y a une adhé-rence. Si tel est le cas, il la repère et lorsque l’on sort l’organe, il va vérifier s’il y a une perforation ou non.»

Je lui demande : -»Et que se passe-t-il dans le cas d’une perforation ?»

M.B. : -»Et bien ce n’est pas kasher ; on ne peut pas consommer, c’est inter-dit.» P.R. : -»Que devient alors la bête ?» M.B. : -»La bête continue un circuit traditionnel normal, elle est remise dans la circulation classique.» P.R. : -»Si je vous suis bien : au dé-but, le mode d’abattage est religieux ; si une bête, à la suite d’un examen

post-mortem, est déclarée non kasher, elle rejoint le circuit traditionnel habi-tuel. Mais est-ce que les gens qui vont acheter cette viande vont être informés qu’il y a eu un autre type d’abattage, celui-ci sans étourdissement préa-lable?» M.B. : -»La viande ne peut sortir de l’abattoir qu’après agrément des ser-vices vétérinaires. Ce sont eux qui décident si cette bête peut sortir de l’abattoir ou pas.»

En d’autres termes et pour formuler très clairement ce que le rabbin n’a pas spécialement précisé : rien n’indique au consommateur ordinaire qu’un animal a supporté un acte d’abattage rituel.

Par ailleurs, seul l’avant des animaux, de la tête à l’arrière des épaules (coupe à la huitième côte, pour les bovins) peut être consommé par les personnes de confession juive, sous l’appellation «viande kasher» et vendu dans les boucheries spécialisées. Tout l’arrière des carcasses, le dos, les flancs, les cuisses, toutes les parties en liaison avec le nerf sciatique sont refusées par la religion juive (viande illicite) et seront donc également remises dans la circulation classique (hypermarchés, bouchers détaillants, restaurants, can-tines scolaires etc.).

Ceci est une tromperie pour les consommateurs qui n’adhèrent pas à la religion juive, les non-croyants et les protecteurs des animaux qui sou-haitent que les bêtes soient étourdies avant d’être saignées. Citons le témoignage d’un ancien enquêteur appartenant à une associa-tion de protection animale : -»Dans un abattoir que je visitais, 50 gros bovins ont été égorgés par un sacrificateur juif ; seul 23 animaux ont été choisis et déclarés licites pour être kasher. Les 27 autres animaux, refusés, ont été re-mis dans la circulation classique. Les parties arrières des 23 animaux choisis ont été également remises dans la cir-culation classique.» Dans le cas de l’abattage rituel mu-sulman, la totalité d’un bovin peut être consommée par les personnes de confession musulmane et vendue sous l’appellation «viande halal» dans les boucheries spécialisées. Mais en ce qui concerne les ovins, les musulmans consomment davantage d’abats que de viande de mouton : les carcasses de viande non consommées sont alors re-mises dans la circulation classique (de l’ordre de 50%). Exemple : sur 100 moutons égorgés selon le rite musul-man, en pleine conscience, environ 50 seront vendus entièrement (carcasses et abats) dans les boucheries halal spé-cialisées mais seulement les abats des 50 autres seront vendus dans ces bou-cheries, tandis que les carcasses seront remises dans la circulation classique. Là encore : aucune information pour le consommateur quant au mode d’abat-tage pratiqué. Ceci est une tromperie pour les consommateurs qui n’adhèrent pas à la religion musulmane, les non-croyants et les protecteurs des animaux qui sou-haitent que les bêtes soient étourdies avant d’être saignées.

Lors du tranchage de la gorge, l’œso-phage est lui aussi sectionné. Du fait des réactions physiques de l’animal conscient et d’un stress maximal, la bête peut vomir. Les contenus de l’estomac appelés «bols alimentaires» ou «résidus stomacaux» contiennent beaucoup de bactéries, des parasites,

du suc gastrique (acide). Lors de cette régurgitation, cette vomissure souille la plaie de la gorge tranchée, se mé-lange au sang expulsé et se répand sur les viandes du cou consommables appelées «collier» ou «chaînette». Le vomi peut également entrer dans la trachée artère de l’animal et ainsi pas-ser dans le poumon, ce qui aura pour effet de contaminer la cage thoracique. L’abattage rituel offre donc un risque sanitaire supplémentaire possible. Après avoir assisté à plusieurs abat-tages rituels dans un grand abattoir public, je suis allé m’entretenir avec le directeur du lieu, M. Gérard Vergracht. Son témoignage est intéressant. Avec virulence, il me dit : -»Je suis réso-lument contre l’abattage rituel et je n’arrive même plus à y assister. Ce sont des souffrances anormales pour un animal. Je ne suis pas d’accord. On le fait parce qu’on est obligé. On a aussi des obligations de par la Préfec-ture : il faut qu’on le fasse pour ne pas que cela soit fait autre part que dans un abattoir ; il faut prendre conscience de ça aussi… On doit, de par un cahier des charges contractuel, le respecter. Mais ma position personnelle, elle est claire et nette : je ferai tout pour qu’on évite de le faire. Quand je pense qu’il y a des maîtres d’écoles qui viennent avec des lycées faire voir des choses comme ça, je suis scandalisé. C’est du massacre, des souffrances terribles pour l’animal : je suis persuadé qu’il souffre… Et c’est d’autant plus pénible que souvent, nombre de musulmans veulent assis-ter à l’abattage rituel et emmènent leurs enfants avec eux. C’est déplo-rable… déplorable… Une des raisons pour lesquelles on a arrêté la mise à mort des moutons dans notre abattoir est celle-ci : on leur mettait toujours le coup de pince électrique anesthé-siante sur le crâne pour leur éviter un égorgement en pleine conscience. La communauté musulmane n’était pas contente… Mais j’avais l’agrément des services vétérinaires.»

P.R. : -»Avez-vous subi des pressions visant à la restauration d’un abattage rituel en pleine conscience des mou-tons ?» G.V. : -»Oh bien sûr ! voire des me-naces… voire des menaces…» Dans le souci du respect des reli-gions, ce rapport n’a pas pour but de faire interdire l’abattage rituel mais bien de faire imposer l’étourdissement préalable des animaux avant le sacri-fice. Et il n’y a rien qui s’oppose à l’assommement ou à l’électronarcose préalable des animaux abattus rituel-lement. Cela se pratique déjà dans d’autres pays européens. Mieux même : les deux religions considèrent les animaux comme des créations divines, donc dignes de respect. Pour le Coran et la Tora, il convient le plus possible d’éviter les souffrances d’une bête lors de sa mise à mort. En conclusion : en refusant l’amélio-ration du traitement réservé aux ani-maux abattus rituellement, les com-munautés juives et musulmanes se trouvent en contradiction manifeste avec leur texte sacré respectif. (1)Le matador, appelé aussi pisto-let d’abattage, est un appareil dans lequel on place une petite cartouche de poudre. On l’applique sur le front de l’animal, et au déclenchement, une tige perforante métallique s’enfonce rapidement dans le cerveau, ce qui a pour effet d’assommer l’animal, le-quel s’effondre aussitôt.

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

L’AP va annuler tous ses engagements sécuritaires avec Israël

L’autorité palestinienne va arrêter de coordonner sa sécurité avec Israël, en réponse à l’annonce américaine de l’échec des pourparlers, a rapporté vendredi Al Quds al-Arabi. Khana Amora, un responsable de l’AP, a dé-claré au journal britannique que l’AP envisage aussi d’annuler ses autres en-gagements avec Israël, y compris les accords d’Oslo et la feuille de route, qui demande un arrêt des activités ter-roristes.

Yasser Abed Rabbo, un haut respon-sable de l’AP, et conseiller du prési-dent Mahmoud Abbas, aurait l’inten-tion de convoquer une réunion des comités centraux de l’OLP et du Fatah vendredi après-midi, afin de faire un nouveau plan pour les palestiniens.

Des responsables palestiniens ont déclaré à Al Quds al-Arabi qu’ils attendent que le président américain Barack Obama tente de relancer les pourparlers de paix entre Israël et les palestiniens. « Peut être que la réunion donnera au gouvernement américain une autre chance, » a déclaré un res-ponsable au journal.

Les palestiniens envisagent également de demander la reconnaissance du conseil de sécurité de l’ONU d’un état palestinien sur les territoires qu’Israël a capturé à l’Egypte et à la Jordanie

en 1967. En octobre, Abed Rabbo a prévenu que l’autorité palestinienne pourrait abroger unilatéralement les accords d’Oslo si le processus de paix tombait en panne.

« Nous ne pouvons pas rester attaché pour toujours aux accords qui ont été signés avec Israël, » a-t-il dit. « Une partie ne peut pas rester engagé alors que l’autre partie a violé les accords et les a même annulé. » Il n’a pas précisé de quelle partie il parlait.

Les sources gouvernementales à Jéru-salem n’ont pas bronché devant les menaces d’Abed Rabbo à l’époque. « Nous avons souvent entendu ce genre de choses des palestiniens, qu’Ab-bas allait démissionner, qu’ils vont démanteler l’autorité palestinienne, qu’ils vont se tourner vers l’ONU, qu’ils vont renoncer à une solution de deux états, » a déclaré une source gouvernementale. « Mais ce n’est pas sérieux.

Tout le monde comprend que la seule manière de parvenir à la paix passe par des négociations directes, tout le reste n’est pas sérieux, » a déclaré cette source. Il est vrai qu’a part dire tout et n’importe quoi, et trouver toutes les raisons pour fuit le dialogue, les pales-tiniens ne font pas grand-chose.

250 blessés suite à un match de haine jordano-palestinien

Un match de football à Amman en Jor-danie, entre le club d’Al-Wahdat et ce-lui d’Al-Faisaly a pris fin dans la vio-lence. Alors que la police anti-émeute a tenté de contrôler les foules lorsque les joueurs quittaient le terrain, une barrière métallique s’est effondrée sous le poids de la foule. Bilan, 250 blessés ! Des témoins oculaires affir-ment que plusieurs personnes ont été battus à mort par la police, alors qu’ils tentaient d’escalader la grille pour al-ler se battre face aux autres supporters.

“Les fans d’Al-Wahdat sont générale-ment des palestiniens, tandis que les fans d’Al-Faisaly sont des jordaniens (d’origine palestinienne)” explique Al Jazeera. Au cours des dernières an-nées, les tensions entre les supporters des deux équipes ont entachées toutes

les rencontres entre les deux clubs. Selon les témoignages, la violence avait déjà éclaté à l’extérieur du stade, avec des gens venu casser et bruler des voitures. “

L’incident d’aujourd’hui peut avoir des implications politiques, mais le gouvernement essaie de ne pas mettre en évidence cette fracture jordano-pa-lestinienne en Jordanie,” a expliqué un expert politique du nom d’El-Sha-mayleh sur cette même télévision. Un document publié la semaine dernière dans Wikileaks parlait de ce phéno-mène de haine entre les “palestiniens” et les jordaniens (eux-même dans leur immense majorité d’origine palesti-nienne).

Jonathan-Simon Sellem

ElBaradei, ancien chef de l’AIEA, envisage une alliance avec les Frères Musulmans

Voici un musulman soi-disant occiden-talisé, soi-disant modéré, soi-disant respectable, prix Nobel de la Paix, élu par l’ONU pendant 12 ans à la tête de l’agence en charge du contrôle du pro-gramme nucléaire iranien, j’ai nommé : Mohammed Elbaradei. Il est trou-blant de voir aujourd’hui, cette per-sonnalité reconnue comme la crème de la crème de l’élite des musulmans modérés, s’allier tellement facilement avec les Frères Musulmans, l’une des organisations islamistes les plus dan-gereuses et les plus rétrogrades dont le but affiché est l’instauration d’un cali-fat mondiale et de la charia.

En 2009, la France a accusé Elbara-dei d’avoir dissimulé des informa-tions essentielles sur la nucléarisation militaire de l’Iran (lire). LE CAIRE, 8 décembre (UPI) - Un partenariat possible avec les Frères musulmans pourrait être un moyen d’évincer le président égyptien Hosni Moubarak, a déclaré Mohammed ElBaradei.

L’ex-Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et Prix Nobel de la paix, qui est le chef de l’opposition égyptienne, a déclaré dans une interview au jour-nal allemand Der Spiegel, qu’il évi-tait la scène politique au Caire, car il estimait que c’était un trompe-l’œil. El-Baradei avait appelé au boycott des élections parlementaires du 25 novembre. “En étant absent, je vou-lais montrer que je ne prends pas part à cette farce. Je n’ai pas voté lors des élections précédantes, a t-il dit. “

C’est pourquoi, comme beaucoup d’égyptiensm je pense qu’il fallait boycotter ces élections. Les résultats officiels sont le produit de graves ma-nipulations.” […] ElBaradei, consi-déré comme un possible rival pour Moubarak, a déclaré que son organi-sation envisageait un partenariat avec les Frères Musulmans dans le but d’encourager des réformes politiques.

“Les religieux-conservateurs des Frères musulmans, et ma propre asso-ciation nationale pour le changement vont travailler ensemble pour appor-ter des changements, a-t-il dit au Der Spiegel. L’organisation des Frères musulmans fondée en 1928 en Égypte a comme objectif une renaissance isla-mique, la lutte contre l’influence occi-dentale et l’instauration de la charia.

Elle a rapidement essaimé ces idées dans les pays à majorité musulmane du Moyen-Orient, au Soudan et dans une moindre mesure en Afrique du Nord, et a établi des « têtes de pont » jusqu’en Europe. Certains groupes de partisans se sont constitués en mouvements indépendants, comme par exemple le Jama’a al-islamiya ou encore le Hamas.

Sources : UPI extrait traduit par Bi-vouac-id.

Prise d’otages à Besançon : «On a tous eu peur»Un jeune homme de 17 ans a retenu en otages jusqu’à une vingtaine d’enfants, ainsi qu’une institutrice, dans une école maternelle de Besançon, lundi matin. Tous ont été libérés peu avant 13 heures. Ils sont «sains et saufs», a précisé le ministre de l’Éducation nationale Luc Chatel, qui s’est rendu sur les lieux. Selon nos informations, le forcené, fragile psychologiquement, était jusqu’à l’année dernière scolarisé dans un collège proche. Il réclamait une arme à feu pour se suicider.Le groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) de Strasbourg a pé-nétré dans l’école en fin de matinée, profitant d’une livraison de repas à destination des enfants. Ils ont ainsi pu interpeller le preneur d’otages sans violences.

La prise d’otages a débuté vers 8 h 30, heure de rentrée des écoliers, dans une classe de l’école Charles-Fourier, située dans le quartier sensible de la Planoise, a précisé le maire, Jean-Louis Fousseret. Le preneur d’otages a, dans un premier temps, retenu une vingtaine d’enfants âgés de 4 à 6 ans, avant d’en libérer plusieurs. L’école, implantée au milieu de barres HLM, a été entourée d’un dispositif de sécurité très strict.

Des motivations floues«L’institutrice m’a dit qu’à aucun moment il n’a véritablement menacé

les enfants, il les a même laissés sortir, aller aux toilettes (...) mais vous com-prenez qu’il fallait l’intervention de professionnels chevronnés, d’où l’in-tervention du GIPN», a souligné Luc Chatel. Les policiers ont fait usage de leur pistolet à impulsion électrique Taser pour neutraliser le preneur d’otages, a déclaré sur place Laurent Gresset, du syndicat policier Alliance.

Le jeune homme «est entré dans les locaux, armé de deux sabres, en déclarant vouloir quelque chose», sans autres précisions, a indiqué M. Fousseret. Un contact téléphonique a été rapidement établi avec le pre-neur d’otages et une discussion a pu avoir lieu avec les policiers. Un, puis cinq et enfin huit enfants ont ainsi été relâchés, a indiqué le maire de Besan-çon, ville de près de cent vingt mille habitants. Une cinquantaine de per-sonnes, en majorité des habitants du quartier, étaient rassemblées autour du périmètre de sécurité installé devant l’école.

Les enfants et les familles entourésUn enfant au moins a réussi à s’échap-per, a précisé Jean-Louis Fousseret sur France Info. «L’institutrice a été très, très forte», a-t-il ajouté par la suite sur i>Télé. Le Samu et les pom-piers avaient installé sur place une cellule d’aide psychologique pour les familles à mesure qu’elles arrivaient

pour prendre des nouvelles de leurs enfants. Les enfants qui sont sortis dans la matinée ont été mis à l’écart dans une autre école, loin de la presse, «pour qu’ils soient au chaud et entou-rés par les instituteurs et des personnes compétentes», a ajouté l’édile.

Les prises d’otages dans les écoles maternelles sont extrêmement rares en France. La plus célèbre reste celle qui s’était produite en 1993 dans une école maternelle de Neuilly-sur-Seine, commune huppée de l’ouest de Paris, dont le président Nicolas Sarkozy était à l’époque le maire. Un homme, qui se surnommait lui-même H.B. («Human Bomb»), armé et cagoulé, avait pris en otage une classe de 21 enfants, récla-mant une rançon d’environ 15 mil-lions d’euros (100 millions de francs français à l’époque). Il avait été tué par la police, et les otages avaient été libérés sains et saufs.

Les forces de l’ordre se sont déployées peu après 8 h 30, lundi, aux abords de l’école maternelle

Charles-Fourier, à Besançon

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

L’islam est une religion de paix : Attentat-suicide à Stockholm

Un carnage a été évité de peu. Pen-dant le même temps, les belles âmes qui n’ont pour la plupart jamais ouvert un Coran de leur vie nous assurent que l’islam est une religion de paix, d’amour et de tolérance™. ” Et com-battez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes. “(Coran 2:193)

” Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’inter-disent pas ce qu’Allah et Son messa-ger ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés. ” (Coran 9:29)

Un homme s’est fait exploser dans un attentat-suicide ce soir à Stoc-kholm, alors qu’il était entouré de badauds faisant leurs courses de Noël. Quelques minutes plus tôt, une voiture avait explosé dans une rue adjacente, blessant deux individus.

L’homme portait 6 bombes tuyaux. Une seule d’entre elles a explosé. Il avait également un sac à dos rempli de clous, et possiblement une bombe

supplémentaire.

D’après les témoins, l’homme a crié quelque chose en arabe avant de faire sauter la bombe.

L’homme a été le seul à être tué au cours de cet attentat. Un certain nombre de personnes aux alentours ont été choquées et souffrent de pertes auditives.

La bombe a explosé dans la rue Bryg-gargatan. Selon une source, si elle avait explosé dans la rue adjacente Drottninggatan, cela aurait été un car-nage.

Une dizaine de minutes avant les ex-plosions, l’agence de presse suédoise TT a reçu un e-mail (adressé égale-ment à la police suédoise) disant aux musulmans de Suède et d’Europe qu’il était « temps de passer à l’action ».

L’auteur de l’e-mail fait état du si-lence de la Suède sur les caricatures du dessinateur suédois Lars Vilks qui a dessiné le prophète Mahomet sous la forme d’un chien. Il y parle égale-ment des troupes suédoises se trou-vant en Afghanistan, déclarant dans des fichiers audio joints à l’e-mail que « maintenant, vos enfants vos filles et vos sœurs meurent comme les enfants

de nos frères et sœurs meurent ».

« Nos actions parleront d’elles-même, tant que n’arrêtez pas votre guerre contre l’islam, de rabaisser le prophète et de soutenir stupidement ce porc de Vilks » a-t-il ajouté.

L’homme a également vivement appe-lé les musulmans de Suède à « arrêter de faire de la lèche et de se rabaisser », et a conclu son message avec un appel de plus à « tous les moudjahidines d’Europe et de Suède ».

« Maintenant, il est temps d’agir, n’at-tendez plus. N’ayez peur de personne, n’ayez pas peur de la prison, n’ayez pas peur de mourir. »

Le message contenait également des fichiers audios en suédois et en arabe. Ces derniers n’établissent pas de lien entre l’homme et une organi-sation. L’homme déclare également être allé au Moyen-Orient et demande à sa famille de lui pardonner de leur avoir menti : « Je ne suis jamais allé au Moyen-Orient pour travailler ou gagner de l’argent. J’y suis allé pour le djihad. »

L’e-mail a également été adressé à la säpo, le service de sécurité suédois. Ils n’avaient pas lu l’e-mail avant l’explosion.

Source : Islam in Europe & The Local

L’homme a crié quelque chose en arabe avant de faire sauter la bombe.

Si la bombe avait explosé dans la rue adjacente Drott-ninggatan, cela aurait été un

carnage

« Nos actions parleront d’elles-même, tant que

n’arrêtez pas votre guerre contre l’islam, de rabaisser le prophète et de soutenir stupidement ce porc de

Vilks »

« Je ne suis jamais allé au Moyen-Orient pour travail-

ler ou gagner de l’argent. J’y suis allé pour le djihad»

Raëd Salah, libéré après 5 mois de prison

Le chef de la branche nord du Mou-vement islamique israélien, le cheikh Raëd Salah a été libéré ce matin, après avoir été incarcéré pendant 5 mois à la prison Ayalon, près de Ramleh. Le leader islamiste proche du Hamas et des Frères musulmans, avait été condamné à 9 mois de prison pour avoir provoqué une émeute et craché sur un policier. Il a été accueilli, à sa sortie de prison, par des dizaines d’ac-tivistes islamistes.

Une réception digne d’un homme d’Etat est prévue à Oum El-Fahm, pour accueillir en héros celui qui se distingue par ses sermons et diatribes antisémites. Et seront bien sûr pré-sents des députés arabes, toujours là

pour manifester leur haine d’Israël qui leur fournit pourtant de confortables salaires. « Il est indéniable que la li-bération d’un personnage de l’impor-tance de Raed Salah’ est un événement exceptionnel pour les Palestiniens de l’intérieur », a osé dire le porte-parole du Mouvement Islamique, l’avocat Zahi Nudjdat. Le bras droit de Salah’, Kamel Hatib a quant à lui déclaré « que durant ces cinq mois de détention, Salah avait eu le temps de se retrou-ver avec Allah » ! Il a rajouté « que l’emprisonnement de Raed Salah avait été décrété pour des motifs politiques, afin de l’empêcher de poursuivre sa lutte pour la libération de Jérusalem et d’Al-Aqsa »

Un soldat de Tsahal blessé, deux terroristes tués à Gaza

Un soldat israélien a subi de graves blessures et deux terroristes palesti-niens ont été tués lors d’un incident à proximité de la frontière avec Gaza samedi en fin de soirée. L’incident a commencé peu après 21 heures, quand les soldats ont repéré des suspects approchant de la clôture de sécurité. Des chars israéliens ont ouvert le feu et tué les terroristes, qui étaient appa-remment en train de ramper.

Plus tard, alors que les soldats s’apprê-taient à nettoyer la zone qui se trouve à l’intérieur du territoire palestinien, des terroristes ont tiré vers eux avec des fusils d’assaut. Un soldat a été modérément blessé lors de l’incident. Il a été transporté au centre médical Soroka de Beer Sheva. Tsahal est en train de vérifier si les soldats ont été attaqués par des snipers ou d’autres terroristes dans la région.

Des sources palestiniennes à Gaza ont déclaré que pendant l’affrontement, Tsahal a ouvert le feu sur des maisons palestiniennes situées à l’est du camp de réfugiés d’al-Bureij, dans le centre de Gaza. Le soldat a été opéré durant la nuit au centre médical Soroka, et les médecins ont réussi à stabiliser son état. Il est actuellement hospitalisé à l’unité de soins intensifs dans un état modéré mais stable.

Plus tôt samedi, une roquette Qassam a été tirée depuis Gaza vers le Néguev

occidental. Il n’y avait pas de rapport de blessures ou de dégâts. Le système d’alerte « couleur rouge » qui prévient les résidents d’une arrive de roquettes a été activé.

La fréquence des altercations vio-lentes dans les environs de la barrière de sécurité, via des explosions et des échanges de tirs, a augmenté récem-ment. La semaine dernière, un char de Tsahal avait été touché par un missile antichar, mais personne n’a été blessé.

Dans un autre incident, Tsahal avait abattu deux terroristes. Des respon-sables de l’armée estiment que les nombreuses tentatives des palestiniens de se rapprocher de la clôture soi-di-sant pour collecter des ordures sont en fait des tentatives de collecter des ren-seignements sur l’armée israélienne au profit des organisations terroristes. Le nombre de tirs de mortier sur Israël a lui aussi augmenté ces dernières semaines.

Le chef d’état-major israélien, le lieutenant général Gabi Ashkenazi, a admis que « la situation est fragile » lors d’une visite d’une base de para-chutistes à la frontière de Gaza.

Même si le Hamas n’est pas directe-ment impliqué dans les incidents, des sources au sein de l’armée ont déclaré que les responsables du Hamas recon-naissent les attaques contre les soldats de Tsahal comme légitimes, en oppo-sition aux tirs de roquettes vers des zones peuplées, qui pourraient désta-biliser le calme relatif et susciter une réaction sévère de la part d’Israël.

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

«Comment les français peuvent-ils être aussi lâches ?»

Candidate à la succession de son père à la tête du Front national, Marine a déclaré, maintenant il y a dix ou quinze endroits où de manière régu-lière un certain nombre de personnes viennent pour accaparer les territoires. C’est une occupation de pans du terri-toire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occu-pation. Certes y a pas de blindés, y a pas de soldats, mais c’est une occupa-tion tout de même», a-t-elle déclaré.

Marine Le Pen a maintenu samedi ma-tin ses propos, tout en assurant qu’elle n’avait pas fait référence à l’occupa-tion allemande pendant la seconde guerre mondiale mais à toute forme d’occupation. Le nouveau garde des Sceaux, Michel Mercier, a exclu une action en justice contre Mme Le Pen. «Je ne vais pas mener l’action pu-blique partout».

Ce qui est surprenant sur cette nou-velle vidéo publiée sur YouTube, vous ne pouvez pas le voir. En soi, elle n’a rien de bien nouveau, vous et moi en avons vu des dizaines du même genre. Une rue de Paris fermée à la vie nor-male par des barrières de police, afin de faire place aux islamistes, c’est devenu, hélas, la triste réalité.

Non ce qui est surprenant, c’est que publiée le 10 décembre sur YouTube, elle m’a été envoyée par un ami argen-tin ce matin 11 décembre : elle fait, en ce moment même, le tour du monde, et le monde découvre cette nouvelle France.

Mon ami, choqué par ses images – il n’est pas venu en France depuis 1983 - m’a posé des questions, il veut com-prendre. Voici la transcription de notre échange, que j’ai traduit en français.

Tomas : Jean Patrick, est ce que ce sont les zones de non droit de la France ?

JPG : non non, c’est une rue de Paris, il n’y a pas encore de zones de non droit dans Paris. Les zones de non droit sont en banlieue.

Tomas : ah bon ? Ça c’est dans Paris, et le gouvernement ne fait rien ?

JPG : pour te dire la vérité, je pense que le gouvernement approuve.

Tomas : Sarkozy approuve ?! Qu’est ce que tu me racontes.

JPG : s’il n’approuvait pas, crois tu qu’il laisserait faire, ça dure depuis des années.

Tomas : il n’a peut être pas d’autorité, il a une grande gueule mais en fait il est faible ?

JPG : au contraire, il est très autori-taire, mais les élites françaises ont décidé que la France va bénéficier de l’islam.

Tomas : tu te moques de moi.

JPG : non je te jure, ils appellent ça les bienfaits de la diversité.

Tomas : et les parisiens sont d’accord ?

JPG : on ne peut pas le savoir, car il n’y a pas assez de démocratie en France pour que les parisiens puissent exprimer leur avis.

Tomas : donc si les gens ne sont pas d’accord, ils ne peuvent pas le dire ?

JPG : ben non, c’est comme ça.

Tomas : t’as bien fait de quitter la France ! Mais je ne comprends pas un truc. Pourquoi tu continues à défendre la France avec ton blog ? Maintenant que tu es parti, passe à autre chose. En plus, j’ai l’impression qu’ils sont aussi foutus qu’en Angleterre, tu perds ton temps.

JPG : j’aime bien la France, il n’y a pas que des salopes vertes et des fa-chos, il y en a qui veulent réagir.

Tomas : si le gouvernement laisse faire ça, je vois pas comment ils vont réagir.

JPG : OK les chances sont faibles, et quand je viens à Paris, je vois bien que les gens sont endormis.

Tomas : ils sont pas endormis, ils sont lâches.

JPG : si tu veux, c’est presque pareil. Bref, écoute. Il n’y a plus qu’internet pour la liberté d’expression : tous les journaux sont infiltrés par des gau-chistes, la droite n’a pas de couilles, elle n’a pas un seul grand média. Si j’étais en France, je serais censuré, on me classerait extrême droite pour me museler. Mais comme drzz grossit assez vite, on commence à peser de plus en plus, et si on continue sur cette lancée, on pèsera vraiment lourd. Ca fonctionne comme ça en France : opi-nion publique ---> médias ---> poli-tiques. Comme les médias trichent, il reste internet pour laisser parler l’opi-nion publique. Internet va obliger, à un moment ou à un autre, les médias à tenir compte de l’opinion publique, et ensuite, les politiques suivront, mollement au début, mais ils suivront. Maintenant si l’opinion publique s’en fout ou si elle est consentante, et bien tant pis pour eux. Comme disait ma mère, comme on fait son lit on se couche. Moi j’aurais fait ma part.

Tomas : et la fille Le Pen ? Elle ne peut rien changer ?

JPG : la fille Le Pen, c’est l’extrême droite, et ils ont tout mélangé. Ils parlent du danger de l’immigration alors que le danger ce sont les isla-mistes qui veulent imposer la Shari’a en France, en douceur. Les immigrés, ils ont jamais posé de problèmes en France, au contraire, ils apportent du bon. On a eu les polonais, puis les ita-liens, puis les espagnols, puis les juifs d’Afrique du nord, puis les portugais, puis les asiatiques, puis les arabes, tout allait bien. Mais quand les arabes se sont mis à vouloir imposer leurs règles, et que la France a laissé faire, là c’est la merde qui a commencé. Le coupable, c’est pas l’immigration, c’est la France.

Tomas : mais comment les français peuvent ils être aussi lâches ?

JPG : c’est compliqué, je peux pas t’expliquer en trois mots.

Par Jean-Patrick Grumberg - Publié dans : Eurabia

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L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010 15

Une quinzaine d’enfants pris en otage à BesançonUn mineur de 17 ans a pris en otage lundi matin une vingtaine d’enfants d’une classe d’une école maternelle à Besançon (Doubs), a-t-on appris auprès de la police judiciaire.

Il a libéré depuis cinq enfants. Connu pour être dépressif, le jeune homme était armé d’un ou deux sabres quand il a pénétré dans une classe de l’école Ile-de-France, située dans le quartier planoise. Toutes les autres classes ont été évacuées et une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour les familles des enfants. Le GIPN de Strasbourg a été appelé en renfort.

Gang des barbares : des requisitions plus lourdes, mais trop faibles !

Comme en première instance, la peine la plus lourde -20 ans de réclusion- a été requise contre Jean-Christophe S., qui aurait notamment participé au rapt d’Ilan Halimi, et Samir A.A, qui a notamment trouvé le lieu de la séquestration. Les réquisitions de l’avocat général à la Cour d’assises des mineurs du Val-de-Marne, Jean-Paul Content, dans le procès en appel du Gang des barbares ont largement dépassé, comme annoncé en début d’après-midi par Nouvelobs.com, les condamnations en première instance.

Les 17 membres présumés sont jugés à huis clos pour une série d’enlève-ments. Le 13 juillet 2009, manifesta-tion à la mémoire d’Ilan Halimi à Paris Le réquisitoire a été long et sévère. Il va dans le sens de ce que demandait l’ancienne ministre de la Justice, Mi-chèle Alliot-Marie, à savoir des peines plus sévères qu’en première instance, a constaté sur place Nouvelobs.com. L’avocat général avait évoqué hier, dans la salle d’audience, en privé, des “hausses substantielles de peines”.

Il ne s’est pas contredit. Il a requis des peines plus lourdes qu’en première instance pour 8 des 17 accusés jugés pour la séquestration et la mort d’un jeune Juif en 2006, réclamant entre 1 an et 20 ans de réclusion et un acquitte-ment. Tout au long d’un réquisitoire de près de huit heures, Jean-Paul Content a cherché à établir les responsabilités dans plusieurs projets d’enlèvements fin 2005-début 2006, dont celui d’Ilan Halimi, jeune homme juif de 23 ans séquestré trois semaines avant d’être tué par Youssouf Fofana, absent du box à Créteil.

Comme en première instance, la peine la plus lourde –20 ans de réclusion– a été requise contre Jean-Christophe Soumbou, qui aurait notamment par-ticipé au rapt d’Ilan Halimi, et Samir Aït-Abdelmalek, qui a notamment trouvé le lieu de la séquestration, dans une cité HLM de Bagneux.

“La gravité des faits n’a pas été écar-tée” Me Françoise Cotta a évoqué à la sortie de l’audience “un réquisi-toire qui n’apporte rien de neuf dans l’appréciation des faits mais un ré-quisitoire remarquable d’une grande honnêteté et d’une émotion folle”. “L’avocat général a bien défendu son indépendance”, a-t-elle ajouté.

De son côté, Me Gilles Antonovicz a déclaré : “On se demande pourquoi ce deuxième procès. Pour ma cliente, on reste dans la logique judiciaire. Les réquisitions sont quasiment conformes à celles de première instance”. Enfin, Me Francis Szpiner, avocat de la famille d’Ilan Halimi, a expliqué : “L’avocat général a évoqué le silence qui a tué Ilan Halimi. Il a redit que cette affaire baigne dans un climat d’antisémitisme. Il a rappelé son sou-hait de restaurer l’Etat de droit dans les cités. Ces réquisitions sont mesu-rées. La gravité des faits n’a pas été écartée. Tout cela justifie ce deuxième procès”.

Dans l’ensemble, ce réquisitoire a

été salué quasi unanimement, des bancs des parties civiles jusque dans les rangs de la défense. Une nuit au tribunal à cause de la neige L’avocat général a dû passer la nuit au tribu-nal, en raison de la neige qui rendait les déplacements difficiles. Il a dormi sur un canapé, dans le bureau de la procureure de la République, et s’est contenté pour tout dîner d’un sand-wich du distributeur. Bloqués eux aus-si, les accusés ont passé la nuit dans les geôles du tribunal de Créteil.

De source judiciaire, on précise que les détenus ont mangé chaud et qu’on leur a fourni un matelas à chacun. Mais pour manifester leur méconten-tement, plusieurs accusés ont briève-ment refusé de comparaître devant le tribunal. ”Ils n’ont pas pu regagner leurs maisons d’arrêt hier (mardi, ndlr) à cause des intempéries et ils ont donc dormi au dépôt du tribunal”, a affirmé l’un des avocats. Certains d’entre eux se sont plaints d’avoir mal dormi, de ne pas avoir pu se laver ou se changer.

Des avocats ont été autorisés à leur apporter des cafés et des barres cho-colatées. Les accusés ont finalement accepté de comparaître aux alentours de 11h. Fofana absent du box Mer-credi, Me Francis Szpiner, l’avocat de la famille d’Ilan Halimi, le jeune Juif séquestré et tué en 2006 par Youssouf Fofana, a estimé que ces personnes “baignaient dans un climat d’antisé-mitisme”. Selon lui, “l’antisémitisme est un des éléments qui fédèrent le groupe”.

Un seul des 17 accusés jugés est pour-suivi pour avoir agi en raison d’un mobile antisémite. Youssouf Fofana, qui a renoncé à faire appel, est absent du box.

L’antisémitisme, “un fait indiscutable” L’antisémitisme “n’est pas juridique-ment un élément qui peut leur être reproché mais c’est un fait indiscu-table”, a soutenu Me Szpiner, rappe-lant qu’Ilan Halimi avait été ciblé et enlevé parce qu’il était juif. “L’anti-sémitisme larvé était à l’origine de ce projet criminel et avait fédéré tous les membres de ce gang”, a ajouté Me Muriel Ouaknine-Melki, qui défend une autre victime, elle aussi d’origine juive, enlevée trois semaines avant Ilan Halimi. Les premières victimes du “Gang des barbares” n’étaient pas juives, a admis l’avocate, mais “ça s’est très vite affiné”, a-t-elle estimé. Faire de l’antisémitisme le point cen-tral du procès procède d’”une erreur de perspective”, a réagi Me Didier Seban, qui défend un des gêoliers pré-sumés d’Ilan Halimi.

“Le ciment, c’est la loi de la cité, c’est la loi du silence. A partir du moment où on est collectivement dans une affaire, chacun se tait (…) et c’est ça qui doit questionner la République”, a ajouté l’avocat. Début 2006, Ilan Halimi avait été séquestré trois se-maines à Bagneux (Hauts-de-Seine) avant d’être tué par Youssouf Fofana, condamné à la perpétuité en 2009 pour ce crime antisémite. Michèle Alliot-Marie, alors Garde des sceaux, avait fait appel du verdict du Gang des bar-bares, contre l’avis de l’avocat général

(Nouvelobs.com – Avec Elsa Vigou-reux)

On ne peut douter plus longtemps. Les signataires de JCall n’ont pas comme priorité les intérêts du peuple juif et donc de l’état d’Israël. Ainsi, le 27 novembre dernier, ce groupus-cule affirmant réunir des intellectuels juifs européens, n’étant représentatif que de lui-même et n’ayant jamais mis son ‘’programme’’ en débat au sein de la population juive, s’autorise une demande qui a du faire plaisir au Président de l’Autorité palestinienne et à bien d’autres encore de ce camp ennemi du foyer juif.

Ainsi, s’y trouve écrit ceci : « La demande du gouvernement israélien d’exclure Jérusalem Est de l’accord sur la prolongation du gel de la colo-nisation est aujourd’hui un obstacle majeur à toute reprise de négociations directes entre les deux parties ».

Les Israéliens, à même de juger sur place les obstacles contrariant les négociations directes ‘’apprécieront’’ l’accord tacite de ces Juifs de diaspora aux pré-conditions des ‘’Palestiniens’’ à tous pourparlers de paix. La suite ne leur ‘’déplaira’’ pas non plus : « Une telle exigence revient à accepter de facto l’annexion de la ville par Israël ce qui est évidemment inacceptable tant pour l’Autorité Palestinienne que pour la communauté internationale ».

Ce qui vient ensuite démontre sans l’ombre d’un doute que la division de Jérusalem, et donc de la veille ville, est à leurs yeux consommée : « En termes de droit international Jérusalem Est est logée à la même enseigne que la Cisjordanie. L’une comme l’autre sont des territoires occupés (…) Le but est clair, il s’agit pour les colons,

avec la bénédiction du gouvernement, d’empêcher à tout prix, le partage de Jérusalem ».

La possession de la vielle ville et donc du Mont du Temple étant l’objectif du monde musulman, les Juifs membres de JCall ont donc choisi leur camp au nom d’une paix qui n’équivaudra qu’à la perte de tout repère du peuple qu’ils affirment défendre. Croire, par ailleurs, au ‘’partage’’ équitable de ce lieu saint du Judaïsme est un leurre.

Le site du ministère de l’Information de l’Autorité palestinienne a publié, il y a peu, un article déniant aux Juifs tout droit sur le Mur des Lamentations. Article dénoncé par le gouvernement israélien, également par le gouverne-ment us mais pas par la direction de JCall ni aucun de ses membres.

Une direction qui oublie par ailleurs que la quasi-totalité du peuple israé-lien et du peuple juif, hormis les extré-mistes de gauche et une portion infime du parti travailliste en perte de vitesse dans l’opinion publique, refuse tout partage de ce type.

Ce qui permet de cataloguer politi-quement cette association qui stagne à 7500 membres quasiment depuis ses débuts, malgré la célébrité de certains de ses parrains et l’accès sans limite aux médias européens. Autre sujet. Dans un article intitulé « Incendie du Carmel : Désastre et enseignements », JCall s’autorise à tirer deux enseigne-ments.

Le premier concerne le manque de ma-tériel pour lutter contre les incendies et la responsabilité de cette anomalie. Le

seul nom cité dans l’accusation n’est autre que celui du ministre en place, Elie Yshaï, ministre de l’Intérieur et responsable de la gestion des pom-piers. Un ministre ayant hérité de cette situation léguée par les deux gouver-nements Kadima précédents ainsi que celui, sans remonter plus loin, d’Ehud Barak.

Trois gouvernements ayant les faveurs de cette association et qui ne seront pas cités comme coresponsables avec le gouvernement actuel. En revanche, ne sera pas oublié la comparaison entre « le million de Shekels qu’il (Elie Ys-haï) a alloués cette année comme bud-get pour lutter contre les incendies » et « les milliards de dollars investis dans les territoires occupés ».

Une obsession qui tourne au comique et permet un rapprochement stupide car il s’agit, d’une part, d’une somme de cent millions de Shekels -et non pas un- débloqués par le gouvernement de Benjamin Netanyahou en l’espace de 21 mois et d’autre part de « milliards de dollars » s’étalant sur une période de plusieurs décennies.

Une juxtaposition nauséeuse qui per-met d’occulter par ailleurs que 56% des israéliens s’opposent la démission du ministre de l’intérieur. Le deu-xième enseignement tiré de l’incen-die du Carmel par ces ‘’intellectuels’’ juifs européens concerne l’évidence qu’Israël n’est pas isolée au sein de la planète.

Affirmation opposant ainsi une fin de non recevoir à ceux qui affirme que « Tout le monde est contre nous » et démontrant ainsi la paranoïa des Juifs situés politiquement hors JCall. Le plus drôle de ‘’l’enseignement’’, ce-pendant, se cache dans l’espoir de voir « la coopération entre les deux entités le jour où enfin un État palestinien ver-ra le jour ». Il ne nous sera pas dit ici si la deuxième entité vivant au côté de l’état ‘’palestinien’’, et reconnue par celui-ci, sera une nation pour le peuple juif ou un état de tous ses citoyens.

Et principalement celui de millions de réfugiés ‘’palestiniens’’ ayant ob-tenu le ‘’droit au retour’’ au nom de la ‘’paix’’ et par la pression de leurs amis. Parmi lesquels on compte sans conteste les membres de JCall ? S’il y a des sujets que ces derniers évitent d’aborder, probablement de peur de voir leurs pauvres forces se réduire à une peau de chagrin, l’hypothèse de leurs soutiens à cette supposition et au vu de leur politique suicidaire n’a rien de farfelue.

Victor PEREZ ©

JCall, l’anti-raison

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

8 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté !

Derrière ce nombre, des hommes, des femmes et des enfants pour lesquels chaque jour est un combat. Une lutte inégale et injuste pour laquelle ils n’ont plus ni force ni défense. 8 mil-lions d’êtres fatigués, souvent seuls et très souvent résignés. Ce sont des personnes âgées qui vivent seules dans des conditions indignes ; ce sont des femmes et des hommes qui n’ont plus les moyens de se soigner.

Ce sont des parents qui n’osent plus affronter le regard de leurs enfants et n’ont plus de réponses à donner à ces petits visages qui demandent : Pour-quoi ?

Au drame de la pauvreté, il faut ajou-ter celui de la maladie, du handicap et de l’isolement. Pour ceux qui en sont frappés, le combat est quotidien ! Face à ces obstacles qui paraissent infran-chissables, il y a l’Humain qui refuse cette fatalité et se bat.

Celui qui oeuvre chaque jour aux cô-tés de ceux qui souffrent. Celui qui se mobilise toute l’année pour créer des brèches dans ce mur sombre afin d’y faire pénétrer la lumière !

Celui qui chaque année, lors de la campagne nationale pour la Tsédaka, tend la main vers l’autre et lui redonne espoir. Celui qui, comme vous, par vos dons, transforme les pleurs en sourires et rallume les regards tristes. Celui qui par ses dons devient partenaire du ciel dans le combat pour la Justice.

Pour la 4ème année, j’ai l’honneur de vous inviter à l’Appel national pour la Tsédaka. Je sais pouvoir compter sur vous et sur votre générosité.

Sachez que grâce à vous, le bonheur est possible pour : celui auquel on offre le gîte et le couvert ; celui qui, malgré son handicap, travaille et re-trouve sa dignité ; celui dont au s’oc-cupe avec amour et tendresse lorsqu’il est enfermé dans un autisme qui l’isole ; celui auquel on offre un cadeau ou un colis au moment des fêtes ; celui qui retrouve quelques moments de repos et de sérénité lorsqu’il est rassuré par la prise en charge de son parent ma-lade ; celui que l’on accompagne dans son parcours scolaire. Comme vous le voyez, c’est possible !

Je sais que ceux qui attendent tant de notre campagne peuvent compter sur votre amour et votre fraternité. Ensemble, nous apporterons à ceux qui sont fragiles, l’énergie positive qui rend à la vie sa beauté !

Donnez et faites donner !

Nous mobiliser pour ceux que la vie n’a pas épargnés

Après Stéphane Freiss, Pascal Elbé, Michel Boujenah et quelques illustres devanciers, je suis heureux et fier de parrainer avec Cyril Hanouna l’Ap-pel national pour la tsédaka en cet automne 2010 où, plus que jamais, les valeurs de partage et de solidarité doivent être mises en exergue.

Heureux parce que cette aventure hu-maine m’a permis tout à la fois de ren-contrer sur le terrain des héros du quo-tidien, anonymes, qui portent secours et assistance à ceux de leurs frères qui souffrent, vivent dans la solitude ou le dénuement le plus complet.

Fier aussi parce que je peux témoigner à présent du travail admirable des as-

sociations et des bénévoles qui chaque année abattent des montagnes pour récolter des dons afin que cette tséda-ka réconfortent les plus fragiles de la communauté juive, mais au-delà tous ceux qu’elles aident dans le respect de leur différence et quelles que soient les appartenances religieuses de chacun.

C’est avec humilité que j’ai accepté cette mission, surtout pour témoigner et rendre hommage à celles et ceux qui, au quotidien, accomplissent la plus noble des mitsvoths, aider son prochain !

La souffrance, la maladie, la solitude ou le dénuement n’ont ni race ni reli-gion. L’Histoire nous a appris que jamais rien n’est acquis et si nous pouvons témoigner aujourd’hui c’est que les valeurs de solidarité nous ont soudés dans le passé : en ces temps difficiles de repli sur soi, d’individua-lisme forcené, nous devons ensemble être à la proue de la générosité, donner l’exemple du partage, et nous mobili-ser pour ceux que la vie n’a pas épar-gnés. Ce geste leur rendra leur dignité et nous donnera une autre dimension, que mon grand-père qualifiait de «Mensch», un être humain digne de ce nom.

Ah, on se sent tout petit !

C’est la première phrase qui m’est ve-nue à l’esprit lors de cette magnifique journée en votre compagnie. Alors, on se sent « tout petit » pourquoi ?

Parce qu’on se dit qu’on est bien inu-tile par rapport à ces gens qui vouent leur vie à faire que celle des autres soit

meilleure. On se sent tout petit parce qu’on se sent seul par rapport à la soli-darité qui émane de ses associations, face aux sourires, de ces gens qui sont devenus si importants pour moi.

Tout petit parce que ces gens sont heu-reux d’aider les autres, et que leurs problèmes sont bien plus importants que les miens et que offrir un repas, un lit, un emploi à quelqu’un qui en a besoin est leur but quotidien. Ils ne vivent pas pour eux, mais pour les autres.

Mais ce qui me rassure c’est qu’en ar-rivant, je me sentais tout petit et qu’en repartant au contact de ces gens, je me suis senti Grand.

Merci.

En France, pour les Juifs les plus dé-munis, des difficultés insurmontables.Les études permettent d’évaluer à 20 000 personnes, parmi les Juifs de France, celles qui sont contraintes de recourir en 2010 à une association caritative ou à un service social com-

munautaire.

Le plus inquiétant est qu’entre 1/4 et 1/3 d’entre eux, hommes, femmes, enfants, sont confrontés, au quoti-dien, à des difficultés extrêmes pour se nourrir, se soigner, se loger. Y ré-

pondre est vital.

Votre don 2010 à l’Appel national pour la tsédaka sera utilisé pour agir, en priorité, par une action sociale de terrain, sur les problématiques sui-vantes :

■ Se surendetter pour mangerOn enregistre une demande croissante des familles nombreuses en situation de précarité sollicitant les structures caritatives en matière de restauration sociale. A titre d’exemple à Stras-bourg, l’ASJ, l’action sociale juive, a du augmenter de 12 % son budget alimentaire, essentiellement en raisond’une demande de nourriture pour les enfants. A Paris, les associations Choulhan Lev, Mazone et Ohr Shims-hon Raphaël en font le constat sévère. L’association Maavar a vu augmenter de 50 % son budget de restauration sociale.

Les familles monoparentales consti-tuent la deuxième catégorie la plus touchée. Près de 30 % des enfants bénéficiant d’une bourse cantine La-talmid, versée par le Fonds Social Juif Unifié, sont issus de famille monopa-rentale. A Nice, au Casin, les familles monoparentales en grande difficulté faisant appel à un soutien pour se nourrir représentent, en 2010, 15,30 % des appels à l’aide, toutes situations confondues. Il en est de même dans toutes les régions de France.

■ Pas assez pour se soignerDe plus en plus de personnes sont juste au-dessus des minimas sociaux. Elles n’ont pas de complémentaires santé et ne bénéficient pas non plus de la CMU. Se faire soigner devient trop coûteux. Sont particulièrement touchées les personnes âgées. A titre indicatif, les besoins identifiés par le Réseau Ezra, un réseau de proximité déployé par le Fonds Social Juif Uni-fié, se répartissent comme suit : 44 % en dentaire, 29 % en ophtalmologie, 10 % en orthodontie, 8 % en auditif, 8 % de besoins autres.

■ Affronter seul ses angoissesOn constate, en 2010, que 27 % des demandeurs d’aide vivent seuls, avec des problèmes graves de santé, d’en-dettement, de budget précaire et de logement. Concernant les personnes isolées de manière plus large, il res-sort des rapports d’activité des CASI, comité d’action sociale israélite, à Marseille, Nice, Lyon et Toulouse, que l’isolement, souvent lié à la perte d’emploi, s’ajoute dramatiquement aux problèmes de santé, d’endette-ment et de logement.

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

Page 19: Israel Actualites n°155

Du 15 novembre au 15 décembre 2010

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bancaire (les 3 derniers chiffres sur la bande de signature)

Je recevrai, par retour de courrier, le Cerfa me permettant de déduire de mes impôts 2010 sur le revenu 66 % du montant de mon don, dans la limite de 20 % de mes revenus imposables. Exemple : si je donne 200 euros, cela ne me coûtera que 68 euros. Pour les sociétés, le taux de déductibilité est de 60 % dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaire.

Appel national pour la tsédaka - www.tsedaka.fsju.org 39, rue Broca 75005 Paris

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Adresse ………………………………………………………………………………………………………………………………

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CHAUFFAGE

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

La révolte des usagers des téléphones portables

Le Conseil des Consommateurs d’Is-raël a appelé le public à utiliser 3 mi-nutes par jour son téléphone fixe plu-tôt que le téléphone portable. D’après ses estimations présentées lors d’une conférence de presse, ce simple geste de « révolte » contre le coût des com-munications pourrait faire perdre jusqu’à 1 milliard de shekels par an aux opérateurs de téléphonie mobile.

Le Conseil a justifié sa démarche en expliquant sa « frustration » face à son incapacité à négocier avec les opérateurs. « Nous voulons redonner le pouvoir aux usagers », a affirmé le porte-parole de l’organisation lors de la conférence de presse.

D’après un sondage réalisé par cette association, les consommateurs esti-

ment que les opérateurs de télépho-nie mobile sont « injustes » et « non-transparents » dans leurs méthodes de traitement des abonnés. Le projet a été imaginé selon un calcul, très prudent, qui établit à 2,3 millions le nombre d’abonnés en Israël à un réseau cellu-laire.

D’après le ministère des Communica-tions, le chiffre s’élèverait plutôt à 9,3 millions. Une statistique qui peut pa-raitre hallucinante alors que la popula-tion d’Israël est d’environ 7,4 millions de personnes.

Toutefois, elle garde toute sa crédibi-lité lorsque l’on sait que de nombreux Israéliens possèdent plusieurs télé-phones portables. Tout ceci intervient dans un contexte de grande réforme de

la téléphonie en Israël.

Comme annoncé sur IsraelValley la semaine dernière, le gouvernement a récemment décidé d’une série de me-sures avantageant les consommateurs au détriment des opérateurs. Ces der-niers ont notamment reçu l’ordre de facturer à la seconde, dès la première seconde. En réaction, ces derniers ont augmenté leurs prix de 6 à 7% !

C’est précisément cette décision qui a engendré la colère du Conseil des Consommateurs et qui l’a poussé à or-ganiser cette campagne d’incitation à utiliser les téléphones fixes. L’impact de ce projet de rébellion contre les opérateurs devrait toutefois très limité.

En effet, la plupart des abonnements se font sur la base d’un forfait avec un coût fixe minimum à payer chaque mois, peu importe le temps de com-munications effectué par l’utilisateur. La seule marge de manœuvre concer-nera donc le hors-forfait qui, lui, re-vient très vite cher. Consommateurs et gouvernement d’un côté, opérateurs de l’autre : le bras de fer ne fait que commencer.

Israelvalley Desk

Fortes rafales de vent, inondations dans le centre du pays, le mont Hermon recouvert de neige

Des rafales de vent atteignant 100 kms/h soufflent actuellement sur le centre et le sud du pays. Le vent sera, localement, accompagné de sable et surtout de fortes pluies qui pourraient provoquer, dans la journée, des inon-dations. Le mont Hermon est recou-

vert d’une couche de neige de 40cm et sera fermé aujourd’hui aux visi-teurs. On note également des chutes de neige sur les montagnes de Galilée pouvant atteindre 20cms. Les tempé-ratures vont subir, aujourd’hui, une nette baisse sur tout Israël.

Une enderlinolade anglophone…

Enderlinolade, n.m. Action qui a pour but de propager certaines opinions anti-israéliennes dans le but de gagner en reconnaissance. Exemple: Charles Enderlin sur l’affaire de Mohamed Al Dura).Ainsi, une enderlinolade a eu lieu ces derniers jours lorsqu’un jour-naliste qui a rendu compte de choses

qu’il ne pouvait pas avoir vu, qui ignore volontairement les preuves vi-déo qui contredisent ce qu’il rapporte, même si elles sont disponibles avant la parution de l’article.

Et lorsque ces mensonges sont portés contre Israël, il ne manque alors plus

qu’une étape pour gagner le titre d’en-derlinolade: il faut gagner un Grand Prix (type concours de journaliste ou légion d’honneur). Les journalistes du Herald ont remporté 6 titres lors des Walkley Awards de cette année, qui récompensent les meilleures journa-lisme d’Australie.

Paul McGeough, a remporté le prix pour prix pour son reportage ‘prières, larmes de gaz et terrorisme”, qui a couvert l’affaire de la flottille. Les juges ont félicité McGeough pour son journalisme courageux et d’excel-lence.

McKeough a écrit dans son article pri-mé que l’armée israélienne “chassait comme des hyènes» et que l’attaque était organisée pour être “à l’heure de la prière musulmane” et que “beau-coup de personnes se sont déplacées en mettre à l’abri” de la barbarie israé-lienne… Allez, un ban pour cette belle enderlinolade!

Clinton : « il est temps de s’attaquer aux problèmes de base »

La secrétaire d’état américaine, Hilla-ry Clinton, a appelé vendredi soir Israël et les palestiniens à commen-cer à discuter des questions de base, y compris des frontières, de la construc-tion dans les implantations et du statut de Jérusalem. Lors d’une conférence au centre Saban pour la politique au

Proche Orient à Washington, Clinton a noté que les Etats-Unis joueront un rôle actif dans les négociations, et a demandé aux parties de montrer une plus grande flexibilité sur les ques-tions fondamentales.

« Vous n’avez pas besoin de lire des télégrammes secrets pour savoir que nous nous réunissons pendant une dif-ficile période pour la poursuite du pro-cessus de paix au Proche Orient, » a déclaré Clinton en référence aux fuites publiées par Wikileaks.

Clinton a souligné que les Etats-Unis ne seront pas un participant passif, mais a également noté qu’ils ne seront pas en mesure d’imposer une solution, qui nécessitera la coopération des deux parties.

Pendant ce temps, l’envoyé spécial américain pour le Proche Orient, George Mitchell, doit se rendre à Jéru-

salem et Ramallah dans les prochains jours, et présenter aux deux parties des propositions pour combler les diffé-rences, et tenter de reprendre les négo-ciations.

« Ce n’est un secret pour personnes que les deux parties ont un long che-min à parcourir et qu’ils n’ont pas en-core pris les décisions difficiles que la paix exige, » a dit Clinton à Washing-ton, ajoutant : « il est temps de s’at-taquer aux questions essentielles du conflit, les frontières et la sécurité, les implantations, l’eau et les réfugiés, et Jérusalem. »

La secrétaire d’état a admis que de nombreuses questions à l’ordre du jour sont très sensibles, et a réaffirmé que la position américaine sur les im-plantations n’a pas changé et ne chan-gera pas. » « Nous n’acceptons pas la légitimité de la poursuite des implan-tations.

Nous croyons que leur expansion continue est corrosive non seulement aux efforts de paix et pour l’avenir de la solution de deux états, mais pour l’avenir d’Israël lui-même, » a-t-elle dit. S’exprimant sur la question de Jé-rusalem, Clinton a dit que cela repré-sentait le plus grand défi, et qu’il n’y « aura sûrement pas de paix » sans un accord sur la capitale.

« Les parties doivent s’entendre sur un résultat qui réalise les aspirations des deux parties pour Jérusalem, et sauve-garder son statut pour les personnes du monde entier, » a-t-elle ajouté. Lors de son discours, Clinton a fait remarquer que le premier ministre Benyamin Netanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas se sont rencontré a plusieurs reprises au cours des der-niers mois, à Washington, Jérusalem et Charm el-Cheikh.

Elle a également dit qu’elle a rencon-tré en privé les deux leaders et a fait part de conversations approfondies qui ont fait ressortir les lacunes qui doivent êtres comblées. « Nous allons travailler à réduire les écarts, poser des questions difficiles et attendre les réponses de fond. Et, dans nos conver-sations privées avec les parties, nous offrirons nos propres idées et propo-sitions de compromis lorsque ce sera approprié, » a-t-elle dit.

Plus tôt vendredi, Clinton a rencontré Tzipi Livni, présidente de l’opposi-tion, ainsi qu’Ehoud Barak, ministre israélien de la défense, dans une ten-tative d’obtenir une image claire de la situation politique en Israël, ainsi que la possibilité que Kadima appuiera le processus de paix. Clinton a égale-ment rencontré le négociateur en chef palestinien, Saeb Erekat, et planifie de rencontrer le premier ministre Salam Fayyad par la suite.

Les clients mécontents ou ayant changé d’avis pourront, à partir d’aujourd’hui, se faire rembourser en espèces, ou par le moyen de payement employé, pour tout achat. Selon cette nouvelle loi, les marchandises concernées seront les meubles (sauf commande spéciale), les équipements pour la maison et le jardin, les appareils électroménagers, l’habillement (sauf lingerie et maillots de bain) et les chaussures, les services touristiques, les produits cosmétiques, les télécommunications, et les abonne-ments ou inscriptions à des clubs.

Il suffira que le montant du produit ou de la transaction s’élève à plus de 50 shekels. Les clients disposeront

d’un délai de 14 jours, soit à partir de la conclusion de la transaction, soit à partir de la réception du produit, s’il y a livraison. Pour les vêtements ou les chaussures, en revanche, les clients n’auront que jusqu’au lendemain pour renoncer et rapporter les marchan-dises. L’alimentation et les médica-ments ne sont pas remboursables. Les articles utilisés par le consommateur, ou dont les emballages originaux et étiquettes auront été retirés ne seront pas retournables. Les commerçants auront, cependant, le droit de conser-ver 5% du montant de la transaction, ou 100 shekels, au maximum. Pour un appareil électrique ouvert, le commer-çant pourra conserver 10%.

Aujourd’hui, entrée en vigueur de la loi sur la protection du consommateur israélien

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

La Nouvelle-Zélande n’a pas besoin de stratégie. Israël si !

Les dernières décennies ont souffert du terrorisme islamique et des guerres au Moyen-Orient, aussi l’islam a-t-il pris une place centrale dans le discours politique occidental. Et Daniel Pipes a été au centre de ce débat, faisant bénéficier des dizaines de millions de personnes de la perspicacité de son analyse. Cette façon d’analyser a pour conséquence que le Dr Pipes fait auto-rité sur les questions liées à l’islam et au Moyen-Orient.

En plus de faire bénéficier de ses analyses par le biais de son site web personnel et du Middle East Forum, qu’il a fondé, Pipes voyage autour du monde, prenant la parole dans les universités, les groupes de réflexion (think tanks), et d’autres lieux.

Ses apparitions provoquent souvent des perturbations et des manifestations de colère, tout en suscitant en même temps un soutien fervent. Nous nous sommes installés à côté de lui pour parler d’Israël, de l’Iran, de la prési-dence de Barack Obama, et d’autres questions d’actualité.

Il a aussi évoqué un débat – qu’il qualifie de temps fort de sa carrière – à Londres en 2007, dans lequel lui et un néo-conservateur britannique, Douglas Murray, ont défait leurs ad-versaires, le maire de Londres Ken Livingstone et Salma Yaqoob, une femme politique du parti local Res-pect-Party, de Birmingham. Pipes a des mots durs pour la direction poli-tique israélienne.

Selon lui, Israël est tout simplement en train d’essayer d’en sortir face à des crises qui se présentent; sa direction manque d’une vision stratégique ou d’un plan pour traiter des questions de base concernant la sécurité.

Du point de vue de Pipes, Israël est malheureusement devenu l’opposé de ce que le jeune pays était dans les années 1950 et plus tard, quand il était dirigé par un leadership talentueux avec une vision des intérêts à long terme d’Israël.

L’entrevue a eu lieu à Herzliya, en Israël le 16 Septembre 2010. Q: Est-ce qu’Israël a renoncé à l’idée de victoire? Daniel Pipes: Je dirais qu’il n’essaie pas de gagner ; il fait n’im-porte quoi.

Q: Ne seriez-vous pas d’accord avec le fait que la communauté internationale empêche Israël de gagner? Daniel Pipes: Non, c’est un problème interne.

De 1948 jusqu’en 1993 Israël avait une politique de dissuasion qui impli-quait de viser la victoire. En 1993, les dirigeants ont adopté une politique de conciliation, c’est à dire, donner quelque chose à votre ennemi dans l’espoir qu’il vous laissera tranquille. La conciliation a été abandonnée en 2000 en faveur de retraits unilatéraux qui ont alors pris fin en 2006.

Maintenant, il n’y a pas de politique du tout. Le gouvernement d’Israël n’a pas un but précis; il tente simplement d’éteindre les feux de brousse. Qu’est-ce qu’il essaie de faire à Gaza, par exemple? Est-il en train d’essayer de se débarrasser du Hamas? D’essayer d’obtenir que l’Egypte le remplace? Ou essayer d’obtenir que Gilad Shalit soit l

ibéré? Je perçois cela comme un manque d’objectifs politiques. Ce n’est pas une question de pression extérieure.

Q: Est-ce qu’Israël a besoin de ce genre de politique stricte, de vision claire de l’avenir, étant donné que son économie est en plein essor?

Daniel Pipes: Israël est en plein essor économique, mais il est de plus en plus l’objet de critiques avoisinant la délégitimation au point qu’un boycott économique de la part de l’Europe pourrait avoir lieu, avec d’autres pays s’y unissant. Israël pourrait devenir un état isolé, comme l’Afrique du Sud. La Nouvelle-Zélande n’a pas besoin d’une stratégie; Israël, si.

Q:Quelles sont les chances d’un ac-cord de paix entre Israël et la Syrie? Daniel Pipes:Très faible. Je ne vois pas les dirigeants syriens désireux de se séparer de l’Iran, la force dynamique dans le Moyen-Orient. Être avec l’Iran c’est avoir l’impression d’être dans l’équipe gagnante. Aussi, un accord avec Israël paraît peu probable.

Q: Que faire si l’Iran changeait ? Daniel Pipes: Oui, si quelque chose arrivait qui fasse que l’Iran devienne l’équipe perdante, le cheval faible, alors les autres, comme Assad, chan-geraient d’avis.

Q: Et si l’Iran acquérait l’arme nu-cléaire, alors la Syrie ne se séparerait pas de l’Iran. Daniel Pipes: Cela donnerait à Damas une raison de plus de rester fidèle à Téhéran.

Q: Vous ne voyez pas là une volonté du côté syrien de faire la paix avec Israël?

Daniel Pipes: Les Syriens seraient dans une meilleure position avec un tel accord, aussi un accord de ce genre est du bon sens. Mais pourquoi Bachar al-Assad le voudrait-il et laisserait ce qu’il considère comme l’équipe ga-gnante, le cheval fort?

Rappelez-vous, la Syrie est gérée pour le bénéfice de ses dirigeants, pas de ses sujets. Je ne vois pas la preuve qu’il soit prêt à changer de camp. Le même argument aurait pu être entendu il y a une décennie, que Hafez al-As-sad aurait dû signer un traité de paix avec Israël pour obtenir tous les avan-tages qu’il en tirerait.

J’ai douté de cela, car il savait com-ment faire fonctionner une dictature, pas un pays avec une bourse de va-leurs, une presse libre, et une culture démocratique.

Son fils beaucoup moins capable a uni son sort encore plus à fond avec les Iraniens. Il appartient à leur bloc, un point c’est tout.. Cela dit, Netanyahu était près de conclure un accord avec Assad en 1998, interrompu seulement par son ministre des Affaires étran-gères, Ariel Sharon. J’ai révélé cette histoire dans The New Republic (la Nouvelle République) un an plus tard.

Si Netanyahu voulait donner le pla-teau du Golan il y a douze ans de cela, il pourrait le faire à nouveau.

Q: Netanyahu a ensuite nié votre récit? Daniel Pipes: Il l’a nié. Pendant l’heure que nous avons passée en-semble en 2001, il m’a réprimandé pour avoir donné une version fausse des faits. Mais je m’en tiens à ma ver-sion Obama bombarderait-il les instal-lations nucléaires de l’Iran?

Q: Voyez-vous Obama utiliser la force contre l’Iran? Daniel Pipes: Je pense qu’il pourrait frapper, pour deux raisons: il a dit qu’il n’accepterait pas un potentiel nucléaire de l’Iran et à l’intérieur il se débrouille si mal. Sur ce dernier point: s’il veut changer de discours, bombar-der l’infrastructure nucléaire iranienne fonctionnerait mieux que toute autre chose.

Aussi, pour revenir à l’attentat de 1981 de l’usine nucléaire irakienne, les Israéliens n’ont pas signalé qu’ils allaient attaquer, mais ils ont indiqué qu’ils ne pouvaient pas effectuer cette opération. Puis tout à coup, boum, ils l’ont fait. Ceci suggère que la désin-formation fait toujours partie du jeu. Par conséquent, je ne sais pas ce que nous savons.

Q: Pensez-vous qu’une attaque contre l’Iran garantirait à Obama un second mandat? Daniel Pipes: Je n’irais pas aussi loin, mais cela changerait la dynamique politique en sa faveur.

Q: Diriez-vous que le président Oba-ma montre une particulière incompé-tence? Daniel Pipes: Je ne sais pas au juste. Il y a deux façons de l’interpréter: soit regarder les résultats des sondages en baisse et l’incompétence générale, ou le voir comme un idéologue ayant des objectifs spécifiques, tels que faire que l’Etat s’empare d’un sixième de l’économie, et être réélu n’est pas sa priorité absolue. Je le vois comme le quatrième des présidents démocrates cherchant à modifier la relation de l’Etat à la société: Wilson, Franklin

Roosevelt, Johnson, et maintenant Obama.

Q: Le président serait un idéologue, pas un pragmatique? Daniel Pipes: Oui, mais il pourrait de-venir pragmatique, et bombarder l’Iran serait pragmatique. Soit dit en passant, la gauche aux Etats-Unis – ce que le porte-parole de la Maison Blanche appelle la “gauche professionnelle» – a attaqué Obama. Le commentaire de gauche est parfois encore plus dur que celui de la droite. A gauche vous trouverez une cruelle déception.. Les sentiments anti-islamiques en hausse en Amérique?

Q: Quel est votre commentaire sur l’Initiative Cordoba? Daniel Pipes: Il représente un effort de plus pour étendre l’islamisme. Plus intéressante est la réaction suscitée contre lui, ce qui revient à un rejet des mosquées, en général, dans le Ten-nessee et d’autres endroits.

Q: Mais il n’y a aucune incidence anti-musulmane, il y a neuf fois plus d’incidences antisémites. Daniel Pipes: C’est sûr, mais il y en a quelques- unes contre les musulmans, bien que moins d’incidences anti-musulmanes qu’anti-juives, comme vous le soulignez. Nous voyons une augmentation du sentiment anti-isla-mique, et non pas anti-islamiste. Je ne cautionne pas cela. Je veux que la résistance soit limitée et prudente.

Q: La minorité musulmane en Amé-rique est plus prospère que toute autre minorité musulmane dans tout autre pays occidental. Est-ce que le senti-ment anti-islamique est vraiment un problème dans le contexte américain? Daniel Pipes: Oui, il est. Il l’est de plus en plus.

Q: Mais il n’y a pas de fanatiques qui encouragent les gens à sortir dans la rue et à agir contre les musulmans. Daniel Pipes: Non, ce n’est pas orga-nisé, mais on a le sentiment que ceux qui n’aiment pas l’islamisation et ceux qui n’aiment pas les musulmans en parlent et en font une montagne.

À certains égards, je suis heureux et dans d’autres je suis inquiet. Je suis heureux que les Américains rejettent l’islamisation, mais ils doivent accep-ter l’Islam modéré.

Q: Quel est votre point de vue concer-nant l’homme qui est à l’origine de la mosquée, l’imam Abdul Rauf? Daniel Pipes: C’est un opportuniste et une crapule en quête de publicité. Il s’autoproclame imam, mais il n’a même pas un diplôme. L’establish-ment islamiste n’est pas content de lui parce qu’avec cela il s’en prend à eux. Cela ne me gêne pas si sa mosquée est construite car cela fera du tort à l’isla-misme.

Q: De toute façon les Américains ga-gnent.. Daniel Pipes: Oui. La nature complexe du monde arabe

Q: Revenons au monde arabe. Pensez-vous que le tribalisme est plus omni-présent que l’islam dans le monde arabe?Daniel Pipes: l’Islam a absorbé une philosophie tribale et comporte des caractéristiques tribales. Le tribalisme n’est pas la caractéristique – L’Egypte n’est pas une société tribale – mais il est endémique, un objectif qui ex-plique de nombreuses caractéristiques.

Q: Est-ce que l’islamisme est ici pour rester?Daniel Pipes: Le mouvement islamiste est dominant en ce moment même mais c’est temporaire. Nous pouvons déjà constater que sont en augmen-tation les musulmans qui rejettent l’islamisme et qui s’inspirent du modèle libéral occidental. Ils ne sont pas en position de force mais il y a un bouillonnement d’idées parmi des dis-sidents courageux, des intellectuels, et des organisateurs de la diffusion de ces idées. Ils pourraient bien réussir, mais ce ne sera pas très bientôt.

Q: Qu’en est-il de Yusuf al-Qaradawi, qui a tout ce pouvoir dans le monde musulman et est considéré comme un modéré au sein de la communauté musulmane? Daniel Pipes: C’est un islamiste modéré, ce qui signifie à peu près la même chose qu’un nazi modéré.

Q: Seriez-vous d’accord pour dire que Qaradawi représente la rue arabe?Daniel Pipes: C’est une figure isla-miste de premier plan et un intellec-tuel qui touche un large public avec ses livres, ses shows télévisés, ses organisations, et sa diplomatie, mais je ne puis admettre que la plupart des musulmans seraient des islamistes.

Q: L’islamisme ne fait-il pas par-tie d’un continuum historique dans l’histoire islamique? Il ne semble pas émerger hors de tout contexte.. Daniel Pipes: Sans aucun doute, il y a des antécédents aux islamistes mo-dernes, par exemple Ibn Taymiyya. Mais c’est une élaboration idéolo-gique moderne sur un vieux thème.

Q: Comment expliquez-vous l’inapti-tude à l’autocritique collective dans le monde arabe? Par exemple, un récent article du quotidien basé à Londres Al-Sharq al-Awsat [le Moyen-Orient] soutient qu’ il faut une enquête plus approfondie sur ce qui s’est réellement passé le 11 septembre. Daniel Pipes: J’ai écrit un livre entier sous ce titre « The Hidden Hand », « l’influence occulte », sur les théories du complot au Moyen-Orient.

La mentalité de dépendance à l’égard des théories du complot dans les pays de langue arabe est assez extraordi-naire.Comble d’ironie, ce n’est pas un phénomène intrinsèquement musul-man, mais découle de l’Occident. Une preuve de cela réside dans le fait que les musulmans ont les deux mêmes ennemis [con]jurés que les Européens: les Juifs et les sociétés secrètes comme les francs-maçons. A l’inverse, ils ne blâment presque jamais les Hindous, les Russes, les Allemands, les Chinois et les Japonais.

Version originale anglaise: Daniel Pipes: ‘Israel Has No Policy’

Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Cham-

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 Décembre 2010

Billet d’humeur :Les Européens et Israël

Quelques anciennes pointures euro-péennes se rebiffent. Ils sont 26 retrai-tés de la politique qui lancent un appel européen à prendre de sévères me-sures coercitives contre l’Etat juif et parmi eux : l’espagnol Javier Solana, ancien secrétaire général de l’Otan, l’allemand Richard Von Weizsäcker, ancien président de l’Etat, l’espagnol Felipe Gonzalez, ancien président du gouvernement, l’italien Romano Prodi, ancien président du conseil des ministres, et Mary Robinson, ancienne présidente d’Irlande.

Ils justifient leur démarche par la né-cessité d’aider Barack Obama à mener les israéliens et les palestiniens vers une paix pourtant improbable. Mais sans consensus ni volonté affirmée des deux parties, la paix devient une simple vue de l’esprit.

Cet appel pêche par sa position unila-térale qui risque de braquer Benjamin Netanyahou puisque la responsabilité de l’échec des négociations est entiè-rement reportée sur les seuls israé-liens. C’est pourquoi ils doivent subir les foudres de l’Europe. Les mesures proposées sont draconiennes.

Il s’agit, ni plus ni moins, que de geler toutes les relations bilatérales israélo-européennes tant que le gel des constructions n’est pas rétabli dans les territoires et à Jérusalem-est. Par ailleurs, des indiscrétions persistantes font état de la volonté de certains diri-geants israéliens de proposer la fixa-tion unilatérale des contours d’une nouvelle entité palestinienne si aucun progrès n’était réalisé dans les discus-sions.

Ces européens ont donc mis en garde

Israël contre une quelconque modi-fication des frontières de 1967 et en particulier contre le maintien de la réunification de Jérusalem. Les seules concessions acceptées portent sur de mineures rectifications uniquement agréées par les palestiniens eux-mêmes.

L’objectif inavoué de ces européens est d’aider les palestiniens à procla-mer leur indépendance à l’intérieur des frontières de 1967 et de calquer leur position sur celle de certains pays d’Amérique du Sud, le Brésil et l’Ar-gentine, qui ont décidé de reconnaitre officiellement l’Etat palestinien. La fi-celle est un peu grosse mais elle risque cependant de dérouler tout l’écheveau du clan des opposants à Israël.

Le gouvernement israélien peut diffi-cilement continuer à faire le gros dos devant des manifestations répétées de solidarité de nombreux pays à l’égard des palestiniens. Ses ennemis tissent progressivement une toile qui l’isole du monde occidental.

La diplomatie israélienne a beaucoup de pain sur la planche pour redresser une image de marque qui se dégrade de jour en jour. Il est certes toujours possible de vivre dans un camp re-tranché, à l’abri des critiques, mais la mondialisation de la politique inter-nationale ne peut plus laisser Israël indifférent.

Par Jacques BENILLOUCHE

26 anciens responsables européens exigent des sanctions contre Israël

26 anciens dirigeants européens ont demandé des sanctions contre Israël et la suspension de tout développement dans les relations en raison de sa «po-litique de colonisation et le refus de se conformer au droit international». Ces 26 anciens responsables européens exigent le boycott des marchandises israéliennes, faute de pouvoir distin-guer les produits en provenance de Judée-Samarie et de ceux fabriqués en Israël.

Ils ont envoyé une lettre aux dirigeants de l’UE et aux chefs des gouverne-ments européens, dans laquelle ils vi-lipendent Israël. Parmi les signataires de cette lettre, un ancien président allemand, l’ex- Premier Ministre espa-gnole Felipe Gonzalez, l’ancien chef des relations extérieures de l’Union européenne Javier Solana, l’ancien président italien Romano Prodi et l’ancienne présidente irlandaise Mary Robinson.

Netanyahou : « les déclarations de Barak sur Jérusalem ne représentent pas la politique d’Israël »

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a précisé dimanche que les déclarations du ministre de la défense Ehoud Barak, vendredi, faites à Clin-

ton en ce qui concerne la division de Jérusalem ne reflètent pas la poli-tique du gouvernement, a rapporté dimanche la radio israélienne. Neta-

nyahou a ajouté que les déclarations de Barak ont été émises par la tête du parti travailliste, et non en tant que représentant du gouvernement.

Barak, qui a discuté avec la secrétaire d’état américaine Hillary Clinton lors du Forum Saban à Washington, a pro-mis de continuer à rechercher la paix, disant que les contours d’une solu-tion à deux états étaient bien connus, rentrant même dans les détails sur les questions du statut final. A propos de Jérusalem, peut être le problème le plus difficile, il a décrit une solution qui coupe la capitale en deux.

Il a dit que les questions seraient trai-tées en dernier et résolues à l’instar des paramètres de l’ancien président américain Bill Clinton, à savoir Jéru-salem-Ouest et la banlieue juive pour nous, et les arabes à fortes population arabe pour eux, ainsi qu’un accord sur une solution pour le « Saint Bassin » comprenant la vieille ville est les lieux alentours.

Les sujets qui fâchent

Nouvelle phase du processus diploma-tique. L’émissaire spécial américain, George Mitchell, devait rencontrer, dans la soirée , le Premier ministre Binyamin Netanyahou, à Jérusalem.La question des réfugiés, les impéra-tifs sécuritaires d’Israël et les implan-tations juives en Judée-Samarie. Le représentant des Etats-Unis rencontre-ra séparément les dirigeants israéliens et palestiniens, dans le cadre d’une nouvelle stratégie visant à trouver un terrain d’entente entre les deux parties.

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Durant les jours à venir, Mitchell fera la navette entre Jérusalem et Ramallah et tentera de palier le refus palestinien de relancer des négociations directes avec Israël.

Le statut des réfugiés palestiniens, source de litiges Dans une interview

accordée au Guardian, et publiée vendredi, le principal négociateur de l’Autorité palestinienne (AP), Saëb Erakat, a réaffirmé la position palesti-nienne relative aux réfugiés. Selon lui, ils seraient plus de 7 millions à travers le monde, et représentent plus de 70 % de la population palestinienne. «

Leur retour sur leur terre est absolu-ment nécessaire pour arriver à une situation stable», explique-t-il. En réponse à ces allégations, les respon-sables israéliens ont rappelé que la guerre de 1948, à la suite de laquelle le problème s’est posé, a été causée par le refus arabe d’accepter une solution à deux Etats.

«Ils ont déclaré une guerre violente, destinée à renverser la décision offi-cielle de la communauté internatio-nale», précise un diplomate de l’Etat hébreu.

Par HERB KEINON

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