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GRATUIT - Numéro 156 - Edition du Lundi 17 Janvier 2011 Journal Israélien en langue française Israël : menace d’intervention sur Gaza

Israël Actualités n°156

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Toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°156

GRATUIT - Numéro 156 - Edition du Lundi 17 Janvier 2011 Journal Israélien en langue française

Israël : menace d’intervention sur Gaza

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Pas moins de 155 universitaires israé-liens ont signé une pétition appelant au boycottage du collège universi-taire d’Ariel, une importante implan-tation juive en Cisjordanie. «Nous refusons de participer à toute activité académique à Ariel, une implantation illégale dont l’objectif est d’empê-cher les Palestiniens de créer leur Etat indépendant», a expliqué dimanche à la radio publique israélienne un des signataires, Ron Naaman, de l’Institut scientifique Weizmann de Rehovot. « Nous voulons ainsi faire comprendre à nos compatriotes que la poursuite de l’occupation nuit à Israël et contribue à sa délégitimation sur la scène inter-nationale», a-t-il poursuivi.

Je condamne cette pétition que je qualifie de «provocation» et je m’élève»contre le principe même du boycottage».

En août dernier, plusieurs dizaines d’acteurs et artistes israéliens avaient déjà suscité une polémique en signant une pétition dans laquelle ils affir-maient refuser de se produire dans le centre culturel d’Ariel, et oui mes amis, l’image d’Israël ne va pas se trouver renforcée après cette nouvelle pétition pour l’Etat Hébreu, car elle peut susciter et encourager des voca-

tions en Europe et spécialement en France. il est temps de réagir.

La semaine dernière des députés israé-liens ont voté pour l’ouverture d’une enquête sur le financement d’orga-nisations de défense des droits de l’Homme qui aideraient à monter des dossiers afin d’engager des poursuites judiciaires à l’étranger contre des mili-taires israéliens.

Dans le passé, des ONG avaient été accusées de recevoir des fonds de pays et d’organisations hostiles à Israël. Plusieurs officiers, politiques et autres responsables israéliens ont déjà fait l’objet de mandats d’arrêt à l’étranger pour crimes de guerre, sur des plaintes d’organisations de soutien aux Pales-tiniens.

C’est notamment le cas au Royaume-Uni, qui a amendé en décembre sa législation sur la juridiction univer-selle, sur pression du gouvernement israélien.

Elle a notamment cité le groupe B’Tselem, Breaking the Silence, une organisation d’anciens soldats témoi-gnant de la réalité de la guerre dans les territoires et Machsom Watch, une as-sociation surveillant le comportement des soldats aux postes de contrôle lamentable !!!

en réalité les médias occidentaux , sont toujours prompts à diffuser des infor-mations destinées à condamner Israël sans jamais en vérifier les sources . .

A Bientôt

Samuel Flatto Sharon Ancien député à la KNESSET

L’édito patriote de Flatto Sharon :Israël: l’appel au boycottage de 155 universitaires

Israël Actualités - Le Retour !

Tout d’abord, je tiens à vous souhai-ter une très bonne et heureuse année 2011. Après plusieurs mois d’absence dus à des divergences au sein du jour-nal, Israël Actualités revient en terre promise avec une nouvelle direction. En effet, dans l’édition israélienne, nous ont rejoints l’indéfectible pa-triote d’Israël, Samuel Flatto Sharon, réputé pour ses coups de gueule contre la désinformation ainsi que pour ses

analyses pertinentes de l’information ainsi que Jacques Chemla, homme de terrain qui a fait son alya avec sa fa-mille depuis quelques années avec sa femme et ses enfants Sarah, Mickael et Ari qui l’ont suivi pour rejoindre la terre promise.

Aujourd’hui plus qu’hier, nous devons être présent sur tous les terrains pour défendre Israël contre ceux qui ne pen-sent qu’à la détruire. Il est important pour nous, de donner la véritable in-formation non seulement auprès de la communauté juive en Israël mais éga-lement dans le monde. Il est important montrer le vrai visage de nos ennemis à ceux qui ne sont pas juifs. Notre crédo est donc aujourd’hui de savoir informer et de communiquer avec le plus de justesse possible.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, avec les moyens en notre possession, que se soit sur Internet avec nos sites (www.jerusalemplus.tv - audience de plus

de 20 000 visiteurs par jours), notre newsletter envoyée quotidiennement avec plus de 130 000 emails commu-nautaires, un journal en France diffusé gratuitement à 20 000 exemplaires et 8 000 en Israël. Nous disposerons bien-tôt d’une base de 4 millions d’email en France qui nous permettra d’infor-mer les citoyens français du danger de l’islam en France et en Europe car ce danger ne touche pas que les juifs de France mais bel et bien la communau-té internationale toute entière.

Encore une fois, soyons toujours soli-daires les uns envers les autres, pour que l’image d’Israël soit toujours à l’image de nos convictions.

Nous comptons sur vous et sur votre soutien pour que la diffusion de l’in-formation ainsi que la défense des valeurs de notre pays, la défense de nos convictions puissent prendre un nouvel élan dans le monde des média.

Alain Sayada

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: +33 (0) 6 68 17 25 55Samuel Flatto Sharon

Rédacteur en chefEliahou Ben Yéouchoua

Directeur d’antenneSimon Benchetrit054 529 60 07

RéalisationJérôme Placideman

Régie publicitaire exclusive2SCOM LTDCentre Commercial Dizengoff Center50, rehov DizengoffTel-Aviv IsraËlTel : 03 621 0410

EditorialisteSamuel Flatto Sharon

Directeur commercial Israël :

Jacques Chemla052 322 22 129

Directrice commerciale FranceSigalit Sik Sik Sitbon+33 (0) 6 67 78 40 00

Israël Actualités est une marque déposée en France

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

L’information vient d’être publiée dans SudOuest.fr. Dix islamistes, dont cinq français vivant d’aides sociales, et cinq marocains, ont été appréhen-dés alors qu’ils traversaient le col du Pourtalet en provenance d’Espagne, loin des grands axes routiers. Cent gendarmes étaient en traque depuis quelques jours car une grosse quantité de drogue devait transiter et alimenter la région paloise.

Le 2 janvier 2011, les gendarmes ont ainsi saisi quarante huit kilos de résine de cannabis, trois kilos d’am-phétamines, trois véhicules de grosse cylindrée, et 10.000 euros en liquide, (certainement les économies de leurs RMI)

Le lendemain, à Pau, la police natio-nale et la gendarmerie saisissent dix kilos de résine de cannabis, un kilo et demi de cocaïne, cinq cent grammes de produits de coupe, deux voitures, trois armes de poing, des ordinateurs portables, des écrans plats, et vingt mille euros en liquide (certainement encore les économies de leurs RMI).

Les dix trafiquants interpelés étaient connus de la police, il s’agit de profes-sionnels, selon Jean-Christophe Mul-ler, le procureur de Pau.

Comment des maffieux peuvent ils être inscrits auprès des caisses d’aide sociales et familiales alors qu’ils sont fichés ?

La découverte de ce réseau aurait elle

mis en évidence un grave dysfonction-nement de l’administration, à savoir qu’elle ne pratique aucun croisement de fichiers, et qu’au nom d’une pro-tection mal comprise de la vie privée des gens, permet à tous les voyous de France, connus et fichés des services de police, de venir chaque mois cher-cher leurs petit chèque des différentes caisses sociales, entre deux trafics ?

La France endetté au delà du possible,

à la recherche de la moindre petite économie, a un beau filon à creuser. Tandis que les fonctionnaires du GIR d’Aquitaine épluchent le patrimoine des dix suspects, espérons que l’admi-nistration n’oublie pas cet important volet du dossier, qui pourrait bien se chiffrer en dizaines de millions d’euros... par mois, à l’échelle de la France.

Jean-Patrick Grumberg

Trafic de drogue coranique démantelé dans le Béarn

Un haut responsable du groupe terro-riste chiite Hamas a accusé jeudi Israël de mener « des holocaustes innom-brables contre les palestiniens, tout en disant que le génocide nazi était un « mensonge ». Mahmoud al-Zahar a fait ces remarques lors d’une cérémonie commémorative pour les 43 palesti-niens tués dans une école de l’ONU dans le camp de réfugiés de Jabaliya au cours de l’opération israélienne de 22 jours contre le Hamas qui avait débuté en décembre 2008.

« Le mensonge selon lequel ils ont été victime d’un holocauste et que le peuple juif est une victime, ce men-songe s’est effondré avec l’holo-causte de Beit Hanoun, l’holocauste d’Al-Fakhura, et les autres génocides innombrables commis par l’ennemi sioniste, » a-t-il dit. Zahar s’exprimait lors du deuxième anniversaire d’un raid aérien israélien contre l’école de l’ONU d’Al-Fakhura, dans le nord de la bande de Gaza, une école dans la-quelle le Hamas avait caché des armes

et des terroristes.

Cet incident a été un des plus meurtrier de l’opération israélienne « Plomb Durci », qui a tué 1 400 palestiniens, dont un millier de terroristes du Ha-mas, et 13 israéliens, dont 10 soldats, tués en majorité par des tirs « amis ».

Devant un auditoire qui comprenait des membres de la direction du Hamas a Gaza, Zahar a rendu hommage à ceux qui sont morts dans l’école où ils s’étaient réfugiés des lourds combats.

« Le sang qui a coulé dans Al-Fakhura et dans chaque pouce de la Palestine ne le sera pas en vain, » a-t-il dit. « Plomb Durci, » lancée en réponse aux tirs de milliers de roquettes depuis la bande de Gaza, s’est terminée par un « cessez-le-feu » le 18 janvier 2009.

Israël a été créé en 1948 dans le sillage de la seconde guerre mondiale, après que six millions de juifs aient été tués pendant l’Holocauste nazi. Depuis lors, il est courant pour les dirigeants palestiniens, dont Mahmoud Abbas, de nier la véracité de la Shoah.

Un dirigeant du Hamas nie la Shoah Stephane Hessel: légende préfabriquée sous fond d’imposture Le BNVCA a reçu un grand nombre de protestations de correspondants in-dignés par la publicité faite autour de Stéphane Hessel ,tant à la télé que sur les radios,ou la presse écrite pour en-censer ce personnage ,alors que selon le chercheur Pierre André Taguieff, Hessel serait une légende préfabriquée sous fond d’imposture car

1-Hessel ne serait pas juif, mais pro-testant lutherien depuis plusieurs gé-nérations.

2-Hessel n’aura pas été interné à Bu-chenwald en tant que juif, mais en tant que prisonnier politique.

3- Hessel n’a pas subi le sort tragique des autres internés, car féru de la culture allemande, il aurait bénéficié de la mansuétude de l’Etat Major du camp nazi, d’extermination ,auprès desquels il a servi,avant de s’en éva-der.

4-Hessel n’aurait jamais participé à la rédaction de la déclaration universelle des droits de l’homme avec Rene Cas-sin.

Par contre,Hessel qui manifeste une indignation sélctive,est assurément l’ami des terroristes du Hamas ,qui bombardent les populations civiles juives d’Israel, pour lesquels le pre-tendu grand humaniste Hessel n’a exprimé que de l’ironie

.Il est l’intime des dirigeants du Ha-mas qui gardent en otage depuis 3 ans un compatriote franco israelien de 20 ans , sans aucune visite d’aucune ONG humanitaire. Hessel l’humanitaire semble s’ accommoder des crimes contre l’humanité commis contre les tchetchenes, les chretiens,les Kurdes, les Kabyles,le Darfour, etc…

Hessel l’humanitaire fait la sélec-tion entre les victimes.Son regard ses attaques ne visent qu’Israel qui se défend pourtant contre un terrorisme antijuif déclaré. HESSEL qui a com-mis un appel public à boycotter Israel en infraction avec nos lois, fait l’objet d’une plainte du BNVCA

Le BNVCA constate que tous ceux , médiocres ou pas,ou connus comme Hessel ,qui proclament la haine d’Is-rael et des israeliens, sont propulsés par les média.

Dans ce bas monde et en France aussi,Les Artistes,universitaires, ecri-vains, cineastes, politiques, ont com-pris que pour sortir de l’anonymat et devenir celèbres,il leur suffira de cri-tiquer Israel .

C’est ça qu’on respecte,c’est ça qu’on honore, c’est ça qu’on soutient ; Nous sommes indignés,Indignons nous,

indignez vous Références 1- Identité juive : « Cette identité juive est claire-ment rejetée par Hessel lui-même dans l’un de ses livres :

« Je ne me considère pas comme juif » (Stéphane Hessel, « Citoyen sans fron-tières », Paris, Fayard, 2009, p. 75). Dans ses mémoires, Hessel précise quant à ses grands-parents paternels » « Au tournant du siècle, Heinrich Hes-sel et sa femme Fanny rompirent avec la tradition juive, s’établirent à Berlin et firent baptiser leurs enfants dans la religion luthérienne. »

(« Danse avec le siècle », Paris, Le Seuil, 1997, p. 10)

1- Internement à Buchenwald « Le jeune déporté politique Hessel y béné-ficia d’un traitement de faveur. Il ne s’en cache pas dans ses mémoires :

« En décembre 1944 […], je suis pris en sympathie par les deux prominen-ten de ce petit camp, le Kapo Walter et le Schreiber Ulbricht. Ils me font por-ter pâle et travailler auprès d’eux. Je profite des privilèges que ces déportés expérimentés ont acquis pour eux et pour leurs protégés : meilleure nour-riture, un peu plus de place dans les châlits.

Je dois ces faveurs à ma pratique de la langue allemande. […] Grâce à eux, je m’initie au fonctionnement admi-nistratif du camp. Ces tâches gestion-naires, d’ailleurs complexes, les SS les ont confiées aux détenus.

Le climat humain dépend de la façon dont ces détenus de fonction, ces pro-minenten s’acquittent de leur travail. […]. Walter et Ulbricht sont des poli-tiques. […] Ils aiment bien m’écouter réciter des vers de Goethe ou de Höl-derlin. […]

Celui qui sait raconter, dans un camp, bénéficie de la meilleure des protec-tions. » (« Danse avec le siècle », pp. 90-91). »

3 - Redaction de la Declaration des droits de l’Homme : .. « de la vérité historique sur un moment-clé de sa carrière diplomatique, il vient enfin de reconnaître publiquement, dans son interview publiée le 18 novembre 2010 par Politis, qu’il n’a pas été l’un des « corédacteurs » de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, mais un simple témoin de son élaboration :

« On peut donc dire que j’ai assisté à sa rédaction de très près et de bout en bout, mais de là à prétendre que j’en ai été co-rédacteur ! »

Par Sammy Ghozlan

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Les risques de l’envolée actuelle des prix alimentaires

Le niveau record des prix des denrées alimentaires frappera surtout les plus pauvres sur la planète, augmentant ainsi les risques d’émeutes, de limites aux exportations, d’expropriations de terres agricoles aux mains d’étrangers et ainsi que de nouvelles hausses dues à la spéculation à court terme d’inves-tisseurs. Mercredi, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a fait état d’un niveau record des prix agricoles en décembre risquant de s’aggraver selon les tendances climatiques erratiques dans le monde.

Pour la première fois, ces cours ont dé-passé les niveaux atteints début 2008 lorsque la valse des étiquettes avait provoqué des «émeutes de la faim» dans des pays comme Haïti, l’Egypte et le Cameroun et fait naître des de-mandes de plus grande régulation des marchés des matières premières.

L’impact potentiel dans les domaines humanitaire, politique et économique - tout particulièrement dans des Etats déshérités où les prix des denrées ali-mentaires de base constituent le prin-

cipal élément de l’inflation - inquiète déjà les décisionnaires et les hauts responsables. «Les hausses des prix alimentaires frappent le plus durement les plus pauvres, les dépenses d’ali-mentation représentant la plus forte proportion de leurs budgets», explique James Bond, spécialiste en assurance du risque politique de la Banque mon-diale. «Cela crée des tensions impor-tantes dans les pays plus pauvres, exacerbe les disparités en matière de niveau de vie et constitue une source majeure d’agitation.»

«ACHATS DE PANIQUE»Jusqu’ici, les experts imputent la majeure partie de ces hausses aux tensions en matière d’offre liées aux phénomènes climatiques - inondations en Australie, sécheresse en Argentine, temps sec et incendies en Russie et gelées menaçant les récoltes en Eu-rope et en Amérique du Nord. Mais ils redoutent que les facteurs politiques et les marchés entrent prochainement dans la danse et contribuent à créer un cercle vicieux. «

Le danger qui se profile aujourd’hui

est un deuxième choc, avec des pays réagissant par des interdictions à l’ex-portation et des investisseurs sur les marchés financiers spéculant à court-terme, faisant encore monter les prix, comme ce fut le cas en 2008», estime Maximo Torero, de l’Institut interna-tional de recherche en politique ali-mentaire (Ifpri) de Washington. L’an dernier, les Russes ont limité leurs exportations à la suite des incendies et de la sécheresse. En 2008, selon l’If-pri, 13 pays au moins, dont l’Argen-tine, le Cambodge, le Kazakhstan, la Chine, l’Ethiopie et la Zambie, avaient imposé des restrictions à l’exportation ou des taxes, ce qui a contribué à ac-centuer les tensions sur l’offre.

Pour Maximo Torero, les informations faisant état de troubles pourraient éga-lement alimenter de nouvelles hausses du prix des carburants, relancer la spé-culation en matière d’investissements et provoquer des «achats de panique» - même si les causes peuvent en fait être plus complexes.

Les assureurs en matière de risque politique, qui apportent une protection contre le danger de confiscation ou de violences politiques, observent la si-tuation actuelle attentivement, même si cette dernière n’a, selon eux, pour le moment aucune répercussion directe sur leurs primes d’assurance.

CONTRATS FONCIERS CONTROVERSESLes risques les plus élevés d’expro-priation de terres agricoles demeurent en Amérique latine, d’après les assu-reurs, notamment au Venezuela, en Bolivie et en Equateur.

Mais les facteurs politiques locaux joueraient ici un plus grand rôle que la hausse des prix. L’impact le plus fort des tensions actuelles pourrait, pour certains, se faire sentir sur les ac-cords de terres conclus ou projetés en Afrique. La flambée des cours de 2008 avait provoqué une série d’achats de terres agricoles par des fonds occiden-taux et de pays émergents comme la Chine et des Etats du Golfe soucieux de garantir leur sécurité alimentaire.

Certains de ces contrats ont suscité la controverse, comme à Madagascar où les ambitions foncières du géant sud-coréen Daewoo se sont heurtées à la colère de la population locale. Cette grogne, dit-on même, aurait joué un rôle dans le coup d’Etat qui s’est pro-duit en 2009 dans la Grande Ile de l’océan Indien. «

Les risques principaux surviendront dans les régions incapables de nourrir leur propre population. Ces contrats seront alors perçus comme ayant été mal négociés», explique Jonathan Wood, analyste chez Control Risks.

Ynet

Berlin: une exposition sur Hitler prolongée en raison de son succès

Une exposition sur Hitler, qui tente pour la première fois d’expliquer comment les Allemands ont vu dans le dictateur nazi un «sauveur», va être prolongée de trois semaines en raison du grand succès qu’elle rencontre, ont annoncé les organisateurs jeudi à Ber-lin. L’exposition «Hitler et les Alle-mands», qui se tient depuis octobre au Musée d’Histoire allemande de Ber-lin, devait initialement prendre fin le 6 février mais va finalement être prolon-gée jusqu’au 27 février, a précisé Ru-dolf Trabold, porte-parole du musée.

Nous avons enregistré jusqu’ici envi-ron 170.000 visiteurs», a-t-il ajouté. 65 ans après la Deuxième Guerre mondiale, l’exposition étudie les mé-

canismes qui ont entretenu la fascina-tion jusqu’à l’aveuglement du peuple pour son Führer.

Elle met ainsi face-à-face les docu-ments sur l’holocauste et les produits de la propagande nazie qui s’infiltrait dans tous les aspects de la vie.

Les visiteurs découvrent par exemple une affiche qui explique comment faire correctement le salut hitlérien, un jeu de cartes aux effigies des diri-geants nazis, une tapisserie aux motifs nazis qui décorait une église. De l’avis de plusieurs historiens, une telle expo-sition qui aborde un tabou n’aurait pas été possible en Allemagne il y a dix ans encore.

Facebook sur le banc des accusés

Facebook est soupçonné d’être au centre de deux incidents graves, mis au jour mercredi. Le premier implique le viol d’une jeune adolescente de 13 ans ; le second concerne le suicide d’un jeune homme de 16 ans. D’après les rapports de police, deux jeunes hommes, de 22 et 17 ans, ont été arrê-tés, relativement à la plainte pour viol. Ils sont soupçonnés d’avoir agressé sexuellement la jeune fille de 13 ans, rencontrée via le site de réseau social.

Triste ironie : le suspect de 22 ans était employé par la police nationale au titre d’informateur infiltré, rapportent les médias. Il aurait violé la jeune fille alors qu’il travaillait pour la police. Assaf Zilberstein qui dirige l’enquête,

explique que les suspects ont été ap-préhendés suite au témoignage de la victime.

Les agressions auraient eu lieu dans des espaces publics, parcs ou abris. «La goutte d’eau qui fait déborder le vase» Concernant le suicide, il semble que ce sont les commentaires pos-tés sur le profil du jeune garçon qui l’aient poussé à commettre l’irrépa-rable. Pour le docteur Itzhak Kadman, en revanche, il est peu probable que ce geste repose uniquement sur les com-mentaires négatifs publiés sur le site. D’autres facteurs étaient vraisembla-blement en cause.

Et le médecin de noter que le suicide chez les jeunes a augmenté de 40 % en Israël, ces dernières années. Il regrette le manque de mesures pour éduquer les enfants au monde virtuel. «Les parents sont défaillants ; et les autori-tés n’arrivent pas à faire face.» «Nous administrons des vaccins à nos enfants contre la grippe, pour éviter qu’ils ne l’attrapent. Mais nous ne leur donnons pas les outils nécessaires pour se pro-téger des prédateurs d’Internet.»

Par YAAKOV LAPPIN ET RUTH EGLASH

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

L’Union européenne (UE) a renouvelé son opposition, lundi, aux construc-tions israéliennes à Jérusalem-Est. Dans un document interne transmis à 25 consuls-généraux en poste à Jéru-salem, l’UE a déclaré : «Israël isole de plus en plus les quartiers palesti-niens» et «par des moyens juridiques et pratiques, il poursuit son annexion [illégale] en tentant systématiquement de réduire la présence palestinienne dans la ville.» Ces commentaires ont été rapportés par le journal londonien The Independent.

La rédaction du document suivait la démolition de l’Hôtel Sheperd à Jérusalem-Est, dimanche. «Si les ten-dances actuelles ne sont pas immé-diatement suspendues, l’hypothèse de faire de Jérusalem-Est la capitale du futur Etat palestinien devient de plus en plus improbable», annonce le com-muniqué. «Ce qui, en retour, menace sérieusement les chances de conclure une paix durable sur la base de deux Etats.»

«Garantir une intervention euro-péenne» Les consuls-généraux ont

eux-mêmes fait savoir qu’ils comp-taient se rendre sur les lieux des dé-molitions dans la ville, et être présents lors des procédures d’éviction «afin de garantir une intervention euro-péenne lorsque des Palestiniens sont arrêtés ou intimidés par les autorités israéliennes alors qu’ils pratiquent des activités culturelles, sociales et politiques à Jérusalem-Est de manière pacifique». «

La planification et l’aménagement restrictif du territoire, ainsi que les dé-molitions et évictions systématiques, la politique d’éducation inéquitable, l’accès difficile aux soins de santé et l’approvisionnement inadéquat aux ressources et aux investissements» sont les résultats de la politique israé-lienne, selon les diplomates euro-péens.

«Les tentatives de renforcer exclu-sivement l’identité juive de Jérusa-lem menace sa diversité religieuse et radicalise le conflit», ont-ils conclu. Dimanche, la Secrétaire d’Etat amé-ricaine, Hillary Clinton, a également condamné la démolition de l’Hôtel Sheperd. Geste qui va à l’encontre des efforts de paix et «contredit la lo-gique» d’une solution négociée à deux Etats, selon elle.

Par JPOST.FR

Mobilisation de l’UE contre les démolitions à Jérusalem

Les émeutes qui touchent la Tunisie et l’Algérie devraient s’achever comme toutes celles qui les ont précédé dans le monde arabe : par la répression, aussi dure et violente soit-elle. Les régimes politiques en place dans ces deux pays sont différents, l’un a des orientations plus socialistes, l’autre se prétend ouvert au capitalisme, l’un vit essentiellement de matières premières énergétiques, l’autre de l’argent rap-porté par le tourisme. Mais les points communs abondent aussi : dans les deux cas, il s’agit de dictatures repo-sant sur une police et une armée omni-présentes.

Dans les deux cas, une petite mino-rité vit de prébendes dans l’opulence tandis que le reste de la population subsiste dans la pauvreté, la frustra-tion, l’absence de liberté de parole et d’information.

Dans les deux cas, il n’existe pas de forces d’opposition structurée suscep-tible d’incarner une alternative démo-cratique et, tout particulièrement en Algérie, la tentation islamiste rode.

Les pays européens, et tout spéciale-ment la France, qui est très concernée parce qu’il s’agit d’anciennes colo-nies françaises et que de nombreux ressortissants de ces pays vivent sur le territoire français, ou ont pris la nationalité française tout en gardant des liens avec leur pays d’origine, se taisent et font preuve de beaucoup de circonspection. Appuyer et approuver la répression aurait des répercussions imprévisibles sur le sol européen, tout spécialement en France.

Désapprouver la répression serait prendre le risque de déstabiliser les régimes en place et, s’ils devaient tomber, pourrait provoquer des flux d’immigration incontrôlables et, en Algérie, l’arrivée au pouvoir d’isla-mistes.

Ce qui est patent dans les deux cas est l’échec du nationalisme arabe, qui n’a rien apporté aux populations sinon l’amertume et l’absence d’espoir. Ce qui est patent aussi est que ces pays sont comme des bombes à retarde-ment qui risquent fort d’exploser, dans quelques années, avec bien plus de violence encore.

Dans les deux cas, une forte partie de la population est jeune et les popula-tions jeunes laissent plus aisément éclater leur colère, surtout lorsqu’elles songent qu’elles n’ont rien à perdre. Dans les deux cas, cette colère est teintée tout à la fois du rêve de parve-nir à accéder à l’autre rive de la Mé-diterranée pour s’y installer, et d’une rancœur vis-à-vis des pays situés sur l’autre rive de la Méditerranée, spécia-lement la France, parce qu’elle a laissé les populations aux mains des régimes en place depuis si longtemps et a considéré qu’entre la peste islamique et le choléra des dictatures, elle préfé-rait le choléra des dictatures. Aurait-il pu exister une troisième voie, celle d’une démocratisation ?

Je le pense, mais je pense aussi que l’occasion a été manquée. Je pense que la division du monde occidental créée par la pusillanimité française après le 11 septembre 2001 a fait qu’il n’a pas été possible de tenir un dis-cours clair et précis en cette direction au monde musulman et, en particulier, au monde arabe.

La pusillanimité se paie toujours tôt ou tard. Je m’attends à ce que nous risquions, dans un futur proche, de payer cette pusillanimité au prix fort. Les régimes en place en Tunisie et en Algérie sont iniques et les populations sont dans des situations invivables. L’alternative à ces régimes n’existe pas, ou semble pire qu’eux.

Quand l’explosion viendra, l’Europe, spécialement la France, verront de près ce que c’est qu’une explosion. Et l’explosion sera, sans doute, de plus grande ampleur que ne l’imaginent ceux qui ont des visions cauchemar-desques de l’avenir. Je parle de la Tu-nisie et de l’Algérie, de fait, parce que c’est là que des émeutes ont lieu. Mais la situation est très volatile dans tout le Maghreb. Elle l’est aussi en Egypte, et l’Afrique subsaharienne est porteuse de ses propres charges d’explosifs.

Al Qaida y est bien implantée. La si-tuation en Cote d’Ivoire peut tout à fait dégénérer, et avoir prétendu organiser des élections « démocratiques » dans un pays où, outre le tribalisme, passe une ligne de fracture entre régions musulmanes islamisées et régions animistes et chrétiennes était l’une de ces idées ineptes que seuls des tech-nocrates coupés des réalités du terrain tels que ceux qui peuplent l’ONU peuvent concevoir.

Si la situation en Côte d’Ivoire dégé-nérait, mes répercussions se feraient sentir à des milliers de kilomètres à la ronde.

Guy Millière

Tunisie, Algérie : des bombes à retardement qui risquent d’exploser

En réponse aux tirs de roquettes des 72 dernières heures, l’armée de l’air a frappé deux sites terroristes, dans le nord et le sud de la bande de Gaza», a précisé l’armée dans un communiqué. «Tsahal considère l’organisation terro-riste du Hamas responsable de main-tenir le calme dans la bande de Gaza ainsi que de toute activité terroriste qui en émane. L’armée continuera, par ail-leurs, de riposter avec fermeté à toute tentative de recourir au terrorisme contre l’Etat d’Israël.

Ces frappes ont suivi les déclarations du Hamas, dimanche, selon lesquelles il aurait demandé aux autres mouve-ments de la bande de Gaza de réduire leurs attaques afin d’éviter tout nou-veau conflit avec Israël. Le groupe aurait même menacé tout Palestinien, qui attaquerait Israël, de représailles.

Le Hamas se réserve toutefois le droit de «répondre aux crimes israéliens, mais uniquement dans le cadre du consensus national», précise Ayman Taha, un haut-responsable du Hamas. Remarques interprétées par nombre de Palestiniens comme l’impossi-bilité pour tout autre groupe que le Hamas d’initier individuellement une confrontation avec l’Etat hébreu.

De son côté, Mahmoud Zahar, l’un des leaders du Hamas, estime que son

mouvement n’est «qu’à seulement quelques pas de remporter une victoire historique» sur Israël. Victoire pour laquelle les Palestiniens devront néan-moins payer un lourd tribut, dit-il. «

La victoire coûtera la vie à beaucoup de nos fils», a déclaré Zahar devant une foule de partisans rassemblés à

Gaza pour le deuxième anniversaire de l’opération Plomb durci. «Mais, lors de la prochaine confrontation avec l’entité sioniste, nous réaliserons les rêves de nos pères.»

Par KHALED ABU TOAMEH ET JPOST.FR

Gaza : double raid aérien israélien

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Comme c’était pressenti depuis dé-cembre dernier, Microsoft effectue bel et bien un virage vers une plus grande diversité d’architectures. Rappelons qu’à l’été 2010, Microsoft avait renou-velé l’accord de licence d’utilisation de l’architecture ARM. Finalement, ce sera plutôt Windows 8, le succes-seur de Windows 7, qui bénéficiera

de cette nouveauté. Toutefois, ceci ne signifie en aucun cas que Microsoft abandonne le support des architectures x86 par exemple. Windows 8 sera tout simplement multi-architecture, pour permettre à Microsoft de conforter sa stratégie que ce soit dans la mobilité (smartphone, tablette) ou dans l’infor-matique fixe.

Les discussions avec des entreprises comme nVidia, Qualcomm ou Texas Instruments sont déjà lancées. « Ces nouveaux matériels nous imposent de travailler avec de nouveaux parte-naires », a expliqué Steven Sinofsky, en charge du développement de Win-dows. Pas de Windows 8 officiel avant 2012 Mais il semble que Microsoft ait déjà perdu du temps. Car s’il a fait une première présentation de Windows 8, l’éditeur ne prévoit pas de sortie offi-cielle avant 2012. Ce qui laisse de pré-cieux mois de répit aux concurrents. En attendant, certains constructeurs proposent des tablettes avec Windows 7, alors que les Android et autres iOS font sensation. Notons que cette an-nonce nous conforte dans l’idée que Microsoft se base de plus en plus sur son projet Midori pour l’avenir.

Microsoft : Les futures batailles de l’informatique se joueront sur les mobiles

Jérusalem s’inquiète. La majorité des pays d’Amérique du Sud, si ce n’est tous, auront reconnu un Etat palesti-nien d’ici le mois de février. Vendredi, le Chili est devenu le cinquième pays de son continent à reconnaître officiel-lement un Etat palestinien, dans les frontières de 1967. Il suivait la voie ouverte par le Brésil, l’Argentine, la Bolivie et l’Equateur, le mois dernier. L’Uruguay devrait faire une décla-ration similaire dans les prochaines semaines.

La tendance semble se propager à tous les Etats d’Amérique Latine. «Une pression est exercée sur les pays qui n’ont pas encore suivi le mouvement», explique un spécialiste israélien.

La date-butoir : la mi-février, période durant laquelle se tiendra le sommet des pays arabes et d’Amérique Latine, au Pérou. Une centaine de pays à tra-vers le monde ont déjà reconnu l’Etat palestinien.

Le mois dernier, les Palestiniens ont préféré faire pression pour obtenir une reconnaissance unilatérale de leur

Etat, plutôt que de s’engager dans des négociations directes avec Israël, pour une solution à deux Etats.

Les pourparlers, relancés en sep-tembre dernier, avaient été suspendus devant le refus du Premier ministre Binyamin Netanyahou de renouve-ler le moratoire sur les constructions

juives de Judée-Samarie. Le ministre chilien des Affaires étrangères, Alfre-do Moreno, a annoncé son désir de re-connaître un Etat «libre, indépendant et souverain, co-existant dans la paix avec l’Etat d’Israël».

Par TOVAH LAZAROFF

De plus en plus de nations reconnaissent l’Etat palestinien»

Hier, le pourtant excellent site inter-net Israel Valley titrait “Cuisant échec pour Lieberman“, un article qui traite de la campagne actuelle de recon-naissance d’un état palestinien par les nations d’Amérique du Sud. L’article explique ce qui suit:

Le Chili est donc le sixième pays du continent sud-américain a avoir pro-clamé la reconnaissance d’un Etat pa-lestinien, après l’Equateur, le Brésil, la Bolivie, l’Argentine et l’Uruguay.

Le ministre chilien des Affaires étran-gères, Alfredo Morino, a ajouté cette précision : « Un Etat palestinien dans les frontières cisjordaniennes d’avant juin 1968, à côté de l’Etat d’Israël. »

Il est sur que si une déclaration pa-reille avait été faite, cela aurait été un problème. Oui mais il y a erreur et nos amis d’Israël Valley devraient de corriger leur titre au plus vite. Car le Ministre des Affaires Etrangères du Chili n’a jamais parlé des frontières d’avant juin 1968.

Oui, le Chili a rejoint d’autres pays sud-américains dans la reconnaissance de la «Palestine» – mais cette recon-naissance est différente de celle du Brésil, l’Argentine, l’Equateur et de l’Uruguay. Alors que ces autres pays mentionnaient les frontières imagi-naires 1967 comme les limites de l’Etat, le Chili ne l’a pas fait…

Malgré le fait que ce pays a toujours soutenu le droit du peuple palestinien à l’auto-détermination des palesti-niens à côté de l”Etat d’Israël.

Le Chili est depuis plusieurs mois la cible de fortes pressions de la part de son importante communauté chré-tienne palestinienne et libanaise pour reconnaître la “Palestine” de l’autre côté de la Ligne verte.

Mais les chiliens se souviennent d’une chose: la ligne verte n’a jamais consti-tué la moindre frontière aux yeux de la communauté internationale (lire la Résolution 242 des Nations Unies). Sebastián Piñera, le Président du Chili Mais qu’a donc dit le Ministre Chilien des Affaires Etrangères et ou se situe l’erreur d’Israel Valley ? La déclara-tion est en ligne sur le site officiel du gouvernement et la voici traduite en

français:

1. L’Etat du Chili a appuyé de façon permanente et cohérente le droit du peuple palestinien à se constituer en un Etat indépendant coexistant en paix avec l’Etat d’Israël. Il a également souscrit pleinement le droit d’Israël à exister dans des frontières sûres et internationalement reconnues.

2. Pour atteindre ces objectifs, le Gou-vernement du Chili estime qu’il est essentiel de relancer le processus de négociations entre les parties, avec le soutien de la communauté internatio-nale afin de parvenir à un accord de paix complet, précis et satisfaisant, conformément aux Résolutions adop-tées par l’Organisation des Nations Unies.

3 .- Dans ce contexte, le gouvernement du Chili a décidé aujourd’hui d’accor-der la reconnaissance de l’existence de l’Etat de Palestine comme un Etat libre, indépendant et souverain.

4 .- En outre, le gouvernement du Chili a indiqué que, en mars, le Pré-sident Sebastián Piñera visitera Israël et la Palestine, et réaffirmera son sou-tien aux négociations pour obtenir dès que possible un accord entre les deux pays et renforcer les liens amitié et de coopération entre le Chili et les États d’Israël et la Palestine.

5 .- Le Gouvernement du Chili en profite pour faire reconnaitre parti-culièrement les communautés juive et palestinienne au Chili, pour leurs précieuses contributions au dévelop-pement social, culturel, politique et économique depuis plusieurs décen-nies et leur pleine intégration notre société. Son fraternité a été clairement un exemple de bonnes relations, qui nous l’espérons, incitera l’Etat d’Is-raël et la Palestine a en faire de même. Pas un seul mot, donc, sur la moindre frontière.

Et pas la moindre trace non plus de l’année 1967. Au contraire d’Israël Valley, je pense que c’est une sacrée victoire de la diplomatie israélienne et donc… D’Avidgor Lieberman!

Jonathan-Simon Sellem

Reconnaissance de la Palestine par le Chili : une victoire israélienne !

Plusieurs ministres israéliens s’expri-mant dimanche ont brandi la menace directe d’une offensive sur la bande de Gaza si les tirs de roquettes sur les villes et les civils du sud d ‘Israël se poursuivaient...

Sylvain Shalom, vice-Premier mi-nistre, a notamment déclaré : «Il n’est pas exclu de lancer une seconde opé-ration «Plomb durci» si l’escalade de violence se poursuit, même si per-sonne ne le veut».

« A mon avis toutes les options sont ouvertes» a ajouté S. Shalom.

Le député travailliste Amir Peretz, ancien ministre de la Défense, qui vit à Sdérot, a lui déclaré que «l’action de l’armée israélienne doit augmenter d’un cran, même s’il n’est pas encore question de conflagration globale».

Israël : menace d’intervention sur Gaza après les tirs de ce week-end

Page 8: Israël Actualités n°156

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Le piège viral de la palestinite aiguë

En Europe, il est devenu rarissime qu’un député, historien de surcroît – il s’agit ici de Andrew Roberts – ne tombe pas dans le piège viral de la palestinite aiguë. Tout récemment encore, l’ineffable et sénile Stéphane Hessel, 93 ans, au Grand Journal sur Canal+, s’est couvert de ridicule en parlant de son dernier et nullissime livre ; et en alléguant que la décolo-nisation occidentale était inachevée, notamment en « Palestine ». Entre les vieux gagas et les jeunes gauchistes incultes, les « palestiniens » ont déci-dément beaucoup d’alliés de choix, en France en particulier ; et en Europe en général. Mais revenons à Andrew Roberts.

Andrew Roberts, historien, membre du Parlement britannique, dans un dis-cours à la Chambre des communes a déclaré (extraits adaptés) : « Je vou-drais m’adresser à vous aujourd’hui en tant qu’historien, car il me semble que l’État d’Israël a cumulé plus d’histoire au cours de ses 62 années que de nom-breux autres pays de la planète n’ont eu en six cents ans.

Il y a beaucoup de choses surprenantes à propos de cette minuscule (ndmg – la moitié de la Suisse, la taille de la Picardie), héroïque, courageuse nation de la taille du Pays de Galles, mais le plus étonnant, c’est qu’elle a survécu à tout.

Le lendemain même quand l’ONU a déclaré l’Etat d’Israël en 1948, cinq pays arabes ont attaqué, et depuis ce temps Israël ne cesse de lutter pour son droit à l’existence.

Et c’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui, à réaffirmer le droit d’Is-raël à la légitime défense, inhérent à tous les pays légitimes ». - Andrew Roberts : « Du Maroc à l’Afghanis-tan, de la Mer Caspienne à Aden, 5.25 millions de miles carrés de territoire appartenant aux membres de la Ligue des pays arabes abritent plus de 330 millions de personnes, tandis qu’Israël couvre seulement huit mille miles car-

rés (ndmg – 20’000 km2) et abrite sept millions de citoyens, un cinquième de ce que sont les Arabes.

Bien que les Juifs de la Terre Sainte soient ainsi entourés par des Etats hos-tiles 650 fois la taille de leur territoire et soixante fois celle de leur popula-tion, et que leur tout dernier et grand espoir est de mettre fin à deux millé-naires de persécution internationale, l’État d’Israël a d’une manière ou d’une autre survécu.

Lorsque au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’île de Malte a passé trois années terribles de bombardement et de destruction, elle a reçu à juste titre, la médaille George pour sa bravoure, et aujourd’hui, on devrait décerner une décoration similaire à Israël pour défendre la démocratie, la tolérance et les valeurs occidentales contre un meurtrier assaut qui a duré vingt fois plus longtemps ». - Andrew Roberts : « Jérusalem est le site du Temple de Salomon et d’Hérode.

Les pierres d’un palais érigé par le roi David lui-même sont encore actuelle-ment déterrées juste à l’extérieur des murs de Jérusalem. Tout ce qui rend un État-nation légitime, l’effusion de sang, le sol labouré, deux millénaires de résidence continue, les accords internationaux, plaide pour le droit d’Israël à exister, mais qui est toujours refusé par la Ligue arabe.

Pour beaucoup de leurs gouverne-ments, qui sont assez riches et auraient pu résoudre sur le plan économique depuis des décennies le problème des réfugiés palestiniens, il est utile de dis-poser d’Israël comme bouc émissaire pour détourner l’attention de la tyran-nie, l’échec et la corruption de leurs propres régimes.

La vérité tragique est que cela convient très bien aux Etats arabes d’avoir les Palestiniens qui endurent le statut de réfugiés permanents, et chaque fois qu’Israël a mis en avant des solutions réalistes, elles ont été contrecarrées

par ceux dont les intérêts visent la destruction d’Israël avant le véritable bien-être des Palestiniens ». -

Andrew Roberts : « Tant le roi Abdal-lah Ier de Jordanie et Anouar el-Sadate d’Egypte ont été assassinés alors qu’ils tentaient de parvenir à une forme de compromis avec un pays dont la plu-part des gens sains d’esprit acceptent maintenant qu’il ne devra pas dispa-raître (ndmg – les gens sains d’esprit sont minoritaires au sein de la caste politico-médiatique européenne).

Nous devons aux Juifs, un système d’éthique qui, même s’il était entiè-rement séparé du surnaturel, serait - incomparablement - le bien le plus précieux de l’humanité, valant en fait le fruit de la sagesse et de l’expérience réunies.

La contribution juive à la finance, la science, dans les arts, les universités, le commerce et l’industrie, la littéra-ture, la philanthropie et la politique a été étonnante relativement à leur nombre infime ». -

Andrew Roberts : « Bien qu’ils consti-tuent moins de 0,5% de la population mondiale, entre 1901 et 1950, les Juifs ont remporté 14% de tous les Prix Nobel de littérature et des sciences. Et entre 1951 et 2000, les Juifs ont rem-porté 32% des Prix Nobel de méde-cine, 32% de physique, 39% de l’éco-nomie et 29% pour la science. Ce, en dépit de tant de leurs plus grands es-prits qui sont morts dans les chambres à gaz.

La civilisation a envers le Judaïsme une dette qu’elle ne pourra jamais rembourser, et soutenir le droit a l’existence d’une patrie juive est le strict minimum que nous puissions fournir.

Pourtant, nous avons tendance à trai-ter Israël comme un lépreux sur la scène internationale, en le menaçant de boycott universitaire, alors que, s’il a construit une barrière de protection, c’est uniquement pour se défendre, ce qui a jusqu’ici réduit les attentats-sui-cides de 95% depuis trois ans.

- Andrew Roberts : « C’est une honte qu’aucun haut membre de la Famille Royale n’ait jamais entrepris une vi-site officielle en Israël, comme si le pays était encore en quarantaine après six décennies.

Sa Majesté la Reine est sur le trône depuis 57 ans et aux cours de toutes ces années, elle a effectué 250 visites officielles dans 129 pays, alors qu’elle n’a pas encore mis les pieds en Israël. Elle a visité 14 pays arabes, de sorte qu’il ne peut pas être dit qu’elle n’a pas été dans la région.

Bien que la mère du prince Philip, la Princesse Alice, soit enterrée sur le mont des Oliviers (ndmg – à Jérusa-lem) en raison de son statut de Juste parmi les Nations, le Foreign Office a ordonné que la visite sur la tombe de la Princesse Alice en 1994, soit faite uniquement à titre privé. Les visites royales sont l’un des moyens de confé-rer la légitimité des Nations et le Gou-vernement britannique de coalition devrait soi-disant y mettre fin, de facto pour boycotter Israël ». -

Andrew Roberts : « Après l’Holo-causte, le peuple juif a reconnu qu’il devait avoir son propre État, une pa-trie où il pourrait toujours être à l’abri d’une répétition de telles horreurs. Le fait que les Juifs fassent ainsi de nou-veau confiance à la civilisation occi-dentale, malgré la Shoah, ce fait n’a hélas pas suffit.

Car depuis, Israël a dû se battre - pas moins de cinq guerres - pour sa propre existence. Il a été sur la ligne de front dans la guerre contre le terrorisme en luttant pour l’Occident, des décennies avant que le 9/11 ou le 7/7 ne se pro-duisent. L’islam radical n’acceptera jamais l’idée d’un État israélien, de sorte que la lutte est susceptible de continuer pour encore soixante ans, mais les Juifs savent que cela est moins dangereux que de confier leur sécurité à quelqu’un d’autre.

Très souvent, en Grande-Bretagne, en particulier lorsqu’ils sont confrontés à une écrasante majorité anti-israé-lienne qui est endémique dans nos médias de gauche et à la BBC, n’arri-vons-nous pas à nous demander ce que nous aurions fait à leur place ? ». - Andrew Roberts : « La population du Royaume-Uni constituée de 63 mil-lions de personnes, est neuf fois supé-rieure à celle d’Israël.

En juillet 2006, pour prendre un exemple au hasard, le Hezbollah a franchi la frontière du Liban, pénétrant en Israël, tuant huit patrouilleurs israé-liens sur sol israélien et en enlevant deux autres, et cet été-là, le Hezbollah a tiré quatre mille roquettes Katioucha sur Israël, tuant quarante trois civils de plus.

Maintenant, si nous multiplions ces chiffres par neuf pour obtenir l’équi-valent britannique, imaginez ce que nous ferions si une organisation ter-roriste basée au plus près de Calais faisait feu avec six mille roquettes sur le Sussex ou le Kent, tuant 87 civils britanniques, après avoir tué soixante-douze militaires britanniques lors d’une embuscade et après en avoir capturé dix-huit.

Notre gouvernement ne reculerait de-

vant rien pour protéger les sujets bri-tanniques dans de telles circonstances ; et il aurait tout à fait raison. Pourquoi devrait-on s’attendre à ce que Israël se comporte différemment ? ». -

Andrew Roberts : « Au cours de re-cherches pour mon dernier livre sur la Seconde Guerre mondiale, j’ai récem-ment visité Auschwitz. En marchant le long d’une rangée de baraquements et le long de la voie de garage du chemin de fer où leurs aïeuls avaient été obli-gés de travailler, où ils avaient été af-famés, battus, gelés et gazés à mort, il y avait un groupe d’écoliers juifs, dont l’un portait sur son épaule le drapeau israélien, une étoile de David bleue sur fond blanc.

C’était un spectacle très émouvant, car c’était l’indépendance souveraine qui était représentée par ce drapeau garan-tissant que l’obscénité de génocide - qui a tué six millions de personnes à Auschwitz et dans d’autres camps - n’arriverait jamais plus au peuple juif, auquel le reste de la civilisation doit tellement.

J’ai dit au début que je vous parlais comme un historien et donc je déclare : aucun peuple dans l’Histoire n’a eu autant besoin du droit à l’autodé-fense et à la légitimité que le peuple juif et Israël, et, c’est ce que nous demandons, nous les représentants de Initiative des Amis d’Israël, ici et aujourd’hui » (Fin des extraits adap-tés du discours de l’historien et député Andrew Roberts devant le Parlement britannique). - -

Ce qui est particulièrement intéressant dans le discours d’Andrew Roberts, c’est qu’il révèle à quel point, depuis soixante ans, en Europe, le paradigme concernant Israël, a été inversé. Il a d’abord été inversé lors de la décolo-nisation, lors Mai 68 et avec la propa-gande de Desmond Tutu, du KGB et de l’OLP. Le paradigme concernant Israël est aujourd’hui inversé par la propagande musulmane.

Autrefois très laïque et gauchiste, la « revendication palestinienne » est aujourd’hui devenue plus religieuse. - Comme l’a récemment écrit un auteur américain, il faudra encore soixante ans supplémentaires (au minimum…), avant de voir disparaître le paradigme inversé concernant Israël.

Le discours d’Andrew Roberts que j’ai reproduit ci-dessus participe du vrai paradigme concernant Israël. Ce vrai paradigme, diffusez-le ! Faites connaître le discours du député et his-torien Andrew Roberts !

Michel Garroté

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Laurent Zecchini et Le Monde à l’ouvrage

On ne le répétera jamais assez ! La plupart des journalistes œuvrant sur le conflit proche-oriental orientent leurs lecteurs vers de l’anti-israélisme primaire. Leur mode de pensée est entravé par une indigeste ‘’analyse’’ prête à l’emploi qu’ils ont ingurgité avant de se rendre sur les lieux. Une ‘’analyse’’ manichéenne qui a décidé définitivement que l’Israélien est le mal personnifié.

Laurent Zecchini en est. Le correspon-dant du quotidien Le Monde en Israël a encore frappé intellectuellement les lecteurs de ce journal immonde. Dans un article « Polémique sur les circons-tances de la mort de la Palestinienne Jawaher Abou Ramah » (1), il a pu répandre jusqu’à plus soif son ‘’talent ’’ le long des colonnes mises à sa dis-position pour le bien du palestinisme

qui le transcende et non pas en faveur d’une enquête rigoureuse sur le sujet choisi et dont les lecteurs payeurs sont en droit d’attendre.

A lire son article, nul ne doutera de la version qu’il supporte. C’est ainsi que le correspondant affirme d’emblée que « Dans cette tragique et sombre his-toire, il n’y a qu’une certitude : Jawa-her Abou Rahmah, une Palestinienne de 36 ans, est décédée, samedi 1er janvier, à l’hôpital de Ramallah ». Il est donc évident pour ce reporter que la mort de cette femme est directe-ment liée à la manifestation contre la clôture de sécurité à Bilin. Tellement sûr de lui, qu’il la juge dès le départ « tragique et sombre ».

Pour lui, il n’existe pas l’ombre d’un doute que les deux événements ne soient pas des faits séparés ! Il pour-suit : « Les circonstances de sa mort suscitent une polémique croissante en Israël, mêlant les militants du mouve-ment contre la «clôture de sécurité» (le «mur» de séparation) qui coupe la Cis-jordanie, une presse israélienne par-fois très partisane, et des responsables de l’armée prompts à instrumentaliser une vérité qui les arrange ».

Selon ses propres termes, si « parfois » la presse israélienne est « très parti-sane » on peut en déduire qu’elle ne l’est pas toujours ! Aveu involontaire qui dévalorise sa qualification de cette presse. Par ailleurs, il aurait été inté-ressant que le journaliste nous indique l’état de la presse non pas française dont chacun sait combien elle est at-teinte mais ‘’palestinienne’’ !

Notamment dans l’affaire qui le pré-

occupe et nous cite, au nom de la déontologie professionnelle, quelques médias intègres attestant d’une part l’instrumentalisation vérifiée des diri-geants de l’Autorité palestinienne ou de sa police, ou affirmant le doute quant à la responsabilité de Tsahal dans la mort de la ‘’palestinienne’’ ! Médias qu’il aura du mal à trouver mais pas les déclarations, entre autres, de Saëb Arékat dénonçant si vite les « crimes de guerre » israéliens !

Autres exemples ‘’d’impartialité’’ : -« Le 4 septembre 2007, la Cour suprême d’Israël a statué en faveur des habitants de Bilin, ordonnant à l’armée d’en modifier le tracé, qui prive le village de 60 % de ses terres agricoles. Cette injonction, comme les précédentes, est restée lettre morte ». Ses lecteurs ne sauront évidemment pas que la portion de la clôture actuelle sera démantelée dès lors que celle qui se construit en remplacement sera terminée.

En revanche, ils imagineront sans peine sous la conduite de ce journa-liste ‘’intègre’’ la liste interminable des jugements que l’armée israélienne ignore. Un journaliste cependant bien en mal de commencer la dite liste. -

« Plusieurs éditorialistes de la presse populaire ont fait chorus, stigmatisant les «gauchistes radicaux et anarchistes de Bilin», qui cherchent à fabriquer «un autre Mohammed Al-Dura», du nom de ce jeune palestinien de 12 ans, tué en septembre 2000, au début de la seconde Intifada, et devenu l’un des symboles de la résistance palesti-nienne ».

Prendre parti pour une ou l’autre des

versions alors que cette affaire A-Dura n’a jamais été tranchée publiquement par une commission indépendante -réclamée de surcroît par la partie opposée à Charles Enderlin- dénote un parti-pris flagrant.

Ecrire la version de ‘’l’assassinat’’ de l’enfant Mohamed A-Dura -sous-en-tendu par les israéliens- dans un ar-ticle est donc preuve de peu de sérieux quant à la rigueur exigée par la pro-fession à tout journaliste. Mais pour Laurent Zecchini, l’essentiel n’est pas tant dans la publication de la nouvelle controverse que dans le martèlement de vérités toutes faites.

On ne peut s’étonner ensuite, que des lecteurs pétris par des certitudes, gobées le long d’articles nauséeux, assurent dans les commentaires que « Les militaires israéliens ont un com-portement qui rappelle de plus en plus celui en vigueur dans les dictatures fascistes. Le fait d’essayer de mas-quer la vérité sous un déluge d’infor-mations mensongères montre qu’ils ne sont pas capables d’assumer leur comportement barbare de puissance occupante.

Condamnés par l’ONU et par l’en-semble des pays démocratiques, les Sionistes continuent, sans état d’âme, la mise en place du Grand Israël, au mépris de tous les peuples qui les en-tourent ». (Claude Danglot 09/01/11 - 14h58). Le Monde et ses petites mains ont le résultat escompté. Gageons qu’ils ne s’arrêteront pas en si ‘’bon chemin’’.

Victor PEREZ ©

Vers une réhabilitation du Hezbollah turc (islamiste et anti-kurde) ?

La récente libération de membres éminents du Hezbollah turc, une or-ganisation illégale (en Turquie) qui a laissé une trace de sang derrière elle en Anatolie du Sud, suscite des spécula-tions à Ankara concernant renaissance

possible de l’organisation terroriste. L’organisation est considérée par les démocrates turcs comme étant respon-sable de la mort de centaines de per-sonnes au milieu des années 1990, les pires années du conflit entre le Parti

des travailleurs du Kurdistan PKK, et les forces gouvernementales turques

“Les circonstances actuelles ne poussent pas le Hezbollah a recourir de nouveau aux armes. Mais ceux qui ont été libérés peuvent jouer un rôle de premier plan dans la politisation de l’organisation », explique Mehmet Farac, connu pour ses recherches sur le Hezbollah turc.

Alors que certains commentateurs font valoir que, contrairement à ses actions violentes dans le passé, le Hezbol-lah va politiser ses activités dans la période à venir, d’autres – dont des responsables gouvernementaux – ont soulevé des préoccupations sur le re-tour aux violence du groupe terroriste.

Ainsi, si certains prétendent que le Hezbollah turc veut “se redéfinir» et entrer dans une ère nouvelle, la plupart des turcs se disent inquiets du retour

de ce mouvement islamiste, qui vient de mettre en ligne un site internet, qui propose de faire des dons pour des fondations islamistes interdites par l’Union Européenne. “

Le Hezbollah turc va, en quelque sorte, faire comme au Liban. Il va tout faire pour obtenir des sièges au parle-ment. Le parlement turc, de son côté, va pouvoir dire “vous voyez, il y a pire que nous.” Les Kurdes, de leurs côtés, vont souffrir de nouveaux. ” explique Farac.

Alors que les milieux pro-kurde af-friement déjà que Hezbollah était une arme gouvernementale contre le mou-vement politique kurde, le public turc revit actuellement les pires jours de son histoire depuis que 5 terroristes du Hezbollah ont été libérés la semaine dernière…

Après que la Haute Cour de Justice d’Ankara se soit prononcée “incapable

de les juger”. Le Hezbollah s’est fait connaître dans les années 1980 dans le sud de la Turquie. Certains experts affirment que son but était de détruire l’ordre laïque et de propager un «véri-table islam» dans tout le pays, par la force si nécessaire.

D’autres experts rejetent ces dires mais ils reconnaissent que l’État turc a longtemps échoué à enquêter sur le groupe de façon appropriée. L’ancien ministre turc de l’Intérieur, Saadettin Tantan, qui a dirigé les opérations contre l’organisation il y a 10 ans, est aujourd’hui cité dans la presse locale: “ils viennent d’être libérés mais vont rester sous surveillance ici.

Je pense qu’ils vont tous s’enfuir en Iran et relancer les activités de l’orga-nisation depuis cette base arrière.” Un pas de plus vers le côté obscure de la force…

Jonathan-Simon Sellem

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

L’Iran publie une liste de centaines d’experts nucléairs tués par le Mossad

Ci-après, un article fortement intéres-sant paru dans la presse iranienne. Il démontre à quel point la peur du Mos-sad et d’Israël est très forte, tant en Iran que dans tout le Monde Arabe… Et cet article ne devrait pas arranger les choses pour les ingénieurs ato-miques iraniens, qui feraient mieux d’arrêter de construire la bombe main-tenant s’ils ne veulent pas être les pro-chains sur la liste!

Le Mossad, l’agence d’espionnage is-raélien, est impliqué directement dans l’assassinat des élites de plusieurs pays du Moyen-Orient, est une nou-velle fois accusé d’avoir assassiné le responsable du nucléaire iranien Majid Shariari. Selon un rapport publié sur le site IranNuc.ir mercredi, le Mossad, en collaboration avec ses homologues américains et britanniques (MI6 et la CIA), a un long passé dans l’assassinat de scientifiques arabes et musulmans.

L’article a révélé les noms de plusieurs scientifiques arabes qui ont été assas-sinés par le Mossad, y compris Yahiya Amin al-Mashd et Samireh Mousa (scientifiques égyptiens), Samir Najib, Nabil al-Qolaini, Nabil Ahmad Fo-layfel, Mostafa Ali Moshrefah (connu sous le nom l’Einsten Arabe (ndlr: rien que ca!)), Jamal Hamdan, Saeed Sayyed Badir, Salvi Habib, Ramal Hassan Ramal (physicien libanais), Hassan Kamel Sabbah (physicien liba-nais connu sous le nom d’Edison arabe (ndlr: même remarque!)).

L’attention mondiale a été redirigé vers des complots terroristes du Mos-sad pour assassiner les scientifiques nucléaires du monde islamique, après qu’ils aient tués le Professeur iranien

Majid Shahriari, à Téhéran fin 2010. Deux professeurs d’université iranien Fereidoon Abbasi Davani et Majid Shahriari ont été assassinés dans diffé-rentes attaques terroristes (mais simul-tanées) à la bombe.

De récents rapports des médias affir-ment que les dirigeants du Mossad ont récemment convoqué à une réunion dans un quartier nord de Tel-Aviv et ont discuté des dernières activités de l’organisme à Téhéran, y compris l’assassinat de Shahriari (ndlr: que le Mossad soit responsable ou non de ces attaques, il est en effet très peu pro-bable qu’une telle réunion ne se soit pas tenue…)

Un autre professeur scientifique nu-cléaire iranien, Massoud Ali Moham-madi, a également été assassiné dans un attentat à la bombe en janvier 2010, toujours à Téhéran (ndlr: nous avons pourtant la preuve irréfutable que le scientifique a été tué par les iraniens eux-même).

Également en 2010? un jeune scien-tifique nucléaire irakien, Mohammad al-Fouz, a été abattu à Bagdad par le Mossad. Il avait publié sa nouvelle formule d’enrichissement d’uranium dans un certain nombre de revues de occidentale.

Les rapports précédents ont montré l’implication du Mossad dans l’as-sassinat de plus de 350 scientifiques nucléaires irakiens, ainsi que plus de 300 professeurs d’université. La peur du Mossad est donc énorme… Et c’est tant mieux !

Jonathan-Simon Sellem

Etats-Unis: double explosion dans le MarylandDeux paquets ont explosé jeudi dans deux bâtiments gouvernementaux dans le Maryland, a rapporté la sta-tion de radio WTOP. Les forces de l’ordre ne parlent pas de «bombes», mais «d’engins incendaires». L’un des paquets a explosé dans le Jeffery Building à Annapolis, qui abrite entre autres les services généraux du bureau du gouverneur du Maryland, et se trouve près du capitole. L’autre dans un immeuble du Département des transports de l’Etat, à Hanover.

Le porte-parole de la police du Ma-ryland, Greg Shipley, a indiqué que les paquets étaient de petite taille, de la taille d’un livre. Lors de leur ouver-

ture dans la salle du courrier des deux bâtiments, ils ont dégagé de la fumée et de la chaleur. L’un des deux paquet se serait enflammé, l’autre aurait fait quelques étincelles.

Selon la police d’Etat, il n’y aurait pas de blessé grave. Un porte-parole du maire d’Annapolis, Joshua J. Cohen, a indiqué qu’un employé préposé au courrier avait été blessé lors de l’ex-plosion, sans préciser l’étendue de ses blessures. Les démineurs et le FBI sur place Un membre des forces de l’ordre a indiqué à CBS News que le paquet d’Annapolis était adressé au gouver-neur de l’Etat, Martin O’Malley.

L’adresse était celle de la résidence du gouverneur, mais le paquet a été ouvert dans les bureaux de son admi-nistration. Dans l’attente des résutats des analyses des engins incendiaires, toutes les salles du courrier du Ma-ryland ont été fermées, selon un com-muniqué du Département des trans-ports de l’Etat, indique The Baltimore Sun.

Une équipe de démineurs enquête en effet au Jeffery Building. Des agents du FBI sont également sur place, et le Département de la sécurité intérieure suit également les événements de près.

Jerusalemplus.tv

Emeutes en Algérie et Tunisie: et s’ils cessaient de se concentrer sur Israël ?

Après la hausse des prix de ce début d’année, de produits alimentaires de base tel que l’huile, la farine, et le sucre, des dizaines de jeunes algériens ont manifesté leur mécontentement de manière très violente. Ils se sont op-posés aux forces de l’ordre dans plu-sieurs quartiers d’Alger tel que Bab El Oued, Casbah, Laquiba ou Bachdja-rah selon le site Algeria-Watch. Un commissariat et une boutique de télé-phonie mobile ont été incendiés dans l’émeute d’après le Nouvel Observa-teur. Des vidéos de la manifestation ont été mises en ligne par Le quotidien d’Algérie.

Le mouvement de révolte s’est pro-pagé également à Sidi Yahia et El Madania où les routes sont bloquées par des pneus enflammés. Partout dans le pays, les boutiques sont saccagées. Les voitures brulées. Une sorte de nuit de la Saint Sylvestre à Strasbourg sauf que tous ces évènements prennent place directement au Maghreb.

De l’aveu même de plusieurs témoins oculaires, les affrontements avec les forces de l’ordre ont été d’une vio-lence inouïe. Des bandes de voleurs ont su des lors comment profiter de la révolte à laquelle était livrée Ba-chdjerrah pour s’attaquer à des com-merces et les dévaliser.

Du bureau de la poste en passant par l’agence Djezzy et le grand Bazar “Hamza” situé au centre de Badjcher-rah, les jeunes émeutiers n’ont reculé

devant rien pour s’attaquer à tous les édifices.

En Tunisie, la situation n’est pas meil-leure même si la presse locale n’en parle pas ! Le mouvement de contes-tation des trois dernières semaines est considéré comme le plus important en Tunisie depuis que le président Ben Ali a déposé 23 ans plus tôt Habib Bourguiba, le père de l’indépendance tunisienne.

Des milliers d’avocats (dont notre ami Ftouh Souhail?) ont observé une grève, jeudi, pour s’opposer à la répression. Le barreau dénonce « un usage sans précédent » de la force et affirme « le droit des habitants de Sidi Bouzid et d’autres régions démunies à l’emploi [et] à la dignité ».

Déjà dans les limbes du classement sur la liberté de la presse dans le monde établi par Reporters sans frontières, la chape de plomb s’est encore alourdie ces dernières semaines. Au-delà de la censure imposée aux médias locaux, l’accès à plusieurs sites d’informa-tions étrangers a été bloqué.

Des articles de France 24, du Nouvel Observateur, de l’Express, mais aussi de la BBC ou encore d’Al Jazeera sont ainsi inaccessibles. Les affrontements ont éclaté il y a une quinzaine de jours à Sidi Bouzid, une ville située à 200 km au sud-ouest de Tunis, après une tentative de suicide par immolation d’un jeune diplômé protestant contre

la confiscation de la charrette de fruits et légumes qui lui servait de gagne-pain.

L’incident de Sidi Bouzid est devenu un symbole pour les chômeurs diplô-més, les syndicalistes et les militants des droits de l’homme dans un pays allié de l’Occident dans la lutte contre l’islamisme. Mais que se passe t-il au Maghreb ? Et si… Attendez, laissez moi rêver un peu…

Et si tous ces peuples, qui vivent dans des pays richez en hydro-carbure, ces-saient de ce concentrer en continu sur Israël ? Et s’ils cessaient de se laisser berner par les dictatures au pouvoir qui distraient les maghrébins en par-lant de la “résistance palestinienne” pour faire oublier la corruption inté-rieure ?

Peut-être que la solution est là. L’ac-tualité du moment ne permet pas la mise en avant des crimes sionistes et d’un coup d’un seul, les rues com-mencent à gronder ! C’est alors qu’une question s’impose: combien de temps faudra t-il pour entendre “calmez-vous mes frères, vous êtes manipulés par les sionistes.

Dans notre pays tout va bien… Mais regardez un peu ce qui se trâme en Palestine… ” ?

Jonathan-Simon Sellem

Page 13: Israël Actualités n°156

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Dès l’été prochain, les Israéliens alertés par SMS en cas d’attaque de missiles

D’ici l’été prochain, à chaque fois qu’une attaque visera le secteur géo-graphique où ils se trouvent, les citoyens de l’Etat hébreu verront un message s’afficher en temps réel sur l’écran de leur téléphone portable. «Nous estimons que des milliers de missiles frapperont notre pays lors de

la prochaine guerre», explique un res-ponsable de la défense passive. «Notre but est que tous ceux qui se trouvent spécifiquement menacés reçoivent une alerte».

Outre la rapidité de transmission du texto – il lui faudra 20 secondes pour

atteindre plusieurs millions d’indivi-dus -, sa grande originalité réside dans le fait qu’il pourra être émis en plu-sieurs langues (hébreu, arabe, anglais et russe), en fonction de l’origine de chaque abonné facilement identifiable en Israël.

Dans des périodes de calme sécuri-taire, ce type de message permettra également de communiquer avec la population si des catastrophes natu-relles devaient se produire : séismes, incendies ou encore fuite de produits toxiques. Avec ce nouveau système, les alertes seront envoyées à travers les relais de téléphone.

Chaque numéro se trouvant dans une zone où le missile devrait tomber, recevra un message d’urgence en temps réel. Sachant qu’il se déroule 15 secondes entre le lancement d’un mis-sile depuis Gaza et son arrivée sur sa “cible” dans la communauté urbaine de Sdérot, tout doit aller très vite ! Autre subtilité du système, il enverra des messages en plusieurs langues, parmi lesquelles l’hébreu, anglais, russe, l’amharique…

Et puisque les israéliens ne sont pas des sauvages : même en arabe ! Enfin, ce système intelligent devrait éga-lement être utilisé pour informer les citoyens de tremblements de terre ou d’inondations.

Malgré la prison palestinienne, ils refusent d’abandonner leur job en Israël!

Ils avaient pourtant tout tenté,les diri-geants palestiniens ne peuvent tout simplement pas réussir à convaincre la population arabe locale d’arrêter de travailler pour et avec les Juifs israé-liens. Même la menace d’une peine de prison sévère n’a pas été suffisante pour empêcher une augmentation de cette “collaboration traîtresse.”

Les chiffres publiés par le Bureau Central Palestinien des Statistique a révélé qu’en 2010, 11% des palesti-niens travaillent sur le territoire israé-lien ou dans les localités juives de Judée Samarie.

Ce qui représente une augmentation de 1% par rapport à l’année précé-dente ou il n’y avait alors aucune loi palestinienne pour emprisonner les coupables.

L’augmentation des Palestiniens qui travaillent pour les Israéliens, corres-pond directement à un sérieux coup de pouce dans les territoires palestiniens.

Grâce à l’Etat Juif, le PIB a bondi et l’économie territoriale a gagné 16% en un an. De véritables chiffres à la chinoise ! Bien sûr, ces évolutions ne contribuent pas à aider la «cause palestinienne», qui vise à convaincre le monde que Israël opprime les Pales-tiniens et les maintient à dessein ceux d’entre eux qui vivent dans la misère.

La réalité est qu’Israël fournit la seule réelle opportunité financière pour la plupart des Palestiniens, tandis que leurs propres dirigeants désirent les faire vivre dans la misère afin de salir Israël.

Et a ceux qui voudront me prouver le contraire, je demanderais alors la raison pour laquelle dans tout le monde arabe, les palestiniens n’ont pas le droit de prendre la nationalité ou deviennent apatride après 40 ans ? Est-ce parce que la “cause” est plus importante que tout qu’un palestinien est mieux traité en Israël que partout ailleurs ?

Est-ce pour montrer que les pales-tiniens sont vraiment des victimes qu’on refuse d’améliorer leurs vies?

À cette fin, le «modéré» Premier ministre palestinien Salam Fayyad, ce petit chéri du monde occidental, a adopté l’an passé une loi interdisant les arabes palestiniens de travailler pour des juifs de Judée ou de Samarie.

Non, c’est pas de l’apartheid raciale, juste de la résistance face à la pire menace pour l’humanité qu’est Israël et ses 300.000 juifs vivant en Judée ou en Samarie.

Jonathan-Simon Sellem

Maroc: une cellule islamiste démantelée alors qu’elle préparait des attentats

Vingt-sept personnes, dont un membre d’Al Qaïda au Maghreb islamique

(Aqmi), ont été arrêtées alors qu’elles préparaient des attentats au Maroc,

rapporte mercredi la presse officielle marocaine qui cite un communiqué du ministère de l’Intérieur. Trois caches d’armes ont également été décou-vertes à Amghala, une oasis du Sahara occidental.

Les services de sécurité marocains ont réussi à démanteler une cellule terro-riste composée de 27 éléments dont un membre d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) chargé par cette organisation de créer une base arrière au Maroc et de préparer un plan pour y commettre des actes terroristes, pré-cise le communiqué. Les membres de cette cellule encadrée par un citoyen marocain se trouvant dans les camps d’Al Qaïda dans le nord du Mali proje-taient de perpétrer des actes terroristes à l’aide de ceintures explosives et de voitures piégées visant en particulier les services de sécurité, et de braquer des agences bancaires pour disposer des fonds nécessaires au financement de leurs projets terroristes, poursuit-il. Le ministère ne précise pas la date de ces arrestations.

Le roi Abdallaht prêt à aller s’incliner devant le président AhmedinejadAprès avoir été un farouche opposant du régime shiite des mollahs en Iran, devant la montée en puissance de ce qu’il appelait naguère «la pieuvre», le roi Abdallah II est prêt à aller s’incli-ner devant le président Ahmedinejad. Il annonce dans un communiqué «Il est impératif de prendre des mesures pratiques pour améliorer les relations jordano-iraniennes au service des 2

pays, de leurs peuples frères et des causes communes islamiques, et pour consolider la sécurité et la stabilité de la région».

De qui se moque-t-on ? Ceci est le résultat direct de la politique inepte de l’administration Obama au Moyen Orient.

Page 14: Israël Actualités n°156

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Euro: 28% des Français pour son abandon, contre 38% en mai 2010

Un total de 28% de Français souhaitent que la France abandonne l’euro au profit du franc, contre 38% qui défen-daient ce choix en mai 2010, au plus fort de la crise de la dette, selon un

sondage Ifop à paraître vendredi dans France-Soir. D’après cette enquête menée les 5 et 6 janvier, 28% des per-sonnes interrogées souhaitent que «la France abandonne l’euro et revienne

au franc». Elles étaient 38% en mai.

Près de la moitié des ouvriers (49%) et 43% des artisants-commerçants appellent désormais de leurs voeux une sortie de la zone euro, selon ce sondage. A l’inverse, seuls 11% des sondés des professions libérales et des cadres supérieurs y sont favorables. Sur l’échiquier politique, la sortie de la zone euro rencontre l’adhésion auprès de l’extrême gauche (52% des sympathisants de Lutte ouvrière et du Nouveau Parti anticapitaliste y sont favorables) et du Front national (71%). Mais elle a également ses partisans parmi les électeurs du Parti socialiste (24%) et de l’UMP (9%). Ce sondage a été réalisé par la méthode des quotas auprès d’un échantillon de 1.007 per-sonnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Des reporters armés déjouent la sécurité des aéroports de Roissy et Marseille

Deux journalistes ont réussi à voya-ger avec un pistolet sans attirer la vigilance des services de sécurité à Marseille et Roissy-Charles-de-Gaulle, dans le cadre d’un reportage diffusé jeudi dans Envoyé Spécial sur France2. C’est pour illustrer les failles de sécurité dans les aéroports français, dont les fouilles aux portiques sont assurées par des sociétés privées, que deux journalistes travaillant pour le magazine Envoyé Spécial ont voyagé en possession d’un pistolet semi-au-tomatique de calibre 9 mm. A deux reprises le 8 novembre 2010, à Rois-sy-Charles-de-Gaulle le matin pour un vol vers Nice, et à Marseille-Ma-rignane dans la soirée pour un avion à destination de Paris, les agents de sécurité n’ont pas décelé l’arme.

Le pistolet, démonté en plusieurs par-ties, avait été placé dans deux bagages

à main différents. Lors du vol retour, l’une des journalistes s’est filmée en train de remonter l’arme dans les toi-lettes de l’avion.

Le sujet, intitulé «Police privée: la sécurité au rabais», a été réalisé par les journalistes Linda Bendali et Mathieu Lere, de Ligne de Mire Productions. Diffusé jeudi soir, il remet en cause la compétence des entreprises privées chargées de la sécurité aéroportuaire.

La formation des agents est notam-ment pointée du doigt. «Ils étaient attentifs, a expliqué Linda Bendali sur France Info. Mais il y a chez eux une méconnaissance des objets dangereux, car leur formation n’exige pas qu’ils les manipulent.

Très peu d’agents de sûreté ont déjà manié un pistolet, l’ont déjà démonté

et savent à quoi ça ressemble réelle-ment». Un audit sur la sécurité dans les aéroports réclamé La Direction gé-nérale de la police nationale (DGPN) a indiqué qu’elle ne pouvait réagir sans avoir vu le reportage, tout comme Aé-roports de Paris (ADP), qui gère Rois-sy-Charles-de-Gaulle, et l’aéroport de Marseille.

«Cette affaire, si elle est vraie, dé-montre la perfectibilité du système et la nécessité de la présence de policiers lors de la formation des agents de sé-curité, et pendant les fouilles», a réagi Patrice Ribeiro, le secrétaire général du syndicat policier Synergie-Offi-ciers, qui n’a pas visionné les images. «Mais on ne peut pas revenir en ar-rière, le police ne peut pas se substi-tuer aux sociétés de sécurité privées pour les fouilles dans les aéroports», a-t-il estimé.

«Cela démontre un véritable problème aujourd’hui, cette histoire de la sous-traitance de la sécurité à des sociétés privées, on a forcément des niveaux de sécurité de moindre niveau», a re-gretté de son côté le secrétaire général du syndicat policier Unité police SGP-FO, Nicolas Comte, qui n’a pas non plus vu le reportage.

«Il faut absolument un contrôle de l’Etat sur les systèmes de fouilles», a-t-il ajouté, réclamant la tenue d’un «audit sur la sécurité dans les aéro-ports».

jerusalemplus.tv

Ils ont reçu la putain de Légion du déshonneur

En France, comme chaque année, le Nouvel An 2010 /2011 a été l’occasion d’une série de promotions à l’ordre national de la Légion du déshonneur. On compte parmi les lauréats quelques noms intéressants. - Yann Arthus-Ber-trand, poil au gland, promu parce qu’il est photographe écolo. - Fadela Ama-ra, promue pour avoir nourri et logé sa tribu dans son logement de fonction ; et pour avoir déclaré : « Putain, je ne suis pas soumise ! »

Mohammed Moussaoui, promu parce qu’il est président du Conseil français du culte musulman et que tout va très bien de ce côté-là. -

Marie-Claude Tjibaou, promue parce qu’elle est la veuve du terroriste kanak du même nom dont tout le monde se fiche éperdument d’ailleurs. -

Le vieux socialiste Michel Charasse, promu parce qu’il est cathophobe et laïciste absolutiste et parce qu’il n’en a rien à foutre de la laïcité positive. -

Le socialiste Didier Migaud promu parce qu’il est socialiste. -

Jean-Cyril Spinetta, PDG d’Air-France-KLM, promu parce qu’Air-France fait souvent la grève et fout régulièrement le bordel ; et parce que l’on n’a toujours pas de nouvelles du Vol Air-France Paris-Rio crashé dans l’Atlantique à cause d’une histoire de givre non identifié. -

Guillaume Pepy, président de la SNCF, promu parce que la SNCF était, demeure et restera toujours le plus grand merdier parmi tous les grands merdiers français. -

Fatiha Benatsou, promue parce qu’elle est la première préfète issue de l’immi-gration et que grâce à elle, tout va très bien désormais de ce côté-là aussi. -

Patrick Gaubert, promu parce qu’il est président du Haut Conseil à l’Intégra-tion (ratée). -

Dominique-Jean Chertier, président du conseil d’administration de Pôle emploi, promu parce qu’il y a toujours plus de chômeurs en France et que l’Etat français - visiblement - adore ça. -

Jean-Pierre Vignolle, promu parce qu’il est directeur général de l’Agence France Palestine (AFP) subventionnée par les contribuables français. -

ean-Claude Narcy, promu parce qu’il est journaliste sous contrôle de la chaîne sous contrôle TF1. -

Paco Rab Anne, promu parce qu’il porte un nom rigolo. -

Evelyne Sullerot, promue parce qu’elle est fondatrice du Planning anti-familial et qu’elle va bientôt mourir. -

N’ont pas reçu la Légion du déshon-neur, malgré leurs efforts, la narcis-sique Carla Bruni, le looser Barack Hussein Obama, le menteur profes-sionnel Mahmoud Abbas, le dictateur Bachar al Assad et le déficient mental Mouammar Kadhafi. Plainte pour-rait être déposée - par eux - contre la France, au Tribunal Pénal Internatio-nal (TPI), pour ségrégation raciale.

Par Michel Garroté

Page 15: Israël Actualités n°156

L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011 15

Islamophobie – Je l’ai déjà écrit - et je l’écris encore une fois ici - je suis «islamophobe» parce que l’islam - politique et conquérant - est une idéo-logie rétrograde, sectaire, dangereuse et obscurantiste. Mais je ne suis pas raciste pour autant. Il ne s’agit pas ici d’une quelconque race. Il s’agit ici d’une religion et notamment de son expression politique et idéologique. Il y a 1,3 milliard de musulmans sur terre. Je ne suis pas raciste, je ne peux pas être raciste, envers 1,3 milliards de musulmans.

La question n’est pas non plus les Arabes. Car 80% des musulmans ne sont pas Arabes. Et des nombreux Arabes sont des Chrétiens d’Orient, des Juifs d’Orient et non pas des mu-sulmans.

Tragique méprise – En France, la tra-gique méprise, c’est précisément cette confusion entre, d’une part, une reli-gion qui - lorsqu’elle devient politique et idéologique - devient automatique-ment offensive. Et d’autre part, les Arabes en particulier et les musulmans en général. Le racisme commence lorsque l’on crée la confusion entre d’une part l’islam politique ; et d’autre part, les Arabes en particulier et les musulmans en général.

Et force est de constater qu’entre l’islam et les dirigeants du Front Na-tional, le débat reste impossible, en raison de cette tragique méprise, que j’ai tenté de décrire, ci-dessus. - Aimer la France – Je l’ai déjà écrit - et je l’écris encore - j’aime la France, parce qu’elle m’a donné sa langue, sa litté-rature et sa culture. J’aime la France, des Pyrénées aux Alpes, de la Manche à la Méditerranée. J’aime Chamonix, Paris, Avignon, Lourdes et La Sallette.

J’aime les Cévennes, le Roussillon, la Bretagne et la Savoie. J’aime l’extra-ordinaire variété de la cuisine fran-çaise. J’aime la France profonde, le pays réel, celui qui travaille dur et qui tente de survivre aux aléas du temps.

J’aime ses villages pittoresques, ses innombrables églises et chapelles. -

Aimer la France bis – J’aime ses au-berges l’hiver. Et j’aime ses terrasses de café l’été. J’aime certains de ses auteurs, connus et moins connus. J’aime Jean-Marie Vianney, Thérèse de Lisieux, Jacques Maritain, Gus-tave Thibon, Pierre-Marie Soubey-rand, Shmuel Trigano, Raphaël Dray. J’aime l’humour français lorsqu’il fait dans l’autodérision - et par les temps qui courent - cet humour plein d’auto-dérision est devenu un antidépresseur, une bouée de sauvetage, une soupape de décompression. -

Etre de droite – Concernant la France que j’aime, je peux écrire, qu’à ce stade et pour l’instant, sur le plan intellectuel, je continue de me sen-tir proche de l’aile droite de l’UMP, concrètement, de certains mouvements et micro-partis qui incarnent cette aile droite de l’UMP ; et même, pourquoi pas, de certains mouvements, situés à la fois « à la droite » de l’UMP et « à la gauche » du Front National. Je note, en passant, que l’ensemble des mouvements et micro-partis énoncés ci-dessus représentent le pays réel.

Dans ce cadre, je continue, de ne pas me sentir proche des dirigeants Front National (et je ne condamne donc évidemment pas les électrices et les électeurs du Front National). - Marine Le Pen –

Cela étant posé, j’ai noté que fin 2010, dans un baromètre Ipsos, Marine Le Pen se trouvait au niveau record de 27% de bonnes opinions. L’on peut maximiser ou minimiser se score. L’on peut - aussi - le relativiser. Mais le fait concret est là.

En décembre 2010, Marine Le Pen obtenait 27% de bonnes opinions. Marine Le Pen, qui à ce moment-là, comparait la prière des musulmans dans la rue le vendredi à l’Occupation allemande pendant la Seconde Guerre

Mondiale. - Assises –

A propos d’islam, à propos de Front Natio-nal, à propos de Fran-çais de souche, à pro-pos de ripostes laïques, à propos d’identitaires, le 18 décembre 2010 ont eu lieu des Assises sur l’islamisation. Assises, qu’à titre per-sonnel, je n’ai pas sou-tenues.

Ces Assises étaient - entre autre et pas uniquement - soute-nues par des indivi-dus judéophobes, et, aussi, par des indivi-dus christianophobes.

- Assises bis – Ainsi, le Cercle Laïcité et République Sociale.

Un Cercle - laïciste absolutiste et christianophobe – qui estimait, je cite : « Le vote de cette loi de sépa-ration des églises et de l’Etat de 1905 fut seulement le point d’orgue d’une lutte qui a duré des années et qui a consisté à lutter contre le totalitarisme de l’Eglise catholique dans le domaine de l’enseignement, lois sur l’école publique de Jules Ferry, loi d’expul-sion des Ordres religieux catholiques de l’enseignement public et expulsion des congrégations qui imposaient un totalitarisme de la vie et de la pensée à la population ».

- Société libre –

Il se trouve que je défends, encore et toujours, la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, par opposi-tion aux sociétés national-socialiste, fasciste, communiste et islamiste. Mais je ne défends pas la laïcité abso-lutiste qui fait l’amalgame entre les Juifs et la « finance internationale » (cet amalgame est faux et je suis prêt à démontrer, preuves à l’appui, qu’il est faux).

Je ne défends pas non plus la laïcité absolutiste qui assimile le christia-nisme au « totalitarisme », comme l’a fait l’extrémiste et fanatique Cercle Laïcité et République Sociale.

A cet égard, je peux confirmer, qu’aux dernières nouvelles, ni les Chrétiens de droite, ni les Juifs de droite ne s’identifient avec le Front National. - Société libre bis – Car avec ou sans la famille Le Pen, les dirigeants du Front National étaient - et restent – un brin néostalinien, christianophobe et judéophobe.

Ce qui, soit dit en passant, ne justifie pas que l’on ostracise les électrices et les électeurs de ce parti. Mais force est de constater que lorsque les dirigeants

du Front National s’en prennent à l’is-lam, ils s’en prennent, en fait, à toutes les religions, y compris la culture juive et la culture chrétienne vécues dans une saine laïcité.

Et pour amplifier la confusion poli-tique - déjà grande en soi - Marine Le Pen n’a rien trouvé de mieux, fin 2010, que de comparer la prière des musul-mans dans la rue le vendredi à l’Occu-pation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Les filles et fils de déportés, les filles et fils de résistants auront « apprécié » cette anachronique comparaison. - Politique capitaliste et patriotique – Toujours concernant la France, je note, primo, que le pouvoir en place continue de mener une politique éta-tiste en matière économique ; et une politique capitularde en matière d’isla-misme français.

Secundo, je note que les dirigeants des mouvements situés à droite de l’UMP, notamment les dirigeants du Front National, s’ils voient juste sur certains thèmes, demeurent, hélas, ancrés dans un ensemble de thèses conspiratio-nistes anachroniques et surréalistes, notamment sur les Juifs et sur les Chrétiens, ce qui réduit à néant, toute alternative politique de nature patrio-tique et capitaliste, dans une société libre et laïque de culture judéo-chré-tienne.

Enfin, je note que la liberté de pensée n’existe plus vraiment en France. -

Economie française – Concernant l’économie française, j’aimerais rap-peler que la ministre française des Fi-nances, Christine Lagarde a annoncé 184 milliards d’euros de dettes - obli-gataires à moyen et long terme émis par la France – pour cette année 2011.

En termes moins prosaïques, la Sarko-zie s’offre donc 184 milliards d’euros supplémentaires de dette en 2011. 184 milliards d’euros qui viennent s’ajouter à la dette totale qui elle - officiellement - dépasse les 1’600 milliards d’euros (il est vrai que des experts indépendants parlent de 2’000 milliards). Pour mémoire, en 2010, la France a emprunté 210 milliards d’euros. -

Economie française bis – Le besoin de financement, autrement dit l’accrois-sement de la dette française, prend en compte un déficit du budget de l’Etat de 91 milliards d’euros déjà planifié pour 2011.

Autrement dit, la Sarkozie sait déjà que son déficit budgétaire en 2011 sera de 91 milliards d’euros supplémen-taires. En 2011, la France crée donc ainsi un déficit supplémentaire de 91 milliards d’euros tout en s’endettant

à hauteur de 184 milliards d’euros supplémentaires. C’est le côté décalé des politiciens français qui - dans ce climat économique déjà désastreux - nous annoncent, néanmoins, sans rire, la croissance économique et la baisse du chômage en cette année 2011. -

Electorat de droite – Pour revenir à l’électorat français de droite, j’aime-rais rappeler - une fois encore - que la blogosphère de droite (aile droite de l’UMP + droite située ‘à gauche’ du FN) rassemble 1,5 million de lec-teurs / électeurs, peut-être même deux ou trois millions d’électeurs, peut-être même encore plus.

Si l’actuel président français continue d’écouter son épouse, au lieu d’écou-ter ce 1,5 million de lecteurs / élec-teurs, alors, il pourrait lui en cuire, plus vite qu’il ne pense. - République bananière – Aujourd’hui, en France, les contradictions, les anachronismes et surtout, le ridicule, sont - plus que jamais - élevés au rang de vertus ré-publicaines ; et en la matière, l’actuel président surpasse tous ses prédéces-seurs ; sa République irréprochable reste une République bananière.

De ce fait, il est permis de se deman-der si l’actuel locataire, à l’instar de tous ses prédécesseurs, traîne, lui aussi, quelques casseroles. Oui, il est permis de se poser cette question.

Car cette question qui pourrait coû-ter 1,5 millions d’électeurs en moins, peut-être même deux ou trois millions d’électeurs en moins, à Sarkozy, en 2012, au sein de la blogosphère de droite (aile droite de l’UMP + droite située ‘à gauche’ du FN). - Culture judéo-chrétienne –

D’un côté - je l’ai souvent écrit - je fais partie d’un courant qui défend la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne.

D’un autre côté, je note que d’une part, l’aile droite de l’UMP reste aux trois quarts sourde lorsque nous nous manifestons.

Et je note que d’autre part, les diri-geants du Front National, avec ou sans Marine Le Pen, ne semblent pas vouloir évoluer sur les points évoqués plus haut. Il n’y donc pas, à ce stade, en janvier 2011, un véritable courant de droite en France.

Il n’y a que les étatistes centristes isla-mophiles de l’UMP et le Front Natio-nal. Comment le lectorat / électorat susmentionné, 1,5 million de Français, peut-être même deux ou trois millions, peut-être même plus, va-t-il gérer tout cela, aux présidentielles de 2012 ? -

Michel Garroté

Islam et Front National, l’impossible débat

Page 16: Israël Actualités n°156
Page 17: Israël Actualités n°156

Versons une larme pour les enfants des boycotteurs d’Israël

Sylvie M (j’ai modifié son vrai nom), habite à Garges les Gonesses, en ban-lieue parisienne. Avec les camarades communistes, elle fait partie de BDS, le groupe islamiste qui ratisse à l’ex-trême gauche pour monter des opéra-tions de boycott dans les supermar-chés, et retirer des rayons les produits israéliens. Sylvie M. est hystérique. Elle s’est précipitée dans la chambre de sa fille Camille, neuf ans, s’est jetée rageusement sur la magnifique tenue Hannah Montana dont la petite rêvait, et qu’elle a lui a offerte pour noël, et l’a méchamment découpée aux ci-seaux avant de la jeter à la poubelle.par Jean-Patrick Grumberg

Pourquoi cette hargne ? Parce que Syl-vie vient d’apprendre que Disney va installer un parc d’attraction en Israël, à Haïfa exactement (1), et qu’elle boycotte les marques complices de « l’entité sioniste » comme elle dit. Mais Sylvie M. ne boycotte pas complète-

ment Israël à vrai dire, seulement ce qui l’arrange.

Par exemple elle fait semblant de ne pas savoir que le processeur Intel de son ordinateur a été inventé en Israël, que les téléphones portables ont été développés en Israël par Motorola, et que Windows XP et Vista ont été in-ventés en Israël par des israéliens qui ont fait l’armée.

Elle ne va pas se passer de son télé-phone et de son PC : le boycott a des limites. C’est comme Google. Ils ont deux centres de recherche en Israël, elle ne va pas tout de même pas arrê-ter d’utiliser Google et You Tube pour faire ses recherches sur internet, et publier ses vidéos de boycott.

Et pour les médicaments mal rem-boursés, elle achète des génériques israéliens, c’est moins cher, ni vu ni connu.

En revanche, la tenue de Hannah Montana - Disney en Israël, ça lui a mis la rage, à Sylvie. Alors couic la tenue. Tant pis pour la môme, la cause d’abord. Çà lui fera son éducation à la cause.

Sylvie s’est inscrite au week-end ate-lier de formation à la campagne BDS 2011, qui se tiendra au CICP (2), le Centre International de Culture Popu-laire (un repère alter mondialiste fi-nancé par vos impôts sans qu’on vous demande votre avis).

La formation a lieu les 8 et 9 janvier prochains. Comme ils ne sont pas gênés de conduire des activités répré-hensibles - l’incitation à se livrer à des activités illégales est autant sanction-née que l’activité elle même -

je ne serais pas étonné que des huis-siers viennent leur rendre visite pen-

dant la formation et relève l’identité de chaque participant – mais je n’ai rien dit. Voici le programme des festi-vités : Lieu : 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris (au cas ou des parisiens et des riverains décident de se réunir devant les locaux) Programme : Samedi 8 janvier, de 9h30 à 12h30 : Enraciner la campagne BDS en France (boycott désinvestissement, sanctions).

Séance animée par Omar Somi, avec un représentant du BNC, Florent et Dror (Groupe d’animation BDS France) 14h à 15h30 : Les questions et défis juridiques de la campagne BDS France : Principes, procédures, outils, organisation. Gilles Devers (avocat de BDS France), Imen et Hélène (coor-dinatrices du groupe juridique) 16h à 18h : Ateliers. Comment construire un comité, comment élargir le mouve-ment, comment médiatiser les actions pour faire le buzz des campagnes.

Julien Bayou (Jeudi Noir, Sauvons les riches), Leila Chaibi (L’Appel et la Pioche) Denis Sieffert (Politis), Nabil (LeMonde.fr) Dimanche de 9h30 à 11h : communication. Messages et outils pour une visibilité commune. Présentation des succès de commu-nication obtenus (presse locale, etc), présentation de la stratégie de commu-nication et des succès nationaux (tri-bunes dans Le Monde, etc) 11h à 13h : Atelier. Comment passer à l’attaque juridiquement. Gilles Devers (avocat de la campagne BDS France), Imen, Hélène. Comment réaliser une vidéo. Linda (responsable vidéo de BDS France).

Les parents vont passer un bon week end à entretenir leurs illusions, ils vont partager leur haine des juifs et d’Is-raël, ils vont inventer des histoires de génocides, des prisons à ciel ouvert et des massacres d’enfants.

Leurs enfants justement vont la trou-ver moins drôle, lorsqu’ils vont dé-couvrir que le week end à Disneyland, Disney Channel à la télé, les poupées Jasmine et les pirates des caraïbes, sans oublier le prochain Toy Story en 3D, ils devront tirer un trait dessus.

Fait saisissant, les ventes de pro-duits israéliens progressent plus vite en France (en tant que membre de la

Chambre de Commerce Israël France, je reçois quelques statistiques confi-dentielles des grandes surfaces) que dans les autres pays : on peut supposer que les français, qui n’aiment pas trop qu’on les manipule, répondent aux campagnes de boycott en donnant leur préférence aux produits israéliens.

Autre hypothèse que les spécialistes du marketing connaissent bien : plus les campagnes de boycott sont média-tisées, plus la curiosité du public est éveillée aux produits israéliens dont ils ne connaissaient probablement pas l’existence.

Autrement dit, pour deux consomma-teurs qui décident de boycotter après avoir vu les reportages, il y a dix curieux qui veulent voir à quoi ces produits ressemblent, qui les achètent, et comme les produits sont de bonne qualité, les ventes progressent. (merci le boycott !) D’ailleurs Israël, écono-miquement, se frotte les mains : ses exportations sont en forte hausse, la croissance atteint des records à 4.2%.

De plus, seulement 7% des biens de consommation peuvent subir les at-taques des excités du boycott, le gros des exportations, soit les 93%, sont des machineries, des équipements, des applis pour smartphones (Israël est le premier vendeur au monde d’applis), des logiciels, et des diamants taillés, et ne sont pas « boycottables ».

Quoi qu’il en soit, Israël exposait ses produits au dernier Salon Internatio-nal de l’Alimentation (3) qui se tient chaque année à Paris, et les produits israéliens ont été récompensés par cinq médailles de l’innovation, parmi 1500 concurrents. Un record remar-qués par les professionnels, et qui a rempli les carnets de commandes des israéliens !

Mais il y a une chose qui a énervé Sylvie plus que tout : cinq entreprises arabes des territoires disputés et du nord d’Israël exposaient avec les en-treprises juives, au pavillon israélien. Allez, bon atelier de boycott les pt’it loups !

Jean-Patrick Grumberg

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Page 18: Israël Actualités n°156

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Les basses manœuvres de la gauche juive et israélienne

Il fut un temps où la gauche israé-lienne représentait avec honneur le Sionisme et défendait l’état d’Israël avec panache et brio dans les ins-tances internationales mais aussi sur le terrain militaire. Le parti travailliste n’hésitait pas alors à déjouer les plans de l’ennemi soit par la ruse soit par la force lorsque cela était nécessaire. Cette gauche avait comme premier objectif de garantir la sécurité et les valeurs de l’état juif -sans compro-mettre le moins du monde sa pérenni-té-, mais aussi celui de dénoncer haut et fort le dessein destructeur commun aux ‘’Palestiniens’’, à la Ligue Arabe et au monde musulman.

De nos jours, la gauche d’hier n’est plus. Celle s’affirmant l’être au-jourd’hui ressemble plus à une confré-rie d’adeptes de la nouvelle religion des « droits de l’homme » oublieuse que l’état juif est d’abord et doit rester un refuge pour son peuple.

Une croyance qui assure effrontément être en mesure d’apporter une paix juste et durable pour la région.

Ainsi, la gauche juive autant qu’israé-lienne n’hésite pas à utiliser et inciter à la peur afin de reprendre au plus tôt le pouvoir devant lui permettre de réali-ser la paix qu’elle avait promis et pro-met encore, mais n’a pas su faire lors de ses précédents mandats.

A ses yeux, le gouvernement actuel composé de plusieurs partis est évi-demment «d’extrême droite ». Le Likoud, principal composant de la majorité, est tout simplement disquali-fié à longueur de colonnes et de chro-niques.

D’où la délégitimation de ce gouver-nement et sa dénonciation à tous pro-pos par d’illustres ‘’prêtres’’ de cette nouvelle foi tel Eli Barnavi. De JCall, JStreet et autre La Paix maintenant au parti Kadima, le gouvernement actuel

doit « rendre les clefs » du pouvoir comme il lui a été conseillé il y a peu par Shaul Mofaz.

Pas moins ! Une autre peur souvent agitée est celle de la démographie. Ainsi, l’on vient ‘’d’apprendre’’ en-core une fois que d’ici 2014 (?) les musulmans seront majoritaires en nombre entre le Jourdain et la mer.

Outre que cela n’est encore une fois pas démontré, on voit mal quand bien même comment la majorité politique peut passer de main et permettre à Mahmoud Abbas, ou tout autre diri-geant ‘’palestinien’’ non israélien, d’obtenir la Présidence du Conseil et mettre en péril le droit à l’auto-déter-mination du peuple juif sur sa terre !

Souvent, il est fait mention que tar-der à conclure un accord nuit à Israël car la « fenêtre d’opportunité » pour un traité de paix se rétrécie au fil du temps voire se ferme.

Les deux peuples étant géographi-quement séparés et l’idée d’un état de ‘’Palestine’’ judenrein étant incon-cevable pour les véritables droits de l’hommistes, on peut douter qu’il soit alors difficile de tracer une frontière tout comme on ne peut comprendre cet appel à sacrifier les intérêts de l’état juif et s’empresser à accepter toute proposition qui se présentera !

Autre ‘’menace’’ qui plane sur la tête d’Israël. Celle d’une reconnaissance internationale d’un état de ‘’Pales-tine’’ dans les « frontières de 1967 ».

Ce qui placerait certes Israël dans une situation peu enviable mais ne ferait pas avancer d’un pouce la quête d’une solution au problème de Jérusalem, des « colons » ou encore celui des « réfugiés ».

Bien au contraire, cette reconnaissance mettra mal à l’aise la communauté

mondiale lorsque les ‘’Palestiniens’’ exigeront une action d’envergure pour obtenir l’exercice de leurs ‘’droits’’ si facilement obtenus. Un autre ‘’dan-ger’’ est souvent soulevé. Celui de se fâcher avec le principal allié de l’état hébreu en refusant de céder à ses in-jonctions.

A savoir les Etats Unis d’Amérique, principal allié au sein de l’Onu et pourvoyeur d’un armement vital à la supériorité israélienne sur ses enne-mis. Une administration us cependant entre les mains du peuple américain, véritable grand frère du peuple juif et partageant, au-delà des accords de sécurités et économiques, des valeurs universelles.

Comme on peut le voir, cette gauche n’hésite pas à jouer de ces peurs mais aussi d’autres pour contraindre l’élec-teur israélien à retourner rapidement dans son giron. Une ligne politique ne représentant plus que l’ombre d’elle-même au sein de l’électorat israélien mais aussi du peuple juif.

C’est ainsi que la communauté juive française, par exemple, à soutenu lar-gement la pétition Raison garder plu-tôt que celle supportée par des célébri-tés juives mais aussi par des médias en quête d’une guerre des Juifs.

De même, en Israël, le parti Tra-vailliste s’effondre électoralement, et le parti Kadima s’imagine au pouvoir dirigeant une coalition de partis qu’il dénonce actuellement comme « extré-mistes de droite » et ‘’incompétents’’ à gouverner, faute d’alliés naturels de son camp.

Suite à ce tableau, on peut prédire que la coalition actuelle est en place pour quelques temps encore. Pour le moins, le temps que la gauche retrouve ses esprits et le sens de l’intérêt commun.

Victor PEREZ ©

L’excellent plan de Lieberman afin de le-ver le blocus de Gaza

Avigdor Lieberman est-il l’homme politique israélien le plus intelligent de ces dernières décennies ? C’est en tout cas ce que l’on pourrait croire au vu de ses mouvements politiques. Critiqué officiellement par le monde entier, il n’en ressort pas moins, qu’of-ficieusement, beaucoup l’apprécient.Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré, à l’oc-casion de son entrevue avec la chef de la diplomatie européenne, qu’Israël accepterait le déploiement d’une force internationale le long du «couloir Phi-ladelphie» en contrepartie de la levée du blocus de Gaza.

Cette force internationale ou euro-péenne devrait mettre un terme à la contrebande des armes qui pénètrent

par les tunnels à partir du Sinaï. Lie-berman a ajouté qu’une coopération plus étroite entre l’UE et Israël pour-rait conduire à un changement réel de la situation, à savoir, «la libération de Guilad Shalit et la fin du terrorisme». Le ministre israélien des affaires étran-gères va proposer un plan qu’Israël aurait dû appliquer depuis le désenga-gement de Gaza , laissé les gazaouis seuls face à eux-même! Puisqu’ils nous critiques et nous envoient des missiles, laissons les se débrouiller seul! Quittons Gaza et rendons les res-ponsables à 100% de leur futur! Plus d’aide. Plus de gaz. Plus d’essence. Rien.

Jerusalemplus.tv

Incendie du Carmel : le mari d’Ahouva Tomer exige la démission d’Eli Yishaï

Le mari d’Ahouva Tomer, la chef de la police de Haïfa qui a trouvé la mort dans l’incendie du Carmel, exige la démission du ministre de l’Intérieur Eli Yishaï. Il a provoqué un incident, hier soir, à l’occasion de la cérémo-nie des 30 jours après la catastrophe à laquelle participaient les plus hauts dignitaires de l’Etat. Après le discours de Shimon Pérès et juste avant celui de Binyamin Netanyahou, Danny Rosen, le mari d’Ahouva Tomer, s’est levé, exigeant la sortie immédiate de Yishaï, d’autant, précise-t-il que le nom du ministre de l’Intérieur ne figurait pas sur le carton d’invitation.

D’autres familles endeuillées se sont jointes à Danny Rosen, mais Yishaï n’a pas bougé. Les cris se poursui-vant, c’est sur l’intervention des 2 grands rabbins d’Israël que le mi-nistre de l’Intérieur a enfin consenti à partir. Danny Rosen a déclaré qu’il n’aurait de cesse jusqu’à la démission du ministre qui est considéré comme responsable à la fois par le contrôleur Lindenstrauss et par la majeure partie des familles endeuillées qui exigent de surcroit une commission d’enquête à laquelle Netanyahou s’oppose.

Page 19: Israël Actualités n°156

19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Lieberman invite son homologue turc pour un « dialogue franc »

Dix jours après avoir dit que le mi-nistre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, rependait des men-songes au sujet d’Israël, le ministre des affaires étrangères Avigdor Lie-berman l’a invité à Jérusalem. « Nous cherchons un retour à un dialogue franc et honnête avec la Turquie, et j’invite mon homologue, le ministre des affaires étrangères Davutoglu, à Jérusalem, ou en tout autre endroit, où nous pourrons discuter de toutes les questions intéressant les deux pays et la région, » a écrit Lieberman.

« Les alliés peuvent avoir des désac-cords, c’est la manière dont nous trai-tons ces désaccords qui sont la marque même de toute relation. »

La Turquie a rappelé son ambassadeur après l’incident du Mavi Marmara en mai, lorsque neuf extrémistes turcs ont été tués après avoir attaqué des soldats israéliens qui prenaient d’assaut un navire tentant de briser le blocus de Gaza.

Des pourparlers de haut niveau entre les deux pays ont eu lieu à Genève après que les turcs aient envoyé deux avions pour aider à éteindre l’incen-die du Carmel le mois dernier, mais ces pourparlers n’ont pas abouti à une percée dans les efforts visant à trouver une formule pour mettre fin à la ten-sion entre les deux pays.

La Turquie demande des excuses pour l’incident du Marmara, ainsi que le paiement de compensations aux fa-milles des extrémistes, alors qu’Israël est prêt à examiner des regrets pour la perte de vies, mais pas d’excuses.

Le 26 décembre, lors d’une confé-rence des ambassadeurs d’Israël à Jérusalem, Lieberman a déclaré que la demande d’excuses d’Ankara était « au-delà de la ‘houtzpah » et que si quelqu’un avait besoin de s’excuser, ce sont les turcs. Il a également accusé le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan de dire des « mensonges ».

Evidement, ce langage franc, mais en rapport avec la réalité, ne plait pas aux tenants d’une diplomatie israélienne de soumission, face aux agressions constantes faites par les responsables turcs.

« La crise dans les relations turco-is-raéliennes, » écrit Lieberman, « n’a pas commencé avec l’incident du Mavi Marmara, mais a été longuement préméditée par Ankara. » Il ajoute que « le changement unilatéral du statut des relations était le résultat de la poli-tique intérieure turque. »

« Malheureusement, les récents événements en Turquie sont des réminiscences de l’Iran avant la ré-volution islamique menée par l’aya-tollah Khomeiny, » écrit Lieberman. « Comme la Turquie, l’Iran a été parmi les plus proches alliés d’Israël, et les deux nations entretenaient de bonnes relations entre les deux gouverne-ments et les deux peuples. »

« De même, la révolution Khomeiny a été le résultat de facteurs internes et n’avait absolument aucun lien avec Israël. » Se referant à une foule de 100 000 personnes qui, sans condamna-tion de la part de responsables turcs, a scandé des slogans anti-israéliens lors du retour du Mavi Marmara en Tur-

quie le mois dernier, Lieberman a écrit : « Israël ne sera pas un punching-ball et réagira, comme toute autre nation souveraine, à ce genre d’insultes et d’abus. »

Les écrits de Lieberman arrivent au lendemain d’une enquête publiée dans la presse turque, montrant que plus de 63% de la population dit que la Tur-quie devrait geler ses relations avec Israël.

Selon le site de Today’s Zaman, quelque 28% des répondants pensent qu’Ankara devrait améliorer ses rela-tons avec Israël. Le sondage montre également que 24% des turcs consi-dèrent Israël comme la plus grande menace pour la Turquie.

Etonnamment, 43% pensent que les Etats-Unis, alliés de la Turquie au sein de l’OTAN, sont la plus grande me-nace contre le pays. Les Etats-Unis et Israël sont suivis par l’Iran, que seule-ment 3% considèrent comme une me-nace, et la Grèce, considérée comme une menace par 2,1% des personnes interrogées.

Le sondage indique aussi que si des élections se tenaient aujourd’hui, le parti de la justice et du développement d’Erdogan (AKP) prendrait 45% des voix, alors que le principal parti d’op-position, le parti républicain du peuple (CHP), ramasserait 31% des voix.

Des élections sont prévues en juin, et laissent craindre le pire sur l’islamisa-tion de la Turquie autrefois symbole de la laïcité au sein des pays musul-mans.

Il a suffi qu’Israël découvre l’un des plus importants gisements de gaz – et peut-être de pétrole – au monde depuis des décennies, pour que ses pays voi-sins, qui ignoraient son existence, se mettent soudain à en revendiquer la propriété! On n’arrête pas l’insolence et le ridicule. La lutte entamée par le Liban pour la possession de ce tré-sor inestimable est montée d’un cran mercredi, après que le porte-parole de l’ONU, Martin Nesirky, ait officielle-ment et catégoriquement repoussé la requête libanaise d’une intervention de l’ONU pour fixer la frontière des eaux territoriales entre les deux pays.

Parallèlement, à Beyrouth, on est fortement en colère après que des hauts-fonctionnaires chypriotes aient annoncé que la compagnie « Noble Energy », associée aux recherches sur le champ gazifère « Leviathan », débutera bientôt ses forages.

La Turquie, la Syrie et le Liban ne cachent pas leur opposition à la nou-velle politique énergétique menée en collaboration entre Israël et Chypre, et accusent la Grèce, nouvel allié d’Israël, d’être derrière ces nouveaux développements… »

pour les aider à voler les matières premières énergétiques appartenant à ces trois pays »!!! Il semble que l’on assiste à peine au début d’une lutte sans pitié qui va se dérouler à propos des gisements de gaz et de pétrole dans l’Est de la Méditerranée, tant les enjeux économiques et géopolitiques sont importants.

Avec d’un côté Israël, la Grèce et Chypre, et de l’autre, la Turquie, l’Egypte, la Syrie, le Liban, la Répu-blique turque de Chypre et l’Autorité Palestinienne – qui se sent évidem-ment de la partie dès qu’il s’agit de contrer Israël.

Le ministre libanais des Affaires Etrangères, Al Shami, s’était adressé mardi à Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU, afin « qu’il envoie des unités de la FINUL stationnées au sud-Liban pour faire stopper les opé-rations de forages d’entreprises israé-liennes…dans les eaux territoriales

libanaises »!!

Dans sa lettre, Shami définissait le secteur comme se trouvant « dans les eaux territoriales qui sont à la limite du Liban et de la Palestine du nord » (sic). Mais avec une rapidité inhabi-tuelle, Ban Ki-Moon a fait savoir « que le mandat de la FINUL selon la résolution 1701 lui confère la respon-sabilité des côtes libanaises mais pas de la fixation des frontières maritimes avec ses voisins ».

Fin de non-recevoir. Chypre a égale-ment réagi à la demande libanaise, en déclarant « qu’elle poursuivrait elle-aussi ses recherches de gaz et pétrole dans ces zones », et en rappelant « que la Compagnie ‘Noble Energy’ avait obtenu l’autorisation de Nicosie pour forer dans les eaux territoriales chy-priotes qui touchent celle d’Israël et où se trouve le site ‘Leviathan’ ».

Ces forages devraient s’effectuer entre octobre 2011 et 2013. Ceci indique qu’une coopération stratégique est en train de se dessiner entre Jérusalem et Nicosie, avec la bénédiction de la Grèce, nouvel allié stratégique d’Is-raël dans cette région du monde.

Cette coopération sera d’ailleurs de plus en plus forte, et les recherches de gisements supplémentaires de plus en plus concentrées, car Israéliens comme Chypriotes veulent créer des réalités irréversibles sur « le terrain » avant que ce conflit ne devienne plus aigu avec les pays qui sont en train de s’unir pour faire barrage à Israël.

Ankara a déjà prévenu qu’il consi-dère le pacte israélo-chypriote sur leurs frontières maritimes communes comme « nul est non avenu puisqu’il ne prend pas en compte les droits et les intérêts de la partie nord de Chypre », territoire occupé (réellement, lui) par les Turcs. Le Caire aussi, pays « allié d’Israël », a commencé « à étudier les limites territoriales fixées entre Israël et Chypre, pour voir si elles ne portent pas atteinte aux zones d’intérêts éco-nomiques égyptiennes en Mer Médi-terranée ».

Rien ne change sous le soleil. La Bible racontait déjà comment la réussite économique de nos ancêtres fut une chose très difficile à avaler pour leurs voisins.

Les Etats du Proche et Moyen-Orient, repus de pétrodollars depuis des dé-cennies, et faisant chanter et danser le monde entier selon leurs caprices, ne supportent pas que le petit Etat d’Is-raël puisse lui aussi un jour avoir une petite part du gâteau.

par Shraga Blum

L’ONU refuse de fixer la frontière maritime is-raélo-libanaise

Page 20: Israël Actualités n°156

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 17 Janvier 2011

Le bon sens de Georges marchait!Si aujourd’hui celui qui répondait à Elkabach :»taisez-vous»! réapparais-sait pour tenir au Congrès du PCF de tels propos, nul doute qu’il serait balayé par les vents du politiquement correct, écrasé sous les rouages du Parti et vilipendé par ses Kamarades. Mais ceux dont Georges Marchais se plaignait qu’ils étaient 4 millions en 1981, sont 10 millions aujourd’hui dans la douce France. La rhétorique a changé, et le Parti Communiste n’a toujours rien de révolutionnaire.

Pat Quartier pour parole Volée

On le sait capable - si besoin et pos-sibilité lui étaient contés comme Ver-sailles à Sacha Guitry- de signer un remake du Pacte germano-soviétique avec tous les nouveaux axes du mal islamique! Toujours un identique scé-nario avec la variante du jour:

Le scorpion vert piquera les «faux cils» du crapaud complètement «marteau» au cours de sa traversée du long fleuve rouge pas tranquille. Allez Georges, souvenirs, souvenirs! Extraits dune lettre que Georges Mar-

chais a adressé en 1981 au recteur de la mosquée de Paris qui venait de s’in-digner de la destruction au bulldozer le 24 décembre 1980, veille de Noël, d’un foyer de 300 travailleurs maliens par Paul Mercieca alors maire com-muniste de Vitry: «Je vous le déclare nettement : oui, la vérité des faits me conduit à approuver, sans réserve, la riposte de mon ami Paul Mercieca. Plus généralement, j’approuve son refus de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé de travailleurs immigrés.

En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de tra-vailleurs immigrés et de membres de leur familles la poursuite de l’immi-gration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte.

C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chô-mage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine.

Il faut résoudre l’ important problème posé dans la vie locale française par l’immigration.

Se trouvent entassés dans ce qu’ il faut bien appeler des ghettos, des travail-leurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre dif-férentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays.

Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. Quand la concen-tration devient très importante (.), la crise du logement s’ aggrave, les HLM font cruellement défaut et de nom-breuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrés plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes.

Signé : Georges MARCHAIS , Se-crétaire Général du PCF 1972/1994 (et habitant de Champigny sur Marne)

Enquête interne au bureau du Premier ministre

Le Premier ministre a ordonné le Shin Bet (agence de sécurité intérieure), il y a quelques mois, d’enquêter sur plusieurs hauts-responsables de son bureau. C’est ce que révélait, jeudi, la radio Galei Tsahal. Binyamin Neta-nyahou soupçonnait certains de ses proches collaborateurs d’avoir trans-mis aux médias des informations sen-sibles sur des sujets de sécurité. Parmi les responsables visés : Ouzi Arad, chef du Conseil national de sécurité, Zvi Hauser, secrétaire du gouverne-ment, et l’ancien porte-parole du bu-reau du Premier ministre, Nir Hefetz.

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Le Shin Bet a toutefois conclu que les fuites n’étaient pas l’oeuvre d’employés du bureau de Binyamin Netanyahou. Les soupçons relève-raient même de la pure spéculation, selon l’agence de sécurité. Nir Hefetz a annoncé sa démission la semaine dernière, à la surprise générale. «Je remercie le Premier ministre de m’avoir offert le privilège de servir le pays sous son gouvernement et pour la confiance qu’il m’a accordé», a-t-il déclaré. Hefetz a mis fin à 18 mois de collaboration avec le chef du gouver-nement, en tant que conseiller média-tique.

Par JPOST.FR

Yossi Beilin demande la grâce de Katsav pour «éviter de voir un ex-président en prison»

Yossi Beilin demande la grâce de Kat-sav pour «éviter de voir un ex-prési-dent en prison» L’ancien ministre de la Justice Yossi Beilin a estimé que «les citoyens israéliens ne méritent pas de voir un ex-président derrière les bar-reaux». C’est pourquoi, il souhaite la grâce de Moshé Katsav. Il précise que «la punition, pour l’ancien président, sera d’affronter quotidiennement le regard de sa famille».

Les organisations féminines ont réagi avec stupeur aux déclarations de Bei-lin, pourtant considéré comme proche des mouvements de défense des Droits de la Femme, déclarant que «tous les citoyens, même un ancien président, sont égaux devant la Loi et que tout crime doit être sanctionné par une peine qui doit être effectuée».

La réussite des uns dépend de la réussite des autres! Chez nous, chacun exerce son rôle, mène à bien sa mission pour la réussite de tous. La synergie qui en découle est précieuse, dynamique et efficace. Elle est à l’origine de notre développement, mais elle cimente aussi les liens privilégiés, la confiance et la fidélité témoignées

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Page 21: Israël Actualités n°156

21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 10 Janvier 2011

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Page 22: Israël Actualités n°156

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 10 Janvier 2011

Qui n’a jamais rêvé d’un pavillon en plein cœur d’une localité verdoyante, avec pour voisins des gens qui nous ressemblent et qui partagent la même culture et les mêmes coutumes?

Ce rêve peut désormais devenir réa-lité.

A Yavniel, une localité en plein déve-loppement située à quelques minutes en voiture du lac deTibériade, un nou-veau projet de groupement d’achat immobilier est en train de prendre forme, tout spécialement pour le pu-blic shomer shabbat et traditionaliste francophone.

Ce projet, initié par TOP ISRAEL sous la direction de Yossi Haddad, en collaboration avec le Cabinet de Me Raphael PEREZ, s’étend sur près de 22.000 m².

Imaginez un domaine étendu, compre-nant entre 25-30 unités individuelles de logement, sur des terrains d’une superficie allant de 450 à 500 m², avec jardin privatif et option pour une pis-cine individuelle et un Tzimer.

Imaginez des maisons d’environ 100-300 m², dont vous serez libres de dis-poser comme bon vous semble: vous en servir comme résidence secondaire ou pied-à-terre en Galilée; décider de l’utiliser uniquement à votre usage personnel ou choisir de consacrer une partie de la superficie à la construc-tion d’un gîte de vacances louable à la journée ou à la semaine; et puis bien entendu, décider que ce petit coin de paradis sera votre maison, votre refuge.

une societe de gestion sera mis a la disposition du domaine pour organiser des shabbat plein, reunion familliale, gestion de vos tsimer. est qui poura vous donner une rentabilite de plus de 12%

Le village de Yavniel a été fondé en 1901 et est en phase de recevoir le sta-tut de municipalité indépendante. Sa population, riche de 3.100 habitants, est variée et regroupe aussi bien les fa-milles des fondateurs de l’époque glo-

rieuse du début du siècle, des immi-grants d’Afrique du nord, du Yémen, une communauté Habad et une com-munauté Breslev installé depuis 1980.

Le terrain destiné au projet de Top Israël est situé légèrement en retrait, à l’est de la localité, dans une rue calme, à proximité des commerces, synago-gues et de points de départ d’excur-sions à vélo, à pied ou à cheval vers la rivière Yavniel et le Jourdain.

La Galilée, berceau de la Mishna et du Talmud, les villes de Tibériade et de Safed, la proximité de Yavniel par rap-port au Golan et aux célèbres sources de Hamat Gader, font de cette loca-lité un véritable Jardin d’Eden, un lieu propice pour s’échapper de la ville, tout en bénéficiant d’une infrastruc-ture pour une vie juive intensive avec ses synagogues et Batey Midrash.

La construction d’une réplique gran-deur nature de la maison du Rabbi de Loubavitch, le fameux 770, est même prévue!

L’accès à Yavniel est facilité par la route TransIsraël (Kvish 6): la loca-lité se situe à 80 minutes de Raanana, 1h30 de Tel Aviv et Bné Brak, 1h45 d’Ashdod, 40 minutes de Tsfat (Sa-fed), à 50 minutes des pistes du Her-mon et moins de 2 heures de Jérusa-lem.

Yavniel offre une foule d’attractions, que ce soit dans la localité elle-même que dans un rayon de 15 km. Vous bé-néficierez ainsi de vacances ludiques et sportives à plein temps et serez au cœur de l’un des sites les plus beaux et les plus authentiques d’Israël sans pour autant avoir à souffrir de trajets éreintants.

Pour ce qui est de la scolarité, il existe plusieurs maternelles religieuses et les enfants en âge d’être scolarisés bénéficient de ramassages scolaires pour Tibériade, qui offre une panoplie d’écoles de toutes tendances.

En ce qui concerne le groupe d’achat formé par Top Israël, il est composé de familles traditionalistes et religieuses

Yavniel: au cœur de la Galilée, un vrai Jardin d’Eden

francophones désireuses d’acheter chacune son terrain et d’y construire leur maison.

Chaque famille s’engage à respecter le règlement de la co-propriété et le caractère traditionaliste du Domaine.

Le groupe d’achat formé, un archi-tecte, un entrepreneur, une société de gestion et de surveillance du projet et un chef de chantier sont élus, via un appel d’offre.

Le terrain est dores et déjà construc-tible et partiellement viabilisé et les plans pour l’obtention des permis de construire sont en bonne voie.

En coordination avec les représentants et les consultants du projet (l’ingé-nieur en chef du projet et l’actuaire immobilier), un budget préliminaire a été préparé pour prévoir le finance-ment de l’achat du terrain, le règle-ment des impôts et la construction du projet. Une banque sera choisie pour accompagner le projet et permettre à

ceux qui le désirent le financement partiel de leur unité.

Ces considérations techniques réglées, permettez vous de vous projeter dans l’avenir: vous êtes confortablement installé sur votre terrasse, vous respi-rez l’air pur de la Galilée, le silence n’est troublé que par le piaillement des oiseaux et le vent qui souffle dans les branches. Vous êtes chez vous, à Ya-vniel, dans votre petit coin de paradis en ISRAEL ...

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