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GRATUIT - Numéro 187 - Edition du Mercredi 2 Novembre 2011 Journal Israélien en langue française UNESCO L’UNESCO RECONNAIT UN ÉTAT QUI N’EXISTE PAS !

Israël Actualités n°187

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Toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°187

GRATUIT - Numéro 187 - Edition du Mercredi 2 Novembre 2011 Journal Israélien en langue française

UNESCOL’UNESCO rECONNait UN état qUi

N’ExiStE paS !

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben Yéouchoua

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Régie publicitaire exclusive2SCOM14 kikar HaatsmaoutNatanyaIsraël

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria

Directeur commercial France:

Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou Sayada01 48 97 46 85Israël Actualités est une marque déposée en France

Quatre jeunes juifs de la communauté ont été condamnés pour le saccage le 3 Juillet de la librairie négationniste Résistances qui est le centre des opérations de boycott anti-israéliennes

Ils ont été condamnés à 11500 €uros d’amendes.

Actuellement leurs comptes en banques sont saisis car ils ne peuvent payer.

Nous devons les aider.

Envoyer vos dons à l’ordre des :

« Amis de l’UPJF «

12 RUE NOTRE DAME DES VICTOIRES75002 PARIS

La communauté juive de France a enfin son émission de télévision!

MAZAL TV

Un talk show divertissant d’une heure avec des invités, des rubriques, chroniqueurs, clips...

Produit et présenté par Yves Tolédano

A suivre tous les soirs à 20h30 sur La Locale tv (free: 206, 9box: 338, Alice: 406, Bbox: 168) et sur

mazaltv.com

La France a voté pour l’adhésion de la PALESTINE à l’Unesco. Le président français avait-il la possi-bilité de dire non ou de s’abstenir ? La France avait elle eu le choix ? Mais maintenant pourquoi en faire un patacaisse alors que de toute fa-çon, l’état palestinien sera de toute façon proclamé un jour ou l’autre. Alors faisons avec et avançons pour qu’aujourd’hui, nous puissions nous retourner et faire ce que l’on a faire. L’entité aujourd’hui pales-tinienne avec son président Mah-moud Abbas ont décidé unilatérale-ment de demander à l’Unesco de les accueillir comme membre au sein de l’UNESCO.

Comme si cette décision concernait le cadre politique d’Israël ou mettait en danger l’état d’Israël, l’Autorité

palestinienne a fait sienne cette déci-sion en ignorant la réalité et en occul-tant son voisin Israélien, son principal interlocuteur pour la création d’un état palestinien dans la région et faire la paix. Alors pourquoi maintenant se casser la tête ? Israël aujourd’hui sait ce qu’elle a faire, et n’a de conseil à prendre de personne ; et surtout pas de l’ONU avec ces 192 états membres et bientôt 193 avec la Palestine...dont plus de la moitié des Etats sont musul-mans ou anti-Israéliens de surcroit...

J’entends ici et la que le président Sarkozy a trahi les juifs de France et Israël, et qu’il faut penser, a ce que nous allons faire lors des prochaines élections présidentielles de 2012. Aujourd’hui des membres de notre communauté se cherchent et réflé-chissent sur le vote. Moi je leur dis

aujourd’hui, pour être crédible sur la scène internationale, il faut savoir lâcher du lest et faire de la diplomatie pour satisfaire tout le monde. Le prési-dent est dans une situation très délicate de par ce qui se passe dans le monde avec la crise. Maintenant l’Unesco est pour lui une broutille. Je dis à ceux qui veulent changer leur fusil d’épaule en allant voir ce qui se passe chez les voi-sins, je leur demanderai de se rappeler des promesses de nos amis socialistes sur leur programme présidentiel.

Certains socialistes, notamment Mr Cahuzac, qui ont reconnu que leur programme n’était pas réalisable, à l’occasion des prochaines élections et de tourner la tête vers l’Est pour voir leur ami Papandreou, premier ministre socialiste grec, pour voir dans quel état les socialistes ont mis leur pays : la Grèce...

Aujourd’hui la France a besoin d’un homme avec des convictions fortes ayant le courage de prendre des déci-sions qui ne plairont certainement pas à tout le monde comme la réforme de retraites et bien d’autres encore.

Reconnaitre son amitié avec l’état d’Israël et de mettre tout en œuvre pour la libération de Guilad... Nous avons la chance, nous, juifs de France, d’avoir à la tête du pays un homme comme Sarkozy, alors mes amis, ne crachons pas dans la soupe et soute-nons notre président afin qu’il puisse défendre les intérêts d’Israël...et des juifs de France

Alain SAYADA

Unesco

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Avant de répondre à la question contenue dans le titre, il est bon de rappeler qu’Israël détient la Judée et la Samarie suite à la guerre défen-sive de 1967 et non pas suite à une décision politique d’étendre le pays sur des territoires ne lui apparte-nant pas. Un conflit engagé alors par les pays arabes frontaliers désireux « d’égorger les Juifs » au rythme fredonné par la chanteuse populaire égyptienne Oum Kalthoum.

Les principales causes de sa présence actuelle en ces territoires sont dues, principalement, à trois refus. Le pre-mier fut celui de la Ligue arabe (et non pas celui du « peuple palestinien » qui n’existait pas encore) opposée à l’offre de Moshe Dayan, alors ministre de la défense, d’une restitution des terri-toires conquis contre la Paix.

« Pas de réconciliation avec Israël, pas de reconnaissance de cet état, pas de négociation » furent les réponses en provenance de Khartoum. Les deux autres motifs sont les rejets ‘’pales-tiniens’’ des offres israéliennes à un accord définitif.

Celle de l’an 2000 vit Ehud Barak of-frir à Camp David 93% des territoires ainsi que le partage de la veille ville de Jérusalem. Celle de 2008 vit Ehud Ol-mert, lors des négociations d’Annapo-lis, offrir une superficie égale à 100% des territoires conquis, une internatio-nalisation de la veille ville et un ‘’droit de retour’’ de trois mille « réfugiés » au sein même de l’état juif.

La première proposition fut récompen-sée par l’Intifada des Mosquées. La seconde vit Mahmoud Abbas affirmer, à qui veut l’entendre, que le ‘’fossé entre les positions était énorme’’ (sic). Trois raisons donc qui démontrent sans conteste la bonne volonté des Israéliens ainsi que leurs dispositions à un accord de paix définitif.

Trois rappels qui mettent à mal l’accu-sation de « colonisation ». Une ‘’colo-nisation’’, par ailleurs, qui ne peut se justifier sur ces territoires car n’étant, à ce jour, la propriété légale d’aucun peuple. Pas même le ‘’peuple palesti-nien’’.

Ainsi, en 1948, suite au départ de la Grande Bretagne, les Arabes de Pales-tine, que l’on nomme aujourd’hui abu-sivement ‘’Palestiniens’’, préférèrent prêter main forte à l’éradication de l’état juif renaissant plutôt qu’à l’indé-pendance et la construction du pays qui leur été attribué par la résolution 181.

Quant à la Jordanie, suite son annexion de la région désormais connue sous le nom de Cisjordanie, c’est en juillet 1988 qu’elle renonce officiellement à ce territoire qui se révèlent donc, au final, être disputé.

Un territoire en conséquence vierge de tout droit légal que la communauté internationale a comme ambition d’at-tribuer à un deuxième foyer pour les Arabes de Palestine. Il n’en reste pas moins que la résolution 242 imposera alors une négociation sur le retrait is-raélien de territoires afin d’assurer, par l’effet mécanique d’un nouveau tracé, des frontières « sûres » à l’état juif.

Comme on peut le juger par ces diffé-rents rappels, le motif de la « coloni-

sation », prononcé à chaque occasion, cache en fait une guerre existentielle menée contre le peuple juif et son droit à l’autodétermination sur la terre ancestrale.

Une guerre démontrée une nouvelle fois par le geste unilatéral récent de l’Autorité palestinienne recherchant à l’Onu et à l’Unesco une légalité internationale à sa ‘’Palestine’’ aux dépends d’une négociation où il lui faudra faire des concessions. Telle, par exemple, reconnaître son ennemi pour ce qu’il est. A savoir, l’état du seul peuple juif.

Une guerre soutenue, plus ou moins discrètement, par des médias, partis politiques, instances internationales, associations, mais aussi par plusieurs dizaines d’états dont la France qui prend systématiquement le contre-pied d’Israël dans les instances inter-nationales et qui se targue, cependant et quelque soit la couleur politique du gouvernement en place, d’être son ami.

Un pays détenteur d’un droit de véto au Conseil de l’Onu, exigeant du haut de toutes tribunes à sa disposition une participation à la résolution du conflit proche-oriental pour pouvoir en tirer des bénéfices propres, mais n’étant en fait qu’un petit pays ne pouvant justi-fier d’aucun crédit sérieux

. Pas même celui de garantir l’appli-cation de traités signés comme ceux d’Oslo interdisant toutes actions uni-latérales des parties en conflit, voire la résolution 1701 préparée par ses soins et exigeant le désarmement du Hez-bollah.

En fait, un pays qui oublie les droits universels et succombe à la loi du nombre des électeurs musulmans, partie largement représentée dans la guerre existentielle menée contre l’état juif. Une attitude qui loin de ré-soudre le conflit lui permet de perdurer et d’affaiblir, au fil du temps, la seule démocratie de la région.

Une posture qui lui sera tôt ou tard fatale, comme à tant d’autres pays, au vu du peu de résultats tangibles de sa politique nauséeuse, mais aussi au vu du succès israélien quant à savoir manœuvrer selon son éthique, la loi internationale et ses intérêts.

Publié par Victor PEREZ

Guerre de ‘’colonisation’’ ou guerre existentielle ?

On se souvient du livre ”From Time Immemorial ” (Depuis la nuit des temps) , un ouvrage de Joan Peters paru en 1984, réédité une dizaine de fois et traduit récemment en hébreu. La thèse centrale de Joan Peters, dans cet ouvrage, est que la population arabe en Palestine est essentiellement le fruit d’une immi-gration arabe vers ce pays durant la première moitié du 19eme siècle et par la même qu’il n’y a jamais eu de ” peuple palestinien ”.

Les arabes en Palestine ne sont en fait que des immigrés venus de différents pays de la région attirés par le besoin en main d’œuvre qu’avait engendré le projet sioniste de reconstruction du pays. Joan Peters étaie cet argu-ment de statistiques démographiques et de comptes-rendus contemporains, qui, pour l’essentiel, n’ont été remis en cause par aucun chercheur ou his-torien (s’il y a eu des critiques cela a été seulement sur le plan politique par certains milieux de gauche). Ces ana-lyses démographiques, ont d’ailleurs été authentifiées par Philip M.Hauser, un grand professeur de l’Université de Chicago

. Cet état de faits est d’ailleurs confir-mé par bien d’autres témoignages d’historiens connus. Voir entre autres celui d’Hadriani Relandi, géographe et philologue hollandais dans son livre “Palestina ex monumentis veteribus illustrata” publié en 1714 où il relate sa visite d’étude en Palestine en 1695. La réalité qu’il y a rencontré était à ses dires la suivante :”

Un pays quasiment dépeuplé où la population, en majorité juive avec une minorité chrétienne, habitait les villes de Jérusalem, Akko, Safed, Jaffa, Tibériade et Gaza., les Musulmans constituant une infime minorité pour la plupart des bédouins nomades”.

D’autres historiens après lui ont tous mentionné que l’immigration massive dans ce pays d’arabes en provenance des autres provinces de l’Empire otto-man a été causée par l’attraction de l’essor économique sans précédent engendrée par l’immigration juive sio-niste-pionnière en Terre d’Israël, qui à partir de 1881, commençait à s’inten-sifier. Montesquieu pour sa part, dans ”Les Lettres persanes” le confirmait en mentionnant : ”..Depuis la destruc-tion des Juifs sous Adrien, la Palestine est sans habitants.»

Il faisait ainsi écho à ce qu’ont dit chacun à son époque, des auteurs voyageurs comme Lamartine, Pierre Loti, Mark Twain, et bien d’autres. Mais ces faits historiques n’ont pas résisté au mythe actuel ”d’un peuple palestinien” qui revendique son propre Etat de Palestine…. Et cela au lieu et place du Foyer National Juif décidé en avril 1920 par la Société des Nations (source de la légitimité internationale avant la création de l’ONU), “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine”.

Depuis cette décision la propagande arabe a été portée par la doctrine se-lon laquelle il était impensable pour le monde arabo-musulman que “les Juifs puissent être souverains en Terre d’Islam” , et qui plus est, en référence à ”leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement…

Cette propagande a été reprise avec une vigueur accrue quand après la guerre des six jours, on commença à parler d’un «peuple palestinien» comme «fer de lance» de la lutte du monde arabe contre Israël. Voici d’ail-leurs ce que dit à ce propos Zouheir Mohsen, leader de la Saïka, compo-sante pro syrienne de l’OLP, dans une

déclaration au journal néerlandais Trouw en mars 1977 : « Le peuple palestinien n’existe pas.

La création d’un état palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’état d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a pas de différence entre Jordaniens, Pa-lestiniens, Syriens et Libanais. C’est uniquement pour des raisons tactiques et politiciennes que nous parlons d’un peuple palestinien, puisque les intérêts nationaux arabes sont mieux servis par l’existence d’un peuple palestinien distinct opposable au Sionisme

. Pour des raisons tactiques, la Jorda-nie, qui est un état souverain avec des frontières délimitées, ne peut pas avoir des prétentions sur Haïfa et Jaffa, Bee-rsheva, ou Jérusalem alors qu’en tant qu’arabe palestinien, j’ai indubitable-ment le droit de l’affirmer.

Mais au moment même où nous recou-vrerons nos droits sur l’ensemble de la Palestine, nous n’attendrons pas une minute pour réunir la Palestine à la Jordanie «. Finalement cette tactique qui a créé le mythe d’un «Peuple pa-lestinien» a eu un succès incontestable ....

Le Monde occidental, bien que por-teur de la «tradition judéo-chrétienne* «, a dans son ensemble ”avalé” cette énorme falsification de l’histoire. On se demande évidemment si la raison en est l’incapacité de déceler la cause fondamentale du conflit arabo-israé-lien, un complexe colonialiste qui pousse à s’aligner automatiquement sur des soit disant ”opprimés” qui mènent une ”lutte de libération natio-nale” ou tout simplement un certain antisémitisme viscérale.

Z.T.Le blog de Danilette

Un ”Peuple palestinien ” : un mythe qui s’est imposé

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Pourquoi les commentateurs euro-péens préfèrent-ils respecter le ver-dict des urnes au Maghreb – même lorsqu’il préfigure des lendemains potentiellement dangereux pour la démocratie – que tout ce qui est per-çu comme une forme de populisme même validé par des résultats élec-toraux en Europe ?

A en croire le médiateur du Monde (29 octobre), l’éditorial du 27 inti-tulé : « Et si, en Tunisie, la démocra-tie passait par l’islam ? » a déchainé colères et passions. Comme il fallait

s’y attendre, ni la Charia libyenne, ni l’Ennadha tunisienne n’auront entamé l’optimisme de principe du quotidien qui est, au demeurant et sans surprise, celui du nouveau locataire du Quai d’Orsay.

Il n’est pas nécessaire de reprendre longuement l’argumentation : le ver-dict des urnes est souverain, l’isla-misme est incontournable en terre arabe et le diaboliser serait faire injure à la « complexité », (selon Gilles Paris le spécialiste maison), enfin ne pas faire de procès d’intention. Et à dire le

vrai, tous ces arguments peuvent être soutenus.

Plus sur le papier que dans la vraie vie, certes, mais lorsque ces théories auront été confrontées à la pratique cruelle de l’islamisme quotidien, il y a longtemps que leurs promoteurs les auront oubliées.

Comme on aimerait que cette pru-dence intellectuelle, ce sens de la nuance critique, ce refus du jugement à l’emporte-pièce, cet effort de com-préhension pour la complexité de

l’identité nationale et religieuse ap-pliqué aux « islamistes modérés » se retrouvent dans les mêmes colonnes, lorsque, par exemple, sont examinées les angoisses identitaires ou sécuri-taires judéo-chrétiennes européenne ou proche-orientales ainsi que les pro-grès électoraux de ce qu’ils appellent « le populisme » de droite.

Qui a consulté les peuples en matière d’immigration ? Dans un ordre d’idées assez voisin, le même quotidien publie le 26 octobre un article du philosophe allemand Habermas, paradoxalement intitulé : « Rendons l’Europe plus dé-mocratique ! Penser la crise de l’union européenne ».

Pour promouvoir une « communauté supranationale démocratiquement légalisée » l’auteur écrit : « Seul le populisme de droite continue de proje-ter la caricature de grands sujets natio-naux qui se ferment les uns aux autres et bloque toute formation de volonté dépassant les frontières.

Après 50 ans d’immigration du travail (sic), les peuples étatiques européens, au vu de leur croissant pluralisme ethnique, langagier et religieux, ne peuvent plus être imaginés comme des unités culturelles homogènes »

A supposer que cela fut vrai, qui a consulté les peuples en matière d’immigration ? et qui se propose de le faire en matière d’intégration euro-péenne renforcée ? N’y a-t-il donc désormais qu’au Maghreb islamique, qu’il conviendrait de célébrer sans réserve le résultat des urnes ?

De « l’élection, piège à cons » de mai

68 à l’empathie extatique pour l’occu-pation des rues par des « indignés » qu’il serait malséant de qualifier de « populistes de gauche », la légitimité véritable d’un président élu par un peuple qui n’aurait pas suivi les mots d’ordre du parti médiatique se pose désormais crument dans la société post démocratique européenne.

François Hollande, lors de la conven-tion d’investiture du PS, (Le Monde du 22 octobre) aura singulièrement bien tracé la frontière qui sépare le camp des prétendus gentils rêveurs de celui du réalisme ingrat. Sans nuances ni précautions, il s’est réclamé de l’hé-ritage de ces enfants de mai 68 qui « marchaient la tête dans les étoiles ».

Tendant la main aux « indignés » et à son « cher Stéphane Hessel » (pré-sent dans la salle), il a morigéné son principal compétiteur, le qualifiant de représentant « de la société d’hier ou d’avant-hier ».

Si la conception hollandaise de la modernité correspond à la xénophilie du « Nous sommes tout des juifs alle-mands ! », à la reductio ad Hitlerum obsessionnelle du « CRS SS ! », au nihilisme crétinisant du « Il est inter-dit d’interdire », et à l’indigence hes-selienne gentille envers le terrorisme, qui, il est vrai, ont accouché du monde d’aujourd’hui, je conseille fortement à celui que l’impétrant définitif a quali-fié de « réactionnaire » de relever le gant. Car il se pourrait que, finale-ment, les « cons » flairent le piège.

© Gilles William Goldnadel

La démocratie pour les niais

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

La justice israélienne a condamné ce matin Anat Kam, une israélienne de 24 ans, à quatre ans et demi de pri-son pour espionnage et divulgation de documents militaires secrets au quotidien Haaretz. Anat Kam, dont la peine est assortie de 18 mois avec sursis, avait été reconnue coupable en février d’avoir divulgué à un journaliste des informations mili-taires classées secrètes alors qu’elle effectuait son service militaire.

La cour avait en revanche abandonné l’accusation beaucoup plus grave d’espionnage en vue de porter atteinte à la sécurité de l’État. A la suite d’un accord entre ses avocats et le bureau du procureur, la jeune femme, assi-gnée à résidence depuis décembre 2009, avait admis avoir “pris illégale-

ment possession de documents classi-fiés et les avoir divulgués”.

Selon l’accusation, Anat Kam a pro-fité de ses fonctions de secrétaire du général Yaïr Naveh, alors chef de la région militaire centrale – qui couvre la Judée-Samarie – pour s’emparer de 2.000 documents entre 2005 et 2007. Avec ces documents, le journaliste avait publié une série d’articles sur les méthodes de l’armée.

Le journaliste, Uri Blau, aurait béné-ficié d’une immunité judiciaire après avoir remis les documents classifiés. Le CD rendu par Blau contient 2085 fichiers, organisés en 11 dossiers… En plus de 625 autres documents classés “top secret”, “secret”, “classé défense”, “restreint” ou “priv锑. Kam

avait offert ces documents au Yediot Ahronot qui les avaient refusés pour des questions morales.

Ce que n’a pas fait le Haaretz. Anat Kam a dit que son action était moti-vée idéologiquement et qu’elle voulait exposer les politiques de l’armée dans les territoires disputés pour venir en aide aux populations palestiniens.

En condamnant l’accusée, la juge Nourit Ahitov a expliqué que “ce qu’a fait Kam n’est pas un acte impulsif mais réfléchi, surtout à la lumière des méthodes de copies des documents.

Jonathan-Simon SellemJSSNews

Justice : Anat Kam envoyée pour 54 mois en prison

Hier encore, des missiles s’abat-taient sur Ashdod et Ashkelon, les terroristes du Hamas et leurs com-plices reprenant leurs agressions contre Israël et sa population. Hier encore, des milliers d’israéliens ont été victimes de la haine antisé-mite de ceux que le monde cherche en permanence à réhabiliter. Hier encore, Israël a été attaqué ! Peu ou pas de condamnations de cet acte barbare. Les voix, si fortes d’habi-tude, des indignés sélectifs, sont une fois de plus restées silencieuses lorsque c’est Israël qui est visé !

Une fois de plus les responsables israé-liens devront réagir et Tsahal se devra de frapper. Je vois et j’imagine déjà la réaction honteuse de notre diploma-tie qui comme d’habitude condam-nera du bout des lèvres l’agression et s’empressera de demander à Israël une réaction ” proportionnée “. J’aimerais qu’ils aient tous en mémoire la pro-portion que le Hamas, lui même, à déterminée: - 1 israélien contre 1027 terroristes ! Est ce ce nombre qu’il faut retenir ? Seront-ce 1027 missiles israéliens pour 1 Grad palestinien ?

Peut-être est-ce cela que cherchent les terroristes qui tirent sur Israël ? Le monde doit comprendre qu’il n’ y a pas de compromis possible avec les ennemis de l’humanité. Il n’y a pas de dialogue possible avec ceux qui bafouent le droit et la liberté.

Ce qu’est devenue la bande de Gaza doit être analysé et doit nous interpel-ler sur ce que risque demain de deve-nir ce “printemps arabe ” qui semble se transformer en ” hiver islamique “. La liberté est une valeur fragile et nous oblige à la vigilance car trop nom-breux sont ceux qui l’utilisent pour mieux la détruire.

Souvenons nous qu’en 1933, Hitler avait été élu à la tête de l’Allemagne. Aujourd’hui, ce sont des révolutions populaires qui amènent les islamistes radicaux à la tête de certains pays. Devant ce danger, nous n’avons pas le droit de nous taire.

Parmi ces silences que je ne peux tolérer, il y a celui des élections tuni-siennes qui a vu la victoire du parti is-lamique. Mais il y a surtout un chiffre qui ne peut être ignoré: Près de 50% des tunisiens vivant en France ont donné leur voix à ce parti extrémiste.

Il ne s’agit pas là de pauvres tunisiens malheureux, spoliés, volés et oppri-més par Ben Ali et son régime, mais des êtres libres, vivant sur le territoire français, pouvant jouir, apprécier et bénéficier des valeurs démocratiques et républicaines de notre pays. Ce vote est une alarme qu’il faut entendre et ne pas ignorer. Les musulmans français se doivent de réagir.

Les républicains de toutes confes-sions se doivent de se réveiller et de se mobiliser. La masse silencieuse, religieuse, laïque ou agnostique doit se lever et dire non aux extrémismes. La république et les démocraties sont en danger.

Aujourd’hui, en France et en Europe nous devons dire la vérité avant que les extrémistes qui ont écrit les pages les plus sombres de l’histoire du 20ème siècle ne se retrouvent au pou-voir. Oui, aux printemps des peuples et à leur combat pour la liberté mais non au fascisme de l’extrême droite et de l’islamisme.

Par Gil Taïeb – JSSNews

Oui au printemps des peuples. Non à celui de l’islamisme et du fascisme

Conscients de l’erreur qu’ils ont commise en refusant l’aide étran-gère les deux premiers jours après le tremblement de terre, les autorités turques se sont finalement résignées à accepter l’aide proposé par Israël et en demandent même d’avantage aujourd’hui, vu l’excellence et la compétence des équipes de sauve-tage israéliennes.

Dans les jours qui viennent, Israël va

envoyer du matériel supplémentaire dont des habitations provisoires qui manquent cruellement sur place pour les milliers de sinistrés. Mais malgré les illusions nourries par quelques hommes politiques sur un changement d’attitude de la Turquie envers Israël après toute l’aide apportée, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu a tout de suite précisé les choses :

« Cette aide ne changera rien à l’état actuel des relations entre les deux pays ». Jeudi, c’est le président Abdul-lah Gül qui avait parlé dans le même sens en déclarant « l’aide humanitaire c’est une chose, la politique en est une autre ». En effet, un virage à 180° et un renoncement turc aux « excuses israéliennes » auraient eu l’effet d’un tremblement de terre…

par Shraga Blum

La Turquie demande encore de l’aide d’Israël

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

D’ici quelques jours le Président du Crif Richard Prasquier va rencon-trer le Président de France Télévi-sions au sujet de la dernière émis-sion « Un œil sur la planète » dont le thème était « Un état palestinien est-il encore possible ? ». Une émis-sion qui a soulevé l’indignation d’un grand nombre de téléspectateurs et marqué le manque de déontologie de la rédaction de France 2.

© Victor PEREZ

Une rédaction maintes fois prise à dé-faut. Notamment, en février 2004 lors de la diffusion de ce même magazine dont le sujet était intitulé, alors, « Is-raël : Questions interdites ». Une ques-tion qui a mérité le chronométrage des intervenants démontrant, sans doute possible, que la déontologie journalis-tique de cette chaîne n’était pas sa pré-occupation première. Démonstration toujours actuelle au vu des réactions que la dernière émission a suscité.

Ci-dessous, l’article que j’ai écrit le 29 février 2004 et intitulé « Objectifs, les Journalistes de France Télévision ? ».

Le lundi 23 février dernier, le maga-zine de France 2 « Un œil sur la planète » nous a présenté un dossier intitulé : ‘’Israël : Questions interdites’’ pro-posé par Patrick Boitet, rédacteur en

chef, et présenté par Thierry Thuillier.

Ce dossier, d’une durée de 94 minutes, entrecoupé d’interviews, comprend 4 reportages dont les titres sont dans l’ordre « La crise morale », « Colons : la terre à tout prix ? », « Démocra-tie ou Théocratie ? », « Et les Arabes Israéliens ? ».

Dès le début de cette émission, Thierry Thuillier nous souhaite la « Bienve-nue en Israël, un pays qui souffre de son image à l’étranger, car les images montrées vous cataloguent en pro ou anti-israélien, voire même en antisé-mite (…) ».

Effectivement, comme chaque maga-zine consacré à ce pays -diffusé sur les différentes chaînes de France Télévi-sion- le DOUTE s’installe au sujet de l’objectivité, l’impartialité ou la neu-tralité des journalistes quant à l’expo-sé de la position israélienne, pourtant souhaitée par une grande MAJORITE d’Israéliens.

Cette énième émission sur ce sujet suggère t-elle à nouveau le doute ? Pour le savoir, la solution fondée à nous répondre est le chronométrage, à la seconde près, des temps de paroles des différents intervenants et la quali-fication de leurs positions politiques. Les résultats des additions (pro et

anti ), ainsi obtenus, arbitrerons les thèses adverses et témoigneront sans contestes du choix politique des jour-nalistes de cette émission : ‘’Anti’’ ou ‘’Pro’’ Israël.

Premier reportage : « La crise morale » : (Tous les intervenants sont pour la plupart des individus que l’on ne pré-sentent plus)

-Avraham Shalom, Yakoov Péri et Carni Gillon, anciens patrons du Shin Beth : 154 Secondes.-Avraham Burg , ancien président de la Knesset : 72 S-Iftar Spector, Général d’aviation : 80 S-Pilotes réfractaires :113 S-Zeev Sterhell : 57 S-Méron Benvenisti, ancien adjoint à la mairie de Jérusalem : 38 S-Michel Warshavski, partisan d’un Etat bi-national : 34 S

Temps de paroles classé ‘’Anti’’ : 548 S ; ‘’Pro’’ : 00 S

Deuxième reportage : « Colons : la terre à tout prix ? ». ( Tous les interve-nants, pour la plupart, sont de parfaits inconnus).

-Dina Abramson : ‘’Colon’’ de la bande de Gaza : 44 S-Jacques Betito : idem : 49 S

-David Wilder : Porte parole des Juifs d’Hébron : 21 S-Rizta Zerbib : Grand-mère de la pe-tite Shahevet assassinée par un sniper ‘’palestinien’’ : 33 S-David Shapira : ‘’Colon’’ de Beth-el : 55 S-David Chaouat : Responsable de la mairie de Beth-el : 15 S-Mordéchaï Benarouche : ‘’Colon’’ de Beth-el : 23 SDror Etkes : de l’association politique « La Paix maintenant » : 55 S

Temps de paroles : ‘’Pro’’ : 240 S, ‘’Anti’’ 55 S.

Interview de Thierry Thuillier :

-Emmanuel Navon : ‘’Membre’’ du Likoud 208 S ; ‘’Anti’’ 00 S.

Le troisième reportage « Démocratie ou Théocratie » étant un sujet sur la religion, il est difficile, voire impos-sible, de le classer dans ces colonnes. Ainsi sa durée de 19 mn 43 s pourra être comptabilisée comme ‘’neutre’’.

Interview de Thierry Thuillier:

-Yvonne Mansbach : pacifiste anti clô-ture de sécurité: 111 S-Daniel Bensimon: Editorialiste au quotidien national de gauche Haaretz : 200 STemps de paroles : ‘’Anti’’ : 311 S ; ‘’Pro’’ 00 S

. Le quatrième reportage « Et les Arabes Israéliens ? » -d’une durée de 14 mn- est en totalité anti-israélien sauf 45 S royalement attribué à Ben-jamin Natanyaou afin de permettre la confirmation du ‘’problème’’ démo-graphique qu’ils représentent.

Bien que la relation entre communau-tés étant un problème israélien interne ne représentant pas directement le conflit proche-oriental, et que les temps de paroles des différents partici-pants ne seront pas comptabilisés pour notre recherche, le bref extrait suivant, tiré d’un débat entre étudiants Juifs et Arabes Israéliens, vous permettra de saisir concrètement sa tonalité géné-rale.

-Jamal Ayoub : (Arabe Israélien) «

Maintenant , la vraie question est de savoir si la partie juive de ce pays veut ACCEPTER de vivre avec nous et de changer des choses, y compris le dra-peau israélien ou même la définition de l’état, comme état des Juifs ».

-Heidi Lippiann : (Juive Israélienne) « Changer le drapeau ??? pourquoi ? »

-Adiel Portal : (Juive Israélienne) « Parce que c’est un symbole juif. Com-ment Jamal, entant que Musulman, peut il s’identifier à ce drapeau. Je peux le comprendre, moi je suis juive, le Judaïsme est une partie très impor-tante de ma culture, mais je le com-prends ; et toi tu accepterais de t’incli-ner devant un drapeau musulman et un hymne en arabe ? ».

Outre que tous nos aïeux n’ont eu d’autres choix que d’accepter leurs sorts dans le ‘’monde arabo-musul-man’’ et ailleurs, Patrick Boitet et Thierry Thuillier préjugent, par le choix de cette diffusion, que cette revendication est légitime. Ainsi, par une transposition de ce raisonnement à la France, il est loisible de s’attendre à ce que ces messieurs revendiquent bientôt, pour les ‘’Arabes Français’’, la couleur verte de l’Islam sur le dra-peau français et un hymne national allongé de strophes à sa gloire.

Interview de Thierry Thuillier:

-Théo Klein : thuriféraire des Anti- Sharon : 405 S ‘’Pro’’ 00 S

. Au final, le résultat de l’addition des ‘’Pro’’ est donc de : 448 S. (soit 7 mn 28 S.), et des ‘’Anti’’ de : 1319 S. (soit 21 mn 59 S.).

Les Totaux, incontestables ci-dessus, parlent d’eux mêmes. La paranoïa juive est effacée et le DOUTE affir-mée. Les critiques lues et entendues depuis sont entièrement justifiées et France 2 placé devant son grave pro-blème déontologique.

Ce n’est malheureusement pas UN directeur de l’information qu’il faut renvoyer, mais la rédaction dans sa totalité.

© Victor PEREZ

Déjà en 2004, France 2...

L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor, a envoyé une lettre hier au secrétaire général Ban Ki-moon, exigeant des Nations Unies qu’elles mettent fin aux tirs incessants de roquettes sur les populations civiles israéliennes depuis les territoires administrés par les palestiniens.

Prosor réclame des Nations qu’elles fassent respecter la résolution 1860, décrété après l’Opération Plomb Dur-ci, qui exige la fin de la contrebande d’armes à Gaza. Sans cette résolution, Israël pourrait continuer ou reprendre les opérations armées dans Gaza. Si le Hamas ne respecte pas ses engage-ments, Israël pourrait être obligé de retourner dans ce territoire côtier.

Plus tôt cette semaine, mercredi préci-sément, Prosor écrivait dans une lettre de plainte : “Les ennemis de la paix ont à nouveau montré leur détermina-tion à mener à bien la violence sur le terrain. Dans le même temps, Israël prend des mesures audacieuses pour développer l’activité commerciale des

palestiniens.

Les terroristes utilisent la région comme un terrain de lancement pour des attaques contre le peuple israélien. (…) Ceci est une conséquence directe de la contrebande d’armes de pointe en provenance d’Iran et d’autres pays vers la bande de Gaza.

Prévenir cette activité illégale est par-tie intégrante de la résolution 1860, mais elle ne reçoit quasiment aucune attention de la communauté interna-tionale. Les tirs de roquettes provenant de Gaza représente une violation fla-grante du droit international.

Ce problème doit être abordé avec le plus grand sérieux. Israël attend du Conseil de sécurité, du Secrétaire général, et de la communauté interna-tionale une condamnation de toutes les attaques, une condamnation im-médiatement et sans équivoque. La pluie constante de roquettes sur nos villes altère considérablement la vie quotidienne de nos citoyens… Aucun

peuple ne devrait avoir à vivre sous un tel spectre de la terreur.

Le peuple d’Israël, comme tout autre peuple, mérite d’entendre que ces actes de terreur sont condamné avec une clarté sans équivoque. Israël tient le Hamas, organisation terroriste, entièrement responsable de toutes les attaques lancées depuis Gaza. “ Prosor ajoute également qu’Israël “a accepté les principes énoncés par le Quatuor pour reprendre les négociations immé-diatement, sans conditions préalables.

Nous sommes en attente des Palesti-niens pour en faire de même.” Pour Israël – comme pour toute nation – «Il ne peut y avoir une plus grande prio-rité, responsabilité ou obligation de préserver la sécurité de ses citoyens … Israël a exercé et continuera d’exer-cer son droit de légitime défense, et le cas échéant, prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger ses citoyens.”

Jeremyah Albert – JSSNews

Proshor à l’ONU : Si l’ONU ne fait pas respecter le calme à Gaza, nous le ferons

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Parachat Noah : Le mérite d’un seul homme

Après l’émotion suscitée par la fête de Roch Hachana et Yom Kippour mais également la joie intense de Soukot et de Simhat Thora, nous voilà à présent replongés dans une nouvelle relecture du Sepher Thora. Le livre de Bérechit commence par nous relater la création du monde et de l’homme en particulier.

« Naasé Adam bétsalménou, Bétsélem élokim bara oto» «Faisons l’homme à notre image» dit D-ieu aux anges. Rabinou Bahyé attire notre attention sur l’humilité profonde qui animait le Créateur au moment de la concep-tion de l’homme. Cette manière de prendre conseil parmi ses subordon-nés, nous donne ici une grande leçon de modestie.

Rabbinou Bahyé explique encore que le mot « béTsélem » à l’image de D-ieu, n’est pas conforme puisque nul ne peut en effet ressembler au Créateur…Cependant l’homme-Adam, renferme en lui tout l’univers de la création, de part la conception de son corps et tout

ce qui le distingue de toutes les autres créatures, c’est justement sa Néchama –Son âme qui émane directement de D-ieu!. Le verset dit : «D-ieu bénit le septième jour et le déclara saint parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre..» Pour comprendre le sens de cette bénédiction nous devons encore une fois faire appel à Rabinou Bahyé qui cite un verset du prophète Isaïe : «Si tu cesses de fouler aux pieds le Chabat, de vaquer à tes affaires en ce jour «Qodchi» Saint, que j’ai distin-gué des autres jours : l’Eternel bénira le septième jour en le réservant aux pluies favorables et bienfaisantes, comme il est dit dans le livre des Lévi-tique : «Je donnerai selon vos mérites, vos pluies en leurs temps» (au moment où les hommes n’ont pas l’habitude de sortir, notamment les chabat).

Dans le Zohar on nous enseigne que la bénédiction accordée à la journée du Chabat est appelée à se répandre sur les six jours qui l’encadrent de part et d’autre, si bien que les trois pre-miers jours de la semaine tirent leur

substance du samedi passé et les trois derniers du samedi qui les suit. Ainsi donc, HM bénit le septième jour afin que cette bénédiction rejaillisse sur les autres jours de la semaine, grâce au fait qu’il se reposa le septième jour de toute son œuvre. Dans les Traités Taanit et Arakhim du Talmud, Rabbi Yossi nous enseigne que la bénédic-tion qui repose sur les jours ouvrables provient justement de la bénédiction accordée au Chabat, journée consa-crée au repos et à l’étude de la Thora. Car le Chabat, il ne s’agit pas seule-ment de bien manger, c’est également le jour qui nous permet de renforcer nos connaissances en Thora !.

Dans un autre verset il est écrit : «L’Eternel dit : «il n’est pas bon que l’homme soit isolé, je lui ferai une aide-kénegdo, qui lui convienne». Pour répondre à la question de sa-voir dans quel domaine il n’est pas bon que l’homme soit isolé et justi-fié l’utilisation du mot «kénégdo» (qui lui convienne) il faut rappeler l’enseignement du Talmud Sota qui

affirme que c’est en fonction des actes d’un homme que sa partenaire lui est attribuée.. Comme l’explique Rachi : une femme pudique pour le Juste, une débauchée pour le méchant..(Kol éhad ou mazalou…disait mon Maître). Le terme kénégdo peut également se traduire par «contre lui-qui lui soit op-posé». Ainsi dit l’Eternel, il n’est pas bon que l’homme soit seul, sans une femme à ses cotés. D’autre part, le fait qu’elle sera à ses cotés, va éveiller en lui le «Yétser ara» à propos duquel il est dit : Sans lui l’homme ne prendrait pas de femme et ne ferait pas d’en-fant…ce qui entrainerait la disparition du monde !.

Il reste que si le «mauvais penchant» est parfaitement bien dans ce domaine… comme l’explique le Midrach Tehi-lim puisqu’il permet la procréation, il n’est pas moins néfaste lorsqu’il incite aux transgressions de toute nature, comme il est dit : «L’Eternel vit que les méfaits de l’homme se multiplier sur la terre et que les penchants de leurs cœurs étaient mauvais!». C’est dans ce monde totalement dépravé que Noé va émerger, dix générations seulement après la Création.

Devant la bestialité des hommes et des bêtes, D-ieu décide de tout effacer et de reconstruire à partir de l’Arche de Noé, seul juste de sa génération. La décision de la construction de cette arche nous interpelle sur sa portée symbolique, notion que nous retrouve-rons à plusieurs reprises au cour du ré-cit biblique, comme par exemple pour Moise sauvé des eaux du Nil grâce à son Arche, ou encore le Zohar assi-milé à une Arche ou l’Arche Sainte.

La raison du déluge est clairement énoncée par la Thora : C’est parce que la débauche sexuelle et le vol, prévalaient sur toutes les créatures de la Terre (à l’exception notable des poissons..). Si la colère de D-ieu s’enflamma à un tel point c’est parce que l’homme n’était pas capable de respecter son prochain.

Le Midrach décrit le vol qui régnait à l’époque contre lequel on ne pou-vait pas se plaindre au tribunal. Les hommes de cette génération avaient donc joint au vol la fourberie juridique qui empêchait ainsi toute possibilité de «Téchouva» de repentir. Il n’y avait donc personne parmi eux pour les inci-ter à rectifier leur attitude dépravée.

Noé était bien un juste, comme le dit le verset, mais il n’avait pas en lui les ressources nécessaires pour les faire changer de comportement, contraire-ment à Abraham ou Moïse, qui eux surent amener les hommes de leur génération à reconnaitre HM et à leur faire accepter le joug divin. C’est éga-lement le rôle de tout leader spirituel qui se respecte!

L’homme doit guider son corps et ses pulsions par l’appel à la spiritualité, qui se manifestera par le respect des mitsvots et surtout par une recherche incessante de la proximité de D-ieu à travers l’étude de la Thora.

«Chêm et Yafêt recouvrir la nudité de Noé..» dit le verset et c’est grâce à cela raconte le Talmud Sota, que les descendants de Chêm eurent le mérite de porter les «Tsisit» qui les protégera du péché de «Znout» l’immoralité sexuelle.

Si l’homme ne laisse parler que ses pulsions, nous arriverons hélas à un état de dépravation où toute trace de Lumière Divine aura disparu de notre comportement. C’est exactement ce qui arriva à la génération du déluge, et c’est donc pourquoi, dans un monde où la parole divine ne peut être enten-due, il n’y a pas d’autre alternative que de se bâtir une Arche d’où resplendira la Lumière divine. Cette Arche de for-tune ressemble un peu à la Souka qui reste une demeure dérisoire par rap-port à l’immensité du Monde, mais qui nous fait prendre conscience de notre petitesse et nous incite a nous confier totalement au Tout Puissant !

Yvan LELLOUCHE

Instituée depuis près de 25 ans à Paris, ce rendez-vous traditionnel s’est tenue le dimanche 16 octobre, plus exactement le 1er Hôl Amoëd de Soukot, sous la grande et belle Souka de la Synagogue Consistoriale du 120 Bd de Belleville à Paris.

Un public nombreux est venu assisté dans la joie et la bonne humeur à cette Hilloula-Ziara désormais célèbre qui commémore le souvenir de ce grand sage de Tunisie, qui fut au 19éme siècle, à la fois un grand cabaliste, un médecin et un poète de renom.

La soirée s’est achevée à Neuilly sous la Souka d’un haut représentant de la communauté juive parisienne et Directeur de l’Agence Française de Développe-ment…

YL

Hilloula de Rabbi Fraji Chaouat zatsal de Testour (Tunisie)

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Israël prévoit d’approuver plusieurs plans de constructions «sensibles» en réponse au vote de l’UNESCO de lundi qui admet l’autorité pa-lestinienne en tant que membre à part entière dans l’organisation. Le forum des huit ministres se réunira mardi pour discuter de la réaction d’Israël au vote de l’UNESCO et de ses ramifications.

Le vote controversé a entraîné une déclaration du ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman disant qu’Israël allait «revoir ses relations» avec l’organe des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, alors que les Etats-Unis ont annoncé qu’ils suspendaient l’aide financière accordé à l’agence onusienne. «Ce

qui est arrivé à l’UNESCO n’est pas simple et doit être pris au sérieux,» a déclaré une source diplomatique israé-lienne.

«Israël peut choisir de monter une réponse unilatérale au geste palesti-nien. Les implications du changement de statu des palestiniens doivent être explorées, car il soutien leur mouve-ment unilatéral à l’ONU.»

D’importantes sources à Jérusalem ont déclaré : «il peut y avoir une réponse spécifique à la tactique palestinienne via un geste unilatéral d’Israël dans des endroits qu’Israël ne considère pas comme problématique, mais qui pourrait rencontrer l’objection inter-nationale.» Ces sources ont déclaré

qu’Israël réfléchissait désormais à la possibilité d’autoriser des projets de construction dans des endroits large-ment considérés par la communauté internationale comme étant des «terri-toires palestiniens».

Un haut responsable israélien a décla-ré que «aucune décision définitive n’a été prise pour le moment… Depuis l’incident lors de la visite du vice-pré-sident américain Joe Biden, le premier ministre va très loin pour ne pas sur-prendre les américains. Cela pourrait prendre plusieurs jours pour se pro-duire.»

Des sources proches des rouages du processus de paix israélo-palesti-nien étaient pessimistes lundi sur les chances des parties de reprendre les négociations dans un avenir proche. Le Quartet, ont-ils indiqué, a peu de chance de relancer les pourparlers de paix : «l’AP peut être divisée sur la candidature à l’ONU, mais ils sont sous pression considérable pour pour-suivre vu que cela projette un senti-ment de réussite.»

«Ils savent que les Etats-Unis mettront leur veto à la candidature au conseil de sécurité, mais ils sentent qu’ils peuvent obtenir un large soutien à l’assemblée générale. Un vote là-bas rendra parfaitement clair qui supporte un état palestinien et qui s’y oppose,» a déclaré une source israélienne.

UNESCO : Israël réfléchi à une réponse à l’AP

Comme sur le plan sécuritaire, sur le plan diplomatique aussi Israël a habitué ses ennemis à brandir des menaces pour finalement les laisser lettre morte pour diverses raisons qui ont pour nom entre autres « calculs stratégiques » et « pressions américaines ». Après la décision ignominieuse de l’UNESCO de lun-di après-midi, le ministère israélien des Affaires étrangères a publié un communiqué indiquant « qu’Is-raël étudiait désormais la possibi-lité de revoir sa collaboration avec l’UNESCO ».

Au ministère on ne décolère pas contre l’AP « qui a entrepris une démarche unilatérale qui ne changera certes rien sur le terrain mais éloignera les chances d’avancer dans un processus de paix ». Le communiqué du minis-tère exprime également « les regrets que l’Union Européenne ne soit pas arrivée à adopter une position com-mune contre la motion alors qu’elle tente par ailleurs de relancer les pour-parlers directs ».

Au moment du rapprochement entre le Fatah et le Hamas, le gouvernement israélien avait déjà décidé de stop-per le flux financier à destination des terroristes l’AP, avant de se rétracter quelques jours plus tard. Puis en sep-tembre, au moment de la démarche de l’AP à l’ONU, le gouvernement avait une nouvelle fois menacé de « prendre des mesures de rétorsion » envers la centrale terroriste, mais ces paroles sans restées sans effet.

En vertu du dicton « jamais deux sans trois », il est à craindre que les envo-lées oratoires actuelles ne restent elles aussi au stade rhétorique, malgré la déclaration du Premier ministre lors de l’ouverture de la session d’hiver de la Knesset selon laquelle « Israël ne resterait pas les bras croisés face à ces démarches de l’AP ».

par Shraga Blum

UNESCO : Israël va-t-il enfin appliquer ses menaces ?

Nous sommes consternés par la dé-cision de l’U.N.E.S.C.O d’admettre la Palestine comme membre à part entière de l’Organisation, et ce, sans attendre la décision du Conseil de Sécurité de l’O.N.U qui doit se prononcer dans les semaines qui viennent. Ce n’est pas la première fois que l’U.N.E.S.C.O se fait remar-quer par une politique anti-israé-lienne et anti-américaine notoire.

Ce fut l’Origine du retrait de l’U.N.E.S.C.O d’Israël, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, entre autres, en 1984. En 1974, la Conférence générale vota des textes condamnant Israël pour ses fouilles à Jérusalem ainsi que pour sa politique éducative et culturelle dans les territoires arabes occupés. Simultanément, elle prit une décision ayant pour effet pratique de priver l’État hébreu de participer aux activités régionales de l’U.N.E.S.C.O.

La mise «hors région» d’Israël entraî-na aussitôt la suspension de la contri-bution financière américaine et incita de nombreux intellectuels occidentaux à boycotter l’Organisation jusqu’au « rétablissement de l’universalité » de celle-ci. Notifié en 1983, le retrait américain devint effectif le 31 dé-cembre 1984.

Formellement, l’administration Reagan justifia son geste par les accusations de dérive antilibérale (N.O.M.I.C. et droits de solidarité), de politisation (traitement partial d’Israël et appui aux mouvements de libération nationale) et de gestion déficiente (dis-persion et manque de rigueur concep-tuelle des programmes, bureaucratie concentrée à Paris au détriment d’une

présence sur le terrain et croissance budgétaire débridée). Ce n’est qu’en 2003 que les Etats-Unis reviennent dans l’institution.

La décision d’aujourd’hui nous attriste d’autant plus que la France a voté pour, après s’être abstenue lors de la réunion préparatoire. Nous pouvons craindre pour le patrimoine universel juif: tous les sanctuaires juifs en Judée-Samarie risquent de se transformer en patri-moine national palestinien, et ceux-ci ne s’en priveront pas.

La validation par l’U.N.E.S.C.O ne sera que formalité vue la majorité automatique dont ils disposent au sein de l’Organisation. Les Etats-Unis ont décidé de suspendre leurs contribu-tions financières à cette Organisation et peut-être de suspendre leurs acti-vités au sein de l’Organisation, nous aurions été fiers que notre pays, la France, en fit de même.

L’Allemagne a sauvé l’honneur de l’Europe mais cela ne suffira pas à blanchir l’Europe de ses dérives anti-israéliennes et contre productives en vue de la Paix dans la région. Après avoir contribué, au détriment du contriable, à porter au pouvoir des ré-gimes islamistes destabilisateurs, cer-tains pays européens continuent dans leur action nocive à la Paix.

En conséquence, pour notre part, nous ne contribuerons plus aux actions de cette organisation partiale et frappée d’anti-israélisme primaire depuis des décennies.

Richard C. ABITBOL Président

U.N.E.S.C.O: LA CULTURE EN BERNE!

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Flottille vers Gaza, épisode 3. Après le Mavi Marmara, en mai 2010, et le départ avorté d’une deuxième flottille depuis la Grèce en juillet dernier, deux bateaux transportant du matériel médical et des mili-tants sont partis de Turquie pour essayer de briser l’embargo mari-time imposé par Israël sur la bande de Gaza. Cette mini-flottille, compo-sée d’un bateau irlandais, le Saoirse («liberté» en gaélique), et d’un autre canadien, le Tahrir («libération» en arabe), est partie mercredi après-midi de Fethiye, dans le sud-ouest de la Turquie, et prévoit d’arriver vendredi à Gaza.

Les militants ont déclaré que les bateaux transportaient des «cargai-sons symboliques» composées de 30 000 $ de médicaments ainsi que des militants «respectant la défense non violente de la flottille et des droits de l’homme palestiniens.»

«Israël a mis en cage les palestiniens de Gaza et de Judée Samarie, interdi-sant tout contact physique entre nous. Nous voulons briser le siège israélien imposé à notre peuple,» a déclaré Majd Kayyal, une étudiante arabe is-raélienne en philosophie de Haïfa qui se trouve à bord du Tahrir.

Kayyal a ajouté que «le fait que nous

sommes dans les eaux internationales est déjà une victoire pour le mouve-ment. Le siège de Gaza par Israël est intenable, et c’est une responsabi-lité morale de mettre un terme a cette injustice.» Une flottille organisée par le mouvement «Free Gaza» avait été annulée en juillet, après que la Grèce a refusé d’autoriser les navires à quitter ses ports pour la bande de Gaza.

En mai 2010, neuf extrémistes isla-mistes turcs ont été tués par l’armée israélienne au cours d’un raid contre le Mavi Marmara, qui faisant partie d’une flottille visant à briser le blocus de Gaza, aux mains du groupe terro-riste islamique Hamas.

Une flottille pour Gaza est partie de Turquie

En début de semaine, plus de 45 roquettes et obus de mortier ont été tirés depuis la bande de Gaza sur le sud d’Israël, faisant plusieurs bles-sés et un mort à Ashkelon. Parmi ces missiles se trouvaient également des roquettes Grad, particulièrement dangereuses pour les habitants du sud d’Israël.

Alors, qu’est-ce qu’une roquette Grad ?

La roquette Grad, utilisée pour le tir ciblé de courte et moyenne portée, a été développée dans les années 1960 par l’Union Soviétique et est deve-nue depuis l’une des fusées les plus utilisées dans le monde. Aujourd’hui, elle est utilisée par des organisations terroristes comme le Hamas et le Hez-bollah.

Ce dernier a lancé 3000 roquettes de ce type durant la Deuxième Guerre du Liban. Le roquette BM-21, également

appelé roquette Grad, a été développée par l’URSS au début des années 1960 et a intégré l’arsenal de l’Armée rouge en 1963.

La roquette a un diamètre d’environ 122 mm et est de courte ou moyenne portée, pouvant atteindre jusqu’à 40 kilomètres. Aujourd’hui, ce type de roquette est utilisé dans plus de 50 pays. Au cours de la Deuxième Guerre du Liban, le Hezbollah a tiré plus de 3000 roquettes Grad (appelées roquettes Katioucha par les médias israéliens) en territoire israélien.

Ces dernières années, et en particu-lier durant l’Opération Plomb Durci, de nombreuses roquettes Grad ont été lancées depuis la bande de Gaza en territoire israélien, semant la terreur parmi les habitants de Beer Sheva, Ophakim, Ashkelon, Ashdod, Sderot, etc.

Armée de Défense d’Israël

Qu’est ce qu’une roquette Grad ?

L’armée de Sa Majesté accélère ses préparatifs en vue d’une éventuelle attaque contre l’Iran en 2012, selon des responsables britanniques, rap-porte le quotidien «The Guardian» qui précise que le ministère bri-tannique de la Défense prend en compte l’éventualité d’une attaque par les Etats-Unis des installations nucléaires iraniennes lors d’une «fenêtre de 12 mois».

Le gouvernement Obama et le Pen-tagone planifient un renforcement considérable des moyens militaires dans le Golfe persique pour compen-ser le retrait des troupes de l’Irak et se préparer à de nouvelles guerres dans la région.

Les responsables, les diplomates et les commandants américains cités dans un article publié dimanche par le New York Times ont indiqué que de nou-veaux déploiements pourraient inclure le stationnement de brigades de com-bat au Koweït, de l’autre côté de la frontière de l’Irak à une distance per-mettant facilement de frapper l’Iran et d’« envoyer dans la région davantage de bâtiments de guerre par les eaux internationales. »

L’existence de ces projets a émergé après l’annonce faite par le président Barack Obama le 21 octobre que toutes les forces américaines occupant l’Irak seront retirées du pays avant la

fin de cette année.

« Gardant l’oeil sur la menace d’un Iran belligérant, le gouvernement cherche aussi à élargir ses liens mili-taires avec les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Gulf Coopera-tion Council, GCC) – l’Arabie saou-dite, le Koweït, Bahreïn, le Qatar, les Emirats arabes unis et Oman, » rap-porte le Times.

Il ajoute que la Maison Blanche et le Pentagone « essaient de développer une nouvelle ‘architecture sécuritaire’ pour le Golfe persique qui intègrerait des patrouilles aériennes et navales et une défense antimissiles. »

Londres préparatifs militaires en vue d’une éventuelle opération contre l’Iran (The Guardian)

Le ministère de la Défense a confir-mé qu’un test pré-programmé d’un système de propulsion de missile a été effectué sur la base de Pal-machim”. Aucun autre détail n’a transpiré de la déclaration officielle. Les précédents essais de missiles similaires, comme le Hetz, ont tous été réussis. Ce missile a pour but d’intercepter les missiles de longue et moyenne portée, comme ceux uti-lisés par le Hezbollah.

Mais personne ne sait vraiment quel type de missile a été testé aujourd’hui. Certains affirment qu’il pourrait

s’agir d’une nouvelle évolution du Hetz.D’autres, les médias étrangers par exemple, pensent plutôt qu’Israël a testé ce matin une nouvelle évolution du missile sol-sol Jéricho.

Dans le même temps, les chasseurs de l’IAF ont terminé un exercice en Sar-daigne, en Italie. Les manœuvres d’en-traînement consistaient à des “frappes sur des cibles longues distances, avec nécessité de ravitaillement.” Un aver-tissement clair aux ayatollahs d’Iran!

Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

L’armée israélienne teste avec succès un nouveau missile balistique

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Rapport de l’Agence de Sécurité Israélienne – Hausse des activités terroristes au mois d’octobre

Le rapport mensuel de l’Agence de Sécurité Israélienne (ISA) publié hier (2 novembre) met en évidence une hausse du nombre d’attaques terroristes au mois d’octobre (80 attaques en septembre contre 68 au mois d’août). La plupart de ces activités terroristes émanent de la bande de Gaza.

Sur les 80 attaques terroristes, 46 éma-nent de la bande de Gaza, contre 12 seulement au mois de septembre. A l’inverse, le rapport indique une baisse des activités terroristes en Judée-Sa-marie : 28 au mois d’octobre contre 39 au mois de septembre.

Le 29 octobre dernier, un Israélien a

été tué à Ashkelon suite aux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza sur le sud d’Israël. Au cours du mois d’oc-tobre, 4 israéliens ont été blessés dans des attaques terroristes. Un jeune juif a été poignardé dans le quartier Ramot de Jérusalem (22 octobre). Pour accé-der au communiqué officiel, cliquez ici. Un civil israélien a été blessé suite à un tir de roquette depuis la bande de Gaza (29 octobre).

Deux israéliens (un agent de sécu-rité et un civil) ont été blessés par des cocktails molotov en Judée-Samarie (11 octobre et 22 octobre). 46 attaques terroristes ont été recensées dans la bande de Gaza. 40 roquettes ont été tirées sur le sud d’Israël, 3 obus de

mortier, 1 missile anti-tank, 1 attaque à l’arme légère et 1 attaque avec des explosifs.

En ce qui concerne Jérusalem et la Judée-Samarie, le rapport a recensé 3 attaques à l’aide d’explosifs, le tir de 30 cocktails molotov (dont 5 à Jéru-salem), et 1 jeune juif a été poignardé (à Jérusalem). Au cours du mois d’oc-tobre uniquement, 52 roquettes et 6 obus de mortier ont été tirés sur Israël. Au mois de septembre, 8 roquettes et 2 obus de mortier avaient été tirés sur le sud d’Israël.

Armée de Défense d’Israël

Israël : le terroriste français Salah Hammouri ira bien au bout de sa peineSi certain, en Israël, voyait l’échange de Gilad Shalit contre plus de 1000 Palestiniens comme étant dispropor-tionné, qu’ils se rassurent ! Grâce à cet accord, les terroristes qui devaient sortir plus tôt des prisons israéliennes iront au bout de leurs peines. C’est le cas, par exemple, du terroriste musulman français Salah Hammouri. Hammouri est empri-sonné en Israël pour ses liens admis avec une organisation terroriste islamique (FPLP) et pour une ten-tative d’attentat contre une sommité rabbinique.

Hammouri, 26 ans, est emprison-né depuis le 13 mars 2005. Il a été condamné par la justice, en présence d’un avocat, à 7 ans de prison ferme ainsi qu’en atteste formellement les procès verbaux du tribunal. Mais en raison de la surpopulation carcérale, Israël prévoyait de le rendre libérable le 28 novembre 2011, soit 4 mois avant la date prévue. Que les civils israéliens se rassurent : Hammouri ne sera pas libéré à cette date là mais bien le 12 mars 2012.

“La dernière période de chaque peine de prison, baptisée “période de libé-ration administrative”, d’une durée variable, vise à permettre à l’admi-nistration pénitentiaire de libérer des condamnés avant le terme de leur peine en cas de surpopulation carcé-rale”, explique le porte- parole du ser-vice des prisons; ” Hammouri sortira

comme prévu par la justice lors de son jugement.

Le fait qu’il y ait de la place dans les prisons va simplement permettre qu’il termine sa peine sans encombre.” Lors de l’audience de Hammouri, il a reconnu avoir été en compagnie de Moussa Darwish, accusé d’avoir vou-lu assassiner le rabbin Obadia Yossef et condamné pour cette tentative d’as-sassinat à 12 ans de prison. Hammouri a reconnu qu’il avait essayé d’expli-quer à son camarade qu’il valait mieux reporter cette tentative par manque d

’armes et de munitions. Le juge a alors accusé le prévenu de tentative d’assas-sinat avec préméditation. Salah Ham-mouri a déclaré être en accord avec l’énoncé des faits et n’avoir rien à ajouter. Salah Hammouri n’a exprimé aucun regret et a été condamné à une peine de 7 ans de réclusion assortie d’une peine probatoire de 3 ans à sa libération.

Et si le Quai d’Orsay, grand instigateur de la politique pro-arabe de la France reste si discret sur le sujet, c’est bien que Salah Hammouri a quelque chose à se reprocher. Espérons pour les civils israéliens que Hammouri soit expulsé du Proche-Orient et qu’il soit interdit de territoire pendant de longues an-nées en Israël.

Joanthan-Simon Sellem – JSSNews

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Encore une centrale nucléaire secréte découverte en Syrie ?

Les autorités onusiennes en charge de la surveillance du nucléaire dans le monde affirment, preuves à l’appuie, que le régime de Bachar el-Assad tenterait de construire des bombes nucléaires, avec du maté-riel identique à celui utilisé jadis par Mouammar Kadhafi. Des en-quêteurs de l’ONU ont identifié un nouveau complexe syrien qui laisse présager que le régime aurait colla-boré avec A.Q. Khan, le père de la bombe atomique au Pakistan, afin d’acquérir la technologie servant à fabriquer des armes nucléaires.

Le complexe, dans la ville d’Al-Has-saka, est occifiellement une usine de coton à filer. Mais on se souviendra

qu’une usine similaire a été détruite par Israël en 2007 : une usine nu-cléaire. A la différence qu’en 2011, l’usine syrienne a été implanté au coeur même de la population pour faire réfléchir deux fois avant un bom-bardement.

L’examen par l’AIEA des pro-grammes de la Syrie a été ralenti ces derniers mois du fait des efforts occi-dentaux, contrés par les chinois et les russes, à soutenir la révolution anti-Assad. Mark Hibbs, un analyste du programme de politique nucléaire à la Carnegie Endowment for Internatio-nal Peace, qui a parlé aux responsables de l’AIEA sur le complexe d’Al-Has-saka, a déclaré qu’il est important

d’apprendre plus de détails sur les bâtiments.

Pour lui, ces bâtiments ne sont peut-être plus destinés à enrichir de l’ura-nium : il est possible que c’était le but de ces bâtiments, mais avec la frappe israélienne de 2007, cela reste trouble aujourd’hui. “

Ce qui est en jeu ici, c’est l’histoire de cette installation nucléaire”, a dé-claré Hibbs. «Les gens veulent savoir qu’est-ce que les syriens veulent faire de ces installations.” Un héros pour beaucoup au Pakistan, Khan est consi-déré comme l’homme à abattre par toutes les démocraties du monde.

C’est lui qui a fourni a fourni l’Iran la méthode de construction d’une bombe atomique. C’est lui qui avait vendu le même package à la Libye, avec en plus la méthode de construction des ogives.

Et c’est aussi lui qui l’aurait donc vendu à la Syrie. En 2004, Khan a avoué à la télévision être le cerveau de la bombe iranienne, nord-coréenne et libyenne. Et selon l’AIEA, il y a des preuves de Kahn soit allé en Syrie à plusieurs reprises, dont au moins une fois en 2004.

Niso Amzar – JSSNews

Nouvelles roquettes palestiniennes sur Beer Sheva et Sdérot

Plusieurs roquettes Qassam et mis-siles Grad viennent de s’abattre sur Sderot et Beersheva. Les forces de sécurité sont à la recherche des im-pacts et d’éventuelles victimes.Dans le même temps, le système Dôme de Fer interceptait une roquette Grad tirée sur Beer Sheva depuis la bande de Gaza. Les sirènes d’alertes étaient entendues dans le Néguev avant l’interception.

Une roquette palestinienne a égale-ment explosé dans une zone inhabitée au sud d’Ashkelon lundi après-midi, la première depuis la nuit et un soi-disant nouveau cessez-le-feu palestinien. Aucun blessé ou dégât n’est à signaler dans ces attaques.

Selon nos informations de Tsahal , un débat agite depuis quelques jours les terroristes du Hamas à Gaza, affolés par les drones israéliens : comment agir contre le bourdonnement inces-sant des avions sans pilotes de Tsahal qui énervent la population de Gaza et harcèlent les responsables terroristes. Le Hamas n’a pas encore trouvé de so-lution et n’est apparemment pas près de mettre fin au survol des drones au dessus de la bande de Gaza...

La planification d’une intensification de la riposte israélienne, qui a été supervisé par le chef d’état-major, le lieutenant général Benny Gantz, a eu lieu dans la salle de contrôle du com-mandement sud à Beer Sheva ainsi qu’à Tel Aviv.

Un pilote iranien dont le spectacu-laire atterrissage d’urgence a été fil-mé sur vidéo ne sera pas autorisé à piloter un avion pendant deux mois. La vidéo montre le vol Iran Air en provenance de Moscou s’approcher lentement de l’aéroport Mehrabad de Téhéran, le 18 octobre, avec son train d’atterrissage avant bloqué. Alors que les secouristes sont prêts pour le pire, le capitaine Hooshang Shahbazi équilibre l’avion en utili-sant uniquement le train d’atterris-sage arrière jusqu’à ce qu’il s’im-mobilise.

Une prouesse vraiment importante à signaler tant le crash aurait pu être sérieux. Mais en Iran, bien faire son travail est synonyme de sanctions ! Le Boeing 727 datant de 40 ans ( ! ), qui revenait de Moscou, avait été interdit de survoler l’Europe, mais pas la Rus-sie. Un avion similaire s’était écrasé en février 2011 dans l’ouest de l’Iran tuant 77 personnes.

Après son atterrissage, Shahbazi s’est plaint aux médias que les autorités ira-niennes n’aient pas exprimé leur grati-tude pour ses efforts. Il a quand même sauvé la vie de 94 passagers et des 19 membres d’équipage. “Même pas un appel pour dire merci!», a déclaré t-il au journal Etemaad, connu pour être dans l’opposition.

Et même, au contraire, on lui a dit de rester chez lui pendant deux mois pour “récupérer de l’incident”, affirme l’agence semi-officielle Fars. L’Iran qui n’est pas officiellement autorisé à acheter des pièces détachées pour sa flotte aérienne, le fait pourtant par-faitement en passant par des intermé-diaires européens ou asiatiques.

Le pays a une longue liste de crash aérien à son historique, et pas la peine de remonter à 20 ans pour cela. Tout autant que la télévision d’ état ira-nienne reste muette sur les effets des sanctions américaines, les actions héroïques de Shahbazi ont également disparu dans le silence des médias d’ état iranien.

Les autorités ont ignoré l’incident qui met en évidence le besoin croissant de l’Iran d’acheter de nouveaux avions à la Russie par exemple. Pour l’heure le régime se concentre plutôt sur une bombe atomique ! Shahbazi avait décidé de ne pas atterrir son avion à l’aéroport international de Téhéran Imam Khomeini parce qu’un accident l’aurait fait fermé pendant plusieurs heures;

“Cela aurait été un désastre pour l’Iran, politique et humain”, a t-il jus-tement dit. Les passagers à bord du vol Moscou-Téhéran ont eux applaudi et acclamé le pilote. L’avion, qui n’a subi que des dégâts mineurs, sera réparé et remis en service dans les prochains jours.

Avi Retschild – JSSNews

Iran : un pilote évite un crash et se fait mettre à pied par le gouvernement !

Les Etats-Unis craignent une frappe aérienne israélienne sur l’Iran

Les Etats-Unis travaillent à plu-sieurs niveaux pour faire pres-sion sur le conseil de sécurité de l’ONU pour imposer des sanc-tions plus sévères contre l’Iran selon le Yedioth Ahronoth. Un haut responsable du département d’état américain a déclaré qu’il existe une peur croissante parmi les responsables de l’administra-tion Obama avant la publication d’un rapport de l’AIEA indiquant des progrès considérables dans le développement du programme nucléaire militaire iranien. Le rapport doit être publié dans le courant du mois de novembre.

Les Etats-Unis s’inquiètent du fait que le rapport puisse déclencher des actions israéliennes contre la dicta-ture islamique qui ne seraient pas dans l’intérêt des américains dans la région. Le responsable américain a déclaré que la réévaluation de la

part de Washington d’une frappe israélienne contre l’Iran est basée sur diverses manœuvres d’Israël au cours des dernières années.

L’administration américaine est dé-sormais déterminée à exercer plus de pression sur Téhéran afin de dis-suader Israël de prendre cette voie, a-t-il dit. Washington presse donc la Russie et la Chine, qui sont actuel-lement opposés à la publication du rapport de l’AIEA. Le rapport pour-rait causer de difficultés aux deux pays qui sont fortement contre des sanctions plus sévères contre l’Iran.

Selon le responsable américain, il est possible que le rapport, de même que l’analyse américaine sur une potentielle frappe d’Israël contre l’Iran, encouragent la Russie et la Chine à soutenir une initiative américaine visant à aggraver les mesures pénales contre l’Iran. Les

préoccupations américaines sont si importantes que le responsable a déclaré que Washington travaille sur plusieurs niveaux de pression sur le conseil de sécurité. Cela in-clut un appel au conseil de sécurité à condamner l’Iran pour sa tentative d’assassinat de l’ambassadeur saou-dien à Washington.

La semaine dernière, il a été si-gnalé que de nombreux israéliens craignent que le premier ministre Benyamin Netanyahou et le mi-nistre de la défense Ehoud Barak aient pris la décision d’attaquer les réacteurs nucléaires de l’Iran. Sa-medi, le New York Times a rapporté que les Etats-Unis ont prévu de ren-forcer leur présence militaire dans le Golfe après le retrait des troupes américaines d’Irak.

juif.org

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

De nouveaux objets permettent de protéger la vie des civils israéliens des tirs de roquettes ennemis

Le Commandement du « Front Intérieur » opère dans diverses situations d’urgence, et est spé-cialisé dans le domaine de la protection des civils, notam-ment lorsque celle-ci vit sous la menace des tirs de roquettes. Le Commandement du Front inté-rieur a mis au point plusieurs objets et procédés, afin de pro-téger les civils qui vivent sous la menace des tirs de roquettes. Ces moyens constituent une pro-tection supplémentaire, en plus des bunkers, abris et autres pièces sécurisées déjà existantes.

Le Commandement du Front Inté-rieur a récemment terminé de tes-ter ces objets et leur de résistance en cas d’explosion a notamment été mise à l’épreuve : lors des tests effectués il y a six mois, ces ob-jets étaient capables de résister à une explosion.Parmi les différents objets, on trouve un «lit de pro-tection», qui a l’apparence d’un lit traditionnel, alors qu’il peut se transformer en un «abri sécurisé» si une alerte retentit.

Il s’agit d’une protection utile et une alternative efficace dans le cas où la personne se trouve dans un endroit qui ne dispose pas d’espace sécurisé, comme c’est par exemple le cas dans certains appartements. Dans la même li-gnée, une armoire spéciale a été mise au point, également capable de se transformer en un petit abri

sécurisé en cas d’alerte.

Le Commandement du Front inté-rieur est également en train de tester une peinture spéciale qui pourrait empêcher dans une cer-taine mesure l’effondrement d’un mur frappé par une roquette. De plus, des vêtements spéciaux, qui protègeraient les civils des ondes de choc provoquées par un effon-drement, seraient sur le point de faire leur apparition sur la liste des mesures de sécurité à adopter en cas d’une alerte après un tir de roquette.

Retour sur les origines de la mis-sion de protection des civils par le Commandement du Front Intérieur Le Commandement du « Front In-térieur » a été créé en 1992 après la Guerre du Golfe, qui est à l’ori-gine de la prise de conscience que l’intérieur du territoire est un front au même titre que n’importe quel autre endroit en temps de guerre.

Pendant cette guerre, l’État d’Israël fut victime de lourdes attaques de missiles et était inca-pable de se défendre. Par consé-quent, Tsahal lança une campagne visant à informer et protéger la population civile, et à distribuer des kits de protection personnelle conçus pour la défense contre des armes non conventionnelles.

L’armée publia également la ligne de conduite à adopter pour pré-

parer des abris isolés et protégés dans chaque maison, des instruc-tions sur la façon de porter des masques à gaz et des conseils sur le comportement à avoir en cas de déclenchement des sirènes d’alerte. Cette même année, un quatrième commandement fut fon-dé, le Commandement du « Front Intérieur ».

Le Général de Division Ze’ev Livne fut nommé premier Com-mandant de ce commandement. Le Commandement du « Front Inté-rieur » opère dans diverses situa-tions d’urgence, et est spécialisé dans le domaine de la protection des civils.

C’est en temps de crise que le

Commandement du « Front Inté-rieur » est le plus sollicité. Il utilise une grande partie de ses ressources afin d’avertir la popu-lation des risques et menaces et de préparer les citoyens à y faire face. Sa mission est de sauver des vies. Il prend part à des mis-sions de sauvetage et secourisme en Israël et dans le monde entier, notamment après des attaques terroristes, des inondations, des incendies, etc.

Il est responsable de la zone qui s’étend d’Acre au nord jusqu’à Ashkelon au sud du pays. Le com-mandant actuel du Commande-ment du « Front Intérieuré est le Général de Division Eyal Eisen-berg. En novembre 1988, le pre-

mier exercice de défense nationale fut organisé dans les institutions éducatives : les étudiants de l’en-semble du pays s’entraînèrent à se réfugier dans des abris et à utiliser leurs kits de protection.

Depuis, l’exercice se déroule annuellement dans toutes les ins-titutions éducatives israéliennes. Ce commandement regroupe les unités suivantes : bataillons NBC (Nucléaire, Biologique et Chimique), bataillons d’extirpa-tion, unité nationale de recherche et sauvetage, compagnies de re-cherche et sauvetage, unité d’iden-tification des victimes et blessés.

Armée de Défense d’Israël

Tsahal cible des terroristes après des tirs de roquettesL’aviation israélienne a ciblé, peu après minuit (heure d’Is-raël) , une cellule terroriste qui avait t iré une roquette contre Israël depuis le sud de la bande de Gaza. Juste avant l’attaque israélienne, les ter-roristes avaient tiré trois ro-quettes depuis Gaza sur le sud d’Israël. Deux des roquettes ont explosé dans des zones ouvertes au sein du conseil régional d’Ashkelon. La troi-sième a explosé dans une zone ouverte au sein du conseil ré-gional d’Eshkol.

Dans les deux cas, i l n’y a eu aucun blessé ni dégât. «L’armée israélienne ne tolèrera aucune tentative de nuire à des civils

israéliens ou à des soldats de Tsahal, et continuera à agir avec force et détermination contre toute personne qui uti l i-sera le terrorisme contre l’état d’Israël ,» a déclaré l’armée dans un communiqué. «L’orga-nisation terroriste Hamas est le seul responsable des activités terroristes émanant de la bande de Gaza.»

Roquettes et missiles ont continué d’être t irés sur Israël pendant toute la journée de dimanche, en dépit d’un cessez-le-feu déclaré par les terroristes du Djihad Islamique dimanche matin. Pratiquement tous les précédents cessez-le-feu ont échoué, parfois quelques heures

seulement après avoir été dé-claré, parfois tenant quelques semaines, mais pas plus.

Le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Yoav Mor-déchai, a clarifié plus tôt dans la journée que l’armée «n’at-tendait pas pour une décision» lorsque les terroristes ont convenu d’un cessez-le-feu.

Il a déclaré aux journalistes que le chef d’état-major de Tsahal, le l ieutenant général Benny Gantz, a ordonné aux mili-taires de préparer une variété de réponses aux attaques de roquettes et de mortiers, en ré-ponse à une demande formulée par le gouvernement.

Pendant ce temps, le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche qu’il n’y avait pas de cessez-le-feu dans le sud et que Tsahal protégeait les citoyens d’Israël et tuerait les terroristes qui t irent des ro-quettes.

S’exprimant lors de la réunion hebdomadaire du cabinet minis-tériel , qui s’est tenue à Tsfat , Netanyahou a ajouté que les terroristes payeraient «un prix plus élevé encore» jusqu’à ce que les t irs de missiles cessent.

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

La France au service d’al Qaida

Le drapeau noir d’al Qaida flotte sur Benghazi. Cela n’est dit dans aucun média français. Et pour cause. S’il fallait dire que Bernard Henri Levy a pris fait et cause pour des gens qui étaient liés à al Qaida, des antisémites absolus, des ennemis d’Israël, des Etats-Unis et de la civilisation occidentale, cela semblerait indigne. C’est pourtant le cas.

S’il fallait dire que Nicolas Sarkozy a placé l’armée française au service de la prise du pouvoir en Libye par des gens liés à al Qaida, cela nuirait à ce qui lui reste de prestige. C’est pourtant le cas là encore.

Et voilà ce qu’il en coûte de suivre les enthousiasmes erratiques d’un philosophe qui a été l’archétype de l’idiot utile, et qui n’a pas vu en allant à Benghazi qu’il était entouré de gens qui auraient dû le détester et l’assassiner, mais qui ont, à la place, pris un plaisir pervers à l’utiliser.

La « victoire » sur Kadhafi en Libye n’est pas une victoire de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis : c’est une victoire d’al Qaida, c’est un fait. Tous ceux qui dirigent des milices sont des gens liés à al Qai-da. Certains sont même passés par Guantanamo après avoir été capturés par les Etats-Unis.

La « victoire » sur Kadhafi en Libye est aussi celle des Frères musulmans, qui inspirent l’ancien ministre de la Justice de Kadhafi, Mustapha Abdul Jalil, qui représente le gouvernement civil, et qui est sous l’étroite sur-veillance des milices.

La « victoire » sur Kadhafi en Libye va renforcer les risques d’attentats islamistes en Europe et en Amé-rique du Nord, affaiblir la défense d’Israël, renforcer tous les groupes djihadistes sur la planète. Elle n’est pas une avancée vers la démocratie, mais un grand pas vers le recul de la démocratie en Afrique du Nord, au Proche-Orient et dans le monde.

Elle envoie un message fort à tous les dirigeants qui seraient tentés de coopérer avec le monde occidental,

et leur indique qu’il vaut mieux être ennemi du monde occidental pour rester en place et en vie. Et ce simple point est catastrophique. Qui voudra s’allier avec des gens qui trahissent leurs alliés ?

Qu’Obama ait choisi de donner une victoire à al Qaida est logique : il n’a éliminé Ben Laden que pour donner le pouvoir à Zawahiri (je l’explique en détail dans mon prochain livre sur Obama), et qu’il ait choisi de donner le pouvoir en Libye aux Frères mu-sulmans est logique aussi. C’est un Président anti-américain des Etats-Unis, et les Américains commencent à s’en apercevoir.

Que Nicolas Sarkozy ait fait les mêmes choix qu’Obama et se soit conduit, au mieux, de manière im-monde (la vente de pétrole ne suffit pas à tout expliquer), au pire comme un imbécile ayant suivi les lubies de Lévy, doit conduire à des conclu-sions.

Comment pourrais-je apporter mon soutien à un homme qui fait le jeu d’al Qaida et des Frères musulmans ? Comment pourrais-je penser qu’il a le moindre sens des responsabilités ? J’ai accepté autrefois l’idée qu’on pouvait décider de se prononcer pour le moins pire.

C’est une idée que je n’accepte plus. A partir du moment où la France a un pays dont le Président se place au service d’al Qaida et des Frères Mu-sulmans, je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de pire. Pour moi, Sarkozy ne vaut pas mieux qu’Obama. François Hollande est loin d’être une lumière ; s’il fait pire que Sarkozy économi-quement, la France touchera le fonds plus vite.

Cela ne fait pas une grande diffé-rence. S’il se comporte comme un crétin en politique étrangère, ce qui est probable, au moins les choses seront-elles claires. Plus que jamais, je dis ici que je m’abstiendrai lors de la prochaine présidentielle. Avec consternation, et avec, oui, une forme de dégoût.

© Guy Millière

Charlie Hebdo rebaptisé “Charia Hebdo”

Il y a 30 ans, cela aurait été ano-din. Aujourd’hui, c’est un acte de courage. Et à ce titre, c’est donc plus que nécessaire. Signe du vent mauvais d’une islamisation que les belles âmes ne veulent pas voir.

L’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, rebaptisé pour l’occasion “Charia Hebdo”, a décidé de faire de Mahomet le “rédacteur en chef” de son prochain numéro à paraître mer-credi, afin de “fêter la victoire” du parti islamiste Ennahda en Tunisie.

“Afin de fêter dignement la victoire du parti islamiste Ennahda en Tuni-sieet la promesse du président du CNT que la charia serait la principale

source de législation de la Libye, Charlie Hebdo a proposé à Mahomet d’être le rédacteur en chef excep-tionnel de son prochain numéro“, a précisé le journal dans un communi-qué. “Le prophète de l’islam ne s’est pas fait prier pour accepter et nous l’en remercions“, ajoute le texte.

En une du journal (capturée en photo ici), un dessin représente Mahomet visiblement joyeux avec ces mots : “100 coups de fouet, si vous n’êtes pas morts de rire !“. Dans le journal, on trouve un “édito de Mahomet” intitulé “L’apéro Halal“, une double page de dessins pour expliquer “la charia molle” ou encore un supplé-ment “Charia Madame”.

En dernière page, “les couvertures auxquelles vous avez échappé“, un dessin représente Mahomet avec un nez rouge de clown et cette phrase: “Oui, l’islam est compatible avec l’humour“. “On n’a pas l’impression d’avoir fait une provocation supplé-mentaire.

On a l’impression simplement de faire notre boulot comme d’habitude. La seule différence cette semaine, c’est que Mahomet est en couverture et que c’est assez rare de le mettre en couverture“, a réagi Charb, dessina-teur et directeur de la publication de Charlie Hebdo. “

On se demande ce qu’il faut faire pour ne pas indigner“, a-t-il ajou-té. Charlie Hebdo avait comparu devant la justice pour répondre de caricatures de Mahomet publiées en février 2006, considérées comme injurieuses par des organisations islamiques.

Le journal avait été relaxé. “C’est dommage que les réactions ne soient extrêmes que sur des couvertures concernant l’islam ou Mahomet“, a dit Charb, pour qui le journal a vou-lu “commenter un fait d’actualité“, sans “représenter Mahomet comme un extrémiste“

Par Justin

Où va Frédéric Encel ?L’émission de Frédéric Taddei ‘Ce soir ou jamais’, désormais hebdo-madaire, continue à être l’émis-sion de débat la plus intéressante du paysage audiovisuel français. Mais je dois le dire, j’enrage par-fois devant les lacunes, les non dits. Frédéric Taddei est un homme que j’apprécie, et dont je connais l’honnêteté et le courage. Il n’est pas en cause.

Non : ce qui est en cause est la tona-lité intellectuelle qui imprègne géné-riquement ce pays, et qui empêche le plus souvent d’y appeler un chat un chat et de sortir des demi-teintes ou des biais idéologiques. L’un des débats abordé dans la dernière émission a retenu mon attention : il s’agissait de la Libye.

Y participaient, entre autres, Michel Collon, un gauchiste belge souvent bien documenté mais qui, en raison de ses orientations, tire des faits qu’il énonce, des interprétations abracadabrantes, et Frédéric Encel, que je connais bien, mais dont j’ai du mal à suivre la trajectoire ces der-nières années.Sur la Libye, Collon a dit des choses exactes : qu’on avait mis au pouvoir des gens d’al Qaida et des islamistes, et que Kadhafi était, par rapport à eux, un modéré qui finançait en outre des projets de développement en Afrique subsaharienne, refusait de soutenir le mouvement palestinien, et contribuait à financer des études aux élites de son pays, tout en com-battant l’islamisme.Puis il a expliqué le renversement de Kadhafi comme un acte impérialiste destiné, pour la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis, à s’assu-rer les revenus du pétrole en s’ap-puyant sur al Qaida et les islamistes.La question qui aurait dû lui être po-sée aurait pu être celle-ci : c’est vrai que les tenants du pouvoir en Libye aujourd’hui sont pire que Kadhafi, mais dites-nous pourquoi « l’impé-

rialisme américain » (et français et britannique) les a portés au pouvoir, dès lors que Kadhafi vendait le pé-trole libyen à qui l’achetait et coopé-rait avec « l’impérialisme américain » (et français et britannique) ?Pourquoi renverser un dictateur devenu un allié pour mettre à sa place des ennemis des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni ? Le Frédéric Encel que j’ai connu voici quelques années aurait posé la question, je pense. Le Frédéric Encel d’aujourd’hui est un homme différent, et (laissons Collon de côté) c’est cette différence qui m’intrigue.Le Frédéric Encel d’aujourd’hui est un homme qui continue obstiné-ment à parler de printemps arabe, et à passer allègrement sur la victoire d’Ennahda en Tunisie, sur la chasse aux Coptes, et la montée des Frères musulmans en Egypte.

C’est un homme qui situe explicite-ment la guerre civile libyenne dans un printemps arabe qui n’aurait pas cessé, et qui semble penser qu’avoir installé au pouvoir des gens comme Rachid Ghannouchi n’a aucune im-portance, que le fait que les armes tombées en Libye aux mains d’al Qaida, et acheminées vers Gaza ne comptent pas, et que les massacres de noirs d’Afrique subsaharienne, à Tripoli et ailleurs, sont des détails insignifiants.

Tout cela me semble être du niveau d’un discours d’Alain Juppé, et quand je note cela, ce n’est pas un compliment. J’ai entendu ensuite Frédéric Encel dire que le modèle de régime islamique modéré pour la ré-gion était le régime turc d’Erdogan, et en entendant ces mots, j’ai com-pris qu’il y avait décidément quelque chose qui n’allait pas du tout. Le ré-gime Erdogan serait un modèle, avec son antisémitisme féroce et sa haine affichée envers Israël ?Ou Frédéric Encel se trompe, ou il ne dit pas ce qu’il pense. Je ne sais

ce qu’il en est. Mais dans un cas comme dans l’autre, cela me navre. Je ne parlerais pas de Frédéric En-cel et je m’intéresserais moins à ses positions si je ne l’avais vu devenir, graduellement, l’anesthésiant de choix dans des réunions de défense d’Israël. Il parle sur le ton de la vieille chanson « tout va très bien madame la marquise ». La Turquie devient islamiste ? Tout va très bien, rassurez-vous. L’Iran s’approche de l’arme atomique ?Ne soyez pas inquiets. L’Egypte est tenue toujours plus par les Frères musulmans ? Ce n’est pas grave. En-nahda gagne en Tunisie ? Quelle vic-toire pour la démocratie ! En Libye ? Cachez ces cadavres, ces marques de racisme et d’antisémitisme que je ne saurais voir, et parlons de démo-cratie encore.

Quant à la politique d’Obama au Proche-Orient, Encel persiste à dire qu’elle est tout aussi favorable à Is-raël que la politique de Bush ! Qu’il persiste à dire cela aujourd’hui me consterne. Je l’écris d’autant plus volontiers que Frédéric Encel se per-met de me critiquer publiquement si mon nom est évoqué. Je ne suis pas hostile à un débat contradictoire.Et je fais donc ici une proposition. Enquêtes et Débats est prêt à organi-ser ce débat contradictoire. Celui-ci permettrait de lever toute ambiguïté. (Note de JPG : Dreuz.info est éga-lement prêt à publier un échange de questions/ réponses entre Guy Mil-lière et Fréderic Encel)Et puis, cela m’intéresserait vraiment de savoir si Frédéric Encel que, par ailleurs, j’aime bien, est du même côté que moi, celui de la défense d’Israël, ou s’il est passé dans un autre camp, plus confus et, dès lors, davantage vecteur de confusions. Je pense ne pas être le seul à être inté-ressé. Pour ce qui me concerne, je ne me déroberai pas.

© Guy Millière

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Israël est il l’opium de la gauche ?

Aubry était-elle prête à tout pour gagner quelques voix ?Par deux fois, les Français (de gauche et les autres), ont pu apprendre que si Martine Aubry était élue pré-sidente, elle « reconnaîtrait la Palestine ». Dans son avant-der-nière profession de foi, face à ses cinq concurrents, sur BFM TV le 5 octobre, Martine Aubry, pour dénoncer la politique de l’actuel Président de la République, avait fustigé cette « France qui ne recon-naît pas la Palestine ».

Dans son ultime face à face avec son rival, François Hollande, Martine Aubry, a ajouté une précision : elle « reconnaîtrait » aussi, Israël. Ce fut le seul point de politique étran-gère évoqué dans ces débats des pri-maires.

Des autres peuples en lutte, celui du Darfour napalmisé par l’armée soudanaise, le peuple tibétain écrasé

par la Chine, les Kurdes massacrés par l’Iran et la Turquie, les Birmans sous le joug de la junte, les Bahaïs persécutés, les Kabyles muselés, les Chrétiens menacés dans le monde musulman, les Coptes mitraillés au Caire, les six postulants à l’investi-ture socialiste ne dirent rien.

Des guerres déclarées ou des conflits non déclarés dans lesquels la France a engagé ses forces, du position-nement de la France dans la lutte contre le terrorisme, de la Libye, de l’Irak, de l’Afghanistan, il ne fut pas plus question dans ces débats.

De la même manière, les six candi-dats ont soigneusement évité d’abor-der les questions fondamentales qui touchent à l’émigration, au progrès de l’islamisme dans les cités, ou aux violences urbaines croissantes, ce qui augure mal de leur capacité à affronter l’avenir.

Ne pas voir, ne pas entendre et ne rien dire pour ne pas désespé-rer le 9-3, semble être une règle de conduite pour ceux et celles qui ont fait de la bonne conscience l’ossa-ture de leur programme électoral.

De cet évitement le FN fait son miel électoral. Le positionnement déclaré de la candidate Aubry en faveur de la Palestine n’avait d’ailleurs pas pour objet la politique étrangère de la France. Il visait en deçà des rives du Jourdain.

Ce clin d’œil appuyé, en direction des banlieues, contredisait en outre la précédente dénonciation du boy-cott d’Israël par Martine Aubry. Quand on connaît la part de schi-zophrénie identitaire qui affecte de nombreux « jeunes-des-banlieues » cette déclaration ne favorisait guère leur intégration dans l’histoire de la République. La maire de Lille connaît bien la question.

Elle sait combien, dans les « quar-tiers », la Palestine agit comme un fantasme symbolique collectif, comme représentant la cause, sinon la patrie, de ceux qui n’ont pas de patrie. En faisant de la Palestine la seule noble cause à défendre, la so-cialiste ajoute, ici, du malheur iden-titaire au malaise social.

Elle aggrave les ruptures culturelles au sein de la société. Une récente en-quête met à jour le poids de plus en plus important de l’islam en France et les séductions politiques qui lui sont liées. Tout ceci tisse un système compliqué dont toutes les pièces sont liées; Martine Aubry devrait se souvenir des manifestations de refus d’un concert d’Enrico Macias à Rou-baix en 2000 au prétexte qu’un « juif ne pouvait pas chanter en arabe ».

En contrepoint, la seule contrepartie qu’elle exige, la « reconnaissance d’Israël », est stupéfiante : le peuple de gauche vient donc d’apprendre, par défaut, que jusqu’à ce jour, pour Martine Aubry, Israël n’était pas en-core reconnu.

Qu’est ce que veut bien dire « recon-naître Israël » ? Reconnaître le fait ou reconnaître aussi le droit ? Quel droit ? Le droit pour le peuple juif d’avoir un Etat sur l’espace de sa terre historique. Il est navrant de constater qu’à gauche aujourd’hui, on ne soit désormais sensible qu’à l’écume de cette pensée unique qui fait d’Israël le fautif, le coupable, le criminel et la Palestine LA juste cause.

Faut il rappeler aux socialistes cette réflexion de François Mitterrand, en novembre 1975, quand une motion de l’ONU avait assimilé le sionisme au racisme : « Je savais déjà que le fanatisme était un attribut de la sot-tise.

J’ai envie d’écrire ce matin qu’il est la sottise même (…) Economi-sons les grands mots et n’en gardons qu’un, le mépris (…) Frank, Anne Frank, merveilleuse et déchirante, fleur de vie, pauvre morte, c’est à toi que je pense au moment de dire par-don ». Puisse la gauche ne pas tom-ber dans les ornières du gauchisme dont l’obsession anti israélienne tient lieu de matrice intellectuelle.

Etre de gauche, c’est d’abord être pé-dagogue en expliquant aux « jeunes-des-banlieues » que la source de leur malheur existentiel ne se nomme pas Israël et qu’ils ne trouveront pas la réponse à leur ressentiment dans la haine antijuive. C’est aussi dire, en

tant que Président de la République, aux autres peuples arabes que la source de leur malheur ne se nomme pas non plus Israël. Qui opprime qui dans le monde arabo-musulman ?

Qui sont les dictateurs, les potentats, les corrompus ? Qui menace la liber-té fraichement acquise en Tunisie ? C’est au prix de ce courage politique qu’un président de gauche pourrait s’adresser à Israël en « ami et en al-lié » afin de reconnaître aux palesti-niens la légitimité de leur aspiration nationale et de favoriser la solution de deux Etats pour deux peuples.

Etre de gauche, en France, c’est enfin déconstruire ce cliché qui identifie, depuis la guerre d’Algérie la cause et les moyens de la cause. Ce n’est pas aider à la compréhension du conflit israélo-arabe que de vouloir obsti-nément le lire dans les catégories de la guerre d’Algérie. Nous rêvons de dire bienvenue à la Palestine si elle reconnaît à Israël son droit à être l’Etat du peuple juif !

Bienvenue à la Palestine si elle re-connaît leurs droits aux femmes ! Bienvenue à la Palestine si elle pros-crit de ses moyens de lutte la bombe humaine ! La France est le pays eu-ropéen qui a la plus grande commu-nauté juive et la plus grande part de population musulmane.

Notre pays a donc un rôle à jouer, plus noble que sa seule « poli-tique arabe ». Ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est peut-être ce choc des civilisations, sinistre corollaire de la mondialisation, qu’une gauche intelligente, imaginative et honnête pourrait conjurer

http://www.causeur.frJacques Tarnero - Richard Rossin

Y a-t-il un lien entre l’affaire DSK et l’Elysée ?

Les enquêtes sur DSK et sur l’hô-tel Carlton de Lille ne redémarre-raient qu’au printemps 2012, en pleine campagne pour l’Elysée, ce qui ne serait pas facile pour le PS. De là à penser que l’affaire DSK a des connections politiciennes et électorales, il n’y a qu’un pas ; et certain l’ont désormais franchis.Ainsi, Bernard Delattre, écrit (ex-traits adaptés ; lien en bas e page), sur http://www.lalibre.be :« Cette rocambolesque affaire de mœurs lilloise commence à prendre une vilaine tournure. Une odeur de soufre. Et un parfum d’hypocrisie ? La rocambolesque affaire lilloise du «Carlton» prend une vilaine

tournure.

Lorsqu’elle avait éclaté, il ne s’agis-sait somme toute que d’un dossier de mœurs pouvant tout au plus heurter une certaine morale. Dans cette af-faire de prostitution de luxe dans des hôtels de Lille (dont le «Carlton») et de parties fines tarifées à Paris, en Belgique ou a Washington, ne sont impliqués que des adultes majeurs et consentants. Mais, de fil en aiguille, l’affaire s’est corsée. Elle a complè-tement décapité la hiérarchie poli-cière de Lille (Nord).

Le chef de la sûreté départementale a été suspendu, après sa mise en exa-men pour proxénétisme aggravé en bande organisée. Ce qui n’est pas rien : c’est puni de sept ans de prison et 150’000 euros d’amende ». Ber-nard Delattre :

« Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a confirmé que serait muté à Paris rien moins que le directeur dé-partemental de la sécurité publique, qui venait d’être placé en garde à vue pendant plusieurs heures, dans cette affaire. C’est un très haut res-ponsable policier : il avait plus de 5’000 agents sous ses ordres.

Le ministre nie que cette mutation soit une sanction, mais ses propres commentaires («S’il a la possibilité de prendre sa retraite, c’est à son ini-tiative») en disent long sur la suite de la carrière de l’intéressé. L’ins-

titution policière française n’avait pas besoin de cela, elle qui est en-core sous le choc de l’incarcération de hauts responsables de la police judiciaire de Lyon cette fois, dans un dossier à peine moins rocambo-lesque de stupéfiants.

L’affaire du «Carlton» pourrait ou-vrir de délicats débats sur des usages encore très opaques dans le monde des affaires. Ce dossier de mœurs s’est doublé d’un scandale financier : il y a eu des mises en examen pour escroquerie, abus de biens sociaux, et faux et usage de faux ».

Bernard Delattre : « Car un homme d’affaires impliqué dans ces agapes tarifées les a facturées à son entre-prise : une filiale du géant Eiffage, le troisième groupe français de travaux publics. Eiffage condamne «fer-mement» ces «actes individuels», contraires à son «éthique». Mais l’avocat de son cadre mis en examen a contre-attaqué.

Selon Me Dupond-Moretti, vedette du barreau de Paris, «chez Eiffage, les gens qui devaient savoir savaient. C’était un secret de Polichinelle». L’émoi suscité chez lui par cette af-faire tiendrait donc de la «mauvaise foi», voire de l’hypocrisie. «On fait semblant de découvrir que la pros-titution est utilisée dans le monde des affaires, mais c’est quelque chose qui existe depuis des temps immémoriaux. Il arrivait à Eiffage

de fournir des prostituées majeures et consentantes lors d’opérations de lobbying». Avec le milieu policier et le monde des affaires, un troisième secteur pourrait être bousculé par ce scandale : la classe politique. Cela découle évidemment de l’im-plication présumée de Dominique Strauss-Kahn.

L’ex-n°1 du FMI soutient, depuis le début, que le mêler à cette affaire relève d’insinuations» et d’extrapo-lations hasardeuses et malveillantes ». Bernard Delattre : « Si les enquê-teurs parviennent à prouver que DSK savait que ces ballets roses étaient réglés par Eiffage, ce serait du recel d’abus de biens sociaux.

S’il apparaît que ces services pré-sumés lui ont été offerts et facilités par des personnes espérant un ren-voi d’ascenseur après son élection à l’Elysée – élection plausible, au moment des faits -, on ne serait pas loin du trafic d’influence.

Au demeurant, la demande du par-quet que les magistrats lillois soient dessaisis du dossier nourrit un double soupçon. Cette requête est soit dénoncée, par certains inculpés, comme révélatrice de la volonté du pouvoir d’»étouffer» un dossier sen-sible. Soit elle est vue, par d’autres, comme une manœuvre machiavé-lique. Délocaliser ce dossier dans une autre juridiction le mettrait tem-porairement au frigo.

L’enquête sur les mœurs présumées de DSK ne redémarrerait alors que dans quelques mois. Au printemps 2012, par exemple : donc en pleine campagne pour l’Elysée, ce qui ne serait pas facile à gérer pour le PS. Dans un sens ou dans un autre, dès lors, ce procès d’intention ne contri-bue pas au crédit de la classe poli-tique, dans l’opinion », conclut Ber-nard Delattre.

Pour ce qui me concerne, je note qu’au-delà de ce que l’on nomme « l’affaire DSK », il y a, depuis plus de quarante ans, sous la Ve Répu-blique, une culture bien étrange où se mêlent régulièrement sexe, intérêt de l’Etat et entreprises. Je ne pré-tends pas que la France ait le mono-pole en la matière.

En revanche, j’affirme que tout cela ne pourrait pas avoir lieu, sans consé-quences juridiques sérieuses, en Allemagne, aux USA ou en Suisse. Faut-il en déduire qu’en matière de gouvernance et d’éthique, la Sarko-zie se situe au même niveau que le Zimbabwe et l’Equateur ? Au-delà de DSK, c’est toute la classe poli-tique, avec tous ses mauvais coups et avec tous les coups qu’elle tire, qui aurait besoin, me semble-t-il, d’un sérieux coup de balai.

Michel GarrotéRédacteur en Chef

Page 16: Israël Actualités n°187

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

L’AP et l’opposition dénoncent la décision sur de nouvelles constructions

L’autorité palestinienne, Kadima et la ‘paix maintenant’ ont dénoncé main dans la main mardi soir la décision du premier ministre Be-nyamin Netanyahou d’accélérer la construction juive en Judée Sama-rie et de suspendre temporairement les transferts de fonds des taxes de l’AP. L’AP a immédiatement criti-qué les deux décisions prises par le cabinet restreint, un forum de huit ministres, qui s’est réunis pendant plusieurs heures.

La décision d’Israël de construire de nouveaux logements a Jérusalem Est et dans deux villes de Judée Samarie détruira le processus de paix, a pré-venu l’AP, qui refuse tout contact avec Israël depuis des années, et qui parle donc d’un processus de paix inexis-tant. «C’est un coup dur aux efforts du

Quartet d’atteindre la paix,» a déclaré Nabil Abou Rudaineh, un porte-pa-role du président de l’AP, Mahmoud Abbas. Kadima, parti israélien de centre-gauche, a critiqué la décision en disant : «Israël s’est isolé dans la monde au lieu de mobiliser le monde pour soutenir ses objectifs,» a déclaré un porte-parole.

«Alors que les palestiniens ont atteint des records mondiaux, Israël a réagi en se distançant et en répondant à l’échec politique par la folie.» Le conseil de la Yesha a pour sa part salué l’initia-tive : «c’est une étape dans la bonne direction, à fois pour gagner la bataille politique commencé par la campagne palestinienne, et pour enfin revenir à la voie de la construction et de l’acti-vité sioniste,» a déclaré le conseil des implantations de Judée Samarie.

Egypte : Israël a accepté de retarder une offensive à Gaza pendant 24 heures

Un responsable égyptien a décla-ré mardi matin qu’Israël avait accepté de retarder brièvement l’expansion de ses opérations mili-taires dans la bande de Gaza pour donner à l’Egypte le temps pour essayer de persuader les groupes terroristes palestiniens de cesser les tirs de roquettes sur le sud d’Israël.

Des avions de Tsahal ont ciblé des cellules de lanceurs de roquettes à Gaza ces derniers jours, mais le res-ponsable égyptien affirme qu’Israël a également prévu une opération de plus grande envergure.

Il a déclaré que l’Egypte a demandé 24 heures pour essayer d’emmener les groupes terroristes palestiniens a un cessez-le-feu informel, Israël

convenant de donner au Caire jusque mardi a minuit. Le responsable a parlé sous condition d’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à dis-cuter de la médiation égyptienne.

Le ministère israélien de la défense n’a fait aucun commentaire. Lundi, le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a averti depuis la tribune de la Knesset qu’Israël opèrera «vigou-reusement et résolument» contre ceux qui menacent sa sécurité. «Une philosophie sécuritaire ne peut pas se reposer uniquement sur la défense,» a déclaré Netanyahou.

«Elle doit également inclure des capacités offensives, le fondement même de la dissuasion.» Au moins 10 terroristes palestiniens et un civil israélien ont été tués ces der-

niers jours dans les pires violences dans la région depuis des mois. Le groupe terroriste palestinien Djihad Islamique est à l’origine des attaques qui ont débuté la semaine dernière, mais avait accepté un cessez-le-feu dimanche si Israël l’acceptait égale-ment.

Les tirs de roquettes ont finalement repris, s’attirant des représailles is-raéliennes via des frappes aériennes. Les dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza ne sont pas impliqués directement dans les attaques, mais Israël tient le groupe terroriste isla-miste comme responsable de toutes les violences émanant de ce terri-toire.

juif.orgTibi exige de réécrire l’Histoire d’Israël !

Le député Ahmad Tibi (Raam-Ta’al), qui dit « se sentir palesti-nien avant tout » n’a jamais émis la moindre contestation quant aux ca-lomnies antisémites et aux falsifica-tions de l’Histoire dont sont abreu-vés les enfants arabes palestiniens durant toute leur scolarité. Mais par contre, il demande aujourd’hui que les livres d’Histoire israéliens soient revus et corrigés.

Il a déposé lundi une proposition de loi à la Knesset demandant qu’il soit effacé l’expression « bandes armées arabes » (knoufiot) dans les chapitres traitant des années 1930-1940, et les remplacer par « combattants arabes ».

Mais plus loin que cela, le représen-tant des terroristes à la Knesset de-mande carrément une réforme de la Loi fondamentale sur l’Education, et que n’apparaissent plus dans les livres scolaires « des expressions négatives et péjoratives pour désigner des per-sonnes ou des groupes arabes qui ont combattu pour défendre leurs droits légitimes et leur terre dans le cadre des conflits israélo-arabes » !!!

Autrement dit, adopter le narratif men-songer et fabriqué par la propagande arabe. Pour ce faire, il propose la créa-tion d’une commission mixte de spé-cialistes juifs et arabes qui définirait les termes exacts à utiliser dans les livres d’Histoire » !

Dans un sketch ce serait rigolo. Ce dé-puté dont la place serait en prison aux côtés de son ami Marwan Barghouti sait très bien que sa proposition entraî-nera des réactions passionnées et sera balayée, mais il profite de la liberté totale et de l’impunité que l’hyper-démocratie israélienne lui accordent pour narguer la société et faire avancer ses idées révisionnistes :

« Il faut apprendre des autres conflits qui se déroulent dans le monde, et les tentatives de déformer et altérer l’image de celui qui vous fait face ne font pas que vous soyez dans votre bon droit ». Et dans ce domaine, Tibi en sait quelque chose. Le député arabe sera probablement soutenu par l’UNESCO dans son action au service de l’Education…

par Shraga Blum

Page 17: Israël Actualités n°187

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Steinitz : Préoccupation pour l’année 2012

Le ministre des Finances Youval Steinitz a mis en garde la commis-sion parlementaire des Finances contre le ralentissement de l’acti-vité économique et des exporta-tions ces deux derniers mois, qui

atteste du rapprochement des côtes israéliennes de la crise éco-nomique occidentale. Il appelle à se préparer à y faire face.

‘’Les nuages de la tempête s’épais-

sissent’’, a-t-il averti, ‘’si nous ne réussissons pas à préserver une économie saine, avec une crois-sance élevée et un chômage bas, n’importe quelle prouesse sociale sera vouée à une fin prochaine’’.

Des tirs de roquettes déjoués par l’armée israélienne

L’aviation israélienne déjoue des tirs de roquettes Il y a peu de temps, un avion de chasse de l’ar-mée israélienne a pris pour cible une cellule terroriste au sud de la bande de Gaza qui se préparait à tirer des roquettes sur Israël. Une frappe directe a été confirmée, et les tirs de roquettes ont été dé-joués.

L’armée israélienne ne tolérera au-cune tentative de nuire à ses soldats et aux citoyens d’Israël, et continue-ra à opérer avec force et détermina-tion contre tout élément qui utilise le terrorisme contre Israël.

Tsahal tient le Hamas responsable pour tout activité terroriste qui émane de la bande de Gaza. L’armée israélienne n’attendra aucune déci-sion du Jihad islamique. Le Chef

d’État-major a chargé Tsahal de se préparer pour un certain nombre d’actions, dans le cadre d’une réac-tion progressive.

Cette décision a été approuvée par le gouvernement. Tout au long de la journée, le Chef d’État-major va mettre à jour le système défensif, aussi bien sur terre que dans les airs, et a donné son feu vert à plusieurs opérations, en réponse aux activités terroristes.

Nous avons prévu de prendre pour cible les infrastructures terroristes et d’autres mais pas uniquement. Jusqu’à maintenant, l’armée israé-lienne a pris pour cible des usines d’armement et des rampes de lance-ment du Jihad islamique.

L’un des principaux leaders de l’or-

ganisation terroriste a également été pris pour cible. »Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a démenti qu’une trêve tacite avait été déclarée entre Israël et le Djihad islamique.

« Tsahal défend les habitants du Sud du pays et œuvre pour éliminer les tireurs de roquettes », a-t-il déclaré lors du conseil des ministres qui s’est tenu à Safed à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle faculté de médecine dans la ville.

«Je m’engage à ce que l’ennemi paye un prix plus élevé que celui qu’il a payé jusqu’à présent, jusqu’à ce qu’il mette un terme à ses tirs de roquettes sur la population civile en Israël », a ajouté M. Netanyahou.

Armée de Défense d’Israël

Encore une manipulation médiatique à Abu-Tor, Jérusalem

Deux O.N.G. qui opèrent à Jéru-salem Est, l’une palestinienne et l’autre israélienne ont chacune ap-porté leurs vidéos différentes pour étayer leur version d’un incident qui a eu lieu au début du mois, dans lequel le directeur d’Elad, David Be’eri empoigne un jeune garçon palestinien et le transferre à des policiers israéliens pour être ques-tionné.

La vidéo d’Elad commence quelques minutes avant la vidéo palestinienne et montre le garçon ainsi que plusieurs autres enfants en train de vandaliser la maison de David Bé’eri avec des pierres et des barres de fer.

Les enfants aux visages cagoulés [très certainement manipulés et envoyés par des adultes qui veulent à tout prix empoisonner la vie de Bé’eri] brisent la fenêtre et jette les meubles par la fenêtre à la fin du film, on voit David Bé’éri qui attrape un des enfants qui tient une barre de fer, en chemin, il s’arrête pour téléphoner de son por-table (sans doute à la police), il est rejoint par un voisin palestinien, un homme âgé qui lui n’a pas tant d’égard, il gifle l’enfant...

L’avocat, Amar Yassin, représentant la famille du garçon dit qu’il portera plainte contre Bé’eri pour attaque et séquestration, il déclare que l’enfant «n’a pas jeté de pierres et s’il l’a fait, un citoyen ne peut pas faire justice lui-même» !

Des avocats consultés par Haaretz dé-clarent que Be’eri peut légitimement déclarer qu’il n’a pas agi illégalement en vertu du fait qu’un citoyen a le droit d’arrêter un autre citoyen en flagrant délit de crime et de le détenir jusqu’à ce que la police arrive. Le garçon qui est trop jeune pour qu’une plainte soit déposée contre lui a été questionné par la police et relâché.

Il est à noter pour ceux qui ne connaissent pas Jérusalem, que cet incident s’est déroulé à Abu-Tor, un quartier mixte où vivaient en bonne entente Juifs et Arabes depuis des lustres (comme on le voit d’après le vieil arabe qui gifle l’enfant, appa-remment il n’est pas heureux de cette situation) !

C’est le quartier où habitait le grand André Chouraqui z»l.

Adapté par Danilette

David Bé’eri, est ce même homme qui avait été pris dans une précé-dente manipulation, c’était lui le conducteur de la voiture attaquée voir Encore une mise en scène pales-tinienne machiavélique qui utilise des enfants en espérant leurs morts !

Après tout ce qu’il subit, je ne peux que m’incliner devant son calme, sa mesure et son courage, il est person-nellement visé et n’est pas au bout de ses peines, à mon avis, face à des adversaires aussi sournois... Des tirs de roquettes déjoués par l’armée israélienne

Le Chef d’État-major devrait à nouveau faire un bilan de la situa-tion.Il est prévu que des repré-sentants du Commandement de la Branche des Renseignements, du Commandemant de la Région Sud, du Commandement du Front Intérieur, du Commandement de la Région Centre, de l’Armée de l’Air et de la Branche des Opé-rations de l’armée israélienne as-sistent à cette réunion.

La décision de réunir l’État fait suite aux tirs de roquettes sur le sud d’Israël qui ont eu lieu aujourd’hui (29 octobre).

Des roquettes ont notamment at-

terri dans les villes de Gan Yavne, d’Ashdod et dans le Conseil Régio-nal d’Eshkol. Ces tirs de roquettes ont fait un blessé léger et ont provo-qué des dégäts matériaux.

Le Commandement du Front Inté-rieur a insisté une nouvelle fois sur les consignes de securité que la population doit suivre. Dès qu’une sirène retentit, les habitants du sud d’Israël doivent entrer dans un es-pace protégé et y rester pendant les dix minutes qui suivent l’alerte. Il est également interdit d’organiser un rassemblement de plus de 500 personnes dans un espace ouvert ou fermé, dans un périmètre de 40 kilo-mètres autour de la bande de Gaza.

De nouvelles consignes de sécurité seront données au cours de la soirée, notamment au sujet des établisse-ments scolaires du sud du pays, cen-sés accueillir les élèves dès demain matin

peu plus tôt dans la journée (29 oc-tobre), au cours d’une opération me-née par l’armée et l’agence de sécu-rité israéliennes, un avion de chasse de l’armée de l’air a pris pour cible une cellule terroriste dans le sud de la bande de Gaza.

Cette cellule terroriste se préparait à tirer des roquettes sur Israël et est responsable des tirs de roquettes sur

le sud d’Israël qui ont eu lieu mer-credi dernier (26 octobre). L’armée israélienne ne tolérera aucune ten-tative de nuire à ses citoyens et à ses soldats, et continuera à opérer avec force et détermination contre tout élément qui utilise le terrorisme contre Israël. Tsahal tient le Hamas responsable pour tout activité terro-riste qui émane de la bande de Gaza.

Armée de Défense d’Israël

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 Novembre 2011

Pourquoi le plan de sauvetage européen va échouer

Passé le moment d’euphorie sur les marchés financiers après l’an-nonce jeudi 27 octobre au petit matin de l’accord finalement trou-vé à Bruxelles pour régler la crise grecque et redonner confiance

aux prêteurs dans la zone euro, le doute est rapidement revenu.Il est illustré par plusieurs articles de commentateurs économiques dont la chronique hebdomadaire publiée par The Sunday Tele-

graph. L’auteur Liam Halligan, économiste, gestionnaire de fonds, n’est pourtant pas un adversaire de l’euro.

C’est un chroniqueur influent. Il a reçu la distinction de journaliste économique de l’année par le Bri-tish Press Awards. Pour lui, l’accord comme les deux précédents ne fait que gagner un peu de temps et « au lieu de clarifier la situation, ajoute à la confusion…

Dès la fin de la journée jeudi et plus encore vendredi, les signes d’alarme étaient là. Les marchés obligataires mondiaux, par construction plus sobres et plus avisés que les excités qui investissent dans les marchés d’actions, prenaient position contre l’accord ».

Il donne quelques semaines au plan de sauvetage pour voler en éclat. C’est aussi le sentiment de l’éco-nomiste Marc Zandi de Moody’s. « Les Européens ont gagné un peu de temps », écrit-il dans le Philadelphia Inquirer.

« Les investisseurs internationaux ne seront pas vraiment rassurés tant que les gouvernements européens n’au-ront pas prouvé qu’ils sont vraiment capables de réduire leurs déficits budgétaires et leur niveau d’endet-tement… Il y a de grandes chances pour que les électeurs européens

résistent et cela veut dire qu’il sera difficile aux politiques d’agir sans une intense pression des marchés. »

Liam Halligan du Sunday Telegraph comprend que les gouvernement et les politiques aient la tentation de passer outre et de ne pas accepter les « diktats » des marchés : « Pour qui se prennent ces traders ? » Mais ce n’est tout simplement pas possible de faire comme si ils n’existaient pas.

« Si les marchés obligataires pour une raison ou une autre cessent de prêter à un certain nombre d’écono-mies occidentales, nous assisterons à de vraies faillites et au non paiement de salaires, de retraites, à la ferme-ture d’écoles et d’hôpitaux, au chaos dans les transports et à des révoltes sociales. »

A moins de vraiment régler la crise. Pour le chroniqueur du Sunday Tele-graph, l’annonce d’un renoncement des créanciers privés à 50% de leurs créances sur la Grèce est préma-turée. L’ambition est de réduire la dette grecque pour la ramener de 150% à 120% du PIB du pays dans les prochaines années ce qui permet-trait à l’économie grecque de ne pas être asphyxiée. Mais Liam Halligan n’y croit pas, car l’accord n’est pas suffisamment contraignant.

Il est « volontaire » et « en marchan-

dant dur sur les coupons et les matu-rités des obligations (quels seront les intérêts annuels et pour combien de temps), ceux qui ont prêté sans réfléchir à la Grève obtiendront des conditions nettement plus favorables ».

Cette négociation de marchands de tapis dans la coulisse va rendre la situation bien plus compliquée pour le gouvernement grec... et il faudra bien que quelqu’un paye. Concer-nant l’autre grande annonce du 27 octobre, le passage du Fonds euro-péen de stabilité financière de 440 à 1.000 milliards d’euros, c’est un tour de passe-passe.

« La vraie question est : qui va fi-nalement payer les crédits. Elle n’a pas été réglée lors du sommet de Bruxelles… Du coup, le différend fondamental entre la France et l’Al-lemagne pour savoir qui va prendre les pertes –les gouvernements de l’euro zone ou les prêteurs privés– n’a pas été surmonté. »

La démonstration du fait que les marchés obligataires sont loin d’être convaincus se trouve tout simple-ment dans le taux d’intérêt des emprunts d’Etat à 10 ans italiens. Il était de 6,06% vendredi 28 octobre, son plus haut niveau jamais atteint depuis que l’euro existe !

Slate.fr

Olmert est mieux là où il est maintenant

Lorsqu’on lit ce qui ressort du livre autobiographique écrit par l’ancienne Secrétaire d’Etat US Condoleeza Rice, on ne peut que considérer que les scandales judi-ciaires dans lesquels est empêtré Ehoud Olmert et qui l’on poussé à démissionner sont de véritable-mes cadeaux du ciel pour Israël ! L’ancienne ministre des Affaires étrangères de George W. Bush raconte l’une des ses rencontres avec l’ancien Premier ministre is-raélien, qui selon ses propres dires «était dans un état d’excitation inhabituel ».

Olmert lui dit : « Je sais ce dont a besoin Abou Mazen : des conces-

sions sur Jérusalem et sur les réfu-giés ». Et il dévoila ensuite son plan devant une Rice ébahie : « La ville occidentale sera aux juifs, et la ville orientale nous la donnons aux Pales-tiniens et elle sera la capitale de la Palestine. Le maire et le Conseil mu-nicipal seront élus par les habitants de toute la ville, ce qui signifie qu’il y aura un maire juif et un adjoint palestinien, mais c’est Israël qui res-tera responsable de la sécurité.

Et concernant la gestion des Lieux saints, on nommera une commission formée de sages venus d’Israël, des Etats-Unis, de Jordanie, d’Arabie saoudite et de l’AP ». Condoleeza Rice raconte « qu’Ehoud Olmert

était comme en transe et qu’elle a failli tomber de son siège en enten-dant ce qui pouvait être un coup de théâtre historique ».

Concernant les ‘réfugiés’, Ol-mert proposait d’accepter l’entrée de 5.000 d’entre eux. Mis à part qu’Abou Mazen ait bien entendu repoussé la proposition de l’ancien Premier ministre, il faut pousser un grand « ouf » de soulagement de la disparition de l’ancien maire de Jé-rusalem du paysage politique israé-lien.

par Shraga Blum

Si vous n’êtes pas content, allez vous faire voir chez les Grecs

C’est quoi ce numéro de cirque, Mr Sarkozy ? « Le référendum grec a pris tout le monde par surprise ? ». Vraiment ? Dépêche France Info : Georges Papandréou avait prévenu ses partenaires de l’Union euro-péenne de son intention de recourir au référendum populaire. « Il les avait informés de ses intentions »,

affirme le porte-parole officiel grec, Ilias Mossialos.

Peut être le moment est-il venu de se souvenir qu’en grec, euro veut dire urine ?

© Jean-Patrick Grumberg

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Lundi 12 décembre 2011 à 20h

GRANDE SOIRÉEde la solidarité

Un spectacle imaginé par

Gilbert Montagné et Ary Abittan,Parrains de la Tsédaka 2011

RÉSERVATIONS AU 0 820 820 808 / 0 892 050 050 ou sur internet www.viparis.com (0.34cts/mn)

Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca - Paris 5e

Porte Maillot paris 17e

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